- Speaker #0
Bienvenue dans l'art et la science de la performance équilibrée. Il est temps d'en finir avec cette culture absurde du sacrifice, alors on va découvrir les mécanismes qui vont te permettre de créer une vie géniale à tout point de vue. Tu bâtiras chaque jour un peu plus le plus bel héritage que tu vas léguer à tes enfants, l'art et la science de la performance équilibrée. Et c'est parti, chers amis, bonjour. Je suis avec Chiara Mata aujourd'hui. Bonjour Chiara.
- Speaker #1
Et bonjour Cédric.
- Speaker #0
Les amis, Chiara, je l'ai invitée parce qu'on commence à se connaître depuis quelques temps déjà. Et attendez-vous à de la douceur, de la délicatesse, de l'élégance et de la profondeur et de l'intelligence. On a des très bonnes conversations avec Chiara. Et j'avais à cœur de lui demander de participer pour nous amener son regard sur ce que c'est que d'entreprendre d'une autre façon qui... et pas nécessairement celle dans laquelle on va se cramer, où on va sacrifier quelque chose pour arriver à ses fins, et parfois même se tromper de succès. Chiara, en deux mots, tu es la fondatrice de la Light Up Academy. Light Up Academy, c'est une école d'énergie. Est-ce que tu peux nous en dire deux mots très rapidement sur ce que vous faites là-bas ?
- Speaker #1
Oui, alors la Light Up Academy, c'est une école qui forme les énergéticiens de demain et qui lutte activement contre les dérives en énergétique, puisque tu sais comme moi que l'énergie n'est pas un domaine qui est cadré et réglementé aujourd'hui sur le marché. Et donc du coup, on trouve de tout et de n'importe quoi. Et du coup, la Light Up Academy, elle est là aussi pour être un petit peu garante de tout ce bazar qu'on trouve sur le marché. donc on a des cours d'éthique, de déontologie mais aussi d'anatomie, on va en profondeur dans la pratique des énergéticiens pour qu'ils ne fassent pas n'importe quoi, qu'ils soient bien formés aussi. Et la Light Up Academy, c'est surtout une école qui va favoriser la singularité de chacun et qui va permettre aux énergéticiens qui viennent se former de découvrir leur propre pratique et ne pas se former à des protocoles tout faits, tout établis, comme on trouve sur le marché.
- Speaker #0
J'ai une question qui me vient là. J'aimerais que tu... définissent pour nous ce que tu entends par énergie ou énergétique. C'est un terme un peu vague, à l'intérieur duquel on met beaucoup de choses. Tu viens de le dire, le cadrage, la professionnalisation de ce genre de métier est absolument indispensable et tu contribues largement à ça. Mais qu'est-ce que tu entends, toi, derrière énergie ou énergétique ?
- Speaker #1
J'adore cette question parce que c'est vrai que du coup, dans le langage commun... De manière plus commune, l'énergétique, on le confond souvent avec l'ésotérisme, qui est complètement différent, qui est beaucoup plus mystique. C'est plutôt les sciences occultes, alors que l'énergie, pour moi, et là je vous donne ma définition, c'est la science des manifestations de l'énergie, et pour moi l'énergie c'est de l'information en mouvement. Je fais un très gros raccourci, mais c'est simplement la science qui permet d'aller consulter analyser, explorer les informations du monde non visible qui nous entoure. C'est pas du tout quelque chose de mystique, de réservé à une élite, ça tout le monde peut le faire, c'est quelque chose d'ailleurs qu'on fait tous au quotidien sans même s'en rendre compte, donc il faut simplement prendre conscience si on est ouvert à ça et qu'on a envie d'aller le découvrir, mais encore une fois, ne pas confondre avec l'ésotérisme qui est là, on va dire l'art des sciences occultes, Euh... comme on l'entend dans les générations qui nous ont précédées, avec un ensemble d'enseignements qu'un maître va donner et dispenser à ses disciples, et qui vont rester un peu élitistes, un peu secrets. En fait, c'est ce qui contribue au mysticisme, pardon, je bafouille, mais c'est ce qui contribue finalement à faire... penser que c'est pas du tout accessible, que c'est perché aussi.
- Speaker #0
Ouais, exactement.
- Speaker #1
Donc vraiment, à différencier les deux.
- Speaker #0
Super. L'idée pour moi, c'était de poser un petit peu le cadre et le contexte dans lequel on va naviguer sur ce podcast. Ne confondez pas, les amis qui nous écoutez, ce qui vient d'être évoqué et l'éloignement du côté pragmatique de l'entreprise. Icara est chef d'entreprise depuis plusieurs années. Donc on va... évidemment, comme d'habitude, couvrir ces sujets-là. J'avais envie de l'entendre sur ces questions, notamment parce que... Tu as une grosse approche, un gros background sur la santé. Il y a une culture familiale de ce côté-là. Ton père était naturo-ostéo, les deux.
- Speaker #1
Alors, ouais, ostéopathe, naturopathe, bioénergéticien aussi. Voilà. Donc, j'ai baigné là-dedans depuis petite.
- Speaker #0
Voilà. Donc, il s'est formé, redis-moi ça, ton père s'est formé il y a plus de 20 ans, je crois. Ouais. Donc, il faisait partie des tout premiers ostéopathes à l'époque où c'était des charlatans, les ostéopathes, alors qu'aujourd'hui, ils sont remboursés par les mutuelles. Donc, Il y a... Chiara a baigné là-dedans. Et justement, pourquoi ça m'intéresse, cette notion de la santé, un petit peu au-delà de juste le cabinet médical du généraliste, c'est que dans la dynamique d'entreprendre différemment, entreprendre autrement, une autre façon de développer une entreprise qui n'est pas nécessairement celle de la souffrance, la santé physique, la santé mentale... peuvent nous alerter sur des signes qui nous font dire qu'il y a peut-être un truc qui déconne. On est tous d'accord que quand on a mal au genou, il y a un truc qui ne va pas, on va voir le médecin pour régler le problème. Toutefois, il y a un certain nombre de symptômes qui apparaissent, qui nous font dire qu'on est en train de se mettre la gueule dans le mur, et on n'en a pas toujours conscience. Comment tu pourrais nous éclairer là-dessus, Cara ? Parce que je sais que c'est un domaine que tu maîtrises.
