undefined cover
undefined cover
La perfection au travail cover
La perfection au travail cover
L'Éducation V.I.P ; soyez complet plutôt que parfait !

La perfection au travail

La perfection au travail

20min |11/07/2024|

2

Play
undefined cover
undefined cover
La perfection au travail cover
La perfection au travail cover
L'Éducation V.I.P ; soyez complet plutôt que parfait !

La perfection au travail

La perfection au travail

20min |11/07/2024|

2

Play

Description

Dans notre quête incessante de perfection, nous oublions souvent que l’imperfection peut être une force. Au travail, viser la perfection absolue peut entraîner du stress, de l’anxiété et même des erreurs. Voici quelques idées pour embrasser l’imperfection :


  1. Lâcher Prise : Acceptez que personne n’est parfait. Laissez de la place pour les erreurs et les apprentissages. C’est là que la croissance se produit.


  2. Créativité : Les solutions parfaites n’existent pas toujours. Parfois, les meilleures idées émergent des imperfections. Soyez ouvert à l’inattendu.


  3. Équilibre : Chercher la perfection peut vous épuiser. Trouvez un équilibre entre l’excellence et la réalité. Priorisez ce qui compte vraiment.


En fin de compte, la perfection est un idéal, mais l’imperfection est humaine. Trouvez la beauté dans vos défauts et laissez-les vous guider vers un travail plus authentique et épanouissant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous êtes-vous déjà demandé si la perfection au travail avait une grande importance pour vous ? Êtes-vous du genre, comme éducateur, comme éducatrice, à toujours vouloir tout réussir ? Intervention, planification, organisation, animation, être la meilleure collègue. Est-ce que c'est quelque chose qui vient vous hanter à l'occasion de l'esprit, au point, parfois même, de nuire à votre vie personnelle. J'en parle avec vous dans quelques minutes. Dans chaque épisode de ce podcast, nous plongeons au cœur des défis et des opportunités qui jalonnent le parcours des éducateurs et des éducatrices. VIP de l'éducation sera votre source d'inspiration, de conseils pratiques et de réflexions profondes. Nous explorerons les dernières tendances en pédagogie, les stratégies d'intervention novatrices et les méthodes efficaces de gestion de groupe. Nous ne nous limiterons pas seulement à votre vie professionnelle, mais nous discuterons également de l'importance du développement personnel et de la gestion du bien-être des éducateurs et des éducatrices. Car pour épanouir les autres, il est essentiel de commencer par soi-même. Chaque sujet traité découlera d'un vécu, des besoins réels et surtout de la détermination de faire une différence. Être complet plutôt que parfait, Alors, préparez-vous à découvrir de nouvelles perspectives, à acquérir des compétences clés de finance et à inspirer par le pouvoir de l'éducateur. Notre voyage vers l'épanouissement à travers l'éducation commence maintenant. Bienvenue dans la famille VIP de l'éducation. Éducateurs, éducatrices, j'espère que je vous retrouve dans une forme extraordinaire. Alors, d'entrée de jeu, tout à l'heure dans mon introduction, je vous parlais de la perfection au travail ? Êtes-vous du genre à vouloir tout réussir ? Vous connaissez sûrement Robert F. Kennedy, cet homme très connu qui était un homme politique américain, qui a dit un jour, Seuls ceux qui osent abondamment échouer peuvent réussir abondamment. Est-ce que vous y croyez, vous, que parce que vous souhaitez atteindre... La perfection, vous allez mieux réussir. Alors, on en parle aujourd'hui. Pourquoi j'ai choisi ce sujet, en fait ? C'est que de plus en plus, on voit des gens qui veulent se démarquer, qui veulent bien paraître, qui veulent bien faire leur travail, et c'est correct. Ce n'est pas quelque chose où les gens doivent se pointer du doigt. lorsque ça arrive parce que ça en prend des gens qui veulent un peu se dépasser. Des fois, c'est un dépassement personnel qu'on souhaite atteindre ou ça devient un peu plus problématique parfois si ça vient jouer sur notre santé physique, notre santé mentale, notre relation familiale et tous les à côté de notre travail. Donc... La quête de la perfection s'est ancrée dans la nature humaine. On aspire tous à l'excellence. On veut l'accomplissement ultime. Mais qu'est-ce que c'est vraiment la perfection réellement ? Est-ce que c'est quelque chose qui est atteignable ou c'est chimère ? Est-ce que c'est quelque chose où on devrait mettre un peu moins d'importance ? Parce qu'on le sait, le dicton le dit très bien. La perfection n'est pas de ce monde. Alors, la perfection n'existe pas. C'est seulement qu'il faut faire les efforts, il faut mettre l'épaule à la roue, comme on dit, pour arriver à atteindre nos objectifs. Il y a le fameux dilemme du perfectionnement. Le perfectionnisme, ça peut être à la fois moteur, ça peut être une excellente source de motivation. Et parfois, ça peut être aussi un fardeau. Donc, c'est là que je vous dis à vous, éducateurs et éducatrices, et moi-même, j'ai souvent à me le redire, à me le rappeler, on fait ce qu'on peut avec toutes les aptitudes que nous avons, avec toutes les compétences que nous avons, et l'important, c'est d'essayer d'aller chercher ce qu'il nous manque parfois pour arriver à atteindre tout ça. D'un côté, le perfectionnisme peut nous pousser à nous améliorer, à viser l'excellence. D'un autre côté... Il peut nous piéger dans un cycle d'insatisfaction permanente. Et là, c'est là que le sentiment d'incompétence arrive. C'est là qu'on a peur du regard des autres. C'est là qu'on a l'impression qu'on va perdre le contrôle. Le contrôle de nous-mêmes, le contrôle de notre groupe d'enfants que nous avons à gérer au quotidien. Le contrôle de la communication, de la qualité de notre communication. Et c'est là que c'est dangereux, il faut faire attention. Il faut faire attention aussi à l'illusion de la perfection. Donc, la perfection, c'est souvent perçu comme un état statique, hein ? Comme quelque chose que, bon, ben, je suis parfaite, moi, je peux pas rien, tu sais, je n'ai de l'égalité, je fais tout ce qu'il faut, ben, c'est comme ça, pis c'est tout ce que je peux donner, pis bon. Mais en réalité... C'est très fluide, la perfection. C'est très subjectif aussi. Donc, ce que moi, je souhaite réaliser pour me sentir complète, pour me sentir parfaite, ça veut pas dire que c'est la même chose pour ma collègue. Et moi, je dis souvent aux gens que je rencontre... Vous savez, il y a des gens qui travaillent à 150%, il y a des gens qui travaillent à 75%, et pourtant, les deux personnes ont l'impression de faire du 100%. Pourquoi ? Parce que probablement que leur vision, l'illusion de la perfection, elle est différente d'une personne à une autre. Alors c'est pourquoi que je dis que la perfection, c'est très subjectif. Alors moi, je... je peux trouver ma collègue extraordinaire, très géniale, alors qu'elle-même va trouver, se trouve très ordinaire. Et le contraire aussi. C'est quoi les conséquences du perfectionnisme ? Parce que oui, il peut y avoir des conséquences. Elles peuvent être positives, mais elles peuvent être aussi très négatives. Donc, l'obsession de la perfection, bien évidemment, ça va entraîner quoi ? Du stress, de l'anxiété, des problèmes de santé mentale. Des problèmes de santé physique, des problèmes au niveau de la collaboration avec son équipe, des problèmes de communication. Donc, c'est pas toujours très, très positif, le perfectionnisme. Donc, comment qu'on peut trouver l'équilibre entre l'ambition et l'acceptation de nos imperfections, c'est pas toujours évident. Alors, si... Je vise toujours la perfection, mais il y a un déséquilibre à un moment donné qui va arriver. Donc, c'est tout d'abord, vous allez avoir tellement d'ambition, et souvent, à cause de facteurs très extrinsèques. Alors, ça ne vient pas toujours de nous. Malheureusement, on ne peut pas atteindre nos objectifs. On aura beau avoir toute l'ambition du monde, on n'atteindra pas cet objectif-là pour... X raison et c'est à ce moment-là aussi qu'on va avoir un trouble d'acceptation. Donc, on n'accepte pas une situation. Je vous donne un exemple. Un enfant se désorganise dans votre groupe, fait une colère, fait une crise. Parce que vous voulez avoir une intervention parfaite, vous mettez tout en place, mais certains facteurs peuvent venir... peut venir jouer vraiment sur la situation. Donc, je vous donne un exemple. L'enfant qui toute la journée a été difficile en classe, qui s'est désorganisé