- Speaker #0
Bienvenue dans La Fabrique, le podcast qui fait rayonner les talents d'Alsace. Moi, c'est Capucine Caro. Dans ce podcast, je vous emmène à la rencontre de personnalités locales inspirantes, d'entrepreneurs et d'indépendants qui façonnent notre région avec passion et audace. Cet épisode a été enregistré hors les murs lors d'un salon à Motoko. Merci d'être indulgents sur la qualité du son. Bonne écoute !
- Speaker #1
Salut Basile !
- Speaker #2
Salut Capucine !
- Speaker #1
Comment tu vas ?
- Speaker #2
En forme !
- Speaker #1
Je suis très contente de t'avoir avec moi aujourd'hui sur le podcast de La Fabrique. Merci d'avoir répondu présent et positivement à l'invitation. Est-ce que tu peux me dire, Basile, quel est ton plat préféré ?
- Speaker #2
Alors c'est la dinde au curry et c'est assez historique parce que c'est quelque chose que j'aime depuis que je suis petit. C'est ma mère qui le faisait et j'en mange assez régulièrement tous les 3-4 mois.
- Speaker #1
C'est ta mère qui le faisait ?
- Speaker #2
C'est ma mère qui le faisait. Dinde au curry avec du riz, c'est nickel.
- Speaker #1
Tu cuisines ?
- Speaker #2
Oui, beaucoup. Là, maintenant, je m'entraîne comme un sportif de haut niveau. Donc, je cuisine beaucoup tous mes plats pour vraiment être sûr de bien manger.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #2
J'aime rajouter un petit déjeuner, un goûter. Avant, je mangeais que deux fois par jour.
- Speaker #1
Ok, intéressant. On va évoquer tout ça. Est-ce que tu peux te présenter, mais sans nous parler de ton âge et de ta profession ?
- Speaker #2
Ok, ça marche. Donc, je dirais que je suis un créatif structuré qui aime bien s'amuser et essayer des choses.
- Speaker #1
Un créatif structuré, j'adore. Voilà. Est-ce que tu peux nous dire maintenant vraiment qu'est-ce que tu fais dans la vie, Basile ?
- Speaker #2
Je vais qualifier en tant qu'entrepreneur. J'ai eu différentes expériences déjà dans la restauration, dans l'édition maintenant, ou même dans la création de contenu. Ce que j'aime dans l'entrepreneuriat, c'est créer des choses et apporter des solutions à des problèmes que je trouve et qui méritent de nouvelles solutions.
- Speaker #1
Ok, et donc la première expérience que tu as eue, c'est Maison Cursitos.
- Speaker #2
Exact.
- Speaker #1
Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus, mais rapidement, puisque ce n'est plus ton projet actuel ? Mais comment t'es venue cette idée ? Comment tu t'inspires tout ça ?
- Speaker #2
Ça a duré trois ans. J'avais découvert le produit quand j'ai voyagé, quand j'ai travaillé à Budapest, en Hongrie. J'ai découvert le Kurto Skalage, qui est une brioche hongroise qu'on envoie sur un cylindre qu'on met à cuire. C'est moelleux à l'intérieur et position à l'extérieur. Et moi, j'ai développé ça en Alsace, principalement en salé et en sucré. On faisait du traiteur, de l'événementiel, en food truck et en intervention directement sur place. On s'est bien développé et j'ai vu qu'il y avait une opportunité de marché. c'est pour ça que j'ai lancé ça en Alsace en France directement après mes études. Et pourquoi avoir choisi ce produit aussi ? Parce que pour ma première expérience entrepreneuriale, je voulais lancer quelque chose qui soit facile à comprendre pour moi parce que je me suis dit, pour lancer une entreprise, c'est déjà archi compliqué de base. Donc, si je rajoute encore, par exemple, un côté technique ou trop compliqué avec des levées de fonds ou produits trop complexes, ça m'a être encore plus galère. Donc, autant faire quelque chose de simple où je découvre l'entrepreneuriat avec un produit simple et après, on verra pour lancer quelque chose de plus complexe.
- Speaker #1
Tu as beaucoup voyagé ? Est-ce que c'est de tes voyages que vient toute cette inspiration, cette envie de découvrir des choses, etc. ?
- Speaker #2
Ça m'a clairement ouvert l'esprit et fait découvrir pas mal de choses. J'ai fait six mois à Budapest, donc six mois à Berlin, six mois en Corée du Sud et un an à Berkeley en Californie. Et c'est vraiment cette dernière année qui a été clé, parce que forcément, qui dit Californie dit Silicon Valley. San Francisco, c'est vraiment le berceau des entrepreneurs plutôt côté startup. Mais on retrouve pas mal d'optimistes là-bas, des gens qui font des choses. Même le chauffeur Uber, par exemple, on va le voir et il va nous dire « Ouais, moi, je suis en train de développer ça, de développer ça. » Il y a vraiment... Tout le monde crée des choses, tout le monde fait des choses et c'est archi-inspirant pour ce qu'on veut faire.
- Speaker #1
Je pense que pour toutes ces personnes qui entreprennent dans la Silicon Valley et toi aussi, je pense que le mindset, ton état d'esprit, je pense que tout ça, c'est devenu quelque chose d'hyper important. Est-ce que c'est quelque chose que tu façonnes au quotidien ? Comment ça t'est venu de mental ? Et tu parles de sportif de haut niveau. Donc là aussi, je pense qu'il faut une sacrée discipline. Comment ça t'est venu tout ça ?
- Speaker #2
Oui, le côté mindset d'entrepreneur. Certains l'ont peut-être déjà initialement. Certains l'acquièrent peut-être en lançant leur entreprise. Moi, je pense que j'ai toujours voulu être, on va dire, d'avoir ce côté indépendant, pas forcément soumis à l'autorité. Même à l'école, je n'étais pas rebelle, j'étais bon, mais je n'aimais pas forcément qu'on me dise exactement quoi faire ou comment le faire. J'aimais bien avoir ma propre méthode pour faire les choses, donc je répondais pas mal aux profs et tout ça. Mais bon, ça n'a pas empêché de bien se développer par la suite. C'est quelque chose, oui, qu'on entretient tous les jours, je pense. Et c'est une manière de voir les choses. Par exemple, quand on parle avec d'autres entrepreneurs, ils vont avoir la même réflexion. Quand ils rentrent dans un resto, ils vont se demander, tiens, combien est-ce que lui facture ? C'est quoi le panier moyen ? Combien est-ce qu'il doit servir de table pour être rentable et tout ça ? Quelqu'un qui n'est pas forcément dans le championnat, il ne va pas se poser ces questions directement d'emblée. Ou même toi, tu es dans la com, tu vas dire, tiens, là, il pourrait améliorer ça, il pourrait améliorer ça. Oui, alors que quelqu'un d'autre n'a pas du tout ces réflexes.