- Speaker #1
Ouais, alors comme tu l'as dit Cédric, du coup ça fait plusieurs années que j'entreprends, je suis à mon compte depuis 2017, et alors comme tu dis, du mur j'en ai bouffé pour le coup, puisqu'effectivement j'ai poussé mes limites au maximum, et je suis allée toucher les limites de ma propre santé, j'ai vraiment sacrifié pour le coup ma santé en entreprenant, et c'est aussi pour ça que j'adore que tu m'aies invité pour ce sujet parce que j'ai pas mal de petites choses à partager et notamment tu parlais des symptômes déjà peut-être quelques pistes si vous aussi qui nous écoutez vous entreprenez des pistes qui pourraient dire des symptômes qui pourraient vous mener à l'idée que potentiellement là il va falloir faire du changement avant de prendre un mur justement comme tu disais Cédric tout à l'heure déjà c'est il y a un des symptômes que que j'ai expérimenté qui est je disais oui à tout c'est à dire que dès que je voulais tellement bien faire mon taf je voulais tellement répondre à la demande le mieux possible parce que un petit peu côté perfectionniste aussi que du coup je disais oui je disais oui à tout et dès qu'un client me demandait quelque chose je répondais à des heures pas possible mais pour répondre le plus vite possible Il n'y avait plus de limite entre ma vie personnelle et ma vie professionnelle. Alors, je sais que c'est très difficile de faire la distinction entre les deux. Mais quand ça commence à empiéter sur la vie perso, qu'on voit qu'on commence à répondre à des clients ou à travailler sur des heures où quand tu es salarié, clairement, tu ne serais pas en train de faire ça, en fait. C'est que déjà, là, c'est des premiers signes, c'est les signes avant-coureurs que si ça continue... Ce n'est pas top top là pour ce qui va se passer après. Donc, c'est important là, si vous êtes déjà en train de faire ça, de pouvoir vous mettre des limites par rapport à ça.
- Speaker #0
Alors, super important. Tu es en train de dire en gros, si je résume, je vais me faire un peu l'avocat du gars parce que je peux sentir en fait les réactions des gens qui sont de l'autre côté. C'est, non mais attends, je suis chef d'entreprise, je ne suis pas salarié. Donc, évidemment que je fais 70 heures par semaine.
- Speaker #1
Oui. Alors, ok. évidemment que tu fais 70 heures par semaine seulement si tu fais 70 heures par semaine admettons sur plusieurs années il y a bien un moment donné où ton corps ton esprit, ta santé mentale physique, émotionnelle, elle va en prendre un coup pour les avoir fait ces 70 heures par semaine et plus on tient pas sur la durée alors j'ai envie de te dire si tu veux que ton entreprise elle fonctionne sur la durée si t'as pas envie de faire l'étoile filante eh bien c'est important de prendre vraiment en considération là les conseils aussi qu'on va pouvoir te donner avec cédric c'est vraiment de te dire la 70 heures par semaine un temps quand tu es en sprint pour développer un projet développer ton entreprise sur de la courte durée ok par contre attention bien se reposer derrière mais sur des années D'entrepreneuriat, ce n'est pas possible. À un moment donné, le corps va dire stop. Il ne faut pas que ça devienne un mécanisme, il ne faut pas que ça devienne une habitude, parce que c'est là où c'est dangereux.
- Speaker #0
Exactement. J'étais pas plus tard qu'hier soir en conversation avec un prospect qui est président d'un gros groupe d'informatique. Il me dit « ça fait cinq ans que je m'acharne, enfin je m'acharne, je me suis attelé à redresser la boutique, ça marche, mais là je suis cramé. Cinq années à se donner, au bout de cinq ans la personne elle est cuite et là elle a besoin de changer quelque chose. » J'ai plusieurs amis qui m'ont dit « je ne tiendrai jamais trois ans de plus à ce rythme. » Donc il y a effectivement cette notion courante. que tout le monde dit c'est normal de bosser 70-60 heures par semaine ?
- Speaker #1
Ben non. Enfin après, j'ai envie de dire au début, quand on est hyper motivé, on est en train de mettre son projet en place, qu'on est hyper animé, stimulé par ce qu'on est en train de faire, on ne les sent pas les 70 heures parce qu'on fait ce qu'on aime et parce qu'on développe. Tant qu'on n'est pas dans le... Enfin, et encore, même après, c'est être vraiment vigilant sur combien de temps ça dure, ce rythme-là.
- Speaker #0
Alors, quels seraient... Vas-y, termine.
- Speaker #1
Non, parce qu'en fait, c'est combien de temps ça dure ? Encore une fois, si ça dure un mois, OK. Et quand ça devient une habitude et qu'on n'arrive pas à faire autrement que travailler 70 heures, là, il y a un problème. Quand on voit qu'on ne peut pas faire autrement et qu'on se dit « Non, mais de toute façon, je n'ai pas le choix » , déjà, si on a ce discours-là en interne, c'est qu'il y a déjà quelque chose à aller rectifier.
- Speaker #0
Quel serait, revenons aux symptômes ? qui soit de santé physique ou de santé mentale, ça peut très bien concerner la qualité de notre sommeil, de nos nuits ou peu importe. Quels seraient les symptômes que tu pourrais nous permettre d'éclairer pour une personne qui a l'impression de faire ce qu'elle doit faire, de prendre la responsabilité de piloter sa boîte, de faire ce qui doit être fait, parce que ça c'est vraiment l'état d'esprit de l'entrepreneur, mais pour autant il y a des symptômes qu'on n'écoute pas, pourtant on les voit passer, qui nous font dire, je suis en train de tirer sur la corde. et à long terme, je vais me flinguer. Sur quoi tu pourrais nous éclairer ici ?
