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L'Horreur Du Dimanche

#25 - La Quadrature du Cercle

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1h34 |14/04/2024
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L'Horreur Du Dimanche

#25 - La Quadrature du Cercle

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1h34 |14/04/2024
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Description

Ce dimanche, on vous parle de films d'horreur en bonne et due forme !


Les films de l'épisode  :

- 3'12" Ring [Hideo Nakata]

- 19'32" Triangle [Christopher Smith]

- 40'24" Spiral [Higuchinsky]

- 64'39" Cube [Vincenzo Natali]


Et dimanche dernier alors (85'20'') :

- Thomas lit "La maison des feuilles" de Mark Z. Danielewski

- Lola a fait de la randonnée dans le Verdon (encore)

- Camille a vu le documentaire "Navalny" de Daniel Roher

- Léo a vu le groupe Lysistrata à la Maroquinerie


⚠️ Attention aux spoilers ⚠️


Réalisation et musique : Brice Thierion

Identité visuelle : Noah Ballul


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Oh là là là là, mais bonsoir !

  • Speaker #1

    Guignol, ça y est !

  • Speaker #2

    Bonsoir !

  • Speaker #0

    Bonsoir et bienvenue dans l'horreur du dimanche, le podcast français le plus indépendant, le plus do-it-yourself, le plus illégitime, où l'on parle de cinéma d'horreur et de genre en toute détente. C'est également le podcast du frisson mou,

  • Speaker #2

    Bouh ! Ah !

  • Speaker #0

    25 multiplié par 4, auquel je soustrais 2 pour les deux premiers épisodes sans Camille, ce qui fera, à l'issue de cette émission, un total de 98 films évoqués.

  • Speaker #2

    Attends, c'est vrai ? Oui. La stat est réelle ?

  • Speaker #0

    La stat est réelle. Wow. 98 films.

  • Speaker #1

    Toi, tu en as un en moins, et moi aussi.

  • Speaker #2

    Ah oui, parce qu'on a eu des petits...

  • Speaker #1

    Je tiens des comptes.

  • Speaker #0

    Vous calculerez chez vous. Mais... 98 films, c'est presque 100.

  • Speaker #2

    On fait de la numérologie ce soir.

  • Speaker #0

    Alors, deux conclusions. La première, c'est l'observation de mon incroyable acuité en calcul mental. La seconde, c'est qu'après tant de films analysés de manière aussi naïve et malhonnête qu'approximative, nous avons une confiance totale en notre méthode. D'ailleurs, je ne crois pas l'avoir déjà expliqué ici, mais nous ne choisissons jamais les films. Le cinéma s'impose à nous. Habituellement, ce qu'on fait, c'est qu'on enferme Léo dans le placard, les yeux bandés, et il ne sort qu'au bout de plusieurs jours lorsqu'il a eu LA vision. Comme il n'était pas dispo la semaine dernière, car il devait acheter, vendre, des stock options, tout ça, enfin, vous connaissez Léo, nous nous sommes alors laissés à une forme d'ésotérisme assumé, et Camille nous a tiré les cartes. Rien de concluant. Urgence, réunion brainstorming, cadavre exquis, tableau blanc, post-it, épingle, fil rouge tendu reliant des photos de François Ozon et de John Carpenter. Pas d'idée, rien de rien. Lola a même tenté en vain de capter les signes de l'au-delà en se photographiant devant un miroir. Épuisé par cette éprouvante semaine, je me suis dans un effort inhumain vautré dans mon canapé encore une fois et j'ai saisi ma manette de PlayStation et Eureka ! Rond, triangle, carré. ça va Lola ?

  • Speaker #3

    bah oui moi j'ai vu la dame blanche en disant 100 fois dame blanche devant le miroir quand même est-ce que tu dirais que tu as la forme géométrique ?

  • Speaker #0

    bon allez j'arrête Léo Léo c'est carré ? c'est carré ?

  • Speaker #2

    ouais c'est carré ouais les crampes T sont chaussées pardon et Camille ça va ?

  • Speaker #1

    bah écoute oui ça tourne rond je suis dans mon stand vous pouvez me retrouver avec mes clés dans ta roulotte exactement bon

  • Speaker #0

    Et comme d'habitude, fidèles au poste, quand ce n'est pas de la fonte, ce sont des potards qui le poussent. Taillé en vrai, solide comme un roc, Mr. B, The Brick. Ça va, Brice ? L'horreur du dimanche épisode 25, c'est maintenant, c'est parti. Et on commence avec le film que Léo a sélectionné. Léo, c'est quoi ce film ?

  • Speaker #2

    Le film que j'ai choisi, c'est Ringu. Je l'ai vu, et il m'a demandé de me donner un téléphone. Je vais essayer de te donner un téléphone. Quelle est la raison ? Je ne sais pas. C'est un instant.

  • Speaker #4

    Je ne sais pas.

  • Speaker #3

    Non, non, c'est une chute.

  • Speaker #2

    C'est mon premier déjeuner.

  • Speaker #0

    Oh là là, mais ça fait peur cette bande-annonce ! Ça t'a mis les grelots.

  • Speaker #2

    Oui, mais ce n'est pas le seul film de la sélection à m'avoir mis les grelots ce soir. On va en parler. Il y a eu plusieurs grelots du coup. Il y a eu beaucoup, ça a grelotté très fort chez moi. J'ai eu très très peur. Ringu, du coup, est un film sorti en 1998, réalisé par Hideo Nakata, que vous connaissez aussi peut-être pour le superbe Darkwater. On en parlait tout à l'heure. Ringu, c'est l'histoire d'un objet maudit avant tout, d'une malédiction qui se transmet en visionnant une cassette vidéo. On y suit Raiko, interprétée par Nanako Matsushima, une journaliste qui enquête sur une série de décès mystérieux. Ses morts en série n'ont en fait pas épargné sa famille, c'est comme ça qu'elle s'est mise sur l'enquête, puisque sa petite nièce Tomoko, interprétée par Yuko Takashi et son groupe d'amis, semble avoir été touchée par cette malédiction et avoir péri dans des circonstances assez atroces. Raïko commence donc à rassembler les pièces du puzzle assez complexe que représentent ces morts mystérieuses, beaucoup de mystères, de puzzles et de complexitudes, accompagnée de son collègue pas particulièrement sympathique, Ryuji, invité par Hiroyuki Sanada. C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est pas Ryuji dans notre vie ou rien, le mec se donne à fond.

  • Speaker #2

    Ah ouais, il est mutique, peu expressif et pas...

  • Speaker #1

    Il te montre rien ?

  • Speaker #2

    moyennement présent à la fois comme ex-mari et comme père ouais c'est pas ouf contrairement à Raiko qui est maman d'un petit garçon qu'elle a l'air d'adorer et qu'elle abandonne un peu mais pour le sauver on en parlera après et du coup Raiko finit évidemment par tomber sur cette VHS maudite et là on se demande va-t-elle regarder le métrage maudit Et bah oui.

  • Speaker #0

    C'est le titre québécois ?

  • Speaker #2

    Le métrage maudit. Non, je pense pas. Non, je pense pas, ça doit être le cercle. Le rond. Le rond, peut-être, ouais. Ringu, ça parle avant tout de reliques, d'images maudites, de vaisseaux entre deux mondes, de passages du monde des esprits au monde des humains. C'est un mélange d'histoires de yokai mêlées aussi à des intrigues de sorcières vengeresses. Et c'est adapté à pas mal de problématiques issues de notre superbe époque du pré-presque 21e siècle. Je dis notre superbe époque parce qu'on la connaît. C'est un peu notre adolescence vite fait. Certains.

  • Speaker #0

    Sans commentaire.

  • Speaker #1

    La seule chose que je dirais,

  • Speaker #0

    c'est allez les bleus. D'abord à l'année 90. Footix.

  • Speaker #2

    On peut revenir au film, s'il vous plaît. Du coup, par un procédé simple de contagion de cette cassette maudite, qui, après le visionnage, entraîne un appel et un petit délai d'une semaine pour mourir, le Yo-Kai viendra chercher les spectateurs de cette cassette pour les emmener de l'autre côté, on va dire.

  • Speaker #1

    Tu présentes ça de façon très pacifiste quand même

  • Speaker #2

    Ouais, de manière pas particulièrement agréable

  • Speaker #1

    Ça fait peur

  • Speaker #2

    Ringu c'est un film qui interroge de prime abord je trouve sur la place de certains médias dans notre société, notre façon de communiquer la place de la télé la menace que ça représente et moi j'y vois une certaine méfiance un peu comme on a pu retrouver on en a parlé en plus des films que je vais name drop quoi Comme par exemple dans Cairo, qui va lui un peu plus loin, je trouve. Ou au Perfect Blue, sur la plage de l'image et du traitement médiatique. Il y a pas mal de petits passages, il y en a même beaucoup de passages méta dans le film. Déjà, les deux personnages principaux sont journalistes. Ils travaillent l'image. Ils font visiblement beaucoup de montage vidéo et du coup il y a toute une phase de décortication des images qui rappelle un peu les séquences qu'on peut trouver dans Blow Up avec les zooms pour interpréter l'image etc. Il y a aussi un petit passage assez intéressant de film dans le film avec l'interview de journaliste sur l'affaire de disparition qui est assez chouette je trouve. Et là où je voulais en venir, c'est que la vidéo et les images dans le film servent à la fois de preuves et d'indices pour mener l'enquête. Et ça révèle des secrets qui auraient peut-être dû rester oubliés, en tout cas pour le bien des personnages du film qui tombent les uns après les autres. Et il y a toujours un prix à payer suite au visionnage de ces images. Ça, je pense que vous avez capté. vous avez bien aimé ?

  • Speaker #0

    ah bah oui oui incroyable je suis étonné que t'aies pas fait de rêve à Titan du coup parce que j'en voyais pas là j'ai encore 3 paragraphes sur Titan

  • Speaker #1

    4 pages les coups des vis qu'elle a dans le bras exactement comme le pli ouais je suis d'accord c'est complètement Titan c'est utopiste comme Titan d'ailleurs moi je trouve que le film est déjà splendide il est très beau

  • Speaker #0

    Et enfin, enfin quelqu'un qui a compris la valeur du plan fixe pour faire monter l'angoisse. Ça, c'est quand même incroyable. Ça marche très, très bien. Moi, je trouve que le film réussit à faire peur en montrant des choses qui ne le font pas vraiment.

  • Speaker #3

    Pas comme un certain Gaspard Noé.

  • Speaker #0

    Oh ! Ouais, mais là, non, tu ne prends pas le bon exemple.

  • Speaker #1

    On est drop.

  • Speaker #0

    Il y a plan fixe.

  • Speaker #1

    François Heuzon.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #2

    François, non.

  • Speaker #0

    Non mais tu vois ce que je veux dire c'est extrêmement classique il y a énormément de plans très très fixes dans des environnements un peu blafards ça marche très très bien c'est très bien exécuté d'une maestria visuelle pour l'époque contrairement je veux dire contrairement aux purges qu'on s'est tapé c'était bien ricky 30 jours de nuit là enfin un film qui est quand même très très beau et je trouve qu'une partie du sentiment d'angoisse, parce que finalement le film ne montre pas grand chose quand on le regarde à part à la fin,

  • Speaker #2

    il y a quand même un payoff très important mais il y a toute cette notion d'espoir que tu ne retrouves pas forcément dans d'autres films il y a vraiment une possibilité de s'en sortir et tu penses que c'est le cas à la fin, et en fait non c'est assez trompeur ce n'est pas le cas, mais là on va commencer à spoiler peut-être ouais mais

  • Speaker #0

    Tout ça pour terminer que je trouve que ce qui fait peur c'est la manière dont c'est filmé et pour un film qui parle de vidéo, c'est pas mal pas mal

  • Speaker #3

    Moi je trouve pas qu'il fasse peur du tout T'as eu plus peur du remake ? J'avais pas vu celui-là et j'étais hyper pressée de le visionner et en fait il est très très beau mais je pense que j'étais un peu quand même Je suis frustrée, encore une fois, parce que le film de Gore Verbinski, le remake américain, m'avait plus fait peur. Je ne saurais pas trop vous dire pourquoi. Parce qu'en vrai, il est moins beau, les acteurs sont moins bons. Mais je ne sais pas, il y avait un truc, là je trouve, un peu plus compliqué dans l'histoire. Il y a eu des moments où je n'ai pas trop compris dans l'original.

  • Speaker #2

    La partie sur les origines.

  • Speaker #3

    Oui, peut-être. J'ai trouvé ça plus simple. Mais bon, c'est parce qu'après...

  • Speaker #2

    Mais je trouve ça cool cet entremêlage entre esprit yokai et histoire de sorcière qui se venge c'est pas un bûcher mais c'est tout comme et je trouve ça assez bien et ça sent qu'en fait il y a eu aussi beaucoup d'influence son film préféré qui l'a poussé à réaliser Ringu c'est Poltergeist et du coup ça sent qu'il y a un mélange d'influence aussi et c'est assez chouette comment ça fait ouais

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est un film moi je trouve que c'est vraiment un film fondateur Ringu moi je me suis rendue petite au moment où c'est sorti parce que je n'étais qu'une petite enfant Non, en vrai, c'était... Il y avait vraiment une espèce de fantasme autour du film. Immense. Et du coup, moi, je n'avais pas vu la version japonaise. Parce qu'on m'avait dit, ça fait encore plus peur que la version américaine. Ah bon ? Qui déjà m'avait... En fait, c'est marrant parce que moi, c'est un film que j'ai vu un peu plus tard. Mais parce que je pense que j'ai eu... tellement peur avant de voir le film que le film en vrai m'a pas fait trop peur alors que là ça faisait longtemps que j'avais plus de lien avec The Ring et toute la franchise et c'est vrai que je trouve que c'est quand même un film hyper angoissant c'est un truc d'ambiance ouais ouais ouais c'est marrant à quel point c'est un film qui a je pense marqué une génération et même plus largement les gens tu vois moi par exemple dès qu'il y a une télévision avec de la neige moi ça me panique

  • Speaker #3

    complètement et c'est uniquement lié à moi je trouve que c'est plus présent dans la version américaine peut-être qu'ils ont souligné cette signature de on dit Ringu mais c'est pour ceux qui n'auraient pas compris c'est le cercle le cercle qui s'apparente dans le film à un puits à un rouoir et à plusieurs choses je sais pas parce que moi je me souviens pareil quand je l'ai vu la version américaine il y avait tout un truc je me souviens à la FNAC Il vendait la cassette maudite, soit disant. Mais j'étais terrifiée.

  • Speaker #2

    Mais qui achète ça ?

  • Speaker #3

    Qui achète ça ?

  • Speaker #0

    C'est un génie marqué par le capitalisme.

  • Speaker #1

    Et c'est là où... L'original, c'est quand même ce film-là. C'est là où ce film est hyper intelligent. Parce que moi, je trouve qu'il a un effet... hyper fort méta il arrive à produire ce qu'il a fait quand on t'en fait on ne rentre pas dans les détails de l'intrigue pour les gens qui n'auraient pas vu le film parce qu'il faut quand même voir ce film mais en gros l'idée c'est si tu veux t'en sortir il faut venir avec un copain au cinéma voir le film c'est un peu une follows au niveau du cinéma c'est quand même hyper intelligent c'est de dire un truc de

  • Speaker #0

    Et tu parles d'It Follows, mais je pense dans le film, moi je l'ai vu comme ça maintenant, une espèce de sous-texte sur probablement... Et d'ailleurs, c'est une cassette qui implique un visionnage en groupe la plupart du temps. C'est des groupes d'ados, on prend qu'il y a un couple d'adolescents qui est mort en le regardant. Il y a peut-être un petit sous-texte aussi sur le tabou de la sexualité dans la société japonaise de l'époque, en tout cas parmi les jeunes.

  • Speaker #2

    Il y a ça et il y a aussi tout le rapport à l'image. Et là où on en parlait par exemple il n'y a pas longtemps avec Funny Games sur le fait de notre faculté à résister au visionnage de quelque chose qui nous déplaît. Et le film aborde aussi ce thème-là.

  • Speaker #1

    que Funny Games en tout cas ce qui est marrant c'est que c'est que dans le remake il y a Naomi Watts ouais ouais

  • Speaker #2

    tu vois tout est délié incroyable mais en tout cas sur les influences que ça a eu après pareil en tout cas tu parlais de la neige, de la VHS toute distordue Mais sur l'horreur, l'imagerie cursed sur Internet, ce film a influencé tellement de trucs.

  • Speaker #0

    Mais tout !

  • Speaker #2

    Vous aimez du Momo ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    Ça, c'est complètement The Ring, en fait.

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais de toute façon, toute cette mode, après, de l'entité vengeresse qui revient sous les traits d'une femme avec des cheveux très longs, noir sur le visage. Je veux dire, il y a... Combien de films d'horreur qui reprennent ce truc après ?

  • Speaker #0

    Il y en a même dans Gothica.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je ne vous l'ai pas dit, mais je me l'ai de côté pour...

  • Speaker #0

    C'est du foreshadowing.

  • Speaker #2

    On a fait du name dropping et du foreshadowing ce soir. comme d'habitude mais sur Whale on en parlait quelquefois de façon surtout toi quand on parlait Thomas des ring-like movies et pour les plus connus d'entre eux il y a quand même Insidious qui reprend exactement le même concept à peu de choses près ah non je me suis trompé de ligne c'est Sinister

  • Speaker #0

    Sinister ouais c'est pour une situation il y a 13 reasons why je n'ai pas vu la cassette c'est vrai et la série là Archive 81 aussi ouais qui a été produite c'était pas mal ou scénarisée ou historonée par James Webb je ne sais pas pareil avec un principe de

  • Speaker #2

    VHS Maudit qui vient hanter le personnage principal progressivement et on en parlait de tout à l'heure j'ai vu aussi pas mal de ressemblances avec l'aspect contagion de HitFollows mais c'est juste parce que j'avais envie de parler de HitFollows parce que c'est génial ce qu'on a dit tout à l'heure c'est en off, c'est pas vous qui avez blackouté à un moment donné après on a vraiment parlé de HitFollows il y a 3 minutes on existe en podcast je ne savais pas tout ce que tu dis n'est pas enregistré Léo tu

  • Speaker #0

    peux te lâcher

  • Speaker #2

    Je me lâche.

  • Speaker #0

    Enfin non, là, tu es enregistré.

  • Speaker #2

    Je peux te permettre une petite conclusion.

  • Speaker #1

    Mais quel professionnalisme !

  • Speaker #0

    Incroyable !

  • Speaker #2

    Parce que tout comme Cairo, que j'avais adoré, j'adore aussi Ringu sur les sujets qui sont traités, et ce rapport à remettre du surnaturel dans un monde qu'on pense pleinement comprendre et maîtriser. Ce n'est plus la nature et ses divinités démons qui nous menacent, mais nos propres inventions, et ça, c'est quand même... assez intelligent comme discours, je trouve. Tout comme cette conclusion. Drop my...

  • Speaker #0

    Alors quand on dit Ringu, moi à chaque fois je pense à Pingu. Petit pingouin.

  • Speaker #1

    Très heureux que tu aies vu Pingu, c'est ça ? Avec le... C'est maintenant bon.

  • Speaker #2

    Le phoque terrifiant.

  • Speaker #3

    Sozie de Brice, d'ailleurs. Mais bon, ça on vous mettra une photo sur les réseaux.

  • Speaker #0

    on fera une spéciale Pingu et Brice tu seras notre invité d'honneur sans transition nous allons passer au film suivant de la soirée et c'est le film que je me désigne moi-même du doigt mais c'est le film que j'ai sélectionné ce soir musique Et la forme géométrique film que j'ai sélectionné pour ce soir, c'est Triangle de Christopher Smith.

  • Speaker #1

    Oh,

  • Speaker #2

    merci Dieu.

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Comment allez-vous,

  • Speaker #2

    tout le monde ?

  • Speaker #0

    Mais où c'est qu'ils sont tous passés ? Oh là là ! Et donc c'était bien la bande-annonce de Triangle et non pas de Pirates des Caraïbes 2. Donc Triangle, Triangle Film de Christopher Smith, comme je le disais, sorti en 2009. Alors Christopher Smith, c'est un cinéaste anglais que j'aime bien. Dont la carrière est centrée sur le cinéma de genre. que je qualifierais d'horrifico-fantastique, même s'il a fait un film pour les enfants. On lui doit l'inoubliable Severance.

  • Speaker #1

    On a déjà oublié.

  • Speaker #2

    Je me souviens bien, celle de fin.

  • Speaker #0

    Oui, j'en avais parlé au cours d'un précédent épisode de l'horreur du dimanche. On lui doit aussi le fameux creep dans le métro. On en parlera peut-être un jour. Et le très bon, selon moi, et je pense que c'est de loin son meilleur, Black Death.

  • Speaker #2

    J'ai fait un oui avec

  • Speaker #0

    Sean Bean qui est très très bien et quelques dernières réalisations moins appréciées, j'ai pas vu le décevant paraît-il détour et je me suis ennuyé ferme devant Banishing qui est son dernier film en date alors Triangle c'est son troisième long métrage

  • Speaker #2

    Triangle c'est avec

  • Speaker #0

    Mélissa George qu'on... On connaît qui a le rôle principal, celui de Jess, qu'on connaît, qu'on avait vu dans l'excellent 30 jours de nuit.

  • Speaker #2

    C'est masterclass ce film.

  • Speaker #0

    C'est du second degré, évidemment. Michael Dorman, je ne sais pas, c'est un acteur. Liam Hemsworth, qui est un des frères Hemsworth.

  • Speaker #1

    Mais oui, il jouait durant le truc avec la meuf qui tire des pigeons.

  • Speaker #0

    Hunger Games ah oui je montre personne ne regarde le mec qui tire des pigeons ouais c'est ils font ça dans Hunger Games ils tirent des pigeons comme ça ils sont sélectionnés donc il y a aussi Henri Nixon Rachel Carpagny je ne les connais pas vous verrez sur Wikipédia Donc, Triangle, c'est l'histoire de la jeune Jess. On apprend au cours d'un générique elliptique qu'elle a rendez-vous au port et qu'elle est mère d'un jeune garçon autiste, Tommy, dont elle s'occupe seule. Elle arrive donc confuse au port après quelques ellipses temporelles, je le disais, où nous la voyons s'occuper de Tommy, préparer ses affaires à la hâte, monter en voiture. Elle embarque finalement à bord du triangle. C'est donc le bateau avec le beau Greg et son coloc Mousse Victor. Ses potes Sally, Downy et Heather pour une petite virée dominicale. Au cours du voyage, Jess ne semble pas se rappeler de la journée précédente, ni même de la personne à laquelle elle a confié son fiston, encore une fois appelée la The. Alors que le soleil brille, que les mouettes chantent et que la mer est calme, une étrange tempête fait chavirer et détruit le bateau. Nos amis survivent, à l'exception d'Ether, pièce rapportée aussitôt emportée par les flots. Elle a donc un rôle de 1 minute 30 à l'écran. Après une longue dérive sur la coque, un énorme paquebot survient à l'horizon, l'éolus. Notre bande de potes s'aventurent alors à bord, en espérant pouvoir y appeler à l'aide. Mais Jess ne le sent pas trop. Ils découvrent un navire désert, ou presque, car rapidement, ils seront sauvagement massacrés les uns après les autres par un mystérieux assassin. Jess est la seule survivante et réussit à se débarrasser du tueur cagoulé. Mais c'est bien là le twist. Une fois le calme revenu à bord, Jess assiste au retour des naufragés à bord du paquebot. L'histoire se répète et Triangle, c'est donc une boucle temporelle à laquelle Jess échappera après avoir massacré en règle tous ses petits camarades.

  • Speaker #2

    évidemment tout ce qui suit est un énorme spoiler arrêtez d'écouter si vous voulez voir le film c'est trop triste fallait s'arrêter à la phrase d'avant ouais franchement trop nul quoi tu

  • Speaker #1

    veux qu'on le non non pas du tout c'est quand même très drôle que tu dis ça tu vois Léo alors que tu m'as spoilé le texte

  • Speaker #0

    Léo, il nous a envoyé un message sur notre groupe WhatsApp, enfin, j'allais dire Discord, mais non, c'est génial, dans lequel il disait Ah ouais, c'est une histoire de boucle temporelle Bon, voilà. Moi,

  • Speaker #1

    je n'avais pas vu le texte.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #0

    Donc, je viens de vous faire la même chose, je suis vraiment désolé. Après, ça s'est échappé du paquebot retour à la maison, mais la boucle n'est pas bouclée. Elle devra se confronter à ce que l'on comprendra être sa propre culpabilité, à savoir... la mort accidentelle de son fils.

  • Speaker #1

    Et là,

  • Speaker #0

    c'est un spoil. Et comme c'était pas suffisant, il fallait bien qu'elle soit un peu maltraitante aussi pour excuser son sort. Triangle, c'est donc possiblement l'enfer d'une personne enfermée dans sa propre culpabilité, condamnée à être alternativement victime et tueuse, puis victime, puis tueuse. Référence à Ne vous retournez pas, ou à Shining, Triangle réussit, à mon sens, l'exploit... d'exposer progressivement l'ensemble des éléments d'un plot complexe, presque un peu bancal, mais qui finalement tient sur ses deux jambes. Je lui reprocherai, au-delà d'une photo que je trouve un peu blafarde, peut-être la culpabilisation. un peu appuyé du personnage de Jess qui est mère célibataire maltraitante comme je le disais auparavant mais en dehors de ces quelques réserves c'est un film que j'apprécie beaucoup j'apprécie également beaucoup le caractère obstiné et persévérant de Christopher Smith qui enchaînant les films fait des propositions qui ne sont pas toujours complètement abouties mais parvient toujours à proposer quelque chose d'original et voilà et donc moi je trouve que c'est un bon petit film qu'avez-vous pensé de Triangle ?

  • Speaker #1

    alors je suis désolé pour les spoils mais je pense que c'est dur de parler de ce genre de film sans spoiler désolé Camille aussi bon tout le monde s'excuse si je peux me permettre si vous voulez que vos excuses fonctionnent c'est entre toi qui spoil et je crois que c'est Thomas qui a redit Mais t'as tout spoilé alors que le truc serait passé à la trottinette C'est là où c'est compliqué

  • Speaker #0

    Et justement ça t'a gâché le film ?

  • Speaker #1

    Non parce que je trouve que le film comme tu l'as dit il est assez bien construit déjà en termes d'univers c'est assez étonnant je trouve cette histoire je m'attendais pas du tout un huis clos sur d'abord un voilier ensuite un paquebot et tout c'est assez marrant C'est pas mal voilà après moi je me suis un peu ennuyée mais je pense que c'est parce que c'est des films qui m'embêtent un peu les espèces de boucles je trouve que souvent c'est un peu redondant et puis c'est dans un seul enfin là il y a le lieu unique plus le fait de revenir plusieurs fois plus le fait d'avoir une même personne jouée par non non attends c'est le contraire bon bref Elle est là plusieurs fois sur le bateau, quoi. En même temps. Voilà, je spoil, mais personne ne comprend ce que je dis, donc c'est parfait. C'est confus, donc c'est parfait. Et c'est vrai que moi, ça, ça m'a un peu ennuyée. En plus, je trouve qu'en termes d'écriture, pour le coup, les personnages ont fait...

  • Speaker #2

    C'est genre rien à se foutre.

  • Speaker #1

    C'est très bizarre, en fait, même la façon dont c'est écrit.

  • Speaker #2

    Son espèce de love and interest là Greg Je sais pas du tout en fait comment il réagit même et qui sait

  • Speaker #1

    On s'arrête pas 5 secondes sur lui La mort de Victor elle est quand même

  • Speaker #2

    Ah j'aime bien Victor par contre

  • Speaker #1

    La grande duduche là oui très sympa mais le truc c'est que sa mort elle est complètement absurde

  • Speaker #0

    Laquelle quand elle le pousse sur un petit...

  • Speaker #1

    C'est un peu abusé quoi

  • Speaker #0

    Accident bête

  • Speaker #1

    Et enfin moi le truc qui alors Après, visuellement, il y a des trucs vraiment très chouettes. Il y a des idées. Pour montrer la répétition, il y a vraiment des idées visuelles. très très belle, très angoissante je voulais pas le dire à tout cacher non plus mais bon je l'ai pas dit, je l'ai pas dit voilà l'accumulation d'eux c'est l'épisode de trop ça c'est vraiment très beau par contre il y avait un truc oui moi je trouve que le choix du costume de cette actrice m'a un peu embêtée elle est en mini short pendant tout le film elle est en talons alors qu'elle est censée survivre à un naufrage euh Non, ça va,

  • Speaker #0

    arrêtez. Elle a un vernis impeccable.

  • Speaker #1

    Oui, et puis elle court partout avec ses talons, alors que t'as envie de dire, genre, la première chose que tu fais, c'est de les enlever. Après,

  • Speaker #2

    elle met des fringues plus confortables, vous verrez. Je spoil pas, mais elle met des fringues plus confortables.

  • Speaker #1

    Oui, mais elle garde ses chaussures. C'est d'ailleurs ce qui l'a trahi. Ah oui, t'as raison.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'était marrant, ça aussi.

  • Speaker #1

    Donc bon, je pense que le mec insiste un peu trop. Voilà, et il y avait un dernier truc, mais je m'en souviens pas, donc c'est parfait.

  • Speaker #0

    tu t'en rappelleras dans la prochaine boucle temporelle exactement je comprends tes réserves par contre c'est vrai que moi je suis un peu comme toi les films de boucle temporelle ça a tendance à me gaver un peu mais je trouve que il y a plein de boucles temporelles que je trouve horribles mais je trouve que quand c'est bien fait c'est assez fascinant parce que tu mets systématiquement dans ce genre de dispositif t'as toujours une faille que tu mets en évidence parce qu'en fait je pense que c'est impossible de construire une boucle temporelle sans faille scénaristique parce qu'à un moment donné il y a forcément un paradoxe là il est présent et il est un petit peu d'ailleurs quand j'ai revu le film c'était je pense la quatrième fois que j'en voyais je suis allé exprès chercher ce détail là parce que je me suis dit comment ça se fait qu'elle se rappelle pas qu'elle rentre dans une boucle temporelle et en fait le problème il est là c'est à dire qu'elle devrait s'en rappeler mais elle s'en rappelle pas ta gueule c'est un film c'est ça qui est marrant j'ai retrouvé ce que je voulais dire je

  • Speaker #1

    me permets de faire ton analyse je pense que ce qui te plaît peut-être c'est qu'en fait dans ce genre de film nous en tant que spectateur, surtout quand les personnages sont pas très écrits en fait tu toi t'es hyper sollicité en tant que spectateur pour construire le film et chercher et t'accrocher au personnage en disant mais là regarde si tu vas là t'es là en fait ça se rapproche beaucoup d'un jeu vidéo et dans Triangle il y a en plus une exploration enfin moi j'ai eu l'impression d'être face à un jeu d'exploration où en fait tu redécouvres le décor que tu connais avec en plus ce truc de tu perds des vies mais en fait c'est pas très grave parce que ça revient tu vas soulever ? et moi c'est un truc qui me gave très vite mais je peux comprendre que ce soit pour quelqu'un qui aime jouer c'est ce que j'allais dire c'est très ludique et bah voilà c'est ça comme genre de film

  • Speaker #0

    Mais pardon, je reviens, mais par exemple, la boucle temporelle qu'ils essayent de faire dans Harry Potter, c'est horrible. L'histoire de Sablier et d'Hermione Wenger.

  • Speaker #3

    Oui, ça, c'est très mal fait.

  • Speaker #0

    Toutes les boucles temporelles ne sont pas bonnes.

  • Speaker #3

    C'est pas un film sur une boucle temporelle.

  • Speaker #0

    Non, mais bon, tu vois, il y a...

  • Speaker #2

    On n'est pas obligé de parler d'Harry Potter. On n'est pas Potterhead ici, quoi. Je ne sais pas, peut-être.

  • Speaker #0

    Non, absolument pas.

  • Speaker #1

    C'est une terf.

  • Speaker #0

    Je citais cet exemple comme le mauvais exemple.

  • Speaker #3

    C'est vrai. Très bonne, très bon mauvais exemple. de plus en plus les ronds dans les ronds c'est compliqué c'était bien c'était la deuxième fois que je le voyais je crois que je l'ai préféré j'ai préféré ce visionnage au premier parce que j'attendais un truc très très horrifique encore une fois moi c'est mon problème et là je me suis plus concentrée sur l'ambiance, ce paquebot et j'adore comme tu disais Camille il y a un côté C'est très surprenant comme endroit. Après, c'est que du studio et sans doute du fond vert. Ça se voit, mais il n'essaie pas de le cacher à tout prix. Et je trouve que ça fonctionne bien. Ça fonctionne bien. Il y a cette espèce de dédale du bateau. Il y a un truc qui est assez... qui est assez bien rendu ça te perd complètement c'est peut-être ça qui fait peur dans le film en dehors des quelques moments un peu gores et non j'ai

  • Speaker #0

    préféré à Sévrance moi aussi mais ce que j'aime bien là-dedans pour suivre pourquoi j'aime bien c'est que c'est un film qui c'est le Ce qui fait ma satisfaction quand je regarde ce genre de film, moi, c'est pour le coup, là, je le reconnais, c'est complètement le déroulé scénaristique. Il n'y a pas...

  • Speaker #3

    Oui, moi aussi.

  • Speaker #0

    Je trouve que la photo est correcte et que les acteurs sont des acteurs. Mais je trouve que le film arrive à bien ménager son mystère jusqu'au moment où il nous le révèle. Et effectivement, le fait d'être amené d'un bateau à voile, d'un voilier vers un paquebot après un naufrage mystérieux. Enfin, je sais pas, il y a quelque chose que je trouve, tu ne sais pas exactement où tu vas jusqu'au moment où tu y arrives, et quand tu y arrives, j'ai l'impression qu'il ne s'éternise pas trop non plus sur son dispositif pour te ramener là d'où tu parles, et je trouve que c'est très très bien construit. Et c'est vraiment ça que j'adore dans ce type de film. Évidemment, c'est pas... je reconnais que c'est pas en termes de cinéma et de maîtrise c'est pas à la hauteur d'un ring ou de ce genre ça n'a pas le genre de culte mais je trouve que c'est vraiment des trucs,

  • Speaker #3

    des objets qui sont très bien construits et j'aime bien ce truc là c'est pas juste une boucle temporelle le mec réussit quand même à faire des boucles sur des boucles et en fait c'est vraiment et ça pour le coup il retombe bien sur ses pieds c'est pas

  • Speaker #2

    c'est le paradoxe de cette boucle vient plus loin mais là c'est moi j'étais impressionnée quoi je trouvais que la première partie vous avez dit ludique tout à l'heure elle est hyper ludique parce que toi aussi en tant que spectateur tu remarques et tu commences à remettre les bouts de film dans l'ordre et à savoir quelle temporalité il y a à quel moment quelle partie de la boucle intervient à tel moment aussi et c'est assez chouette c'est assez fun à faire au début Moi j'ai un peu du mal avec l'absence de construction de personnages j'avoue que ça me ruine un peu tout ce qui est entrepris du coup en construction parce que du coup j'ai pas d'intérêt en fait et j'ai pas d'intérêt à... non moi je suis quelqu'un avec le feeling quoi et non non mais blague à part je comprends et je trouve que c'est assez intelligemment fait ce côté boucle même si c'est un peu confus sur la fin et la deuxième moitié du film que je trouve pas forcément tip top Mais en tout cas, tout ce début sur la construction des scènes qui se mettent en place dans le bateau, où on arrive à comprendre à quel moment elles interviennent, comment elle va arriver à cet état d'esprit-là aussi ? Parce qu'au début, on ne comprend pas du tout comment ça va être, je spoil, elle plus tard, globalement. Mais le fait qu'il y ait peu d'enjeux sur l'attachement au personnage, moi, ça me fait chercher les trucs qui ne vont pas dans le film, et me focaliser sur autre chose. Et du coup, je n'arrive pas, je n'ai pas vraiment réussi à passer un...

  • Speaker #0

    mais dans 30 jours de nuit je sais pas je suis d'accord avec toi moi c'est aussi une des et je pense que la limite que j'ai trouvé au film revient un petit peu à ce que tu es en train de dire c'est à dire que l'écriture du personnage de Jess c'est pas terrible parce que tu apprends à la fin qu'en fait elle est maltraitante c'est un peu culpabilisé à outrance il n'y a pas tellement d'explication à part le fait qu'elle s'occupe d'un enfant qui est en difficulté et on comprend pas très bien pourquoi elle est épuisée parce qu'à part renverser un pot de peinture il fait pas grand chose de mal ce pauvre gosse à cause d'elle en plus donc en réalité cette culpabilité, en fait cet enjeu parce que c'est ça qu'elle affronte dans la dernière partie du film il tombe un peu à plat pour moi parce que j'y crois pas trop et parce que je me dis laissez-la tranquille quoi oui c'est ça et c'est un peu moi c'est vraiment cette fin j'ai trouvé vraiment gratos sur le personnage principal enfin si je peux me permettre même moi l'espèce

  • Speaker #1

    de prétexte de elle doit s'en sortir parce qu'elle a un enfant Moi ça me saoule. Vraiment très vite, je suis pas d'accord.

  • Speaker #0

    C'est des enjeux qui sont très...

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est quand même très...

  • Speaker #0

    Très étriqué.

  • Speaker #1

    Et Mélissa Georges, c'est un peu paradoxal parce que moi je trouve qu'elle arrive quand même à porter le film. Physiquement, elle se donne et tout. Par contre, je suis pas sûre d'aimer beaucoup cette actrice. Dans 30 jours de nuit, il y avait déjà des trucs qui m'énervaient. Et là, en fait, elle a un côté trop... à garde. Jolie, agarde, je sais pas, il y a un truc un peu agaçant Christopher Smith,

  • Speaker #0

    je l'ai vu une interview de lui, il explique qu'il l'a castée parce qu'il trouvait qu'elle avait ce côté un peu double face dans la mesure où elle avait un côté comme ça très très un peu ingénue et qui est d'ailleurs très très appuyée par la tenue vestimentaire qu'elle a et d'un autre côté quand elle est filmée d'une certaine manière elle peut être assez inquiétante, moi je le trouve pas tellement mais lui il le justifie comme ça en tout cas le cast il dit même que

  • Speaker #2

    Hitchcock l'aurait probablement choisi pour un de ses films j'adore quand on parle à la place des morts tu mets le doigt sur un truc en fait je me suis baladé pour voir des critiques un peu à droite à gauche je suis tombé sur des trucs sur le sens critique Et il y a vraiment un truc qui revient souvent et qui est insupportable sur cette actrice qui était plus jolie dans tel ou tel film et je trouve ça hallucinant à quel point c'est un truc important, tu vois, genre... Ah ouais, les trop... Le fait d'être une jeune femme sur un film...

  • Speaker #0

    Et ouais,

  • Speaker #2

    mais genre, il y a plein de critiques sur ce film-là, en particulier. Les holoscopes. Et j'en ai vu plein sur, ouais, les trop maigrichonnes et blafardes. Et je te jure, j'en ai vu plein, c'est pour ça que je le dis, j'en ai vu 15 000,

  • Speaker #1

    quoi. Voilà. C'est ouf.

  • Speaker #2

    écoutez notre podcast au moins on dit des choses un peu plus la communauté des cinéphiles ne déçoit jamais et du coup ça m'étonne pas qu'il y ait des qui aient fait des comparatifs avec la Hitchcock Woman ou je sais pas quoi tu vois bah le réalisateur ouais bon bah désolé

  • Speaker #0

    chrono ou brice ?

  • Speaker #3

    Félindra

  • Speaker #0

    Eh bien... Je ne sais pas si vous l'avez entendu, mais il m'a dit ça sur un ton extrêmement désagréable. Vous êtes témoin. Je n'invente rien.

  • Speaker #1

    C'est enregistré.

  • Speaker #3

    C'est pour la comparaison au phoque de Pingus.

  • Speaker #0

    Donc là, il ne va pas s'en remettre. J'ai dit un mot plus haut que l'autre tout à l'heure. C'est terminé. on va continuer cordialement ce podcast on va enchaîner avec le troisième film pour pas décevoir Brice Camille c'est toi qui t'y colles

  • Speaker #2

    Sous-titrage Société Radio-Can

  • Speaker #0

    Mais Camille, quel est ce film ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, la forme que j'ai choisie...

  • Speaker #0

    C'est comme l'affaire à chaque fois.

  • Speaker #1

    C'est de rester dans la ligne éditoriale. Qu'on s'est fixé parce que, putain, ça a été compliqué cette semaine. On a trouvé des films.

  • Speaker #0

    La ligne éditoriale, c'est avant tout les bonnes blagues.

  • Speaker #1

    Les gens s'en rendent compte, la bonne humeur.

  • Speaker #2

    On a des bouts en train.

  • Speaker #1

    C'est ça. Bon, revenons à nos montants. Non, ça, c'était la dernière. Oui,

  • Speaker #2

    à mon tour.

  • Speaker #1

    Donc, moi, j'ai choisi Spiral et pas Spiral de 2019, pas celui de 2023 non plus, celui de 2000. Oba-san,

  • Speaker #2

    Shinsei,

  • Speaker #0

    Classmate, Jitoka,

  • Speaker #1

    Katatsumuri,

  • Speaker #3

    Naruto-Maki,

  • Speaker #1

    Uzu-Maki, Merci.

  • Speaker #2

    Le punique d'anime est trop bien.

  • Speaker #1

    Là, c'est les films. C'est Uzumaki.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'on vient d'entendre ?

  • Speaker #3

    L'intoxication libre.

  • Speaker #1

    Juste le mot qui passe en boucle, ça veut dire en rond. C'est quand même une spirale.

  • Speaker #0

    Ah oui, en rond.

  • Speaker #1

    Des ronds, des ronds, des ronds, des ronds. C'est ça qu'elle dit, en fait. Et derrière, il y a quand même le choix musical qui, je trouve, annonce bien ce film, qui est quand même un drôle d'objet.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Moins qu'on puisse dire. Donc Uzumaki, c'est un film qui est sorti en 2000. Et c'est un film d'un mec qui s'appelle Igu Shinsky. Ce qui est en fait un pseudo.

  • Speaker #2

    Parce que ça sonne un tout petit peu polonais.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est inspiré des Polonais. Non, son vrai nom, c'est... Alors, attends, parce que je l'ai noté, mais sauf que j'ai noté trop de trucs en même temps. Ah oui, Akihiro Higuchi. D. Higushinsky, qui, au départ, est un mec qui a fait des clips vidéo. Et en fait, c'est son premier film. Celui-ci. Il en a fait un autre derrière qui s'appelle Long Dream, qui est aussi inspiré de Junji Ito.

  • Speaker #0

    Ah ouais ?

  • Speaker #1

    Ce que je voulais aussi vous dire pour un peu placer le film, c'est que c'est un film qui a été produit par Omega Project, qui est la production de Ring aussi. Donc le film s'inscrit directement dans le courant du J-Aurore des années 90-2000. De l'évolution de l'Ox. Exactement. Et donc vous voyez sur un thème aussi compliqué que les formes géométriques, on arrive quand même à se retrouver.

  • Speaker #3

    Juste pour revenir sur le nom, il est né en Ukraine, c'est pour ça ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Ah tu l'as dit ? Non, je n'ai pas encore dit. Mais effectivement, il est né en Ukraine, mais ce n'est pas son vrai nom de toute façon. C'est vraiment un pseudo qu'il a pris. Après, sans doute que c'est lié à ça, mais c'est un drôle de type. Oui, c'est la même chose. Alors, de quoi ça parle Uzumaki ou Spiral ? En fait, Uzumaki, c'est directement l'adaptation d'un roman graphique ou d'un manga, d'un seinen manga signé par Junji Ito, maître de l'horreur absolue. Je pense qu'on vous encourage tous les quatre à vraiment aller voir. Allez voir Junji Ito parce que c'est vraiment sublime. C'est très intéressant. On a rarement eu aussi peur devant des planches de BD.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    De quoi parle Spiral ? En fait, c'est là où c'est assez intéressant. Je trouve que c'est très compliqué de faire une adaptation de ce roman. Il s'est quand même lancé dans un truc très compliqué. En fait, le manga raconte l'histoire de personnages qui sont dans une ville et qui sont confrontés à une forme récurrente de Spiral qui, en fait, est une sorte de malédiction qui devient une obsession pour des personnages et qui les transforme dans des trucs... horrible vraiment qui crée des espèces de visions d'horreur toutes plus affreuses les unes que les autres je fais une espèce de résumé un peu large bah ouais mais c'est pas simple un résumé non parce qu'en fait c'est sous forme de nouvelles que ça se présente avec ce qu'il faut quand même dire c'est que c'est un des mangas qui quand ils sont sortis au Japon ont énormément marché, ont beaucoup plu et c'est pour ça qu'il y a eu l'idée de cette adaptation avant même la fin de la sortie du manga

  • Speaker #2

    c'est pour ça qu'il manque tout un pan aussi exactement,

  • Speaker #1

    tout le côté un peu sci-fi de Spiral de Junji Ito là il est complètement passé sous silence il se concentre sur d'autres choses oui parce que ça sortait dans des magazines je crois par bout par bout là c'était dans Big Comic Spirit entre 98 et 99 et ensuite c'était une sortie en 3 volumes vraiment manga classique et sortie très tardive en France sans...

  • Speaker #0

    En tout cas, en version...

  • Speaker #1

    Et après, il y a eu une ressortie en 2013, je crois.

  • Speaker #0

    Ouais, alors, en fait, les droits d'exploitation, là, c'est un petit... Je parle sous le contrôle du 48-64, mais je crois que les droits d'exploitation de Junjito, en écoutant un de leurs podcasts, j'avais cru comprendre qu'ils avaient récemment été... En tout cas acquis pour la distribution en France. Donc c'est Mangetsu qui...

  • Speaker #2

    Ah oui, avec la grossentologie.

