- Speaker #0
Prendre en main votre vie, changer de train-train, ça fait longtemps que vous en rêvez. Et puis les années passent, défilent à une vitesse grand V, on regarde le compteur, et là paf, on a 30 ans, 40 ans, 50 ans, 60 ! Bref, on se rend compte qu'on a vieilli, oui, mais on a mûri aussi. Vous vous sentez aujourd'hui bloqué dans votre ascension professionnelle ? Vous êtes un entrepreneur surmotivé à l'idée de monter votre propre business ? Vous en avez ras-le-bol d'être sous-rémunéré ? et vous ne souhaitez vivre que pour votre projet, vous manquez de reconnaissance au travail ? En tout cas, si vous êtes branché sur ce podcast, c'est que c'est déjà le bon moment pour changer de métier, pour changer de vie. Vous écoutez d'ailleurs Cocktail Gagnant, le podcast de la chaîne de fitness L'Orange Bleu, qui va peut-être changer votre vie. Merci de nous suivre sur toutes les plateformes, Spotify, Deezer, l'appli Podcast Apple et YouTube. Très bonne écoute ! Ils ont pris en main leur vie, ils ont évolué ou parfois même Tout plaqué pour être aujourd'hui à la tête d'un ou plusieurs clubs de fitness l'Orange Bleu. 250 gérantes et gérants aux 4 coins de la France et 250 histoires à raconter. Ce sont leurs réussites individuelles qui font la force aujourd'hui du groupe l'Orange Bleu. Des hommes et des femmes inspirants qui sont aux commandes et qui livrent à notre micro leurs aventures de vie. Vous écoutez Cocktail Gagnant, le podcast de la chaîne de fitness l'Orange Bleu qui va peut-être vous aider. changer votre vie. Merci de nous suivre sur toutes les plateformes, Spotify, Deezer, l'appli Podcast Apple, ou encore YouTube. Très bonne écoute ! Très heureuse d'être aux côtés de Marc Rillard. Bonjour Marc.
- Speaker #1
Bonjour Jolene.
- Speaker #0
Tu es le co-gérant associé à Philippe Passelle, que l'on embrasse évidemment au passage. Vous êtes donc co-gérant de 5 clubs l'Orange Bleu, à Saint-Just-en-Chaussée, à Crépy-en-Vallois, Chamon-Saint-Lys, les 3 sont dans l'Oise, Villers-Cotterêts qui se trouve dans l'Aisne, et enfin Châteaudun dans l'Eure-et-Loire. Tout un programme, tu vas en tout cas nous expliquer votre quotidien. De multilicenciés associés, pourquoi avoir décidé de se lancer en bino mais surtout comment avoir un projet comme vous sur le long terme avec plusieurs clubs ? Tu vas nous expliquer tout ça, votre parcours, votre quotidien. Et pour commencer, j'aimerais déjà connaître ton parcours et celui de Philippe avant de devenir associé. Comment vous vous connaissez ?
- Speaker #1
Alors en fait, on s'est connu dans notre entité professionnelle. On était tous les deux consultants pour une grande enseigne de la distribution. Et à la fin de nos missions respectives, on s'est dit, moi j'aimerais bien entreprendre. Et puis on retourne à café. Et Philippe m'a dit la même chose, et moi aussi. On était des quinquas bien avancés en se disant, qu'est-ce qu'on fait pour la suite de notre carrière ? Et puis on a plutôt bien matché dans nos missions de consulting. Et puis on s'est dit, on va se lancer tous les deux, on réfléchit sur ce qu'on veut faire. Et il nous est venu... à l'esprit assez vite, en fait, le domaine du sport. Et après, plus naturellement, l'Orange Bleu.
- Speaker #0
Vous connaissiez depuis combien de temps ?
- Speaker #1
Pas si longtemps que ça, finalement, parce que depuis un an et demi.
- Speaker #0
Ah oui, donc c'est relativement court.
- Speaker #1
Oui, mais il y a eu un très bon match. Donc, sur la façon de fonctionner, les valeurs managériales, la manière d'approcher nos collaborateurs, etc., respectifs. Et en fait, finalement, on s'est dit, la confiance était là tout de suite.
- Speaker #0
Vous aviez les mêmes missions en tant que consultant ?
- Speaker #1
Pas du tout. En fait, Philippe était plus précisément au service de mes équipes en tant que DRH, donc directeur des ressources humaines, et moi j'étais dans le domaine de la logistique du transport et de l'approvisionnement, donc on s'appelle la supply chain.
- Speaker #0
Alors, quand vous avez décidé de vous lancer dans un projet entrepreneurial tous les deux, comment vous vous êtes tourné vers l'Orange Bleu ?
- Speaker #1
Alors déjà on s'est dit qu'on voulait une activité où on ne voulait pas gérer du stock, déjà, ou une activité de relationnel, où on allait accompagner le plus grand nombre dans leur développement personnel, parce qu'on était très attaché à accompagner nos proches et nos collaborateurs au quotidien. Donc on s'est dit qu'il nous fallait une activité de service où on allait aider les gens. où il est nos clients, nos futurs clients. Et puis le monde du sport est venu assez naturellement, un, parce qu'on était pratiquants, nous sommes toujours pratiquants, passionnés de sport et de l'état d'esprit du sport. Et ensuite on s'est dit, pour voir un peu ce qui se passe dans le domaine du sport, on va aller au salon de la franchise. et puis voir ce qui s'y passe et on va faire un focus dans cette activité-là. Et c'est comme ça qu'on a rencontré l'Orange Bleu sur le sommet de la franchise.