- Speaker #1
Là, le mieux que je puisse faire, c'est de vous partager ce que j'ai vécu. Donc, vous verrez si ça flite et si vous vous reconnaissez là-dedans. Moi, je me rappelle, je me levais le matin. La première chose que je faisais, ce n'était pas un petit déj, rien. Je ne prenais pas de temps pour me réveiller. J'allumais le téléphone, regardais les notifs, je voyais ce qui s'était passé. J'étais déjà encore dans le lit que... Je me dis « Ok, il y a ce client-là, ce client-là qui m'a écrit. Ok, il faut que je fasse ça, ça, ça. » Je saute du lit. La deuxième chose que je fais, du coup, c'est j'allume l'ordi. Quand on commence déjà sa journée comme ça, sans avoir pris un temps pour soi, sans avoir même pris le temps de se nourrir, à la fois énergétiquement, mais aussi physiologiquement, c'est-à-dire vraiment se faire un petit déj et tout, déjà, vous avez un gros signal là que… Là, on ne peut pas faire passer sa boîte en priorité avant nous-mêmes. Ce n'est pas possible, puisque c'est nous-mêmes qui portons la boîte. Donc, on a besoin, nous-mêmes, déjà, d'être bien. Donc, déjà, c'est un symptôme que je pourrais vous partager, puisque je l'ai vécu, et je ne le voyais pas comme quelque chose de mal à l'époque. C'est après, tu sais, que tu réalises, punaise, tu te rends compte, je me levais le matin, la première chose que je faisais, c'était j'allumais le téléphone, j'allumais l'ordi. et je me mettais à bosser. Après, ça va être au quotidien, une personne qui va...
- Speaker #0
Alors, excuse-moi, garde-la à l'esprit, celle-là, la suivante. J'aimerais revenir sur un truc que tu viens de dire parce que là, il y a une grosse évidence pour toi et moi mais qui n'est pas nécessairement une évidence pour tout le monde. Tu viens d'évoquer le fait que si on ne s'occupe pas de soi, on ne peut pas porter la boîte derrière. Est-ce que tu peux aller un petit peu plus... développer un petit peu ce point-là ? La causalité entre notre vitalité, notre énergie, notre état d'esprit et finalement notre santé, et finalement la santé de notre boîte. Le parallèle et le lien qu'il y a entre les deux, est-ce que tu peux développer un peu ?
- Speaker #1
Quand on est chef d'entreprise, entrepreneur, le travail que l'on fournit dépend de notre productivité, de notre stimulation interne, notre motivation. Évidemment qu'une personne qui va avoir beaucoup d'énergie, qui va être... hyper bien dans sa peau, hyper bien dans sa tête, hyper bien émotionnellement, en forme, qui va prendre soin d'elle. C'est une personne qui va aussi avoir beaucoup plus d'énergie pour pouvoir être productive dans son entreprise. Donc une personne qui va s'épuiser dans son entreprise, elle va avoir de moins en moins d'énergie, de moins en moins de vitalité, de moins en moins de motivation. Ça va être de plus en plus dur de retourner au boulot, de faire des tâches, il va y avoir peut-être de la procrastination. Là encore une fois je retourne dans certains symptômes, mais pour expliquer que du coup le lien entre prendre soin de soi et de son énergie et le développement de son activité il est...
- Speaker #0
juste c'est évident enfin je veux dire le lien il se fait naturellement parce que l'entreprise c'est nous quelque part ouais il ya la notion de la productivité et puis il ya aussi la qualité de notre état d'esprit notre état émotionnel et notre état physique qui impacte non seulement notre capacité à faire mais notre capacité aussi à choisir avoir de la clarté faire les prendre les bonnes décisions etc toi qui connais ces mécanismes là vraiment bien mieux que la plupart Quel est le lien finalement entre un état interne pas ouf et le fait qu'on prenne des mauvaises décisions et qu'on rentre dans la spirale infernale de « il m'arrive que des merdes et en ce moment c'est dur » .
- Speaker #1
Il va y avoir la question de l'état d'esprit, mais l'état d'esprit est influencé par la façon dont on prend soin de notre hygiène de vie. Parce que forcément, je prends l'exemple du sommeil, tu dors pas beaucoup. Tu fais des petites nuits parce que tu te couches super tard, parce que tu bosses comme un malade, tu te réveilles le matin super tôt pour bosser comme un malade, tu fais des nuits courtes qui sont pas hyper récupératrices, et en fait, ce qui va se passer, c'est que tu vas perdre en clarté d'esprit. on le sait très bien on connaît maintenant les effets du sommeil sur sur notre vivacité d'esprit sur notre clarté d'esprit sur notre capacité à réfléchir à mémoriser si on n'a pas un bon sommeil on sait absolument sait tous que derrière même le moral on a le moral dans les chaussettes on a plus envie de manger sucré il ya tout un il ya toute une réaction en chaîne Biologique en fait qui va se mettre en place et qui va faire que on va descendre peu à peu en énergie en moral en mindset on va voir les choses en noir si on voit les choses en noir bas on a moins de de perspectives pour sa propre entreprise ça nous empêche aussi d'avoir de la lucidité Ça nous empêche plein de choses, c'est des réactions en chaîne en fait. Et c'est important vraiment de faire le lien avec notre propre biologie.
- Speaker #0
Tu as évoqué rapidement, on va avoir envie de manger sucré. Le rapport à l'alimentation va changer si notre état interne n'est pas ouf. Là, on a peut-être des symptômes à repérer aussi pour les gens qui cherchent à mettre de la conscience sur leur état interne et du coup... Qu'est-ce qui se manifeste à l'extérieur qui me fait dire que finalement je ne me sens pas si bien que ça, et je me suis habitué à me sentir mal ? Pourquoi le sucre, par exemple ?
- Speaker #1
Alors, le sucre va permettre le réconfort. Donc quand on mange sucré, on vient quelque part amener du réconfort, une sensation de sécurité. En fait, ça vient... Voilà, le cerveau peut être addict au sucre. Quand on a cette addiction-là, lorsqu'on a des moments de stress intense, de fatigue, la première chose que votre cerveau va demander, c'est du sucre. Parce que ça va venir calmer, ça va venir inhiber le stress, le manque de sommeil, ça peut être plein de contrariétés, enfin, tous les déboires émotionnels, j'ai envie de dire, et bien le sucre va venir inhiber. Et donc, le cerveau va être content. Ça va venir aussi apporter du plaisir immédiat. Donc, sécréter temporairement des petites hormones du bonheur en mode « Yes, on a du sucre ! » Seulement, tout ça, c'est comme si on mettait un pansement sur une plaie ouverte qui a besoin de points de futur. Ça ne sert absolument à rien. Et sur le moment, ça peut faire du bien. Mais sur du long terme, c'est destructeur. Donc, par rapport à ça, je ne sais pas si j'ai bien répondu à la question que tu m'as posée.
