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La Horde Sauvage

ÉPISODE 01 : Des Films d'Aventure (Part.1)

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1h27 |13/09/2024
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1h27 |13/09/2024
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Description

Pour ce tout premier épisode de La Horde Sauvage, on vous propose la première partie de notre diptyque sur le cinéma d’aventure. 

Quentin va entamer l’émission en vous parlant de “Benjamin Gates et le Trésor des Templiers”, puis Bertrand s’attardera sur ce classique de la comédie française qu’est “La Folie des Grandeurs”. (Attention, on spoile les films sans retenue)


Une émission présentée par David, Bertrand, Mickaël et Quentin.

Intro : Ennio Morricone - Giu' La Testa (A Fistful of Dynamite)

Outro : Ennio Morricone - The Wild Horse (Mucchio Selvaggio)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, on se retrouve pour un nouveau numéro de notre podcast de l'équipe que nous avons bien nommé la Horde Sauvage avec aujourd'hui autour du micro, alors moi-même, David, je commence par moi, c'est super poli. À ma gauche j'ai Quentin, bonjour, bonsoir, Mickaël en face de moi, et puis Bertrand à ses côtés. Bonsoir tout court. Voilà. même équipe que récemment peu importe dans quel ordre vous écouterez les podcasts, l'essentiel c'est de tous les écouter parce qu'ils sont tous très bien aujourd'hui on a choisi on a choisi de prendre une thématique qui nous plaisait à tous, le film d'aventure alors peu importe, film d'aventure apprécié, pas apprécié, récent, pas récent on a essayé on a fait un peu nos choix sans la moindre contrainte vous verrez que c'est un petit peu éclectique on s'est retrouvé finis

  • Speaker #1

    finalement à faire un peu la même chose que pour l'émission précédente, pas pour tout le monde mais on a eu quand même plutôt dirigé vers des films un peu méconnus ou un peu moins on a laissé les gros maçons ils n'ont même pas vu avant oui c'est vrai que ça sera peut-être intéressant d'y revenir Mika quand tu vas parler du tien mais tu as pris le risque de dire bah tiens moi je prends ce film là,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu et voilà, alors je tiens aussi à préciser qu'aujourd'hui on a tous vu les films des copains. On a évidemment revu nos films que nous allons présenter, mais on a vraiment fait un échange très rigoureux de chacun des films. Les 4 films qu'on va traiter ont tous été vus par l'intégralité de l'équipe présente.

  • Speaker #1

    Et récemment.

  • Speaker #0

    Et récemment. Je précise également que nous allons probablement faire des spoilers sur les indics des 4 films.

  • Speaker #1

    Ça va être une marotte de l'émission de toute façon. Voilà.

  • Speaker #0

    Donc sachez-le si vous n'avez pas vu les films. vous prenez le risque, soit vous les voyez avant soit le plus récent il a 20 ans c'est vrai oui 20 ans 20 ans c'est à nous d'ailleurs et d'ailleurs on va commencer avec celui-là parce que c'est le film de Quentin donc Quentin je te laisse la parole on

  • Speaker #1

    nomme les 4 films maintenant ou pas ?

  • Speaker #0

    on peut faire le programme après tout donc Quentin va nous présenter Benjamin Gates et le Trésor des Templiers Oui,

  • Speaker #1

    le premier opus

  • Speaker #0

    2004 Michael, tu enchaînes Pas du tout, c'est Bertrand Je n'y arrive pas Il ne faut pas hésiter à m'en coller une Bertrand, toi tu nous présenteras Pour ma part, je parlerai de La folie des grandeurs de Gérard Rowy Mika, tu seras le troisième.

  • Speaker #2

    Ça sera Le monde perdu, mais de 1960.

  • Speaker #0

    Voilà. On y reviendra, mais il y a évidemment plusieurs versions. Et moi, je finirai l'émission avec L'îlot pirate de 1995. Voilà. Donc, Quentin, cette fois, je vais te laisser la parole pour que tu présentes ton film. Et puis, évidemment, avec interaction des uns et des autres au fur et à mesure. Quentin, c'est à toi.

  • Speaker #1

    Oui, bonjour, donc c'est Quentin au montage là. En fait, il s'est avéré qu'on a pris beaucoup de temps pour chacun de nos films, et donc on a décidé, pour un souci de légèreté, pour l'écoute, de diviser en deux parties l'émission. Donc vous aurez d'abord les deux premiers films, donc on va parler de Benjamin Gates et de La Folie des Grandeurs, et ensuite dans une deuxième partie... On parlera des deux autres films. Donc nous, on va enregistrer en une seule fois, mais vous, vous le rendrez en deux parties. Donc ce sera ensuite L'île aux pirates et Le monde perdu. Voilà, bonne écoute. Alors du coup, je vais donc vous parler de Benjamin Gates et le Très grand Templier, sorti en 2004. Déjà, en premier lieu, il faut que je précise que c'est un film que j'ai beaucoup vu. Je pense même qu'il doit faire partie du top 5-10 des films que j'ai le plus vu de ma vie entière. Parce que j'avais une sacrée tendance quand j'étais ado à revoir les mêmes films un peu en boucle. Ce qui a forgé un peu certains de mes amours les plus profonds pour certains films. Et entre autres ceux-là, même si quand je dis les deux, les deux Benjamin Goetz, malgré le possible défaut dont on parlera possiblement dans cette émission. Possiblement. Donc, je me suis fait un petit texte quand même, j'ai un peu préparé quelque chose. D'abord, je voulais vous poser une première question. Voilà, sur un petit point. Je vais vous faire un petit florilège de films. Ils ont tous un point commun. On va voir si vous arrivez à deviner. Je vous le cite un peu pêle-mêle. Il y a plusieurs films de Michael Bay. Rock, Armageddon, Pearl Harbor. J'avais noté aussi Le Roi Arthur de Antoine Foucault, suite de 2004. Même année que Benjamin Gates. On a aussi le premier Top Gun et le deuxième récemment. Plusieurs autres films de Tony Scott. On a Flashdance. J'avais noté aussi Le Solitaire de Michael Mann. Et puis après, pas mal de productions de Gore Verbinski avec les Lone Ranger, les Pirates des Caraïbes surtout, c'est eux qui sont peut-être les plus marquants. Et puis donc, les deux Benjamin Gates. Cette petite liste de films que je vous ai fait, est-ce que vous pouvez voir le point commun ? qu'il puisse y avoir.

  • Speaker #2

    Il y a un seul point commun.

  • Speaker #1

    Non, mais là, c'est un point commun un peu principal que j'avais un peu en tête.

  • Speaker #0

    Il y en a pas mal qui viennent du studio Disney.

  • Speaker #1

    C'est pas les Bruckheimer.

  • Speaker #0

    C'est les Bruckheimer,

  • Speaker #1

    oui. C'est ça, effectivement. C'est tous des films de Bruckheimer. Et je voulais aborder ce petit point déjà pour commencer parce que je trouve que c'est assez marquant en les revoyant, les Benjamin Gates. Je me suis fait la réflexion, effectivement, qu'ils font déjà partie d'une espèce de... de microcosme des films de brockheimer qui ont certaines auras ils sont plus ou moins réussis mais il ya quelque chose qui s'en dégage que j'aime bien qu'on pourra revenir plus tard mais voilà c'est par ce petit point c'est du brockheimer donc c'est un gars qui est spécialisé d'après sa page wikipédia sur l'action le spectaculaire et sur fond de valeurs traditionnelles américaines et les français films je peux dire que c'est pas le cas ici on ne peut pas dire le contraire mais il y a une vibe, il y a quelque chose que j'aime bien dans certains de ses films en tout cas je trouve que ça se ressent beaucoup là en l'occurrence voilà donc comme je disais en amont je ne vais pas vous faire l'affront de vous dire que je vais vous parler d'un grand film important dans le cadre du thème du genre du cinéma d'aventure mais moi je les aime beaucoup Donc voilà. C'est oui que c'est des films qui m'ont... J'ai parlé de mon adolescence, contrairement à Indiana Jones, que j'ai découvert beaucoup plus tard. Donc ouais, j'ai pas les mêmes codes que certainement vous allez avoir, puisque moi j'ai commencé un peu ce genre de film avec Benjamin Gates. Donc ça a bien sûr joué sur pas mal de choses. Et donc j'ai découvert le reste, les classiques plus tard. C'est un peu mes classiques à moi. Et donc ça change tout. Voilà, donc... qu'on reviendrait pas aux fêtes ? Eh ben si, voilà. Donc Benjamin Gates, là en l'occurrence, le premier opus, le Trésor des Templiers, sorti en 2004. Le deuxième sorti en 2007 aux Etats-Unis, en 2008 en France, tout début de l'année, fin d'année, début de l'année. Un film de John Turtletaub, si je ne dis pas de bêtises. John Turtletaub, un gars, un cinéaste qui existe. en eau trouble voilà c'est un peu c'est un peu ça il a ses deux plus grands hauts faits outre Jean Maguette ça va être du coup Rasta Rocket dans sa jeunesse oui c'était ça ouais Rasta Rocket et son dernier fait son dernier fait d'art magnifique en eau trouble effectivement le premier enfin le premier opus pas le second pas en eau très trouble mais The Meg c'est lui, c'est sa dernière oeuvre,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu je n'ai vu que on revoit les Bajamaguettes une énième fois j'ai juste noté qu'apparemment il a fait un film d'anarchie qui s'appelle Instinct avec Anthony Hopkins qui parle peut-être à l'un d'entre vous ah oui c'était lui ça il paraît que c'est pas trop mal ça c'est pas le pire c'est pas le pire mais bon voilà

  • Speaker #1

    j'ai dans une arque pas les annales du cinéma à la roquette c'était drôle oui j'ai pas vu depuis très longtemps oui bah ça super mal vieilli je sais pas si elle me souvient de machin tu es mort là sans cas c'est ma mais bref c'était ya un vieux d'enfant il ya moyen que ça ait vieilli et effectivement siècle voilà donc re bas parlons-en allons dans le dur donc benjamin gates qu'est ce qui se raconte un compte les jours de benjamin gates 1. Alors, c'est jamais trop cité qu'est-ce qu'il est. Pour moi, c'est un chasseur de trésors. D'ailleurs, c'est presque un peu ce qu'il dit à un moment dans le premier film. Quand il rencontre Abigail, jouée par Dan Kruger. Il parle un peu et elle essaie de deviner. Elle lui dit Vous êtes chasseur de trésors et il confirme plus ou moins. Donc on va dire que c'est ça. C'est pas un archéologue comme prétend l'être Indiana Jones. Mais c'est plutôt un chasseur de trésors. qui fait partie d'une famille de chercheurs, de tout évidence, pas de scientifiques, mais de gens qui sont intéressés par l'histoire et les trésors depuis très longtemps, et qui ont comme maraude d'essayer de retrouver le trésor des Templiers depuis pas mal de générations, depuis que l'un des ancêtres a eu un indice concernant la position possible du trésor des Templiers par... de la bouche de Charles Carole avant son décès en 1838, je crois de mémoire. Voilà, c'est le pitch du film, et après on se retrouve bien longtemps après. Et donc le film va consister à essayer de trouver le Très-Haut Templier, on va suivre les indices, et voilà. Qu'est-ce que j'avais noté ? Oui, bien sûr, qu'on est quand même dans un film où il y a une histoire de complotisme, on est dans un univers où les complots... paraissent crédibles et ils le sont même ils arrivent à prouver que les francs maçons enfin des formations existent ce qui est le cas aussi dans la vraie vie oui mais dans le film on laisse entendre qu'ils ont de l'influencé beaucoup tout ça c'est pas un problème apparemment dans le film c'est vraiment pas oui ils sont là oui Mais c'est pas du tout le thème. Le thème c'est de trouver leur trésor, mais qu'ils aient influencé ou pas le monde, voilà. C'est marrant, c'est un film de complotisme, mais le thème c'est pas les comploteurs, c'est les méchants. Comme dans, je sais pas, James Bond ou des trucs comme ça, non, là c'est les comploteurs qui sont juste là et ils ont un trésor. Voilà, on cherche le trésor. Euh, voilà, j'ai fait le débrouillé du scénario. Bon,

  • Speaker #0

    alors maintenant on démonte. Ouais, ouais, ouais. Non, c'est présent,

  • Speaker #1

    c'est présent. On va arriver au point, là j'ai fait une petite listing de points positifs, points négatifs, là on va pouvoir commencer à échanger sur le truc, quoi. qu'est-ce que j'aime, qu'est-ce que j'aime pas dans le film. On va commencer par le premier point qui me semble assez important pour moi, c'est que j'aime beaucoup le casting. Le film a quand même un casting pas dégueulasse.

  • Speaker #0

    C'est justement là où je vais avoir... Bon, je parle pour mon cas. C'est justement là où je vais avoir une réserve. Vas-y, t'en termines.

  • Speaker #1

    On a quand même Nicolas Cage, on a quand même... Bon, il y a son... Il est entouré de plusieurs copains. Surtout un de ses meilleurs amis, le personnage qui s'appelle Riley Poole, qui est joué par Justin Barta. qui est, on va dire, quelqu'un qui n'a pas forcément une grande carrière, effectivement, moins connu. Je ne sais plus dans quoi il a joué, j'ai vu, mais je ne me souviens plus exactement. Par contre, à côté, on va avoir évidemment, du coup, Darren Kroger qui joue sa copine du moment. On a John Voight qui joue son père. On a Sean Bean en méchant. On a un petit caméo de Christopher Plummer au tout début du film en grand-père de George McGrath, qui lui donne, justement, qui lui raconte cette histoire et tout avec un fond de... d'images un peu historiques, de batailles,

  • Speaker #0

    comme un peu comme un pas de peur,

  • Speaker #1

    comme intro, que j'aime beaucoup cette intro, avec des images du passé, ça me faisait un peu rêver quand j'étais plus jeune. Et qu'est-ce que j'ai noté ? Après, c'est pour le 2, mais dans le 2, on a Ed Harris, quand même, en méchant, à la place de Sean Bean dans le premier, ce qui fait toujours plaisir de voir Ed Harris.

  • Speaker #0

    Ed Harris, quel que soit le rôle, c'est toujours très bien. C'est bien content.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. C'est que des têtes que j'aime bien. En plus, c'est un autre point qui me semble attaché, mais moi je regarde le film en VF, évidemment, déjà parce que je l'ai beaucoup vu dans mon adolescence en VF, et puis parce que c'est vraiment le genre de film qui, en tant que français, c'est bien un petit plaisir la VF là-dessus, même si je comprends la VO, tout à fait, mais là en l'occurrence, VF est VF tout à fait qualitative, plaisir, petite réserve sur le 2, où la VF de Yann Kruger est remplacée, ce qui est con parce que c'est elle-même qui fait sa propre VF dans le premier, et là dans le 2, du coup c'est plus sa voix, et elle a plus d'accent. ça c'est que oui elle a pu l'accent ouedan j'ai souligné dans le premier week-end max ouais il me semble bien que c'est vrai mais il avait un accès pour et pas du souligner un jeu danser et oui ça les arrange bien qu'ils le souligne pas dans deux du coup alors ils ont peut-être changé je ne sais pas voilà mais donc web à casting vocal et casting facies pas comment dire que j'aime énormément quoi genre en le revoyant j'étais là mais le casting des fonds en facies

  • Speaker #0

    Nicolas Cage j'ai une grosse réserve sur le casting Nicolas Cage qui n'est évidemment pas un mauvais acteur qui a évidemment une tronche il n'y a pas de problème moi j'ai toujours eu un souci avec Nicolas Cage dans ce film là parce que Benjamin Guette c'est quand même un film assez familial assez classique aussi bien dans sa forme que dans son fond d'ailleurs et Nicolas Cage moi je l'associe quand même beaucoup plus facilement à des rôles un peu barrés parce que de toute façon je pense qu'il est un peu barré il a un physique quand même un petit peu particulier on va essayer de ne pas trop parler de l'aspect capillaire il y a toujours quelque chose chez Cage moi je trouve qu'il a sa place chez les Coen il a sa place chez David Lynch il a sa place dans des films de cinéastes avec des pattes particulières, des univers un peu barrés un peu barrés disons-le, et là je trouve que moi j'ai presque l'impression, quand je regarde Benjamin Gates et ça m'a fait ça également avec le 2 à la revoyure on a presque l'impression qu'il est sur la retenue c'est-à-dire que c'est Nicolas Cage, il est là mais on a l'impression que le côté chien fou le côté un peu secoué qu'il trimballe d'habitude dans les films là on a l'impression qu'il le réfrène un peu parce qu'il est dans un film un petit peu plus sympa, il est dans un rôle assez peu ambigu, il peut avoir des rôles un peu strange, et moi, ça me pose problème. Alors, c'est pas qu'il joue mal, c'est pas qu'il... Il fait pas mal le job, je trouve qu'il est pas à sa place. Alors, c'est peut-être complètement personnel, je suis peut-être le seul spectateur au monde à penser ça. Dans tous les aspects, j'ai même l'impression qu'il s'emmerde. Mais oui, parce qu'il a pas grand-chose à faire. Il résout ses énigmes, bon, il le fait bien, c'est pas le problème, mais moi, je trouve qu'il est pas à sa place. Et encore une fois, je ne parle pas de son jeu. Je ne dis pas qu'il est en train de mal jouer. Pas du tout. Pour moi, c'est une erreur de casting. En cas d'enquête. À côté de ça, tu as cité tout le reste du casting très chouette. Diane Kruger. qui est superbement jolie. C'est vraiment... Elle est absolument merveilleuse. Et puis, on ne l'a pas vu si souvent dans des films un peu légers comme ça. On l'associe plus facilement à des films plus dramatiques. Donc ça, c'est chouette. Ouais, le casting est bien. Bon, Sean Bean dans le rôle d'un méchant qui n'est pas d'ailleurs complètement méchant. J'aime bien le côté nuancé du personnage.

  • Speaker #1

    C'est assez simple. J'allais en parler. C'est assez simple.

  • Speaker #0

    Indéniablement,

  • Speaker #1

    c'est le plus fort du film.

  • Speaker #2

    C'est quand même assez.

  • Speaker #1

    C'est pour des cons.

  • Speaker #0

    j'allais en juin les laisse ouais au fond quoi ouais je sais pas il ya deux essaye de lui tirer dessus enfin oui mais il ya moi je veux moi je veux qu'il s'en sort pas non plus les jeter la pierre moi je pense que je n'y en serai je ne dis pas que je vais lancer c'est un peu voilà c'est les points comme c'est quand même toi qui a proposé le film je te laisse faire mais moi je vois chez moi pour le coup je suis plus client de chenmin dans le film que je ne le suis qu'être.

  • Speaker #1

    Déjà pour revenir sur Cage ce que tu disais, en vrai je comprends totalement et comme moi qui suis plus jeune que toi, j'ai pas beaucoup vu de films de Nicolas Cage avant Benjamin Gates, en tout cas de mémoire je saurais pas t'en citer là comme ça, peut-être mais je sais pas en tout cas j'ai un peu connu Nicolas Cage avec ce rôle là, avec ses VF là en plus des films que j'ai vu beaucoup de fois donc ça me choque pas plus que ça, c'est même plus tard que j'ai découvert ces côtés plus plus fantasques que j'ai pu découvrir... Du coup, j'ai pas ce rapport-là à Cage, mais je comprends du tout. Maintenant que je connais sa filmographie, effectivement, du coup, ça me choque pas. J'ai tellement l'habitude que... Donc je peux pas te dire oui, te dire non, débunker. Je comprends, en vrai. C'est vrai que quand on y pense, effectivement, ça fait partie de ses rôles les plus tranquilles de sa filmo. qui est parfois pas si tranquille que ça. Voilà, donc ça...

  • Speaker #0

    Alors par contre, ça je ne l'ai pas repotassé, ce point-là. Le film a bien marché, je crois. Au beau office. Ce qui n'a pas toujours été le cas de ces films. Donc ça, c'est quand même assez important aussi dans la carrière de Cage. Je dirais que c'est à la fois un rôle un peu en décalage de ce qu'il a pu souvent faire, mais en même temps, ça a été un gros succès pour lui.

  • Speaker #1

    Pas le seul,

  • Speaker #0

    mais ça a été un succès.

  • Speaker #1

    Je me trompe peut-être, il faudrait que j'aille vérifier, mais là, je n'ai pas les chiffres sous les yeux. De mémoire, on est sur 500 ou... Ouais, je crois 450 ou 500 millions de box-office, il me semble, mon dotier. C'était un gros succès, le premier. Gros, gros,

  • Speaker #0

    gros succès.

  • Speaker #1

    J'exagère peut-être un peu, mais je crois qu'on est sur des chiffres comme ça pour le premier. Et le 2 a marché un peu moins bien, ou à peu près autant, un peu moins bien.

  • Speaker #0

    Déjà, il y en a eu un 2, ce qui est quand même un signe. C'est-à-dire qu'ils ont enquillé avec eux, 3 ans plus tard, un deuxième film. Ça veut nous dire que le premier avait quand même largement été rentable.

  • Speaker #1

    Il devait y avoir un 3 qui a été annulé à cause de problèmes de... d'agenda et de choses comme ça, il y a eu plein de problèmes et tout, mais plusieurs scénarios ont été écrits, ça a pris du temps et au final ça s'est pas fait, ça a été réadapté en série qui est sortie sur Disney+, l'année dernière, sans les acteurs principaux, ils font juste quelques apparitions, et encore pas Nicolas Cage, plusieurs autres, il y a Harvey Keitel qui apparaît vite fait. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai, Harvey Keitel.

  • Speaker #1

    Je l'avais noté, j'ai pensé maintenant.

  • Speaker #0

    Ce bon vieux Harvey, alors lui, pareil, un peu contre-plan aussi, il y avait des chiffres. Oui,

  • Speaker #2

    il y avait des chiffres. Donc on est sur 173 millions de dollars récoltés au box-office américain. Ah bah,

  • Speaker #1

    j'ai un peu exagéré.

  • Speaker #2

    Et 340 millions de dollars dans le reste du monde.

  • Speaker #0

    Ah si,

  • Speaker #1

    340 !

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #2

    c'est très bien. L'Amérique est différente.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #2

    C'est un film de marque aux Etats-Unis, on a votre suite. Il y a le 2 aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, voilà.

  • Speaker #2

    Qui est un autre film d'aventure.

  • Speaker #1

    Oui. C'est vrai que voilà. Il y avait le 2 aussi ? Tu m'as cité que le 1 ou...

  • Speaker #2

    Là j'ai cité totalement le 1.

  • Speaker #0

    Oui d'accord, ok. Non mais personne...

  • Speaker #2

    Oui effectivement, pour avoir un 2...

  • Speaker #0

    fallait que ça ait marché ça a très bien marché familial donc forcément je rêvais un peu d'avoir une suite quand j'étais plus jeune mais bon au final ils en ont reparlé régulièrement tu regardes un petit peu sur internet tu vois régulièrement des articles remontés ou en tout cas des évocations du 3ème film qui ne se fera très probablement plus maintenant de toute façon j'en parlais avec une amie qui est particulièrement fan des

  • Speaker #1

    films elle me disait j'en rêve toujours trop et moi je lui disais honnêtement C'est trop tard,

  • Speaker #0

    j'ai plus envie,

  • Speaker #1

    j'ai plus envie, les acteurs ont vieilli.

  • Speaker #2

    Vous rêvez d'un 3 avec Nicolas Cage ?

  • Speaker #0

    Ou un reboot ?

  • Speaker #1

    C'est Benjamin Gates, en fait. C'est lui qui incarne le personnage. Je ne vois pas trop quelqu'un d'autre reprendre.

  • Speaker #2

    Non, là, je suis d'accord.

  • Speaker #1

    C'est d'avoir un scénario qui se rapproche du genre de truc.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une icône.

  • Speaker #2

    Non, mais c'est peut-être...

  • Speaker #1

    Moi, qui suis assez fan quand même des deux films, je n'ai pas envie qu'ils fassent un... Après, s'ils le font, peut-être que j'irai voir par curiosité. Mais je n'ai pas envie d'avoir un reboot, avec un autre acteur. Si vous avez une histoire, si Hollywood... a quelque part une histoire d'aventure qui pourrait se greffer à l'univers de Benjamin Gates, greffez-le à autre chose et faites un nouveau truc. Un nouveau personnage, un nouveau truc. Mais le greffer à ça... Non, c'est trop tard, ça fait trop longtemps. Ça fait 15 ans, 7 ?

  • Speaker #2

    Le deuxième a 17 ans. Le premier en a 20 et le deuxième 17.

  • Speaker #1

    Ça peut être bizarre.

  • Speaker #0

    On n'est pas à l'abri.

  • Speaker #2

    Non, non, mais c'est sûr, Disney étant derrière...

  • Speaker #1

    Du coup, ils ont fait une série du scénario qu'ils avaient à la base du 3, ils ont fait une série qui sortait sur Disney+. L'année dernière, qui s'appelle National Treasure, parce que c'est vrai que je dis Benjamin Gates, mais c'est vrai que le titre original... National Treasure. National Treasure. Treasure. Treasure, yeah. Voilà. Et du coup, Benjamin Gates, c'est juste en VF. C'est vrai que je dis ça, mais c'est pas le titre original. Le titre original... Voilà, donc la série s'appelle National Treasure quelque chose.

  • Speaker #0

    voilà donc webcasting vous je sais pas s'il y avait des choses sur casting moi bah du coup david a dit à peu près ce que je pensais de la chose moi j'ai un peu plus mais ça se touche pas du tout le casting ouais à le considérer comme un film d'aventure je m'explique oui mais ça c'est un sujet intéressant oui parce que Tout le long, alors mis à part l'intro qui fait super film d'aventure, c'est Papy qui raconte, qui met la petite graine dans la tête des mains, et ensuite on le retrouve plus tard, il chasse son trésor, on le retrouve à bord du Charlotte qui le retrouve au Pôle Nord.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus si c'est l'Arctique ou l'Antarctique, mais il fait froid.

  • Speaker #0

    Oui. Et du coup, après, on revient, c'est à New York.

  • Speaker #1

    au jésus qu'elle vise et aux états unis washington on est on est dans les on est dans ces zones là de façon parce que c'est là où il ya la déclaration d'indépendance new york tout ce qu'il fait après on va passer quasiment une heure sur comment

  • Speaker #0

    il va voler la déclaration ouais pas une heure mais non pas de fait je viens je le considère plus comme un film 2 il a plus d'un film de casque que d'un film d'aventure pour moi c'est un solide peut-être la fin la fin qui fait très film d'aventure parce que mais moi j'ai ce que j'entends par aventure c'est dépaysement je n'ai pas été dépaysé pendant tout le film sauf peut-être la fin ouais mais il y a ce côté où moi j'entends aventure c'est c'est la charme Tout ça ?

  • Speaker #1

    Oui, justement.

  • Speaker #0

    Alors, j'en parle forcément, mais en plus, c'est contemporain. Oui. Donc, après, je sais que David voudra rebondir là-dessus en parlant d'Uncharted, le film.

  • Speaker #1

    OK. J'avais pensé aussi à Uncharted. Moi,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu, donc je ne peux pas. Mais du coup, il y a ce côté contemporain qui me gêne vraiment. Enfin, qui me gêne, c'est un gros mot, mais pour le considérer en tant qu'aventure. C'est-à-dire que pour moi, un film d'aventure, si on le... place dans le monde contemporain, il faut que ça soit à l'autre bout du monde.

  • Speaker #1

    Mais du coup, on aura le temps d'en reparler quand ce sera... C'est toi après, je crois que c'est le film d'aventure. Tu considérerais La Folie des Grandeurs plus comme un film d'aventure parce que ça se passe dans le passé ?

  • Speaker #0

    La Folie des Grandeurs, j'ai du mal à le considérer comme un film d'aventure. Pour nous, les hommes. Pour nous,

  • Speaker #1

    les hommes. Ok, ok. Voilà,

  • Speaker #0

    mais après, je pense que Bertrand a prévu quelques cartouches pour me contrer.

  • Speaker #1

    Justement, j'y pensais. C'est vrai que film d'aventure, c'est compliqué à...

  • Speaker #0

    C'est plutôt nous dire la définition.

  • Speaker #1

    La définition du film. C'est un peu notre définition. Pour moi, un film d'aventure, effectivement, dépaysement, ça me semble assez important, mais ce n'est pas non plus... Un film d'aventure, une chasse au trésor, recherche, essayer de trouver des secrets du passé, des choses comme ça, déjà, ça me semble pas mal à se supplier. côté aventure. Ouais, je sais pas, une aventure, le fait que ce soit pas forcément dans la jungle... Genre de quête, quoi, il faut qu'il y ait une lutte à atteindre. Voilà, avec souvent deux équipes qui en même temps cherchent l'objectif, les gentils et les méchants, tout ça, voilà, il y a Jones, tout ça, mais pas forcément besoin que ça se passe dans le passé, ça me choque pas plus que ça qu'on fasse un film d'aventure moderne, quoi. C'est pas forcément... Enfin, je comprends, hein, mais moi, mon sens, c'est pas un des arguments... qui me font me dire film d'aventure ou pas, contemporain ou pas. Mais par contre, le côté film de casse, ça oui, bien sûr, il y a toute une séquence qui fait pas mal film de casse. Après, le fil rouge du film tout le temps, ça reste quand même la recherche du trésor et donc du trésor de Templier. Il y a quand même un trésor et... Après,

  • Speaker #0

    je me suis peut-être fait un monde... Moi, le film d'aventure, c'est ce que je vous ai dit tout à l'heure. mais c'est vraiment c'est j'ai eu l'impression qu'on met un petit peu menti en fait parce que je m'attendais à autre chose c'est peut-être un sable et 6 qui joue je m'attendais à ce qu'on soit ailleurs voilà le 2 un peu ça a vite fait mais on reste en rêve contemporain et on reste dans des villes c'est très très urbain comme quand même quand même mais le 2 par à

  • Speaker #1

    paris à londres et et puis bah ça se finit au niveau du mont roche mort donc on est je sais plus dans quel état mais c'est au centre des états unis qu on n'est plus on s'écarte de alors que là tout le film se déroule vraiment dans la dans la région new york washington et la fin c'est à philadelphia je crois c'est ça fait le chiffre donc donc on reste vraiment dans la même dans la même zone ça mais je comprends ça ce côté là moi ça ça en fait on l'a tellement comparé à indiana jones à me dire ah tu aimes bien marjolaine gates va être une vraie plutôt ryan jones est quand même beaucoup mieux du coup, c'est des films cousins. Si vous n'arrêtez pas de le comparer. Maintenant, on me dit que ce n'est pas de l'aventure.

  • Speaker #0

    Mais de l'aventure contemporaine,

  • Speaker #2

    je pense que David va... C'est un truc à creuser qui est effectivement intéressant. Pour moi, les deux Benjamin Gates sont des films d'aventure. Là-dessus, il n'y a pas de problème. Par contre, effectivement, moi, j'ai été plutôt biberonné Indiana Jones, Benjamin Gates. Benjamin Gates est en sortie GT adulte. Le côté contemporain, ça peut être un problème. parce que quand on se retrouve avec la moitié du film où effectivement on est dans la rue on est dans des bagnoles, tout ce qu'il y a de plus moderne on sort les téléphones portables même si on en abuse pas forcément mais téléphone portable pour le premier les téléphones portables c'est pas encore c'est vrai, puis ils en abusent pas mais c'est vrai que le côté aventure au sens strict où on peut parfois l'entendre, il n'est pas forcément en réglou. Maintenant, je trouve qu'il y a quand même une deuxième partie du film qui rattrape bien le truc. Il y a cette ouverture, effectivement, t'en parlais, moi, je trouve ça assez chouette, cette ouverture historique, où on fait un bond dans le temps, etc. Non, d'ailleurs, ce n'est pas le cas dans le premier. Dans le premier, si, parce qu'il est dans le grenier avec son grand-père. Bon, c'est plus avant dans le deuxième. J'ai fait l'amalgame avec l'ouverture du deuxième, qui est très chouette, le soir de l'assassinat de Lincoln, etc. Bon, bref. Ça, c'est très chouette. Voilà. le souci c'est que le film est contemporain et que du coup il y a ce côté un petit peu exotique qu'on trouve tardivement qui peut effectivement rebuter. Tu parlais Mika en off on en parlait pas plus tard que ce matin tu avais été un peu bercé par l'affiche de benjamin gates ouais bah ouais la fiche elle a vraiment un côté aventure il se trimballe je crois que c'est il a un flambeau je sais plus il va grappaute et il va grappaute mais il craque à l'huile la moitié du film il passe son temps à craquer dans des rues mais on est des rues de ville voilà

  • Speaker #1

    bon c'est l'histoire des états unis et des états unis de vraiment du pays

  • Speaker #2

    le 2 se rapporte plus avec le côté amérindien parce qu'il cherche l'adorado dans le 2 il y a presque un côté aventureux que je trouve plus prononcé dans le 2 il me serait presque préféré je vais faire bondir le puriste j'aurais presque préféré le deuxième avant

  • Speaker #1

    de les revoir pour l'occasion je les ai vu tous les deux beaucoup j'ai toujours eu un peu une préférence pour le premier et c'était plus prononcé il y a quelques temps quelques années je les ai revus parce que je ne les ai pas revus pendant très longtemps je les ai vu vraiment beaucoup de fois quand j'étais ado Après, il y a eu une grosse pause. Et je les ai revus il y a quelques années. Et je trouvais quand même que le premier était supérieur. Parce que je trouvais sa construction et tout. Je vais en parler. Mais je trouvais la construction plus intéressante. Et au final, en voyant les deux là, je trouve qu'en vrai, ils ont différent. Ils sont très cousins quand même. Ça reste des films, c'est les mêmes franchises et tout. Il y a quand même des choses qui se répètent beaucoup. Mais je trouve les deux assez différents. Et bon sur des points un peu différents. Voilà, bref.

  • Speaker #2

    Donc ouais, ouais, ouais. Alors voilà. Et alors, il y avait juste un autre point que je voulais aborder par rapport à ce que disait Mika. Et puis après, on peut... on peut enchaîner sur le thème suivant concernant le film, c'est la photo. La photo, je trouve, elle y est pour beaucoup. On a parlé de Turtle Tome, je vous mets au défi de l'écrire. Turtle et Tome, et Tome, et avec un... Le souci, c'est que ce gars-là, on l'a dit, on ne va pas en venir de juste, ce n'est pas forcément un grand artiste, un grand réalisateur, ça manque un peu de personnalité en termes d'esthétique.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Et là où, on pourrait parler de la momie de Stephen Sommers quelques années avant, on pourrait évidemment parler des Indiana Jones, on pourrait parler de plein de films plus classiques, plus anciens, de films d'aventure, on est souvent dans des tons ocres, orangés, des couleurs chaudes, etc. Il ne joue pas du tout cette carte-là. En fait, il a une photo qui montre rien de plus que ce qu'il y a à montrer, qui n'est rien de plus que ce qu'elle est, une photo assez lisse, assez lambda, de décors urbains. Et là, effectivement, alors je dis pas qu'il aurait fallu foutre des filtres jaunes, faire un astringent.

  • Speaker #0

    C'est un univers urbain, de toute façon.

  • Speaker #2

    Non, mais ça aurait pu quand même donner un petit cachet. C'est un petit peu le... On va pas refaire le film, mais styliser un petit peu l'esthétique de Benjamin Gates aurait pu lui donner ce petit côté aventure. exotisme etc même avant de quitter Stricto Sensu les rues etc là c'est vrai que ce côté un petit peu lisse un petit peu lambda c'est vrai que finalement on pourrait être dans un polar la première heure ça galope ça machin vous parliez de film de casse bon bah finalement qu'est-ce qui différencie complètement la première partie d'un je sais pas moi d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un Après, on est quand même clairement dans du film d'aventure avec son approche, l'approche qui est celle du début des années 2000. On n'est plus au début des années 80.

  • Speaker #0

    Les deux genres.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Et puis la deuxième partie raccroche les wagons. La deuxième partie est beaucoup plus aventure. La deuxième partie, on pourrait être dans du Indiana Jones, honnêtement. Enfin, la deuxième partie, le dernier tiers même. Mais voilà, moi je comprends les réserves que Mika peut avoir. On est dans du film d'aventure, c'est incontestable. Le film a tout à fait sa place dans le podcast de l'autre. aujourd'hui pour parler aventure au cinéma. Maintenant, je comprends tes réserves et je veux moins prononcer, je peux les avoir aussi. Si tu veux aborder soit le thème.

  • Speaker #1

    En vrai, je ne vais pas vous donner tort. Il y a des choses que j'aime beaucoup dans le film. Parmi les points que j'avais notés négatifs, j'avais noté mise en scène, mais il y a aussi l'image. Globalement, tout ce qui est montré, ce n'est pas un des points forts du film. Il y a quelques moments où il y a des plans que je trouve un peu jolis, que j'aime bien, mais sur deux heures de film, c'est quand même relativement faux il y a quelques transitions que j'aime bien quelques petites idées de cadres qui sont sympas mais sinon en termes de couleur d'image effectivement ou de mise en scène de manière générale c'est pas un film qui est très intéressant c'est clairement un des points négatifs que j'avais noté il n'y a pas de méga morceau de bravoure souvent dans les films d'aventure on a tendance à retenir une scène spectaculaire couverte d'un trésor ou

  • Speaker #2

    le climax etc et là en l'occurrence il n'y a pas vraiment tu regardes le film qui est loin d'être déplaisant mais tu retiens pas de scène en particulier moi je l'ai revu récemment j'arrive même à mélanger les pinceaux avec le deuxième tout à l'heure j'ai parlé de l'intro du 2 pour parler du premier et il n'y a pas Il n'y a rien qui ressort, franchement. Ça, c'est un peu dommage aussi. Bon, là, on est plus sur un problème d'écriture, peut-être. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais. J'aime bien la scène finale de découverte du trésor. Elle fonctionne bien sur moi, mais ça reste un peu léger, effectivement.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    voilà. Qu'est-ce que j'avais noté d'autre ? Moi, j'aime beaucoup la musique. La thème de la film.

  • Speaker #2

    La BO est chouette.

  • Speaker #1

    Elle fonctionne. Alors, Trevor... et rabbi et rabbin ray bing qui est un ancien membre du groupe yes d'accord écoute voilà merci mais

  • Speaker #2

    c'est une des multiples

  • Speaker #1

    fort capriès à une époque il ya eu 50 mille oui j'ai cru je connais pas bien j'ai fait plus que variable voilà c'est un peu mais on a enfin oui c'est là dans l'époque il était là à l'époque le début des 80 quelques sommes ça et après il a parti il a fait un peu de musique de film donc il a bossé alors il a fait pas mal de merde il va pas dire mais au niveau des trucs un peu un peu à noter il a fait armageddon ennemis d'état les aides de l'enfer ou peur bleu oui

  • Speaker #2

    Parler d'un certain Rémi Harlin,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #2

    On va y revenir.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Le thème qui a reconnu Samuel L.

  • Speaker #2

    Jackson. Tout à fait. OK. Tout à fait, c'est bien ça.

  • Speaker #1

    Voilà, moi, j'ai pas forcément énormément de choses à en dire. Je l'aime beaucoup. Je l'écoute pas forcément dehors, mais là, en l'occurrence, pour l'écriture, un petit peu. Pour l'écriture de mon petit texte, là. Mais sinon, quand je revois le film, je suis toujours super heureux de rentendre ces thèmes. Après, encore une fois, je pense qu'ils m'ont beaucoup marqué parce que je les ai beaucoup regardés à l'époque et que je les aime bien. Mais je trouve les thèmes assez marquants et assez... assez puissant et tout, et ça change, on n'est pas trop sur quelque chose qui ressemble à John Williams, par exemple pour Indiana Jones et tout, il y a une identité, il y a quelque chose, moi j'aime beaucoup les thèmes musicaux du film, ça faisait partie des points que je voulais relever, je ne sais pas si vous, pour plus que ça.

  • Speaker #2

    Non mais elle n'est pas archi marquante, mais elle est... Ce serait presque méchant de dire qu'elle est à l'image du film dans sa technique, que ce soit l'image, etc. Mais c'est vrai que la musique n'est pas désagréable, elle est illustrative ce qu'il faut, elle n'est pas semante, elle n'est pas redondante. elle fonctionne voilà c'est après dire que c'est la plus grande bio pour déjà malvenue c'est sûr bien sûr ça mais non je suis assez d'accord avec toi c'est il fait il fait bien le job ouais bah je sais pas moi ça me marque plus telle ou elle je pense que c'est une question de ça arrive à un rendez vous entre

  • Speaker #1

    ton enfance ouais ouais mais même je sais pas quand je vais rentrer bien sûr mais quand je les réécoute là et je vois le film je suis là mais les thèmes ils sont trop cool et j'ai pas mais je peux être le seul à ressentir ça, on sait rien c'est peut-être ça que c'est toi qui me présente moi je trouve trop bien les thèmes, il y en a plusieurs en plus qui sont marquants, il n'y a pas juste un seul thème très marquant, il y en a 2-3 qui reviennent dans les deux films que j'aime vraiment beaucoup, et puis le reste après les musiques de scènes d'action, des choses comme ça sont plus oubliables, mais ça c'est pas... voilà, qu'est-ce que j'avais noté vous avez survolé vite fait, moi le film me fait pas mal rire en tout cas je trouve que les personnages les relations entre les personnages fonctionnent bien Surtout le trio, et aussi John Voight. Même les relations entre tous les personnages, je trouve qu'elles fonctionnent bien. Et le ton, je vais revenir un peu par rapport à ce qu'ils disaient par rapport à Brokeheimer. Je trouve qu'il y a un humour et un style dans l'écriture de dialogue qui me plaît bien et qui me rappelle un peu... On pourra en parler quand on parlera de ton film pour Lilo Trésor, mais tu vois...

  • Speaker #2

    Lilo Pirate. Il y a un trésor aussi. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr, j'étais dans mon truc, donc l'île aux pirates. Mais tu vois, en termes d'écriture, de dialogue, je trouve que Pirates des Caraïbes est plus près de Benjamin Gates que de l'île aux pirates. Alors qu'on pourrait croire qu'ils sont beaucoup plus proches, évidemment. L'île aux pirates et Pirates des Caraïbes, c'est vachement... Voilà. Mais là encore, la patte Brokheimer, que j'aime bien, personnellement. Je trouve qu'on retrouve un peu le même genre, le même type.

  • Speaker #2

    Ça peut se défendre.

  • Speaker #1

    C'est quelque chose que j'aime bien. Il y a une espèce de désinvolture, de prise au sérieux dans les dialogues, dans le thème. j'aime bien les dialogues et l'humour du film. Je me fais bien marrer, moi. Nicolas Cage est cool. Moi, j'aime bien Nicolas Cage. Ah,

  • Speaker #2

    mais moi, j'ai jamais... Alors, attention, on ne déteste pas Nicolas Cage. C'est juste qu'il n'est pas à sa place. C'est ce que l'on voit.

  • Speaker #1

    Voilà, et donc après, j'avais noté deux ou trois trucs. Alors, on a parlé de la scène du casque. Moi, c'est une scène que j'aime vraiment beaucoup. J'avais noté quelques petits moments du film que je trouve vraiment marquants. La scène du casque, que je trouve vraiment très réussie, qui me rappelle effectivement Ocean, c'est un petit peu... Oui,

  • Speaker #2

    le côté impossible, avec l'expédition impossible et The Shines Eleven, le truc improbable, et ils vont quand même y arriver.