- Speaker #0
Qui as-tu rencontré en premier ?
- Speaker #1
En tout premier, je crois que c'est Clément, c'est Clément, qui est directeur du développement, et son associé et collègue, Eric, qui est aussi sur le développement.
- Speaker #0
Alors visiblement, vous avez fait une petite étude de marché, une petite étude de la concurrence aussi.
- Speaker #1
Oui, en fait, ce qui s'est passé, c'est que d'abord, avant d'aller sur la franchise, on a quand même regardé comment se comportait le marché du sport en France et en Europe. Puis on s'est vu que c'était un marché en très forte croissance depuis de nombreuses années et que la France était encore loin de ses collègues européens. Donc on s'est dit, tiens, il y a encore de la place et des choses à faire.
- Speaker #0
Ça sera l'objet justement d'un podcast.
- Speaker #1
Ah ok, bon,
- Speaker #0
génial. Ben oui, puisqu'actuellement, comme tu le dis, pour être justement un peu sur les chiffres pour ceux qui nous écoutent, en France, le marché, ça représente à peu près 6 000 clubs de sport contre 12 000 en Angleterre et même 20 000 en Allemagne. Et là, c'est clair. Il y a encore de quoi faire.
- Speaker #1
On a vu le potentiel aussi à travers ces chiffres-là et on s'est dit, il faut qu'on y aille. Et après, l'orange bleu, c'est venu assez naturellement parce qu'en fait, on a eu déjà la première chose, c'est que l'orange bleu étant une enseigne déjà bien implantée depuis de nombreuses années, avec un modèle éprouvé. Donc ça, c'est plutôt rassurant. Des équipes plutôt accueillantes, conviviales et très agiles. Et en fait, dans les échanges qu'on a pu avoir, une grande transparence. Et puis finalement, on s'est dit aussi dans le métier en lui-même, on s'adresse au plus grand nombre, le sport pour tous. Ça, ça nous a bien plu parce que nous, on est très ouverts à la diversité des objectifs, des profils, etc. Et ça, ça nous a tout de suite plu. Donc en fait c'est un ensemble d'ingrédients qui ont fait que le modèle éprouvait plus l'ambiance, l'accueil et le fait que ça s'adressait à un large public, nous a fait naturellement nous rapprocher de l'Orange Bleu. Il y a aussi un petit élément complémentaire, c'est l'attention qu'on avait aussi aux équipes, puisque l'Orange Bleu était la seule enseigne à proposer une école de formation interne, et ça c'était pour nous, et notamment pour Philippe qui est l'enseignant des RH, quelque chose d'extrêmement important.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai, on pourra en reparler justement après sur la partie du recrutement. Le NCP qui forme des coachs, notamment avec un diplôme reconnu par l'État. Je continue quand même d'abord sur ton parcours et celui de Philippe. Le déclic, vous l'avez eu rapidement après le salon de la franchise ?
- Speaker #1
Oui, et assez vite, Eric et Clément nous ont proposé d'aller visiter le club d'Épernay. Donc ça, ça a été extrêmement important, puisqu'on a été faire un vie-ma-vie pendant une journée. Et ça, ça nous a confortés dans notre choix, mais assez vite. Je pense que, je ne sais pas, huit jours après, on était dans le club à faire ce vie-ma-vie avec eux. Et puis on a assez vite déclenché.
- Speaker #0
Entreprendre à deux, c'est aussi manifester le désir de partager une aventure humaine, l'aventure de l'entreprise en duo. Est-ce que tu te serais vu faire ce projet tout seul ?
- Speaker #1
Alors, très honnêtement, avec l'expérience que j'ai aujourd'hui et l'accompagnement que j'ai eu de l'Orange Bleu, je pense que oui, c'était possible. En tout cas, est-ce que j'avais envie de le faire ? Non, parce que je pense que si je n'avais pas passé le cap de l'entrepreneuriat depuis ces nombreuses années, de salariat que j'avais eu dans ma carrière, en tout cas personnellement, j'ai toujours eu envie de travailler en équipe. Forcément, ça dimensionne aussi le projet, parce que quand on est tout seul, on n'a pas les mêmes capacités, à la fois financières et à la fois de temps. pour pouvoir aller plus ou moins vite sur un projet de un club, deux clubs, trois clubs, etc. Mais ce n'était pas une ambition forcément au départ de volume d'affaires, c'était plutôt avant tout une volonté de travailler ensemble et d'entreprendre ensemble, et pas seul, en minome. C'était vraiment une volonté profonde pour moi, c'est ce qui m'a aidé à basculer. Ça et la famille aussi, parce que la famille était un grand soutien.
- Speaker #0
Ça c'est primordial aussi.
- Speaker #1
Oui, c'est important d'avoir un projet qui est soutenu par son entourage. Surtout quand on a été salarié pendant de nombreuses années, le cap c'est confortable, être salarié, enfin en tout cas sur le papier. On ne prend pas les mêmes risques. Non, on ne prend pas les mêmes risques, mais finalement, avec le recul, et pourtant Philippe et moi on avait des postes à forte responsabilité avec beaucoup de pression, mais des très bonnes situations, et finalement aujourd'hui on ne regrette pas du tout et on dort mieux qu'avant. On va écrire les risques.
