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L'atelier radio

Villejuif Respire : Paris 2024, art, inclusion et lien Social

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38min |14/10/2024
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38min |14/10/2024
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Description

Dans cet épisode de L’atelier radio, l'immersion se déroule à “Villejuif Respire”, un projet renforçant les liens sociaux à travers des activités sportives, artistiques et musicales, en résonance avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Des animatrices de l'évènement, Zinaida et Elissa, évoquent la place du sport dans la société contemporaine, discutant de l’impact émotionnel des compétitions et de la représentation des femmes dans le sport, un enjeu fondamental.

Au-delà de la compétition, elles racontent l’aspect artistique des Jeux : la scénographie, la mode, et leur capacité à refléter l’identité culturelle française et montrent comment le sport devient un espace d’expression culturelle, dépassant les frontières de l’athlétisme.

L’inclusion et la diversité dans le sport sont aussi au centre des discussions, notamment les défis autour de la médiatisation des compétitions paralympiques.

Enfin, ils s’intéressent à l’impact des écrans sur les jeunes et leur rapport au sport, et les problématiques liées à l’engagement communautaire à travers les associations locales.
Un témoignage fort, celui de Florent Gouacide, un athlète handisport au projet ambitieux.

Cet épisode, entre réflexion sociale et engagement, offre une analyse pointue des liens entre sport, culture et société sur fond de fête et de musique, celles de “Villejuif Respire”.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, la radio Lémus de Paris vous accueille aujourd'hui au sein de Villejuif Respire, un événement organisé par la ville de Villejuif en partenariat avec la métropole du Grand Paris et le Grand Orly-Seine-Bièvre, qui a pour but de proposer des activités et animations autour de plusieurs thèmes comme le sport, l'art ou la musique, afin de créer du lien social au travers d'initiatives associatives et citoyennes pendant l'été pour les habitants de Villejuif. En cette année olympique et paralympique, nous avons recueilli plusieurs témoignages sur la place du sport au sein de notre société. à travers différentes thématiques comme les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, avec les émotions procurées par le suivi des diverses épreuves sportives, la place des femmes dans le sport, ou le sport comme vecteur universel de partage et de lien social. Ce fait également l'occasion d'aborder des sujets de société, comme la place des écrans dans la vie des jeunes enfants ou l'orientation future des lycéens. Enfin, nous avons pu échanger également avec les animatrices et animateurs d'associations ayant pour but l'entraide et la création de liens sociaux, pour les jeunes, les femmes et les personnes en difficulté. Bonne écoute ! Les

  • Speaker #1

    Muses de Paris La radio de l'aspiration Inspirez-vous,

  • Speaker #2

    vous êtes sur les Muses

  • Speaker #1

    Les Muses de

  • Speaker #3

    Paris Bonjour, je m'appelle Zinaida Et moi c'est Elissa Et nous sommes à Villejufréspire Sur la radio, les Muses de Paris

  • Speaker #4

    Aujourd'hui, on va parler des Jeux Olympiques et plus particulièrement de l'aspect mode et scénographique qu'il y a autour, donc l'aspect artistique.

  • Speaker #3

    Je m'appelle Zineida, j'ai 18 ans et je suis en licence de mode sur Cholet, près de Nantes.

  • Speaker #4

    Et moi, je suis Elissa, comme je vous l'ai dit, et je fais des études en architecture à l'école Paris Val-de-Seine, dans le 13e arrondissement de Paris. C'est très important de parler de la scénographie des Jeux Olympiques. parce que c'est ce qui permet de mettre en avant notre pays. Comme on a pu le voir, ça a été un long défilé tout au long de la scène, mais pas seulement, on a pu voir tous les importants monuments de la France, tels que le Louvre, la Tour Eiffel.

  • Speaker #3

    Déjà, la scène en soi, c'est un monument de la France.

  • Speaker #4

    La scène en soi, c'est un élément qui a été très valorisé, même pour les épreuves en tant que telles. La scénographie, ça permet de mettre en scène les choses. que ce soit avec la lumière, le son, les couleurs, c'est vraiment important. Et c'est ce qui va impacter à l'écran parce que c'est ce que les gens vont voir en première ligne. Donc c'est vraiment important qu'il y ait un scénographe. Pour cet événement, la scénographie a été réalisée par Thomas Joly. Donc on peut le remercier pour ce qu'il nous a offert à la télévision parce que c'était vraiment incroyable.

  • Speaker #3

    Par rapport à la mode, surtout pour l'ouverture des Jeux Olympiques, c'est vrai que la mode, même si on ne s'en rend pas forcément compte, c'est super important. parce que c'est comment on se présente au monde en général, pas forcément sur les grands événements mais sur les grands événements comme ça je trouve que c'est important parce que c'est la façon dont on se présente au monde et pour cet événement on a eu des magnifiques robes je crois qu'Aya Nakamura a porté du Dior c'est des robes qui ont été faites sur mesure et c'est du coup assez impressionnant après, hors de la cérémonie d'ouverture toujours par rapport au JO moi j'ai moins aimé les costumes officiels des athlètes J'ai trouvé que pour le pays de la haute couture, on aurait pu un peu peut-être donner quelque chose de plus resplendissant. Comme on a eu des très beaux costumes officiels de la Mongolie, ils étaient brodés avec du coup toutes les épreuves des Jeux Olympiques. Enfin, c'était des pièces uniques. Et je pense qu'on aurait pu produire quelque chose de plus personnel à la France pour les tenues officielles des JO. Même en général, on a eu un beau défilé. Je crois que c'était des drag queens et tout ça. Ça représentait la diversité de la France. Et à quel point on a un pays diversifié qui célèbre la différence. Et je pense que c'est important, surtout dans le contexte. On était juste avant les JO.

  • Speaker #4

    Il faut savoir que les Jeux Olympiques aussi, c'est un temps de pause. Il n'est pas censé y avoir de guerre. C'est vraiment la paix entre tout le monde. C'est ce qu'il y avait au temps des... des Grecs, où ils arrêtaient toutes les guerres, etc. Donc, c'est vraiment tout le monde est en paix, tout le monde s'entend, on accepte tout le monde avec sa diversité. Donc, je pense que ça, ça a bien été montré à l'écran aussi. N'en déplaise à certains, malheureusement,

  • Speaker #5

    mais voilà.

  • Speaker #1

    Je vais vous parler des JO. Moi, j'ai suivi l'équipe de Thierry Henry, l'équipe de France. Ils ont malheureusement perdu en finale 5 à 3. Et je vais aussi vous parler des détections en septembre. Et pour faire du sport. Il faudrait essayer de s'inscrire dans un club, foot, tennis, n'importe quel sport. Il ne faudra rien lâcher puisque le foot, ils font des détections en septembre. pour pouvoir avoir de la visibilité contre des clubs pros et pouvoir signer.

  • Speaker #2

    Ok, et les JO, qu'est-ce que tu as pensé de la prestation de l'équipe de France ?

  • Speaker #1

    La qualité de l'équipe, elle est bonne, il manque juste un peu de conviction. Devant le but, il faut avoir la finition et en défense être plus solide. Et sur la finale, il y a eu beaucoup d'occasions. On a essayé de finir devant le but, mais la finition, il manquait un tout petit peu. Mais sinon, on a essayé. On est parti jusqu'en finale, mais l'Espagne a été plus forte que nous. Je tiens quand même à dire que l'équipe de France, en euros, on a perdu contre l'Espagne. Et là, on repère contre l'Espagne, ça fait mal. J'aurais bien aimé perdre contre une autre équipe ou gagner. Mais c'est dommage, c'est comme ça, c'est le football. Il faut savoir accepter la défaite. En vrai, ça veut dire que même si tu perds, tu as participé, tu es allé loin, tu as été fort, tu as mouillé le maillot pour ton équipe, tu t'es battu, c'est ça la mentalité. À bientôt à l'écoute des Miss de Paris.

  • Speaker #2

    Bonjour François. Bonjour Laurence. Bonjour Valérie. Bonjour Laurence. On va parler un petit peu notamment des Jeux olympiques. Quand on a préparé l'émission, vous nous disiez, François, que vous alliez suivre les Paralympiques. Exactement. Qu'est-ce que vous allez regarder au niveau des Jeux paralympiques, François ? Je crois que je vais suivre un peu tout, parce que ça m'intéresse. Étant donné que moi-même, je suis handicapé et ça m'intéresserait gravement. Qu'est-ce que vous allez regarder, par exemple ? Vous avez une idée ? Les courses. Les courses. Quoi d'autre ? Ensuite, l'équitation, du hand, la natation, et puis voilà. Et puis voilà, c'est déjà pas mal. Est-ce qu'on a des chances, la délégation française paralympique, d'après vous, de remporter des médailles ? C'est possible. Combien ? On va faire un petit pari. Je ne peux pas vous dire le nom exact. Non, exact, on ne peut pas, on n'est pas devin. Mais est-ce qu'on peut faire un petit pari ? Combien on peut en remporter ? Ça dépend de la quantité de gens qui participent. Et vous Valérie ? Je pense que nous allons obtenir 5 médailles dans le cadre des Jeux paralympiques. Alors je note, Valérie dit 5 et François dit ?

  • Speaker #0

    Si Valérie le dit,

  • Speaker #2

    moi je le valide. Allez, on dit qu'on en aura au moins 5. On en aura peut-être plus, je pense. On va souhaiter. Pareil qu'on en aura peut-être plus parce que la délégation, elle est en force, la délégation paralympique. Ok. Et puis, est-ce que vous avez déjà une idée de nom d'un athlète à suivre ? Vous en avez entendu parler ou pas ? Pas vraiment. Ou alors ce sera de la découverte ? Pas vraiment. Ce sera de la découverte ? Ce sera de la découverte plutôt. Ok. Et les Jeux paralympiques, selon vous, ils sont assez médiatisés ? On les voit assez à la télé, alors pas forcément les Jeux paralympiques, mais le sport paralympique en général ? Je trouve que le sport olympique, paralympique, ce n'est pas assez. reconnu. D'accord. Valérie, est-ce que vous pensez la même chose ? Je trouve que le sport para-olympique n'est pas suffisamment médiatisé. Qu'est-ce qu'il faudrait faire ? Faudrait qu'on en parle où, par exemple ?

  • Speaker #1

    Dans les médias.

  • Speaker #2

    Quels médias ?

  • Speaker #1

    Les médias télévisés,

  • Speaker #2

    les journaux, la radio, les réseaux sociaux. Oui, bien. Et pourquoi ? Ça servirait à quoi d'en parler un peu plus des Jeux paralympiques ? Eh bien, ça permettrait aux personnes handicapées dont je fais partie de se sentir moins exclues. Et quoi d'autre aussi ? Là, par exemple, il y a plein d'enfants, il y a des familles, etc. Si les sports paralympiques et même les sports auxquels participent les personnes en situation de handicap tout au long de l'année, parce qu'il n'y a pas que les compétitions paralympiques, si c'était plus diffusé à la télé ? Il y aurait plus d'adhérents si c'était plus médiatisé. D'accord, plus de personnes qui s'inscriraient, qui oseraient s'inscrire. D'accord. Et vous, est-ce que ça vous intéresserait d'essayer un sport, un handisport ? J'aimerais bien essayer le basket. Ah, d'accord. Ok. On note tout ça, ça peut être pas mal pour une prochaine animation. Ben, merci. Et Valérie, est-ce qu'il y a un handisport qui vous intéresserait un peu plus à tester ? Alors, je suis intéressée par la natation en handisport. En handisport, vous avez déjà pratiqué ? J'ai déjà un peu pratiqué, mais pas avec handisport, un peu de natation. Mais j'ai surtout pratiqué la danse orientale. Danse orientale, alors je crois qu'elle n'est pas encore en compète au JO. J'ai fait de la boxe aussi. Et de la boxe ? Mais est-ce qu'il y a des sports que vous n'avez pas pratiqués, Valérie ? Je crois que je n'ai pas fait d'alpinisme. Très bonne réponse ! Moi non plus, à vrai dire. On est beaucoup à ne pas l'avoir encore pratiquée. Pourquoi la danse orientale ? C'est quoi les bienfaits de la danse même, en général ? Pour tout le corps, ça fait du bien. Et ça fait aussi beaucoup de bien au mental. C'est vrai. Et le basket ? Qu'est-ce que ça apporte au corps, au mental ? Je ne sais pas, ça permet de se défouler.

  • Speaker #3

    C'est vrai ?

  • Speaker #2

    Eh bien super ! Est-ce qu'on peut donner un petit message d'encouragement à l'équipe paralympique qui peut-être tombera sur notre émission ? Qu'est-ce qu'on peut leur dire à la délégation ? Si vous écoutez les athlètes paralympiques, je vous souhaite tout le courage dont vous avez besoin. Merci ! Et Valérie, qu'est-ce qu'on peut leur dire ? Tous nos athlètes paraolympiques, on est avec vous. Go, go, à toute l'équipe de France ! Est-ce que tu as regardé quelques épreuves ou alors la cérémonie d'ouverture ou quelque chose concernant les JO ?

  • Speaker #5

    J'ai regardé un concours de judo, je crois, avec Teddy Riner, contre je ne sais plus la personne. Quand même, deux médailles d'or, ça se remporte, ça ne se gagne pas. Ça se gagne, mais ça ne s'achète pas. Ce n'est pas facile à avoir. Il faut faire des épreuves, des combats, des concours pour les avoir.

  • Speaker #2

    Tu crois que comment ils s'entraînent ? Est-ce qu'ils font des sacrifices pendant les années, avant les JO ou avant un championnat du monde ? Non, je ne pense pas.

  • Speaker #5

    Juste, ils s'entraînent.

  • Speaker #2

    Ils s'entraînent comment, après toi ? Beaucoup ? Tous les jours ?

  • Speaker #5

    Moyennement, je pense.

  • Speaker #2

    Moyennement ?

  • Speaker #5

    Tous les jours, je pense.

  • Speaker #2

    Ça veut dire que toi, si tu t'entraînes moyennement, tu peux avoir une médaille olympique ? Tu peux aller au JO ?

  • Speaker #5

    Non.

  • Speaker #2

    Alors, je repose la question. Est-ce qu'ils s'entraînent moyennement ?

  • Speaker #5

    Non. Ils s'entraînent beaucoup.

  • Speaker #2

    Ok, il s'entraîne beaucoup et même plus que ça. Tu as entendu parler de Léon Marchand, non ? Tu ne vois pas ? Léon Marchand, il a remporté plusieurs médailles d'un coup durant les mêmes Jeux Olympiques. C'était la première fois que ça arrivait, en tout cas sur la natation, ce n'était jamais arrivé. Donc, on a parlé de lui partout sur la planète. Et qu'est-ce que tu en penses de ça ? Que dans le sport comme ça, il y a des... Des gens qui sortent du lot comme ça, qui sont comme des héros. Il y avait Mbappé, il y a Léon Marchand. Comment ça se fait ? Pourquoi les gens ont besoin de ça ? Raconte-moi.

  • Speaker #5

    Pour montrer l'histoire de leur pays, montrer la force de leur pays.

  • Speaker #2

    De leur pays et pas d'eux-mêmes ?

  • Speaker #5

    Si, quand même. Pour se dépasser eux-mêmes.

  • Speaker #2

    Se dépasser eux-mêmes, tu trouves ? Et est-ce que tu crois que pour se dépasser, il faut relever des défis, c'est ça ?

  • Speaker #5

    Oui.

  • Speaker #2

    Quoi comme type de défi ?

  • Speaker #5

    Si tu es footballeur, il faut vraiment... Si vraiment ton rêve, c'est d'être footballeur, il faut que tu te mettes ça dans la tête et vraiment essayer de persévérer pour devenir footballeur. Il faut s'entraîner, il ne faut jamais baisser les bras. Il faut vraiment être impliqué dans ce sport, si tu veux vraiment...

  • Speaker #2

    Hamza, c'est ça ? Hamza, est-ce que tu pratiques du sport,

  • Speaker #5

    toi ? Non, je ne suis pas... Je suis avec l'AES cette année, je n'en ai pas fait.

  • Speaker #2

    Tu faisais quoi avant ?

  • Speaker #5

    Avant, j'ai fait du karaté, j'ai fait de la boxe, j'ai fait de la natation.

  • Speaker #2

    Et tous ces sports-là, ça sert à quoi ? Pourquoi les parents nous inscrivent comme ça dans les clubs de sport ? À quoi ça sert de faire du sport ?

  • Speaker #5

    Déjà pour ne pas rester isolé, se déplacer, ne pas rester trop... tout seul, rester devant les écrans, à bouger.

  • Speaker #2

    Qu'est-ce qui va en rester après, une fois que c'est fini ? Tu crois que c'est terminé, on n'en parlera plus du jour au lendemain ? Ou ça va rester un moment, cet esprit des JO ?

  • Speaker #5

    Je suis un peu mitigée sur les deux côtés. Je me dis qu'on ne va pas tout le temps en parler, mais je me dis que ça va quand même rester dans nos têtes. C'est quand même génial d'avoir la flamme olympique qui soit passée. et qui a eu les épreuves.

  • Speaker #2

    De quoi on va se dire ? Dis-moi. Qu'est-ce qui va rester, tu disais, gravé comme ça, bien écrit ?

  • Speaker #5

    Les épreuves, comment ça a été déroulé. Comment ça s'est fait ? Qu'est-ce qu'il y a eu ?

  • Speaker #2

    Bonjour !

  • Speaker #5

    Bonjour !

  • Speaker #2

    Comment ça va tous les deux ?

  • Speaker #1

    Ça va bien.

  • Speaker #5

    Très très bien.

  • Speaker #2

    L'été se passe comment pour vous ?

  • Speaker #1

    Moi je dirais que ça se passe bien,

  • Speaker #5

    mais il fait un peu trop chaud. Après il faut se rafraîchir.

  • Speaker #2

    Et pour toi Audrey ?

  • Speaker #5

    Moi ça va, même si ma blessure complique un peu les choses. Mais je m'y habitue, mais sinon je passe des bonnes vacances.

  • Speaker #2

    Tant mieux ! Je nous parle de blessures, mais on n'est pas au courant. Qu'est-ce que tu t'es fait ?

  • Speaker #5

    Je me suis retourné le petit doigt et donc en fait, je me suis cassée au niveau de la cinquième, je ne sais plus quoi. Mais bon, je ne suis pas trop, trop informée.

  • Speaker #2

    L'essentiel, c'est que tu puisses quand même profiter de ton été. Alors, vous savez qu'aujourd'hui, cette semaine, ce mois-ci, il se passe quelque chose d'important à Paris et en France, qui concerne le sport, qui concerne un petit peu la culture aussi, un peu plus le sport. quand même. Mais qu'est-ce que c'est ? Vous savez ce que c'est cet événement ? Aaron, tu sais ?

  • Speaker #5

    C'est JO Paris 2024.

  • Speaker #2

    JO, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Ça veut dire qu'on fait des sports comme courir, faire du vélo,

  • Speaker #5

    faire de la trottinette. En ce moment, l'événement qui est le plus regardé ou apprécié, c'est les Jeux Olympiques. Ça fait déjà 4 ans qu'on ne les a pas encore eus, comme ça passe tous les 4 ans. Et puis, ça fait 100 ans où ça n'a pas eu lieu en France. N'empêche que quand même, comme ça, on peut voir plusieurs sports et c'est quand même appréciable de voir des gens, leurs talents, parce qu'on aime beaucoup montrer à quel point on est des supporters de notre pays, etc. Donc c'est pour ça que j'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de personnes qui n'étaient pas forcément de France. Il y avait pas mal de pays qu'on a croisés, mais moi j'adore les JO.

  • Speaker #2

    Vous avez été voir une épreuve ou vous en avez vu à la télé ? Qu'est-ce que tu as vu toi ?

  • Speaker #5

    Moi je suis allée avec ma famille et mes grands-parents aller voir de l'athlétisme au Stade de France dimanche matin. C'était assez intéressant parce qu'il y avait les qualifications du lancé de marteau, mais quand même en fait... On n'était pas très bien placés parce qu'on ne voyait pas l'allée numéro 2 du saut en longueur. Alors c'était une ambiance mais genre de dingue. Il y a eu un moment où en fait on faisait tout ce oula en levant les bras et en les rebaissant.

  • Speaker #2

    Tu as vu qui comme athlète ?

  • Speaker #5

    Alors on a vu Alice. On a vu...

  • Speaker #2

    Elle a fini 5e c'est ça ?

  • Speaker #5

    Alice ? Non, je crois qu'elle a été qualifiée en étant troisième.

  • Speaker #2

    Elle n'a pas eu de médaille, oui. Mais c'était déjà pas mal.