  • Speaker #1

    En fait, je trouve qu'un des bons points du film, ça va être sa narration et son rythme. Je trouve que le film est très bien rythmé et plutôt bien narré. Je trouve que c'est difficile de s'ennuyer de temps.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    ça c'est vrai. Et le rythme est bien foutu, la musique, tout ça, la scène de préparation, le casque, c'est la scène qui fonctionne le plus. Ce que je trouvais rigolo, c'est la mise en parallèle du truc subtil.

  • Speaker #2

    que met en place Nicolas Sliade et son complice face à la grosse armada des autres qui arrivent derrière.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #2

    C'est la mise en perspective des deux, l'une par rapport à l'autre, j'ai trouvé ça rigolo.

  • Speaker #1

    Ouais, puis toute la préparation, ça fait très scientifique et tout, il crée son badge et tout. Enfin, tout ce truc où il n'y a pas besoin de dialogue et que tout est montré par l'image avec le montage et tout. Le truc de, ouais, je trouve que c'est une scène qui fonctionne bien et qui te met bien dans le truc. Voilà, et après sinon c'est surtout au niveau de l'écriture, donc là c'est les points que tu allais revenir, que je voulais surtout appuyer, l'histoire de l'écriture de Sean Bean, entre autres, les autres personnages aussi, mais surtout Sean Bean. Un truc que j'aime bien c'est qu'au tout tout début du film, dans la toute première scène, quand ils sont encore dans la Charlotte, quand ils parlent Benjamin Gates et Ian, le personnage de Sean Bean, ils disent clairement qu'en fait Benjamin Gates avait arrêté de chercher le Très-Droit du Templier, il y a pas mal d'années de toute évidence. Il avait abandonné à cause de certains problèmes d'argent et qu'il ne pouvait pas se permettre de chercher plus loin. Et c'est en en parlant au personnage de Yann qu'il a repris la recherche, parce que Yann a beaucoup d'argent, c'est un méchant, c'est un espèce de mécène méchant qui a plein de thunes. Et du coup, ils laissent entendre clairement, enfin ils ne le laissent pas entendre, ils le disent, que la reprise des recherches a été faite grâce à lui. Ils le remercient d'avoir pu reprendre le trésor. Donc en fait, si le film existe, si l'histoire qu'on nous raconte est possible, C'est parce que le méchant du film a aidé le gentil à relancer la machine. Et ça, ça crée une relation entre les deux que je trouve vraiment intéressante. La relation entre le méchant et tous les personnages. Je trouve que Sean Vin est vraiment bien écrit. Il est intéressant.

  • Speaker #2

    Et puis il y a des moments subtils. C'est pas le méchant super méchant. Et d'ailleurs, on retrouvera cette petite nuance, un peu moins prononcée, mais quand même présente, dans le deuxième, avec le personnage d'Ed Harris.

  • Speaker #1

    Surtout en fin de parcours. Il y a une notion un peu de respect. entre les deux personnages voilà pour les deux films il ya ça c'est ça et les deux sont des chasseurs au trésor juste ils n'ont pas les mêmes méthodes et donc en fait moi je m'inquiète se passe son temps à essayer d'arrêter yann yann holmes non pas mais c'est qu'on n'est pas loin c'est yann je sais comment on est le nom du protagoniste j'ai lu tout à l'heure mais j'en suis un plus donc à ça ouais ouais il plutôt bien plutôt bien mais il ya une espèce de deux personnages intéressants je suis là deux espèces de respect qui change quelque chose que j'aime bien voir que voilà Et j'aime bien la fin. J'aime bien cette espèce d'anti-climax qu'on retrouve à la fin. Le film s'arrête... On va dire que le fil rouge de la chasse au trésor reprend vachement avant la fin du film. Le dernier moment où on a une espèce de climax d'action, ça va être cette espèce d'ascenseur de pièces cylindriques où on a les escaliers qui descendent. où ils sont tous ensemble après être descendus de l'église, enfin dans l'église, et il y a cette scène là où les planches tombent et ils sautent sur les encanteurs, tout ça. Voilà, c'est le dernier moment vraiment d'action, un peu de suspense, tout ça, ou un peu peur, machin, qu'il y a dans le film. Et après, le conflit entre les gentils et les méchants se règle par de la parlotte, par une habile... Je sais pas comment dire... Il les envoie ailleurs, quoi. Il le montre pour les envoyer ailleurs. Et au final, la découverte du trésor entière se fait par le personnage principal et ses alliés. Même son père avec qui il s'est rabiboché alors qu'à la base, ils n'étaient plus copains. C'est mignon. Donc la découverte du trésor se fait grâce à... On n'a plus peur, en fait. La fin du film... En général, c'est-à-dire que dans des films d'aventure comme ça, dans quasiment tous les cas, le trésor, à la fin, il se fait engloutir sous un truc, il se fait péter, il tombe dans un ravin de machin, il y a une boule qui explose tout. Bref, c'est un peu un classique des films d'aventure ou de trésor, c'est qu'à la fin, le trésor, on ne l'a plus. Ils le trouvent et...

  • Speaker #2

    Ils arrivent à sauver juste un petit bout, un truc ridicule. Voilà,

  • Speaker #1

    parce que souvent, les gentils et les méchants s'engueulent et tout. Et là, non. Là, on a vraiment la scène de, pour moi, le plaisir de découvrir ce trésor avec le moment où il allume la salle et que tout prend lieu, voilà. et qu'on ressent qu'ils l'ont trouvé, ils sont contents, et après ils sont pétés de thunes parce qu'ils l'ont trouvé, ils sont contents, et ils deviennent des stars, ça finit un peu différemment. J'aime bien cette fin, et surtout le fait qu'on prenne le temps après, en fait qu'on retourne au centre du film, c'est le Trésor des Templiers, et le fil rouge qu'on avait eu derrière avec le méchant ne servit qu'à donner du corps au film, et du corps au scénario, et tout ça, au final c'est pas ce qui est le plus important, c'est le Trésor des Templiers, donc j'aime bien, je trouve la construction plus... plutôt intéressante. C'est pas le cas dans le deuxième, elle est plus classique. On a plus un méchant qui est plus présent, plus méchant. Et à la fin ils sont ensemble tous les deux, ils découvrent ensemble, c'est plus classique avec encore ce coup où... Enfin bref, c'est peut-être pas trop le 2, mais voilà, qui est classique on va dire. Voilà, c'est le point que j'aimais bien noter. Je ne sais pas si ça vous semble intéressant.

  • Speaker #2

    Non, non, mais de toute façon, tu as un argumentaire très perpétuel. Il n'y a vraiment rien de surprenant dans ce que tu dis.

  • Speaker #1

    En fait, les points forts sont relativement évidents. Oui. Il n'y a pas un énorme...

  • Speaker #2

    Il n'y a pas une qualité énorme qui va compenser un défaut énorme.

  • Speaker #1

    C'est un film qui est assez légère,

  • Speaker #2

    en fait, et assez... Exactement. D'une certaine façon.

  • Speaker #1

    Oui. Mais pas dans le mauvais sens du terme. C'est quelque chose d'assez...

  • Speaker #2

    On aurait voulu... D'assez homogène. Oui, on aurait voulu. Moi, j'aurais bien aimé un morceau de bravoure. J'aurais bien aimé un truc un peu plus remarquable. Il y a un goût de pas assez, clairement. Il y a un goût de pas assez. Voilà. Mais après, il n'y a pas... Ce n'est pas un gros foirage absolu. Évidemment. Non, non.

  • Speaker #1

    Je trouve que le film prend cher pour pas grand-chose. Des fois, genre... Il est souvent considéré comme un sous Indiana Jones, comme un sous film d'aventure.

  • Speaker #2

    Il ne faut pas le comparer à Indiana Jones. Oui,

  • Speaker #1

    voilà, déjà. Je pense que c'est les trucs...

  • Speaker #2

    N'importe quel autre acteur, ça ne serait pas passé comme ça.

  • Speaker #1

    Je sais pas.

  • Speaker #2

    À mon coup, Cage, plombe. Alors, plombe. Encore une fois, ça n'est pas qu'il est mauvais dans le film. Non. Mais je pense que Cage n'était pas le bon choix. Ça, je maintiens et je persiste, Chutin. C'était pas le bon choix. La moitié des critiques rigolent déjà rien qu'à l'évocation de Nicolas Cage dans ce genre de choses-là. Voilà,

  • Speaker #1

    ça a tout dit. Ça a tout dit. Je comprends. Ça fait déjà un bon bout de temps. Un dernier point que je voulais soulever, qui est un truc que j'aime bien dans ce film. On peut parler de quoi ?

  • Speaker #2

    On a tout notre temps.

  • Speaker #1

    Ça va faire une bonne émission. 43 minutes, c'est déjà pas mal. Un dernier point que je voulais soulever, qui est pour moi un truc que j'aime beaucoup, et c'est pas juste Benjamin Gale, c'est quelque chose qui est assez général dans pas mal de films, pour le thème de l'aventure, quelque chose que j'aime beaucoup, c'est que le film soit absolument pas fantastique. dans un film où tout est crédible entre guillemets, pas totalement mais tout est terre à terre et c'est quelque chose que j'apprécie aussi mais qu'on a vraiment beaucoup, en majorité même c'est souvent des films d'aventure même les histoires d'aventure sans forcément parler de films dans plein de genres différents on a souvent du fantastique, on a souvent de la magie, un truc, Indiana Jones évidemment je pense aussi à des trucs, de la magie des machins... de la momie on a aussi évidemment Tomb Raider, on parlait des jeux vidéo Tomb Raider c'est tout à fait fantastique totalement tout le temps

  • Speaker #2

    Uncharted justement Uncharted est plutôt rationnel alors pour le film alors oui pardon,

  • Speaker #1

    du film je ne parle pas du jeu toute petite digression je vais faire très très vite le jeu pour donner un peu le contexte il y a 4 jeux, enfin il y a des épisodes un peu secondaires mais on va parler des 4 principaux les 3 premiers sont fantastiques Dans le premier, il cherche Eldorado, il y a un truc avec des zombies. Dans le deuxième, c'est Shangri-La qui cherche, et il y a un truc avec la vie éternelle, avec un arbre qui donne la vie éternelle. Et le troisième, c'est une cité dont j'ai perdu le nom, qui est une cité perdue dans le désert, je ne sais pas si ça te parle. Mais c'est un truc qui existe vraiment, c'est une vraie légende, comme Shangri-La, comme... Dans le 3. Et dans le 4, il cherche Libertalia, la cité perdue des pirates. Et le 4, qui est à mon sens le meilleur déjà pour l'écriture des personnages et le déroulé même en termes de jeu, mais là c'est vraiment complètement différent. quelque chose que j'aime énormément dans 4, c'est que c'est le seul qui est totalement terre à terre. Le scénario du film, Uncharted, a été repris majoritairement du quatrième jeu, puisque c'est le meilleur de toute façon. On a ce côté terre à terre et je trouve ça vraiment beaucoup mieux. On n'a aucune notion de magie, c'est juste une histoire de pirates et de cités pirates qui est perdue et ils suivent des énigmes pour réussir à trouver l'emplacement de la cité perdue des pirates. C'est quelque chose que j'aime beaucoup. Je trouve que c'est trop rare dans l'univers de l'aventure d'avoir des trucs... terre à terre, crédible, et je pense que ça me fait plus rêver que que du fantastique, enfin que de l'aventure avec du fantastique et on va y revenir,

  • Speaker #2

    des films rationnels dans leur déroulé dans l'émission puisque le mien rentrera dans la catégorie en fait, ce qu'il faut souligner, c'est que les films d'aventure majoritairement rationnels ont inondé les écrans dans les années 40, 50. Les vieux films d'aventure étaient souvent rationnels. C'était souvent des films d'aventure, qu'ils soient pirates, que ce soit une quête au trésor, etc., classique. Les mines du roi Salomon, la vieille version avec Stuart Ganger et les Boraccaires, etc. C'était très souvent des films rationnels. En fait, le film d'aventure rationnel, tel que tu l'écris, tel que tu l'aimes... Je t'encourage d'ailleurs, t'en as certainement déjà vu quelques-uns, je t'encourage à manger quelques classiques, il y a des petites perles dans ce domaine-là. Ce sont souvent des films rationnels. Il faudrait décortiquer l'histoire du film d'aventure à travers les décennies, mais je pense que le fantastique, tel qu'on le voit dans Indiana Jones, dans Pierre des Caribes, dans tous ces films-là, je pense que c'est quelque chose de beaucoup plus récent. C'est quelque chose qui s'est mis à irriguer le film d'aventure dans beaucoup plus récemment. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de film d'aventure fantastique dans les années 40-50. On en trouve certainement. La Momie, pour ne citer que celui-là, s'inspire d'un film, la première version, on est au début des années 30, je ne sais plus exactement quand, la version avec Karloff. On est dans du cinéma fantastique. Enfin, du cinéma d'aventure fantastique. Mais voilà, tu as beaucoup de films d'aventure de l'âge d'or, que ce soit américain ou même hors du territoire des Etats-Unis. Tu as beaucoup de films rassurants. à cette époque là ce qui est effectivement le cas aujourd'hui voilà voilà ce que je vois j'aime beaucoup j'ai fini mon petit petit à l'aise et ben moi je propose que avant qu'on arrive à une heure de temps on attaque le deuxième film oui mais c'est à toi

  • Speaker #0

    Et bien oui, donc la folie des grandeurs. Alors le choix peut paraître un petit peu étrange, d'ailleurs j'ai eu des échos où on se demandait mais est-ce que c'est vraiment un film d'aventure ? Alors je vais essayer d'y répondre un petit peu plus tard là. Parce qu'à priori, on l'a vu tout à l'heure, on a tous à peu près nos critères de qu'est-ce qui fait pour nous un film d'aventure. Oui. Bon, le fait est que si ce titre-là m'est apparu, c'est parce que, en fait, j'ai pas eu vraiment d'hésitation, donc ça doit en être un pour moi.

  • Speaker #1

    Voilà. Ah non mais ce qui en soit déjà se défend, c'est pas...

  • Speaker #0

    Donc on va essayer de replacer un peu de contexte. Le film date de 71, c'était censé être le troisième opus de la collaboration entre Gérard Roury, Bourville et Louis de Funès. Donc à la fin des années 60, ces trois mecs-là, c'est le gout. ils sont au sommet de la chaîne alimentaire.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Tout au moins en ce qui concerne la comédie. Puis, J'ai Aoi, même à l'échelle européenne, puisqu'il est souvent à la tête de grosses coprods.

  • Speaker #2

    D'accord. Parce que du coup, avant ça, on avait eu La Grande Vadrouille et

  • Speaker #0

    Le Corgnon. En 64, si je ne m'abuse. La Grande Vadrouille en 66. et Gérard Horry avait intercalé entre 1967 et 1968 le cerveau le cerveau qui a un peu moins marché parce que les deux autres c'est plus de 10 millions d'entrées à chaque fois ah oui c'est des spécificités c'est vraiment... c'est un petit mémoire pour le cornu et 17 ou 18 pour la grande vadrouille ouais c'était le top à l'époque après ça reste une autre époque,

  • Speaker #2

    l'accès au cinéma était différent mais il y avait une comté qui avait aussi moins de français

  • Speaker #1

    moins d'habitants. Donc, ramener toutes proportions gardées, ça reste quand même quelque chose de classique.

  • Speaker #3

    Il n'y a pas 10,50€ la place.

  • Speaker #1

    Non, mais voilà, il y a plein de facteurs.

  • Speaker #0

    Les durées d'exploitation n'étaient pas les mêmes non plus. Et puis, le cerveau, succès moindre, ce qui fait autour de 5 millions d'entrées.

  • Speaker #2

    ça reste quand même un gros score voilà et puis après donc la folie des grandeurs il y en aura d'autres encore,

  • Speaker #0

    oui on va en faire quelques uns oui oui il y aura l'Arabie Jacob 73 et puis après pour moi ça devient plus anecdotique Gérard Auré parce qu'il est déjà en train de passer la main quoi mais jusqu'à 1995 je crois fantôme avec chauffeur, quelque chose de cet ordre là

  • Speaker #1

    Oui, c'est avec Noiré et Junio. C'est vrai,

  • Speaker #0

    je ne l'ai même carrément pas vu.

  • Speaker #1

    Moi, je l'ai vu, enfin, un gamin, pas complètement gamin, avec le 95, mais je l'ai vu il y a très longtemps, largement oubliable. Ce n'est pas un grand film. Malgré la présence de Noiré, que j'aime beaucoup.

  • Speaker #0

    Voilà, donc, pour ce qui est du contexte socio-économique, donc, il était question de reformer cette équipe gagnante avec Gérard Ruy, Louis de Funès, Bourvil. Bon, Bourvil, il s'avère qu'il est plutôt malade, à la fin des années 60. Une maladie qui va l'emmener en un an et demi grosso modo. Alors, Gérard Huy avait commencé une écriture avec sa fille, avec Thompson et Marcel Julien. Et tenait Bourvil informé au fur et à mesure de l'écriture et de son implication, parce que lui se voulait impliquer quand même malgré tout. Au fil du temps, il s'est avéré que ça n'allait pas être possible. Donc, au moment du décès de Bourvil, Gérard Huy était à deux doigts de foutre le film à la poubelle. Le laps de temps est relativement bref puisqu'il a dû mourir au mois de septembre 70, Bourville, et quelques semaines après, par l'intermédiaire de Simone Signoret pendant une soirée, je sais plutôt quoi, Montant s'est retrouvé impliqué. Montant s'est retrouvé impliqué dans le projet. Donc ça a remis le truc sur la rime, mais il a fallu faire une réécriture. qui s'est à priori joué à la marge, puisque finalement la grosse globalité du texte texte aurait pu aussi bien convenir à Bourville, je pense. C'est plus dans l'incarnation qu'il a fallu... ça s'est différencié. Donc, Yves Montand, sachant que le film devait se tourner en Espagne, puisque c'est l'adaptation de Ruy Blas de Victor Hugo, la fameuse pièce, donc le 16e, 17e siècle espagnol, Ça impliquait d'être sur place, ça impliquait d'avoir les autorisations pour jouer dans des lieux historiques, ce qui a été quand même le cas.

  • Speaker #2

    Ah le cadre est fou. Voilà.

  • Speaker #0

    Mais c'était quand même sous Franco, donc Montand a mis un veto déjà au départ. Ah oui, ah tiens oui, c'est vrai ça. Possiblement d'extrême gauche, ça ne lui convenait pas. Ah oui ! Donc à force de... Ah,

  • Speaker #2

    franco 71 était encore là, effectivement, oui. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui, oui. Bah oui, oui. 15.

  • Speaker #2

    Ah bah oui. C'est con, ça. Je suis pas pratique.

  • Speaker #0

    Voilà, alors ils ont réussi quand même à... Bon, c'était un gros, gros budget, c'était beaucoup de... Il y a eu une force de persuasion, je pense, mais l'idée, c'était quand même de dire à... qu'il valait mieux être sur place et essayer de véhiculer une image positive, la démocratie, machin tout ça, plutôt que de se braquer. Et finalement, mon temps a accepté. Donc la pièce horrible là, je sais pas si vous la connaissez, voilà, j'ai pas vraiment...

  • Speaker #2

    Du tout, du tout, je savais même pas que c'était... Enfin, c'était dit dans le film, c'est écrit, donc voilà. Mais je connaissais pas le nom de cette pièce et voilà.

  • Speaker #0

    J'aurais pu avoir la curiosité de la lire, mais j'ai pas trouvé le temps finalement de me jester dessus. Ce qu'il faut savoir a priori, c'est que l'intégralité des... Gros morceaux de bravoure de cette tragédie politique qui arrive là sont tous, a priori, présents dans le film. Mais dynamité, revisité et rendu que...

  • Speaker #2

    Parce que c'est pas comique à la base ?

  • Speaker #0

    Ah non, du tout.

  • Speaker #3

    D'accord Hugo.

  • Speaker #1

    Du tout, du tout. C'est pas rigolo. J'ai pas dit, en fait.

  • Speaker #0

    Et donc, avec deux funès qui poussent les potards de la saloperie au maximum sur le personnage de Salustre. Et puis, voilà, c'est comme ça que la sauce a pris. Donc, le gros tournage. sur une quinzaine de semaines je crois.

  • Speaker #2

    Ce qui est pas mal.

  • Speaker #0

    Ce qui est très très confort même déjà à l'époque. Plus pas mal de semaines aussi en studio après, entre Rome et puis... Parce qu'il s'agit aussi d'une coproduction, d'où la présence d'acteurs italiens, espagnols...

  • Speaker #1

    Oui, on sent que ça vient d'un peu partout au niveau du casting.

  • Speaker #0

    Et alors donc, ça nous connard l'histoire de... de ce ministre qui s'appelle Salustre, qui est une ordure, un peu proche de... très très attiré par l'argent, le pouvoir, et qui vit à peu près dans l'intelligence avec son valet, Blas, qui lui est un personnage plutôt retort lui aussi, mais pas de la même manière. Et ce ministre se retrouve disgracié pour une histoire certainement inventée de toutes pièces, d'enfant fait à une dame de suite de la reine. Donc une disgrâce, c'est-à-dire remise de tous ses titres et exil, possiblement. Donc lui, ça ne lui convient pas du tout. Il va y avoir contre... contre conspiration et recontre conspiration oui ça n'est que ça en fait et c'est un c'est vraiment le film du j'essaie mais j'y arrive pas c'est le film du j'y arrive pas fait c'est ça qui est que je trouvais que c'est vraiment excellent c'est qu'en dépit de toute la conviction qui dit m autant les uns que les autres il n'y arrive pas c'est un film sur l'échec effectivement C'est un film du contre-pied aussi, pour le coup. Puisqu'on a... On a Montant qui est quand même dans un contre-emploi, déjà, à la base.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, oui.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est... Le funès, il est à part, mais Montant est un contre-emploi. C'est le Montant qui sort des films de Costa-Gabras, à l'époque.

  • Speaker #1

    Pareil, où on se marre un petit peu moins. Des films de sautée.

  • Speaker #2

    C'est trop bien, ouais, j'ai pas vu,

  • Speaker #0

    mais... Et qui perdurera jusqu'à... Jusqu'à la fin des années 70, jusqu'à des polices pitons, quand même, de corneaux. Oui. C'est... C'est... pas marrant en montant en général. C'est allégé, mais montant, on est sur quelque chose de très sérieux aussi. Là, il est à contre-emploi complet. Évidemment, puisqu'il faut qu'il se glisse d'une certaine façon dans les sandales de Bourville. Malgré tout, le truc reste présent, même si il a été effacé. Ça reste présent aussi dans l'esprit de l'équipe, j'imagine. Voilà, donc aussi le fait de se reposer dans un film à costume. Il n'était pas non plus tellement... Il était dans un truc assez actuel, lui, mon temps,

  • Speaker #1

    à cette époque-là. Bon, je vais me placer maintenant, puisque tu parles de mon temps. Moi, je suis plus... du montant dramatique que comique en général. Il est probablement plus connu de toute façon pour le registre dramatique, mais c'est vrai qu'il n'est peut-être pas complètement à sa place. Alors, tu viens d'expliquer très bien le cheminement, l'historique du film. et du coup on comprend que ce soit enfin comment il se retrouve là que c'était pas forcément destiné à lui au départ mais voilà moi qui suis plutôt client du montant et a fortiori le montant vieillissant et là dans les années 70 il va tourner beaucoup avec Claude Sautet qui sont des films que j'aime énormément c'est vrai que dans dans la folie des grandeurs c'est pas le grand montant voilà il essaie bien de faire le pitre et il arrive à être drôle 2-3 fois mais c'est pas le Yves Montand que j'aime

  • Speaker #0

    personnellement voilà c'est mais pour le personnel des pas moi je trouve justement qu'ils soient dans le pic dans la pifferie il est plutôt

  • Speaker #1

    quelques détachements un peu un peu un peu ce capin quoi ouais un peu ce capin dans la méthode un peu un peu sournois un peu c'est pas la franche rigolade non plus non mais alors peut-être ce côté d'égalés surtout dans continue en interaction de funès il est dans il est dans un jeu avec de funès alors c'est une mise en abyme là dedans parce que déjà il joue un rôle en équipe montant mais son personnage lui même joue un rôle par rapport aux personnages de de funès et donc Alors il y a peut-être ce décrochage là qui apporte quelque chose d'un petit peu complexe dans sa façon de jouer. Alors qu'est-ce qui est du calcul absolu ? Qu'est-ce qui fait partie du personnage qu'il est en train de jouer ? Qu'est-ce qui fait que c'est Montant qui est en train de jouer quelque chose qui ne lui ressemble pas souvent ? C'est un peu compliqué. Le rapport de Montant en tant qu'acteur à ce qu'il joue dans ce film là est déjà... Je pense qu'il y a plusieurs degrés... Ah oui, tout à fait ! Au fond, c'est pas évident d'appréhender...

  • Speaker #0

    Mais pour le coup, moi, ça ne m'a jamais choqué. Vraiment, la présence de mon...

  • Speaker #1

    Non, de là à dire que c'est choquant, effectivement, non. Mais, voilà, moi, je l'ai préféré dans... Mais pour le coup,

  • Speaker #0

    j'ai un peu le même rapport à... Qu'expliquait Quentin précédemment, c'est que c'est un film que j'ai quasiment toujours vu, que j'ai vu très jeune et que j'ai continué à revoir régulièrement. Du coup, il y a un certain nombre de choses qui doivent passer à l'as en termes de jugement et d'objectivité. Excuse-moi, Quentin, mais c'est...

  • Speaker #2

    Ah ben non, clairement, bien sûr. De toute façon, moi, pour Benjamin Hedges, toi, pour l'heure de l'occurrence, même chose. Mais je tenais aussi à dire, là, je pense que ça se voit déjà un petit peu, il y a moyen que nous deux, on soit plus en retrait. Je sais pas, parce que...

  • Speaker #3

    Tu dis nous deux, faudrait que tu dis...

  • Speaker #1

    Oui, pardon, je suis...

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    pardon, je suis...

  • Speaker #2

    Mickaël et moi, on s'en est peut-être plus en retrait parce que c'est moins notre génération, quoi. On est...

  • Speaker #1

    on a un peu un choc de génération dans cette émission faut le dire on a quand même un petit écart en 95 on était pas là 95 ouais on était pas encore là on est arrivé l'année d'après on est arrivé bientôt mais on est pas encore là dites vous pour ceux qui écoutent ce podcast que de toute façon l'année de sortie de la folie des grandeurs aucun de nous n'était là après débrouillez vous avec on est pas si vieux que ça finalement voilà non mais oui oui non mais je comprends je comprends enfin c'est non mais même moi la folie grandeur j'y reviendrai peut-être mais rapidement parce que ce n'est pas forcément complètement lié à ce que représente le film mais moi qui suis un grand fan de de funès qui aime beaucoup mon temps je le redis en autrefois c'est pas un film à la folie grandeur c'est pas un film que je vénère plus que ça c'est un film que je trouve plaisant à regarder mais il n'est que la

  • Speaker #0

    pas complètement et je reviendrai sur le cas de filmer d'ailleurs après j'imagine que nous à venir on en a parlé en off je l'expliquerai pour les gens qui nous écoutent je sais bien ce qui est ce qui gêne toute façon et le fait est que moi enfin toi ce qui gêne c'est probablement moi ce qui m'a le plus plu parce que le g on sait tous que de funès était très très porté sur la répétition les films il a sauvé un certain nombre de films il en a planté aussi Parce qu'il a toujours recherché un effet supplémentaire. Au départ, c'était souvent pour combler des lacunes de scénario, ou des lacunes de mise en scène, ou les deux, puisqu'il se retrouvait même quasiment à faire la direction des acteurs lui-même, pour que ça aille dans le sens que lui voulait, évidemment. Mais il est sans être forcément crédité d'ailleurs pour ça. Mais dans beaucoup de films, c'est ce qui a créé beaucoup de mésententes avec certains réalisateurs, avec des Molinaro, avec des... qui d'autres les seuls qui est le seul qui arrivait à le finalement peut-être s'en foutre c'était jean giraud parce que lui il était sur sa technique et puis il essaie de funès gérer la partie la partie acteur du coup on parle de quel film en l'occurrence la cdv gendarme aux gens d'art cela puis d'autres films qui sont ils sont qu'on une moindre reconnaissance mais ok

  • Speaker #2

    Je sais pas Mickael, et je sais pas vous, j'imagine que toi de Funest ça te parle à toute évidence pas mal. Moi en l'occurrence ça me parle pas du tout. Faut quand même préciser ça. Je sais pas toi Mickael, si t'es un peu grandis avec.

  • Speaker #3

    J'en ai vu quelques-uns, mais en fait on a plus les phrases, ces répliques qui tournent en boucle.

  • Speaker #2

    Ouais, y'a un peu ça.

  • Speaker #3

    Moi dans ma tête, alors je sais même plus de quel film ça sort, mais j'ai... Il est beau,

  • Speaker #0

    Pliro !

  • Speaker #2

    Mais ça ne me parle même pas à ça.

  • Speaker #1

    C'est l'adaptation d'Alphonse Alès, je crois. J'avais peut-être changé.

  • Speaker #3

    Il est l'or, mon seigneur.

  • Speaker #2

    Bon,

  • Speaker #1

    on va se l'attendre.

  • Speaker #3

    On va regarder sa vie.

  • Speaker #2

    Oui, pareil, j'ai découvert tout ça l'année grâce à... Je ne savais pas, moi. D'une, ça ne me parle pas parce que je n'ai pas grandi avec. Et je pense qu'il y a un décalage de génération. On pourra revenir plus tard. Mais moi, j'ai un peu de mal. De Funès, moi j'ai vraiment du mal...

  • Speaker #1

    Il y a des gens de notre génération, parfois même plus âgés, nos parents, enfin, oui, des gens plus âgés. De Funès ne fait pas l'unanimité non plus. Je peux comprendre, moi j'ai déjà eu des discussions avec certaines personnes, je peux comprendre le caractère horripilant qu'il peut avoir quand ça passe pas. Moi je sais que je suis extrêmement réceptif à l'humour de De Funès. Il suffit de le foutre sur un écran, il y a moyen que je rigole. Mais c'est pas valable. Tout comme il y a des gens qui ne supportent pas le humour des Monty Python, comme il y en a qui ne sont pas touchés par ce que peut faire Chaplin, etc. De finesse, c'est quand même très particulier. Il y a une approche assez hystérique.

  • Speaker #0

    C'est un truc qui a travaillé au fil du temps, et notamment, aussi, par défaut. Parce qu'il y avait une lacune, soit d'écriture, soit d'effet comique, parce que lui, c'est un type qui a fait beaucoup de théâtre, donc l'effet doit avoir une réponse immédiate. Donc il a toujours... fonctionnait de cette façon-là. C'est pour ça qu'il y avait beaucoup de prises et beaucoup d'alter questions avec les réalisateurs. Je pense que le plus connu, c'est Édouard Molinaro. C'est pas du tout, parce que déjà, Molinaro, c'est un type qui ne rigolait pas. D'accord. Déjà, à la base.

  • Speaker #2

    Et là, en l'occurrence, parce que du coup, je n'ai pas du tout les réadaptations.

  • Speaker #1

    Là,

  • Speaker #0

    ça va être des films qui s'apparentent à des théâtres filmés. T'as des Jeux, Oscar, il doit y en avoir un troisième, je crois.

  • Speaker #1

    Oscar, qui est absolument hilarant. personnellement moi je le trouve hilarant mais ceci dit Joe très bien pour l'avoir revu il y a quelques temps c'est des films que je trouve et là il est redoutable de funestie c'est un festival à l'heure du début des instants il faut que d'en voir d'autres quand même parce qu'en l'occurrence il y en a qu'il faut tenter je pense vraiment des films avec lui j'en ai vraiment pas vu beaucoup j'ai vu La Grande Vadrouille il y a quelques années j'ai été entre guillemets un peu déçu mais c'est loin d'être mon préféré moi La Grande Vadrouille c'est un peu comme c'est le syndrome de la folie des grandeurs ça fait partie de ces titres les plus connus c'est pas ceux qui me transportent le plus même si La Grande Vadrouille il pourrait rentrer dans le cadre du film d'aventure ça a beau être dans un contexte de guerre etc ça peut être un film d'aventure d'ailleurs dans le titre il ya déjà l'idée va drôle donc déjà bien dire voilà mais mais moi de funès oui c'est pas forcément dans les plus connus que j'irai chercher bon je suis un grand fan de rabbi jacob personnellement ça doit être un des seuls que j'ai vu avec lui et puis bah là où il est un peu plus effacé mais à travers cette paris justement à lui il ya un rôle oui alors remarquable mais il a un score ouais

  • Speaker #2

    effectivement mais après je suis pas vu en paris basse et moi je suis de paris grande patrouille mais je ne mets pas au riz pilant c'est plus que je rigole pas beaucoup il arrive pas beaucoup à m'avoir et du coup je me fais un peu chier mais mais je me

  • Speaker #1

    mets c'est sûr que l'on voit ça si tu t'ennuies devant les pitreries de funès il ya des titres qui peuvent être long parce que c'est ce que je vais je vais lui encore la place chez la boucle la fin des prouves bajan ma guette beaucoup

  • Speaker #2

    plus rigolo que c'est pas le même créneau c'est vrai mais je n'ai possible que en vrai pas tant parce qu'il n'est pas si drôle que ça par un guide c'est il a rien il a quand même réussi à m'avoir quelques fois quand je vais lui hier soir et oui il ya pas mal de scènes où c'est drôle je vois ce qui est drôle je vois ça pittrerai je vois son mais ça ça déclenche pas si vous rêve ça s'explique pas quoi ça marche quoi je vois et je suis là oui ben tu sois pas complètement ap par les les les les conneries qu'il va faire dans la feu la folie des grandeurs ça me choque pas c'est pas là où je trouve le plus drôle moi personnellement ce qui est curieux une petite digression mais ce qui est curieux je suis pas particulièrement fan de du coup de deux funès mais j'adore astier dans camelot et je vous parlez camille m'adore et mais sans arrêt référence oui bah il fait sans arrêt même dans les mimiques et tout moi même pas beaucoup de funès envoyant hier sort j'étais là putain c'est fou à quel point pris si ça va s'appuyer je crois pas je dis pas qu'il est plagié ou quoi que ce soit c'est juste une inspiration il a gardé avec lui et c'est vrai que ça et c'est moins hystérique mais il ya dans l'internet soit dans plein de choses comme ça pas grand chose pour que ça part 1 dans l'hystérie mais c'est normal parce que j'adore assier et de finesse ça marche pas ça voilà

  • Speaker #0

    mais du coup le fait est que autant sur ce film là je pense que c'est le plus criant d'ailleurs que la plupart des films bruit ce sont des films extrêmement scénarisés c'est à dire que tout est fait en amont et il n'y a pas d'improvisation ou alors très peu, sur un gag, sur un ceci, un cela, un détail mais pour le coup et ça, Dauphinez finalement avait tendance à vouloir de plus en plus aller vers ça il ne voulait plus tourner qu'avec Boury, même quasiment à un moment donné et le fait est que tous les effets, tous les gags, quasiment tout était déjà écrit au moins un an et demi avant et il avait qu'à vraiment se concentrer sur l'interprétation proprement dit. C'est ce qui fait une sacrée différence justement avec le théâtre filmé, avec les gendarmes, avec les choses où il est plus... Je ne vais pas dire en roue libre parce que c'était nécessairement très contrôlé malgré tout, mais beaucoup moins... C'était contrôlé par lui-même, ce n'est pas contrôlé par l'environnement. Là, c'est l'environnement qui le cadre et... qui le dirige par la force des choses. Moi, je trouve que du coup, ça apporte une fluidité. Il y a même un moment où il disparaît de l'écran pendant quasiment un quart d'heure. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Pas l'écran comme c'est le cas dans certains... Et voilà ! C'est peut-être justement un des trucs qui me dérange le moins.

  • Speaker #0

    C'est assez paradoxal, mais oui, j'imagine que ça peut être gênant. Même moi, ça ne m'a jamais gêné. Il a fallu qu'on me le pointe pour que je me rende compte, en fait. Donc voilà, il y a un contre-pied aussi à ce niveau-là. Il y a le contre-pied... d'une certaine mesure de la musique aussi la musique on passe de sur plein d'ambiances différentes qui a qui n'ont absolument aucun rapport avec soit l'espagne inquisitoriale soit soit même l'espagne

  • Speaker #1

    tout court la musique fait très bien film d'aventuré sur le western il a totalement rebondi qui est un

  • Speaker #0

    c'est pas du pompage mais c'est vraiment la l'inspiration par des sonorités et puis la guitare électrique dans tout ça tu parles de Paul Naref Paul Naref,

  • Speaker #2

    c'est une chanson et la règle je ne parle pas de la musique c'est pas ma génération, moi j'ai lu ça, je me suis dit mais il a fait de la musique de film, d'accord et là j'entends ça et je me dis mais il a fait du Morricone,

  • Speaker #1

    qu'est-ce que c'est mais qui est Paul Naref qu'est-ce que tout arrive

  • Speaker #0

    sur la découverte totale la polnareff était déjà quelqu'un qui aimait le grandiose en termes de musique donc là il était totalement à sa place mais pas du tout son univers donc je sais de tête les générations à nous aussi il

  • Speaker #1

    avait déjà fait gros du taf l'ex à france c'est en 77 voilà pour les amateurs sont au bal

  • Speaker #0

    Ça rentre vraiment, pour moi, dans le film d'aventure du coup. Parce qu'il y a tout ça.

  • Speaker #1

    Non, mais l'aventure, il y en a quand même. C'est assez enlevé comme rythme. Ça bouge pas mal. Il y a les scènes en carrosse. C'est des paysans. On a évoqué ça tout à l'heure. Le côté des paysans, Mika, tu parlais du côté...

  • Speaker #0

    Le dépaysement temporel et géographique.

  • Speaker #1

    Voilà. Là où là. Bon. Voilà. il y a quand même des scènes où on est parfois un peu dans du vaudeville, mais il y a quand même des scènes où ça se casse la figure, ça court. Ce n'est pas un rythme trépidant. C'est enlevé. Il y a un côté... Ce n'est pas du film d'aventure, il n'y a pas une quête. Il y a une quête. C'est comme n'importe qui.

  • Speaker #2

    Il y a une quête.

  • Speaker #3

    Je ne m'embête pas avec Jean Maguette. Enfin, qui m'embête, non, je ne m'embête pas. Mais c'est que... je le considère plus comme une comédie que comme un film d'aventure. Mais oui, mais c'est un film d'aventure. Un film d'aventure,

  • Speaker #1

    ça le dirait finalement assez bien.

  • Speaker #3

    Jean-René Gued, c'était un film d'aventure. Et en fait, c'est parce que ce n'est pas le...

  • Speaker #0

    le genre premier c'est pas jamais guette ceci c'est plus difficile avec le film avec la première heure ni après tu es si je ne me viens au premier mais tu as dit comme l'aventuré je trouve que le sol défini assez bien mais pour le projet et on est d'abord oui

  • Speaker #1

    tu vas pas dire aventure de comédie pour le but moi je ne suis je m'en tiens à la visite et que les perches d'un peu de moi bien il faut s'en tenir à des critères stricts après on peut on peut digresser mais c'est l'ampleur je trouve qu'on l'a oui Les décors, on les a. Je crois que peut-être que s'il y avait eu le Cinémascope, peut-être que ça aurait été encore plus...

  • Speaker #2

    Ah oui, c'est possible.

  • Speaker #0

    Tu leur aurais peut-être donné un côté western dans les petits déserts. Voilà, encore d'avoir.

  • Speaker #1

    Il y a le... Tu parlais de l'épuisement, je crois qu'on l'a. Oui,

  • Speaker #3

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Voilà. Et puis, il y a une espèce de quête quand même, malgré tout. Alors, il n'y a pas un artefact à trouver pour en trouver un autre.

  • Speaker #0

    Non. C'est sûr.

  • Speaker #1

    Mais on a des personnages... Il y a une volonté d'accomplissement. Alors, plus ou moins objective et plus ou moins nécessaire pour certains.

  • Speaker #2

    Ou alors, je vais peut-être un peu casser l'argument avant, je suis désolé, mais toutes les histoires racontent une quête. Oui, tout à fait. Mais après,

  • Speaker #1

    on ne met pas la quête dans le... Le pourquoi du comment du film d'aventure à ce moment-là.

  • Speaker #2

    Oui !

  • Speaker #0

    Non, non, non, c'est trop... Non, non, non, c'est trop... Non, non, non, mais c'est oui, on peut le considérer... Enfin, moi, je suis assez d'accord sur le terme comédie d'aventure.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, tout à fait,

  • Speaker #0

    oui. Ça me convient, ça me convient. C'est pas un film d'aventure frite, mais comédie d'aventure, c'est bien. Mika, bravo.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a le côté... L'incertitude des choses. Ça, c'est une aventure, finalement.

  • Speaker #0

    les retournements de situation le neveu qui revient ce genre de choses là la scène finale on est dans du film d'aventure il y avait eu un écho plus tôt dans le film on est dans du film d'aventure à la suite d'une discussion ça

  • Speaker #3

    me fait beaucoup je suis trop conan avec la roue où il faisait tourner les esclaves je me suis dit c'est conan et non il est très bien

  • Speaker #1

    Mais ça dit aussi beaucoup sur le monde tel qu'il était et tel qu'il est toujours, cette espèce de machin juste pour un petit truc qui sert à rien. C'est ça.

  • Speaker #0

    Il y a une symbolique quand on parle de la vie qui n'est pas déficiante.

  • Speaker #1

    Tu ne vas pas au bout des choses forcément, mais il y a déjà un peu quelque chose. Et puis surtout, moi, pour faire un film sur l'échec, puisqu'il n'y a rien qui marche, en fait. Il n'y a absolument rien qui marche. Il n'y en a pas deux.

  • Speaker #0

    Montant n'arrive pas à ses fins. Ce sont les deux personnages principaux. Effectivement, personne n'arrive à rien.

  • Speaker #1

    Aucune des conspirations n'arrive. Finalement, tous les grands d'Espagne se retrouvent à cette même roue. Oui. Il y a l'arrivée de l'Arjuana, la duenne qui désamorce la chose, je trouve. mais la dernière réplique réellement d'importance c'est de Funès qui se lance dans cette diatribe voilà César devient roi je l'épouse et me vois la reine ouais ouais ça c'est ça c'est assez quand tu dis la folie des grandeurs tout ça mais c'est les dernières paroles d'un mec qui est en train de perdre la raison et qui va certainement mourir là c'est ça qui me qui me pulvérise la tête à chaque fois de vivre Sante, bonsoir. Et on arrive à rire de ça. La force du truc, elle est là, en fait. Et c'est ça, tout du long. On rit de l'échec. Alors, on rit quand il se fait dépouiller. Mais on rit de l'échec et on rit de la...

  • Speaker #0

    La scène quand il se fait dépouiller, c'est ça. Comment on vide sa chambre gigantesque. Avec 30 secondes.

  • Speaker #3

    Avec le franc rempli d'or. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et on arrive à se marrer alors que c'est dramatique. C'est toute une vie qui est en train de... Le titre est une ordure,

  • Speaker #1

    certes, mais... Le système est tellement dur. C'est ça, en fait. Et ce truc-là, moi, pour moi, ça en fait un film d'aventure.

  • Speaker #0

    Ça se défend. De toute façon, le but, c'est de défendre son but gras et tu le fais très bien.

  • Speaker #1

    Après, je pense que j'ai fait à peu près le tour de la question.