- Speaker #0
Voilà une bonne nouvelle. Tu parlais aussi justement sur le côté, on est plus agréable, on a aussi des finances qui sont généralement... Un petit peu plus confortable, ça vous a aidé à être plus crédible dès le départ aux yeux des banques ?
- Speaker #1
Oui, c'est vrai, quand on arrive à deux, le parcours aussi d'expérience, la séniorité forcément, elle rassure, parce qu'on n'arrive pas sans expérience professionnelle, donc ça c'est un élément, mais après, quel que soit le niveau d'expérience, ça peut être 5 ans, 10 ans ou 3 ans, c'est toujours mieux d'arriver avec une expérience plus... plus consistante, on va dire. Donc ça, ça a aidé. Et puis, en effet, la cisse financière à deux, forcément, il y a un partage du risque qui fait que les banques, elles sont plus enclins à accompagner. Mais enfin, ça serait quand même passé tout seul. Mais oui, ça crédibilise les choses parce qu'en fait, ça amène le fait que finalement, on a deux personnes d'expérience qui peuvent... Avoir des regards croisés sur leur activité au quotidien, qui peuvent se challenger aussi, qui peuvent se centrer aussi parce que c'est comme dans tout domaine, quand il y a un jour il y en a un qui est un peu débordé, l'autre peut aider, et puis inversement quand on a des fois tous des petits hauts et des bas, etc. donc de forme, il y a toujours un qui est là pour nous. pour reprendre le flambeau si besoin ou pour me motiver, etc. Et ça, ça aide beaucoup, c'est bien.
- Speaker #0
Tu disais que vous étiez assez complémentaires. Est-ce que vous avez eu tendance, dès le départ, à vous répartir plutôt les missions ou vous faites la même chose et vous répartissez les clubs ? Comment ça se passe ?
- Speaker #1
Alors, au tout début, on a eu tendance à faire beaucoup tous les deux les mêmes choses. Mais en ayant l'intention de se dire, on va quand même chacun superviser les expériences, les compétences et les préférences au travail qu'on a eu précédemment. Mais sinon, dans la faisabilité, dans le déploiement opérationnel, on était toujours en binôme, en se répartissant les tâches au quotidien. A une composante près, c'est que Philippe étant un ancien financier et ancien RH, j'avais dit à Philippe, moi je veux bien récupérer la finance pour démarrer parce que c'est quelque chose qui m'intéresse, etc. Sauf qu'avec le développement rapide qu'on a eu, il a assez vite repris la finance parce que moi je me suis reconcentré sur les ventes et le marketing, ce que j'avais plus de facilité à opérer et parce que le volume a fait qu'il fallait que ça soit repris en main.
- Speaker #0
Il y a quand même deux pilotes dans l'avion.
- Speaker #1
Ah oui. Il y a deux pilotes dans l'avion, tous les deux très opérationnels, tous les deux sur le terrain. Le point commun, c'est notre opérationnalité et notre présence en club régulière chaque semaine. Après, dans les responsabilités, on a fait le choix d'aller de manière matricielle, c'est-à-dire qu'en gros toute la partie vente et marketing, c'est plutôt moi, et opérations au quotidien, animation des équipes, etc. Et Philippe, il est plutôt sur la partie achat, RH, finance, et le développement, c'est tous les deux.
- Speaker #0
Ok, donc les missions sont bien réparties avec 5 clubs qui ne sont pas tous situés au même endroit. Comment on fait ?
- Speaker #1
En fait, sans mieux. En fait, on a un planning avec Philippe. Alors, on l'a revu plusieurs fois. On a ajusté évidemment parce que quand on a un club, deux, trois, après cinq, parce qu'en fait, il y a eu trois ouvertures et deux reprises de rachats en fait. Alors, on va voir. simultané, évidemment l'organisation elle a évolué. Au tout début on s'est posé, moi je me suis posé, parce que j'avais cette flexibilité, je me suis posé qu'un appartement à côté de nos premiers clubs pourrait avoir cette proximité géographique et puis comme il y a un club qui s'est fait au sud de Paris et puis quatre au nord, après on s'est réparti un peu différemment, mais aujourd'hui pour être plus précis et aller droit au but sur comment ça a évolué, aujourd'hui c'est une semaine sur deux, Philippe a sa semaine opérationnelle Dans les clubs, ils passent dans tous les clubs une semaine et moi je passe dans les clubs la semaine d'après. Ça c'est la manière dont on se fait organiser, ça permet aussi de limiter les déplacements croisés de tous les deux, et puis la fatigue et puis les coups aussi.
- Speaker #0
C'est un vrai avantage du coup d'être deux quand on a des clubs qui ne sont pas à proximité les uns des autres.
- Speaker #1
Oui, comme moi j'habite dans la région sud et plutôt Philippe vers la région nord, en fait j'ai tendance à être plus présent dans la région sud quand même la semaine. Mais sinon en général, oui on y est tous les deux, toutes les deux semaines. Chaque semaine, il y a un gérant qui est présent constamment sur les clubs de manière opérationnelle. Et après, on a avec nos responsables de club, on parlera de variation après, mais on a aussi des rituels managériaux hebdomadaires. Et bien, on y va. Alors, en fait, on a une réunion qu'on appelle une exploitation, en fait, avec nos responsables de club toutes les semaines en visio.
- Speaker #0
Donc tu as un responsable de club par club ?