- Speaker #1
Et quand il est ouvert, comment ça s'est passé ? Quel est le contexte ? On va tous avoir ce côté un peu recherche de comprendre aussi comment la personne en est arrivée là, etc. Et le projet qu'il y a au début. Exact. OK, on a évoqué effectivement ton premier projet, la Maison Cursos. Moi, je te suis sur les réseaux, je vois ce que tu fais. La création de contenu. à une place importante dans tes business. Comment ça t'est venu ? Comment tu t'es formé ? Parce que tu es doué maintenant.
- Speaker #2
Tu es hyper créé dans les réseaux.
- Speaker #1
Comment tu t'es lancé ?
- Speaker #2
La création de contenu, c'est venu... un peu comme ça il n'y a pas eu vraiment de volonté de se lancer dedans de ma part ou de dire je veux devenir créateur de contenu influenceur nous on voulait s'en servir plutôt comme un outil initialement pour maison kurtos on revient beaucoup à maison kurtos pour justement recruter des gens qui voulaient éventuellement se lancer avec la marque maison kurtos mais qui osait pas forcément se lancer parce qu'ils n'avaient pas de connaissance niveau de l'entrepreneuriat donc nous on s'est dit on va leur donner ces clés là sur les réseaux sociaux et après leur proposer un projet clé en main avec lequel ils peuvent se lancer directement et qui est comme j'ai dit avant simple à comprendre en fait tout le monde peut comprendre comment on fait je vais le donner la comparaison avec les crêpes ou des gaufres. Le curto, c'est un peu plus compliqué, mais c'est le même principe. Et donc, on s'est lancé sur les réseaux sociaux comme ça pour recruter des gens. Malheureusement, les premières vidéos, elles ont dû faire 1000 ou 2000 vues, mais ça n'a pas décollé. Donc finalement, on a dit, ça ne vaut pas la peine, on passe à autre chose.
- Speaker #1
Sur cette forme, tu t'es lancé ?
- Speaker #2
On s'était lancé sur TikTok. On s'était dit, on va recruter des gens plutôt autour de 20-30 ans qui veulent se lancer justement. On voulait avoir cette jeunesse ce côté jeune dynamique pour la marque. Finalement, ça, ça n'a pas marché. Mais avec les stagiaires avec lesquels je travaillais, on voulait quand même craquer l'algo TikTok. Et on s'est dit, on va lancer différentes chaînes, tester différents trucs. Et il y a une chaîne qui a particulièrement bien marché, c'est Ebazilou, où on avait trouvé une niche, en fait, c'était proposer du contenu concret pour les entrepreneurs à la place du contenu qui existait déjà, qui était plus inspirationnel. Et donc ça, ça a directement marché, la chaîne a directement décollé. Et c'est comme ça que je suis tombé vraiment dans la création de contenu. Et si on regarde mes premières vidéos, on les voit aujourd'hui, elles sont nulles. Le montage n'est pas terrible. La première vidéo, j'ai accéléré ma voix. J'étais en 4,25. Ça a quand même fait 10 000 vues.
- Speaker #1
Je me souviens des premières vidéos que tu tournais. Tu étais effectivement devant un tableau blanc.
- Speaker #2
Oui, le tableau blanc est toujours là.
- Speaker #1
Quasi pas de matériel, pardon. Non,
- Speaker #2
j'avais pas du tout. Le son n'était pas ouf, mais ça marchait quand même.
- Speaker #1
Génial. Donc, c'est la preuve aussi qu'il ne faut pas un investissement en matériel, en tout cas, monstre. pour se lancer et réussir sur les réseaux. Qu'est-ce qui a fait que tu as réussi ? Comment tu expliques un succès comme ça en vue, en abonnés ? Comment tu expliques ce succès sur les réseaux ?
- Speaker #2
Nous, on a trouvé une niche qui n'était pas exploitée, qui fonctionnait bien. On a décidé de l'exploiter. On a trouvé des formats qui fonctionnaient bien. On a décidé de les exploiter. Et on a aussi compris l'idée du format court. Les gens, ils cherchent une vidéo, un format, une idée, une info. On ne va pas les barbouiller avec plein d'infos juste sur une vidéo.
- Speaker #1
C'est quoi la formule magique pour une vidéo qui fait des vues ?
- Speaker #2
Nous, on a vraiment une formule magique. Je crois te dire, le hook, les trois premières secondes, c'est bien. Après, la description, si, mais c'est un ensemble de choses. Mais si ta vidéo est vraiment bonne et qu'elle apporte du contenu utile.
- Speaker #1
Le fond est important, mine de rien. Le contenu est important.
- Speaker #2
Si tu fais une super accroche, mais que derrière, tu as un fond pourri. Ça va marcher peut-être deux semaines, mais après, les gens vont décrocher parce qu'ils s'ennuient et ils n'ont rien à faire de ta vidéo. Et là, on le réplique sur d'autres concepts aussi. Là, on a lancé une chaîne sur l'immobilier, aussi avec un format dédié. On est à déjà 12 000 abonnés à peu près. On l'a lancé il y a deux, trois mois. Et on va répliquer encore sur d'autres thématiques actuellement. Là, on travaille sur un autre compte qui est un compte d'actualité, mais en format vertical pour tout ce qui est TPE, PME, ETI en France. Parce qu'il y a des journaux papier, de la presse papier qui fait ça, mais les formats verticals, il n'y en a pas. On a que des gros groupes du CAC 40 ou des boîtes cotées en bourse. Et du coup, on va essayer d'aller dans cette niche-là. Mais encore une fois, c'est une niche qu'on identifie et un format qu'on va créer spécialement pour ça.
- Speaker #1
Est-ce qu'on peut dire que tu essayes de vulgariser, de rendre ludique ce qui est chiant ?
