Speaker #0Bible Essénienne, Évangile de l'Archange Michael, psaume 258 La modération clé de la concentration et de la réalisation. La religion appartient à Dieu et non à l'homme. La religion est sacrée, car elle est le don de Dieu à l'homme, le trésor de lumière dont il doit prendre soin et qu'il doit faire fructifier. Par la religion, Dieu accueille l'homme, il lui ouvre la porte et permet une relation avec lui et avec toutes les créatures des mondes. De la religion de Dieu naît le bien commun dans le monde. Si la religion est trahie, la relation est détruite. Le mal entre dans l'homme et s'installe dans le monde. Les gardiens de la religion de Dieu sont les protecteurs de l'humanité et de la terre. Si ces gardiens ne sont pas purs, vrais et bien éduqués, L'humanité n'a plus de protection et elle est envahie par les ténèbres. Pour être protégé de l'envahissement des ténèbres, vous devez restaurer le lien avec la lumière de Dieu et célébrer de nouveau le culte de la vraie religion de Dieu. Ce qui perd les hommes, c'est le manque de préparation et d'éducation des dirigeants qui sont la tête de l'humanité. Ne soyez pas immodérés, mais soyez posés et clairs. Ne vous enflammez pas pour des projets si vous ne maîtrisez pas les fondements de l'œuvre à réaliser. S'engager pour Dieu, c'est œuvrer pour le bien commun. Alors ne vous approchez pas du grand œuvre en étant inconsistant dans le monde des hommes. Ne vous engagez pas en première ligne juste pour éprouver la sensation d'avoir participé à une œuvre ou fait quelque chose de bien de votre vie. Être immodéré face à la lumière de Dieu, à sa religion, qui est son corps, revient à engendrer la désincarnation de la réalité du divin sur la terre. Bien des hommes sont animés d'une bonne intention. Ils veulent entreprendre, servir, réaliser. Mais ils sont inconstants. Ils veulent juste vivre une sensation du moment qui les traverse, les anime. C'est une envie, ou même une compréhension. Mais fondamentalement, ce n'est pas vital. Ce n'est pas une priorité, une force, une nécessité de faire apparaître un monde avec lequel les hommes pourront vivre et qui sera transmis pour les générations futures. Les hommes discutent, ils refondent le monde, changent les couleurs, les atmosphères, aménagent des espaces. Mais pour y mettre quoi ? Et pour y vivre avec qui ? Avec le temps cela s'atténue, voire s'éteint. Dieu est celui qui ne s'atténue pas, ni ne s'éteint. Les hommes ont réalisé beaucoup d'œuvres sur la terre, obéissant à leurs impulsions, à leurs envies, à leurs inspirations du moment, à une idée, à une vision. mais ils n'ont pas voulu donner un corps à la source éternelle et immortelle qui englobe le tout et donne à tout un sens supérieur. Ce qui est fait par l'homme se défait, mais ce qui est fait dans la volonté de Dieu dure éternellement. Dieu n'est pas une idée, une envie du moment, une inspiration, une impulsion. Il est tout et tout est en lui et par lui. Pour s'approcher de Dieu et de sa religion sainte, il faut être préparé. être dans une permanence et dans la modération des mondes, et vouloir faire apparaître un corps qui est au service de l'illimité, de l'absolu, de la totalité des mondes. Dieu n'est pas un monde, il est tous les mondes et leur harmonie. Il est un monde à l'image d'une graine. Il contient tous les mondes. Si tu mets cette graine en terre, elle pourra croître et grandir, et toutes les idées, tous les mondes viendront y participer afin de vivre eux aussi avec ce monde qui apparaît. Si l'homme ne crée un monde que par une idée, une inspiration, une envie du moment, Une sensation, une intuition, une révélation ponctuelle, ce qui apparaîtra sera limité à une certaine forme d'énergie. Cela ne pourra pas croître avec le temps, n'étant qu'une création incomplète liée à l'homme et aux intelligences qui gouvernent sa destinée. Si l'homme est avec Dieu, avec sa religion pure, il fera apparaître un monde global, universel, contenant tous les mondes, tous les aspects, toutes les idées, et plus encore, un monde d'éternité, d'immortalité. qui s'approchera de lui pour prendre un