  • Speaker #0

    Tu as bien contextualisé le film. Si tu parles, c'est le film. le film le plus connu de l'émission, de toute façon. Enfin,

  • Speaker #1

    le plus populaire,

  • Speaker #0

    on va dire.

  • Speaker #1

    Heureusement que tu m'as posé la question en off. Moi, je ne trouve pas que ce soit un film d'aventure. Ça m'a permis de re-réfléchir à ça, parce que pour moi, c'était certainement évident que j'aurais certainement passé à côté de la question.

  • Speaker #3

    Il y a peut-être aussi le fait, on parlait de Nicolas Cage, mais là, c'est deux funès, c'est une personnalité ultra importante. C'est une icône française.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #3

    C'est une icône française. Et forcément... Quand on parle d'un film de deux funès, on ne pense pas à aventurale, on ne pense pas à un polité.

  • Speaker #0

    C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est sûr.

  • Speaker #0

    On pense à comédie. Comédie, voilà.

  • Speaker #3

    Et c'est peut-être aussi pour ça qu'on est un petit peu matrixé par ce genre de choses. C'est juste ça.

  • Speaker #0

    Oui, ça peut fausser la demande, exactement.

  • Speaker #3

    Ça fausse peut-être mon jugement, ça fausse peut-être le jugement d'autres personnes.

  • Speaker #2

    Tout comme de l'autre côté, Benjamin Goetz, il est peut-être même... pour être un peu contre ce qu'on disait, il est peut-être un peu évolué plus film d'aventure à cause de toute la com'qui a été faite. On parlait de l'affiche, qui fait vraiment très aventure, alors que le film, effectivement, on a déjà parlé de ça, le côté casse pourrait marcher. On ferait une affiche un peu à la Ocean's Eleven, qui aurait marché aussi différemment, mais c'était vraiment dans une direction qu'il voulait aller. le côté Indiana Jones, personnage masculin, chasseur...

  • Speaker #3

    Vente sur Steam March ? Ouais voilà ! Steam March ?

  • Speaker #2

    Ouais voilà ! Et là effectivement c'est un peu surprenant aussi pour la folie des grandeurs.

  • Speaker #1

    Regarde comment c'est vendu avec le titre français ! Et le truc de machin !

  • Speaker #2

    Ouais ouais !

  • Speaker #1

    D'un point de vue marketing, c'est quand même assez lisible !

  • Speaker #2

    Mais du coup, je ne sais pas si vous avez forcément des trucs en plus à rajouter.

  • Speaker #0

    Non, Bertrand, toi non.

  • Speaker #1

    Je suis assez content d'avoir parlé de ça.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on fait une dernière partie où on parle de si on a aimé, des choses à dire dessus ?

  • Speaker #0

    Moi, je l'ai dit au fil de la discussion qu'on a eu.

  • Speaker #1

    Je crois que les opinions de chacun se sont à peu près débonnées.

  • Speaker #0

    Voilà, un petit décrochage générationnel pour toi, émetteur.

  • Speaker #3

    C'était rigolo.

  • Speaker #0

    Le pin n'a rien de déplaisant. Non, non, non.

  • Speaker #3

    là il m'a été très agréable est passé très très vite je veux pas moi ils vont temps je le voyais pas comme ouais mais c'est pas le hiver dramatique qu'on peut oui mais voilà c'est pas juste avant voilà je l'avais juste vu dans le salaire de la peur juste avant à oui parce que vous il faut pas super rigolo c'est pas dramatique mais plus vieux je ne l'ai vu que dans ce film mais

  • Speaker #2

    Moi, à la base, je pensais que c'était juste un janteur. J'ai appris plus tard que...

  • Speaker #1

    Vous n'avez pas vu Jean de Florette, ce genre de choses-là ?

  • Speaker #2

    Pas du tout. Et je ne l'ai pas vue, d'ailleurs. Manon des Sources, Jean de Florette, c'est ça ? Oui, oui, oui.

  • Speaker #3

    Marcel Opagnol ? Oui.

  • Speaker #0

    Opagnol, oui. Non, mais il faut... C'est Imane Répert ou elle est toute nue ? Oui, c'est ça. C'est Manon des Sources. Oui, oui, oui. mais bon voilà c'est mon temps faut voir les films de Claude Sauté faut voir moi des films comme Icomicar Z de Nostalgia Brass évidemment on vient de voir ça depuis très longtemps je ne connais que de nom c'est vraiment génial il fait que ça depuis des années Oui, c'est exact. Bon bref, on ne va pas faire un podcast sur mon temps, même si le personnage le mérite évidemment.

  • Speaker #3

    Peut-être un jour.

  • Speaker #0

    Mais peut-être un jour.

  • Speaker #2

    Mais du coup, j'ai eu quelques réserves quand même. En regardant le film, je l'ai vu hier soir, j'ai quelques réserves quand même sur le... Je pense que c'est une question de génération et d'habitude de visionnage de films et de façon dont on faisait les films à l'époque. Mais j'ai eu des problèmes sur le montage et sur le scénario, le rythme des fois. Des fois, je ne comprenais pas bien tout ce qui se passait. Et surtout les scènes un peu rythmées, qu'on se poursuit. La scène avec le taureau aussi, où il y a plein de monde. Les scènes où il y a vraiment beaucoup de monde, comme ça, où on suit. Des fois, j'ai du mal à bien comprendre où est-ce qu'il se passe. J'ai l'impression que ce n'est pas toujours très bien filmé. Mais c'est peut-être moi qui suis juste...

  • Speaker #0

    Alors la gestion de l'espace avec le taureau, dans l'espèce de petite arène. Alors dire que c'est un modèle... de montage je ne suis pas sûr effectivement c'est peut-être un petit peu étrange moi ça m'a pas choqué à la revoyure voilà bon je pense que bon comme il y avait quand même probablement des petites astuces un bout technique pour pas qu'il y ait de drame sur le tournage entre un taureau et puis des acteurs, des comédiens qui se mettent face à lui les mastocs donc voilà je pense que oui il y a peut-être c'est possible, moi après ça ne m'a pas spécialement dérangé mais...

  • Speaker #2

    le décalage avec le film que j'avais c'est ce qui m'a le plus dérangé je sais pas si ça venait de moi, si ça venait un peu des deux mais il y a des trucs qui m'ont... j'avais du mal des fois, en plus j'avais des surprises le film a des moments très... très gagesque, voire même cartoonesque, avec des effets visuels et tout. Il y en a, on va dire, à tout péter 5, 10 dans le film. Et quand ils arrivent, j'ai tellement pas réussi à rentrer dans le fait que c'est un film beaucoup comédie que quand ça arrive, ça me surprend beaucoup. Ça arrive pas trop à me faire rire parce que je suis là... D'un coup, le film... Il y a des moments où vraiment, je me dis, qu'est-ce qui se passe ? Mais je pense que c'est moi qui suis...

  • Speaker #1

    Je vais te répondre, toi, tellement par le biais du... du conflit de génération que tu évoquais, c'est que moi un film comme Bajan Aghet, alors c'est pas le pire que j'ai vu dans le genre, le pire sera évoqué peut-être une autre fois, c'est beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup d'ellipses pour finalement un film qui est très long, pour ce qu'il est constitué d'ellipses, et ça c'est un des problèmes de la narration. plus actuelle. D'accord,

  • Speaker #2

    ouais,

  • Speaker #1

    je vois. Ça s'entend aussi, je comprends. Ça date un peu de cette époque-là, cette manière de... Bon, ben, ils sont là-bas, puis...

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Personne n'est choqué de rien. Et voilà, c'est...

  • Speaker #0

    le grand écart va se situer là je pense peut-être que c'est trop dans un sens sur les films de cette époque là de 71 et peut-être que c'est trop aussi sur les films actuels bon après la conception du montage était quand même large on parle d'un film français des années 70 et d'un film américain des années 2000 on est sur des conceptions de montage, de construction de narration filmique quand même aux antipodes c'est sûr que là comparer Benjamin Gates et Mouh Pour parler de beaucoup de choses,

  • Speaker #1

    même contemporaines, il y avait des gens qui s'occupaient mieux du montage que je. Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui. Mais après non, moi techniquement, il n'y a pas grand-chose qui doit savoir.

  • Speaker #2

    Je ne sais pas toi, Pascal, mais moi je...

  • Speaker #1

    Tourné fin... enfin, milieu de l'année 1971 et sorti quand même en fin d'année. Donc la post-prod n'a pas été non plus très longue.

  • Speaker #2

    du coup j'ai pas toi nickel en règle si tu étais un peu des moments un peu décontenancé par le film non jamais ou pas forcément parce que en fait je les prix comme une grosse pièce de théâtre plus que c'est une façon de l'appréhender ouais mais oui c'est vrai

  • Speaker #3

    comme tous les films de funès que j'ai vu, c'est-à-dire pas beaucoup, mais où effectivement, de funès, il a ce jeu qui fait qu'il est de funès, mais que, comme tu l'as dit juste avant, je crois... il est quand même formé au théâtre. Ah oui, il vient du théâtre. Pour moi, il a toujours fait du théâtre. En tout cas, j'ai cette image-là. Je l'ai vue comme du théâtre vaudeville. Le côté cartoon aussi. Du coup, ça rentre pas mal.

  • Speaker #2

    Il y a des moments où ça m'a fait rire, mais c'est qu'en général, ça m'a surtout choqué. Après, ça m'a fait rire. C'est vrai qu'il y a des trucs... Des fois, le film tente... Il fait des... Il fait des... des effets, des choses comme ça, qui me font à la fois rire et qui me surprennent. Ça te fait sortir du film. Oui. Je pense que ça vient aussi de la dichotomie qu'il y a entre le fait que ce soit l'humour et on parlait du côté grandiose du film que j'aime bien. Et je pense que c'est ce que je préfère presque. Vu que le film ne fait pas énormément rire, je l'attends visuellement.

  • Speaker #1

    Tu as le temps de t'attarder sur un petit peu les décors.

  • Speaker #2

    Les décors sont... Il y a du bleu.

  • Speaker #0

    Il y a du rétoir.

  • Speaker #3

    C'était la première fois que tu le voyais.

  • Speaker #2

    Bien sûr. Du coup,

  • Speaker #3

    peut-être que sur un... visionnage tu as oui c'est possible mais ouais là tu as vu le nage entre guillemets et je t'avoue je n'avais pas donné super envie de leur voir par contre il dure pas longtemps il y en a donc les autres fait une heure 50 ans il passe plus vite que benjamin gates

  • Speaker #2

    qui fait 2h10 mais honnêtement je crois qu'ils étaient tous autour de deux ans c'est ce que je vous avais dit mais en fait je me suis trompé ils font tous plus ou moins deux heures ce qu'on avait là sauf alors pas le monde perdu à 1 c'est 2h05 le 2 c 2h09 et les autres là c'était autour de 2h Non mais il y avait, on en a pas parlé mais on devait aussi traiter le retour de la momie à la base. Donc c'était deux heures et quelques. Et donc le tien David c'est deux heures... Deux heures quatre.

  • Speaker #0

    Deux heures quatre, voilà.

  • Speaker #2

    Et une heure quarante-neuf pour la folie des grandes heures au final. C'est un peu plus court. Et une heure vingt-cinq, trente, trente-cinq, je sais pas. Pour le monde perdu.

  • Speaker #0

    Oui c'est le tien le plus court.

  • Speaker #3

    Oui, le sonnette le plus court.

  • Speaker #2

    Voilà. Mais sinon oui, là oui.

  • Speaker #3

    j'ai fini ce que j'avais à dire t'as fini de parler de Benjamin Gates ?

  • Speaker #2

    c'est qu'on a assez longtemps on a pas fait beaucoup beaucoup moins que celui-là on parlait en moitié du temps de Benjamin Gates

  • Speaker #0

    Berland, est-ce que du coup t'as fait le tour ? oui, je pense que si t'as les choses en...

  • Speaker #1

    je le tiens à signaler quand même que certaines anecdotes je les tiens de la chaîne Niéco TV qui a une chaîne sur YouTube, qui est au taquet sur tout ce qui concerne Wikifinance. Donc j'ai pioché un petit peu dans ce qu'il avait déjà publié. D'accord. Pour me refaire le contexte aussi, pour ne pas être uniquement tributaire de la page Wikipédia. sachant que l'édition dvd dont je disposais n'avait pas le making of ok c'est plutôt ton honneur qu'il en soit remercié parce qu'il a fourni un travail de longue haleine sur beaucoup de films ça fait toujours des vidéos d'au moins une demi heure sur... sur un tas de choses et en plus il se diversifie. Si vous avez l'occasion d'aller jeter un oeil.

  • Speaker #2

    Petite recourse, avec plaisir.

  • Speaker #0

    Donc alors, au vu, ça fait partie des petites choses qui s'improvisent, qui ne se savent pas forcément tout de suite, au vu du temps passé sur les deux premiers des quatre films que nous voulions traiter, on va arrêter là cette première partie qui atteint quand même le technicien Quentin me confirme, on n'est pas loin d'une heure et demie de durée. On va donc faire une deuxième partie où on traitera des deux films suivants, celui de Mickaël et puis le mien. qui viendront compléter ce petit tour en 4 films de quelques films d'aventure. Donc à très vite pour la deuxième partie.

Description

Pour ce tout premier épisode de La Horde Sauvage, on vous propose la première partie de notre diptyque sur le cinéma d’aventure. 

Quentin va entamer l’émission en vous parlant de “Benjamin Gates et le Trésor des Templiers”, puis Bertrand s’attardera sur ce classique de la comédie française qu’est “La Folie des Grandeurs”. (Attention, on spoile les films sans retenue)


Une émission présentée par David, Bertrand, Mickaël et Quentin.

Intro : Ennio Morricone - Giu' La Testa (A Fistful of Dynamite)

Outro : Ennio Morricone - The Wild Horse (Mucchio Selvaggio)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, on se retrouve pour un nouveau numéro de notre podcast de l'équipe que nous avons bien nommé la Horde Sauvage avec aujourd'hui autour du micro, alors moi-même, David, je commence par moi, c'est super poli. À ma gauche j'ai Quentin, bonjour, bonsoir, Mickaël en face de moi, et puis Bertrand à ses côtés. Bonsoir tout court. Voilà. même équipe que récemment peu importe dans quel ordre vous écouterez les podcasts, l'essentiel c'est de tous les écouter parce qu'ils sont tous très bien aujourd'hui on a choisi on a choisi de prendre une thématique qui nous plaisait à tous, le film d'aventure alors peu importe, film d'aventure apprécié, pas apprécié, récent, pas récent on a essayé on a fait un peu nos choix sans la moindre contrainte vous verrez que c'est un petit peu éclectique on s'est retrouvé finis

  • Speaker #1

    finalement à faire un peu la même chose que pour l'émission précédente, pas pour tout le monde mais on a eu quand même plutôt dirigé vers des films un peu méconnus ou un peu moins on a laissé les gros maçons ils n'ont même pas vu avant oui c'est vrai que ça sera peut-être intéressant d'y revenir Mika quand tu vas parler du tien mais tu as pris le risque de dire bah tiens moi je prends ce film là,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu et voilà, alors je tiens aussi à préciser qu'aujourd'hui on a tous vu les films des copains. On a évidemment revu nos films que nous allons présenter, mais on a vraiment fait un échange très rigoureux de chacun des films. Les 4 films qu'on va traiter ont tous été vus par l'intégralité de l'équipe présente.

  • Speaker #1

    Et récemment.

  • Speaker #0

    Et récemment. Je précise également que nous allons probablement faire des spoilers sur les indics des 4 films.

  • Speaker #1

    Ça va être une marotte de l'émission de toute façon. Voilà.

  • Speaker #0

    Donc sachez-le si vous n'avez pas vu les films. vous prenez le risque, soit vous les voyez avant soit le plus récent il a 20 ans c'est vrai oui 20 ans 20 ans c'est à nous d'ailleurs et d'ailleurs on va commencer avec celui-là parce que c'est le film de Quentin donc Quentin je te laisse la parole on

  • Speaker #1

    nomme les 4 films maintenant ou pas ?

  • Speaker #0

    on peut faire le programme après tout donc Quentin va nous présenter Benjamin Gates et le Trésor des Templiers Oui,

  • Speaker #1

    le premier opus

  • Speaker #0

    2004 Michael, tu enchaînes Pas du tout, c'est Bertrand Je n'y arrive pas Il ne faut pas hésiter à m'en coller une Bertrand, toi tu nous présenteras Pour ma part, je parlerai de La folie des grandeurs de Gérard Rowy Mika, tu seras le troisième.

  • Speaker #2

    Ça sera Le monde perdu, mais de 1960.

  • Speaker #0

    Voilà. On y reviendra, mais il y a évidemment plusieurs versions. Et moi, je finirai l'émission avec L'îlot pirate de 1995. Voilà. Donc, Quentin, cette fois, je vais te laisser la parole pour que tu présentes ton film. Et puis, évidemment, avec interaction des uns et des autres au fur et à mesure. Quentin, c'est à toi.

  • Speaker #1

    Oui, bonjour, donc c'est Quentin au montage là. En fait, il s'est avéré qu'on a pris beaucoup de temps pour chacun de nos films, et donc on a décidé, pour un souci de légèreté, pour l'écoute, de diviser en deux parties l'émission. Donc vous aurez d'abord les deux premiers films, donc on va parler de Benjamin Gates et de La Folie des Grandeurs, et ensuite dans une deuxième partie... On parlera des deux autres films. Donc nous, on va enregistrer en une seule fois, mais vous, vous le rendrez en deux parties. Donc ce sera ensuite L'île aux pirates et Le monde perdu. Voilà, bonne écoute. Alors du coup, je vais donc vous parler de Benjamin Gates et le Très grand Templier, sorti en 2004. Déjà, en premier lieu, il faut que je précise que c'est un film que j'ai beaucoup vu. Je pense même qu'il doit faire partie du top 5-10 des films que j'ai le plus vu de ma vie entière. Parce que j'avais une sacrée tendance quand j'étais ado à revoir les mêmes films un peu en boucle. Ce qui a forgé un peu certains de mes amours les plus profonds pour certains films. Et entre autres ceux-là, même si quand je dis les deux, les deux Benjamin Goetz, malgré le possible défaut dont on parlera possiblement dans cette émission. Possiblement. Donc, je me suis fait un petit texte quand même, j'ai un peu préparé quelque chose. D'abord, je voulais vous poser une première question. Voilà, sur un petit point. Je vais vous faire un petit florilège de films. Ils ont tous un point commun. On va voir si vous arrivez à deviner. Je vous le cite un peu pêle-mêle. Il y a plusieurs films de Michael Bay. Rock, Armageddon, Pearl Harbor. J'avais noté aussi Le Roi Arthur de Antoine Foucault, suite de 2004. Même année que Benjamin Gates. On a aussi le premier Top Gun et le deuxième récemment. Plusieurs autres films de Tony Scott. On a Flashdance. J'avais noté aussi Le Solitaire de Michael Mann. Et puis après, pas mal de productions de Gore Verbinski avec les Lone Ranger, les Pirates des Caraïbes surtout, c'est eux qui sont peut-être les plus marquants. Et puis donc, les deux Benjamin Gates. Cette petite liste de films que je vous ai fait, est-ce que vous pouvez voir le point commun ? qu'il puisse y avoir.

  • Speaker #2

    Il y a un seul point commun.

  • Speaker #1

    Non, mais là, c'est un point commun un peu principal que j'avais un peu en tête.

  • Speaker #0

    Il y en a pas mal qui viennent du studio Disney.

  • Speaker #1

    C'est pas les Bruckheimer.

  • Speaker #0

    C'est les Bruckheimer,

  • Speaker #1

    oui. C'est ça, effectivement. C'est tous des films de Bruckheimer. Et je voulais aborder ce petit point déjà pour commencer parce que je trouve que c'est assez marquant en les revoyant, les Benjamin Gates. Je me suis fait la réflexion, effectivement, qu'ils font déjà partie d'une espèce de... de microcosme des films de brockheimer qui ont certaines auras ils sont plus ou moins réussis mais il ya quelque chose qui s'en dégage que j'aime bien qu'on pourra revenir plus tard mais voilà c'est par ce petit point c'est du brockheimer donc c'est un gars qui est spécialisé d'après sa page wikipédia sur l'action le spectaculaire et sur fond de valeurs traditionnelles américaines et les français films je peux dire que c'est pas le cas ici on ne peut pas dire le contraire mais il y a une vibe, il y a quelque chose que j'aime bien dans certains de ses films en tout cas je trouve que ça se ressent beaucoup là en l'occurrence voilà donc comme je disais en amont je ne vais pas vous faire l'affront de vous dire que je vais vous parler d'un grand film important dans le cadre du thème du genre du cinéma d'aventure mais moi je les aime beaucoup Donc voilà. C'est oui que c'est des films qui m'ont... J'ai parlé de mon adolescence, contrairement à Indiana Jones, que j'ai découvert beaucoup plus tard. Donc ouais, j'ai pas les mêmes codes que certainement vous allez avoir, puisque moi j'ai commencé un peu ce genre de film avec Benjamin Gates. Donc ça a bien sûr joué sur pas mal de choses. Et donc j'ai découvert le reste, les classiques plus tard. C'est un peu mes classiques à moi. Et donc ça change tout. Voilà, donc... qu'on reviendrait pas aux fêtes ? Eh ben si, voilà. Donc Benjamin Gates, là en l'occurrence, le premier opus, le Trésor des Templiers, sorti en 2004. Le deuxième sorti en 2007 aux Etats-Unis, en 2008 en France, tout début de l'année, fin d'année, début de l'année. Un film de John Turtletaub, si je ne dis pas de bêtises. John Turtletaub, un gars, un cinéaste qui existe. en eau trouble voilà c'est un peu c'est un peu ça il a ses deux plus grands hauts faits outre Jean Maguette ça va être du coup Rasta Rocket dans sa jeunesse oui c'était ça ouais Rasta Rocket et son dernier fait son dernier fait d'art magnifique en eau trouble effectivement le premier enfin le premier opus pas le second pas en eau très trouble mais The Meg c'est lui, c'est sa dernière oeuvre,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu je n'ai vu que on revoit les Bajamaguettes une énième fois j'ai juste noté qu'apparemment il a fait un film d'anarchie qui s'appelle Instinct avec Anthony Hopkins qui parle peut-être à l'un d'entre vous ah oui c'était lui ça il paraît que c'est pas trop mal ça c'est pas le pire c'est pas le pire mais bon voilà

  • Speaker #1

    j'ai dans une arque pas les annales du cinéma à la roquette c'était drôle oui j'ai pas vu depuis très longtemps oui bah ça super mal vieilli je sais pas si elle me souvient de machin tu es mort là sans cas c'est ma mais bref c'était ya un vieux d'enfant il ya moyen que ça ait vieilli et effectivement siècle voilà donc re bas parlons-en allons dans le dur donc benjamin gates qu'est ce qui se raconte un compte les jours de benjamin gates 1. Alors, c'est jamais trop cité qu'est-ce qu'il est. Pour moi, c'est un chasseur de trésors. D'ailleurs, c'est presque un peu ce qu'il dit à un moment dans le premier film. Quand il rencontre Abigail, jouée par Dan Kruger. Il parle un peu et elle essaie de deviner. Elle lui dit Vous êtes chasseur de trésors et il confirme plus ou moins. Donc on va dire que c'est ça. C'est pas un archéologue comme prétend l'être Indiana Jones. Mais c'est plutôt un chasseur de trésors. qui fait partie d'une famille de chercheurs, de tout évidence, pas de scientifiques, mais de gens qui sont intéressés par l'histoire et les trésors depuis très longtemps, et qui ont comme maraude d'essayer de retrouver le trésor des Templiers depuis pas mal de générations, depuis que l'un des ancêtres a eu un indice concernant la position possible du trésor des Templiers par... de la bouche de Charles Carole avant son décès en 1838, je crois de mémoire. Voilà, c'est le pitch du film, et après on se retrouve bien longtemps après. Et donc le film va consister à essayer de trouver le Très-Haut Templier, on va suivre les indices, et voilà. Qu'est-ce que j'avais noté ? Oui, bien sûr, qu'on est quand même dans un film où il y a une histoire de complotisme, on est dans un univers où les complots... paraissent crédibles et ils le sont même ils arrivent à prouver que les francs maçons enfin des formations existent ce qui est le cas aussi dans la vraie vie oui mais dans le film on laisse entendre qu'ils ont de l'influencé beaucoup tout ça c'est pas un problème apparemment dans le film c'est vraiment pas oui ils sont là oui Mais c'est pas du tout le thème. Le thème c'est de trouver leur trésor, mais qu'ils aient influencé ou pas le monde, voilà. C'est marrant, c'est un film de complotisme, mais le thème c'est pas les comploteurs, c'est les méchants. Comme dans, je sais pas, James Bond ou des trucs comme ça, non, là c'est les comploteurs qui sont juste là et ils ont un trésor. Voilà, on cherche le trésor. Euh, voilà, j'ai fait le débrouillé du scénario. Bon,

  • Speaker #0

    alors maintenant on démonte. Ouais, ouais, ouais. Non, c'est présent,

  • Speaker #1

    c'est présent. On va arriver au point, là j'ai fait une petite listing de points positifs, points négatifs, là on va pouvoir commencer à échanger sur le truc, quoi. qu'est-ce que j'aime, qu'est-ce que j'aime pas dans le film. On va commencer par le premier point qui me semble assez important pour moi, c'est que j'aime beaucoup le casting. Le film a quand même un casting pas dégueulasse.

  • Speaker #0

    C'est justement là où je vais avoir... Bon, je parle pour mon cas. C'est justement là où je vais avoir une réserve. Vas-y, t'en termines.

  • Speaker #1

    On a quand même Nicolas Cage, on a quand même... Bon, il y a son... Il est entouré de plusieurs copains. Surtout un de ses meilleurs amis, le personnage qui s'appelle Riley Poole, qui est joué par Justin Barta. qui est, on va dire, quelqu'un qui n'a pas forcément une grande carrière, effectivement, moins connu. Je ne sais plus dans quoi il a joué, j'ai vu, mais je ne me souviens plus exactement. Par contre, à côté, on va avoir évidemment, du coup, Darren Kroger qui joue sa copine du moment. On a John Voight qui joue son père. On a Sean Bean en méchant. On a un petit caméo de Christopher Plummer au tout début du film en grand-père de George McGrath, qui lui donne, justement, qui lui raconte cette histoire et tout avec un fond de... d'images un peu historiques, de batailles,

  • Speaker #0

    comme un peu comme un pas de peur,

  • Speaker #1

    comme intro, que j'aime beaucoup cette intro, avec des images du passé, ça me faisait un peu rêver quand j'étais plus jeune. Et qu'est-ce que j'ai noté ? Après, c'est pour le 2, mais dans le 2, on a Ed Harris, quand même, en méchant, à la place de Sean Bean dans le premier, ce qui fait toujours plaisir de voir Ed Harris.

  • Speaker #0

    Ed Harris, quel que soit le rôle, c'est toujours très bien. C'est bien content.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. C'est que des têtes que j'aime bien. En plus, c'est un autre point qui me semble attaché, mais moi je regarde le film en VF, évidemment, déjà parce que je l'ai beaucoup vu dans mon adolescence en VF, et puis parce que c'est vraiment le genre de film qui, en tant que français, c'est bien un petit plaisir la VF là-dessus, même si je comprends la VO, tout à fait, mais là en l'occurrence, VF est VF tout à fait qualitative, plaisir, petite réserve sur le 2, où la VF de Yann Kruger est remplacée, ce qui est con parce que c'est elle-même qui fait sa propre VF dans le premier, et là dans le 2, du coup c'est plus sa voix, et elle a plus d'accent. ça c'est que oui elle a pu l'accent ouedan j'ai souligné dans le premier week-end max ouais il me semble bien que c'est vrai mais il avait un accès pour et pas du souligner un jeu danser et oui ça les arrange bien qu'ils le souligne pas dans deux du coup alors ils ont peut-être changé je ne sais pas voilà mais donc web à casting vocal et casting facies pas comment dire que j'aime énormément quoi genre en le revoyant j'étais là mais le casting des fonds en facies

  • Speaker #0

    Nicolas Cage j'ai une grosse réserve sur le casting Nicolas Cage qui n'est évidemment pas un mauvais acteur qui a évidemment une tronche il n'y a pas de problème moi j'ai toujours eu un souci avec Nicolas Cage dans ce film là parce que Benjamin Guette c'est quand même un film assez familial assez classique aussi bien dans sa forme que dans son fond d'ailleurs et Nicolas Cage moi je l'associe quand même beaucoup plus facilement à des rôles un peu barrés parce que de toute façon je pense qu'il est un peu barré il a un physique quand même un petit peu particulier on va essayer de ne pas trop parler de l'aspect capillaire il y a toujours quelque chose chez Cage moi je trouve qu'il a sa place chez les Coen il a sa place chez David Lynch il a sa place dans des films de cinéastes avec des pattes particulières, des univers un peu barrés un peu barrés disons-le, et là je trouve que moi j'ai presque l'impression, quand je regarde Benjamin Gates et ça m'a fait ça également avec le 2 à la revoyure on a presque l'impression qu'il est sur la retenue c'est-à-dire que c'est Nicolas Cage, il est là mais on a l'impression que le côté chien fou le côté un peu secoué qu'il trimballe d'habitude dans les films là on a l'impression qu'il le réfrène un peu parce qu'il est dans un film un petit peu plus sympa, il est dans un rôle assez peu ambigu, il peut avoir des rôles un peu strange, et moi, ça me pose problème. Alors, c'est pas qu'il joue mal, c'est pas qu'il... Il fait pas mal le job, je trouve qu'il est pas à sa place. Alors, c'est peut-être complètement personnel, je suis peut-être le seul spectateur au monde à penser ça. Dans tous les aspects, j'ai même l'impression qu'il s'emmerde. Mais oui, parce qu'il a pas grand-chose à faire. Il résout ses énigmes, bon, il le fait bien, c'est pas le problème, mais moi, je trouve qu'il est pas à sa place. Et encore une fois, je ne parle pas de son jeu. Je ne dis pas qu'il est en train de mal jouer. Pas du tout. Pour moi, c'est une erreur de casting. En cas d'enquête. À côté de ça, tu as cité tout le reste du casting très chouette. Diane Kruger. qui est superbement jolie. C'est vraiment... Elle est absolument merveilleuse. Et puis, on ne l'a pas vu si souvent dans des films un peu légers comme ça. On l'associe plus facilement à des films plus dramatiques. Donc ça, c'est chouette. Ouais, le casting est bien. Bon, Sean Bean dans le rôle d'un méchant qui n'est pas d'ailleurs complètement méchant. J'aime bien le côté nuancé du personnage.

  • Speaker #1

    C'est assez simple. J'allais en parler. C'est assez simple.

  • Speaker #0

    Indéniablement,

  • Speaker #1

    c'est le plus fort du film.

  • Speaker #2

    C'est quand même assez.

  • Speaker #1

    C'est pour des cons.

  • Speaker #0

    j'allais en juin les laisse ouais au fond quoi ouais je sais pas il ya deux essaye de lui tirer dessus enfin oui mais il ya moi je veux moi je veux qu'il s'en sort pas non plus les jeter la pierre moi je pense que je n'y en serai je ne dis pas que je vais lancer c'est un peu voilà c'est les points comme c'est quand même toi qui a proposé le film je te laisse faire mais moi je vois chez moi pour le coup je suis plus client de chenmin dans le film que je ne le suis qu'être.

  • Speaker #1

    Déjà pour revenir sur Cage ce que tu disais, en vrai je comprends totalement et comme moi qui suis plus jeune que toi, j'ai pas beaucoup vu de films de Nicolas Cage avant Benjamin Gates, en tout cas de mémoire je saurais pas t'en citer là comme ça, peut-être mais je sais pas en tout cas j'ai un peu connu Nicolas Cage avec ce rôle là, avec ses VF là en plus des films que j'ai vu beaucoup de fois donc ça me choque pas plus que ça, c'est même plus tard que j'ai découvert ces côtés plus plus fantasques que j'ai pu découvrir... Du coup, j'ai pas ce rapport-là à Cage, mais je comprends du tout. Maintenant que je connais sa filmographie, effectivement, du coup, ça me choque pas. J'ai tellement l'habitude que... Donc je peux pas te dire oui, te dire non, débunker. Je comprends, en vrai. C'est vrai que quand on y pense, effectivement, ça fait partie de ses rôles les plus tranquilles de sa filmo. qui est parfois pas si tranquille que ça. Voilà, donc ça...

  • Speaker #0

    Alors par contre, ça je ne l'ai pas repotassé, ce point-là. Le film a bien marché, je crois. Au beau office. Ce qui n'a pas toujours été le cas de ces films. Donc ça, c'est quand même assez important aussi dans la carrière de Cage. Je dirais que c'est à la fois un rôle un peu en décalage de ce qu'il a pu souvent faire, mais en même temps, ça a été un gros succès pour lui.

  • Speaker #1

    Pas le seul,

  • Speaker #0

    mais ça a été un succès.

  • Speaker #1

    Je me trompe peut-être, il faudrait que j'aille vérifier, mais là, je n'ai pas les chiffres sous les yeux. De mémoire, on est sur 500 ou... Ouais, je crois 450 ou 500 millions de box-office, il me semble, mon dotier. C'était un gros succès, le premier. Gros, gros,

  • Speaker #0

    gros succès.

  • Speaker #1

    J'exagère peut-être un peu, mais je crois qu'on est sur des chiffres comme ça pour le premier. Et le 2 a marché un peu moins bien, ou à peu près autant, un peu moins bien.

  • Speaker #0

    Déjà, il y en a eu un 2, ce qui est quand même un signe. C'est-à-dire qu'ils ont enquillé avec eux, 3 ans plus tard, un deuxième film. Ça veut nous dire que le premier avait quand même largement été rentable.

  • Speaker #1

    Il devait y avoir un 3 qui a été annulé à cause de problèmes de... d'agenda et de choses comme ça, il y a eu plein de problèmes et tout, mais plusieurs scénarios ont été écrits, ça a pris du temps et au final ça s'est pas fait, ça a été réadapté en série qui est sortie sur Disney+, l'année dernière, sans les acteurs principaux, ils font juste quelques apparitions, et encore pas Nicolas Cage, plusieurs autres, il y a Harvey Keitel qui apparaît vite fait. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai, Harvey Keitel.

  • Speaker #1

    Je l'avais noté, j'ai pensé maintenant.

  • Speaker #0

    Ce bon vieux Harvey, alors lui, pareil, un peu contre-plan aussi, il y avait des chiffres. Oui,

  • Speaker #2

    il y avait des chiffres. Donc on est sur 173 millions de dollars récoltés au box-office américain. Ah bah,

  • Speaker #1

    j'ai un peu exagéré.

  • Speaker #2

    Et 340 millions de dollars dans le reste du monde.

  • Speaker #0

    Ah si,

  • Speaker #1

    340 !

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #2

    c'est très bien. L'Amérique est différente.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #2

    C'est un film de marque aux Etats-Unis, on a votre suite. Il y a le 2 aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, voilà.

  • Speaker #2

    Qui est un autre film d'aventure.

  • Speaker #1

    Oui. C'est vrai que voilà. Il y avait le 2 aussi ? Tu m'as cité que le 1 ou...

  • Speaker #2

    Là j'ai cité totalement le 1.

  • Speaker #0

    Oui d'accord, ok. Non mais personne...

  • Speaker #2

    Oui effectivement, pour avoir un 2...

  • Speaker #0

    fallait que ça ait marché ça a très bien marché familial donc forcément je rêvais un peu d'avoir une suite quand j'étais plus jeune mais bon au final ils en ont reparlé régulièrement tu regardes un petit peu sur internet tu vois régulièrement des articles remontés ou en tout cas des évocations du 3ème film qui ne se fera très probablement plus maintenant de toute façon j'en parlais avec une amie qui est particulièrement fan des

  • Speaker #1

    films elle me disait j'en rêve toujours trop et moi je lui disais honnêtement C'est trop tard,

  • Speaker #0

    j'ai plus envie,

  • Speaker #1

    j'ai plus envie, les acteurs ont vieilli.

  • Speaker #2

    Vous rêvez d'un 3 avec Nicolas Cage ?

  • Speaker #0

    Ou un reboot ?

  • Speaker #1

    C'est Benjamin Gates, en fait. C'est lui qui incarne le personnage. Je ne vois pas trop quelqu'un d'autre reprendre.

  • Speaker #2

    Non, là, je suis d'accord.

  • Speaker #1

    C'est d'avoir un scénario qui se rapproche du genre de truc.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une icône.

  • Speaker #2

    Non, mais c'est peut-être...

  • Speaker #1

    Moi, qui suis assez fan quand même des deux films, je n'ai pas envie qu'ils fassent un... Après, s'ils le font, peut-être que j'irai voir par curiosité. Mais je n'ai pas envie d'avoir un reboot, avec un autre acteur. Si vous avez une histoire, si Hollywood... a quelque part une histoire d'aventure qui pourrait se greffer à l'univers de Benjamin Gates, greffez-le à autre chose et faites un nouveau truc. Un nouveau personnage, un nouveau truc. Mais le greffer à ça... Non, c'est trop tard, ça fait trop longtemps. Ça fait 15 ans, 7 ?

  • Speaker #2

    Le deuxième a 17 ans. Le premier en a 20 et le deuxième 17.

  • Speaker #1

    Ça peut être bizarre.

  • Speaker #0

    On n'est pas à l'abri.

  • Speaker #2

    Non, non, mais c'est sûr, Disney étant derrière...

  • Speaker #1

    Du coup, ils ont fait une série du scénario qu'ils avaient à la base du 3, ils ont fait une série qui sortait sur Disney+. L'année dernière, qui s'appelle National Treasure, parce que c'est vrai que je dis Benjamin Gates, mais c'est vrai que le titre original... National Treasure. National Treasure. Treasure. Treasure, yeah. Voilà. Et du coup, Benjamin Gates, c'est juste en VF. C'est vrai que je dis ça, mais c'est pas le titre original. Le titre original... Voilà, donc la série s'appelle National Treasure quelque chose.

  • Speaker #0

    voilà donc webcasting vous je sais pas s'il y avait des choses sur casting moi bah du coup david a dit à peu près ce que je pensais de la chose moi j'ai un peu plus mais ça se touche pas du tout le casting ouais à le considérer comme un film d'aventure je m'explique oui mais ça c'est un sujet intéressant oui parce que Tout le long, alors mis à part l'intro qui fait super film d'aventure, c'est Papy qui raconte, qui met la petite graine dans la tête des mains, et ensuite on le retrouve plus tard, il chasse son trésor, on le retrouve à bord du Charlotte qui le retrouve au Pôle Nord.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus si c'est l'Arctique ou l'Antarctique, mais il fait froid.

  • Speaker #0

    Oui. Et du coup, après, on revient, c'est à New York.

  • Speaker #1

    au jésus qu'elle vise et aux états unis washington on est on est dans les on est dans ces zones là de façon parce que c'est là où il ya la déclaration d'indépendance new york tout ce qu'il fait après on va passer quasiment une heure sur comment

  • Speaker #0

    il va voler la déclaration ouais pas une heure mais non pas de fait je viens je le considère plus comme un film 2 il a plus d'un film de casque que d'un film d'aventure pour moi c'est un solide peut-être la fin la fin qui fait très film d'aventure parce que mais moi j'ai ce que j'entends par aventure c'est dépaysement je n'ai pas été dépaysé pendant tout le film sauf peut-être la fin ouais mais il y a ce côté où moi j'entends aventure c'est c'est la charme Tout ça ?

  • Speaker #1

    Oui, justement.

  • Speaker #0

    Alors, j'en parle forcément, mais en plus, c'est contemporain. Oui. Donc, après, je sais que David voudra rebondir là-dessus en parlant d'Uncharted, le film.

  • Speaker #1

    OK. J'avais pensé aussi à Uncharted. Moi,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu, donc je ne peux pas. Mais du coup, il y a ce côté contemporain qui me gêne vraiment. Enfin, qui me gêne, c'est un gros mot, mais pour le considérer en tant qu'aventure. C'est-à-dire que pour moi, un film d'aventure, si on le... place dans le monde contemporain, il faut que ça soit à l'autre bout du monde.

  • Speaker #1

    Mais du coup, on aura le temps d'en reparler quand ce sera... C'est toi après, je crois que c'est le film d'aventure. Tu considérerais La Folie des Grandeurs plus comme un film d'aventure parce que ça se passe dans le passé ?

  • Speaker #0

    La Folie des Grandeurs, j'ai du mal à le considérer comme un film d'aventure. Pour nous, les hommes. Pour nous,

  • Speaker #1

    les hommes. Ok, ok. Voilà,

  • Speaker #0

    mais après, je pense que Bertrand a prévu quelques cartouches pour me contrer.

  • Speaker #1

    Justement, j'y pensais. C'est vrai que film d'aventure, c'est compliqué à...

  • Speaker #0

    C'est plutôt nous dire la définition.

  • Speaker #1

    La définition du film. C'est un peu notre définition. Pour moi, un film d'aventure, effectivement, dépaysement, ça me semble assez important, mais ce n'est pas non plus... Un film d'aventure, une chasse au trésor, recherche, essayer de trouver des secrets du passé, des choses comme ça, déjà, ça me semble pas mal à se supplier. côté aventure. Ouais, je sais pas, une aventure, le fait que ce soit pas forcément dans la jungle... Genre de quête, quoi, il faut qu'il y ait une lutte à atteindre. Voilà, avec souvent deux équipes qui en même temps cherchent l'objectif, les gentils et les méchants, tout ça, voilà, il y a Jones, tout ça, mais pas forcément besoin que ça se passe dans le passé, ça me choque pas plus que ça qu'on fasse un film d'aventure moderne, quoi. C'est pas forcément... Enfin, je comprends, hein, mais moi, mon sens, c'est pas un des arguments... qui me font me dire film d'aventure ou pas, contemporain ou pas. Mais par contre, le côté film de casse, ça oui, bien sûr, il y a toute une séquence qui fait pas mal film de casse. Après, le fil rouge du film tout le temps, ça reste quand même la recherche du trésor et donc du trésor de Templier. Il y a quand même un trésor et... Après,

  • Speaker #0

    je me suis peut-être fait un monde... Moi, le film d'aventure, c'est ce que je vous ai dit tout à l'heure. mais c'est vraiment c'est j'ai eu l'impression qu'on met un petit peu menti en fait parce que je m'attendais à autre chose c'est peut-être un sable et 6 qui joue je m'attendais à ce qu'on soit ailleurs voilà le 2 un peu ça a vite fait mais on reste en rêve contemporain et on reste dans des villes c'est très très urbain comme quand même quand même mais le 2 par à

  • Speaker #1

    paris à londres et et puis bah ça se finit au niveau du mont roche mort donc on est je sais plus dans quel état mais c'est au centre des états unis qu on n'est plus on s'écarte de alors que là tout le film se déroule vraiment dans la dans la région new york washington et la fin c'est à philadelphia je crois c'est ça fait le chiffre donc donc on reste vraiment dans la même dans la même zone ça mais je comprends ça ce côté là moi ça ça en fait on l'a tellement comparé à indiana jones à me dire ah tu aimes bien marjolaine gates va être une vraie plutôt ryan jones est quand même beaucoup mieux du coup, c'est des films cousins. Si vous n'arrêtez pas de le comparer. Maintenant, on me dit que ce n'est pas de l'aventure.