  • Speaker #0

    Qui réédite toutes les œuvres de Junji Ito. Et je crois que c'est assez récent le fait qu'on puisse les exploiter comme ça en France. Mais voilà, encore une fois... N'hésitez pas à me le dire si je dis une connerie. Pardon, Camille.

  • Speaker #1

    Je ne pourrais pas te le dire. Je te laisse, tu me fais regueuler après. Je vais essayer de vous résumer le film parce que, sincèrement, c'est un film surtout très visuel, comme tous les films, tu me diras, mais là, c'est vraiment un... Comment dire ? C'est surréaliste comme film, je pense. Ne vous fiez pas uniquement à la narration, qui n'est pas le plus intéressant.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    c'est pour trier alors là alors de quoi ça parle ça parle de Kirie Gostinma qui est jouée par Eriko Atune qui est une jeune fille qui va au lycée dans une ville qui s'appelle je ne sais plus quoi et elle a un ami qui s'appelle Shuichi Seito qui est un peu son ami d'enfance, un peu son petit copain enfin voilà ils sont un peu en couple tous les deux joué par Fifan qui lui est un acteur qui n'a fait que ça Ah dommage il est long Oui il a une gueule incroyable Et donc Kishima Donc Kirie Kishima Qu'on appellera Kishima De façon japonaise C'est-à-dire sur mon famille Kishima Elle On la découvre Courant Dans la ville A travers une ville Qui est quasiment Une ville fantôme en fait Il n'y a personne Alors Je ne vous cache pas C'est assez déstabilisant Parce que C'est Un peu mièvre Tout au début du film C'est vraiment Une espèce de Gidrama Ouais Un peu kitschoui, voilà, avec eux deux, très mignons, machin, qui en fait ont l'ambition secrète de partir de la ville. Parce que, surtout si, enfin, Saito dit que la ville, il faut partir, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, lui, il le sent pas dès le début.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, je pense qu'il ne le sent pas parce que, en fait, Kirie et Goshima rencontrent à un moment donné le père de Saito, qui est accroupi dans la rue en train de filmer littéralement des escargots. ça va pas fort on va dire parce que lui en fait c'est pour les autres c'est ça et lui c'est donc il s'appelle Toishio Saito vu que c'est le papa il est joué par Ren Ozuki qui pour le coup lui est un acteur connu qui a beaucoup travaillé avec Takeshi Kitano et avec Kiyoshi Kurosawa de Cairo donc c'est un acteur important et Toishio Toishio Saito lui en fait c'est la première victime de Spiral de Udomaki, c'est-à-dire qu'il a une obsession absolue pour la forme de spirale, qui selon lui est la forme la plus parfaite, et la forme qui attire vers le fond. Il y a tout un discours sur les spirales, et donc il en cherche partout et en fait, ils volent tout ce qui, dans la ville, se rapproche d'une spirale.

  • Speaker #0

    Et en fait, on se rend compte qu'il y en a partout. Partout !

  • Speaker #1

    Et alors ça, c'est un des points, moi, je trouve qu'il fonctionne extrêmement bien dans le film. c'est que même après le film moi je voyais des spirales partout non mais c'est vrai parce que sur nos téléphones par exemple le truc pour déverrouiller l'empreinte c'est une spirale c'est une spirale rendez-vous compte d'ailleurs c'est aussi ça y est le moment

  • Speaker #0

    est arrivé je ne pensais pas devoir vous le dire mais Camille est devenue complotiste ah non ah non ah non ah non mettre des spirales dans les téléphones

  • Speaker #2

    Vous ne voyez pas le chat, mais Mouchou a des motifs spirales.

  • Speaker #1

    C'est que Q est en spirale. En gros, je vais dire un peu que ça, parce que son père est complètement obsédé par les spirales, et en fait, eux vont être confrontés à plusieurs images horrifiques liées à la forme de la spirale. Ça va de... de la personne qui tombe dans des escaliers en spirale avec un sourire à la boucle de cheveux qui se forme en spirale, qui fait très peur, à...

  • Speaker #3

    C'est un peu...

  • Speaker #1

    Ça, c'est drôle, mais en même temps, c'est un peu étrange. Oui. Au cadavre en forme de spirale, en passant par plein de choses assez bizarres. Et le film est très bizarre, parce que le film est construit en quatre chapitres, en gros. Et on n'arrête pas d'alterner entre coupes très courtes, vraiment montage assez rapide, avec d'un seul coup des plans beaucoup plus lents. et donc c'est quelque chose de je sais pas moi qui m'a mis assez mal à l'aise par rapport à ce film c'est à dire qu'on comprend pas trop où ça va ça part un peu comme ce résumé en fait ça part d'un point A vers un point B mais on ne sait pas où ça va et je pense qu'il est construit en forme de spirale notamment la fin du film qui est quand même assez incroyable c'est la fin de Malek je l'ai oublié je l'ai vu avant-hier la fin elle est alors je spoil donc n'écoutez pas mais la fin est très étrange parce qu'on dirait que c'est un renoncement à l'adaptation de formule c'est-à-dire que la fin ça consiste littéralement en 5 minutes durant lesquelles sont filmées des planches de dessin quasiment donc c'est un manga mais les images réelles de la peinture c'est étrange ouais Avec de la musique derrière, parce qu'il faut dire que la musique c'est... Alors moi je l'ai vu avec des copains, on arrêtait pas de rire parce qu'on disait que c'était un peu... Émile et son orchestre, parce qu'il y a de tout quoi.

  • Speaker #2

    Il y a des poètes poètes. Oui c'est ça.

  • Speaker #1

    Tu veux de la musique romantique, tu auras de la musique romantique avec de la harp. Tu veux un peu plus cold wave, tu auras des choses beaucoup plus expérimentales, il y a aussi. Et en fait ça s'explique parce qu'ils sont deux à la musique. Un qui n'a fait que ça, qui n'a fait que ce film. Et l'autre qui lui est beaucoup plus connu parce qu'il a fait notamment Tokyo Godfather. de Satoshi Kon mec quand même assez important aussi parce que je n'ai plus son nom sur les yeux mais on l'embrasse et c'est vrai que c'est un Comment dire ? C'est bizarre, il y a un peu de tout.

  • Speaker #0

    C'est un drôle d'objet.

  • Speaker #1

    Ça ne dure qu'une heure et demie. Il y a des trouvailles visuelles, je trouve, quand même. Parce que c'est un film pas cher.

  • Speaker #0

    C'est ça qui fait la force du film. Parce que ce qui est un peu difficile, c'est que chaque... On a l'impression qu'à la fin de chaque chapitre, il y a un truc dégueu. Il y a une espèce de climax, avec un... un cadavre en forme de spirale et en fait ce qui est rigolo c'est de voir à quel point les personnages, alors est-ce que c'est des ellipses mais on n'a pas trop l'impression parce qu'on a l'impression que c'est quand même assez ramassé, ça se passe sur une courte période de temps mais c'est à quel point les personnages sont confrontés à ce genre d'horreur et d'abomination et passent complètement à autre chose d'une seconde après ils voient un mec se faire prendre dans une roue de bagnole et mourir le sourire aux lèvres et deux minutes après ils sont en train de se presque galocher au bord du lac Donc c'est vrai que en termes d'écriture c'est compliqué après adapter Spiral c'est compliqué Et moi je trouve qu'il a quand même réussi à transmettre la bizarrerie et l'étrangeté on dirait presque du Twin Peaks en vrai de façon surréaliste Sauf que là où Twin Peaks utilise quand même tout le langage du cinéma pour produire plein de trucs lui j'ai un peu l'impression qu'il est resté, il s'est un peu cantonné Oui A essayer de passer directement du manga au cinéma, en reprenant des images, enfin quasiment image par image, certains plans du manga et en utilisant...

  • Speaker #2

    C'est tout le début du manga le film en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, et en utilisant des procédés de... de filmage qui sont pas possibles genre le mec qui est filmé comment il s'appelle l'espèce de stalker en courte focale tout le temps il est filmé rotation

  • Speaker #2

    à 90 degrés à l'envers je suis d'accord pour dire que le film échoue quand même sur beaucoup de choses notamment sur l'adaptation c'est assez mauvais euh... au sens premier du terme d'adaptation du manga de Junji Ito. Après, il y a plein de trucs, je pense, qui n'étaient pas volontaires, qui rendent ça encore plus bizarre. Le ton comique qu'il a rajouté, qui n'est pas forcément présent dans le manga.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. Il y a des filtres Snapchat dans le film, des effets numériques immondes. Et en fait, le premier te fait un peu rire, et après ça rajoute juste une strate d'étrange et de dégueu et de bizarre. Et ça, ça a hyper bien marché. Moi, cette scène de fin où il y a ces espèces de peintures mêlées à des images réelles du film... C'est l'abandon de l'adaptation comme tu disais, mais en même temps c'est juste trop étrange et du coup le film crée une atmosphère qui est pour moi très proche du manga mais involontaire un peu.

  • Speaker #1

    Moi je trouve que dans Junji Ito il y a un peu d'humour. Un peu d'humour grinçant, il y en a de temps en temps par exemple dans... comment ça s'appelle ? Le gamin odieux un peu... Soichi non ? C'est Soichi. Soichi c'est un peu drôle. C'est-à-dire qu'il y a un peu ce côté très très macabre et en même temps un peu rigolard qu'il peut avoir avec beaucoup d'humour noir. Et donc ça, en fait, je trouve que finalement, ça contribue à en faire une... J'ai l'impression qu'il a quand même capté un truc de l'essence de Junji Ito. Oui, je pense. Maintenant, il y a quand même... Je pense qu'ils auraient.

  • Speaker #2

    Je dis ça en regardant ma très belle affiche numérotée. C'est presque impossible de faire une adaptation de ce qui se passe dans la tête de ce mec-là. Moi, pour l'avoir vu parler de son œuvre en général, je ne sais même pas... Déjà, je n'ai rien compris, alors qu'il y avait un interprète. Déjà, dans sa tête à lui, c'est pas clair. Alors, prendre quelqu'un d'autre pour adapter quelque chose qui...

  • Speaker #0

    Qui part déjà en tout petit.

  • Speaker #2

    Ouais, que lui crée, mais on sait pas trop pourquoi. En fait, il justifie pas trop les histoires qu'il créait avec ses monstres, ses fantômes. C'est un peu étrange. Et du coup, le film, oui, moi, je l'ai trouvé... Moche, désolé. Le filtre vert, ouais ouais. J'avais vu, avant de le regarder, j'ai regardé l'affiche que je trouvais hyper belle. Il y avait un côté presque un peu Tim Burton avec tous les... Mais en fait, le filtre vert, je trouve que les effets sont vraiment pas beaux. Et voilà, donc... Mais... Je m'attendais. Je n'étais pas surprise. Mais effectivement, je comprends ce truc de la bizarrerie qui est quand même un peu retranscrite à travers ce film, à travers certaines scènes. Les hommes escargots, il y a quelques moments...

  • Speaker #0

    C'est très malaisant, par exemple. Oui,

  • Speaker #2

    oui. Mais je trouve qu'il y a un truc du dessin au réel, ça ne marche pas. Je ne suis pas sûre que les œuvres de Junji Ito soient faites pour être adaptées au cinéma. Alors en animé, peut-être. Mais...

  • Speaker #3

    au cinéma ou alors on va prendre une faille mais pas forcément les éléments visuels après je pense que c'est une bonne porte d'entrée pour des gens qui n'ont pas jamais lu Don Dito de voir ce film là parce qu'il y a quand même un désir de savoir d'où ça vient parce que effectivement c'est Et je trouve que quand même, d'un point de vue cinématographique, il y a plein d'idées. Je trouve qu'il y a des choses assez belles, tout ce qui est les parapluies et tout, moi je trouve ça vachement beau.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord avec Lola, le film réussit l'exploit, et avec toi en même temps, c'est-à-dire que le film réussit l'exploit d'être à la fois moche et beau. C'est-à-dire qu'il y a... picturalement des images qui sont quand même bien construites notamment le mec qui est pris dans la roue de voiture il y a des tableaux qui sont ce tableau qui est déjà dans le manga de la pièce de collection du père de Shinji c'est

  • Speaker #0

    ça qui est dans le manga un peu en choc tu passes d'une page à l'autre et tu vois toute cette pièce remplie de spirales partout la scène dans le film elle est incroyable c'est l'affiche du film dont je parlais je ne me suis pas reconnu je ne sais pas si c'est l'affiche mais c'était une des oui c'est l'affiche quand tu vas sur Allociné ça c'est hyper classe et ils ont rajouté un truc dans le film que je trouve assez à propos et bien exploité même si il y a des lacunes sur plein de trucs dans le film et ça en fait partie ils ont rajouté aussi un rapport à l'image d'Histor Du, le père en fait qui filme les escargots ça par exemple c'est pas dans le manga il n'y a aucune mention d'aspect filmé de caméscope, de collecte d'images et ça c'est vachement bien parce que ça donne un prétexte pour ajouter une strata d'horreur et du coup ça m'étonne pas que ce soit le même prod que

  • Speaker #3

    Ringu on retrouve des choses parce qu'il y a aussi le journaliste il me semble qu'il n'y a pas ça dans le manga le journaliste pas l'équipant mais le journaliste qui est très bizarre, qui arrive pour enquêter et qui donne lieu à une espèce de séquence très étrange de... d'archives en fait il fait des recherches comme dans tous les films d'horreur et là mais c'est trop drôle enfin moi j'ai beaucoup rigolé parce qu'on aurait dit un peu les experts Miami avec les zooms dans le zoom j'adore les effets visuels sur les morts des persos là ça fait tu

  • Speaker #2

    disais quoi Thomas avant parce que Léo t'as honteusement coupé la parole mais tu allais dire un truc qui m'intéressait ah bon je m'en rappelle pas ah bah ouais on va le lire Je crois que tu parlais du truc de faire du beau et du moche en même temps.

  • Speaker #1

    Je disais qu'effectivement, il arrive à construire des très belles images morbides que tu peux retrouver. Léo le disait juste après, la scène où on voit le père dans son atelier qui collecte tout un tas de trucs, c'est magnifique. Mais à côté de ça, je trouve le film... vraiment dégueulasse dans sa manière d'utiliser le... Je suis désolé, ça fait vraiment... J'aime pas dire ça, mais d'utiliser le langage du cinéma. C'est-à-dire que je trouve qu'il l'utilise pas bien. T'as des effets de caméra qui sont gerbotrons 3000, quoi. Si vous êtes malade...

  • Speaker #2

    C'est ça que t'aimais bien, toi, Léo.

  • Speaker #1

    Si vous êtes malade en regardant un film d'Ari Aster, alors là, n'allez pas voir ça parce que là, ça filme jamais droit. et puis il y a des zooms il y a du c'est vraiment c'est la violence, c'est MTV music c'est un clip de Slipknot pour moi et donc ça je trouve ça vraiment

  • Speaker #0

    ça c'est terrible ça vieillit pas bien alors toi tu vois un charme désuet je pense Léo j'y vois un charme un peu nostalgique sur ce côté de début du numérique tout crado où en fait on commence à filmer avec des caméras dégueulasses quoi je suis d'accord il y a des gens qui l'ont je

  • Speaker #1

    fais des guillemets avec mes doigts qui l'ont bien fait même si je trouve ça moche mais par exemple un James Wan dans Saw qui est un film que j'aime pas mais là je comprends que ce soit plutôt bien fait parce que tu vois c'est un peu c'est vraiment bien... comment dire... c'est propre. Là, je trouve que vraiment, c'est... En tout cas,

  • Speaker #2

    on peut dire qu'ils ne savaient pas encore utiliser la fonction balance des blancs sur les canards.

  • Speaker #0

    Dans Triangle non plus, je suis désolé.

  • Speaker #1

    Non, mais... Attends, tu ne peux pas comparer.

  • Speaker #2

    C'est moins vert.

  • Speaker #1

    Là, c'est un peu dur, mais à côté de ça, tu as l'impression qu'il y a eu énormément de soins apportés à la...

  • Speaker #3

    à la reproduction de tableau de Junji Ito on sent qu'il aime Junji Ito il y a même physiquement une mention de Junji Ito très tôt il y a une fiche avec son visage et je trouve que c'est quand même un film qui est complètement passé à la trappe et c'est un peu dommage parce que franchement moi je trouve qu'il y a des trucs

  • Speaker #0

    cool dedans tu vois donc je vous enjoins allez voir ce film c'est mieux que certains films non mais c'est vrai sur l'aspect horreur même des films de la sélection moi je l'ai regardé pas longtemps avant l'enregistrement Et vraiment, j'ai eu peur de ouf. J'étais vraiment mal à l'aise tout le film. Les grelots ? Les grelots, il y a un plan et quelques plans avec une surimpression d'un visage, encore une fois, c'est tout crado. Dans le ciel, là ? Non, pas dans le ciel. Sous le lit ? Non, du tout, quand elle arrive et qu'elle découvre le corps du père dans la machine à lever. Ça, c'est bizarre aussi, mais bon, bref. Il y a une surimpression de son visage sur un plan qui s'en va de la maison, en gros. Et je sais pas, tout est bizarre dans ce film et ça m'a foutu la chair de poule, je l'ai encore là

  • Speaker #1

    Et puis c'est crade il y a le côté un peu crado de l'image enfin voilà Un drôle de petit film et complètement oublié pour le coup, c'est vrai qu'il est difficile à trouver, qu'il est rarement mentionné, alors que bon, c'est vrai que c'est pas pire que au hasard 30 jours de nuit Twilight faire des comparaisons là c'était purement c'était gratuit et bien écoutez on va enchaîner et on va peut-être passer à la der des ders au quatrième et dernier film de la sélection de ce soir et je crois que c'est toi Lola qui t'y

  • Speaker #2

    colle et oui c'est moi

  • Speaker #1

    Et Lola, quel est ce film ?

  • Speaker #2

    Ce film, cette quatrième forme, vous vous en doutez, le plus connu. Peut-être après The Ring. C'est Cube. Nous n'avons pas à nous déplacer en cercles dans les chambres maintenant.

  • Speaker #0

    Nous n'avons pas à nous déplacer.

  • Speaker #3

    des cubes,

  • Speaker #1

    des ronds plein plein de choses on a presque tout fait le trapèze on n'a pas le parallèle épipède ça c'est un volume donc

  • Speaker #2

    Cube de Vincenzo Natali qu'on connait bien c'est sorti en 97 et donc c'est un film canadien un film parce que je cherchais une blague avec le titre québécois mais du coup il n'y en a pas carré la péricube non désolé cette fois-ci c'est pas validé il

  • Speaker #1

    y a eu un air de dégoût de désolation mais du dégoût avec

  • Speaker #2

    Donc pas mal de personnages, 5 en vrai, 5 personnages. David Hewlett qui joue Worth, je vais les appeler par leur nom de famille parce que c'est surtout comme ça qu'ils sont appelés dans le film, qui sera lui l'architecte un peu chelou, cynique. Maurice Dean Wint qui joue Quentin, le flic con, pour changer. Nicole Deboer. Qui joue Leven, l'étudiante en maths mannequin, accessoirement.

  • Speaker #1

    Mais avec des lunettes.

  • Speaker #2

    Personne ne ressemble à ça en terminale S.

  • Speaker #3

    Je pense qu'elle n'est pas en terminale S.

  • Speaker #2

    Niki Gwadani, qui joue Oloé, le docteur, et Andrew Miller, qui joue Kazan. Personnage autiste et accessoirement prodige en maths également. Cube, c'est quoi ? C'est cinq personnes qui se réveillent dans une pièce cubique, du coup, sans savoir comment ils sont arrivés là. Ils ne se connaissent pas et vont devoir s'entendre pour essayer de sortir de cet endroit, parce qu'ils n'ont pas désiré se réveiller ici. Et le but, ça va être de passer de pièce en pièce, tout en évitant celles qui sont piégées et mortelles. Quand on arrive dans la mauvaise pièce, on se fait trucider. Il y a une très belle scène d'introduction. Il y a quelqu'un qui se fait découper en apéricube, d'ailleurs. Un peu.

  • Speaker #0

    On prend en direct, ouais.

  • Speaker #1

    Et boulet, mon préféré. Dans la pub. Non, c'est saumon, mon préféré, en plus.

  • Speaker #2

    C'est les pires goûts.

  • Speaker #0

    Ça, c'est des vrais rêves.

  • Speaker #3

    Rien que l'odeur, ça me dégoûte. Ah ouais,

  • Speaker #2

    c'est dégueu. Et grâce à l'étudiante Leven, qui pense avoir compris comment éviter les pièges grâce aux mathématiques, Nous, on serait déjà tous morts là-dedans.

  • Speaker #3

    Moi, j'avais le mal au dos.

  • Speaker #2

    Les protagonistes vont pouvoir progresser petit à petit dans ce labyrinthe de cubes. Mais très vite, évidemment, les tensions vont grimper. Et ils ne vont plus pouvoir se saquer, en gros. Et ça va partir en cacahuètes. Voilà.

  • Speaker #3

    Rester dans l'apéritif.

  • Speaker #1

    Exactement. Sur le lexical de l'apéro, qui sera peut-être le prochain thème.

  • Speaker #3

    C'est pas bête. Note-le, Brice.

  • Speaker #1

    C'est toi qui choisis les films. Parce que t'en connais un rayon.

  • Speaker #2

    Sur la bière, ouais.

  • Speaker #1

    on t'a coupé

  • Speaker #2

    Lola non mais c'est bien donc Cube j'avais écrit une blague nulle mais je voulais vous la dire j'avais mis un film très carré dans sa construction ouais carré elle est mieux que celle de Thomas de telle heure c'est pas un gage de qualité moi je l'avais vu il y a longtemps et ben j'ai été un peu déçu par mes souvenirs que je me suis sentie un peu trompée par mon cerveau parce que j'en avais un super bon souvenir. Et là, je ne vous cache pas que j'ai trouvé que ça avait super mal vieilli.

  • Speaker #1

    C'est l'épreuve du temps.

  • Speaker #2

    Que les acteurs n'étaient vraiment pas bons. genre vraiment pas vous vraiment ça vous donne vraiment parce que c'est la roue libre ah oui non non non il y en a il y en a deux trois c'est des on fait un peu théâtre de boulevard non

  • Speaker #3

    comédien d'alerte dans un cube option théâtre première oui voilà

  • Speaker #2

    C'est le premier film de Nathalie, donc on l'excuse un petit peu. J'ai encore pris un premier film, mais je ne savais pas cette fois, je vous jure. Et il va se perdre par la suite en faisant Splice.

  • Speaker #0

    Se perdre, ça dépend des...

  • Speaker #2

    Moi, je l'ai revu, j'ai vraiment trouvé ça problématique. Et il a fait aussi une adaptation d'un Stephen King dans les...

  • Speaker #1

    de zherbe qui aurait pu être très bien et qui est vraiment pourri dans les champs de men c'est l'un des plus il a fait l'épisode aussi de la série d'anthologie d'Al Toro avec les rats ah oui avec les gros rats très très kitsch aussi moi j'ai bien aimé ça c'était pas mal il y avait un petit truc mais

  • Speaker #2

    voilà c'est un film qui a quand même pour lui d'être parvenu à un résultat esthétique, plutôt correcte, avec un tout petit budget de 350 000 dollars. Donc, c'est rien du tout. Et ça a hyper bien marché puisqu'ils se sont fait un... Il y a eu un box office de près de 9 millions.

  • Speaker #3

    Bon, là, tu vois.

  • Speaker #2

    Donc, une rentabilité incroyable, ce qui a donné la suite après à d'autres... Super cube.

  • Speaker #0

    Méga cube.

  • Speaker #2

    qui est probablement une des plus grosses bouses qu'on ait jamais filmé c'est pas Vincenzo Natali qui les a fait mais oui est-ce qu'il paraissait pourri moi je les ai pas vu c'est immatable

  • Speaker #1

    Je te conseille.

  • Speaker #2

    En tout cas, lui, Vincenzo Natali, était très content. Ça montre quand même que quand on n'a pas d'argent, on peut faire preuve de créativité. Et ça a été le cas pour ce film et notamment pour le décor. Parce que tout le film est tourné dans un entrepôt de stockage. Donc de 4,30 mètres sur 4,30 mètres. Voilà, un cube. Et c'était pas du tout insonorisé, là c'est pour la petite histoire. Et en fait, il y avait des trains qui passaient et ça faisait un bruit de ouf et ça faisait tout trembler. Et en fait, vu que ça les faisait chier tout le temps pendant le tournage, ils se sont dit, c'est pas possible. Donc en fait, ils l'ont incorporé au scénario. Et alors après, voilà, il y a de la... du rajout en post-prod mais c'est incroyable c'est bien mais ça montre que ils n'avaient pas de thunes qu'ils se soucient des mains donc non il y a quelques trucs qui marchent assez bien et bon alors là Léo vous en parlera mais c'est évidemment une critique de toute la société américaine chaque personnage est un stéréotype on a le cerveau, le contrôle avec le flic, l'Amérique oubliée avec la personne handicapée le cynique, la complotiste mais un peu tendre quand même pas tendre, touchante on a toutes les facettes d'une Amérique hétérogène mais où on s'acharne les uns contre les autres plutôt que de fonctionner ensemble. Et ça, Léo adore.

  • Speaker #3

    On se met en rond, on se met en carré. C'est ça qu'il veut dire.

  • Speaker #2

    Et donc, voilà, c'était là pour revenir à la plateforme dont j'avais parlé. Tu vois, finalement, Léo, je ne vois pas en quoi... Alors, je ne dis pas que c'est un mauvais... Non, mais le discours est bien. Mais je ne vois pas en quoi il est mieux que la plateforme, en fait. Et moi...

  • Speaker #3

    enfin mais si tu sais très bien pourquoi c'est parce que c'est beaucoup plus à câble que la plateforme la plateforme c'est genre ils deviennent des flics littéralement exactement oui mais dans dans Cube il n'y a pas de panacota la panacota c'est le messager c'est vrai donc

  • Speaker #2

    Bah non, moi tu vois finalement vraiment, en regardant la plateforme et en parlant de la plateforme, je me disais putain c'était quand même mieux Cube, enfin vraiment et en revoyant Cube,

  • Speaker #0

    j'étais en mode je comprends la déception en vrai le film a pas très bien fait et puis vraiment mauvais acteur Ouais mais petit budget tranquille passe tout ça tout ça

  • Speaker #3

    C'est une chose que vous ne savez pas avant que je te le dise Tu penses que les acteurs ça les a bloqués dans leur jeu ? Ils pouvaient pas se mettre un peu under parce qu'on les entendait pas à cause du temps ? Non et puis moi la référence à Descartes là dans le film ça part dans notre philo Non mais ça non Il y a pas que ça parce qu'il y a aussi le nom qu'ils ont en fait c'est que des noms de prison des Etats-Unis ?

  • Speaker #0

    C'est trop, trop incroyable, je trouve.

  • Speaker #3

    Tu sais, le mec, tu lui dis, genre, c'est quand même un peu de la merde. Non, non, alors ça, c'est de gêner.

  • Speaker #1

    La peinture a été faite avec leurs propres expériments, c'est génial.

  • Speaker #3

    C'était encore une lecture, encore un peu plus...

  • Speaker #0

    Ça, c'est un peu...

  • Speaker #2

    On te prend un peu pour un bébête si t'avais pas déjà compris, quoi, tu vois. Franchement,

  • Speaker #3

    tu l'as vu à quel âge la première fois, Léo ?

  • Speaker #0

    En vrai, je pense que je l'ai vu ado au lycée.

  • Speaker #3

    C'est ça, parce que pour moi, c'est un film qui fonctionne très bien quand t'es plus jeune. Oui,

  • Speaker #2

    peut-être.

  • Speaker #0

    Mais moi, je tiens à dire quand même que le revisionnage a très bien fonctionné.

  • Speaker #1

    Vas-y, Léo, défends-le.

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que c'est un film qui parle de la critique de la machine abrutissante qu'est l'entreprise capitaliste et le monde du travail. La construction petit bout par petit bout, la déresponsabilisation maillon par maillon du système broyeur d'êtres humains. Oui,

  • Speaker #3

    c'est un aren't, c'est un aren't.

  • Speaker #0

    Voilà. Il n'y a pas de grand complot, seulement le capitalisme. Voilà, c'est tout.

  • Speaker #1

    Ciao. Non mais, on est d'accord, mais c'est vrai que c'est pas d'une finesse...

  • Speaker #0

    Bah non, bah...

  • Speaker #2

    Il y en a qui l'ont mieux fait.

  • Speaker #0

    Ah bah oui, oui. Mais au moins c'est clair.

  • Speaker #2

    Ah bah oui, mais la panacotasse, elle met sa raie, c'était clair.

  • Speaker #0

    Ah non, c'est pas très clair, justement.

  • Speaker #3

    Il veut juste des films de propagande.

  • Speaker #0

    Ce qu'il faut, c'est le communisme, en fait. Non, j'arrête, j'arrête, j'arrête.

  • Speaker #1

    Des films instites de propagande.

  • Speaker #0

    Moi, ça me fait plaisir de voir ce genre de messages limpides et grossiers, un peu. Enfin, je sais pas, moi j'ai kiffé.

  • Speaker #2

    Mais c'est marrant parce que parfois tu râches contre des messages limpides et grossiers, donc c'est pour ça que je suis...

  • Speaker #0

    Ouais, mais là, ça va dans mon sens, du coup j'aime bien.

  • Speaker #3

    Au moins, c'est clair.

  • Speaker #1

    La mauvaise foi est bienvenue dans ce podcast. Attends,

  • Speaker #3

    on va pas s'en priver quand même.

  • Speaker #1

    C'est une vertu. Très bien, Léo. J'aime cette attitude.

  • Speaker #3

    Je l'ai présenté comme un podcast français, donc déjà, c'est dedans.

  • Speaker #1

    Ça dénonce.

  • Speaker #3

    Non, mais parce que déjà, il y a encore du French bashing dans le film.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #3

    Le personnage de Ren, là. C'est Ren, R-E-N-E-S, la Bretagne. Bonjour, bonjour. Non mais c'est vrai, c'est parce qu'il y a une prison.

  • Speaker #1

    Moi je me suis demandé pourquoi. Ah c'est parce qu'il y a une prison. Moi j'étais là à la terre.

  • Speaker #3

    Mais oui c'est vrai, je vous jure. Et c'est pour ça. Non mais la rue de la soif. Les mecs qui balancent leurs chaussures. La moitié du podcast n'écoute plus.

  • Speaker #1

    Je me suis dit c'est un mec qui balance ses chaussures. Il est bourré tout le temps.

  • Speaker #3

    En plus le mec n'a pas du tout un accent français.

  • Speaker #0

    Oui non pas trop.

  • Speaker #1

    non mais ça c'est pas dire bonjour et merde au moment où il se fait exploiter la tronche ça va mais non c'est le problème du personnage fonction là je crois que je crois qu'on peut difficilement faire un meilleur exemple si tu veux expliquer ce que c'est que de la de l'écriture de personnage fonction là tu montres ça c'est moi j'aime pas et puis et puis moi il y a un truc je pense qu'on peut plus le voir non ? tu en parlais Lola dans ton résumé mais le personnage de l'étudiante en maths La nerd qui est en fait une mannequin à qui on a mis des lunettes enfin c'est pas possible en fait genre c'est pas possible

  • Speaker #0

    Moi ça m'a pas choqué là Moi ce qui m'a plus choqué c'est le personnage autiste

  • Speaker #1

    Oui alors ça j'en parle même pas parce que alors là c'est la roule libre totale

  • Speaker #3

    Le personnage de Lynn c'est ça Leven Leven elle pour le coup moi je trouve que ça va c'est un personnage qui au départ tu la prends pour juste la jolie très intelligente et en fait elle se révèle quand même assez féministe tu vois dans son son personnage ça va dans la relation à la

  • Speaker #1

    caractérisation qu'en est faite moi je pense qu'elle est censée être caractérisée comme un personnage mais bon ça c'est quand même c'est plus possible quoi

  • Speaker #2

    le flic violent et nerveux et qui se révèle être un bel enfoiré c'est un porc moi j'adore quand il dit en parlant à l'étudiante justement my beautiful brain en lui regardant le cul et là t'es en mode Nice

  • Speaker #0

    Mais c'est pour ça que je trouve vraiment le film a plein de défauts et a très mal vieilli en vrai le film a grave mal vieilli je pense que si on l'avait vu en 97 à sa sortie, on aurait trouvé ça beaucoup mieux que maintenant mais je trouve que même si ces personnages sont vraiment juste là pour être des concepts et encarner des idées En vrai, moi, j'aime bien le film. Franchement, j'aime bien le film.

  • Speaker #2

    Oui, après, c'est un film qui a inspiré plein d'autres. Ça a été le premier à faire quelque chose dans ce genre-là. Et puis, oui, encore une fois, c'est pas d'argent. C'est presque un film de sortie d'études. Il y a un côté... Il y a quand même quelques effets spéciaux qui ne sont pas si mal faits quand ils sortent de tous les cubes qu'ils arrivent à mettre. C'est pas si... Ça passe. Et puis après, à la fin, t'as ce côté... On frôle le divin.

  • Speaker #0

    Oui, bon, alors ça, oui. Donc,

  • Speaker #2

    c'est pas forcément incroyable. Il avait plus trop d'idées, là, je pense. Non, il y a... Ouais, mais ça a vieilli. C'est son principal problème.

  • Speaker #1

    C'est dur, en plus, de sortir d'un film comme ça. c'est à dire qu'une fois que tu as cette idée ce concept et tout,

  • Speaker #0

    où est-ce que tu vas et ça c'est vrai que pour sa défense c'est pas trop mal mené il arrive à faire un film d'1h30 qui tient plutôt je pense qu'il y a littéralement deux salles et du coup c'est filmé pour faire en sorte qu'on

  • Speaker #3

    a qu'une il y en a qu'une mais ils mettaient des gélates différentes d'accord ouais ouais bah ça ouais c'est effectivement mais non pas mal non mais pas mal tu vois la scène de où en gros les personnages doivent se taire parce que sinon ils vont se crever c'est pas mal de mettre une séquence vraiment dans le silence en fait genre ça je trouve ça plutôt chouette et par rapport à la plateforme justement parce que la comparaison elle se fait tout de suite quand on a vu les deux films c'est assez hésitant c'est moins bavard moi j'ai trouvé ah oui genre c'est moins bien joué mais c'est moins bavard donc bon l'un dans l'autre ça va quoi mais il n'y a pas Tilda Swinton yep

  • Speaker #1

    Cici elle jouait une chaussure là dans la partenariat c'est ce qui est balancé par c'est incroyable l'actrice

  • Speaker #2

    on l'embrasse on va faire un épisode spécial sur Ed mais t'as bien aimé Lola quand même t'as été vraiment déçue au point de ouais j'étais un peu en fait le film est pas long mais je me suis un peu ennuyée mais j'en avais un super souvenir mais comme Camille disait je pense qu'on l'a vu jeune c'était une autre époque j'avoue on l'a regardé

  • Speaker #0

    j'avoue on l'a regardé avec Lola on regardait la time bar de temps en temps ah ouais putain moi j'ai passé un super moment j'ai pas regardé la time bar j'étais genre ouais trop bien ouais câble

  • Speaker #1

    grave bon film de manif pour la peine tu devrais regarder cube 2 et hypercube tu devrais te faire le marathon cube hypercube c'est pénible ça veut dire quoi hypercube ? c'est comme un cube mais en hyper un grand cube et bah oui c'est cube au cube c'est vrai que tous les discours,

  • Speaker #0

    en fait dès que ça parle de maths non mais ça c'est anecdotique c'est le large de la Oui,

  • Speaker #1

    il a localisé. Ils arrivent quand même à sortir, je crois, trois théories mathématiques, trois modèles mathématiques différents. Ça marche jusqu'au moment où ça ne marche plus. C'est complètement débile, parce que ça marche pendant 200 salles, et puis d'un coup, c'était passé.

  • Speaker #3

    Tout ça, à côté, suçant des boutons pour saliver.

  • Speaker #2

    Est-ce que ça existe vraiment ?

  • Speaker #1

    Pourquoi tu te tournes vers moi ?

  • Speaker #2

    On s'y occupe. Non mais il a une tête à sucer des bouts de con

  • Speaker #1

    Écoute Je connais pas ce principe

  • Speaker #0

    Mais je me suis dit que j'essaierais peut-être Un moment donné où on crèverait de soif Du coup vous trouvez pas aussi que c'est un bon film pour dire quel personnage t'es un peu quoi Je trouve Toi t'es qui alors ? Je vais être content parce que

  • Speaker #3

    C'est un personnage tellement nuancé

  • Speaker #0

    Moi je suis soit je sais pas le mec Non, pas le mec blasé là, mais je sais pas. Worse ? Non, je veux bien être celle qui a un master en maths là.

  • Speaker #3

    Ah bah d'accord. La mannequin, sexy, intelligente et féministe.

  • Speaker #1

    On veut tous être elle en vrai.

  • Speaker #0

    En fait, ça marche pas parce que d'autres sont un peu relous quand même. Désolé.

  • Speaker #2

    Ouais, la complotiste là...

  • Speaker #0

    Ah la médecin, j'aime bien moi par contre.

  • Speaker #3

    Attends, mais elle, elle est pas que complotiste. Parce que moi, ce que j'ai compris, c'est qu'elle est... Ou alors c'est moi qui extrapole, mais j'ai vu un point Godwin quand même.

  • Speaker #2

    Ah ouais ?

  • Speaker #3

    Ah bah oui. Déjà elle dit qu'elle mange des pierogis ce qui veut dire qu'elle est polonaise et elle a un truc sur les nazis et elle est traumatisée par le fait d'avoir été enlevée à un endroit où ils ont mis nu donc moi je pense que c'est un truc c'est pas éloigné parce que le film parle de responsabilité collective celle qui explique la théorie de Hannah Arendt donc pour moi c'est la figure de mémoriel quoi

  • Speaker #1

    Donc petit point Godwin pour expliquer son propos, c'est toujours...

  • Speaker #0

    bien permet d'enfoncer bien la porte qui est déjà bien ouverte au bout de 5 minutes de film c'est dégueulasse comme phrase la trappe du cube et bien peut-être que ce sera le mot de la fin non ce sera le mot de la fin parce que j'ai envie, la trappe du cube c'est très bien on va on a fini des films de ce soir

  • Speaker #1

    Vous en êtes bien sortis quand même sur un thème aussi délirant là

  • Speaker #2

    Si vous avez d'autres films de formes on est preneurs

  • Speaker #0

    Pour une deuxième session film de formes parce que bon là ça fait 25 épisodes c'est vrai qu'au bout d'un moment on va peut-être faire des bis sur certains thèmes qu'on a déjà

  • Speaker #3

    évoqué parce qu'on a que 25 idées à 4 5 avec Brice vous vous rendez compte ça fait 5 par personne ah oui c'est 10 fois c'est 10 fois l'idée de l'apéro franchement c'est 10 fois qu'il propose l'apéro donc il y a pas de film saucisson on t'a dit

  • Speaker #0

    on va trouver association VG quand même bah oui c'est ça et avant de nous quitter on se raconte ce qu'on a fait dimanche dernier qui commence non pas Léo d'accord moi je peux commencer si vous voulez j'ai Poursuivi, repris, la lecture. Alors, je vous ferai peut-être des updates dans les prochains épisodes, ça me fera des recos faciles. De la Maison des Feuilles, le roman House of Leaves, roman cultissime, s'il en est, de Marc Z. de Danielewski, qui est un roman qui est donc paru en 2000 et qui est, sur le plan formel, un truc tout à fait original où, en gros, on lit le manuscrit et d'un personnage qui est décédé et qui raconte le visionnage d'un film amateur au cours duquel on voit une famille emménagée dans une maison tout à fait étrange puisque cette maison, on l'apprend, est plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. C'est donc un espace impossible. Et donc, on suit ce manuscrit qui fait l'analyse critique de ce film amateur retrouvé. Et en plus, on a les notes d'un personnage qui retrouve ce manuscrit. Donc, c'est un petit peu...

  • Speaker #2

    C'est un film d'horreur.

  • Speaker #0

    C'est complètement horrifique.

  • Speaker #1

    Il paraît que ça rend fou.

  • Speaker #0

    Ça a inspiré énormément la culture Internet, la culture Trippi Pasta, tout ça. Donc, c'est un roman qui est assez fondateur. mais qui n'est pas simple à lire puisqu'il est très expérimental dans sa forme je vais en venir à bout ça fait plusieurs années que je me dis qu'il faut que j'y aille j'y suis,

  • Speaker #1

    j'irai t'as commencé là récemment ?

  • Speaker #0

    je l'ai vu chez toi en plus je l'avais sorti pour me remotiver pour me remotiver je sors toujours la maison des feuilles pour me les péter, ça fait toujours son effet c'est tout près de nous c'est vrai pour une fois que c'est pas un jeu vidéo voilà donc voilà c'est ce que j'ai fait dimanche c'est très bien dimanche ça fait passer le temps voilà avant le lundi c'est un peu difficile en ce moment mettez nous 5 étoiles ça me remonte le moral du chantage

  • Speaker #2

    Lola moi je suis toujours objectif manger bouger j'avais déjà fait une reco de rando dans le Verdon je refais une reco de rando dans le Verdon cette fois la randonnée du Sentier Martel qui est une randonnée magnifique de 16 km qui ne se fait pas en tongs ça monte, ça descend mais c'est très chouette et il y a une fin de 1 km dans une grotte dans le noir en mode men et c'est incroyable

  • Speaker #0

    il y avait des crapauds quand tu rentres dans le tunnel tu vois la flotte c'est ouf tu vois pas avec ta lampe tu patauges dans la flotte et donc tu entends le raisonnement du flotte c'est une super recours dans le thème du podcast il est randonné je vous le conseille c'est pas que du tunnel c'est pas 16 km de tunnel c'est bien fou je pense merci Camille ?

  • Speaker #1

    Alors moi je viens abîmer l'ambiance Non en vrai moi ce que j'ai fait un des derniers dimanches j'ai vu un documentaire qui est vraiment incroyable sur Navalny l'opposant à Poutine qui a été assassiné on va dire le terme toi aussi bientôt du coup Voilà. Et en fait, c'est un film qui est sorti en 2022 et qui a eu l'Oscar du meilleur documentaire. C'est Daniel Rohrer qui l'a fait. C'est très intéressant parce que c'est un film qui a été fait au moment où Navalny a été empoisonné et a été exfiltré vers Berlin pour se faire soigner. Et donc, dans le laps de temps de sa combalescence, il mène l'enquête avec son équipe, qui est incroyable, sur qui... est à l'origine de cet empoisonnement. Donc, c'est un film vraiment hyper... C'est digne des plus grands films d'espionnage. Vraiment, tu as envie de suivre chaque minute les unes après les autres. Et en même temps, il y a un truc très triste aussi parce qu'il y a des interviews de lui où il parle du cas de figure où il serait assassiné. Donc, il envisage sa mort. Et c'est en même temps très étrange parce qu'il sourit beaucoup. Il a la relation avec sa famille, etc. et c'est quand même moi j'aime pas les héros en général et je dois dire que là c'est quand même une figure de la résistance absolument incroyable donc je vous encourage à aller le voir c'est sur France TV vous pouvez le trouver en replay comment il s'appelle le documentaire ?

  • Speaker #3

    Navalny juste Navalny mais par rapport à quoi Navalny ? je comprends pas comment il s'appelle je plaisante puisqu'il fait son intéressant il fait des blagues sur les personnes décédées j'avoue que c'était pas tip top c'est pas moi Lélé alors moi je vais tricher un peu parce que c'était samedi soir en vrai mais j'ai mis le dimanche à m'en remettre donc une pause casse et j'ai aussi cassé mon ordinateur qui me sert au podcast voilà Non Léo on t'en rachètera pas si c'était ça que tu voulais on va ouvrir un Patreon pour racheter un ordinateur à Léo non non non j'ai un système de clavier bluetooth avec mon téléphone qui marche pas très bien on va vous donner le RIB de Léo dans la description de l'épisode c'est ça une suite de chiffres et nombre de premiers mettez pas mon numéro de téléphone ou mon adresse SVP je vous laisse Moi j'ai été voir un concert à la Marocainerie avec Lizzy Strata, un groupe français de Mad Rock mais en première partie il y avait aussi Other Half qui est un groupe britannique que je recommande chaudement parce qu'ils et elles ont pleuré à la fin d'émotion devant notre accueil formidable de public

  • Speaker #1

    Super concert,

  • Speaker #3

    super groupe de punk rock anglais DIY Garage on peut dire les termes donc je recommande ça s'appelle Other Half les membres du groupe sont très choupis Half comme la moitié pas comme la marionnette dans la série Other Half comme l'autre moitié et voilà si vous avez l'occasion de les voir en France ou au Royaume-Uni allez-y

  • Speaker #0

    Waouh ! Eh ben...

  • Speaker #2

    Eh ben ça change de...

  • Speaker #0

    Ça change là, c'est... On n'a pas eu de courge, on n'a pas eu de melon, on n'a pas eu de Lidl...

  • Speaker #2

    Le melon, c'est dans pas très longtemps, donc... Ah oui,

  • Speaker #0

    c'est bientôt, ça va revenir. et ben du coup nous on se reverra avant la saison des melons puisqu'on se reverra enfin on se je sais pas comment on dit podcastiquement parlant mais on revient voilà on revient dans 15 jours avec un nouveau thème et peut-être je sais plus mais là il y a des invités encore bientôt dis ça comme si on était trop famous ouais ça n'arrête pas ça n'arrête pas ils attendent à la porte il y a la queue il y a la queue non Ah non mais je refuse que des stars américaines en permanence je vous les passe mais voilà Tilda Swinton

  • Speaker #1

    Not today mais non

  • Speaker #0

    Tilda on t'a dit on t'a dit non pas maintenant Arrêtez Tilda Swinton horrible Moi aussi je l'aime une actrice formidable Donc on se retrouve dans 15 jours n'hésitez pas à nous mettre des étoiles sur les applications de podcast parce que ça nous aide à être de plus en plus écoutés Merci et merci c'est ce qu'on souhaite à la France voilà Camille Macron Camille elle y va et donc en attendant à bientôt, bisous bonne semaine,

  • Speaker #1

    ciao ciao bisous

Description

Ce dimanche, on vous parle de films d'horreur en bonne et due forme !