  • Speaker #5

    Oui, parce que la dernière fois, quand on l'a vue à la télé, on a remarqué qu'elle avait fini quatrième vers la finale. Et donc, elle n'a pas eu de médaille, mais bon, elle a essayé.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu connais la fameuse phrase l'important, c'est de participer Qui a dit ça ?

  • Speaker #5

    Oui, je la connais, mais...

  • Speaker #3

    Tu sais qui a dit ça ?

  • Speaker #5

    Pas trop, trop.

  • Speaker #2

    C'est Pierre de Coubertin. Participer, ça veut dire quoi quand tu participes à une aventure ?

  • Speaker #5

    Quand tu participes à quelque chose, c'est comme tu fais quelque chose, mais tu n'es pas forcément sûr de réussir.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai. C'est exactement ça. Et est-ce que ça veut dire aussi que le plus important, ce n'est pas forcément de gagner ? Tu crois que c'est ça aussi ?

  • Speaker #5

    Oui, parce que quand on participe, on a envie de gagner, mais on veut aussi participer. Donc, je dirais que pour moi... c'est plus de participer, mais gagner quand même, c'est quand même mémorable. Donc voilà.

  • Speaker #3

    Du coup, l'année dernière, dans le cadre de mon grand oral, on devait choisir deux sujets. Il y a un sujet que j'ai choisi sur l'hypersexualisation des athlètes féminines par rapport à tout ce qu'elles portaient, leur équipement, que ce soit de chauffe ou sur le terrain, dans n'importe quel sport. Et déjà, je pense que cette année, on a une petite amélioration aux Jeux Olympiques. parce qu'il y a la Fédération internationale de voler qui n'oblige plus les joueuses de beach volley à jouer en bikini. C'était toléré dans les pays musulmans qu'elles portent des trucs couvrants, mais sinon, c'était interdit, sauf moins 20 degrés. Elles étaient obligées de porter des bikinis. Cette année, la Fédération a lâché ça et elles peuvent porter ce qu'elles veulent. Mais du coup, l'année dernière, et toutes les années d'avant, la Fédération oblige certains équipements. On peut faire le lien même... pour les matchs en salle. On voit souvent les joueurs jouer avec des shorts assez serrés, assez moulants. On ne se trouve pas forcément dans le sport masculin. Malheureusement, le sport féminin est beaucoup moins regardé que le sport masculin. Et du coup, on va dire qu'ils ont dû trouver des stratagèmes pour remonter les audimates en montrant le corps des femmes. Parce que c'est que depuis les JO de Londres en 2012 que tous les sports olympiques sont ouverts aux femmes. Avant, il y avait encore des sports qui n'étaient pas ouverts aux femmes. Et c'est que depuis 70, je pense, mais je ne suis pas du tout sûre, qu'ils ont ajouté une nouvelle règle aux JO. C'est-à-dire que tous les nouveaux sports ajoutés aux JO doivent forcément avoir une catégorie pour les femmes. Les femmes et le sport, c'est une grande histoire de haine-amour. autant au début quand les premières épreuves sportives ont été ouvertes aux femmes elles devaient être super couvertes parce que déjà c'était très mal vu qu'une femme fasse du sport on a Colette Besson par exemple et tout ça que ça soit leur tenue les femmes c'est dangereux pour leur corps plein d'excuses et ensuite plus ça avance plus elles ont été découvertes parce qu'il fallait trouver de l'intérêt Parce que sinon, quel intérêt d'aller voir des femmes qui font du sport ? Je ne pense pas du tout ça, mais dans l'imaginaire collectif, c'est beaucoup dégradé. On compare souvent les athlètes féminines aux athlètes masculins. Il y a eu récemment aussi des débats par rapport à la boxeuse algérienne. Je ne comprends pas, parce qu'on ne va jamais empêcher un homme... de concourir ou faire du sport parce qu'il a des capacités physiques extraordinaires. Faire des tests, pour moi, de femme, quand on est née femme, ça n'a pas lieu d'être. Si on est une femme, on est avec un haut taux de testostérone, c'est la vie. On a chacun ses chances. Il y en a qui naissent grands, il y en a qui naissent petits. Ça, on ne peut pas trop gérer.

  • Speaker #5

    On peut pas trop être à col.

  • Speaker #3

    Ah oui, mais justement parce que les gymnastes, ils prennent des pénalités déjà si leur juste corps, ils ne sont pas bien collés. Et la gymnastique, la danse, c'est des sports qui sont très restreints. Déjà, je trouve que ça s'ouvre plus parce qu'on accepte plus les gymnastes musclés. Parce qu'avant, c'est comme la danse classique. Il faut être super musclé, mais en même temps, il faut être super fort. Ce qui est un peu impossible. Paradoxal. C'est ça. Et du coup, les gymnastes devaient coller leur juste corps. Mais maintenant, ça se libère de plus en plus parce que les athlètes en parlent. Et du coup, les choses changent. Exactement. Les langues se délient. Mais par rapport aussi à l'athlétisme, parce que j'ai aussi fait de l'athlétisme, il y a aussi des tenues, c'est plus confortable de courir dedans. Mais par contre, Nike, quand ils ont sorti les tenues officielles des Américaines, c'était des tenues super échancrées. Et du coup, les athlètes, je crois qu'ils ont un peu fait un scandale. Parce que bon, ce n'était pas possible. Quand on fait du sport, on est censé être à l'aise. Et c'est pour ça que la mode, ça répond aussi à des besoins fondamentaux. S'habiller, avoir chaud, être à l'aise. De base, c'est ça. Ensuite, ça répond à des questions qui sont nouvelles. C'est-à-dire, c'est comment on se présente au monde. On ne peut pas se présenter n'importe comment. Les médecins, s'ils ont une blouse blanche, elle est tâchée. Forcément, ça fait tâche, quoi. Pour le jeu de mots. Mais c'est important comment on se montre aux autres. Parce que la première image, avant toute interaction avec quelqu'un, on regarde comment il est. Comment il est coiffé, s'il est propre, si ses habits sont corrects. Donc, c'est aussi sur ça que c'est important. Et dans le sport, on est là pour être à l'aise. Parce que si je veux performer... J'ai besoin d'être à l'aise dans mon corps. Et si je ne peux pas être à l'aise dans mon corps, je ne peux pas performer correctement. Et ça, je pense que ça change de plus en plus. Il y a aussi eu l'année dernière, les handballeuses, j'ai oublié d'où ? Irlandaises ? Ah non, ce n'était pas du tout... Au tournoi européen, elles ont porté des shorts au handball. C'est beach handball, je crois. Elles ont porté des shorts très corrects aussi. Au lieu de porter des bikinis, elles ont été radiées de la... Elles ont été radiées de la compétition. On peut se demander est-ce que c'est vraiment nécessaire et pourquoi est-ce qu'on regarde le sport de base ? C'est pour regarder des filles à moitié nues, oui c'est ça, des fesses, ou est-ce que c'est pour regarder du sport ?

  • Speaker #0

    Florian Gouasside, athlète spécialisé du 400 mètres haies, ayant participé à plusieurs reprises au championnat de France d'athlétisme, témoigne suite à un accident dont il a été victime. Il poursuit sa carrière désormais via des entraînements en e-sport et souhaiterait réaliser son retour au sein de la compétition d'athlétisme au niveau international et en tant qu'athlète valide. Là, c'est les vacances, mais pendant la période normale, on va dire, je vais à l'athlétisme en e-sport et je fais des haies, je m'entraîne sur les haies. Et alors, il y a un entraîneur qui n'est pas très... En fait, je vois, parce que je ne suis pas bête, je vois qu'il ne croit pas vraiment en mes projets, mais il y en a un autre, lui, qui, en fait, il croit vraiment, vraiment... Tellement moi que, en fait, je me dis que je n'ai pas le droit de les décevoir. Et moi, mon objectif, c'est de m'entraîner en espoir, mais de ne pas faire de compétition, de m'entraîner jusqu'à temps que je serai déclassifié. Les bulles, c'est parfait. La radio de l'aspect à zéro. Inspirez-vous, vous êtes sur les muses. Muses de Paris. Bonjour, je m'appelle Imen. Et bonjour, je m'appelle Marwa. Et où sommes-nous aujourd'hui ? À Vivre-Espire. Donc là, on va parler du problème des écrans chez les petits. Puisqu'on est animatrice et on voit énormément d'enfants avec des téléphones. des tablettes, etc. C'est vrai qu'il y a beaucoup d'enfants qui utilisent très tôt les écrans. Comment vous savez qu'ils utilisent et qu'est-ce qu'ils utilisent surtout ? Ils utilisent les réseaux sociaux, TikTok, même Roblox. Surtout TikTok, ils ont toutes les refs, ils connaissent tout. Même Roblox, ça peut être dangereux parce que des fois, il y a des grandes personnes qui utilisent cette application-là et qui parlent avec les enfants alors que les enfants n'ont que 3 ans. Alors que les enfants, ils n'ont que 3 ans. Je trouve ça dangereux. Moi, c'est vrai, surtout que... Puisque, avant, je sais très bien qu'en maternelle, ils n'utilisaient pas les... Enfin, surtout les résolutions. Et maintenant, c'est très bien qu'il y en a qui ont Snap, Insta, peu importe. Et voilà. Après ça, je pense à cause des parents, vu qu'ils leur donnent l'écran tôt. Moi, je sais que j'avais mon cousin. Pour qu'il arrête de pleurer, ma tante lui donnait le téléphone, il avait 6 mois, il regardait sa vidéo et il avait que 6 mois, il arrêtait de pleurer. Du coup, après, ils prennent l'habitude et ils ne peuvent plus s'en passer des écrans. C'est vrai que les parents utilisent beaucoup la manière de passer un écran à thé aux enfants, juste pour fuir le fait de s'en occuper. Par exemple, même avant de dormir, ils passent le téléphone aux enfants, juste comme ça, ils dorment plus rapidement. pleurent, ouais c'est ça. S'ils pleurent, ils passent le téléphone. Enfin, ouais, comme ça. Même dans un parc. Surtout dans un parc, ils passent le téléphone juste comme ça et l'enfant, il reste à sa place. Et pourtant, non, je sais pas. Surtout, je sais pas, laisser les enfants dessiner, même dans un parc, faire un petit pique-nique, discuter avec l'enfant, interagir, etc. Oui, maintenant, il y a plein d'autres solutions. Exemple, on a à Ville-Juve-Respire, il y a plein de stands avec des animateurs. Ils peuvent aller au cinéma, ils peuvent aller même à la maison. Il y a plein d'activités qu'ils peuvent faire en dehors des écrans. Si j'ai des enfants, je ne pense pas qu'ils vont savoir c'est quoi l'écran jusqu'à au moins 10 ans. Parce que je n'ai pas envie qu'ils sachent comme quoi s'occuper en utilisant un écran, ça n'existe pas pour moi. Pour moi, quand tu es petit, tu dois utiliser l'écran, enfin rarement, même juste un téléphone, un petit Nokia. qu'ils appellent, c'est tout. Moi, c'est mort. Après, on dit ça, mais on n'est pas encore parents. On ne sait pas, à tout moment, notre enfant, il va pleurer. Et même nous, on va utiliser cette solution-là. Non, je ne pense pas. Je ne pense pas. Moi, c'est un truc pas possible de passer l'écran. Je ne sais pas ce qu'ils vont fouiller dans l'écran, le téléphone. Je ne sais pas ce qu'ils vont faire avec le téléphone. Pour moi, ce n'est pas possible. Bon, ce problème, je pense qu'il faut juste faire sortir l'enfant. Trouver, par exemple, une activité, faire du sport. trouver un sport, du judo, etc. Même de trouver des activités sur Internet, de trouver des événements. Par exemple, les Jus de Respire, ils peuvent venir ici, passer leur enfant, faire des activités avec eux. Comme ça, ils oublient les écrans. Et je pense que c'est la seule manière à faire. Et à l'âge de 6 mois, comment on peut faire ? Parce qu'il est tout petit, il y a 6 mois. Comment on peut faire pour ne pas tout le temps avoir le réflexe de donner un portable ? Il ne faut pas lui donner le téléphone une fois déjà, parce qu'il va juste pleurer. Et après, il va savoir qu'il faut arrêter de pleurer. Si on l'habitue avec le téléphone, c'est juste qu'il va pleurer pour avoir le téléphone. Et pour les parents qui travaillent et qui ne peuvent pas faire des activités avec leurs enfants, il y a le centre de loisirs. Et les enfants, ils s'amusent au centre de loisirs. Et après, ils sont heureux, ils n'ont pas d'écran. Voilà, après il rentre à la maison, il dorme. Bonjour, moi c'est Médif de Villejuif, je passe en classe de terminale. Je suis au lycée Pauline Roland. Bonjour, moi je m'appelle Afsa, je suis villejuifoise et je passe en première générale. Et nous sommes en direct de la radio Les Muses de Paris dans Villejuif-Caspia. Maintenant, nous allons parler de l'orientation. Personnellement, je suis en STMG. Je trouve que c'est très important de parler de ça, car même si on en était, il faut bien savoir ce qu'on va faire plus tard, comme ça on est fixé. Par exemple, pour moi, je passe en terminale STMG et je compte plus tard faire soit du droit, soit être dans l'immobilier. Et moi, je passe en général. Moi, j'hésite personnellement entre le métier de psychologue de l'enfance et de l'adolescence. et ou manipulatrice radio. Je trouve aussi que c'est important d'avoir des idées, peut-être pas une idée fixe à notre jeune âge, mais de savoir où se baser, dans quel milieu. Moi, pour le métier de psychologue de l'enfant et de l'adolescent, c'est un métier qui me plaît beaucoup car j'aime aider les personnes dans le besoin, notamment les enfants et les adolescents. Quant au métier de manipulatrice radio, j'ai une personne proche de moi qui travaille dans le milieu de l'hôpital. Qui m'a parlé de ce métier, j'ai fait un stage d'une semaine et ça m'a beaucoup plu. Moi pour l'immobilier ça m'intéresse car j'ai de la famille qui travaille dans ça. Et du coup j'ai grandi avec cette mentalité et depuis tout petit je compte travailler et faire de l'immobilier. On s'adresse à tous les jeunes qui nous écoutent et qui n'ont pas trouvé d'idée de voie d'orientation. N'hésitez pas à regarder les sites pour les jeunes. et les conseiller d'orientation, de faire des stages d'observation et d'en parler à vos proches. Et aussi, n'écoutez jamais les personnes qui critiquent les filières. Faites ce qu'on vous semble et écoutez votre cœur et pas les autres personnes. Les muses de Paris. La radio de l'aspect d'un jour. Inspirez-vous, vous êtes sur les muses. Musique de Paris Alors, vous, vous êtes animatrice à Pasteur ? Moi, ma mission, moi je suis animatrice à la base. Moi, je viens pour animer. Je viens pour animer, je travaille pour la ville. Mon stand, c'est Aureus de Djos. Je fais plein d'ateliers manuels. On fait les mosaïques, plein d'autres choses. Moi, c'est ça. Moi, je n'ai pas d'association, je suis l'animatrice. Donc, quel est votre stand aujourd'hui ? Mon stand, c'est... Aujourd'hui, c'est Orios de Joss. Je ne sais pas si vous connaissez. C'est juste derrière moi. On fait avec le crochet et la laine. Et puis à côté, je fais du mosaïque aussi avec les enfants. Il y a plein de modèles. C'est pour leur épanouissement parce qu'il y a d'autres. C'est pour leur bien-être parce qu'il y a d'autres qui ne partent pas en vacances, qui n'ont pas de moyens de voyager. Donc on installe au parc. C'est gratuit. Tout le monde peut venir. c'est pour leur bien-être. Alors, je pense qu'aujourd'hui, s'il y a moins d'activités manuelles, c'est qu'il y a déjà les effets des réseaux sociaux, les écrans. Et aussi qu'on ne leur propose pas assez d'activités manuelles. Parce que même à l'école, souvent, il y a moins d'activités manuelles. On va dire que ça a été réduit, même au niveau du sport aussi. C'est pareil, les temps de sport, ça a été très réduit dans certaines structures. Là, en proposant à Vigifrespire des activités manuelles, ceux-là vont leur reconnecter aussi aux activités manuelles, à créer un lien social, du vivre ensemble, connaître une autre culture, par exemple à travers le Bogolan, c'est autre chose. Donc voilà, leur faire découvrir, et aussi qu'ils puissent travailler avec leurs mains, pas que avec le pouce sur les écrans. Ils ont 5 doigts, 10 doigts, et ils peuvent faire plein de choses avec leurs 10 doigts. Voilà, c'est surtout ça. Quelles sont leurs réactions une fois qu'ils ont terminé leur confection ? Comment réagissent-ils généralement ? Ils sont contents. Madame, je peux ramener à la maison ? C'est pour vous, ce n'est pas à moi. Ils sont contents, franchement. Ça fait du bien. Et de votre côté ? Comment, dans le cadre de l'association, vous accompagnez les jeunes femmes, je vous le disais tout à l'heure, à être plus ancrées dans la société, etc. C'est quoi concrètement que vous leur proposez pour qu'elles fassent d'autres choses qu'à côté des tâches domestiques, comme vous le disiez, qu'elles font dans le quotidien ? C'est quoi que vous les guidez comment, concrètement ? Alors, je les guide, les femmes, pour qu'elles puissent s'émanciper. Déjà à travers les cafés-causeries, on discute de tous les sujets. Il n'y a pas de sujet imposé, on leur laisse parler. Ils parlent de tout, leurs enfants, le travail, les sentiments. J'essaie de les amener à savoir ce qu'elles veulent faire. Certaines vont dire qu'elles voudraient bien reprendre une formation, travailler. J'essaie de les orienter vers les structures en disant allez-y. je ne sais pas, Pôle emploi ou MDZI ou dans d'autres structures qui peuvent les accompagner. Donc j'essaie de leur mettre en lien avec d'autres partenaires. Salut, moi c'est Sylvain, je suis animateur social à l'EAM Kos Val-de-Bièvre à Villejuif. C'est cool d'avoir d'autres organismes qui soutiennent l'animation dans la ville et qui permettent à nos résidents de créer du lien avec tous et toutes. Donc ça fait plaisir d'être ici. Si jamais vous êtes intéressé par notre structure, c'est l'EAM Kos Val-de-Bièvre. Vous pouvez trouver ça sur Google, par exemple. Je tiens à préciser qu'on est un établissement d'accueil médicalisé pour personnes atteintes de lésions cérébrales acquises. Ce sont des personnes atteintes de troubles cognitifs, entre autres. C'est super intéressant de travailler avec eux. L'association Gickel, son but, c'est de faire connaître, promouvoir une technique d'impression textile qui s'appelle le Bogolan. Donc le bogo lent, c'est un nom bambara. Alors bogo qui veut dire boue et lent qui veut dire fait à base de boue ou d'argile. Donc le vêtement et la technique portent le même nom. Et en fait, moi, je prends ça comme support pour proposer, pour rapprocher les femmes, surtout des mamans seules avec leurs enfants, pour proposer des activités. Je propose aussi des cafés causeries aux féminins. J'ai fait ça pendant toute l'année 2023, 2024. à la consergerie Alexandre Dumas. Et généralement, je me propose des activités vraiment en famille. Et aussi, c'est de faire un lien avec les femmes d'ici et d'ailleurs. Parce que par exemple, je voudrais aussi travailler beaucoup avec des jeunes filles, qui sont des bonnes au Mali, pour qu'elles puissent être instruites. Pas qu'elles soient des bonnes de 24 ans sur 24, mais qu'on ait un suivi de ces jeunes filles, parce qu'elles viennent de leur village, elles viennent de la capitale, elles travaillent dans des familles. aisés généralement et généralement ils ne sont pas très bien traités et moi j'aimerais bien en fait vraiment les accompagner aussi à travers mon association pour qu'elles puissent au moins aller à l'école et après qu'elles puissent s'anticiper tôt ou tard. Inspirez-vous, vous êtes sur les muses. Muses de Paris

Chapters

  • Introduction à Villejuif Respire et l'événement sportif

    00:00

  • Témoignages sur le sport dans la société actuelle

    00:23

  • Les JO de Paris 2024 : émotions et enjeux

    00:30

  • La place des femmes dans le sport et la diversité

    00:43

  • Scénographie et mode aux Jeux Olympiques

    00:51

  • L'importance de la scénographie dans les JO

    01:29

  • Critique des costumes et représentation nationale

    02:52

  • Discussion sur les performances de l'équipe de France

    04:31

  • Les Jeux Paralympiques : attentes et médiatisation

    06:17

  • L'impact des écrans sur les jeunes enfants

    08:00

  • Orientation des jeunes : choix de carrière et avenir

    26:00

  • Conclusion et encouragement à l'engagement communautaire

    29:58

Description

Dans cet épisode de L’atelier radio, l'immersion se déroule à “Villejuif Respire”, un projet renforçant les liens sociaux à travers des activités sportives, artistiques et musicales, en résonance avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Des animatrices de l'évènement, Zinaida et Elissa, évoquent la place du sport dans la société contemporaine, discutant de l’impact émotionnel des compétitions et de la représentation des femmes dans le sport, un enjeu fondamental.