- Speaker #2
Oui, c'est possible. Nous, on a cette capacité à rendre... je dirais pas ce qui est chiant, mais des choses complexes, plus simples à comprendre. Après, nous, on n'est pas là. Avant, tu m'as dit qu'on pouvait être expert, peut-être ?
- Speaker #1
Alors, moi, je trouve, alors après, effectivement, tu me donnes ton avis, j'ai l'impression que pour parler de quelque chose, parler d'un sujet de façon, déjà, de parler de quelque chose, alors encore plus de façon ludique, en arrivant à l'expliquer à quelqu'un d'autre, je trouve qu'il faut être expert ou en tout cas très très bien maîtriser son sujet. Ça veut dire que tu maîtrises tous ces sujets ?
- Speaker #2
On comprend, on maîtrise les sujets de manière globale et on arrive à saisir les points les plus importants pour les retransmettre de manière simple et en général ludique avec de l'humour ou un peu d'amusement. Maintenant, je ne dirais pas qu'on est expert sur les sujets. Par exemple, maintenant, moi, je ne veux pas de réussite à te faire un montage précis avec une holding pour ta société, etc.
- Speaker #1
Mais tu as compris et tu maîtrises les bases.
- Speaker #2
Je sais comment ça marche. Je pourrais le faire, mais ça ne m'intéresse pas. Mais je dis autant aller chez un spécialiste, un expert comptable, un auteur ou autre qui lui sait vraiment le faire. quoi.
- Speaker #1
Moi, j'adore. J'ai consulté beaucoup de tes vidéos, de tes contenus, parce qu'en fait, il y a vraiment des questions. En fait, tu réponds à du concret. Tu réponds à des questions qu'on a tous en nous, mais soit on n'ose pas les poser.
- Speaker #2
À chaque fois, c'est des questions concrètes.
- Speaker #1
Mais en fait, c'est vraiment du concret. Est-ce que parfois, c'est même ta communauté qui te pose les questions ?
- Speaker #2
Oui, c'est soit nous, on s'est posé la question nous-mêmes, soit la communauté pose les questions en DM, en commentaire, ou même parfois avec des discussions avec d'autres entrepreneurs, ils me disent « Ah tiens, t'as déjà fait une vidéo sur ça, tiens, je me demande ça, hop, vas-y, ça fait un sujet de vidéo. » Ok.
- Speaker #1
Plusieurs questions à ce sujet. Quand tu dis que t'as lancé des chaînes, Insta ou TikTok ?
- Speaker #2
Actuellement, quand tu dis qu'on lance une chaîne, on fait Insta, TikTok et YouTube.
- Speaker #1
Ok. Tu partages le même contenu ?
- Speaker #2
On partage le même contenu, on ne change rien. Parfois, on change la musique si on trouve qu'il y en a une qui est plus adaptée ou qu'elle n'est pas dispo dans une bibliothèque de musique de la plateforme.
- Speaker #1
Et est-ce que ça marche de publier la même chose sur Insta, TikTok et YouTube Short ?
- Speaker #2
Oui, ça marche. Après, nous, en termes de développement de l'audience, on n'a pas forcément les mêmes développements d'audience. Par exemple, si je prends l'exemple de Ebazilou, sur TikTok, c'est vite monté à plus de 100 000. Sur Insta, ça a pris plus de temps, mais c'est aussi monté assez régulièrement. Mais sur YouTube, là, on est bloqué à 5 000 ou 6 000. Ça n'a jamais vraiment décollé. Et en moyenne, les vidéos, elles font 1000, 2000 vues et moyenne haute, elles sont à 5, 10 000, quoi. Alors qu'on a plusieurs vidéos à plus de 100 000 sur les autres chaînes.
- Speaker #1
Et est-ce que t'arrives à les expliquer ?
- Speaker #2
Non, je sais pas. Même plein de gens m'ont dit « Ah tiens, mais reposte-lui, mais j'ai fait, mais ça marche pas. » Donc je sais pas pourquoi. Je ne peux pas l'expliquer.
- Speaker #1
Si un pro de YouTube Short nous écoute...
- Speaker #2
Je ne sais pas.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #2
Même après, là, sur la nouvelle chaîne, donc Lilia DMZ, qui est la chaîne sur l'immobilier, là, sur TikTok, on a posté, les premières vidéos ont bien marché. On est monté à 1200 abonnés. Et sur Insta, ça a beaucoup plus de prix. On est à 11 000 là.
- Speaker #1
En trois mois ?
- Speaker #2
Oui, on a lancé en juillet.
- Speaker #1
Et donc, je pense qu'il y a quand même une certaine régularité pour obtenir de tels chiffres. Oui, c'est ça. Combien de fois tu postes, par exemple, sur Insta pour avoir 11 000 en trois mois ?
- Speaker #2
Sur Ebazilou, on poste une fois par jour. Et sur Lili, on poste trois fois par semaine. Deux fois en semaine et une fois le week-end.
- Speaker #1
Quand tu dis « on » , c'est qui « on » ?
- Speaker #2
C'est Adélie et Bazilou.
- Speaker #1
Donc c'est deux personnes pour tout ce contenu.
- Speaker #2
C'est ça.
- Speaker #1
Et Adélie, tu veux éventuellement la présenter toi de ton côté ? De toute façon, le podcast sera diffusé dans le mois.
- Speaker #2
Adélie, on fera une vidéo de présentation, mais elle travaille avec moi depuis un an maintenant. On ne s'est jamais vues en vrai. On est en télétravail.
- Speaker #1
Waouh, ok. Et elle habite en France ?
- Speaker #2
Elle habite en France, oui. Elle a même passé cinq mois au Japon pour ses études. Elle continuera à faire du télétravail. Ok.
- Speaker #1
Donc toi, tu es quand même celui qui est... devant la caméra.
- Speaker #2
Sur Ebazilou, je suis devant la caméra. Parfois, elle fait la voix-off aussi. C'est elle qui gère tous les montages. Les scripts sont faits un peu à deux. Et sur le compte Lily, là, c'est elle qui gère tout actuellement.
- Speaker #1
Ok. Donc là, c'est elle qui apparaît face cam ?
- Speaker #2
Non, on est sur un format de feuille volante. Donc, il y a une feuille où elle écrit et il y a la voix-off qui est derrière.
- Speaker #1
Et c'est sa voix ?
- Speaker #2
C'est sa voix, ouais.
