- Speaker #0
Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice, alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants, l'art et la science de la performance équilibrée. Bon Pierre, on se retrouve pour cet épisode, cette interview. J'avais vraiment hâte d'aborder avec toi cette notion de la face cachée de la performance. Je t'ai entendu parler de ça... avec notre ami commun Nicolas Rimbaud. J'ai chopé un bout de conversation un beau jour lors d'une immersion Mastermind. On était où ? On était à Bordeaux. À Bordeaux, il y a quelques semaines. Et je t'ai dit ça, Pierre, ça va être un magnifique sujet d'épisode. Est-ce que tu veux bien nous résumer, Pierre, et juste après ça, je dirai quelques mots sur toi, mais est-ce que tu veux bien nous résumer en deux, trois phrases que tu entends par la face cachée de la performance ?
- Speaker #1
Moi, ça part d'un constat, mon résumé. Ça part d'un constat, c'est... je vois deux extrêmes. Énormément de gens se font beaucoup de mal sur le sujet de la performance. Soit en performant et en... en sacrifiant leur santé ou leur famille ou autre comme s'il y avait un prix à payer, soit en refusant complètement la notion de performance. Et pour moi, les deux sont clairement une souffrance. Il existe une troisième voie avec le vrai visage de la performance qui est justement en touchant la réalité plus profonde derrière la performance, en voyant mieux qu'est-ce que c'est purement et simplement, ça aide et ça permet de ne pas prendre ces deux chemins-là.
- Speaker #0
Excellent. Bon, on est clairement d'accord sur le principe. Alors, vous êtes en train de vous demander, c'est qui ce mec ? Pourquoi lui, il a un avis et une opinion sur le sujet ? Je ne sais pas trop quelle est la légitimité que je vais pouvoir lui donner. Je vais simplement vous partager pourquoi j'ai décidé de l'inviter là-dessus. Pour moi, Pierre, c'est une météorite qui a atterri sur Terre pour changer les choses. C'est ce genre d'humain-là. la rencontre avec lui est surprenante parce qu'il aborde tous les sujets avec un niveau de vérité indiscutablement qui secoue un peu si tu veux. Ça secoue un peu, ça décolle un peu la pulpe du fond là. Donc je crois que c'est ça son truc, c'est qu'il aborde la vérité sans détour. Et quand tu as envie de progresser, quand tu as envie de répondre à des questions, quand tu as envie de résoudre des défis que tu as dans ta vie, Ça fait du bien de parler avec quelqu'un qui va te mettre face à la vérité. Parce qu'en fait, on arrache le pansement d'un seul coup. Et ça fait quand même du bien, très vite, plutôt que de s'épandre pendant des années à essayer de comprendre. Donc moi, ce que j'aime chez Pierre, c'est l'efficience. Pierre, tu accompagnes aujourd'hui, tu marches à côté d'entrepreneurs, de dirigeants ou du grand public avec qui tu bosses.
- Speaker #1
Je bosse avec deux publics et demi, c'est-à-dire que j'ai un troisième que je vais viser à un moment, mais c'est pas encore le moment. Actuellement, je bosse avec n'importe qui qui a vraiment envie d'être heureux. Ça paraît con en disant ça, mais c'est un vrai choix, c'est méga impliquant. Ça demande d'aller voir tous les schémas de souffrance qu'on a en fait, et Dieu sait qu'il y en a un putain de paquet. Et j'accompagne les entrepreneurs qui ont déjà une passion identifiée. à en vivre. Donc, si c'est des business passions, en fait, si c'est pas de la passion, c'est super, mais c'est juste pas moi qu'il faut aller voir.
- Speaker #0
Ok. Revenons à la notion de performance. Qu'est-ce qui a amené le constat ? Tu as dit, j'ai fait un constat, il y a deux réalités. Celle où la performance a un prix et celle où le prix de la performance est là où on ne veut carrément pas y aller, donc on paye un autre prix. D'où vient le constat ? Qu'est-ce que tu as pu observer sur le terrain ? Qu'est-ce qui t'a amené à réaliser qu'il y avait finalement ces deux billets qui partaient dans les directions opposées, mais qui étaient deux billets quand même ? Ça vient d'où tout ça ?
- Speaker #1
Ça vient d'un mélange de mon parcours personnel et de l'observation. Moi, je suis passionné pour observer les gens et comprendre dans quoi ils sont, qu'est-ce qui les drive, qu'est-ce qui les freine comme schéma de souffrance. Je fais ça depuis... plus d'une décennie, on va dire 15 ans consciemment, et j'observe que deux typologies de personnes. Je n'ai jamais été intéressé par le sport, donc ça va être d'autant plus intéressant. J'avais un grand mépris du sport par le passé, maintenant j'adore. Et tout simplement, je ne comprenais pas ce qui drive les gens là-dedans, j'en étais loin. Et depuis 6-7 ans, je pense, je me suis mis à être passionné, je regarde du sport à la télé, toutes les interviews sportives que je vois dans mon fil d'actualité ou dans les médias, je lis tout. Je trouve ça hyper intéressant et je fais le constat que dans des athlètes qui réussissent, des préparateurs mentaux hyper successfous et autres, quand je lis les interviews au niveau psychologie, au niveau motivation, au niveau performance, ça sent bien la souffrance. Le constat, c'est que les personnes font le job et très souvent ne se rendent pas très compte de ce qu'elles font. Et les mécanismes psychologiques et émotionnels ne sont pas clairs pour elle. Je vois des sportifs qui réussissent, mais qui ont l'air malheureux à en crever. Il y a de plus en plus de sportifs qui parlent du fait que, face caméra, c'était les idoles des Français, ils étaient bien et tout, et hors champ, ils étaient en dépression, ils étaient super mal. Mais vraiment, de plus en plus, je pense, Camille Lacour, Thierry Henry, il y en a plein d'autres que je ne connais pas. Et je trouve, enfin, c'est cool. que la santé mentale pour les athlètes, ça devient un sujet énorme.
- Speaker #0
Oui, la parole se libère et ça, ça fait du bien, c'est clair.
- Speaker #1
Voilà. Et du coup, moi, je pars de ce constat-là, donc en voyant des gens qui font des choses exceptionnelles au niveau humain, c'est-à-dire de très haut niveau, et pourtant, moi, je suis passionné par le bonheur, le vrai. Je sais que c'est possible, c'est réel, ce n'est pas du bullshit. Et je vois ces gens qui font des trucs de ouf, qui ont développé des capacités hors normes. Et en fait, ils ne sont pas forcément plus heureux que la moyenne. Or, ils ont été érigés en modèle, comme si c'était des demi-dieux. Normalement, logiquement, vu ce que la société nous a vendu, ces gens-là, ils auraient dû être extrêmement heureux. Et ce n'est pas le cas. Donc c'est ce qui m'a intéressé, et qui m'a... En lisant les articles, en sentant les athlètes parler, vu que, comme toi, je sens plein de choses qui émanent des gens, je me suis rendu compte qu'il y en a qui étaient méga heureux. Puis il y en a plein, putain, c'est névrosé de fou, quoi. Et c'est pas plus ils gagnent et plus ils sont premiers mondiaux, plus ils se sentent en paix et accomplis, quoi, clairement. Donc il y a ça, et de l'autre côté, en me mettant à mon compte, moi, entrepreneur, thérapeute, alors dans le milieu de la thérapie, j'ai pu constater que comme moi, les gens sont très très très fâchés avec la notion de performance, en général, c'est des gens qui se sont cramés dans des boulots de merde. dans des entreprises et autres qui se sont blessés là-dedans et qui ont tiré la conclusion que faire et performer, c'est forcément souffrant. Et du coup, ils tirent une grosse voix dessus. Donc, j'ai vu les deux extrêmes et j'ai eu le loisir de découvrir pour moi, je n'avais pas l'impression spécialement d'être un performeur, j'ai eu le loisir de découvrir qu'en fait, j'étais un putain de performeur, mais je ne m'en étais pas rendu compte en prenant cette troisième voix.