difficilement, l'enfant qui est fatigué, l'enfant qui n'a plus les faits de sa médication, l'enfant qui est anxieux parce que, bon, en soirée, il va se passer quelque chose dont il a été prévenu, il le sait. Quand même que vous mettriez tout ! les efforts. Probablement que vous ne pourrez peut-être pas changer la situation. Et si vous n'êtes pas prête à vous dire que l'effort est suffisant et que si vous avez fait tout ce qui peut, tout ce que vous pouvez en fait pour réussir à gérer la situation, bien si vous n'êtes pas capable de vous dire c'est comme ça, je ne peux pas rien y faire de plus. Vous allez tomber dans le manque d'acceptation du perfectionnisme. Donc, vous allez vous dire, non, moi, j'aurais été supposé être capable de le faire, de réaliser telle chose, de mettre fin à cette colère-là, de bon, x, x, x raisons. Alors, c'est là que ça peut être difficile, moralement, physiquement, psychologiquement. Donc, il faut être capable d'être dans un mode de je donne tout ce que je peux, le reste Vous savez, le fameux lâcher-prise. Qu'est-ce que je peux faire, qu'est-ce que je ne peux pas faire ? Alors, il y a des choses qui nous sont très intrinsèques. Quand on vit une difficulté, je vous donne un exemple, vous accueillez un nouvel enfant, vous intégrez un nouvel enfant dans votre groupe qui a des besoins particuliers. Évidemment, ça vient avec des défis, ça vient avec des enjeux. Si vous ne mettez pas en place des mesures pour vous aider, ne serait-ce que d'aller consulter la documentation, de discuter avec les parents, Bref, si vous n'allez pas chercher des outils pour vous aider, bien là, le problème vient peut-être de vous. Il est peut-être intrinsèque. Par contre, si vous avez fait, si vous jugez avoir fait tout ce qu'il fallait pour vous aider, mais qu'il y a encore quelque chose qui manque, bien c'est peut-être extrinsèque. Rendu là, ne vous sentez-vous pas coupable ? Ça se peut que ce soit tout simplement. comme ça, et que vous pourriez rien y faire. Donc, la recherche de la perfection, des fois, c'est un voyage sans fin. Peut-être que la vraie perfection, ça va résider dans notre capacité à gérer nos défauts, à gérer les défauts, parce que, hein, on n'est pas seul à avoir des défauts. Les enfants que nous côtoyons en ont, les parents, nos... collègues, tout le monde. Autant il y a de belles qualités, mais oui, chaque être humain a ses défauts. Alors, il faut être capable de gérer tout ça. Il faut être capable aussi d'apprendre de nos erreurs, hein, et de trouver quand même une certaine beauté dans l'imperfection. Alors, les erreurs que je fais, parfois, c'est juste une petite imperfection, mais ça se corrige. Alors, c'est à nous d'essayer de mettre en place de trouver des moyens pour essayer de mieux gérer tout ça. Donc, éducateurs, éducatrices, arrêtez de mettre la barre très haute. Il y a, moi ce que je dis, c'est qu'il y a toujours place à élever notre potentiel. Ça, on peut toujours, si on reste sur notre X, qu'on bouge pas de là, c'est sûr que... nous aurons toujours les mêmes résultats. Alors, devant nos défis, devant nos enjeux, et Dieu sait que nous en avons dans le milieu de l'éducation, c'est à nous d'aller peut-être chercher des outils, aller chercher des moyens pour élever notre compétence, en fait, pour pouvoir réussir à déjouer ou tout simplement contourner ces défis-là. ces enjeux-là. Une fois que ça s'est fait, une fois que votre état d'esprit, vous croyez sincèrement que vous pouvez changer des choses, déjà là, vous êtes sur la bonne voie. Je vois énormément d'éducateurs, d'éducatrices qui me disent parfois, « Cet enfant-là, je ne le veux plus dans mon groupe. Là, j'ai assez eu de misère avec, j'ai assez eu de... de... de... » de gestion à faire, je veux le changer du groupe. Et quand je pose la question, OK, est-ce que tu as mis des choses en place ? Qu'est-ce que tu as fait pour que ça aille mieux ? Et finalement, quand on fait la liste des modifications qui ont été faites, des ressources que la personne est allée chercher, des outils qu'elle a été cherchée, on se rend compte que beaucoup de choses auraient pu être faites. Vraiment beaucoup. Alors, c'est là que... Je reviens encore. Si vous me suivez, ceux et celles qui me connaissent, savez combien pour moi c'est important de faire une auto-évaluation de son travail, une auto-évaluation de soi et surtout d'être honnête avec soi. Alors, c'est pas la perfection qui est importante. C'est de prendre conscience de ce que nous mettons en place. C'est de prendre conscience... de ce que nous avons déjà. Et à partir de là, il ne peut y avoir que de belles choses qui se réalisent. Vous n'arriverez pas à tout gérer, vous n'arriverez pas à tout faire à la perfection, mais ça va être fait avec toutes vos aptitudes intrinsèques. Et lorsqu'on parle d'intrinsèque, évidemment, on parle de quoi ? On parle de son cœur. Alors tout ce qui va venir de votre cœur, de votre vouloir, de votre volonté, bien en fait, ça va être sur votre perfection à vous. Ça va être d'avoir mis... Tout ce que vous pouviez. Donc, voilà, aujourd'hui, je voulais parler de ça. Pourquoi j'ai décidé de parler de ça à ce moment-ci ? Bien, parce que plusieurs d'entre vous, malgré les vacances, je suis certaine, vous êtes dans une période de questionnement à qu'est-ce que vous allez faire dans votre prochaine année scolaire, dans votre prochaine année au service de guerre, au centre de la petite enfance, peu importe. Et vous êtes déjà sûrement à vous demander, qu'est-ce que je vais mettre en place ? On est tous dans la motivation, dans l'engouement de la nouveauté, de la nouvelle année. On arrive tous avec de la bonne volonté et en arrière de cette volonté-là, se cache souvent le désir de performer et c'est là qu'il faut faire attention. Vous savez, ceux et celles qui me suivent encore, savez que je parle souvent des ancrages de l'année. Dès le début de la rentrée, il faut commencer à s'ancrer pour tenir le coup toute l'année. Si vous mettez toutes vos énergies à la rentrée, c'est clair que rendu au mois de décembre, vous allez être déjà fatigué, vous allez être déjà exténué, vous allez déjà être découragé. Alors mettez-vous des ancrages. Alors septembre, j'apprends à connaître mon monde, j'apprends, je crée le sentiment d'appartenance avec mon groupe. En octobre, on va passer à une autre étape et ainsi de suite. Allez déposer vos ancrages et la perfection ne devrait pas faire partie de vos ancrages. Je ne veux pas être parfaite en septembre pour finalement arriver au mois de février et faire n'importe quoi parce que je suis à plat. Alors c'est ça l'important. Ne pensez pas à tout réussir. Et si je vous parle comme ça, c'est parce que moi-même, je suis du genre à tout prévoir, à tout penser pour que tout soit parfait. Et parce que j'ai compris cette notion-là au fil du temps, au fil des années, j'arrive à me déconnecter de ça, de cet état d'esprit-là. J'ai appris à faire la part des choses et à me situer au centre. Alors, j'ai plein d'idées dans ma tête, je vais faire ce que je peux pour la rentrée et petit à petit, j'installerai mes autres objectifs, mes autres buts pour tenir l'année. Parce que vous savez que lorsqu'on a des buts, des objectifs, c'est ce qui nous aide, c'est à ça qu'on carbure en fait pour trouver la motivation de continuer. Alors sur ce, j'espère que ce court petit 20 minutes environ de blabla que je vous ai fait sur la perfection, j'espère qu'à vous, éducateurs, éducatrices et tous ceux et celles qui travaillez auprès des enfants, qui travaillez dans le domaine de l'éducation, j'espère que ça va vous faire réfléchir. Et s'il vous plaît, décrochez ! Vous êtes en vacances, décrochez ! Vous pouvez avoir des belles idées, vous pouvez avoir toutes sortes de beaux projets, mais mettez pas la barre trop haute. Alors, on commence tranquillement avec la rentrée, on prend le temps de s'installer, on prend le temps de connaître les gens. Alors là, c'est la période estivale, c'est la période de se laisser aller et surtout de se ressourcer dans nos... dans tous nos facteurs intrinsèques, dans tous nos... nos... tout ce qui est intrinsèque, en fait, et pensez à tout ce qui est extrinsèque après les vacances. Un peu plus tard, donc là, on pense à nous, on pense à nos familles, à vos enfants, évidemment, on passe un bel été. Alors sur ce, je vous souhaite plein de beaux moments et surtout du repos tellement, mais tellement, mais tellement bien mérité. Alors, à la prochaine, chers éducateurs, éducatrices et chers membres de l'IAI.