Les films de l'épisode  :

- 3'12" Ring [Hideo Nakata]

- 19'32" Triangle [Christopher Smith]

- 40'24" Spiral [Higuchinsky]

- 64'39" Cube [Vincenzo Natali]


Et dimanche dernier alors (85'20'') :

- Thomas lit "La maison des feuilles" de Mark Z. Danielewski

- Lola a fait de la randonnée dans le Verdon (encore)

- Camille a vu le documentaire "Navalny" de Daniel Roher

- Léo a vu le groupe Lysistrata à la Maroquinerie


⚠️ Attention aux spoilers ⚠️


Réalisation et musique : Brice Thierion

Identité visuelle : Noah Ballul


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Oh là là là là, mais bonsoir !

  • Speaker #1

    Guignol, ça y est !

  • Speaker #2

    Bonsoir !

  • Speaker #0

    Bonsoir et bienvenue dans l'horreur du dimanche, le podcast français le plus indépendant, le plus do-it-yourself, le plus illégitime, où l'on parle de cinéma d'horreur et de genre en toute détente. C'est également le podcast du frisson mou,

  • Speaker #2

    Bouh ! Ah !

  • Speaker #0

    25 multiplié par 4, auquel je soustrais 2 pour les deux premiers épisodes sans Camille, ce qui fera, à l'issue de cette émission, un total de 98 films évoqués.

  • Speaker #2

    Attends, c'est vrai ? Oui. La stat est réelle ?

  • Speaker #0

    La stat est réelle. Wow. 98 films.

  • Speaker #1

    Toi, tu en as un en moins, et moi aussi.

  • Speaker #2

    Ah oui, parce qu'on a eu des petits...

  • Speaker #1

    Je tiens des comptes.

  • Speaker #0

    Vous calculerez chez vous. Mais... 98 films, c'est presque 100.

  • Speaker #2

    On fait de la numérologie ce soir.

  • Speaker #0

    Alors, deux conclusions. La première, c'est l'observation de mon incroyable acuité en calcul mental. La seconde, c'est qu'après tant de films analysés de manière aussi naïve et malhonnête qu'approximative, nous avons une confiance totale en notre méthode. D'ailleurs, je ne crois pas l'avoir déjà expliqué ici, mais nous ne choisissons jamais les films. Le cinéma s'impose à nous. Habituellement, ce qu'on fait, c'est qu'on enferme Léo dans le placard, les yeux bandés, et il ne sort qu'au bout de plusieurs jours lorsqu'il a eu LA vision. Comme il n'était pas dispo la semaine dernière, car il devait acheter, vendre, des stock options, tout ça, enfin, vous connaissez Léo, nous nous sommes alors laissés à une forme d'ésotérisme assumé, et Camille nous a tiré les cartes. Rien de concluant. Urgence, réunion brainstorming, cadavre exquis, tableau blanc, post-it, épingle, fil rouge tendu reliant des photos de François Ozon et de John Carpenter. Pas d'idée, rien de rien. Lola a même tenté en vain de capter les signes de l'au-delà en se photographiant devant un miroir. Épuisé par cette éprouvante semaine, je me suis dans un effort inhumain vautré dans mon canapé encore une fois et j'ai saisi ma manette de PlayStation et Eureka ! Rond, triangle, carré. ça va Lola ?

  • Speaker #3

    bah oui moi j'ai vu la dame blanche en disant 100 fois dame blanche devant le miroir quand même est-ce que tu dirais que tu as la forme géométrique ?

  • Speaker #0

    bon allez j'arrête Léo Léo c'est carré ? c'est carré ?

  • Speaker #2

    ouais c'est carré ouais les crampes T sont chaussées pardon et Camille ça va ?

  • Speaker #1

    bah écoute oui ça tourne rond je suis dans mon stand vous pouvez me retrouver avec mes clés dans ta roulotte exactement bon

  • Speaker #0

    Et comme d'habitude, fidèles au poste, quand ce n'est pas de la fonte, ce sont des potards qui le poussent. Taillé en vrai, solide comme un roc, Mr. B, The Brick. Ça va, Brice ? L'horreur du dimanche épisode 25, c'est maintenant, c'est parti. Et on commence avec le film que Léo a sélectionné. Léo, c'est quoi ce film ?

  • Speaker #2

    Le film que j'ai choisi, c'est Ringu. Je l'ai vu, et il m'a demandé de me donner un téléphone. Je vais essayer de te donner un téléphone. Quelle est la raison ? Je ne sais pas. C'est un instant.

  • Speaker #4

    Je ne sais pas.

  • Speaker #3

    Non, non, c'est une chute.

  • Speaker #2

    C'est mon premier déjeuner.

  • Speaker #0

    Oh là là, mais ça fait peur cette bande-annonce ! Ça t'a mis les grelots.

  • Speaker #2

    Oui, mais ce n'est pas le seul film de la sélection à m'avoir mis les grelots ce soir. On va en parler. Il y a eu plusieurs grelots du coup. Il y a eu beaucoup, ça a grelotté très fort chez moi. J'ai eu très très peur. Ringu, du coup, est un film sorti en 1998, réalisé par Hideo Nakata, que vous connaissez aussi peut-être pour le superbe Darkwater. On en parlait tout à l'heure. Ringu, c'est l'histoire d'un objet maudit avant tout, d'une malédiction qui se transmet en visionnant une cassette vidéo. On y suit Raiko, interprétée par Nanako Matsushima, une journaliste qui enquête sur une série de décès mystérieux. Ses morts en série n'ont en fait pas épargné sa famille, c'est comme ça qu'elle s'est mise sur l'enquête, puisque sa petite nièce Tomoko, interprétée par Yuko Takashi et son groupe d'amis, semble avoir été touchée par cette malédiction et avoir péri dans des circonstances assez atroces. Raïko commence donc à rassembler les pièces du puzzle assez complexe que représentent ces morts mystérieuses, beaucoup de mystères, de puzzles et de complexitudes, accompagnée de son collègue pas particulièrement sympathique, Ryuji, invité par Hiroyuki Sanada. C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est pas Ryuji dans notre vie ou rien, le mec se donne à fond.

  • Speaker #2

    Ah ouais, il est mutique, peu expressif et pas...

  • Speaker #1

    Il te montre rien ?

  • Speaker #2

    moyennement présent à la fois comme ex-mari et comme père ouais c'est pas ouf contrairement à Raiko qui est maman d'un petit garçon qu'elle a l'air d'adorer et qu'elle abandonne un peu mais pour le sauver on en parlera après et du coup Raiko finit évidemment par tomber sur cette VHS maudite et là on se demande va-t-elle regarder le métrage maudit Et bah oui.

  • Speaker #0

    C'est le titre québécois ?

  • Speaker #2

    Le métrage maudit. Non, je pense pas. Non, je pense pas, ça doit être le cercle. Le rond. Le rond, peut-être, ouais. Ringu, ça parle avant tout de reliques, d'images maudites, de vaisseaux entre deux mondes, de passages du monde des esprits au monde des humains. C'est un mélange d'histoires de yokai mêlées aussi à des intrigues de sorcières vengeresses. Et c'est adapté à pas mal de problématiques issues de notre superbe époque du pré-presque 21e siècle. Je dis notre superbe époque parce qu'on la connaît. C'est un peu notre adolescence vite fait. Certains.

  • Speaker #0

    Sans commentaire.

  • Speaker #1

    La seule chose que je dirais,

  • Speaker #0

    c'est allez les bleus. D'abord à l'année 90. Footix.

  • Speaker #2

    On peut revenir au film, s'il vous plaît. Du coup, par un procédé simple de contagion de cette cassette maudite, qui, après le visionnage, entraîne un appel et un petit délai d'une semaine pour mourir, le Yo-Kai viendra chercher les spectateurs de cette cassette pour les emmener de l'autre côté, on va dire.

  • Speaker #1

    Tu présentes ça de façon très pacifiste quand même

  • Speaker #2

    Ouais, de manière pas particulièrement agréable

  • Speaker #1

    Ça fait peur

  • Speaker #2

    Ringu c'est un film qui interroge de prime abord je trouve sur la place de certains médias dans notre société, notre façon de communiquer la place de la télé la menace que ça représente et moi j'y vois une certaine méfiance un peu comme on a pu retrouver on en a parlé en plus des films que je vais name drop quoi Comme par exemple dans Cairo, qui va lui un peu plus loin, je trouve. Ou au Perfect Blue, sur la plage de l'image et du traitement médiatique. Il y a pas mal de petits passages, il y en a même beaucoup de passages méta dans le film. Déjà, les deux personnages principaux sont journalistes. Ils travaillent l'image. Ils font visiblement beaucoup de montage vidéo et du coup il y a toute une phase de décortication des images qui rappelle un peu les séquences qu'on peut trouver dans Blow Up avec les zooms pour interpréter l'image etc. Il y a aussi un petit passage assez intéressant de film dans le film avec l'interview de journaliste sur l'affaire de disparition qui est assez chouette je trouve. Et là où je voulais en venir, c'est que la vidéo et les images dans le film servent à la fois de preuves et d'indices pour mener l'enquête. Et ça révèle des secrets qui auraient peut-être dû rester oubliés, en tout cas pour le bien des personnages du film qui tombent les uns après les autres. Et il y a toujours un prix à payer suite au visionnage de ces images. Ça, je pense que vous avez capté. vous avez bien aimé ?

  • Speaker #0

    ah bah oui oui incroyable je suis étonné que t'aies pas fait de rêve à Titan du coup parce que j'en voyais pas là j'ai encore 3 paragraphes sur Titan

  • Speaker #1

    4 pages les coups des vis qu'elle a dans le bras exactement comme le pli ouais je suis d'accord c'est complètement Titan c'est utopiste comme Titan d'ailleurs moi je trouve que le film est déjà splendide il est très beau

  • Speaker #0

    Et enfin, enfin quelqu'un qui a compris la valeur du plan fixe pour faire monter l'angoisse. Ça, c'est quand même incroyable. Ça marche très, très bien. Moi, je trouve que le film réussit à faire peur en montrant des choses qui ne le font pas vraiment.

  • Speaker #3

    Pas comme un certain Gaspard Noé.

  • Speaker #0

    Oh ! Ouais, mais là, non, tu ne prends pas le bon exemple.

  • Speaker #1

    On est drop.

  • Speaker #0

    Il y a plan fixe.

  • Speaker #1

    François Heuzon.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #2

    François, non.

  • Speaker #0

    Non mais tu vois ce que je veux dire c'est extrêmement classique il y a énormément de plans très très fixes dans des environnements un peu blafards ça marche très très bien c'est très bien exécuté d'une maestria visuelle pour l'époque contrairement je veux dire contrairement aux purges qu'on s'est tapé c'était bien ricky 30 jours de nuit là enfin un film qui est quand même très très beau et je trouve qu'une partie du sentiment d'angoisse, parce que finalement le film ne montre pas grand chose quand on le regarde à part à la fin,

  • Speaker #2

    il y a quand même un payoff très important mais il y a toute cette notion d'espoir que tu ne retrouves pas forcément dans d'autres films il y a vraiment une possibilité de s'en sortir et tu penses que c'est le cas à la fin, et en fait non c'est assez trompeur ce n'est pas le cas, mais là on va commencer à spoiler peut-être ouais mais

  • Speaker #0

    Tout ça pour terminer que je trouve que ce qui fait peur c'est la manière dont c'est filmé et pour un film qui parle de vidéo, c'est pas mal pas mal

  • Speaker #3

    Moi je trouve pas qu'il fasse peur du tout T'as eu plus peur du remake ? J'avais pas vu celui-là et j'étais hyper pressée de le visionner et en fait il est très très beau mais je pense que j'étais un peu quand même Je suis frustrée, encore une fois, parce que le film de Gore Verbinski, le remake américain, m'avait plus fait peur. Je ne saurais pas trop vous dire pourquoi. Parce qu'en vrai, il est moins beau, les acteurs sont moins bons. Mais je ne sais pas, il y avait un truc, là je trouve, un peu plus compliqué dans l'histoire. Il y a eu des moments où je n'ai pas trop compris dans l'original.

  • Speaker #2

    La partie sur les origines.

  • Speaker #3

    Oui, peut-être. J'ai trouvé ça plus simple. Mais bon, c'est parce qu'après...

  • Speaker #2

    Mais je trouve ça cool cet entremêlage entre esprit yokai et histoire de sorcière qui se venge c'est pas un bûcher mais c'est tout comme et je trouve ça assez bien et ça sent qu'en fait il y a eu aussi beaucoup d'influence son film préféré qui l'a poussé à réaliser Ringu c'est Poltergeist et du coup ça sent qu'il y a un mélange d'influence aussi et c'est assez chouette comment ça fait ouais

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est un film moi je trouve que c'est vraiment un film fondateur Ringu moi je me suis rendue petite au moment où c'est sorti parce que je n'étais qu'une petite enfant Non, en vrai, c'était... Il y avait vraiment une espèce de fantasme autour du film. Immense. Et du coup, moi, je n'avais pas vu la version japonaise. Parce qu'on m'avait dit, ça fait encore plus peur que la version américaine. Ah bon ? Qui déjà m'avait... En fait, c'est marrant parce que moi, c'est un film que j'ai vu un peu plus tard. Mais parce que je pense que j'ai eu... tellement peur avant de voir le film que le film en vrai m'a pas fait trop peur alors que là ça faisait longtemps que j'avais plus de lien avec The Ring et toute la franchise et c'est vrai que je trouve que c'est quand même un film hyper angoissant c'est un truc d'ambiance ouais ouais ouais c'est marrant à quel point c'est un film qui a je pense marqué une génération et même plus largement les gens tu vois moi par exemple dès qu'il y a une télévision avec de la neige moi ça me panique

  • Speaker #3

    complètement et c'est uniquement lié à moi je trouve que c'est plus présent dans la version américaine peut-être qu'ils ont souligné cette signature de on dit Ringu mais c'est pour ceux qui n'auraient pas compris c'est le cercle le cercle qui s'apparente dans le film à un puits à un rouoir et à plusieurs choses je sais pas parce que moi je me souviens pareil quand je l'ai vu la version américaine il y avait tout un truc je me souviens à la FNAC Il vendait la cassette maudite, soit disant. Mais j'étais terrifiée.

  • Speaker #2

    Mais qui achète ça ?

  • Speaker #3

    Qui achète ça ?

  • Speaker #0

    C'est un génie marqué par le capitalisme.

  • Speaker #1

    Et c'est là où... L'original, c'est quand même ce film-là. C'est là où ce film est hyper intelligent. Parce que moi, je trouve qu'il a un effet... hyper fort méta il arrive à produire ce qu'il a fait quand on t'en fait on ne rentre pas dans les détails de l'intrigue pour les gens qui n'auraient pas vu le film parce qu'il faut quand même voir ce film mais en gros l'idée c'est si tu veux t'en sortir il faut venir avec un copain au cinéma voir le film c'est un peu une follows au niveau du cinéma c'est quand même hyper intelligent c'est de dire un truc de

  • Speaker #0

    Et tu parles d'It Follows, mais je pense dans le film, moi je l'ai vu comme ça maintenant, une espèce de sous-texte sur probablement... Et d'ailleurs, c'est une cassette qui implique un visionnage en groupe la plupart du temps. C'est des groupes d'ados, on prend qu'il y a un couple d'adolescents qui est mort en le regardant. Il y a peut-être un petit sous-texte aussi sur le tabou de la sexualité dans la société japonaise de l'époque, en tout cas parmi les jeunes.

  • Speaker #2

    Il y a ça et il y a aussi tout le rapport à l'image. Et là où on en parlait par exemple il n'y a pas longtemps avec Funny Games sur le fait de notre faculté à résister au visionnage de quelque chose qui nous déplaît. Et le film aborde aussi ce thème-là.

  • Speaker #1

    que Funny Games en tout cas ce qui est marrant c'est que c'est que dans le remake il y a Naomi Watts ouais ouais

  • Speaker #2

    tu vois tout est délié incroyable mais en tout cas sur les influences que ça a eu après pareil en tout cas tu parlais de la neige, de la VHS toute distordue Mais sur l'horreur, l'imagerie cursed sur Internet, ce film a influencé tellement de trucs.

  • Speaker #0

    Mais tout !

  • Speaker #2

    Vous aimez du Momo ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    Ça, c'est complètement The Ring, en fait.

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais de toute façon, toute cette mode, après, de l'entité vengeresse qui revient sous les traits d'une femme avec des cheveux très longs, noir sur le visage. Je veux dire, il y a... Combien de films d'horreur qui reprennent ce truc après ?

  • Speaker #0

    Il y en a même dans Gothica.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je ne vous l'ai pas dit, mais je me l'ai de côté pour...

  • Speaker #0

    C'est du foreshadowing.

  • Speaker #2

    On a fait du name dropping et du foreshadowing ce soir. comme d'habitude mais sur Whale on en parlait quelquefois de façon surtout toi quand on parlait Thomas des ring-like movies et pour les plus connus d'entre eux il y a quand même Insidious qui reprend exactement le même concept à peu de choses près ah non je me suis trompé de ligne c'est Sinister

  • Speaker #0

    Sinister ouais c'est pour une situation il y a 13 reasons why je n'ai pas vu la cassette c'est vrai et la série là Archive 81 aussi ouais qui a été produite c'était pas mal ou scénarisée ou historonée par James Webb je ne sais pas pareil avec un principe de

  • Speaker #2

    VHS Maudit qui vient hanter le personnage principal progressivement et on en parlait de tout à l'heure j'ai vu aussi pas mal de ressemblances avec l'aspect contagion de HitFollows mais c'est juste parce que j'avais envie de parler de HitFollows parce que c'est génial ce qu'on a dit tout à l'heure c'est en off, c'est pas vous qui avez blackouté à un moment donné après on a vraiment parlé de HitFollows il y a 3 minutes on existe en podcast je ne savais pas tout ce que tu dis n'est pas enregistré Léo tu

  • Speaker #0

    peux te lâcher

  • Speaker #2

    Je me lâche.

  • Speaker #0

    Enfin non, là, tu es enregistré.

  • Speaker #2

    Je peux te permettre une petite conclusion.

  • Speaker #1

    Mais quel professionnalisme !

  • Speaker #0

    Incroyable !

  • Speaker #2

    Parce que tout comme Cairo, que j'avais adoré, j'adore aussi Ringu sur les sujets qui sont traités, et ce rapport à remettre du surnaturel dans un monde qu'on pense pleinement comprendre et maîtriser. Ce n'est plus la nature et ses divinités démons qui nous menacent, mais nos propres inventions, et ça, c'est quand même... assez intelligent comme discours, je trouve. Tout comme cette conclusion. Drop my...

  • Speaker #0

    Alors quand on dit Ringu, moi à chaque fois je pense à Pingu. Petit pingouin.

  • Speaker #1

    Très heureux que tu aies vu Pingu, c'est ça ? Avec le... C'est maintenant bon.

  • Speaker #2

    Le phoque terrifiant.

  • Speaker #3

    Sozie de Brice, d'ailleurs. Mais bon, ça on vous mettra une photo sur les réseaux.

  • Speaker #0

    on fera une spéciale Pingu et Brice tu seras notre invité d'honneur sans transition nous allons passer au film suivant de la soirée et c'est le film que je me désigne moi-même du doigt mais c'est le film que j'ai sélectionné ce soir musique Et la forme géométrique film que j'ai sélectionné pour ce soir, c'est Triangle de Christopher Smith.

  • Speaker #1

    Oh,

  • Speaker #2

    merci Dieu.

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Comment allez-vous,

  • Speaker #2

    tout le monde ?

  • Speaker #0

    Mais où c'est qu'ils sont tous passés ? Oh là là ! Et donc c'était bien la bande-annonce de Triangle et non pas de Pirates des Caraïbes 2. Donc Triangle, Triangle Film de Christopher Smith, comme je le disais, sorti en 2009. Alors Christopher Smith, c'est un cinéaste anglais que j'aime bien. Dont la carrière est centrée sur le cinéma de genre. que je qualifierais d'horrifico-fantastique, même s'il a fait un film pour les enfants. On lui doit l'inoubliable Severance.

  • Speaker #1

    On a déjà oublié.

  • Speaker #2

    Je me souviens bien, celle de fin.

  • Speaker #0

    Oui, j'en avais parlé au cours d'un précédent épisode de l'horreur du dimanche. On lui doit aussi le fameux creep dans le métro. On en parlera peut-être un jour. Et le très bon, selon moi, et je pense que c'est de loin son meilleur, Black Death.

  • Speaker #2

    J'ai fait un oui avec

  • Speaker #0

    Sean Bean qui est très très bien et quelques dernières réalisations moins appréciées, j'ai pas vu le décevant paraît-il détour et je me suis ennuyé ferme devant Banishing qui est son dernier film en date alors Triangle c'est son troisième long métrage

  • Speaker #2

    Triangle c'est avec

  • Speaker #0

    Mélissa George qu'on... On connaît qui a le rôle principal, celui de Jess, qu'on connaît, qu'on avait vu dans l'excellent 30 jours de nuit.

  • Speaker #2

    C'est masterclass ce film.

  • Speaker #0

    C'est du second degré, évidemment. Michael Dorman, je ne sais pas, c'est un acteur. Liam Hemsworth, qui est un des frères Hemsworth.

  • Speaker #1

    Mais oui, il jouait durant le truc avec la meuf qui tire des pigeons.

  • Speaker #0

    Hunger Games ah oui je montre personne ne regarde le mec qui tire des pigeons ouais c'est ils font ça dans Hunger Games ils tirent des pigeons comme ça ils sont sélectionnés donc il y a aussi Henri Nixon Rachel Carpagny je ne les connais pas vous verrez sur Wikipédia Donc, Triangle, c'est l'histoire de la jeune Jess. On apprend au cours d'un générique elliptique qu'elle a rendez-vous au port et qu'elle est mère d'un jeune garçon autiste, Tommy, dont elle s'occupe seule. Elle arrive donc confuse au port après quelques ellipses temporelles, je le disais, où nous la voyons s'occuper de Tommy, préparer ses affaires à la hâte, monter en voiture. Elle embarque finalement à bord du triangle. C'est donc le bateau avec le beau Greg et son coloc Mousse Victor. Ses potes Sally, Downy et Heather pour une petite virée dominicale. Au cours du voyage, Jess ne semble pas se rappeler de la journée précédente, ni même de la personne à laquelle elle a confié son fiston, encore une fois appelée la The. Alors que le soleil brille, que les mouettes chantent et que la mer est calme, une étrange tempête fait chavirer et détruit le bateau. Nos amis survivent, à l'exception d'Ether, pièce rapportée aussitôt emportée par les flots. Elle a donc un rôle de 1 minute 30 à l'écran. Après une longue dérive sur la coque, un énorme paquebot survient à l'horizon, l'éolus. Notre bande de potes s'aventurent alors à bord, en espérant pouvoir y appeler à l'aide. Mais Jess ne le sent pas trop. Ils découvrent un navire désert, ou presque, car rapidement, ils seront sauvagement massacrés les uns après les autres par un mystérieux assassin. Jess est la seule survivante et réussit à se débarrasser du tueur cagoulé. Mais c'est bien là le twist. Une fois le calme revenu à bord, Jess assiste au retour des naufragés à bord du paquebot. L'histoire se répète et Triangle, c'est donc une boucle temporelle à laquelle Jess échappera après avoir massacré en règle tous ses petits camarades.

  • Speaker #2

    évidemment tout ce qui suit est un énorme spoiler arrêtez d'écouter si vous voulez voir le film c'est trop triste fallait s'arrêter à la phrase d'avant ouais franchement trop nul quoi tu

  • Speaker #1

    veux qu'on le non non pas du tout c'est quand même très drôle que tu dis ça tu vois Léo alors que tu m'as spoilé le texte

  • Speaker #0

    Léo, il nous a envoyé un message sur notre groupe WhatsApp, enfin, j'allais dire Discord, mais non, c'est génial, dans lequel il disait Ah ouais, c'est une histoire de boucle temporelle Bon, voilà. Moi,

  • Speaker #1

    je n'avais pas vu le texte.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #0

    Donc, je viens de vous faire la même chose, je suis vraiment désolé. Après, ça s'est échappé du paquebot retour à la maison, mais la boucle n'est pas bouclée. Elle devra se confronter à ce que l'on comprendra être sa propre culpabilité, à savoir... la mort accidentelle de son fils.

  • Speaker #1

    Et là,

  • Speaker #0

    c'est un spoil. Et comme c'était pas suffisant, il fallait bien qu'elle soit un peu maltraitante aussi pour excuser son sort. Triangle, c'est donc possiblement l'enfer d'une personne enfermée dans sa propre culpabilité, condamnée à être alternativement victime et tueuse, puis victime, puis tueuse. Référence à Ne vous retournez pas, ou à Shining, Triangle réussit, à mon sens, l'exploit... d'exposer progressivement l'ensemble des éléments d'un plot complexe, presque un peu bancal, mais qui finalement tient sur ses deux jambes. Je lui reprocherai, au-delà d'une photo que je trouve un peu blafarde, peut-être la culpabilisation. un peu appuyé du personnage de Jess qui est mère célibataire maltraitante comme je le disais auparavant mais en dehors de ces quelques réserves c'est un film que j'apprécie beaucoup j'apprécie également beaucoup le caractère obstiné et persévérant de Christopher Smith qui enchaînant les films fait des propositions qui ne sont pas toujours complètement abouties mais parvient toujours à proposer quelque chose d'original et voilà et donc moi je trouve que c'est un bon petit film qu'avez-vous pensé de Triangle ?

  • Speaker #1

    alors je suis désolé pour les spoils mais je pense que c'est dur de parler de ce genre de film sans spoiler désolé Camille aussi bon tout le monde s'excuse si je peux me permettre si vous voulez que vos excuses fonctionnent c'est entre toi qui spoil et je crois que c'est Thomas qui a redit Mais t'as tout spoilé alors que le truc serait passé à la trottinette C'est là où c'est compliqué

  • Speaker #0

    Et justement ça t'a gâché le film ?

  • Speaker #1

    Non parce que je trouve que le film comme tu l'as dit il est assez bien construit déjà en termes d'univers c'est assez étonnant je trouve cette histoire je m'attendais pas du tout un huis clos sur d'abord un voilier ensuite un paquebot et tout c'est assez marrant C'est pas mal voilà après moi je me suis un peu ennuyée mais je pense que c'est parce que c'est des films qui m'embêtent un peu les espèces de boucles je trouve que souvent c'est un peu redondant et puis c'est dans un seul enfin là il y a le lieu unique plus le fait de revenir plusieurs fois plus le fait d'avoir une même personne jouée par non non attends c'est le contraire bon bref Elle est là plusieurs fois sur le bateau, quoi. En même temps. Voilà, je spoil, mais personne ne comprend ce que je dis, donc c'est parfait. C'est confus, donc c'est parfait. Et c'est vrai que moi, ça, ça m'a un peu ennuyée. En plus, je trouve qu'en termes d'écriture, pour le coup, les personnages ont fait...

  • Speaker #2

    C'est genre rien à se foutre.

  • Speaker #1

    C'est très bizarre, en fait, même la façon dont c'est écrit.

  • Speaker #2

    Son espèce de love and interest là Greg Je sais pas du tout en fait comment il réagit même et qui sait

  • Speaker #1

    On s'arrête pas 5 secondes sur lui La mort de Victor elle est quand même

  • Speaker #2

    Ah j'aime bien Victor par contre

  • Speaker #1

    La grande duduche là oui très sympa mais le truc c'est que sa mort elle est complètement absurde

  • Speaker #0

    Laquelle quand elle le pousse sur un petit...

  • Speaker #1

    C'est un peu abusé quoi

  • Speaker #0

    Accident bête

  • Speaker #1

    Et enfin moi le truc qui alors Après, visuellement, il y a des trucs vraiment très chouettes. Il y a des idées. Pour montrer la répétition, il y a vraiment des idées visuelles. très très belle, très angoissante je voulais pas le dire à tout cacher non plus mais bon je l'ai pas dit, je l'ai pas dit voilà l'accumulation d'eux c'est l'épisode de trop ça c'est vraiment très beau par contre il y avait un truc oui moi je trouve que le choix du costume de cette actrice m'a un peu embêtée elle est en mini short pendant tout le film elle est en talons alors qu'elle est censée survivre à un naufrage euh Non, ça va,

  • Speaker #0

    arrêtez. Elle a un vernis impeccable.

  • Speaker #1

    Oui, et puis elle court partout avec ses talons, alors que t'as envie de dire, genre, la première chose que tu fais, c'est de les enlever. Après,

  • Speaker #2

    elle met des fringues plus confortables, vous verrez. Je spoil pas, mais elle met des fringues plus confortables.

  • Speaker #1

    Oui, mais elle garde ses chaussures. C'est d'ailleurs ce qui l'a trahi. Ah oui, t'as raison.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'était marrant, ça aussi.

  • Speaker #1

    Donc bon, je pense que le mec insiste un peu trop. Voilà, et il y avait un dernier truc, mais je m'en souviens pas, donc c'est parfait.

  • Speaker #0

    tu t'en rappelleras dans la prochaine boucle temporelle exactement je comprends tes réserves par contre c'est vrai que moi je suis un peu comme toi les films de boucle temporelle ça a tendance à me gaver un peu mais je trouve que il y a plein de boucles temporelles que je trouve horribles mais je trouve que quand c'est bien fait c'est assez fascinant parce que tu mets systématiquement dans ce genre de dispositif t'as toujours une faille que tu mets en évidence parce qu'en fait je pense que c'est impossible de construire une boucle temporelle sans faille scénaristique parce qu'à un moment donné il y a forcément un paradoxe là il est présent et il est un petit peu d'ailleurs quand j'ai revu le film c'était je pense la quatrième fois que j'en voyais je suis allé exprès chercher ce détail là parce que je me suis dit comment ça se fait qu'elle se rappelle pas qu'elle rentre dans une boucle temporelle et en fait le problème il est là c'est à dire qu'elle devrait s'en rappeler mais elle s'en rappelle pas ta gueule c'est un film c'est ça qui est marrant j'ai retrouvé ce que je voulais dire je

  • Speaker #1

    me permets de faire ton analyse je pense que ce qui te plaît peut-être c'est qu'en fait dans ce genre de film nous en tant que spectateur, surtout quand les personnages sont pas très écrits en fait tu toi t'es hyper sollicité en tant que spectateur pour construire le film et chercher et t'accrocher au personnage en disant mais là regarde si tu vas là t'es là en fait ça se rapproche beaucoup d'un jeu vidéo et dans Triangle il y a en plus une exploration enfin moi j'ai eu l'impression d'être face à un jeu d'exploration où en fait tu redécouvres le décor que tu connais avec en plus ce truc de tu perds des vies mais en fait c'est pas très grave parce que ça revient tu vas soulever ? et moi c'est un truc qui me gave très vite mais je peux comprendre que ce soit pour quelqu'un qui aime jouer c'est ce que j'allais dire c'est très ludique et bah voilà c'est ça comme genre de film

  • Speaker #0

    Mais pardon, je reviens, mais par exemple, la boucle temporelle qu'ils essayent de faire dans Harry Potter, c'est horrible. L'histoire de Sablier et d'Hermione Wenger.

  • Speaker #3

    Oui, ça, c'est très mal fait.

  • Speaker #0

    Toutes les boucles temporelles ne sont pas bonnes.

  • Speaker #3

    C'est pas un film sur une boucle temporelle.

  • Speaker #0

    Non, mais bon, tu vois, il y a...

  • Speaker #2

    On n'est pas obligé de parler d'Harry Potter. On n'est pas Potterhead ici, quoi. Je ne sais pas, peut-être.

  • Speaker #0

    Non, absolument pas.

  • Speaker #1

    C'est une terf.

  • Speaker #0

    Je citais cet exemple comme le mauvais exemple.

  • Speaker #3

    C'est vrai. Très bonne, très bon mauvais exemple. de plus en plus les ronds dans les ronds c'est compliqué c'était bien c'était la deuxième fois que je le voyais je crois que je l'ai préféré j'ai préféré ce visionnage au premier parce que j'attendais un truc très très horrifique encore une fois moi c'est mon problème et là je me suis plus concentrée sur l'ambiance, ce paquebot et j'adore comme tu disais Camille il y a un côté C'est très surprenant comme endroit. Après, c'est que du studio et sans doute du fond vert. Ça se voit, mais il n'essaie pas de le cacher à tout prix. Et je trouve que ça fonctionne bien. Ça fonctionne bien. Il y a cette espèce de dédale du bateau. Il y a un truc qui est assez... qui est assez bien rendu ça te perd complètement c'est peut-être ça qui fait peur dans le film en dehors des quelques moments un peu gores et non j'ai

  • Speaker #0

    préféré à Sévrance moi aussi mais ce que j'aime bien là-dedans pour suivre pourquoi j'aime bien c'est que c'est un film qui c'est le Ce qui fait ma satisfaction quand je regarde ce genre de film, moi, c'est pour le coup, là, je le reconnais, c'est complètement le déroulé scénaristique. Il n'y a pas...

  • Speaker #3

    Oui, moi aussi.

  • Speaker #0

    Je trouve que la photo est correcte et que les acteurs sont des acteurs. Mais je trouve que le film arrive à bien ménager son mystère jusqu'au moment où il nous le révèle. Et effectivement, le fait d'être amené d'un bateau à voile, d'un voilier vers un paquebot après un naufrage mystérieux. Enfin, je sais pas, il y a quelque chose que je trouve, tu ne sais pas exactement où tu vas jusqu'au moment où tu y arrives, et quand tu y arrives, j'ai l'impression qu'il ne s'éternise pas trop non plus sur son dispositif pour te ramener là d'où tu parles, et je trouve que c'est très très bien construit. Et c'est vraiment ça que j'adore dans ce type de film. Évidemment, c'est pas... je reconnais que c'est pas en termes de cinéma et de maîtrise c'est pas à la hauteur d'un ring ou de ce genre ça n'a pas le genre de culte mais je trouve que c'est vraiment des trucs,

  • Speaker #3

    des objets qui sont très bien construits et j'aime bien ce truc là c'est pas juste une boucle temporelle le mec réussit quand même à faire des boucles sur des boucles et en fait c'est vraiment et ça pour le coup il retombe bien sur ses pieds c'est pas

  • Speaker #2

    c'est le paradoxe de cette boucle vient plus loin mais là c'est moi j'étais impressionnée quoi je trouvais que la première partie vous avez dit ludique tout à l'heure elle est hyper ludique parce que toi aussi en tant que spectateur tu remarques et tu commences à remettre les bouts de film dans l'ordre et à savoir quelle temporalité il y a à quel moment quelle partie de la boucle intervient à tel moment aussi et c'est assez chouette c'est assez fun à faire au début Moi j'ai un peu du mal avec l'absence de construction de personnages j'avoue que ça me ruine un peu tout ce qui est entrepris du coup en construction parce que du coup j'ai pas d'intérêt en fait et j'ai pas d'intérêt à... non moi je suis quelqu'un avec le feeling quoi et non non mais blague à part je comprends et je trouve que c'est assez intelligemment fait ce côté boucle même si c'est un peu confus sur la fin et la deuxième moitié du film que je trouve pas forcément tip top Mais en tout cas, tout ce début sur la construction des scènes qui se mettent en place dans le bateau, où on arrive à comprendre à quel moment elles interviennent, comment elle va arriver à cet état d'esprit-là aussi ? Parce qu'au début, on ne comprend pas du tout comment ça va être, je spoil, elle plus tard, globalement. Mais le fait qu'il y ait peu d'enjeux sur l'attachement au personnage, moi, ça me fait chercher les trucs qui ne vont pas dans le film, et me focaliser sur autre chose. Et du coup, je n'arrive pas, je n'ai pas vraiment réussi à passer un...

  • Speaker #0

    mais dans 30 jours de nuit je sais pas je suis d'accord avec toi moi c'est aussi une des et je pense que la limite que j'ai trouvé au film revient un petit peu à ce que tu es en train de dire c'est à dire que l'écriture du personnage de Jess c'est pas terrible parce que tu apprends à la fin qu'en fait elle est maltraitante c'est un peu culpabilisé à outrance il n'y a pas tellement d'explication à part le fait qu'elle s'occupe d'un enfant qui est en difficulté et on comprend pas très bien pourquoi elle est épuisée parce qu'à part renverser un pot de peinture il fait pas grand chose de mal ce pauvre gosse à cause d'elle en plus donc en réalité cette culpabilité, en fait cet enjeu parce que c'est ça qu'elle affronte dans la dernière partie du film il tombe un peu à plat pour moi parce que j'y crois pas trop et parce que je me dis laissez-la tranquille quoi oui c'est ça et c'est un peu moi c'est vraiment cette fin j'ai trouvé vraiment gratos sur le personnage principal enfin si je peux me permettre même moi l'espèce

  • Speaker #1

    de prétexte de elle doit s'en sortir parce qu'elle a un enfant Moi ça me saoule. Vraiment très vite, je suis pas d'accord.

  • Speaker #0

    C'est des enjeux qui sont très...

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est quand même très...

  • Speaker #0

    Très étriqué.

  • Speaker #1

    Et Mélissa Georges, c'est un peu paradoxal parce que moi je trouve qu'elle arrive quand même à porter le film. Physiquement, elle se donne et tout. Par contre, je suis pas sûre d'aimer beaucoup cette actrice. Dans 30 jours de nuit, il y avait déjà des trucs qui m'énervaient. Et là, en fait, elle a un côté trop... à garde. Jolie, agarde, je sais pas, il y a un truc un peu agaçant Christopher Smith,

  • Speaker #0

    je l'ai vu une interview de lui, il explique qu'il l'a castée parce qu'il trouvait qu'elle avait ce côté un peu double face dans la mesure où elle avait un côté comme ça très très un peu ingénue et qui est d'ailleurs très très appuyée par la tenue vestimentaire qu'elle a et d'un autre côté quand elle est filmée d'une certaine manière elle peut être assez inquiétante, moi je le trouve pas tellement mais lui il le justifie comme ça en tout cas le cast il dit même que

  • Speaker #2

    Hitchcock l'aurait probablement choisi pour un de ses films j'adore quand on parle à la place des morts tu mets le doigt sur un truc en fait je me suis baladé pour voir des critiques un peu à droite à gauche je suis tombé sur des trucs sur le sens critique Et il y a vraiment un truc qui revient souvent et qui est insupportable sur cette actrice qui était plus jolie dans tel ou tel film et je trouve ça hallucinant à quel point c'est un truc important, tu vois, genre... Ah ouais, les trop... Le fait d'être une jeune femme sur un film...

  • Speaker #0

    Et ouais,

  • Speaker #2

    mais genre, il y a plein de critiques sur ce film-là, en particulier. Les holoscopes. Et j'en ai vu plein sur, ouais, les trop maigrichonnes et blafardes. Et je te jure, j'en ai vu plein, c'est pour ça que je le dis, j'en ai vu 15 000,

  • Speaker #1

    quoi. Voilà. C'est ouf.

  • Speaker #2

    écoutez notre podcast au moins on dit des choses un peu plus la communauté des cinéphiles ne déçoit jamais et du coup ça m'étonne pas qu'il y ait des qui aient fait des comparatifs avec la Hitchcock Woman ou je sais pas quoi tu vois bah le réalisateur ouais bon bah désolé

  • Speaker #0

    chrono ou brice ?

  • Speaker #3

    Félindra

  • Speaker #0

    Eh bien... Je ne sais pas si vous l'avez entendu, mais il m'a dit ça sur un ton extrêmement désagréable. Vous êtes témoin. Je n'invente rien.

  • Speaker #1

    C'est enregistré.

  • Speaker #3

    C'est pour la comparaison au phoque de Pingus.

  • Speaker #0

    Donc là, il ne va pas s'en remettre. J'ai dit un mot plus haut que l'autre tout à l'heure. C'est terminé. on va continuer cordialement ce podcast on va enchaîner avec le troisième film pour pas décevoir Brice Camille c'est toi qui t'y colles

  • Speaker #2

    Sous-titrage Société Radio-Can

  • Speaker #0

    Mais Camille, quel est ce film ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, la forme que j'ai choisie...

  • Speaker #0

    C'est comme l'affaire à chaque fois.

  • Speaker #1

    C'est de rester dans la ligne éditoriale. Qu'on s'est fixé parce que, putain, ça a été compliqué cette semaine. On a trouvé des films.

  • Speaker #0

    La ligne éditoriale, c'est avant tout les bonnes blagues.

  • Speaker #1

    Les gens s'en rendent compte, la bonne humeur.

  • Speaker #2

    On a des bouts en train.

  • Speaker #1

    C'est ça. Bon, revenons à nos montants. Non, ça, c'était la dernière. Oui,

  • Speaker #2

    à mon tour.

  • Speaker #1

    Donc, moi, j'ai choisi Spiral et pas Spiral de 2019, pas celui de 2023 non plus, celui de 2000. Oba-san,

  • Speaker #2

    Shinsei,

  • Speaker #0

    Classmate, Jitoka,

  • Speaker #1

    Katatsumuri,

  • Speaker #3

    Naruto-Maki,

  • Speaker #1

    Uzu-Maki, Merci.

  • Speaker #2

    Le punique d'anime est trop bien.

  • Speaker #1

    Là, c'est les films. C'est Uzumaki.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'on vient d'entendre ?

  • Speaker #3

    L'intoxication libre.

  • Speaker #1

    Juste le mot qui passe en boucle, ça veut dire en rond. C'est quand même une spirale.

  • Speaker #0

    Ah oui, en rond.

  • Speaker #1

    Des ronds, des ronds, des ronds, des ronds. C'est ça qu'elle dit, en fait. Et derrière, il y a quand même le choix musical qui, je trouve, annonce bien ce film, qui est quand même un drôle d'objet.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Moins qu'on puisse dire. Donc Uzumaki, c'est un film qui est sorti en 2000. Et c'est un film d'un mec qui s'appelle Igu Shinsky. Ce qui est en fait un pseudo.

  • Speaker #2

    Parce que ça sonne un tout petit peu polonais.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est inspiré des Polonais. Non, son vrai nom, c'est... Alors, attends, parce que je l'ai noté, mais sauf que j'ai noté trop de trucs en même temps. Ah oui, Akihiro Higuchi. D. Higushinsky, qui, au départ, est un mec qui a fait des clips vidéo. Et en fait, c'est son premier film. Celui-ci. Il en a fait un autre derrière qui s'appelle Long Dream, qui est aussi inspiré de Junji Ito.

  • Speaker #0

    Ah ouais ?

  • Speaker #1

    Ce que je voulais aussi vous dire pour un peu placer le film, c'est que c'est un film qui a été produit par Omega Project, qui est la production de Ring aussi. Donc le film s'inscrit directement dans le courant du J-Aurore des années 90-2000. De l'évolution de l'Ox. Exactement. Et donc vous voyez sur un thème aussi compliqué que les formes géométriques, on arrive quand même à se retrouver.

  • Speaker #3

    Juste pour revenir sur le nom, il est né en Ukraine, c'est pour ça ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Ah tu l'as dit ? Non, je n'ai pas encore dit. Mais effectivement, il est né en Ukraine, mais ce n'est pas son vrai nom de toute façon. C'est vraiment un pseudo qu'il a pris. Après, sans doute que c'est lié à ça, mais c'est un drôle de type. Oui, c'est la même chose. Alors, de quoi ça parle Uzumaki ou Spiral ? En fait, Uzumaki, c'est directement l'adaptation d'un roman graphique ou d'un manga, d'un seinen manga signé par Junji Ito, maître de l'horreur absolue. Je pense qu'on vous encourage tous les quatre à vraiment aller voir. Allez voir Junji Ito parce que c'est vraiment sublime. C'est très intéressant. On a rarement eu aussi peur devant des planches de BD.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    De quoi parle Spiral ? En fait, c'est là où c'est assez intéressant. Je trouve que c'est très compliqué de faire une adaptation de ce roman. Il s'est quand même lancé dans un truc très compliqué. En fait, le manga raconte l'histoire de personnages qui sont dans une ville et qui sont confrontés à une forme récurrente de Spiral qui, en fait, est une sorte de malédiction qui devient une obsession pour des personnages et qui les transforme dans des trucs... horrible vraiment qui crée des espèces de visions d'horreur toutes plus affreuses les unes que les autres je fais une espèce de résumé un peu large bah ouais mais c'est pas simple un résumé non parce qu'en fait c'est sous forme de nouvelles que ça se présente avec ce qu'il faut quand même dire c'est que c'est un des mangas qui quand ils sont sortis au Japon ont énormément marché, ont beaucoup plu et c'est pour ça qu'il y a eu l'idée de cette adaptation avant même la fin de la sortie du manga

  • Speaker #2

    c'est pour ça qu'il manque tout un pan aussi exactement,

  • Speaker #1

    tout le côté un peu sci-fi de Spiral de Junji Ito là il est complètement passé sous silence il se concentre sur d'autres choses oui parce que ça sortait dans des magazines je crois par bout par bout là c'était dans Big Comic Spirit entre 98 et 99 et ensuite c'était une sortie en 3 volumes vraiment manga classique et sortie très tardive en France sans...

  • Speaker #0

    En tout cas, en version...

  • Speaker #1

    Et après, il y a eu une ressortie en 2013, je crois.

  • Speaker #0

    Ouais, alors, en fait, les droits d'exploitation, là, c'est un petit... Je parle sous le contrôle du 48-64, mais je crois que les droits d'exploitation de Junjito, en écoutant un de leurs podcasts, j'avais cru comprendre qu'ils avaient récemment été... En tout cas acquis pour la distribution en France. Donc c'est Mangetsu qui...

  • Speaker #2

    Ah oui, avec la grossentologie.

  • Speaker #0

    Qui réédite toutes les œuvres de Junji Ito. Et je crois que c'est assez récent le fait qu'on puisse les exploiter comme ça en France. Mais voilà, encore une fois... N'hésitez pas à me le dire si je dis une connerie. Pardon, Camille.