- Speaker #0
Ouais, t'as parlé aussi de ton histoire personnelle, ou en tout cas de ton passé, est-ce que tu parlais de ton expérience professionnelle, ou est-ce que tu parlais vraiment de ton chemin de vie perso ? Je suis loin de tout savoir, mais je sais que ça a été pas mal les montagnes russes là, est-ce qu'il y a des éléments qui viennent appuyer cette notion de performance souffrante ou de performance équilibrée ?
- Speaker #1
Ouais, ouais, ouais, carrément, quand tu me le dis, je repense à ça, c'est... Moi, je me suis construit scolairement, j'avais des facilités, donc je faisais jamais mes devoirs. Jamais. À partir du lycée, je faisais jamais mes devoirs. Et j'ai toujours eu mes diplômes, j'ai fini avec une école d'ingénieur où j'ai été diplômé. Et donc je me suis construit en rebelle, en faut surtout pas que je performe, parce que je vais me faire du mal. Juste derrière, en entreprise... J'ai bossé entre 70 et 100 heures par semaine dans mes différents jobs. Ça n'allait jamais assez vite pour moi. Les gens, je les trouvais mous du genou. Je me disais, tu n'as pas d'ambition, tu ne prends pas tes responsabilités, c'est mou. Du coup, j'allais me vendre dans d'autres boîtes. Je me faisais recruter. Donc, j'ai fait quatre boîtes différentes en cinq ans. Et j'ai monté les échelons comme ça. Donc, j'étais là. Par contre, j'étais dans un truc de performance de fou. Et juste après... de performance, mais j'ai fait pas mal d'expériences extrêmes. du style des jeunes de deux semaines dont trois jours sans eau aller vivre dans la rue sans argent manger dans les poubelles dormir dehors dormir en plein milieu des gens j'avais envie de faire des expériences que plein de gens jugent hors normes ou et il ya cette notion de performance chez moi j'aime bien ces trucs là des aventures j'avais postulé à pour faire the island avec mike horn j'ai encore ma candidature parmi j'avais pas été pris mais j'étais chaud pour le faire Donc, dans mon parcours, il y a un mélange de refus de la performance et un mélange de performances, dont plein d'endroits où je me suis clairement fait du mal et cramé.
- Speaker #0
Ok. Est-ce qu'à travers les constats que tu fais sur ta vie personnelle et à l'extérieur de toi dans le monde, tu as parlé des sportifs tout à l'heure, je pense que le pont sera assez facile à faire sur les performeurs en business ? qui sont à la place des médailles, ils collectionnent les millions. Est-ce que tu saurais nous expliquer simplement pourquoi est-ce que les gens se comportent comme ça lorsqu'ils sont pris dans la notion de performance ? Pourquoi, d'après toi, et là, je ne veux pas juste que tu reserves la même soupe que moi, je sers vraiment juste ton avis à toi, pourquoi, d'après toi, les humains, certains humains ont tendance à se comporter de cette façon-là, d'être prêts à faire autant de sacrifices ? pour performer.
- Speaker #1
Pour moi, je n'ai pas la cause, et franchement, je considère qu'on s'en fout complètement, parce que ça restera un mystère, au fond. Tous les humains, on est addicts à la souffrance. C'est bizarre, parce que la souffrance, ça nous fait souffrir. Donc, quelque part, on se dit, Oh, il faudrait être con pour se faire souffrir. Mais on se fait tous souffrir ! Et pour moi, le premier constat, c'est de se dire, Wow ! mais on aime tellement faire l'amour avec la souffrance parce que ça nous rassure, entre guillemets, ça nous met en sécurité, entre guillemets, parce qu'on connaît. Donc tous les humains, en vrai, notre maison de sécurité intérieure, elle est baisée. On aime se faire souffrir pour se rassurer. Et quand il y a trop de beau, quand il y a trop de fluide, quand il y a trop de simplicité, quand il y a trop de bon, quand il y a trop de choses chouettes il y a un truc en nous qui flippe et qui se dit c'est pas normal c'est pas normal, faut que j'écrase la putain de pédale de frein et que je me réfugie à me flageller, à souffrir c'est par exemple le poème de l'investiture de Mandela, le poème de Marianne Williamson qui parle de notre lumière intérieure et c'est de ça dont on a le plus peur, c'est clairement il y a des millions de gens qui ont tilté ça depuis la nuit des temps Et j'en fais le constat aussi.
- Speaker #0
Ouais. Avant de te demander des exemples, quand tu dis on se fait tous souffrir volontairement, je vais te demander des exemples. Je fais simplement référence au poème. Tu parles de ce poème de Marianne Williamson qui a été utilisé par Mandela pour son investissure, qui a aussi été réutilisé dans un film avec Samuel L. Jackson où il est coach d'une équipe de basket et où il transmet ce message. Et le message, en gros, c'est c'est pas de mes ombres dont j'ai peur. En fait, j'ai peur de ma puissance, de ma lumière ou un truc comme ça. C'est ça. c'est d'être puissant qui me terrifie ou quelque chose comme ça. Donc, j'entends ce que tu dis. Alors, du coup, est-ce que tu as des exemples pour que les gens se disent, Attends, moi, je ne crois pas que je me fais souffrir. Alors, vas-y, envoie le pâté de toute cette souffrance qui est devenue tellement normale qu'on ne s'en rend plus compte, là.