Description

Dans notre quête incessante de perfection, nous oublions souvent que l’imperfection peut être une force. Au travail, viser la perfection absolue peut entraîner du stress, de l’anxiété et même des erreurs. Voici quelques idées pour embrasser l’imperfection :


  1. Lâcher Prise : Acceptez que personne n’est parfait. Laissez de la place pour les erreurs et les apprentissages. C’est là que la croissance se produit.


  2. Créativité : Les solutions parfaites n’existent pas toujours. Parfois, les meilleures idées émergent des imperfections. Soyez ouvert à l’inattendu.


  3. Équilibre : Chercher la perfection peut vous épuiser. Trouvez un équilibre entre l’excellence et la réalité. Priorisez ce qui compte vraiment.


En fin de compte, la perfection est un idéal, mais l’imperfection est humaine. Trouvez la beauté dans vos défauts et laissez-les vous guider vers un travail plus authentique et épanouissant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous êtes-vous déjà demandé si la perfection au travail avait une grande importance pour vous ? Êtes-vous du genre, comme éducateur, comme éducatrice, à toujours vouloir tout réussir ? Intervention, planification, organisation, animation, être la meilleure collègue. Est-ce que c'est quelque chose qui vient vous hanter à l'occasion de l'esprit, au point, parfois même, de nuire à votre vie personnelle. J'en parle avec vous dans quelques minutes. Dans chaque épisode de ce podcast, nous plongeons au cœur des défis et des opportunités qui jalonnent le parcours des éducateurs et des éducatrices. VIP de l'éducation sera votre source d'inspiration, de conseils pratiques et de réflexions profondes. Nous explorerons les dernières tendances en pédagogie, les stratégies d'intervention novatrices et les méthodes efficaces de gestion de groupe. Nous ne nous limiterons pas seulement à votre vie professionnelle, mais nous discuterons également de l'importance du développement personnel et de la gestion du bien-être des éducateurs et des éducatrices. Car pour épanouir les autres, il est essentiel de commencer par soi-même. Chaque sujet traité découlera d'un vécu, des besoins réels et surtout de la détermination de faire une différence. Être complet plutôt que parfait, Alors, préparez-vous à découvrir de nouvelles perspectives, à acquérir des compétences clés de finance et à inspirer par le pouvoir de l'éducateur. Notre voyage vers l'épanouissement à travers l'éducation commence maintenant. Bienvenue dans la famille VIP de l'éducation. Éducateurs, éducatrices, j'espère que je vous retrouve dans une forme extraordinaire. Alors, d'entrée de jeu, tout à l'heure dans mon introduction, je vous parlais de la perfection au travail ? Êtes-vous du genre à vouloir tout réussir ? Vous connaissez sûrement Robert F. Kennedy, cet homme très connu qui était un homme politique américain, qui a dit un jour, Seuls ceux qui osent abondamment échouer peuvent réussir abondamment. Est-ce que vous y croyez, vous, que parce que vous souhaitez atteindre... La perfection, vous allez mieux réussir. Alors, on en parle aujourd'hui. Pourquoi j'ai choisi ce sujet, en fait ? C'est que de plus en plus, on voit des gens qui veulent se démarquer, qui veulent bien paraître, qui veulent bien faire leur travail, et c'est correct. Ce n'est pas quelque chose où les gens doivent se pointer du doigt. lorsque ça arrive parce que ça en prend des gens qui veulent un peu se dépasser. Des fois, c'est un dépassement personnel qu'on souhaite atteindre ou ça devient un peu plus problématique parfois si ça vient jouer sur notre santé physique, notre santé mentale, notre relation familiale et tous les à côté de notre travail. Donc... La quête de la perfection s'est ancrée dans la nature humaine. On aspire tous à l'excellence. On veut l'accomplissement ultime. Mais qu'est-ce que c'est vraiment la perfection réellement ? Est-ce que c'est quelque chose qui est atteignable ou c'est chimère ? Est-ce que c'est quelque chose où on devrait mettre un peu moins d'importance ? Parce qu'on le sait, le dicton le dit très bien. La perfection n'est pas de ce monde. Alors, la perfection n'existe pas. C'est seulement qu'il faut faire les efforts, il faut mettre l'épaule à la roue, comme on dit, pour arriver à atteindre nos objectifs. Il y a le fameux dilemme du perfectionnement. Le perfectionnisme, ça peut être à la fois moteur, ça peut être une excellente source de motivation. Et parfois, ça peut être aussi un fardeau. Donc, c'est là que je vous dis à vous, éducateurs et éducatrices, et moi-même, j'ai souvent à me le redire, à me le rappeler, on fait ce qu'on peut avec toutes les aptitudes que nous avons, avec toutes les compétences que nous avons, et l'important, c'est d'essayer d'aller chercher ce qu'il nous manque parfois pour arriver à atteindre tout ça. D'un côté, le perfectionnisme peut nous pousser à nous améliorer, à viser l'excellence. D'un autre côté... Il peut nous piéger dans un cycle d'insatisfaction permanente. Et là, c'est là que le sentiment d'incompétence arrive. C'est là qu'on a peur du regard des autres. C'est là qu'on a l'impression qu'on va perdre le contrôle. Le contrôle de nous-mêmes, le contrôle de notre groupe d'enfants que nous avons à gérer au quotidien. Le contrôle de la communication, de la qualité de notre communication. Et c'est là que c'est dangereux, il faut faire attention. Il faut faire attention aussi à l'illusion de la perfection. Donc, la perfection, c'est souvent perçu comme un état statique, hein ? Comme quelque chose que, bon, ben, je suis parfaite, moi, je peux pas rien, tu sais, je n'ai de l'égalité, je fais tout ce qu'il faut, ben, c'est comme ça, pis c'est tout ce que je peux donner, pis bon. Mais en réalité... C'est très fluide, la perfection. C'est très subjectif aussi. Donc, ce que moi, je souhaite réaliser pour me sentir complète, pour me sentir parfaite, ça veut pas dire que c'est la même chose pour ma collègue. Et moi, je dis souvent aux gens que je rencontre... Vous savez, il y a des gens qui travaillent à 150%, il y a des gens qui travaillent à 75%, et pourtant, les deux personnes ont l'impression de faire du 100%. Pourquoi ? Parce que probablement que leur vision, l'illusion de la perfection, elle est différente d'une personne à une autre. Alors c'est pourquoi que je dis que la perfection, c'est très subjectif. Alors moi, je... je peux trouver ma collègue extraordinaire, très géniale, alors qu'elle-même va trouver, se trouve très ordinaire. Et le contraire aussi. C'est quoi les conséquences du perfectionnisme ? Parce que oui, il peut y avoir des conséquences. Elles peuvent être positives, mais elles peuvent être aussi très négatives. Donc, l'obsession de la perfection, bien évidemment, ça va entraîner quoi ? Du stress, de l'anxiété, des problèmes de santé mentale. Des problèmes de santé physique, des problèmes au niveau de la collaboration avec son équipe, des problèmes de communication. Donc, c'est pas toujours très, très positif, le perfectionnisme. Donc, comment qu'on peut trouver l'équilibre entre l'ambition et l'acceptation de nos imperfections, c'est pas toujours évident. Alors, si... Je vise toujours la perfection, mais il y a un déséquilibre à un moment donné qui va arriver. Donc, c'est tout d'abord, vous allez avoir tellement d'ambition, et souvent, à cause de facteurs très extrinsèques. Alors, ça ne vient pas toujours de nous. Malheureusement, on ne peut pas atteindre nos objectifs. On aura beau avoir toute l'ambition du monde, on n'atteindra pas cet objectif-là pour... X raison et c'est à ce moment-là aussi qu'on va avoir un trouble d'acceptation. Donc, on n'accepte pas une situation. Je vous donne un exemple. Un enfant se désorganise dans votre groupe, fait une colère, fait une crise. Parce que vous voulez avoir une intervention parfaite, vous mettez tout en place, mais certains facteurs peuvent venir... peut venir jouer vraiment sur la situation. Donc, je vous donne un exemple. L'enfant qui toute la journée a été difficile en classe, qui s'est désorganisé difficilement, l'enfant qui est fatigué, l'enfant qui n'a plus les faits de sa médication, l'enfant qui est anxieux parce que, bon, en soirée, il va se passer quelque chose dont il a été prévenu, il le sait. Quand même que vous mettriez tout ! les efforts. Probablement que vous ne pourrez peut-être pas changer la situation. Et si vous n'êtes pas prête à vous dire que l'effort est suffisant et que si vous avez fait tout ce qui peut, tout ce que vous pouvez en fait pour réussir à gérer la situation, bien si vous n'êtes pas capable de vous dire c'est comme ça, je ne peux pas rien y faire de plus. Vous allez tomber dans le manque d'acceptation du perfectionnisme. Donc, vous allez vous dire, non, moi, j'aurais été supposé être capable de le faire, de réaliser telle chose, de mettre fin à cette colère-là, de bon, x, x, x raisons. Alors, c'est là que ça peut être difficile, moralement, physiquement, psychologiquement. Donc, il faut être capable d'être dans un mode de je donne tout ce que je peux, le reste Vous savez, le fameux lâcher-prise. Qu'est-ce que je peux faire, qu'est-ce que je ne peux pas faire ? Alors, il y a des choses qui nous sont très intrinsèques. Quand on vit une difficulté, je vous donne un exemple, vous accueillez un nouvel enfant, vous intégrez un nouvel enfant dans votre groupe qui a des besoins particuliers. Évidemment, ça vient avec des défis, ça vient avec des enjeux. Si vous ne mettez pas en place des mesures pour vous aider, ne serait-ce que d'aller consulter la documentation, de discuter avec les parents, Bref, si vous n'allez pas chercher des outils pour vous aider, bien là, le problème vient peut-être de vous. Il est peut-être intrinsèque. Par contre, si vous avez fait, si vous jugez avoir fait tout ce qu'il fallait pour vous aider, mais qu'il y a encore quelque chose qui manque, bien c'est peut-être extrinsèque. Rendu là, ne vous sentez-vous pas coupable ? Ça se peut que ce soit tout simplement. comme ça, et que vous pourriez rien y faire. Donc, la recherche de la perfection, des fois, c'est un voyage sans fin. Peut-être que la vraie perfection, ça va résider dans notre capacité à gérer nos défauts, à gérer les défauts, parce que, hein, on n'est pas seul à avoir des défauts. Les enfants que nous côtoyons en ont, les parents, nos... collègues, tout le monde. Autant il y a de belles qualités, mais oui, chaque être humain a ses défauts. Alors, il faut être capable de gérer tout ça. Il faut être capable aussi d'apprendre de nos erreurs, hein, et de trouver quand même une certaine beauté dans l'imperfection. Alors, les erreurs que je fais, parfois, c'est juste une petite imperfection, mais ça se corrige. Alors, c'est à nous d'essayer de mettre en place de trouver des moyens pour essayer de mieux gérer tout ça. Donc, éducateurs, éducatrices, arrêtez de mettre la barre très haute. Il y a, moi ce que je dis, c'est qu'il y a toujours place à élever notre potentiel. Ça, on peut toujours, si on reste sur notre X, qu'on bouge pas de là, c'est sûr que... nous aurons toujours les mêmes résultats. Alors, devant nos défis, devant nos enjeux, et Dieu sait que nous en avons dans le milieu de l'éducation, c'est à nous d'aller peut-être chercher des outils, aller chercher des moyens pour élever notre compétence, en fait, pour pouvoir réussir à déjouer ou tout simplement contourner ces défis-là. ces enjeux-là. Une fois que ça s'est fait, une fois que votre état d'esprit, vous croyez sincèrement que vous pouvez changer des choses, déjà là, vous êtes sur la bonne voie. Je vois énormément d'éducateurs, d'éducatrices qui me disent parfois, « Cet enfant-là, je ne le veux plus dans mon groupe. Là, j'ai assez eu de misère avec, j'ai assez eu de... de... de... » de gestion à faire, je veux le changer du groupe. Et quand je pose la question, OK, est-ce que tu as mis des choses en place ? Qu'est-ce que tu as fait pour que ça aille mieux ? Et finalement, quand on fait la liste des modifications qui ont été faites, des ressources que la personne est allée chercher, des outils qu'elle a été cherchée, on se rend compte que beaucoup de choses auraient pu être faites. Vraiment beaucoup. Alors, c'est là que... Je reviens encore. Si vous me suivez, ceux et celles qui me connaissent, savez combien pour moi c'est important de faire une auto-évaluation de son travail, une auto-évaluation de soi et surtout d'être honnête avec soi. Alors, c'est pas la perfection qui est importante. C'est de prendre conscience de ce que nous mettons en place. C'est de prendre conscience... de ce que nous avons déjà. Et à partir de là, il ne peut y avoir que de belles choses qui se réalisent. Vous n'arriverez pas à tout gérer, vous n'arriverez pas à tout faire à la perfection, mais ça va être fait avec toutes vos aptitudes intrinsèques. Et lorsqu'on parle d'intrinsèque, évidemment, on parle de quoi ? On parle de son cœur. Alors tout ce qui va venir de votre cœur, de votre vouloir, de votre volonté, bien en fait, ça va être sur votre perfection à vous. Ça va être d'avoir mis... Tout ce que vous pouviez. Donc, voilà, aujourd'hui, je voulais parler de ça. Pourquoi j'ai décidé de parler de ça à ce moment-ci ? Bien, parce que plusieurs d'entre vous, malgré les vacances, je suis certaine, vous êtes dans une période de questionnement à qu'est-ce que vous allez faire dans votre prochaine année scolaire, dans votre prochaine année au service de guerre, au centre de la petite enfance, peu importe. Et vous êtes déjà sûrement à vous demander, qu'est-ce que je vais mettre en place ? On est tous dans la motivation, dans l'engouement de la nouveauté, de la nouvelle année. On arrive tous avec de la bonne volonté et en arrière de cette volonté-là, se cache souvent le désir de performer et c'est là qu'il faut faire attention. Vous savez, ceux et celles qui me suivent encore, savez que je parle souvent des ancrages de l'année. Dès le début de la rentrée, il faut commencer à s'ancrer pour tenir le coup toute l'année. Si vous mettez toutes vos énergies à la rentrée, c'est clair que rendu au mois de décembre, vous allez être déjà fatigué, vous allez être déjà exténué, vous allez déjà être découragé. Alors mettez-vous des ancrages. Alors septembre, j'apprends à connaître mon monde, j'apprends, je crée le sentiment d'appartenance avec mon groupe. En octobre, on va passer à une autre étape et ainsi de suite. Allez déposer vos ancrages et la perfection ne devrait pas faire partie de vos ancrages. Je ne veux pas être parfaite en septembre pour finalement arriver au mois de février et faire n'importe quoi parce que je suis à plat. Alors c'est ça l'important. Ne pensez pas à tout réussir. Et si je vous parle comme ça, c'est parce que moi-même, je suis du genre à tout prévoir, à tout penser pour que tout soit parfait. Et parce que j'ai compris cette notion-là au fil du temps, au fil des années, j'arrive à me déconnecter de ça, de cet état d'esprit-là. J'ai appris à faire la part des choses et à me situer au centre. Alors, j'ai plein d'idées dans ma tête, je vais faire ce que je peux pour la rentrée et petit à petit, j'installerai mes autres objectifs, mes autres buts pour tenir l'année. Parce que vous savez que lorsqu'on a des buts, des objectifs, c'est ce qui nous aide, c'est à ça qu'on carbure en fait pour trouver la motivation de continuer. Alors sur ce, j'espère que ce court petit 20 minutes environ de blabla que je vous ai fait sur la perfection, j'espère qu'à vous, éducateurs, éducatrices et tous ceux et celles qui travaillez auprès des enfants, qui travaillez dans le domaine de l'éducation, j'espère que ça va vous faire réfléchir. Et s'il vous plaît, décrochez ! Vous êtes en vacances, décrochez ! Vous pouvez avoir des belles idées, vous pouvez avoir toutes sortes de beaux projets, mais mettez pas la barre trop haute. Alors, on commence tranquillement avec la rentrée, on prend le temps de s'installer, on prend le temps de connaître les gens. Alors là, c'est la période estivale, c'est la période de se laisser aller et surtout de se ressourcer dans nos... dans tous nos facteurs intrinsèques, dans tous nos... nos... tout ce qui est intrinsèque, en fait, et pensez à tout ce qui est extrinsèque après les vacances. Un peu plus tard, donc là, on pense à nous, on pense à nos familles, à vos enfants, évidemment, on passe un bel été. Alors sur ce, je vous souhaite plein de beaux moments et surtout du repos tellement, mais tellement, mais tellement bien mérité. Alors, à la prochaine, chers éducateurs, éducatrices et chers membres de l'IAI.

