Hors-série Déconfinement Un espace à soi, entretien avec Marion Ségaud cover
Hors-série Déconfinement Un espace à soi, entretien avec Marion Ségaud cover
La bonne cage

Hors-série Déconfinement Un espace à soi, entretien avec Marion Ségaud

Hors-série Déconfinement Un espace à soi, entretien avec Marion Ségaud

33min |11/05/2020
Play
Hors-série Déconfinement Un espace à soi, entretien avec Marion Ségaud cover
Hors-série Déconfinement Un espace à soi, entretien avec Marion Ségaud cover
La bonne cage

Hors-série Déconfinement Un espace à soi, entretien avec Marion Ségaud

Hors-série Déconfinement Un espace à soi, entretien avec Marion Ségaud

33min |11/05/2020
Play

Description

Avant d’ouvrir la porte et de sortir, on voulait réfléchir avec vous à ce que le confinement a fait de notre rapport à l’espace, comment cela a changé notre regard sur notre chez soi et les relations qu’on y entretient avec soi et les personnes qui habitent avec nous.  

Marion Ségaud est anthropologue de l’espace. Au départ de son intérêt pour l'anthropologie, il y a un enseignement en Ecole d’architecture en 1968 et une réflexion sur ce que les sciences humaines et sociales peuvent apporter aux architectes dans leur compréhension de l’espace. Cette réflexion est au cœur de sa carrière. Elle commence  à l’université de Nanterre, avant d’intégrer le ministère de l’équipement et d’y travailler sur la question du logement. Aujourd'hui retraitée, elle a fini sa carrière à l’Université du Littoral Côte d'Opale dans une filière d’aménagement. Cela lui a permis d’associer professionnels de l’urbain et du logement à la réflexion universitaire dans une ville, Dunkerque qui fait figure de laboratoire des transformations urbaines.  

Avec Marion Ségaud nous avons commencé par définir ce qu’est l’anthropologie, cette observation méticuleuse du quotidien dans sa banalité et sa régularité qui permet de comprendre le sens que les humains donnent aux lieux, aux pratiques, aux êtres et aux choses.   

Dans différentes cultures et régions du monde, l’homme habite. Il s’approprie et donne du sens à un espace dont il fait “son coin” qu’il habite un logement, un pas de porte ou une cellule de prison. Notre rapport à l’espace est un rapport à soi et aux autres, de l’intimité de notre logement, au pallier où l’on rencontre ses voisins, à la rue qui nous conduit dans les espaces collectifs que sont l’école ou le travail, par exemple. Après avoir discuté du rapport à l’espace d’avant, nous avons parlé de l’espace confiné, un espace saturé d’activités.  

Vous pouvez consulter sur notre site internet une bibliographie qui vous permettra d’aller plus loin.  

Conduite de l’entretien et réalisation : Frédérique Letourneux et Elvire Bornand  

Musique : Ren 

Lecture : Erell Latimier 

Texte : Georges Perec, Espèces d’espaces, Paris, Editions Galilée.  

Description

Avant d’ouvrir la porte et de sortir, on voulait réfléchir avec vous à ce que le confinement a fait de notre rapport à l’espace, comment cela a changé notre regard sur notre chez soi et les relations qu’on y entretient avec soi et les personnes qui habitent avec nous.  

Marion Ségaud est anthropologue de l’espace. Au départ de son intérêt pour l'anthropologie, il y a un enseignement en Ecole d’architecture en 1968 et une réflexion sur ce que les sciences humaines et sociales peuvent apporter aux architectes dans leur compréhension de l’espace. Cette réflexion est au cœur de sa carrière. Elle commence  à l’université de Nanterre, avant d’intégrer le ministère de l’équipement et d’y travailler sur la question du logement. Aujourd'hui retraitée, elle a fini sa carrière à l’Université du Littoral Côte d'Opale dans une filière d’aménagement. Cela lui a permis d’associer professionnels de l’urbain et du logement à la réflexion universitaire dans une ville, Dunkerque qui fait figure de laboratoire des transformations urbaines.  

Avec Marion Ségaud nous avons commencé par définir ce qu’est l’anthropologie, cette observation méticuleuse du quotidien dans sa banalité et sa régularité qui permet de comprendre le sens que les humains donnent aux lieux, aux pratiques, aux êtres et aux choses.   

Dans différentes cultures et régions du monde, l’homme habite. Il s’approprie et donne du sens à un espace dont il fait “son coin” qu’il habite un logement, un pas de porte ou une cellule de prison. Notre rapport à l’espace est un rapport à soi et aux autres, de l’intimité de notre logement, au pallier où l’on rencontre ses voisins, à la rue qui nous conduit dans les espaces collectifs que sont l’école ou le travail, par exemple. Après avoir discuté du rapport à l’espace d’avant, nous avons parlé de l’espace confiné, un espace saturé d’activités.  