- Speaker #0
Absolument, donc le rapport à la nourriture au-delà du sucre, est-ce qu'il y a d'autres éléments dans notre rapport à la nourriture, notre façon de nous alimenter, qui pourraient être symptomatiques d'un état interne vacillant ?
- Speaker #1
D'aller sur des aliments réconforts, quand je parle du sucre, ce n'est pas que des Kinder et des KitKat, ça peut être aussi avoir un apport en glucides très élevé aussi. Donc c'est vraiment à l'âge.
- Speaker #0
En filet de peau, ce n'est pas très fâche.
- Speaker #1
des raclettes. Je suis une adepte de la raclette, donc on rigole avec Cédric. Non, mais voilà, c'est aller vers de la nourriture qui réconforte et qui n'est pas nutritive.
- Speaker #0
Le gras, autant que tu le fais finalement ici.
- Speaker #1
Oui, complètement. C'est tout ce qui va vous apporter du réconfort et c'est propre à chacun. Tu vois, ça peut être la bonne tartiflette de quand j'étais chez mamie. Ça peut être... C'est vraiment tout ce qui va vous apporter Et... C'est la comfort food. Et bien souvent, ce n'est pas de la nourriture qui vous nourrit pleinement. On ne va pas dire que le numéro un, c'est les qualités nutritives. C'est surtout parce que ça a un avantage réconfortant. Et encore une fois, ça vient apporter des petites hormones du bonheur sur l'instant parce que ça nous fait plaisir.
- Speaker #0
Ok, donc là on est sur un phénomène de nourriture pansement, c'est de la nourriture qui me fait du bien.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
Tout comme l'alcool ou la cigarette ou d'autres addictions, plutôt que de la nourriture qui m'énergise et qui améliore ma vitalité finalement, c'est ça que tu dis.
- Speaker #1
C'est ça. Et alors bien souvent, les chefs d'entreprise qui vont se cramer, et c'était mon cas il y a quelques années, c'était que je ne prenais pas le temps de cuisiner parce que pour moi, le temps que je perdais à cuisiner, c'était du temps que je ne m'étais pas dans ma boîte. Donc en fait, je prenais des petits plats préparés, des trucs rapides. Je ne faisais pas du tout attention au fuel que je donnais à mon corps. Et au final, ça a aussi eu un rôle dans la descente de ma santé forcément. Et même si l'état d'esprit, on essaie de le maintenir, on essaie de le maintenir, on essaie de le maintenir. Mais si on ne se nourrit pas correctement, notre corps à un moment donné... Tout va avoir un impact aussi sur l'état d'esprit.
- Speaker #0
Donc, tu nous as évoqué le fait que je suis à peine réveillé, que je jump sur mon téléphone, sur mon ordi, je me mets à bosser avant même de me laver ou de me nourrir, donc de prendre soin de moi en premier. On vient donc de parler de la nourriture comme deuxième symptôme aussi. Quels seraient les autres symptômes que tu connais par expérience qui nous font dire « attention, je ne suis pas en train de prendre soin de moi, je suis vraiment dans le dur là tout de suite » .
- Speaker #1
Ouais, refuser des sorties. Alors là, c'est plutôt le côté social et loisir. C'est ne pas s'autoriser de loisir, ne pas s'autoriser de moments récréatifs parce qu'on se dit que c'est du temps qu'on ne met pas aussi dans la boîte. Et on ne se donne pas le droit, on ne s'autorise pas à aller jouer, à aller prendre du temps parce qu'on se dit « non, en fait, j'ai mieux à faire » . En fait, on trouve toujours l'excuse de « c'est plus important » . j'ai mieux à faire j'ai pas le temps c'est une phrase que je disais beaucoup j'ai pas le temps et du coup je refusais des sorties des balades et randos des trucs qui pourrait me faire du qui pouvait me faire du bien à ce moment là mais pour moi non c'était pas suffisamment important je voyais pas je voyais pas l'utilité parce que je savais que j'avais du taf à côté et j'aurais pas été tranquille de partir et de sortir de la maison Parce que je savais que, bah non, à la maison, j'ai des trucs à faire. Je suis en train de monter ma boîte, c'est plus important que d'aller faire une balade, quoi.
- Speaker #0
Quand tu dis « je me serais pas sentie tranquille » , c'était quoi, de la culpabilité ?
- Speaker #1
Tout à fait, ouais. Culpabilité, de pas se sentir... Puis surtout quand on est au démarrage d'une activité, où on met les choses en place pour en vivre, et qu'on n'en vit pas encore, bah là, je sais qu'à ce moment-là, je ne me laissais pas un moment de loisir, quoi. C'est tant que je ne vis pas encore de mon activité, je ne m'autorise pas à faire autre chose que ça.
- Speaker #0
Donc il y a une stratégie court terme. Résultat, résultat, résultat, résultat. Je tire sur la corde, je vide les réservoirs internes. Je ne le vois pas nécessairement, je ne me rends pas compte que je ne me nourris pas avec de la nourriture saine. Je ne me nourris pas avec de l'énergie comme d'aller marcher, ne serait-ce que ça. Ok Peut-être à cause d'une forme de culpabilité, ça marche. Est-ce qu'il y a d'autres symptômes que tu as connus, des choses évidentes ?
