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  • Assurance maternité à l’étranger : le guide cover
    Assurance maternité à l’étranger : le guide cover
    Assurance maternité à l’étranger : le guide

    Souscrire une assurance maternité à l’étranger, c’est souvent un numéro d’équilibriste entre vigilance, timing et budget. Les contrats existent, bien sûr, mais ils regorgent de subtilités que les jeunes couples découvrent souvent trop tard. D’abord, il y a les délais de carence, redoutés de toutes : neuf à douze mois en moyenne. Cela signifie qu’il faut être assurée bien avant le début de la grossesse pour bénéficier d’une prise en charge. Sinon, aucun remboursement n’est possible, même en cas d’urgence. La seule exception concerne les grossesses déjà déclarées à la CPAM avant le départ de France. Ensuite, vient la question de la couverture elle-même. Dans de nombreux contrats locaux, la maternité est une option payante, parfois facturée plusieurs milliers d’euros par an. Et attention : tout n’est pas couvert. Les césariennes non programmées, les grossesses multiples ou les soins du nouveau-né sont souvent exclus des garanties. Un exemple frappant : une hospitalisation en soins intensifs pour un nouveau-né prématuré peut coûter entre 2 000 et 5 000 euros par jour. Or, toutes les assurances ne couvrent pas ces montants. Dans certains contrats, le nouveau-né n’est même pas automatiquement inclus, ou les plafonds de remboursement sont ridiculement bas. À cela s’ajoutent les différences de système de santé d’un pays à l’autre. Dans certains États dépourvus de sécurité sociale, tout se paie : la péridurale, le monitoring, les analyses. Il faut donc lire chaque ligne du contrat, comprendre les plafonds, les franchises, anticiper les soins à venir et parfois, négocier directement avec l’assureur. Résultat : de nombreuses futures mères calculent, comparent, ajustent et renoncent parfois à certaines prestations faute de moyens ou de couverture suffisante. À l’étranger, la maternité devient alors une affaire de paperasse avant d’être une histoire de ventre rond. Alors mieux vaut s’armer de patience, d’anticipation et d’un bon courtier. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 24, 2025

  • Accoucher à l’étranger : combien ça coûte ? cover
    Accoucher à l’étranger : combien ça coûte ? cover
    Accoucher à l’étranger : combien ça coûte ?

    Devenir mère à l’étranger, c’est souvent une image de carte postale : un bébé né sous le soleil, des soins haut de gamme, un cadre idyllique. Mais derrière cette vision idéale, beaucoup d’expatriées découvrent une réalité bien moins douce. Selon plusieurs études, le coût d’une grossesse à l’étranger varie du simple au centuple : entre 2 000 et 30 000 euros pour un accouchement classique, selon le pays, la clinique ou le niveau de confort choisi. Et ce n’est souvent que le début : en cas de complications, de prématurité, de césarienne d’urgence ou de soins néonataux, la facture peut grimper jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Les disparités entre pays sont énormes. En Allemagne ou au Portugal, la maternité est intégralement couverte par le système de santé. Mais ailleurs, comme en Afrique du Sud, un accouchement dans une clinique privée coûte en moyenne entre 900 et 1 500 € : un tarif abordable sur le papier, mais qui n’inclut pas les honoraires du gynécologue, de l’anesthésiste ou du pédiatre, ni les analyses complémentaires, ni encore le prix d’une chambre individuelle, facturée entre 40 et 280 € par jour. Et le plus souvent, aucune assurance ne couvre une grossesse déjà commencée. Autrement dit, si le projet de bébé n’a pas été anticipé au moins un an à l’avance, les parents devront tout payer de leur poche. Pour beaucoup d’expatriées, la grossesse devient alors une affaire de planification millimétrée : budgétiser chaque dépense, se renseigner sur les procédures locales, comparer les hôpitaux… Les frais d’échographie, de suivi médical, les analyses, la maternité, les honoraires du praticien, tout est souvent à avancer soi-même. Dans certains pays, même la péridurale est facturée à part. Accoucher à l’étranger, ce n’est donc pas seulement une aventure personnelle, c’est aussi un projet financier à part entière. Et parfois, dans certains endroits du monde, donner la vie se paie au prix fort. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 24, 2025

  • Bébé expatrié : un citoyen du monde dès la naissance cover
    Bébé expatrié : un citoyen du monde dès la naissance cover
    Bébé expatrié : un citoyen du monde dès la naissance