Au-delà de la compétition, elles racontent l’aspect artistique des Jeux : la scénographie, la mode, et leur capacité à refléter l’identité culturelle française et montrent comment le sport devient un espace d’expression culturelle, dépassant les frontières de l’athlétisme.

L’inclusion et la diversité dans le sport sont aussi au centre des discussions, notamment les défis autour de la médiatisation des compétitions paralympiques.

Enfin, ils s’intéressent à l’impact des écrans sur les jeunes et leur rapport au sport, et les problématiques liées à l’engagement communautaire à travers les associations locales.
Un témoignage fort, celui de Florent Gouacide, un athlète handisport au projet ambitieux.

Cet épisode, entre réflexion sociale et engagement, offre une analyse pointue des liens entre sport, culture et société sur fond de fête et de musique, celles de “Villejuif Respire”.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, la radio Lémus de Paris vous accueille aujourd'hui au sein de Villejuif Respire, un événement organisé par la ville de Villejuif en partenariat avec la métropole du Grand Paris et le Grand Orly-Seine-Bièvre, qui a pour but de proposer des activités et animations autour de plusieurs thèmes comme le sport, l'art ou la musique, afin de créer du lien social au travers d'initiatives associatives et citoyennes pendant l'été pour les habitants de Villejuif. En cette année olympique et paralympique, nous avons recueilli plusieurs témoignages sur la place du sport au sein de notre société. à travers différentes thématiques comme les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, avec les émotions procurées par le suivi des diverses épreuves sportives, la place des femmes dans le sport, ou le sport comme vecteur universel de partage et de lien social. Ce fait également l'occasion d'aborder des sujets de société, comme la place des écrans dans la vie des jeunes enfants ou l'orientation future des lycéens. Enfin, nous avons pu échanger également avec les animatrices et animateurs d'associations ayant pour but l'entraide et la création de liens sociaux, pour les jeunes, les femmes et les personnes en difficulté. Bonne écoute ! Les

  • Speaker #1

    Muses de Paris La radio de l'aspiration Inspirez-vous,

  • Speaker #2

    vous êtes sur les Muses

  • Speaker #1

    Les Muses de

  • Speaker #3

    Paris Bonjour, je m'appelle Zinaida Et moi c'est Elissa Et nous sommes à Villejufréspire Sur la radio, les Muses de Paris

  • Speaker #4

    Aujourd'hui, on va parler des Jeux Olympiques et plus particulièrement de l'aspect mode et scénographique qu'il y a autour, donc l'aspect artistique.

  • Speaker #3

    Je m'appelle Zineida, j'ai 18 ans et je suis en licence de mode sur Cholet, près de Nantes.

  • Speaker #4

    Et moi, je suis Elissa, comme je vous l'ai dit, et je fais des études en architecture à l'école Paris Val-de-Seine, dans le 13e arrondissement de Paris. C'est très important de parler de la scénographie des Jeux Olympiques. parce que c'est ce qui permet de mettre en avant notre pays. Comme on a pu le voir, ça a été un long défilé tout au long de la scène, mais pas seulement, on a pu voir tous les importants monuments de la France, tels que le Louvre, la Tour Eiffel.

  • Speaker #3

    Déjà, la scène en soi, c'est un monument de la France.

  • Speaker #4

    La scène en soi, c'est un élément qui a été très valorisé, même pour les épreuves en tant que telles. La scénographie, ça permet de mettre en scène les choses. que ce soit avec la lumière, le son, les couleurs, c'est vraiment important. Et c'est ce qui va impacter à l'écran parce que c'est ce que les gens vont voir en première ligne. Donc c'est vraiment important qu'il y ait un scénographe. Pour cet événement, la scénographie a été réalisée par Thomas Joly. Donc on peut le remercier pour ce qu'il nous a offert à la télévision parce que c'était vraiment incroyable.

  • Speaker #3

    Par rapport à la mode, surtout pour l'ouverture des Jeux Olympiques, c'est vrai que la mode, même si on ne s'en rend pas forcément compte, c'est super important. parce que c'est comment on se présente au monde en général, pas forcément sur les grands événements mais sur les grands événements comme ça je trouve que c'est important parce que c'est la façon dont on se présente au monde et pour cet événement on a eu des magnifiques robes je crois qu'Aya Nakamura a porté du Dior c'est des robes qui ont été faites sur mesure et c'est du coup assez impressionnant après, hors de la cérémonie d'ouverture toujours par rapport au JO moi j'ai moins aimé les costumes officiels des athlètes J'ai trouvé que pour le pays de la haute couture, on aurait pu un peu peut-être donner quelque chose de plus resplendissant. Comme on a eu des très beaux costumes officiels de la Mongolie, ils étaient brodés avec du coup toutes les épreuves des Jeux Olympiques. Enfin, c'était des pièces uniques. Et je pense qu'on aurait pu produire quelque chose de plus personnel à la France pour les tenues officielles des JO. Même en général, on a eu un beau défilé. Je crois que c'était des drag queens et tout ça. Ça représentait la diversité de la France. Et à quel point on a un pays diversifié qui célèbre la différence. Et je pense que c'est important, surtout dans le contexte. On était juste avant les JO.

  • Speaker #4

    Il faut savoir que les Jeux Olympiques aussi, c'est un temps de pause. Il n'est pas censé y avoir de guerre. C'est vraiment la paix entre tout le monde. C'est ce qu'il y avait au temps des... des Grecs, où ils arrêtaient toutes les guerres, etc. Donc, c'est vraiment tout le monde est en paix, tout le monde s'entend, on accepte tout le monde avec sa diversité. Donc, je pense que ça, ça a bien été montré à l'écran aussi. N'en déplaise à certains, malheureusement,

  • Speaker #5

    mais voilà.

  • Speaker #1

    Je vais vous parler des JO. Moi, j'ai suivi l'équipe de Thierry Henry, l'équipe de France. Ils ont malheureusement perdu en finale 5 à 3. Et je vais aussi vous parler des détections en septembre. Et pour faire du sport. Il faudrait essayer de s'inscrire dans un club, foot, tennis, n'importe quel sport. Il ne faudra rien lâcher puisque le foot, ils font des détections en septembre. pour pouvoir avoir de la visibilité contre des clubs pros et pouvoir signer.

  • Speaker #2

    Ok, et les JO, qu'est-ce que tu as pensé de la prestation de l'équipe de France ?

  • Speaker #1

    La qualité de l'équipe, elle est bonne, il manque juste un peu de conviction. Devant le but, il faut avoir la finition et en défense être plus solide. Et sur la finale, il y a eu beaucoup d'occasions. On a essayé de finir devant le but, mais la finition, il manquait un tout petit peu. Mais sinon, on a essayé. On est parti jusqu'en finale, mais l'Espagne a été plus forte que nous. Je tiens quand même à dire que l'équipe de France, en euros, on a perdu contre l'Espagne. Et là, on repère contre l'Espagne, ça fait mal. J'aurais bien aimé perdre contre une autre équipe ou gagner. Mais c'est dommage, c'est comme ça, c'est le football. Il faut savoir accepter la défaite. En vrai, ça veut dire que même si tu perds, tu as participé, tu es allé loin, tu as été fort, tu as mouillé le maillot pour ton équipe, tu t'es battu, c'est ça la mentalité. À bientôt à l'écoute des Miss de Paris.

  • Speaker #2

    Bonjour François. Bonjour Laurence. Bonjour Valérie. Bonjour Laurence. On va parler un petit peu notamment des Jeux olympiques. Quand on a préparé l'émission, vous nous disiez, François, que vous alliez suivre les Paralympiques. Exactement. Qu'est-ce que vous allez regarder au niveau des Jeux paralympiques, François ? Je crois que je vais suivre un peu tout, parce que ça m'intéresse. Étant donné que moi-même, je suis handicapé et ça m'intéresserait gravement. Qu'est-ce que vous allez regarder, par exemple ? Vous avez une idée ? Les courses. Les courses. Quoi d'autre ? Ensuite, l'équitation, du hand, la natation, et puis voilà. Et puis voilà, c'est déjà pas mal. Est-ce qu'on a des chances, la délégation française paralympique, d'après vous, de remporter des médailles ? C'est possible. Combien ? On va faire un petit pari. Je ne peux pas vous dire le nom exact. Non, exact, on ne peut pas, on n'est pas devin. Mais est-ce qu'on peut faire un petit pari ? Combien on peut en remporter ? Ça dépend de la quantité de gens qui participent. Et vous Valérie ? Je pense que nous allons obtenir 5 médailles dans le cadre des Jeux paralympiques. Alors je note, Valérie dit 5 et François dit ?

  • Speaker #0

    Si Valérie le dit,

  • Speaker #2

    moi je le valide. Allez, on dit qu'on en aura au moins 5. On en aura peut-être plus, je pense. On va souhaiter. Pareil qu'on en aura peut-être plus parce que la délégation, elle est en force, la délégation paralympique. Ok. Et puis, est-ce que vous avez déjà une idée de nom d'un athlète à suivre ? Vous en avez entendu parler ou pas ? Pas vraiment. Ou alors ce sera de la découverte ? Pas vraiment. Ce sera de la découverte ? Ce sera de la découverte plutôt. Ok. Et les Jeux paralympiques, selon vous, ils sont assez médiatisés ? On les voit assez à la télé, alors pas forcément les Jeux paralympiques, mais le sport paralympique en général ? Je trouve que le sport olympique, paralympique, ce n'est pas assez. reconnu. D'accord. Valérie, est-ce que vous pensez la même chose ? Je trouve que le sport para-olympique n'est pas suffisamment médiatisé. Qu'est-ce qu'il faudrait faire ? Faudrait qu'on en parle où, par exemple ?

  • Speaker #1

    Dans les médias.

  • Speaker #2

    Quels médias ?

  • Speaker #1

    Les médias télévisés,

  • Speaker #2

    les journaux, la radio, les réseaux sociaux. Oui, bien. Et pourquoi ? Ça servirait à quoi d'en parler un peu plus des Jeux paralympiques ? Eh bien, ça permettrait aux personnes handicapées dont je fais partie de se sentir moins exclues. Et quoi d'autre aussi ? Là, par exemple, il y a plein d'enfants, il y a des familles, etc. Si les sports paralympiques et même les sports auxquels participent les personnes en situation de handicap tout au long de l'année, parce qu'il n'y a pas que les compétitions paralympiques, si c'était plus diffusé à la télé ? Il y aurait plus d'adhérents si c'était plus médiatisé. D'accord, plus de personnes qui s'inscriraient, qui oseraient s'inscrire. D'accord. Et vous, est-ce que ça vous intéresserait d'essayer un sport, un handisport ? J'aimerais bien essayer le basket. Ah, d'accord. Ok. On note tout ça, ça peut être pas mal pour une prochaine animation. Ben, merci. Et Valérie, est-ce qu'il y a un handisport qui vous intéresserait un peu plus à tester ? Alors, je suis intéressée par la natation en handisport. En handisport, vous avez déjà pratiqué ? J'ai déjà un peu pratiqué, mais pas avec handisport, un peu de natation. Mais j'ai surtout pratiqué la danse orientale. Danse orientale, alors je crois qu'elle n'est pas encore en compète au JO. J'ai fait de la boxe aussi. Et de la boxe ? Mais est-ce qu'il y a des sports que vous n'avez pas pratiqués, Valérie ? Je crois que je n'ai pas fait d'alpinisme. Très bonne réponse ! Moi non plus, à vrai dire. On est beaucoup à ne pas l'avoir encore pratiquée. Pourquoi la danse orientale ? C'est quoi les bienfaits de la danse même, en général ? Pour tout le corps, ça fait du bien. Et ça fait aussi beaucoup de bien au mental. C'est vrai. Et le basket ? Qu'est-ce que ça apporte au corps, au mental ? Je ne sais pas, ça permet de se défouler.

  • Speaker #3

    C'est vrai ?

  • Speaker #2

    Eh bien super ! Est-ce qu'on peut donner un petit message d'encouragement à l'équipe paralympique qui peut-être tombera sur notre émission ? Qu'est-ce qu'on peut leur dire à la délégation ? Si vous écoutez les athlètes paralympiques, je vous souhaite tout le courage dont vous avez besoin. Merci ! Et Valérie, qu'est-ce qu'on peut leur dire ? Tous nos athlètes paraolympiques, on est avec vous. Go, go, à toute l'équipe de France ! Est-ce que tu as regardé quelques épreuves ou alors la cérémonie d'ouverture ou quelque chose concernant les JO ?

  • Speaker #5

    J'ai regardé un concours de judo, je crois, avec Teddy Riner, contre je ne sais plus la personne. Quand même, deux médailles d'or, ça se remporte, ça ne se gagne pas. Ça se gagne, mais ça ne s'achète pas. Ce n'est pas facile à avoir. Il faut faire des épreuves, des combats, des concours pour les avoir.

  • Speaker #2

    Tu crois que comment ils s'entraînent ? Est-ce qu'ils font des sacrifices pendant les années, avant les JO ou avant un championnat du monde ? Non, je ne pense pas.

  • Speaker #5

    Juste, ils s'entraînent.

  • Speaker #2

    Ils s'entraînent comment, après toi ? Beaucoup ? Tous les jours ?

  • Speaker #5

    Moyennement, je pense.

  • Speaker #2

    Moyennement ?

  • Speaker #5

    Tous les jours, je pense.

  • Speaker #2

    Ça veut dire que toi, si tu t'entraînes moyennement, tu peux avoir une médaille olympique ? Tu peux aller au JO ?

  • Speaker #5

    Non.

  • Speaker #2

    Alors, je repose la question. Est-ce qu'ils s'entraînent moyennement ?

  • Speaker #5

    Non. Ils s'entraînent beaucoup.

  • Speaker #2

    Ok, il s'entraîne beaucoup et même plus que ça. Tu as entendu parler de Léon Marchand, non ? Tu ne vois pas ? Léon Marchand, il a remporté plusieurs médailles d'un coup durant les mêmes Jeux Olympiques. C'était la première fois que ça arrivait, en tout cas sur la natation, ce n'était jamais arrivé. Donc, on a parlé de lui partout sur la planète. Et qu'est-ce que tu en penses de ça ? Que dans le sport comme ça, il y a des... Des gens qui sortent du lot comme ça, qui sont comme des héros. Il y avait Mbappé, il y a Léon Marchand. Comment ça se fait ? Pourquoi les gens ont besoin de ça ? Raconte-moi.

  • Speaker #5

    Pour montrer l'histoire de leur pays, montrer la force de leur pays.

  • Speaker #2

    De leur pays et pas d'eux-mêmes ?

  • Speaker #5

    Si, quand même. Pour se dépasser eux-mêmes.

  • Speaker #2

    Se dépasser eux-mêmes, tu trouves ? Et est-ce que tu crois que pour se dépasser, il faut relever des défis, c'est ça ?

  • Speaker #5

    Oui.

  • Speaker #2

    Quoi comme type de défi ?

  • Speaker #5

    Si tu es footballeur, il faut vraiment... Si vraiment ton rêve, c'est d'être footballeur, il faut que tu te mettes ça dans la tête et vraiment essayer de persévérer pour devenir footballeur. Il faut s'entraîner, il ne faut jamais baisser les bras. Il faut vraiment être impliqué dans ce sport, si tu veux vraiment...

  • Speaker #2

    Hamza, c'est ça ? Hamza, est-ce que tu pratiques du sport,

  • Speaker #5

    toi ? Non, je ne suis pas... Je suis avec l'AES cette année, je n'en ai pas fait.

  • Speaker #2

    Tu faisais quoi avant ?

  • Speaker #5

    Avant, j'ai fait du karaté, j'ai fait de la boxe, j'ai fait de la natation.

  • Speaker #2

    Et tous ces sports-là, ça sert à quoi ? Pourquoi les parents nous inscrivent comme ça dans les clubs de sport ? À quoi ça sert de faire du sport ?

  • Speaker #5

    Déjà pour ne pas rester isolé, se déplacer, ne pas rester trop... tout seul, rester devant les écrans, à bouger.

  • Speaker #2

    Qu'est-ce qui va en rester après, une fois que c'est fini ? Tu crois que c'est terminé, on n'en parlera plus du jour au lendemain ? Ou ça va rester un moment, cet esprit des JO ?

  • Speaker #5

    Je suis un peu mitigée sur les deux côtés. Je me dis qu'on ne va pas tout le temps en parler, mais je me dis que ça va quand même rester dans nos têtes. C'est quand même génial d'avoir la flamme olympique qui soit passée. et qui a eu les épreuves.

  • Speaker #2

    De quoi on va se dire ? Dis-moi. Qu'est-ce qui va rester, tu disais, gravé comme ça, bien écrit ?

  • Speaker #5

    Les épreuves, comment ça a été déroulé. Comment ça s'est fait ? Qu'est-ce qu'il y a eu ?

  • Speaker #2

    Bonjour !

  • Speaker #5

    Bonjour !

  • Speaker #2

    Comment ça va tous les deux ?

  • Speaker #1

    Ça va bien.

  • Speaker #5

    Très très bien.

  • Speaker #2

    L'été se passe comment pour vous ?

  • Speaker #1

    Moi je dirais que ça se passe bien,

  • Speaker #5

    mais il fait un peu trop chaud. Après il faut se rafraîchir.

  • Speaker #2

    Et pour toi Audrey ?

  • Speaker #5

    Moi ça va, même si ma blessure complique un peu les choses. Mais je m'y habitue, mais sinon je passe des bonnes vacances.

  • Speaker #2

    Tant mieux ! Je nous parle de blessures, mais on n'est pas au courant. Qu'est-ce que tu t'es fait ?

  • Speaker #5

    Je me suis retourné le petit doigt et donc en fait, je me suis cassée au niveau de la cinquième, je ne sais plus quoi. Mais bon, je ne suis pas trop, trop informée.

  • Speaker #2

    L'essentiel, c'est que tu puisses quand même profiter de ton été. Alors, vous savez qu'aujourd'hui, cette semaine, ce mois-ci, il se passe quelque chose d'important à Paris et en France, qui concerne le sport, qui concerne un petit peu la culture aussi, un peu plus le sport. quand même. Mais qu'est-ce que c'est ? Vous savez ce que c'est cet événement ? Aaron, tu sais ?

  • Speaker #5

    C'est JO Paris 2024.

  • Speaker #2

    JO, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Ça veut dire qu'on fait des sports comme courir, faire du vélo,

  • Speaker #5

    faire de la trottinette. En ce moment, l'événement qui est le plus regardé ou apprécié, c'est les Jeux Olympiques. Ça fait déjà 4 ans qu'on ne les a pas encore eus, comme ça passe tous les 4 ans. Et puis, ça fait 100 ans où ça n'a pas eu lieu en France. N'empêche que quand même, comme ça, on peut voir plusieurs sports et c'est quand même appréciable de voir des gens, leurs talents, parce qu'on aime beaucoup montrer à quel point on est des supporters de notre pays, etc. Donc c'est pour ça que j'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de personnes qui n'étaient pas forcément de France. Il y avait pas mal de pays qu'on a croisés, mais moi j'adore les JO.

  • Speaker #2

    Vous avez été voir une épreuve ou vous en avez vu à la télé ? Qu'est-ce que tu as vu toi ?

  • Speaker #5

    Moi je suis allée avec ma famille et mes grands-parents aller voir de l'athlétisme au Stade de France dimanche matin. C'était assez intéressant parce qu'il y avait les qualifications du lancé de marteau, mais quand même en fait... On n'était pas très bien placés parce qu'on ne voyait pas l'allée numéro 2 du saut en longueur. Alors c'était une ambiance mais genre de dingue. Il y a eu un moment où en fait on faisait tout ce oula en levant les bras et en les rebaissant.

  • Speaker #2

    Tu as vu qui comme athlète ?

  • Speaker #5

    Alors on a vu Alice. On a vu...

  • Speaker #2

    Elle a fini 5e c'est ça ?

  • Speaker #5

    Alice ? Non, je crois qu'elle a été qualifiée en étant troisième.

  • Speaker #2

    Elle n'a pas eu de médaille, oui. Mais c'était déjà pas mal.