  • Speaker #0

    Mais de l'aventure contemporaine,

  • Speaker #2

    je pense que David va... C'est un truc à creuser qui est effectivement intéressant. Pour moi, les deux Benjamin Gates sont des films d'aventure. Là-dessus, il n'y a pas de problème. Par contre, effectivement, moi, j'ai été plutôt biberonné Indiana Jones, Benjamin Gates. Benjamin Gates est en sortie GT adulte. Le côté contemporain, ça peut être un problème. parce que quand on se retrouve avec la moitié du film où effectivement on est dans la rue on est dans des bagnoles, tout ce qu'il y a de plus moderne on sort les téléphones portables même si on en abuse pas forcément mais téléphone portable pour le premier les téléphones portables c'est pas encore c'est vrai, puis ils en abusent pas mais c'est vrai que le côté aventure au sens strict où on peut parfois l'entendre, il n'est pas forcément en réglou. Maintenant, je trouve qu'il y a quand même une deuxième partie du film qui rattrape bien le truc. Il y a cette ouverture, effectivement, t'en parlais, moi, je trouve ça assez chouette, cette ouverture historique, où on fait un bond dans le temps, etc. Non, d'ailleurs, ce n'est pas le cas dans le premier. Dans le premier, si, parce qu'il est dans le grenier avec son grand-père. Bon, c'est plus avant dans le deuxième. J'ai fait l'amalgame avec l'ouverture du deuxième, qui est très chouette, le soir de l'assassinat de Lincoln, etc. Bon, bref. Ça, c'est très chouette. Voilà. le souci c'est que le film est contemporain et que du coup il y a ce côté un petit peu exotique qu'on trouve tardivement qui peut effectivement rebuter. Tu parlais Mika en off on en parlait pas plus tard que ce matin tu avais été un peu bercé par l'affiche de benjamin gates ouais bah ouais la fiche elle a vraiment un côté aventure il se trimballe je crois que c'est il a un flambeau je sais plus il va grappaute et il va grappaute mais il craque à l'huile la moitié du film il passe son temps à craquer dans des rues mais on est des rues de ville voilà

  • Speaker #1

    bon c'est l'histoire des états unis et des états unis de vraiment du pays

  • Speaker #2

    le 2 se rapporte plus avec le côté amérindien parce qu'il cherche l'adorado dans le 2 il y a presque un côté aventureux que je trouve plus prononcé dans le 2 il me serait presque préféré je vais faire bondir le puriste j'aurais presque préféré le deuxième avant

  • Speaker #1

    de les revoir pour l'occasion je les ai vu tous les deux beaucoup j'ai toujours eu un peu une préférence pour le premier et c'était plus prononcé il y a quelques temps quelques années je les ai revus parce que je ne les ai pas revus pendant très longtemps je les ai vu vraiment beaucoup de fois quand j'étais ado Après, il y a eu une grosse pause. Et je les ai revus il y a quelques années. Et je trouvais quand même que le premier était supérieur. Parce que je trouvais sa construction et tout. Je vais en parler. Mais je trouvais la construction plus intéressante. Et au final, en voyant les deux là, je trouve qu'en vrai, ils ont différent. Ils sont très cousins quand même. Ça reste des films, c'est les mêmes franchises et tout. Il y a quand même des choses qui se répètent beaucoup. Mais je trouve les deux assez différents. Et bon sur des points un peu différents. Voilà, bref.

  • Speaker #2

    Donc ouais, ouais, ouais. Alors voilà. Et alors, il y avait juste un autre point que je voulais aborder par rapport à ce que disait Mika. Et puis après, on peut... on peut enchaîner sur le thème suivant concernant le film, c'est la photo. La photo, je trouve, elle y est pour beaucoup. On a parlé de Turtle Tome, je vous mets au défi de l'écrire. Turtle et Tome, et Tome, et avec un... Le souci, c'est que ce gars-là, on l'a dit, on ne va pas en venir de juste, ce n'est pas forcément un grand artiste, un grand réalisateur, ça manque un peu de personnalité en termes d'esthétique.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Et là où, on pourrait parler de la momie de Stephen Sommers quelques années avant, on pourrait évidemment parler des Indiana Jones, on pourrait parler de plein de films plus classiques, plus anciens, de films d'aventure, on est souvent dans des tons ocres, orangés, des couleurs chaudes, etc. Il ne joue pas du tout cette carte-là. En fait, il a une photo qui montre rien de plus que ce qu'il y a à montrer, qui n'est rien de plus que ce qu'elle est, une photo assez lisse, assez lambda, de décors urbains. Et là, effectivement, alors je dis pas qu'il aurait fallu foutre des filtres jaunes, faire un astringent.

  • Speaker #0

    C'est un univers urbain, de toute façon.

  • Speaker #2

    Non, mais ça aurait pu quand même donner un petit cachet. C'est un petit peu le... On va pas refaire le film, mais styliser un petit peu l'esthétique de Benjamin Gates aurait pu lui donner ce petit côté aventure. exotisme etc même avant de quitter Stricto Sensu les rues etc là c'est vrai que ce côté un petit peu lisse un petit peu lambda c'est vrai que finalement on pourrait être dans un polar la première heure ça galope ça machin vous parliez de film de casse bon bah finalement qu'est-ce qui différencie complètement la première partie d'un je sais pas moi d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un Après, on est quand même clairement dans du film d'aventure avec son approche, l'approche qui est celle du début des années 2000. On n'est plus au début des années 80.

  • Speaker #0

    Les deux genres.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Et puis la deuxième partie raccroche les wagons. La deuxième partie est beaucoup plus aventure. La deuxième partie, on pourrait être dans du Indiana Jones, honnêtement. Enfin, la deuxième partie, le dernier tiers même. Mais voilà, moi je comprends les réserves que Mika peut avoir. On est dans du film d'aventure, c'est incontestable. Le film a tout à fait sa place dans le podcast de l'autre. aujourd'hui pour parler aventure au cinéma. Maintenant, je comprends tes réserves et je veux moins prononcer, je peux les avoir aussi. Si tu veux aborder soit le thème.

  • Speaker #1

    En vrai, je ne vais pas vous donner tort. Il y a des choses que j'aime beaucoup dans le film. Parmi les points que j'avais notés négatifs, j'avais noté mise en scène, mais il y a aussi l'image. Globalement, tout ce qui est montré, ce n'est pas un des points forts du film. Il y a quelques moments où il y a des plans que je trouve un peu jolis, que j'aime bien, mais sur deux heures de film, c'est quand même relativement faux il y a quelques transitions que j'aime bien quelques petites idées de cadres qui sont sympas mais sinon en termes de couleur d'image effectivement ou de mise en scène de manière générale c'est pas un film qui est très intéressant c'est clairement un des points négatifs que j'avais noté il n'y a pas de méga morceau de bravoure souvent dans les films d'aventure on a tendance à retenir une scène spectaculaire couverte d'un trésor ou

  • Speaker #2

    le climax etc et là en l'occurrence il n'y a pas vraiment tu regardes le film qui est loin d'être déplaisant mais tu retiens pas de scène en particulier moi je l'ai revu récemment j'arrive même à mélanger les pinceaux avec le deuxième tout à l'heure j'ai parlé de l'intro du 2 pour parler du premier et il n'y a pas Il n'y a rien qui ressort, franchement. Ça, c'est un peu dommage aussi. Bon, là, on est plus sur un problème d'écriture, peut-être. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais. J'aime bien la scène finale de découverte du trésor. Elle fonctionne bien sur moi, mais ça reste un peu léger, effectivement.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    voilà. Qu'est-ce que j'avais noté d'autre ? Moi, j'aime beaucoup la musique. La thème de la film.

  • Speaker #2

    La BO est chouette.

  • Speaker #1

    Elle fonctionne. Alors, Trevor... et rabbi et rabbin ray bing qui est un ancien membre du groupe yes d'accord écoute voilà merci mais

  • Speaker #2

    c'est une des multiples

  • Speaker #1

    fort capriès à une époque il ya eu 50 mille oui j'ai cru je connais pas bien j'ai fait plus que variable voilà c'est un peu mais on a enfin oui c'est là dans l'époque il était là à l'époque le début des 80 quelques sommes ça et après il a parti il a fait un peu de musique de film donc il a bossé alors il a fait pas mal de merde il va pas dire mais au niveau des trucs un peu un peu à noter il a fait armageddon ennemis d'état les aides de l'enfer ou peur bleu oui

  • Speaker #2

    Parler d'un certain Rémi Harlin,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #2

    On va y revenir.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Le thème qui a reconnu Samuel L.

  • Speaker #2

    Jackson. Tout à fait. OK. Tout à fait, c'est bien ça.

  • Speaker #1

    Voilà, moi, j'ai pas forcément énormément de choses à en dire. Je l'aime beaucoup. Je l'écoute pas forcément dehors, mais là, en l'occurrence, pour l'écriture, un petit peu. Pour l'écriture de mon petit texte, là. Mais sinon, quand je revois le film, je suis toujours super heureux de rentendre ces thèmes. Après, encore une fois, je pense qu'ils m'ont beaucoup marqué parce que je les ai beaucoup regardés à l'époque et que je les aime bien. Mais je trouve les thèmes assez marquants et assez... assez puissant et tout, et ça change, on n'est pas trop sur quelque chose qui ressemble à John Williams, par exemple pour Indiana Jones et tout, il y a une identité, il y a quelque chose, moi j'aime beaucoup les thèmes musicaux du film, ça faisait partie des points que je voulais relever, je ne sais pas si vous, pour plus que ça.

  • Speaker #2

    Non mais elle n'est pas archi marquante, mais elle est... Ce serait presque méchant de dire qu'elle est à l'image du film dans sa technique, que ce soit l'image, etc. Mais c'est vrai que la musique n'est pas désagréable, elle est illustrative ce qu'il faut, elle n'est pas semante, elle n'est pas redondante. elle fonctionne voilà c'est après dire que c'est la plus grande bio pour déjà malvenue c'est sûr bien sûr ça mais non je suis assez d'accord avec toi c'est il fait il fait bien le job ouais bah je sais pas moi ça me marque plus telle ou elle je pense que c'est une question de ça arrive à un rendez vous entre

  • Speaker #1

    ton enfance ouais ouais mais même je sais pas quand je vais rentrer bien sûr mais quand je les réécoute là et je vois le film je suis là mais les thèmes ils sont trop cool et j'ai pas mais je peux être le seul à ressentir ça, on sait rien c'est peut-être ça que c'est toi qui me présente moi je trouve trop bien les thèmes, il y en a plusieurs en plus qui sont marquants, il n'y a pas juste un seul thème très marquant, il y en a 2-3 qui reviennent dans les deux films que j'aime vraiment beaucoup, et puis le reste après les musiques de scènes d'action, des choses comme ça sont plus oubliables, mais ça c'est pas... voilà, qu'est-ce que j'avais noté vous avez survolé vite fait, moi le film me fait pas mal rire en tout cas je trouve que les personnages les relations entre les personnages fonctionnent bien Surtout le trio, et aussi John Voight. Même les relations entre tous les personnages, je trouve qu'elles fonctionnent bien. Et le ton, je vais revenir un peu par rapport à ce qu'ils disaient par rapport à Brokeheimer. Je trouve qu'il y a un humour et un style dans l'écriture de dialogue qui me plaît bien et qui me rappelle un peu... On pourra en parler quand on parlera de ton film pour Lilo Trésor, mais tu vois...

  • Speaker #2

    Lilo Pirate. Il y a un trésor aussi. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr, j'étais dans mon truc, donc l'île aux pirates. Mais tu vois, en termes d'écriture, de dialogue, je trouve que Pirates des Caraïbes est plus près de Benjamin Gates que de l'île aux pirates. Alors qu'on pourrait croire qu'ils sont beaucoup plus proches, évidemment. L'île aux pirates et Pirates des Caraïbes, c'est vachement... Voilà. Mais là encore, la patte Brokheimer, que j'aime bien, personnellement. Je trouve qu'on retrouve un peu le même genre, le même type.

  • Speaker #2

    Ça peut se défendre.

  • Speaker #1

    C'est quelque chose que j'aime bien. Il y a une espèce de désinvolture, de prise au sérieux dans les dialogues, dans le thème. j'aime bien les dialogues et l'humour du film. Je me fais bien marrer, moi. Nicolas Cage est cool. Moi, j'aime bien Nicolas Cage. Ah,

  • Speaker #2

    mais moi, j'ai jamais... Alors, attention, on ne déteste pas Nicolas Cage. C'est juste qu'il n'est pas à sa place. C'est ce que l'on voit.

  • Speaker #1

    Voilà, et donc après, j'avais noté deux ou trois trucs. Alors, on a parlé de la scène du casque. Moi, c'est une scène que j'aime vraiment beaucoup. J'avais noté quelques petits moments du film que je trouve vraiment marquants. La scène du casque, que je trouve vraiment très réussie, qui me rappelle effectivement Ocean, c'est un petit peu... Oui,

  • Speaker #2

    le côté impossible, avec l'expédition impossible et The Shines Eleven, le truc improbable, et ils vont quand même y arriver.

  • Speaker #1

    En fait, je trouve qu'un des bons points du film, ça va être sa narration et son rythme. Je trouve que le film est très bien rythmé et plutôt bien narré. Je trouve que c'est difficile de s'ennuyer de temps.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    ça c'est vrai. Et le rythme est bien foutu, la musique, tout ça, la scène de préparation, le casque, c'est la scène qui fonctionne le plus. Ce que je trouvais rigolo, c'est la mise en parallèle du truc subtil.

  • Speaker #2

    que met en place Nicolas Sliade et son complice face à la grosse armada des autres qui arrivent derrière.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #2

    C'est la mise en perspective des deux, l'une par rapport à l'autre, j'ai trouvé ça rigolo.

  • Speaker #1

    Ouais, puis toute la préparation, ça fait très scientifique et tout, il crée son badge et tout. Enfin, tout ce truc où il n'y a pas besoin de dialogue et que tout est montré par l'image avec le montage et tout. Le truc de, ouais, je trouve que c'est une scène qui fonctionne bien et qui te met bien dans le truc. Voilà, et après sinon c'est surtout au niveau de l'écriture, donc là c'est les points que tu allais revenir, que je voulais surtout appuyer, l'histoire de l'écriture de Sean Bean, entre autres, les autres personnages aussi, mais surtout Sean Bean. Un truc que j'aime bien c'est qu'au tout tout début du film, dans la toute première scène, quand ils sont encore dans la Charlotte, quand ils parlent Benjamin Gates et Ian, le personnage de Sean Bean, ils disent clairement qu'en fait Benjamin Gates avait arrêté de chercher le Très-Droit du Templier, il y a pas mal d'années de toute évidence. Il avait abandonné à cause de certains problèmes d'argent et qu'il ne pouvait pas se permettre de chercher plus loin. Et c'est en en parlant au personnage de Yann qu'il a repris la recherche, parce que Yann a beaucoup d'argent, c'est un méchant, c'est un espèce de mécène méchant qui a plein de thunes. Et du coup, ils laissent entendre clairement, enfin ils ne le laissent pas entendre, ils le disent, que la reprise des recherches a été faite grâce à lui. Ils le remercient d'avoir pu reprendre le trésor. Donc en fait, si le film existe, si l'histoire qu'on nous raconte est possible, C'est parce que le méchant du film a aidé le gentil à relancer la machine. Et ça, ça crée une relation entre les deux que je trouve vraiment intéressante. La relation entre le méchant et tous les personnages. Je trouve que Sean Vin est vraiment bien écrit. Il est intéressant.

  • Speaker #2

    Et puis il y a des moments subtils. C'est pas le méchant super méchant. Et d'ailleurs, on retrouvera cette petite nuance, un peu moins prononcée, mais quand même présente, dans le deuxième, avec le personnage d'Ed Harris.

  • Speaker #1

    Surtout en fin de parcours. Il y a une notion un peu de respect. entre les deux personnages voilà pour les deux films il ya ça c'est ça et les deux sont des chasseurs au trésor juste ils n'ont pas les mêmes méthodes et donc en fait moi je m'inquiète se passe son temps à essayer d'arrêter yann yann holmes non pas mais c'est qu'on n'est pas loin c'est yann je sais comment on est le nom du protagoniste j'ai lu tout à l'heure mais j'en suis un plus donc à ça ouais ouais il plutôt bien plutôt bien mais il ya une espèce de deux personnages intéressants je suis là deux espèces de respect qui change quelque chose que j'aime bien voir que voilà Et j'aime bien la fin. J'aime bien cette espèce d'anti-climax qu'on retrouve à la fin. Le film s'arrête... On va dire que le fil rouge de la chasse au trésor reprend vachement avant la fin du film. Le dernier moment où on a une espèce de climax d'action, ça va être cette espèce d'ascenseur de pièces cylindriques où on a les escaliers qui descendent. où ils sont tous ensemble après être descendus de l'église, enfin dans l'église, et il y a cette scène là où les planches tombent et ils sautent sur les encanteurs, tout ça. Voilà, c'est le dernier moment vraiment d'action, un peu de suspense, tout ça, ou un peu peur, machin, qu'il y a dans le film. Et après, le conflit entre les gentils et les méchants se règle par de la parlotte, par une habile... Je sais pas comment dire... Il les envoie ailleurs, quoi. Il le montre pour les envoyer ailleurs. Et au final, la découverte du trésor entière se fait par le personnage principal et ses alliés. Même son père avec qui il s'est rabiboché alors qu'à la base, ils n'étaient plus copains. C'est mignon. Donc la découverte du trésor se fait grâce à... On n'a plus peur, en fait. La fin du film... En général, c'est-à-dire que dans des films d'aventure comme ça, dans quasiment tous les cas, le trésor, à la fin, il se fait engloutir sous un truc, il se fait péter, il tombe dans un ravin de machin, il y a une boule qui explose tout. Bref, c'est un peu un classique des films d'aventure ou de trésor, c'est qu'à la fin, le trésor, on ne l'a plus. Ils le trouvent et...

  • Speaker #2

    Ils arrivent à sauver juste un petit bout, un truc ridicule. Voilà,

  • Speaker #1

    parce que souvent, les gentils et les méchants s'engueulent et tout. Et là, non. Là, on a vraiment la scène de, pour moi, le plaisir de découvrir ce trésor avec le moment où il allume la salle et que tout prend lieu, voilà. et qu'on ressent qu'ils l'ont trouvé, ils sont contents, et après ils sont pétés de thunes parce qu'ils l'ont trouvé, ils sont contents, et ils deviennent des stars, ça finit un peu différemment. J'aime bien cette fin, et surtout le fait qu'on prenne le temps après, en fait qu'on retourne au centre du film, c'est le Trésor des Templiers, et le fil rouge qu'on avait eu derrière avec le méchant ne servit qu'à donner du corps au film, et du corps au scénario, et tout ça, au final c'est pas ce qui est le plus important, c'est le Trésor des Templiers, donc j'aime bien, je trouve la construction plus... plutôt intéressante. C'est pas le cas dans le deuxième, elle est plus classique. On a plus un méchant qui est plus présent, plus méchant. Et à la fin ils sont ensemble tous les deux, ils découvrent ensemble, c'est plus classique avec encore ce coup où... Enfin bref, c'est peut-être pas trop le 2, mais voilà, qui est classique on va dire. Voilà, c'est le point que j'aimais bien noter. Je ne sais pas si ça vous semble intéressant.

  • Speaker #2

    Non, non, mais de toute façon, tu as un argumentaire très perpétuel. Il n'y a vraiment rien de surprenant dans ce que tu dis.

  • Speaker #1

    En fait, les points forts sont relativement évidents. Oui. Il n'y a pas un énorme...

  • Speaker #2

    Il n'y a pas une qualité énorme qui va compenser un défaut énorme.

  • Speaker #1

    C'est un film qui est assez légère,

  • Speaker #2

    en fait, et assez... Exactement. D'une certaine façon.

  • Speaker #1

    Oui. Mais pas dans le mauvais sens du terme. C'est quelque chose d'assez...

  • Speaker #2

    On aurait voulu... D'assez homogène. Oui, on aurait voulu. Moi, j'aurais bien aimé un morceau de bravoure. J'aurais bien aimé un truc un peu plus remarquable. Il y a un goût de pas assez, clairement. Il y a un goût de pas assez. Voilà. Mais après, il n'y a pas... Ce n'est pas un gros foirage absolu. Évidemment. Non, non.

  • Speaker #1

    Je trouve que le film prend cher pour pas grand-chose. Des fois, genre... Il est souvent considéré comme un sous Indiana Jones, comme un sous film d'aventure.

  • Speaker #2

    Il ne faut pas le comparer à Indiana Jones. Oui,

  • Speaker #1

    voilà, déjà. Je pense que c'est les trucs...

  • Speaker #2

    N'importe quel autre acteur, ça ne serait pas passé comme ça.

  • Speaker #1

    Je sais pas.

  • Speaker #2

    À mon coup, Cage, plombe. Alors, plombe. Encore une fois, ça n'est pas qu'il est mauvais dans le film. Non. Mais je pense que Cage n'était pas le bon choix. Ça, je maintiens et je persiste, Chutin. C'était pas le bon choix. La moitié des critiques rigolent déjà rien qu'à l'évocation de Nicolas Cage dans ce genre de choses-là. Voilà,

  • Speaker #1

    ça a tout dit. Ça a tout dit. Je comprends. Ça fait déjà un bon bout de temps. Un dernier point que je voulais soulever, qui est un truc que j'aime bien dans ce film. On peut parler de quoi ?

  • Speaker #2

    On a tout notre temps.

  • Speaker #1

    Ça va faire une bonne émission. 43 minutes, c'est déjà pas mal. Un dernier point que je voulais soulever, qui est pour moi un truc que j'aime beaucoup, et c'est pas juste Benjamin Gale, c'est quelque chose qui est assez général dans pas mal de films, pour le thème de l'aventure, quelque chose que j'aime beaucoup, c'est que le film soit absolument pas fantastique. dans un film où tout est crédible entre guillemets, pas totalement mais tout est terre à terre et c'est quelque chose que j'apprécie aussi mais qu'on a vraiment beaucoup, en majorité même c'est souvent des films d'aventure même les histoires d'aventure sans forcément parler de films dans plein de genres différents on a souvent du fantastique, on a souvent de la magie, un truc, Indiana Jones évidemment je pense aussi à des trucs, de la magie des machins... de la momie on a aussi évidemment Tomb Raider, on parlait des jeux vidéo Tomb Raider c'est tout à fait fantastique totalement tout le temps

  • Speaker #2

    Uncharted justement Uncharted est plutôt rationnel alors pour le film alors oui pardon,

  • Speaker #1

    du film je ne parle pas du jeu toute petite digression je vais faire très très vite le jeu pour donner un peu le contexte il y a 4 jeux, enfin il y a des épisodes un peu secondaires mais on va parler des 4 principaux les 3 premiers sont fantastiques Dans le premier, il cherche Eldorado, il y a un truc avec des zombies. Dans le deuxième, c'est Shangri-La qui cherche, et il y a un truc avec la vie éternelle, avec un arbre qui donne la vie éternelle. Et le troisième, c'est une cité dont j'ai perdu le nom, qui est une cité perdue dans le désert, je ne sais pas si ça te parle. Mais c'est un truc qui existe vraiment, c'est une vraie légende, comme Shangri-La, comme... Dans le 3. Et dans le 4, il cherche Libertalia, la cité perdue des pirates. Et le 4, qui est à mon sens le meilleur déjà pour l'écriture des personnages et le déroulé même en termes de jeu, mais là c'est vraiment complètement différent. quelque chose que j'aime énormément dans 4, c'est que c'est le seul qui est totalement terre à terre. Le scénario du film, Uncharted, a été repris majoritairement du quatrième jeu, puisque c'est le meilleur de toute façon. On a ce côté terre à terre et je trouve ça vraiment beaucoup mieux. On n'a aucune notion de magie, c'est juste une histoire de pirates et de cités pirates qui est perdue et ils suivent des énigmes pour réussir à trouver l'emplacement de la cité perdue des pirates. C'est quelque chose que j'aime beaucoup. Je trouve que c'est trop rare dans l'univers de l'aventure d'avoir des trucs... terre à terre, crédible, et je pense que ça me fait plus rêver que que du fantastique, enfin que de l'aventure avec du fantastique et on va y revenir,

  • Speaker #2

    des films rationnels dans leur déroulé dans l'émission puisque le mien rentrera dans la catégorie en fait, ce qu'il faut souligner, c'est que les films d'aventure majoritairement rationnels ont inondé les écrans dans les années 40, 50. Les vieux films d'aventure étaient souvent rationnels. C'était souvent des films d'aventure, qu'ils soient pirates, que ce soit une quête au trésor, etc., classique. Les mines du roi Salomon, la vieille version avec Stuart Ganger et les Boraccaires, etc. C'était très souvent des films rationnels. En fait, le film d'aventure rationnel, tel que tu l'écris, tel que tu l'aimes... Je t'encourage d'ailleurs, t'en as certainement déjà vu quelques-uns, je t'encourage à manger quelques classiques, il y a des petites perles dans ce domaine-là. Ce sont souvent des films rationnels. Il faudrait décortiquer l'histoire du film d'aventure à travers les décennies, mais je pense que le fantastique, tel qu'on le voit dans Indiana Jones, dans Pierre des Caribes, dans tous ces films-là, je pense que c'est quelque chose de beaucoup plus récent. C'est quelque chose qui s'est mis à irriguer le film d'aventure dans beaucoup plus récemment. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de film d'aventure fantastique dans les années 40-50. On en trouve certainement. La Momie, pour ne citer que celui-là, s'inspire d'un film, la première version, on est au début des années 30, je ne sais plus exactement quand, la version avec Karloff. On est dans du cinéma fantastique. Enfin, du cinéma d'aventure fantastique. Mais voilà, tu as beaucoup de films d'aventure de l'âge d'or, que ce soit américain ou même hors du territoire des Etats-Unis. Tu as beaucoup de films rassurants. à cette époque là ce qui est effectivement le cas aujourd'hui voilà voilà ce que je vois j'aime beaucoup j'ai fini mon petit petit à l'aise et ben moi je propose que avant qu'on arrive à une heure de temps on attaque le deuxième film oui mais c'est à toi

  • Speaker #0

    Et bien oui, donc la folie des grandeurs. Alors le choix peut paraître un petit peu étrange, d'ailleurs j'ai eu des échos où on se demandait mais est-ce que c'est vraiment un film d'aventure ? Alors je vais essayer d'y répondre un petit peu plus tard là. Parce qu'à priori, on l'a vu tout à l'heure, on a tous à peu près nos critères de qu'est-ce qui fait pour nous un film d'aventure. Oui. Bon, le fait est que si ce titre-là m'est apparu, c'est parce que, en fait, j'ai pas eu vraiment d'hésitation, donc ça doit en être un pour moi.

  • Speaker #1

    Voilà. Ah non mais ce qui en soit déjà se défend, c'est pas...

  • Speaker #0

    Donc on va essayer de replacer un peu de contexte. Le film date de 71, c'était censé être le troisième opus de la collaboration entre Gérard Roury, Bourville et Louis de Funès. Donc à la fin des années 60, ces trois mecs-là, c'est le gout. ils sont au sommet de la chaîne alimentaire.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Tout au moins en ce qui concerne la comédie. Puis, J'ai Aoi, même à l'échelle européenne, puisqu'il est souvent à la tête de grosses coprods.

  • Speaker #2

    D'accord. Parce que du coup, avant ça, on avait eu La Grande Vadrouille et

  • Speaker #0

    Le Corgnon. En 64, si je ne m'abuse. La Grande Vadrouille en 66. et Gérard Horry avait intercalé entre 1967 et 1968 le cerveau le cerveau qui a un peu moins marché parce que les deux autres c'est plus de 10 millions d'entrées à chaque fois ah oui c'est des spécificités c'est vraiment... c'est un petit mémoire pour le cornu et 17 ou 18 pour la grande vadrouille ouais c'était le top à l'époque après ça reste une autre époque,

  • Speaker #2

    l'accès au cinéma était différent mais il y avait une comté qui avait aussi moins de français

  • Speaker #1

    moins d'habitants. Donc, ramener toutes proportions gardées, ça reste quand même quelque chose de classique.

  • Speaker #3

    Il n'y a pas 10,50€ la place.

  • Speaker #1

    Non, mais voilà, il y a plein de facteurs.

  • Speaker #0

    Les durées d'exploitation n'étaient pas les mêmes non plus. Et puis, le cerveau, succès moindre, ce qui fait autour de 5 millions d'entrées.

  • Speaker #2

    ça reste quand même un gros score voilà et puis après donc la folie des grandeurs il y en aura d'autres encore,

  • Speaker #0

    oui on va en faire quelques uns oui oui il y aura l'Arabie Jacob 73 et puis après pour moi ça devient plus anecdotique Gérard Auré parce qu'il est déjà en train de passer la main quoi mais jusqu'à 1995 je crois fantôme avec chauffeur, quelque chose de cet ordre là

  • Speaker #1

    Oui, c'est avec Noiré et Junio. C'est vrai,

  • Speaker #0

    je ne l'ai même carrément pas vu.

  • Speaker #1

    Moi, je l'ai vu, enfin, un gamin, pas complètement gamin, avec le 95, mais je l'ai vu il y a très longtemps, largement oubliable. Ce n'est pas un grand film. Malgré la présence de Noiré, que j'aime beaucoup.

  • Speaker #0

    Voilà, donc, pour ce qui est du contexte socio-économique, donc, il était question de reformer cette équipe gagnante avec Gérard Ruy, Louis de Funès, Bourvil. Bon, Bourvil, il s'avère qu'il est plutôt malade, à la fin des années 60. Une maladie qui va l'emmener en un an et demi grosso modo. Alors, Gérard Huy avait commencé une écriture avec sa fille, avec Thompson et Marcel Julien. Et tenait Bourvil informé au fur et à mesure de l'écriture et de son implication, parce que lui se voulait impliquer quand même malgré tout. Au fil du temps, il s'est avéré que ça n'allait pas être possible. Donc, au moment du décès de Bourvil, Gérard Huy était à deux doigts de foutre le film à la poubelle. Le laps de temps est relativement bref puisqu'il a dû mourir au mois de septembre 70, Bourville, et quelques semaines après, par l'intermédiaire de Simone Signoret pendant une soirée, je sais plutôt quoi, Montant s'est retrouvé impliqué. Montant s'est retrouvé impliqué dans le projet. Donc ça a remis le truc sur la rime, mais il a fallu faire une réécriture. qui s'est à priori joué à la marge, puisque finalement la grosse globalité du texte texte aurait pu aussi bien convenir à Bourville, je pense. C'est plus dans l'incarnation qu'il a fallu... ça s'est différencié. Donc, Yves Montand, sachant que le film devait se tourner en Espagne, puisque c'est l'adaptation de Ruy Blas de Victor Hugo, la fameuse pièce, donc le 16e, 17e siècle espagnol, Ça impliquait d'être sur place, ça impliquait d'avoir les autorisations pour jouer dans des lieux historiques, ce qui a été quand même le cas.

  • Speaker #2

    Ah le cadre est fou. Voilà.

  • Speaker #0

    Mais c'était quand même sous Franco, donc Montand a mis un veto déjà au départ. Ah oui, ah tiens oui, c'est vrai ça. Possiblement d'extrême gauche, ça ne lui convenait pas. Ah oui ! Donc à force de... Ah,

  • Speaker #2

    franco 71 était encore là, effectivement, oui. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui, oui. Bah oui, oui. 15.

  • Speaker #2

    Ah bah oui. C'est con, ça. Je suis pas pratique.

  • Speaker #0

    Voilà, alors ils ont réussi quand même à... Bon, c'était un gros, gros budget, c'était beaucoup de... Il y a eu une force de persuasion, je pense, mais l'idée, c'était quand même de dire à... qu'il valait mieux être sur place et essayer de véhiculer une image positive, la démocratie, machin tout ça, plutôt que de se braquer. Et finalement, mon temps a accepté. Donc la pièce horrible là, je sais pas si vous la connaissez, voilà, j'ai pas vraiment...

  • Speaker #2

    Du tout, du tout, je savais même pas que c'était... Enfin, c'était dit dans le film, c'est écrit, donc voilà. Mais je connaissais pas le nom de cette pièce et voilà.

  • Speaker #0

    J'aurais pu avoir la curiosité de la lire, mais j'ai pas trouvé le temps finalement de me jester dessus. Ce qu'il faut savoir a priori, c'est que l'intégralité des... Gros morceaux de bravoure de cette tragédie politique qui arrive là sont tous, a priori, présents dans le film. Mais dynamité, revisité et rendu que...

  • Speaker #2

    Parce que c'est pas comique à la base ?

  • Speaker #0

    Ah non, du tout.

  • Speaker #3

    D'accord Hugo.

  • Speaker #1

    Du tout, du tout. C'est pas rigolo. J'ai pas dit, en fait.

  • Speaker #0

    Et donc, avec deux funès qui poussent les potards de la saloperie au maximum sur le personnage de Salustre. Et puis, voilà, c'est comme ça que la sauce a pris. Donc, le gros tournage. sur une quinzaine de semaines je crois.

  • Speaker #2

    Ce qui est pas mal.

  • Speaker #0

    Ce qui est très très confort même déjà à l'époque. Plus pas mal de semaines aussi en studio après, entre Rome et puis... Parce qu'il s'agit aussi d'une coproduction, d'où la présence d'acteurs italiens, espagnols...

  • Speaker #1

    Oui, on sent que ça vient d'un peu partout au niveau du casting.

  • Speaker #0

    Et alors donc, ça nous connard l'histoire de... de ce ministre qui s'appelle Salustre, qui est une ordure, un peu proche de... très très attiré par l'argent, le pouvoir, et qui vit à peu près dans l'intelligence avec son valet, Blas, qui lui est un personnage plutôt retort lui aussi, mais pas de la même manière. Et ce ministre se retrouve disgracié pour une histoire certainement inventée de toutes pièces, d'enfant fait à une dame de suite de la reine. Donc une disgrâce, c'est-à-dire remise de tous ses titres et exil, possiblement. Donc lui, ça ne lui convient pas du tout. Il va y avoir contre... contre conspiration et recontre conspiration oui ça n'est que ça en fait et c'est un c'est vraiment le film du j'essaie mais j'y arrive pas c'est le film du j'y arrive pas fait c'est ça qui est que je trouvais que c'est vraiment excellent c'est qu'en dépit de toute la conviction qui dit m autant les uns que les autres il n'y arrive pas c'est un film sur l'échec effectivement C'est un film du contre-pied aussi, pour le coup. Puisqu'on a... On a Montant qui est quand même dans un contre-emploi, déjà, à la base.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, oui.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est... Le funès, il est à part, mais Montant est un contre-emploi. C'est le Montant qui sort des films de Costa-Gabras, à l'époque.

  • Speaker #1

    Pareil, où on se marre un petit peu moins. Des films de sautée.

  • Speaker #2

    C'est trop bien, ouais, j'ai pas vu,

  • Speaker #0

    mais... Et qui perdurera jusqu'à... Jusqu'à la fin des années 70, jusqu'à des polices pitons, quand même, de corneaux. Oui. C'est... C'est... pas marrant en montant en général. C'est allégé, mais montant, on est sur quelque chose de très sérieux aussi. Là, il est à contre-emploi complet. Évidemment, puisqu'il faut qu'il se glisse d'une certaine façon dans les sandales de Bourville. Malgré tout, le truc reste présent, même si il a été effacé. Ça reste présent aussi dans l'esprit de l'équipe, j'imagine. Voilà, donc aussi le fait de se reposer dans un film à costume. Il n'était pas non plus tellement... Il était dans un truc assez actuel, lui, mon temps,

  • Speaker #1

    à cette époque-là. Bon, je vais me placer maintenant, puisque tu parles de mon temps. Moi, je suis plus... du montant dramatique que comique en général. Il est probablement plus connu de toute façon pour le registre dramatique, mais c'est vrai qu'il n'est peut-être pas complètement à sa place. Alors, tu viens d'expliquer très bien le cheminement, l'historique du film. et du coup on comprend que ce soit enfin comment il se retrouve là que c'était pas forcément destiné à lui au départ mais voilà moi qui suis plutôt client du montant et a fortiori le montant vieillissant et là dans les années 70 il va tourner beaucoup avec Claude Sautet qui sont des films que j'aime énormément c'est vrai que dans dans la folie des grandeurs c'est pas le grand montant voilà il essaie bien de faire le pitre et il arrive à être drôle 2-3 fois mais c'est pas le Yves Montand que j'aime

  • Speaker #0

    personnellement voilà c'est mais pour le personnel des pas moi je trouve justement qu'ils soient dans le pic dans la pifferie il est plutôt

  • Speaker #1

    quelques détachements un peu un peu un peu ce capin quoi ouais un peu ce capin dans la méthode un peu un peu sournois un peu c'est pas la franche rigolade non plus non mais alors peut-être ce côté d'égalés surtout dans continue en interaction de funès il est dans il est dans un jeu avec de funès alors c'est une mise en abyme là dedans parce que déjà il joue un rôle en équipe montant mais son personnage lui même joue un rôle par rapport aux personnages de de funès et donc Alors il y a peut-être ce décrochage là qui apporte quelque chose d'un petit peu complexe dans sa façon de jouer. Alors qu'est-ce qui est du calcul absolu ? Qu'est-ce qui fait partie du personnage qu'il est en train de jouer ? Qu'est-ce qui fait que c'est Montant qui est en train de jouer quelque chose qui ne lui ressemble pas souvent ? C'est un peu compliqué. Le rapport de Montant en tant qu'acteur à ce qu'il joue dans ce film là est déjà... Je pense qu'il y a plusieurs degrés... Ah oui, tout à fait ! Au fond, c'est pas évident d'appréhender...

  • Speaker #0

    Mais pour le coup, moi, ça ne m'a jamais choqué. Vraiment, la présence de mon...

  • Speaker #1

    Non, de là à dire que c'est choquant, effectivement, non. Mais, voilà, moi, je l'ai préféré dans... Mais pour le coup,

  • Speaker #0

    j'ai un peu le même rapport à... Qu'expliquait Quentin précédemment, c'est que c'est un film que j'ai quasiment toujours vu, que j'ai vu très jeune et que j'ai continué à revoir régulièrement. Du coup, il y a un certain nombre de choses qui doivent passer à l'as en termes de jugement et d'objectivité. Excuse-moi, Quentin, mais c'est...

  • Speaker #2

    Ah ben non, clairement, bien sûr. De toute façon, moi, pour Benjamin Hedges, toi, pour l'heure de l'occurrence, même chose. Mais je tenais aussi à dire, là, je pense que ça se voit déjà un petit peu, il y a moyen que nous deux, on soit plus en retrait. Je sais pas, parce que...

  • Speaker #3

    Tu dis nous deux, faudrait que tu dis...

  • Speaker #1

    Oui, pardon, je suis...

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    pardon, je suis...

  • Speaker #2

    Mickaël et moi, on s'en est peut-être plus en retrait parce que c'est moins notre génération, quoi. On est...

  • Speaker #1

    on a un peu un choc de génération dans cette émission faut le dire on a quand même un petit écart en 95 on était pas là 95 ouais on était pas encore là on est arrivé l'année d'après on est arrivé bientôt mais on est pas encore là dites vous pour ceux qui écoutent ce podcast que de toute façon l'année de sortie de la folie des grandeurs aucun de nous n'était là après débrouillez vous avec on est pas si vieux que ça finalement voilà non mais oui oui non mais je comprends je comprends enfin c'est non mais même moi la folie grandeur j'y reviendrai peut-être mais rapidement parce que ce n'est pas forcément complètement lié à ce que représente le film mais moi qui suis un grand fan de de funès qui aime beaucoup mon temps je le redis en autrefois c'est pas un film à la folie grandeur c'est pas un film que je vénère plus que ça c'est un film que je trouve plaisant à regarder mais il n'est que la

  • Speaker #0

    pas complètement et je reviendrai sur le cas de filmer d'ailleurs après j'imagine que nous à venir on en a parlé en off je l'expliquerai pour les gens qui nous écoutent je sais bien ce qui est ce qui gêne toute façon et le fait est que moi enfin toi ce qui gêne c'est probablement moi ce qui m'a le plus plu parce que le g on sait tous que de funès était très très porté sur la répétition les films il a sauvé un certain nombre de films il en a planté aussi Parce qu'il a toujours recherché un effet supplémentaire. Au départ, c'était souvent pour combler des lacunes de scénario, ou des lacunes de mise en scène, ou les deux, puisqu'il se retrouvait même quasiment à faire la direction des acteurs lui-même, pour que ça aille dans le sens que lui voulait, évidemment. Mais il est sans être forcément crédité d'ailleurs pour ça. Mais dans beaucoup de films, c'est ce qui a créé beaucoup de mésententes avec certains réalisateurs, avec des Molinaro, avec des... qui d'autres les seuls qui est le seul qui arrivait à le finalement peut-être s'en foutre c'était jean giraud parce que lui il était sur sa technique et puis il essaie de funès gérer la partie la partie acteur du coup on parle de quel film en l'occurrence la cdv gendarme aux gens d'art cela puis d'autres films qui sont ils sont qu'on une moindre reconnaissance mais ok

  • Speaker #2

    Je sais pas Mickael, et je sais pas vous, j'imagine que toi de Funest ça te parle à toute évidence pas mal. Moi en l'occurrence ça me parle pas du tout. Faut quand même préciser ça. Je sais pas toi Mickael, si t'es un peu grandis avec.

  • Speaker #3

    J'en ai vu quelques-uns, mais en fait on a plus les phrases, ces répliques qui tournent en boucle.

  • Speaker #2

    Ouais, y'a un peu ça.

  • Speaker #3

    Moi dans ma tête, alors je sais même plus de quel film ça sort, mais j'ai... Il est beau,

  • Speaker #0

    Pliro !

  • Speaker #2

    Mais ça ne me parle même pas à ça.

  • Speaker #1

    C'est l'adaptation d'Alphonse Alès, je crois. J'avais peut-être changé.

  • Speaker #3

    Il est l'or, mon seigneur.

  • Speaker #2

    Bon,

  • Speaker #1

    on va se l'attendre.

  • Speaker #3

    On va regarder sa vie.

  • Speaker #2

    Oui, pareil, j'ai découvert tout ça l'année grâce à... Je ne savais pas, moi. D'une, ça ne me parle pas parce que je n'ai pas grandi avec. Et je pense qu'il y a un décalage de génération. On pourra revenir plus tard. Mais moi, j'ai un peu de mal. De Funès, moi j'ai vraiment du mal...

  • Speaker #1

    Il y a des gens de notre génération, parfois même plus âgés, nos parents, enfin, oui, des gens plus âgés. De Funès ne fait pas l'unanimité non plus. Je peux comprendre, moi j'ai déjà eu des discussions avec certaines personnes, je peux comprendre le caractère horripilant qu'il peut avoir quand ça passe pas. Moi je sais que je suis extrêmement réceptif à l'humour de De Funès. Il suffit de le foutre sur un écran, il y a moyen que je rigole. Mais c'est pas valable. Tout comme il y a des gens qui ne supportent pas le humour des Monty Python, comme il y en a qui ne sont pas touchés par ce que peut faire Chaplin, etc. De finesse, c'est quand même très particulier. Il y a une approche assez hystérique.