- Speaker #1
Oui, à l'exception de deux clubs qui sont gérés par un manager multi-site. Mais sinon oui, en général, c'est plutôt l'organisation qu'on a, c'est un responsable, un club. Donc on a nos... Quand on reçoit la super feuille de route business de Laurent Jouleux qui nous aide beaucoup chaque semaine à nous recadrer sur les priorités, dès qu'on reçoit ça, donc le vendredi à 15h, à 16h nous on déclenche la visioconférence, donc tout le monde prend connaissance de la feuille de route, à 16h on déclenche la visioconférence, on la débriefe ensemble, je réponds aux questions, on ajuste s'il faut des dispositifs, s'il y a besoin ou voilà, et puis chacun parle de sa semaine rapidement, on fait un petit tour de table, donc ça va 5-10 minutes. Et puis on se donne de meilleures collectives, grâce à la feuille de route, on se donne les priorités de la semaine d'après. Et les objectifs. Et les objectifs, évidemment. Et ensuite, ça c'est pour la partie collective, et pour la partie individuelle... Moi, j'ai un point d'exploitation toutes les semaines d'une heure en individuel avec chacun de mes responsables. Soit en présentiel quand je suis sur le terrain, soit en distanciel si je suis en télétravail.
- Speaker #0
Oui, puisque tu nous le disais, tu as monté avec Philippe 5 clubs, donc 3 créations et 2 reprises en environ 3 ans. Si on enlève les quelques mois d'arrêt du Covid, c'est vraiment un développement très rapide. Est-ce que dès le départ ? de votre projet d'association entrepreneuriale, vous aviez cette idée de monter vraiment plusieurs clubs et de développer finalement votre réseau au sein du réseau.
- Speaker #1
Oui, c'est un projet qu'on a présenté aux équipes de l'Orange Bleu et aux dirigeants de l'Orange Bleu, parce que c'était important pour nous d'avoir leur avis et leur aval aussi par rapport à notre profil et à ce projet. Mais oui, on avait prévu un plan de développement ambitieux qui visait à ouvrir entre deux et trois clubs par an sur cinq ans. Pour être master licencié, on va dire, on peut appeler ça comme ça. C'était un peu une première, bon après c'était un peu présomptueux, parce que forcément après la vraie vie arrive, et on a juste évidemment, en fonction de... Enfin c'est déjà pas mal, on est déjà très content d'avoir fait ce qu'on a fait.
- Speaker #0
Il y a d'autres projets à venir ?
- Speaker #1
Oui, il y en a deux à l'étude actuellement.
- Speaker #0
En création ?
- Speaker #1
Oui, création.
- Speaker #0
Et donc un projet de continuel développement dans les prochaines années de ce réseau. Est-ce qu'aujourd'hui, être à deux vous permet aussi d'envisager de constituer un patrimoine immobilier avec ces clubs ou avec de futurs clubs ?
- Speaker #1
C'est une très bonne question, je l'ai en effet. C'est une question qu'on n'a pas eu l'occasion encore de... On l'a évoqué, et on le fera par opportunité, en fonction des lieux où on est. Par exemple, on a un bailleur qui, pas plus tard qu'il y a 15 jours, nous a contacté pour dire qu'il était probablement en 2024 vendeur de son bâtiment. Donc on va étudier la solution, l'opportunité, le projet en tout cas. Pourquoi pas ? Exactement, c'est du pourquoi pas en effet, mais ce n'était pas une fin en soi au démarrage, mais on se rend compte que de plus en plus, même pour les partenaires financiers, c'est plutôt intéressant et ça permet aussi de sécuriser les plans.
- Speaker #0
Alors le DRH, l'ancien DRH, c'était Philippe Passelle, ton associé, qui nous écoute évidemment. Alors je ne vais pas te faire passer un entretien d'embauche avec des questions qui reviennent souvent, mais j'aimerais quand même avoir ton avis. Quels sont les avantages et les inconvénients d'entreprendre à deux ?
- Speaker #1
Les avantages, c'est un peu ce qu'on a parlé tout à l'heure, c'est qu'en fait, Tu n'es jamais seul et tu as toujours un mur de rebond. C'est-à-dire que tu as quelqu'un qui va te donner son avis sur les décisions, les orientations, etc. Et puis finalement te challenger et te faire réfléchir, peut-être te remettre en question plus facilement. Parce que quand tu es tout seul... Tu as la tête dans le guidon, entre guillemets, souvent. Et tu as du mal à prendre de la hauteur ou du recul. Donc là, l'avantage des deux, c'est qu'il y en a toujours un qui voit des choses que l'autre ne voit pas. Donc ça, c'est plutôt intéressant. Pas tout le temps, mais en tout cas, ça fait partie des avantages. Il y a aussi le petit coup de boost du matin. Quand tu as eu un week-end un peu fatigant, tu as l'autre qui est là pour te remettre un petit coup d'énergie. C'est plutôt pas mal. Il t'appelle le Voilà, il va être là. Non, mais ça, c'est plus anecdotique. Voilà, c'est le partage des risques aussi. Moi, je crois que le principal avantage, c'est surtout l'interaction. L'interaction et les idées qu'on partage et qui peuvent être co-construites et améliorées en permanence. Quand on est deux, on est toujours de la même façon, c'est ce qu'on dit. Quand on est tout seul, on va plus vite. Et quand on est à plusieurs, on va plus loin. On est plus fort. Exactement.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a des inconvénients quand même ?