  • Speaker #5

    Oui, parce que la dernière fois, quand on l'a vue à la télé, on a remarqué qu'elle avait fini quatrième vers la finale. Et donc, elle n'a pas eu de médaille, mais bon, elle a essayé.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu connais la fameuse phrase l'important, c'est de participer Qui a dit ça ?

  • Speaker #5

    Oui, je la connais, mais...

  • Speaker #3

    Tu sais qui a dit ça ?

  • Speaker #5

    Pas trop, trop.

  • Speaker #2

    C'est Pierre de Coubertin. Participer, ça veut dire quoi quand tu participes à une aventure ?

  • Speaker #5

    Quand tu participes à quelque chose, c'est comme tu fais quelque chose, mais tu n'es pas forcément sûr de réussir.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai. C'est exactement ça. Et est-ce que ça veut dire aussi que le plus important, ce n'est pas forcément de gagner ? Tu crois que c'est ça aussi ?

  • Speaker #5

    Oui, parce que quand on participe, on a envie de gagner, mais on veut aussi participer. Donc, je dirais que pour moi... c'est plus de participer, mais gagner quand même, c'est quand même mémorable. Donc voilà.

  • Speaker #3

    Du coup, l'année dernière, dans le cadre de mon grand oral, on devait choisir deux sujets. Il y a un sujet que j'ai choisi sur l'hypersexualisation des athlètes féminines par rapport à tout ce qu'elles portaient, leur équipement, que ce soit de chauffe ou sur le terrain, dans n'importe quel sport. Et déjà, je pense que cette année, on a une petite amélioration aux Jeux Olympiques. parce qu'il y a la Fédération internationale de voler qui n'oblige plus les joueuses de beach volley à jouer en bikini. C'était toléré dans les pays musulmans qu'elles portent des trucs couvrants, mais sinon, c'était interdit, sauf moins 20 degrés. Elles étaient obligées de porter des bikinis. Cette année, la Fédération a lâché ça et elles peuvent porter ce qu'elles veulent. Mais du coup, l'année dernière, et toutes les années d'avant, la Fédération oblige certains équipements. On peut faire le lien même... pour les matchs en salle. On voit souvent les joueurs jouer avec des shorts assez serrés, assez moulants. On ne se trouve pas forcément dans le sport masculin. Malheureusement, le sport féminin est beaucoup moins regardé que le sport masculin. Et du coup, on va dire qu'ils ont dû trouver des stratagèmes pour remonter les audimates en montrant le corps des femmes. Parce que c'est que depuis les JO de Londres en 2012 que tous les sports olympiques sont ouverts aux femmes. Avant, il y avait encore des sports qui n'étaient pas ouverts aux femmes. Et c'est que depuis 70, je pense, mais je ne suis pas du tout sûre, qu'ils ont ajouté une nouvelle règle aux JO. C'est-à-dire que tous les nouveaux sports ajoutés aux JO doivent forcément avoir une catégorie pour les femmes. Les femmes et le sport, c'est une grande histoire de haine-amour. autant au début quand les premières épreuves sportives ont été ouvertes aux femmes elles devaient être super couvertes parce que déjà c'était très mal vu qu'une femme fasse du sport on a Colette Besson par exemple et tout ça que ça soit leur tenue les femmes c'est dangereux pour leur corps plein d'excuses et ensuite plus ça avance plus elles ont été découvertes parce qu'il fallait trouver de l'intérêt Parce que sinon, quel intérêt d'aller voir des femmes qui font du sport ? Je ne pense pas du tout ça, mais dans l'imaginaire collectif, c'est beaucoup dégradé. On compare souvent les athlètes féminines aux athlètes masculins. Il y a eu récemment aussi des débats par rapport à la boxeuse algérienne. Je ne comprends pas, parce qu'on ne va jamais empêcher un homme... de concourir ou faire du sport parce qu'il a des capacités physiques extraordinaires. Faire des tests, pour moi, de femme, quand on est née femme, ça n'a pas lieu d'être. Si on est une femme, on est avec un haut taux de testostérone, c'est la vie. On a chacun ses chances. Il y en a qui naissent grands, il y en a qui naissent petits. Ça, on ne peut pas trop gérer.

  • Speaker #5

    On peut pas trop être à col.

  • Speaker #3

    Ah oui, mais justement parce que les gymnastes, ils prennent des pénalités déjà si leur juste corps, ils ne sont pas bien collés. Et la gymnastique, la danse, c'est des sports qui sont très restreints. Déjà, je trouve que ça s'ouvre plus parce qu'on accepte plus les gymnastes musclés. Parce qu'avant, c'est comme la danse classique. Il faut être super musclé, mais en même temps, il faut être super fort. Ce qui est un peu impossible. Paradoxal. C'est ça. Et du coup, les gymnastes devaient coller leur juste corps. Mais maintenant, ça se libère de plus en plus parce que les athlètes en parlent. Et du coup, les choses changent. Exactement. Les langues se délient. Mais par rapport aussi à l'athlétisme, parce que j'ai aussi fait de l'athlétisme, il y a aussi des tenues, c'est plus confortable de courir dedans. Mais par contre, Nike, quand ils ont sorti les tenues officielles des Américaines, c'était des tenues super échancrées. Et du coup, les athlètes, je crois qu'ils ont un peu fait un scandale. Parce que bon, ce n'était pas possible. Quand on fait du sport, on est censé être à l'aise. Et c'est pour ça que la mode, ça répond aussi à des besoins fondamentaux. S'habiller, avoir chaud, être à l'aise. De base, c'est ça. Ensuite, ça répond à des questions qui sont nouvelles. C'est-à-dire, c'est comment on se présente au monde. On ne peut pas se présenter n'importe comment. Les médecins, s'ils ont une blouse blanche, elle est tâchée. Forcément, ça fait tâche, quoi. Pour le jeu de mots. Mais c'est important comment on se montre aux autres. Parce que la première image, avant toute interaction avec quelqu'un, on regarde comment il est. Comment il est coiffé, s'il est propre, si ses habits sont corrects. Donc, c'est aussi sur ça que c'est important. Et dans le sport, on est là pour être à l'aise. Parce que si je veux performer... J'ai besoin d'être à l'aise dans mon corps. Et si je ne peux pas être à l'aise dans mon corps, je ne peux pas performer correctement. Et ça, je pense que ça change de plus en plus. Il y a aussi eu l'année dernière, les handballeuses, j'ai oublié d'où ? Irlandaises ? Ah non, ce n'était pas du tout... Au tournoi européen, elles ont porté des shorts au handball. C'est beach handball, je crois. Elles ont porté des shorts très corrects aussi. Au lieu de porter des bikinis, elles ont été radiées de la... Elles ont été radiées de la compétition. On peut se demander est-ce que c'est vraiment nécessaire et pourquoi est-ce qu'on regarde le sport de base ? C'est pour regarder des filles à moitié nues, oui c'est ça, des fesses, ou est-ce que c'est pour regarder du sport ?

  • Speaker #0

    Florian Gouasside, athlète spécialisé du 400 mètres haies, ayant participé à plusieurs reprises au championnat de France d'athlétisme, témoigne suite à un accident dont il a été victime. Il poursuit sa carrière désormais via des entraînements en e-sport et souhaiterait réaliser son retour au sein de la compétition d'athlétisme au niveau international et en tant qu'athlète valide. Là, c'est les vacances, mais pendant la période normale, on va dire, je vais à l'athlétisme en e-sport et je fais des haies, je m'entraîne sur les haies. Et alors, il y a un entraîneur qui n'est pas très... En fait, je vois, parce que je ne suis pas bête, je vois qu'il ne croit pas vraiment en mes projets, mais il y en a un autre, lui, qui, en fait, il croit vraiment, vraiment... Tellement moi que, en fait, je me dis que je n'ai pas le droit de les décevoir. Et moi, mon objectif, c'est de m'entraîner en espoir, mais de ne pas faire de compétition, de m'entraîner jusqu'à temps que je serai déclassifié. Les bulles, c'est parfait. La radio de l'aspect à zéro. Inspirez-vous, vous êtes sur les muses. Muses de Paris. Bonjour, je m'appelle Imen. Et bonjour, je m'appelle Marwa. Et où sommes-nous aujourd'hui ? À Vivre-Espire. Donc là, on va parler du problème des écrans chez les petits. Puisqu'on est animatrice et on voit énormément d'enfants avec des téléphones. des tablettes, etc. C'est vrai qu'il y a beaucoup d'enfants qui utilisent très tôt les écrans. Comment vous savez qu'ils utilisent et qu'est-ce qu'ils utilisent surtout ? Ils utilisent les réseaux sociaux, TikTok, même Roblox. Surtout TikTok, ils ont toutes les refs, ils connaissent tout. Même Roblox, ça peut être dangereux parce que des fois, il y a des grandes personnes qui utilisent cette application-là et qui parlent avec les enfants alors que les enfants n'ont que 3 ans. Alors que les enfants, ils n'ont que 3 ans. Je trouve ça dangereux. Moi, c'est vrai, surtout que... Puisque, avant, je sais très bien qu'en maternelle, ils n'utilisaient pas les... Enfin, surtout les résolutions. Et maintenant, c'est très bien qu'il y en a qui ont Snap, Insta, peu importe. Et voilà. Après ça, je pense à cause des parents, vu qu'ils leur donnent l'écran tôt. Moi, je sais que j'avais mon cousin. Pour qu'il arrête de pleurer, ma tante lui donnait le téléphone, il avait 6 mois, il regardait sa vidéo et il avait que 6 mois, il arrêtait de pleurer. Du coup, après, ils prennent l'habitude et ils ne peuvent plus s'en passer des écrans. C'est vrai que les parents utilisent beaucoup la manière de passer un écran à thé aux enfants, juste pour fuir le fait de s'en occuper. Par exemple, même avant de dormir, ils passent le téléphone aux enfants, juste comme ça, ils dorment plus rapidement. pleurent, ouais c'est ça. S'ils pleurent, ils passent le téléphone. Enfin, ouais, comme ça. Même dans un parc. Surtout dans un parc, ils passent le téléphone juste comme ça et l'enfant, il reste à sa place. Et pourtant, non, je sais pas. Surtout, je sais pas, laisser les enfants dessiner, même dans un parc, faire un petit pique-nique, discuter avec l'enfant, interagir, etc. Oui, maintenant, il y a plein d'autres solutions. Exemple, on a à Ville-Juve-Respire, il y a plein de stands avec des animateurs. Ils peuvent aller au cinéma, ils peuvent aller même à la maison. Il y a plein d'activités qu'ils peuvent faire en dehors des écrans. Si j'ai des enfants, je ne pense pas qu'ils vont savoir c'est quoi l'écran jusqu'à au moins 10 ans. Parce que je n'ai pas envie qu'ils sachent comme quoi s'occuper en utilisant un écran, ça n'existe pas pour moi. Pour moi, quand tu es petit, tu dois utiliser l'écran, enfin rarement, même juste un téléphone, un petit Nokia. qu'ils appellent, c'est tout. Moi, c'est mort. Après, on dit ça, mais on n'est pas encore parents. On ne sait pas, à tout moment, notre enfant, il va pleurer. Et même nous, on va utiliser cette solution-là. Non, je ne pense pas. Je ne pense pas. Moi, c'est un truc pas possible de passer l'écran. Je ne sais pas ce qu'ils vont fouiller dans l'écran, le téléphone. Je ne sais pas ce qu'ils vont faire avec le téléphone. Pour moi, ce n'est pas possible. Bon, ce problème, je pense qu'il faut juste faire sortir l'enfant. Trouver, par exemple, une activité, faire du sport. trouver un sport, du judo, etc. Même de trouver des activités sur Internet, de trouver des événements. Par exemple, les Jus de Respire, ils peuvent venir ici, passer leur enfant, faire des activités avec eux. Comme ça, ils oublient les écrans. Et je pense que c'est la seule manière à faire. Et à l'âge de 6 mois, comment on peut faire ? Parce qu'il est tout petit, il y a 6 mois. Comment on peut faire pour ne pas tout le temps avoir le réflexe de donner un portable ? Il ne faut pas lui donner le téléphone une fois déjà, parce qu'il va juste pleurer. Et après, il va savoir qu'il faut arrêter de pleurer. Si on l'habitue avec le téléphone, c'est juste qu'il va pleurer pour avoir le téléphone. Et pour les parents qui travaillent et qui ne peuvent pas faire des activités avec leurs enfants, il y a le centre de loisirs. Et les enfants, ils s'amusent au centre de loisirs. Et après, ils sont heureux, ils n'ont pas d'écran. Voilà, après il rentre à la maison, il dorme. Bonjour, moi c'est Médif de Villejuif, je passe en classe de terminale. Je suis au lycée Pauline Roland. Bonjour, moi je m'appelle Afsa, je suis villejuifoise et je passe en première générale. Et nous sommes en direct de la radio Les Muses de Paris dans Villejuif-Caspia. Maintenant, nous allons parler de l'orientation. Personnellement, je suis en STMG. Je trouve que c'est très important de parler de ça, car même si on en était, il faut bien savoir ce qu'on va faire plus tard, comme ça on est fixé. Par exemple, pour moi, je passe en terminale STMG et je compte plus tard faire soit du droit, soit être dans l'immobilier. Et moi, je passe en général. Moi, j'hésite personnellement entre le métier de psychologue de l'enfance et de l'adolescence. et ou manipulatrice radio. Je trouve aussi que c'est important d'avoir des idées, peut-être pas une idée fixe à notre jeune âge, mais de savoir où se baser, dans quel milieu. Moi, pour le métier de psychologue de l'enfant et de l'adolescent, c'est un métier qui me plaît beaucoup car j'aime aider les personnes dans le besoin, notamment les enfants et les adolescents. Quant au métier de manipulatrice radio, j'ai une personne proche de moi qui travaille dans le milieu de l'hôpital. Qui m'a parlé de ce métier, j'ai fait un stage d'une semaine et ça m'a beaucoup plu. Moi pour l'immobilier ça m'intéresse car j'ai de la famille qui travaille dans ça. Et du coup j'ai grandi avec cette mentalité et depuis tout petit je compte travailler et faire de l'immobilier. On s'adresse à tous les jeunes qui nous écoutent et qui n'ont pas trouvé d'idée de voie d'orientation. N'hésitez pas à regarder les sites pour les jeunes. et les conseiller d'orientation, de faire des stages d'observation et d'en parler à vos proches. Et aussi, n'écoutez jamais les personnes qui critiquent les filières. Faites ce qu'on vous semble et écoutez votre cœur et pas les autres personnes. Les muses de Paris. La radio de l'aspect d'un jour. Inspirez-vous, vous êtes sur les muses. Musique de Paris Alors, vous, vous êtes animatrice à Pasteur ? Moi, ma mission, moi je suis animatrice à la base. Moi, je viens pour animer. Je viens pour animer, je travaille pour la ville. Mon stand, c'est Aureus de Djos. Je fais plein d'ateliers manuels. On fait les mosaïques, plein d'autres choses. Moi, c'est ça. Moi, je n'ai pas d'association, je suis l'animatrice. Donc, quel est votre stand aujourd'hui ? Mon stand, c'est... Aujourd'hui, c'est Orios de Joss. Je ne sais pas si vous connaissez. C'est juste derrière moi. On fait avec le crochet et la laine. Et puis à côté, je fais du mosaïque aussi avec les enfants. Il y a plein de modèles. C'est pour leur épanouissement parce qu'il y a d'autres. C'est pour leur bien-être parce qu'il y a d'autres qui ne partent pas en vacances, qui n'ont pas de moyens de voyager. Donc on installe au parc. C'est gratuit. Tout le monde peut venir. c'est pour leur bien-être. Alors, je pense qu'aujourd'hui, s'il y a moins d'activités manuelles, c'est qu'il y a déjà les effets des réseaux sociaux, les écrans. Et aussi qu'on ne leur propose pas assez d'activités manuelles. Parce que même à l'école, souvent, il y a moins d'activités manuelles. On va dire que ça a été réduit, même au niveau du sport aussi. C'est pareil, les temps de sport, ça a été très réduit dans certaines structures. Là, en proposant à Vigifrespire des activités manuelles, ceux-là vont leur reconnecter aussi aux activités manuelles, à créer un lien social, du vivre ensemble, connaître une autre culture, par exemple à travers le Bogolan, c'est autre chose. Donc voilà, leur faire découvrir, et aussi qu'ils puissent travailler avec leurs mains, pas que avec le pouce sur les écrans. Ils ont 5 doigts, 10 doigts, et ils peuvent faire plein de choses avec leurs 10 doigts. Voilà, c'est surtout ça. Quelles sont leurs réactions une fois qu'ils ont terminé leur confection ? Comment réagissent-ils généralement ? Ils sont contents. Madame, je peux ramener à la maison ? C'est pour vous, ce n'est pas à moi. Ils sont contents, franchement. Ça fait du bien. Et de votre côté ? Comment, dans le cadre de l'association, vous accompagnez les jeunes femmes, je vous le disais tout à l'heure, à être plus ancrées dans la société, etc. C'est quoi concrètement que vous leur proposez pour qu'elles fassent d'autres choses qu'à côté des tâches domestiques, comme vous le disiez, qu'elles font dans le quotidien ? C'est quoi que vous les guidez comment, concrètement ? Alors, je les guide, les femmes, pour qu'elles puissent s'émanciper. Déjà à travers les cafés-causeries, on discute de tous les sujets. Il n'y a pas de sujet imposé, on leur laisse parler. Ils parlent de tout, leurs enfants, le travail, les sentiments. J'essaie de les amener à savoir ce qu'elles veulent faire. Certaines vont dire qu'elles voudraient bien reprendre une formation, travailler. J'essaie de les orienter vers les structures en disant allez-y. je ne sais pas, Pôle emploi ou MDZI ou dans d'autres structures qui peuvent les accompagner. Donc j'essaie de leur mettre en lien avec d'autres partenaires. Salut, moi c'est Sylvain, je suis animateur social à l'EAM Kos Val-de-Bièvre à Villejuif. C'est cool d'avoir d'autres organismes qui soutiennent l'animation dans la ville et qui permettent à nos résidents de créer du lien avec tous et toutes. Donc ça fait plaisir d'être ici. Si jamais vous êtes intéressé par notre structure, c'est l'EAM Kos Val-de-Bièvre. Vous pouvez trouver ça sur Google, par exemple. Je tiens à préciser qu'on est un établissement d'accueil médicalisé pour personnes atteintes de lésions cérébrales acquises. Ce sont des personnes atteintes de troubles cognitifs, entre autres. C'est super intéressant de travailler avec eux. L'association Gickel, son but, c'est de faire connaître, promouvoir une technique d'impression textile qui s'appelle le Bogolan. Donc le bogo lent, c'est un nom bambara. Alors bogo qui veut dire boue et lent qui veut dire fait à base de boue ou d'argile. Donc le vêtement et la technique portent le même nom. Et en fait, moi, je prends ça comme support pour proposer, pour rapprocher les femmes, surtout des mamans seules avec leurs enfants, pour proposer des activités. Je propose aussi des cafés causeries aux féminins. J'ai fait ça pendant toute l'année 2023, 2024. à la consergerie Alexandre Dumas. Et généralement, je me propose des activités vraiment en famille. Et aussi, c'est de faire un lien avec les femmes d'ici et d'ailleurs. Parce que par exemple, je voudrais aussi travailler beaucoup avec des jeunes filles, qui sont des bonnes au Mali, pour qu'elles puissent être instruites. Pas qu'elles soient des bonnes de 24 ans sur 24, mais qu'on ait un suivi de ces jeunes filles, parce qu'elles viennent de leur village, elles viennent de la capitale, elles travaillent dans des familles. aisés généralement et généralement ils ne sont pas très bien traités et moi j'aimerais bien en fait vraiment les accompagner aussi à travers mon association pour qu'elles puissent au moins aller à l'école et après qu'elles puissent s'anticiper tôt ou tard. Inspirez-vous, vous êtes sur les muses. Muses de Paris

Chapters

  • Introduction à Villejuif Respire et l'événement sportif

    00:00

  • Témoignages sur le sport dans la société actuelle

    00:23

  • Les JO de Paris 2024 : émotions et enjeux

    00:30

  • La place des femmes dans le sport et la diversité

    00:43

  • Scénographie et mode aux Jeux Olympiques

    00:51

  • L'importance de la scénographie dans les JO

    01:29

  • Critique des costumes et représentation nationale

    02:52

  • Discussion sur les performances de l'équipe de France

    04:31

  • Les Jeux Paralympiques : attentes et médiatisation

    06:17

  • L'impact des écrans sur les jeunes enfants

    08:00

  • Orientation des jeunes : choix de carrière et avenir

    26:00

  • Conclusion et encouragement à l'engagement communautaire

    29:58

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Description

Dans cet épisode de L’atelier radio, l'immersion se déroule à “Villejuif Respire”, un projet renforçant les liens sociaux à travers des activités sportives, artistiques et musicales, en résonance avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Des animatrices de l'évènement, Zinaida et Elissa, évoquent la place du sport dans la société contemporaine, discutant de l’impact émotionnel des compétitions et de la représentation des femmes dans le sport, un enjeu fondamental.