  • Speaker #1

    Je ne pourrais pas te le dire. Je te laisse, tu me fais regueuler après. Je vais essayer de vous résumer le film parce que, sincèrement, c'est un film surtout très visuel, comme tous les films, tu me diras, mais là, c'est vraiment un... Comment dire ? C'est surréaliste comme film, je pense. Ne vous fiez pas uniquement à la narration, qui n'est pas le plus intéressant.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    c'est pour trier alors là alors de quoi ça parle ça parle de Kirie Gostinma qui est jouée par Eriko Atune qui est une jeune fille qui va au lycée dans une ville qui s'appelle je ne sais plus quoi et elle a un ami qui s'appelle Shuichi Seito qui est un peu son ami d'enfance, un peu son petit copain enfin voilà ils sont un peu en couple tous les deux joué par Fifan qui lui est un acteur qui n'a fait que ça Ah dommage il est long Oui il a une gueule incroyable Et donc Kishima Donc Kirie Kishima Qu'on appellera Kishima De façon japonaise C'est-à-dire sur mon famille Kishima Elle On la découvre Courant Dans la ville A travers une ville Qui est quasiment Une ville fantôme en fait Il n'y a personne Alors Je ne vous cache pas C'est assez déstabilisant Parce que C'est Un peu mièvre Tout au début du film C'est vraiment Une espèce de Gidrama Ouais Un peu kitschoui, voilà, avec eux deux, très mignons, machin, qui en fait ont l'ambition secrète de partir de la ville. Parce que, surtout si, enfin, Saito dit que la ville, il faut partir, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, lui, il le sent pas dès le début.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, je pense qu'il ne le sent pas parce que, en fait, Kirie et Goshima rencontrent à un moment donné le père de Saito, qui est accroupi dans la rue en train de filmer littéralement des escargots. ça va pas fort on va dire parce que lui en fait c'est pour les autres c'est ça et lui c'est donc il s'appelle Toishio Saito vu que c'est le papa il est joué par Ren Ozuki qui pour le coup lui est un acteur connu qui a beaucoup travaillé avec Takeshi Kitano et avec Kiyoshi Kurosawa de Cairo donc c'est un acteur important et Toishio Toishio Saito lui en fait c'est la première victime de Spiral de Udomaki, c'est-à-dire qu'il a une obsession absolue pour la forme de spirale, qui selon lui est la forme la plus parfaite, et la forme qui attire vers le fond. Il y a tout un discours sur les spirales, et donc il en cherche partout et en fait, ils volent tout ce qui, dans la ville, se rapproche d'une spirale.

  • Speaker #0

    Et en fait, on se rend compte qu'il y en a partout. Partout !

  • Speaker #1

    Et alors ça, c'est un des points, moi, je trouve qu'il fonctionne extrêmement bien dans le film. c'est que même après le film moi je voyais des spirales partout non mais c'est vrai parce que sur nos téléphones par exemple le truc pour déverrouiller l'empreinte c'est une spirale c'est une spirale rendez-vous compte d'ailleurs c'est aussi ça y est le moment

  • Speaker #0

    est arrivé je ne pensais pas devoir vous le dire mais Camille est devenue complotiste ah non ah non ah non ah non mettre des spirales dans les téléphones

  • Speaker #2

    Vous ne voyez pas le chat, mais Mouchou a des motifs spirales.

  • Speaker #1

    C'est que Q est en spirale. En gros, je vais dire un peu que ça, parce que son père est complètement obsédé par les spirales, et en fait, eux vont être confrontés à plusieurs images horrifiques liées à la forme de la spirale. Ça va de... de la personne qui tombe dans des escaliers en spirale avec un sourire à la boucle de cheveux qui se forme en spirale, qui fait très peur, à...

  • Speaker #3

    C'est un peu...

  • Speaker #1

    Ça, c'est drôle, mais en même temps, c'est un peu étrange. Oui. Au cadavre en forme de spirale, en passant par plein de choses assez bizarres. Et le film est très bizarre, parce que le film est construit en quatre chapitres, en gros. Et on n'arrête pas d'alterner entre coupes très courtes, vraiment montage assez rapide, avec d'un seul coup des plans beaucoup plus lents. et donc c'est quelque chose de je sais pas moi qui m'a mis assez mal à l'aise par rapport à ce film c'est à dire qu'on comprend pas trop où ça va ça part un peu comme ce résumé en fait ça part d'un point A vers un point B mais on ne sait pas où ça va et je pense qu'il est construit en forme de spirale notamment la fin du film qui est quand même assez incroyable c'est la fin de Malek je l'ai oublié je l'ai vu avant-hier la fin elle est alors je spoil donc n'écoutez pas mais la fin est très étrange parce qu'on dirait que c'est un renoncement à l'adaptation de formule c'est-à-dire que la fin ça consiste littéralement en 5 minutes durant lesquelles sont filmées des planches de dessin quasiment donc c'est un manga mais les images réelles de la peinture c'est étrange ouais Avec de la musique derrière, parce qu'il faut dire que la musique c'est... Alors moi je l'ai vu avec des copains, on arrêtait pas de rire parce qu'on disait que c'était un peu... Émile et son orchestre, parce qu'il y a de tout quoi.

  • Speaker #2

    Il y a des poètes poètes. Oui c'est ça.

  • Speaker #1

    Tu veux de la musique romantique, tu auras de la musique romantique avec de la harp. Tu veux un peu plus cold wave, tu auras des choses beaucoup plus expérimentales, il y a aussi. Et en fait ça s'explique parce qu'ils sont deux à la musique. Un qui n'a fait que ça, qui n'a fait que ce film. Et l'autre qui lui est beaucoup plus connu parce qu'il a fait notamment Tokyo Godfather. de Satoshi Kon mec quand même assez important aussi parce que je n'ai plus son nom sur les yeux mais on l'embrasse et c'est vrai que c'est un Comment dire ? C'est bizarre, il y a un peu de tout.

  • Speaker #0

    C'est un drôle d'objet.

  • Speaker #1

    Ça ne dure qu'une heure et demie. Il y a des trouvailles visuelles, je trouve, quand même. Parce que c'est un film pas cher.

  • Speaker #0

    C'est ça qui fait la force du film. Parce que ce qui est un peu difficile, c'est que chaque... On a l'impression qu'à la fin de chaque chapitre, il y a un truc dégueu. Il y a une espèce de climax, avec un... un cadavre en forme de spirale et en fait ce qui est rigolo c'est de voir à quel point les personnages, alors est-ce que c'est des ellipses mais on n'a pas trop l'impression parce qu'on a l'impression que c'est quand même assez ramassé, ça se passe sur une courte période de temps mais c'est à quel point les personnages sont confrontés à ce genre d'horreur et d'abomination et passent complètement à autre chose d'une seconde après ils voient un mec se faire prendre dans une roue de bagnole et mourir le sourire aux lèvres et deux minutes après ils sont en train de se presque galocher au bord du lac Donc c'est vrai que en termes d'écriture c'est compliqué après adapter Spiral c'est compliqué Et moi je trouve qu'il a quand même réussi à transmettre la bizarrerie et l'étrangeté on dirait presque du Twin Peaks en vrai de façon surréaliste Sauf que là où Twin Peaks utilise quand même tout le langage du cinéma pour produire plein de trucs lui j'ai un peu l'impression qu'il est resté, il s'est un peu cantonné Oui A essayer de passer directement du manga au cinéma, en reprenant des images, enfin quasiment image par image, certains plans du manga et en utilisant...

  • Speaker #2

    C'est tout le début du manga le film en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, et en utilisant des procédés de... de filmage qui sont pas possibles genre le mec qui est filmé comment il s'appelle l'espèce de stalker en courte focale tout le temps il est filmé rotation

  • Speaker #2

    à 90 degrés à l'envers je suis d'accord pour dire que le film échoue quand même sur beaucoup de choses notamment sur l'adaptation c'est assez mauvais euh... au sens premier du terme d'adaptation du manga de Junji Ito. Après, il y a plein de trucs, je pense, qui n'étaient pas volontaires, qui rendent ça encore plus bizarre. Le ton comique qu'il a rajouté, qui n'est pas forcément présent dans le manga.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. Il y a des filtres Snapchat dans le film, des effets numériques immondes. Et en fait, le premier te fait un peu rire, et après ça rajoute juste une strate d'étrange et de dégueu et de bizarre. Et ça, ça a hyper bien marché. Moi, cette scène de fin où il y a ces espèces de peintures mêlées à des images réelles du film... C'est l'abandon de l'adaptation comme tu disais, mais en même temps c'est juste trop étrange et du coup le film crée une atmosphère qui est pour moi très proche du manga mais involontaire un peu.

  • Speaker #1

    Moi je trouve que dans Junji Ito il y a un peu d'humour. Un peu d'humour grinçant, il y en a de temps en temps par exemple dans... comment ça s'appelle ? Le gamin odieux un peu... Soichi non ? C'est Soichi. Soichi c'est un peu drôle. C'est-à-dire qu'il y a un peu ce côté très très macabre et en même temps un peu rigolard qu'il peut avoir avec beaucoup d'humour noir. Et donc ça, en fait, je trouve que finalement, ça contribue à en faire une... J'ai l'impression qu'il a quand même capté un truc de l'essence de Junji Ito. Oui, je pense. Maintenant, il y a quand même... Je pense qu'ils auraient.

  • Speaker #2

    Je dis ça en regardant ma très belle affiche numérotée. C'est presque impossible de faire une adaptation de ce qui se passe dans la tête de ce mec-là. Moi, pour l'avoir vu parler de son œuvre en général, je ne sais même pas... Déjà, je n'ai rien compris, alors qu'il y avait un interprète. Déjà, dans sa tête à lui, c'est pas clair. Alors, prendre quelqu'un d'autre pour adapter quelque chose qui...

  • Speaker #0

    Qui part déjà en tout petit.

  • Speaker #2

    Ouais, que lui crée, mais on sait pas trop pourquoi. En fait, il justifie pas trop les histoires qu'il créait avec ses monstres, ses fantômes. C'est un peu étrange. Et du coup, le film, oui, moi, je l'ai trouvé... Moche, désolé. Le filtre vert, ouais ouais. J'avais vu, avant de le regarder, j'ai regardé l'affiche que je trouvais hyper belle. Il y avait un côté presque un peu Tim Burton avec tous les... Mais en fait, le filtre vert, je trouve que les effets sont vraiment pas beaux. Et voilà, donc... Mais... Je m'attendais. Je n'étais pas surprise. Mais effectivement, je comprends ce truc de la bizarrerie qui est quand même un peu retranscrite à travers ce film, à travers certaines scènes. Les hommes escargots, il y a quelques moments...

  • Speaker #0

    C'est très malaisant, par exemple. Oui,

  • Speaker #2

    oui. Mais je trouve qu'il y a un truc du dessin au réel, ça ne marche pas. Je ne suis pas sûre que les œuvres de Junji Ito soient faites pour être adaptées au cinéma. Alors en animé, peut-être. Mais...

  • Speaker #3

    au cinéma ou alors on va prendre une faille mais pas forcément les éléments visuels après je pense que c'est une bonne porte d'entrée pour des gens qui n'ont pas jamais lu Don Dito de voir ce film là parce qu'il y a quand même un désir de savoir d'où ça vient parce que effectivement c'est Et je trouve que quand même, d'un point de vue cinématographique, il y a plein d'idées. Je trouve qu'il y a des choses assez belles, tout ce qui est les parapluies et tout, moi je trouve ça vachement beau.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord avec Lola, le film réussit l'exploit, et avec toi en même temps, c'est-à-dire que le film réussit l'exploit d'être à la fois moche et beau. C'est-à-dire qu'il y a... picturalement des images qui sont quand même bien construites notamment le mec qui est pris dans la roue de voiture il y a des tableaux qui sont ce tableau qui est déjà dans le manga de la pièce de collection du père de Shinji c'est

  • Speaker #0

    ça qui est dans le manga un peu en choc tu passes d'une page à l'autre et tu vois toute cette pièce remplie de spirales partout la scène dans le film elle est incroyable c'est l'affiche du film dont je parlais je ne me suis pas reconnu je ne sais pas si c'est l'affiche mais c'était une des oui c'est l'affiche quand tu vas sur Allociné ça c'est hyper classe et ils ont rajouté un truc dans le film que je trouve assez à propos et bien exploité même si il y a des lacunes sur plein de trucs dans le film et ça en fait partie ils ont rajouté aussi un rapport à l'image d'Histor Du, le père en fait qui filme les escargots ça par exemple c'est pas dans le manga il n'y a aucune mention d'aspect filmé de caméscope, de collecte d'images et ça c'est vachement bien parce que ça donne un prétexte pour ajouter une strata d'horreur et du coup ça m'étonne pas que ce soit le même prod que

  • Speaker #3

    Ringu on retrouve des choses parce qu'il y a aussi le journaliste il me semble qu'il n'y a pas ça dans le manga le journaliste pas l'équipant mais le journaliste qui est très bizarre, qui arrive pour enquêter et qui donne lieu à une espèce de séquence très étrange de... d'archives en fait il fait des recherches comme dans tous les films d'horreur et là mais c'est trop drôle enfin moi j'ai beaucoup rigolé parce qu'on aurait dit un peu les experts Miami avec les zooms dans le zoom j'adore les effets visuels sur les morts des persos là ça fait tu

  • Speaker #2

    disais quoi Thomas avant parce que Léo t'as honteusement coupé la parole mais tu allais dire un truc qui m'intéressait ah bon je m'en rappelle pas ah bah ouais on va le lire Je crois que tu parlais du truc de faire du beau et du moche en même temps.

  • Speaker #1

    Je disais qu'effectivement, il arrive à construire des très belles images morbides que tu peux retrouver. Léo le disait juste après, la scène où on voit le père dans son atelier qui collecte tout un tas de trucs, c'est magnifique. Mais à côté de ça, je trouve le film... vraiment dégueulasse dans sa manière d'utiliser le... Je suis désolé, ça fait vraiment... J'aime pas dire ça, mais d'utiliser le langage du cinéma. C'est-à-dire que je trouve qu'il l'utilise pas bien. T'as des effets de caméra qui sont gerbotrons 3000, quoi. Si vous êtes malade...

  • Speaker #2

    C'est ça que t'aimais bien, toi, Léo.

  • Speaker #1

    Si vous êtes malade en regardant un film d'Ari Aster, alors là, n'allez pas voir ça parce que là, ça filme jamais droit. et puis il y a des zooms il y a du c'est vraiment c'est la violence, c'est MTV music c'est un clip de Slipknot pour moi et donc ça je trouve ça vraiment

  • Speaker #0

    ça c'est terrible ça vieillit pas bien alors toi tu vois un charme désuet je pense Léo j'y vois un charme un peu nostalgique sur ce côté de début du numérique tout crado où en fait on commence à filmer avec des caméras dégueulasses quoi je suis d'accord il y a des gens qui l'ont je

  • Speaker #1

    fais des guillemets avec mes doigts qui l'ont bien fait même si je trouve ça moche mais par exemple un James Wan dans Saw qui est un film que j'aime pas mais là je comprends que ce soit plutôt bien fait parce que tu vois c'est un peu c'est vraiment bien... comment dire... c'est propre. Là, je trouve que vraiment, c'est... En tout cas,

  • Speaker #2

    on peut dire qu'ils ne savaient pas encore utiliser la fonction balance des blancs sur les canards.

  • Speaker #0

    Dans Triangle non plus, je suis désolé.

  • Speaker #1

    Non, mais... Attends, tu ne peux pas comparer.

  • Speaker #2

    C'est moins vert.

  • Speaker #1

    Là, c'est un peu dur, mais à côté de ça, tu as l'impression qu'il y a eu énormément de soins apportés à la...

  • Speaker #3

    à la reproduction de tableau de Junji Ito on sent qu'il aime Junji Ito il y a même physiquement une mention de Junji Ito très tôt il y a une fiche avec son visage et je trouve que c'est quand même un film qui est complètement passé à la trappe et c'est un peu dommage parce que franchement moi je trouve qu'il y a des trucs

  • Speaker #0

    cool dedans tu vois donc je vous enjoins allez voir ce film c'est mieux que certains films non mais c'est vrai sur l'aspect horreur même des films de la sélection moi je l'ai regardé pas longtemps avant l'enregistrement Et vraiment, j'ai eu peur de ouf. J'étais vraiment mal à l'aise tout le film. Les grelots ? Les grelots, il y a un plan et quelques plans avec une surimpression d'un visage, encore une fois, c'est tout crado. Dans le ciel, là ? Non, pas dans le ciel. Sous le lit ? Non, du tout, quand elle arrive et qu'elle découvre le corps du père dans la machine à lever. Ça, c'est bizarre aussi, mais bon, bref. Il y a une surimpression de son visage sur un plan qui s'en va de la maison, en gros. Et je sais pas, tout est bizarre dans ce film et ça m'a foutu la chair de poule, je l'ai encore là

  • Speaker #1

    Et puis c'est crade il y a le côté un peu crado de l'image enfin voilà Un drôle de petit film et complètement oublié pour le coup, c'est vrai qu'il est difficile à trouver, qu'il est rarement mentionné, alors que bon, c'est vrai que c'est pas pire que au hasard 30 jours de nuit Twilight faire des comparaisons là c'était purement c'était gratuit et bien écoutez on va enchaîner et on va peut-être passer à la der des ders au quatrième et dernier film de la sélection de ce soir et je crois que c'est toi Lola qui t'y

  • Speaker #2

    colle et oui c'est moi

  • Speaker #1

    Et Lola, quel est ce film ?

  • Speaker #2

    Ce film, cette quatrième forme, vous vous en doutez, le plus connu. Peut-être après The Ring. C'est Cube. Nous n'avons pas à nous déplacer en cercles dans les chambres maintenant.

  • Speaker #0

    Nous n'avons pas à nous déplacer.

  • Speaker #3

    des cubes,

  • Speaker #1

    des ronds plein plein de choses on a presque tout fait le trapèze on n'a pas le parallèle épipède ça c'est un volume donc

  • Speaker #2

    Cube de Vincenzo Natali qu'on connait bien c'est sorti en 97 et donc c'est un film canadien un film parce que je cherchais une blague avec le titre québécois mais du coup il n'y en a pas carré la péricube non désolé cette fois-ci c'est pas validé il

  • Speaker #1

    y a eu un air de dégoût de désolation mais du dégoût avec

  • Speaker #2

    Donc pas mal de personnages, 5 en vrai, 5 personnages. David Hewlett qui joue Worth, je vais les appeler par leur nom de famille parce que c'est surtout comme ça qu'ils sont appelés dans le film, qui sera lui l'architecte un peu chelou, cynique. Maurice Dean Wint qui joue Quentin, le flic con, pour changer. Nicole Deboer. Qui joue Leven, l'étudiante en maths mannequin, accessoirement.

  • Speaker #1

    Mais avec des lunettes.

  • Speaker #2

    Personne ne ressemble à ça en terminale S.

  • Speaker #3

    Je pense qu'elle n'est pas en terminale S.

  • Speaker #2

    Niki Gwadani, qui joue Oloé, le docteur, et Andrew Miller, qui joue Kazan. Personnage autiste et accessoirement prodige en maths également. Cube, c'est quoi ? C'est cinq personnes qui se réveillent dans une pièce cubique, du coup, sans savoir comment ils sont arrivés là. Ils ne se connaissent pas et vont devoir s'entendre pour essayer de sortir de cet endroit, parce qu'ils n'ont pas désiré se réveiller ici. Et le but, ça va être de passer de pièce en pièce, tout en évitant celles qui sont piégées et mortelles. Quand on arrive dans la mauvaise pièce, on se fait trucider. Il y a une très belle scène d'introduction. Il y a quelqu'un qui se fait découper en apéricube, d'ailleurs. Un peu.

  • Speaker #0

    On prend en direct, ouais.

  • Speaker #1

    Et boulet, mon préféré. Dans la pub. Non, c'est saumon, mon préféré, en plus.

  • Speaker #2

    C'est les pires goûts.

  • Speaker #0

    Ça, c'est des vrais rêves.

  • Speaker #3

    Rien que l'odeur, ça me dégoûte. Ah ouais,

  • Speaker #2

    c'est dégueu. Et grâce à l'étudiante Leven, qui pense avoir compris comment éviter les pièges grâce aux mathématiques, Nous, on serait déjà tous morts là-dedans.

  • Speaker #3

    Moi, j'avais le mal au dos.

  • Speaker #2

    Les protagonistes vont pouvoir progresser petit à petit dans ce labyrinthe de cubes. Mais très vite, évidemment, les tensions vont grimper. Et ils ne vont plus pouvoir se saquer, en gros. Et ça va partir en cacahuètes. Voilà.

  • Speaker #3

    Rester dans l'apéritif.

  • Speaker #1

    Exactement. Sur le lexical de l'apéro, qui sera peut-être le prochain thème.

  • Speaker #3

    C'est pas bête. Note-le, Brice.

  • Speaker #1

    C'est toi qui choisis les films. Parce que t'en connais un rayon.

  • Speaker #2

    Sur la bière, ouais.

  • Speaker #1

    on t'a coupé

  • Speaker #2

    Lola non mais c'est bien donc Cube j'avais écrit une blague nulle mais je voulais vous la dire j'avais mis un film très carré dans sa construction ouais carré elle est mieux que celle de Thomas de telle heure c'est pas un gage de qualité moi je l'avais vu il y a longtemps et ben j'ai été un peu déçu par mes souvenirs que je me suis sentie un peu trompée par mon cerveau parce que j'en avais un super bon souvenir. Et là, je ne vous cache pas que j'ai trouvé que ça avait super mal vieilli.

  • Speaker #1

    C'est l'épreuve du temps.

  • Speaker #2

    Que les acteurs n'étaient vraiment pas bons. genre vraiment pas vous vraiment ça vous donne vraiment parce que c'est la roue libre ah oui non non non il y en a il y en a deux trois c'est des on fait un peu théâtre de boulevard non

  • Speaker #3

    comédien d'alerte dans un cube option théâtre première oui voilà

  • Speaker #2

    C'est le premier film de Nathalie, donc on l'excuse un petit peu. J'ai encore pris un premier film, mais je ne savais pas cette fois, je vous jure. Et il va se perdre par la suite en faisant Splice.

  • Speaker #0

    Se perdre, ça dépend des...

  • Speaker #2

    Moi, je l'ai revu, j'ai vraiment trouvé ça problématique. Et il a fait aussi une adaptation d'un Stephen King dans les...

  • Speaker #1

    de zherbe qui aurait pu être très bien et qui est vraiment pourri dans les champs de men c'est l'un des plus il a fait l'épisode aussi de la série d'anthologie d'Al Toro avec les rats ah oui avec les gros rats très très kitsch aussi moi j'ai bien aimé ça c'était pas mal il y avait un petit truc mais

  • Speaker #2

    voilà c'est un film qui a quand même pour lui d'être parvenu à un résultat esthétique, plutôt correcte, avec un tout petit budget de 350 000 dollars. Donc, c'est rien du tout. Et ça a hyper bien marché puisqu'ils se sont fait un... Il y a eu un box office de près de 9 millions.

  • Speaker #3

    Bon, là, tu vois.

  • Speaker #2

    Donc, une rentabilité incroyable, ce qui a donné la suite après à d'autres... Super cube.

  • Speaker #0

    Méga cube.

  • Speaker #2

    qui est probablement une des plus grosses bouses qu'on ait jamais filmé c'est pas Vincenzo Natali qui les a fait mais oui est-ce qu'il paraissait pourri moi je les ai pas vu c'est immatable

  • Speaker #1

    Je te conseille.

  • Speaker #2

    En tout cas, lui, Vincenzo Natali, était très content. Ça montre quand même que quand on n'a pas d'argent, on peut faire preuve de créativité. Et ça a été le cas pour ce film et notamment pour le décor. Parce que tout le film est tourné dans un entrepôt de stockage. Donc de 4,30 mètres sur 4,30 mètres. Voilà, un cube. Et c'était pas du tout insonorisé, là c'est pour la petite histoire. Et en fait, il y avait des trains qui passaient et ça faisait un bruit de ouf et ça faisait tout trembler. Et en fait, vu que ça les faisait chier tout le temps pendant le tournage, ils se sont dit, c'est pas possible. Donc en fait, ils l'ont incorporé au scénario. Et alors après, voilà, il y a de la... du rajout en post-prod mais c'est incroyable c'est bien mais ça montre que ils n'avaient pas de thunes qu'ils se soucient des mains donc non il y a quelques trucs qui marchent assez bien et bon alors là Léo vous en parlera mais c'est évidemment une critique de toute la société américaine chaque personnage est un stéréotype on a le cerveau, le contrôle avec le flic, l'Amérique oubliée avec la personne handicapée le cynique, la complotiste mais un peu tendre quand même pas tendre, touchante on a toutes les facettes d'une Amérique hétérogène mais où on s'acharne les uns contre les autres plutôt que de fonctionner ensemble. Et ça, Léo adore.

  • Speaker #3

    On se met en rond, on se met en carré. C'est ça qu'il veut dire.

  • Speaker #2

    Et donc, voilà, c'était là pour revenir à la plateforme dont j'avais parlé. Tu vois, finalement, Léo, je ne vois pas en quoi... Alors, je ne dis pas que c'est un mauvais... Non, mais le discours est bien. Mais je ne vois pas en quoi il est mieux que la plateforme, en fait. Et moi...

  • Speaker #3

    enfin mais si tu sais très bien pourquoi c'est parce que c'est beaucoup plus à câble que la plateforme la plateforme c'est genre ils deviennent des flics littéralement exactement oui mais dans dans Cube il n'y a pas de panacota la panacota c'est le messager c'est vrai donc

  • Speaker #2

    Bah non, moi tu vois finalement vraiment, en regardant la plateforme et en parlant de la plateforme, je me disais putain c'était quand même mieux Cube, enfin vraiment et en revoyant Cube,

  • Speaker #0

    j'étais en mode je comprends la déception en vrai le film a pas très bien fait et puis vraiment mauvais acteur Ouais mais petit budget tranquille passe tout ça tout ça

  • Speaker #3

    C'est une chose que vous ne savez pas avant que je te le dise Tu penses que les acteurs ça les a bloqués dans leur jeu ? Ils pouvaient pas se mettre un peu under parce qu'on les entendait pas à cause du temps ? Non et puis moi la référence à Descartes là dans le film ça part dans notre philo Non mais ça non Il y a pas que ça parce qu'il y a aussi le nom qu'ils ont en fait c'est que des noms de prison des Etats-Unis ?

  • Speaker #0

    C'est trop, trop incroyable, je trouve.

  • Speaker #3

    Tu sais, le mec, tu lui dis, genre, c'est quand même un peu de la merde. Non, non, alors ça, c'est de gêner.

  • Speaker #1

    La peinture a été faite avec leurs propres expériments, c'est génial.

  • Speaker #3

    C'était encore une lecture, encore un peu plus...

  • Speaker #0

    Ça, c'est un peu...

  • Speaker #2

    On te prend un peu pour un bébête si t'avais pas déjà compris, quoi, tu vois. Franchement,

  • Speaker #3

    tu l'as vu à quel âge la première fois, Léo ?

  • Speaker #0

    En vrai, je pense que je l'ai vu ado au lycée.

  • Speaker #3

    C'est ça, parce que pour moi, c'est un film qui fonctionne très bien quand t'es plus jeune. Oui,

  • Speaker #2

    peut-être.

  • Speaker #0

    Mais moi, je tiens à dire quand même que le revisionnage a très bien fonctionné.

  • Speaker #1

    Vas-y, Léo, défends-le.

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que c'est un film qui parle de la critique de la machine abrutissante qu'est l'entreprise capitaliste et le monde du travail. La construction petit bout par petit bout, la déresponsabilisation maillon par maillon du système broyeur d'êtres humains. Oui,

  • Speaker #3

    c'est un aren't, c'est un aren't.

  • Speaker #0

    Voilà. Il n'y a pas de grand complot, seulement le capitalisme. Voilà, c'est tout.

  • Speaker #1

    Ciao. Non mais, on est d'accord, mais c'est vrai que c'est pas d'une finesse...

  • Speaker #0

    Bah non, bah...

  • Speaker #2

    Il y en a qui l'ont mieux fait.

  • Speaker #0

    Ah bah oui, oui. Mais au moins c'est clair.

  • Speaker #2

    Ah bah oui, mais la panacotasse, elle met sa raie, c'était clair.

  • Speaker #0

    Ah non, c'est pas très clair, justement.

  • Speaker #3

    Il veut juste des films de propagande.

  • Speaker #0

    Ce qu'il faut, c'est le communisme, en fait. Non, j'arrête, j'arrête, j'arrête.

  • Speaker #1

    Des films instites de propagande.

  • Speaker #0

    Moi, ça me fait plaisir de voir ce genre de messages limpides et grossiers, un peu. Enfin, je sais pas, moi j'ai kiffé.

  • Speaker #2

    Mais c'est marrant parce que parfois tu râches contre des messages limpides et grossiers, donc c'est pour ça que je suis...

  • Speaker #0

    Ouais, mais là, ça va dans mon sens, du coup j'aime bien.

  • Speaker #3

    Au moins, c'est clair.

  • Speaker #1

    La mauvaise foi est bienvenue dans ce podcast. Attends,

  • Speaker #3

    on va pas s'en priver quand même.

  • Speaker #1

    C'est une vertu. Très bien, Léo. J'aime cette attitude.

  • Speaker #3

    Je l'ai présenté comme un podcast français, donc déjà, c'est dedans.

  • Speaker #1

    Ça dénonce.

  • Speaker #3

    Non, mais parce que déjà, il y a encore du French bashing dans le film.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #3

    Le personnage de Ren, là. C'est Ren, R-E-N-E-S, la Bretagne. Bonjour, bonjour. Non mais c'est vrai, c'est parce qu'il y a une prison.

  • Speaker #1

    Moi je me suis demandé pourquoi. Ah c'est parce qu'il y a une prison. Moi j'étais là à la terre.

  • Speaker #3

    Mais oui c'est vrai, je vous jure. Et c'est pour ça. Non mais la rue de la soif. Les mecs qui balancent leurs chaussures. La moitié du podcast n'écoute plus.

  • Speaker #1

    Je me suis dit c'est un mec qui balance ses chaussures. Il est bourré tout le temps.

  • Speaker #3

    En plus le mec n'a pas du tout un accent français.

  • Speaker #0

    Oui non pas trop.

  • Speaker #1

    non mais ça c'est pas dire bonjour et merde au moment où il se fait exploiter la tronche ça va mais non c'est le problème du personnage fonction là je crois que je crois qu'on peut difficilement faire un meilleur exemple si tu veux expliquer ce que c'est que de la de l'écriture de personnage fonction là tu montres ça c'est moi j'aime pas et puis et puis moi il y a un truc je pense qu'on peut plus le voir non ? tu en parlais Lola dans ton résumé mais le personnage de l'étudiante en maths La nerd qui est en fait une mannequin à qui on a mis des lunettes enfin c'est pas possible en fait genre c'est pas possible

  • Speaker #0

    Moi ça m'a pas choqué là Moi ce qui m'a plus choqué c'est le personnage autiste

  • Speaker #1

    Oui alors ça j'en parle même pas parce que alors là c'est la roule libre totale

  • Speaker #3

    Le personnage de Lynn c'est ça Leven Leven elle pour le coup moi je trouve que ça va c'est un personnage qui au départ tu la prends pour juste la jolie très intelligente et en fait elle se révèle quand même assez féministe tu vois dans son son personnage ça va dans la relation à la

  • Speaker #1

    caractérisation qu'en est faite moi je pense qu'elle est censée être caractérisée comme un personnage mais bon ça c'est quand même c'est plus possible quoi

  • Speaker #2

    le flic violent et nerveux et qui se révèle être un bel enfoiré c'est un porc moi j'adore quand il dit en parlant à l'étudiante justement my beautiful brain en lui regardant le cul et là t'es en mode Nice

  • Speaker #0

    Mais c'est pour ça que je trouve vraiment le film a plein de défauts et a très mal vieilli en vrai le film a grave mal vieilli je pense que si on l'avait vu en 97 à sa sortie, on aurait trouvé ça beaucoup mieux que maintenant mais je trouve que même si ces personnages sont vraiment juste là pour être des concepts et encarner des idées En vrai, moi, j'aime bien le film. Franchement, j'aime bien le film.

  • Speaker #2

    Oui, après, c'est un film qui a inspiré plein d'autres. Ça a été le premier à faire quelque chose dans ce genre-là. Et puis, oui, encore une fois, c'est pas d'argent. C'est presque un film de sortie d'études. Il y a un côté... Il y a quand même quelques effets spéciaux qui ne sont pas si mal faits quand ils sortent de tous les cubes qu'ils arrivent à mettre. C'est pas si... Ça passe. Et puis après, à la fin, t'as ce côté... On frôle le divin.

  • Speaker #0

    Oui, bon, alors ça, oui. Donc,

  • Speaker #2

    c'est pas forcément incroyable. Il avait plus trop d'idées, là, je pense. Non, il y a... Ouais, mais ça a vieilli. C'est son principal problème.

  • Speaker #1

    C'est dur, en plus, de sortir d'un film comme ça. c'est à dire qu'une fois que tu as cette idée ce concept et tout,

  • Speaker #0

    où est-ce que tu vas et ça c'est vrai que pour sa défense c'est pas trop mal mené il arrive à faire un film d'1h30 qui tient plutôt je pense qu'il y a littéralement deux salles et du coup c'est filmé pour faire en sorte qu'on

  • Speaker #3

    a qu'une il y en a qu'une mais ils mettaient des gélates différentes d'accord ouais ouais bah ça ouais c'est effectivement mais non pas mal non mais pas mal tu vois la scène de où en gros les personnages doivent se taire parce que sinon ils vont se crever c'est pas mal de mettre une séquence vraiment dans le silence en fait genre ça je trouve ça plutôt chouette et par rapport à la plateforme justement parce que la comparaison elle se fait tout de suite quand on a vu les deux films c'est assez hésitant c'est moins bavard moi j'ai trouvé ah oui genre c'est moins bien joué mais c'est moins bavard donc bon l'un dans l'autre ça va quoi mais il n'y a pas Tilda Swinton yep

  • Speaker #1

    Cici elle jouait une chaussure là dans la partenariat c'est ce qui est balancé par c'est incroyable l'actrice

  • Speaker #2

    on l'embrasse on va faire un épisode spécial sur Ed mais t'as bien aimé Lola quand même t'as été vraiment déçue au point de ouais j'étais un peu en fait le film est pas long mais je me suis un peu ennuyée mais j'en avais un super souvenir mais comme Camille disait je pense qu'on l'a vu jeune c'était une autre époque j'avoue on l'a regardé

  • Speaker #0

    j'avoue on l'a regardé avec Lola on regardait la time bar de temps en temps ah ouais putain moi j'ai passé un super moment j'ai pas regardé la time bar j'étais genre ouais trop bien ouais câble

  • Speaker #1

    grave bon film de manif pour la peine tu devrais regarder cube 2 et hypercube tu devrais te faire le marathon cube hypercube c'est pénible ça veut dire quoi hypercube ? c'est comme un cube mais en hyper un grand cube et bah oui c'est cube au cube c'est vrai que tous les discours,

  • Speaker #0

    en fait dès que ça parle de maths non mais ça c'est anecdotique c'est le large de la Oui,

  • Speaker #1

    il a localisé. Ils arrivent quand même à sortir, je crois, trois théories mathématiques, trois modèles mathématiques différents. Ça marche jusqu'au moment où ça ne marche plus. C'est complètement débile, parce que ça marche pendant 200 salles, et puis d'un coup, c'était passé.

  • Speaker #3

    Tout ça, à côté, suçant des boutons pour saliver.

  • Speaker #2

    Est-ce que ça existe vraiment ?

  • Speaker #1

    Pourquoi tu te tournes vers moi ?

  • Speaker #2

    On s'y occupe. Non mais il a une tête à sucer des bouts de con

  • Speaker #1

    Écoute Je connais pas ce principe

  • Speaker #0

    Mais je me suis dit que j'essaierais peut-être Un moment donné où on crèverait de soif Du coup vous trouvez pas aussi que c'est un bon film pour dire quel personnage t'es un peu quoi Je trouve Toi t'es qui alors ? Je vais être content parce que

  • Speaker #3

    C'est un personnage tellement nuancé

  • Speaker #0

    Moi je suis soit je sais pas le mec Non, pas le mec blasé là, mais je sais pas. Worse ? Non, je veux bien être celle qui a un master en maths là.

  • Speaker #3

    Ah bah d'accord. La mannequin, sexy, intelligente et féministe.

  • Speaker #1

    On veut tous être elle en vrai.

  • Speaker #0

    En fait, ça marche pas parce que d'autres sont un peu relous quand même. Désolé.

  • Speaker #2

    Ouais, la complotiste là...

  • Speaker #0

    Ah la médecin, j'aime bien moi par contre.

  • Speaker #3

    Attends, mais elle, elle est pas que complotiste. Parce que moi, ce que j'ai compris, c'est qu'elle est... Ou alors c'est moi qui extrapole, mais j'ai vu un point Godwin quand même.

  • Speaker #2

    Ah ouais ?

  • Speaker #3

    Ah bah oui. Déjà elle dit qu'elle mange des pierogis ce qui veut dire qu'elle est polonaise et elle a un truc sur les nazis et elle est traumatisée par le fait d'avoir été enlevée à un endroit où ils ont mis nu donc moi je pense que c'est un truc c'est pas éloigné parce que le film parle de responsabilité collective celle qui explique la théorie de Hannah Arendt donc pour moi c'est la figure de mémoriel quoi

  • Speaker #1

    Donc petit point Godwin pour expliquer son propos, c'est toujours...

  • Speaker #0

    bien permet d'enfoncer bien la porte qui est déjà bien ouverte au bout de 5 minutes de film c'est dégueulasse comme phrase la trappe du cube et bien peut-être que ce sera le mot de la fin non ce sera le mot de la fin parce que j'ai envie, la trappe du cube c'est très bien on va on a fini des films de ce soir

  • Speaker #1

    Vous en êtes bien sortis quand même sur un thème aussi délirant là

  • Speaker #2

    Si vous avez d'autres films de formes on est preneurs

  • Speaker #0

    Pour une deuxième session film de formes parce que bon là ça fait 25 épisodes c'est vrai qu'au bout d'un moment on va peut-être faire des bis sur certains thèmes qu'on a déjà

  • Speaker #3

    évoqué parce qu'on a que 25 idées à 4 5 avec Brice vous vous rendez compte ça fait 5 par personne ah oui c'est 10 fois c'est 10 fois l'idée de l'apéro franchement c'est 10 fois qu'il propose l'apéro donc il y a pas de film saucisson on t'a dit

  • Speaker #0

    on va trouver association VG quand même bah oui c'est ça et avant de nous quitter on se raconte ce qu'on a fait dimanche dernier qui commence non pas Léo d'accord moi je peux commencer si vous voulez j'ai Poursuivi, repris, la lecture. Alors, je vous ferai peut-être des updates dans les prochains épisodes, ça me fera des recos faciles. De la Maison des Feuilles, le roman House of Leaves, roman cultissime, s'il en est, de Marc Z. de Danielewski, qui est un roman qui est donc paru en 2000 et qui est, sur le plan formel, un truc tout à fait original où, en gros, on lit le manuscrit et d'un personnage qui est décédé et qui raconte le visionnage d'un film amateur au cours duquel on voit une famille emménagée dans une maison tout à fait étrange puisque cette maison, on l'apprend, est plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. C'est donc un espace impossible. Et donc, on suit ce manuscrit qui fait l'analyse critique de ce film amateur retrouvé. Et en plus, on a les notes d'un personnage qui retrouve ce manuscrit. Donc, c'est un petit peu...

  • Speaker #2

    C'est un film d'horreur.

  • Speaker #0

    C'est complètement horrifique.

  • Speaker #1

    Il paraît que ça rend fou.

  • Speaker #0

    Ça a inspiré énormément la culture Internet, la culture Trippi Pasta, tout ça. Donc, c'est un roman qui est assez fondateur. mais qui n'est pas simple à lire puisqu'il est très expérimental dans sa forme je vais en venir à bout ça fait plusieurs années que je me dis qu'il faut que j'y aille j'y suis,

  • Speaker #1

    j'irai t'as commencé là récemment ?

  • Speaker #0

    je l'ai vu chez toi en plus je l'avais sorti pour me remotiver pour me remotiver je sors toujours la maison des feuilles pour me les péter, ça fait toujours son effet c'est tout près de nous c'est vrai pour une fois que c'est pas un jeu vidéo voilà donc voilà c'est ce que j'ai fait dimanche c'est très bien dimanche ça fait passer le temps voilà avant le lundi c'est un peu difficile en ce moment mettez nous 5 étoiles ça me remonte le moral du chantage

  • Speaker #2

    Lola moi je suis toujours objectif manger bouger j'avais déjà fait une reco de rando dans le Verdon je refais une reco de rando dans le Verdon cette fois la randonnée du Sentier Martel qui est une randonnée magnifique de 16 km qui ne se fait pas en tongs ça monte, ça descend mais c'est très chouette et il y a une fin de 1 km dans une grotte dans le noir en mode men et c'est incroyable

  • Speaker #0

    il y avait des crapauds quand tu rentres dans le tunnel tu vois la flotte c'est ouf tu vois pas avec ta lampe tu patauges dans la flotte et donc tu entends le raisonnement du flotte c'est une super recours dans le thème du podcast il est randonné je vous le conseille c'est pas que du tunnel c'est pas 16 km de tunnel c'est bien fou je pense merci Camille ?

  • Speaker #1

    Alors moi je viens abîmer l'ambiance Non en vrai moi ce que j'ai fait un des derniers dimanches j'ai vu un documentaire qui est vraiment incroyable sur Navalny l'opposant à Poutine qui a été assassiné on va dire le terme toi aussi bientôt du coup Voilà. Et en fait, c'est un film qui est sorti en 2022 et qui a eu l'Oscar du meilleur documentaire. C'est Daniel Rohrer qui l'a fait. C'est très intéressant parce que c'est un film qui a été fait au moment où Navalny a été empoisonné et a été exfiltré vers Berlin pour se faire soigner. Et donc, dans le laps de temps de sa combalescence, il mène l'enquête avec son équipe, qui est incroyable, sur qui... est à l'origine de cet empoisonnement. Donc, c'est un film vraiment hyper... C'est digne des plus grands films d'espionnage. Vraiment, tu as envie de suivre chaque minute les unes après les autres. Et en même temps, il y a un truc très triste aussi parce qu'il y a des interviews de lui où il parle du cas de figure où il serait assassiné. Donc, il envisage sa mort. Et c'est en même temps très étrange parce qu'il sourit beaucoup. Il a la relation avec sa famille, etc. et c'est quand même moi j'aime pas les héros en général et je dois dire que là c'est quand même une figure de la résistance absolument incroyable donc je vous encourage à aller le voir c'est sur France TV vous pouvez le trouver en replay comment il s'appelle le documentaire ?

  • Speaker #3

    Navalny juste Navalny mais par rapport à quoi Navalny ? je comprends pas comment il s'appelle je plaisante puisqu'il fait son intéressant il fait des blagues sur les personnes décédées j'avoue que c'était pas tip top c'est pas moi Lélé alors moi je vais tricher un peu parce que c'était samedi soir en vrai mais j'ai mis le dimanche à m'en remettre donc une pause casse et j'ai aussi cassé mon ordinateur qui me sert au podcast voilà Non Léo on t'en rachètera pas si c'était ça que tu voulais on va ouvrir un Patreon pour racheter un ordinateur à Léo non non non j'ai un système de clavier bluetooth avec mon téléphone qui marche pas très bien on va vous donner le RIB de Léo dans la description de l'épisode c'est ça une suite de chiffres et nombre de premiers mettez pas mon numéro de téléphone ou mon adresse SVP je vous laisse Moi j'ai été voir un concert à la Marocainerie avec Lizzy Strata, un groupe français de Mad Rock mais en première partie il y avait aussi Other Half qui est un groupe britannique que je recommande chaudement parce qu'ils et elles ont pleuré à la fin d'émotion devant notre accueil formidable de public

  • Speaker #1

    Super concert,

  • Speaker #3

    super groupe de punk rock anglais DIY Garage on peut dire les termes donc je recommande ça s'appelle Other Half les membres du groupe sont très choupis Half comme la moitié pas comme la marionnette dans la série Other Half comme l'autre moitié et voilà si vous avez l'occasion de les voir en France ou au Royaume-Uni allez-y

  • Speaker #0

    Waouh ! Eh ben...

  • Speaker #2

    Eh ben ça change de...

  • Speaker #0

    Ça change là, c'est... On n'a pas eu de courge, on n'a pas eu de melon, on n'a pas eu de Lidl...

  • Speaker #2

    Le melon, c'est dans pas très longtemps, donc... Ah oui,

  • Speaker #0

    c'est bientôt, ça va revenir. et ben du coup nous on se reverra avant la saison des melons puisqu'on se reverra enfin on se je sais pas comment on dit podcastiquement parlant mais on revient voilà on revient dans 15 jours avec un nouveau thème et peut-être je sais plus mais là il y a des invités encore bientôt dis ça comme si on était trop famous ouais ça n'arrête pas ça n'arrête pas ils attendent à la porte il y a la queue il y a la queue non Ah non mais je refuse que des stars américaines en permanence je vous les passe mais voilà Tilda Swinton

  • Speaker #1

    Not today mais non

  • Speaker #0

    Tilda on t'a dit on t'a dit non pas maintenant Arrêtez Tilda Swinton horrible Moi aussi je l'aime une actrice formidable Donc on se retrouve dans 15 jours n'hésitez pas à nous mettre des étoiles sur les applications de podcast parce que ça nous aide à être de plus en plus écoutés Merci et merci c'est ce qu'on souhaite à la France voilà Camille Macron Camille elle y va et donc en attendant à bientôt, bisous bonne semaine,

  • Speaker #1

    ciao ciao bisous

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Description

Ce dimanche, on vous parle de films d'horreur en bonne et due forme !