- Speaker #1
Oui, après, ne pas prendre soin de soi, ne pas se mettre en mouvement, rester derrière l'ordi ou derrière le téléphone, c'est de ne pas prendre le temps d'aller faire du sport. C'est vraiment faire passer en premier son entreprise à tout point de vue, finalement. Et même au niveau de la famille ou du couple, c'est... Ben non. là j'ai pas le temps, je dois faire ça on va là, on fait ci, on fait ça bah non,
- Speaker #0
là j'ai pas le temps je dois bosser la relation avec les enfants, le couple on peut se dire que c'est à peu près choisi c'est ma partenaire de vie, elle m'aide, elle s'occupe des enfants et moi je bosse ou alors il s'occupe de la maison qui moi je développe, donc il y a un espèce de partage des tâches mais la relation avec les enfants peut clairement être un symptôme quand j'ai pas le temps d'écouter mes gamins Quand ils reviennent, tu vois, par exemple, hier, c'était la rentrée des classes. Quand c'est la rentrée des classes et que c'est un nouvel établissement scolaire, votre enfant rentre le soir ou vous, vous rentrez le soir après, si vous n'avez pas le temps d'écouter votre enfant pour savoir comment s'est passée sa première journée dans un nouvel environnement avec des nouveaux camarades et des nouveaux profs, si vous n'avez pas le temps de ça, c'est peut-être que dans quelques années, vous allez vous dire, les enfants ont grandi trop vite, je n'ai pas vu le temps passer. Il y a peut-être des regrets qui vont se pointer après, mais ça c'est encore une fois, c'est comme les symptômes physiques qu On paye le prix un peu plus tard, j'ai un ami qui disait « Ton corps finira toujours par comprendre ce que ta tête n'a pas compris. » Ok, est-ce qu'il y a d'autres gros symptômes évidents ?
- Speaker #1
Oui, oui, oui, oui. Et alors celui-ci, je pense qu'on le connaît bien, il est quand même costaud, c'est les maux de dos.
- Speaker #0
Ah, mal au dos.
- Speaker #1
Les maux de dos, mal au dos. J'ai mal au dos et alors, bon... Déjà, si on a étudié un petit peu le décodage biologique en fonction de là où est situé le mal, on peut déjà avoir une petite idée de ce que ça représente émotionnellement. Puisque moi, dans mon métier aussi, je fais le lien entre les mots émotionnels et les mots physiques. Et donc, les mots de dos, c'est typiquement, je crois que ça doit être le mal numéro un de l'entrepreneur. C'est je prends la charge, je prends le poids. des responsabilités de l'entrepreneur, aussi une mauvaise qualité de sommeil. Et puis ça peut être aussi plus, on va dire, plus structurel, plus mécanique et postural, parce qu'on est devant l'ordi ou qu'on est la tête toujours baissée sur le téléphone, tu vois, ça peut être ça aussi. Mais typiquement, émotionnellement, c'est OK, je prends le poids, je prends la charge. Et bien souvent, ces mots de dos sont liés aussi à des mots du système digestif. Pareil dans mon métier, ce qui se passe devant se passe derrière. Et bien souvent, quand on a mal, quand on a par exemple un système digestif qui va être chargé, et bien souvent, ça va se répercuter dans la colonne derrière. Ça va venir tirer les tissus, les facias, etc. Et ça va venir tirer aussi la colonne.
- Speaker #0
Au niveau des lombaires du coup ?
- Speaker #1
Au niveau des lombaires, mais ça peut être aussi au niveau des dorsales, si c'est au niveau du foie, de l'estomac. En fait, tu vois, ce qui se passe devant se passe derrière. Donc, au même niveau que tu vas avoir le foie, de l'autre côté de la colonne, au même niveau, tu peux avoir une douleur. Donc, si vous avez des maux de dos, si vous nous écoutez et que vous avez des maux de dos, checkez à quel niveau c'est de la colonne et regardez ce qu'il y a de l'autre côté. En face. Potentiellement en face, et c'est peut-être ça qui est chargé et qui aurait bien besoin d'être nettoyé. Il y a des techniques, des outils pour ça. Ce n'est pas le sujet de ce podcast, mais en tout cas... Ça, c'est vraiment un symptôme qu'on peut retrouver chez les entrepreneurs qui sont aussi en train de tirer sur la corde. Des douleurs physiques.
- Speaker #0
Exact, exact, exact. D'autres gros symptômes ou est-ce qu'on a plutôt fait le tour du principal ?
- Speaker #1
Écoute, là, ça ne me vient pas comme ça, mais je crois que déjà, on en a pas mal.
- Speaker #0
OK. Alors, j'aimerais t'amener sur un autre sujet qu'on a évoqué en préparant cette interview. Tu m'as dit spontanément... À propos d'entreprendre autrement, tu m'as dit d'abord et avant tout, ça se choisit, ça se décide. Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
- Speaker #1
Ça veut dire qu'avant, je n'avais pas conscience que je pouvais faire autrement. Et pourtant, si j'avais su qu'il était possible d'avoir un autre fonctionnement que celui que j'avais à ce moment-là... J'aurais été à l'écoute et je me serais peut-être dit, bah tiens oui, il faut plutôt que je choisisse de faire comme ça. Entreprendre autrement, clairement, ça se décide, c'est une décision qu'on prend pour se respecter, préserver son énergie, sa santé et puis sa vie sur tous les domaines. Mais ça se choisit parce qu'il faut déjà en avoir conscience. Déjà avoir conscience que dans ce qu'on fait là, tout de suite, ça va pas. D'où le fait qu'on vous ait partagé aussi les symptômes pour peut-être vous mettre la puce à l'oreille de... il y a peut-être des choses à aller modifier maintenant que vous en avez conscience ce qui n'est pas toujours le cas de tout le monde et là vous êtes chanceux si vous en avez conscience maintenant c'est que là tout de suite vous pouvez décider de faire autrement et ça se choisit et après bon il y a des choses à mettre en place et je peux peut-être Cédric après tu me diras mais vous partagez personnellement ce que moi j'ai mis en place quand je l'ai décidé du coup quand j'ai décidé que c'était stop quoi ouais
- Speaker #0
juste avant, est-ce que tu pourrais nous faire un espèce de benchmark, un tableau comparatif entre une vie que je subis et une vie que je choisis. J'entreprends comme je crois que je devrais, c'est ma façon de faire en ce moment, mais je me rends compte qu'il y a un truc qui déconne et que tu nous mettes en perspective une autre façon de faire. On a parlé de travailler 70 ou 100 heures par semaine, on a parlé de se lever et de sauter sur son téléphone alors qu'on était encore dans le lit, on a parlé de manger n'importe comment, on a parlé d'avoir mal au dos et de faire comme si c'était normal. Est-ce que tu peux nous dépeindre finalement à quoi ressemble une vie dans laquelle on a choisi de faire autrement et où ça se passe différemment ?