- Speaker #1
Ok, ok. Alors, accrochez-vous, accrochez-vous les enfants parce que des exemples, il y en a plein. Et à entendre, ça fait un peu mal au cul. En vrai, entretenir une situation financière où on galère, c'est une manière de se faire souffrir. C'est de la maltraitance, en fait. Mondialement, on a tous la capacité, c'est bizarre ce que je vais dire, mais on a tous la capacité de mieux gagner notre vie et de ne pas galérer autant. Avoir des relations dans lesquelles nos amis ne nous aiment pas vraiment comme on est, c'est une forme de maltraitance. Entretenir ces relations-là, c'est une forme de maltraitance. Bosser pour un patron qu'on n'a rien à foutre de notre gueule juste pour avoir un salaire, En vrai, c'est une forme de maltraitance. Aucun enfant au monde ne rêve de se dire Oh, super, c'est génial, ça va être délicieux, je vais faire un boulot que je déteste avec un gros connard et à la fin, ça va me servir à payer EDF et ma bouffe et mon toit. Ça ne fait pas rêver. Avoir une femme ou un homme qui ne nous aime pas vraiment mais qui aime notre situation ou notre portefeuille ou ce qu'on représente ou notre aura ou notre public ou je ne sais pas quoi, c'est de la maltraitance. sentir qu'en vrai on a envie de changer quelque chose dans notre vie, déménager ou quitter le pays ou autre, et pas le faire parce qu'on a peur. C'est très compréhensible, mais rester là-dedans, c'est de la maltraitance. Des gens qui sentent j'ai envie de démissionner, mais j'ai très peur rester dans ce boulot qui ne te plaît pas, c'est de la maltraitance. Au niveau santé, rester avec les mêmes problèmes physiques, qui ne bougent pas, des problèmes chroniques, c'est de la maltraitance. Ça n'est pas fait pour stagner. Je sais que le corps médical, il y a certaines choses qu'il aime bien considérer comme immuables. Mais il y a aussi des choses qui s'inversent. Je ne suis pas en train de vendre du rêve, mais des diabètes non insulino-dépendants, ça se guérit, c'est possible. Par contre, c'est un chemin, ce n'est pas facile. Conserver son diabète non insulino-dépendant, c'est de la maltraitance, en fait. Tu as vu tout ce que ça te fait vivre, de trucs pas cools. Et les précautions que tu dois prendre, ça empêche de vivre. Oui,
- Speaker #0
et puis des choses aussi simples que de grincer des dents, mal dormir, perdre ses cheveux. C'est tout ce qu'on considère que c'est normal parce qu'on a vieilli. J'ai mal au dos, mais tout le monde a mal au dos. C'est le mal du siècle et je considère que c'est normal. Absolument. Des exemples, il y en a un millier.
- Speaker #1
Complètement.
- Speaker #0
Je reste en couple avec quelqu'un que je n'aime pas, mais je le fais pour les enfants ou ce genre de trucs. Tu parlais des athlètes tout à l'heure. Est-ce qu'il n'y aurait pas un pont qui pourrait venir de l'influence de l'Amérique du Nord qui adore les héros ? Oui, c'est ça. C'est quand même l'Amérique du Nord qui a créé les super-héros, les comics, donc les bandes dessinées à l'époque, et puis maintenant les films et les dessins animés sur les super-héros. C'est quand même les Américains qui ont créé ça, c'est eux les fans qui ont besoin d'avoir un héros. Est-ce qu'aujourd'hui finalement les athlètes de haut niveau ou les multimillionnaires ne seraient pas les héros qui nous font rêver, tout comme des millions de Français passent le 31 décembre ? devant TF1 à regarder Arthur et ses invités à s'amuser pendant qu'ils sont en train de se faire chier le rat mort sur un canapé, où on vit une espèce de vie par procuration. Ouais, on y va, tant qu'à... Est-ce que le culte, on n'est pas sur du culte du héros ? Et d'après toi, qu'est-ce que ça nourrit chez les gens qui ont besoin de rêver une autre vie que la leur ? Je sais pas, pourquoi ça marche comme ça ? Pourquoi c'est aussi répandu ?
- Speaker #1
C'est clair. Déjà, je me suis bien marré. Ça ne s'entend pas au micro, mais tu m'as bien fait marrer. Et on est clairement dans un archétype de super-héros. On y est depuis longtemps, même avant le cinéma et tout. Enfin, c'est pareil, je vais dire des horreurs, mais Staline, c'était un super-héros, c'est Dark Vador, quoi. C'est et un super-héros et du gros Darkseid, mais il y a un truc qui rassure les humains. de voir un super héros. C'est comme si on voyait un papa parfait. Genre, ah, il existe, il est parfait, lui, il a pas de problème, il arrive à tout surmonter, c'est soit il va me protéger, soit, ah, mais alors c'est possible pour moi aussi de vivre ça, un truc où y'a rien qui m'atteint, je suis trop fort, je survole toutes les situations et tout. Ça nous rassure à fond. C'est clair que tout le cinéma, c'est pas pour rien que Marvel et compagnie... Ça a explosé. La caricature du cinéma américain, c'est qu'il n'y a que ça. Évidemment, il n'y a pas que ça, mais voilà, ça a cartonné. C'est un peu en train de se réduire, là, si je regarde les chiffres. Et ouais, ça nous rassure. Ça nous rassure d'une manière patriarcale, en fait. On voit un putain de bonhomme qui est au-dessus de toute situation, qui n'a jamais peur. C'est le fantasme qu'ont les gens du bonheur, pour moi, qui est projeté. La majorité des gens est persuadée que le bonheur, c'est ça, alors que ça ne ressemble pas du tout à ça. Alors, pas du tout.
- Speaker #0
Ouais. Alors, ça a du sens, effectivement. J'aime bien cet éclairage que tu nous partages sur... C'est un papa idéal. C'est le papa idéal qu'on n'a pas eu, quoi. Alors, le problème avec ça, c'est que si on veut un super héros, il nous faut un super vilain en face. Et là on tombe magnifiquement dans le fameux triangle de Karpman, vous en avez tous entendu parler, ceux qui nous écoutent. Victime, sauveur, bourreau. Et vous savez tous que si je rentre dans le triangle par un des trois sujets, je vais vivre mécaniquement obligatoirement les deux autres. Ukraine, Russie, voilà, magnifique exemple du méchant, de la victime et nous qui nous positionnons en sauveur, etc. Donc tout ça en fait c'est une... c'est des salades, tout ça, ça n'existe pas, il n'y a pas de victime, il n'y a pas de sauveur, il y a certainement plus les histoires qui sont racontées autour de tout ça, qui nous permettent de nous positionner d'une certaine façon. Au-delà de... Des super-héros, je ferme la parenthèse super-héros, je reviens sur la souffrance de la performance, ou en tout cas la croyance que la performance nécessite de la souffrance, et notamment sur le plan du business. Et quand je dis business, ce n'est pas nécessairement juste des entrepreneurs du web, je parle aussi des dirigeants, des PDG, mais aussi des cadres dirigeants et des managers du monde de l'entreprise, qui se retrouvent, surtout les managers, les pauvres, ils se retrouvent entre deux feux, entre un patron qui exige des trucs et les équipes qui n'arrivent pas à suivre. sans être pour la plupart d'entre eux équipés pour pouvoir vraiment emmener un groupe quelque part. Toutefois, j'ai l'impression qu'on a quand même certains effets de j'ai l'impression que j'ai quelque chose à prouver et donc j'essaye de tout défoncer dans ma carrière professionnelle, que je sois à mon compte ou employé, j'essaye de gravir les échelons hiérarchiques. J'ai l'impression qu'il y a ce mécanisme de j'ai quelque chose à prouver. Il y en a peut-être d'autres aussi. vraisemblablement ça part de blessures internes inconscientes qui sont pas résolues et qui nous poussent à fonctionner d'une certaine façon quel est ton regard toi sur cette situation là ?