- Speaker #1
Ok. Donc, tu essayes aussi, effectivement, de varier un peu les concepts puisque là, sur Ebazilou, c'est très souvent toi. trois façons Un tableau blanc, toi qui expliques des choses. Et là, c'est vraiment sur une feuille pour l'autre concept.
- Speaker #2
C'est ça. On voulait un concept qui ne soit pas forcément incarné directement par une personne. Parce qu'on voulait après soit faire des collabs. Donc ça, c'est directement présenter des marques sur la plateforme. Ou éventuellement monter le compte et le vendre à quelqu'un, un spécialiste de l'immobilier qui veut justement développer ce concept. Du coup, on ne voulait pas l'attacher à une personne. Ok.
- Speaker #1
Trop, trop fort. Tu as évoqué les collabs. Comment ça se passe sur eBasilou pour les collabs avec les marques, les entreprises avec lesquelles tu travailles ? Comment ça a commencé ? Est-ce que tu te souviens de la toute première ?
- Speaker #2
Oui, je crois. C'était pour une association pour soutenir l'entrepreneuriat étudiant. C'est une campagne que j'ai eue à Noël 2021. Je m'étais lancé en octobre 2021.
- Speaker #1
Et tu avais déjà un contact ?
- Speaker #2
J'avais eu un des premiers contacts en novembre, donc au bout de 5-6 semaines. C'est très rapide.
- Speaker #1
Et déjà là, tu postais tous les jours ?
- Speaker #2
En octobre, j'étais à trois fois par semaine et après novembre, j'ai fait tous les jours.
- Speaker #1
Et là, malgré, donc maintenant, tu as 122 000 abonnés sur Bazoo ? Non, c'est faux. C'est faux ?
- Speaker #2
On est à 134 sur TikTok.
- Speaker #1
Ah oui, moi,
- Speaker #2
c'est pas vrai. 34 sur Insta.
- Speaker #1
Et tu postes encore tous les jours ?
- Speaker #2
Oui, tous les jours. Maintenant, on fait aussi des reposts, donc parfois, on gagne un jour.
- Speaker #1
Ok, mais c'est un sacré rythme en tout cas.
- Speaker #2
Oui, c'est un sacré rythme. Après, on est organisé au tout début. C'était plus compliqué parce que le soir, j'arrivais à 17h30, 18h, je me disais, vas-y, il faut encore faire une vidéo. Alors, il faut trouver une idée de sujet. Il faut faire le script, il faut tourner la vidéo, il faut la monter. Et là, je prenais une heure et demie, deux heures à tout faire. Mais c'était chiant. Et là, maintenant, on fait tout par batch. Donc, on fait tous les scripts d'un coup. Je filme tout sur une demi-journée. Ça me prend trois heures en général. Et Adélie, elle fait quasiment tous les montages d'un coup aussi.
- Speaker #1
OK. Donc là, il y a vraiment une organisation rodée. Je pense que tu l'as appelée aussi. et c'est ce que tu disais que tu es un créatif comment tu l'as structuré oui Donc je pense que c'est vraiment la clé pour réussir et pour perdurer. Parce que maintenant, ça fait quelques années. que tu t'es lancé c'est vraiment grâce à ça qu'on est là aujourd'hui et on va parler aussi après du sport je pense que l'organisation ce qu'aime la clé l'organisation c'est clé oui ben un créatif peut très bien faire de la création de contenu mais il sera moins organisé il aura peut-être besoin de quelqu'un derrière pour le structurer justement ok est ce que tu peux nous parler alors un peu de tes derniers projets qui sont sur la table devant nous comment tu es venu à peut-être parler d'abord de celui-là. Est-ce que tu peux nous le montrer ?
- Speaker #2
Je pense que la caméra voit comme ça. On voit bien.
- Speaker #1
Pour le podcast et l'enregistrement, dis-nous ce qu'on a.
- Speaker #2
Ce que la caméra a vu et que je montrais, c'est un jeu de société sur l'entrepreneuriat. Et le but, c'est de découvrir l'entrepreneuriat en s'amusant. Donc, de devenir entrepreneur le temps d'une partie.
- Speaker #1
On est encore sur un concept complètement ludique.
- Speaker #2
Là, c'est clairement du jeu.
- Speaker #1
Et donc, c'est vraiment aussi ta marque de fabrique, cet aspect gamification du sujet de l'entrepreneuriat. C'est ta marque de fabrique pour toi ?
- Speaker #2
Sur la création de contenu, oui. Le côté ludique, gamification, c'est rendre simple des choses qui sont plus complexes. Après, le côté ludique, jeu, enfant, on le retrouve dans tous mes projets, je pense. Sur Maison Curtos, par exemple, l'image de marque était déjà assez enfantine, on était sur le jeu. Donc c'est quelque chose que j'aime bien et je pense que ça correspond à ma personnalité. Et souvent, même un entrepreneur ou une entreprise, même dans la création de contenu, ça reste le reflet d'une personne. La marque, elle reflète une personne, sinon ça marche pas, sinon on sent que c'est pas authentique en fait. C'est clair. Et là sur le jeu, moi j'aime bien découvrir des choses en m'amusant. Le jeu c'est clairement, on avait deux choix, soit partir sur un truc un peu chiant en mode serious game, et donc faire un truc vraiment plus complexe on va dire, ou partir sur le principe d'un jeu. Et là on est parti sur le jeu auquel on a collé le thème de l'entrepreneuriat. Donc les gens découvrent en fait l'entrepreneuriat en s'amusant clairement.
- Speaker #1
Et donc il est à destination de qui ce jeu ?
- Speaker #2
Alors ça c'est une bonne question, même nous on n'a pas encore trouvé précisément.
- Speaker #1
Est-ce qu'il est à destination des entrepreneurs ? Est-ce qu'il est à destination des personnes qui ont une idée, qui ont envie, qui n'osent peut-être pas ? Est-ce qu'il est à destination de tous les publics ?
- Speaker #2
Il est à destination de tous les publics. Je dirais que c'est des gens qui ont bien pu apprécier à une époque le Monopoly, la bonne paix, mais qui trouvent ça un peu trop simple ou chiant. Ça, c'est un jeu où c'est plus sympa. Après, quelqu'un qui est fan des jeux de société, qui aime les jeux complexes, il va s'ennuyer avec ça. Mais je sais que c'est aussi un outil pédagogique, comme il est déjà utilisé dans certains lycées, dans certaines universités, par des profs pour justement faire passer le message, faire passer certaines notions, notamment de gestion, ou certaines notions comptables. Donc vraiment, après, c'est un outil. Chacun peut en faire un super jeu avec des amis le dimanche après-midi. On peut en faire un jeu dans la salle de classe.