- Speaker #1
Ok, alors...
- Speaker #0
Pour moi, une vie qu'on a choisie, une façon d'entreprendre qu'on a choisie, ça va permettre déjà de mettre le plaisir, du plaisir au cœur de sa vie. Et plus le travail, l'entreprise, ça oui, bien sûr, c'est toujours là, mais d'abord, il y a le plaisir, il y a la joie, il y a une forme de sérénité. Après, ça dépend pour chaque personne, parce que chaque personne va décider ce qu'il a envie de... ce qu'il a envie de mettre au cœur de sa vie, puisque encore une fois, ça se choisit, ça se décide. Il faut voir quelles sont vos priorités à vous. Si vous aspirez à de la liberté, si vous aspirez à de la joie, si vous aspirez à du plaisir, si vous aspirez à... Tout dépend de la ressource que vous voulez mettre au cœur. Moi, personnellement, ça a été le plaisir et la fluidité. Et du coup, ce que ça donne, partager encore une fois plutôt mon expérience, c'est... Déjà je me lève quand je l'ai décidé. Le matin je suis pas obligée de me lever et de jumper sur mon ordi et mon téléphone. Je prends le temps de me faire mon petit-déj. Je prends le temps même de peut-être me mater la télé si j'ai envie, sans culpabiliser. Et de me dire, punaise, je suis en train de regarder la télé alors que je devrais être en train de bosser sur mon ordi. Bah non en fait, c'est ok. Je regarde la télé, je regarde ma petite série. Je peux même suivre des séries alors qu'avant je faisais pas ça. C'est de se dire, bon bah ok... on m'appelle, tu fais quoi, t'es là, on se fait une balade. C'est de pouvoir se dire, ok, là j'ai pas forcément des actions prioritaires à faire aujourd'hui, je peux reporter à demain ou je peux m'organiser différemment, ok, c'est parti. C'est aussi avoir plus de spontanéité dans sa vie, en tout cas pour ma part, encore une fois, ça dépend de ce que vous mettez au cœur pour chacun. Mais moi c'est ce que j'ai choisi, c'est de pouvoir avoir plus de... d'agilité, de flexibilité, de joie. Et c'est aussi de prendre le temps de se cuisiner des bons repas. C'est aussi de voir qu'on a plus mal au dos, au final, qu'on dort mieux, qu'on a un sommeil qui est récupérateur, que du coup, ça donne même envie d'aller à la salle de sport et d'aller prendre soin de son corps, que ça motive même à se remettre au centre de sa vie, en fait. Ce qui n'empêche absolument pas de développer l'entreprise, au contraire, parce qu'on aurait tendance, et moi c'était comme ça que je réfléchissais, c'était si je fais tout ça, je suis en train de sacrifier ma boîte et le développement de ma boîte. Et bien non, en fait les deux évoluent parallèlement et grandissent ensemble. Plus je grandis mon énergie, plus je me fais du bien et plus je fais du bien à ma boîte, parce que c'est moi qui soutiens ma boîte.
- Speaker #1
Exactement, et ça nous amène à se dire, tiens du coup il y a un paradigme dans lequel... Le paradigme que tu évoques là, ça serait un paradigme dans lequel développer sa boîte tout en se sentant bien, en ayant du temps pour soi, en ayant du temps pour ses relations, pour sa famille. En fait, absolument tout est en croissance et on n'est pas obligé de choisir entre c'est soit ça, soit ça. Finalement, est-ce que ça se dit ?
- Speaker #0
Tout à fait. On n'est pas obligé de... C'est compatible. On a cette notion que l'entrepreneur ou le chef d'entreprise doit, comme tu disais tout à l'heure, bosser 70 heures et s'épuiser. Il y a autre chose de possible. Mais encore une fois, ça se choisit, ça se décide. Ça demande de sortir d'un automatisme et ça demande vraiment de mettre de la conscience sur qu'est-ce que je veux mettre au cœur de ma vie et de quelle manière j'ai envie d'entreprendre. Donc oui, entreprendre autrement, c'est possible. Et encore une fois, ça se choisit.
- Speaker #1
On peut facilement sentir chez beaucoup de gens qu'il va y avoir des résistances, des oui-mais. Je suis d'accord avec elle, mais il faut que si, je dois cela. Comment est-ce qu'on passe au-delà, selon toi, de ces espèces d'injonctions internes où finalement on n'arrive pas à se donner l'autorisation, ne serait-ce que de l'imaginer que c'est possible, et qu'ensuite... de se l'appliquer à soi-même. Peut-être c'est possible, mais pour les autres, mais moi, je dois, parce que dans ma boîte, j'ai un cas particulier. On croit tous qu'on a un cas particulier. Comment est-ce qu'on fait le shift, finalement ? Parce qu'il y a prendre conscience, tu l'as dit, déjà, c'est une chance, mais ensuite, choisir, c'est une autre paire de manches. Comment tu pourrais nous aider à comprendre ça ?