  • Speaker #0

    C'est un truc qui a travaillé au fil du temps, et notamment, aussi, par défaut. Parce qu'il y avait une lacune, soit d'écriture, soit d'effet comique, parce que lui, c'est un type qui a fait beaucoup de théâtre, donc l'effet doit avoir une réponse immédiate. Donc il a toujours... fonctionnait de cette façon-là. C'est pour ça qu'il y avait beaucoup de prises et beaucoup d'alter questions avec les réalisateurs. Je pense que le plus connu, c'est Édouard Molinaro. C'est pas du tout, parce que déjà, Molinaro, c'est un type qui ne rigolait pas. D'accord. Déjà, à la base.

  • Speaker #2

    Et là, en l'occurrence, parce que du coup, je n'ai pas du tout les réadaptations.

  • Speaker #1

    Là,

  • Speaker #0

    ça va être des films qui s'apparentent à des théâtres filmés. T'as des Jeux, Oscar, il doit y en avoir un troisième, je crois.

  • Speaker #1

    Oscar, qui est absolument hilarant. personnellement moi je le trouve hilarant mais ceci dit Joe très bien pour l'avoir revu il y a quelques temps c'est des films que je trouve et là il est redoutable de funestie c'est un festival à l'heure du début des instants il faut que d'en voir d'autres quand même parce qu'en l'occurrence il y en a qu'il faut tenter je pense vraiment des films avec lui j'en ai vraiment pas vu beaucoup j'ai vu La Grande Vadrouille il y a quelques années j'ai été entre guillemets un peu déçu mais c'est loin d'être mon préféré moi La Grande Vadrouille c'est un peu comme c'est le syndrome de la folie des grandeurs ça fait partie de ces titres les plus connus c'est pas ceux qui me transportent le plus même si La Grande Vadrouille il pourrait rentrer dans le cadre du film d'aventure ça a beau être dans un contexte de guerre etc ça peut être un film d'aventure d'ailleurs dans le titre il ya déjà l'idée va drôle donc déjà bien dire voilà mais mais moi de funès oui c'est pas forcément dans les plus connus que j'irai chercher bon je suis un grand fan de rabbi jacob personnellement ça doit être un des seuls que j'ai vu avec lui et puis bah là où il est un peu plus effacé mais à travers cette paris justement à lui il ya un rôle oui alors remarquable mais il a un score ouais

  • Speaker #2

    effectivement mais après je suis pas vu en paris basse et moi je suis de paris grande patrouille mais je ne mets pas au riz pilant c'est plus que je rigole pas beaucoup il arrive pas beaucoup à m'avoir et du coup je me fais un peu chier mais mais je me

  • Speaker #1

    mets c'est sûr que l'on voit ça si tu t'ennuies devant les pitreries de funès il ya des titres qui peuvent être long parce que c'est ce que je vais je vais lui encore la place chez la boucle la fin des prouves bajan ma guette beaucoup

  • Speaker #2

    plus rigolo que c'est pas le même créneau c'est vrai mais je n'ai possible que en vrai pas tant parce qu'il n'est pas si drôle que ça par un guide c'est il a rien il a quand même réussi à m'avoir quelques fois quand je vais lui hier soir et oui il ya pas mal de scènes où c'est drôle je vois ce qui est drôle je vois ça pittrerai je vois son mais ça ça déclenche pas si vous rêve ça s'explique pas quoi ça marche quoi je vois et je suis là oui ben tu sois pas complètement ap par les les les les conneries qu'il va faire dans la feu la folie des grandeurs ça me choque pas c'est pas là où je trouve le plus drôle moi personnellement ce qui est curieux une petite digression mais ce qui est curieux je suis pas particulièrement fan de du coup de deux funès mais j'adore astier dans camelot et je vous parlez camille m'adore et mais sans arrêt référence oui bah il fait sans arrêt même dans les mimiques et tout moi même pas beaucoup de funès envoyant hier sort j'étais là putain c'est fou à quel point pris si ça va s'appuyer je crois pas je dis pas qu'il est plagié ou quoi que ce soit c'est juste une inspiration il a gardé avec lui et c'est vrai que ça et c'est moins hystérique mais il ya dans l'internet soit dans plein de choses comme ça pas grand chose pour que ça part 1 dans l'hystérie mais c'est normal parce que j'adore assier et de finesse ça marche pas ça voilà

  • Speaker #0

    mais du coup le fait est que autant sur ce film là je pense que c'est le plus criant d'ailleurs que la plupart des films bruit ce sont des films extrêmement scénarisés c'est à dire que tout est fait en amont et il n'y a pas d'improvisation ou alors très peu, sur un gag, sur un ceci, un cela, un détail mais pour le coup et ça, Dauphinez finalement avait tendance à vouloir de plus en plus aller vers ça il ne voulait plus tourner qu'avec Boury, même quasiment à un moment donné et le fait est que tous les effets, tous les gags, quasiment tout était déjà écrit au moins un an et demi avant et il avait qu'à vraiment se concentrer sur l'interprétation proprement dit. C'est ce qui fait une sacrée différence justement avec le théâtre filmé, avec les gendarmes, avec les choses où il est plus... Je ne vais pas dire en roue libre parce que c'était nécessairement très contrôlé malgré tout, mais beaucoup moins... C'était contrôlé par lui-même, ce n'est pas contrôlé par l'environnement. Là, c'est l'environnement qui le cadre et... qui le dirige par la force des choses. Moi, je trouve que du coup, ça apporte une fluidité. Il y a même un moment où il disparaît de l'écran pendant quasiment un quart d'heure. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Pas l'écran comme c'est le cas dans certains... Et voilà ! C'est peut-être justement un des trucs qui me dérange le moins.

  • Speaker #0

    C'est assez paradoxal, mais oui, j'imagine que ça peut être gênant. Même moi, ça ne m'a jamais gêné. Il a fallu qu'on me le pointe pour que je me rende compte, en fait. Donc voilà, il y a un contre-pied aussi à ce niveau-là. Il y a le contre-pied... d'une certaine mesure de la musique aussi la musique on passe de sur plein d'ambiances différentes qui a qui n'ont absolument aucun rapport avec soit l'espagne inquisitoriale soit soit même l'espagne

  • Speaker #1

    tout court la musique fait très bien film d'aventuré sur le western il a totalement rebondi qui est un

  • Speaker #0

    c'est pas du pompage mais c'est vraiment la l'inspiration par des sonorités et puis la guitare électrique dans tout ça tu parles de Paul Naref Paul Naref,

  • Speaker #2

    c'est une chanson et la règle je ne parle pas de la musique c'est pas ma génération, moi j'ai lu ça, je me suis dit mais il a fait de la musique de film, d'accord et là j'entends ça et je me dis mais il a fait du Morricone,

  • Speaker #1

    qu'est-ce que c'est mais qui est Paul Naref qu'est-ce que tout arrive

  • Speaker #0

    sur la découverte totale la polnareff était déjà quelqu'un qui aimait le grandiose en termes de musique donc là il était totalement à sa place mais pas du tout son univers donc je sais de tête les générations à nous aussi il

  • Speaker #1

    avait déjà fait gros du taf l'ex à france c'est en 77 voilà pour les amateurs sont au bal

  • Speaker #0

    Ça rentre vraiment, pour moi, dans le film d'aventure du coup. Parce qu'il y a tout ça.

  • Speaker #1

    Non, mais l'aventure, il y en a quand même. C'est assez enlevé comme rythme. Ça bouge pas mal. Il y a les scènes en carrosse. C'est des paysans. On a évoqué ça tout à l'heure. Le côté des paysans, Mika, tu parlais du côté...

  • Speaker #0

    Le dépaysement temporel et géographique.

  • Speaker #1

    Voilà. Là où là. Bon. Voilà. il y a quand même des scènes où on est parfois un peu dans du vaudeville, mais il y a quand même des scènes où ça se casse la figure, ça court. Ce n'est pas un rythme trépidant. C'est enlevé. Il y a un côté... Ce n'est pas du film d'aventure, il n'y a pas une quête. Il y a une quête. C'est comme n'importe qui.

  • Speaker #2

    Il y a une quête.

  • Speaker #3

    Je ne m'embête pas avec Jean Maguette. Enfin, qui m'embête, non, je ne m'embête pas. Mais c'est que... je le considère plus comme une comédie que comme un film d'aventure. Mais oui, mais c'est un film d'aventure. Un film d'aventure,

  • Speaker #1

    ça le dirait finalement assez bien.

  • Speaker #3

    Jean-René Gued, c'était un film d'aventure. Et en fait, c'est parce que ce n'est pas le...

  • Speaker #0

    le genre premier c'est pas jamais guette ceci c'est plus difficile avec le film avec la première heure ni après tu es si je ne me viens au premier mais tu as dit comme l'aventuré je trouve que le sol défini assez bien mais pour le projet et on est d'abord oui

  • Speaker #1

    tu vas pas dire aventure de comédie pour le but moi je ne suis je m'en tiens à la visite et que les perches d'un peu de moi bien il faut s'en tenir à des critères stricts après on peut on peut digresser mais c'est l'ampleur je trouve qu'on l'a oui Les décors, on les a. Je crois que peut-être que s'il y avait eu le Cinémascope, peut-être que ça aurait été encore plus...

  • Speaker #2

    Ah oui, c'est possible.

  • Speaker #0

    Tu leur aurais peut-être donné un côté western dans les petits déserts. Voilà, encore d'avoir.

  • Speaker #1

    Il y a le... Tu parlais de l'épuisement, je crois qu'on l'a. Oui,

  • Speaker #3

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Voilà. Et puis, il y a une espèce de quête quand même, malgré tout. Alors, il n'y a pas un artefact à trouver pour en trouver un autre.

  • Speaker #0

    Non. C'est sûr.

  • Speaker #1

    Mais on a des personnages... Il y a une volonté d'accomplissement. Alors, plus ou moins objective et plus ou moins nécessaire pour certains.

  • Speaker #2

    Ou alors, je vais peut-être un peu casser l'argument avant, je suis désolé, mais toutes les histoires racontent une quête. Oui, tout à fait. Mais après,

  • Speaker #1

    on ne met pas la quête dans le... Le pourquoi du comment du film d'aventure à ce moment-là.

  • Speaker #2

    Oui !

  • Speaker #0

    Non, non, non, c'est trop... Non, non, non, c'est trop... Non, non, non, mais c'est oui, on peut le considérer... Enfin, moi, je suis assez d'accord sur le terme comédie d'aventure.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, tout à fait,

  • Speaker #0

    oui. Ça me convient, ça me convient. C'est pas un film d'aventure frite, mais comédie d'aventure, c'est bien. Mika, bravo.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a le côté... L'incertitude des choses. Ça, c'est une aventure, finalement.

  • Speaker #0

    les retournements de situation le neveu qui revient ce genre de choses là la scène finale on est dans du film d'aventure il y avait eu un écho plus tôt dans le film on est dans du film d'aventure à la suite d'une discussion ça

  • Speaker #3

    me fait beaucoup je suis trop conan avec la roue où il faisait tourner les esclaves je me suis dit c'est conan et non il est très bien

  • Speaker #1

    Mais ça dit aussi beaucoup sur le monde tel qu'il était et tel qu'il est toujours, cette espèce de machin juste pour un petit truc qui sert à rien. C'est ça.

  • Speaker #0

    Il y a une symbolique quand on parle de la vie qui n'est pas déficiante.

  • Speaker #1

    Tu ne vas pas au bout des choses forcément, mais il y a déjà un peu quelque chose. Et puis surtout, moi, pour faire un film sur l'échec, puisqu'il n'y a rien qui marche, en fait. Il n'y a absolument rien qui marche. Il n'y en a pas deux.

  • Speaker #0

    Montant n'arrive pas à ses fins. Ce sont les deux personnages principaux. Effectivement, personne n'arrive à rien.

  • Speaker #1

    Aucune des conspirations n'arrive. Finalement, tous les grands d'Espagne se retrouvent à cette même roue. Oui. Il y a l'arrivée de l'Arjuana, la duenne qui désamorce la chose, je trouve. mais la dernière réplique réellement d'importance c'est de Funès qui se lance dans cette diatribe voilà César devient roi je l'épouse et me vois la reine ouais ouais ça c'est ça c'est assez quand tu dis la folie des grandeurs tout ça mais c'est les dernières paroles d'un mec qui est en train de perdre la raison et qui va certainement mourir là c'est ça qui me qui me pulvérise la tête à chaque fois de vivre Sante, bonsoir. Et on arrive à rire de ça. La force du truc, elle est là, en fait. Et c'est ça, tout du long. On rit de l'échec. Alors, on rit quand il se fait dépouiller. Mais on rit de l'échec et on rit de la...

  • Speaker #0

    La scène quand il se fait dépouiller, c'est ça. Comment on vide sa chambre gigantesque. Avec 30 secondes.

  • Speaker #3

    Avec le franc rempli d'or. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et on arrive à se marrer alors que c'est dramatique. C'est toute une vie qui est en train de... Le titre est une ordure,

  • Speaker #1

    certes, mais... Le système est tellement dur. C'est ça, en fait. Et ce truc-là, moi, pour moi, ça en fait un film d'aventure.

  • Speaker #0

    Ça se défend. De toute façon, le but, c'est de défendre son but gras et tu le fais très bien.

  • Speaker #1

    Après, je pense que j'ai fait à peu près le tour de la question.

  • Speaker #0

    Tu as bien contextualisé le film. Si tu parles, c'est le film. le film le plus connu de l'émission, de toute façon. Enfin,

  • Speaker #1

    le plus populaire,

  • Speaker #0

    on va dire.

  • Speaker #1

    Heureusement que tu m'as posé la question en off. Moi, je ne trouve pas que ce soit un film d'aventure. Ça m'a permis de re-réfléchir à ça, parce que pour moi, c'était certainement évident que j'aurais certainement passé à côté de la question.

  • Speaker #3

    Il y a peut-être aussi le fait, on parlait de Nicolas Cage, mais là, c'est deux funès, c'est une personnalité ultra importante. C'est une icône française.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #3

    C'est une icône française. Et forcément... Quand on parle d'un film de deux funès, on ne pense pas à aventurale, on ne pense pas à un polité.

  • Speaker #0

    C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est sûr.

  • Speaker #0

    On pense à comédie. Comédie, voilà.

  • Speaker #3

    Et c'est peut-être aussi pour ça qu'on est un petit peu matrixé par ce genre de choses. C'est juste ça.

  • Speaker #0

    Oui, ça peut fausser la demande, exactement.

  • Speaker #3

    Ça fausse peut-être mon jugement, ça fausse peut-être le jugement d'autres personnes.

  • Speaker #2

    Tout comme de l'autre côté, Benjamin Goetz, il est peut-être même... pour être un peu contre ce qu'on disait, il est peut-être un peu évolué plus film d'aventure à cause de toute la com'qui a été faite. On parlait de l'affiche, qui fait vraiment très aventure, alors que le film, effectivement, on a déjà parlé de ça, le côté casse pourrait marcher. On ferait une affiche un peu à la Ocean's Eleven, qui aurait marché aussi différemment, mais c'était vraiment dans une direction qu'il voulait aller. le côté Indiana Jones, personnage masculin, chasseur...

  • Speaker #3

    Vente sur Steam March ? Ouais voilà ! Steam March ?

  • Speaker #2

    Ouais voilà ! Et là effectivement c'est un peu surprenant aussi pour la folie des grandeurs.

  • Speaker #1

    Regarde comment c'est vendu avec le titre français ! Et le truc de machin !

  • Speaker #2

    Ouais ouais !

  • Speaker #1

    D'un point de vue marketing, c'est quand même assez lisible !

  • Speaker #2

    Mais du coup, je ne sais pas si vous avez forcément des trucs en plus à rajouter.

  • Speaker #0

    Non, Bertrand, toi non.

  • Speaker #1

    Je suis assez content d'avoir parlé de ça.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on fait une dernière partie où on parle de si on a aimé, des choses à dire dessus ?

  • Speaker #0

    Moi, je l'ai dit au fil de la discussion qu'on a eu.

  • Speaker #1

    Je crois que les opinions de chacun se sont à peu près débonnées.

  • Speaker #0

    Voilà, un petit décrochage générationnel pour toi, émetteur.

  • Speaker #3

    C'était rigolo.

  • Speaker #0

    Le pin n'a rien de déplaisant. Non, non, non.

  • Speaker #3

    là il m'a été très agréable est passé très très vite je veux pas moi ils vont temps je le voyais pas comme ouais mais c'est pas le hiver dramatique qu'on peut oui mais voilà c'est pas juste avant voilà je l'avais juste vu dans le salaire de la peur juste avant à oui parce que vous il faut pas super rigolo c'est pas dramatique mais plus vieux je ne l'ai vu que dans ce film mais

  • Speaker #2

    Moi, à la base, je pensais que c'était juste un janteur. J'ai appris plus tard que...

  • Speaker #1

    Vous n'avez pas vu Jean de Florette, ce genre de choses-là ?

  • Speaker #2

    Pas du tout. Et je ne l'ai pas vue, d'ailleurs. Manon des Sources, Jean de Florette, c'est ça ? Oui, oui, oui.

  • Speaker #3

    Marcel Opagnol ? Oui.

  • Speaker #0

    Opagnol, oui. Non, mais il faut... C'est Imane Répert ou elle est toute nue ? Oui, c'est ça. C'est Manon des Sources. Oui, oui, oui. mais bon voilà c'est mon temps faut voir les films de Claude Sauté faut voir moi des films comme Icomicar Z de Nostalgia Brass évidemment on vient de voir ça depuis très longtemps je ne connais que de nom c'est vraiment génial il fait que ça depuis des années Oui, c'est exact. Bon bref, on ne va pas faire un podcast sur mon temps, même si le personnage le mérite évidemment.

  • Speaker #3

    Peut-être un jour.

  • Speaker #0

    Mais peut-être un jour.

  • Speaker #2

    Mais du coup, j'ai eu quelques réserves quand même. En regardant le film, je l'ai vu hier soir, j'ai quelques réserves quand même sur le... Je pense que c'est une question de génération et d'habitude de visionnage de films et de façon dont on faisait les films à l'époque. Mais j'ai eu des problèmes sur le montage et sur le scénario, le rythme des fois. Des fois, je ne comprenais pas bien tout ce qui se passait. Et surtout les scènes un peu rythmées, qu'on se poursuit. La scène avec le taureau aussi, où il y a plein de monde. Les scènes où il y a vraiment beaucoup de monde, comme ça, où on suit. Des fois, j'ai du mal à bien comprendre où est-ce qu'il se passe. J'ai l'impression que ce n'est pas toujours très bien filmé. Mais c'est peut-être moi qui suis juste...

  • Speaker #0

    Alors la gestion de l'espace avec le taureau, dans l'espèce de petite arène. Alors dire que c'est un modèle... de montage je ne suis pas sûr effectivement c'est peut-être un petit peu étrange moi ça m'a pas choqué à la revoyure voilà bon je pense que bon comme il y avait quand même probablement des petites astuces un bout technique pour pas qu'il y ait de drame sur le tournage entre un taureau et puis des acteurs, des comédiens qui se mettent face à lui les mastocs donc voilà je pense que oui il y a peut-être c'est possible, moi après ça ne m'a pas spécialement dérangé mais...

  • Speaker #2

    le décalage avec le film que j'avais c'est ce qui m'a le plus dérangé je sais pas si ça venait de moi, si ça venait un peu des deux mais il y a des trucs qui m'ont... j'avais du mal des fois, en plus j'avais des surprises le film a des moments très... très gagesque, voire même cartoonesque, avec des effets visuels et tout. Il y en a, on va dire, à tout péter 5, 10 dans le film. Et quand ils arrivent, j'ai tellement pas réussi à rentrer dans le fait que c'est un film beaucoup comédie que quand ça arrive, ça me surprend beaucoup. Ça arrive pas trop à me faire rire parce que je suis là... D'un coup, le film... Il y a des moments où vraiment, je me dis, qu'est-ce qui se passe ? Mais je pense que c'est moi qui suis...

  • Speaker #1

    Je vais te répondre, toi, tellement par le biais du... du conflit de génération que tu évoquais, c'est que moi un film comme Bajan Aghet, alors c'est pas le pire que j'ai vu dans le genre, le pire sera évoqué peut-être une autre fois, c'est beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup d'ellipses pour finalement un film qui est très long, pour ce qu'il est constitué d'ellipses, et ça c'est un des problèmes de la narration. plus actuelle. D'accord,

  • Speaker #2

    ouais,

  • Speaker #1

    je vois. Ça s'entend aussi, je comprends. Ça date un peu de cette époque-là, cette manière de... Bon, ben, ils sont là-bas, puis...

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Personne n'est choqué de rien. Et voilà, c'est...

  • Speaker #0

    le grand écart va se situer là je pense peut-être que c'est trop dans un sens sur les films de cette époque là de 71 et peut-être que c'est trop aussi sur les films actuels bon après la conception du montage était quand même large on parle d'un film français des années 70 et d'un film américain des années 2000 on est sur des conceptions de montage, de construction de narration filmique quand même aux antipodes c'est sûr que là comparer Benjamin Gates et Mouh Pour parler de beaucoup de choses,

  • Speaker #1

    même contemporaines, il y avait des gens qui s'occupaient mieux du montage que je. Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui. Mais après non, moi techniquement, il n'y a pas grand-chose qui doit savoir.

  • Speaker #2

    Je ne sais pas toi, Pascal, mais moi je...

  • Speaker #1

    Tourné fin... enfin, milieu de l'année 1971 et sorti quand même en fin d'année. Donc la post-prod n'a pas été non plus très longue.

  • Speaker #2

    du coup j'ai pas toi nickel en règle si tu étais un peu des moments un peu décontenancé par le film non jamais ou pas forcément parce que en fait je les prix comme une grosse pièce de théâtre plus que c'est une façon de l'appréhender ouais mais oui c'est vrai

  • Speaker #3

    comme tous les films de funès que j'ai vu, c'est-à-dire pas beaucoup, mais où effectivement, de funès, il a ce jeu qui fait qu'il est de funès, mais que, comme tu l'as dit juste avant, je crois... il est quand même formé au théâtre. Ah oui, il vient du théâtre. Pour moi, il a toujours fait du théâtre. En tout cas, j'ai cette image-là. Je l'ai vue comme du théâtre vaudeville. Le côté cartoon aussi. Du coup, ça rentre pas mal.

  • Speaker #2

    Il y a des moments où ça m'a fait rire, mais c'est qu'en général, ça m'a surtout choqué. Après, ça m'a fait rire. C'est vrai qu'il y a des trucs... Des fois, le film tente... Il fait des... Il fait des... des effets, des choses comme ça, qui me font à la fois rire et qui me surprennent. Ça te fait sortir du film. Oui. Je pense que ça vient aussi de la dichotomie qu'il y a entre le fait que ce soit l'humour et on parlait du côté grandiose du film que j'aime bien. Et je pense que c'est ce que je préfère presque. Vu que le film ne fait pas énormément rire, je l'attends visuellement.

  • Speaker #1

    Tu as le temps de t'attarder sur un petit peu les décors.

  • Speaker #2

    Les décors sont... Il y a du bleu.

  • Speaker #0

    Il y a du rétoir.

  • Speaker #3

    C'était la première fois que tu le voyais.

  • Speaker #2

    Bien sûr. Du coup,

  • Speaker #3

    peut-être que sur un... visionnage tu as oui c'est possible mais ouais là tu as vu le nage entre guillemets et je t'avoue je n'avais pas donné super envie de leur voir par contre il dure pas longtemps il y en a donc les autres fait une heure 50 ans il passe plus vite que benjamin gates

  • Speaker #2

    qui fait 2h10 mais honnêtement je crois qu'ils étaient tous autour de deux ans c'est ce que je vous avais dit mais en fait je me suis trompé ils font tous plus ou moins deux heures ce qu'on avait là sauf alors pas le monde perdu à 1 c'est 2h05 le 2 c 2h09 et les autres là c'était autour de 2h Non mais il y avait, on en a pas parlé mais on devait aussi traiter le retour de la momie à la base. Donc c'était deux heures et quelques. Et donc le tien David c'est deux heures... Deux heures quatre.

  • Speaker #0

    Deux heures quatre, voilà.

  • Speaker #2

    Et une heure quarante-neuf pour la folie des grandes heures au final. C'est un peu plus court. Et une heure vingt-cinq, trente, trente-cinq, je sais pas. Pour le monde perdu.

  • Speaker #0

    Oui c'est le tien le plus court.

  • Speaker #3

    Oui, le sonnette le plus court.

  • Speaker #2

    Voilà. Mais sinon oui, là oui.

  • Speaker #3

    j'ai fini ce que j'avais à dire t'as fini de parler de Benjamin Gates ?

  • Speaker #2

    c'est qu'on a assez longtemps on a pas fait beaucoup beaucoup moins que celui-là on parlait en moitié du temps de Benjamin Gates

  • Speaker #0

    Berland, est-ce que du coup t'as fait le tour ? oui, je pense que si t'as les choses en...

  • Speaker #1

    je le tiens à signaler quand même que certaines anecdotes je les tiens de la chaîne Niéco TV qui a une chaîne sur YouTube, qui est au taquet sur tout ce qui concerne Wikifinance. Donc j'ai pioché un petit peu dans ce qu'il avait déjà publié. D'accord. Pour me refaire le contexte aussi, pour ne pas être uniquement tributaire de la page Wikipédia. sachant que l'édition dvd dont je disposais n'avait pas le making of ok c'est plutôt ton honneur qu'il en soit remercié parce qu'il a fourni un travail de longue haleine sur beaucoup de films ça fait toujours des vidéos d'au moins une demi heure sur... sur un tas de choses et en plus il se diversifie. Si vous avez l'occasion d'aller jeter un oeil.

  • Speaker #2

    Petite recourse, avec plaisir.

  • Speaker #0

    Donc alors, au vu, ça fait partie des petites choses qui s'improvisent, qui ne se savent pas forcément tout de suite, au vu du temps passé sur les deux premiers des quatre films que nous voulions traiter, on va arrêter là cette première partie qui atteint quand même le technicien Quentin me confirme, on n'est pas loin d'une heure et demie de durée. On va donc faire une deuxième partie où on traitera des deux films suivants, celui de Mickaël et puis le mien. qui viendront compléter ce petit tour en 4 films de quelques films d'aventure. Donc à très vite pour la deuxième partie.

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Description

Pour ce tout premier épisode de La Horde Sauvage, on vous propose la première partie de notre diptyque sur le cinéma d’aventure. 

Quentin va entamer l’émission en vous parlant de “Benjamin Gates et le Trésor des Templiers”, puis Bertrand s’attardera sur ce classique de la comédie française qu’est “La Folie des Grandeurs”. (Attention, on spoile les films sans retenue)


Une émission présentée par David, Bertrand, Mickaël et Quentin.

Intro : Ennio Morricone - Giu' La Testa (A Fistful of Dynamite)

Outro : Ennio Morricone - The Wild Horse (Mucchio Selvaggio)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, on se retrouve pour un nouveau numéro de notre podcast de l'équipe que nous avons bien nommé la Horde Sauvage avec aujourd'hui autour du micro, alors moi-même, David, je commence par moi, c'est super poli. À ma gauche j'ai Quentin, bonjour, bonsoir, Mickaël en face de moi, et puis Bertrand à ses côtés. Bonsoir tout court. Voilà. même équipe que récemment peu importe dans quel ordre vous écouterez les podcasts, l'essentiel c'est de tous les écouter parce qu'ils sont tous très bien aujourd'hui on a choisi on a choisi de prendre une thématique qui nous plaisait à tous, le film d'aventure alors peu importe, film d'aventure apprécié, pas apprécié, récent, pas récent on a essayé on a fait un peu nos choix sans la moindre contrainte vous verrez que c'est un petit peu éclectique on s'est retrouvé finis

  • Speaker #1

    finalement à faire un peu la même chose que pour l'émission précédente, pas pour tout le monde mais on a eu quand même plutôt dirigé vers des films un peu méconnus ou un peu moins on a laissé les gros maçons ils n'ont même pas vu avant oui c'est vrai que ça sera peut-être intéressant d'y revenir Mika quand tu vas parler du tien mais tu as pris le risque de dire bah tiens moi je prends ce film là,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu et voilà, alors je tiens aussi à préciser qu'aujourd'hui on a tous vu les films des copains. On a évidemment revu nos films que nous allons présenter, mais on a vraiment fait un échange très rigoureux de chacun des films. Les 4 films qu'on va traiter ont tous été vus par l'intégralité de l'équipe présente.

  • Speaker #1

    Et récemment.

  • Speaker #0

    Et récemment. Je précise également que nous allons probablement faire des spoilers sur les indics des 4 films.

  • Speaker #1

    Ça va être une marotte de l'émission de toute façon. Voilà.

  • Speaker #0

    Donc sachez-le si vous n'avez pas vu les films. vous prenez le risque, soit vous les voyez avant soit le plus récent il a 20 ans c'est vrai oui 20 ans 20 ans c'est à nous d'ailleurs et d'ailleurs on va commencer avec celui-là parce que c'est le film de Quentin donc Quentin je te laisse la parole on

  • Speaker #1

    nomme les 4 films maintenant ou pas ?

  • Speaker #0

    on peut faire le programme après tout donc Quentin va nous présenter Benjamin Gates et le Trésor des Templiers Oui,

  • Speaker #1

    le premier opus

  • Speaker #0

    2004 Michael, tu enchaînes Pas du tout, c'est Bertrand Je n'y arrive pas Il ne faut pas hésiter à m'en coller une Bertrand, toi tu nous présenteras Pour ma part, je parlerai de La folie des grandeurs de Gérard Rowy Mika, tu seras le troisième.

  • Speaker #2

    Ça sera Le monde perdu, mais de 1960.

  • Speaker #0

    Voilà. On y reviendra, mais il y a évidemment plusieurs versions. Et moi, je finirai l'émission avec L'îlot pirate de 1995. Voilà. Donc, Quentin, cette fois, je vais te laisser la parole pour que tu présentes ton film. Et puis, évidemment, avec interaction des uns et des autres au fur et à mesure. Quentin, c'est à toi.

  • Speaker #1

    Oui, bonjour, donc c'est Quentin au montage là. En fait, il s'est avéré qu'on a pris beaucoup de temps pour chacun de nos films, et donc on a décidé, pour un souci de légèreté, pour l'écoute, de diviser en deux parties l'émission. Donc vous aurez d'abord les deux premiers films, donc on va parler de Benjamin Gates et de La Folie des Grandeurs, et ensuite dans une deuxième partie... On parlera des deux autres films. Donc nous, on va enregistrer en une seule fois, mais vous, vous le rendrez en deux parties. Donc ce sera ensuite L'île aux pirates et Le monde perdu. Voilà, bonne écoute. Alors du coup, je vais donc vous parler de Benjamin Gates et le Très grand Templier, sorti en 2004. Déjà, en premier lieu, il faut que je précise que c'est un film que j'ai beaucoup vu. Je pense même qu'il doit faire partie du top 5-10 des films que j'ai le plus vu de ma vie entière. Parce que j'avais une sacrée tendance quand j'étais ado à revoir les mêmes films un peu en boucle. Ce qui a forgé un peu certains de mes amours les plus profonds pour certains films. Et entre autres ceux-là, même si quand je dis les deux, les deux Benjamin Goetz, malgré le possible défaut dont on parlera possiblement dans cette émission. Possiblement. Donc, je me suis fait un petit texte quand même, j'ai un peu préparé quelque chose. D'abord, je voulais vous poser une première question. Voilà, sur un petit point. Je vais vous faire un petit florilège de films. Ils ont tous un point commun. On va voir si vous arrivez à deviner. Je vous le cite un peu pêle-mêle. Il y a plusieurs films de Michael Bay. Rock, Armageddon, Pearl Harbor. J'avais noté aussi Le Roi Arthur de Antoine Foucault, suite de 2004. Même année que Benjamin Gates. On a aussi le premier Top Gun et le deuxième récemment. Plusieurs autres films de Tony Scott. On a Flashdance. J'avais noté aussi Le Solitaire de Michael Mann. Et puis après, pas mal de productions de Gore Verbinski avec les Lone Ranger, les Pirates des Caraïbes surtout, c'est eux qui sont peut-être les plus marquants. Et puis donc, les deux Benjamin Gates. Cette petite liste de films que je vous ai fait, est-ce que vous pouvez voir le point commun ? qu'il puisse y avoir.

  • Speaker #2

    Il y a un seul point commun.

  • Speaker #1

    Non, mais là, c'est un point commun un peu principal que j'avais un peu en tête.

  • Speaker #0

    Il y en a pas mal qui viennent du studio Disney.

  • Speaker #1

    C'est pas les Bruckheimer.

  • Speaker #0

    C'est les Bruckheimer,

  • Speaker #1

    oui. C'est ça, effectivement. C'est tous des films de Bruckheimer. Et je voulais aborder ce petit point déjà pour commencer parce que je trouve que c'est assez marquant en les revoyant, les Benjamin Gates. Je me suis fait la réflexion, effectivement, qu'ils font déjà partie d'une espèce de... de microcosme des films de brockheimer qui ont certaines auras ils sont plus ou moins réussis mais il ya quelque chose qui s'en dégage que j'aime bien qu'on pourra revenir plus tard mais voilà c'est par ce petit point c'est du brockheimer donc c'est un gars qui est spécialisé d'après sa page wikipédia sur l'action le spectaculaire et sur fond de valeurs traditionnelles américaines et les français films je peux dire que c'est pas le cas ici on ne peut pas dire le contraire mais il y a une vibe, il y a quelque chose que j'aime bien dans certains de ses films en tout cas je trouve que ça se ressent beaucoup là en l'occurrence voilà donc comme je disais en amont je ne vais pas vous faire l'affront de vous dire que je vais vous parler d'un grand film important dans le cadre du thème du genre du cinéma d'aventure mais moi je les aime beaucoup Donc voilà. C'est oui que c'est des films qui m'ont... J'ai parlé de mon adolescence, contrairement à Indiana Jones, que j'ai découvert beaucoup plus tard. Donc ouais, j'ai pas les mêmes codes que certainement vous allez avoir, puisque moi j'ai commencé un peu ce genre de film avec Benjamin Gates. Donc ça a bien sûr joué sur pas mal de choses. Et donc j'ai découvert le reste, les classiques plus tard. C'est un peu mes classiques à moi. Et donc ça change tout. Voilà, donc... qu'on reviendrait pas aux fêtes ? Eh ben si, voilà. Donc Benjamin Gates, là en l'occurrence, le premier opus, le Trésor des Templiers, sorti en 2004. Le deuxième sorti en 2007 aux Etats-Unis, en 2008 en France, tout début de l'année, fin d'année, début de l'année. Un film de John Turtletaub, si je ne dis pas de bêtises. John Turtletaub, un gars, un cinéaste qui existe. en eau trouble voilà c'est un peu c'est un peu ça il a ses deux plus grands hauts faits outre Jean Maguette ça va être du coup Rasta Rocket dans sa jeunesse oui c'était ça ouais Rasta Rocket et son dernier fait son dernier fait d'art magnifique en eau trouble effectivement le premier enfin le premier opus pas le second pas en eau très trouble mais The Meg c'est lui, c'est sa dernière oeuvre,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu je n'ai vu que on revoit les Bajamaguettes une énième fois j'ai juste noté qu'apparemment il a fait un film d'anarchie qui s'appelle Instinct avec Anthony Hopkins qui parle peut-être à l'un d'entre vous ah oui c'était lui ça il paraît que c'est pas trop mal ça c'est pas le pire c'est pas le pire mais bon voilà

  • Speaker #1

    j'ai dans une arque pas les annales du cinéma à la roquette c'était drôle oui j'ai pas vu depuis très longtemps oui bah ça super mal vieilli je sais pas si elle me souvient de machin tu es mort là sans cas c'est ma mais bref c'était ya un vieux d'enfant il ya moyen que ça ait vieilli et effectivement siècle voilà donc re bas parlons-en allons dans le dur donc benjamin gates qu'est ce qui se raconte un compte les jours de benjamin gates 1. Alors, c'est jamais trop cité qu'est-ce qu'il est. Pour moi, c'est un chasseur de trésors. D'ailleurs, c'est presque un peu ce qu'il dit à un moment dans le premier film. Quand il rencontre Abigail, jouée par Dan Kruger. Il parle un peu et elle essaie de deviner. Elle lui dit Vous êtes chasseur de trésors et il confirme plus ou moins. Donc on va dire que c'est ça. C'est pas un archéologue comme prétend l'être Indiana Jones. Mais c'est plutôt un chasseur de trésors. qui fait partie d'une famille de chercheurs, de tout évidence, pas de scientifiques, mais de gens qui sont intéressés par l'histoire et les trésors depuis très longtemps, et qui ont comme maraude d'essayer de retrouver le trésor des Templiers depuis pas mal de générations, depuis que l'un des ancêtres a eu un indice concernant la position possible du trésor des Templiers par... de la bouche de Charles Carole avant son décès en 1838, je crois de mémoire. Voilà, c'est le pitch du film, et après on se retrouve bien longtemps après. Et donc le film va consister à essayer de trouver le Très-Haut Templier, on va suivre les indices, et voilà. Qu'est-ce que j'avais noté ? Oui, bien sûr, qu'on est quand même dans un film où il y a une histoire de complotisme, on est dans un univers où les complots... paraissent crédibles et ils le sont même ils arrivent à prouver que les francs maçons enfin des formations existent ce qui est le cas aussi dans la vraie vie oui mais dans le film on laisse entendre qu'ils ont de l'influencé beaucoup tout ça c'est pas un problème apparemment dans le film c'est vraiment pas oui ils sont là oui Mais c'est pas du tout le thème. Le thème c'est de trouver leur trésor, mais qu'ils aient influencé ou pas le monde, voilà. C'est marrant, c'est un film de complotisme, mais le thème c'est pas les comploteurs, c'est les méchants. Comme dans, je sais pas, James Bond ou des trucs comme ça, non, là c'est les comploteurs qui sont juste là et ils ont un trésor. Voilà, on cherche le trésor. Euh, voilà, j'ai fait le débrouillé du scénario. Bon,

  • Speaker #0

    alors maintenant on démonte. Ouais, ouais, ouais. Non, c'est présent,

  • Speaker #1

    c'est présent. On va arriver au point, là j'ai fait une petite listing de points positifs, points négatifs, là on va pouvoir commencer à échanger sur le truc, quoi. qu'est-ce que j'aime, qu'est-ce que j'aime pas dans le film. On va commencer par le premier point qui me semble assez important pour moi, c'est que j'aime beaucoup le casting. Le film a quand même un casting pas dégueulasse.

  • Speaker #0

    C'est justement là où je vais avoir... Bon, je parle pour mon cas. C'est justement là où je vais avoir une réserve. Vas-y, t'en termines.

  • Speaker #1

    On a quand même Nicolas Cage, on a quand même... Bon, il y a son... Il est entouré de plusieurs copains. Surtout un de ses meilleurs amis, le personnage qui s'appelle Riley Poole, qui est joué par Justin Barta. qui est, on va dire, quelqu'un qui n'a pas forcément une grande carrière, effectivement, moins connu. Je ne sais plus dans quoi il a joué, j'ai vu, mais je ne me souviens plus exactement. Par contre, à côté, on va avoir évidemment, du coup, Darren Kroger qui joue sa copine du moment. On a John Voight qui joue son père. On a Sean Bean en méchant. On a un petit caméo de Christopher Plummer au tout début du film en grand-père de George McGrath, qui lui donne, justement, qui lui raconte cette histoire et tout avec un fond de... d'images un peu historiques, de batailles,

  • Speaker #0

    comme un peu comme un pas de peur,

  • Speaker #1

    comme intro, que j'aime beaucoup cette intro, avec des images du passé, ça me faisait un peu rêver quand j'étais plus jeune. Et qu'est-ce que j'ai noté ? Après, c'est pour le 2, mais dans le 2, on a Ed Harris, quand même, en méchant, à la place de Sean Bean dans le premier, ce qui fait toujours plaisir de voir Ed Harris.

  • Speaker #0

    Ed Harris, quel que soit le rôle, c'est toujours très bien. C'est bien content.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. C'est que des têtes que j'aime bien. En plus, c'est un autre point qui me semble attaché, mais moi je regarde le film en VF, évidemment, déjà parce que je l'ai beaucoup vu dans mon adolescence en VF, et puis parce que c'est vraiment le genre de film qui, en tant que français, c'est bien un petit plaisir la VF là-dessus, même si je comprends la VO, tout à fait, mais là en l'occurrence, VF est VF tout à fait qualitative, plaisir, petite réserve sur le 2, où la VF de Yann Kruger est remplacée, ce qui est con parce que c'est elle-même qui fait sa propre VF dans le premier, et là dans le 2, du coup c'est plus sa voix, et elle a plus d'accent. ça c'est que oui elle a pu l'accent ouedan j'ai souligné dans le premier week-end max ouais il me semble bien que c'est vrai mais il avait un accès pour et pas du souligner un jeu danser et oui ça les arrange bien qu'ils le souligne pas dans deux du coup alors ils ont peut-être changé je ne sais pas voilà mais donc web à casting vocal et casting facies pas comment dire que j'aime énormément quoi genre en le revoyant j'étais là mais le casting des fonds en facies

  • Speaker #0

    Nicolas Cage j'ai une grosse réserve sur le casting Nicolas Cage qui n'est évidemment pas un mauvais acteur qui a évidemment une tronche il n'y a pas de problème moi j'ai toujours eu un souci avec Nicolas Cage dans ce film là parce que Benjamin Guette c'est quand même un film assez familial assez classique aussi bien dans sa forme que dans son fond d'ailleurs et Nicolas Cage moi je l'associe quand même beaucoup plus facilement à des rôles un peu barrés parce que de toute façon je pense qu'il est un peu barré il a un physique quand même un petit peu particulier on va essayer de ne pas trop parler de l'aspect capillaire il y a toujours quelque chose chez Cage moi je trouve qu'il a sa place chez les Coen il a sa place chez David Lynch il a sa place dans des films de cinéastes avec des pattes particulières, des univers un peu barrés un peu barrés disons-le, et là je trouve que moi j'ai presque l'impression, quand je regarde Benjamin Gates et ça m'a fait ça également avec le 2 à la revoyure on a presque l'impression qu'il est sur la retenue c'est-à-dire que c'est Nicolas Cage, il est là mais on a l'impression que le côté chien fou le côté un peu secoué qu'il trimballe d'habitude dans les films là on a l'impression qu'il le réfrène un peu parce qu'il est dans un film un petit peu plus sympa, il est dans un rôle assez peu ambigu, il peut avoir des rôles un peu strange, et moi, ça me pose problème. Alors, c'est pas qu'il joue mal, c'est pas qu'il... Il fait pas mal le job, je trouve qu'il est pas à sa place. Alors, c'est peut-être complètement personnel, je suis peut-être le seul spectateur au monde à penser ça. Dans tous les aspects, j'ai même l'impression qu'il s'emmerde. Mais oui, parce qu'il a pas grand-chose à faire. Il résout ses énigmes, bon, il le fait bien, c'est pas le problème, mais moi, je trouve qu'il est pas à sa place. Et encore une fois, je ne parle pas de son jeu. Je ne dis pas qu'il est en train de mal jouer. Pas du tout. Pour moi, c'est une erreur de casting. En cas d'enquête. À côté de ça, tu as cité tout le reste du casting très chouette. Diane Kruger. qui est superbement jolie. C'est vraiment... Elle est absolument merveilleuse. Et puis, on ne l'a pas vu si souvent dans des films un peu légers comme ça. On l'associe plus facilement à des films plus dramatiques. Donc ça, c'est chouette. Ouais, le casting est bien. Bon, Sean Bean dans le rôle d'un méchant qui n'est pas d'ailleurs complètement méchant. J'aime bien le côté nuancé du personnage.