- Speaker #1
Combien de temps t'as mis à aboutir à ce projet, à avoir ce projet fini ?
- Speaker #2
Alors, au moment où j'ai eu l'idée du jeu... Enfin, l'idée, j'ai fait une vidéo dessus sur TikTok, août 2022. J'en avais juste parlé comme ça. Tiens, trois idées de business à lancer, un jeu de société sur l'entreprenariat. Et voilà, six mois après, je l'ai fait. Personne ne l'a fait, tant pis pour eux, je leur ai donné une idée. Et après, j'étais encore sur Maison Kurtos, août 2022. J'ai arrêté fin 2022. Février 2023, on en reparle avec une amie pendant un dîner. On se dit, tiens, ce serait sympa d'avoir un petit jeu pour faire comprendre à nos amis un peu ce qu'on vit et tout ça. Donc,
- Speaker #1
une amie entrepreneur aussi ? Oui,
- Speaker #2
c'est ça. Et il est février, je regarde un peu le marché, ce qui se fait. Je vois qu'il y a un potentiel, je me dis, allez, go. Donc, mi-février. Et le jeu sort après. On a le prototype fini fin août. Commercialisé pour Noël en décembre.
- Speaker #1
Donc, en plus d'avoir pas mal d'idées, tu es réactif.
- Speaker #2
Oui, c'est ça qui est important pour l'entrepreneur. Il faut passer à l'action et faire les choses. c'est ce qu'on dit toujours qu'est-ce qu'il fait un bon entrepreneur il fait des choses tu passes à l'action
- Speaker #1
Du coup, donc, ce jeu, on peut le retrouver en ligne ?
- Speaker #2
En ligne, oui. Si vous tapez Entrepreneur 101, vous le trouvez. Jeu de société. On n'est pas encore distribué en boutique physique, mais si jamais certains distributeurs veulent nous distribuer, c'est avec plaisir. Sinon, aussi sur Amazon, Philibert, si certains veulent commander ailleurs.
- Speaker #1
Et qui a fait le design ?
- Speaker #2
C'est moi qui ai fait le design. On a tout fait, oui, de A à Z.
- Speaker #1
Donc, tu es même...
- Speaker #2
On est vraiment créé par Ebazilou. On a fait les règles, on a fait le jeu, on a fait le design, le graphisme, la direction artistique, on a tout fait.
- Speaker #1
Ok,
- Speaker #2
bravo. Merci.
- Speaker #1
Tu as un objectif pour ce jeu ? Une envie, quelque chose ?
- Speaker #2
Initialement, ça n'a pas marché. On voulait en vendre 1000 sur le lancement. On était plus à 200. Donc ça, j'étais pas mal déçu. Mais là, j'aimerais bien que ça devienne la référence des jeux sur l'entrepreneuriat sur les années à venir. J'ai compris que sur le jeu, ça prenait plus de temps. Moi, j'aime bien faire les choses rapidement et qu'elles aillent vite. Mais malheureusement, sur un jeu, ça prend plus de temps. Donc j'espère que ça deviendra dans 5-10 ans la référence des jeux sur l'entrepreneuriat. C'est l'objectif.
- Speaker #1
Je te le souhaite. Merci. En tout cas, c'est intéressant ce que tu viens... Enfin, tout est intéressant, mais j'ai envie de rebondir sur quelque chose que tu viens d'évoquer. Tu as été déçu.
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #1
Comment on vit la déception, un petit échec entre guillemets ? Comment on vit ça quand on est entrepreneur ? et qu'on a un peu la dalle et la niaque comme toi tu sembles l'avoir, comment on vit ça ?
- Speaker #2
Tout d'abord ça fait chier, après on relativise, ça fait chier parce qu'il y a plein de choses. Là on en avait 2000, je pensais qu'il y en avait 1000 qui partiraient facilement, là on a encore 1650 jeux en stock. Donc ça c'est chiant d'avoir du stock parce qu'il faut payer le stockage etc. Et après on relativise, on se dit finalement l'échelle de temps que j'ai en tête elle n'est pas forcément la même que la réalité et on va voir ce que ça donne, on va essayer de tout faire. pour que ça fonctionne et après on verra ce que ça donne.
- Speaker #1
En tout cas, il n'y a pas de date d'expiration sur le jeu,
- Speaker #2
donc il peut très bien... Non, je peux ranger ça, oui. Une fois que c'est imprimé, après, il n'y a pas de date d'expiration.
- Speaker #1
Et ça ne t'a pas empêché du coup de rebondir ?
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #1
Et de lancer, ou en tout cas d'écrire un livre ?
- Speaker #2
En fait, initialement, on dit souvent, un créateur de contenu qui veut lancer un projet physique ou une entreprise derrière, il faut qu'il crée un truc qui aide sa communauté qui correspondent vraiment à sa communauté. Moi, j'aide les gens à lancer leur entreprise ou à découvrir des choses sur l'entrepreneuriat. Je ne suis pas sûr que le jeu corresponde 100% à ma cible de création de contenu. Certes, c'est sur le thème de l'entrepreneuriat, mais je ne suis pas sûr que les gens qui suivent ma chaîne, c'est des entrepreneurs, ils veulent forcément un jeu pour jouer à l'entrepreneur. Je pense plus qu'ils veulent des choses concrètes.
- Speaker #1
Ça, il y a des...
- Speaker #2
Voilà, des choses concrètes. D'où le guide. Il y a 101 choses que j'aurais aimé savoir en lançant ma boîte, mais qu'on ne dit pas, et qui regroupe en fait 101 choses en termes juridiques, fiscales, de stratégie pour les micro-entrepreneurs. finance, RH, plein de thèmes différents qu'on découvre vraiment au fur et à mesure qu'on lance sa boîte en fait. On a un rendez-vous avec le comptable d'une heure, une heure et demie au début, on va apprendre certaines choses, mais il y a plein de choses qu'on va découvrir sur le tas, en général on va perdre du temps ou ça va nous coûter de l'argent de découvrir ces choses-là. Dans le livre, on découvre plein de choses que moi j'aurais aimé savoir, que j'ai découvert sur le tas et qui est en fait plus utile je pense pour ma communauté et la création de contenu que je faisais que le jeu directement. Et ça c'est vu aussi sur les ventes par exemple.
