Livre de Job 13, 17 - 14, 22
La fin du chapitre 13 et le chapitre 14 du Livre de Job achèvent le premier cycle de discours, qui a permis à Job de défendre sa cause, en argumentant avec trois amis qui prétendent expliquer pourquoi, lui l’homme intègre et craignant Dieu, semble être soudain tombé en disgrâce aux yeux du Seigneur. Opiniâtre, Job rejette les explications toute faites, il renvoie vertement ces pseudo conseillers et exige seulement le droit de pouvoir dire sa plainte. Le sens de tant de choses nous échappe au cours de notre existence. Qui sommes-nous pour pouvoir accuser Dieu ? En revanche, il est légitime de lui confier nos détresses. Job le fait à merveille : « Comme l’eau finit par creuser les pierres, ainsi tu ruines l’espérance de l’homme, tu le terrasses, tu le défigures, puis tu le congédies ». Dans le malheur absolu, il est légitime de se demander où est Dieu. Assistant à la pendaison d’un enfant de 12 ans dans un camp nazi, Elie Wiesel raconte avoir entendu un détenu derrière lui dire ceci : « Où donc est Dieu ? » « Et je sentais en moi une voix qui lui répondait, dit Elie Wiesel, Où il est ? – Le voici : il est pendu ici, à cette potence… ».
Mystère insondable du mal qui peut parfois rapprocher de Dieu.
Psaume 27
Même entouré de peur et d’ombre, l’âme garde le regard fixé sur le Seigneur. La prière devient refuge et espérance, transformant l’angoisse en paix et le doute en courage. Dans la proximité de Dieu, le cœur trouve force et confiance pour avancer malgré les obstacles.
Évangile de saint Luc 7, 1-35
Après le Sermon sur la montagne qui donne le cadre de la mission de Jésus, deux miracles, rapportés au chapitre 7, viennent manifester sa mission : la guérison du serviteur du centurion romain et la résurrection de la fille de la veuve de Naïm. Ces épisodes ont en commun d’évoquer Jésus comme prophète. C’est particulièrement significatif de la part du centurion romain, qui ne fait pas partie du peuple juif et, à ce titre, ne les fréquente pas. Désespéré par la maladie de son serviteur, il a pourtant l’audace de dire à Jésus, dont la notoriété lui est connue : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! ». Impressionné par la foi de cet homme, Jésus guérit le malade et dit son admiration pour la foi du centurion. Jésus manifeste sa compassion en faisant un second miracle : la résurrection de la fille d’une pauvre veuve, qui avait déjà perdu son fils unique.
Ces deux miracles impressionnent la foule qui dit : « Un grand prophète s’est levé parmi nous et Dieu a visité son peuple ». La formule n’est pas anodine car ici déjà le peuple, par le biais du centurion, inclut des païens.
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