    Quand un enfant naît à l’étranger, c’est plus qu’une naissance : c’est une rencontre entre deux cultures, deux systèmes, deux mondes. Beaucoup de bébés d’expatriés voient le jour dans un pays où leurs parents ne sont que de passage. Et très vite, une question s’impose : quelle sera sa nationalité ? En France, le principe du droit du sang prévaut : un bébé né à l’étranger de parents français est automatiquement français, à condition que sa naissance soit déclarée au consulat dans les jours qui suivent. Cette étape est essentielle pour qu’il obtienne un acte de naissance français, puis un passeport. Mais selon le pays, la procédure peut vite tourner au parcours administratif : traductions certifiées, apostilles, formulaires multiples… Une simple erreur sur un document local peut bloquer la démarche pendant des semaines. Et dans certains pays, la naissance doit aussi être reconnue par les autorités locales, ajoutant encore une couche de complexité. Dans certains cas, le bébé reçoit également la nationalité du pays de naissance, notamment lorsque celui-ci applique le droit du sol (comme aux États-Unis ou au Canada). Résultat : un double passeport avant même de savoir marcher. Une richesse culturelle, certes, mais parfois un vrai casse-tête administratif : selon les pays, la double nationalité peut impliquer des déclarations fiscales croisées, des obligations militaires, ou des choix complexes de résidence et de droit applicable. Les parents doivent alors jongler entre deux systèmes juridiques pas toujours compatibles. Et puis, il y a la dimension symbolique. Beaucoup d’expatriés racontent le regard intrigué des autres : « Ton enfant est né où ? » Chaque naissance devient alors un fragment d’histoire personnelle et géographique, une carte du monde intime. Donner la vie à l’étranger, c’est offrir à son enfant un ancrage multiple, un premier souffle dans un monde déjà ouvert. Un bébé expatrié, c’est, au fond, un petit citoyen du monde dès le berceau. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 23, 2025

  • Accoucher à l’étranger : un vrai choc culturel ! cover
    Accoucher à l’étranger : un vrai choc culturel ! cover
    Accoucher à l’étranger : un vrai choc culturel !

    Donner naissance à l’étranger, c’est découvrir que la maternité n’a pas la même signification partout. Chaque pays a ses codes, croyances et habitudes. Pour une future mère expatriée, c’est souvent un choc culturel avant même la naissance. Dans certaines régions, la césarienne est devenue la norme. En Colombie ou à Dubaï, la majorité des accouchements en clinique privée se font par voie chirurgicale. Motif invoqué : confort, rapidité, maîtrise du calendrier. Mais derrière ces arguments se cachent aussi des logiques économiques : un accouchement programmé, c’est plus rentable pour les établissements. Ailleurs, notamment en Asie ou en Afrique, la tendance inverse domine : moins de médicalisation, moins d’anesthésie et parfois une forte présence des traditions locales. Certaines expatriées racontent avoir dû accoucher sans péridurale, faute de matériel disponible, ou sans la présence du conjoint, parfois interdite dans la salle d’accouchement. S’ajoute à cela la barrière de la langue, les consignes mal comprises, ou encore des soins postnataux surprenants. En Chine, par exemple, persiste la tradition du « mois d’or », une période de 30 jours de repos absolu pour « récupérer l’énergie du corps ». Une coutume millénaire, souvent difficile à accepter pour des Françaises habituées à l’autonomie et à la liberté de mouvement. Beaucoup de femmes expatriées doivent donc négocier leur accouchement : trouver un établissement à mi-chemin entre leurs repères et la culture locale, constituer un réseau de sages-femmes francophones, ou tout simplement, apprendre à s’imposer dans un système inconnu. Donner la vie à l’étranger, c’est aussi se réinventer comme mère. Cela demande préparation, information et confiance avant, pendant et après la naissance. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 23, 2025

  • Devenir Français : un examen plus dur dès 2026 cover
    Devenir Français : un examen plus dur dès 2026 cover
    Devenir Français : un examen plus dur dès 2026

    Devenir Français demandera bientôt bien plus qu’un dossier complet et une bonne maîtrise de la langue. Juste avant de quitter le ministère de l’Intérieur, Bruno Retailleau a signé un arrêté qui revoit en profondeur le test de naturalisation. À partir du 1er janvier 2026, les candidats à la nationalité française, mais aussi ceux qui demandent une carte de résident longue durée, devront passer un tout nouveau questionnaire à choix multiples. Au menu : valeurs de la République, laïcité, lutte contre les discriminations, mais aussi géographie, histoire et même gastronomie. Pour espérer obtenir la nationalité, il faudra décrocher au moins 80 % de bonnes réponses. L’arrêté détaille une quarantaine de questions réparties par thèmes : onze sur les « principes et valeurs » de la République, six sur les institutions, huit sur la culture et l’histoire de France, et plusieurs « mises en situation » sur la liberté de religion ou l’interdiction de la polygamie. Le niveau de français exigé sera lui aussi relevé : passer du B1 au B2. Un cran au-dessus, qui suppose une expression fluide et une compréhension fine des nuances de la langue. Une réforme jugée excessive par certains juristes, qui pointent un test plus exigeant que « pour beaucoup de Français ». « Qui connaît par cœur la Charte de l’environnement ? », ironise une spécialiste du droit public citée par Le Monde. Mais le ministère défend un examen « plus juste et cohérent » avec les valeurs républicaines. Les candidats pourront d’ailleurs le repasser autant de fois qu’ils le souhaitent. En filigrane, un message politique clair : la naturalisation ne doit plus être une simple formalité administrative, mais un véritable acte d’adhésion à la République. Entre volonté d’assimilation et durcissement symbolique, la France redéfinit les conditions de l’appartenance nationale. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 22, 2025