Au-delà de la compétition, elles racontent l’aspect artistique des Jeux : la scénographie, la mode, et leur capacité à refléter l’identité culturelle française et montrent comment le sport devient un espace d’expression culturelle, dépassant les frontières de l’athlétisme.

L’inclusion et la diversité dans le sport sont aussi au centre des discussions, notamment les défis autour de la médiatisation des compétitions paralympiques.

Enfin, ils s’intéressent à l’impact des écrans sur les jeunes et leur rapport au sport, et les problématiques liées à l’engagement communautaire à travers les associations locales.
Un témoignage fort, celui de Florent Gouacide, un athlète handisport au projet ambitieux.

Cet épisode, entre réflexion sociale et engagement, offre une analyse pointue des liens entre sport, culture et société sur fond de fête et de musique, celles de “Villejuif Respire”.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, la radio Lémus de Paris vous accueille aujourd'hui au sein de Villejuif Respire, un événement organisé par la ville de Villejuif en partenariat avec la métropole du Grand Paris et le Grand Orly-Seine-Bièvre, qui a pour but de proposer des activités et animations autour de plusieurs thèmes comme le sport, l'art ou la musique, afin de créer du lien social au travers d'initiatives associatives et citoyennes pendant l'été pour les habitants de Villejuif. En cette année olympique et paralympique, nous avons recueilli plusieurs témoignages sur la place du sport au sein de notre société. à travers différentes thématiques comme les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, avec les émotions procurées par le suivi des diverses épreuves sportives, la place des femmes dans le sport, ou le sport comme vecteur universel de partage et de lien social. Ce fait également l'occasion d'aborder des sujets de société, comme la place des écrans dans la vie des jeunes enfants ou l'orientation future des lycéens. Enfin, nous avons pu échanger également avec les animatrices et animateurs d'associations ayant pour but l'entraide et la création de liens sociaux, pour les jeunes, les femmes et les personnes en difficulté. Bonne écoute ! Les

  • Speaker #1

    Muses de Paris La radio de l'aspiration Inspirez-vous,

  • Speaker #2

    vous êtes sur les Muses

  • Speaker #1

    Les Muses de

  • Speaker #3

    Paris Bonjour, je m'appelle Zinaida Et moi c'est Elissa Et nous sommes à Villejufréspire Sur la radio, les Muses de Paris

  • Speaker #4

    Aujourd'hui, on va parler des Jeux Olympiques et plus particulièrement de l'aspect mode et scénographique qu'il y a autour, donc l'aspect artistique.

  • Speaker #3

    Je m'appelle Zineida, j'ai 18 ans et je suis en licence de mode sur Cholet, près de Nantes.

  • Speaker #4

    Et moi, je suis Elissa, comme je vous l'ai dit, et je fais des études en architecture à l'école Paris Val-de-Seine, dans le 13e arrondissement de Paris. C'est très important de parler de la scénographie des Jeux Olympiques. parce que c'est ce qui permet de mettre en avant notre pays. Comme on a pu le voir, ça a été un long défilé tout au long de la scène, mais pas seulement, on a pu voir tous les importants monuments de la France, tels que le Louvre, la Tour Eiffel.

  • Speaker #3

    Déjà, la scène en soi, c'est un monument de la France.

  • Speaker #4

    La scène en soi, c'est un élément qui a été très valorisé, même pour les épreuves en tant que telles. La scénographie, ça permet de mettre en scène les choses. que ce soit avec la lumière, le son, les couleurs, c'est vraiment important. Et c'est ce qui va impacter à l'écran parce que c'est ce que les gens vont voir en première ligne. Donc c'est vraiment important qu'il y ait un scénographe. Pour cet événement, la scénographie a été réalisée par Thomas Joly. Donc on peut le remercier pour ce qu'il nous a offert à la télévision parce que c'était vraiment incroyable.

  • Speaker #3

    Par rapport à la mode, surtout pour l'ouverture des Jeux Olympiques, c'est vrai que la mode, même si on ne s'en rend pas forcément compte, c'est super important. parce que c'est comment on se présente au monde en général, pas forcément sur les grands événements mais sur les grands événements comme ça je trouve que c'est important parce que c'est la façon dont on se présente au monde et pour cet événement on a eu des magnifiques robes je crois qu'Aya Nakamura a porté du Dior c'est des robes qui ont été faites sur mesure et c'est du coup assez impressionnant après, hors de la cérémonie d'ouverture toujours par rapport au JO moi j'ai moins aimé les costumes officiels des athlètes J'ai trouvé que pour le pays de la haute couture, on aurait pu un peu peut-être donner quelque chose de plus resplendissant. Comme on a eu des très beaux costumes officiels de la Mongolie, ils étaient brodés avec du coup toutes les épreuves des Jeux Olympiques. Enfin, c'était des pièces uniques. Et je pense qu'on aurait pu produire quelque chose de plus personnel à la France pour les tenues officielles des JO. Même en général, on a eu un beau défilé. Je crois que c'était des drag queens et tout ça. Ça représentait la diversité de la France. Et à quel point on a un pays diversifié qui célèbre la différence. Et je pense que c'est important, surtout dans le contexte. On était juste avant les JO.

  • Speaker #4

    Il faut savoir que les Jeux Olympiques aussi, c'est un temps de pause. Il n'est pas censé y avoir de guerre. C'est vraiment la paix entre tout le monde. C'est ce qu'il y avait au temps des... des Grecs, où ils arrêtaient toutes les guerres, etc. Donc, c'est vraiment tout le monde est en paix, tout le monde s'entend, on accepte tout le monde avec sa diversité. Donc, je pense que ça, ça a bien été montré à l'écran aussi. N'en déplaise à certains, malheureusement,

  • Speaker #5

    mais voilà.

  • Speaker #1

    Je vais vous parler des JO. Moi, j'ai suivi l'équipe de Thierry Henry, l'équipe de France. Ils ont malheureusement perdu en finale 5 à 3. Et je vais aussi vous parler des détections en septembre. Et pour faire du sport. Il faudrait essayer de s'inscrire dans un club, foot, tennis, n'importe quel sport. Il ne faudra rien lâcher puisque le foot, ils font des détections en septembre. pour pouvoir avoir de la visibilité contre des clubs pros et pouvoir signer.

  • Speaker #2

    Ok, et les JO, qu'est-ce que tu as pensé de la prestation de l'équipe de France ?

  • Speaker #1

    La qualité de l'équipe, elle est bonne, il manque juste un peu de conviction. Devant le but, il faut avoir la finition et en défense être plus solide. Et sur la finale, il y a eu beaucoup d'occasions. On a essayé de finir devant le but, mais la finition, il manquait un tout petit peu. Mais sinon, on a essayé. On est parti jusqu'en finale, mais l'Espagne a été plus forte que nous. Je tiens quand même à dire que l'équipe de France, en euros, on a perdu contre l'Espagne. Et là, on repère contre l'Espagne, ça fait mal. J'aurais bien aimé perdre contre une autre équipe ou gagner. Mais c'est dommage, c'est comme ça, c'est le football. Il faut savoir accepter la défaite. En vrai, ça veut dire que même si tu perds, tu as participé, tu es allé loin, tu as été fort, tu as mouillé le maillot pour ton équipe, tu t'es battu, c'est ça la mentalité. À bientôt à l'écoute des Miss de Paris.

  • Speaker #2

    Bonjour François. Bonjour Laurence. Bonjour Valérie. Bonjour Laurence. On va parler un petit peu notamment des Jeux olympiques. Quand on a préparé l'émission, vous nous disiez, François, que vous alliez suivre les Paralympiques. Exactement. Qu'est-ce que vous allez regarder au niveau des Jeux paralympiques, François ? Je crois que je vais suivre un peu tout, parce que ça m'intéresse. Étant donné que moi-même, je suis handicapé et ça m'intéresserait gravement. Qu'est-ce que vous allez regarder, par exemple ? Vous avez une idée ? Les courses. Les courses. Quoi d'autre ? Ensuite, l'équitation, du hand, la natation, et puis voilà. Et puis voilà, c'est déjà pas mal. Est-ce qu'on a des chances, la délégation française paralympique, d'après vous, de remporter des médailles ? C'est possible. Combien ? On va faire un petit pari. Je ne peux pas vous dire le nom exact. Non, exact, on ne peut pas, on n'est pas devin. Mais est-ce qu'on peut faire un petit pari ? Combien on peut en remporter ? Ça dépend de la quantité de gens qui participent. Et vous Valérie ? Je pense que nous allons obtenir 5 médailles dans le cadre des Jeux paralympiques. Alors je note, Valérie dit 5 et François dit ?

  • Speaker #0

    Si Valérie le dit,

  • Speaker #2

    moi je le valide. Allez, on dit qu'on en aura au moins 5. On en aura peut-être plus, je pense. On va souhaiter. Pareil qu'on en aura peut-être plus parce que la délégation, elle est en force, la délégation paralympique. Ok. Et puis, est-ce que vous avez déjà une idée de nom d'un athlète à suivre ? Vous en avez entendu parler ou pas ? Pas vraiment. Ou alors ce sera de la découverte ? Pas vraiment. Ce sera de la découverte ? Ce sera de la découverte plutôt. Ok. Et les Jeux paralympiques, selon vous, ils sont assez médiatisés ? On les voit assez à la télé, alors pas forcément les Jeux paralympiques, mais le sport paralympique en général ? Je trouve que le sport olympique, paralympique, ce n'est pas assez. reconnu. D'accord. Valérie, est-ce que vous pensez la même chose ? Je trouve que le sport para-olympique n'est pas suffisamment médiatisé. Qu'est-ce qu'il faudrait faire ? Faudrait qu'on en parle où, par exemple ?

  • Speaker #1

    Dans les médias.

  • Speaker #2

    Quels médias ?

  • Speaker #1

    Les médias télévisés,

  • Speaker #2

    les journaux, la radio, les réseaux sociaux. Oui, bien. Et pourquoi ? Ça servirait à quoi d'en parler un peu plus des Jeux paralympiques ? Eh bien, ça permettrait aux personnes handicapées dont je fais partie de se sentir moins exclues. Et quoi d'autre aussi ? Là, par exemple, il y a plein d'enfants, il y a des familles, etc. Si les sports paralympiques et même les sports auxquels participent les personnes en situation de handicap tout au long de l'année, parce qu'il n'y a pas que les compétitions paralympiques, si c'était plus diffusé à la télé ? Il y aurait plus d'adhérents si c'était plus médiatisé. D'accord, plus de personnes qui s'inscriraient, qui oseraient s'inscrire. D'accord. Et vous, est-ce que ça vous intéresserait d'essayer un sport, un handisport ? J'aimerais bien essayer le basket. Ah, d'accord. Ok. On note tout ça, ça peut être pas mal pour une prochaine animation. Ben, merci. Et Valérie, est-ce qu'il y a un handisport qui vous intéresserait un peu plus à tester ? Alors, je suis intéressée par la natation en handisport. En handisport, vous avez déjà pratiqué ? J'ai déjà un peu pratiqué, mais pas avec handisport, un peu de natation. Mais j'ai surtout pratiqué la danse orientale. Danse orientale, alors je crois qu'elle n'est pas encore en compète au JO. J'ai fait de la boxe aussi. Et de la boxe ? Mais est-ce qu'il y a des sports que vous n'avez pas pratiqués, Valérie ? Je crois que je n'ai pas fait d'alpinisme. Très bonne réponse ! Moi non plus, à vrai dire. On est beaucoup à ne pas l'avoir encore pratiquée. Pourquoi la danse orientale ? C'est quoi les bienfaits de la danse même, en général ? Pour tout le corps, ça fait du bien. Et ça fait aussi beaucoup de bien au mental. C'est vrai. Et le basket ? Qu'est-ce que ça apporte au corps, au mental ? Je ne sais pas, ça permet de se défouler.

  • Speaker #3

    C'est vrai ?

  • Speaker #2

    Eh bien super ! Est-ce qu'on peut donner un petit message d'encouragement à l'équipe paralympique qui peut-être tombera sur notre émission ? Qu'est-ce qu'on peut leur dire à la délégation ? Si vous écoutez les athlètes paralympiques, je vous souhaite tout le courage dont vous avez besoin. Merci ! Et Valérie, qu'est-ce qu'on peut leur dire ? Tous nos athlètes paraolympiques, on est avec vous. Go, go, à toute l'équipe de France ! Est-ce que tu as regardé quelques épreuves ou alors la cérémonie d'ouverture ou quelque chose concernant les JO ?

  • Speaker #5

    J'ai regardé un concours de judo, je crois, avec Teddy Riner, contre je ne sais plus la personne. Quand même, deux médailles d'or, ça se remporte, ça ne se gagne pas. Ça se gagne, mais ça ne s'achète pas. Ce n'est pas facile à avoir. Il faut faire des épreuves, des combats, des concours pour les avoir.

  • Speaker #2

    Tu crois que comment ils s'entraînent ? Est-ce qu'ils font des sacrifices pendant les années, avant les JO ou avant un championnat du monde ? Non, je ne pense pas.

  • Speaker #5

    Juste, ils s'entraînent.

  • Speaker #2

    Ils s'entraînent comment, après toi ? Beaucoup ? Tous les jours ?

  • Speaker #5

    Moyennement, je pense.

  • Speaker #2

    Moyennement ?

  • Speaker #5

    Tous les jours, je pense.

  • Speaker #2

    Ça veut dire que toi, si tu t'entraînes moyennement, tu peux avoir une médaille olympique ? Tu peux aller au JO ?

  • Speaker #5

    Non.

  • Speaker #2

    Alors, je repose la question. Est-ce qu'ils s'entraînent moyennement ?

  • Speaker #5

    Non. Ils s'entraînent beaucoup.

  • Speaker #2

    Ok, il s'entraîne beaucoup et même plus que ça. Tu as entendu parler de Léon Marchand, non ? Tu ne vois pas ? Léon Marchand, il a remporté plusieurs médailles d'un coup durant les mêmes Jeux Olympiques. C'était la première fois que ça arrivait, en tout cas sur la natation, ce n'était jamais arrivé. Donc, on a parlé de lui partout sur la planète. Et qu'est-ce que tu en penses de ça ? Que dans le sport comme ça, il y a des... Des gens qui sortent du lot comme ça, qui sont comme des héros. Il y avait Mbappé, il y a Léon Marchand. Comment ça se fait ? Pourquoi les gens ont besoin de ça ? Raconte-moi.

  • Speaker #5

    Pour montrer l'histoire de leur pays, montrer la force de leur pays.

  • Speaker #2

    De leur pays et pas d'eux-mêmes ?

  • Speaker #5

    Si, quand même. Pour se dépasser eux-mêmes.

  • Speaker #2

    Se dépasser eux-mêmes, tu trouves ? Et est-ce que tu crois que pour se dépasser, il faut relever des défis, c'est ça ?

  • Speaker #5

    Oui.

  • Speaker #2

    Quoi comme type de défi ?

  • Speaker #5

    Si tu es footballeur, il faut vraiment... Si vraiment ton rêve, c'est d'être footballeur, il faut que tu te mettes ça dans la tête et vraiment essayer de persévérer pour devenir footballeur. Il faut s'entraîner, il ne faut jamais baisser les bras. Il faut vraiment être impliqué dans ce sport, si tu veux vraiment...

  • Speaker #2

    Hamza, c'est ça ? Hamza, est-ce que tu pratiques du sport,

  • Speaker #5

    toi ? Non, je ne suis pas... Je suis avec l'AES cette année, je n'en ai pas fait.

  • Speaker #2

    Tu faisais quoi avant ?

  • Speaker #5

    Avant, j'ai fait du karaté, j'ai fait de la boxe, j'ai fait de la natation.

  • Speaker #2

    Et tous ces sports-là, ça sert à quoi ? Pourquoi les parents nous inscrivent comme ça dans les clubs de sport ? À quoi ça sert de faire du sport ?

  • Speaker #5

    Déjà pour ne pas rester isolé, se déplacer, ne pas rester trop... tout seul, rester devant les écrans, à bouger.

  • Speaker #2

    Qu'est-ce qui va en rester après, une fois que c'est fini ? Tu crois que c'est terminé, on n'en parlera plus du jour au lendemain ? Ou ça va rester un moment, cet esprit des JO ?

  • Speaker #5

    Je suis un peu mitigée sur les deux côtés. Je me dis qu'on ne va pas tout le temps en parler, mais je me dis que ça va quand même rester dans nos têtes. C'est quand même génial d'avoir la flamme olympique qui soit passée. et qui a eu les épreuves.

  • Speaker #2

    De quoi on va se dire ? Dis-moi. Qu'est-ce qui va rester, tu disais, gravé comme ça, bien écrit ?

  • Speaker #5

    Les épreuves, comment ça a été déroulé. Comment ça s'est fait ? Qu'est-ce qu'il y a eu ?

  • Speaker #2

    Bonjour !

  • Speaker #5

    Bonjour !

  • Speaker #2

    Comment ça va tous les deux ?

  • Speaker #1

    Ça va bien.

  • Speaker #5

    Très très bien.

  • Speaker #2

    L'été se passe comment pour vous ?

  • Speaker #1

    Moi je dirais que ça se passe bien,

  • Speaker #5

    mais il fait un peu trop chaud. Après il faut se rafraîchir.

  • Speaker #2

    Et pour toi Audrey ?

  • Speaker #5

    Moi ça va, même si ma blessure complique un peu les choses. Mais je m'y habitue, mais sinon je passe des bonnes vacances.

  • Speaker #2

    Tant mieux ! Je nous parle de blessures, mais on n'est pas au courant. Qu'est-ce que tu t'es fait ?

  • Speaker #5

    Je me suis retourné le petit doigt et donc en fait, je me suis cassée au niveau de la cinquième, je ne sais plus quoi. Mais bon, je ne suis pas trop, trop informée.

  • Speaker #2

    L'essentiel, c'est que tu puisses quand même profiter de ton été. Alors, vous savez qu'aujourd'hui, cette semaine, ce mois-ci, il se passe quelque chose d'important à Paris et en France, qui concerne le sport, qui concerne un petit peu la culture aussi, un peu plus le sport. quand même. Mais qu'est-ce que c'est ? Vous savez ce que c'est cet événement ? Aaron, tu sais ?

  • Speaker #5

    C'est JO Paris 2024.

  • Speaker #2

    JO, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Ça veut dire qu'on fait des sports comme courir, faire du vélo,

  • Speaker #5

    faire de la trottinette. En ce moment, l'événement qui est le plus regardé ou apprécié, c'est les Jeux Olympiques. Ça fait déjà 4 ans qu'on ne les a pas encore eus, comme ça passe tous les 4 ans. Et puis, ça fait 100 ans où ça n'a pas eu lieu en France. N'empêche que quand même, comme ça, on peut voir plusieurs sports et c'est quand même appréciable de voir des gens, leurs talents, parce qu'on aime beaucoup montrer à quel point on est des supporters de notre pays, etc. Donc c'est pour ça que j'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de personnes qui n'étaient pas forcément de France. Il y avait pas mal de pays qu'on a croisés, mais moi j'adore les JO.

  • Speaker #2

    Vous avez été voir une épreuve ou vous en avez vu à la télé ? Qu'est-ce que tu as vu toi ?

  • Speaker #5

    Moi je suis allée avec ma famille et mes grands-parents aller voir de l'athlétisme au Stade de France dimanche matin. C'était assez intéressant parce qu'il y avait les qualifications du lancé de marteau, mais quand même en fait... On n'était pas très bien placés parce qu'on ne voyait pas l'allée numéro 2 du saut en longueur. Alors c'était une ambiance mais genre de dingue. Il y a eu un moment où en fait on faisait tout ce oula en levant les bras et en les rebaissant.

  • Speaker #2

    Tu as vu qui comme athlète ?

  • Speaker #5

    Alors on a vu Alice. On a vu...

  • Speaker #2

    Elle a fini 5e c'est ça ?

  • Speaker #5

    Alice ? Non, je crois qu'elle a été qualifiée en étant troisième.

  • Speaker #2

    Elle n'a pas eu de médaille, oui. Mais c'était déjà pas mal.