- Speaker #1
Les inconvénients qu'on peut rencontrer, oui, c'est qu'il ne faut pas oublier de passer l'information quand on prend des décisions, même si ce sont des périmètres qui nous concernent. C'est le passage de l'information. Il est arrivé, comme l'entreprise a grandi assez rapidement, finalement, de faire deux fois la même chose sans le savoir à chaque côté. Il y a un enjeu d'organisation en permanence, de remettre en question l'organisation et de la réajuster en fonction de l'évolution du business et du plan qu'on a prévu. Donc ça c'est un point, je ne sais pas si c'est un inconvénient, mais en tout cas c'est un point de vigilance, c'est toujours remettre en question l'organisation pour rester efficient.
- Speaker #0
Certains pourraient se dire aussi en nous écoutant, être à deux c'est quand même partager une gâteau en deux.
- Speaker #1
Ah ah, mais ça dépend de la tête du gâteau. Eh bien oui. C'est pour ça qu'on a prévu un gros gâteau. On n'y est pas encore, mais on apprend. On a déjà bien avancé sur la recette, mais en tout cas, c'est un joli jeu de mots, les recettes avec les ingrédients, mais à la fois les recettes des revenus qu'on a. Mais oui, ça dépend de la tête du gâteau. Quand on est deux, on fait un plus gros gâteau.
- Speaker #0
C'est vrai. Et on avance plus loin. C'est ce que je disais à l'instant. On y revient. C'est une aventure humaine. Et d'après ce que je comprends, il y a quelques instants, il y en a un des deux qui est peut-être plus lève-tôt que l'autre. C'est quoi vos caractères, Alain et Amitra ?
- Speaker #1
Oui, il y en a un.
- Speaker #0
Ne t'inquiète pas, Philippe. Si tu nous écoutes, tu auras le droit à un droit de réponse la prochaine fois.
- Speaker #1
C'est vrai. Philippe est un lève-tôt, en effet. Moi je suis un couche-tard, donc c'est bien, ça permet de couvrir l'ambitude horaire de manière assez large déjà. Après, tu voulais dire les qualités, enfin qu'est-ce qu'on apporte mutuellement ? Oui, aussi. Moi je suis plutôt celui qui va courir devant, qui va avoir des idées, et Philippe qui va un peu les cadrer en disant mais me faire remettre les pieds sur terre Donc en fait il y en a un qui est plutôt développeur et l'autre qui est plutôt analysant. et terre à terre en disant attention, oui mais pas n'importe comment. Donc en fait finalement c'est assez complémentaire. Il y en a un qui tire et l'autre qui, alors pas qui freine, mais en tout cas qui cadre en fait, et qui repositionne les aspects d'organisation, d'efficacité et de rentabilité notamment.
- Speaker #0
Comment on choisit son associé idéal ?
- Speaker #1
Un bon speed dating, tu vois, un soir à Paris et devant un verre, c'est avec un âge maison. Comment on choisit son associé idéal ? Je pense que déjà, il faut partager les mêmes valeurs, les mêmes valeurs humaines, je pense déjà dans sa façon d'être en fait. Je crois que c'est avant tout, je pense qu'il faut avoir quelques points communs sur le savoir-être et pas forcément sur le savoir-faire. Au contraire, le savoir-faire peut être complémentaire, mais sur le savoir-être, quand même, il faut quand même partager des valeurs communes. Je pense que ça, c'est déjà important.
- Speaker #0
Quels étaient vos valeurs communes ?
- Speaker #1
Ah, nos valeurs communes, c'est l'authenticité, c'est... Là, je parle de traits de caractère pur. C'est le fait que Philippe et moi, on aime les gens. On aime les relations humaines, on aime aider, soutenir, transmettre, etc. C'est l'authenticité, c'est la générosité, c'est la convivialité, c'est... Voilà, c'est des valeurs comme ça de socle, en tout cas de nos personnalités. Et puis après, il y a cet aspect de savoir-faire, en effet, mais le savoir-faire, finalement, ça se développe à savoir-faire. Et là, nous, on arrivait avec nos savoir-faire respectifs, mais en toute humilité, on ne connaissait pas ce métier. Donc là, c'est l'orange bleu qui nous accompagne sur ce domaine-là, encore au quotidien, en tous les jours, en fait. On apprend de ce que l'on fait, mais on apprend aussi parce qu'on est accompagné par des gens qui savent faire depuis longtemps.
- Speaker #0
Vous avez aussi suivi les formations, notamment au départ, avant d'ouvrir.
- Speaker #1
Oui, bien sûr, très utile et très rassurante. D'ailleurs, on disait, tiens, tu te lances tout seul ou à deux. Ça, c'est un élément. Si je m'étais lancé seul, c'est quelque chose qui était d'autant plus rassurant. Le fait d'être accompagné par le rangement de A à Z sur le projet et d'être formé sur le métier. de manière extrêmement précise et opérationnelle.
- Speaker #0
Tu te rappelles du jour où vous avez ouvert le premier club, le premier jour d'ouverture ?
- Speaker #1
Oui, je me souviens très bien de ce jour-là. On était encore en contrat papier à l'époque. On avait fait le choix parce qu'on avait des petits retards sur l'informatique, mais on n'a pas eu de problème, peu importe, c'est les aléas. Et puis, je me souviens très bien qu'on n'avait pas reçu nos terminaux de paiement et qu'il avait fallu qu'on télécharge une application spéciale de paiement mobile pour pouvoir en faire les premiers encaissements dans le centre Leclerc, parce qu'on avait un stand à Leclerc et en même temps les portes ouvertes qui se faisaient au club. Je vous dis à très bien. C'est très grisant, c'est très excitant. Et quand c'est bien préparé, comme là, on a eu de la chance, je trouve que c'est du bois, mais c'est un succès.