  • Royaume-Uni : l’amertume des expats européens cover
    Royaume-Uni : l’amertume des expats européens cover
    Royaume-Uni : l’amertume des expats européens

    Cinq ans après le Brexit, l’espoir d’une intégration apaisée pour les Européens installés au Royaume-Uni s’estompe. Un rapport de l’Independent Monitoring Authority, repris par The Guardian, dresse un constat préoccupant : plus d’un tiers des citoyens de l’Union européenne affirment être victimes de discriminations, souvent de la part même des administrations britanniques. Derrière ces chiffres, une réalité quotidienne : difficultés d’accès aux services publics, barrières à l’emploi, et une reconnaissance des diplômes souvent refusée. Un quart des expatriés se plaignent que leurs qualifications professionnelles (ingénierie, architecture, comptabilité) ne soient plus reconnues, freinant leur intégration dans le marché du travail. L’IMA, créée pour garantir le respect des droits des Européens après la sortie du Royaume-Uni de l’UE, alerte aussi sur un problème méconnu : près de 40 % des parents n’ont pas demandé le statut de résident permanent pour leurs enfants, croyant, à tort, que la citoyenneté britannique était automatique. Résultat : des milliers de jeunes risquent de se retrouver sans statut clair, ni protection juridique. Plus de la moitié des répondants appellent désormais à une intervention plus forte des autorités pour faire respecter leurs droits fondamentaux : liberté de circulation, accès à l’emploi, prestations sociales. Le rapport rappelle que l’accord du Brexit devait garantir la stabilité et la sécurité juridique des résidents européens. Mais cinq ans plus tard, beaucoup ont le sentiment d’être devenus des citoyens de seconde zone. En clair : au Royaume-Uni, le Brexit n’a pas seulement redessiné les frontières, il a aussi redéfini les appartenances. Et pour de nombreux Européens, l’intégration n’a jamais semblé aussi fragile. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 22, 2025

  • En guerre, mais en classe : le lycée français de Kiev cover
    En guerre, mais en classe : le lycée français de Kiev cover
    En guerre, mais en classe : le lycée français de Kiev

    Assurer l’éducation en pleine guerre : c’est le pari du lycée français Anne de Kiev, seul établissement international à être resté ouvert depuis le début du conflit. Fondé en 1994, il accueille aujourd’hui 215 élèves, dans un pays où la plupart des écoles oscillent entre fermetures et cours à distance. Grâce au soutien de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et de l’État français, le lycée a été réaménagé pour tenir bon : les sous-sols ont été transformés en abris conformes aux normes de sécurité, avec tableaux blancs, vidéoprojecteurs, vivres et eau potable. « Ce n’est pas aussi confortable qu’une salle classique, mais cela nous permet de continuer les cours », explique le directeur, Virgile Moureaux. Pour lui, maintenir l’établissement ouvert est bien plus qu’une prouesse logistique : c’est un acte de résistance. « La liberté se fait par l’éducation », résume-t-il. Dans ces salles de fortune, les élèves continuent d’apprendre, de jouer, de célébrer des spectacles et des fêtes de fin d’année. Certains demandent même à suivre les cours en ligne lorsqu’ils sont absents un attachement rare dans un contexte pareil. Cette ténacité collective a été saluée en mars 2025 par la Palme d’honneur de l’enseignement français à l’étranger, une distinction qui met en lumière les établissements les plus exemplaires. Le prix a été remis aux élèves eux-mêmes : un symbole fort pour ceux qui, chaque jour, choisissent l’école comme refuge contre la peur. Le lycée Anne de Kiev est aujourd’hui un modèle de résilience éducative. Un lieu où la France continue d’exister par la culture, la langue et le savoir. Et surtout un espace de vie, d’espoir et de dignité dans une ville encore marquée par les sirènes. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 21, 2025

  • Croatie : le visa rêvé des nomades numériques cover
    Croatie : le visa rêvé des nomades numériques cover
    Croatie : le visa rêvé des nomades numériques

    Bonne nouvelle pour les télétravailleurs du monde entier : la Croatie devient encore plus accueillante. Depuis cet été, le pays prolonge à trois ans la durée de son visa spécial pour nomades numériques, lancé en 2021. C’est trois fois plus que la moyenne européenne un vrai argument pour attirer durablement les travailleurs indépendants et les entreprises délocalisées. Cette stratégie s’inscrit dans un mouvement mondial qui ne faiblit pas : selon Global Citizen Solutions, le télétravail depuis l’étranger progresse toujours, même si son rythme ralentit depuis la pandémie. Avec ce nouveau visa, Zagreb espère séduire les profils qualifiés en quête d’un équilibre entre efficacité et douceur de vivre méditerranéenne. Pour en bénéficier, il faut prouver un revenu mensuel d’au moins 3 295 euros, une assurance santé, et une activité exercée à distance. En échange, les titulaires et même leurs conjoints ou partenaires depuis plus de trois ans sont exonérés d’impôts sur le revenu en Croatie. La demande se fait simplement en ligne ou auprès des ambassades. Avantage supplémentaire : un coût de la vie encore abordable, note la consultante Laura Madrid Sartoretto, même si le pays reste en retard sur la qualité de son réseau Internet. « Comparée à la Roumanie, la vitesse et la fiabilité d’Internet sont encore perfectibles », prévient-elle sur CNBC. Mais au-delà de cette limite, la Croatie confirme son statut de refuge européen pour les travailleurs sans frontières. Ici, on peut travailler les pieds dans l’eau, un ordinateur à la main, face à l’Adriatique. Le télétravail n’a jamais eu autant le goût des vacances. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 21, 2025