- Speaker #0
Euh, ça me fait rigoler parce que tu vois, le discours que tu tiens, c'était celui que je tenais. donc c'est un moment où je ne vois pas comment parce qu'il faut que je fasse ça, ça, ça je ne vois pas du tout ce que je pourrais parce qu'en fait c'est pas qu'on ait un cas particulier c'est juste que pour le moment on ne sait pas comment faire et c'est juste peut-être être guidée avec des personnes qui ont fait le chemin moi j'ai été aidée pour ça je ne m'en cache pas, j'ai été coachée j'ai eu un coach business qui m'a permis justement de pouvoir progressivement progressivement sortir de ma tête du guidon quoi clairement c'est et on a mis des choses en place progressivement donc concrètement si vous pensez que vous êtes un cas particulier que vous ça pourra pas le faire etc je peux vous assurer que tout le monde peut entreprendre autrement et je peux vous assure aussi que vous aussi vous pouvez prendre ce temps de mettre de la conscience au quai sur ce que vous avez envie de mettre au coeur de votre vie aujourd'hui quelle est la ressource phare que vous voulez privilégier aujourd'hui et faire en sorte que votre entreprise s'adapte à ça. Ce n'est pas à vous de vous adapter et de subir votre entreprise, c'est votre entreprise, c'est la structure que vous êtes en train de créer et développer qui va venir s'adapter à vos besoins. Et c'est comme ça qu'on crée quelque chose qui va vous soutenir. Quand je dis que ça se choisit, moi j'ai choisi de mettre en place des offres un système avec de la délégation, avec des automatisations, avec... Et bien sûr, ça se fait pas en un jour, c'est progressif, ça se fait pas avec un coup de baguette magique, ça demande de se renseigner, ça demande peut-être d'être accompagné, d'être guidé, mais ça se fait. Et progressivement, on peut commencer à récupérer du temps pour soi, on peut facilement déléguer des tâches, des actions qu'on fait, qu'on répète, sec. quelque chose d'autre ou quelqu'un d'autre pourrait faire aussi à votre place. Et puis, ça se choisit aussi en termes de priorité, puisqu'en fait, là pour tout te dire, Cédric, moi je crois que la première fois où j'ai décidé vraiment d'entreprendre autrement, ça a été hyper challengeant, parce qu'on m'a dit, il faut que tu prennes une assistante. Et à ce moment-là, je gagnais pas assez. pour me dire que je vais payer quelqu'un, c'est pas possible. Et je me disais, mais non, mais en fait, je suis un peu dans un cul-de-sac, parce que j'aimerais bien pouvoir déléguer, j'ai pas assez de fonds, donc je bosse comme une malade, et j'ai pas assez de fonds pour pouvoir déléguer, et en même temps, j'aimerais bien déléguer pour gagner de l'énergie, et pour pouvoir encore plus croître des fois, on croit que c'est un cercle vicieux. Et bien je peux te dire que ça a été hyper challengeant, mais je sais plus ce que j'avais fait. je crois que j'avais mis en place une offre one shot que j'avais vendu qui m'avait permis de payer le premier mois de salaire de mon assistante et là dès ce premier mois là ça m'a permis de récupérer du temps de l'énergie que j'ai pu réinvestir d'une autre façon et qui aujourd'hui j'ai six personnes dans mon équipe et je suis super heureuse comme ça mais je crois que le premier pas il est challengeant et tu vois je s'entends en parlant que je me rends compte je Je me rappelle de ce moment-là.
- Speaker #1
Ça me rappelle une célèbre citation de Henry Ford qui disait « Tu peux croire que c'est possible ou tu peux croire que ce n'est pas possible, dans les deux cas, tu auras raison. »
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Alors, je crois qu'il disait « Tu peux croire que tu es capable ou tu peux croire que tu n'es pas capable. » Mais en fait, ça s'applique aussi ici. Tu peux croire que c'est possible d'entreprendre autrement, tu peux croire que ce n'est pas possible, dans les deux cas, tu auras raison. Donc en fait, c'est j'ai raison de fonctionner comme ça, ou j'accepte, entre guillemets, d'avoir eu tort. Et là, notre ego va résister. Mais d'avoir un peu plus raison désormais qu'avant, parce que du coup, je choisis que c'est possible de bâtir un système différent. C'est très inspirant parce que ça part vraiment, encore une fois, de soi, de la décision qu'on va prendre, d'y aller, de ne pas y aller, de croire que c'est possible ou de croire que ce n'est pas possible. Mais j'invite chacun qui se dit, non mais pour moi, c'est absolument pas possible. à prendre une consultation avec un coach business ou quoi que ce soit, et de se faire valider cette croyance par quelqu'un de l'extérieur. 100% des cas, la personne de l'extérieur va vous dire « Bien sûr que tu peux faire autrement. » Et vous pourrez lui répondre « Oui, mais regarde, oui, mais regarde. » Il va vous démonter tous vos arguments un par un parce que ça ne tient pas. Ça tient juste dans votre tête parce que vous pensez que vous avez raison.
- Speaker #0
Mais ça, Cédric aussi, ça c'est un symptôme. de la tête dans le guidon, c'est qu'on n'arrive pas à voir les solutions, tu vois. Ça aussi, c'est que quand on a trop la tête dans le guidon, moi je me dis, mais non, je vois pas comment faire. Et en fait, c'est là, à ce moment-là, effectivement, qu'une personne de l'extérieur, elle peut avoir le regard et le recul, que là, on n'a pas parce qu'on est à fond dedans et qu'on voit rien et qu'on se dit, mais c'est pas possible, j'y arriverai pas et je vois pas comment faire. Et parce qu'encore une fois, ça c'est un symptôme de... en fait j'ai plus de lucidité parce que j'ai tellement la tête dedans que j'ai même plus la prise de recul nécessaire à voir que je peux trouver une autre solution.
- Speaker #1
Exactement, exactement. Donc le symptôme ici c'est « Ah bah tiens, encore une merde à gérer, j'ai encore ce truc-là en plus à porter » ou « De toute façon, ce n'est pas possible » ou un truc que j'entends super souvent c'est « Le problème dans l'entreprise, de toute façon, c'est les humains. Le problème, c'est le facteur humain. » Alors qu'en fait, c'est la solution ! Parce que justement, engager des gens plus intelligents que vous et plus capables que vous va faire que vous allez... L'entreprise va opérer sans vous. Mais c'est peut-être le point qui va coincer. C'est le sans-vous, peut-être, qui vient vous chercher. Et que, bon, bref. On pourrait y passer des heures, en tout cas. J'ai adoré vraiment le fait qu'on passe par-dessus la couche sur les symptômes physiques, santé mentale, santé physique, qui nous permettent de prendre conscience qu'on est sur un chemin souffrant et que non, ce n'est pas nécessairement normal.
- Speaker #0
Oui, on entend... On en a oublié. C'est certain que, tu vois, on en a fait quelques-uns, mais il y a surtout les plans, quoi. La santé émotionnelle, enfin, sur tous les plans. Il peut y avoir plein, plein, plein de symptômes.
- Speaker #1
Si on a tendance à faire des pics de colère, à s'énerver facilement, que notre niveau de tolérance est super bas, bien plus bas que les années avant qu'on se rende compte, en fait, petit à petit, mais on finit par se convaincre que c'est normal et que c'est le prix à payer pour développer une boîte et avoir du succès.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
En fait, c'est des conneries. Il n'y a pas de prix à payer nulle part, sauf si on le choisit. Et là, ça, c'est la deuxième chose que j'ai vraiment aimé dans ce que tu abordes, c'est la notion de choix. Ce qui nous ramène à la notion de liberté. Si je crois que je n'ai pas le choix, je ne suis pas libre. Et la plupart d'entre nous, on est chef d'entreprise aussi pour ça.