- Speaker #1
Ça va me revenir, j'avais quelque chose qui m'a fait tilter que tu avais dit que tu es tellement vrai. Mais bon bref, je vais y aller dans mon flow. C'est clair qu'il y a une compétition sans limite dans le milieu de la performance. Et le milieu de la performance, il touche quasiment tout le monde en fait. Sans le savoir, monsieur, madame, tout le monde, sans le savoir, est aussi dans la roue de hamster de la performance. De la productivité, de la performance, de toujours... plus, de toujours mieux, et compagnie. De pas de repos, quasiment tous les gens sont en dette de sommeil, au niveau statistique. Donc on est tous coincés là-dedans d'une manière ou d'une autre. Dans les milieux, c'est clair que entrepreneuriat, grands dirigeants et autres, c'est plus tu fais de millions, plus t'es un super-héros, plus t'es performant. Ça n'est qu'un seul critère de mesure de performance, il y en a plein d'autres. Par exemple, le bonheur des salariés. Il n'est pas forcément mesuré, mais ça compte totalement.
- Speaker #0
Mais pourquoi ce critère-là compte tant que ça, alors ? Pourquoi est-ce que la performance en argent, la performance en nombre de médailles, tu regardes les Jeux Olympiques, tout ce qui compte, c'est on est à tant de médailles, on est troisième au classement des médailles. Ça devient ridicule. Pourquoi les humains ont besoin de courir après de la perf ?
- Speaker #1
Je vais peut-être balancer une connerie. Si c'est une connerie, on peut en... Je serais ravi d'en discuter. J'ai l'impression que c'est plus masculin, déjà. J'ai l'impression que les mecs, ils raisonnent plus là-dessus que les femmes.
- Speaker #0
Logique, pas spécial.
- Speaker #1
Statistiquement, hein. Statistiquement. Et du coup, les mecs, comme il y a une interdiction de vivre sa vie intérieure, historiquement, purée, pour un garçon et pour un homme, de vivre ses émotions, d'être joyeux, d'exprimer la légèreté de son cœur, c'est chaud, hein, vu nos conditionnements. Et du coup, pour nous, il y a une voie qui est plus facile, c'est de s'exprimer dans la performance et d'avoir les meilleurs chiffres, de gagner un maximum de trucs qui sont extérieurs à notre corps physique. Tout ce qui est mesurable en dehors de notre corps physique, les mecs, ça nous attire, ça ne nous confronte pas énormément en termes de vie intérieure, parce qu'il y a plein de générations qui l'ont fait, donc dans l'inconscient collectif, nous, ça ne nous met pas énormément en PLS. Ce qui est l'inverse pour les femmes, d'où la difficulté, les femmes entrepreneurs, les boss ladies et compagnie, ça vient chercher des trucs dans l'inconscient qui sont plus chauds que chez les mecs, globalement. Par contre, pour moi, on est poussé inconsciemment dans cette direction. En gros, c'est qui qui a la plus grosse, c'est qui qui a la plus grosse, c'est qui qui a allé le plus loin, qui a un élan naturel de l'humain qui est cool et frais, et quand on regarde les gamins jouer, ils aiment bien jouer, qui c'est qui saute le plus loin et tout, c'est cool. Nous, c'est un mélange de trucs cools et surtout de beaucoup d'interdictions où, en gros, on n'a pas le droit d'aller dans la vie intérieure, dans la poésie, dans la beauté, dans la sensibilité. Du coup, entre guillemets, il nous reste ce Ausha qui est un peu plus facile parce que ça a été défriché depuis des siècles et des siècles et des siècles. Donc, on fonce là-dedans.
- Speaker #0
Tout en se racontant, nous, les mecs... que si je fais ça, c'est pour la famille, ma famille ne manque de rien, etc. Donc tout ça, évidemment, c'est des grosses conneries, c'est des vrais faux prétextes de merde pour justifier le fait qu'au final, je le fais soi-disant pour ma famille, mais quand je rentre à la maison, ma femme est en train de se poser la question depuis des mois si elle ne va pas se barrer ou coucher avec un autre gars. Mes enfants ne veulent plus me parler. Bon, quand c'est des femmes qui réussissent, ça reste quand même des femmes yang pas mal. On est quand même sur des femmes avec des capacités d'affirmation très masculines. Alors, avec le tailleur qui va bien et la jupe et tout, donc féminine, mais avec une vraie grosse énergie yang. Donc, je suis d'accord avec toi sur le fait que c'est patriarcal en termes de culture, cette histoire de performance. Je te disais tout à l'heure, on dirait que les gens ont quelque chose à prouver. En tout cas, c'est peut-être un des drivers. Est-ce qu'il y aurait celui-là et ou d'autres drivers qui nous pousseraient à ce point-là à aller chercher de la performance, quitte à en payer le prix encore une fois, en oubliant complètement qu'on fait un sacrifice ?
- Speaker #1
Complètement, oui. Alors moi, ma manière de voir, j'ai une manière assez duelle de voir les choses. Du coup, je vais aller là-dessus, mais on pourrait... on pourrait décortiquer ce que je vais dire sous plein d'angles complémentaires différents. Moi, je vais aller au niveau, comment dire, profond, où c'est noir ou blanc. Pour moi, de toute façon, ce qu'on cherche, c'est de l'amour. C'est donc les différentes... L'amour, c'est... Enfin, duel, soit c'est de l'amour, soit c'est de la peur. Et après, on peut considérer que l'amour, c'est comme un diamant, et il y a plein de facettes à l'amour. La liberté, se sentir libre. c'est une expression de l'amour. Se sentir fier, c'est une autre expression de l'amour. Se sentir en grâce, c'est une autre expression de l'amour. Se sentir en paix intérieure, c'est une autre expression de l'amour. Se sentir passionné, c'est une autre expression de l'amour. Donc il y en a plein. Et du coup, on peut aller chercher un sentiment de liberté, de la fierté, de l'aisance matérielle, parce que c'est aussi une forme d'amour, etc. Pour moi, ce qu'on cherche dans le fond, c'est un truc...
- Speaker #0
super cool qui nous touche en plein coeur tout le monde et le ça c'est vrai et n'aurait pas juste dans le cas de la performance c'est vrai de façon est vrai pour l'être humain ouais carrément l'être humain on cherche un niveau d'amour plus conséquent que ce qu'on vit aujourd'hui et
- Speaker #1
en même temps le paradoxe c'est que ça nous terrifie tous il ya des ya des morceaux de nous tu leur dis plus d'amour ils sont en pls il te fout en accident quoi à l'intérieur de toi pour pas que tu y ailles. Et il y a cette dualité-là. Donc, les athlètes, pour moi, au fond, les athlètes, les artistes qui sont aussi... Enfin, c'est aussi de la performance. Les athlètes et les artistes, ils cherchent de l'amour. C'est même assez... C'est même super tangible chez les artistes, le nombre de followers et compagnie, le nombre d'albums vendus, etc. Le souci, c'est que, comme tu le dis, dans cette recherche d'amour, qui est pour moi très saine, le souci c'est qu'il ya plein de driver inconscient qui sont pas bons donc on cherche l'amour d'une mauvaise manière et au mauvais endroit du style on va chercher l'amour des gens on est on est persuadé que si on a un million de personnes en face de nous qui nous applaudissent enfin on va toucher la grâce de dieu quoi en gros on va toucher la félicité alors que pour ceux qui ont le le malheur ou le bonheur de le vivre s'aperçoivent que ça étanche pas cette soif D'ailleurs, Jim Carrey a dit ça. Il a dit Je souhaite à tout le monde de devenir millionnaire pour voir que ce n'est pas le putain d'horreur sujet. Ce n'est pas ça qui va te faire… L'argent participe à être heureux parce qu'il permet, c'est clair. Je ne vais pas dire le contraire. Mais gagner de l'argent, ça ne fait pas automatiquement vivre un niveau d'amour plus conséquent dans notre vie. Ça, ce n'est pas vrai du
- Speaker #0
La citation exacte de Jim Carrey, c'est Je souhaite à tout le monde d'être riche et célèbre pour qu'ils se rendent compte que ce n'est pas la réponse. La réponse. C'est-à-dire qu'il y a une question à laquelle on cherche une réponse, qu'on cherche à répondre, et on croit que riche et célèbre, c'est le moyen d'eux. Donc, c'est exactement ce que tu dis, je suis tellement d'accord. Je te laisse poursuivre. Dans cette quête d'amour, finalement, on cherche à... On croit que la performance en nombre de followers ou en nombre d'argent gagné, le statut social, un peu de fierté de soi, mais c'est surtout regardez-moi quoi, non ? Il y a quand même... On cherche à attirer à l'intérieur quelque chose venant de l'extérieur en croyant qu'on ne l'a pas déjà ou un truc du genre.