  • Charlie Kirk : des visas retirés aux États-Unis cover
    Charlie Kirk : des visas retirés aux États-Unis cover
    Charlie Kirk : des visas retirés aux États-Unis

    Aux États-Unis, la liberté d’expression traverse une zone de turbulence. Le Département d’État a annoncé la révocation de plusieurs visas étrangers après des messages jugés « irrespectueux » envers Charlie Kirk, figure du conservatisme américain abattue le mois dernier dans une université de l’Utah. Six ressortissants venus d’Argentine, du Brésil, d’Allemagne, du Mexique, du Paraguay et d’Afrique du Sud sont concernés. Washington assume pleinement sa décision : « Aucun étranger souhaitant la mort d’un Américain n’a sa place aux États-Unis», a déclaré le Département d’État sur la plateforme X. La Maison-Blanche salue une mesure « de protection culturelle et patriotique », inscrite dans une politique plus large de défense des valeurs américaines. Mais pour de nombreux juristes et défenseurs des droits civiques, c’est tout l’inverse : une atteinte frontale au Premier Amendement, censé garantir la liberté d’expression, y compris pour les opinions dérangeantes. Le comédien brésilien Tiago Santineli, lui aussi visé, a réagi avec ironie :« Je suis le premier humoriste banni des États-Unis pour une blague». Le Sud-Africain Nhlamulo Baloyi, dont le visa d’affaires a été annulé, dénonce une mesure « contraire à l’esprit américain ». Ces révocations interviennent alors que Donald Trump a rendu un hommage national à Charlie Kirk, décoré à titre posthume de la Médaille présidentielle de la liberté. Pour plusieurs observateurs, la coïncidence n’est pas anodine : elle illustre un climat de durcissement où la critique semble de plus en plus assimilée à la trahison. Un paradoxe pour un pays qui se présente encore comme le berceau de la liberté d’expression mais qui, désormais, choisit à qui elle s’applique. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 20, 2025

  • Visa J-1 : jeunes exploités aux États-Unis cover
    Visa J-1 : jeunes exploités aux États-Unis cover
    Visa J-1 : jeunes exploités aux États-Unis

    Aux États-Unis, le visa J-1 a longtemps symbolisé une promesse : celle d’un échange culturel, d’une immersion dans la société américaine, d’une expérience professionnelle enrichissante. Chaque année, environ 300 000 jeunes du monde entier franchissent ainsi l’Atlantique, espérant apprendre, voyager, découvrir. Mais selon une enquête du New York Times, ce rêve cache une réalité bien moins reluisante : pour beaucoup, le programme s’est transformé en piège. Depuis plus d’une décennie, certaines entreprises américaines détournent ce dispositif censé favoriser les échanges culturels afin de recruter une main-d’œuvre à bas coût. Dans les serres de Kurt Weiss Greenhouses, à Long Island, des étudiants venus des Philippines, d’Afrique du Sud ou du Kosovo racontent avoir travaillé jusqu’à 70 heures par semaine, payés au salaire minimum. Le quotidien rapporte des témoignages édifiants : tâches répétitives, cadence industrielle, accidents du travail, et parfois même humiliations. « On ne nous traitait pas comme des êtres humains. Nous n’étions qu’une main-d’œuvre bon marché », confie une jeune étudiante kosovare citée par le journal. En théorie, le visa J-1 n’est pas un visa de travail. Il relève d’un programme du Département d’État américain censé promouvoir la diplomatie culturelle. Mais dans les faits, le contrôle du dispositif a été largement délégué à des organisations privées, appelées « sponsors », chargées d’encadrer les candidats. Ces intermédiaires sont souvent accusés de fermer les yeux sur les abus et de présenter le visa J-1 comme une alternative plus simple et moins coûteuse que les permis de travail classiques. Un recruteur allait même jusqu’à vanter, lors d’une conférence en 2021, « un programme très économique : la quasi-totalité du coût est supportée par les employés eux-mêmes ». Cette dérive n’est pas nouvelle, mais elle persiste dans un contexte politique ambigu. Sous l’administration Trump, pourtant hostile à l’immigration, les autorités ont adopté une attitude non interventionniste vis-à-vis du programme. Et aujourd’hui encore, le Département d’État refuse de publier les données sur les plaintes déposées par les jeunes concernés. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 20, 2025

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    Assurance maternité à l’étranger : le guide