Les films de l'épisode  :

- 3'12" Ring [Hideo Nakata]

- 19'32" Triangle [Christopher Smith]

- 40'24" Spiral [Higuchinsky]

- 64'39" Cube [Vincenzo Natali]


Et dimanche dernier alors (85'20'') :

- Thomas lit "La maison des feuilles" de Mark Z. Danielewski

- Lola a fait de la randonnée dans le Verdon (encore)

- Camille a vu le documentaire "Navalny" de Daniel Roher

- Léo a vu le groupe Lysistrata à la Maroquinerie


⚠️ Attention aux spoilers ⚠️


Réalisation et musique : Brice Thierion

Identité visuelle : Noah Ballul


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Oh là là là là, mais bonsoir !

  • Speaker #1

    Guignol, ça y est !

  • Speaker #2

    Bonsoir !

  • Speaker #0

    Bonsoir et bienvenue dans l'horreur du dimanche, le podcast français le plus indépendant, le plus do-it-yourself, le plus illégitime, où l'on parle de cinéma d'horreur et de genre en toute détente. C'est également le podcast du frisson mou,

  • Speaker #2

    Bouh ! Ah !

  • Speaker #0

    25 multiplié par 4, auquel je soustrais 2 pour les deux premiers épisodes sans Camille, ce qui fera, à l'issue de cette émission, un total de 98 films évoqués.

  • Speaker #2

    Attends, c'est vrai ? Oui. La stat est réelle ?

  • Speaker #0

    La stat est réelle. Wow. 98 films.

  • Speaker #1

    Toi, tu en as un en moins, et moi aussi.

  • Speaker #2

    Ah oui, parce qu'on a eu des petits...

  • Speaker #1

    Je tiens des comptes.

  • Speaker #0

    Vous calculerez chez vous. Mais... 98 films, c'est presque 100.

  • Speaker #2

    On fait de la numérologie ce soir.

  • Speaker #0

    Alors, deux conclusions. La première, c'est l'observation de mon incroyable acuité en calcul mental. La seconde, c'est qu'après tant de films analysés de manière aussi naïve et malhonnête qu'approximative, nous avons une confiance totale en notre méthode. D'ailleurs, je ne crois pas l'avoir déjà expliqué ici, mais nous ne choisissons jamais les films. Le cinéma s'impose à nous. Habituellement, ce qu'on fait, c'est qu'on enferme Léo dans le placard, les yeux bandés, et il ne sort qu'au bout de plusieurs jours lorsqu'il a eu LA vision. Comme il n'était pas dispo la semaine dernière, car il devait acheter, vendre, des stock options, tout ça, enfin, vous connaissez Léo, nous nous sommes alors laissés à une forme d'ésotérisme assumé, et Camille nous a tiré les cartes. Rien de concluant. Urgence, réunion brainstorming, cadavre exquis, tableau blanc, post-it, épingle, fil rouge tendu reliant des photos de François Ozon et de John Carpenter. Pas d'idée, rien de rien. Lola a même tenté en vain de capter les signes de l'au-delà en se photographiant devant un miroir. Épuisé par cette éprouvante semaine, je me suis dans un effort inhumain vautré dans mon canapé encore une fois et j'ai saisi ma manette de PlayStation et Eureka ! Rond, triangle, carré. ça va Lola ?

  • Speaker #3

    bah oui moi j'ai vu la dame blanche en disant 100 fois dame blanche devant le miroir quand même est-ce que tu dirais que tu as la forme géométrique ?

  • Speaker #0

    bon allez j'arrête Léo Léo c'est carré ? c'est carré ?

  • Speaker #2

    ouais c'est carré ouais les crampes T sont chaussées pardon et Camille ça va ?

  • Speaker #1

    bah écoute oui ça tourne rond je suis dans mon stand vous pouvez me retrouver avec mes clés dans ta roulotte exactement bon

  • Speaker #0

    Et comme d'habitude, fidèles au poste, quand ce n'est pas de la fonte, ce sont des potards qui le poussent. Taillé en vrai, solide comme un roc, Mr. B, The Brick. Ça va, Brice ? L'horreur du dimanche épisode 25, c'est maintenant, c'est parti. Et on commence avec le film que Léo a sélectionné. Léo, c'est quoi ce film ?

  • Speaker #2

    Le film que j'ai choisi, c'est Ringu. Je l'ai vu, et il m'a demandé de me donner un téléphone. Je vais essayer de te donner un téléphone. Quelle est la raison ? Je ne sais pas. C'est un instant.

  • Speaker #4

    Je ne sais pas.

  • Speaker #3

    Non, non, c'est une chute.

  • Speaker #2

    C'est mon premier déjeuner.

  • Speaker #0

    Oh là là, mais ça fait peur cette bande-annonce ! Ça t'a mis les grelots.

  • Speaker #2

    Oui, mais ce n'est pas le seul film de la sélection à m'avoir mis les grelots ce soir. On va en parler. Il y a eu plusieurs grelots du coup. Il y a eu beaucoup, ça a grelotté très fort chez moi. J'ai eu très très peur. Ringu, du coup, est un film sorti en 1998, réalisé par Hideo Nakata, que vous connaissez aussi peut-être pour le superbe Darkwater. On en parlait tout à l'heure. Ringu, c'est l'histoire d'un objet maudit avant tout, d'une malédiction qui se transmet en visionnant une cassette vidéo. On y suit Raiko, interprétée par Nanako Matsushima, une journaliste qui enquête sur une série de décès mystérieux. Ses morts en série n'ont en fait pas épargné sa famille, c'est comme ça qu'elle s'est mise sur l'enquête, puisque sa petite nièce Tomoko, interprétée par Yuko Takashi et son groupe d'amis, semble avoir été touchée par cette malédiction et avoir péri dans des circonstances assez atroces. Raïko commence donc à rassembler les pièces du puzzle assez complexe que représentent ces morts mystérieuses, beaucoup de mystères, de puzzles et de complexitudes, accompagnée de son collègue pas particulièrement sympathique, Ryuji, invité par Hiroyuki Sanada. C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est pas Ryuji dans notre vie ou rien, le mec se donne à fond.

  • Speaker #2

    Ah ouais, il est mutique, peu expressif et pas...

  • Speaker #1

    Il te montre rien ?

  • Speaker #2

    moyennement présent à la fois comme ex-mari et comme père ouais c'est pas ouf contrairement à Raiko qui est maman d'un petit garçon qu'elle a l'air d'adorer et qu'elle abandonne un peu mais pour le sauver on en parlera après et du coup Raiko finit évidemment par tomber sur cette VHS maudite et là on se demande va-t-elle regarder le métrage maudit Et bah oui.

  • Speaker #0

    C'est le titre québécois ?

  • Speaker #2

    Le métrage maudit. Non, je pense pas. Non, je pense pas, ça doit être le cercle. Le rond. Le rond, peut-être, ouais. Ringu, ça parle avant tout de reliques, d'images maudites, de vaisseaux entre deux mondes, de passages du monde des esprits au monde des humains. C'est un mélange d'histoires de yokai mêlées aussi à des intrigues de sorcières vengeresses. Et c'est adapté à pas mal de problématiques issues de notre superbe époque du pré-presque 21e siècle. Je dis notre superbe époque parce qu'on la connaît. C'est un peu notre adolescence vite fait. Certains.

  • Speaker #0

    Sans commentaire.

  • Speaker #1

    La seule chose que je dirais,

  • Speaker #0

    c'est allez les bleus. D'abord à l'année 90. Footix.

  • Speaker #2

    On peut revenir au film, s'il vous plaît. Du coup, par un procédé simple de contagion de cette cassette maudite, qui, après le visionnage, entraîne un appel et un petit délai d'une semaine pour mourir, le Yo-Kai viendra chercher les spectateurs de cette cassette pour les emmener de l'autre côté, on va dire.

  • Speaker #1

    Tu présentes ça de façon très pacifiste quand même

  • Speaker #2

    Ouais, de manière pas particulièrement agréable

  • Speaker #1

    Ça fait peur

  • Speaker #2

    Ringu c'est un film qui interroge de prime abord je trouve sur la place de certains médias dans notre société, notre façon de communiquer la place de la télé la menace que ça représente et moi j'y vois une certaine méfiance un peu comme on a pu retrouver on en a parlé en plus des films que je vais name drop quoi Comme par exemple dans Cairo, qui va lui un peu plus loin, je trouve. Ou au Perfect Blue, sur la plage de l'image et du traitement médiatique. Il y a pas mal de petits passages, il y en a même beaucoup de passages méta dans le film. Déjà, les deux personnages principaux sont journalistes. Ils travaillent l'image. Ils font visiblement beaucoup de montage vidéo et du coup il y a toute une phase de décortication des images qui rappelle un peu les séquences qu'on peut trouver dans Blow Up avec les zooms pour interpréter l'image etc. Il y a aussi un petit passage assez intéressant de film dans le film avec l'interview de journaliste sur l'affaire de disparition qui est assez chouette je trouve. Et là où je voulais en venir, c'est que la vidéo et les images dans le film servent à la fois de preuves et d'indices pour mener l'enquête. Et ça révèle des secrets qui auraient peut-être dû rester oubliés, en tout cas pour le bien des personnages du film qui tombent les uns après les autres. Et il y a toujours un prix à payer suite au visionnage de ces images. Ça, je pense que vous avez capté. vous avez bien aimé ?

  • Speaker #0

    ah bah oui oui incroyable je suis étonné que t'aies pas fait de rêve à Titan du coup parce que j'en voyais pas là j'ai encore 3 paragraphes sur Titan

  • Speaker #1

    4 pages les coups des vis qu'elle a dans le bras exactement comme le pli ouais je suis d'accord c'est complètement Titan c'est utopiste comme Titan d'ailleurs moi je trouve que le film est déjà splendide il est très beau

  • Speaker #0

    Et enfin, enfin quelqu'un qui a compris la valeur du plan fixe pour faire monter l'angoisse. Ça, c'est quand même incroyable. Ça marche très, très bien. Moi, je trouve que le film réussit à faire peur en montrant des choses qui ne le font pas vraiment.

  • Speaker #3

    Pas comme un certain Gaspard Noé.

  • Speaker #0

    Oh ! Ouais, mais là, non, tu ne prends pas le bon exemple.

  • Speaker #1

    On est drop.

  • Speaker #0

    Il y a plan fixe.

  • Speaker #1

    François Heuzon.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #2

    François, non.

  • Speaker #0

    Non mais tu vois ce que je veux dire c'est extrêmement classique il y a énormément de plans très très fixes dans des environnements un peu blafards ça marche très très bien c'est très bien exécuté d'une maestria visuelle pour l'époque contrairement je veux dire contrairement aux purges qu'on s'est tapé c'était bien ricky 30 jours de nuit là enfin un film qui est quand même très très beau et je trouve qu'une partie du sentiment d'angoisse, parce que finalement le film ne montre pas grand chose quand on le regarde à part à la fin,

  • Speaker #2

    il y a quand même un payoff très important mais il y a toute cette notion d'espoir que tu ne retrouves pas forcément dans d'autres films il y a vraiment une possibilité de s'en sortir et tu penses que c'est le cas à la fin, et en fait non c'est assez trompeur ce n'est pas le cas, mais là on va commencer à spoiler peut-être ouais mais

  • Speaker #0

    Tout ça pour terminer que je trouve que ce qui fait peur c'est la manière dont c'est filmé et pour un film qui parle de vidéo, c'est pas mal pas mal

  • Speaker #3

    Moi je trouve pas qu'il fasse peur du tout T'as eu plus peur du remake ? J'avais pas vu celui-là et j'étais hyper pressée de le visionner et en fait il est très très beau mais je pense que j'étais un peu quand même Je suis frustrée, encore une fois, parce que le film de Gore Verbinski, le remake américain, m'avait plus fait peur. Je ne saurais pas trop vous dire pourquoi. Parce qu'en vrai, il est moins beau, les acteurs sont moins bons. Mais je ne sais pas, il y avait un truc, là je trouve, un peu plus compliqué dans l'histoire. Il y a eu des moments où je n'ai pas trop compris dans l'original.

  • Speaker #2

    La partie sur les origines.

  • Speaker #3

    Oui, peut-être. J'ai trouvé ça plus simple. Mais bon, c'est parce qu'après...

  • Speaker #2

    Mais je trouve ça cool cet entremêlage entre esprit yokai et histoire de sorcière qui se venge c'est pas un bûcher mais c'est tout comme et je trouve ça assez bien et ça sent qu'en fait il y a eu aussi beaucoup d'influence son film préféré qui l'a poussé à réaliser Ringu c'est Poltergeist et du coup ça sent qu'il y a un mélange d'influence aussi et c'est assez chouette comment ça fait ouais

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est un film moi je trouve que c'est vraiment un film fondateur Ringu moi je me suis rendue petite au moment où c'est sorti parce que je n'étais qu'une petite enfant Non, en vrai, c'était... Il y avait vraiment une espèce de fantasme autour du film. Immense. Et du coup, moi, je n'avais pas vu la version japonaise. Parce qu'on m'avait dit, ça fait encore plus peur que la version américaine. Ah bon ? Qui déjà m'avait... En fait, c'est marrant parce que moi, c'est un film que j'ai vu un peu plus tard. Mais parce que je pense que j'ai eu... tellement peur avant de voir le film que le film en vrai m'a pas fait trop peur alors que là ça faisait longtemps que j'avais plus de lien avec The Ring et toute la franchise et c'est vrai que je trouve que c'est quand même un film hyper angoissant c'est un truc d'ambiance ouais ouais ouais c'est marrant à quel point c'est un film qui a je pense marqué une génération et même plus largement les gens tu vois moi par exemple dès qu'il y a une télévision avec de la neige moi ça me panique

  • Speaker #3

    complètement et c'est uniquement lié à moi je trouve que c'est plus présent dans la version américaine peut-être qu'ils ont souligné cette signature de on dit Ringu mais c'est pour ceux qui n'auraient pas compris c'est le cercle le cercle qui s'apparente dans le film à un puits à un rouoir et à plusieurs choses je sais pas parce que moi je me souviens pareil quand je l'ai vu la version américaine il y avait tout un truc je me souviens à la FNAC Il vendait la cassette maudite, soit disant. Mais j'étais terrifiée.

  • Speaker #2

    Mais qui achète ça ?

  • Speaker #3

    Qui achète ça ?

  • Speaker #0

    C'est un génie marqué par le capitalisme.

  • Speaker #1

    Et c'est là où... L'original, c'est quand même ce film-là. C'est là où ce film est hyper intelligent. Parce que moi, je trouve qu'il a un effet... hyper fort méta il arrive à produire ce qu'il a fait quand on t'en fait on ne rentre pas dans les détails de l'intrigue pour les gens qui n'auraient pas vu le film parce qu'il faut quand même voir ce film mais en gros l'idée c'est si tu veux t'en sortir il faut venir avec un copain au cinéma voir le film c'est un peu une follows au niveau du cinéma c'est quand même hyper intelligent c'est de dire un truc de

  • Speaker #0

    Et tu parles d'It Follows, mais je pense dans le film, moi je l'ai vu comme ça maintenant, une espèce de sous-texte sur probablement... Et d'ailleurs, c'est une cassette qui implique un visionnage en groupe la plupart du temps. C'est des groupes d'ados, on prend qu'il y a un couple d'adolescents qui est mort en le regardant. Il y a peut-être un petit sous-texte aussi sur le tabou de la sexualité dans la société japonaise de l'époque, en tout cas parmi les jeunes.

  • Speaker #2

    Il y a ça et il y a aussi tout le rapport à l'image. Et là où on en parlait par exemple il n'y a pas longtemps avec Funny Games sur le fait de notre faculté à résister au visionnage de quelque chose qui nous déplaît. Et le film aborde aussi ce thème-là.

  • Speaker #1

    que Funny Games en tout cas ce qui est marrant c'est que c'est que dans le remake il y a Naomi Watts ouais ouais

  • Speaker #2

    tu vois tout est délié incroyable mais en tout cas sur les influences que ça a eu après pareil en tout cas tu parlais de la neige, de la VHS toute distordue Mais sur l'horreur, l'imagerie cursed sur Internet, ce film a influencé tellement de trucs.

  • Speaker #0

    Mais tout !

  • Speaker #2

    Vous aimez du Momo ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    Ça, c'est complètement The Ring, en fait.

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais de toute façon, toute cette mode, après, de l'entité vengeresse qui revient sous les traits d'une femme avec des cheveux très longs, noir sur le visage. Je veux dire, il y a... Combien de films d'horreur qui reprennent ce truc après ?

  • Speaker #0

    Il y en a même dans Gothica.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je ne vous l'ai pas dit, mais je me l'ai de côté pour...

  • Speaker #0

    C'est du foreshadowing.

  • Speaker #2

    On a fait du name dropping et du foreshadowing ce soir. comme d'habitude mais sur Whale on en parlait quelquefois de façon surtout toi quand on parlait Thomas des ring-like movies et pour les plus connus d'entre eux il y a quand même Insidious qui reprend exactement le même concept à peu de choses près ah non je me suis trompé de ligne c'est Sinister

  • Speaker #0

    Sinister ouais c'est pour une situation il y a 13 reasons why je n'ai pas vu la cassette c'est vrai et la série là Archive 81 aussi ouais qui a été produite c'était pas mal ou scénarisée ou historonée par James Webb je ne sais pas pareil avec un principe de

  • Speaker #2

    VHS Maudit qui vient hanter le personnage principal progressivement et on en parlait de tout à l'heure j'ai vu aussi pas mal de ressemblances avec l'aspect contagion de HitFollows mais c'est juste parce que j'avais envie de parler de HitFollows parce que c'est génial ce qu'on a dit tout à l'heure c'est en off, c'est pas vous qui avez blackouté à un moment donné après on a vraiment parlé de HitFollows il y a 3 minutes on existe en podcast je ne savais pas tout ce que tu dis n'est pas enregistré Léo tu

  • Speaker #0

    peux te lâcher

  • Speaker #2

    Je me lâche.

  • Speaker #0

    Enfin non, là, tu es enregistré.

  • Speaker #2

    Je peux te permettre une petite conclusion.

  • Speaker #1

    Mais quel professionnalisme !

  • Speaker #0

    Incroyable !

  • Speaker #2

    Parce que tout comme Cairo, que j'avais adoré, j'adore aussi Ringu sur les sujets qui sont traités, et ce rapport à remettre du surnaturel dans un monde qu'on pense pleinement comprendre et maîtriser. Ce n'est plus la nature et ses divinités démons qui nous menacent, mais nos propres inventions, et ça, c'est quand même... assez intelligent comme discours, je trouve. Tout comme cette conclusion. Drop my...

  • Speaker #0

    Alors quand on dit Ringu, moi à chaque fois je pense à Pingu. Petit pingouin.

  • Speaker #1

    Très heureux que tu aies vu Pingu, c'est ça ? Avec le... C'est maintenant bon.

  • Speaker #2

    Le phoque terrifiant.

  • Speaker #3

    Sozie de Brice, d'ailleurs. Mais bon, ça on vous mettra une photo sur les réseaux.

  • Speaker #0

    on fera une spéciale Pingu et Brice tu seras notre invité d'honneur sans transition nous allons passer au film suivant de la soirée et c'est le film que je me désigne moi-même du doigt mais c'est le film que j'ai sélectionné ce soir musique Et la forme géométrique film que j'ai sélectionné pour ce soir, c'est Triangle de Christopher Smith.

  • Speaker #1

    Oh,

  • Speaker #2

    merci Dieu.

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Comment allez-vous,

  • Speaker #2

    tout le monde ?

  • Speaker #0

    Mais où c'est qu'ils sont tous passés ? Oh là là ! Et donc c'était bien la bande-annonce de Triangle et non pas de Pirates des Caraïbes 2. Donc Triangle, Triangle Film de Christopher Smith, comme je le disais, sorti en 2009. Alors Christopher Smith, c'est un cinéaste anglais que j'aime bien. Dont la carrière est centrée sur le cinéma de genre. que je qualifierais d'horrifico-fantastique, même s'il a fait un film pour les enfants. On lui doit l'inoubliable Severance.

  • Speaker #1

    On a déjà oublié.

  • Speaker #2

    Je me souviens bien, celle de fin.

  • Speaker #0

    Oui, j'en avais parlé au cours d'un précédent épisode de l'horreur du dimanche. On lui doit aussi le fameux creep dans le métro. On en parlera peut-être un jour. Et le très bon, selon moi, et je pense que c'est de loin son meilleur, Black Death.

  • Speaker #2

    J'ai fait un oui avec

  • Speaker #0

    Sean Bean qui est très très bien et quelques dernières réalisations moins appréciées, j'ai pas vu le décevant paraît-il détour et je me suis ennuyé ferme devant Banishing qui est son dernier film en date alors Triangle c'est son troisième long métrage

  • Speaker #2

    Triangle c'est avec

  • Speaker #0

    Mélissa George qu'on... On connaît qui a le rôle principal, celui de Jess, qu'on connaît, qu'on avait vu dans l'excellent 30 jours de nuit.

  • Speaker #2

    C'est masterclass ce film.

  • Speaker #0

    C'est du second degré, évidemment. Michael Dorman, je ne sais pas, c'est un acteur. Liam Hemsworth, qui est un des frères Hemsworth.

  • Speaker #1

    Mais oui, il jouait durant le truc avec la meuf qui tire des pigeons.

  • Speaker #0

    Hunger Games ah oui je montre personne ne regarde le mec qui tire des pigeons ouais c'est ils font ça dans Hunger Games ils tirent des pigeons comme ça ils sont sélectionnés donc il y a aussi Henri Nixon Rachel Carpagny je ne les connais pas vous verrez sur Wikipédia Donc, Triangle, c'est l'histoire de la jeune Jess. On apprend au cours d'un générique elliptique qu'elle a rendez-vous au port et qu'elle est mère d'un jeune garçon autiste, Tommy, dont elle s'occupe seule. Elle arrive donc confuse au port après quelques ellipses temporelles, je le disais, où nous la voyons s'occuper de Tommy, préparer ses affaires à la hâte, monter en voiture. Elle embarque finalement à bord du triangle. C'est donc le bateau avec le beau Greg et son coloc Mousse Victor. Ses potes Sally, Downy et Heather pour une petite virée dominicale. Au cours du voyage, Jess ne semble pas se rappeler de la journée précédente, ni même de la personne à laquelle elle a confié son fiston, encore une fois appelée la The. Alors que le soleil brille, que les mouettes chantent et que la mer est calme, une étrange tempête fait chavirer et détruit le bateau. Nos amis survivent, à l'exception d'Ether, pièce rapportée aussitôt emportée par les flots. Elle a donc un rôle de 1 minute 30 à l'écran. Après une longue dérive sur la coque, un énorme paquebot survient à l'horizon, l'éolus. Notre bande de potes s'aventurent alors à bord, en espérant pouvoir y appeler à l'aide. Mais Jess ne le sent pas trop. Ils découvrent un navire désert, ou presque, car rapidement, ils seront sauvagement massacrés les uns après les autres par un mystérieux assassin. Jess est la seule survivante et réussit à se débarrasser du tueur cagoulé. Mais c'est bien là le twist. Une fois le calme revenu à bord, Jess assiste au retour des naufragés à bord du paquebot. L'histoire se répète et Triangle, c'est donc une boucle temporelle à laquelle Jess échappera après avoir massacré en règle tous ses petits camarades.

  • Speaker #2

    évidemment tout ce qui suit est un énorme spoiler arrêtez d'écouter si vous voulez voir le film c'est trop triste fallait s'arrêter à la phrase d'avant ouais franchement trop nul quoi tu

  • Speaker #1

    veux qu'on le non non pas du tout c'est quand même très drôle que tu dis ça tu vois Léo alors que tu m'as spoilé le texte

  • Speaker #0

    Léo, il nous a envoyé un message sur notre groupe WhatsApp, enfin, j'allais dire Discord, mais non, c'est génial, dans lequel il disait Ah ouais, c'est une histoire de boucle temporelle Bon, voilà. Moi,

  • Speaker #1

    je n'avais pas vu le texte.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #0

    Donc, je viens de vous faire la même chose, je suis vraiment désolé. Après, ça s'est échappé du paquebot retour à la maison, mais la boucle n'est pas bouclée. Elle devra se confronter à ce que l'on comprendra être sa propre culpabilité, à savoir... la mort accidentelle de son fils.

  • Speaker #1

    Et là,

  • Speaker #0

    c'est un spoil. Et comme c'était pas suffisant, il fallait bien qu'elle soit un peu maltraitante aussi pour excuser son sort. Triangle, c'est donc possiblement l'enfer d'une personne enfermée dans sa propre culpabilité, condamnée à être alternativement victime et tueuse, puis victime, puis tueuse. Référence à Ne vous retournez pas, ou à Shining, Triangle réussit, à mon sens, l'exploit... d'exposer progressivement l'ensemble des éléments d'un plot complexe, presque un peu bancal, mais qui finalement tient sur ses deux jambes. Je lui reprocherai, au-delà d'une photo que je trouve un peu blafarde, peut-être la culpabilisation. un peu appuyé du personnage de Jess qui est mère célibataire maltraitante comme je le disais auparavant mais en dehors de ces quelques réserves c'est un film que j'apprécie beaucoup j'apprécie également beaucoup le caractère obstiné et persévérant de Christopher Smith qui enchaînant les films fait des propositions qui ne sont pas toujours complètement abouties mais parvient toujours à proposer quelque chose d'original et voilà et donc moi je trouve que c'est un bon petit film qu'avez-vous pensé de Triangle ?

  • Speaker #1

    alors je suis désolé pour les spoils mais je pense que c'est dur de parler de ce genre de film sans spoiler désolé Camille aussi bon tout le monde s'excuse si je peux me permettre si vous voulez que vos excuses fonctionnent c'est entre toi qui spoil et je crois que c'est Thomas qui a redit Mais t'as tout spoilé alors que le truc serait passé à la trottinette C'est là où c'est compliqué

  • Speaker #0

    Et justement ça t'a gâché le film ?

  • Speaker #1

    Non parce que je trouve que le film comme tu l'as dit il est assez bien construit déjà en termes d'univers c'est assez étonnant je trouve cette histoire je m'attendais pas du tout un huis clos sur d'abord un voilier ensuite un paquebot et tout c'est assez marrant C'est pas mal voilà après moi je me suis un peu ennuyée mais je pense que c'est parce que c'est des films qui m'embêtent un peu les espèces de boucles je trouve que souvent c'est un peu redondant et puis c'est dans un seul enfin là il y a le lieu unique plus le fait de revenir plusieurs fois plus le fait d'avoir une même personne jouée par non non attends c'est le contraire bon bref Elle est là plusieurs fois sur le bateau, quoi. En même temps. Voilà, je spoil, mais personne ne comprend ce que je dis, donc c'est parfait. C'est confus, donc c'est parfait. Et c'est vrai que moi, ça, ça m'a un peu ennuyée. En plus, je trouve qu'en termes d'écriture, pour le coup, les personnages ont fait...

  • Speaker #2

    C'est genre rien à se foutre.

  • Speaker #1

    C'est très bizarre, en fait, même la façon dont c'est écrit.

  • Speaker #2

    Son espèce de love and interest là Greg Je sais pas du tout en fait comment il réagit même et qui sait

  • Speaker #1

    On s'arrête pas 5 secondes sur lui La mort de Victor elle est quand même

  • Speaker #2

    Ah j'aime bien Victor par contre

  • Speaker #1

    La grande duduche là oui très sympa mais le truc c'est que sa mort elle est complètement absurde

  • Speaker #0

    Laquelle quand elle le pousse sur un petit...

  • Speaker #1

    C'est un peu abusé quoi

  • Speaker #0

    Accident bête

  • Speaker #1

    Et enfin moi le truc qui alors Après, visuellement, il y a des trucs vraiment très chouettes. Il y a des idées. Pour montrer la répétition, il y a vraiment des idées visuelles. très très belle, très angoissante je voulais pas le dire à tout cacher non plus mais bon je l'ai pas dit, je l'ai pas dit voilà l'accumulation d'eux c'est l'épisode de trop ça c'est vraiment très beau par contre il y avait un truc oui moi je trouve que le choix du costume de cette actrice m'a un peu embêtée elle est en mini short pendant tout le film elle est en talons alors qu'elle est censée survivre à un naufrage euh Non, ça va,

  • Speaker #0

    arrêtez. Elle a un vernis impeccable.

  • Speaker #1

    Oui, et puis elle court partout avec ses talons, alors que t'as envie de dire, genre, la première chose que tu fais, c'est de les enlever. Après,

  • Speaker #2

    elle met des fringues plus confortables, vous verrez. Je spoil pas, mais elle met des fringues plus confortables.

  • Speaker #1

    Oui, mais elle garde ses chaussures. C'est d'ailleurs ce qui l'a trahi. Ah oui, t'as raison.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'était marrant, ça aussi.

  • Speaker #1

    Donc bon, je pense que le mec insiste un peu trop. Voilà, et il y avait un dernier truc, mais je m'en souviens pas, donc c'est parfait.

  • Speaker #0

    tu t'en rappelleras dans la prochaine boucle temporelle exactement je comprends tes réserves par contre c'est vrai que moi je suis un peu comme toi les films de boucle temporelle ça a tendance à me gaver un peu mais je trouve que il y a plein de boucles temporelles que je trouve horribles mais je trouve que quand c'est bien fait c'est assez fascinant parce que tu mets systématiquement dans ce genre de dispositif t'as toujours une faille que tu mets en évidence parce qu'en fait je pense que c'est impossible de construire une boucle temporelle sans faille scénaristique parce qu'à un moment donné il y a forcément un paradoxe là il est présent et il est un petit peu d'ailleurs quand j'ai revu le film c'était je pense la quatrième fois que j'en voyais je suis allé exprès chercher ce détail là parce que je me suis dit comment ça se fait qu'elle se rappelle pas qu'elle rentre dans une boucle temporelle et en fait le problème il est là c'est à dire qu'elle devrait s'en rappeler mais elle s'en rappelle pas ta gueule c'est un film c'est ça qui est marrant j'ai retrouvé ce que je voulais dire je

  • Speaker #1

    me permets de faire ton analyse je pense que ce qui te plaît peut-être c'est qu'en fait dans ce genre de film nous en tant que spectateur, surtout quand les personnages sont pas très écrits en fait tu toi t'es hyper sollicité en tant que spectateur pour construire le film et chercher et t'accrocher au personnage en disant mais là regarde si tu vas là t'es là en fait ça se rapproche beaucoup d'un jeu vidéo et dans Triangle il y a en plus une exploration enfin moi j'ai eu l'impression d'être face à un jeu d'exploration où en fait tu redécouvres le décor que tu connais avec en plus ce truc de tu perds des vies mais en fait c'est pas très grave parce que ça revient tu vas soulever ? et moi c'est un truc qui me gave très vite mais je peux comprendre que ce soit pour quelqu'un qui aime jouer c'est ce que j'allais dire c'est très ludique et bah voilà c'est ça comme genre de film

  • Speaker #0

    Mais pardon, je reviens, mais par exemple, la boucle temporelle qu'ils essayent de faire dans Harry Potter, c'est horrible. L'histoire de Sablier et d'Hermione Wenger.

  • Speaker #3

    Oui, ça, c'est très mal fait.

  • Speaker #0

    Toutes les boucles temporelles ne sont pas bonnes.

  • Speaker #3

    C'est pas un film sur une boucle temporelle.

  • Speaker #0

    Non, mais bon, tu vois, il y a...

  • Speaker #2

    On n'est pas obligé de parler d'Harry Potter. On n'est pas Potterhead ici, quoi. Je ne sais pas, peut-être.

  • Speaker #0

    Non, absolument pas.

  • Speaker #1

    C'est une terf.

  • Speaker #0

    Je citais cet exemple comme le mauvais exemple.

  • Speaker #3

    C'est vrai. Très bonne, très bon mauvais exemple. de plus en plus les ronds dans les ronds c'est compliqué c'était bien c'était la deuxième fois que je le voyais je crois que je l'ai préféré j'ai préféré ce visionnage au premier parce que j'attendais un truc très très horrifique encore une fois moi c'est mon problème et là je me suis plus concentrée sur l'ambiance, ce paquebot et j'adore comme tu disais Camille il y a un côté C'est très surprenant comme endroit. Après, c'est que du studio et sans doute du fond vert. Ça se voit, mais il n'essaie pas de le cacher à tout prix. Et je trouve que ça fonctionne bien. Ça fonctionne bien. Il y a cette espèce de dédale du bateau. Il y a un truc qui est assez... qui est assez bien rendu ça te perd complètement c'est peut-être ça qui fait peur dans le film en dehors des quelques moments un peu gores et non j'ai

  • Speaker #0

    préféré à Sévrance moi aussi mais ce que j'aime bien là-dedans pour suivre pourquoi j'aime bien c'est que c'est un film qui c'est le Ce qui fait ma satisfaction quand je regarde ce genre de film, moi, c'est pour le coup, là, je le reconnais, c'est complètement le déroulé scénaristique. Il n'y a pas...

  • Speaker #3

    Oui, moi aussi.

  • Speaker #0

    Je trouve que la photo est correcte et que les acteurs sont des acteurs. Mais je trouve que le film arrive à bien ménager son mystère jusqu'au moment où il nous le révèle. Et effectivement, le fait d'être amené d'un bateau à voile, d'un voilier vers un paquebot après un naufrage mystérieux. Enfin, je sais pas, il y a quelque chose que je trouve, tu ne sais pas exactement où tu vas jusqu'au moment où tu y arrives, et quand tu y arrives, j'ai l'impression qu'il ne s'éternise pas trop non plus sur son dispositif pour te ramener là d'où tu parles, et je trouve que c'est très très bien construit. Et c'est vraiment ça que j'adore dans ce type de film. Évidemment, c'est pas... je reconnais que c'est pas en termes de cinéma et de maîtrise c'est pas à la hauteur d'un ring ou de ce genre ça n'a pas le genre de culte mais je trouve que c'est vraiment des trucs,

  • Speaker #3

    des objets qui sont très bien construits et j'aime bien ce truc là c'est pas juste une boucle temporelle le mec réussit quand même à faire des boucles sur des boucles et en fait c'est vraiment et ça pour le coup il retombe bien sur ses pieds c'est pas

  • Speaker #2

    c'est le paradoxe de cette boucle vient plus loin mais là c'est moi j'étais impressionnée quoi je trouvais que la première partie vous avez dit ludique tout à l'heure elle est hyper ludique parce que toi aussi en tant que spectateur tu remarques et tu commences à remettre les bouts de film dans l'ordre et à savoir quelle temporalité il y a à quel moment quelle partie de la boucle intervient à tel moment aussi et c'est assez chouette c'est assez fun à faire au début Moi j'ai un peu du mal avec l'absence de construction de personnages j'avoue que ça me ruine un peu tout ce qui est entrepris du coup en construction parce que du coup j'ai pas d'intérêt en fait et j'ai pas d'intérêt à... non moi je suis quelqu'un avec le feeling quoi et non non mais blague à part je comprends et je trouve que c'est assez intelligemment fait ce côté boucle même si c'est un peu confus sur la fin et la deuxième moitié du film que je trouve pas forcément tip top Mais en tout cas, tout ce début sur la construction des scènes qui se mettent en place dans le bateau, où on arrive à comprendre à quel moment elles interviennent, comment elle va arriver à cet état d'esprit-là aussi ? Parce qu'au début, on ne comprend pas du tout comment ça va être, je spoil, elle plus tard, globalement. Mais le fait qu'il y ait peu d'enjeux sur l'attachement au personnage, moi, ça me fait chercher les trucs qui ne vont pas dans le film, et me focaliser sur autre chose. Et du coup, je n'arrive pas, je n'ai pas vraiment réussi à passer un...

  • Speaker #0

    mais dans 30 jours de nuit je sais pas je suis d'accord avec toi moi c'est aussi une des et je pense que la limite que j'ai trouvé au film revient un petit peu à ce que tu es en train de dire c'est à dire que l'écriture du personnage de Jess c'est pas terrible parce que tu apprends à la fin qu'en fait elle est maltraitante c'est un peu culpabilisé à outrance il n'y a pas tellement d'explication à part le fait qu'elle s'occupe d'un enfant qui est en difficulté et on comprend pas très bien pourquoi elle est épuisée parce qu'à part renverser un pot de peinture il fait pas grand chose de mal ce pauvre gosse à cause d'elle en plus donc en réalité cette culpabilité, en fait cet enjeu parce que c'est ça qu'elle affronte dans la dernière partie du film il tombe un peu à plat pour moi parce que j'y crois pas trop et parce que je me dis laissez-la tranquille quoi oui c'est ça et c'est un peu moi c'est vraiment cette fin j'ai trouvé vraiment gratos sur le personnage principal enfin si je peux me permettre même moi l'espèce

  • Speaker #1

    de prétexte de elle doit s'en sortir parce qu'elle a un enfant Moi ça me saoule. Vraiment très vite, je suis pas d'accord.

  • Speaker #0

    C'est des enjeux qui sont très...

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est quand même très...

  • Speaker #0

    Très étriqué.

  • Speaker #1

    Et Mélissa Georges, c'est un peu paradoxal parce que moi je trouve qu'elle arrive quand même à porter le film. Physiquement, elle se donne et tout. Par contre, je suis pas sûre d'aimer beaucoup cette actrice. Dans 30 jours de nuit, il y avait déjà des trucs qui m'énervaient. Et là, en fait, elle a un côté trop... à garde. Jolie, agarde, je sais pas, il y a un truc un peu agaçant Christopher Smith,

  • Speaker #0

    je l'ai vu une interview de lui, il explique qu'il l'a castée parce qu'il trouvait qu'elle avait ce côté un peu double face dans la mesure où elle avait un côté comme ça très très un peu ingénue et qui est d'ailleurs très très appuyée par la tenue vestimentaire qu'elle a et d'un autre côté quand elle est filmée d'une certaine manière elle peut être assez inquiétante, moi je le trouve pas tellement mais lui il le justifie comme ça en tout cas le cast il dit même que

  • Speaker #2

    Hitchcock l'aurait probablement choisi pour un de ses films j'adore quand on parle à la place des morts tu mets le doigt sur un truc en fait je me suis baladé pour voir des critiques un peu à droite à gauche je suis tombé sur des trucs sur le sens critique Et il y a vraiment un truc qui revient souvent et qui est insupportable sur cette actrice qui était plus jolie dans tel ou tel film et je trouve ça hallucinant à quel point c'est un truc important, tu vois, genre... Ah ouais, les trop... Le fait d'être une jeune femme sur un film...

  • Speaker #0

    Et ouais,

  • Speaker #2

    mais genre, il y a plein de critiques sur ce film-là, en particulier. Les holoscopes. Et j'en ai vu plein sur, ouais, les trop maigrichonnes et blafardes. Et je te jure, j'en ai vu plein, c'est pour ça que je le dis, j'en ai vu 15 000,

  • Speaker #1

    quoi. Voilà. C'est ouf.

  • Speaker #2

    écoutez notre podcast au moins on dit des choses un peu plus la communauté des cinéphiles ne déçoit jamais et du coup ça m'étonne pas qu'il y ait des qui aient fait des comparatifs avec la Hitchcock Woman ou je sais pas quoi tu vois bah le réalisateur ouais bon bah désolé

  • Speaker #0

    chrono ou brice ?

  • Speaker #3

    Félindra

  • Speaker #0

    Eh bien... Je ne sais pas si vous l'avez entendu, mais il m'a dit ça sur un ton extrêmement désagréable. Vous êtes témoin. Je n'invente rien.

  • Speaker #1

    C'est enregistré.

  • Speaker #3

    C'est pour la comparaison au phoque de Pingus.

  • Speaker #0

    Donc là, il ne va pas s'en remettre. J'ai dit un mot plus haut que l'autre tout à l'heure. C'est terminé. on va continuer cordialement ce podcast on va enchaîner avec le troisième film pour pas décevoir Brice Camille c'est toi qui t'y colles

  • Speaker #2

    Sous-titrage Société Radio-Can

  • Speaker #0

    Mais Camille, quel est ce film ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, la forme que j'ai choisie...

  • Speaker #0

    C'est comme l'affaire à chaque fois.

  • Speaker #1

    C'est de rester dans la ligne éditoriale. Qu'on s'est fixé parce que, putain, ça a été compliqué cette semaine. On a trouvé des films.

  • Speaker #0

    La ligne éditoriale, c'est avant tout les bonnes blagues.

  • Speaker #1

    Les gens s'en rendent compte, la bonne humeur.

  • Speaker #2

    On a des bouts en train.

  • Speaker #1

    C'est ça. Bon, revenons à nos montants. Non, ça, c'était la dernière. Oui,

  • Speaker #2

    à mon tour.

  • Speaker #1

    Donc, moi, j'ai choisi Spiral et pas Spiral de 2019, pas celui de 2023 non plus, celui de 2000. Oba-san,

  • Speaker #2

    Shinsei,

  • Speaker #0

    Classmate, Jitoka,

  • Speaker #1

    Katatsumuri,

  • Speaker #3

    Naruto-Maki,

  • Speaker #1

    Uzu-Maki, Merci.

  • Speaker #2

    Le punique d'anime est trop bien.

  • Speaker #1

    Là, c'est les films. C'est Uzumaki.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'on vient d'entendre ?

  • Speaker #3

    L'intoxication libre.

  • Speaker #1

    Juste le mot qui passe en boucle, ça veut dire en rond. C'est quand même une spirale.

  • Speaker #0

    Ah oui, en rond.

  • Speaker #1

    Des ronds, des ronds, des ronds, des ronds. C'est ça qu'elle dit, en fait. Et derrière, il y a quand même le choix musical qui, je trouve, annonce bien ce film, qui est quand même un drôle d'objet.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Moins qu'on puisse dire. Donc Uzumaki, c'est un film qui est sorti en 2000. Et c'est un film d'un mec qui s'appelle Igu Shinsky. Ce qui est en fait un pseudo.

  • Speaker #2

    Parce que ça sonne un tout petit peu polonais.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est inspiré des Polonais. Non, son vrai nom, c'est... Alors, attends, parce que je l'ai noté, mais sauf que j'ai noté trop de trucs en même temps. Ah oui, Akihiro Higuchi. D. Higushinsky, qui, au départ, est un mec qui a fait des clips vidéo. Et en fait, c'est son premier film. Celui-ci. Il en a fait un autre derrière qui s'appelle Long Dream, qui est aussi inspiré de Junji Ito.

  • Speaker #0

    Ah ouais ?

  • Speaker #1

    Ce que je voulais aussi vous dire pour un peu placer le film, c'est que c'est un film qui a été produit par Omega Project, qui est la production de Ring aussi. Donc le film s'inscrit directement dans le courant du J-Aurore des années 90-2000. De l'évolution de l'Ox. Exactement. Et donc vous voyez sur un thème aussi compliqué que les formes géométriques, on arrive quand même à se retrouver.

  • Speaker #3

    Juste pour revenir sur le nom, il est né en Ukraine, c'est pour ça ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Ah tu l'as dit ? Non, je n'ai pas encore dit. Mais effectivement, il est né en Ukraine, mais ce n'est pas son vrai nom de toute façon. C'est vraiment un pseudo qu'il a pris. Après, sans doute que c'est lié à ça, mais c'est un drôle de type. Oui, c'est la même chose. Alors, de quoi ça parle Uzumaki ou Spiral ? En fait, Uzumaki, c'est directement l'adaptation d'un roman graphique ou d'un manga, d'un seinen manga signé par Junji Ito, maître de l'horreur absolue. Je pense qu'on vous encourage tous les quatre à vraiment aller voir. Allez voir Junji Ito parce que c'est vraiment sublime. C'est très intéressant. On a rarement eu aussi peur devant des planches de BD.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    De quoi parle Spiral ? En fait, c'est là où c'est assez intéressant. Je trouve que c'est très compliqué de faire une adaptation de ce roman. Il s'est quand même lancé dans un truc très compliqué. En fait, le manga raconte l'histoire de personnages qui sont dans une ville et qui sont confrontés à une forme récurrente de Spiral qui, en fait, est une sorte de malédiction qui devient une obsession pour des personnages et qui les transforme dans des trucs... horrible vraiment qui crée des espèces de visions d'horreur toutes plus affreuses les unes que les autres je fais une espèce de résumé un peu large bah ouais mais c'est pas simple un résumé non parce qu'en fait c'est sous forme de nouvelles que ça se présente avec ce qu'il faut quand même dire c'est que c'est un des mangas qui quand ils sont sortis au Japon ont énormément marché, ont beaucoup plu et c'est pour ça qu'il y a eu l'idée de cette adaptation avant même la fin de la sortie du manga

  • Speaker #2

    c'est pour ça qu'il manque tout un pan aussi exactement,

  • Speaker #1

    tout le côté un peu sci-fi de Spiral de Junji Ito là il est complètement passé sous silence il se concentre sur d'autres choses oui parce que ça sortait dans des magazines je crois par bout par bout là c'était dans Big Comic Spirit entre 98 et 99 et ensuite c'était une sortie en 3 volumes vraiment manga classique et sortie très tardive en France sans...

  • Speaker #0

    En tout cas, en version...

  • Speaker #1

    Et après, il y a eu une ressortie en 2013, je crois.

  • Speaker #0

    Ouais, alors, en fait, les droits d'exploitation, là, c'est un petit... Je parle sous le contrôle du 48-64, mais je crois que les droits d'exploitation de Junjito, en écoutant un de leurs podcasts, j'avais cru comprendre qu'ils avaient récemment été... En tout cas acquis pour la distribution en France. Donc c'est Mangetsu qui...

  • Speaker #2

    Ah oui, avec la grossentologie.

  • Speaker #0

    Qui réédite toutes les œuvres de Junji Ito. Et je crois que c'est assez récent le fait qu'on puisse les exploiter comme ça en France. Mais voilà, encore une fois... N'hésitez pas à me le dire si je dis une connerie. Pardon, Camille.

