Description
Le 11 mai est derrière nous. Le déconfinement a commencé mais pour autant on ne se sent pas vraiment dans l’après.
Nous avons souhaité placer au cœur de cet épisode l’activité des professionnel.le.s et des bénévoles qui ont tenus à bouts de bras le filet de protection qui a empêché les habitant.e.s de La Boissière de sombrer dans une précarité encore plus importante que celle dans laquelle ils étaient déjà.
Si vous aviez demandé avant le confinement à un.e travailleur.se social.e s’iel pensait que son métier pouvait se télé-travailler, il y a fort à parier qu’iel vous aurait dit non. Et pourtant les professionnels et bénévoles du social se sont adaptés au confinement, passant le plus clair de leur temps au téléphone.
Ce qui a changé ce n’est pas seulement le moyen de contact, c’est la relation avec les usagers. En temps confinés le téléphone marque une entrée dans l’intimité, chacun.e se parle depuis chez soi. Certaines conversations durent quelques minutes, d’autres plus d’une heure. Il y a des rires, de la colère, des silences et des larmes.
Comment chacun.e a géré ses émotions ? C’est la question qui sert de fil rouge à l’épisode qu’on vous propose aujourd’hui.
Bonne écoute !
Et n’oubliez pas si vous voulez aller plus loin sur la question des émotions au travail d’écouter notre bonus avec la chercheuse Aurélie Jeantet.
Prise de son, écriture, réalisation et narration : Elvire Bornand et Frédérique Letourneux
Mixage : Tiko
Musique : Ren
Lecture : Erell Latimier
Textes : extraits de Les émotions au travail, Aurélie Jeantet, Paris, CNRS Editions, 2018.
Site web : http://labonnecage.fr