    Souscrire une assurance maternité à l’étranger, c’est souvent un numéro d’équilibriste entre vigilance, timing et budget. Les contrats existent, bien sûr, mais ils regorgent de subtilités que les jeunes couples découvrent souvent trop tard. D’abord, il y a les délais de carence, redoutés de toutes : neuf à douze mois en moyenne. Cela signifie qu’il faut être assurée bien avant le début de la grossesse pour bénéficier d’une prise en charge. Sinon, aucun remboursement n’est possible, même en cas d’urgence. La seule exception concerne les grossesses déjà déclarées à la CPAM avant le départ de France. Ensuite, vient la question de la couverture elle-même. Dans de nombreux contrats locaux, la maternité est une option payante, parfois facturée plusieurs milliers d’euros par an. Et attention : tout n’est pas couvert. Les césariennes non programmées, les grossesses multiples ou les soins du nouveau-né sont souvent exclus des garanties. Un exemple frappant : une hospitalisation en soins intensifs pour un nouveau-né prématuré peut coûter entre 2 000 et 5 000 euros par jour. Or, toutes les assurances ne couvrent pas ces montants. Dans certains contrats, le nouveau-né n’est même pas automatiquement inclus, ou les plafonds de remboursement sont ridiculement bas. À cela s’ajoutent les différences de système de santé d’un pays à l’autre. Dans certains États dépourvus de sécurité sociale, tout se paie : la péridurale, le monitoring, les analyses. Il faut donc lire chaque ligne du contrat, comprendre les plafonds, les franchises, anticiper les soins à venir et parfois, négocier directement avec l’assureur. Résultat : de nombreuses futures mères calculent, comparent, ajustent et renoncent parfois à certaines prestations faute de moyens ou de couverture suffisante. À l’étranger, la maternité devient alors une affaire de paperasse avant d’être une histoire de ventre rond. Alors mieux vaut s’armer de patience, d’anticipation et d’un bon courtier. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 24, 2025

  • Accoucher à l’étranger : combien ça coûte ? cover
    Accoucher à l’étranger : combien ça coûte ? cover
    Accoucher à l’étranger : combien ça coûte ?

    Devenir mère à l’étranger, c’est souvent une image de carte postale : un bébé né sous le soleil, des soins haut de gamme, un cadre idyllique. Mais derrière cette vision idéale, beaucoup d’expatriées découvrent une réalité bien moins douce. Selon plusieurs études, le coût d’une grossesse à l’étranger varie du simple au centuple : entre 2 000 et 30 000 euros pour un accouchement classique, selon le pays, la clinique ou le niveau de confort choisi. Et ce n’est souvent que le début : en cas de complications, de prématurité, de césarienne d’urgence ou de soins néonataux, la facture peut grimper jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Les disparités entre pays sont énormes. En Allemagne ou au Portugal, la maternité est intégralement couverte par le système de santé. Mais ailleurs, comme en Afrique du Sud, un accouchement dans une clinique privée coûte en moyenne entre 900 et 1 500 € : un tarif abordable sur le papier, mais qui n’inclut pas les honoraires du gynécologue, de l’anesthésiste ou du pédiatre, ni les analyses complémentaires, ni encore le prix d’une chambre individuelle, facturée entre 40 et 280 € par jour. Et le plus souvent, aucune assurance ne couvre une grossesse déjà commencée. Autrement dit, si le projet de bébé n’a pas été anticipé au moins un an à l’avance, les parents devront tout payer de leur poche. Pour beaucoup d’expatriées, la grossesse devient alors une affaire de planification millimétrée : budgétiser chaque dépense, se renseigner sur les procédures locales, comparer les hôpitaux… Les frais d’échographie, de suivi médical, les analyses, la maternité, les honoraires du praticien, tout est souvent à avancer soi-même. Dans certains pays, même la péridurale est facturée à part. Accoucher à l’étranger, ce n’est donc pas seulement une aventure personnelle, c’est aussi un projet financier à part entière. Et parfois, dans certains endroits du monde, donner la vie se paie au prix fort. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    Bébé expatrié : un citoyen du monde dès la naissance cover
    Bébé expatrié : un citoyen du monde dès la naissance