Vous pouvez consulter sur notre site internet une bibliographie qui vous permettra d’aller plus loin.  

Conduite de l’entretien et réalisation : Frédérique Letourneux et Elvire Bornand  

Musique : Ren 

Lecture : Erell Latimier 

Texte : Georges Perec, Espèces d’espaces, Paris, Editions Galilée.  

Share

Embed

You may also like

Description

Avant d’ouvrir la porte et de sortir, on voulait réfléchir avec vous à ce que le confinement a fait de notre rapport à l’espace, comment cela a changé notre regard sur notre chez soi et les relations qu’on y entretient avec soi et les personnes qui habitent avec nous.  

Marion Ségaud est anthropologue de l’espace. Au départ de son intérêt pour l'anthropologie, il y a un enseignement en Ecole d’architecture en 1968 et une réflexion sur ce que les sciences humaines et sociales peuvent apporter aux architectes dans leur compréhension de l’espace. Cette réflexion est au cœur de sa carrière. Elle commence  à l’université de Nanterre, avant d’intégrer le ministère de l’équipement et d’y travailler sur la question du logement. Aujourd'hui retraitée, elle a fini sa carrière à l’Université du Littoral Côte d'Opale dans une filière d’aménagement. Cela lui a permis d’associer professionnels de l’urbain et du logement à la réflexion universitaire dans une ville, Dunkerque qui fait figure de laboratoire des transformations urbaines.  

Avec Marion Ségaud nous avons commencé par définir ce qu’est l’anthropologie, cette observation méticuleuse du quotidien dans sa banalité et sa régularité qui permet de comprendre le sens que les humains donnent aux lieux, aux pratiques, aux êtres et aux choses.   

Dans différentes cultures et régions du monde, l’homme habite. Il s’approprie et donne du sens à un espace dont il fait “son coin” qu’il habite un logement, un pas de porte ou une cellule de prison. Notre rapport à l’espace est un rapport à soi et aux autres, de l’intimité de notre logement, au pallier où l’on rencontre ses voisins, à la rue qui nous conduit dans les espaces collectifs que sont l’école ou le travail, par exemple. Après avoir discuté du rapport à l’espace d’avant, nous avons parlé de l’espace confiné, un espace saturé d’activités.  

Vous pouvez consulter sur notre site internet une bibliographie qui vous permettra d’aller plus loin.  

Conduite de l’entretien et réalisation : Frédérique Letourneux et Elvire Bornand  

Musique : Ren 

Lecture : Erell Latimier 

Texte : Georges Perec, Espèces d’espaces, Paris, Editions Galilée.  

Description

Avant d’ouvrir la porte et de sortir, on voulait réfléchir avec vous à ce que le confinement a fait de notre rapport à l’espace, comment cela a changé notre regard sur notre chez soi et les relations qu’on y entretient avec soi et les personnes qui habitent avec nous.  

Marion Ségaud est anthropologue de l’espace. Au départ de son intérêt pour l'anthropologie, il y a un enseignement en Ecole d’architecture en 1968 et une réflexion sur ce que les sciences humaines et sociales peuvent apporter aux architectes dans leur compréhension de l’espace. Cette réflexion est au cœur de sa carrière. Elle commence  à l’université de Nanterre, avant d’intégrer le ministère de l’équipement et d’y travailler sur la question du logement. Aujourd'hui retraitée, elle a fini sa carrière à l’Université du Littoral Côte d'Opale dans une filière d’aménagement. Cela lui a permis d’associer professionnels de l’urbain et du logement à la réflexion universitaire dans une ville, Dunkerque qui fait figure de laboratoire des transformations urbaines.  

Avec Marion Ségaud nous avons commencé par définir ce qu’est l’anthropologie, cette observation méticuleuse du quotidien dans sa banalité et sa régularité qui permet de comprendre le sens que les humains donnent aux lieux, aux pratiques, aux êtres et aux choses.   

Dans différentes cultures et régions du monde, l’homme habite. Il s’approprie et donne du sens à un espace dont il fait “son coin” qu’il habite un logement, un pas de porte ou une cellule de prison. Notre rapport à l’espace est un rapport à soi et aux autres, de l’intimité de notre logement, au pallier où l’on rencontre ses voisins, à la rue qui nous conduit dans les espaces collectifs que sont l’école ou le travail, par exemple. Après avoir discuté du rapport à l’espace d’avant, nous avons parlé de l’espace confiné, un espace saturé d’activités.  

Vous pouvez consulter sur notre site internet une bibliographie qui vous permettra d’aller plus loin.  

Conduite de l’entretien et réalisation : Frédérique Letourneux et Elvire Bornand  

Musique : Ren 

Lecture : Erell Latimier 

Texte : Georges Perec, Espèces d’espaces, Paris, Editions Galilée.  

Share

Embed

You may also like