  • Speaker #1

    Je ne pourrais pas te le dire. Je te laisse, tu me fais regueuler après. Je vais essayer de vous résumer le film parce que, sincèrement, c'est un film surtout très visuel, comme tous les films, tu me diras, mais là, c'est vraiment un... Comment dire ? C'est surréaliste comme film, je pense. Ne vous fiez pas uniquement à la narration, qui n'est pas le plus intéressant.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    c'est pour trier alors là alors de quoi ça parle ça parle de Kirie Gostinma qui est jouée par Eriko Atune qui est une jeune fille qui va au lycée dans une ville qui s'appelle je ne sais plus quoi et elle a un ami qui s'appelle Shuichi Seito qui est un peu son ami d'enfance, un peu son petit copain enfin voilà ils sont un peu en couple tous les deux joué par Fifan qui lui est un acteur qui n'a fait que ça Ah dommage il est long Oui il a une gueule incroyable Et donc Kishima Donc Kirie Kishima Qu'on appellera Kishima De façon japonaise C'est-à-dire sur mon famille Kishima Elle On la découvre Courant Dans la ville A travers une ville Qui est quasiment Une ville fantôme en fait Il n'y a personne Alors Je ne vous cache pas C'est assez déstabilisant Parce que C'est Un peu mièvre Tout au début du film C'est vraiment Une espèce de Gidrama Ouais Un peu kitschoui, voilà, avec eux deux, très mignons, machin, qui en fait ont l'ambition secrète de partir de la ville. Parce que, surtout si, enfin, Saito dit que la ville, il faut partir, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, lui, il le sent pas dès le début.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, je pense qu'il ne le sent pas parce que, en fait, Kirie et Goshima rencontrent à un moment donné le père de Saito, qui est accroupi dans la rue en train de filmer littéralement des escargots. ça va pas fort on va dire parce que lui en fait c'est pour les autres c'est ça et lui c'est donc il s'appelle Toishio Saito vu que c'est le papa il est joué par Ren Ozuki qui pour le coup lui est un acteur connu qui a beaucoup travaillé avec Takeshi Kitano et avec Kiyoshi Kurosawa de Cairo donc c'est un acteur important et Toishio Toishio Saito lui en fait c'est la première victime de Spiral de Udomaki, c'est-à-dire qu'il a une obsession absolue pour la forme de spirale, qui selon lui est la forme la plus parfaite, et la forme qui attire vers le fond. Il y a tout un discours sur les spirales, et donc il en cherche partout et en fait, ils volent tout ce qui, dans la ville, se rapproche d'une spirale.

  • Speaker #0

    Et en fait, on se rend compte qu'il y en a partout. Partout !

  • Speaker #1

    Et alors ça, c'est un des points, moi, je trouve qu'il fonctionne extrêmement bien dans le film. c'est que même après le film moi je voyais des spirales partout non mais c'est vrai parce que sur nos téléphones par exemple le truc pour déverrouiller l'empreinte c'est une spirale c'est une spirale rendez-vous compte d'ailleurs c'est aussi ça y est le moment

  • Speaker #0

    est arrivé je ne pensais pas devoir vous le dire mais Camille est devenue complotiste ah non ah non ah non ah non mettre des spirales dans les téléphones

  • Speaker #2

    Vous ne voyez pas le chat, mais Mouchou a des motifs spirales.

  • Speaker #1

    C'est que Q est en spirale. En gros, je vais dire un peu que ça, parce que son père est complètement obsédé par les spirales, et en fait, eux vont être confrontés à plusieurs images horrifiques liées à la forme de la spirale. Ça va de... de la personne qui tombe dans des escaliers en spirale avec un sourire à la boucle de cheveux qui se forme en spirale, qui fait très peur, à...

  • Speaker #3

    C'est un peu...

  • Speaker #1

    Ça, c'est drôle, mais en même temps, c'est un peu étrange. Oui. Au cadavre en forme de spirale, en passant par plein de choses assez bizarres. Et le film est très bizarre, parce que le film est construit en quatre chapitres, en gros. Et on n'arrête pas d'alterner entre coupes très courtes, vraiment montage assez rapide, avec d'un seul coup des plans beaucoup plus lents. et donc c'est quelque chose de je sais pas moi qui m'a mis assez mal à l'aise par rapport à ce film c'est à dire qu'on comprend pas trop où ça va ça part un peu comme ce résumé en fait ça part d'un point A vers un point B mais on ne sait pas où ça va et je pense qu'il est construit en forme de spirale notamment la fin du film qui est quand même assez incroyable c'est la fin de Malek je l'ai oublié je l'ai vu avant-hier la fin elle est alors je spoil donc n'écoutez pas mais la fin est très étrange parce qu'on dirait que c'est un renoncement à l'adaptation de formule c'est-à-dire que la fin ça consiste littéralement en 5 minutes durant lesquelles sont filmées des planches de dessin quasiment donc c'est un manga mais les images réelles de la peinture c'est étrange ouais Avec de la musique derrière, parce qu'il faut dire que la musique c'est... Alors moi je l'ai vu avec des copains, on arrêtait pas de rire parce qu'on disait que c'était un peu... Émile et son orchestre, parce qu'il y a de tout quoi.

  • Speaker #2

    Il y a des poètes poètes. Oui c'est ça.

  • Speaker #1

    Tu veux de la musique romantique, tu auras de la musique romantique avec de la harp. Tu veux un peu plus cold wave, tu auras des choses beaucoup plus expérimentales, il y a aussi. Et en fait ça s'explique parce qu'ils sont deux à la musique. Un qui n'a fait que ça, qui n'a fait que ce film. Et l'autre qui lui est beaucoup plus connu parce qu'il a fait notamment Tokyo Godfather. de Satoshi Kon mec quand même assez important aussi parce que je n'ai plus son nom sur les yeux mais on l'embrasse et c'est vrai que c'est un Comment dire ? C'est bizarre, il y a un peu de tout.

  • Speaker #0

    C'est un drôle d'objet.

  • Speaker #1

    Ça ne dure qu'une heure et demie. Il y a des trouvailles visuelles, je trouve, quand même. Parce que c'est un film pas cher.

  • Speaker #0

    C'est ça qui fait la force du film. Parce que ce qui est un peu difficile, c'est que chaque... On a l'impression qu'à la fin de chaque chapitre, il y a un truc dégueu. Il y a une espèce de climax, avec un... un cadavre en forme de spirale et en fait ce qui est rigolo c'est de voir à quel point les personnages, alors est-ce que c'est des ellipses mais on n'a pas trop l'impression parce qu'on a l'impression que c'est quand même assez ramassé, ça se passe sur une courte période de temps mais c'est à quel point les personnages sont confrontés à ce genre d'horreur et d'abomination et passent complètement à autre chose d'une seconde après ils voient un mec se faire prendre dans une roue de bagnole et mourir le sourire aux lèvres et deux minutes après ils sont en train de se presque galocher au bord du lac Donc c'est vrai que en termes d'écriture c'est compliqué après adapter Spiral c'est compliqué Et moi je trouve qu'il a quand même réussi à transmettre la bizarrerie et l'étrangeté on dirait presque du Twin Peaks en vrai de façon surréaliste Sauf que là où Twin Peaks utilise quand même tout le langage du cinéma pour produire plein de trucs lui j'ai un peu l'impression qu'il est resté, il s'est un peu cantonné Oui A essayer de passer directement du manga au cinéma, en reprenant des images, enfin quasiment image par image, certains plans du manga et en utilisant...

  • Speaker #2

    C'est tout le début du manga le film en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, et en utilisant des procédés de... de filmage qui sont pas possibles genre le mec qui est filmé comment il s'appelle l'espèce de stalker en courte focale tout le temps il est filmé rotation

  • Speaker #2

    à 90 degrés à l'envers je suis d'accord pour dire que le film échoue quand même sur beaucoup de choses notamment sur l'adaptation c'est assez mauvais euh... au sens premier du terme d'adaptation du manga de Junji Ito. Après, il y a plein de trucs, je pense, qui n'étaient pas volontaires, qui rendent ça encore plus bizarre. Le ton comique qu'il a rajouté, qui n'est pas forcément présent dans le manga.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. Il y a des filtres Snapchat dans le film, des effets numériques immondes. Et en fait, le premier te fait un peu rire, et après ça rajoute juste une strate d'étrange et de dégueu et de bizarre. Et ça, ça a hyper bien marché. Moi, cette scène de fin où il y a ces espèces de peintures mêlées à des images réelles du film... C'est l'abandon de l'adaptation comme tu disais, mais en même temps c'est juste trop étrange et du coup le film crée une atmosphère qui est pour moi très proche du manga mais involontaire un peu.

  • Speaker #1

    Moi je trouve que dans Junji Ito il y a un peu d'humour. Un peu d'humour grinçant, il y en a de temps en temps par exemple dans... comment ça s'appelle ? Le gamin odieux un peu... Soichi non ? C'est Soichi. Soichi c'est un peu drôle. C'est-à-dire qu'il y a un peu ce côté très très macabre et en même temps un peu rigolard qu'il peut avoir avec beaucoup d'humour noir. Et donc ça, en fait, je trouve que finalement, ça contribue à en faire une... J'ai l'impression qu'il a quand même capté un truc de l'essence de Junji Ito. Oui, je pense. Maintenant, il y a quand même... Je pense qu'ils auraient.

  • Speaker #2

    Je dis ça en regardant ma très belle affiche numérotée. C'est presque impossible de faire une adaptation de ce qui se passe dans la tête de ce mec-là. Moi, pour l'avoir vu parler de son œuvre en général, je ne sais même pas... Déjà, je n'ai rien compris, alors qu'il y avait un interprète. Déjà, dans sa tête à lui, c'est pas clair. Alors, prendre quelqu'un d'autre pour adapter quelque chose qui...

  • Speaker #0

    Qui part déjà en tout petit.

  • Speaker #2

    Ouais, que lui crée, mais on sait pas trop pourquoi. En fait, il justifie pas trop les histoires qu'il créait avec ses monstres, ses fantômes. C'est un peu étrange. Et du coup, le film, oui, moi, je l'ai trouvé... Moche, désolé. Le filtre vert, ouais ouais. J'avais vu, avant de le regarder, j'ai regardé l'affiche que je trouvais hyper belle. Il y avait un côté presque un peu Tim Burton avec tous les... Mais en fait, le filtre vert, je trouve que les effets sont vraiment pas beaux. Et voilà, donc... Mais... Je m'attendais. Je n'étais pas surprise. Mais effectivement, je comprends ce truc de la bizarrerie qui est quand même un peu retranscrite à travers ce film, à travers certaines scènes. Les hommes escargots, il y a quelques moments...

  • Speaker #0

    C'est très malaisant, par exemple. Oui,

  • Speaker #2

    oui. Mais je trouve qu'il y a un truc du dessin au réel, ça ne marche pas. Je ne suis pas sûre que les œuvres de Junji Ito soient faites pour être adaptées au cinéma. Alors en animé, peut-être. Mais...

  • Speaker #3

    au cinéma ou alors on va prendre une faille mais pas forcément les éléments visuels après je pense que c'est une bonne porte d'entrée pour des gens qui n'ont pas jamais lu Don Dito de voir ce film là parce qu'il y a quand même un désir de savoir d'où ça vient parce que effectivement c'est Et je trouve que quand même, d'un point de vue cinématographique, il y a plein d'idées. Je trouve qu'il y a des choses assez belles, tout ce qui est les parapluies et tout, moi je trouve ça vachement beau.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord avec Lola, le film réussit l'exploit, et avec toi en même temps, c'est-à-dire que le film réussit l'exploit d'être à la fois moche et beau. C'est-à-dire qu'il y a... picturalement des images qui sont quand même bien construites notamment le mec qui est pris dans la roue de voiture il y a des tableaux qui sont ce tableau qui est déjà dans le manga de la pièce de collection du père de Shinji c'est

  • Speaker #0

    ça qui est dans le manga un peu en choc tu passes d'une page à l'autre et tu vois toute cette pièce remplie de spirales partout la scène dans le film elle est incroyable c'est l'affiche du film dont je parlais je ne me suis pas reconnu je ne sais pas si c'est l'affiche mais c'était une des oui c'est l'affiche quand tu vas sur Allociné ça c'est hyper classe et ils ont rajouté un truc dans le film que je trouve assez à propos et bien exploité même si il y a des lacunes sur plein de trucs dans le film et ça en fait partie ils ont rajouté aussi un rapport à l'image d'Histor Du, le père en fait qui filme les escargots ça par exemple c'est pas dans le manga il n'y a aucune mention d'aspect filmé de caméscope, de collecte d'images et ça c'est vachement bien parce que ça donne un prétexte pour ajouter une strata d'horreur et du coup ça m'étonne pas que ce soit le même prod que

  • Speaker #3

    Ringu on retrouve des choses parce qu'il y a aussi le journaliste il me semble qu'il n'y a pas ça dans le manga le journaliste pas l'équipant mais le journaliste qui est très bizarre, qui arrive pour enquêter et qui donne lieu à une espèce de séquence très étrange de... d'archives en fait il fait des recherches comme dans tous les films d'horreur et là mais c'est trop drôle enfin moi j'ai beaucoup rigolé parce qu'on aurait dit un peu les experts Miami avec les zooms dans le zoom j'adore les effets visuels sur les morts des persos là ça fait tu

  • Speaker #2

    disais quoi Thomas avant parce que Léo t'as honteusement coupé la parole mais tu allais dire un truc qui m'intéressait ah bon je m'en rappelle pas ah bah ouais on va le lire Je crois que tu parlais du truc de faire du beau et du moche en même temps.

  • Speaker #1

    Je disais qu'effectivement, il arrive à construire des très belles images morbides que tu peux retrouver. Léo le disait juste après, la scène où on voit le père dans son atelier qui collecte tout un tas de trucs, c'est magnifique. Mais à côté de ça, je trouve le film... vraiment dégueulasse dans sa manière d'utiliser le... Je suis désolé, ça fait vraiment... J'aime pas dire ça, mais d'utiliser le langage du cinéma. C'est-à-dire que je trouve qu'il l'utilise pas bien. T'as des effets de caméra qui sont gerbotrons 3000, quoi. Si vous êtes malade...

  • Speaker #2

    C'est ça que t'aimais bien, toi, Léo.

  • Speaker #1

    Si vous êtes malade en regardant un film d'Ari Aster, alors là, n'allez pas voir ça parce que là, ça filme jamais droit. et puis il y a des zooms il y a du c'est vraiment c'est la violence, c'est MTV music c'est un clip de Slipknot pour moi et donc ça je trouve ça vraiment

  • Speaker #0

    ça c'est terrible ça vieillit pas bien alors toi tu vois un charme désuet je pense Léo j'y vois un charme un peu nostalgique sur ce côté de début du numérique tout crado où en fait on commence à filmer avec des caméras dégueulasses quoi je suis d'accord il y a des gens qui l'ont je

  • Speaker #1

    fais des guillemets avec mes doigts qui l'ont bien fait même si je trouve ça moche mais par exemple un James Wan dans Saw qui est un film que j'aime pas mais là je comprends que ce soit plutôt bien fait parce que tu vois c'est un peu c'est vraiment bien... comment dire... c'est propre. Là, je trouve que vraiment, c'est... En tout cas,

  • Speaker #2

    on peut dire qu'ils ne savaient pas encore utiliser la fonction balance des blancs sur les canards.

  • Speaker #0

    Dans Triangle non plus, je suis désolé.

  • Speaker #1

    Non, mais... Attends, tu ne peux pas comparer.

  • Speaker #2

    C'est moins vert.

  • Speaker #1

    Là, c'est un peu dur, mais à côté de ça, tu as l'impression qu'il y a eu énormément de soins apportés à la...

  • Speaker #3

    à la reproduction de tableau de Junji Ito on sent qu'il aime Junji Ito il y a même physiquement une mention de Junji Ito très tôt il y a une fiche avec son visage et je trouve que c'est quand même un film qui est complètement passé à la trappe et c'est un peu dommage parce que franchement moi je trouve qu'il y a des trucs

  • Speaker #0

    cool dedans tu vois donc je vous enjoins allez voir ce film c'est mieux que certains films non mais c'est vrai sur l'aspect horreur même des films de la sélection moi je l'ai regardé pas longtemps avant l'enregistrement Et vraiment, j'ai eu peur de ouf. J'étais vraiment mal à l'aise tout le film. Les grelots ? Les grelots, il y a un plan et quelques plans avec une surimpression d'un visage, encore une fois, c'est tout crado. Dans le ciel, là ? Non, pas dans le ciel. Sous le lit ? Non, du tout, quand elle arrive et qu'elle découvre le corps du père dans la machine à lever. Ça, c'est bizarre aussi, mais bon, bref. Il y a une surimpression de son visage sur un plan qui s'en va de la maison, en gros. Et je sais pas, tout est bizarre dans ce film et ça m'a foutu la chair de poule, je l'ai encore là

  • Speaker #1

    Et puis c'est crade il y a le côté un peu crado de l'image enfin voilà Un drôle de petit film et complètement oublié pour le coup, c'est vrai qu'il est difficile à trouver, qu'il est rarement mentionné, alors que bon, c'est vrai que c'est pas pire que au hasard 30 jours de nuit Twilight faire des comparaisons là c'était purement c'était gratuit et bien écoutez on va enchaîner et on va peut-être passer à la der des ders au quatrième et dernier film de la sélection de ce soir et je crois que c'est toi Lola qui t'y

  • Speaker #2

    colle et oui c'est moi

  • Speaker #1

    Et Lola, quel est ce film ?

  • Speaker #2

    Ce film, cette quatrième forme, vous vous en doutez, le plus connu. Peut-être après The Ring. C'est Cube. Nous n'avons pas à nous déplacer en cercles dans les chambres maintenant.

  • Speaker #0

    Nous n'avons pas à nous déplacer.

  • Speaker #3

    des cubes,

  • Speaker #1

    des ronds plein plein de choses on a presque tout fait le trapèze on n'a pas le parallèle épipède ça c'est un volume donc

  • Speaker #2

    Cube de Vincenzo Natali qu'on connait bien c'est sorti en 97 et donc c'est un film canadien un film parce que je cherchais une blague avec le titre québécois mais du coup il n'y en a pas carré la péricube non désolé cette fois-ci c'est pas validé il

  • Speaker #1

    y a eu un air de dégoût de désolation mais du dégoût avec

  • Speaker #2

    Donc pas mal de personnages, 5 en vrai, 5 personnages. David Hewlett qui joue Worth, je vais les appeler par leur nom de famille parce que c'est surtout comme ça qu'ils sont appelés dans le film, qui sera lui l'architecte un peu chelou, cynique. Maurice Dean Wint qui joue Quentin, le flic con, pour changer. Nicole Deboer. Qui joue Leven, l'étudiante en maths mannequin, accessoirement.

  • Speaker #1

    Mais avec des lunettes.

  • Speaker #2

    Personne ne ressemble à ça en terminale S.

  • Speaker #3

    Je pense qu'elle n'est pas en terminale S.

  • Speaker #2

    Niki Gwadani, qui joue Oloé, le docteur, et Andrew Miller, qui joue Kazan. Personnage autiste et accessoirement prodige en maths également. Cube, c'est quoi ? C'est cinq personnes qui se réveillent dans une pièce cubique, du coup, sans savoir comment ils sont arrivés là. Ils ne se connaissent pas et vont devoir s'entendre pour essayer de sortir de cet endroit, parce qu'ils n'ont pas désiré se réveiller ici. Et le but, ça va être de passer de pièce en pièce, tout en évitant celles qui sont piégées et mortelles. Quand on arrive dans la mauvaise pièce, on se fait trucider. Il y a une très belle scène d'introduction. Il y a quelqu'un qui se fait découper en apéricube, d'ailleurs. Un peu.

  • Speaker #0

    On prend en direct, ouais.

  • Speaker #1

    Et boulet, mon préféré. Dans la pub. Non, c'est saumon, mon préféré, en plus.

  • Speaker #2

    C'est les pires goûts.

  • Speaker #0

    Ça, c'est des vrais rêves.

  • Speaker #3

    Rien que l'odeur, ça me dégoûte. Ah ouais,

  • Speaker #2

    c'est dégueu. Et grâce à l'étudiante Leven, qui pense avoir compris comment éviter les pièges grâce aux mathématiques, Nous, on serait déjà tous morts là-dedans.

  • Speaker #3

    Moi, j'avais le mal au dos.

  • Speaker #2

    Les protagonistes vont pouvoir progresser petit à petit dans ce labyrinthe de cubes. Mais très vite, évidemment, les tensions vont grimper. Et ils ne vont plus pouvoir se saquer, en gros. Et ça va partir en cacahuètes. Voilà.

  • Speaker #3

    Rester dans l'apéritif.

  • Speaker #1

    Exactement. Sur le lexical de l'apéro, qui sera peut-être le prochain thème.

  • Speaker #3

    C'est pas bête. Note-le, Brice.

  • Speaker #1

    C'est toi qui choisis les films. Parce que t'en connais un rayon.

  • Speaker #2

    Sur la bière, ouais.

  • Speaker #1

    on t'a coupé

  • Speaker #2

    Lola non mais c'est bien donc Cube j'avais écrit une blague nulle mais je voulais vous la dire j'avais mis un film très carré dans sa construction ouais carré elle est mieux que celle de Thomas de telle heure c'est pas un gage de qualité moi je l'avais vu il y a longtemps et ben j'ai été un peu déçu par mes souvenirs que je me suis sentie un peu trompée par mon cerveau parce que j'en avais un super bon souvenir. Et là, je ne vous cache pas que j'ai trouvé que ça avait super mal vieilli.

  • Speaker #1

    C'est l'épreuve du temps.

  • Speaker #2

    Que les acteurs n'étaient vraiment pas bons. genre vraiment pas vous vraiment ça vous donne vraiment parce que c'est la roue libre ah oui non non non il y en a il y en a deux trois c'est des on fait un peu théâtre de boulevard non

  • Speaker #3

    comédien d'alerte dans un cube option théâtre première oui voilà

  • Speaker #2

    C'est le premier film de Nathalie, donc on l'excuse un petit peu. J'ai encore pris un premier film, mais je ne savais pas cette fois, je vous jure. Et il va se perdre par la suite en faisant Splice.

  • Speaker #0

    Se perdre, ça dépend des...

  • Speaker #2

    Moi, je l'ai revu, j'ai vraiment trouvé ça problématique. Et il a fait aussi une adaptation d'un Stephen King dans les...

  • Speaker #1

    de zherbe qui aurait pu être très bien et qui est vraiment pourri dans les champs de men c'est l'un des plus il a fait l'épisode aussi de la série d'anthologie d'Al Toro avec les rats ah oui avec les gros rats très très kitsch aussi moi j'ai bien aimé ça c'était pas mal il y avait un petit truc mais

  • Speaker #2

    voilà c'est un film qui a quand même pour lui d'être parvenu à un résultat esthétique, plutôt correcte, avec un tout petit budget de 350 000 dollars. Donc, c'est rien du tout. Et ça a hyper bien marché puisqu'ils se sont fait un... Il y a eu un box office de près de 9 millions.

  • Speaker #3

    Bon, là, tu vois.

  • Speaker #2

    Donc, une rentabilité incroyable, ce qui a donné la suite après à d'autres... Super cube.

  • Speaker #0

    Méga cube.

  • Speaker #2

    qui est probablement une des plus grosses bouses qu'on ait jamais filmé c'est pas Vincenzo Natali qui les a fait mais oui est-ce qu'il paraissait pourri moi je les ai pas vu c'est immatable

  • Speaker #1

    Je te conseille.

  • Speaker #2

    En tout cas, lui, Vincenzo Natali, était très content. Ça montre quand même que quand on n'a pas d'argent, on peut faire preuve de créativité. Et ça a été le cas pour ce film et notamment pour le décor. Parce que tout le film est tourné dans un entrepôt de stockage. Donc de 4,30 mètres sur 4,30 mètres. Voilà, un cube. Et c'était pas du tout insonorisé, là c'est pour la petite histoire. Et en fait, il y avait des trains qui passaient et ça faisait un bruit de ouf et ça faisait tout trembler. Et en fait, vu que ça les faisait chier tout le temps pendant le tournage, ils se sont dit, c'est pas possible. Donc en fait, ils l'ont incorporé au scénario. Et alors après, voilà, il y a de la... du rajout en post-prod mais c'est incroyable c'est bien mais ça montre que ils n'avaient pas de thunes qu'ils se soucient des mains donc non il y a quelques trucs qui marchent assez bien et bon alors là Léo vous en parlera mais c'est évidemment une critique de toute la société américaine chaque personnage est un stéréotype on a le cerveau, le contrôle avec le flic, l'Amérique oubliée avec la personne handicapée le cynique, la complotiste mais un peu tendre quand même pas tendre, touchante on a toutes les facettes d'une Amérique hétérogène mais où on s'acharne les uns contre les autres plutôt que de fonctionner ensemble. Et ça, Léo adore.

  • Speaker #3

    On se met en rond, on se met en carré. C'est ça qu'il veut dire.

  • Speaker #2

    Et donc, voilà, c'était là pour revenir à la plateforme dont j'avais parlé. Tu vois, finalement, Léo, je ne vois pas en quoi... Alors, je ne dis pas que c'est un mauvais... Non, mais le discours est bien. Mais je ne vois pas en quoi il est mieux que la plateforme, en fait. Et moi...

  • Speaker #3

    enfin mais si tu sais très bien pourquoi c'est parce que c'est beaucoup plus à câble que la plateforme la plateforme c'est genre ils deviennent des flics littéralement exactement oui mais dans dans Cube il n'y a pas de panacota la panacota c'est le messager c'est vrai donc

  • Speaker #2

    Bah non, moi tu vois finalement vraiment, en regardant la plateforme et en parlant de la plateforme, je me disais putain c'était quand même mieux Cube, enfin vraiment et en revoyant Cube,

  • Speaker #0

    j'étais en mode je comprends la déception en vrai le film a pas très bien fait et puis vraiment mauvais acteur Ouais mais petit budget tranquille passe tout ça tout ça

  • Speaker #3

    C'est une chose que vous ne savez pas avant que je te le dise Tu penses que les acteurs ça les a bloqués dans leur jeu ? Ils pouvaient pas se mettre un peu under parce qu'on les entendait pas à cause du temps ? Non et puis moi la référence à Descartes là dans le film ça part dans notre philo Non mais ça non Il y a pas que ça parce qu'il y a aussi le nom qu'ils ont en fait c'est que des noms de prison des Etats-Unis ?

  • Speaker #0

    C'est trop, trop incroyable, je trouve.

  • Speaker #3

    Tu sais, le mec, tu lui dis, genre, c'est quand même un peu de la merde. Non, non, alors ça, c'est de gêner.

  • Speaker #1

    La peinture a été faite avec leurs propres expériments, c'est génial.

  • Speaker #3

    C'était encore une lecture, encore un peu plus...

  • Speaker #0

    Ça, c'est un peu...

  • Speaker #2

    On te prend un peu pour un bébête si t'avais pas déjà compris, quoi, tu vois. Franchement,

  • Speaker #3

    tu l'as vu à quel âge la première fois, Léo ?

  • Speaker #0

    En vrai, je pense que je l'ai vu ado au lycée.

  • Speaker #3

    C'est ça, parce que pour moi, c'est un film qui fonctionne très bien quand t'es plus jeune. Oui,

  • Speaker #2

    peut-être.

  • Speaker #0

    Mais moi, je tiens à dire quand même que le revisionnage a très bien fonctionné.

  • Speaker #1

    Vas-y, Léo, défends-le.

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que c'est un film qui parle de la critique de la machine abrutissante qu'est l'entreprise capitaliste et le monde du travail. La construction petit bout par petit bout, la déresponsabilisation maillon par maillon du système broyeur d'êtres humains. Oui,

  • Speaker #3

    c'est un aren't, c'est un aren't.

  • Speaker #0

    Voilà. Il n'y a pas de grand complot, seulement le capitalisme. Voilà, c'est tout.

  • Speaker #1

    Ciao. Non mais, on est d'accord, mais c'est vrai que c'est pas d'une finesse...

  • Speaker #0

    Bah non, bah...

  • Speaker #2

    Il y en a qui l'ont mieux fait.

  • Speaker #0

    Ah bah oui, oui. Mais au moins c'est clair.

  • Speaker #2

    Ah bah oui, mais la panacotasse, elle met sa raie, c'était clair.

  • Speaker #0

    Ah non, c'est pas très clair, justement.

  • Speaker #3

    Il veut juste des films de propagande.

  • Speaker #0

    Ce qu'il faut, c'est le communisme, en fait. Non, j'arrête, j'arrête, j'arrête.

  • Speaker #1

    Des films instites de propagande.

  • Speaker #0

    Moi, ça me fait plaisir de voir ce genre de messages limpides et grossiers, un peu. Enfin, je sais pas, moi j'ai kiffé.

  • Speaker #2

    Mais c'est marrant parce que parfois tu râches contre des messages limpides et grossiers, donc c'est pour ça que je suis...

  • Speaker #0

    Ouais, mais là, ça va dans mon sens, du coup j'aime bien.

  • Speaker #3

    Au moins, c'est clair.

  • Speaker #1

    La mauvaise foi est bienvenue dans ce podcast. Attends,

  • Speaker #3

    on va pas s'en priver quand même.

  • Speaker #1

    C'est une vertu. Très bien, Léo. J'aime cette attitude.

  • Speaker #3

    Je l'ai présenté comme un podcast français, donc déjà, c'est dedans.

  • Speaker #1

    Ça dénonce.

  • Speaker #3

    Non, mais parce que déjà, il y a encore du French bashing dans le film.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #3

    Le personnage de Ren, là. C'est Ren, R-E-N-E-S, la Bretagne. Bonjour, bonjour. Non mais c'est vrai, c'est parce qu'il y a une prison.

  • Speaker #1

    Moi je me suis demandé pourquoi. Ah c'est parce qu'il y a une prison. Moi j'étais là à la terre.

  • Speaker #3

    Mais oui c'est vrai, je vous jure. Et c'est pour ça. Non mais la rue de la soif. Les mecs qui balancent leurs chaussures. La moitié du podcast n'écoute plus.

  • Speaker #1

    Je me suis dit c'est un mec qui balance ses chaussures. Il est bourré tout le temps.

  • Speaker #3

    En plus le mec n'a pas du tout un accent français.

  • Speaker #0

    Oui non pas trop.

  • Speaker #1

    non mais ça c'est pas dire bonjour et merde au moment où il se fait exploiter la tronche ça va mais non c'est le problème du personnage fonction là je crois que je crois qu'on peut difficilement faire un meilleur exemple si tu veux expliquer ce que c'est que de la de l'écriture de personnage fonction là tu montres ça c'est moi j'aime pas et puis et puis moi il y a un truc je pense qu'on peut plus le voir non ? tu en parlais Lola dans ton résumé mais le personnage de l'étudiante en maths La nerd qui est en fait une mannequin à qui on a mis des lunettes enfin c'est pas possible en fait genre c'est pas possible

  • Speaker #0

    Moi ça m'a pas choqué là Moi ce qui m'a plus choqué c'est le personnage autiste

  • Speaker #1

    Oui alors ça j'en parle même pas parce que alors là c'est la roule libre totale

  • Speaker #3

    Le personnage de Lynn c'est ça Leven Leven elle pour le coup moi je trouve que ça va c'est un personnage qui au départ tu la prends pour juste la jolie très intelligente et en fait elle se révèle quand même assez féministe tu vois dans son son personnage ça va dans la relation à la

  • Speaker #1

    caractérisation qu'en est faite moi je pense qu'elle est censée être caractérisée comme un personnage mais bon ça c'est quand même c'est plus possible quoi

  • Speaker #2

    le flic violent et nerveux et qui se révèle être un bel enfoiré c'est un porc moi j'adore quand il dit en parlant à l'étudiante justement my beautiful brain en lui regardant le cul et là t'es en mode Nice

  • Speaker #0

    Mais c'est pour ça que je trouve vraiment le film a plein de défauts et a très mal vieilli en vrai le film a grave mal vieilli je pense que si on l'avait vu en 97 à sa sortie, on aurait trouvé ça beaucoup mieux que maintenant mais je trouve que même si ces personnages sont vraiment juste là pour être des concepts et encarner des idées En vrai, moi, j'aime bien le film. Franchement, j'aime bien le film.

  • Speaker #2

    Oui, après, c'est un film qui a inspiré plein d'autres. Ça a été le premier à faire quelque chose dans ce genre-là. Et puis, oui, encore une fois, c'est pas d'argent. C'est presque un film de sortie d'études. Il y a un côté... Il y a quand même quelques effets spéciaux qui ne sont pas si mal faits quand ils sortent de tous les cubes qu'ils arrivent à mettre. C'est pas si... Ça passe. Et puis après, à la fin, t'as ce côté... On frôle le divin.

  • Speaker #0

    Oui, bon, alors ça, oui. Donc,

  • Speaker #2

    c'est pas forcément incroyable. Il avait plus trop d'idées, là, je pense. Non, il y a... Ouais, mais ça a vieilli. C'est son principal problème.

  • Speaker #1

    C'est dur, en plus, de sortir d'un film comme ça. c'est à dire qu'une fois que tu as cette idée ce concept et tout,

  • Speaker #0

    où est-ce que tu vas et ça c'est vrai que pour sa défense c'est pas trop mal mené il arrive à faire un film d'1h30 qui tient plutôt je pense qu'il y a littéralement deux salles et du coup c'est filmé pour faire en sorte qu'on

  • Speaker #3

    a qu'une il y en a qu'une mais ils mettaient des gélates différentes d'accord ouais ouais bah ça ouais c'est effectivement mais non pas mal non mais pas mal tu vois la scène de où en gros les personnages doivent se taire parce que sinon ils vont se crever c'est pas mal de mettre une séquence vraiment dans le silence en fait genre ça je trouve ça plutôt chouette et par rapport à la plateforme justement parce que la comparaison elle se fait tout de suite quand on a vu les deux films c'est assez hésitant c'est moins bavard moi j'ai trouvé ah oui genre c'est moins bien joué mais c'est moins bavard donc bon l'un dans l'autre ça va quoi mais il n'y a pas Tilda Swinton yep

  • Speaker #1

    Cici elle jouait une chaussure là dans la partenariat c'est ce qui est balancé par c'est incroyable l'actrice

  • Speaker #2

    on l'embrasse on va faire un épisode spécial sur Ed mais t'as bien aimé Lola quand même t'as été vraiment déçue au point de ouais j'étais un peu en fait le film est pas long mais je me suis un peu ennuyée mais j'en avais un super souvenir mais comme Camille disait je pense qu'on l'a vu jeune c'était une autre époque j'avoue on l'a regardé

  • Speaker #0

    j'avoue on l'a regardé avec Lola on regardait la time bar de temps en temps ah ouais putain moi j'ai passé un super moment j'ai pas regardé la time bar j'étais genre ouais trop bien ouais câble

  • Speaker #1

    grave bon film de manif pour la peine tu devrais regarder cube 2 et hypercube tu devrais te faire le marathon cube hypercube c'est pénible ça veut dire quoi hypercube ? c'est comme un cube mais en hyper un grand cube et bah oui c'est cube au cube c'est vrai que tous les discours,

  • Speaker #0

    en fait dès que ça parle de maths non mais ça c'est anecdotique c'est le large de la Oui,

  • Speaker #1

    il a localisé. Ils arrivent quand même à sortir, je crois, trois théories mathématiques, trois modèles mathématiques différents. Ça marche jusqu'au moment où ça ne marche plus. C'est complètement débile, parce que ça marche pendant 200 salles, et puis d'un coup, c'était passé.

  • Speaker #3

    Tout ça, à côté, suçant des boutons pour saliver.

  • Speaker #2

    Est-ce que ça existe vraiment ?

  • Speaker #1

    Pourquoi tu te tournes vers moi ?

  • Speaker #2

    On s'y occupe. Non mais il a une tête à sucer des bouts de con

  • Speaker #1

    Écoute Je connais pas ce principe

  • Speaker #0

    Mais je me suis dit que j'essaierais peut-être Un moment donné où on crèverait de soif Du coup vous trouvez pas aussi que c'est un bon film pour dire quel personnage t'es un peu quoi Je trouve Toi t'es qui alors ? Je vais être content parce que

  • Speaker #3

    C'est un personnage tellement nuancé

  • Speaker #0

    Moi je suis soit je sais pas le mec Non, pas le mec blasé là, mais je sais pas. Worse ? Non, je veux bien être celle qui a un master en maths là.

  • Speaker #3

    Ah bah d'accord. La mannequin, sexy, intelligente et féministe.

  • Speaker #1

    On veut tous être elle en vrai.

  • Speaker #0

    En fait, ça marche pas parce que d'autres sont un peu relous quand même. Désolé.

  • Speaker #2

    Ouais, la complotiste là...

  • Speaker #0

    Ah la médecin, j'aime bien moi par contre.

  • Speaker #3

    Attends, mais elle, elle est pas que complotiste. Parce que moi, ce que j'ai compris, c'est qu'elle est... Ou alors c'est moi qui extrapole, mais j'ai vu un point Godwin quand même.

  • Speaker #2

    Ah ouais ?

  • Speaker #3

    Ah bah oui. Déjà elle dit qu'elle mange des pierogis ce qui veut dire qu'elle est polonaise et elle a un truc sur les nazis et elle est traumatisée par le fait d'avoir été enlevée à un endroit où ils ont mis nu donc moi je pense que c'est un truc c'est pas éloigné parce que le film parle de responsabilité collective celle qui explique la théorie de Hannah Arendt donc pour moi c'est la figure de mémoriel quoi

  • Speaker #1

    Donc petit point Godwin pour expliquer son propos, c'est toujours...

  • Speaker #0

    bien permet d'enfoncer bien la porte qui est déjà bien ouverte au bout de 5 minutes de film c'est dégueulasse comme phrase la trappe du cube et bien peut-être que ce sera le mot de la fin non ce sera le mot de la fin parce que j'ai envie, la trappe du cube c'est très bien on va on a fini des films de ce soir

  • Speaker #1

    Vous en êtes bien sortis quand même sur un thème aussi délirant là

  • Speaker #2

    Si vous avez d'autres films de formes on est preneurs

  • Speaker #0

    Pour une deuxième session film de formes parce que bon là ça fait 25 épisodes c'est vrai qu'au bout d'un moment on va peut-être faire des bis sur certains thèmes qu'on a déjà

  • Speaker #3

    évoqué parce qu'on a que 25 idées à 4 5 avec Brice vous vous rendez compte ça fait 5 par personne ah oui c'est 10 fois c'est 10 fois l'idée de l'apéro franchement c'est 10 fois qu'il propose l'apéro donc il y a pas de film saucisson on t'a dit

  • Speaker #0

    on va trouver association VG quand même bah oui c'est ça et avant de nous quitter on se raconte ce qu'on a fait dimanche dernier qui commence non pas Léo d'accord moi je peux commencer si vous voulez j'ai Poursuivi, repris, la lecture. Alors, je vous ferai peut-être des updates dans les prochains épisodes, ça me fera des recos faciles. De la Maison des Feuilles, le roman House of Leaves, roman cultissime, s'il en est, de Marc Z. de Danielewski, qui est un roman qui est donc paru en 2000 et qui est, sur le plan formel, un truc tout à fait original où, en gros, on lit le manuscrit et d'un personnage qui est décédé et qui raconte le visionnage d'un film amateur au cours duquel on voit une famille emménagée dans une maison tout à fait étrange puisque cette maison, on l'apprend, est plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. C'est donc un espace impossible. Et donc, on suit ce manuscrit qui fait l'analyse critique de ce film amateur retrouvé. Et en plus, on a les notes d'un personnage qui retrouve ce manuscrit. Donc, c'est un petit peu...

  • Speaker #2

    C'est un film d'horreur.

  • Speaker #0

    C'est complètement horrifique.

  • Speaker #1

    Il paraît que ça rend fou.

  • Speaker #0

    Ça a inspiré énormément la culture Internet, la culture Trippi Pasta, tout ça. Donc, c'est un roman qui est assez fondateur. mais qui n'est pas simple à lire puisqu'il est très expérimental dans sa forme je vais en venir à bout ça fait plusieurs années que je me dis qu'il faut que j'y aille j'y suis,

  • Speaker #1

    j'irai t'as commencé là récemment ?

  • Speaker #0

    je l'ai vu chez toi en plus je l'avais sorti pour me remotiver pour me remotiver je sors toujours la maison des feuilles pour me les péter, ça fait toujours son effet c'est tout près de nous c'est vrai pour une fois que c'est pas un jeu vidéo voilà donc voilà c'est ce que j'ai fait dimanche c'est très bien dimanche ça fait passer le temps voilà avant le lundi c'est un peu difficile en ce moment mettez nous 5 étoiles ça me remonte le moral du chantage

  • Speaker #2

    Lola moi je suis toujours objectif manger bouger j'avais déjà fait une reco de rando dans le Verdon je refais une reco de rando dans le Verdon cette fois la randonnée du Sentier Martel qui est une randonnée magnifique de 16 km qui ne se fait pas en tongs ça monte, ça descend mais c'est très chouette et il y a une fin de 1 km dans une grotte dans le noir en mode men et c'est incroyable

  • Speaker #0

    il y avait des crapauds quand tu rentres dans le tunnel tu vois la flotte c'est ouf tu vois pas avec ta lampe tu patauges dans la flotte et donc tu entends le raisonnement du flotte c'est une super recours dans le thème du podcast il est randonné je vous le conseille c'est pas que du tunnel c'est pas 16 km de tunnel c'est bien fou je pense merci Camille ?

  • Speaker #1

    Alors moi je viens abîmer l'ambiance Non en vrai moi ce que j'ai fait un des derniers dimanches j'ai vu un documentaire qui est vraiment incroyable sur Navalny l'opposant à Poutine qui a été assassiné on va dire le terme toi aussi bientôt du coup Voilà. Et en fait, c'est un film qui est sorti en 2022 et qui a eu l'Oscar du meilleur documentaire. C'est Daniel Rohrer qui l'a fait. C'est très intéressant parce que c'est un film qui a été fait au moment où Navalny a été empoisonné et a été exfiltré vers Berlin pour se faire soigner. Et donc, dans le laps de temps de sa combalescence, il mène l'enquête avec son équipe, qui est incroyable, sur qui... est à l'origine de cet empoisonnement. Donc, c'est un film vraiment hyper... C'est digne des plus grands films d'espionnage. Vraiment, tu as envie de suivre chaque minute les unes après les autres. Et en même temps, il y a un truc très triste aussi parce qu'il y a des interviews de lui où il parle du cas de figure où il serait assassiné. Donc, il envisage sa mort. Et c'est en même temps très étrange parce qu'il sourit beaucoup. Il a la relation avec sa famille, etc. et c'est quand même moi j'aime pas les héros en général et je dois dire que là c'est quand même une figure de la résistance absolument incroyable donc je vous encourage à aller le voir c'est sur France TV vous pouvez le trouver en replay comment il s'appelle le documentaire ?

  • Speaker #3

    Navalny juste Navalny mais par rapport à quoi Navalny ? je comprends pas comment il s'appelle je plaisante puisqu'il fait son intéressant il fait des blagues sur les personnes décédées j'avoue que c'était pas tip top c'est pas moi Lélé alors moi je vais tricher un peu parce que c'était samedi soir en vrai mais j'ai mis le dimanche à m'en remettre donc une pause casse et j'ai aussi cassé mon ordinateur qui me sert au podcast voilà Non Léo on t'en rachètera pas si c'était ça que tu voulais on va ouvrir un Patreon pour racheter un ordinateur à Léo non non non j'ai un système de clavier bluetooth avec mon téléphone qui marche pas très bien on va vous donner le RIB de Léo dans la description de l'épisode c'est ça une suite de chiffres et nombre de premiers mettez pas mon numéro de téléphone ou mon adresse SVP je vous laisse Moi j'ai été voir un concert à la Marocainerie avec Lizzy Strata, un groupe français de Mad Rock mais en première partie il y avait aussi Other Half qui est un groupe britannique que je recommande chaudement parce qu'ils et elles ont pleuré à la fin d'émotion devant notre accueil formidable de public

  • Speaker #1

    Super concert,

  • Speaker #3

    super groupe de punk rock anglais DIY Garage on peut dire les termes donc je recommande ça s'appelle Other Half les membres du groupe sont très choupis Half comme la moitié pas comme la marionnette dans la série Other Half comme l'autre moitié et voilà si vous avez l'occasion de les voir en France ou au Royaume-Uni allez-y

  • Speaker #0

    Waouh ! Eh ben...

  • Speaker #2

    Eh ben ça change de...

  • Speaker #0

    Ça change là, c'est... On n'a pas eu de courge, on n'a pas eu de melon, on n'a pas eu de Lidl...

  • Speaker #2

    Le melon, c'est dans pas très longtemps, donc... Ah oui,

  • Speaker #0

    c'est bientôt, ça va revenir. et ben du coup nous on se reverra avant la saison des melons puisqu'on se reverra enfin on se je sais pas comment on dit podcastiquement parlant mais on revient voilà on revient dans 15 jours avec un nouveau thème et peut-être je sais plus mais là il y a des invités encore bientôt dis ça comme si on était trop famous ouais ça n'arrête pas ça n'arrête pas ils attendent à la porte il y a la queue il y a la queue non Ah non mais je refuse que des stars américaines en permanence je vous les passe mais voilà Tilda Swinton

  • Speaker #1

    Not today mais non

  • Speaker #0

    Tilda on t'a dit on t'a dit non pas maintenant Arrêtez Tilda Swinton horrible Moi aussi je l'aime une actrice formidable Donc on se retrouve dans 15 jours n'hésitez pas à nous mettre des étoiles sur les applications de podcast parce que ça nous aide à être de plus en plus écoutés Merci et merci c'est ce qu'on souhaite à la France voilà Camille Macron Camille elle y va et donc en attendant à bientôt, bisous bonne semaine,

  • Speaker #1

    ciao ciao bisous

Description

Ce dimanche, on vous parle de films d'horreur en bonne et due forme !