    Quand un enfant naît à l’étranger, c’est plus qu’une naissance : c’est une rencontre entre deux cultures, deux systèmes, deux mondes. Beaucoup de bébés d’expatriés voient le jour dans un pays où leurs parents ne sont que de passage. Et très vite, une question s’impose : quelle sera sa nationalité ? En France, le principe du droit du sang prévaut : un bébé né à l’étranger de parents français est automatiquement français, à condition que sa naissance soit déclarée au consulat dans les jours qui suivent. Cette étape est essentielle pour qu’il obtienne un acte de naissance français, puis un passeport. Mais selon le pays, la procédure peut vite tourner au parcours administratif : traductions certifiées, apostilles, formulaires multiples… Une simple erreur sur un document local peut bloquer la démarche pendant des semaines. Et dans certains pays, la naissance doit aussi être reconnue par les autorités locales, ajoutant encore une couche de complexité. Dans certains cas, le bébé reçoit également la nationalité du pays de naissance, notamment lorsque celui-ci applique le droit du sol (comme aux États-Unis ou au Canada). Résultat : un double passeport avant même de savoir marcher. Une richesse culturelle, certes, mais parfois un vrai casse-tête administratif : selon les pays, la double nationalité peut impliquer des déclarations fiscales croisées, des obligations militaires, ou des choix complexes de résidence et de droit applicable. Les parents doivent alors jongler entre deux systèmes juridiques pas toujours compatibles. Et puis, il y a la dimension symbolique. Beaucoup d’expatriés racontent le regard intrigué des autres : « Ton enfant est né où ? » Chaque naissance devient alors un fragment d’histoire personnelle et géographique, une carte du monde intime. Donner la vie à l’étranger, c’est offrir à son enfant un ancrage multiple, un premier souffle dans un monde déjà ouvert. Un bébé expatrié, c’est, au fond, un petit citoyen du monde dès le berceau. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 23, 2025

  • Accoucher à l’étranger : un vrai choc culturel ! cover
    Accoucher à l’étranger : un vrai choc culturel ! cover
    Accoucher à l’étranger : un vrai choc culturel !

    Donner naissance à l’étranger, c’est découvrir que la maternité n’a pas la même signification partout. Chaque pays a ses codes, croyances et habitudes. Pour une future mère expatriée, c’est souvent un choc culturel avant même la naissance. Dans certaines régions, la césarienne est devenue la norme. En Colombie ou à Dubaï, la majorité des accouchements en clinique privée se font par voie chirurgicale. Motif invoqué : confort, rapidité, maîtrise du calendrier. Mais derrière ces arguments se cachent aussi des logiques économiques : un accouchement programmé, c’est plus rentable pour les établissements. Ailleurs, notamment en Asie ou en Afrique, la tendance inverse domine : moins de médicalisation, moins d’anesthésie et parfois une forte présence des traditions locales. Certaines expatriées racontent avoir dû accoucher sans péridurale, faute de matériel disponible, ou sans la présence du conjoint, parfois interdite dans la salle d’accouchement. S’ajoute à cela la barrière de la langue, les consignes mal comprises, ou encore des soins postnataux surprenants. En Chine, par exemple, persiste la tradition du « mois d’or », une période de 30 jours de repos absolu pour « récupérer l’énergie du corps ». Une coutume millénaire, souvent difficile à accepter pour des Françaises habituées à l’autonomie et à la liberté de mouvement. Beaucoup de femmes expatriées doivent donc négocier leur accouchement : trouver un établissement à mi-chemin entre leurs repères et la culture locale, constituer un réseau de sages-femmes francophones, ou tout simplement, apprendre à s’imposer dans un système inconnu. Donner la vie à l’étranger, c’est aussi se réinventer comme mère. Cela demande préparation, information et confiance avant, pendant et après la naissance. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 23, 2025

  • Devenir Français : un examen plus dur dès 2026 cover
    Devenir Français : un examen plus dur dès 2026 cover
    Devenir Français : un examen plus dur dès 2026

    Devenir Français demandera bientôt bien plus qu’un dossier complet et une bonne maîtrise de la langue. Juste avant de quitter le ministère de l’Intérieur, Bruno Retailleau a signé un arrêté qui revoit en profondeur le test de naturalisation. À partir du 1er janvier 2026, les candidats à la nationalité française, mais aussi ceux qui demandent une carte de résident longue durée, devront passer un tout nouveau questionnaire à choix multiples. Au menu : valeurs de la République, laïcité, lutte contre les discriminations, mais aussi géographie, histoire et même gastronomie. Pour espérer obtenir la nationalité, il faudra décrocher au moins 80 % de bonnes réponses. L’arrêté détaille une quarantaine de questions réparties par thèmes : onze sur les « principes et valeurs » de la République, six sur les institutions, huit sur la culture et l’histoire de France, et plusieurs « mises en situation » sur la liberté de religion ou l’interdiction de la polygamie. Le niveau de français exigé sera lui aussi relevé : passer du B1 au B2. Un cran au-dessus, qui suppose une expression fluide et une compréhension fine des nuances de la langue. Une réforme jugée excessive par certains juristes, qui pointent un test plus exigeant que « pour beaucoup de Français ». « Qui connaît par cœur la Charte de l’environnement ? », ironise une spécialiste du droit public citée par Le Monde. Mais le ministère défend un examen « plus juste et cohérent » avec les valeurs républicaines. Les candidats pourront d’ailleurs le repasser autant de fois qu’ils le souhaitent. En filigrane, un message politique clair : la naturalisation ne doit plus être une simple formalité administrative, mais un véritable acte d’adhésion à la République. Entre volonté d’assimilation et durcissement symbolique, la France redéfinit les conditions de l’appartenance nationale. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 22, 2025

  • Royaume-Uni : l’amertume des expats européens cover
    Royaume-Uni : l’amertume des expats européens cover
    Royaume-Uni : l’amertume des expats européens