  • Speaker #5

    Oui, parce que la dernière fois, quand on l'a vue à la télé, on a remarqué qu'elle avait fini quatrième vers la finale. Et donc, elle n'a pas eu de médaille, mais bon, elle a essayé.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu connais la fameuse phrase l'important, c'est de participer Qui a dit ça ?

  • Speaker #5

    Oui, je la connais, mais...

  • Speaker #3

    Tu sais qui a dit ça ?

  • Speaker #5

    Pas trop, trop.

  • Speaker #2

    C'est Pierre de Coubertin. Participer, ça veut dire quoi quand tu participes à une aventure ?

  • Speaker #5

    Quand tu participes à quelque chose, c'est comme tu fais quelque chose, mais tu n'es pas forcément sûr de réussir.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai. C'est exactement ça. Et est-ce que ça veut dire aussi que le plus important, ce n'est pas forcément de gagner ? Tu crois que c'est ça aussi ?

  • Speaker #5

    Oui, parce que quand on participe, on a envie de gagner, mais on veut aussi participer. Donc, je dirais que pour moi... c'est plus de participer, mais gagner quand même, c'est quand même mémorable. Donc voilà.

  • Speaker #3

    Du coup, l'année dernière, dans le cadre de mon grand oral, on devait choisir deux sujets. Il y a un sujet que j'ai choisi sur l'hypersexualisation des athlètes féminines par rapport à tout ce qu'elles portaient, leur équipement, que ce soit de chauffe ou sur le terrain, dans n'importe quel sport. Et déjà, je pense que cette année, on a une petite amélioration aux Jeux Olympiques. parce qu'il y a la Fédération internationale de voler qui n'oblige plus les joueuses de beach volley à jouer en bikini. C'était toléré dans les pays musulmans qu'elles portent des trucs couvrants, mais sinon, c'était interdit, sauf moins 20 degrés. Elles étaient obligées de porter des bikinis. Cette année, la Fédération a lâché ça et elles peuvent porter ce qu'elles veulent. Mais du coup, l'année dernière, et toutes les années d'avant, la Fédération oblige certains équipements. On peut faire le lien même... pour les matchs en salle. On voit souvent les joueurs jouer avec des shorts assez serrés, assez moulants. On ne se trouve pas forcément dans le sport masculin. Malheureusement, le sport féminin est beaucoup moins regardé que le sport masculin. Et du coup, on va dire qu'ils ont dû trouver des stratagèmes pour remonter les audimates en montrant le corps des femmes. Parce que c'est que depuis les JO de Londres en 2012 que tous les sports olympiques sont ouverts aux femmes. Avant, il y avait encore des sports qui n'étaient pas ouverts aux femmes. Et c'est que depuis 70, je pense, mais je ne suis pas du tout sûre, qu'ils ont ajouté une nouvelle règle aux JO. C'est-à-dire que tous les nouveaux sports ajoutés aux JO doivent forcément avoir une catégorie pour les femmes. Les femmes et le sport, c'est une grande histoire de haine-amour. autant au début quand les premières épreuves sportives ont été ouvertes aux femmes elles devaient être super couvertes parce que déjà c'était très mal vu qu'une femme fasse du sport on a Colette Besson par exemple et tout ça que ça soit leur tenue les femmes c'est dangereux pour leur corps plein d'excuses et ensuite plus ça avance plus elles ont été découvertes parce qu'il fallait trouver de l'intérêt Parce que sinon, quel intérêt d'aller voir des femmes qui font du sport ? Je ne pense pas du tout ça, mais dans l'imaginaire collectif, c'est beaucoup dégradé. On compare souvent les athlètes féminines aux athlètes masculins. Il y a eu récemment aussi des débats par rapport à la boxeuse algérienne. Je ne comprends pas, parce qu'on ne va jamais empêcher un homme... de concourir ou faire du sport parce qu'il a des capacités physiques extraordinaires. Faire des tests, pour moi, de femme, quand on est née femme, ça n'a pas lieu d'être. Si on est une femme, on est avec un haut taux de testostérone, c'est la vie. On a chacun ses chances. Il y en a qui naissent grands, il y en a qui naissent petits. Ça, on ne peut pas trop gérer.

  • Speaker #5

    On peut pas trop être à col.

  • Speaker #3

    Ah oui, mais justement parce que les gymnastes, ils prennent des pénalités déjà si leur juste corps, ils ne sont pas bien collés. Et la gymnastique, la danse, c'est des sports qui sont très restreints. Déjà, je trouve que ça s'ouvre plus parce qu'on accepte plus les gymnastes musclés. Parce qu'avant, c'est comme la danse classique. Il faut être super musclé, mais en même temps, il faut être super fort. Ce qui est un peu impossible. Paradoxal. C'est ça. Et du coup, les gymnastes devaient coller leur juste corps. Mais maintenant, ça se libère de plus en plus parce que les athlètes en parlent. Et du coup, les choses changent. Exactement. Les langues se délient. Mais par rapport aussi à l'athlétisme, parce que j'ai aussi fait de l'athlétisme, il y a aussi des tenues, c'est plus confortable de courir dedans. Mais par contre, Nike, quand ils ont sorti les tenues officielles des Américaines, c'était des tenues super échancrées. Et du coup, les athlètes, je crois qu'ils ont un peu fait un scandale. Parce que bon, ce n'était pas possible. Quand on fait du sport, on est censé être à l'aise. Et c'est pour ça que la mode, ça répond aussi à des besoins fondamentaux. S'habiller, avoir chaud, être à l'aise. De base, c'est ça. Ensuite, ça répond à des questions qui sont nouvelles. C'est-à-dire, c'est comment on se présente au monde. On ne peut pas se présenter n'importe comment. Les médecins, s'ils ont une blouse blanche, elle est tâchée. Forcément, ça fait tâche, quoi. Pour le jeu de mots. Mais c'est important comment on se montre aux autres. Parce que la première image, avant toute interaction avec quelqu'un, on regarde comment il est. Comment il est coiffé, s'il est propre, si ses habits sont corrects. Donc, c'est aussi sur ça que c'est important. Et dans le sport, on est là pour être à l'aise. Parce que si je veux performer... J'ai besoin d'être à l'aise dans mon corps. Et si je ne peux pas être à l'aise dans mon corps, je ne peux pas performer correctement. Et ça, je pense que ça change de plus en plus. Il y a aussi eu l'année dernière, les handballeuses, j'ai oublié d'où ? Irlandaises ? Ah non, ce n'était pas du tout... Au tournoi européen, elles ont porté des shorts au handball. C'est beach handball, je crois. Elles ont porté des shorts très corrects aussi. Au lieu de porter des bikinis, elles ont été radiées de la... Elles ont été radiées de la compétition. On peut se demander est-ce que c'est vraiment nécessaire et pourquoi est-ce qu'on regarde le sport de base ? C'est pour regarder des filles à moitié nues, oui c'est ça, des fesses, ou est-ce que c'est pour regarder du sport ?

  • Speaker #0

    Florian Gouasside, athlète spécialisé du 400 mètres haies, ayant participé à plusieurs reprises au championnat de France d'athlétisme, témoigne suite à un accident dont il a été victime. Il poursuit sa carrière désormais via des entraînements en e-sport et souhaiterait réaliser son retour au sein de la compétition d'athlétisme au niveau international et en tant qu'athlète valide. Là, c'est les vacances, mais pendant la période normale, on va dire, je vais à l'athlétisme en e-sport et je fais des haies, je m'entraîne sur les haies. Et alors, il y a un entraîneur qui n'est pas très... En fait, je vois, parce que je ne suis pas bête, je vois qu'il ne croit pas vraiment en mes projets, mais il y en a un autre, lui, qui, en fait, il croit vraiment, vraiment... Tellement moi que, en fait, je me dis que je n'ai pas le droit de les décevoir. Et moi, mon objectif, c'est de m'entraîner en espoir, mais de ne pas faire de compétition, de m'entraîner jusqu'à temps que je serai déclassifié. Les bulles, c'est parfait. La radio de l'aspect à zéro. Inspirez-vous, vous êtes sur les muses. Muses de Paris. Bonjour, je m'appelle Imen. Et bonjour, je m'appelle Marwa. Et où sommes-nous aujourd'hui ? À Vivre-Espire. Donc là, on va parler du problème des écrans chez les petits. Puisqu'on est animatrice et on voit énormément d'enfants avec des téléphones. des tablettes, etc. C'est vrai qu'il y a beaucoup d'enfants qui utilisent très tôt les écrans. Comment vous savez qu'ils utilisent et qu'est-ce qu'ils utilisent surtout ? Ils utilisent les réseaux sociaux, TikTok, même Roblox. Surtout TikTok, ils ont toutes les refs, ils connaissent tout. Même Roblox, ça peut être dangereux parce que des fois, il y a des grandes personnes qui utilisent cette application-là et qui parlent avec les enfants alors que les enfants n'ont que 3 ans. Alors que les enfants, ils n'ont que 3 ans. Je trouve ça dangereux. Moi, c'est vrai, surtout que... Puisque, avant, je sais très bien qu'en maternelle, ils n'utilisaient pas les... Enfin, surtout les résolutions. Et maintenant, c'est très bien qu'il y en a qui ont Snap, Insta, peu importe. Et voilà. Après ça, je pense à cause des parents, vu qu'ils leur donnent l'écran tôt. Moi, je sais que j'avais mon cousin. Pour qu'il arrête de pleurer, ma tante lui donnait le téléphone, il avait 6 mois, il regardait sa vidéo et il avait que 6 mois, il arrêtait de pleurer. Du coup, après, ils prennent l'habitude et ils ne peuvent plus s'en passer des écrans. C'est vrai que les parents utilisent beaucoup la manière de passer un écran à thé aux enfants, juste pour fuir le fait de s'en occuper. Par exemple, même avant de dormir, ils passent le téléphone aux enfants, juste comme ça, ils dorment plus rapidement. pleurent, ouais c'est ça. S'ils pleurent, ils passent le téléphone. Enfin, ouais, comme ça. Même dans un parc. Surtout dans un parc, ils passent le téléphone juste comme ça et l'enfant, il reste à sa place. Et pourtant, non, je sais pas. Surtout, je sais pas, laisser les enfants dessiner, même dans un parc, faire un petit pique-nique, discuter avec l'enfant, interagir, etc. Oui, maintenant, il y a plein d'autres solutions. Exemple, on a à Ville-Juve-Respire, il y a plein de stands avec des animateurs. Ils peuvent aller au cinéma, ils peuvent aller même à la maison. Il y a plein d'activités qu'ils peuvent faire en dehors des écrans. Si j'ai des enfants, je ne pense pas qu'ils vont savoir c'est quoi l'écran jusqu'à au moins 10 ans. Parce que je n'ai pas envie qu'ils sachent comme quoi s'occuper en utilisant un écran, ça n'existe pas pour moi. Pour moi, quand tu es petit, tu dois utiliser l'écran, enfin rarement, même juste un téléphone, un petit Nokia. qu'ils appellent, c'est tout. Moi, c'est mort. Après, on dit ça, mais on n'est pas encore parents. On ne sait pas, à tout moment, notre enfant, il va pleurer. Et même nous, on va utiliser cette solution-là. Non, je ne pense pas. Je ne pense pas. Moi, c'est un truc pas possible de passer l'écran. Je ne sais pas ce qu'ils vont fouiller dans l'écran, le téléphone. Je ne sais pas ce qu'ils vont faire avec le téléphone. Pour moi, ce n'est pas possible. Bon, ce problème, je pense qu'il faut juste faire sortir l'enfant. Trouver, par exemple, une activité, faire du sport. trouver un sport, du judo, etc. Même de trouver des activités sur Internet, de trouver des événements. Par exemple, les Jus de Respire, ils peuvent venir ici, passer leur enfant, faire des activités avec eux. Comme ça, ils oublient les écrans. Et je pense que c'est la seule manière à faire. Et à l'âge de 6 mois, comment on peut faire ? Parce qu'il est tout petit, il y a 6 mois. Comment on peut faire pour ne pas tout le temps avoir le réflexe de donner un portable ? Il ne faut pas lui donner le téléphone une fois déjà, parce qu'il va juste pleurer. Et après, il va savoir qu'il faut arrêter de pleurer. Si on l'habitue avec le téléphone, c'est juste qu'il va pleurer pour avoir le téléphone. Et pour les parents qui travaillent et qui ne peuvent pas faire des activités avec leurs enfants, il y a le centre de loisirs. Et les enfants, ils s'amusent au centre de loisirs. Et après, ils sont heureux, ils n'ont pas d'écran. Voilà, après il rentre à la maison, il dorme. Bonjour, moi c'est Médif de Villejuif, je passe en classe de terminale. Je suis au lycée Pauline Roland. Bonjour, moi je m'appelle Afsa, je suis villejuifoise et je passe en première générale. Et nous sommes en direct de la radio Les Muses de Paris dans Villejuif-Caspia. Maintenant, nous allons parler de l'orientation. Personnellement, je suis en STMG. Je trouve que c'est très important de parler de ça, car même si on en était, il faut bien savoir ce qu'on va faire plus tard, comme ça on est fixé. Par exemple, pour moi, je passe en terminale STMG et je compte plus tard faire soit du droit, soit être dans l'immobilier. Et moi, je passe en général. Moi, j'hésite personnellement entre le métier de psychologue de l'enfance et de l'adolescence. et ou manipulatrice radio. Je trouve aussi que c'est important d'avoir des idées, peut-être pas une idée fixe à notre jeune âge, mais de savoir où se baser, dans quel milieu. Moi, pour le métier de psychologue de l'enfant et de l'adolescent, c'est un métier qui me plaît beaucoup car j'aime aider les personnes dans le besoin, notamment les enfants et les adolescents. Quant au métier de manipulatrice radio, j'ai une personne proche de moi qui travaille dans le milieu de l'hôpital. Qui m'a parlé de ce métier, j'ai fait un stage d'une semaine et ça m'a beaucoup plu. Moi pour l'immobilier ça m'intéresse car j'ai de la famille qui travaille dans ça. Et du coup j'ai grandi avec cette mentalité et depuis tout petit je compte travailler et faire de l'immobilier. On s'adresse à tous les jeunes qui nous écoutent et qui n'ont pas trouvé d'idée de voie d'orientation. N'hésitez pas à regarder les sites pour les jeunes. et les conseiller d'orientation, de faire des stages d'observation et d'en parler à vos proches. Et aussi, n'écoutez jamais les personnes qui critiquent les filières. Faites ce qu'on vous semble et écoutez votre cœur et pas les autres personnes. Les muses de Paris. La radio de l'aspect d'un jour. Inspirez-vous, vous êtes sur les muses. Musique de Paris Alors, vous, vous êtes animatrice à Pasteur ? Moi, ma mission, moi je suis animatrice à la base. Moi, je viens pour animer. Je viens pour animer, je travaille pour la ville. Mon stand, c'est Aureus de Djos. Je fais plein d'ateliers manuels. On fait les mosaïques, plein d'autres choses. Moi, c'est ça. Moi, je n'ai pas d'association, je suis l'animatrice. Donc, quel est votre stand aujourd'hui ? Mon stand, c'est... Aujourd'hui, c'est Orios de Joss. Je ne sais pas si vous connaissez. C'est juste derrière moi. On fait avec le crochet et la laine. Et puis à côté, je fais du mosaïque aussi avec les enfants. Il y a plein de modèles. C'est pour leur épanouissement parce qu'il y a d'autres. C'est pour leur bien-être parce qu'il y a d'autres qui ne partent pas en vacances, qui n'ont pas de moyens de voyager. Donc on installe au parc. C'est gratuit. Tout le monde peut venir. c'est pour leur bien-être. Alors, je pense qu'aujourd'hui, s'il y a moins d'activités manuelles, c'est qu'il y a déjà les effets des réseaux sociaux, les écrans. Et aussi qu'on ne leur propose pas assez d'activités manuelles. Parce que même à l'école, souvent, il y a moins d'activités manuelles. On va dire que ça a été réduit, même au niveau du sport aussi. C'est pareil, les temps de sport, ça a été très réduit dans certaines structures. Là, en proposant à Vigifrespire des activités manuelles, ceux-là vont leur reconnecter aussi aux activités manuelles, à créer un lien social, du vivre ensemble, connaître une autre culture, par exemple à travers le Bogolan, c'est autre chose. Donc voilà, leur faire découvrir, et aussi qu'ils puissent travailler avec leurs mains, pas que avec le pouce sur les écrans. Ils ont 5 doigts, 10 doigts, et ils peuvent faire plein de choses avec leurs 10 doigts. Voilà, c'est surtout ça. Quelles sont leurs réactions une fois qu'ils ont terminé leur confection ? Comment réagissent-ils généralement ? Ils sont contents. Madame, je peux ramener à la maison ? C'est pour vous, ce n'est pas à moi. Ils sont contents, franchement. Ça fait du bien. Et de votre côté ? Comment, dans le cadre de l'association, vous accompagnez les jeunes femmes, je vous le disais tout à l'heure, à être plus ancrées dans la société, etc. C'est quoi concrètement que vous leur proposez pour qu'elles fassent d'autres choses qu'à côté des tâches domestiques, comme vous le disiez, qu'elles font dans le quotidien ? C'est quoi que vous les guidez comment, concrètement ? Alors, je les guide, les femmes, pour qu'elles puissent s'émanciper. Déjà à travers les cafés-causeries, on discute de tous les sujets. Il n'y a pas de sujet imposé, on leur laisse parler. Ils parlent de tout, leurs enfants, le travail, les sentiments. J'essaie de les amener à savoir ce qu'elles veulent faire. Certaines vont dire qu'elles voudraient bien reprendre une formation, travailler. J'essaie de les orienter vers les structures en disant allez-y. je ne sais pas, Pôle emploi ou MDZI ou dans d'autres structures qui peuvent les accompagner. Donc j'essaie de leur mettre en lien avec d'autres partenaires. Salut, moi c'est Sylvain, je suis animateur social à l'EAM Kos Val-de-Bièvre à Villejuif. C'est cool d'avoir d'autres organismes qui soutiennent l'animation dans la ville et qui permettent à nos résidents de créer du lien avec tous et toutes. Donc ça fait plaisir d'être ici. Si jamais vous êtes intéressé par notre structure, c'est l'EAM Kos Val-de-Bièvre. Vous pouvez trouver ça sur Google, par exemple. Je tiens à préciser qu'on est un établissement d'accueil médicalisé pour personnes atteintes de lésions cérébrales acquises. Ce sont des personnes atteintes de troubles cognitifs, entre autres. C'est super intéressant de travailler avec eux. L'association Gickel, son but, c'est de faire connaître, promouvoir une technique d'impression textile qui s'appelle le Bogolan. Donc le bogo lent, c'est un nom bambara. Alors bogo qui veut dire boue et lent qui veut dire fait à base de boue ou d'argile. Donc le vêtement et la technique portent le même nom. Et en fait, moi, je prends ça comme support pour proposer, pour rapprocher les femmes, surtout des mamans seules avec leurs enfants, pour proposer des activités. Je propose aussi des cafés causeries aux féminins. J'ai fait ça pendant toute l'année 2023, 2024. à la consergerie Alexandre Dumas. Et généralement, je me propose des activités vraiment en famille. Et aussi, c'est de faire un lien avec les femmes d'ici et d'ailleurs. Parce que par exemple, je voudrais aussi travailler beaucoup avec des jeunes filles, qui sont des bonnes au Mali, pour qu'elles puissent être instruites. Pas qu'elles soient des bonnes de 24 ans sur 24, mais qu'on ait un suivi de ces jeunes filles, parce qu'elles viennent de leur village, elles viennent de la capitale, elles travaillent dans des familles. aisés généralement et généralement ils ne sont pas très bien traités et moi j'aimerais bien en fait vraiment les accompagner aussi à travers mon association pour qu'elles puissent au moins aller à l'école et après qu'elles puissent s'anticiper tôt ou tard. Inspirez-vous, vous êtes sur les muses. Muses de Paris

Chapters

  • Introduction à Villejuif Respire et l'événement sportif

    00:00

  • Témoignages sur le sport dans la société actuelle

    00:23

  • Les JO de Paris 2024 : émotions et enjeux

    00:30

  • La place des femmes dans le sport et la diversité

    00:43

  • Scénographie et mode aux Jeux Olympiques

    00:51

  • L'importance de la scénographie dans les JO

    01:29

  • Critique des costumes et représentation nationale

    02:52

  • Discussion sur les performances de l'équipe de France

    04:31

  • Les Jeux Paralympiques : attentes et médiatisation

    06:17

  • L'impact des écrans sur les jeunes enfants

    08:00

  • Orientation des jeunes : choix de carrière et avenir

    26:00

  • Conclusion et encouragement à l'engagement communautaire

    29:58

Description

Dans cet épisode de L’atelier radio, l'immersion se déroule à “Villejuif Respire”, un projet renforçant les liens sociaux à travers des activités sportives, artistiques et musicales, en résonance avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Des animatrices de l'évènement, Zinaida et Elissa, évoquent la place du sport dans la société contemporaine, discutant de l’impact émotionnel des compétitions et de la représentation des femmes dans le sport, un enjeu fondamental.