- Speaker #1
Ouais, exactement, c'est exactement ça. Et ça paraît tellement con à dire sur le papier. S'il suffisait de dire ça... pour accompagner les gens ou soi-même à être plus heureux. Mais c'est plus subtil que ça. Mais dans le fond, c'est ce qu'on cherche. On cherche un niveau d'amour éclatant, mais on pense... que c'est, par exemple, parce qu'il y a plein de gens qui nous applaudissent qu'on va vivre ce moment-là, ou parce qu'on va avoir un million sur le compte en banque, en chiffres, qu'on va vivre ce moment-là, ou parce que, je sais pas, notre gamin, il va être diplômé de Harvard, qu'on va vivre ce moment-là, je dis n'importe quoi, ou parce que notre femme, elle a laissé un refait, et qu'on a un beau labrador, une belle piscine, et qu'on s'est mariés, et qu'on va vivre ce moment-là, alors qu'en fait, pas du tout.
- Speaker #0
parce que ce moment-là, il est purement endogène, c'est à l'intérieur de nous qu'il faut chercher, ça paraît hyper con à dire, mais c'est la réalité, cet amour-là qu'on cherche, cette quantité d'amour-là qu'on cherche, elle ne peut être qu'à l'intérieur de nous, ou je peux dire un truc encore plus bizarre, de spiritualité non-duelle, ou alors, ce qu'on cherche là, c'est même pas à l'intérieur de nous, c'est... dans une dimension qui n'est pas matérielle. Du coup, ça ne passe pas par nos perceptions et nos sens humains pour rencontrer cette espèce de flot d'amour. Là, je parle d'un truc chelou, mais en vrai, la réalité, c'est ça. C'est ça qu'on cherche et on ne s'en rend pas trop compte.
- Speaker #1
Pour en avoir fait l'expérience à plusieurs reprises avec des clients, notamment, je me rappelle d'une cliente où on a connecté son fils décédé. Je vous rappelle que les amis que je suis médium, et Pierre a exactement les mêmes compétences que moi, on connaît que son fils décédé... C'était pas du tout ça le sujet, je fais pas de la lecture des défunts mon métier, moi je suis médium d'affaires, mais il se trouve que c'est arrivé, parce que son fils qui était décédé d'un accident de kayak, bref. Putain, le fiston se pointe et il déverse de l'amour à sa mère, sauf que j'étais le médium. Le médium, ça veut dire, étymologiquement, celui qui est au milieu. Je vous explique pas la douche que j'ai prise là ? Oh, là quand tu touches ça... tu sais faire l'expérience de cet amour d'une puissance folle que tu ne peux pas retenir tes yeux de pleurer, que finalement, je crois que cette félicité, cette grâce, tu as utilisé ces mots-là, je pense qu'instinctivement ou inconsciemment, il y a des chances que c'est ça qu'on cherche, peut-être. Tu as dit le mot endogène, tu as dit c'est à l'intérieur, c'est endogène de mémoire. Endogène, ça veut dire qu'il s'auto-alimente tout seul,
- Speaker #0
c'est ça que ça veut dire. Ça veut dire que c'est généré par l'intérieur, endogène. par opposition à exogène qui est généré à l'extérieur ou par l'extérieur ouais c'est ça donc finalement si je comprends bien on cherche à ressentir,
- Speaker #1
à faire l'expérience de l'amour et on croit que c'est quand j'aurai ces millions, quand j'aurai ce nombre de followers, quand j'aurai ce diplôme quand mes enfants auront un CDI, en gros à chaque fois il y a des éléments extérieurs qui sont des lignes d'arrivée, en coaching on appelle ça des objectifs, on croit que lorsque j'aurai atteint ça je vais me rapprocher de façon significative de ce bonheur intérieur que je recherche finalement, c'est ça ?
- Speaker #0
Exactement, c'est exactement ça.
- Speaker #1
J'ai connu un pote à Grenoble, un athlète olympique, natation, handisport, et David il s'appelle, et il me fait, tu sais Cèd, toute ma vie j'ai rêvé d'avoir une Porsche, et puis mes succès athlétiques m'ont permis d'avoir les moyens de l'acheter, donc je me suis offert une Porsche. une sacrée putain de belle Porsche, pour l'avoir vue. Et il me fait, le pire de tout ça, c'est que trois mois plus tard, c'était juste quatre roues et un volant, quoi.
- Speaker #0
Tellement !
- Speaker #1
Il me fait, c'est... Franchement, aujourd'hui, je l'ai, je la garde, tu sais, mais vraiment, là, le fantasme a disparu, parce que je l'ai, donc je le désire plus, vu que je l'ai. Et là, je me retrouve à nouveau vide. En gros, c'est ça qu'il me disait. Je me retrouve à nouveau vide. parce que le truc derrière lequel je courais, parce que j'étais persuadé que quand j'aurais ça, je me sentirais ainsi. Une fois que je l'ai eu, Jim Carrey, je souhaite à tout le monde d'être riche et célèbre pour qu'il se rende compte que ce n'est pas la réponse. Alors je veux bien avoir compris que les gens cherchent la performance parce qu'au final c'est l'illusion que en atteignant cette ligne d'arrivée, je vais toucher le bonheur. Je veux bien que, de façon patriarcale, on accepte une certaine forme de souffrance de façon automatique parce que, en gros, rappelle-moi, c'est que si j'avais pas cette souffrance-là, je serais trop heureux trop vite.
- Speaker #0
Ouais, et on est addict à la souffrance pour ça, c'est même la base de la religion judéo-chrétienne qu'on a créée. On a créé je dois en chier pendant longtemps et à la fin ! miraculeusement ça va faire des chocs à pique dis donc je vais être méga heureux je vais être au paradis c'est la même chose dont on est en train de parler un mauvais en chier de ouf pendant quatre ans pour faire les jo et à la fin ça va être le plus beau jour de ma vie bah peut-être mais ça n'empêche que pendant quatre ans tu auras vécu l'enfer mon pote ouais et pour finir quatrième donc en ratio si on compte le nombre de jours 1 4 x 365 j'ai pas envie de faire le calcul Si c'est pour vivre une semaine géniale parmi 1200 jours de grosse merde, est-ce que ça vaut le coup dans une vie où on a une date de péremption assez rapide finalement ?