Les films de l'épisode  :

- 3'12" Ring [Hideo Nakata]

- 19'32" Triangle [Christopher Smith]

- 40'24" Spiral [Higuchinsky]

- 64'39" Cube [Vincenzo Natali]


Et dimanche dernier alors (85'20'') :

- Thomas lit "La maison des feuilles" de Mark Z. Danielewski

- Lola a fait de la randonnée dans le Verdon (encore)

- Camille a vu le documentaire "Navalny" de Daniel Roher

- Léo a vu le groupe Lysistrata à la Maroquinerie


⚠️ Attention aux spoilers ⚠️


Réalisation et musique : Brice Thierion

Identité visuelle : Noah Ballul


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Oh là là là là, mais bonsoir !

  • Speaker #1

    Guignol, ça y est !

  • Speaker #2

    Bonsoir !

  • Speaker #0

    Bonsoir et bienvenue dans l'horreur du dimanche, le podcast français le plus indépendant, le plus do-it-yourself, le plus illégitime, où l'on parle de cinéma d'horreur et de genre en toute détente. C'est également le podcast du frisson mou,

  • Speaker #2

    Bouh ! Ah !

  • Speaker #0

    25 multiplié par 4, auquel je soustrais 2 pour les deux premiers épisodes sans Camille, ce qui fera, à l'issue de cette émission, un total de 98 films évoqués.

  • Speaker #2

    Attends, c'est vrai ? Oui. La stat est réelle ?

  • Speaker #0

    La stat est réelle. Wow. 98 films.

  • Speaker #1

    Toi, tu en as un en moins, et moi aussi.

  • Speaker #2

    Ah oui, parce qu'on a eu des petits...

  • Speaker #1

    Je tiens des comptes.

  • Speaker #0

    Vous calculerez chez vous. Mais... 98 films, c'est presque 100.

  • Speaker #2

    On fait de la numérologie ce soir.

  • Speaker #0

    Alors, deux conclusions. La première, c'est l'observation de mon incroyable acuité en calcul mental. La seconde, c'est qu'après tant de films analysés de manière aussi naïve et malhonnête qu'approximative, nous avons une confiance totale en notre méthode. D'ailleurs, je ne crois pas l'avoir déjà expliqué ici, mais nous ne choisissons jamais les films. Le cinéma s'impose à nous. Habituellement, ce qu'on fait, c'est qu'on enferme Léo dans le placard, les yeux bandés, et il ne sort qu'au bout de plusieurs jours lorsqu'il a eu LA vision. Comme il n'était pas dispo la semaine dernière, car il devait acheter, vendre, des stock options, tout ça, enfin, vous connaissez Léo, nous nous sommes alors laissés à une forme d'ésotérisme assumé, et Camille nous a tiré les cartes. Rien de concluant. Urgence, réunion brainstorming, cadavre exquis, tableau blanc, post-it, épingle, fil rouge tendu reliant des photos de François Ozon et de John Carpenter. Pas d'idée, rien de rien. Lola a même tenté en vain de capter les signes de l'au-delà en se photographiant devant un miroir. Épuisé par cette éprouvante semaine, je me suis dans un effort inhumain vautré dans mon canapé encore une fois et j'ai saisi ma manette de PlayStation et Eureka ! Rond, triangle, carré. ça va Lola ?

  • Speaker #3

    bah oui moi j'ai vu la dame blanche en disant 100 fois dame blanche devant le miroir quand même est-ce que tu dirais que tu as la forme géométrique ?

  • Speaker #0

    bon allez j'arrête Léo Léo c'est carré ? c'est carré ?

  • Speaker #2

    ouais c'est carré ouais les crampes T sont chaussées pardon et Camille ça va ?

  • Speaker #1

    bah écoute oui ça tourne rond je suis dans mon stand vous pouvez me retrouver avec mes clés dans ta roulotte exactement bon

  • Speaker #0

    Et comme d'habitude, fidèles au poste, quand ce n'est pas de la fonte, ce sont des potards qui le poussent. Taillé en vrai, solide comme un roc, Mr. B, The Brick. Ça va, Brice ? L'horreur du dimanche épisode 25, c'est maintenant, c'est parti. Et on commence avec le film que Léo a sélectionné. Léo, c'est quoi ce film ?

  • Speaker #2

    Le film que j'ai choisi, c'est Ringu. Je l'ai vu, et il m'a demandé de me donner un téléphone. Je vais essayer de te donner un téléphone. Quelle est la raison ? Je ne sais pas. C'est un instant.

  • Speaker #4

    Je ne sais pas.

  • Speaker #3

    Non, non, c'est une chute.

  • Speaker #2

    C'est mon premier déjeuner.

  • Speaker #0

    Oh là là, mais ça fait peur cette bande-annonce ! Ça t'a mis les grelots.

  • Speaker #2

    Oui, mais ce n'est pas le seul film de la sélection à m'avoir mis les grelots ce soir. On va en parler. Il y a eu plusieurs grelots du coup. Il y a eu beaucoup, ça a grelotté très fort chez moi. J'ai eu très très peur. Ringu, du coup, est un film sorti en 1998, réalisé par Hideo Nakata, que vous connaissez aussi peut-être pour le superbe Darkwater. On en parlait tout à l'heure. Ringu, c'est l'histoire d'un objet maudit avant tout, d'une malédiction qui se transmet en visionnant une cassette vidéo. On y suit Raiko, interprétée par Nanako Matsushima, une journaliste qui enquête sur une série de décès mystérieux. Ses morts en série n'ont en fait pas épargné sa famille, c'est comme ça qu'elle s'est mise sur l'enquête, puisque sa petite nièce Tomoko, interprétée par Yuko Takashi et son groupe d'amis, semble avoir été touchée par cette malédiction et avoir péri dans des circonstances assez atroces. Raïko commence donc à rassembler les pièces du puzzle assez complexe que représentent ces morts mystérieuses, beaucoup de mystères, de puzzles et de complexitudes, accompagnée de son collègue pas particulièrement sympathique, Ryuji, invité par Hiroyuki Sanada. C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est pas Ryuji dans notre vie ou rien, le mec se donne à fond.

  • Speaker #2

    Ah ouais, il est mutique, peu expressif et pas...

  • Speaker #1

    Il te montre rien ?

  • Speaker #2

    moyennement présent à la fois comme ex-mari et comme père ouais c'est pas ouf contrairement à Raiko qui est maman d'un petit garçon qu'elle a l'air d'adorer et qu'elle abandonne un peu mais pour le sauver on en parlera après et du coup Raiko finit évidemment par tomber sur cette VHS maudite et là on se demande va-t-elle regarder le métrage maudit Et bah oui.

  • Speaker #0

    C'est le titre québécois ?

  • Speaker #2

    Le métrage maudit. Non, je pense pas. Non, je pense pas, ça doit être le cercle. Le rond. Le rond, peut-être, ouais. Ringu, ça parle avant tout de reliques, d'images maudites, de vaisseaux entre deux mondes, de passages du monde des esprits au monde des humains. C'est un mélange d'histoires de yokai mêlées aussi à des intrigues de sorcières vengeresses. Et c'est adapté à pas mal de problématiques issues de notre superbe époque du pré-presque 21e siècle. Je dis notre superbe époque parce qu'on la connaît. C'est un peu notre adolescence vite fait. Certains.

  • Speaker #0

    Sans commentaire.

  • Speaker #1

    La seule chose que je dirais,

  • Speaker #0

    c'est allez les bleus. D'abord à l'année 90. Footix.

  • Speaker #2

    On peut revenir au film, s'il vous plaît. Du coup, par un procédé simple de contagion de cette cassette maudite, qui, après le visionnage, entraîne un appel et un petit délai d'une semaine pour mourir, le Yo-Kai viendra chercher les spectateurs de cette cassette pour les emmener de l'autre côté, on va dire.

  • Speaker #1

    Tu présentes ça de façon très pacifiste quand même

  • Speaker #2

    Ouais, de manière pas particulièrement agréable

  • Speaker #1

    Ça fait peur

  • Speaker #2

    Ringu c'est un film qui interroge de prime abord je trouve sur la place de certains médias dans notre société, notre façon de communiquer la place de la télé la menace que ça représente et moi j'y vois une certaine méfiance un peu comme on a pu retrouver on en a parlé en plus des films que je vais name drop quoi Comme par exemple dans Cairo, qui va lui un peu plus loin, je trouve. Ou au Perfect Blue, sur la plage de l'image et du traitement médiatique. Il y a pas mal de petits passages, il y en a même beaucoup de passages méta dans le film. Déjà, les deux personnages principaux sont journalistes. Ils travaillent l'image. Ils font visiblement beaucoup de montage vidéo et du coup il y a toute une phase de décortication des images qui rappelle un peu les séquences qu'on peut trouver dans Blow Up avec les zooms pour interpréter l'image etc. Il y a aussi un petit passage assez intéressant de film dans le film avec l'interview de journaliste sur l'affaire de disparition qui est assez chouette je trouve. Et là où je voulais en venir, c'est que la vidéo et les images dans le film servent à la fois de preuves et d'indices pour mener l'enquête. Et ça révèle des secrets qui auraient peut-être dû rester oubliés, en tout cas pour le bien des personnages du film qui tombent les uns après les autres. Et il y a toujours un prix à payer suite au visionnage de ces images. Ça, je pense que vous avez capté. vous avez bien aimé ?

  • Speaker #0

    ah bah oui oui incroyable je suis étonné que t'aies pas fait de rêve à Titan du coup parce que j'en voyais pas là j'ai encore 3 paragraphes sur Titan

  • Speaker #1

    4 pages les coups des vis qu'elle a dans le bras exactement comme le pli ouais je suis d'accord c'est complètement Titan c'est utopiste comme Titan d'ailleurs moi je trouve que le film est déjà splendide il est très beau

  • Speaker #0

    Et enfin, enfin quelqu'un qui a compris la valeur du plan fixe pour faire monter l'angoisse. Ça, c'est quand même incroyable. Ça marche très, très bien. Moi, je trouve que le film réussit à faire peur en montrant des choses qui ne le font pas vraiment.

  • Speaker #3

    Pas comme un certain Gaspard Noé.

  • Speaker #0

    Oh ! Ouais, mais là, non, tu ne prends pas le bon exemple.

  • Speaker #1

    On est drop.

  • Speaker #0

    Il y a plan fixe.

  • Speaker #1

    François Heuzon.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #2

    François, non.

  • Speaker #0

    Non mais tu vois ce que je veux dire c'est extrêmement classique il y a énormément de plans très très fixes dans des environnements un peu blafards ça marche très très bien c'est très bien exécuté d'une maestria visuelle pour l'époque contrairement je veux dire contrairement aux purges qu'on s'est tapé c'était bien ricky 30 jours de nuit là enfin un film qui est quand même très très beau et je trouve qu'une partie du sentiment d'angoisse, parce que finalement le film ne montre pas grand chose quand on le regarde à part à la fin,

  • Speaker #2

    il y a quand même un payoff très important mais il y a toute cette notion d'espoir que tu ne retrouves pas forcément dans d'autres films il y a vraiment une possibilité de s'en sortir et tu penses que c'est le cas à la fin, et en fait non c'est assez trompeur ce n'est pas le cas, mais là on va commencer à spoiler peut-être ouais mais

  • Speaker #0

    Tout ça pour terminer que je trouve que ce qui fait peur c'est la manière dont c'est filmé et pour un film qui parle de vidéo, c'est pas mal pas mal

  • Speaker #3

    Moi je trouve pas qu'il fasse peur du tout T'as eu plus peur du remake ? J'avais pas vu celui-là et j'étais hyper pressée de le visionner et en fait il est très très beau mais je pense que j'étais un peu quand même Je suis frustrée, encore une fois, parce que le film de Gore Verbinski, le remake américain, m'avait plus fait peur. Je ne saurais pas trop vous dire pourquoi. Parce qu'en vrai, il est moins beau, les acteurs sont moins bons. Mais je ne sais pas, il y avait un truc, là je trouve, un peu plus compliqué dans l'histoire. Il y a eu des moments où je n'ai pas trop compris dans l'original.

  • Speaker #2

    La partie sur les origines.

  • Speaker #3

    Oui, peut-être. J'ai trouvé ça plus simple. Mais bon, c'est parce qu'après...

  • Speaker #2

    Mais je trouve ça cool cet entremêlage entre esprit yokai et histoire de sorcière qui se venge c'est pas un bûcher mais c'est tout comme et je trouve ça assez bien et ça sent qu'en fait il y a eu aussi beaucoup d'influence son film préféré qui l'a poussé à réaliser Ringu c'est Poltergeist et du coup ça sent qu'il y a un mélange d'influence aussi et c'est assez chouette comment ça fait ouais

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est un film moi je trouve que c'est vraiment un film fondateur Ringu moi je me suis rendue petite au moment où c'est sorti parce que je n'étais qu'une petite enfant Non, en vrai, c'était... Il y avait vraiment une espèce de fantasme autour du film. Immense. Et du coup, moi, je n'avais pas vu la version japonaise. Parce qu'on m'avait dit, ça fait encore plus peur que la version américaine. Ah bon ? Qui déjà m'avait... En fait, c'est marrant parce que moi, c'est un film que j'ai vu un peu plus tard. Mais parce que je pense que j'ai eu... tellement peur avant de voir le film que le film en vrai m'a pas fait trop peur alors que là ça faisait longtemps que j'avais plus de lien avec The Ring et toute la franchise et c'est vrai que je trouve que c'est quand même un film hyper angoissant c'est un truc d'ambiance ouais ouais ouais c'est marrant à quel point c'est un film qui a je pense marqué une génération et même plus largement les gens tu vois moi par exemple dès qu'il y a une télévision avec de la neige moi ça me panique

  • Speaker #3

    complètement et c'est uniquement lié à moi je trouve que c'est plus présent dans la version américaine peut-être qu'ils ont souligné cette signature de on dit Ringu mais c'est pour ceux qui n'auraient pas compris c'est le cercle le cercle qui s'apparente dans le film à un puits à un rouoir et à plusieurs choses je sais pas parce que moi je me souviens pareil quand je l'ai vu la version américaine il y avait tout un truc je me souviens à la FNAC Il vendait la cassette maudite, soit disant. Mais j'étais terrifiée.

  • Speaker #2

    Mais qui achète ça ?

  • Speaker #3

    Qui achète ça ?

  • Speaker #0

    C'est un génie marqué par le capitalisme.

  • Speaker #1

    Et c'est là où... L'original, c'est quand même ce film-là. C'est là où ce film est hyper intelligent. Parce que moi, je trouve qu'il a un effet... hyper fort méta il arrive à produire ce qu'il a fait quand on t'en fait on ne rentre pas dans les détails de l'intrigue pour les gens qui n'auraient pas vu le film parce qu'il faut quand même voir ce film mais en gros l'idée c'est si tu veux t'en sortir il faut venir avec un copain au cinéma voir le film c'est un peu une follows au niveau du cinéma c'est quand même hyper intelligent c'est de dire un truc de

  • Speaker #0

    Et tu parles d'It Follows, mais je pense dans le film, moi je l'ai vu comme ça maintenant, une espèce de sous-texte sur probablement... Et d'ailleurs, c'est une cassette qui implique un visionnage en groupe la plupart du temps. C'est des groupes d'ados, on prend qu'il y a un couple d'adolescents qui est mort en le regardant. Il y a peut-être un petit sous-texte aussi sur le tabou de la sexualité dans la société japonaise de l'époque, en tout cas parmi les jeunes.

  • Speaker #2

    Il y a ça et il y a aussi tout le rapport à l'image. Et là où on en parlait par exemple il n'y a pas longtemps avec Funny Games sur le fait de notre faculté à résister au visionnage de quelque chose qui nous déplaît. Et le film aborde aussi ce thème-là.

  • Speaker #1

    que Funny Games en tout cas ce qui est marrant c'est que c'est que dans le remake il y a Naomi Watts ouais ouais

  • Speaker #2

    tu vois tout est délié incroyable mais en tout cas sur les influences que ça a eu après pareil en tout cas tu parlais de la neige, de la VHS toute distordue Mais sur l'horreur, l'imagerie cursed sur Internet, ce film a influencé tellement de trucs.

  • Speaker #0

    Mais tout !

  • Speaker #2

    Vous aimez du Momo ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    Ça, c'est complètement The Ring, en fait.

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais de toute façon, toute cette mode, après, de l'entité vengeresse qui revient sous les traits d'une femme avec des cheveux très longs, noir sur le visage. Je veux dire, il y a... Combien de films d'horreur qui reprennent ce truc après ?

  • Speaker #0

    Il y en a même dans Gothica.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, je ne vous l'ai pas dit, mais je me l'ai de côté pour...

  • Speaker #0

    C'est du foreshadowing.

  • Speaker #2

    On a fait du name dropping et du foreshadowing ce soir. comme d'habitude mais sur Whale on en parlait quelquefois de façon surtout toi quand on parlait Thomas des ring-like movies et pour les plus connus d'entre eux il y a quand même Insidious qui reprend exactement le même concept à peu de choses près ah non je me suis trompé de ligne c'est Sinister

  • Speaker #0

    Sinister ouais c'est pour une situation il y a 13 reasons why je n'ai pas vu la cassette c'est vrai et la série là Archive 81 aussi ouais qui a été produite c'était pas mal ou scénarisée ou historonée par James Webb je ne sais pas pareil avec un principe de

  • Speaker #2

    VHS Maudit qui vient hanter le personnage principal progressivement et on en parlait de tout à l'heure j'ai vu aussi pas mal de ressemblances avec l'aspect contagion de HitFollows mais c'est juste parce que j'avais envie de parler de HitFollows parce que c'est génial ce qu'on a dit tout à l'heure c'est en off, c'est pas vous qui avez blackouté à un moment donné après on a vraiment parlé de HitFollows il y a 3 minutes on existe en podcast je ne savais pas tout ce que tu dis n'est pas enregistré Léo tu

  • Speaker #0

    peux te lâcher

  • Speaker #2

    Je me lâche.

  • Speaker #0

    Enfin non, là, tu es enregistré.

  • Speaker #2

    Je peux te permettre une petite conclusion.

  • Speaker #1

    Mais quel professionnalisme !

  • Speaker #0

    Incroyable !

  • Speaker #2

    Parce que tout comme Cairo, que j'avais adoré, j'adore aussi Ringu sur les sujets qui sont traités, et ce rapport à remettre du surnaturel dans un monde qu'on pense pleinement comprendre et maîtriser. Ce n'est plus la nature et ses divinités démons qui nous menacent, mais nos propres inventions, et ça, c'est quand même... assez intelligent comme discours, je trouve. Tout comme cette conclusion. Drop my...

  • Speaker #0

    Alors quand on dit Ringu, moi à chaque fois je pense à Pingu. Petit pingouin.

  • Speaker #1

    Très heureux que tu aies vu Pingu, c'est ça ? Avec le... C'est maintenant bon.

  • Speaker #2

    Le phoque terrifiant.

  • Speaker #3

    Sozie de Brice, d'ailleurs. Mais bon, ça on vous mettra une photo sur les réseaux.

  • Speaker #0

    on fera une spéciale Pingu et Brice tu seras notre invité d'honneur sans transition nous allons passer au film suivant de la soirée et c'est le film que je me désigne moi-même du doigt mais c'est le film que j'ai sélectionné ce soir musique Et la forme géométrique film que j'ai sélectionné pour ce soir, c'est Triangle de Christopher Smith.

  • Speaker #1

    Oh,

  • Speaker #2

    merci Dieu.

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Comment allez-vous,

  • Speaker #2

    tout le monde ?

  • Speaker #0

    Mais où c'est qu'ils sont tous passés ? Oh là là ! Et donc c'était bien la bande-annonce de Triangle et non pas de Pirates des Caraïbes 2. Donc Triangle, Triangle Film de Christopher Smith, comme je le disais, sorti en 2009. Alors Christopher Smith, c'est un cinéaste anglais que j'aime bien. Dont la carrière est centrée sur le cinéma de genre. que je qualifierais d'horrifico-fantastique, même s'il a fait un film pour les enfants. On lui doit l'inoubliable Severance.

  • Speaker #1

    On a déjà oublié.

  • Speaker #2

    Je me souviens bien, celle de fin.

  • Speaker #0

    Oui, j'en avais parlé au cours d'un précédent épisode de l'horreur du dimanche. On lui doit aussi le fameux creep dans le métro. On en parlera peut-être un jour. Et le très bon, selon moi, et je pense que c'est de loin son meilleur, Black Death.

  • Speaker #2

    J'ai fait un oui avec

  • Speaker #0

    Sean Bean qui est très très bien et quelques dernières réalisations moins appréciées, j'ai pas vu le décevant paraît-il détour et je me suis ennuyé ferme devant Banishing qui est son dernier film en date alors Triangle c'est son troisième long métrage

  • Speaker #2

    Triangle c'est avec

  • Speaker #0

    Mélissa George qu'on... On connaît qui a le rôle principal, celui de Jess, qu'on connaît, qu'on avait vu dans l'excellent 30 jours de nuit.

  • Speaker #2

    C'est masterclass ce film.

  • Speaker #0

    C'est du second degré, évidemment. Michael Dorman, je ne sais pas, c'est un acteur. Liam Hemsworth, qui est un des frères Hemsworth.

  • Speaker #1

    Mais oui, il jouait durant le truc avec la meuf qui tire des pigeons.

  • Speaker #0

    Hunger Games ah oui je montre personne ne regarde le mec qui tire des pigeons ouais c'est ils font ça dans Hunger Games ils tirent des pigeons comme ça ils sont sélectionnés donc il y a aussi Henri Nixon Rachel Carpagny je ne les connais pas vous verrez sur Wikipédia Donc, Triangle, c'est l'histoire de la jeune Jess. On apprend au cours d'un générique elliptique qu'elle a rendez-vous au port et qu'elle est mère d'un jeune garçon autiste, Tommy, dont elle s'occupe seule. Elle arrive donc confuse au port après quelques ellipses temporelles, je le disais, où nous la voyons s'occuper de Tommy, préparer ses affaires à la hâte, monter en voiture. Elle embarque finalement à bord du triangle. C'est donc le bateau avec le beau Greg et son coloc Mousse Victor. Ses potes Sally, Downy et Heather pour une petite virée dominicale. Au cours du voyage, Jess ne semble pas se rappeler de la journée précédente, ni même de la personne à laquelle elle a confié son fiston, encore une fois appelée la The. Alors que le soleil brille, que les mouettes chantent et que la mer est calme, une étrange tempête fait chavirer et détruit le bateau. Nos amis survivent, à l'exception d'Ether, pièce rapportée aussitôt emportée par les flots. Elle a donc un rôle de 1 minute 30 à l'écran. Après une longue dérive sur la coque, un énorme paquebot survient à l'horizon, l'éolus. Notre bande de potes s'aventurent alors à bord, en espérant pouvoir y appeler à l'aide. Mais Jess ne le sent pas trop. Ils découvrent un navire désert, ou presque, car rapidement, ils seront sauvagement massacrés les uns après les autres par un mystérieux assassin. Jess est la seule survivante et réussit à se débarrasser du tueur cagoulé. Mais c'est bien là le twist. Une fois le calme revenu à bord, Jess assiste au retour des naufragés à bord du paquebot. L'histoire se répète et Triangle, c'est donc une boucle temporelle à laquelle Jess échappera après avoir massacré en règle tous ses petits camarades.

  • Speaker #2

    évidemment tout ce qui suit est un énorme spoiler arrêtez d'écouter si vous voulez voir le film c'est trop triste fallait s'arrêter à la phrase d'avant ouais franchement trop nul quoi tu

  • Speaker #1

    veux qu'on le non non pas du tout c'est quand même très drôle que tu dis ça tu vois Léo alors que tu m'as spoilé le texte

  • Speaker #0

    Léo, il nous a envoyé un message sur notre groupe WhatsApp, enfin, j'allais dire Discord, mais non, c'est génial, dans lequel il disait Ah ouais, c'est une histoire de boucle temporelle Bon, voilà. Moi,

  • Speaker #1

    je n'avais pas vu le texte.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #0

    Donc, je viens de vous faire la même chose, je suis vraiment désolé. Après, ça s'est échappé du paquebot retour à la maison, mais la boucle n'est pas bouclée. Elle devra se confronter à ce que l'on comprendra être sa propre culpabilité, à savoir... la mort accidentelle de son fils.

  • Speaker #1

    Et là,

  • Speaker #0

    c'est un spoil. Et comme c'était pas suffisant, il fallait bien qu'elle soit un peu maltraitante aussi pour excuser son sort. Triangle, c'est donc possiblement l'enfer d'une personne enfermée dans sa propre culpabilité, condamnée à être alternativement victime et tueuse, puis victime, puis tueuse. Référence à Ne vous retournez pas, ou à Shining, Triangle réussit, à mon sens, l'exploit... d'exposer progressivement l'ensemble des éléments d'un plot complexe, presque un peu bancal, mais qui finalement tient sur ses deux jambes. Je lui reprocherai, au-delà d'une photo que je trouve un peu blafarde, peut-être la culpabilisation. un peu appuyé du personnage de Jess qui est mère célibataire maltraitante comme je le disais auparavant mais en dehors de ces quelques réserves c'est un film que j'apprécie beaucoup j'apprécie également beaucoup le caractère obstiné et persévérant de Christopher Smith qui enchaînant les films fait des propositions qui ne sont pas toujours complètement abouties mais parvient toujours à proposer quelque chose d'original et voilà et donc moi je trouve que c'est un bon petit film qu'avez-vous pensé de Triangle ?

  • Speaker #1

    alors je suis désolé pour les spoils mais je pense que c'est dur de parler de ce genre de film sans spoiler désolé Camille aussi bon tout le monde s'excuse si je peux me permettre si vous voulez que vos excuses fonctionnent c'est entre toi qui spoil et je crois que c'est Thomas qui a redit Mais t'as tout spoilé alors que le truc serait passé à la trottinette C'est là où c'est compliqué

  • Speaker #0

    Et justement ça t'a gâché le film ?

  • Speaker #1

    Non parce que je trouve que le film comme tu l'as dit il est assez bien construit déjà en termes d'univers c'est assez étonnant je trouve cette histoire je m'attendais pas du tout un huis clos sur d'abord un voilier ensuite un paquebot et tout c'est assez marrant C'est pas mal voilà après moi je me suis un peu ennuyée mais je pense que c'est parce que c'est des films qui m'embêtent un peu les espèces de boucles je trouve que souvent c'est un peu redondant et puis c'est dans un seul enfin là il y a le lieu unique plus le fait de revenir plusieurs fois plus le fait d'avoir une même personne jouée par non non attends c'est le contraire bon bref Elle est là plusieurs fois sur le bateau, quoi. En même temps. Voilà, je spoil, mais personne ne comprend ce que je dis, donc c'est parfait. C'est confus, donc c'est parfait. Et c'est vrai que moi, ça, ça m'a un peu ennuyée. En plus, je trouve qu'en termes d'écriture, pour le coup, les personnages ont fait...

  • Speaker #2

    C'est genre rien à se foutre.

  • Speaker #1

    C'est très bizarre, en fait, même la façon dont c'est écrit.

  • Speaker #2

    Son espèce de love and interest là Greg Je sais pas du tout en fait comment il réagit même et qui sait

  • Speaker #1

    On s'arrête pas 5 secondes sur lui La mort de Victor elle est quand même

  • Speaker #2

    Ah j'aime bien Victor par contre

  • Speaker #1

    La grande duduche là oui très sympa mais le truc c'est que sa mort elle est complètement absurde

  • Speaker #0

    Laquelle quand elle le pousse sur un petit...

  • Speaker #1

    C'est un peu abusé quoi

  • Speaker #0

    Accident bête

  • Speaker #1

    Et enfin moi le truc qui alors Après, visuellement, il y a des trucs vraiment très chouettes. Il y a des idées. Pour montrer la répétition, il y a vraiment des idées visuelles. très très belle, très angoissante je voulais pas le dire à tout cacher non plus mais bon je l'ai pas dit, je l'ai pas dit voilà l'accumulation d'eux c'est l'épisode de trop ça c'est vraiment très beau par contre il y avait un truc oui moi je trouve que le choix du costume de cette actrice m'a un peu embêtée elle est en mini short pendant tout le film elle est en talons alors qu'elle est censée survivre à un naufrage euh Non, ça va,

  • Speaker #0

    arrêtez. Elle a un vernis impeccable.

  • Speaker #1

    Oui, et puis elle court partout avec ses talons, alors que t'as envie de dire, genre, la première chose que tu fais, c'est de les enlever. Après,

  • Speaker #2

    elle met des fringues plus confortables, vous verrez. Je spoil pas, mais elle met des fringues plus confortables.

  • Speaker #1

    Oui, mais elle garde ses chaussures. C'est d'ailleurs ce qui l'a trahi. Ah oui, t'as raison.

  • Speaker #2

    C'est vrai que c'était marrant, ça aussi.

  • Speaker #1

    Donc bon, je pense que le mec insiste un peu trop. Voilà, et il y avait un dernier truc, mais je m'en souviens pas, donc c'est parfait.

  • Speaker #0

    tu t'en rappelleras dans la prochaine boucle temporelle exactement je comprends tes réserves par contre c'est vrai que moi je suis un peu comme toi les films de boucle temporelle ça a tendance à me gaver un peu mais je trouve que il y a plein de boucles temporelles que je trouve horribles mais je trouve que quand c'est bien fait c'est assez fascinant parce que tu mets systématiquement dans ce genre de dispositif t'as toujours une faille que tu mets en évidence parce qu'en fait je pense que c'est impossible de construire une boucle temporelle sans faille scénaristique parce qu'à un moment donné il y a forcément un paradoxe là il est présent et il est un petit peu d'ailleurs quand j'ai revu le film c'était je pense la quatrième fois que j'en voyais je suis allé exprès chercher ce détail là parce que je me suis dit comment ça se fait qu'elle se rappelle pas qu'elle rentre dans une boucle temporelle et en fait le problème il est là c'est à dire qu'elle devrait s'en rappeler mais elle s'en rappelle pas ta gueule c'est un film c'est ça qui est marrant j'ai retrouvé ce que je voulais dire je

  • Speaker #1

    me permets de faire ton analyse je pense que ce qui te plaît peut-être c'est qu'en fait dans ce genre de film nous en tant que spectateur, surtout quand les personnages sont pas très écrits en fait tu toi t'es hyper sollicité en tant que spectateur pour construire le film et chercher et t'accrocher au personnage en disant mais là regarde si tu vas là t'es là en fait ça se rapproche beaucoup d'un jeu vidéo et dans Triangle il y a en plus une exploration enfin moi j'ai eu l'impression d'être face à un jeu d'exploration où en fait tu redécouvres le décor que tu connais avec en plus ce truc de tu perds des vies mais en fait c'est pas très grave parce que ça revient tu vas soulever ? et moi c'est un truc qui me gave très vite mais je peux comprendre que ce soit pour quelqu'un qui aime jouer c'est ce que j'allais dire c'est très ludique et bah voilà c'est ça comme genre de film

  • Speaker #0

    Mais pardon, je reviens, mais par exemple, la boucle temporelle qu'ils essayent de faire dans Harry Potter, c'est horrible. L'histoire de Sablier et d'Hermione Wenger.

  • Speaker #3

    Oui, ça, c'est très mal fait.

  • Speaker #0

    Toutes les boucles temporelles ne sont pas bonnes.

  • Speaker #3

    C'est pas un film sur une boucle temporelle.

  • Speaker #0

    Non, mais bon, tu vois, il y a...

  • Speaker #2

    On n'est pas obligé de parler d'Harry Potter. On n'est pas Potterhead ici, quoi. Je ne sais pas, peut-être.

  • Speaker #0

    Non, absolument pas.

  • Speaker #1

    C'est une terf.

  • Speaker #0

    Je citais cet exemple comme le mauvais exemple.

  • Speaker #3

    C'est vrai. Très bonne, très bon mauvais exemple. de plus en plus les ronds dans les ronds c'est compliqué c'était bien c'était la deuxième fois que je le voyais je crois que je l'ai préféré j'ai préféré ce visionnage au premier parce que j'attendais un truc très très horrifique encore une fois moi c'est mon problème et là je me suis plus concentrée sur l'ambiance, ce paquebot et j'adore comme tu disais Camille il y a un côté C'est très surprenant comme endroit. Après, c'est que du studio et sans doute du fond vert. Ça se voit, mais il n'essaie pas de le cacher à tout prix. Et je trouve que ça fonctionne bien. Ça fonctionne bien. Il y a cette espèce de dédale du bateau. Il y a un truc qui est assez... qui est assez bien rendu ça te perd complètement c'est peut-être ça qui fait peur dans le film en dehors des quelques moments un peu gores et non j'ai

  • Speaker #0

    préféré à Sévrance moi aussi mais ce que j'aime bien là-dedans pour suivre pourquoi j'aime bien c'est que c'est un film qui c'est le Ce qui fait ma satisfaction quand je regarde ce genre de film, moi, c'est pour le coup, là, je le reconnais, c'est complètement le déroulé scénaristique. Il n'y a pas...

  • Speaker #3

    Oui, moi aussi.

  • Speaker #0

    Je trouve que la photo est correcte et que les acteurs sont des acteurs. Mais je trouve que le film arrive à bien ménager son mystère jusqu'au moment où il nous le révèle. Et effectivement, le fait d'être amené d'un bateau à voile, d'un voilier vers un paquebot après un naufrage mystérieux. Enfin, je sais pas, il y a quelque chose que je trouve, tu ne sais pas exactement où tu vas jusqu'au moment où tu y arrives, et quand tu y arrives, j'ai l'impression qu'il ne s'éternise pas trop non plus sur son dispositif pour te ramener là d'où tu parles, et je trouve que c'est très très bien construit. Et c'est vraiment ça que j'adore dans ce type de film. Évidemment, c'est pas... je reconnais que c'est pas en termes de cinéma et de maîtrise c'est pas à la hauteur d'un ring ou de ce genre ça n'a pas le genre de culte mais je trouve que c'est vraiment des trucs,

  • Speaker #3

    des objets qui sont très bien construits et j'aime bien ce truc là c'est pas juste une boucle temporelle le mec réussit quand même à faire des boucles sur des boucles et en fait c'est vraiment et ça pour le coup il retombe bien sur ses pieds c'est pas

  • Speaker #2

    c'est le paradoxe de cette boucle vient plus loin mais là c'est moi j'étais impressionnée quoi je trouvais que la première partie vous avez dit ludique tout à l'heure elle est hyper ludique parce que toi aussi en tant que spectateur tu remarques et tu commences à remettre les bouts de film dans l'ordre et à savoir quelle temporalité il y a à quel moment quelle partie de la boucle intervient à tel moment aussi et c'est assez chouette c'est assez fun à faire au début Moi j'ai un peu du mal avec l'absence de construction de personnages j'avoue que ça me ruine un peu tout ce qui est entrepris du coup en construction parce que du coup j'ai pas d'intérêt en fait et j'ai pas d'intérêt à... non moi je suis quelqu'un avec le feeling quoi et non non mais blague à part je comprends et je trouve que c'est assez intelligemment fait ce côté boucle même si c'est un peu confus sur la fin et la deuxième moitié du film que je trouve pas forcément tip top Mais en tout cas, tout ce début sur la construction des scènes qui se mettent en place dans le bateau, où on arrive à comprendre à quel moment elles interviennent, comment elle va arriver à cet état d'esprit-là aussi ? Parce qu'au début, on ne comprend pas du tout comment ça va être, je spoil, elle plus tard, globalement. Mais le fait qu'il y ait peu d'enjeux sur l'attachement au personnage, moi, ça me fait chercher les trucs qui ne vont pas dans le film, et me focaliser sur autre chose. Et du coup, je n'arrive pas, je n'ai pas vraiment réussi à passer un...

  • Speaker #0

    mais dans 30 jours de nuit je sais pas je suis d'accord avec toi moi c'est aussi une des et je pense que la limite que j'ai trouvé au film revient un petit peu à ce que tu es en train de dire c'est à dire que l'écriture du personnage de Jess c'est pas terrible parce que tu apprends à la fin qu'en fait elle est maltraitante c'est un peu culpabilisé à outrance il n'y a pas tellement d'explication à part le fait qu'elle s'occupe d'un enfant qui est en difficulté et on comprend pas très bien pourquoi elle est épuisée parce qu'à part renverser un pot de peinture il fait pas grand chose de mal ce pauvre gosse à cause d'elle en plus donc en réalité cette culpabilité, en fait cet enjeu parce que c'est ça qu'elle affronte dans la dernière partie du film il tombe un peu à plat pour moi parce que j'y crois pas trop et parce que je me dis laissez-la tranquille quoi oui c'est ça et c'est un peu moi c'est vraiment cette fin j'ai trouvé vraiment gratos sur le personnage principal enfin si je peux me permettre même moi l'espèce

  • Speaker #1

    de prétexte de elle doit s'en sortir parce qu'elle a un enfant Moi ça me saoule. Vraiment très vite, je suis pas d'accord.

  • Speaker #0

    C'est des enjeux qui sont très...

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est quand même très...

  • Speaker #0

    Très étriqué.

  • Speaker #1

    Et Mélissa Georges, c'est un peu paradoxal parce que moi je trouve qu'elle arrive quand même à porter le film. Physiquement, elle se donne et tout. Par contre, je suis pas sûre d'aimer beaucoup cette actrice. Dans 30 jours de nuit, il y avait déjà des trucs qui m'énervaient. Et là, en fait, elle a un côté trop... à garde. Jolie, agarde, je sais pas, il y a un truc un peu agaçant Christopher Smith,

  • Speaker #0

    je l'ai vu une interview de lui, il explique qu'il l'a castée parce qu'il trouvait qu'elle avait ce côté un peu double face dans la mesure où elle avait un côté comme ça très très un peu ingénue et qui est d'ailleurs très très appuyée par la tenue vestimentaire qu'elle a et d'un autre côté quand elle est filmée d'une certaine manière elle peut être assez inquiétante, moi je le trouve pas tellement mais lui il le justifie comme ça en tout cas le cast il dit même que

  • Speaker #2

    Hitchcock l'aurait probablement choisi pour un de ses films j'adore quand on parle à la place des morts tu mets le doigt sur un truc en fait je me suis baladé pour voir des critiques un peu à droite à gauche je suis tombé sur des trucs sur le sens critique Et il y a vraiment un truc qui revient souvent et qui est insupportable sur cette actrice qui était plus jolie dans tel ou tel film et je trouve ça hallucinant à quel point c'est un truc important, tu vois, genre... Ah ouais, les trop... Le fait d'être une jeune femme sur un film...

  • Speaker #0

    Et ouais,

  • Speaker #2

    mais genre, il y a plein de critiques sur ce film-là, en particulier. Les holoscopes. Et j'en ai vu plein sur, ouais, les trop maigrichonnes et blafardes. Et je te jure, j'en ai vu plein, c'est pour ça que je le dis, j'en ai vu 15 000,

  • Speaker #1

    quoi. Voilà. C'est ouf.

  • Speaker #2

    écoutez notre podcast au moins on dit des choses un peu plus la communauté des cinéphiles ne déçoit jamais et du coup ça m'étonne pas qu'il y ait des qui aient fait des comparatifs avec la Hitchcock Woman ou je sais pas quoi tu vois bah le réalisateur ouais bon bah désolé

  • Speaker #0

    chrono ou brice ?

  • Speaker #3

    Félindra

  • Speaker #0

    Eh bien... Je ne sais pas si vous l'avez entendu, mais il m'a dit ça sur un ton extrêmement désagréable. Vous êtes témoin. Je n'invente rien.

  • Speaker #1

    C'est enregistré.

  • Speaker #3

    C'est pour la comparaison au phoque de Pingus.

  • Speaker #0

    Donc là, il ne va pas s'en remettre. J'ai dit un mot plus haut que l'autre tout à l'heure. C'est terminé. on va continuer cordialement ce podcast on va enchaîner avec le troisième film pour pas décevoir Brice Camille c'est toi qui t'y colles

  • Speaker #2

    Sous-titrage Société Radio-Can

  • Speaker #0

    Mais Camille, quel est ce film ?

  • Speaker #1

    Alors, moi, la forme que j'ai choisie...

  • Speaker #0

    C'est comme l'affaire à chaque fois.

  • Speaker #1

    C'est de rester dans la ligne éditoriale. Qu'on s'est fixé parce que, putain, ça a été compliqué cette semaine. On a trouvé des films.

  • Speaker #0

    La ligne éditoriale, c'est avant tout les bonnes blagues.

  • Speaker #1

    Les gens s'en rendent compte, la bonne humeur.

  • Speaker #2

    On a des bouts en train.

  • Speaker #1

    C'est ça. Bon, revenons à nos montants. Non, ça, c'était la dernière. Oui,

  • Speaker #2

    à mon tour.

  • Speaker #1

    Donc, moi, j'ai choisi Spiral et pas Spiral de 2019, pas celui de 2023 non plus, celui de 2000. Oba-san,

  • Speaker #2

    Shinsei,

  • Speaker #0

    Classmate, Jitoka,

  • Speaker #1

    Katatsumuri,

  • Speaker #3

    Naruto-Maki,

  • Speaker #1

    Uzu-Maki, Merci.

  • Speaker #2

    Le punique d'anime est trop bien.

  • Speaker #1

    Là, c'est les films. C'est Uzumaki.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'on vient d'entendre ?

  • Speaker #3

    L'intoxication libre.

  • Speaker #1

    Juste le mot qui passe en boucle, ça veut dire en rond. C'est quand même une spirale.

  • Speaker #0

    Ah oui, en rond.

  • Speaker #1

    Des ronds, des ronds, des ronds, des ronds. C'est ça qu'elle dit, en fait. Et derrière, il y a quand même le choix musical qui, je trouve, annonce bien ce film, qui est quand même un drôle d'objet.

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Moins qu'on puisse dire. Donc Uzumaki, c'est un film qui est sorti en 2000. Et c'est un film d'un mec qui s'appelle Igu Shinsky. Ce qui est en fait un pseudo.

  • Speaker #2

    Parce que ça sonne un tout petit peu polonais.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est inspiré des Polonais. Non, son vrai nom, c'est... Alors, attends, parce que je l'ai noté, mais sauf que j'ai noté trop de trucs en même temps. Ah oui, Akihiro Higuchi. D. Higushinsky, qui, au départ, est un mec qui a fait des clips vidéo. Et en fait, c'est son premier film. Celui-ci. Il en a fait un autre derrière qui s'appelle Long Dream, qui est aussi inspiré de Junji Ito.

  • Speaker #0

    Ah ouais ?

  • Speaker #1

    Ce que je voulais aussi vous dire pour un peu placer le film, c'est que c'est un film qui a été produit par Omega Project, qui est la production de Ring aussi. Donc le film s'inscrit directement dans le courant du J-Aurore des années 90-2000. De l'évolution de l'Ox. Exactement. Et donc vous voyez sur un thème aussi compliqué que les formes géométriques, on arrive quand même à se retrouver.

  • Speaker #3

    Juste pour revenir sur le nom, il est né en Ukraine, c'est pour ça ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Ah tu l'as dit ? Non, je n'ai pas encore dit. Mais effectivement, il est né en Ukraine, mais ce n'est pas son vrai nom de toute façon. C'est vraiment un pseudo qu'il a pris. Après, sans doute que c'est lié à ça, mais c'est un drôle de type. Oui, c'est la même chose. Alors, de quoi ça parle Uzumaki ou Spiral ? En fait, Uzumaki, c'est directement l'adaptation d'un roman graphique ou d'un manga, d'un seinen manga signé par Junji Ito, maître de l'horreur absolue. Je pense qu'on vous encourage tous les quatre à vraiment aller voir. Allez voir Junji Ito parce que c'est vraiment sublime. C'est très intéressant. On a rarement eu aussi peur devant des planches de BD.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    De quoi parle Spiral ? En fait, c'est là où c'est assez intéressant. Je trouve que c'est très compliqué de faire une adaptation de ce roman. Il s'est quand même lancé dans un truc très compliqué. En fait, le manga raconte l'histoire de personnages qui sont dans une ville et qui sont confrontés à une forme récurrente de Spiral qui, en fait, est une sorte de malédiction qui devient une obsession pour des personnages et qui les transforme dans des trucs... horrible vraiment qui crée des espèces de visions d'horreur toutes plus affreuses les unes que les autres je fais une espèce de résumé un peu large bah ouais mais c'est pas simple un résumé non parce qu'en fait c'est sous forme de nouvelles que ça se présente avec ce qu'il faut quand même dire c'est que c'est un des mangas qui quand ils sont sortis au Japon ont énormément marché, ont beaucoup plu et c'est pour ça qu'il y a eu l'idée de cette adaptation avant même la fin de la sortie du manga

  • Speaker #2

    c'est pour ça qu'il manque tout un pan aussi exactement,

  • Speaker #1

    tout le côté un peu sci-fi de Spiral de Junji Ito là il est complètement passé sous silence il se concentre sur d'autres choses oui parce que ça sortait dans des magazines je crois par bout par bout là c'était dans Big Comic Spirit entre 98 et 99 et ensuite c'était une sortie en 3 volumes vraiment manga classique et sortie très tardive en France sans...

  • Speaker #0

    En tout cas, en version...

  • Speaker #1

    Et après, il y a eu une ressortie en 2013, je crois.

  • Speaker #0

    Ouais, alors, en fait, les droits d'exploitation, là, c'est un petit... Je parle sous le contrôle du 48-64, mais je crois que les droits d'exploitation de Junjito, en écoutant un de leurs podcasts, j'avais cru comprendre qu'ils avaient récemment été... En tout cas acquis pour la distribution en France. Donc c'est Mangetsu qui...

  • Speaker #2

    Ah oui, avec la grossentologie.

  • Speaker #0

    Qui réédite toutes les œuvres de Junji Ito. Et je crois que c'est assez récent le fait qu'on puisse les exploiter comme ça en France. Mais voilà, encore une fois... N'hésitez pas à me le dire si je dis une connerie. Pardon, Camille.