Share

Embed

You may also like

Description

Dans notre quête incessante de perfection, nous oublions souvent que l’imperfection peut être une force. Au travail, viser la perfection absolue peut entraîner du stress, de l’anxiété et même des erreurs. Voici quelques idées pour embrasser l’imperfection :


  1. Lâcher Prise : Acceptez que personne n’est parfait. Laissez de la place pour les erreurs et les apprentissages. C’est là que la croissance se produit.


  2. Créativité : Les solutions parfaites n’existent pas toujours. Parfois, les meilleures idées émergent des imperfections. Soyez ouvert à l’inattendu.


  3. Équilibre : Chercher la perfection peut vous épuiser. Trouvez un équilibre entre l’excellence et la réalité. Priorisez ce qui compte vraiment.


En fin de compte, la perfection est un idéal, mais l’imperfection est humaine. Trouvez la beauté dans vos défauts et laissez-les vous guider vers un travail plus authentique et épanouissant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous êtes-vous déjà demandé si la perfection au travail avait une grande importance pour vous ? Êtes-vous du genre, comme éducateur, comme éducatrice, à toujours vouloir tout réussir ? Intervention, planification, organisation, animation, être la meilleure collègue. Est-ce que c'est quelque chose qui vient vous hanter à l'occasion de l'esprit, au point, parfois même, de nuire à votre vie personnelle. J'en parle avec vous dans quelques minutes. Dans chaque épisode de ce podcast, nous plongeons au cœur des défis et des opportunités qui jalonnent le parcours des éducateurs et des éducatrices. VIP de l'éducation sera votre source d'inspiration, de conseils pratiques et de réflexions profondes. Nous explorerons les dernières tendances en pédagogie, les stratégies d'intervention novatrices et les méthodes efficaces de gestion de groupe. Nous ne nous limiterons pas seulement à votre vie professionnelle, mais nous discuterons également de l'importance du développement personnel et de la gestion du bien-être des éducateurs et des éducatrices. Car pour épanouir les autres, il est essentiel de commencer par soi-même. Chaque sujet traité découlera d'un vécu, des besoins réels et surtout de la détermination de faire une différence. Être complet plutôt que parfait, Alors, préparez-vous à découvrir de nouvelles perspectives, à acquérir des compétences clés de finance et à inspirer par le pouvoir de l'éducateur. Notre voyage vers l'épanouissement à travers l'éducation commence maintenant. Bienvenue dans la famille VIP de l'éducation. Éducateurs, éducatrices, j'espère que je vous retrouve dans une forme extraordinaire. Alors, d'entrée de jeu, tout à l'heure dans mon introduction, je vous parlais de la perfection au travail ? Êtes-vous du genre à vouloir tout réussir ? Vous connaissez sûrement Robert F. Kennedy, cet homme très connu qui était un homme politique américain, qui a dit un jour, Seuls ceux qui osent abondamment échouer peuvent réussir abondamment. Est-ce que vous y croyez, vous, que parce que vous souhaitez atteindre... La perfection, vous allez mieux réussir. Alors, on en parle aujourd'hui. Pourquoi j'ai choisi ce sujet, en fait ? C'est que de plus en plus, on voit des gens qui veulent se démarquer, qui veulent bien paraître, qui veulent bien faire leur travail, et c'est correct. Ce n'est pas quelque chose où les gens doivent se pointer du doigt. lorsque ça arrive parce que ça en prend des gens qui veulent un peu se dépasser. Des fois, c'est un dépassement personnel qu'on souhaite atteindre ou ça devient un peu plus problématique parfois si ça vient jouer sur notre santé physique, notre santé mentale, notre relation familiale et tous les à côté de notre travail. Donc... La quête de la perfection s'est ancrée dans la nature humaine. On aspire tous à l'excellence. On veut l'accomplissement ultime. Mais qu'est-ce que c'est vraiment la perfection réellement ? Est-ce que c'est quelque chose qui est atteignable ou c'est chimère ? Est-ce que c'est quelque chose où on devrait mettre un peu moins d'importance ? Parce qu'on le sait, le dicton le dit très bien. La perfection n'est pas de ce monde. Alors, la perfection n'existe pas. C'est seulement qu'il faut faire les efforts, il faut mettre l'épaule à la roue, comme on dit, pour arriver à atteindre nos objectifs. Il y a le fameux dilemme du perfectionnement. Le perfectionnisme, ça peut être à la fois moteur, ça peut être une excellente source de motivation. Et parfois, ça peut être aussi un fardeau. Donc, c'est là que je vous dis à vous, éducateurs et éducatrices, et moi-même, j'ai souvent à me le redire, à me le rappeler, on fait ce qu'on peut avec toutes les aptitudes que nous avons, avec toutes les compétences que nous avons, et l'important, c'est d'essayer d'aller chercher ce qu'il nous manque parfois pour arriver à atteindre tout ça. D'un côté, le perfectionnisme peut nous pousser à nous améliorer, à viser l'excellence. D'un autre côté... Il peut nous piéger dans un cycle d'insatisfaction permanente. Et là, c'est là que le sentiment d'incompétence arrive. C'est là qu'on a peur du regard des autres. C'est là qu'on a l'impression qu'on va perdre le contrôle. Le contrôle de nous-mêmes, le contrôle de notre groupe d'enfants que nous avons à gérer au quotidien. Le contrôle de la communication, de la qualité de notre communication. Et c'est là que c'est dangereux, il faut faire attention. Il faut faire attention aussi à l'illusion de la perfection. Donc, la perfection, c'est souvent perçu comme un état statique, hein ? Comme quelque chose que, bon, ben, je suis parfaite, moi, je peux pas rien, tu sais, je n'ai de l'égalité, je fais tout ce qu'il faut, ben, c'est comme ça, pis c'est tout ce que je peux donner, pis bon. Mais en réalité... C'est très fluide, la perfection. C'est très subjectif aussi. Donc, ce que moi, je souhaite réaliser pour me sentir complète, pour me sentir parfaite, ça veut pas dire que c'est la même chose pour ma collègue. Et moi, je dis souvent aux gens que je rencontre... Vous savez, il y a des gens qui travaillent à 150%, il y a des gens qui travaillent à 75%, et pourtant, les deux personnes ont l'impression de faire du 100%. Pourquoi ? Parce que probablement que leur vision, l'illusion de la perfection, elle est différente d'une personne à une autre. Alors c'est pourquoi que je dis que la perfection, c'est très subjectif. Alors moi, je... je peux trouver ma collègue extraordinaire, très géniale, alors qu'elle-même va trouver, se trouve très ordinaire. Et le contraire aussi. C'est quoi les conséquences du perfectionnisme ? Parce que oui, il peut y avoir des conséquences. Elles peuvent être positives, mais elles peuvent être aussi très négatives. Donc, l'obsession de la perfection, bien évidemment, ça va entraîner quoi ? Du stress, de l'anxiété, des problèmes de santé mentale. Des problèmes de santé physique, des problèmes au niveau de la collaboration avec son équipe, des problèmes de communication. Donc, c'est pas toujours très, très positif, le perfectionnisme. Donc, comment qu'on peut trouver l'équilibre entre l'ambition et l'acceptation de nos imperfections, c'est pas toujours évident. Alors, si... Je vise toujours la perfection, mais il y a un déséquilibre à un moment donné qui va arriver. Donc, c'est tout d'abord, vous allez avoir tellement d'ambition, et souvent, à cause de facteurs très extrinsèques. Alors, ça ne vient pas toujours de nous. Malheureusement, on ne peut pas atteindre nos objectifs. On aura beau avoir toute l'ambition du monde, on n'atteindra pas cet objectif-là pour... X raison et c'est à ce moment-là aussi qu'on va avoir un trouble d'acceptation. Donc, on n'accepte pas une situation. Je vous donne un exemple. Un enfant se désorganise dans votre groupe, fait une colère, fait une crise. Parce que vous voulez avoir une intervention parfaite, vous mettez tout en place, mais certains facteurs peuvent venir... peut venir jouer vraiment sur la situation. Donc, je vous donne un exemple. L'enfant qui toute la journée a été difficile en classe, qui s'est désorganisé difficilement, l'enfant qui est fatigué, l'enfant qui n'a plus les faits de sa médication, l'enfant qui est anxieux parce que, bon, en soirée, il va se passer quelque chose dont il a été prévenu, il le sait. Quand même que