- Speaker #1
Tout ça pour en plus, comme tu disais, Thierry Henry ou Camille Lacour, c'est nageur, je crois, Camille, pour que la plupart d'entre eux se disent Je me rappelle de Léon Marchand qui a tout cartonné. Alors, en plus, il a fait un gros buzz. Beaucoup de praticiens et thérapeutes ont repris ses paroles parce qu'ils disaient qu'ils faisaient de la prépa, qu'ils ressentaient des choses, qu'ils faisaient de la prépa mentale, très connecté à son intuition, à ses blocages inconscients, etc. Mais au final, après les JO, lui-même a dit je fais une pause, que je suis cuit, quoi
- Speaker #0
Ouais, et plusieurs choses, je le trouve hyper intéressant, je trouve que les jeunes athlètes aujourd'hui, ils sortent de ces névroses-là, de ces schémas de souffrance. C'est déjà, un, il est complètement cuit, c'est ce qu'il a dit, c'est ce que son entraîneur a confirmé, et deux, il vit très mal la célébrité. C'est le rêve de plein de gens de se dire Putain, on me regarde, on voit qui je suis, on me porte de l'attention. Ouais, mais quand tu ne peux plus aller pisser dehors de chez toi, au restaurant, au cinéma, sans qu'il y ait 400 personnes qui te demandent un autographe, qui ne respectent pas ta vie privée, qui viennent te taper sur l'épaule Hey, une photo ! et tout, ça ne fait pas rêver. Donc ça, il n'a pas kiffé. Et entre autres, c'est pour ça qu'il est parti en Australie s'entraîner. parce qu'en Australie, il n'y a pas grand monde qui le connaît.
- Speaker #1
Et voilà, la face cachée de la performance. Est-ce qu'il y a d'autres sujets sur cette idée de la face cachée de la performance qu'on n'aurait pas déjà couvert ?
- Speaker #0
Oui, c'est pour moi, la vraie... Je vais faire une dichotomie, je vais séparer la vraie performance de la fausse performance. Pour moi, la fausse performance, c'est quelque chose qui ne nous rend pas heureux. Donc j'ai envie de dire, mais qu'est-ce qu'on en a à foutre de décrocher une médaille d'or si t'as envie de te tirer une balle dans la tête quand tu rentres chez toi le soir ? Personnellement, je trouve ça, c'est déplorable en fait, sans jugement, mais le vrai critère qu'on devrait avoir pour faire les choses, c'est ça me rend plus heureux ? Oui, super, ça me rend pas plus heureux. J'ouvre la poubelle, je le mets dedans.
- Speaker #1
Alors, tu parles du processus ou tu parles du résultat quand tu dis ça me rend plus heureux ?
- Speaker #0
Je parle des deux.
- Speaker #1
On est d'accord.
- Speaker #0
Je parle des deux.
- Speaker #1
Ouais. Donc, tout ça pour dire à ceux qui écoutent ce podcast, c'est pas juste l'accomplissement à ce qu'il va me rendre plus heureux, c'est est-ce que le chemin vers l'accomplissement me rend plus heureux et l'accomplissement lui-même ?
- Speaker #0
Complètement. Complètement. C'est les deux. Et parce que ça peut être cool, ça peut être cool de faire des choses qui sont difficiles, mais qu'on kiffe, mais quand même difficiles, qui mènent à un jour J où on fait un truc où on se sent méga vivant et c'est fou et c'est une aventure de dingue. Enfin, moi je trouve ça génial. La fausse performance, pour moi, c'est un truc où on met des efforts en jeu, on met beaucoup d'énergie, on met du courage, on met de la volonté, et en résultat final, en termes de bonheur, qui est pour moi la seule chose importante au monde. En termes de bonheur, ça ne donne quasiment rien. Quand je dirais la vraie performance, c'est...
- Speaker #1
Je me permets de résumer avant de basculer sur la vraie performance. Ça ne donne quasiment rien parce que tout le chemin vers l'accomplissement a été souffrant. Et l'accomplissement, c'est qu'il faut un instant, et après, c'est jusqu'à trouver un volant trois mois plus tard.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Et derrière, il y a même un prix à payer. Pour Léon Marchand, c'est la célébrité. Pour David, c'est des frais exorbitants d'entretien d'une bagnole qui coûte une tonne et qu'il ne fait plus kiffer tant que ça. Bref, l'accomplissement au final n'aura fait kiffer que pas longtemps. Donc ça, c'est la fausse performance.
- Speaker #0
Exactement. Et pour moi, la vraie performance, c'est deux choses. C'est un, le chemin vers ce qui me fait kiffer comme objectif, une compétition, etc. Le chemin, c'est-à-dire l'entraînement au jour le jour. me rend plus heureux pour de vrai ce qui ne veut pas dire que c'est facile ce qui veut pas dire qu'il n'ya pas des résistances internes à dépasser il veut pas dire qu'il n'ya pas des de peur à dépasser ce qui veut pas dire qu'il n'ya pas une connaissance de son corps à développer au je me blesse là dedans j'ai mal j'ai fait un excès comment je le gère etc mais évidemment qu'il ya tout ça donc c'est un chemin confrontant et courageux mais au jour le jour mon entraînement en vrai, quand je me parle en vérité, ça me rend plus heureux chaque jour. Et le jour des compètes, je performais aux compètes, me rend heureux, me fait kiffer. Et au final, malgré le résultat, et je trouve que Nadal est un super exemple de ça, Nadal, finalement, il n'est pas si driveé que ça par le résultat à la fin. Il l'est forcément, mais il n'est pas si driveé que ça. Son critère, c'est est-ce que j'ai tout donné ? S'il a le sentiment d'avoir tout donné, il se flagelle pas. Il est content de lui. S'il n'a pas le sentiment d'avoir tout donné, là, il n'est pas bien.
- Speaker #1
Quiconque a vu jouer Nadal confirme qu'il suffit de 3 minutes à le regarder jouer pour réaliser qu'il donne tout, dès le premier point jusqu'au dernier. J'aimerais qu'on fasse un parallèle, Pierre, parce que là on a quand même beaucoup parlé de sport, j'aimerais qu'on fasse un parallèle avec le monde professionnel de l'entreprise, on va parler de sport professionnel bien sûr, mais tous les autres qui pourraient être dans le monde de l'entrepreneuriat pour eux-mêmes ou en tant que dirigeants d'entreprise ou managers ou cadres salariés. Si on reprenait ces deux exemples de la fausse performance et de la vraie performance, et on reprenait des exemples liés à ce thème-là, ça donnerait quoi ? Reprenons la fausse performance en premier.
- Speaker #0
Ok. Et je voudrais absolument parler de... Parce que pour moi, le vrai visage, on ne l'a pas encore abordé. Je n'ai pas encore dit son nom.
- Speaker #1
Ok, ok.
- Speaker #0
Le vrai visage et la performance.
- Speaker #1
Allons-y avec ça, et puis après, on y revient. Je te ramène dessus juste après.