Au-delà de la compétition, elles racontent l’aspect artistique des Jeux : la scénographie, la mode, et leur capacité à refléter l’identité culturelle française et montrent comment le sport devient un espace d’expression culturelle, dépassant les frontières de l’athlétisme.

L’inclusion et la diversité dans le sport sont aussi au centre des discussions, notamment les défis autour de la médiatisation des compétitions paralympiques.

Enfin, ils s’intéressent à l’impact des écrans sur les jeunes et leur rapport au sport, et les problématiques liées à l’engagement communautaire à travers les associations locales.
Un témoignage fort, celui de Florent Gouacide, un athlète handisport au projet ambitieux.

Cet épisode, entre réflexion sociale et engagement, offre une analyse pointue des liens entre sport, culture et société sur fond de fête et de musique, celles de “Villejuif Respire”.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, la radio Lémus de Paris vous accueille aujourd'hui au sein de Villejuif Respire, un événement organisé par la ville de Villejuif en partenariat avec la métropole du Grand Paris et le Grand Orly-Seine-Bièvre, qui a pour but de proposer des activités et animations autour de plusieurs thèmes comme le sport, l'art ou la musique, afin de créer du lien social au travers d'initiatives associatives et citoyennes pendant l'été pour les habitants de Villejuif. En cette année olympique et paralympique, nous avons recueilli plusieurs témoignages sur la place du sport au sein de notre société. à travers différentes thématiques comme les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, avec les émotions procurées par le suivi des diverses épreuves sportives, la place des femmes dans le sport, ou le sport comme vecteur universel de partage et de lien social. Ce fait également l'occasion d'aborder des sujets de société, comme la place des écrans dans la vie des jeunes enfants ou l'orientation future des lycéens. Enfin, nous avons pu échanger également avec les animatrices et animateurs d'associations ayant pour but l'entraide et la création de liens sociaux, pour les jeunes, les femmes et les personnes en difficulté. Bonne écoute ! Les

  • Speaker #1

    Muses de Paris La radio de l'aspiration Inspirez-vous,

  • Speaker #2

    vous êtes sur les Muses

  • Speaker #1

    Les Muses de

  • Speaker #3

    Paris Bonjour, je m'appelle Zinaida Et moi c'est Elissa Et nous sommes à Villejufréspire Sur la radio, les Muses de Paris

  • Speaker #4

    Aujourd'hui, on va parler des Jeux Olympiques et plus particulièrement de l'aspect mode et scénographique qu'il y a autour, donc l'aspect artistique.

  • Speaker #3

    Je m'appelle Zineida, j'ai 18 ans et je suis en licence de mode sur Cholet, près de Nantes.

  • Speaker #4

    Et moi, je suis Elissa, comme je vous l'ai dit, et je fais des études en architecture à l'école Paris Val-de-Seine, dans le 13e arrondissement de Paris. C'est très important de parler de la scénographie des Jeux Olympiques. parce que c'est ce qui permet de mettre en avant notre pays. Comme on a pu le voir, ça a été un long défilé tout au long de la scène, mais pas seulement, on a pu voir tous les importants monuments de la France, tels que le Louvre, la Tour Eiffel.

  • Speaker #3

    Déjà, la scène en soi, c'est un monument de la France.

  • Speaker #4

    La scène en soi, c'est un élément qui a été très valorisé, même pour les épreuves en tant que telles. La scénographie, ça permet de mettre en scène les choses. que ce soit avec la lumière, le son, les couleurs, c'est vraiment important. Et c'est ce qui va impacter à l'écran parce que c'est ce que les gens vont voir en première ligne. Donc c'est vraiment important qu'il y ait un scénographe. Pour cet événement, la scénographie a été réalisée par Thomas Joly. Donc on peut le remercier pour ce qu'il nous a offert à la télévision parce que c'était vraiment incroyable.

  • Speaker #3

    Par rapport à la mode, surtout pour l'ouverture des Jeux Olympiques, c'est vrai que la mode, même si on ne s'en rend pas forcément compte, c'est super important. parce que c'est comment on se présente au monde en général, pas forcément sur les grands événements mais sur les grands événements comme ça je trouve que c'est important parce que c'est la façon dont on se présente au monde et pour cet événement on a eu des magnifiques robes je crois qu'Aya Nakamura a porté du Dior c'est des robes qui ont été faites sur mesure et c'est du coup assez impressionnant après, hors de la cérémonie d'ouverture toujours par rapport au JO moi j'ai moins aimé les costumes officiels des athlètes J'ai trouvé que pour le pays de la haute couture, on aurait pu un peu peut-être donner quelque chose de plus resplendissant. Comme on a eu des très beaux costumes officiels de la Mongolie, ils étaient brodés avec du coup toutes les épreuves des Jeux Olympiques. Enfin, c'était des pièces uniques. Et je pense qu'on aurait pu produire quelque chose de plus personnel à la France pour les tenues officielles des JO. Même en général, on a eu un beau défilé. Je crois que c'était des drag queens et tout ça. Ça représentait la diversité de la France. Et à quel point on a un pays diversifié qui célèbre la différence. Et je pense que c'est important, surtout dans le contexte. On était juste avant les JO.

  • Speaker #4

    Il faut savoir que les Jeux Olympiques aussi, c'est un temps de pause. Il n'est pas censé y avoir de guerre. C'est vraiment la paix entre tout le monde. C'est ce qu'il y avait au temps des... des Grecs, où ils arrêtaient toutes les guerres, etc. Donc, c'est vraiment tout le monde est en paix, tout le monde s'entend, on accepte tout le monde avec sa diversité. Donc, je pense que ça, ça a bien été montré à l'écran aussi. N'en déplaise à certains, malheureusement,

  • Speaker #5

    mais voilà.

  • Speaker #1

    Je vais vous parler des JO. Moi, j'ai suivi l'équipe de Thierry Henry, l'équipe de France. Ils ont malheureusement perdu en finale 5 à 3. Et je vais aussi vous parler des détections en septembre. Et pour faire du sport. Il faudrait essayer de s'inscrire dans un club, foot, tennis, n'importe quel sport. Il ne faudra rien lâcher puisque le foot, ils font des détections en septembre. pour pouvoir avoir de la visibilité contre des clubs pros et pouvoir signer.

  • Speaker #2

    Ok, et les JO, qu'est-ce que tu as pensé de la prestation de l'équipe de France ?

  • Speaker #1

    La qualité de l'équipe, elle est bonne, il manque juste un peu de conviction. Devant le but, il faut avoir la finition et en défense être plus solide. Et sur la finale, il y a eu beaucoup d'occasions. On a essayé de finir devant le but, mais la finition, il manquait un tout petit peu. Mais sinon, on a essayé. On est parti jusqu'en finale, mais l'Espagne a été plus forte que nous. Je tiens quand même à dire que l'équipe de France, en euros, on a perdu contre l'Espagne. Et là, on repère contre l'Espagne, ça fait mal. J'aurais bien aimé perdre contre une autre équipe ou gagner. Mais c'est dommage, c'est comme ça, c'est le football. Il faut savoir accepter la défaite. En vrai, ça veut dire que même si tu perds, tu as participé, tu es allé loin, tu as été fort, tu as mouillé le maillot pour ton équipe, tu t'es battu, c'est ça la mentalité. À bientôt à l'écoute des Miss de Paris.

  • Speaker #2

    Bonjour François. Bonjour Laurence. Bonjour Valérie. Bonjour Laurence. On va parler un petit peu notamment des Jeux olympiques. Quand on a préparé l'émission, vous nous disiez, François, que vous alliez suivre les Paralympiques. Exactement. Qu'est-ce que vous allez regarder au niveau des Jeux paralympiques, François ? Je crois que je vais suivre un peu tout, parce que ça m'intéresse. Étant donné que moi-même, je suis handicapé et ça m'intéresserait gravement. Qu'est-ce que vous allez regarder, par exemple ? Vous avez une idée ? Les courses. Les courses. Quoi d'autre ? Ensuite, l'équitation, du hand, la natation, et puis voilà. Et puis voilà, c'est déjà pas mal. Est-ce qu'on a des chances, la délégation française paralympique, d'après vous, de remporter des médailles ? C'est possible. Combien ? On va faire un petit pari. Je ne peux pas vous dire le nom exact. Non, exact, on ne peut pas, on n'est pas devin. Mais est-ce qu'on peut faire un petit pari ? Combien on peut en remporter ? Ça dépend de la quantité de gens qui participent. Et vous Valérie ? Je pense que nous allons obtenir 5 médailles dans le cadre des Jeux paralympiques. Alors je note, Valérie dit 5 et François dit ?

  • Speaker #0

    Si Valérie le dit,

  • Speaker #2

    moi je le valide. Allez, on dit qu'on en aura au moins 5. On en aura peut-être plus, je pense. On va souhaiter. Pareil qu'on en aura peut-être plus parce que la délégation, elle est en force, la délégation paralympique. Ok. Et puis, est-ce que vous avez déjà une idée de nom d'un athlète à suivre ? Vous en avez entendu parler ou pas ? Pas vraiment. Ou alors ce sera de la découverte ? Pas vraiment. Ce sera de la découverte ? Ce sera de la découverte plutôt. Ok. Et les Jeux paralympiques, selon vous, ils sont assez médiatisés ? On les voit assez à la télé, alors pas forcément les Jeux paralympiques, mais le sport paralympique en général ? Je trouve que le sport olympique, paralympique, ce n'est pas assez. reconnu. D'accord. Valérie, est-ce que vous pensez la même chose ? Je trouve que le sport para-olympique n'est pas suffisamment médiatisé. Qu'est-ce qu'il faudrait faire ? Faudrait qu'on en parle où, par exemple ?

  • Speaker #1

    Dans les médias.

  • Speaker #2

    Quels médias ?

  • Speaker #1

    Les médias télévisés,

  • Speaker #2

    les journaux, la radio, les réseaux sociaux. Oui, bien. Et pourquoi ? Ça servirait à quoi d'en parler un peu plus des Jeux paralympiques ? Eh bien, ça permettrait aux personnes handicapées dont je fais partie de se sentir moins exclues. Et quoi d'autre aussi ? Là, par exemple, il y a plein d'enfants, il y a des familles, etc. Si les sports paralympiques et même les sports auxquels participent les personnes en situation de handicap tout au long de l'année, parce qu'il n'y a pas que les compétitions paralympiques, si c'était plus diffusé à la télé ? Il y aurait plus d'adhérents si c'était plus médiatisé. D'accord, plus de personnes qui s'inscriraient, qui oseraient s'inscrire. D'accord. Et vous, est-ce que ça vous intéresserait d'essayer un sport, un handisport ? J'aimerais bien essayer le basket. Ah, d'accord. Ok. On note tout ça, ça peut être pas mal pour une prochaine animation. Ben, merci. Et Valérie, est-ce qu'il y a un handisport qui vous intéresserait un peu plus à tester ? Alors, je suis intéressée par la natation en handisport. En handisport, vous avez déjà pratiqué ? J'ai déjà un peu pratiqué, mais pas avec handisport, un peu de natation. Mais j'ai surtout pratiqué la danse orientale. Danse orientale, alors je crois qu'elle n'est pas encore en compète au JO. J'ai fait de la boxe aussi. Et de la boxe ? Mais est-ce qu'il y a des sports que vous n'avez pas pratiqués, Valérie ? Je crois que je n'ai pas fait d'alpinisme. Très bonne réponse ! Moi non plus, à vrai dire. On est beaucoup à ne pas l'avoir encore pratiquée. Pourquoi la danse orientale ? C'est quoi les bienfaits de la danse même, en général ? Pour tout le corps, ça fait du bien. Et ça fait aussi beaucoup de bien au mental. C'est vrai. Et le basket ? Qu'est-ce que ça apporte au corps, au mental ? Je ne sais pas, ça permet de se défouler.

  • Speaker #3

    C'est vrai ?

  • Speaker #2

    Eh bien super ! Est-ce qu'on peut donner un petit message d'encouragement à l'équipe paralympique qui peut-être tombera sur notre émission ? Qu'est-ce qu'on peut leur dire à la délégation ? Si vous écoutez les athlètes paralympiques, je vous souhaite tout le courage dont vous avez besoin. Merci ! Et Valérie, qu'est-ce qu'on peut leur dire ? Tous nos athlètes paraolympiques, on est avec vous. Go, go, à toute l'équipe de France ! Est-ce que tu as regardé quelques épreuves ou alors la cérémonie d'ouverture ou quelque chose concernant les JO ?

  • Speaker #5

    J'ai regardé un concours de judo, je crois, avec Teddy Riner, contre je ne sais plus la personne. Quand même, deux médailles d'or, ça se remporte, ça ne se gagne pas. Ça se gagne, mais ça ne s'achète pas. Ce n'est pas facile à avoir. Il faut faire des épreuves, des combats, des concours pour les avoir.

  • Speaker #2

    Tu crois que comment ils s'entraînent ? Est-ce qu'ils font des sacrifices pendant les années, avant les JO ou avant un championnat du monde ? Non, je ne pense pas.

  • Speaker #5

    Juste, ils s'entraînent.

  • Speaker #2

    Ils s'entraînent comment, après toi ? Beaucoup ? Tous les jours ?

  • Speaker #5

    Moyennement, je pense.

  • Speaker #2

    Moyennement ?

  • Speaker #5

    Tous les jours, je pense.

  • Speaker #2

    Ça veut dire que toi, si tu t'entraînes moyennement, tu peux avoir une médaille olympique ? Tu peux aller au JO ?

  • Speaker #5

    Non.

  • Speaker #2

    Alors, je repose la question. Est-ce qu'ils s'entraînent moyennement ?

  • Speaker #5

    Non. Ils s'entraînent beaucoup.

  • Speaker #2

    Ok, il s'entraîne beaucoup et même plus que ça. Tu as entendu parler de Léon Marchand, non ? Tu ne vois pas ? Léon Marchand, il a remporté plusieurs médailles d'un coup durant les mêmes Jeux Olympiques. C'était la première fois que ça arrivait, en tout cas sur la natation, ce n'était jamais arrivé. Donc, on a parlé de lui partout sur la planète. Et qu'est-ce que tu en penses de ça ? Que dans le sport comme ça, il y a des... Des gens qui sortent du lot comme ça, qui sont comme des héros. Il y avait Mbappé, il y a Léon Marchand. Comment ça se fait ? Pourquoi les gens ont besoin de ça ? Raconte-moi.

  • Speaker #5

    Pour montrer l'histoire de leur pays, montrer la force de leur pays.

  • Speaker #2

    De leur pays et pas d'eux-mêmes ?

  • Speaker #5

    Si, quand même. Pour se dépasser eux-mêmes.

  • Speaker #2

    Se dépasser eux-mêmes, tu trouves ? Et est-ce que tu crois que pour se dépasser, il faut relever des défis, c'est ça ?

  • Speaker #5

    Oui.

  • Speaker #2

    Quoi comme type de défi ?

  • Speaker #5

    Si tu es footballeur, il faut vraiment... Si vraiment ton rêve, c'est d'être footballeur, il faut que tu te mettes ça dans la tête et vraiment essayer de persévérer pour devenir footballeur. Il faut s'entraîner, il ne faut jamais baisser les bras. Il faut vraiment être impliqué dans ce sport, si tu veux vraiment...

  • Speaker #2

    Hamza, c'est ça ? Hamza, est-ce que tu pratiques du sport,

  • Speaker #5

    toi ? Non, je ne suis pas... Je suis avec l'AES cette année, je n'en ai pas fait.

  • Speaker #2

    Tu faisais quoi avant ?

  • Speaker #5

    Avant, j'ai fait du karaté, j'ai fait de la boxe, j'ai fait de la natation.

  • Speaker #2

    Et tous ces sports-là, ça sert à quoi ? Pourquoi les parents nous inscrivent comme ça dans les clubs de sport ? À quoi ça sert de faire du sport ?

  • Speaker #5

    Déjà pour ne pas rester isolé, se déplacer, ne pas rester trop... tout seul, rester devant les écrans, à bouger.

  • Speaker #2

    Qu'est-ce qui va en rester après, une fois que c'est fini ? Tu crois que c'est terminé, on n'en parlera plus du jour au lendemain ? Ou ça va rester un moment, cet esprit des JO ?

  • Speaker #5

    Je suis un peu mitigée sur les deux côtés. Je me dis qu'on ne va pas tout le temps en parler, mais je me dis que ça va quand même rester dans nos têtes. C'est quand même génial d'avoir la flamme olympique qui soit passée. et qui a eu les épreuves.

  • Speaker #2

    De quoi on va se dire ? Dis-moi. Qu'est-ce qui va rester, tu disais, gravé comme ça, bien écrit ?

  • Speaker #5

    Les épreuves, comment ça a été déroulé. Comment ça s'est fait ? Qu'est-ce qu'il y a eu ?

  • Speaker #2

    Bonjour !

  • Speaker #5

    Bonjour !

  • Speaker #2

    Comment ça va tous les deux ?

  • Speaker #1

    Ça va bien.

  • Speaker #5

    Très très bien.

  • Speaker #2

    L'été se passe comment pour vous ?

  • Speaker #1

    Moi je dirais que ça se passe bien,

  • Speaker #5

    mais il fait un peu trop chaud. Après il faut se rafraîchir.

  • Speaker #2

    Et pour toi Audrey ?

  • Speaker #5

    Moi ça va, même si ma blessure complique un peu les choses. Mais je m'y habitue, mais sinon je passe des bonnes vacances.

  • Speaker #2

    Tant mieux ! Je nous parle de blessures, mais on n'est pas au courant. Qu'est-ce que tu t'es fait ?

  • Speaker #5

    Je me suis retourné le petit doigt et donc en fait, je me suis cassée au niveau de la cinquième, je ne sais plus quoi. Mais bon, je ne suis pas trop, trop informée.

  • Speaker #2

    L'essentiel, c'est que tu puisses quand même profiter de ton été. Alors, vous savez qu'aujourd'hui, cette semaine, ce mois-ci, il se passe quelque chose d'important à Paris et en France, qui concerne le sport, qui concerne un petit peu la culture aussi, un peu plus le sport. quand même. Mais qu'est-ce que c'est ? Vous savez ce que c'est cet événement ? Aaron, tu sais ?

  • Speaker #5

    C'est JO Paris 2024.

  • Speaker #2

    JO, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Ça veut dire qu'on fait des sports comme courir, faire du vélo,

  • Speaker #5

    faire de la trottinette. En ce moment, l'événement qui est le plus regardé ou apprécié, c'est les Jeux Olympiques. Ça fait déjà 4 ans qu'on ne les a pas encore eus, comme ça passe tous les 4 ans. Et puis, ça fait 100 ans où ça n'a pas eu lieu en France. N'empêche que quand même, comme ça, on peut voir plusieurs sports et c'est quand même appréciable de voir des gens, leurs talents, parce qu'on aime beaucoup montrer à quel point on est des supporters de notre pays, etc. Donc c'est pour ça que j'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de personnes qui n'étaient pas forcément de France. Il y avait pas mal de pays qu'on a croisés, mais moi j'adore les JO.

  • Speaker #2

    Vous avez été voir une épreuve ou vous en avez vu à la télé ? Qu'est-ce que tu as vu toi ?

  • Speaker #5

    Moi je suis allée avec ma famille et mes grands-parents aller voir de l'athlétisme au Stade de France dimanche matin. C'était assez intéressant parce qu'il y avait les qualifications du lancé de marteau, mais quand même en fait... On n'était pas très bien placés parce qu'on ne voyait pas l'allée numéro 2 du saut en longueur. Alors c'était une ambiance mais genre de dingue. Il y a eu un moment où en fait on faisait tout ce oula en levant les bras et en les rebaissant.

  • Speaker #2

    Tu as vu qui comme athlète ?

  • Speaker #5

    Alors on a vu Alice. On a vu...

  • Speaker #2

    Elle a fini 5e c'est ça ?

  • Speaker #5

    Alice ? Non, je crois qu'elle a été qualifiée en étant troisième.

  • Speaker #2

    Elle n'a pas eu de médaille, oui. Mais c'était déjà pas mal.