- Speaker #0
Parce que même s'il peut y avoir des aléas, on trouve toujours une solution de repli ?
- Speaker #1
Oui, ça c'est aussi le travail de l'entrepreneur. On a l'avantage d'être son propre décisionnaire et acteur, donc il faut être agile et réactif quand on est entrepreneur. Et puis on est aussi aidé par l'Orange Bleu. Je me souviens d'un point, c'est qu'on voulait absolument que l'équipe ait ses t-shirts Orange Bleu pour ouvrir le club. C'est une anecdote. Ce qui était assez incroyable, c'est que c'est Jérôme du siège qui est venu nous livrer les t-shirts à Château-Vin.
- Speaker #0
Il a peut-être essayé de faire une pierre d'eau. Oui,
- Speaker #1
mais on est très efficace quand même en collectif.
- Speaker #0
Et écolo aussi, il n'y a pas à faire de déplacement pour rien.
- Speaker #1
Oui, maintenant il est en électrique. Mais oui, en tout cas, je me souviens, ça c'est une des anecdotes, en tout cas, les équipes du siège nous ont bien aidé et accompagné.
- Speaker #0
Alors Marc, tu es père de trois enfants, Philippe aussi, comme quoi les valeurs se sont aussi remuées là-dessus. Est-ce que vous passez plus de temps... Ensemble, en contact en tout cas, puisque vous n'êtes pas géographiquement à côté, plus de temps ensemble ou plus de temps avec la famille ?
- Speaker #1
En fait, on passe plus de temps ensemble, notamment quand on a une ouverture de club. Mais au quotidien, il faut quand même, pour vraiment répondre très honnêtement à la question, il faut quand même rappeler à nos auditeurs qu'on a affaire à des jeunes entrepreneurs, mais qui sont plutôt expérimentés, donc avec des enfants plutôt grands. Nos enfants sont grands et autonomes. Les enfants de Philippe travaillent déjà et ont leur vie de famille. Philippe est déjà grand-père plusieurs fois. Moi j'ai trois enfants. J'en ai un qui est dans la vie active et deux qui sont encore supérieurs. Ils sont chacun dans leur vie d'étudiant, etc. Ils vivent leur plus belle vie. Donc finalement, ils ont besoin de nous parfois pour les aider à distance. Mais on a la chance d'avoir des enfants autonomes. Voilà. Mais sinon, en effet, oui, au départ, on passe beaucoup de temps ensemble. Et puis, à faire en mesure que les opérations se lancent et se mettent en place, après, on peut prendre plus de distance et conserver plus de temps dans sa vie. C'est un métier, d'ailleurs, qui permet de... En fait, on est entrepreneur, on gère le planning comme on veut, et c'est une grande liberté. Quand on a besoin de temps, on le prend.
- Speaker #0
Est-ce que, justement, les pères chefs d'entreprise que vous êtes devenus, après beaucoup d'années de salariat, conseillent à leurs enfants de se lancer tout seuls ?
- Speaker #1
Ah oui, complètement. Moi, si j'avais eu la conscience que j'ai aujourd'hui en tant qu'entrepreneur un peu expérimenté dans le salariat avant, je me serais lancé bien avant. Vraiment, vraiment. D'ailleurs, d'ailleurs... J'ai un de mes fils qui, lui, a fait des études classiques, enfin pas classiques, en tout cas sur Paris, etc., dans le commerce, qui s'est lancé dans l'entrepreneuriat de son premier job. En fait, il n'a jamais été salarié pour l'instant, donc je l'encourage, bien sûr, carrément. Mais je pense qu'aujourd'hui, d'autant plus avec une marque et un modèle éprouvé comme l'Orange Bleu, je crois que les risques sont relativement faibles et je ne vois pas ce qui peut faire. Il faut vraiment se lancer parce que c'est une très belle aventure et si on ne le fait pas, après on va regretter.
- Speaker #0
Justement, tu disais que tu aurais peut-être aimé te lancer plus tôt, plus jeune. Est-ce qu'il y a un âge pour toi où il faut l'âge idéal pour se lancer dans l'entrepreneuriat ?
- Speaker #1
Non, je pense qu'il n'y a pas de l'âge idéal, parce que finalement, tout est une question de motivation, d'implication, de motivation et d'état d'esprit en fait. Ça est à l'esprit. Si on a 23 ans, pour moi on peut se lancer, même si quand on a, comme nous, 50 ou même Philippe qui a plus de 60 ans maintenant. Désolé Philippe, je suis navré tu m'avais demandé de ne pas le dire mais ça ne se voit pas, franchement ça ne se voit pas sur les photos tu es toujours aussi jeune
- Speaker #0
L'avantage en plus c'est qu'on est sur un podcast
- Speaker #1
Oui, mais je veux dire quand tu me prends en photo si des fois nos auditeurs allaient sur notre site internet ils le verraient Vous pouvez aller voir Philippe Passelle l'associé de Marc Ria Pour ceux qui nous écoutent,
- Speaker #0
quelles sont pour toi les questions à se poser avant de se lancer dans l'entrepreneuriat en binôme Merci
- Speaker #1
Alors, peut-être que je vais me répéter un peu, mais en fait je pense que...