- Speaker #0
Ok, ok, ça marche. Donc, pour moi, le vrai visage de la performance... C'est l'expression de qui on est profondément, sans aucun conditionnement, c'est-à-dire notre vraie personnalité. Qui on est au-delà de, même de ce qu'on connaît de nous. On croit qu'on est une personne avec une personnalité qu'on connaît, un peu rigide et compagnie. C'est pas vrai au final. On est plus profond que ça, on est un être. Et l'être, il est avant la personnalité humaine. Pour moi, là... performance, le vrai visage de la performance, c'est de l'amour. C'est l'expression pure et sans filtre, c'est l'expression yang de l'être qu'on est avant d'être humain. Et en ça, ça rend heureux. À la seconde où j'exprime qui je suis sans filtre, putain, mais qu'est-ce que je me sens vivant et qu'est-ce que c'est plein d'amour ? C'est ça la performance, c'est exprimer en fait ce qu'on a dans le cœur en vrai.
- Speaker #1
Est-ce que quand j'ai 3 ou 4 ans et que j'ai eu une vie pas trop maltraitante, est-ce que je suis dans cet état-là ou c'est déjà trop tard ?
- Speaker #0
Je suis complètement dans cet état-là. Quand je vois les gamins jouer, ils sont déjà là-dedans. Garçons, filles, ils sont naturellement là-dedans. Ils ne se posent pas de questions. Ils appellent ça du jeu. C'est tout.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça. On est d'accord. Revenons maintenant sur le contexte plutôt professionnel-entreprise. la fausse performance, la vraie performance, est-ce que tu peux nous dresser ce tableau-là dans cette thématique-là ? Pour que tout le monde s'approprie la différence entre les deux.
- Speaker #0
Pour moi, déjà, quand on n'est pas content d'aller au travail pour faire les tâches qu'on a à faire... c'est déjà de la fausse performance.
- Speaker #1
Quand tu dis pas content, c'est manque de plaisir ?
- Speaker #0
Ouais, manque de plaisir. Quand tu te lèves le matin et que tu te dis Ah putain, faut que j'aille au boulot on est déjà dans de la fausse performance. Puisque t'es payé pour aller dans ton entreprise et exécuter des tâches et atteindre des objectifs, c'est de la perf. C'est un exploit quelque part, ok. Mais tout ce qui conduit à ce moment-là, Par exemple, je sais pas, t'es commercial et tu dois signer 300 000 ce mois-ci. Tout ce qui conduit à j'ai bien signé les 300 000 de janvier te donne pas envie de te lever le matin, te fait chier, t'as l'impression que tu veux aller parler à des cons et te forcer à faire des trucs que t'aimes pas, ben là on est dans de la fausse performance. Parce que le chemin qui mène au sommet souhaité, là, il te plaît pas.
- Speaker #1
Donc là on parle de la boule au ventre du dimanche soir. On parle de... Le lundi matin, de se dire, putain, vivement vendredi, hein. On parle de ça, en fait.
- Speaker #0
Exactement. On parle de gens qui rêvent de partir en vacances et qui n'en peuvent plus et qui comptent les semaines jusqu'à les vacances. Et la première heure où ils sont au boulot, à la reprise, ils sont partis trois semaines, faire un beau voyage en famille et tout. À la première heure de la reprise, ils se disent... Je l'ai entendu mille fois, ce truc-là. Ils se disent, bah, putain, le bénéfice de mes vacances, il est déjà mort. Voilà.
- Speaker #1
Ouais. Et tous ceux qui partent en vacances pour recharger les batteries. Il n'y a pas un problème juste dans le principe.
- Speaker #0
Alors, je vais être un peu taquin. De mon point de vue, pas forcément, parce qu'on peut avoir été au clair qu'on s'est mis un peu charrette, mais parce qu'on avait envie de l'expérience d'être charrette juste avant les vacances, et ça nous faisait kiffer de faire ça pour des choses qu'on aime, pour un objectif qu'on aime, d'une manière qu'on aime. Bon, ça va être très rare, en général. c'est surtout qu'on n'est pas sur son rythme, on s'impose de faire des choses qu'on n'a pas envie de faire, tout ça s'accumule, et voilà.
- Speaker #1
Yes. Donc, fausse performance, c'est-à-dire le chemin vers l'objectif est souffrant, le bénéfice de l'objectif dure pas longtemps. En gros, j'ai serré les dents pendant plusieurs mois pour m'offrir ces fameuses vacances en famille. Vacances en famille, ok, mais putain, c'est passé vachement vite. Et le lundi de la reprise, le bénéfice est déjà derrière moi, c'est ce que tu as dit. Donc là, on est sur de la fausse performance en entreprise. Tout ce qui va concerner, finalement... Enfin, tu parlais de statistiques tout à l'heure. J'ai fait des recherches hier sur la souffrance au travail. C'est juste affligeant. On a 10 millions de Français qui sont en état d'épuisement professionnel plus ou moins prononcé. Donc, c'est un Français actif sur trois. Un tiers des travailleurs qui sont dans le dur et qui serrent les dents tout lundi matin. Un quart d'entre eux, 2,5 millions de personnes qui sont en état d'épuisement sévère. 2,5 millions de personnes qui sont au bord du burn-out.
- Speaker #0
C'est un carnage, c'est une machine à casser. Et pour moi, la fausse performance, si je nomme, donc c'est en tant que salarié ou manager ou autre, c'est quand on n'a pas envie d'aller au boulot, on est en plein dedans. En tant que manager, quand on dit à ses gars de faire un truc, ou intérieurement on se dit putain, j'aimerais pas le faire c'est de la fausse performance aussi. Quand on est un dirigeant et qu'on se coupe, parce que très souvent, les grands dirigeants, c'est pas un cliché, il suffit de les ressentir, très souvent, les grands dirigeants, c'est les plus gros sociopathes. Ils sont tout en haut de la pyramide parce qu'eux, ils sont capables de donner des ordres inhumains. Ils s'en branlent des conséquences humaines derrière. Ils s'en branlent que machin, il va perdre son boulot, que c'est chaud. Ils s'en branlent de l'impact sociétal. Ils s'en branlent qu'un tel, il va pleurer au travail ou je ne sais pas quoi. Ou qu'il va dire j'en peux plus, on me demande trop, j'arrive pas à suivre. Ils s'en battent les steaks. Les très grands dirigeants qu'on met, c'est très souvent des gens très intelligents intellectuellement et qui ont surtout très très peu d'empathie. C'est couplé. Donc, c'est un peu détirant. Ils disent, faites ça, et si jamais les gens ne le font pas, ils chargent un peu plus fort. Si vous allez faire ça, si vous allez faire ça. Donc ça, c'est de la fausse performance aussi, puisque les salariés ne sont pas bien, ils ne sont pas épanouis. Les chiffres en vrai, si on regarde sur du long terme, sur du court terme, c'est gagnant. La fausse performance sur du court terme, il y a une illusion de gain. On fait plus de pognon à court terme. Par contre, si tu prends du long terme, je pense à Stellantis. Coucou ! Stellantis qui a essayé de gratter sur toutes les marges. Tout le monde les a encensés, les a applaudis. Le chef de l'État aussi en disant, oh là là, quel génie, relance l'industrie française, l'automobile française et tout. Aujourd'hui, ils sont dans la merde parce que ce n'est pas du tout long terme leur approche. Ils ont renié sur toutes les marges, ils ont vendu de la merde. Et les moteurs PureTech, il va y avoir plein de procès. et des actions collectives et voilà bref donc aujourd'hui sont dans la merde et il sent qu'il faut qu'ils changent de logiciel parce que c'était de la fausse performance à court terme ils ont gagné de l'argent l'action elle a monté et c'est aujourd'hui se retrouve au niveau en termes de valorisation d'action de il ya dix ans ou un truc comme ça de avant qu'ils aient avant que tavarez s'il prenne les rennes donc au final ils ont rien gagné c'est de la fausse perf Si dans 10 ans, tu es au même point que 10 ans avant, c'est que c'est de la fausse perf.