- Speaker #1
Donc combien de temps après ?
- Speaker #2
Le jeu, on l'a commercialisé à Noël 2023. Le guide, on avait déjà l'idée en octobre 2023. On a commencé à travailler dessus mi-janvier 2024. Je précise que les dates...
- Speaker #1
Ouais, c'est hallucinant comme tu te rappelles de tout.
- Speaker #2
Il a été commercialisé le 8 mai 2024.
- Speaker #1
Très précis.
- Speaker #2
Voilà,
- Speaker #1
très précis. Ok, donc c'est il n'y a pas si longtemps.
- Speaker #2
C'est ça, pas si longtemps. Et là, on est déjà à plus de 800 ventes.
- Speaker #1
Ok, donc là c'est un succès pour toi ?
- Speaker #2
C'est un succès, oui. Nous on est contents et en plus c'est des ventes qui sont régulières. Ce n'est pas venu d'un coup et là c'est calme, c'est vraiment régulier.
- Speaker #1
Je me demandais, pour ces deux sujets, tu en fais régulièrement la promotion ou pas vraiment d'ailleurs ?
- Speaker #2
Le jeu, on en fait la promo une fois toutes les 2-3 semaines sur mon compte. Et le livre, on en fait... En fait, le truc c'est que ce sont des sujets qui sont intéressants et qui sont des sujets de vidéo parfois. Donc ça fait des sujets de vidéo directement où on présente le livre à la fin ou on s'en sert comme support. et ça on en parle en général une fois par semaine
- Speaker #1
Ok. On peut dire que c'est un peu un condensé de tout ce que tu as déjà évoqué sur ta chaîne ou il y a des choses qui sont bien plus poussées ?
- Speaker #2
Je dirais que c'est différent. On retrouve des choses qui sont évoquées sur la chaîne et la manière dont c'est évoqué avec le côté ludique, pédagogique. Mais le livre sur certains sujets va plus en profondeur que les vidéos parce que les vidéos, on a 45 secondes, 60 secondes. Et sur la chaîne, on développe aussi d'autres choses parfois. Par exemple, tout ce qui est les concepts de rentabilité, du kebab, de la pizzeria, ça, on n'en parle pas dans le livre, par exemple.
- Speaker #1
Pourquoi les 101 choses ?
- Speaker #2
Tu vois, il y a le Entrepreneur 101, après les 101 choses. Là, on va sortir un cahier de vacances aussi. Il y aura 101 jeux peut-être dedans. Il y aura une référence au 101. Pourquoi le 101 ? J'ai du coup étudié aux États-Unis aussi. Et là-bas, si tu veux, le cours Marketing 101 ou Théâtre 101. Donc, c'est 101, c'est le 101. Ça va être la base du marketing. Ça va être la base du théâtre. Donc, moi, à chaque fois, on me dit Entrepreneur 101, c'est la base pour découvrir l'entrepreneuriat. Ça, c'est le livre de base que tu devrais avoir quand tu lances ton entreprise. Le cahier de vacances qu'on va sortir, c'est la base que tu devrais avoir quand tu as une idée d'entreprise. Ok. Dans cette idée comme ça, après, on crée une...
- Speaker #1
Oui, il y a un...
- Speaker #2
Il y a une identité après derrière avec un fil directeur à chaque fois.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Ok. Donc, on peut aussi... On comprend deux choses. C'est que les États-Unis, comme je l'entends très souvent, sont quand même les meilleurs en termes de marketing. Ah oui ?
- Speaker #2
Pour les... Comme marketing, même vente de manière générale, c'est la base, la référence, oui.
- Speaker #1
Ok. Et tu t'inspires beaucoup de ça. Et on voit aussi qu'il y a toujours l'envie d'aller plus loin, d'innover. Parce que là aussi, j'imagine que tu as fait une petite étude de marché. Est-ce que tu as trouvé pas mal de livres qui nous expliquaient ?
- Speaker #2
Non, justement, c'était un peu le même concept qu'on avait sur la chaîne, c'est qu'on n'avait pas de livres concrets. Il y avait beaucoup de livres inspirationnels, qui en général sont très bien et c'est des biographies d'entrepreneurs. Mais il n'y a pas vraiment de livres concrets sur lancer sa boîte. Ou c'est des livres, quand ils sont concrets, c'est un peu chiant. C'est genre lancer sa boîte pour les nuls, mais ça va être chiant. Il n'y a pas de côté ludique dedans. Et nous, on veut faire un livre, ce n'est pas pour la nouvelle génération. Quelqu'un qui a envie de lancer sa boîte de manière sympa.
- Speaker #1
Oui, et puis en plus de ça, tu l'as rendu ludique.
- Speaker #2
Il y a des personnages, il y a des BD, il y a des illustrations, il y a des histoires drôles dedans. Voilà quoi. Génial. Des petites blagues.
- Speaker #1
En tout cas, je suis la 801ème personne à acheter le livre. Génial. On va changer un petit peu de sujet et aborder le sujet du sport.
- Speaker #2
Wow.
- Speaker #1
Vaste sujet. Le sport. Moi aussi, je fais du sport. Et moi, je ne fais pas le même sport, à mon avis. Toi, ça a l'air d'être quelque chose qui te guide. qui t'accompagne au quotidien tous les jours et qui fait même peut-être partie de ta discipline et de ta routine. Dis-nous un peu quelle place ça a pour toi.
- Speaker #2
Alors là actuellement, ça occupe un tiers de mon temps, on va dire, parce que je m'entraîne comme un sportif de haut niveau depuis le début de l'année. Et au début, je voulais juste faire le challenge sur 2024, comme ça pouvoir un peu mettre en place différentes routines, m'intéresser à tout ce qui est nutrition, récupération, visualisation. Et finalement, ça me plaît vraiment et je trouve que ce serait dommage de s'arrêter à juste un an et on pourrait voir des effets à plus long terme. Donc là, l'idée, c'est de mener le projet jusqu'à 2028. 2028, il y a les Jeux Olympiques, donc on ne sait jamais. Mais ouais, c'est vraiment... Là, je m'entraîne comme un sportif de niveau. Tu courais déjà bien avant.