  • Speaker #5

    Oui, parce que la dernière fois, quand on l'a vue à la télé, on a remarqué qu'elle avait fini quatrième vers la finale. Et donc, elle n'a pas eu de médaille, mais bon, elle a essayé.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu connais la fameuse phrase l'important, c'est de participer Qui a dit ça ?

  • Speaker #5

    Oui, je la connais, mais...

  • Speaker #3

    Tu sais qui a dit ça ?

  • Speaker #5

    Pas trop, trop.

  • Speaker #2

    C'est Pierre de Coubertin. Participer, ça veut dire quoi quand tu participes à une aventure ?

  • Speaker #5

    Quand tu participes à quelque chose, c'est comme tu fais quelque chose, mais tu n'es pas forcément sûr de réussir.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai. C'est exactement ça. Et est-ce que ça veut dire aussi que le plus important, ce n'est pas forcément de gagner ? Tu crois que c'est ça aussi ?

  • Speaker #5

    Oui, parce que quand on participe, on a envie de gagner, mais on veut aussi participer. Donc, je dirais que pour moi... c'est plus de participer, mais gagner quand même, c'est quand même mémorable. Donc voilà.

  • Speaker #3

    Du coup, l'année dernière, dans le cadre de mon grand oral, on devait choisir deux sujets. Il y a un sujet que j'ai choisi sur l'hypersexualisation des athlètes féminines par rapport à tout ce qu'elles portaient, leur équipement, que ce soit de chauffe ou sur le terrain, dans n'importe quel sport. Et déjà, je pense que cette année, on a une petite amélioration aux Jeux Olympiques. parce qu'il y a la Fédération internationale de voler qui n'oblige plus les joueuses de beach volley à jouer en bikini. C'était toléré dans les pays musulmans qu'elles portent des trucs couvrants, mais sinon, c'était interdit, sauf moins 20 degrés. Elles étaient obligées de porter des bikinis. Cette année, la Fédération a lâché ça et elles peuvent porter ce qu'elles veulent. Mais du coup, l'année dernière, et toutes les années d'avant, la Fédération oblige certains équipements. On peut faire le lien même... pour les matchs en salle. On voit souvent les joueurs jouer avec des shorts assez serrés, assez moulants. On ne se trouve pas forcément dans le sport masculin. Malheureusement, le sport féminin est beaucoup moins regardé que le sport masculin. Et du coup, on va dire qu'ils ont dû trouver des stratagèmes pour remonter les audimates en montrant le corps des femmes. Parce que c'est que depuis les JO de Londres en 2012 que tous les sports olympiques sont ouverts aux femmes. Avant, il y avait encore des sports qui n'étaient pas ouverts aux femmes. Et c'est que depuis 70, je pense, mais je ne suis pas du tout sûre, qu'ils ont ajouté une nouvelle règle aux JO. C'est-à-dire que tous les nouveaux sports ajoutés aux JO doivent forcément avoir une catégorie pour les femmes. Les femmes et le sport, c'est une grande histoire de haine-amour. autant au début quand les premières épreuves sportives ont été ouvertes aux femmes elles devaient être super couvertes parce que déjà c'était très mal vu qu'une femme fasse du sport on a Colette Besson par exemple et tout ça que ça soit leur tenue les femmes c'est dangereux pour leur corps plein d'excuses et ensuite plus ça avance plus elles ont été découvertes parce qu'il fallait trouver de l'intérêt Parce que sinon, quel intérêt d'aller voir des femmes qui font du sport ? Je ne pense pas du tout ça, mais dans l'imaginaire collectif, c'est beaucoup dégradé. On compare souvent les athlètes féminines aux athlètes masculins. Il y a eu récemment aussi des débats par rapport à la boxeuse algérienne. Je ne comprends pas, parce qu'on ne va jamais empêcher un homme... de concourir ou faire du sport parce qu'il a des capacités physiques extraordinaires. Faire des tests, pour moi, de femme, quand on est née femme, ça n'a pas lieu d'être. Si on est une femme, on est avec un haut taux de testostérone, c'est la vie. On a chacun ses chances. Il y en a qui naissent grands, il y en a qui naissent petits. Ça, on ne peut pas trop gérer.

  • Speaker #5

    On peut pas trop être à col.

  • Speaker #3

    Ah oui, mais justement parce que les gymnastes, ils prennent des pénalités déjà si leur juste corps, ils ne sont pas bien collés. Et la gymnastique, la danse, c'est des sports qui sont très restreints. Déjà, je trouve que ça s'ouvre plus parce qu'on accepte plus les gymnastes musclés. Parce qu'avant, c'est comme la danse classique. Il faut être super musclé, mais en même temps, il faut être super fort. Ce qui est un peu impossible. Paradoxal. C'est ça. Et du coup, les gymnastes devaient coller leur juste corps. Mais maintenant, ça se libère de plus en plus parce que les athlètes en parlent. Et du coup, les choses changent. Exactement. Les langues se délient. Mais par rapport aussi à l'athlétisme, parce que j'ai aussi fait de l'athlétisme, il y a aussi des tenues, c'est plus confortable de courir dedans. Mais par contre, Nike, quand ils ont sorti les tenues officielles des Américaines, c'était des tenues super échancrées. Et du coup, les athlètes, je crois qu'ils ont un peu fait un scandale. Parce que bon, ce n'était pas possible. Quand on fait du sport, on est censé être à l'aise. Et c'est pour ça que la mode, ça répond aussi à des besoins fondamentaux. S'habiller, avoir chaud, être à l'aise. De base, c'est ça. Ensuite, ça répond à des questions qui sont nouvelles. C'est-à-dire, c'est comment on se présente au monde. On ne peut pas se présenter n'importe comment. Les médecins, s'ils ont une blouse blanche, elle est tâchée. Forcément, ça fait tâche, quoi. Pour le jeu de mots. Mais c'est important comment on se montre aux autres. Parce que la première image, avant toute interaction avec quelqu'un, on regarde comment il est. Comment il est coiffé, s'il est propre, si ses habits sont corrects. Donc, c'est aussi sur ça que c'est important. Et dans le sport, on est là pour être à l'aise. Parce que si je veux performer... J'ai besoin d'être à l'aise dans mon corps. Et si je ne peux pas être à l'aise dans mon corps, je ne peux pas performer correctement. Et ça, je pense que ça change de plus en plus. Il y a aussi eu l'année dernière, les handballeuses, j'ai oublié d'où ? Irlandaises ? Ah non, ce n'était pas du tout... Au tournoi européen, elles ont porté des shorts au handball. C'est beach handball, je crois. Elles ont porté des shorts très corrects aussi. Au lieu de porter des bikinis, elles ont été radiées de la... Elles ont été radiées de la compétition. On peut se demander est-ce que c'est vraiment nécessaire et pourquoi est-ce qu'on regarde le sport de base ? C'est pour regarder des filles à moitié nues, oui c'est ça, des fesses, ou est-ce que c'est pour regarder du sport ?

  • Speaker #0

    Florian Gouasside, athlète spécialisé du 400 mètres haies, ayant participé à plusieurs reprises au championnat de France d'athlétisme, témoigne suite à un accident dont il a été victime. Il poursuit sa carrière désormais via des entraînements en e-sport et souhaiterait réaliser son retour au sein de la compétition d'athlétisme au niveau international et en tant qu'athlète valide. Là, c'est les vacances, mais pendant la période normale, on va dire, je vais à l'athlétisme en e-sport et je fais des haies, je m'entraîne sur les haies. Et alors, il y a un entraîneur qui n'est pas très... En fait, je vois, parce que je ne suis pas bête, je vois qu'il ne croit pas vraiment en mes projets, mais il y en a un autre, lui, qui, en fait, il croit vraiment, vraiment... Tellement moi que, en fait, je me dis que je n'ai pas le droit de les décevoir. Et moi, mon objectif, c'est de m'entraîner en espoir, mais de ne pas faire de compétition, de m'entraîner jusqu'à temps que je serai déclassifié. Les bulles, c'est parfait. La radio de l'aspect à zéro. Inspirez-vous, vous êtes sur les muses. Muses de Paris. Bonjour, je m'appelle Imen. Et bonjour, je m'appelle Marwa. Et où sommes-nous aujourd'hui ? À Vivre-Espire. Donc là, on va parler du problème des écrans chez les petits. Puisqu'on est animatrice et on voit énormément d'enfants avec des téléphones. des tablettes, etc. C'est vrai qu'il y a beaucoup d'enfants qui utilisent très tôt les écrans. Comment vous savez qu'ils utilisent et qu'est-ce qu'ils utilisent surtout ? Ils utilisent les réseaux sociaux, TikTok, même Roblox. Surtout TikTok, ils ont toutes les refs, ils connaissent tout. Même Roblox, ça peut être dangereux parce que des fois, il y a des grandes personnes qui utilisent cette application-là et qui parlent avec les enfants alors que les enfants n'ont que 3 ans. Alors que les enfants, ils n'ont que 3 ans. Je trouve ça dangereux. Moi, c'est vrai, surtout que... Puisque, avant, je sais très bien qu'en maternelle, ils n'utilisaient pas les... Enfin, surtout les résolutions. Et maintenant, c'est très bien qu'il y en a qui ont Snap, Insta, peu importe. Et voilà. Après ça, je pense à cause des parents, vu qu'ils leur donnent l'écran tôt. Moi, je sais que j'avais mon cousin. Pour qu'il arrête de pleurer, ma tante lui donnait le téléphone, il avait 6 mois, il regardait sa vidéo et il avait que 6 mois, il arrêtait de pleurer. Du coup, après, ils prennent l'habitude et ils ne peuvent plus s'en passer des écrans. C'est vrai que les parents utilisent beaucoup la manière de passer un écran à thé aux enfants, juste pour fuir le fait de s'en occuper. Par exemple, même avant de dormir, ils passent le téléphone aux enfants, juste comme ça, ils dorment plus rapidement. pleurent, ouais c'est ça. S'ils pleurent, ils passent le téléphone. Enfin, ouais, comme ça. Même dans un parc. Surtout dans un parc, ils passent le téléphone juste comme ça et l'enfant, il reste à sa place. Et pourtant, non, je sais pas. Surtout, je sais pas, laisser les enfants dessiner, même dans un parc, faire un petit pique-nique, discuter avec l'enfant, interagir, etc. Oui, maintenant, il y a plein d'autres solutions. Exemple, on a à Ville-Juve-Respire, il y a plein de stands avec des animateurs. Ils peuvent aller au cinéma, ils peuvent aller même à la maison. Il y a plein d'activités qu'ils peuvent faire en dehors des écrans. Si j'ai des enfants, je ne pense pas qu'ils vont savoir c'est quoi l'écran jusqu'à au moins 10 ans. Parce que je n'ai pas envie qu'ils sachent comme quoi s'occuper en utilisant un écran, ça n'existe pas pour moi. Pour moi, quand tu es petit, tu dois utiliser l'écran, enfin rarement, même juste un téléphone, un petit Nokia. qu'ils appellent, c'est tout. Moi, c'est mort. Après, on dit ça, mais on n'est pas encore parents. On ne sait pas, à tout moment, notre enfant, il va pleurer. Et même nous, on va utiliser cette solution-là. Non, je ne pense pas. Je ne pense pas. Moi, c'est un truc pas possible de passer l'écran. Je ne sais pas ce qu'ils vont fouiller dans l'écran, le téléphone. Je ne sais pas ce qu'ils vont faire avec le téléphone. Pour moi, ce n'est pas possible. Bon, ce problème, je pense qu'il faut juste faire sortir l'enfant. Trouver, par exemple, une activité, faire du sport. trouver un sport, du judo, etc. Même de trouver des activités sur Internet, de trouver des événements. Par exemple, les Jus de Respire, ils peuvent venir ici, passer leur enfant, faire des activités avec eux. Comme ça, ils oublient les écrans. Et je pense que c'est la seule manière à faire. Et à l'âge de 6 mois, comment on peut faire ? Parce qu'il est tout petit, il y a 6 mois. Comment on peut faire pour ne pas tout le temps avoir le réflexe de donner un portable ? Il ne faut pas lui donner le téléphone une fois déjà, parce qu'il va juste pleurer. Et après, il va savoir qu'il faut arrêter de pleurer. Si on l'habitue avec le téléphone, c'est juste qu'il va pleurer pour avoir le téléphone. Et pour les parents qui travaillent et qui ne peuvent pas faire des activités avec leurs enfants, il y a le centre de loisirs. Et les enfants, ils s'amusent au centre de loisirs. Et après, ils sont heureux, ils n'ont pas d'écran. Voilà, après il rentre à la maison, il dorme. Bonjour, moi c'est Médif de Villejuif, je passe en classe de terminale. Je suis au lycée Pauline Roland. Bonjour, moi je m'appelle Afsa, je suis villejuifoise et je passe en première générale. Et nous sommes en direct de la radio Les Muses de Paris dans Villejuif-Caspia. Maintenant, nous allons parler de l'orientation. Personnellement, je suis en STMG. Je trouve que c'est très important de parler de ça, car même si on en était, il faut bien savoir ce qu'on va faire plus tard, comme ça on est fixé. Par exemple, pour moi, je passe en terminale STMG et je compte plus tard faire soit du droit, soit être dans l'immobilier. Et moi, je passe en général. Moi, j'hésite personnellement entre le métier de psychologue de l'enfance et de l'adolescence. et ou manipulatrice radio. Je trouve aussi que c'est important d'avoir des idées, peut-être pas une idée fixe à notre jeune âge, mais de savoir où se baser, dans quel milieu. Moi, pour le métier de psychologue de l'enfant et de l'adolescent, c'est un métier qui me plaît beaucoup car j'aime aider les personnes dans le besoin, notamment les enfants et les adolescents. Quant au métier de manipulatrice radio, j'ai une personne proche de moi qui travaille dans le milieu de l'hôpital. Qui m'a parlé de ce métier, j'ai fait un stage d'une semaine et ça m'a beaucoup plu. Moi pour l'immobilier ça m'intéresse car j'ai de la famille qui travaille dans ça. Et du coup j'ai grandi avec cette mentalité et depuis tout petit je compte travailler et faire de l'immobilier. On s'adresse à tous les jeunes qui nous écoutent et qui n'ont pas trouvé d'idée de voie d'orientation. N'hésitez pas à regarder les sites pour les jeunes. et les conseiller d'orientation, de faire des stages d'observation et d'en parler à vos proches. Et aussi, n'écoutez jamais les personnes qui critiquent les filières. Faites ce qu'on vous semble et écoutez votre cœur et pas les autres personnes. Les muses de Paris. La radio de l'aspect d'un jour. Inspirez-vous, vous êtes sur les muses. Musique de Paris Alors, vous, vous êtes animatrice à Pasteur ? Moi, ma mission, moi je suis animatrice à la base. Moi, je viens pour animer. Je viens pour animer, je travaille pour la ville. Mon stand, c'est Aureus de Djos. Je fais plein d'ateliers manuels. On fait les mosaïques, plein d'autres choses. Moi, c'est ça. Moi, je n'ai pas d'association, je suis l'animatrice. Donc, quel est votre stand aujourd'hui ? Mon stand, c'est... Aujourd'hui, c'est Orios de Joss. Je ne sais pas si vous connaissez. C'est juste derrière moi. On fait avec le crochet et la laine. Et puis à côté, je fais du mosaïque aussi avec les enfants. Il y a plein de modèles. C'est pour leur épanouissement parce qu'il y a d'autres. C'est pour leur bien-être parce qu'il y a d'autres qui ne partent pas en vacances, qui n'ont pas de moyens de voyager. Donc on installe au parc. C'est gratuit. Tout le monde peut venir. c'est pour leur bien-être. Alors, je pense qu'aujourd'hui, s'il y a moins d'activités manuelles, c'est qu'il y a déjà les effets des réseaux sociaux, les écrans. Et aussi qu'on ne leur propose pas assez d'activités manuelles. Parce que même à l'école, souvent, il y a moins d'activités manuelles. On va dire que ça a été réduit, même au niveau du sport aussi. C'est pareil, les temps de sport, ça a été très réduit dans certaines structures. Là, en proposant à Vigifrespire des activités manuelles, ceux-là vont leur reconnecter aussi aux activités manuelles, à créer un lien social, du vivre ensemble, connaître une autre culture, par exemple à travers le Bogolan, c'est autre chose. Donc voilà, leur faire découvrir, et aussi qu'ils puissent travailler avec leurs mains, pas que avec le pouce sur les écrans. Ils ont 5 doigts, 10 doigts, et ils peuvent faire plein de choses avec leurs 10 doigts. Voilà, c'est surtout ça. Quelles sont leurs réactions une fois qu'ils ont terminé leur confection ? Comment réagissent-ils généralement ? Ils sont contents. Madame, je peux ramener à la maison ? C'est pour vous, ce n'est pas à moi. Ils sont contents, franchement. Ça fait du bien. Et de votre côté ? Comment, dans le cadre de l'association, vous accompagnez les jeunes femmes, je vous le disais tout à l'heure, à être plus ancrées dans la société, etc. C'est quoi concrètement que vous leur proposez pour qu'elles fassent d'autres choses qu'à côté des tâches domestiques, comme vous le disiez, qu'elles font dans le quotidien ? C'est quoi que vous les guidez comment, concrètement ? Alors, je les guide, les femmes, pour qu'elles puissent s'émanciper. Déjà à travers les cafés-causeries, on discute de tous les sujets. Il n'y a pas de sujet imposé, on leur laisse parler. Ils parlent de tout, leurs enfants, le travail, les sentiments. J'essaie de les amener à savoir ce qu'elles veulent faire. Certaines vont dire qu'elles voudraient bien reprendre une formation, travailler. J'essaie de les orienter vers les structures en disant allez-y. je ne sais pas, Pôle emploi ou MDZI ou dans d'autres structures qui peuvent les accompagner. Donc j'essaie de leur mettre en lien avec d'autres partenaires. Salut, moi c'est Sylvain, je suis animateur social à l'EAM Kos Val-de-Bièvre à Villejuif. C'est cool d'avoir d'autres organismes qui soutiennent l'animation dans la ville et qui permettent à nos résidents de créer du lien avec tous et toutes. Donc ça fait plaisir d'être ici. Si jamais vous êtes intéressé par notre structure, c'est l'EAM Kos Val-de-Bièvre. Vous pouvez trouver ça sur Google, par exemple. Je tiens à préciser qu'on est un établissement d'accueil médicalisé pour personnes atteintes de lésions cérébrales acquises. Ce sont des personnes atteintes de troubles cognitifs, entre autres. C'est super intéressant de travailler avec eux. L'association Gickel, son but, c'est de faire connaître, promouvoir une technique d'impression textile qui s'appelle le Bogolan. Donc le bogo lent, c'est un nom bambara. Alors bogo qui veut dire boue et lent qui veut dire fait à base de boue ou d'argile. Donc le vêtement et la technique portent le même nom. Et en fait, moi, je prends ça comme support pour proposer, pour rapprocher les femmes, surtout des mamans seules avec leurs enfants, pour proposer des activités. Je propose aussi des cafés causeries aux féminins. J'ai fait ça pendant toute l'année 2023, 2024. à la consergerie Alexandre Dumas. Et généralement, je me propose des activités vraiment en famille. Et aussi, c'est de faire un lien avec les femmes d'ici et d'ailleurs. Parce que par exemple, je voudrais aussi travailler beaucoup avec des jeunes filles, qui sont des bonnes au Mali, pour qu'elles puissent être instruites. Pas qu'elles soient des bonnes de 24 ans sur 24, mais qu'on ait un suivi de ces jeunes filles, parce qu'elles viennent de leur village, elles viennent de la capitale, elles travaillent dans des familles. aisés généralement et généralement ils ne sont pas très bien traités et moi j'aimerais bien en fait vraiment les accompagner aussi à travers mon association pour qu'elles puissent au moins aller à l'école et après qu'elles puissent s'anticiper tôt ou tard. Inspirez-vous, vous êtes sur les muses. Muses de Paris

Chapters

  • Introduction à Villejuif Respire et l'événement sportif

    00:00

  • Témoignages sur le sport dans la société actuelle

    00:23

  • Les JO de Paris 2024 : émotions et enjeux

    00:30

  • La place des femmes dans le sport et la diversité

    00:43

  • Scénographie et mode aux Jeux Olympiques

    00:51

  • L'importance de la scénographie dans les JO

    01:29

  • Critique des costumes et représentation nationale

    02:52

  • Discussion sur les performances de l'équipe de France

    04:31

  • Les Jeux Paralympiques : attentes et médiatisation

    06:17

  • L'impact des écrans sur les jeunes enfants

    08:00

  • Orientation des jeunes : choix de carrière et avenir

    26:00

  • Conclusion et encouragement à l'engagement communautaire

    29:58

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