vous mettriez tout ! les efforts. Probablement que vous ne pourrez peut-être pas changer la situation. Et si vous n'êtes pas prête à vous dire que l'effort est suffisant et que si vous avez fait tout ce qui peut, tout ce que vous pouvez en fait pour réussir à gérer la situation, bien si vous n'êtes pas capable de vous dire c'est comme ça, je ne peux pas rien y faire de plus. Vous allez tomber dans le manque d'acceptation du perfectionnisme. Donc, vous allez vous dire, non, moi, j'aurais été supposé être capable de le faire, de réaliser telle chose, de mettre fin à cette colère-là, de bon, x, x, x raisons. Alors, c'est là que ça peut être difficile, moralement, physiquement, psychologiquement. Donc, il faut être capable d'être dans un mode de je donne tout ce que je peux, le reste Vous savez, le fameux lâcher-prise. Qu'est-ce que je peux faire, qu'est-ce que je ne peux pas faire ? Alors, il y a des choses qui nous sont très intrinsèques. Quand on vit une difficulté, je vous donne un exemple, vous accueillez un nouvel enfant, vous intégrez un nouvel enfant dans votre groupe qui a des besoins particuliers. Évidemment, ça vient avec des défis, ça vient avec des enjeux. Si vous ne mettez pas en place des mesures pour vous aider, ne serait-ce que d'aller consulter la documentation, de discuter avec les parents, Bref, si vous n'allez pas chercher des outils pour vous aider, bien là, le problème vient peut-être de vous. Il est peut-être intrinsèque. Par contre, si vous avez fait, si vous jugez avoir fait tout ce qu'il fallait pour vous aider, mais qu'il y a encore quelque chose qui manque, bien c'est peut-être extrinsèque. Rendu là, ne vous sentez-vous pas coupable ? Ça se peut que ce soit tout simplement. comme ça, et que vous pourriez rien y faire. Donc, la recherche de la perfection, des fois, c'est un voyage sans fin. Peut-être que la vraie perfection, ça va résider dans notre capacité à gérer nos défauts, à gérer les défauts, parce que, hein, on n'est pas seul à avoir des défauts. Les enfants que nous côtoyons en ont, les parents, nos... collègues, tout le monde. Autant il y a de belles qualités, mais oui, chaque être humain a ses défauts. Alors, il faut être capable de gérer tout ça. Il faut être capable aussi d'apprendre de nos erreurs, hein, et de trouver quand même une certaine beauté dans l'imperfection. Alors, les erreurs que je fais, parfois, c'est juste une petite imperfection, mais ça se corrige. Alors, c'est à nous d'essayer de mettre en place de trouver des moyens pour essayer de mieux gérer tout ça. Donc, éducateurs, éducatrices, arrêtez de mettre la barre très haute. Il y a, moi ce que je dis, c'est qu'il y a toujours place à élever notre potentiel. Ça, on peut toujours, si on reste sur notre X, qu'on bouge pas de là, c'est sûr que... nous aurons toujours les mêmes résultats. Alors, devant nos défis, devant nos enjeux, et Dieu sait que nous en avons dans le milieu de l'éducation, c'est à nous d'aller peut-être chercher des outils, aller chercher des moyens pour élever notre compétence, en fait, pour pouvoir réussir à déjouer ou tout simplement contourner ces défis-là. ces enjeux-là. Une fois que ça s'est fait, une fois que votre état d'esprit, vous croyez sincèrement que vous pouvez changer des choses, déjà là, vous êtes sur la bonne voie. Je vois énormément d'éducateurs, d'éducatrices qui me disent parfois, « Cet enfant-là, je ne le veux plus dans mon groupe. Là, j'ai assez eu de misère avec, j'ai assez eu de... de... de... » de gestion à faire, je veux le changer du groupe. Et quand je pose la question, OK, est-ce que tu as mis des choses en place ? Qu'est-ce que tu as fait pour que ça aille mieux ? Et finalement, quand on fait la liste des modifications qui ont été faites, des ressources que la personne est allée chercher, des outils qu'elle a été cherchée, on se rend compte que beaucoup de choses auraient pu être faites. Vraiment beaucoup. Alors, c'est là que... Je reviens encore. Si vous me suivez, ceux et celles qui me connaissent, savez combien pour moi c'est important de faire une auto-évaluation de son travail, une auto-évaluation de soi et surtout d'être honnête avec soi. Alors, c'est pas la perfection qui est importante. C'est de prendre conscience de ce que nous mettons en place. C'est de prendre conscience... de ce que nous avons déjà. Et à partir de là, il ne peut y avoir que de belles choses qui se réalisent. Vous n'arriverez pas à tout gérer, vous n'arriverez pas à tout faire à la perfection, mais ça va être fait avec toutes vos aptitudes intrinsèques. Et lorsqu'on parle d'intrinsèque, évidemment, on parle de quoi ? On parle de son cœur. Alors tout ce qui va venir de votre cœur, de votre vouloir, de votre volonté, bien en fait, ça va être sur votre perfection à vous. Ça va être d'avoir mis... Tout ce que vous pouviez. Donc, voilà, aujourd'hui, je voulais parler de ça. Pourquoi j'ai décidé de parler de ça à ce moment-ci ? Bien, parce que plusieurs d'entre vous, malgré les vacances, je suis certaine, vous êtes dans une période de questionnement à qu'est-ce que vous allez faire dans votre prochaine année scolaire, dans votre prochaine année au service de guerre, au centre de la petite enfance, peu importe. Et vous êtes déjà sûrement à vous demander, qu'est-ce que je vais mettre en place ? On est tous dans la motivation, dans l'engouement de la nouveauté, de la nouvelle année. On arrive tous avec de la bonne volonté et en arrière de cette volonté-là, se cache souvent le désir de performer et c'est là qu'il faut faire attention. Vous savez, ceux et celles qui me suivent encore, savez que je parle souvent des ancrages de l'année. Dès le début de la rentrée, il faut commencer à s'ancrer pour tenir le coup toute l'année. Si vous mettez toutes vos énergies à la rentrée, c'est clair que rendu au mois de décembre, vous allez être déjà fatigué, vous allez être déjà exténué, vous allez déjà être découragé. Alors mettez-vous des ancrages. Alors septembre, j'apprends à connaître mon monde, j'apprends, je crée le sentiment d'appartenance avec mon groupe. En octobre, on va passer à une autre étape et ainsi de suite. Allez déposer vos ancrages et la perfection ne devrait pas faire partie de vos ancrages. Je ne veux pas être parfaite en septembre pour finalement arriver au mois de février et faire n'importe quoi parce que je suis à plat. Alors c'est ça l'important. Ne pensez pas à tout réussir. Et si je vous parle comme ça, c'est parce que moi-même, je suis du genre à tout prévoir, à tout penser pour que tout soit parfait. Et parce que j'ai compris cette notion-là au fil du temps, au fil des années, j'arrive à me déconnecter de ça, de cet état d'esprit-là. J'ai appris à faire la part des choses et à me situer au centre. Alors, j'ai plein d'idées dans ma tête, je vais faire ce que je peux pour la rentrée et petit à petit, j'installerai mes autres objectifs, mes autres buts pour tenir l'année. Parce que vous savez que lorsqu'on a des buts, des objectifs, c'est ce qui nous aide, c'est à ça qu'on carbure en fait pour trouver la motivation de continuer. Alors sur ce, j'espère que ce court petit 20 minutes environ de blabla que je vous ai fait sur la perfection, j'espère qu'à vous, éducateurs, éducatrices et tous ceux et celles qui travaillez auprès des enfants, qui travaillez dans le domaine de l'éducation, j'espère que ça va vous faire réfléchir. Et s'il vous plaît, décrochez ! Vous êtes en vacances, décrochez ! Vous pouvez avoir des belles idées, vous pouvez avoir toutes sortes de beaux projets, mais mettez pas la barre trop haute. Alors, on commence tranquillement avec la rentrée, on prend le temps de s'installer, on prend le temps de connaître les gens. Alors là, c'est la période estivale, c'est la période de se laisser aller et surtout de se ressourcer dans nos... dans tous nos facteurs intrinsèques, dans tous nos... nos... tout ce qui est intrinsèque, en fait, et pensez à tout ce qui est extrinsèque après les vacances. Un peu plus tard, donc là, on pense à nous, on pense à nos familles, à vos enfants, évidemment, on passe un bel été. Alors sur ce, je vous souhaite plein de beaux moments et surtout du repos tellement, mais tellement, mais tellement bien mérité. Alors, à la prochaine, chers éducateurs, éducatrices et chers membres de l'IAI.