- Speaker #1
Et tu courais déjà régulièrement. Tu as fait plusieurs... En fait,
- Speaker #2
j'ai toujours fait beaucoup,
- Speaker #1
pas mal.
- Speaker #2
Tu ne changes jamais de marathon. J'étais un semi à 100 cm de haut. Je suis plus sur du 400 m. Et j'ai toujours fait du sport. J'ai nagé pendant 15 ans à Mulhouse, au Mone, pour ceux qui connaissent. Et après, maintenant, je fais de l'athlée depuis 13-14 ans maintenant. Et j'ai juste, j'avais pas mal arrêté pendant la prépa, avant d'entrer en école de commerce. Ouais,
- Speaker #1
t'avais aussi fait un...
- Speaker #2
Parce que ça a cassé un équilibre, justement, comme tu disais. Et je pense que si j'avais continué, peut-être que j'aurais réagi différemment à la prépa, je sais pas. Mais avec du recul, je ferais un peu différemment. Après, j'ai repris. Mais après, je suis parti à l'étranger, c'était un peu compliqué, je m'étais blessé. Et après, avec Maison Curto, c'était compliqué aussi d'avoir un bon niveau. parce que c'était un job qui est quand même assez physique avec des horaires qui ne sont pas régulières. Donc vraiment avoir un rythme. Pour faire du sport, c'est bien. Mais pour viser plus une performance vraiment de plus haut niveau, c'est compliqué. Là maintenant, j'ai le temps vraiment de m'organiser pour viser cette partie haut niveau qui me manque. Et j'ai 27 ans. Le haut niveau à 40 ans, tu ne te fais pas. Donc là, j'ai vraiment quelques années où je peux encore optimiser ça. Et c'est pour ça que je veux le faire maintenant.
- Speaker #1
OK. Et c'est quoi ta routine sport au quotidien ?
- Speaker #2
Je m'entraîne huit fois par semaine actuellement. J'ai deux jours en bi quotidien et un jour de repos par semaine. Maintenant, depuis peu, je prends aussi un petit déjeuner. Un goûter. Avant, je prenais que deux repas par jour.
- Speaker #1
Ok, donc maintenant, quatre repas par jour.
- Speaker #2
Maintenant, quatre repas par jour. Je fais une sieste aussi maintenant. Je dors en gros entre neuf et dix heures par jour.
- Speaker #1
Bon,
- Speaker #2
je n'ai pas eu le temps de faire une sieste aujourd'hui et hier parce que j'étais occupé.
- Speaker #1
Tu avais un gros week-end.
- Speaker #2
J'avais un gros week-end, t'inquiète. J'ai dormi dans la voiture, mais quelqu'un me conduisait.
- Speaker #1
Donc, c'est super intéressant. Ça rejoint une personne qui est venue hier sur le podcast, une coach de vie. On a parlé de la préparation mentale des sports. Exact. Qui est vachement... qui a été au goût du jour grâce au JO dernièrement, parce qu'avant, on n'en parlait pas beaucoup, ou en tout cas moins, de façon de la santé mentale tout court finalement. Est-ce que tu es d'accord avec le fait que pour réussir, pour entreprendre, il faut une santé mentale optimisée, mais aussi une santé physique optimisée également ?
- Speaker #2
Oui, il faut être en forme. Je remarque de plus en plus d'entrepreneurs, pour tenir leur rythme, ils font du sport en fait. Paradoxalement, ils perdent du temps. Mais perdre, il ne faut pas dire ça. Parce qu'en vrai, ils gagnent du temps parce qu'ils sont plus en forme après, ils tombent moins malades et ils réfléchissent mieux. Ils ont même des idées en faisant du sport. Donc, c'est un équilibre à avoir, je pense. Autant l'activité physique que la santé mentale, que la nutrition.
- Speaker #1
Que le sommeil. En fait, tu as vraiment...
- Speaker #2
Pour moi, un entrepreneur, c'est un peu... Ce n'est pas un sportif de haut niveau, mais il doit... C'est un marathon,
- Speaker #1
en tout cas.
- Speaker #2
Il doit faire attention à sa santé comme un sportif de haut niveau. Sinon, il ne tient pas sur le long terme. mais il se bousille il est au sol quoi ok
- Speaker #1
C'est quoi une journée type de Basile ? Est-ce qu'il y en a une ?
- Speaker #2
Oui, je peux dire une petite journée.
- Speaker #1
Une petite journée type ?
- Speaker #2
Oui. Si j'ai juste un entraînement le soir, on va partir sur cette base-là. Je me lève le matin, je prends un petit déjeuner. Je me lève entre 10 et 10 heures. Ok. Ça me prend 45 minutes à peu près. Après, j'ai deux heures à peu près où je peux travailler sur la boîte, tout simplement. Après, je mange. Une heure à peu près, une heure, une heure et quart, les entraînements à manger. Après, je travaille encore trois heures. Je fais une sieste en général. Après, je retravaille peut-être une heure, une heure et demie. Après, je vais à l'entraînement. Je rentre, je mange, je me douche et je travaille encore une heure, deux heures à peu près. Et quand je suis en bi-quotidien, je ne peux pas m'entraîner autant. Je ne peux pas travailler autant. En général, j'ai un entraînement le matin, donc je ne travaille pas le matin. Et après, je mange vers 14 heures à peu près. Je travaille deux, trois heures l'après, et 2-3 heures le soir. Mais quand je suis en but quotidien, je ne peux que travailler 4 heures, je ne peux pas faire plus.
- Speaker #1
Deux choses me viennent. Donc c'est déjà génial parce qu'on a un rythme de vie qui montre qu'en fait, tu as vraiment des périodes. Tu travailles,
- Speaker #2
tu fais du sport. Dans mon agenda, il y a tout qui est sectorisé. Je sais que de 7h6 à 7h6, je fais ça. Et tous mes dimanches soirs, je fais un planning de la semaine où je sais que de 7h6 à 7h6, je fais ça. Et du coup, je ne me pose pas de questions. Tiens, qu'est-ce que je fais maintenant ?
- Speaker #1
Et c'est ça. Et en fait, tu vois, à la place de faire 4h d'affilée de taf, 4h, 2h d'entraînement, c'est vraiment… C'est segmenté,
- Speaker #2
oui. Et en général, le plus longtemps que je fasse, c'est 2h ou 2h30. ou sinon après je change de tâche ou je change de...