  • Speaker #1

    C'est assez simple. J'allais en parler. C'est assez simple.

  • Speaker #0

    Indéniablement,

  • Speaker #1

    c'est le plus fort du film.

  • Speaker #2

    C'est quand même assez.

  • Speaker #1

    C'est pour des cons.

  • Speaker #0

    j'allais en juin les laisse ouais au fond quoi ouais je sais pas il ya deux essaye de lui tirer dessus enfin oui mais il ya moi je veux moi je veux qu'il s'en sort pas non plus les jeter la pierre moi je pense que je n'y en serai je ne dis pas que je vais lancer c'est un peu voilà c'est les points comme c'est quand même toi qui a proposé le film je te laisse faire mais moi je vois chez moi pour le coup je suis plus client de chenmin dans le film que je ne le suis qu'être.

  • Speaker #1

    Déjà pour revenir sur Cage ce que tu disais, en vrai je comprends totalement et comme moi qui suis plus jeune que toi, j'ai pas beaucoup vu de films de Nicolas Cage avant Benjamin Gates, en tout cas de mémoire je saurais pas t'en citer là comme ça, peut-être mais je sais pas en tout cas j'ai un peu connu Nicolas Cage avec ce rôle là, avec ses VF là en plus des films que j'ai vu beaucoup de fois donc ça me choque pas plus que ça, c'est même plus tard que j'ai découvert ces côtés plus plus fantasques que j'ai pu découvrir... Du coup, j'ai pas ce rapport-là à Cage, mais je comprends du tout. Maintenant que je connais sa filmographie, effectivement, du coup, ça me choque pas. J'ai tellement l'habitude que... Donc je peux pas te dire oui, te dire non, débunker. Je comprends, en vrai. C'est vrai que quand on y pense, effectivement, ça fait partie de ses rôles les plus tranquilles de sa filmo. qui est parfois pas si tranquille que ça. Voilà, donc ça...

  • Speaker #0

    Alors par contre, ça je ne l'ai pas repotassé, ce point-là. Le film a bien marché, je crois. Au beau office. Ce qui n'a pas toujours été le cas de ces films. Donc ça, c'est quand même assez important aussi dans la carrière de Cage. Je dirais que c'est à la fois un rôle un peu en décalage de ce qu'il a pu souvent faire, mais en même temps, ça a été un gros succès pour lui.

  • Speaker #1

    Pas le seul,

  • Speaker #0

    mais ça a été un succès.

  • Speaker #1

    Je me trompe peut-être, il faudrait que j'aille vérifier, mais là, je n'ai pas les chiffres sous les yeux. De mémoire, on est sur 500 ou... Ouais, je crois 450 ou 500 millions de box-office, il me semble, mon dotier. C'était un gros succès, le premier. Gros, gros,

  • Speaker #0

    gros succès.

  • Speaker #1

    J'exagère peut-être un peu, mais je crois qu'on est sur des chiffres comme ça pour le premier. Et le 2 a marché un peu moins bien, ou à peu près autant, un peu moins bien.

  • Speaker #0

    Déjà, il y en a eu un 2, ce qui est quand même un signe. C'est-à-dire qu'ils ont enquillé avec eux, 3 ans plus tard, un deuxième film. Ça veut nous dire que le premier avait quand même largement été rentable.

  • Speaker #1

    Il devait y avoir un 3 qui a été annulé à cause de problèmes de... d'agenda et de choses comme ça, il y a eu plein de problèmes et tout, mais plusieurs scénarios ont été écrits, ça a pris du temps et au final ça s'est pas fait, ça a été réadapté en série qui est sortie sur Disney+, l'année dernière, sans les acteurs principaux, ils font juste quelques apparitions, et encore pas Nicolas Cage, plusieurs autres, il y a Harvey Keitel qui apparaît vite fait. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai, Harvey Keitel.

  • Speaker #1

    Je l'avais noté, j'ai pensé maintenant.

  • Speaker #0

    Ce bon vieux Harvey, alors lui, pareil, un peu contre-plan aussi, il y avait des chiffres. Oui,

  • Speaker #2

    il y avait des chiffres. Donc on est sur 173 millions de dollars récoltés au box-office américain. Ah bah,

  • Speaker #1

    j'ai un peu exagéré.

  • Speaker #2

    Et 340 millions de dollars dans le reste du monde.

  • Speaker #0

    Ah si,

  • Speaker #1

    340 !

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #2

    c'est très bien. L'Amérique est différente.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #2

    C'est un film de marque aux Etats-Unis, on a votre suite. Il y a le 2 aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, voilà.

  • Speaker #2

    Qui est un autre film d'aventure.

  • Speaker #1

    Oui. C'est vrai que voilà. Il y avait le 2 aussi ? Tu m'as cité que le 1 ou...

  • Speaker #2

    Là j'ai cité totalement le 1.

  • Speaker #0

    Oui d'accord, ok. Non mais personne...

  • Speaker #2

    Oui effectivement, pour avoir un 2...

  • Speaker #0

    fallait que ça ait marché ça a très bien marché familial donc forcément je rêvais un peu d'avoir une suite quand j'étais plus jeune mais bon au final ils en ont reparlé régulièrement tu regardes un petit peu sur internet tu vois régulièrement des articles remontés ou en tout cas des évocations du 3ème film qui ne se fera très probablement plus maintenant de toute façon j'en parlais avec une amie qui est particulièrement fan des

  • Speaker #1

    films elle me disait j'en rêve toujours trop et moi je lui disais honnêtement C'est trop tard,

  • Speaker #0

    j'ai plus envie,

  • Speaker #1

    j'ai plus envie, les acteurs ont vieilli.

  • Speaker #2

    Vous rêvez d'un 3 avec Nicolas Cage ?

  • Speaker #0

    Ou un reboot ?

  • Speaker #1

    C'est Benjamin Gates, en fait. C'est lui qui incarne le personnage. Je ne vois pas trop quelqu'un d'autre reprendre.

  • Speaker #2

    Non, là, je suis d'accord.

  • Speaker #1

    C'est d'avoir un scénario qui se rapproche du genre de truc.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une icône.

  • Speaker #2

    Non, mais c'est peut-être...

  • Speaker #1

    Moi, qui suis assez fan quand même des deux films, je n'ai pas envie qu'ils fassent un... Après, s'ils le font, peut-être que j'irai voir par curiosité. Mais je n'ai pas envie d'avoir un reboot, avec un autre acteur. Si vous avez une histoire, si Hollywood... a quelque part une histoire d'aventure qui pourrait se greffer à l'univers de Benjamin Gates, greffez-le à autre chose et faites un nouveau truc. Un nouveau personnage, un nouveau truc. Mais le greffer à ça... Non, c'est trop tard, ça fait trop longtemps. Ça fait 15 ans, 7 ?

  • Speaker #2

    Le deuxième a 17 ans. Le premier en a 20 et le deuxième 17.

  • Speaker #1

    Ça peut être bizarre.

  • Speaker #0

    On n'est pas à l'abri.

  • Speaker #2

    Non, non, mais c'est sûr, Disney étant derrière...

  • Speaker #1

    Du coup, ils ont fait une série du scénario qu'ils avaient à la base du 3, ils ont fait une série qui sortait sur Disney+. L'année dernière, qui s'appelle National Treasure, parce que c'est vrai que je dis Benjamin Gates, mais c'est vrai que le titre original... National Treasure. National Treasure. Treasure. Treasure, yeah. Voilà. Et du coup, Benjamin Gates, c'est juste en VF. C'est vrai que je dis ça, mais c'est pas le titre original. Le titre original... Voilà, donc la série s'appelle National Treasure quelque chose.

  • Speaker #0

    voilà donc webcasting vous je sais pas s'il y avait des choses sur casting moi bah du coup david a dit à peu près ce que je pensais de la chose moi j'ai un peu plus mais ça se touche pas du tout le casting ouais à le considérer comme un film d'aventure je m'explique oui mais ça c'est un sujet intéressant oui parce que Tout le long, alors mis à part l'intro qui fait super film d'aventure, c'est Papy qui raconte, qui met la petite graine dans la tête des mains, et ensuite on le retrouve plus tard, il chasse son trésor, on le retrouve à bord du Charlotte qui le retrouve au Pôle Nord.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus si c'est l'Arctique ou l'Antarctique, mais il fait froid.

  • Speaker #0

    Oui. Et du coup, après, on revient, c'est à New York.

  • Speaker #1

    au jésus qu'elle vise et aux états unis washington on est on est dans les on est dans ces zones là de façon parce que c'est là où il ya la déclaration d'indépendance new york tout ce qu'il fait après on va passer quasiment une heure sur comment

  • Speaker #0

    il va voler la déclaration ouais pas une heure mais non pas de fait je viens je le considère plus comme un film 2 il a plus d'un film de casque que d'un film d'aventure pour moi c'est un solide peut-être la fin la fin qui fait très film d'aventure parce que mais moi j'ai ce que j'entends par aventure c'est dépaysement je n'ai pas été dépaysé pendant tout le film sauf peut-être la fin ouais mais il y a ce côté où moi j'entends aventure c'est c'est la charme Tout ça ?

  • Speaker #1

    Oui, justement.

  • Speaker #0

    Alors, j'en parle forcément, mais en plus, c'est contemporain. Oui. Donc, après, je sais que David voudra rebondir là-dessus en parlant d'Uncharted, le film.

  • Speaker #1

    OK. J'avais pensé aussi à Uncharted. Moi,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu, donc je ne peux pas. Mais du coup, il y a ce côté contemporain qui me gêne vraiment. Enfin, qui me gêne, c'est un gros mot, mais pour le considérer en tant qu'aventure. C'est-à-dire que pour moi, un film d'aventure, si on le... place dans le monde contemporain, il faut que ça soit à l'autre bout du monde.

  • Speaker #1

    Mais du coup, on aura le temps d'en reparler quand ce sera... C'est toi après, je crois que c'est le film d'aventure. Tu considérerais La Folie des Grandeurs plus comme un film d'aventure parce que ça se passe dans le passé ?

  • Speaker #0

    La Folie des Grandeurs, j'ai du mal à le considérer comme un film d'aventure. Pour nous, les hommes. Pour nous,

  • Speaker #1

    les hommes. Ok, ok. Voilà,

  • Speaker #0

    mais après, je pense que Bertrand a prévu quelques cartouches pour me contrer.

  • Speaker #1

    Justement, j'y pensais. C'est vrai que film d'aventure, c'est compliqué à...

  • Speaker #0

    C'est plutôt nous dire la définition.

  • Speaker #1

    La définition du film. C'est un peu notre définition. Pour moi, un film d'aventure, effectivement, dépaysement, ça me semble assez important, mais ce n'est pas non plus... Un film d'aventure, une chasse au trésor, recherche, essayer de trouver des secrets du passé, des choses comme ça, déjà, ça me semble pas mal à se supplier. côté aventure. Ouais, je sais pas, une aventure, le fait que ce soit pas forcément dans la jungle... Genre de quête, quoi, il faut qu'il y ait une lutte à atteindre. Voilà, avec souvent deux équipes qui en même temps cherchent l'objectif, les gentils et les méchants, tout ça, voilà, il y a Jones, tout ça, mais pas forcément besoin que ça se passe dans le passé, ça me choque pas plus que ça qu'on fasse un film d'aventure moderne, quoi. C'est pas forcément... Enfin, je comprends, hein, mais moi, mon sens, c'est pas un des arguments... qui me font me dire film d'aventure ou pas, contemporain ou pas. Mais par contre, le côté film de casse, ça oui, bien sûr, il y a toute une séquence qui fait pas mal film de casse. Après, le fil rouge du film tout le temps, ça reste quand même la recherche du trésor et donc du trésor de Templier. Il y a quand même un trésor et... Après,

  • Speaker #0

    je me suis peut-être fait un monde... Moi, le film d'aventure, c'est ce que je vous ai dit tout à l'heure. mais c'est vraiment c'est j'ai eu l'impression qu'on met un petit peu menti en fait parce que je m'attendais à autre chose c'est peut-être un sable et 6 qui joue je m'attendais à ce qu'on soit ailleurs voilà le 2 un peu ça a vite fait mais on reste en rêve contemporain et on reste dans des villes c'est très très urbain comme quand même quand même mais le 2 par à

  • Speaker #1

    paris à londres et et puis bah ça se finit au niveau du mont roche mort donc on est je sais plus dans quel état mais c'est au centre des états unis qu on n'est plus on s'écarte de alors que là tout le film se déroule vraiment dans la dans la région new york washington et la fin c'est à philadelphia je crois c'est ça fait le chiffre donc donc on reste vraiment dans la même dans la même zone ça mais je comprends ça ce côté là moi ça ça en fait on l'a tellement comparé à indiana jones à me dire ah tu aimes bien marjolaine gates va être une vraie plutôt ryan jones est quand même beaucoup mieux du coup, c'est des films cousins. Si vous n'arrêtez pas de le comparer. Maintenant, on me dit que ce n'est pas de l'aventure.

  • Speaker #0

    Mais de l'aventure contemporaine,

  • Speaker #2

    je pense que David va... C'est un truc à creuser qui est effectivement intéressant. Pour moi, les deux Benjamin Gates sont des films d'aventure. Là-dessus, il n'y a pas de problème. Par contre, effectivement, moi, j'ai été plutôt biberonné Indiana Jones, Benjamin Gates. Benjamin Gates est en sortie GT adulte. Le côté contemporain, ça peut être un problème. parce que quand on se retrouve avec la moitié du film où effectivement on est dans la rue on est dans des bagnoles, tout ce qu'il y a de plus moderne on sort les téléphones portables même si on en abuse pas forcément mais téléphone portable pour le premier les téléphones portables c'est pas encore c'est vrai, puis ils en abusent pas mais c'est vrai que le côté aventure au sens strict où on peut parfois l'entendre, il n'est pas forcément en réglou. Maintenant, je trouve qu'il y a quand même une deuxième partie du film qui rattrape bien le truc. Il y a cette ouverture, effectivement, t'en parlais, moi, je trouve ça assez chouette, cette ouverture historique, où on fait un bond dans le temps, etc. Non, d'ailleurs, ce n'est pas le cas dans le premier. Dans le premier, si, parce qu'il est dans le grenier avec son grand-père. Bon, c'est plus avant dans le deuxième. J'ai fait l'amalgame avec l'ouverture du deuxième, qui est très chouette, le soir de l'assassinat de Lincoln, etc. Bon, bref. Ça, c'est très chouette. Voilà. le souci c'est que le film est contemporain et que du coup il y a ce côté un petit peu exotique qu'on trouve tardivement qui peut effectivement rebuter. Tu parlais Mika en off on en parlait pas plus tard que ce matin tu avais été un peu bercé par l'affiche de benjamin gates ouais bah ouais la fiche elle a vraiment un côté aventure il se trimballe je crois que c'est il a un flambeau je sais plus il va grappaute et il va grappaute mais il craque à l'huile la moitié du film il passe son temps à craquer dans des rues mais on est des rues de ville voilà

  • Speaker #1

    bon c'est l'histoire des états unis et des états unis de vraiment du pays

  • Speaker #2

    le 2 se rapporte plus avec le côté amérindien parce qu'il cherche l'adorado dans le 2 il y a presque un côté aventureux que je trouve plus prononcé dans le 2 il me serait presque préféré je vais faire bondir le puriste j'aurais presque préféré le deuxième avant

  • Speaker #1

    de les revoir pour l'occasion je les ai vu tous les deux beaucoup j'ai toujours eu un peu une préférence pour le premier et c'était plus prononcé il y a quelques temps quelques années je les ai revus parce que je ne les ai pas revus pendant très longtemps je les ai vu vraiment beaucoup de fois quand j'étais ado Après, il y a eu une grosse pause. Et je les ai revus il y a quelques années. Et je trouvais quand même que le premier était supérieur. Parce que je trouvais sa construction et tout. Je vais en parler. Mais je trouvais la construction plus intéressante. Et au final, en voyant les deux là, je trouve qu'en vrai, ils ont différent. Ils sont très cousins quand même. Ça reste des films, c'est les mêmes franchises et tout. Il y a quand même des choses qui se répètent beaucoup. Mais je trouve les deux assez différents. Et bon sur des points un peu différents. Voilà, bref.

  • Speaker #2

    Donc ouais, ouais, ouais. Alors voilà. Et alors, il y avait juste un autre point que je voulais aborder par rapport à ce que disait Mika. Et puis après, on peut... on peut enchaîner sur le thème suivant concernant le film, c'est la photo. La photo, je trouve, elle y est pour beaucoup. On a parlé de Turtle Tome, je vous mets au défi de l'écrire. Turtle et Tome, et Tome, et avec un... Le souci, c'est que ce gars-là, on l'a dit, on ne va pas en venir de juste, ce n'est pas forcément un grand artiste, un grand réalisateur, ça manque un peu de personnalité en termes d'esthétique.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Et là où, on pourrait parler de la momie de Stephen Sommers quelques années avant, on pourrait évidemment parler des Indiana Jones, on pourrait parler de plein de films plus classiques, plus anciens, de films d'aventure, on est souvent dans des tons ocres, orangés, des couleurs chaudes, etc. Il ne joue pas du tout cette carte-là. En fait, il a une photo qui montre rien de plus que ce qu'il y a à montrer, qui n'est rien de plus que ce qu'elle est, une photo assez lisse, assez lambda, de décors urbains. Et là, effectivement, alors je dis pas qu'il aurait fallu foutre des filtres jaunes, faire un astringent.

  • Speaker #0

    C'est un univers urbain, de toute façon.

  • Speaker #2

    Non, mais ça aurait pu quand même donner un petit cachet. C'est un petit peu le... On va pas refaire le film, mais styliser un petit peu l'esthétique de Benjamin Gates aurait pu lui donner ce petit côté aventure. exotisme etc même avant de quitter Stricto Sensu les rues etc là c'est vrai que ce côté un petit peu lisse un petit peu lambda c'est vrai que finalement on pourrait être dans un polar la première heure ça galope ça machin vous parliez de film de casse bon bah finalement qu'est-ce qui différencie complètement la première partie d'un je sais pas moi d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un Après, on est quand même clairement dans du film d'aventure avec son approche, l'approche qui est celle du début des années 2000. On n'est plus au début des années 80.

  • Speaker #0

    Les deux genres.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Et puis la deuxième partie raccroche les wagons. La deuxième partie est beaucoup plus aventure. La deuxième partie, on pourrait être dans du Indiana Jones, honnêtement. Enfin, la deuxième partie, le dernier tiers même. Mais voilà, moi je comprends les réserves que Mika peut avoir. On est dans du film d'aventure, c'est incontestable. Le film a tout à fait sa place dans le podcast de l'autre. aujourd'hui pour parler aventure au cinéma. Maintenant, je comprends tes réserves et je veux moins prononcer, je peux les avoir aussi. Si tu veux aborder soit le thème.

  • Speaker #1

    En vrai, je ne vais pas vous donner tort. Il y a des choses que j'aime beaucoup dans le film. Parmi les points que j'avais notés négatifs, j'avais noté mise en scène, mais il y a aussi l'image. Globalement, tout ce qui est montré, ce n'est pas un des points forts du film. Il y a quelques moments où il y a des plans que je trouve un peu jolis, que j'aime bien, mais sur deux heures de film, c'est quand même relativement faux il y a quelques transitions que j'aime bien quelques petites idées de cadres qui sont sympas mais sinon en termes de couleur d'image effectivement ou de mise en scène de manière générale c'est pas un film qui est très intéressant c'est clairement un des points négatifs que j'avais noté il n'y a pas de méga morceau de bravoure souvent dans les films d'aventure on a tendance à retenir une scène spectaculaire couverte d'un trésor ou

  • Speaker #2

    le climax etc et là en l'occurrence il n'y a pas vraiment tu regardes le film qui est loin d'être déplaisant mais tu retiens pas de scène en particulier moi je l'ai revu récemment j'arrive même à mélanger les pinceaux avec le deuxième tout à l'heure j'ai parlé de l'intro du 2 pour parler du premier et il n'y a pas Il n'y a rien qui ressort, franchement. Ça, c'est un peu dommage aussi. Bon, là, on est plus sur un problème d'écriture, peut-être. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais. J'aime bien la scène finale de découverte du trésor. Elle fonctionne bien sur moi, mais ça reste un peu léger, effectivement.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    voilà. Qu'est-ce que j'avais noté d'autre ? Moi, j'aime beaucoup la musique. La thème de la film.

  • Speaker #2

    La BO est chouette.

  • Speaker #1

    Elle fonctionne. Alors, Trevor... et rabbi et rabbin ray bing qui est un ancien membre du groupe yes d'accord écoute voilà merci mais

  • Speaker #2

    c'est une des multiples

  • Speaker #1

    fort capriès à une époque il ya eu 50 mille oui j'ai cru je connais pas bien j'ai fait plus que variable voilà c'est un peu mais on a enfin oui c'est là dans l'époque il était là à l'époque le début des 80 quelques sommes ça et après il a parti il a fait un peu de musique de film donc il a bossé alors il a fait pas mal de merde il va pas dire mais au niveau des trucs un peu un peu à noter il a fait armageddon ennemis d'état les aides de l'enfer ou peur bleu oui

  • Speaker #2

    Parler d'un certain Rémi Harlin,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #2

    On va y revenir.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Le thème qui a reconnu Samuel L.

  • Speaker #2

    Jackson. Tout à fait. OK. Tout à fait, c'est bien ça.

  • Speaker #1

    Voilà, moi, j'ai pas forcément énormément de choses à en dire. Je l'aime beaucoup. Je l'écoute pas forcément dehors, mais là, en l'occurrence, pour l'écriture, un petit peu. Pour l'écriture de mon petit texte, là. Mais sinon, quand je revois le film, je suis toujours super heureux de rentendre ces thèmes. Après, encore une fois, je pense qu'ils m'ont beaucoup marqué parce que je les ai beaucoup regardés à l'époque et que je les aime bien. Mais je trouve les thèmes assez marquants et assez... assez puissant et tout, et ça change, on n'est pas trop sur quelque chose qui ressemble à John Williams, par exemple pour Indiana Jones et tout, il y a une identité, il y a quelque chose, moi j'aime beaucoup les thèmes musicaux du film, ça faisait partie des points que je voulais relever, je ne sais pas si vous, pour plus que ça.

  • Speaker #2

    Non mais elle n'est pas archi marquante, mais elle est... Ce serait presque méchant de dire qu'elle est à l'image du film dans sa technique, que ce soit l'image, etc. Mais c'est vrai que la musique n'est pas désagréable, elle est illustrative ce qu'il faut, elle n'est pas semante, elle n'est pas redondante. elle fonctionne voilà c'est après dire que c'est la plus grande bio pour déjà malvenue c'est sûr bien sûr ça mais non je suis assez d'accord avec toi c'est il fait il fait bien le job ouais bah je sais pas moi ça me marque plus telle ou elle je pense que c'est une question de ça arrive à un rendez vous entre

  • Speaker #1

    ton enfance ouais ouais mais même je sais pas quand je vais rentrer bien sûr mais quand je les réécoute là et je vois le film je suis là mais les thèmes ils sont trop cool et j'ai pas mais je peux être le seul à ressentir ça, on sait rien c'est peut-être ça que c'est toi qui me présente moi je trouve trop bien les thèmes, il y en a plusieurs en plus qui sont marquants, il n'y a pas juste un seul thème très marquant, il y en a 2-3 qui reviennent dans les deux films que j'aime vraiment beaucoup, et puis le reste après les musiques de scènes d'action, des choses comme ça sont plus oubliables, mais ça c'est pas... voilà, qu'est-ce que j'avais noté vous avez survolé vite fait, moi le film me fait pas mal rire en tout cas je trouve que les personnages les relations entre les personnages fonctionnent bien Surtout le trio, et aussi John Voight. Même les relations entre tous les personnages, je trouve qu'elles fonctionnent bien. Et le ton, je vais revenir un peu par rapport à ce qu'ils disaient par rapport à Brokeheimer. Je trouve qu'il y a un humour et un style dans l'écriture de dialogue qui me plaît bien et qui me rappelle un peu... On pourra en parler quand on parlera de ton film pour Lilo Trésor, mais tu vois...

  • Speaker #2

    Lilo Pirate. Il y a un trésor aussi. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr, j'étais dans mon truc, donc l'île aux pirates. Mais tu vois, en termes d'écriture, de dialogue, je trouve que Pirates des Caraïbes est plus près de Benjamin Gates que de l'île aux pirates. Alors qu'on pourrait croire qu'ils sont beaucoup plus proches, évidemment. L'île aux pirates et Pirates des Caraïbes, c'est vachement... Voilà. Mais là encore, la patte Brokheimer, que j'aime bien, personnellement. Je trouve qu'on retrouve un peu le même genre, le même type.

  • Speaker #2

    Ça peut se défendre.

  • Speaker #1

    C'est quelque chose que j'aime bien. Il y a une espèce de désinvolture, de prise au sérieux dans les dialogues, dans le thème. j'aime bien les dialogues et l'humour du film. Je me fais bien marrer, moi. Nicolas Cage est cool. Moi, j'aime bien Nicolas Cage. Ah,

  • Speaker #2

    mais moi, j'ai jamais... Alors, attention, on ne déteste pas Nicolas Cage. C'est juste qu'il n'est pas à sa place. C'est ce que l'on voit.

  • Speaker #1

    Voilà, et donc après, j'avais noté deux ou trois trucs. Alors, on a parlé de la scène du casque. Moi, c'est une scène que j'aime vraiment beaucoup. J'avais noté quelques petits moments du film que je trouve vraiment marquants. La scène du casque, que je trouve vraiment très réussie, qui me rappelle effectivement Ocean, c'est un petit peu... Oui,

  • Speaker #2

    le côté impossible, avec l'expédition impossible et The Shines Eleven, le truc improbable, et ils vont quand même y arriver.

  • Speaker #1

    En fait, je trouve qu'un des bons points du film, ça va être sa narration et son rythme. Je trouve que le film est très bien rythmé et plutôt bien narré. Je trouve que c'est difficile de s'ennuyer de temps.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    ça c'est vrai. Et le rythme est bien foutu, la musique, tout ça, la scène de préparation, le casque, c'est la scène qui fonctionne le plus. Ce que je trouvais rigolo, c'est la mise en parallèle du truc subtil.

  • Speaker #2

    que met en place Nicolas Sliade et son complice face à la grosse armada des autres qui arrivent derrière.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #2

    C'est la mise en perspective des deux, l'une par rapport à l'autre, j'ai trouvé ça rigolo.

  • Speaker #1

    Ouais, puis toute la préparation, ça fait très scientifique et tout, il crée son badge et tout. Enfin, tout ce truc où il n'y a pas besoin de dialogue et que tout est montré par l'image avec le montage et tout. Le truc de, ouais, je trouve que c'est une scène qui fonctionne bien et qui te met bien dans le truc. Voilà, et après sinon c'est surtout au niveau de l'écriture, donc là c'est les points que tu allais revenir, que je voulais surtout appuyer, l'histoire de l'écriture de Sean Bean, entre autres, les autres personnages aussi, mais surtout Sean Bean. Un truc que j'aime bien c'est qu'au tout tout début du film, dans la toute première scène, quand ils sont encore dans la Charlotte, quand ils parlent Benjamin Gates et Ian, le personnage de Sean Bean, ils disent clairement qu'en fait Benjamin Gates avait arrêté de chercher le Très-Droit du Templier, il y a pas mal d'années de toute évidence. Il avait abandonné à cause de certains problèmes d'argent et qu'il ne pouvait pas se permettre de chercher plus loin. Et c'est en en parlant au personnage de Yann qu'il a repris la recherche, parce que Yann a beaucoup d'argent, c'est un méchant, c'est un espèce de mécène méchant qui a plein de thunes. Et du coup, ils laissent entendre clairement, enfin ils ne le laissent pas entendre, ils le disent, que la reprise des recherches a été faite grâce à lui. Ils le remercient d'avoir pu reprendre le trésor. Donc en fait, si le film existe, si l'histoire qu'on nous raconte est possible, C'est parce que le méchant du film a aidé le gentil à relancer la machine. Et ça, ça crée une relation entre les deux que je trouve vraiment intéressante. La relation entre le méchant et tous les personnages. Je trouve que Sean Vin est vraiment bien écrit. Il est intéressant.

  • Speaker #2

    Et puis il y a des moments subtils. C'est pas le méchant super méchant. Et d'ailleurs, on retrouvera cette petite nuance, un peu moins prononcée, mais quand même présente, dans le deuxième, avec le personnage d'Ed Harris.

  • Speaker #1

    Surtout en fin de parcours. Il y a une notion un peu de respect. entre les deux personnages voilà pour les deux films il ya ça c'est ça et les deux sont des chasseurs au trésor juste ils n'ont pas les mêmes méthodes et donc en fait moi je m'inquiète se passe son temps à essayer d'arrêter yann yann holmes non pas mais c'est qu'on n'est pas loin c'est yann je sais comment on est le nom du protagoniste j'ai lu tout à l'heure mais j'en suis un plus donc à ça ouais ouais il plutôt bien plutôt bien mais il ya une espèce de deux personnages intéressants je suis là deux espèces de respect qui change quelque chose que j'aime bien voir que voilà Et j'aime bien la fin. J'aime bien cette espèce d'anti-climax qu'on retrouve à la fin. Le film s'arrête... On va dire que le fil rouge de la chasse au trésor reprend vachement avant la fin du film. Le dernier moment où on a une espèce de climax d'action, ça va être cette espèce d'ascenseur de pièces cylindriques où on a les escaliers qui descendent. où ils sont tous ensemble après être descendus de l'église, enfin dans l'église, et il y a cette scène là où les planches tombent et ils sautent sur les encanteurs, tout ça. Voilà, c'est le dernier moment vraiment d'action, un peu de suspense, tout ça, ou un peu peur, machin, qu'il y a dans le film. Et après, le conflit entre les gentils et les méchants se règle par de la parlotte, par une habile... Je sais pas comment dire... Il les envoie ailleurs, quoi. Il le montre pour les envoyer ailleurs. Et au final, la découverte du trésor entière se fait par le personnage principal et ses alliés. Même son père avec qui il s'est rabiboché alors qu'à la base, ils n'étaient plus copains. C'est mignon. Donc la découverte du trésor se fait grâce à... On n'a plus peur, en fait. La fin du film... En général, c'est-à-dire que dans des films d'aventure comme ça, dans quasiment tous les cas, le trésor, à la fin, il se fait engloutir sous un truc, il se fait péter, il tombe dans un ravin de machin, il y a une boule qui explose tout. Bref, c'est un peu un classique des films d'aventure ou de trésor, c'est qu'à la fin, le trésor, on ne l'a plus. Ils le trouvent et...

  • Speaker #2

    Ils arrivent à sauver juste un petit bout, un truc ridicule. Voilà,

  • Speaker #1

    parce que souvent, les gentils et les méchants s'engueulent et tout. Et là, non. Là, on a vraiment la scène de, pour moi, le plaisir de découvrir ce trésor avec le moment où il allume la salle et que tout prend lieu, voilà. et qu'on ressent qu'ils l'ont trouvé, ils sont contents, et après ils sont pétés de thunes parce qu'ils l'ont trouvé, ils sont contents, et ils deviennent des stars, ça finit un peu différemment. J'aime bien cette fin, et surtout le fait qu'on prenne le temps après, en fait qu'on retourne au centre du film, c'est le Trésor des Templiers, et le fil rouge qu'on avait eu derrière avec le méchant ne servit qu'à donner du corps au film, et du corps au scénario, et tout ça, au final c'est pas ce qui est le plus important, c'est le Trésor des Templiers, donc j'aime bien, je trouve la construction plus... plutôt intéressante. C'est pas le cas dans le deuxième, elle est plus classique. On a plus un méchant qui est plus présent, plus méchant. Et à la fin ils sont ensemble tous les deux, ils découvrent ensemble, c'est plus classique avec encore ce coup où... Enfin bref, c'est peut-être pas trop le 2, mais voilà, qui est classique on va dire. Voilà, c'est le point que j'aimais bien noter. Je ne sais pas si ça vous semble intéressant.

  • Speaker #2

    Non, non, mais de toute façon, tu as un argumentaire très perpétuel. Il n'y a vraiment rien de surprenant dans ce que tu dis.

  • Speaker #1

    En fait, les points forts sont relativement évidents. Oui. Il n'y a pas un énorme...

  • Speaker #2

    Il n'y a pas une qualité énorme qui va compenser un défaut énorme.

  • Speaker #1

    C'est un film qui est assez légère,

  • Speaker #2

    en fait, et assez... Exactement. D'une certaine façon.

  • Speaker #1

    Oui. Mais pas dans le mauvais sens du terme. C'est quelque chose d'assez...

  • Speaker #2

    On aurait voulu... D'assez homogène. Oui, on aurait voulu. Moi, j'aurais bien aimé un morceau de bravoure. J'aurais bien aimé un truc un peu plus remarquable. Il y a un goût de pas assez, clairement. Il y a un goût de pas assez. Voilà. Mais après, il n'y a pas... Ce n'est pas un gros foirage absolu. Évidemment. Non, non.

  • Speaker #1

    Je trouve que le film prend cher pour pas grand-chose. Des fois, genre... Il est souvent considéré comme un sous Indiana Jones, comme un sous film d'aventure.

  • Speaker #2

    Il ne faut pas le comparer à Indiana Jones. Oui,

  • Speaker #1

    voilà, déjà. Je pense que c'est les trucs...

  • Speaker #2

    N'importe quel autre acteur, ça ne serait pas passé comme ça.

  • Speaker #1

    Je sais pas.

  • Speaker #2

    À mon coup, Cage, plombe. Alors, plombe. Encore une fois, ça n'est pas qu'il est mauvais dans le film. Non. Mais je pense que Cage n'était pas le bon choix. Ça, je maintiens et je persiste, Chutin. C'était pas le bon choix. La moitié des critiques rigolent déjà rien qu'à l'évocation de Nicolas Cage dans ce genre de choses-là. Voilà,

  • Speaker #1

    ça a tout dit. Ça a tout dit. Je comprends. Ça fait déjà un bon bout de temps. Un dernier point que je voulais soulever, qui est un truc que j'aime bien dans ce film. On peut parler de quoi ?

  • Speaker #2

    On a tout notre temps.

  • Speaker #1

    Ça va faire une bonne émission. 43 minutes, c'est déjà pas mal. Un dernier point que je voulais soulever, qui est pour moi un truc que j'aime beaucoup, et c'est pas juste Benjamin Gale, c'est quelque chose qui est assez général dans pas mal de films, pour le thème de l'aventure, quelque chose que j'aime beaucoup, c'est que le film soit absolument pas fantastique. dans un film où tout est crédible entre guillemets, pas totalement mais tout est terre à terre et c'est quelque chose que j'apprécie aussi mais qu'on a vraiment beaucoup, en majorité même c'est souvent des films d'aventure même les histoires d'aventure sans forcément parler de films dans plein de genres différents on a souvent du fantastique, on a souvent de la magie, un truc, Indiana Jones évidemment je pense aussi à des trucs, de la magie des machins... de la momie on a aussi évidemment Tomb Raider, on parlait des jeux vidéo Tomb Raider c'est tout à fait fantastique totalement tout le temps

  • Speaker #2

    Uncharted justement Uncharted est plutôt rationnel alors pour le film alors oui pardon,

  • Speaker #1

    du film je ne parle pas du jeu toute petite digression je vais faire très très vite le jeu pour donner un peu le contexte il y a 4 jeux, enfin il y a des épisodes un peu secondaires mais on va parler des 4 principaux les 3 premiers sont fantastiques Dans le premier, il cherche Eldorado, il y a un truc avec des zombies. Dans le deuxième, c'est Shangri-La qui cherche, et il y a un truc avec la vie éternelle, avec un arbre qui donne la vie éternelle. Et le troisième, c'est une cité dont j'ai perdu le nom, qui est une cité perdue dans le désert, je ne sais pas si ça te parle. Mais c'est un truc qui existe vraiment, c'est une vraie légende, comme Shangri-La, comme... Dans le 3. Et dans le 4, il cherche Libertalia, la cité perdue des pirates. Et le 4, qui est à mon sens le meilleur déjà pour l'écriture des personnages et le déroulé même en termes de jeu, mais là c'est vraiment complètement différent. quelque chose que j'aime énormément dans 4, c'est que c'est le seul qui est totalement terre à terre. Le scénario du film, Uncharted, a été repris majoritairement du quatrième jeu, puisque c'est le meilleur de toute façon. On a ce côté terre à terre et je trouve ça vraiment beaucoup mieux. On n'a aucune notion de magie, c'est juste une histoire de pirates et de cités pirates qui est perdue et ils suivent des énigmes pour réussir à trouver l'emplacement de la cité perdue des pirates. C'est quelque chose que j'aime beaucoup. Je trouve que c'est trop rare dans l'univers de l'aventure d'avoir des trucs... terre à terre, crédible, et je pense que ça me fait plus rêver que que du fantastique, enfin que de l'aventure avec du fantastique et on va y revenir,

  • Speaker #2

    des films rationnels dans leur déroulé dans l'émission puisque le mien rentrera dans la catégorie en fait, ce qu'il faut souligner, c'est que les films d'aventure majoritairement rationnels ont inondé les écrans dans les années 40, 50. Les vieux films d'aventure étaient souvent rationnels. C'était souvent des films d'aventure, qu'ils soient pirates, que ce soit une quête au trésor, etc., classique. Les mines du roi Salomon, la vieille version avec Stuart Ganger et les Boraccaires, etc. C'était très souvent des films rationnels. En fait, le film d'aventure rationnel, tel que tu l'écris, tel que tu l'aimes... Je t'encourage d'ailleurs, t'en as certainement déjà vu quelques-uns, je t'encourage à manger quelques classiques, il y a des petites perles dans ce domaine-là. Ce sont souvent des films rationnels. Il faudrait décortiquer l'histoire du film d'aventure à travers les décennies, mais je pense que le fantastique, tel qu'on le voit dans Indiana Jones, dans Pierre des Caribes, dans tous ces films-là, je pense que c'est quelque chose de beaucoup plus récent. C'est quelque chose qui s'est mis à irriguer le film d'aventure dans beaucoup plus récemment. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de film d'aventure fantastique dans les années 40-50. On en trouve certainement. La Momie, pour ne citer que celui-là, s'inspire d'un film, la première version, on est au début des années 30, je ne sais plus exactement quand, la version avec Karloff. On est dans du cinéma fantastique. Enfin, du cinéma d'aventure fantastique. Mais voilà, tu as beaucoup de films d'aventure de l'âge d'or, que ce soit américain ou même hors du territoire des Etats-Unis. Tu as beaucoup de films rassurants. à cette époque là ce qui est effectivement le cas aujourd'hui voilà voilà ce que je vois j'aime beaucoup j'ai fini mon petit petit à l'aise et ben moi je propose que avant qu'on arrive à une heure de temps on attaque le deuxième film oui mais c'est à toi

  • Speaker #0

    Et bien oui, donc la folie des grandeurs. Alors le choix peut paraître un petit peu étrange, d'ailleurs j'ai eu des échos où on se demandait mais est-ce que c'est vraiment un film d'aventure ? Alors je vais essayer d'y répondre un petit peu plus tard là. Parce qu'à priori, on l'a vu tout à l'heure, on a tous à peu près nos critères de qu'est-ce qui fait pour nous un film d'aventure. Oui. Bon, le fait est que si ce titre-là m'est apparu, c'est parce que, en fait, j'ai pas eu vraiment d'hésitation, donc ça doit en être un pour moi.

  • Speaker #1

    Voilà. Ah non mais ce qui en soit déjà se défend, c'est pas...

  • Speaker #0

    Donc on va essayer de replacer un peu de contexte. Le film date de 71, c'était censé être le troisième opus de la collaboration entre Gérard Roury, Bourville et Louis de Funès. Donc à la fin des années 60, ces trois mecs-là, c'est le gout. ils sont au sommet de la chaîne alimentaire.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Tout au moins en ce qui concerne la comédie. Puis, J'ai Aoi, même à l'échelle européenne, puisqu'il est souvent à la tête de grosses coprods.

  • Speaker #2

    D'accord. Parce que du coup, avant ça, on avait eu La Grande Vadrouille et

  • Speaker #0

    Le Corgnon. En 64, si je ne m'abuse. La Grande Vadrouille en 66. et Gérard Horry avait intercalé entre 1967 et 1968 le cerveau le cerveau qui a un peu moins marché parce que les deux autres c'est plus de 10 millions d'entrées à chaque fois ah oui c'est des spécificités c'est vraiment... c'est un petit mémoire pour le cornu et 17 ou 18 pour la grande vadrouille ouais c'était le top à l'époque après ça reste une autre époque,

  • Speaker #2

    l'accès au cinéma était différent mais il y avait une comté qui avait aussi moins de français

  • Speaker #1

    moins d'habitants. Donc, ramener toutes proportions gardées, ça reste quand même quelque chose de classique.

  • Speaker #3

    Il n'y a pas 10,50€ la place.

  • Speaker #1

    Non, mais voilà, il y a plein de facteurs.

  • Speaker #0

    Les durées d'exploitation n'étaient pas les mêmes non plus. Et puis, le cerveau, succès moindre, ce qui fait autour de 5 millions d'entrées.

  • Speaker #2

    ça reste quand même un gros score voilà et puis après donc la folie des grandeurs il y en aura d'autres encore,

  • Speaker #0

    oui on va en faire quelques uns oui oui il y aura l'Arabie Jacob 73 et puis après pour moi ça devient plus anecdotique Gérard Auré parce qu'il est déjà en train de passer la main quoi mais jusqu'à 1995 je crois fantôme avec chauffeur, quelque chose de cet ordre là

  • Speaker #1

    Oui, c'est avec Noiré et Junio. C'est vrai,

  • Speaker #0

    je ne l'ai même carrément pas vu.

  • Speaker #1

    Moi, je l'ai vu, enfin, un gamin, pas complètement gamin, avec le 95, mais je l'ai vu il y a très longtemps, largement oubliable. Ce n'est pas un grand film. Malgré la présence de Noiré, que j'aime beaucoup.

  • Speaker #0

    Voilà, donc, pour ce qui est du contexte socio-économique, donc, il était question de reformer cette équipe gagnante avec Gérard Ruy, Louis de Funès, Bourvil. Bon, Bourvil, il s'avère qu'il est plutôt malade, à la fin des années 60. Une maladie qui va l'emmener en un an et demi grosso modo. Alors, Gérard Huy avait commencé une écriture avec sa fille, avec Thompson et Marcel Julien. Et tenait Bourvil informé au fur et à mesure de l'écriture et de son implication, parce que lui se voulait impliquer quand même malgré tout. Au fil du temps, il s'est avéré que ça n'allait pas être possible. Donc, au moment du décès de Bourvil, Gérard Huy était à deux doigts de foutre le film à la poubelle. Le laps de temps est relativement bref puisqu'il a dû mourir au mois de septembre 70, Bourville, et quelques semaines après, par l'intermédiaire de Simone Signoret pendant une soirée, je sais plutôt quoi, Montant s'est retrouvé impliqué. Montant s'est retrouvé impliqué dans le projet. Donc ça a remis le truc sur la rime, mais il a fallu faire une réécriture. qui s'est à priori joué à la marge, puisque finalement la grosse globalité du texte texte aurait pu aussi bien convenir à Bourville, je pense. C'est plus dans l'incarnation qu'il a fallu... ça s'est différencié. Donc, Yves Montand, sachant que le film devait se tourner en Espagne, puisque c'est l'adaptation de Ruy Blas de Victor Hugo, la fameuse pièce, donc le 16e, 17e siècle espagnol, Ça impliquait d'être sur place, ça impliquait d'avoir les autorisations pour jouer dans des lieux historiques, ce qui a été quand même le cas.