- Speaker #0
Les questions à se poser, la première c'est, je pense qu'il faut vraiment apprendre à se connaître. Je parlais des valeurs, c'est vraiment très important. Et construire un projet commun avant de partir. Je dis ça parce qu'en fait, finalement avec Philippe, je ne te l'ai pas raconté, mais avant de partir, avant de dire à l'Orange Bleu, on y va. J'ai proposé à Philippe de s'enfermer dans un gîte à Lyon pendant deux jours. C'était à l'été 2019, puisqu'on a commencé à rechercher fin 2019 pour ouvrir début 2020. En fait, on s'est mis dans deux jours dans un gîte et on a travaillé ensemble. Déjà, on a partagé nos valeurs, on a écrit ce qui était important pour nous, à titre individuel et personnel. Et qu'est-ce qu'on voulait faire d'un projet comme celui-ci, etc. Et puis on a croisé ça, on s'est chacun isolé pendant deux heures dans un coin, et puis on s'est retrouvé, on a partagé ça, et on a essayé de voir si ça matchait déjà, et si notre projet finalement, on avait la même vision du projet. Donc il y a des questions qui venaient, c'était, est-ce qu'on doit être à 50-50 ? Est-ce que, combien de temps tu dois te faire ça dans la vie ? Est-ce que tu fais ça juste pour créer et puis revendre après ? Est-ce que tu veux, enfin voilà. Plein de questions comme ça qui viennent, il n'y a pas de tabou, je pense qu'il faut se les poser, et il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse en fait finalement, c'est juste à un moment donné se dire est-ce que ça coïncide, est-ce que ça peut permettre de pouvoir construire une vraie aventure entrepreneuriale durable, ou en tout cas même si elle a durée déterminée, mais de manière je dirais... Consciente en tout cas, voilà, et constructive. Donc je pense que les questions à se poser, c'est déjà est-ce qu'on a la même vision du projet ?
- Speaker #1
Est-ce qu'aujourd'hui justement vous avez toujours les mêmes objectifs ?
- Speaker #0
Ah oui, oui, oui, bien sûr, bien sûr. En fait, ça ne veut pas dire que ça ne peut pas changer à un moment donné, mais pour l'instant oui, on a les mêmes objectifs, parce que c'est pas ce que nous réserve la vie, mais dans tous les cas, le projet de départ est toujours le même.
- Speaker #1
On a parlé de plusieurs anecdotes sur votre parcours, votre histoire avec l'Orange Bleu. Est-ce qu'il y a un autre moment qui a marqué ces quelques années d'entrepreneuriat ?
- Speaker #0
Il y en a pas mal, mais il y en a un qui nous a marqué avec Philippe, c'est l'histoire de notre troisième club. Lorsqu'on a ouvert le troisième club, on avait déjà Châteaudun, Chaman, donc Saint-Lys, dans l'Oise, et on ouvrait, c'était la reprise après le Covid, on ouvrait Saint-Ju en chaussée, donc dans l'Oise. Saint-Ju est une ville de 6000 habitants, au milieu de nulle part, et à chaque fois qu'on allait... D'ailleurs, quand la première fois, notre récent du développement nous a présenté ce projet, on a dit mais il n'y a personne autour, est-ce qu'on va aller chercher des gens ? Il finit par être à me dire qu'il n'y a que des vaches. Il y a des vaches, pour faire du fitness, c'est compliqué. Et puis finalement, évidemment, on a étudié la zone, etc. Et puis, il y avait certaines appréhensions de se dire finalement, ce club-là, dans une petite commune, avec peu de monde autour, etc. Enfin, en tout cas, visuellement. Et... Est-ce que ça va marcher ? Et en fait, on s'était fait un défi, on s'est dit, ce qu'on va faire, c'est qu'on va mettre, bien sûr, on a fait tout ce qu'il fallait pour démarrer avec les équipes de l'Orange Bleu et nos équipes, et puis on a préparé tout ça, on s'est investi évidemment dans le suivi des travaux, etc. Et puis finalement, le premier jour, on s'est dit, ce qu'on va faire, c'est qu'à chaque fois qu'on va faire un contrat, on va prendre un post-it et on va marquer le numéro du contrat, enfin on va dire c'est 1, et puis on va le coller au mur. Et en fait, c'est dans le bureau. Et bien à la fin du premier mois, le mur du bureau était plein de post-it puisqu'on a fait 380 abonnements à la fin du premier mois, ce qui pour une ouverture de ce type là était juste un peu extraordinaire, on ne s'y attendait pas du tout. Et donc on avait un joli mur de post-it multicolore et c'était une belle victoire et les équipes se sont prises au jeu aussi à remplir ce mur. Un grand mur de post-it multicolore et c'était notre succès, notre coupe remportée d'avoir couvert le mur de post-it.
- Speaker #1
Les post-it ils sont encore ?
- Speaker #0
Alors, non, parce que malheureusement, la marque Post-it n'a pas une colle qui tient trop longtemps. Mais j'ai des photos.
- Speaker #1
Bon, très bien, on voudra voir ça.
- Speaker #0
Avec plaisir.
- Speaker #1
Et tu nous disais justement 380 contrats, c'est ça ? Oui. Les premiers mois ? Oui. Donc finalement, en un mois, vous étiez à peu près à votre seuil de rentabilité.