Description

Dans notre quête incessante de perfection, nous oublions souvent que l’imperfection peut être une force. Au travail, viser la perfection absolue peut entraîner du stress, de l’anxiété et même des erreurs. Voici quelques idées pour embrasser l’imperfection :


  1. Lâcher Prise : Acceptez que personne n’est parfait. Laissez de la place pour les erreurs et les apprentissages. C’est là que la croissance se produit.


  2. Créativité : Les solutions parfaites n’existent pas toujours. Parfois, les meilleures idées émergent des imperfections. Soyez ouvert à l’inattendu.


  3. Équilibre : Chercher la perfection peut vous épuiser. Trouvez un équilibre entre l’excellence et la réalité. Priorisez ce qui compte vraiment.


En fin de compte, la perfection est un idéal, mais l’imperfection est humaine. Trouvez la beauté dans vos défauts et laissez-les vous guider vers un travail plus authentique et épanouissant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous êtes-vous déjà demandé si la perfection au travail avait une grande importance pour vous ? Êtes-vous du genre, comme éducateur, comme éducatrice, à toujours vouloir tout réussir ? Intervention, planification, organisation, animation, être la meilleure collègue. Est-ce que c'est quelque chose qui vient vous hanter à l'occasion de l'esprit, au point, parfois même, de nuire à votre vie personnelle. J'en parle avec vous dans quelques minutes. Dans chaque épisode de ce podcast, nous plongeons au cœur des défis et des opportunités qui jalonnent le parcours des éducateurs et des éducatrices. VIP de l'éducation sera votre source d'inspiration, de conseils pratiques et de réflexions profondes. Nous explorerons les dernières tendances en pédagogie, les stratégies d'intervention novatrices et les méthodes efficaces de gestion de groupe. Nous ne nous limiterons pas seulement à votre vie professionnelle, mais nous discuterons également de l'importance du développement personnel et de la gestion du bien-être des éducateurs et des éducatrices. Car pour épanouir les autres, il est essentiel de commencer par soi-même. Chaque sujet traité découlera d'un vécu, des besoins réels et surtout de la détermination de faire une différence. Être complet plutôt que parfait, Alors, préparez-vous à découvrir de nouvelles perspectives, à acquérir des compétences clés de finance et à inspirer par le pouvoir de l'éducateur. Notre voyage vers l'épanouissement à travers l'éducation commence maintenant. Bienvenue dans la famille VIP de l'éducation. Éducateurs, éducatrices, j'espère que je vous retrouve dans une forme extraordinaire. Alors, d'entrée de jeu, tout à l'heure dans mon introduction, je vous parlais de la perfection au travail ? Êtes-vous du genre à vouloir tout réussir ? Vous connaissez sûrement Robert F. Kennedy, cet homme très connu qui était un homme politique américain, qui a dit un jour, Seuls ceux qui osent abondamment échouer peuvent réussir abondamment. Est-ce que vous y croyez, vous, que parce que vous souhaitez atteindre... La perfection, vous allez mieux réussir. Alors, on en parle aujourd'hui. Pourquoi j'ai choisi ce sujet, en fait ? C'est que de plus en plus, on voit des gens qui veulent se démarquer, qui veulent bien paraître, qui veulent bien faire leur travail, et c'est correct. Ce n'est pas quelque chose où les gens doivent se pointer du doigt. lorsque ça arrive parce que ça en prend des gens qui veulent un peu se dépasser. Des fois, c'est un dépassement personnel qu'on souhaite atteindre ou ça devient un peu plus problématique parfois si ça vient jouer sur notre santé physique, notre santé mentale, notre relation familiale et tous les à côté de notre travail. Donc... La quête de la perfection s'est ancrée dans la nature humaine. On aspire tous à l'excellence. On veut l'accomplissement ultime. Mais qu'est-ce que c'est vraiment la perfection réellement ? Est-ce que c'est quelque chose qui est atteignable ou c'est chimère ? Est-ce que c'est quelque chose où on devrait mettre un peu moins d'importance ? Parce qu'on le sait, le dicton le dit très bien. La perfection n'est pas de ce monde. Alors, la perfection n'existe pas. C'est seulement qu'il faut faire les efforts, il faut mettre l'épaule à la roue, comme on dit, pour arriver à atteindre nos objectifs. Il y a le fameux dilemme du perfectionnement. Le perfectionnisme, ça peut être à la fois moteur, ça peut être une excellente source de motivation. Et parfois, ça peut être aussi un fardeau. Donc, c'est là que je vous dis à vous, éducateurs et éducatrices, et moi-même, j'ai souvent à me le redire, à me le rappeler, on fait ce qu'on peut avec toutes les aptitudes que nous avons, avec toutes les compétences que nous avons, et l'important, c'est d'essayer d'aller chercher ce qu'il nous manque parfois pour arriver à atteindre tout ça. D'un côté, le perfectionnisme peut nous pousser à nous améliorer, à viser l'excellence. D'un autre côté... Il peut nous piéger dans un cycle d'insatisfaction permanente. Et là, c'est là que le sentiment d'incompétence arrive. C'est là qu'on a peur du regard des autres. C'est là qu'on a l'impression qu'on va perdre le contrôle. Le contrôle de nous-mêmes, le contrôle de notre groupe d'enfants que nous avons à gérer au quotidien. Le contrôle de la communication, de la qualité de notre communication. Et c'est là que c'est dangereux, il faut faire attention. Il faut faire attention aussi à l'illusion de la perfection. Donc, la perfection, c'est souvent perçu comme un état statique, hein ? Comme quelque chose que, bon, ben, je suis parfaite, moi, je peux pas rien, tu sais, je n'ai de l'égalité, je fais tout ce qu'il faut, ben, c'est comme ça, pis c'est tout ce que je peux donner, pis bon. Mais en réalité... C'est très fluide, la perfection. C'est très subjectif aussi. Donc, ce que moi, je souhaite réaliser pour me sentir complète, pour me sentir parfaite, ça veut pas dire que c'est la même chose pour ma collègue. Et moi, je dis souvent aux gens que je rencontre... Vous savez, il y a des gens qui travaillent à 150%, il y a des gens qui travaillent à 75%, et pourtant, les deux personnes ont l'impression de faire du 100%. Pourquoi ? Parce que probablement que leur vision, l'illusion de la perfection, elle est différente d'une personne à une autre. Alors c'est pourquoi que je dis que la perfection, c'est très subjectif. Alors moi, je... je peux trouver ma collègue extraordinaire, très géniale, alors qu'elle-même va trouver, se trouve très ordinaire. Et le contraire aussi. C'est quoi les conséquences du perfectionnisme ? Parce que oui, il peut y avoir des conséquences. Elles peuvent être positives, mais elles peuvent être aussi très négatives. Donc, l'obsession de la perfection, bien évidemment, ça va entraîner quoi ? Du stress, de l'anxiété, des problèmes de santé mentale. Des problèmes de santé physique, des problèmes au niveau de la collaboration avec son équipe, des problèmes de communication. Donc, c'est pas toujours très, très positif, le perfectionnisme. Donc, comment qu'on peut trouver l'équilibre entre l'ambition et l'acceptation de nos imperfections, c'est pas toujours évident. Alors, si... Je vise toujours la perfection, mais il y a un déséquilibre à un moment donné qui va arriver. Donc, c'est tout d'abord, vous allez avoir tellement d'ambition, et souvent, à cause de facteurs très extrinsèques. Alors, ça ne vient pas toujours de nous. Malheureusement, on ne peut pas atteindre nos objectifs. On aura beau avoir toute l'ambition du monde, on n'atteindra pas cet objectif-là pour... X raison et c'est à ce moment-là aussi qu'on va avoir un trouble d'acceptation. Donc, on n'accepte pas une situation. Je vous donne un exemple. Un enfant se désorganise dans votre groupe, fait une colère, fait une crise. Parce que vous voulez avoir une intervention parfaite, vous mettez tout en place, mais certains facteurs peuvent venir... peut venir jouer vraiment sur la situation. Donc, je vous donne un exemple. L'enfant qui toute la journée a été difficile en classe, qui s'est désorganisé difficilement, l'enfant qui est fatigué, l'enfant qui n'a plus les faits de sa médication, l'enfant qui est anxieux parce que, bon, en soirée, il va se passer quelque chose dont il a été prévenu, il le sait. Quand même que vous mettriez tout ! les