  • Speaker #2

    Ah le cadre est fou. Voilà.

  • Speaker #0

    Mais c'était quand même sous Franco, donc Montand a mis un veto déjà au départ. Ah oui, ah tiens oui, c'est vrai ça. Possiblement d'extrême gauche, ça ne lui convenait pas. Ah oui ! Donc à force de... Ah,

  • Speaker #2

    franco 71 était encore là, effectivement, oui. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui, oui. Bah oui, oui. 15.

  • Speaker #2

    Ah bah oui. C'est con, ça. Je suis pas pratique.

  • Speaker #0

    Voilà, alors ils ont réussi quand même à... Bon, c'était un gros, gros budget, c'était beaucoup de... Il y a eu une force de persuasion, je pense, mais l'idée, c'était quand même de dire à... qu'il valait mieux être sur place et essayer de véhiculer une image positive, la démocratie, machin tout ça, plutôt que de se braquer. Et finalement, mon temps a accepté. Donc la pièce horrible là, je sais pas si vous la connaissez, voilà, j'ai pas vraiment...

  • Speaker #2

    Du tout, du tout, je savais même pas que c'était... Enfin, c'était dit dans le film, c'est écrit, donc voilà. Mais je connaissais pas le nom de cette pièce et voilà.

  • Speaker #0

    J'aurais pu avoir la curiosité de la lire, mais j'ai pas trouvé le temps finalement de me jester dessus. Ce qu'il faut savoir a priori, c'est que l'intégralité des... Gros morceaux de bravoure de cette tragédie politique qui arrive là sont tous, a priori, présents dans le film. Mais dynamité, revisité et rendu que...

  • Speaker #2

    Parce que c'est pas comique à la base ?

  • Speaker #0

    Ah non, du tout.

  • Speaker #3

    D'accord Hugo.

  • Speaker #1

    Du tout, du tout. C'est pas rigolo. J'ai pas dit, en fait.

  • Speaker #0

    Et donc, avec deux funès qui poussent les potards de la saloperie au maximum sur le personnage de Salustre. Et puis, voilà, c'est comme ça que la sauce a pris. Donc, le gros tournage. sur une quinzaine de semaines je crois.

  • Speaker #2

    Ce qui est pas mal.

  • Speaker #0

    Ce qui est très très confort même déjà à l'époque. Plus pas mal de semaines aussi en studio après, entre Rome et puis... Parce qu'il s'agit aussi d'une coproduction, d'où la présence d'acteurs italiens, espagnols...

  • Speaker #1

    Oui, on sent que ça vient d'un peu partout au niveau du casting.

  • Speaker #0

    Et alors donc, ça nous connard l'histoire de... de ce ministre qui s'appelle Salustre, qui est une ordure, un peu proche de... très très attiré par l'argent, le pouvoir, et qui vit à peu près dans l'intelligence avec son valet, Blas, qui lui est un personnage plutôt retort lui aussi, mais pas de la même manière. Et ce ministre se retrouve disgracié pour une histoire certainement inventée de toutes pièces, d'enfant fait à une dame de suite de la reine. Donc une disgrâce, c'est-à-dire remise de tous ses titres et exil, possiblement. Donc lui, ça ne lui convient pas du tout. Il va y avoir contre... contre conspiration et recontre conspiration oui ça n'est que ça en fait et c'est un c'est vraiment le film du j'essaie mais j'y arrive pas c'est le film du j'y arrive pas fait c'est ça qui est que je trouvais que c'est vraiment excellent c'est qu'en dépit de toute la conviction qui dit m autant les uns que les autres il n'y arrive pas c'est un film sur l'échec effectivement C'est un film du contre-pied aussi, pour le coup. Puisqu'on a... On a Montant qui est quand même dans un contre-emploi, déjà, à la base.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, oui.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est... Le funès, il est à part, mais Montant est un contre-emploi. C'est le Montant qui sort des films de Costa-Gabras, à l'époque.

  • Speaker #1

    Pareil, où on se marre un petit peu moins. Des films de sautée.

  • Speaker #2

    C'est trop bien, ouais, j'ai pas vu,

  • Speaker #0

    mais... Et qui perdurera jusqu'à... Jusqu'à la fin des années 70, jusqu'à des polices pitons, quand même, de corneaux. Oui. C'est... C'est... pas marrant en montant en général. C'est allégé, mais montant, on est sur quelque chose de très sérieux aussi. Là, il est à contre-emploi complet. Évidemment, puisqu'il faut qu'il se glisse d'une certaine façon dans les sandales de Bourville. Malgré tout, le truc reste présent, même si il a été effacé. Ça reste présent aussi dans l'esprit de l'équipe, j'imagine. Voilà, donc aussi le fait de se reposer dans un film à costume. Il n'était pas non plus tellement... Il était dans un truc assez actuel, lui, mon temps,

  • Speaker #1

    à cette époque-là. Bon, je vais me placer maintenant, puisque tu parles de mon temps. Moi, je suis plus... du montant dramatique que comique en général. Il est probablement plus connu de toute façon pour le registre dramatique, mais c'est vrai qu'il n'est peut-être pas complètement à sa place. Alors, tu viens d'expliquer très bien le cheminement, l'historique du film. et du coup on comprend que ce soit enfin comment il se retrouve là que c'était pas forcément destiné à lui au départ mais voilà moi qui suis plutôt client du montant et a fortiori le montant vieillissant et là dans les années 70 il va tourner beaucoup avec Claude Sautet qui sont des films que j'aime énormément c'est vrai que dans dans la folie des grandeurs c'est pas le grand montant voilà il essaie bien de faire le pitre et il arrive à être drôle 2-3 fois mais c'est pas le Yves Montand que j'aime

  • Speaker #0

    personnellement voilà c'est mais pour le personnel des pas moi je trouve justement qu'ils soient dans le pic dans la pifferie il est plutôt

  • Speaker #1

    quelques détachements un peu un peu un peu ce capin quoi ouais un peu ce capin dans la méthode un peu un peu sournois un peu c'est pas la franche rigolade non plus non mais alors peut-être ce côté d'égalés surtout dans continue en interaction de funès il est dans il est dans un jeu avec de funès alors c'est une mise en abyme là dedans parce que déjà il joue un rôle en équipe montant mais son personnage lui même joue un rôle par rapport aux personnages de de funès et donc Alors il y a peut-être ce décrochage là qui apporte quelque chose d'un petit peu complexe dans sa façon de jouer. Alors qu'est-ce qui est du calcul absolu ? Qu'est-ce qui fait partie du personnage qu'il est en train de jouer ? Qu'est-ce qui fait que c'est Montant qui est en train de jouer quelque chose qui ne lui ressemble pas souvent ? C'est un peu compliqué. Le rapport de Montant en tant qu'acteur à ce qu'il joue dans ce film là est déjà... Je pense qu'il y a plusieurs degrés... Ah oui, tout à fait ! Au fond, c'est pas évident d'appréhender...

  • Speaker #0

    Mais pour le coup, moi, ça ne m'a jamais choqué. Vraiment, la présence de mon...

  • Speaker #1

    Non, de là à dire que c'est choquant, effectivement, non. Mais, voilà, moi, je l'ai préféré dans... Mais pour le coup,

  • Speaker #0

    j'ai un peu le même rapport à... Qu'expliquait Quentin précédemment, c'est que c'est un film que j'ai quasiment toujours vu, que j'ai vu très jeune et que j'ai continué à revoir régulièrement. Du coup, il y a un certain nombre de choses qui doivent passer à l'as en termes de jugement et d'objectivité. Excuse-moi, Quentin, mais c'est...

  • Speaker #2

    Ah ben non, clairement, bien sûr. De toute façon, moi, pour Benjamin Hedges, toi, pour l'heure de l'occurrence, même chose. Mais je tenais aussi à dire, là, je pense que ça se voit déjà un petit peu, il y a moyen que nous deux, on soit plus en retrait. Je sais pas, parce que...

  • Speaker #3

    Tu dis nous deux, faudrait que tu dis...

  • Speaker #1

    Oui, pardon, je suis...

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    pardon, je suis...

  • Speaker #2

    Mickaël et moi, on s'en est peut-être plus en retrait parce que c'est moins notre génération, quoi. On est...

  • Speaker #1

    on a un peu un choc de génération dans cette émission faut le dire on a quand même un petit écart en 95 on était pas là 95 ouais on était pas encore là on est arrivé l'année d'après on est arrivé bientôt mais on est pas encore là dites vous pour ceux qui écoutent ce podcast que de toute façon l'année de sortie de la folie des grandeurs aucun de nous n'était là après débrouillez vous avec on est pas si vieux que ça finalement voilà non mais oui oui non mais je comprends je comprends enfin c'est non mais même moi la folie grandeur j'y reviendrai peut-être mais rapidement parce que ce n'est pas forcément complètement lié à ce que représente le film mais moi qui suis un grand fan de de funès qui aime beaucoup mon temps je le redis en autrefois c'est pas un film à la folie grandeur c'est pas un film que je vénère plus que ça c'est un film que je trouve plaisant à regarder mais il n'est que la

  • Speaker #0

    pas complètement et je reviendrai sur le cas de filmer d'ailleurs après j'imagine que nous à venir on en a parlé en off je l'expliquerai pour les gens qui nous écoutent je sais bien ce qui est ce qui gêne toute façon et le fait est que moi enfin toi ce qui gêne c'est probablement moi ce qui m'a le plus plu parce que le g on sait tous que de funès était très très porté sur la répétition les films il a sauvé un certain nombre de films il en a planté aussi Parce qu'il a toujours recherché un effet supplémentaire. Au départ, c'était souvent pour combler des lacunes de scénario, ou des lacunes de mise en scène, ou les deux, puisqu'il se retrouvait même quasiment à faire la direction des acteurs lui-même, pour que ça aille dans le sens que lui voulait, évidemment. Mais il est sans être forcément crédité d'ailleurs pour ça. Mais dans beaucoup de films, c'est ce qui a créé beaucoup de mésententes avec certains réalisateurs, avec des Molinaro, avec des... qui d'autres les seuls qui est le seul qui arrivait à le finalement peut-être s'en foutre c'était jean giraud parce que lui il était sur sa technique et puis il essaie de funès gérer la partie la partie acteur du coup on parle de quel film en l'occurrence la cdv gendarme aux gens d'art cela puis d'autres films qui sont ils sont qu'on une moindre reconnaissance mais ok

  • Speaker #2

    Je sais pas Mickael, et je sais pas vous, j'imagine que toi de Funest ça te parle à toute évidence pas mal. Moi en l'occurrence ça me parle pas du tout. Faut quand même préciser ça. Je sais pas toi Mickael, si t'es un peu grandis avec.

  • Speaker #3

    J'en ai vu quelques-uns, mais en fait on a plus les phrases, ces répliques qui tournent en boucle.

  • Speaker #2

    Ouais, y'a un peu ça.

  • Speaker #3

    Moi dans ma tête, alors je sais même plus de quel film ça sort, mais j'ai... Il est beau,

  • Speaker #0

    Pliro !

  • Speaker #2

    Mais ça ne me parle même pas à ça.

  • Speaker #1

    C'est l'adaptation d'Alphonse Alès, je crois. J'avais peut-être changé.

  • Speaker #3

    Il est l'or, mon seigneur.

  • Speaker #2

    Bon,

  • Speaker #1

    on va se l'attendre.

  • Speaker #3

    On va regarder sa vie.

  • Speaker #2

    Oui, pareil, j'ai découvert tout ça l'année grâce à... Je ne savais pas, moi. D'une, ça ne me parle pas parce que je n'ai pas grandi avec. Et je pense qu'il y a un décalage de génération. On pourra revenir plus tard. Mais moi, j'ai un peu de mal. De Funès, moi j'ai vraiment du mal...

  • Speaker #1

    Il y a des gens de notre génération, parfois même plus âgés, nos parents, enfin, oui, des gens plus âgés. De Funès ne fait pas l'unanimité non plus. Je peux comprendre, moi j'ai déjà eu des discussions avec certaines personnes, je peux comprendre le caractère horripilant qu'il peut avoir quand ça passe pas. Moi je sais que je suis extrêmement réceptif à l'humour de De Funès. Il suffit de le foutre sur un écran, il y a moyen que je rigole. Mais c'est pas valable. Tout comme il y a des gens qui ne supportent pas le humour des Monty Python, comme il y en a qui ne sont pas touchés par ce que peut faire Chaplin, etc. De finesse, c'est quand même très particulier. Il y a une approche assez hystérique.

  • Speaker #0

    C'est un truc qui a travaillé au fil du temps, et notamment, aussi, par défaut. Parce qu'il y avait une lacune, soit d'écriture, soit d'effet comique, parce que lui, c'est un type qui a fait beaucoup de théâtre, donc l'effet doit avoir une réponse immédiate. Donc il a toujours... fonctionnait de cette façon-là. C'est pour ça qu'il y avait beaucoup de prises et beaucoup d'alter questions avec les réalisateurs. Je pense que le plus connu, c'est Édouard Molinaro. C'est pas du tout, parce que déjà, Molinaro, c'est un type qui ne rigolait pas. D'accord. Déjà, à la base.

  • Speaker #2

    Et là, en l'occurrence, parce que du coup, je n'ai pas du tout les réadaptations.

  • Speaker #1

    Là,

  • Speaker #0

    ça va être des films qui s'apparentent à des théâtres filmés. T'as des Jeux, Oscar, il doit y en avoir un troisième, je crois.

  • Speaker #1

    Oscar, qui est absolument hilarant. personnellement moi je le trouve hilarant mais ceci dit Joe très bien pour l'avoir revu il y a quelques temps c'est des films que je trouve et là il est redoutable de funestie c'est un festival à l'heure du début des instants il faut que d'en voir d'autres quand même parce qu'en l'occurrence il y en a qu'il faut tenter je pense vraiment des films avec lui j'en ai vraiment pas vu beaucoup j'ai vu La Grande Vadrouille il y a quelques années j'ai été entre guillemets un peu déçu mais c'est loin d'être mon préféré moi La Grande Vadrouille c'est un peu comme c'est le syndrome de la folie des grandeurs ça fait partie de ces titres les plus connus c'est pas ceux qui me transportent le plus même si La Grande Vadrouille il pourrait rentrer dans le cadre du film d'aventure ça a beau être dans un contexte de guerre etc ça peut être un film d'aventure d'ailleurs dans le titre il ya déjà l'idée va drôle donc déjà bien dire voilà mais mais moi de funès oui c'est pas forcément dans les plus connus que j'irai chercher bon je suis un grand fan de rabbi jacob personnellement ça doit être un des seuls que j'ai vu avec lui et puis bah là où il est un peu plus effacé mais à travers cette paris justement à lui il ya un rôle oui alors remarquable mais il a un score ouais

  • Speaker #2

    effectivement mais après je suis pas vu en paris basse et moi je suis de paris grande patrouille mais je ne mets pas au riz pilant c'est plus que je rigole pas beaucoup il arrive pas beaucoup à m'avoir et du coup je me fais un peu chier mais mais je me

  • Speaker #1

    mets c'est sûr que l'on voit ça si tu t'ennuies devant les pitreries de funès il ya des titres qui peuvent être long parce que c'est ce que je vais je vais lui encore la place chez la boucle la fin des prouves bajan ma guette beaucoup

  • Speaker #2

    plus rigolo que c'est pas le même créneau c'est vrai mais je n'ai possible que en vrai pas tant parce qu'il n'est pas si drôle que ça par un guide c'est il a rien il a quand même réussi à m'avoir quelques fois quand je vais lui hier soir et oui il ya pas mal de scènes où c'est drôle je vois ce qui est drôle je vois ça pittrerai je vois son mais ça ça déclenche pas si vous rêve ça s'explique pas quoi ça marche quoi je vois et je suis là oui ben tu sois pas complètement ap par les les les les conneries qu'il va faire dans la feu la folie des grandeurs ça me choque pas c'est pas là où je trouve le plus drôle moi personnellement ce qui est curieux une petite digression mais ce qui est curieux je suis pas particulièrement fan de du coup de deux funès mais j'adore astier dans camelot et je vous parlez camille m'adore et mais sans arrêt référence oui bah il fait sans arrêt même dans les mimiques et tout moi même pas beaucoup de funès envoyant hier sort j'étais là putain c'est fou à quel point pris si ça va s'appuyer je crois pas je dis pas qu'il est plagié ou quoi que ce soit c'est juste une inspiration il a gardé avec lui et c'est vrai que ça et c'est moins hystérique mais il ya dans l'internet soit dans plein de choses comme ça pas grand chose pour que ça part 1 dans l'hystérie mais c'est normal parce que j'adore assier et de finesse ça marche pas ça voilà

  • Speaker #0

    mais du coup le fait est que autant sur ce film là je pense que c'est le plus criant d'ailleurs que la plupart des films bruit ce sont des films extrêmement scénarisés c'est à dire que tout est fait en amont et il n'y a pas d'improvisation ou alors très peu, sur un gag, sur un ceci, un cela, un détail mais pour le coup et ça, Dauphinez finalement avait tendance à vouloir de plus en plus aller vers ça il ne voulait plus tourner qu'avec Boury, même quasiment à un moment donné et le fait est que tous les effets, tous les gags, quasiment tout était déjà écrit au moins un an et demi avant et il avait qu'à vraiment se concentrer sur l'interprétation proprement dit. C'est ce qui fait une sacrée différence justement avec le théâtre filmé, avec les gendarmes, avec les choses où il est plus... Je ne vais pas dire en roue libre parce que c'était nécessairement très contrôlé malgré tout, mais beaucoup moins... C'était contrôlé par lui-même, ce n'est pas contrôlé par l'environnement. Là, c'est l'environnement qui le cadre et... qui le dirige par la force des choses. Moi, je trouve que du coup, ça apporte une fluidité. Il y a même un moment où il disparaît de l'écran pendant quasiment un quart d'heure. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Pas l'écran comme c'est le cas dans certains... Et voilà ! C'est peut-être justement un des trucs qui me dérange le moins.

  • Speaker #0

    C'est assez paradoxal, mais oui, j'imagine que ça peut être gênant. Même moi, ça ne m'a jamais gêné. Il a fallu qu'on me le pointe pour que je me rende compte, en fait. Donc voilà, il y a un contre-pied aussi à ce niveau-là. Il y a le contre-pied... d'une certaine mesure de la musique aussi la musique on passe de sur plein d'ambiances différentes qui a qui n'ont absolument aucun rapport avec soit l'espagne inquisitoriale soit soit même l'espagne

  • Speaker #1

    tout court la musique fait très bien film d'aventuré sur le western il a totalement rebondi qui est un

  • Speaker #0

    c'est pas du pompage mais c'est vraiment la l'inspiration par des sonorités et puis la guitare électrique dans tout ça tu parles de Paul Naref Paul Naref,

  • Speaker #2

    c'est une chanson et la règle je ne parle pas de la musique c'est pas ma génération, moi j'ai lu ça, je me suis dit mais il a fait de la musique de film, d'accord et là j'entends ça et je me dis mais il a fait du Morricone,

  • Speaker #1

    qu'est-ce que c'est mais qui est Paul Naref qu'est-ce que tout arrive

  • Speaker #0

    sur la découverte totale la polnareff était déjà quelqu'un qui aimait le grandiose en termes de musique donc là il était totalement à sa place mais pas du tout son univers donc je sais de tête les générations à nous aussi il

  • Speaker #1

    avait déjà fait gros du taf l'ex à france c'est en 77 voilà pour les amateurs sont au bal

  • Speaker #0

    Ça rentre vraiment, pour moi, dans le film d'aventure du coup. Parce qu'il y a tout ça.

  • Speaker #1

    Non, mais l'aventure, il y en a quand même. C'est assez enlevé comme rythme. Ça bouge pas mal. Il y a les scènes en carrosse. C'est des paysans. On a évoqué ça tout à l'heure. Le côté des paysans, Mika, tu parlais du côté...

  • Speaker #0

    Le dépaysement temporel et géographique.

  • Speaker #1

    Voilà. Là où là. Bon. Voilà. il y a quand même des scènes où on est parfois un peu dans du vaudeville, mais il y a quand même des scènes où ça se casse la figure, ça court. Ce n'est pas un rythme trépidant. C'est enlevé. Il y a un côté... Ce n'est pas du film d'aventure, il n'y a pas une quête. Il y a une quête. C'est comme n'importe qui.

  • Speaker #2

    Il y a une quête.

  • Speaker #3

    Je ne m'embête pas avec Jean Maguette. Enfin, qui m'embête, non, je ne m'embête pas. Mais c'est que... je le considère plus comme une comédie que comme un film d'aventure. Mais oui, mais c'est un film d'aventure. Un film d'aventure,

  • Speaker #1

    ça le dirait finalement assez bien.

  • Speaker #3

    Jean-René Gued, c'était un film d'aventure. Et en fait, c'est parce que ce n'est pas le...

  • Speaker #0

    le genre premier c'est pas jamais guette ceci c'est plus difficile avec le film avec la première heure ni après tu es si je ne me viens au premier mais tu as dit comme l'aventuré je trouve que le sol défini assez bien mais pour le projet et on est d'abord oui

  • Speaker #1

    tu vas pas dire aventure de comédie pour le but moi je ne suis je m'en tiens à la visite et que les perches d'un peu de moi bien il faut s'en tenir à des critères stricts après on peut on peut digresser mais c'est l'ampleur je trouve qu'on l'a oui Les décors, on les a. Je crois que peut-être que s'il y avait eu le Cinémascope, peut-être que ça aurait été encore plus...

  • Speaker #2

    Ah oui, c'est possible.

  • Speaker #0

    Tu leur aurais peut-être donné un côté western dans les petits déserts. Voilà, encore d'avoir.

  • Speaker #1

    Il y a le... Tu parlais de l'épuisement, je crois qu'on l'a. Oui,

  • Speaker #3

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Voilà. Et puis, il y a une espèce de quête quand même, malgré tout. Alors, il n'y a pas un artefact à trouver pour en trouver un autre.

  • Speaker #0

    Non. C'est sûr.

  • Speaker #1

    Mais on a des personnages... Il y a une volonté d'accomplissement. Alors, plus ou moins objective et plus ou moins nécessaire pour certains.

  • Speaker #2

    Ou alors, je vais peut-être un peu casser l'argument avant, je suis désolé, mais toutes les histoires racontent une quête. Oui, tout à fait. Mais après,

  • Speaker #1

    on ne met pas la quête dans le... Le pourquoi du comment du film d'aventure à ce moment-là.

  • Speaker #2

    Oui !

  • Speaker #0

    Non, non, non, c'est trop... Non, non, non, c'est trop... Non, non, non, mais c'est oui, on peut le considérer... Enfin, moi, je suis assez d'accord sur le terme comédie d'aventure.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, tout à fait,

  • Speaker #0

    oui. Ça me convient, ça me convient. C'est pas un film d'aventure frite, mais comédie d'aventure, c'est bien. Mika, bravo.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a le côté... L'incertitude des choses. Ça, c'est une aventure, finalement.

  • Speaker #0

    les retournements de situation le neveu qui revient ce genre de choses là la scène finale on est dans du film d'aventure il y avait eu un écho plus tôt dans le film on est dans du film d'aventure à la suite d'une discussion ça

  • Speaker #3

    me fait beaucoup je suis trop conan avec la roue où il faisait tourner les esclaves je me suis dit c'est conan et non il est très bien

  • Speaker #1

    Mais ça dit aussi beaucoup sur le monde tel qu'il était et tel qu'il est toujours, cette espèce de machin juste pour un petit truc qui sert à rien. C'est ça.

  • Speaker #0

    Il y a une symbolique quand on parle de la vie qui n'est pas déficiante.

  • Speaker #1

    Tu ne vas pas au bout des choses forcément, mais il y a déjà un peu quelque chose. Et puis surtout, moi, pour faire un film sur l'échec, puisqu'il n'y a rien qui marche, en fait. Il n'y a absolument rien qui marche. Il n'y en a pas deux.

  • Speaker #0

    Montant n'arrive pas à ses fins. Ce sont les deux personnages principaux. Effectivement, personne n'arrive à rien.

  • Speaker #1

    Aucune des conspirations n'arrive. Finalement, tous les grands d'Espagne se retrouvent à cette même roue. Oui. Il y a l'arrivée de l'Arjuana, la duenne qui désamorce la chose, je trouve. mais la dernière réplique réellement d'importance c'est de Funès qui se lance dans cette diatribe voilà César devient roi je l'épouse et me vois la reine ouais ouais ça c'est ça c'est assez quand tu dis la folie des grandeurs tout ça mais c'est les dernières paroles d'un mec qui est en train de perdre la raison et qui va certainement mourir là c'est ça qui me qui me pulvérise la tête à chaque fois de vivre Sante, bonsoir. Et on arrive à rire de ça. La force du truc, elle est là, en fait. Et c'est ça, tout du long. On rit de l'échec. Alors, on rit quand il se fait dépouiller. Mais on rit de l'échec et on rit de la...

  • Speaker #0

    La scène quand il se fait dépouiller, c'est ça. Comment on vide sa chambre gigantesque. Avec 30 secondes.

  • Speaker #3

    Avec le franc rempli d'or. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et on arrive à se marrer alors que c'est dramatique. C'est toute une vie qui est en train de... Le titre est une ordure,

  • Speaker #1

    certes, mais... Le système est tellement dur. C'est ça, en fait. Et ce truc-là, moi, pour moi, ça en fait un film d'aventure.

  • Speaker #0

    Ça se défend. De toute façon, le but, c'est de défendre son but gras et tu le fais très bien.

  • Speaker #1

    Après, je pense que j'ai fait à peu près le tour de la question.

  • Speaker #0

    Tu as bien contextualisé le film. Si tu parles, c'est le film. le film le plus connu de l'émission, de toute façon. Enfin,

  • Speaker #1

    le plus populaire,

  • Speaker #0

    on va dire.

  • Speaker #1

    Heureusement que tu m'as posé la question en off. Moi, je ne trouve pas que ce soit un film d'aventure. Ça m'a permis de re-réfléchir à ça, parce que pour moi, c'était certainement évident que j'aurais certainement passé à côté de la question.

  • Speaker #3

    Il y a peut-être aussi le fait, on parlait de Nicolas Cage, mais là, c'est deux funès, c'est une personnalité ultra importante. C'est une icône française.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #3

    C'est une icône française. Et forcément... Quand on parle d'un film de deux funès, on ne pense pas à aventurale, on ne pense pas à un polité.

  • Speaker #0

    C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est sûr.

  • Speaker #0

    On pense à comédie. Comédie, voilà.

  • Speaker #3

    Et c'est peut-être aussi pour ça qu'on est un petit peu matrixé par ce genre de choses. C'est juste ça.

  • Speaker #0

    Oui, ça peut fausser la demande, exactement.

  • Speaker #3

    Ça fausse peut-être mon jugement, ça fausse peut-être le jugement d'autres personnes.

  • Speaker #2

    Tout comme de l'autre côté, Benjamin Goetz, il est peut-être même... pour être un peu contre ce qu'on disait, il est peut-être un peu évolué plus film d'aventure à cause de toute la com'qui a été faite. On parlait de l'affiche, qui fait vraiment très aventure, alors que le film, effectivement, on a déjà parlé de ça, le côté casse pourrait marcher. On ferait une affiche un peu à la Ocean's Eleven, qui aurait marché aussi différemment, mais c'était vraiment dans une direction qu'il voulait aller. le côté Indiana Jones, personnage masculin, chasseur...

  • Speaker #3

    Vente sur Steam March ? Ouais voilà ! Steam March ?

  • Speaker #2

    Ouais voilà ! Et là effectivement c'est un peu surprenant aussi pour la folie des grandeurs.

  • Speaker #1

    Regarde comment c'est vendu avec le titre français ! Et le truc de machin !

  • Speaker #2

    Ouais ouais !

  • Speaker #1

    D'un point de vue marketing, c'est quand même assez lisible !

  • Speaker #2

    Mais du coup, je ne sais pas si vous avez forcément des trucs en plus à rajouter.

  • Speaker #0

    Non, Bertrand, toi non.

  • Speaker #1

    Je suis assez content d'avoir parlé de ça.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on fait une dernière partie où on parle de si on a aimé, des choses à dire dessus ?

  • Speaker #0

    Moi, je l'ai dit au fil de la discussion qu'on a eu.

  • Speaker #1

    Je crois que les opinions de chacun se sont à peu près débonnées.

  • Speaker #0

    Voilà, un petit décrochage générationnel pour toi, émetteur.

  • Speaker #3

    C'était rigolo.

  • Speaker #0

    Le pin n'a rien de déplaisant. Non, non, non.

  • Speaker #3

    là il m'a été très agréable est passé très très vite je veux pas moi ils vont temps je le voyais pas comme ouais mais c'est pas le hiver dramatique qu'on peut oui mais voilà c'est pas juste avant voilà je l'avais juste vu dans le salaire de la peur juste avant à oui parce que vous il faut pas super rigolo c'est pas dramatique mais plus vieux je ne l'ai vu que dans ce film mais

  • Speaker #2

    Moi, à la base, je pensais que c'était juste un janteur. J'ai appris plus tard que...

  • Speaker #1

    Vous n'avez pas vu Jean de Florette, ce genre de choses-là ?

  • Speaker #2

    Pas du tout. Et je ne l'ai pas vue, d'ailleurs. Manon des Sources, Jean de Florette, c'est ça ? Oui, oui, oui.

  • Speaker #3

    Marcel Opagnol ? Oui.

  • Speaker #0

    Opagnol, oui. Non, mais il faut... C'est Imane Répert ou elle est toute nue ? Oui, c'est ça. C'est Manon des Sources. Oui, oui, oui. mais bon voilà c'est mon temps faut voir les films de Claude Sauté faut voir moi des films comme Icomicar Z de Nostalgia Brass évidemment on vient de voir ça depuis très longtemps je ne connais que de nom c'est vraiment génial il fait que ça depuis des années Oui, c'est exact. Bon bref, on ne va pas faire un podcast sur mon temps, même si le personnage le mérite évidemment.

  • Speaker #3

    Peut-être un jour.

  • Speaker #0

    Mais peut-être un jour.

  • Speaker #2

    Mais du coup, j'ai eu quelques réserves quand même. En regardant le film, je l'ai vu hier soir, j'ai quelques réserves quand même sur le... Je pense que c'est une question de génération et d'habitude de visionnage de films et de façon dont on faisait les films à l'époque. Mais j'ai eu des problèmes sur le montage et sur le scénario, le rythme des fois. Des fois, je ne comprenais pas bien tout ce qui se passait. Et surtout les scènes un peu rythmées, qu'on se poursuit. La scène avec le taureau aussi, où il y a plein de monde. Les scènes où il y a vraiment beaucoup de monde, comme ça, où on suit. Des fois, j'ai du mal à bien comprendre où est-ce qu'il se passe. J'ai l'impression que ce n'est pas toujours très bien filmé. Mais c'est peut-être moi qui suis juste...

  • Speaker #0

    Alors la gestion de l'espace avec le taureau, dans l'espèce de petite arène. Alors dire que c'est un modèle... de montage je ne suis pas sûr effectivement c'est peut-être un petit peu étrange moi ça m'a pas choqué à la revoyure voilà bon je pense que bon comme il y avait quand même probablement des petites astuces un bout technique pour pas qu'il y ait de drame sur le tournage entre un taureau et puis des acteurs, des comédiens qui se mettent face à lui les mastocs donc voilà je pense que oui il y a peut-être c'est possible, moi après ça ne m'a pas spécialement dérangé mais...

  • Speaker #2

    le décalage avec le film que j'avais c'est ce qui m'a le plus dérangé je sais pas si ça venait de moi, si ça venait un peu des deux mais il y a des trucs qui m'ont... j'avais du mal des fois, en plus j'avais des surprises le film a des moments très... très gagesque, voire même cartoonesque, avec des effets visuels et tout. Il y en a, on va dire, à tout péter 5, 10 dans le film. Et quand ils arrivent, j'ai tellement pas réussi à rentrer dans le fait que c'est un film beaucoup comédie que quand ça arrive, ça me surprend beaucoup. Ça arrive pas trop à me faire rire parce que je suis là... D'un coup, le film... Il y a des moments où vraiment, je me dis, qu'est-ce qui se passe ? Mais je pense que c'est moi qui suis...

  • Speaker #1

    Je vais te répondre, toi, tellement par le biais du... du conflit de génération que tu évoquais, c'est que moi un film comme Bajan Aghet, alors c'est pas le pire que j'ai vu dans le genre, le pire sera évoqué peut-être une autre fois, c'est beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup d'ellipses pour finalement un film qui est très long, pour ce qu'il est constitué d'ellipses, et ça c'est un des problèmes de la narration. plus actuelle. D'accord,

  • Speaker #2

    ouais,

  • Speaker #1

    je vois. Ça s'entend aussi, je comprends. Ça date un peu de cette époque-là, cette manière de... Bon, ben, ils sont là-bas, puis...

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Personne n'est choqué de rien. Et voilà, c'est...

  • Speaker #0

    le grand écart va se situer là je pense peut-être que c'est trop dans un sens sur les films de cette époque là de 71 et peut-être que c'est trop aussi sur les films actuels bon après la conception du montage était quand même large on parle d'un film français des années 70 et d'un film américain des années 2000 on est sur des conceptions de montage, de construction de narration filmique quand même aux antipodes c'est sûr que là comparer Benjamin Gates et Mouh Pour parler de beaucoup de choses,

  • Speaker #1

    même contemporaines, il y avait des gens qui s'occupaient mieux du montage que je. Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui. Mais après non, moi techniquement, il n'y a pas grand-chose qui doit savoir.

  • Speaker #2

    Je ne sais pas toi, Pascal, mais moi je...

  • Speaker #1

    Tourné fin... enfin, milieu de l'année 1971 et sorti quand même en fin d'année. Donc la post-prod n'a pas été non plus très longue.

  • Speaker #2

    du coup j'ai pas toi nickel en règle si tu étais un peu des moments un peu décontenancé par le film non jamais ou pas forcément parce que en fait je les prix comme une grosse pièce de théâtre plus que c'est une façon de l'appréhender ouais mais oui c'est vrai

  • Speaker #3

    comme tous les films de funès que j'ai vu, c'est-à-dire pas beaucoup, mais où effectivement, de funès, il a ce jeu qui fait qu'il est de funès, mais que, comme tu l'as dit juste avant, je crois... il est quand même formé au théâtre. Ah oui, il vient du théâtre. Pour moi, il a toujours fait du théâtre. En tout cas, j'ai cette image-là. Je l'ai vue comme du théâtre vaudeville. Le côté cartoon aussi. Du coup, ça rentre pas mal.

  • Speaker #2

    Il y a des moments où ça m'a fait rire, mais c'est qu'en général, ça m'a surtout choqué. Après, ça m'a fait rire. C'est vrai qu'il y a des trucs... Des fois, le film tente... Il fait des... Il fait des... des effets, des choses comme ça, qui me font à la fois rire et qui me surprennent. Ça te fait sortir du film. Oui. Je pense que ça vient aussi de la dichotomie qu'il y a entre le fait que ce soit l'humour et on parlait du côté grandiose du film que j'aime bien. Et je pense que c'est ce que je préfère presque. Vu que le film ne fait pas énormément rire, je l'attends visuellement.

  • Speaker #1

    Tu as le temps de t'attarder sur un petit peu les décors.

  • Speaker #2

    Les décors sont... Il y a du bleu.

  • Speaker #0

    Il y a du rétoir.

  • Speaker #3

    C'était la première fois que tu le voyais.

  • Speaker #2

    Bien sûr. Du coup,

  • Speaker #3

    peut-être que sur un... visionnage tu as oui c'est possible mais ouais là tu as vu le nage entre guillemets et je t'avoue je n'avais pas donné super envie de leur voir par contre il dure pas longtemps il y en a donc les autres fait une heure 50 ans il passe plus vite que benjamin gates

  • Speaker #2

    qui fait 2h10 mais honnêtement je crois qu'ils étaient tous autour de deux ans c'est ce que je vous avais dit mais en fait je me suis trompé ils font tous plus ou moins deux heures ce qu'on avait là sauf alors pas le monde perdu à 1 c'est 2h05 le 2 c 2h09 et les autres là c'était autour de 2h Non mais il y avait, on en a pas parlé mais on devait aussi traiter le retour de la momie à la base. Donc c'était deux heures et quelques. Et donc le tien David c'est deux heures... Deux heures quatre.

  • Speaker #0

    Deux heures quatre, voilà.

  • Speaker #2

    Et une heure quarante-neuf pour la folie des grandes heures au final. C'est un peu plus court. Et une heure vingt-cinq, trente, trente-cinq, je sais pas. Pour le monde perdu.

  • Speaker #0

    Oui c'est le tien le plus court.

  • Speaker #3

    Oui, le sonnette le plus court.

  • Speaker #2

    Voilà. Mais sinon oui, là oui.

  • Speaker #3

    j'ai fini ce que j'avais à dire t'as fini de parler de Benjamin Gates ?

  • Speaker #2

    c'est qu'on a assez longtemps on a pas fait beaucoup beaucoup moins que celui-là on parlait en moitié du temps de Benjamin Gates

  • Speaker #0

    Berland, est-ce que du coup t'as fait le tour ? oui, je pense que si t'as les choses en...

  • Speaker #1

    je le tiens à signaler quand même que certaines anecdotes je les tiens de la chaîne Niéco TV qui a une chaîne sur YouTube, qui est au taquet sur tout ce qui concerne Wikifinance. Donc j'ai pioché un petit peu dans ce qu'il avait déjà publié. D'accord. Pour me refaire le contexte aussi, pour ne pas être uniquement tributaire de la page Wikipédia. sachant que l'édition dvd dont je disposais n'avait pas le making of ok c'est plutôt ton honneur qu'il en soit remercié parce qu'il a fourni un travail de longue haleine sur beaucoup de films ça fait toujours des vidéos d'au moins une demi heure sur... sur un tas de choses et en plus il se diversifie. Si vous avez l'occasion d'aller jeter un oeil.

  • Speaker #2

    Petite recourse, avec plaisir.

  • Speaker #0

    Donc alors, au vu, ça fait partie des petites choses qui s'improvisent, qui ne se savent pas forcément tout de suite, au vu du temps passé sur les deux premiers des quatre films que nous voulions traiter, on va arrêter là cette première partie qui atteint quand même le technicien Quentin me confirme, on n'est pas loin d'une heure et demie de durée. On va donc faire une deuxième partie où on traitera des deux films suivants, celui de Mickaël et puis le mien. qui viendront compléter ce petit tour en 4 films de quelques films d'aventure. Donc à très vite pour la deuxième partie.

Description

Pour ce tout premier épisode de La Horde Sauvage, on vous propose la première partie de notre diptyque sur le cinéma d’aventure. 

Quentin va entamer l’émission en vous parlant de “Benjamin Gates et le Trésor des Templiers”, puis Bertrand s’attardera sur ce classique de la comédie française qu’est “La Folie des Grandeurs”. (Attention, on spoile les films sans retenue)


Une émission présentée par David, Bertrand, Mickaël et Quentin.

Intro : Ennio Morricone - Giu' La Testa (A Fistful of Dynamite)

Outro : Ennio Morricone - The Wild Horse (Mucchio Selvaggio)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, on se retrouve pour un nouveau numéro de notre podcast de l'équipe que nous avons bien nommé la Horde Sauvage avec aujourd'hui autour du micro, alors moi-même, David, je commence par moi, c'est super poli. À ma gauche j'ai Quentin, bonjour, bonsoir, Mickaël en face de moi, et puis Bertrand à ses côtés. Bonsoir tout court. Voilà. même équipe que récemment peu importe dans quel ordre vous écouterez les podcasts, l'essentiel c'est de tous les écouter parce qu'ils sont tous très bien aujourd'hui on a choisi on a choisi de prendre une thématique qui nous plaisait à tous, le film d'aventure alors peu importe, film d'aventure apprécié, pas apprécié, récent, pas récent on a essayé on a fait un peu nos choix sans la moindre contrainte vous verrez que c'est un petit peu éclectique on s'est retrouvé finis

  • Speaker #1

    finalement à faire un peu la même chose que pour l'émission précédente, pas pour tout le monde mais on a eu quand même plutôt dirigé vers des films un peu méconnus ou un peu moins on a laissé les gros maçons ils n'ont même pas vu avant oui c'est vrai que ça sera peut-être intéressant d'y revenir Mika quand tu vas parler du tien mais tu as pris le risque de dire bah tiens moi je prends ce film là,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu et voilà, alors je tiens aussi à préciser qu'aujourd'hui on a tous vu les films des copains. On a évidemment revu nos films que nous allons présenter, mais on a vraiment fait un échange très rigoureux de chacun des films. Les 4 films qu'on va traiter ont tous été vus par l'intégralité de l'équipe présente.

  • Speaker #1

    Et récemment.

  • Speaker #0

    Et récemment. Je précise également que nous allons probablement faire des spoilers sur les indics des 4 films.

  • Speaker #1

    Ça va être une marotte de l'émission de toute façon. Voilà.

  • Speaker #0

    Donc sachez-le si vous n'avez pas vu les films. vous prenez le risque, soit vous les voyez avant soit le plus récent il a 20 ans c'est vrai oui 20 ans 20 ans c'est à nous d'ailleurs et d'ailleurs on va commencer avec celui-là parce que c'est le film de Quentin donc Quentin je te laisse la parole on

  • Speaker #1

    nomme les 4 films maintenant ou pas ?

  • Speaker #0

    on peut faire le programme après tout donc Quentin va nous présenter Benjamin Gates et le Trésor des Templiers Oui,

  • Speaker #1

    le premier opus

  • Speaker #0

    2004 Michael, tu enchaînes Pas du tout, c'est Bertrand Je n'y arrive pas Il ne faut pas hésiter à m'en coller une Bertrand, toi tu nous présenteras Pour ma part, je parlerai de La folie des grandeurs de Gérard Rowy Mika, tu seras le troisième.

  • Speaker #2

    Ça sera Le monde perdu, mais de 1960.

  • Speaker #0

    Voilà. On y reviendra, mais il y a évidemment plusieurs versions. Et moi, je finirai l'émission avec L'îlot pirate de 1995. Voilà. Donc, Quentin, cette fois, je vais te laisser la parole pour que tu présentes ton film. Et puis, évidemment, avec interaction des uns et des autres au fur et à mesure. Quentin, c'est à toi.