- Speaker #0
Clairement, clairement. Et puis, on n'est pas chef d'entreprise pour retourner. dans un système comme le salariat où on va être emprisonné, on va subir le boulot parce que là c'est ce que personnellement c'est ce que j'ai vécu et que je ne souhaite à personne et du coup si vous écoutez ce podcast aussi, l'objectif c'est aussi de pouvoir vous alerter avant d'en arriver là c'est vraiment de pouvoir vous rendre compte que oui, c'est possible en le choisissant en prenant compte là tout de suite maintenant déjà des symptômes qui sont ... qui s'opèrent et qui sont déjà en train d'être actifs là chez vous. Et Cédric, je ne sais pas si toi, tu fais ça, tu peux aider aussi les personnes sur ce plan-là, au niveau de leur entreprise. Oui, c'est ce que tu fais aussi.
- Speaker #1
Oui, évidemment. Bien sûr, bien sûr, bien sûr. Ce que je disais, le patron de la grosse boîte d'informatique, le sujet pour lui, c'est ça. Ça fait cinq ans, aujourd'hui je suis cuit, j'ai envie de rééquilibrer ma vie, permettre à ma femme de développer sa carrière, de passer du temps avec mes enfants. Et je ne peux plus continuer à ce rythme-là. Mais du coup, je suis un peu coincé parce que... Et le sujet est là. On est sur un sujet de l'accompagnement de l'individu dans un cadre business. Mais de rééquilibrer ce que nous, on appelle les trois plots, non pas vie pro, vie perso, mais vie pro, vie perso, vie familiale. J'aurai l'occasion de vous en parler dans des podcasts que je ferai tout seul. Très certainement. J'ai envie, je termine avec ça, Kiara, j'ai envie de challenger les plus compétitifs parmi vous, parmi ceux qui nous écoutent. Vous avez eu la carrière que vous avez eue, vous êtes arrivé là où vous êtes arrivé. Prenez conscience que la nouvelle génération arrive derrière. Kiara, t'as quoi, 30 ans ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Donc vous voyez la sagesse un petit peu avec laquelle Chiara arrive du haut de ses 30 ans. Si vous avez 40, 50 ou plus... Soyez conscients que les générations qui arrivent derrière ont un niveau de conscience élevé. Vous ne ferez pas le poids face à cette nouvelle génération qui arrive si vous continuez de fonctionner comme vos parents, comme historiquement et culturellement. On a toujours fait parce que j'ai toujours entendu ça. Ce n'est pas une vérité, en fait. Enfin, c'est une vérité, mais ce n'est pas la vérité. Voilà, c'était la petite piqûre pour vous titiller un petit peu avant de vous laisser. Kiera, je sais que tu as un livre qui est sur le point de sortir bientôt.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Un mot dessus, ça va parler de quoi ?
- Speaker #0
Oui, un mot. Alors, ça va parler de capacités naturelles, de magnétisme, de médiumnité. En fait, je vais aborder tout ce qu'on pense qui est perché, tabou, etc. pour vraiment permettre aux personnes de se rendre compte que c'est accessible à tous, qu'en fait, on l'a tous, que ce sont des capacités qui sont naturelles. Et je vais donner quelques petits tips aussi pour pouvoir aller les développer, les éveiller, puis vous faire prendre conscience au quotidien que vous les avez déjà, vous les utilisez même sans le savoir. Et voilà, ça sort très bientôt. Voilà, restez connectés. Si toutefois, vous avez envie d'en savoir plus sur ma page Kiaramata, vous pourrez me retrouver sur les réseaux facilement.
- Speaker #1
Voilà, vous chercherez l'auteur Kiaramata. Je ne sais pas si le titre est déjà définitif. On peut l'annoncer avant la sortie ou si c'est trop tôt.
- Speaker #0
Oui, c'est un peu trop tôt. Je ne veux pas me griller tout de suite. Je ne sais pas encore.
- Speaker #1
C'est pour ça. Vous chercherez l'auteur Kiaramata, un livre sur le développement des capacités, quelque chose autour de cette thématique-là. Il se trouve, Chiara, que c'est quelque chose que je reçois énormément comme question de la part de patrons qui ont plusieurs dizaines, centaines de salariés. Ils aimeraient apprendre à développer leur capacité, pas pour en faire un métier de praticien en accompagnant, mais pour eux-mêmes, pour justement prendre les bonnes décisions, etc. Donc, c'est définitivement un livre qui va intéresser tous ceux qui auront écouté ce podcast très, très clairement. Une dernière chose pour terminer. Les gens qui veulent garder le contact avec toi, qui ont aimé ton énergie, ta façon de voir les choses, où est-ce qu'ils peuvent te retrouver le plus facilement ?
- Speaker #0
Alors, sur les réseaux sociaux, de manière générale, je suis sur Facebook, Instagram, TikTok, Kiaramata, Light Up Academy, sinon, il faut taper, donc Light Up, L-I-G-H-T, plus loin, Up, U-P, et Académie, avec un Y. Et puis Kiaramata, C-H-I-A-R-A, M-A-D-T-A, donc, tout simplement. Ouais. avec DT, vous pourrez me retrouver facilement et je voulais te remercier Cédric de m'avoir invité sur ce podcast parce que vraiment c'est un sujet que j'adore et qui change parce que j'ai l'habitude d'intervenir mais plutôt sur le thème des capacités et moins sur l'entreprise de manière générale mais là surtout parce que j'ai été aussi touchée moi par un burn-out professionnel dû à mon entreprise donc vraiment merci à tous pour ceux qui ont écouté ce podcast juste...
- Speaker #1
au bout et j'espère surtout que ça vous permettra d'éviter d'arriver au burn out professionnel entrepreneurial comme comme on en a parlé aujourd'hui merci beaucoup cédric avec joie avec joie prenez grand soin de vous en premier les amis on je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode ciao et merci car a encore infiniment pourtant temps merci au revoir