efforts. Probablement que vous ne pourrez peut-être pas changer la situation. Et si vous n'êtes pas prête à vous dire que l'effort est suffisant et que si vous avez fait tout ce qui peut, tout ce que vous pouvez en fait pour réussir à gérer la situation, bien si vous n'êtes pas capable de vous dire c'est comme ça, je ne peux pas rien y faire de plus. Vous allez tomber dans le manque d'acceptation du perfectionnisme. Donc, vous allez vous dire, non, moi, j'aurais été supposé être capable de le faire, de réaliser telle chose, de mettre fin à cette colère-là, de bon, x, x, x raisons. Alors, c'est là que ça peut être difficile, moralement, physiquement, psychologiquement. Donc, il faut être capable d'être dans un mode de je donne tout ce que je peux, le reste Vous savez, le fameux lâcher-prise. Qu'est-ce que je peux faire, qu'est-ce que je ne peux pas faire ? Alors, il y a des choses qui nous sont très intrinsèques. Quand on vit une difficulté, je vous donne un exemple, vous accueillez un nouvel enfant, vous intégrez un nouvel enfant dans votre groupe qui a des besoins particuliers. Évidemment, ça vient avec des défis, ça vient avec des enjeux. Si vous ne mettez pas en place des mesures pour vous aider, ne serait-ce que d'aller consulter la documentation, de discuter avec les parents, Bref, si vous n'allez pas chercher des outils pour vous aider, bien là, le problème vient peut-être de vous. Il est peut-être intrinsèque. Par contre, si vous avez fait, si vous jugez avoir fait tout ce qu'il fallait pour vous aider, mais qu'il y a encore quelque chose qui manque, bien c'est peut-être extrinsèque. Rendu là, ne vous sentez-vous pas coupable ? Ça se peut que ce soit tout simplement. comme ça, et que vous pourriez rien y faire. Donc, la recherche de la perfection, des fois, c'est un voyage sans fin. Peut-être que la vraie perfection, ça va résider dans notre capacité à gérer nos défauts, à gérer les défauts, parce que, hein, on n'est pas seul à avoir des défauts. Les enfants que nous côtoyons en ont, les parents, nos... collègues, tout le monde. Autant il y a de belles qualités, mais oui, chaque être humain a ses défauts. Alors, il faut être capable de gérer tout ça. Il faut être capable aussi d'apprendre de nos erreurs, hein, et de trouver quand même une certaine beauté dans l'imperfection. Alors, les erreurs que je fais, parfois, c'est juste une petite imperfection, mais ça se corrige. Alors, c'est à nous d'essayer de mettre en place de trouver des moyens pour essayer de mieux gérer tout ça. Donc, éducateurs, éducatrices, arrêtez de mettre la barre très haute. Il y a, moi ce que je dis, c'est qu'il y a toujours place à élever notre potentiel. Ça, on peut toujours, si on reste sur notre X, qu'on bouge pas de là, c'est sûr que... nous aurons toujours les mêmes résultats. Alors, devant nos défis, devant nos enjeux, et Dieu sait que nous en avons dans le milieu de l'éducation, c'est à nous d'aller peut-être chercher des outils, aller chercher des moyens pour élever notre compétence, en fait, pour pouvoir réussir à déjouer ou tout simplement contourner ces défis-là. ces enjeux-là. Une fois que ça s'est fait, une fois que votre état d'esprit, vous croyez sincèrement que vous pouvez changer des choses, déjà là, vous êtes sur la bonne voie. Je vois énormément d'éducateurs, d'éducatrices qui me disent parfois, « Cet enfant-là, je ne le veux plus dans mon groupe. Là, j'ai assez eu de misère avec, j'ai assez eu de... de... de... » de gestion à faire, je veux le changer du groupe. Et quand je pose la question, OK, est-ce que tu as mis des choses en place ? Qu'est-ce que tu as fait pour que ça aille mieux ? Et finalement, quand on fait la liste des modifications qui ont été faites, des ressources que la personne est allée chercher, des outils qu'elle a été cherchée, on se rend compte que beaucoup de choses auraient pu être faites. Vraiment beaucoup. Alors, c'est là que... Je reviens encore. Si vous me suivez, ceux et celles qui me connaissent, savez combien pour moi c'est important de faire une auto-évaluation de son travail, une auto-évaluation de soi et surtout d'être honnête avec soi. Alors, c'est pas la perfection qui est importante. C'est de prendre conscience de ce que nous mettons en place. C'est de prendre conscience... de ce que nous avons déjà. Et à partir de là, il ne peut y avoir que de belles choses qui se réalisent. Vous n'arriverez pas à tout gérer, vous n'arriverez pas à tout faire à la perfection, mais ça va être fait avec toutes vos aptitudes intrinsèques. Et lorsqu'on parle d'intrinsèque, évidemment, on parle de quoi ? On parle de son cœur. Alors tout ce qui va venir de votre cœur, de votre vouloir, de votre volonté, bien en fait, ça va être sur votre perfection à vous. Ça va être d'avoir mis... Tout ce que vous pouviez. Donc, voilà, aujourd'hui, je voulais parler de ça. Pourquoi j'ai décidé de parler de ça à ce moment-ci ? Bien, parce que plusieurs d'entre vous, malgré les vacances, je suis certaine, vous êtes dans une période de questionnement à qu'est-ce que vous allez faire dans votre prochaine année scolaire, dans votre prochaine année au service de guerre, au centre de la petite enfance, peu importe. Et vous êtes déjà sûrement à vous demander, qu'est-ce que je vais mettre en place ? On est tous dans la motivation, dans l'engouement de la nouveauté, de la nouvelle année. On arrive tous avec de la bonne volonté et en arrière de cette volonté-là, se cache souvent le désir de performer et c'est là qu'il faut faire attention. Vous savez, ceux et celles qui me suivent encore, savez que je parle souvent des ancrages de l'année. Dès le début de la rentrée, il faut commencer à s'ancrer pour tenir le coup toute l'année. Si vous mettez toutes vos énergies à la rentrée, c'est clair que rendu au mois de décembre, vous allez être déjà fatigué, vous allez être déjà exténué, vous allez déjà être découragé. Alors mettez-vous des ancrages. Alors septembre, j'apprends à connaître mon monde, j'apprends, je crée le sentiment d'appartenance avec mon groupe. En octobre, on va passer à une autre étape et ainsi de suite. Allez déposer vos ancrages et la perfection ne devrait pas faire partie de vos ancrages. Je ne veux pas être parfaite en septembre pour finalement arriver au mois de février et faire n'importe quoi parce que je suis à plat. Alors c'est ça l'important. Ne pensez pas à tout réussir. Et si je vous parle comme ça, c'est parce que moi-même, je suis du genre à tout prévoir, à tout penser pour que tout soit parfait. Et parce que j'ai compris cette notion-là au fil du temps, au fil des années, j'arrive à me déconnecter de ça, de cet état d'esprit-là. J'ai appris à faire la part des choses et à me situer au centre. Alors, j'ai plein d'idées dans ma tête, je vais faire ce que je peux pour la rentrée et petit à petit, j'installerai mes autres objectifs, mes autres buts pour tenir l'année. Parce que vous savez que lorsqu'on a des buts, des objectifs, c'est ce qui nous aide, c'est à ça qu'on carbure en fait pour trouver la motivation de continuer. Alors sur ce, j'espère que ce court petit 20 minutes environ de blabla que je vous ai fait sur la perfection, j'espère qu'à vous, éducateurs, éducatrices et tous ceux et celles qui travaillez auprès des enfants, qui travaillez dans le domaine de l'éducation, j'espère que ça va vous faire réfléchir. Et s'il vous plaît, décrochez ! Vous êtes en vacances, décrochez ! Vous pouvez avoir des belles idées, vous pouvez avoir toutes sortes de beaux projets, mais mettez pas la barre trop haute. Alors, on commence tranquillement avec la rentrée, on prend le temps de s'installer, on prend le temps de connaître les gens. Alors là, c'est la période estivale, c'est la période de se laisser aller et surtout de se ressourcer dans nos... dans tous nos facteurs intrinsèques, dans tous nos... nos... tout ce qui est intrinsèque, en fait, et pensez à tout ce qui est extrinsèque après les vacances. Un peu plus tard, donc là, on pense à nous, on pense à nos familles, à vos enfants, évidemment, on passe un bel été. Alors sur ce, je vous souhaite plein de beaux moments et surtout du repos tellement, mais tellement, mais tellement bien mérité. Alors, à la prochaine, chers éducateurs, éducatrices et chers membres de l'IAI.

Share

Embed

You may also like