- Speaker #1
Oui, et ça permet aussi au cerveau de ne pas être concentré et de ne pas dévier de son objectif finalement. Parce qu'on est humain et on a des périodes de concentration qui ne sont pas du tout faites pour travailler 4 heures d'affilée.
- Speaker #2
Tu es moins performant.
- Speaker #1
Ok, j'adore. Ça m'inspire beaucoup. Je cherche toujours à me renouveler, à avoir un rythme.
- Speaker #2
À changer de méthode.
- Speaker #1
Et pareil, moi j'ai une semaine qui est...
- Speaker #2
C'est carré.
- Speaker #1
Alors c'est tout Mais tout est dans mon agenda Moi je ne sais pas ce que je fais Dans une heure mais mon agenda le sait Tout est écrit, anticipé Mais en tout cas ce truc de 2h, 2h, 2h C'est intéressant, alors moi je ne m'entraîne pas pour faire les JO Mais ça peut être Moi je reviens d'une rupture au tendon d'Achille Donc j'ai une vraie problématique De rééducation De renforcement, de remise au sport Donc ça peut être aussi une très bonne solution Mais je me pose une question Est-ce que quand tu t'en... Est-ce que du coup, tu mets ton objectif sportif avant maintenant ton objectif pro ?
- Speaker #2
Actuellement, sur les six premiers mois, non, parce que c'était vraiment pour m'amuser, on va dire. Mais là, maintenant, le sport, c'est vraiment l'objectif numéro un. Donc là, c'est vraiment... Là, tu vois, je suis venu, je n'ai pas fait de sieste, ce n'est pas dramatique. Je sais que toute la semaine, je vais en faire. Et je sais que parfois, j'ai des demandes de collab pour des choses où il faut être deux, trois jours présent sur place. Je n'ai pas trop envie de le faire parce que je sais que ça va me fatiguer et tout ça.
- Speaker #1
Et là, est-ce qu'on est vraiment dans l'autodiscipline ?
- Speaker #2
Là, c'est vraiment de la discipline. Là, c'est clairement, entre guillemets, le sport, c'est horrible de penser comme ça parfois parce que tu penses que c'est vraiment une décision égoïste. Et du coup, tu comprends aussi beaucoup mieux les sportifs de haut niveau et ceux qui sacrifient beaucoup pour atteindre un certain niveau. Et parfois, ils sont en 20e ou JO. Tu diras, mais c'est nul. Non, mais attends, tout ce qu'il y a à sacrifier à côté, c'est horrible.
- Speaker #1
C'est clair. OK, c'est super inspirant, super intéressant. Et puis, j'imagine que tout ça, c'est des choix que tu fais seul. Oui. C'est des choix que tu fais en pleine connaissance de tout ce qu'il y a autour de toi. Est-ce que tu as des regrets, des choses que tu aurais fait autrement ?
- Speaker #2
Mon plus gros regret que je nourris depuis pas mal de temps maintenant, c'est plus sur Maison Curtos. C'est sur la fin qu'on a eu la session. Je pense que j'aurais pu m'y prendre différemment sur la manière dont j'ai présenté à Guillaume, un de mes employés, pour qu'il puisse reprendre le projet. J'estime l'avoir mal présenté pour qu'il y ait un accompagnement. Moi, je voyais vraiment plus l'idée. qu'on puisse l'accompagner pour qu'il reprenne la boîte et qu'on prenne le temps. Mais je l'ai présenté plutôt en mode, tiens, moi j'en ai marre, je te refile le bébé et je me casse quoi. Alors que c'est pas forcément ce que j'avais en tête mais...
- Speaker #1
Et donc, est-ce qu'on peut dire que ce qui est important aussi chez un entrepreneur, c'est de se remettre en question ?
- Speaker #2
Ouais, de se remettre en question et de voir là où il a eu des problèmes, où il a eu des petits échecs, on va dire. Et après, un truc qui fonctionne pas mal, que j'ai découvert il y a quelques mois aussi, c'est de se demander si tu es entrepreneur. si dans un mois ou dans un an ou dans deux ans par rapport à ton projet, il ne fonctionne pas ou il ne marche pas, pourquoi, à ton avis, il ne marcherait pas ? Et par rapport aux problèmes que tu identifies, tu les résous maintenant. OK,
- Speaker #1
avant. C'est ça.
- Speaker #2
Après, bien sûr, tu vas avoir d'autres problèmes peut-être. Mais il y a des choses, tu t'en doutes en fait, mais tu ne veux pas les reconnaître. Alors, si tu fais vraiment ce travail de les reconnaître et tu les mets sur un papier, tu vas te dire « Ah oui, fuck, j'aurais peut-être dû faire attention à ça. Mais oui, mais tu le savais. »
- Speaker #1
Ça marche bien,
- Speaker #2
c'est un bon truc.
- Speaker #1
Qu'est-ce qu'on peut te... te souhaiter, du coup, j'imagine une participation aux JO de Los Angeles, du coup.
- Speaker #2
Non, il y a pas beaucoup de chances. Il y a moins de 1% de chances d'arriver, mais on va se donner les moyens, c'est ça. J'adorerais y aller. Sinon, je dirais en vacances, c'est pas grave.
- Speaker #1
Ou assister aux compètes.
- Speaker #2
Je suis pas sûr que c'est quelqu'un qui est meilleur que moi au 400 mètres, ouais. Il est beaucoup plus proche d'atteindre les JO. Ok,
- Speaker #1
génial.
- Speaker #2
Sinon, je dirais l'encourager, lui.
- Speaker #1
Ok, je te le souhaite. Est-ce que tu as un petit mot, un dernier mot à dire À toutes les personnes qui aimeraient comme toi se lancer, les jeunes qui ont envie de créer, qui ont envie d'entreprendre, est-ce que tu as un conseil, des conseils à leur donner ?
- Speaker #2
Un conseil que j'ai à chaque fois, c'est faites-le, lancez-vous et faites des choses. Peu importe ce que vous voulez faire, que ce soit un projet d'entreprise, un projet dans la création de contenu, n'importe quoi, même si vous voulez juste avoir un stand de limonade devant chez vous pour essayer de faire un peu le vendeur et que vous avez 10 ou 11 ans, faites-le, essayez. Ça vous apprendra plein de choses.
- Speaker #1
Ok, super. Merci beaucoup.
- Speaker #2
Merci à toi, Capucine.
- Speaker #0
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