- Speaker #1
Parlons de la vraie performance en entreprise maintenant. À quoi ça ressemble ?
- Speaker #0
Vraie performance en entreprise, ça ressemble à des salariés qui se sentent bénis, tellement chanceux et plein de gratitude d'avoir le manager et le directeur, ou managers ou directrices qu'ils ont. C'est quand ils vont parler de leur chef, ils vont dire... Putain, mais c'est quelqu'un d'exceptionnel. Parce que, avec lui ou elle, waouh, en fait, je me sens grandir en tant qu'humain. en tant que personne, ça m'apprend tellement, ça me fait du bien, la personne, elle m'apprend à m'apaiser, elle m'apprend à développer des compétences, elle m'apprend à exprimer qui je suis, etc. Ça, c'est un signe de vrai perf. Économiquement, ça va bien, pour moi, c'est les deux. C'est et économiquement, ça fait des résultats connexes à la fausse perf. Et au niveau humain, tout le monde est content de venir travailler dans la boîte, ça veut dire Si on essaie de corrompre les gens en leur disant Ah, je te débauche, viens dans mon entreprise et tout, je te paye deux fois plus cher les gens, ils rigoleraient, ils diraient Pour faire de la fausse perf où je vais pas être heureux, salut ! Moi, je reste là où je suis, je suis beaucoup trop bien, quoi. Ça fait des gens qui... Ça fait moins de turnover à court terme parce qu'il n'y a pas de casse-bonhomme, mais à long terme, il y a du turnover parce que les gens sont plus épanouis. ont plus confiance en eux, donc en fait ça forme des leaders, des gens qui commencent au bas de l'échelle dans une entreprise où il y a de la vraie performance, en fait ils vont prendre la place de leur boss à un moment, ou ils vont monter leur boîte, ou ils vont créer un concurrent, ils vont créer un confrère, et c'est génial, et ça fait de la collaboration, et ça c'est aussi un signe de vraie performance. Je réfléchis... Et c'est bien ça qui est difficile dans cette troisième voie, la fausse perf. Vous avez vu, il y a deux voies de casse bonhomme. Il y a la performance à tout prix, mais en fait, je suis dans la compensation d'un mal-être. Et j'essaie de faire un exploit pour qu'on me trouve exceptionnel, pensant que ça va guérir comment je pense que je suis une merde, au fond de moi, quand personne me regarde. Puis il y a une autre voie qui est la performance, c'est sale, c'est pas bien, c'est forcément se blesser, donc je mets une croix dessus. Or, c'est l'expression... la plus profonde de qui je suis. Il y a l'expression yang, c'est la performance, puis il y a l'expression yin, c'est autre chose. Il y a ces deux grands axes-là, et du coup, faire une croix là-dessus, c'est se condamner à se faire ultra chier dans sa vie, et c'est une souffrance. Donc ça, c'est les deux voies de la fausse performance. La vraie performance, c'est ce qui épanouit, c'est ce qu'il y a de plus difficile, puisque ça demande et du yang, et du yin. C'est ça qui est dur. Ça demande de livrer sans filtre ce qu'on a dans les tripes, et de le produire, et ça demande en même temps de se laisser toucher par nos peurs, nos doutes, les belles choses, les super retours qu'on nous fait, ou les compliments, ou les critiques. C'est beaucoup plus difficile de devenir maître dans l'art de s'exprimer Yang, s'exprimer Yin, que de faire une croix sur l'un ou sur l'autre. Mais donc, ça donne des entreprises, il n'y en a pas énormément pour le moment, mais il y a quand même plein d'exemples. Ça donne des entreprises où, et économiquement, ça tourne, et humainement, les gens, ils se régalent.
- Speaker #1
Exactement. Et ça donne des humains dans la vraie performance, des humains qui rentrent chez eux le soir avec le sourire et la satisfaction d'avoir passé une bonne journée. Et donc, mentalement, ils sont disponibles avec leur femme et leurs enfants ou leur mari et leurs enfants quand on leur parle. Papa, maman, tu viens jouer avec moi, tu viens me lire une histoire ? C'est bah oui mon chéri, bien sûr. Et pas, non, bah non, parce que là j'ai pas envie, je suis fatigué, parce que je suis en train de penser à ma facturation, ou au problème que j'ai au boulot, ou j'ai encore un salarié qui m'a pété dans les doigts parce qu'il s'est barré, pour gagner moins ailleurs, dans une autre boîte, parce qu'au moins il pense qu'il sera plus heureux, quitte en gagnant moins d'argent. Et ça, on l'a vu plein de fois. Donc ça a un impact sur ce qu'on montre à nos enfants, sur l'environnement familial et la culture familiale dans laquelle nos enfants grandissent. Et donc le niveau de normalité dans laquelle nos enfants grandissent est complètement différent aussi. Voilà un petit peu les autres bénéfices connectés à la vraie performance que vient de nous partager Pierre. C'était absolument parfait. Pierre, je te remercie vraiment pour cette clarté, cette précision, cette limpidité dans ton propos. Ceux qui nous écoutent, qui aimeraient te suivre et continuer d'écouter ce que tu as à dire d'intéressant, ils te retrouvent à quel endroit c'est quoi qui est le plus approprié pour...
- Speaker #0
ça sur sur mon profil facebook pierre mezières on tombe sur mon profil je poste régulièrement des choses qui vont dans ce sens et j'ai newsletters qui paraît quand j'ai envie donc ça aussi c'est de la vraie performance elle paraît quand j'ai envie d'écrire que je l'envoie qui n'est pas une newsletter à vocation commerciale je promeut mes services de temps en temps mais mon but c'est de donner de l'enseignement justement qui conduit plus davantage vers le bonheur et la vraie perf il y a tout pour mon profil
- Speaker #1
Ouais, on mettra tout ça en description du podcast. Donc, c'est essentiellement Facebook et newsletter. Newsletter, pour s'inscrire, j'imagine, il y a une page.
- Speaker #0
Tout à fait.
- Speaker #1
Donc, je récupérerai le lien, je le mettrai en description du podcast. Est-ce qu'il y a d'autres endroits où on peut te retrouver ou pas forcément ? LinkedIn, Insta, quoi ?
- Speaker #0
Non, pour le moment, non. Le reste, c'est en friche. Je n'ai pas investi les autres réseaux sociaux pour l'instant.
- Speaker #1
Donc, si jamais vous n'êtes pas concerné par Facebook, voilà. inscrivez-vous à la newsletter et vous pourrez éventuellement répondre à son mail et communiquer directement avec Pierre Mézières cher Pierre, merci infiniment pour ta clarté, ta fraîcheur et cette vérité authentique que j'aime tant chez toi chers amis, je vous souhaite une excellente fin de journée et à bientôt pour un prochain épisode ciao tout le monde