corps et éclairer, vivifier, ressusciter tout ce qui est pur, bon, sage, vrai dans tous les mondes et dans tous les aspects. Comprenez que l'immodération amène la non-créativité, la non-incarnation, la prolifération de ce qui est inutile, la multiplication de toutes les idées qui gaspillent l'énergie et les ressources. Or, la multitude des projets vivants qui restent en suspens dans les mondes subtils alourdissent les éthers et pèsent sur la vie. Soyez conscients que le but de l'homme est de faire apparaître Dieu, de lui donner un corps pour vivre avec lui et le transmettre aux générations futures. Les mondes qui ne prennent pas de corps et qui ne vivent pas dans le corps, sont bien souvent des parasites de la vie. Devenez conscient que la modération est le signe d'une responsabilité et d'un engagement conscient dans le monde de l'homme. Père Michael, veux-tu dire que nous devons modérer nos envies, nos intuitions, nos désirs, nos élans, les énergies qui veulent se manifester et s'exprimer à travers nous ? Ainsi nous pourrons nous concentrer sur l'incarnation et la réalisation d'un corps ? qu'il soit à l'intérieur ou à l'extérieur de nous, pour qu'il puisse vivre et se manifester en lui l'entité globale qui inclut toutes les formes d'existence ? Vous avez pris un corps pour donner un corps à Dieu, afin qu'il puisse se manifester à la perfection. Votre faiblesse est de ne pas être fidèle à votre mission et de vous laisser détourner du but ultime en vous faisant constamment influencer par des esprits qui veulent vivre à travers vous et qui vous insuivent des envies, des idées, des besoins, des impulsions. Redressez-vous et ressicissez-vous afin de vous concentrer sur le bullet ultime et de vous mettre à l'œuvre pour faire apparaître le corps de Dieu en vous et à l'extérieur de vous. Faites en sorte que tous les mondes participent à ce corps de Dieu afin qu'un nouveau monde apparaisse. Alors vous connaîtrez la véritable créativité. Cela deviendra prospère et vous ne vous limiterez plus aux envies et antipathies des mondes, aux croyances ou aux non-croyances, car vous serez dans l'énergie et la volonté d'incarner un corps qui... par ses diverses manifestations, pourra lui-même enfanter un monde faisant vivre l'éternité, la divinité en toutes choses. Concentrez-vous sur l'essentiel, sur l'incarnation du corps de Dieu, et modérez-vous dans les autres souhaits qui vous habitent. Il vaut mieux faire une seule œuvre qui fonctionne et apporte la grandeur que d'en faire apparaître plusieurs qui sont inutiles et qui, finalement, avortent. La modération est un processus de sagesse et d'efficacité qui conduit à la grandeur et au respect de tous les mondes. Si la concentration est bonne. Prière 142 Dieu du feu et de la lumière, en tout tu es la perfection. Il n'y a rien d'autre à faire que de te louer, te célébrer, te chanter, danser pour toi et avec toi, et te laisser penser, parler, vivre et œuvrer en moi. Que puis-je ajouter à la perfection du feu, de la lumière, de la chaleur et de la vie ? Rien, car tu es Dieu. Laisse-moi vivre avec toi, car tu es la seule vie véritable. Si je sors de toi, Je me perds et j'entre dans le monde où tout est emprunté, faux, éphémère, rajouté. Je ne peux rien rajouter au feu, à l'air, à l'eau et à la terre. Je peux juste vivre avec toi et être moi en toi. Père, anime-moi de ta ronde sacrée, de ton cercle de feu et de lumière, de chaleur et de vie. Le corps est le corps et la vie est sans frontières, grande, divine, incréée. Délivre-moi du monde créé qui sans cesse veut accaparer le corps pour que j'entre dans le monde incréé. qui se crée en permanence, qui contient et anime tous les mondes dans la perfection. Je veux me concentrer, je veux modérer tous les mondes qui aspirent à vivre à travers moi, car toi seul, Père, es digne du feu, de la lumière, de la chaleur et de la vie. Toi seul es digne d'apparaître en moi, car tu es l'origine divine, le grand esprit, la vie universelle, l'être unique en tout. Permets-moi de fleurir en toi et d'être délivré de tout ce qui est superflu, faible et rajouté, emprunté. Amine.