  • Speaker #1

    Je ne pourrais pas te le dire. Je te laisse, tu me fais regueuler après. Je vais essayer de vous résumer le film parce que, sincèrement, c'est un film surtout très visuel, comme tous les films, tu me diras, mais là, c'est vraiment un... Comment dire ? C'est surréaliste comme film, je pense. Ne vous fiez pas uniquement à la narration, qui n'est pas le plus intéressant.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    c'est pour trier alors là alors de quoi ça parle ça parle de Kirie Gostinma qui est jouée par Eriko Atune qui est une jeune fille qui va au lycée dans une ville qui s'appelle je ne sais plus quoi et elle a un ami qui s'appelle Shuichi Seito qui est un peu son ami d'enfance, un peu son petit copain enfin voilà ils sont un peu en couple tous les deux joué par Fifan qui lui est un acteur qui n'a fait que ça Ah dommage il est long Oui il a une gueule incroyable Et donc Kishima Donc Kirie Kishima Qu'on appellera Kishima De façon japonaise C'est-à-dire sur mon famille Kishima Elle On la découvre Courant Dans la ville A travers une ville Qui est quasiment Une ville fantôme en fait Il n'y a personne Alors Je ne vous cache pas C'est assez déstabilisant Parce que C'est Un peu mièvre Tout au début du film C'est vraiment Une espèce de Gidrama Ouais Un peu kitschoui, voilà, avec eux deux, très mignons, machin, qui en fait ont l'ambition secrète de partir de la ville. Parce que, surtout si, enfin, Saito dit que la ville, il faut partir, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, lui, il le sent pas dès le début.

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, je pense qu'il ne le sent pas parce que, en fait, Kirie et Goshima rencontrent à un moment donné le père de Saito, qui est accroupi dans la rue en train de filmer littéralement des escargots. ça va pas fort on va dire parce que lui en fait c'est pour les autres c'est ça et lui c'est donc il s'appelle Toishio Saito vu que c'est le papa il est joué par Ren Ozuki qui pour le coup lui est un acteur connu qui a beaucoup travaillé avec Takeshi Kitano et avec Kiyoshi Kurosawa de Cairo donc c'est un acteur important et Toishio Toishio Saito lui en fait c'est la première victime de Spiral de Udomaki, c'est-à-dire qu'il a une obsession absolue pour la forme de spirale, qui selon lui est la forme la plus parfaite, et la forme qui attire vers le fond. Il y a tout un discours sur les spirales, et donc il en cherche partout et en fait, ils volent tout ce qui, dans la ville, se rapproche d'une spirale.

  • Speaker #0

    Et en fait, on se rend compte qu'il y en a partout. Partout !

  • Speaker #1

    Et alors ça, c'est un des points, moi, je trouve qu'il fonctionne extrêmement bien dans le film. c'est que même après le film moi je voyais des spirales partout non mais c'est vrai parce que sur nos téléphones par exemple le truc pour déverrouiller l'empreinte c'est une spirale c'est une spirale rendez-vous compte d'ailleurs c'est aussi ça y est le moment

  • Speaker #0

    est arrivé je ne pensais pas devoir vous le dire mais Camille est devenue complotiste ah non ah non ah non ah non mettre des spirales dans les téléphones

  • Speaker #2

    Vous ne voyez pas le chat, mais Mouchou a des motifs spirales.

  • Speaker #1

    C'est que Q est en spirale. En gros, je vais dire un peu que ça, parce que son père est complètement obsédé par les spirales, et en fait, eux vont être confrontés à plusieurs images horrifiques liées à la forme de la spirale. Ça va de... de la personne qui tombe dans des escaliers en spirale avec un sourire à la boucle de cheveux qui se forme en spirale, qui fait très peur, à...

  • Speaker #3

    C'est un peu...

  • Speaker #1

    Ça, c'est drôle, mais en même temps, c'est un peu étrange. Oui. Au cadavre en forme de spirale, en passant par plein de choses assez bizarres. Et le film est très bizarre, parce que le film est construit en quatre chapitres, en gros. Et on n'arrête pas d'alterner entre coupes très courtes, vraiment montage assez rapide, avec d'un seul coup des plans beaucoup plus lents. et donc c'est quelque chose de je sais pas moi qui m'a mis assez mal à l'aise par rapport à ce film c'est à dire qu'on comprend pas trop où ça va ça part un peu comme ce résumé en fait ça part d'un point A vers un point B mais on ne sait pas où ça va et je pense qu'il est construit en forme de spirale notamment la fin du film qui est quand même assez incroyable c'est la fin de Malek je l'ai oublié je l'ai vu avant-hier la fin elle est alors je spoil donc n'écoutez pas mais la fin est très étrange parce qu'on dirait que c'est un renoncement à l'adaptation de formule c'est-à-dire que la fin ça consiste littéralement en 5 minutes durant lesquelles sont filmées des planches de dessin quasiment donc c'est un manga mais les images réelles de la peinture c'est étrange ouais Avec de la musique derrière, parce qu'il faut dire que la musique c'est... Alors moi je l'ai vu avec des copains, on arrêtait pas de rire parce qu'on disait que c'était un peu... Émile et son orchestre, parce qu'il y a de tout quoi.

  • Speaker #2

    Il y a des poètes poètes. Oui c'est ça.

  • Speaker #1

    Tu veux de la musique romantique, tu auras de la musique romantique avec de la harp. Tu veux un peu plus cold wave, tu auras des choses beaucoup plus expérimentales, il y a aussi. Et en fait ça s'explique parce qu'ils sont deux à la musique. Un qui n'a fait que ça, qui n'a fait que ce film. Et l'autre qui lui est beaucoup plus connu parce qu'il a fait notamment Tokyo Godfather. de Satoshi Kon mec quand même assez important aussi parce que je n'ai plus son nom sur les yeux mais on l'embrasse et c'est vrai que c'est un Comment dire ? C'est bizarre, il y a un peu de tout.

  • Speaker #0

    C'est un drôle d'objet.

  • Speaker #1

    Ça ne dure qu'une heure et demie. Il y a des trouvailles visuelles, je trouve, quand même. Parce que c'est un film pas cher.

  • Speaker #0

    C'est ça qui fait la force du film. Parce que ce qui est un peu difficile, c'est que chaque... On a l'impression qu'à la fin de chaque chapitre, il y a un truc dégueu. Il y a une espèce de climax, avec un... un cadavre en forme de spirale et en fait ce qui est rigolo c'est de voir à quel point les personnages, alors est-ce que c'est des ellipses mais on n'a pas trop l'impression parce qu'on a l'impression que c'est quand même assez ramassé, ça se passe sur une courte période de temps mais c'est à quel point les personnages sont confrontés à ce genre d'horreur et d'abomination et passent complètement à autre chose d'une seconde après ils voient un mec se faire prendre dans une roue de bagnole et mourir le sourire aux lèvres et deux minutes après ils sont en train de se presque galocher au bord du lac Donc c'est vrai que en termes d'écriture c'est compliqué après adapter Spiral c'est compliqué Et moi je trouve qu'il a quand même réussi à transmettre la bizarrerie et l'étrangeté on dirait presque du Twin Peaks en vrai de façon surréaliste Sauf que là où Twin Peaks utilise quand même tout le langage du cinéma pour produire plein de trucs lui j'ai un peu l'impression qu'il est resté, il s'est un peu cantonné Oui A essayer de passer directement du manga au cinéma, en reprenant des images, enfin quasiment image par image, certains plans du manga et en utilisant...

  • Speaker #2

    C'est tout le début du manga le film en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, et en utilisant des procédés de... de filmage qui sont pas possibles genre le mec qui est filmé comment il s'appelle l'espèce de stalker en courte focale tout le temps il est filmé rotation

  • Speaker #2

    à 90 degrés à l'envers je suis d'accord pour dire que le film échoue quand même sur beaucoup de choses notamment sur l'adaptation c'est assez mauvais euh... au sens premier du terme d'adaptation du manga de Junji Ito. Après, il y a plein de trucs, je pense, qui n'étaient pas volontaires, qui rendent ça encore plus bizarre. Le ton comique qu'il a rajouté, qui n'est pas forcément présent dans le manga.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. Il y a des filtres Snapchat dans le film, des effets numériques immondes. Et en fait, le premier te fait un peu rire, et après ça rajoute juste une strate d'étrange et de dégueu et de bizarre. Et ça, ça a hyper bien marché. Moi, cette scène de fin où il y a ces espèces de peintures mêlées à des images réelles du film... C'est l'abandon de l'adaptation comme tu disais, mais en même temps c'est juste trop étrange et du coup le film crée une atmosphère qui est pour moi très proche du manga mais involontaire un peu.

  • Speaker #1

    Moi je trouve que dans Junji Ito il y a un peu d'humour. Un peu d'humour grinçant, il y en a de temps en temps par exemple dans... comment ça s'appelle ? Le gamin odieux un peu... Soichi non ? C'est Soichi. Soichi c'est un peu drôle. C'est-à-dire qu'il y a un peu ce côté très très macabre et en même temps un peu rigolard qu'il peut avoir avec beaucoup d'humour noir. Et donc ça, en fait, je trouve que finalement, ça contribue à en faire une... J'ai l'impression qu'il a quand même capté un truc de l'essence de Junji Ito. Oui, je pense. Maintenant, il y a quand même... Je pense qu'ils auraient.

  • Speaker #2

    Je dis ça en regardant ma très belle affiche numérotée. C'est presque impossible de faire une adaptation de ce qui se passe dans la tête de ce mec-là. Moi, pour l'avoir vu parler de son œuvre en général, je ne sais même pas... Déjà, je n'ai rien compris, alors qu'il y avait un interprète. Déjà, dans sa tête à lui, c'est pas clair. Alors, prendre quelqu'un d'autre pour adapter quelque chose qui...

  • Speaker #0

    Qui part déjà en tout petit.

  • Speaker #2

    Ouais, que lui crée, mais on sait pas trop pourquoi. En fait, il justifie pas trop les histoires qu'il créait avec ses monstres, ses fantômes. C'est un peu étrange. Et du coup, le film, oui, moi, je l'ai trouvé... Moche, désolé. Le filtre vert, ouais ouais. J'avais vu, avant de le regarder, j'ai regardé l'affiche que je trouvais hyper belle. Il y avait un côté presque un peu Tim Burton avec tous les... Mais en fait, le filtre vert, je trouve que les effets sont vraiment pas beaux. Et voilà, donc... Mais... Je m'attendais. Je n'étais pas surprise. Mais effectivement, je comprends ce truc de la bizarrerie qui est quand même un peu retranscrite à travers ce film, à travers certaines scènes. Les hommes escargots, il y a quelques moments...

  • Speaker #0

    C'est très malaisant, par exemple. Oui,

  • Speaker #2

    oui. Mais je trouve qu'il y a un truc du dessin au réel, ça ne marche pas. Je ne suis pas sûre que les œuvres de Junji Ito soient faites pour être adaptées au cinéma. Alors en animé, peut-être. Mais...

  • Speaker #3

    au cinéma ou alors on va prendre une faille mais pas forcément les éléments visuels après je pense que c'est une bonne porte d'entrée pour des gens qui n'ont pas jamais lu Don Dito de voir ce film là parce qu'il y a quand même un désir de savoir d'où ça vient parce que effectivement c'est Et je trouve que quand même, d'un point de vue cinématographique, il y a plein d'idées. Je trouve qu'il y a des choses assez belles, tout ce qui est les parapluies et tout, moi je trouve ça vachement beau.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord avec Lola, le film réussit l'exploit, et avec toi en même temps, c'est-à-dire que le film réussit l'exploit d'être à la fois moche et beau. C'est-à-dire qu'il y a... picturalement des images qui sont quand même bien construites notamment le mec qui est pris dans la roue de voiture il y a des tableaux qui sont ce tableau qui est déjà dans le manga de la pièce de collection du père de Shinji c'est

  • Speaker #0

    ça qui est dans le manga un peu en choc tu passes d'une page à l'autre et tu vois toute cette pièce remplie de spirales partout la scène dans le film elle est incroyable c'est l'affiche du film dont je parlais je ne me suis pas reconnu je ne sais pas si c'est l'affiche mais c'était une des oui c'est l'affiche quand tu vas sur Allociné ça c'est hyper classe et ils ont rajouté un truc dans le film que je trouve assez à propos et bien exploité même si il y a des lacunes sur plein de trucs dans le film et ça en fait partie ils ont rajouté aussi un rapport à l'image d'Histor Du, le père en fait qui filme les escargots ça par exemple c'est pas dans le manga il n'y a aucune mention d'aspect filmé de caméscope, de collecte d'images et ça c'est vachement bien parce que ça donne un prétexte pour ajouter une strata d'horreur et du coup ça m'étonne pas que ce soit le même prod que

  • Speaker #3

    Ringu on retrouve des choses parce qu'il y a aussi le journaliste il me semble qu'il n'y a pas ça dans le manga le journaliste pas l'équipant mais le journaliste qui est très bizarre, qui arrive pour enquêter et qui donne lieu à une espèce de séquence très étrange de... d'archives en fait il fait des recherches comme dans tous les films d'horreur et là mais c'est trop drôle enfin moi j'ai beaucoup rigolé parce qu'on aurait dit un peu les experts Miami avec les zooms dans le zoom j'adore les effets visuels sur les morts des persos là ça fait tu

  • Speaker #2

    disais quoi Thomas avant parce que Léo t'as honteusement coupé la parole mais tu allais dire un truc qui m'intéressait ah bon je m'en rappelle pas ah bah ouais on va le lire Je crois que tu parlais du truc de faire du beau et du moche en même temps.

  • Speaker #1

    Je disais qu'effectivement, il arrive à construire des très belles images morbides que tu peux retrouver. Léo le disait juste après, la scène où on voit le père dans son atelier qui collecte tout un tas de trucs, c'est magnifique. Mais à côté de ça, je trouve le film... vraiment dégueulasse dans sa manière d'utiliser le... Je suis désolé, ça fait vraiment... J'aime pas dire ça, mais d'utiliser le langage du cinéma. C'est-à-dire que je trouve qu'il l'utilise pas bien. T'as des effets de caméra qui sont gerbotrons 3000, quoi. Si vous êtes malade...

  • Speaker #2

    C'est ça que t'aimais bien, toi, Léo.

  • Speaker #1

    Si vous êtes malade en regardant un film d'Ari Aster, alors là, n'allez pas voir ça parce que là, ça filme jamais droit. et puis il y a des zooms il y a du c'est vraiment c'est la violence, c'est MTV music c'est un clip de Slipknot pour moi et donc ça je trouve ça vraiment

  • Speaker #0

    ça c'est terrible ça vieillit pas bien alors toi tu vois un charme désuet je pense Léo j'y vois un charme un peu nostalgique sur ce côté de début du numérique tout crado où en fait on commence à filmer avec des caméras dégueulasses quoi je suis d'accord il y a des gens qui l'ont je

  • Speaker #1

    fais des guillemets avec mes doigts qui l'ont bien fait même si je trouve ça moche mais par exemple un James Wan dans Saw qui est un film que j'aime pas mais là je comprends que ce soit plutôt bien fait parce que tu vois c'est un peu c'est vraiment bien... comment dire... c'est propre. Là, je trouve que vraiment, c'est... En tout cas,

  • Speaker #2

    on peut dire qu'ils ne savaient pas encore utiliser la fonction balance des blancs sur les canards.

  • Speaker #0

    Dans Triangle non plus, je suis désolé.

  • Speaker #1

    Non, mais... Attends, tu ne peux pas comparer.

  • Speaker #2

    C'est moins vert.

  • Speaker #1

    Là, c'est un peu dur, mais à côté de ça, tu as l'impression qu'il y a eu énormément de soins apportés à la...

  • Speaker #3

    à la reproduction de tableau de Junji Ito on sent qu'il aime Junji Ito il y a même physiquement une mention de Junji Ito très tôt il y a une fiche avec son visage et je trouve que c'est quand même un film qui est complètement passé à la trappe et c'est un peu dommage parce que franchement moi je trouve qu'il y a des trucs

  • Speaker #0

    cool dedans tu vois donc je vous enjoins allez voir ce film c'est mieux que certains films non mais c'est vrai sur l'aspect horreur même des films de la sélection moi je l'ai regardé pas longtemps avant l'enregistrement Et vraiment, j'ai eu peur de ouf. J'étais vraiment mal à l'aise tout le film. Les grelots ? Les grelots, il y a un plan et quelques plans avec une surimpression d'un visage, encore une fois, c'est tout crado. Dans le ciel, là ? Non, pas dans le ciel. Sous le lit ? Non, du tout, quand elle arrive et qu'elle découvre le corps du père dans la machine à lever. Ça, c'est bizarre aussi, mais bon, bref. Il y a une surimpression de son visage sur un plan qui s'en va de la maison, en gros. Et je sais pas, tout est bizarre dans ce film et ça m'a foutu la chair de poule, je l'ai encore là

  • Speaker #1

    Et puis c'est crade il y a le côté un peu crado de l'image enfin voilà Un drôle de petit film et complètement oublié pour le coup, c'est vrai qu'il est difficile à trouver, qu'il est rarement mentionné, alors que bon, c'est vrai que c'est pas pire que au hasard 30 jours de nuit Twilight faire des comparaisons là c'était purement c'était gratuit et bien écoutez on va enchaîner et on va peut-être passer à la der des ders au quatrième et dernier film de la sélection de ce soir et je crois que c'est toi Lola qui t'y

  • Speaker #2

    colle et oui c'est moi

  • Speaker #1

    Et Lola, quel est ce film ?

  • Speaker #2

    Ce film, cette quatrième forme, vous vous en doutez, le plus connu. Peut-être après The Ring. C'est Cube. Nous n'avons pas à nous déplacer en cercles dans les chambres maintenant.

  • Speaker #0

    Nous n'avons pas à nous déplacer.

  • Speaker #3

    des cubes,

  • Speaker #1

    des ronds plein plein de choses on a presque tout fait le trapèze on n'a pas le parallèle épipède ça c'est un volume donc

  • Speaker #2

    Cube de Vincenzo Natali qu'on connait bien c'est sorti en 97 et donc c'est un film canadien un film parce que je cherchais une blague avec le titre québécois mais du coup il n'y en a pas carré la péricube non désolé cette fois-ci c'est pas validé il

  • Speaker #1

    y a eu un air de dégoût de désolation mais du dégoût avec

  • Speaker #2

    Donc pas mal de personnages, 5 en vrai, 5 personnages. David Hewlett qui joue Worth, je vais les appeler par leur nom de famille parce que c'est surtout comme ça qu'ils sont appelés dans le film, qui sera lui l'architecte un peu chelou, cynique. Maurice Dean Wint qui joue Quentin, le flic con, pour changer. Nicole Deboer. Qui joue Leven, l'étudiante en maths mannequin, accessoirement.

  • Speaker #1

    Mais avec des lunettes.

  • Speaker #2

    Personne ne ressemble à ça en terminale S.

  • Speaker #3

    Je pense qu'elle n'est pas en terminale S.

  • Speaker #2

    Niki Gwadani, qui joue Oloé, le docteur, et Andrew Miller, qui joue Kazan. Personnage autiste et accessoirement prodige en maths également. Cube, c'est quoi ? C'est cinq personnes qui se réveillent dans une pièce cubique, du coup, sans savoir comment ils sont arrivés là. Ils ne se connaissent pas et vont devoir s'entendre pour essayer de sortir de cet endroit, parce qu'ils n'ont pas désiré se réveiller ici. Et le but, ça va être de passer de pièce en pièce, tout en évitant celles qui sont piégées et mortelles. Quand on arrive dans la mauvaise pièce, on se fait trucider. Il y a une très belle scène d'introduction. Il y a quelqu'un qui se fait découper en apéricube, d'ailleurs. Un peu.

  • Speaker #0

    On prend en direct, ouais.

  • Speaker #1

    Et boulet, mon préféré. Dans la pub. Non, c'est saumon, mon préféré, en plus.

  • Speaker #2

    C'est les pires goûts.

  • Speaker #0

    Ça, c'est des vrais rêves.

  • Speaker #3

    Rien que l'odeur, ça me dégoûte. Ah ouais,

  • Speaker #2

    c'est dégueu. Et grâce à l'étudiante Leven, qui pense avoir compris comment éviter les pièges grâce aux mathématiques, Nous, on serait déjà tous morts là-dedans.

  • Speaker #3

    Moi, j'avais le mal au dos.

  • Speaker #2

    Les protagonistes vont pouvoir progresser petit à petit dans ce labyrinthe de cubes. Mais très vite, évidemment, les tensions vont grimper. Et ils ne vont plus pouvoir se saquer, en gros. Et ça va partir en cacahuètes. Voilà.

  • Speaker #3

    Rester dans l'apéritif.

  • Speaker #1

    Exactement. Sur le lexical de l'apéro, qui sera peut-être le prochain thème.

  • Speaker #3

    C'est pas bête. Note-le, Brice.

  • Speaker #1

    C'est toi qui choisis les films. Parce que t'en connais un rayon.

  • Speaker #2

    Sur la bière, ouais.

  • Speaker #1

    on t'a coupé

  • Speaker #2

    Lola non mais c'est bien donc Cube j'avais écrit une blague nulle mais je voulais vous la dire j'avais mis un film très carré dans sa construction ouais carré elle est mieux que celle de Thomas de telle heure c'est pas un gage de qualité moi je l'avais vu il y a longtemps et ben j'ai été un peu déçu par mes souvenirs que je me suis sentie un peu trompée par mon cerveau parce que j'en avais un super bon souvenir. Et là, je ne vous cache pas que j'ai trouvé que ça avait super mal vieilli.

  • Speaker #1

    C'est l'épreuve du temps.

  • Speaker #2

    Que les acteurs n'étaient vraiment pas bons. genre vraiment pas vous vraiment ça vous donne vraiment parce que c'est la roue libre ah oui non non non il y en a il y en a deux trois c'est des on fait un peu théâtre de boulevard non

  • Speaker #3

    comédien d'alerte dans un cube option théâtre première oui voilà

  • Speaker #2

    C'est le premier film de Nathalie, donc on l'excuse un petit peu. J'ai encore pris un premier film, mais je ne savais pas cette fois, je vous jure. Et il va se perdre par la suite en faisant Splice.

  • Speaker #0

    Se perdre, ça dépend des...

  • Speaker #2

    Moi, je l'ai revu, j'ai vraiment trouvé ça problématique. Et il a fait aussi une adaptation d'un Stephen King dans les...

  • Speaker #1

    de zherbe qui aurait pu être très bien et qui est vraiment pourri dans les champs de men c'est l'un des plus il a fait l'épisode aussi de la série d'anthologie d'Al Toro avec les rats ah oui avec les gros rats très très kitsch aussi moi j'ai bien aimé ça c'était pas mal il y avait un petit truc mais

  • Speaker #2

    voilà c'est un film qui a quand même pour lui d'être parvenu à un résultat esthétique, plutôt correcte, avec un tout petit budget de 350 000 dollars. Donc, c'est rien du tout. Et ça a hyper bien marché puisqu'ils se sont fait un... Il y a eu un box office de près de 9 millions.

  • Speaker #3

    Bon, là, tu vois.

  • Speaker #2

    Donc, une rentabilité incroyable, ce qui a donné la suite après à d'autres... Super cube.

  • Speaker #0

    Méga cube.

  • Speaker #2

    qui est probablement une des plus grosses bouses qu'on ait jamais filmé c'est pas Vincenzo Natali qui les a fait mais oui est-ce qu'il paraissait pourri moi je les ai pas vu c'est immatable

  • Speaker #1

    Je te conseille.

  • Speaker #2

    En tout cas, lui, Vincenzo Natali, était très content. Ça montre quand même que quand on n'a pas d'argent, on peut faire preuve de créativité. Et ça a été le cas pour ce film et notamment pour le décor. Parce que tout le film est tourné dans un entrepôt de stockage. Donc de 4,30 mètres sur 4,30 mètres. Voilà, un cube. Et c'était pas du tout insonorisé, là c'est pour la petite histoire. Et en fait, il y avait des trains qui passaient et ça faisait un bruit de ouf et ça faisait tout trembler. Et en fait, vu que ça les faisait chier tout le temps pendant le tournage, ils se sont dit, c'est pas possible. Donc en fait, ils l'ont incorporé au scénario. Et alors après, voilà, il y a de la... du rajout en post-prod mais c'est incroyable c'est bien mais ça montre que ils n'avaient pas de thunes qu'ils se soucient des mains donc non il y a quelques trucs qui marchent assez bien et bon alors là Léo vous en parlera mais c'est évidemment une critique de toute la société américaine chaque personnage est un stéréotype on a le cerveau, le contrôle avec le flic, l'Amérique oubliée avec la personne handicapée le cynique, la complotiste mais un peu tendre quand même pas tendre, touchante on a toutes les facettes d'une Amérique hétérogène mais où on s'acharne les uns contre les autres plutôt que de fonctionner ensemble. Et ça, Léo adore.

  • Speaker #3

    On se met en rond, on se met en carré. C'est ça qu'il veut dire.

  • Speaker #2

    Et donc, voilà, c'était là pour revenir à la plateforme dont j'avais parlé. Tu vois, finalement, Léo, je ne vois pas en quoi... Alors, je ne dis pas que c'est un mauvais... Non, mais le discours est bien. Mais je ne vois pas en quoi il est mieux que la plateforme, en fait. Et moi...

  • Speaker #3

    enfin mais si tu sais très bien pourquoi c'est parce que c'est beaucoup plus à câble que la plateforme la plateforme c'est genre ils deviennent des flics littéralement exactement oui mais dans dans Cube il n'y a pas de panacota la panacota c'est le messager c'est vrai donc

  • Speaker #2

    Bah non, moi tu vois finalement vraiment, en regardant la plateforme et en parlant de la plateforme, je me disais putain c'était quand même mieux Cube, enfin vraiment et en revoyant Cube,

  • Speaker #0

    j'étais en mode je comprends la déception en vrai le film a pas très bien fait et puis vraiment mauvais acteur Ouais mais petit budget tranquille passe tout ça tout ça

  • Speaker #3

    C'est une chose que vous ne savez pas avant que je te le dise Tu penses que les acteurs ça les a bloqués dans leur jeu ? Ils pouvaient pas se mettre un peu under parce qu'on les entendait pas à cause du temps ? Non et puis moi la référence à Descartes là dans le film ça part dans notre philo Non mais ça non Il y a pas que ça parce qu'il y a aussi le nom qu'ils ont en fait c'est que des noms de prison des Etats-Unis ?

  • Speaker #0

    C'est trop, trop incroyable, je trouve.

  • Speaker #3

    Tu sais, le mec, tu lui dis, genre, c'est quand même un peu de la merde. Non, non, alors ça, c'est de gêner.

  • Speaker #1

    La peinture a été faite avec leurs propres expériments, c'est génial.

  • Speaker #3

    C'était encore une lecture, encore un peu plus...

  • Speaker #0

    Ça, c'est un peu...

  • Speaker #2

    On te prend un peu pour un bébête si t'avais pas déjà compris, quoi, tu vois. Franchement,

  • Speaker #3

    tu l'as vu à quel âge la première fois, Léo ?

  • Speaker #0

    En vrai, je pense que je l'ai vu ado au lycée.

  • Speaker #3

    C'est ça, parce que pour moi, c'est un film qui fonctionne très bien quand t'es plus jeune. Oui,

  • Speaker #2

    peut-être.

  • Speaker #0

    Mais moi, je tiens à dire quand même que le revisionnage a très bien fonctionné.

  • Speaker #1

    Vas-y, Léo, défends-le.

  • Speaker #0

    Moi, je trouve que c'est un film qui parle de la critique de la machine abrutissante qu'est l'entreprise capitaliste et le monde du travail. La construction petit bout par petit bout, la déresponsabilisation maillon par maillon du système broyeur d'êtres humains. Oui,

  • Speaker #3

    c'est un aren't, c'est un aren't.

  • Speaker #0

    Voilà. Il n'y a pas de grand complot, seulement le capitalisme. Voilà, c'est tout.

  • Speaker #1

    Ciao. Non mais, on est d'accord, mais c'est vrai que c'est pas d'une finesse...

  • Speaker #0

    Bah non, bah...

  • Speaker #2

    Il y en a qui l'ont mieux fait.

  • Speaker #0

    Ah bah oui, oui. Mais au moins c'est clair.

  • Speaker #2

    Ah bah oui, mais la panacotasse, elle met sa raie, c'était clair.

  • Speaker #0

    Ah non, c'est pas très clair, justement.

  • Speaker #3

    Il veut juste des films de propagande.

  • Speaker #0

    Ce qu'il faut, c'est le communisme, en fait. Non, j'arrête, j'arrête, j'arrête.

  • Speaker #1

    Des films instites de propagande.

  • Speaker #0

    Moi, ça me fait plaisir de voir ce genre de messages limpides et grossiers, un peu. Enfin, je sais pas, moi j'ai kiffé.

  • Speaker #2

    Mais c'est marrant parce que parfois tu râches contre des messages limpides et grossiers, donc c'est pour ça que je suis...

  • Speaker #0

    Ouais, mais là, ça va dans mon sens, du coup j'aime bien.

  • Speaker #3

    Au moins, c'est clair.

  • Speaker #1

    La mauvaise foi est bienvenue dans ce podcast. Attends,

  • Speaker #3

    on va pas s'en priver quand même.

  • Speaker #1

    C'est une vertu. Très bien, Léo. J'aime cette attitude.

  • Speaker #3

    Je l'ai présenté comme un podcast français, donc déjà, c'est dedans.

  • Speaker #1

    Ça dénonce.

  • Speaker #3

    Non, mais parce que déjà, il y a encore du French bashing dans le film.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #3

    Le personnage de Ren, là. C'est Ren, R-E-N-E-S, la Bretagne. Bonjour, bonjour. Non mais c'est vrai, c'est parce qu'il y a une prison.

  • Speaker #1

    Moi je me suis demandé pourquoi. Ah c'est parce qu'il y a une prison. Moi j'étais là à la terre.

  • Speaker #3

    Mais oui c'est vrai, je vous jure. Et c'est pour ça. Non mais la rue de la soif. Les mecs qui balancent leurs chaussures. La moitié du podcast n'écoute plus.

  • Speaker #1

    Je me suis dit c'est un mec qui balance ses chaussures. Il est bourré tout le temps.

  • Speaker #3

    En plus le mec n'a pas du tout un accent français.

  • Speaker #0

    Oui non pas trop.

  • Speaker #1

    non mais ça c'est pas dire bonjour et merde au moment où il se fait exploiter la tronche ça va mais non c'est le problème du personnage fonction là je crois que je crois qu'on peut difficilement faire un meilleur exemple si tu veux expliquer ce que c'est que de la de l'écriture de personnage fonction là tu montres ça c'est moi j'aime pas et puis et puis moi il y a un truc je pense qu'on peut plus le voir non ? tu en parlais Lola dans ton résumé mais le personnage de l'étudiante en maths La nerd qui est en fait une mannequin à qui on a mis des lunettes enfin c'est pas possible en fait genre c'est pas possible

  • Speaker #0

    Moi ça m'a pas choqué là Moi ce qui m'a plus choqué c'est le personnage autiste

  • Speaker #1

    Oui alors ça j'en parle même pas parce que alors là c'est la roule libre totale

  • Speaker #3

    Le personnage de Lynn c'est ça Leven Leven elle pour le coup moi je trouve que ça va c'est un personnage qui au départ tu la prends pour juste la jolie très intelligente et en fait elle se révèle quand même assez féministe tu vois dans son son personnage ça va dans la relation à la

  • Speaker #1

    caractérisation qu'en est faite moi je pense qu'elle est censée être caractérisée comme un personnage mais bon ça c'est quand même c'est plus possible quoi

  • Speaker #2

    le flic violent et nerveux et qui se révèle être un bel enfoiré c'est un porc moi j'adore quand il dit en parlant à l'étudiante justement my beautiful brain en lui regardant le cul et là t'es en mode Nice

  • Speaker #0

    Mais c'est pour ça que je trouve vraiment le film a plein de défauts et a très mal vieilli en vrai le film a grave mal vieilli je pense que si on l'avait vu en 97 à sa sortie, on aurait trouvé ça beaucoup mieux que maintenant mais je trouve que même si ces personnages sont vraiment juste là pour être des concepts et encarner des idées En vrai, moi, j'aime bien le film. Franchement, j'aime bien le film.

  • Speaker #2

    Oui, après, c'est un film qui a inspiré plein d'autres. Ça a été le premier à faire quelque chose dans ce genre-là. Et puis, oui, encore une fois, c'est pas d'argent. C'est presque un film de sortie d'études. Il y a un côté... Il y a quand même quelques effets spéciaux qui ne sont pas si mal faits quand ils sortent de tous les cubes qu'ils arrivent à mettre. C'est pas si... Ça passe. Et puis après, à la fin, t'as ce côté... On frôle le divin.

  • Speaker #0

    Oui, bon, alors ça, oui. Donc,

  • Speaker #2

    c'est pas forcément incroyable. Il avait plus trop d'idées, là, je pense. Non, il y a... Ouais, mais ça a vieilli. C'est son principal problème.

  • Speaker #1

    C'est dur, en plus, de sortir d'un film comme ça. c'est à dire qu'une fois que tu as cette idée ce concept et tout,

  • Speaker #0

    où est-ce que tu vas et ça c'est vrai que pour sa défense c'est pas trop mal mené il arrive à faire un film d'1h30 qui tient plutôt je pense qu'il y a littéralement deux salles et du coup c'est filmé pour faire en sorte qu'on

  • Speaker #3

    a qu'une il y en a qu'une mais ils mettaient des gélates différentes d'accord ouais ouais bah ça ouais c'est effectivement mais non pas mal non mais pas mal tu vois la scène de où en gros les personnages doivent se taire parce que sinon ils vont se crever c'est pas mal de mettre une séquence vraiment dans le silence en fait genre ça je trouve ça plutôt chouette et par rapport à la plateforme justement parce que la comparaison elle se fait tout de suite quand on a vu les deux films c'est assez hésitant c'est moins bavard moi j'ai trouvé ah oui genre c'est moins bien joué mais c'est moins bavard donc bon l'un dans l'autre ça va quoi mais il n'y a pas Tilda Swinton yep

  • Speaker #1

    Cici elle jouait une chaussure là dans la partenariat c'est ce qui est balancé par c'est incroyable l'actrice

  • Speaker #2

    on l'embrasse on va faire un épisode spécial sur Ed mais t'as bien aimé Lola quand même t'as été vraiment déçue au point de ouais j'étais un peu en fait le film est pas long mais je me suis un peu ennuyée mais j'en avais un super souvenir mais comme Camille disait je pense qu'on l'a vu jeune c'était une autre époque j'avoue on l'a regardé

  • Speaker #0

    j'avoue on l'a regardé avec Lola on regardait la time bar de temps en temps ah ouais putain moi j'ai passé un super moment j'ai pas regardé la time bar j'étais genre ouais trop bien ouais câble

  • Speaker #1

    grave bon film de manif pour la peine tu devrais regarder cube 2 et hypercube tu devrais te faire le marathon cube hypercube c'est pénible ça veut dire quoi hypercube ? c'est comme un cube mais en hyper un grand cube et bah oui c'est cube au cube c'est vrai que tous les discours,

  • Speaker #0

    en fait dès que ça parle de maths non mais ça c'est anecdotique c'est le large de la Oui,

  • Speaker #1

    il a localisé. Ils arrivent quand même à sortir, je crois, trois théories mathématiques, trois modèles mathématiques différents. Ça marche jusqu'au moment où ça ne marche plus. C'est complètement débile, parce que ça marche pendant 200 salles, et puis d'un coup, c'était passé.

  • Speaker #3

    Tout ça, à côté, suçant des boutons pour saliver.

  • Speaker #2

    Est-ce que ça existe vraiment ?

  • Speaker #1

    Pourquoi tu te tournes vers moi ?

  • Speaker #2

    On s'y occupe. Non mais il a une tête à sucer des bouts de con

  • Speaker #1

    Écoute Je connais pas ce principe

  • Speaker #0

    Mais je me suis dit que j'essaierais peut-être Un moment donné où on crèverait de soif Du coup vous trouvez pas aussi que c'est un bon film pour dire quel personnage t'es un peu quoi Je trouve Toi t'es qui alors ? Je vais être content parce que

  • Speaker #3

    C'est un personnage tellement nuancé

  • Speaker #0

    Moi je suis soit je sais pas le mec Non, pas le mec blasé là, mais je sais pas. Worse ? Non, je veux bien être celle qui a un master en maths là.

  • Speaker #3

    Ah bah d'accord. La mannequin, sexy, intelligente et féministe.

  • Speaker #1

    On veut tous être elle en vrai.

  • Speaker #0

    En fait, ça marche pas parce que d'autres sont un peu relous quand même. Désolé.

  • Speaker #2

    Ouais, la complotiste là...

  • Speaker #0

    Ah la médecin, j'aime bien moi par contre.

  • Speaker #3

    Attends, mais elle, elle est pas que complotiste. Parce que moi, ce que j'ai compris, c'est qu'elle est... Ou alors c'est moi qui extrapole, mais j'ai vu un point Godwin quand même.

  • Speaker #2

    Ah ouais ?

  • Speaker #3

    Ah bah oui. Déjà elle dit qu'elle mange des pierogis ce qui veut dire qu'elle est polonaise et elle a un truc sur les nazis et elle est traumatisée par le fait d'avoir été enlevée à un endroit où ils ont mis nu donc moi je pense que c'est un truc c'est pas éloigné parce que le film parle de responsabilité collective celle qui explique la théorie de Hannah Arendt donc pour moi c'est la figure de mémoriel quoi

  • Speaker #1

    Donc petit point Godwin pour expliquer son propos, c'est toujours...

  • Speaker #0

    bien permet d'enfoncer bien la porte qui est déjà bien ouverte au bout de 5 minutes de film c'est dégueulasse comme phrase la trappe du cube et bien peut-être que ce sera le mot de la fin non ce sera le mot de la fin parce que j'ai envie, la trappe du cube c'est très bien on va on a fini des films de ce soir

  • Speaker #1

    Vous en êtes bien sortis quand même sur un thème aussi délirant là

  • Speaker #2

    Si vous avez d'autres films de formes on est preneurs

  • Speaker #0

    Pour une deuxième session film de formes parce que bon là ça fait 25 épisodes c'est vrai qu'au bout d'un moment on va peut-être faire des bis sur certains thèmes qu'on a déjà

  • Speaker #3

    évoqué parce qu'on a que 25 idées à 4 5 avec Brice vous vous rendez compte ça fait 5 par personne ah oui c'est 10 fois c'est 10 fois l'idée de l'apéro franchement c'est 10 fois qu'il propose l'apéro donc il y a pas de film saucisson on t'a dit

  • Speaker #0

    on va trouver association VG quand même bah oui c'est ça et avant de nous quitter on se raconte ce qu'on a fait dimanche dernier qui commence non pas Léo d'accord moi je peux commencer si vous voulez j'ai Poursuivi, repris, la lecture. Alors, je vous ferai peut-être des updates dans les prochains épisodes, ça me fera des recos faciles. De la Maison des Feuilles, le roman House of Leaves, roman cultissime, s'il en est, de Marc Z. de Danielewski, qui est un roman qui est donc paru en 2000 et qui est, sur le plan formel, un truc tout à fait original où, en gros, on lit le manuscrit et d'un personnage qui est décédé et qui raconte le visionnage d'un film amateur au cours duquel on voit une famille emménagée dans une maison tout à fait étrange puisque cette maison, on l'apprend, est plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. C'est donc un espace impossible. Et donc, on suit ce manuscrit qui fait l'analyse critique de ce film amateur retrouvé. Et en plus, on a les notes d'un personnage qui retrouve ce manuscrit. Donc, c'est un petit peu...

  • Speaker #2

    C'est un film d'horreur.

  • Speaker #0

    C'est complètement horrifique.

  • Speaker #1

    Il paraît que ça rend fou.

  • Speaker #0

    Ça a inspiré énormément la culture Internet, la culture Trippi Pasta, tout ça. Donc, c'est un roman qui est assez fondateur. mais qui n'est pas simple à lire puisqu'il est très expérimental dans sa forme je vais en venir à bout ça fait plusieurs années que je me dis qu'il faut que j'y aille j'y suis,

  • Speaker #1

    j'irai t'as commencé là récemment ?

  • Speaker #0

    je l'ai vu chez toi en plus je l'avais sorti pour me remotiver pour me remotiver je sors toujours la maison des feuilles pour me les péter, ça fait toujours son effet c'est tout près de nous c'est vrai pour une fois que c'est pas un jeu vidéo voilà donc voilà c'est ce que j'ai fait dimanche c'est très bien dimanche ça fait passer le temps voilà avant le lundi c'est un peu difficile en ce moment mettez nous 5 étoiles ça me remonte le moral du chantage

  • Speaker #2

    Lola moi je suis toujours objectif manger bouger j'avais déjà fait une reco de rando dans le Verdon je refais une reco de rando dans le Verdon cette fois la randonnée du Sentier Martel qui est une randonnée magnifique de 16 km qui ne se fait pas en tongs ça monte, ça descend mais c'est très chouette et il y a une fin de 1 km dans une grotte dans le noir en mode men et c'est incroyable

  • Speaker #0

    il y avait des crapauds quand tu rentres dans le tunnel tu vois la flotte c'est ouf tu vois pas avec ta lampe tu patauges dans la flotte et donc tu entends le raisonnement du flotte c'est une super recours dans le thème du podcast il est randonné je vous le conseille c'est pas que du tunnel c'est pas 16 km de tunnel c'est bien fou je pense merci Camille ?

  • Speaker #1

    Alors moi je viens abîmer l'ambiance Non en vrai moi ce que j'ai fait un des derniers dimanches j'ai vu un documentaire qui est vraiment incroyable sur Navalny l'opposant à Poutine qui a été assassiné on va dire le terme toi aussi bientôt du coup Voilà. Et en fait, c'est un film qui est sorti en 2022 et qui a eu l'Oscar du meilleur documentaire. C'est Daniel Rohrer qui l'a fait. C'est très intéressant parce que c'est un film qui a été fait au moment où Navalny a été empoisonné et a été exfiltré vers Berlin pour se faire soigner. Et donc, dans le laps de temps de sa combalescence, il mène l'enquête avec son équipe, qui est incroyable, sur qui... est à l'origine de cet empoisonnement. Donc, c'est un film vraiment hyper... C'est digne des plus grands films d'espionnage. Vraiment, tu as envie de suivre chaque minute les unes après les autres. Et en même temps, il y a un truc très triste aussi parce qu'il y a des interviews de lui où il parle du cas de figure où il serait assassiné. Donc, il envisage sa mort. Et c'est en même temps très étrange parce qu'il sourit beaucoup. Il a la relation avec sa famille, etc. et c'est quand même moi j'aime pas les héros en général et je dois dire que là c'est quand même une figure de la résistance absolument incroyable donc je vous encourage à aller le voir c'est sur France TV vous pouvez le trouver en replay comment il s'appelle le documentaire ?

  • Speaker #3

    Navalny juste Navalny mais par rapport à quoi Navalny ? je comprends pas comment il s'appelle je plaisante puisqu'il fait son intéressant il fait des blagues sur les personnes décédées j'avoue que c'était pas tip top c'est pas moi Lélé alors moi je vais tricher un peu parce que c'était samedi soir en vrai mais j'ai mis le dimanche à m'en remettre donc une pause casse et j'ai aussi cassé mon ordinateur qui me sert au podcast voilà Non Léo on t'en rachètera pas si c'était ça que tu voulais on va ouvrir un Patreon pour racheter un ordinateur à Léo non non non j'ai un système de clavier bluetooth avec mon téléphone qui marche pas très bien on va vous donner le RIB de Léo dans la description de l'épisode c'est ça une suite de chiffres et nombre de premiers mettez pas mon numéro de téléphone ou mon adresse SVP je vous laisse Moi j'ai été voir un concert à la Marocainerie avec Lizzy Strata, un groupe français de Mad Rock mais en première partie il y avait aussi Other Half qui est un groupe britannique que je recommande chaudement parce qu'ils et elles ont pleuré à la fin d'émotion devant notre accueil formidable de public

  • Speaker #1

    Super concert,

  • Speaker #3

    super groupe de punk rock anglais DIY Garage on peut dire les termes donc je recommande ça s'appelle Other Half les membres du groupe sont très choupis Half comme la moitié pas comme la marionnette dans la série Other Half comme l'autre moitié et voilà si vous avez l'occasion de les voir en France ou au Royaume-Uni allez-y

  • Speaker #0

    Waouh ! Eh ben...

  • Speaker #2

    Eh ben ça change de...

  • Speaker #0

    Ça change là, c'est... On n'a pas eu de courge, on n'a pas eu de melon, on n'a pas eu de Lidl...

  • Speaker #2

    Le melon, c'est dans pas très longtemps, donc... Ah oui,

  • Speaker #0

    c'est bientôt, ça va revenir. et ben du coup nous on se reverra avant la saison des melons puisqu'on se reverra enfin on se je sais pas comment on dit podcastiquement parlant mais on revient voilà on revient dans 15 jours avec un nouveau thème et peut-être je sais plus mais là il y a des invités encore bientôt dis ça comme si on était trop famous ouais ça n'arrête pas ça n'arrête pas ils attendent à la porte il y a la queue il y a la queue non Ah non mais je refuse que des stars américaines en permanence je vous les passe mais voilà Tilda Swinton

  • Speaker #1

    Not today mais non

  • Speaker #0

    Tilda on t'a dit on t'a dit non pas maintenant Arrêtez Tilda Swinton horrible Moi aussi je l'aime une actrice formidable Donc on se retrouve dans 15 jours n'hésitez pas à nous mettre des étoiles sur les applications de podcast parce que ça nous aide à être de plus en plus écoutés Merci et merci c'est ce qu'on souhaite à la France voilà Camille Macron Camille elle y va et donc en attendant à bientôt, bisous bonne semaine,

  • Speaker #1

    ciao ciao bisous

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