    Cinq ans après le Brexit, l’espoir d’une intégration apaisée pour les Européens installés au Royaume-Uni s’estompe. Un rapport de l’Independent Monitoring Authority, repris par The Guardian, dresse un constat préoccupant : plus d’un tiers des citoyens de l’Union européenne affirment être victimes de discriminations, souvent de la part même des administrations britanniques. Derrière ces chiffres, une réalité quotidienne : difficultés d’accès aux services publics, barrières à l’emploi, et une reconnaissance des diplômes souvent refusée. Un quart des expatriés se plaignent que leurs qualifications professionnelles (ingénierie, architecture, comptabilité) ne soient plus reconnues, freinant leur intégration dans le marché du travail. L’IMA, créée pour garantir le respect des droits des Européens après la sortie du Royaume-Uni de l’UE, alerte aussi sur un problème méconnu : près de 40 % des parents n’ont pas demandé le statut de résident permanent pour leurs enfants, croyant, à tort, que la citoyenneté britannique était automatique. Résultat : des milliers de jeunes risquent de se retrouver sans statut clair, ni protection juridique. Plus de la moitié des répondants appellent désormais à une intervention plus forte des autorités pour faire respecter leurs droits fondamentaux : liberté de circulation, accès à l’emploi, prestations sociales. Le rapport rappelle que l’accord du Brexit devait garantir la stabilité et la sécurité juridique des résidents européens. Mais cinq ans plus tard, beaucoup ont le sentiment d’être devenus des citoyens de seconde zone. En clair : au Royaume-Uni, le Brexit n’a pas seulement redessiné les frontières, il a aussi redéfini les appartenances. Et pour de nombreux Européens, l’intégration n’a jamais semblé aussi fragile. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 22, 2025

  • En guerre, mais en classe : le lycée français de Kiev cover
    En guerre, mais en classe : le lycée français de Kiev cover
    En guerre, mais en classe : le lycée français de Kiev

    Assurer l’éducation en pleine guerre : c’est le pari du lycée français Anne de Kiev, seul établissement international à être resté ouvert depuis le début du conflit. Fondé en 1994, il accueille aujourd’hui 215 élèves, dans un pays où la plupart des écoles oscillent entre fermetures et cours à distance. Grâce au soutien de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et de l’État français, le lycée a été réaménagé pour tenir bon : les sous-sols ont été transformés en abris conformes aux normes de sécurité, avec tableaux blancs, vidéoprojecteurs, vivres et eau potable. « Ce n’est pas aussi confortable qu’une salle classique, mais cela nous permet de continuer les cours », explique le directeur, Virgile Moureaux. Pour lui, maintenir l’établissement ouvert est bien plus qu’une prouesse logistique : c’est un acte de résistance. « La liberté se fait par l’éducation », résume-t-il. Dans ces salles de fortune, les élèves continuent d’apprendre, de jouer, de célébrer des spectacles et des fêtes de fin d’année. Certains demandent même à suivre les cours en ligne lorsqu’ils sont absents un attachement rare dans un contexte pareil. Cette ténacité collective a été saluée en mars 2025 par la Palme d’honneur de l’enseignement français à l’étranger, une distinction qui met en lumière les établissements les plus exemplaires. Le prix a été remis aux élèves eux-mêmes : un symbole fort pour ceux qui, chaque jour, choisissent l’école comme refuge contre la peur. Le lycée Anne de Kiev est aujourd’hui un modèle de résilience éducative. Un lieu où la France continue d’exister par la culture, la langue et le savoir. Et surtout un espace de vie, d’espoir et de dignité dans une ville encore marquée par les sirènes. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 21, 2025

  • Croatie : le visa rêvé des nomades numériques cover
    Croatie : le visa rêvé des nomades numériques cover
    Croatie : le visa rêvé des nomades numériques

    Bonne nouvelle pour les télétravailleurs du monde entier : la Croatie devient encore plus accueillante. Depuis cet été, le pays prolonge à trois ans la durée de son visa spécial pour nomades numériques, lancé en 2021. C’est trois fois plus que la moyenne européenne un vrai argument pour attirer durablement les travailleurs indépendants et les entreprises délocalisées. Cette stratégie s’inscrit dans un mouvement mondial qui ne faiblit pas : selon Global Citizen Solutions, le télétravail depuis l’étranger progresse toujours, même si son rythme ralentit depuis la pandémie. Avec ce nouveau visa, Zagreb espère séduire les profils qualifiés en quête d’un équilibre entre efficacité et douceur de vivre méditerranéenne. Pour en bénéficier, il faut prouver un revenu mensuel d’au moins 3 295 euros, une assurance santé, et une activité exercée à distance. En échange, les titulaires et même leurs conjoints ou partenaires depuis plus de trois ans sont exonérés d’impôts sur le revenu en Croatie. La demande se fait simplement en ligne ou auprès des ambassades. Avantage supplémentaire : un coût de la vie encore abordable, note la consultante Laura Madrid Sartoretto, même si le pays reste en retard sur la qualité de son réseau Internet. « Comparée à la Roumanie, la vitesse et la fiabilité d’Internet sont encore perfectibles », prévient-elle sur CNBC. Mais au-delà de cette limite, la Croatie confirme son statut de refuge européen pour les travailleurs sans frontières. Ici, on peut travailler les pieds dans l’eau, un ordinateur à la main, face à l’Adriatique. Le télétravail n’a jamais eu autant le goût des vacances. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 21, 2025