- Speaker #0
Alors, pas tout à fait, parce que ce site-là était un peu plus grand que la normale, parce qu'on avait trouvé que ce local-là. Mais ce site est arrivé à son seuil de rentabilité en moins de 6 mois.
- Speaker #1
Oui donc c'est quand même une belle victoire et surtout un business model éprouvé.
- Speaker #0
Oui c'est une très belle performance et qui se répète de plus en plus quand je vois les collègues qui ouvrent avec le nouveau concept. C'est des scores qu'on ne faisait pas avant donc c'est top.
- Speaker #1
Avec justement aussi ce parti prix que vous avez fait pour quelques-uns de vos clubs quand même, de prendre des clubs plutôt en zone périurbaine ou rurale. C'était une volonté ça ?
- Speaker #0
Oui, c'était une volonté parce que déjà les zones très urbaines sont souvent déjà occupées. Soit par concurrence, soit par des collègues, mais plutôt par la concurrence en effet. Et puis les loyers sont extrêmement chers. Donc c'est un modèle où on a plutôt intérêt à avoir des loyers de bon niveau, enfin avec le bon niveau. Modérés. Modérés, exactement. Donc oui, c'est... Et puis... le modèle de l'orange bleu c'est un modèle c'est l'orange bleu c'est aussi on a un rôle de créateur de lien social Et je crois que ça colle très très bien à un modèle périurbain ou province, et où on a plus besoin souvent dans ces zones qui sont un peu moins denses dans la population, à avoir du lien en fait, de la relation sociale, et je crois que dans les grandes villes, ça se retrouve un petit peu moins, parce que les gens sont plus tournés sur leur quotidien, et voilà, c'est plus impersonnel. Alors que dans ces régions-là, l'orange bleu colle tout à fait à ça. Convivialité, accueil, accompagnement. Et puis c'est festif aussi, il faut reconnaître. On essaie de faire des événements en plus du sport, ça on ne le dira pas trop, mais quand même, on fait souvent des fêtes.
- Speaker #1
Mais le côté convivial, finalement, il faut le cultiver aussi, fidéliser ses adhérents. Oui,
- Speaker #0
très très important. Et c'est par... C'est gratuit, c'est des attentions simples. C'est déjà se rappeler que Nathalie, son fils, il n'allait pas bien la semaine dernière. C'est se rappeler que Christophe sort du kiné et que maintenant il ne boit plus et que grâce à nous il court comme un lapin, etc. C'est une attention, c'est d'acheter des croissants de temps en temps, des clémentines et des chocolats à Noël. C'est des petites choses mais qu'on ne voit pas ailleurs. En fait, on le fait naturellement parce que quand on est dans ce métier, on... On a un intérêt fort là-dessus sur la relation humaine et on prend plaisir à ça en fait.
- Speaker #1
Oui, il y a un vrai lien qui s'est créé, un lien privilégié aussi avec les adhérents et les équipes dans les clubs.
- Speaker #0
Oui, c'est très important, c'est très important cette proximité. Et d'ailleurs, quand nos adhérents ne nous voient pas pendant quelque temps, ils nous réclament en fait.
- Speaker #1
Il faut parfois manquer un peu aussi.
- Speaker #0
Exactement, il faut se faire désirer, c'est ça ? Voilà,
- Speaker #1
il faut mieux revenir.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Bon, un qui aurait pu être avec nous et qui nous a... Manqué, si on le veut quand même un petit peu, c'est Philippe, ton associé. C'est vrai. Il va nous écouter, alors est-ce que tu peux faire un petit message à lui adresser ?
- Speaker #0
Ah, j'ai été ému alors si je leur laisse un message parce que Philippe et moi c'est une belle histoire d'amitié, finalement c'est une histoire collaborative au départ professionnelle qui est devenue une belle histoire d'amitié et je leur remercie d'être à mes côtés chaque jour et je suis ravi d'être et honoré d'être aussi à ses côtés pour vivre cette belle aventure parce que je crois qu'on prend tous les deux énormément de plaisir à travailler ensemble et à créer de la valeur comme on le fait avec l'Orange Bleu. Et donc, Philippe, écoute, à très vite.
- Speaker #1
Et en plus, vous dormez mieux, tu nous disais.
- Speaker #0
Et en plus, on dort mieux qu'avant. C'est incroyable.
- Speaker #1
C'est super. Marc, on arrive à la fin de cette interview. Alors, pour clôturer ce podcast, il y a toujours cette question de nous concocter ton cocktail gagnant. Quels seraient pour toi les trois mots qui caractérisent ton lien, votre lien avec l'Orange Bleu ?
- Speaker #0
Alors, les trois mots comme ça à chaud, efficacité, convivialité et service client.
- Speaker #1
Et bien on part là-dessus. Allez, on y va. Merci en tout cas Marc d'avoir été avec nous le tout hier. Bravo pour votre développement, déjà 5 clubs et puis 2 autres en projet. J'espère que tu as passé un bon moment.
- Speaker #0
Oui, super, tout comme d'habitude. Et merci à vous pour votre accompagnement aussi.
- Speaker #1
Merci à vous aussi de nous avoir écouté, d'avoir écouté ce cocktail gagnant, le podcast de la chaîne de fitness L'Orange Bleu qui va peut-être aussi changer votre vie. On se retrouve d'ici deux semaines pour un nouvel épisode et de nouveaux témoignages sur toutes vos plateformes de podcasts préférées. D'ici là, n'oubliez pas, c'est à vous de réveiller l'entrepreneur qui sommeille en vous.