  • Charlie Kirk : des visas retirés aux États-Unis cover
    Charlie Kirk : des visas retirés aux États-Unis cover
    Charlie Kirk : des visas retirés aux États-Unis

    Aux États-Unis, la liberté d’expression traverse une zone de turbulence. Le Département d’État a annoncé la révocation de plusieurs visas étrangers après des messages jugés « irrespectueux » envers Charlie Kirk, figure du conservatisme américain abattue le mois dernier dans une université de l’Utah. Six ressortissants venus d’Argentine, du Brésil, d’Allemagne, du Mexique, du Paraguay et d’Afrique du Sud sont concernés. Washington assume pleinement sa décision : « Aucun étranger souhaitant la mort d’un Américain n’a sa place aux États-Unis», a déclaré le Département d’État sur la plateforme X. La Maison-Blanche salue une mesure « de protection culturelle et patriotique », inscrite dans une politique plus large de défense des valeurs américaines. Mais pour de nombreux juristes et défenseurs des droits civiques, c’est tout l’inverse : une atteinte frontale au Premier Amendement, censé garantir la liberté d’expression, y compris pour les opinions dérangeantes. Le comédien brésilien Tiago Santineli, lui aussi visé, a réagi avec ironie :« Je suis le premier humoriste banni des États-Unis pour une blague». Le Sud-Africain Nhlamulo Baloyi, dont le visa d’affaires a été annulé, dénonce une mesure « contraire à l’esprit américain ». Ces révocations interviennent alors que Donald Trump a rendu un hommage national à Charlie Kirk, décoré à titre posthume de la Médaille présidentielle de la liberté. Pour plusieurs observateurs, la coïncidence n’est pas anodine : elle illustre un climat de durcissement où la critique semble de plus en plus assimilée à la trahison. Un paradoxe pour un pays qui se présente encore comme le berceau de la liberté d’expression mais qui, désormais, choisit à qui elle s’applique. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 20, 2025

  • Visa J-1 : jeunes exploités aux États-Unis cover
    Visa J-1 : jeunes exploités aux États-Unis cover
    Visa J-1 : jeunes exploités aux États-Unis

    Aux États-Unis, le visa J-1 a longtemps symbolisé une promesse : celle d’un échange culturel, d’une immersion dans la société américaine, d’une expérience professionnelle enrichissante. Chaque année, environ 300 000 jeunes du monde entier franchissent ainsi l’Atlantique, espérant apprendre, voyager, découvrir. Mais selon une enquête du New York Times, ce rêve cache une réalité bien moins reluisante : pour beaucoup, le programme s’est transformé en piège. Depuis plus d’une décennie, certaines entreprises américaines détournent ce dispositif censé favoriser les échanges culturels afin de recruter une main-d’œuvre à bas coût. Dans les serres de Kurt Weiss Greenhouses, à Long Island, des étudiants venus des Philippines, d’Afrique du Sud ou du Kosovo racontent avoir travaillé jusqu’à 70 heures par semaine, payés au salaire minimum. Le quotidien rapporte des témoignages édifiants : tâches répétitives, cadence industrielle, accidents du travail, et parfois même humiliations. « On ne nous traitait pas comme des êtres humains. Nous n’étions qu’une main-d’œuvre bon marché », confie une jeune étudiante kosovare citée par le journal. En théorie, le visa J-1 n’est pas un visa de travail. Il relève d’un programme du Département d’État américain censé promouvoir la diplomatie culturelle. Mais dans les faits, le contrôle du dispositif a été largement délégué à des organisations privées, appelées « sponsors », chargées d’encadrer les candidats. Ces intermédiaires sont souvent accusés de fermer les yeux sur les abus et de présenter le visa J-1 comme une alternative plus simple et moins coûteuse que les permis de travail classiques. Un recruteur allait même jusqu’à vanter, lors d’une conférence en 2021, « un programme très économique : la quasi-totalité du coût est supportée par les employés eux-mêmes ». Cette dérive n’est pas nouvelle, mais elle persiste dans un contexte politique ambigu. Sous l’administration Trump, pourtant hostile à l’immigration, les autorités ont adopté une attitude non interventionniste vis-à-vis du programme. Et aujourd’hui encore, le Département d’État refuse de publier les données sur les plaintes déposées par les jeunes concernés. __________________________________________________ Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr)est le site de référence pour les Francophones qui s'intéressent à la mobilité internationale. Radios, podcasts & web, Francaisdanslemonde.fr (http://Francaisdanslemonde.fr) propose des ressources précieuses pour ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité. Installez l'APP "Français dans le monde" sur votre mobile. www.francaisdanslemonde.fr (http://www.francaisdanslemonde.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on October 20, 2025

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