  • Speaker #1

    Oui, bonjour, donc c'est Quentin au montage là. En fait, il s'est avéré qu'on a pris beaucoup de temps pour chacun de nos films, et donc on a décidé, pour un souci de légèreté, pour l'écoute, de diviser en deux parties l'émission. Donc vous aurez d'abord les deux premiers films, donc on va parler de Benjamin Gates et de La Folie des Grandeurs, et ensuite dans une deuxième partie... On parlera des deux autres films. Donc nous, on va enregistrer en une seule fois, mais vous, vous le rendrez en deux parties. Donc ce sera ensuite L'île aux pirates et Le monde perdu. Voilà, bonne écoute. Alors du coup, je vais donc vous parler de Benjamin Gates et le Très grand Templier, sorti en 2004. Déjà, en premier lieu, il faut que je précise que c'est un film que j'ai beaucoup vu. Je pense même qu'il doit faire partie du top 5-10 des films que j'ai le plus vu de ma vie entière. Parce que j'avais une sacrée tendance quand j'étais ado à revoir les mêmes films un peu en boucle. Ce qui a forgé un peu certains de mes amours les plus profonds pour certains films. Et entre autres ceux-là, même si quand je dis les deux, les deux Benjamin Goetz, malgré le possible défaut dont on parlera possiblement dans cette émission. Possiblement. Donc, je me suis fait un petit texte quand même, j'ai un peu préparé quelque chose. D'abord, je voulais vous poser une première question. Voilà, sur un petit point. Je vais vous faire un petit florilège de films. Ils ont tous un point commun. On va voir si vous arrivez à deviner. Je vous le cite un peu pêle-mêle. Il y a plusieurs films de Michael Bay. Rock, Armageddon, Pearl Harbor. J'avais noté aussi Le Roi Arthur de Antoine Foucault, suite de 2004. Même année que Benjamin Gates. On a aussi le premier Top Gun et le deuxième récemment. Plusieurs autres films de Tony Scott. On a Flashdance. J'avais noté aussi Le Solitaire de Michael Mann. Et puis après, pas mal de productions de Gore Verbinski avec les Lone Ranger, les Pirates des Caraïbes surtout, c'est eux qui sont peut-être les plus marquants. Et puis donc, les deux Benjamin Gates. Cette petite liste de films que je vous ai fait, est-ce que vous pouvez voir le point commun ? qu'il puisse y avoir.

  • Speaker #2

    Il y a un seul point commun.

  • Speaker #1

    Non, mais là, c'est un point commun un peu principal que j'avais un peu en tête.

  • Speaker #0

    Il y en a pas mal qui viennent du studio Disney.

  • Speaker #1

    C'est pas les Bruckheimer.

  • Speaker #0

    C'est les Bruckheimer,

  • Speaker #1

    oui. C'est ça, effectivement. C'est tous des films de Bruckheimer. Et je voulais aborder ce petit point déjà pour commencer parce que je trouve que c'est assez marquant en les revoyant, les Benjamin Gates. Je me suis fait la réflexion, effectivement, qu'ils font déjà partie d'une espèce de... de microcosme des films de brockheimer qui ont certaines auras ils sont plus ou moins réussis mais il ya quelque chose qui s'en dégage que j'aime bien qu'on pourra revenir plus tard mais voilà c'est par ce petit point c'est du brockheimer donc c'est un gars qui est spécialisé d'après sa page wikipédia sur l'action le spectaculaire et sur fond de valeurs traditionnelles américaines et les français films je peux dire que c'est pas le cas ici on ne peut pas dire le contraire mais il y a une vibe, il y a quelque chose que j'aime bien dans certains de ses films en tout cas je trouve que ça se ressent beaucoup là en l'occurrence voilà donc comme je disais en amont je ne vais pas vous faire l'affront de vous dire que je vais vous parler d'un grand film important dans le cadre du thème du genre du cinéma d'aventure mais moi je les aime beaucoup Donc voilà. C'est oui que c'est des films qui m'ont... J'ai parlé de mon adolescence, contrairement à Indiana Jones, que j'ai découvert beaucoup plus tard. Donc ouais, j'ai pas les mêmes codes que certainement vous allez avoir, puisque moi j'ai commencé un peu ce genre de film avec Benjamin Gates. Donc ça a bien sûr joué sur pas mal de choses. Et donc j'ai découvert le reste, les classiques plus tard. C'est un peu mes classiques à moi. Et donc ça change tout. Voilà, donc... qu'on reviendrait pas aux fêtes ? Eh ben si, voilà. Donc Benjamin Gates, là en l'occurrence, le premier opus, le Trésor des Templiers, sorti en 2004. Le deuxième sorti en 2007 aux Etats-Unis, en 2008 en France, tout début de l'année, fin d'année, début de l'année. Un film de John Turtletaub, si je ne dis pas de bêtises. John Turtletaub, un gars, un cinéaste qui existe. en eau trouble voilà c'est un peu c'est un peu ça il a ses deux plus grands hauts faits outre Jean Maguette ça va être du coup Rasta Rocket dans sa jeunesse oui c'était ça ouais Rasta Rocket et son dernier fait son dernier fait d'art magnifique en eau trouble effectivement le premier enfin le premier opus pas le second pas en eau très trouble mais The Meg c'est lui, c'est sa dernière oeuvre,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu je n'ai vu que on revoit les Bajamaguettes une énième fois j'ai juste noté qu'apparemment il a fait un film d'anarchie qui s'appelle Instinct avec Anthony Hopkins qui parle peut-être à l'un d'entre vous ah oui c'était lui ça il paraît que c'est pas trop mal ça c'est pas le pire c'est pas le pire mais bon voilà

  • Speaker #1

    j'ai dans une arque pas les annales du cinéma à la roquette c'était drôle oui j'ai pas vu depuis très longtemps oui bah ça super mal vieilli je sais pas si elle me souvient de machin tu es mort là sans cas c'est ma mais bref c'était ya un vieux d'enfant il ya moyen que ça ait vieilli et effectivement siècle voilà donc re bas parlons-en allons dans le dur donc benjamin gates qu'est ce qui se raconte un compte les jours de benjamin gates 1. Alors, c'est jamais trop cité qu'est-ce qu'il est. Pour moi, c'est un chasseur de trésors. D'ailleurs, c'est presque un peu ce qu'il dit à un moment dans le premier film. Quand il rencontre Abigail, jouée par Dan Kruger. Il parle un peu et elle essaie de deviner. Elle lui dit Vous êtes chasseur de trésors et il confirme plus ou moins. Donc on va dire que c'est ça. C'est pas un archéologue comme prétend l'être Indiana Jones. Mais c'est plutôt un chasseur de trésors. qui fait partie d'une famille de chercheurs, de tout évidence, pas de scientifiques, mais de gens qui sont intéressés par l'histoire et les trésors depuis très longtemps, et qui ont comme maraude d'essayer de retrouver le trésor des Templiers depuis pas mal de générations, depuis que l'un des ancêtres a eu un indice concernant la position possible du trésor des Templiers par... de la bouche de Charles Carole avant son décès en 1838, je crois de mémoire. Voilà, c'est le pitch du film, et après on se retrouve bien longtemps après. Et donc le film va consister à essayer de trouver le Très-Haut Templier, on va suivre les indices, et voilà. Qu'est-ce que j'avais noté ? Oui, bien sûr, qu'on est quand même dans un film où il y a une histoire de complotisme, on est dans un univers où les complots... paraissent crédibles et ils le sont même ils arrivent à prouver que les francs maçons enfin des formations existent ce qui est le cas aussi dans la vraie vie oui mais dans le film on laisse entendre qu'ils ont de l'influencé beaucoup tout ça c'est pas un problème apparemment dans le film c'est vraiment pas oui ils sont là oui Mais c'est pas du tout le thème. Le thème c'est de trouver leur trésor, mais qu'ils aient influencé ou pas le monde, voilà. C'est marrant, c'est un film de complotisme, mais le thème c'est pas les comploteurs, c'est les méchants. Comme dans, je sais pas, James Bond ou des trucs comme ça, non, là c'est les comploteurs qui sont juste là et ils ont un trésor. Voilà, on cherche le trésor. Euh, voilà, j'ai fait le débrouillé du scénario. Bon,

  • Speaker #0

    alors maintenant on démonte. Ouais, ouais, ouais. Non, c'est présent,

  • Speaker #1

    c'est présent. On va arriver au point, là j'ai fait une petite listing de points positifs, points négatifs, là on va pouvoir commencer à échanger sur le truc, quoi. qu'est-ce que j'aime, qu'est-ce que j'aime pas dans le film. On va commencer par le premier point qui me semble assez important pour moi, c'est que j'aime beaucoup le casting. Le film a quand même un casting pas dégueulasse.

  • Speaker #0

    C'est justement là où je vais avoir... Bon, je parle pour mon cas. C'est justement là où je vais avoir une réserve. Vas-y, t'en termines.

  • Speaker #1

    On a quand même Nicolas Cage, on a quand même... Bon, il y a son... Il est entouré de plusieurs copains. Surtout un de ses meilleurs amis, le personnage qui s'appelle Riley Poole, qui est joué par Justin Barta. qui est, on va dire, quelqu'un qui n'a pas forcément une grande carrière, effectivement, moins connu. Je ne sais plus dans quoi il a joué, j'ai vu, mais je ne me souviens plus exactement. Par contre, à côté, on va avoir évidemment, du coup, Darren Kroger qui joue sa copine du moment. On a John Voight qui joue son père. On a Sean Bean en méchant. On a un petit caméo de Christopher Plummer au tout début du film en grand-père de George McGrath, qui lui donne, justement, qui lui raconte cette histoire et tout avec un fond de... d'images un peu historiques, de batailles,

  • Speaker #0

    comme un peu comme un pas de peur,

  • Speaker #1

    comme intro, que j'aime beaucoup cette intro, avec des images du passé, ça me faisait un peu rêver quand j'étais plus jeune. Et qu'est-ce que j'ai noté ? Après, c'est pour le 2, mais dans le 2, on a Ed Harris, quand même, en méchant, à la place de Sean Bean dans le premier, ce qui fait toujours plaisir de voir Ed Harris.

  • Speaker #0

    Ed Harris, quel que soit le rôle, c'est toujours très bien. C'est bien content.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. C'est que des têtes que j'aime bien. En plus, c'est un autre point qui me semble attaché, mais moi je regarde le film en VF, évidemment, déjà parce que je l'ai beaucoup vu dans mon adolescence en VF, et puis parce que c'est vraiment le genre de film qui, en tant que français, c'est bien un petit plaisir la VF là-dessus, même si je comprends la VO, tout à fait, mais là en l'occurrence, VF est VF tout à fait qualitative, plaisir, petite réserve sur le 2, où la VF de Yann Kruger est remplacée, ce qui est con parce que c'est elle-même qui fait sa propre VF dans le premier, et là dans le 2, du coup c'est plus sa voix, et elle a plus d'accent. ça c'est que oui elle a pu l'accent ouedan j'ai souligné dans le premier week-end max ouais il me semble bien que c'est vrai mais il avait un accès pour et pas du souligner un jeu danser et oui ça les arrange bien qu'ils le souligne pas dans deux du coup alors ils ont peut-être changé je ne sais pas voilà mais donc web à casting vocal et casting facies pas comment dire que j'aime énormément quoi genre en le revoyant j'étais là mais le casting des fonds en facies

  • Speaker #0

    Nicolas Cage j'ai une grosse réserve sur le casting Nicolas Cage qui n'est évidemment pas un mauvais acteur qui a évidemment une tronche il n'y a pas de problème moi j'ai toujours eu un souci avec Nicolas Cage dans ce film là parce que Benjamin Guette c'est quand même un film assez familial assez classique aussi bien dans sa forme que dans son fond d'ailleurs et Nicolas Cage moi je l'associe quand même beaucoup plus facilement à des rôles un peu barrés parce que de toute façon je pense qu'il est un peu barré il a un physique quand même un petit peu particulier on va essayer de ne pas trop parler de l'aspect capillaire il y a toujours quelque chose chez Cage moi je trouve qu'il a sa place chez les Coen il a sa place chez David Lynch il a sa place dans des films de cinéastes avec des pattes particulières, des univers un peu barrés un peu barrés disons-le, et là je trouve que moi j'ai presque l'impression, quand je regarde Benjamin Gates et ça m'a fait ça également avec le 2 à la revoyure on a presque l'impression qu'il est sur la retenue c'est-à-dire que c'est Nicolas Cage, il est là mais on a l'impression que le côté chien fou le côté un peu secoué qu'il trimballe d'habitude dans les films là on a l'impression qu'il le réfrène un peu parce qu'il est dans un film un petit peu plus sympa, il est dans un rôle assez peu ambigu, il peut avoir des rôles un peu strange, et moi, ça me pose problème. Alors, c'est pas qu'il joue mal, c'est pas qu'il... Il fait pas mal le job, je trouve qu'il est pas à sa place. Alors, c'est peut-être complètement personnel, je suis peut-être le seul spectateur au monde à penser ça. Dans tous les aspects, j'ai même l'impression qu'il s'emmerde. Mais oui, parce qu'il a pas grand-chose à faire. Il résout ses énigmes, bon, il le fait bien, c'est pas le problème, mais moi, je trouve qu'il est pas à sa place. Et encore une fois, je ne parle pas de son jeu. Je ne dis pas qu'il est en train de mal jouer. Pas du tout. Pour moi, c'est une erreur de casting. En cas d'enquête. À côté de ça, tu as cité tout le reste du casting très chouette. Diane Kruger. qui est superbement jolie. C'est vraiment... Elle est absolument merveilleuse. Et puis, on ne l'a pas vu si souvent dans des films un peu légers comme ça. On l'associe plus facilement à des films plus dramatiques. Donc ça, c'est chouette. Ouais, le casting est bien. Bon, Sean Bean dans le rôle d'un méchant qui n'est pas d'ailleurs complètement méchant. J'aime bien le côté nuancé du personnage.

  • Speaker #1

    C'est assez simple. J'allais en parler. C'est assez simple.

  • Speaker #0

    Indéniablement,

  • Speaker #1

    c'est le plus fort du film.

  • Speaker #2

    C'est quand même assez.

  • Speaker #1

    C'est pour des cons.

  • Speaker #0

    j'allais en juin les laisse ouais au fond quoi ouais je sais pas il ya deux essaye de lui tirer dessus enfin oui mais il ya moi je veux moi je veux qu'il s'en sort pas non plus les jeter la pierre moi je pense que je n'y en serai je ne dis pas que je vais lancer c'est un peu voilà c'est les points comme c'est quand même toi qui a proposé le film je te laisse faire mais moi je vois chez moi pour le coup je suis plus client de chenmin dans le film que je ne le suis qu'être.

  • Speaker #1

    Déjà pour revenir sur Cage ce que tu disais, en vrai je comprends totalement et comme moi qui suis plus jeune que toi, j'ai pas beaucoup vu de films de Nicolas Cage avant Benjamin Gates, en tout cas de mémoire je saurais pas t'en citer là comme ça, peut-être mais je sais pas en tout cas j'ai un peu connu Nicolas Cage avec ce rôle là, avec ses VF là en plus des films que j'ai vu beaucoup de fois donc ça me choque pas plus que ça, c'est même plus tard que j'ai découvert ces côtés plus plus fantasques que j'ai pu découvrir... Du coup, j'ai pas ce rapport-là à Cage, mais je comprends du tout. Maintenant que je connais sa filmographie, effectivement, du coup, ça me choque pas. J'ai tellement l'habitude que... Donc je peux pas te dire oui, te dire non, débunker. Je comprends, en vrai. C'est vrai que quand on y pense, effectivement, ça fait partie de ses rôles les plus tranquilles de sa filmo. qui est parfois pas si tranquille que ça. Voilà, donc ça...

  • Speaker #0

    Alors par contre, ça je ne l'ai pas repotassé, ce point-là. Le film a bien marché, je crois. Au beau office. Ce qui n'a pas toujours été le cas de ces films. Donc ça, c'est quand même assez important aussi dans la carrière de Cage. Je dirais que c'est à la fois un rôle un peu en décalage de ce qu'il a pu souvent faire, mais en même temps, ça a été un gros succès pour lui.

  • Speaker #1

    Pas le seul,

  • Speaker #0

    mais ça a été un succès.

  • Speaker #1

    Je me trompe peut-être, il faudrait que j'aille vérifier, mais là, je n'ai pas les chiffres sous les yeux. De mémoire, on est sur 500 ou... Ouais, je crois 450 ou 500 millions de box-office, il me semble, mon dotier. C'était un gros succès, le premier. Gros, gros,

  • Speaker #0

    gros succès.

  • Speaker #1

    J'exagère peut-être un peu, mais je crois qu'on est sur des chiffres comme ça pour le premier. Et le 2 a marché un peu moins bien, ou à peu près autant, un peu moins bien.

  • Speaker #0

    Déjà, il y en a eu un 2, ce qui est quand même un signe. C'est-à-dire qu'ils ont enquillé avec eux, 3 ans plus tard, un deuxième film. Ça veut nous dire que le premier avait quand même largement été rentable.

  • Speaker #1

    Il devait y avoir un 3 qui a été annulé à cause de problèmes de... d'agenda et de choses comme ça, il y a eu plein de problèmes et tout, mais plusieurs scénarios ont été écrits, ça a pris du temps et au final ça s'est pas fait, ça a été réadapté en série qui est sortie sur Disney+, l'année dernière, sans les acteurs principaux, ils font juste quelques apparitions, et encore pas Nicolas Cage, plusieurs autres, il y a Harvey Keitel qui apparaît vite fait. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai, Harvey Keitel.

  • Speaker #1

    Je l'avais noté, j'ai pensé maintenant.

  • Speaker #0

    Ce bon vieux Harvey, alors lui, pareil, un peu contre-plan aussi, il y avait des chiffres. Oui,

  • Speaker #2

    il y avait des chiffres. Donc on est sur 173 millions de dollars récoltés au box-office américain. Ah bah,

  • Speaker #1

    j'ai un peu exagéré.

  • Speaker #2

    Et 340 millions de dollars dans le reste du monde.

  • Speaker #0

    Ah si,

  • Speaker #1

    340 !

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #2

    c'est très bien. L'Amérique est différente.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #2

    C'est un film de marque aux Etats-Unis, on a votre suite. Il y a le 2 aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, voilà.

  • Speaker #2

    Qui est un autre film d'aventure.

  • Speaker #1

    Oui. C'est vrai que voilà. Il y avait le 2 aussi ? Tu m'as cité que le 1 ou...

  • Speaker #2

    Là j'ai cité totalement le 1.

  • Speaker #0

    Oui d'accord, ok. Non mais personne...

  • Speaker #2

    Oui effectivement, pour avoir un 2...

  • Speaker #0

    fallait que ça ait marché ça a très bien marché familial donc forcément je rêvais un peu d'avoir une suite quand j'étais plus jeune mais bon au final ils en ont reparlé régulièrement tu regardes un petit peu sur internet tu vois régulièrement des articles remontés ou en tout cas des évocations du 3ème film qui ne se fera très probablement plus maintenant de toute façon j'en parlais avec une amie qui est particulièrement fan des

  • Speaker #1

    films elle me disait j'en rêve toujours trop et moi je lui disais honnêtement C'est trop tard,

  • Speaker #0

    j'ai plus envie,

  • Speaker #1

    j'ai plus envie, les acteurs ont vieilli.

  • Speaker #2

    Vous rêvez d'un 3 avec Nicolas Cage ?

  • Speaker #0

    Ou un reboot ?

  • Speaker #1

    C'est Benjamin Gates, en fait. C'est lui qui incarne le personnage. Je ne vois pas trop quelqu'un d'autre reprendre.

  • Speaker #2

    Non, là, je suis d'accord.

  • Speaker #1

    C'est d'avoir un scénario qui se rapproche du genre de truc.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une icône.

  • Speaker #2

    Non, mais c'est peut-être...

  • Speaker #1

    Moi, qui suis assez fan quand même des deux films, je n'ai pas envie qu'ils fassent un... Après, s'ils le font, peut-être que j'irai voir par curiosité. Mais je n'ai pas envie d'avoir un reboot, avec un autre acteur. Si vous avez une histoire, si Hollywood... a quelque part une histoire d'aventure qui pourrait se greffer à l'univers de Benjamin Gates, greffez-le à autre chose et faites un nouveau truc. Un nouveau personnage, un nouveau truc. Mais le greffer à ça... Non, c'est trop tard, ça fait trop longtemps. Ça fait 15 ans, 7 ?

  • Speaker #2

    Le deuxième a 17 ans. Le premier en a 20 et le deuxième 17.

  • Speaker #1

    Ça peut être bizarre.

  • Speaker #0

    On n'est pas à l'abri.

  • Speaker #2

    Non, non, mais c'est sûr, Disney étant derrière...

  • Speaker #1

    Du coup, ils ont fait une série du scénario qu'ils avaient à la base du 3, ils ont fait une série qui sortait sur Disney+. L'année dernière, qui s'appelle National Treasure, parce que c'est vrai que je dis Benjamin Gates, mais c'est vrai que le titre original... National Treasure. National Treasure. Treasure. Treasure, yeah. Voilà. Et du coup, Benjamin Gates, c'est juste en VF. C'est vrai que je dis ça, mais c'est pas le titre original. Le titre original... Voilà, donc la série s'appelle National Treasure quelque chose.

  • Speaker #0

    voilà donc webcasting vous je sais pas s'il y avait des choses sur casting moi bah du coup david a dit à peu près ce que je pensais de la chose moi j'ai un peu plus mais ça se touche pas du tout le casting ouais à le considérer comme un film d'aventure je m'explique oui mais ça c'est un sujet intéressant oui parce que Tout le long, alors mis à part l'intro qui fait super film d'aventure, c'est Papy qui raconte, qui met la petite graine dans la tête des mains, et ensuite on le retrouve plus tard, il chasse son trésor, on le retrouve à bord du Charlotte qui le retrouve au Pôle Nord.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus si c'est l'Arctique ou l'Antarctique, mais il fait froid.

  • Speaker #0

    Oui. Et du coup, après, on revient, c'est à New York.

  • Speaker #1

    au jésus qu'elle vise et aux états unis washington on est on est dans les on est dans ces zones là de façon parce que c'est là où il ya la déclaration d'indépendance new york tout ce qu'il fait après on va passer quasiment une heure sur comment

  • Speaker #0

    il va voler la déclaration ouais pas une heure mais non pas de fait je viens je le considère plus comme un film 2 il a plus d'un film de casque que d'un film d'aventure pour moi c'est un solide peut-être la fin la fin qui fait très film d'aventure parce que mais moi j'ai ce que j'entends par aventure c'est dépaysement je n'ai pas été dépaysé pendant tout le film sauf peut-être la fin ouais mais il y a ce côté où moi j'entends aventure c'est c'est la charme Tout ça ?

  • Speaker #1

    Oui, justement.

  • Speaker #0

    Alors, j'en parle forcément, mais en plus, c'est contemporain. Oui. Donc, après, je sais que David voudra rebondir là-dessus en parlant d'Uncharted, le film.

  • Speaker #1

    OK. J'avais pensé aussi à Uncharted. Moi,

  • Speaker #0

    je ne l'ai pas vu, donc je ne peux pas. Mais du coup, il y a ce côté contemporain qui me gêne vraiment. Enfin, qui me gêne, c'est un gros mot, mais pour le considérer en tant qu'aventure. C'est-à-dire que pour moi, un film d'aventure, si on le... place dans le monde contemporain, il faut que ça soit à l'autre bout du monde.

  • Speaker #1

    Mais du coup, on aura le temps d'en reparler quand ce sera... C'est toi après, je crois que c'est le film d'aventure. Tu considérerais La Folie des Grandeurs plus comme un film d'aventure parce que ça se passe dans le passé ?

  • Speaker #0

    La Folie des Grandeurs, j'ai du mal à le considérer comme un film d'aventure. Pour nous, les hommes. Pour nous,

  • Speaker #1

    les hommes. Ok, ok. Voilà,

  • Speaker #0

    mais après, je pense que Bertrand a prévu quelques cartouches pour me contrer.

  • Speaker #1

    Justement, j'y pensais. C'est vrai que film d'aventure, c'est compliqué à...

  • Speaker #0

    C'est plutôt nous dire la définition.

  • Speaker #1

    La définition du film. C'est un peu notre définition. Pour moi, un film d'aventure, effectivement, dépaysement, ça me semble assez important, mais ce n'est pas non plus... Un film d'aventure, une chasse au trésor, recherche, essayer de trouver des secrets du passé, des choses comme ça, déjà, ça me semble pas mal à se supplier. côté aventure. Ouais, je sais pas, une aventure, le fait que ce soit pas forcément dans la jungle... Genre de quête, quoi, il faut qu'il y ait une lutte à atteindre. Voilà, avec souvent deux équipes qui en même temps cherchent l'objectif, les gentils et les méchants, tout ça, voilà, il y a Jones, tout ça, mais pas forcément besoin que ça se passe dans le passé, ça me choque pas plus que ça qu'on fasse un film d'aventure moderne, quoi. C'est pas forcément... Enfin, je comprends, hein, mais moi, mon sens, c'est pas un des arguments... qui me font me dire film d'aventure ou pas, contemporain ou pas. Mais par contre, le côté film de casse, ça oui, bien sûr, il y a toute une séquence qui fait pas mal film de casse. Après, le fil rouge du film tout le temps, ça reste quand même la recherche du trésor et donc du trésor de Templier. Il y a quand même un trésor et... Après,

  • Speaker #0

    je me suis peut-être fait un monde... Moi, le film d'aventure, c'est ce que je vous ai dit tout à l'heure. mais c'est vraiment c'est j'ai eu l'impression qu'on met un petit peu menti en fait parce que je m'attendais à autre chose c'est peut-être un sable et 6 qui joue je m'attendais à ce qu'on soit ailleurs voilà le 2 un peu ça a vite fait mais on reste en rêve contemporain et on reste dans des villes c'est très très urbain comme quand même quand même mais le 2 par à

  • Speaker #1

    paris à londres et et puis bah ça se finit au niveau du mont roche mort donc on est je sais plus dans quel état mais c'est au centre des états unis qu on n'est plus on s'écarte de alors que là tout le film se déroule vraiment dans la dans la région new york washington et la fin c'est à philadelphia je crois c'est ça fait le chiffre donc donc on reste vraiment dans la même dans la même zone ça mais je comprends ça ce côté là moi ça ça en fait on l'a tellement comparé à indiana jones à me dire ah tu aimes bien marjolaine gates va être une vraie plutôt ryan jones est quand même beaucoup mieux du coup, c'est des films cousins. Si vous n'arrêtez pas de le comparer. Maintenant, on me dit que ce n'est pas de l'aventure.

  • Speaker #0

    Mais de l'aventure contemporaine,

  • Speaker #2

    je pense que David va... C'est un truc à creuser qui est effectivement intéressant. Pour moi, les deux Benjamin Gates sont des films d'aventure. Là-dessus, il n'y a pas de problème. Par contre, effectivement, moi, j'ai été plutôt biberonné Indiana Jones, Benjamin Gates. Benjamin Gates est en sortie GT adulte. Le côté contemporain, ça peut être un problème. parce que quand on se retrouve avec la moitié du film où effectivement on est dans la rue on est dans des bagnoles, tout ce qu'il y a de plus moderne on sort les téléphones portables même si on en abuse pas forcément mais téléphone portable pour le premier les téléphones portables c'est pas encore c'est vrai, puis ils en abusent pas mais c'est vrai que le côté aventure au sens strict où on peut parfois l'entendre, il n'est pas forcément en réglou. Maintenant, je trouve qu'il y a quand même une deuxième partie du film qui rattrape bien le truc. Il y a cette ouverture, effectivement, t'en parlais, moi, je trouve ça assez chouette, cette ouverture historique, où on fait un bond dans le temps, etc. Non, d'ailleurs, ce n'est pas le cas dans le premier. Dans le premier, si, parce qu'il est dans le grenier avec son grand-père. Bon, c'est plus avant dans le deuxième. J'ai fait l'amalgame avec l'ouverture du deuxième, qui est très chouette, le soir de l'assassinat de Lincoln, etc. Bon, bref. Ça, c'est très chouette. Voilà. le souci c'est que le film est contemporain et que du coup il y a ce côté un petit peu exotique qu'on trouve tardivement qui peut effectivement rebuter. Tu parlais Mika en off on en parlait pas plus tard que ce matin tu avais été un peu bercé par l'affiche de benjamin gates ouais bah ouais la fiche elle a vraiment un côté aventure il se trimballe je crois que c'est il a un flambeau je sais plus il va grappaute et il va grappaute mais il craque à l'huile la moitié du film il passe son temps à craquer dans des rues mais on est des rues de ville voilà

  • Speaker #1

    bon c'est l'histoire des états unis et des états unis de vraiment du pays

  • Speaker #2

    le 2 se rapporte plus avec le côté amérindien parce qu'il cherche l'adorado dans le 2 il y a presque un côté aventureux que je trouve plus prononcé dans le 2 il me serait presque préféré je vais faire bondir le puriste j'aurais presque préféré le deuxième avant

  • Speaker #1

    de les revoir pour l'occasion je les ai vu tous les deux beaucoup j'ai toujours eu un peu une préférence pour le premier et c'était plus prononcé il y a quelques temps quelques années je les ai revus parce que je ne les ai pas revus pendant très longtemps je les ai vu vraiment beaucoup de fois quand j'étais ado Après, il y a eu une grosse pause. Et je les ai revus il y a quelques années. Et je trouvais quand même que le premier était supérieur. Parce que je trouvais sa construction et tout. Je vais en parler. Mais je trouvais la construction plus intéressante. Et au final, en voyant les deux là, je trouve qu'en vrai, ils ont différent. Ils sont très cousins quand même. Ça reste des films, c'est les mêmes franchises et tout. Il y a quand même des choses qui se répètent beaucoup. Mais je trouve les deux assez différents. Et bon sur des points un peu différents. Voilà, bref.

  • Speaker #2

    Donc ouais, ouais, ouais. Alors voilà. Et alors, il y avait juste un autre point que je voulais aborder par rapport à ce que disait Mika. Et puis après, on peut... on peut enchaîner sur le thème suivant concernant le film, c'est la photo. La photo, je trouve, elle y est pour beaucoup. On a parlé de Turtle Tome, je vous mets au défi de l'écrire. Turtle et Tome, et Tome, et avec un... Le souci, c'est que ce gars-là, on l'a dit, on ne va pas en venir de juste, ce n'est pas forcément un grand artiste, un grand réalisateur, ça manque un peu de personnalité en termes d'esthétique.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Et là où, on pourrait parler de la momie de Stephen Sommers quelques années avant, on pourrait évidemment parler des Indiana Jones, on pourrait parler de plein de films plus classiques, plus anciens, de films d'aventure, on est souvent dans des tons ocres, orangés, des couleurs chaudes, etc. Il ne joue pas du tout cette carte-là. En fait, il a une photo qui montre rien de plus que ce qu'il y a à montrer, qui n'est rien de plus que ce qu'elle est, une photo assez lisse, assez lambda, de décors urbains. Et là, effectivement, alors je dis pas qu'il aurait fallu foutre des filtres jaunes, faire un astringent.

  • Speaker #0

    C'est un univers urbain, de toute façon.

  • Speaker #2

    Non, mais ça aurait pu quand même donner un petit cachet. C'est un petit peu le... On va pas refaire le film, mais styliser un petit peu l'esthétique de Benjamin Gates aurait pu lui donner ce petit côté aventure. exotisme etc même avant de quitter Stricto Sensu les rues etc là c'est vrai que ce côté un petit peu lisse un petit peu lambda c'est vrai que finalement on pourrait être dans un polar la première heure ça galope ça machin vous parliez de film de casse bon bah finalement qu'est-ce qui différencie complètement la première partie d'un je sais pas moi d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un d'un Après, on est quand même clairement dans du film d'aventure avec son approche, l'approche qui est celle du début des années 2000. On n'est plus au début des années 80.

  • Speaker #0

    Les deux genres.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Et puis la deuxième partie raccroche les wagons. La deuxième partie est beaucoup plus aventure. La deuxième partie, on pourrait être dans du Indiana Jones, honnêtement. Enfin, la deuxième partie, le dernier tiers même. Mais voilà, moi je comprends les réserves que Mika peut avoir. On est dans du film d'aventure, c'est incontestable. Le film a tout à fait sa place dans le podcast de l'autre. aujourd'hui pour parler aventure au cinéma. Maintenant, je comprends tes réserves et je veux moins prononcer, je peux les avoir aussi. Si tu veux aborder soit le thème.

  • Speaker #1

    En vrai, je ne vais pas vous donner tort. Il y a des choses que j'aime beaucoup dans le film. Parmi les points que j'avais notés négatifs, j'avais noté mise en scène, mais il y a aussi l'image. Globalement, tout ce qui est montré, ce n'est pas un des points forts du film. Il y a quelques moments où il y a des plans que je trouve un peu jolis, que j'aime bien, mais sur deux heures de film, c'est quand même relativement faux il y a quelques transitions que j'aime bien quelques petites idées de cadres qui sont sympas mais sinon en termes de couleur d'image effectivement ou de mise en scène de manière générale c'est pas un film qui est très intéressant c'est clairement un des points négatifs que j'avais noté il n'y a pas de méga morceau de bravoure souvent dans les films d'aventure on a tendance à retenir une scène spectaculaire couverte d'un trésor ou

  • Speaker #2

    le climax etc et là en l'occurrence il n'y a pas vraiment tu regardes le film qui est loin d'être déplaisant mais tu retiens pas de scène en particulier moi je l'ai revu récemment j'arrive même à mélanger les pinceaux avec le deuxième tout à l'heure j'ai parlé de l'intro du 2 pour parler du premier et il n'y a pas Il n'y a rien qui ressort, franchement. Ça, c'est un peu dommage aussi. Bon, là, on est plus sur un problème d'écriture, peut-être. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais. J'aime bien la scène finale de découverte du trésor. Elle fonctionne bien sur moi, mais ça reste un peu léger, effectivement.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    voilà. Qu'est-ce que j'avais noté d'autre ? Moi, j'aime beaucoup la musique. La thème de la film.

  • Speaker #2

    La BO est chouette.

  • Speaker #1

    Elle fonctionne. Alors, Trevor... et rabbi et rabbin ray bing qui est un ancien membre du groupe yes d'accord écoute voilà merci mais

  • Speaker #2

    c'est une des multiples

  • Speaker #1

    fort capriès à une époque il ya eu 50 mille oui j'ai cru je connais pas bien j'ai fait plus que variable voilà c'est un peu mais on a enfin oui c'est là dans l'époque il était là à l'époque le début des 80 quelques sommes ça et après il a parti il a fait un peu de musique de film donc il a bossé alors il a fait pas mal de merde il va pas dire mais au niveau des trucs un peu un peu à noter il a fait armageddon ennemis d'état les aides de l'enfer ou peur bleu oui

  • Speaker #2

    Parler d'un certain Rémi Harlin,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #2

    On va y revenir.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Le thème qui a reconnu Samuel L.

  • Speaker #2

    Jackson. Tout à fait. OK. Tout à fait, c'est bien ça.

  • Speaker #1

    Voilà, moi, j'ai pas forcément énormément de choses à en dire. Je l'aime beaucoup. Je l'écoute pas forcément dehors, mais là, en l'occurrence, pour l'écriture, un petit peu. Pour l'écriture de mon petit texte, là. Mais sinon, quand je revois le film, je suis toujours super heureux de rentendre ces thèmes. Après, encore une fois, je pense qu'ils m'ont beaucoup marqué parce que je les ai beaucoup regardés à l'époque et que je les aime bien. Mais je trouve les thèmes assez marquants et assez... assez puissant et tout, et ça change, on n'est pas trop sur quelque chose qui ressemble à John Williams, par exemple pour Indiana Jones et tout, il y a une identité, il y a quelque chose, moi j'aime beaucoup les thèmes musicaux du film, ça faisait partie des points que je voulais relever, je ne sais pas si vous, pour plus que ça.

  • Speaker #2

    Non mais elle n'est pas archi marquante, mais elle est... Ce serait presque méchant de dire qu'elle est à l'image du film dans sa technique, que ce soit l'image, etc. Mais c'est vrai que la musique n'est pas désagréable, elle est illustrative ce qu'il faut, elle n'est pas semante, elle n'est pas redondante. elle fonctionne voilà c'est après dire que c'est la plus grande bio pour déjà malvenue c'est sûr bien sûr ça mais non je suis assez d'accord avec toi c'est il fait il fait bien le job ouais bah je sais pas moi ça me marque plus telle ou elle je pense que c'est une question de ça arrive à un rendez vous entre

  • Speaker #1

    ton enfance ouais ouais mais même je sais pas quand je vais rentrer bien sûr mais quand je les réécoute là et je vois le film je suis là mais les thèmes ils sont trop cool et j'ai pas mais je peux être le seul à ressentir ça, on sait rien c'est peut-être ça que c'est toi qui me présente moi je trouve trop bien les thèmes, il y en a plusieurs en plus qui sont marquants, il n'y a pas juste un seul thème très marquant, il y en a 2-3 qui reviennent dans les deux films que j'aime vraiment beaucoup, et puis le reste après les musiques de scènes d'action, des choses comme ça sont plus oubliables, mais ça c'est pas... voilà, qu'est-ce que j'avais noté vous avez survolé vite fait, moi le film me fait pas mal rire en tout cas je trouve que les personnages les relations entre les personnages fonctionnent bien Surtout le trio, et aussi John Voight. Même les relations entre tous les personnages, je trouve qu'elles fonctionnent bien. Et le ton, je vais revenir un peu par rapport à ce qu'ils disaient par rapport à Brokeheimer. Je trouve qu'il y a un humour et un style dans l'écriture de dialogue qui me plaît bien et qui me rappelle un peu... On pourra en parler quand on parlera de ton film pour Lilo Trésor, mais tu vois...

  • Speaker #2

    Lilo Pirate. Il y a un trésor aussi. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr, j'étais dans mon truc, donc l'île aux pirates. Mais tu vois, en termes d'écriture, de dialogue, je trouve que Pirates des Caraïbes est plus près de Benjamin Gates que de l'île aux pirates. Alors qu'on pourrait croire qu'ils sont beaucoup plus proches, évidemment. L'île aux pirates et Pirates des Caraïbes, c'est vachement... Voilà. Mais là encore, la patte Brokheimer, que j'aime bien, personnellement. Je trouve qu'on retrouve un peu le même genre, le même type.

  • Speaker #2

    Ça peut se défendre.

  • Speaker #1

    C'est quelque chose que j'aime bien. Il y a une espèce de désinvolture, de prise au sérieux dans les dialogues, dans le thème. j'aime bien les dialogues et l'humour du film. Je me fais bien marrer, moi. Nicolas Cage est cool. Moi, j'aime bien Nicolas Cage. Ah,

  • Speaker #2

    mais moi, j'ai jamais... Alors, attention, on ne déteste pas Nicolas Cage. C'est juste qu'il n'est pas à sa place. C'est ce que l'on voit.

  • Speaker #1

    Voilà, et donc après, j'avais noté deux ou trois trucs. Alors, on a parlé de la scène du casque. Moi, c'est une scène que j'aime vraiment beaucoup. J'avais noté quelques petits moments du film que je trouve vraiment marquants. La scène du casque, que je trouve vraiment très réussie, qui me rappelle effectivement Ocean, c'est un petit peu... Oui,

  • Speaker #2

    le côté impossible, avec l'expédition impossible et The Shines Eleven, le truc improbable, et ils vont quand même y arriver.

  • Speaker #1

    En fait, je trouve qu'un des bons points du film, ça va être sa narration et son rythme. Je trouve que le film est très bien rythmé et plutôt bien narré. Je trouve que c'est difficile de s'ennuyer de temps.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    ça c'est vrai. Et le rythme est bien foutu, la musique, tout ça, la scène de préparation, le casque, c'est la scène qui fonctionne le plus. Ce que je trouvais rigolo, c'est la mise en parallèle du truc subtil.

  • Speaker #2

    que met en place Nicolas Sliade et son complice face à la grosse armada des autres qui arrivent derrière.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #2

    C'est la mise en perspective des deux, l'une par rapport à l'autre, j'ai trouvé ça rigolo.

  • Speaker #1

    Ouais, puis toute la préparation, ça fait très scientifique et tout, il crée son badge et tout. Enfin, tout ce truc où il n'y a pas besoin de dialogue et que tout est montré par l'image avec le montage et tout. Le truc de, ouais, je trouve que c'est une scène qui fonctionne bien et qui te met bien dans le truc. Voilà, et après sinon c'est surtout au niveau de l'écriture, donc là c'est les points que tu allais revenir, que je voulais surtout appuyer, l'histoire de l'écriture de Sean Bean, entre autres, les autres personnages aussi, mais surtout Sean Bean. Un truc que j'aime bien c'est qu'au tout tout début du film, dans la toute première scène, quand ils sont encore dans la Charlotte, quand ils parlent Benjamin Gates et Ian, le personnage de Sean Bean, ils disent clairement qu'en fait Benjamin Gates avait arrêté de chercher le Très-Droit du Templier, il y a pas mal d'années de toute évidence. Il avait abandonné à cause de certains problèmes d'argent et qu'il ne pouvait pas se permettre de chercher plus loin. Et c'est en en parlant au personnage de Yann qu'il a repris la recherche, parce que Yann a beaucoup d'argent, c'est un méchant, c'est un espèce de mécène méchant qui a plein de thunes. Et du coup, ils laissent entendre clairement, enfin ils ne le laissent pas entendre, ils le disent, que la reprise des recherches a été faite grâce à lui. Ils le remercient d'avoir pu reprendre le trésor. Donc en fait, si le film existe, si l'histoire qu'on nous raconte est possible, C'est parce que le méchant du film a aidé le gentil à relancer la machine. Et ça, ça crée une relation entre les deux que je trouve vraiment intéressante. La relation entre le méchant et tous les personnages. Je trouve que Sean Vin est vraiment bien écrit. Il est intéressant.

  • Speaker #2

    Et puis il y a des moments subtils. C'est pas le méchant super méchant. Et d'ailleurs, on retrouvera cette petite nuance, un peu moins prononcée, mais quand même présente, dans le deuxième, avec le personnage d'Ed Harris.

  • Speaker #1

    Surtout en fin de parcours. Il y a une notion un peu de respect. entre les deux personnages voilà pour les deux films il ya ça c'est ça et les deux sont des chasseurs au trésor juste ils n'ont pas les mêmes méthodes et donc en fait moi je m'inquiète se passe son temps à essayer d'arrêter yann yann holmes non pas mais c'est qu'on n'est pas loin c'est yann je sais comment on est le nom du protagoniste j'ai lu tout à l'heure mais j'en suis un plus donc à ça ouais ouais il plutôt bien plutôt bien mais il ya une espèce de deux personnages intéressants je suis là deux espèces de respect qui change quelque chose que j'aime bien voir que voilà Et j'aime bien la fin. J'aime bien cette espèce d'anti-climax qu'on retrouve à la fin. Le film s'arrête... On va dire que le fil rouge de la chasse au trésor reprend vachement avant la fin du film. Le dernier moment où on a une espèce de climax d'action, ça va être cette espèce d'ascenseur de pièces cylindriques où on a les escaliers qui descendent. où ils sont tous ensemble après être descendus de l'église, enfin dans l'église, et il y a cette scène là où les planches tombent et ils sautent sur les encanteurs, tout ça. Voilà, c'est le dernier moment vraiment d'action, un peu de suspense, tout ça, ou un peu peur, machin, qu'il y a dans le film. Et après, le conflit entre les gentils et les méchants se règle par de la parlotte, par une habile... Je sais pas comment dire... Il les envoie ailleurs, quoi. Il le montre pour les envoyer ailleurs. Et au final, la découverte du trésor entière se fait par le personnage principal et ses alliés. Même son père avec qui il s'est rabiboché alors qu'à la base, ils n'étaient plus copains. C'est mignon. Donc la découverte du trésor se fait grâce à... On n'a plus peur, en fait. La fin du film... En général, c'est-à-dire que dans des films d'aventure comme ça, dans quasiment tous les cas, le trésor, à la fin, il se fait engloutir sous un truc, il se fait péter, il tombe dans un ravin de machin, il y a une boule qui explose tout. Bref, c'est un peu un classique des films d'aventure ou de trésor, c'est qu'à la fin, le trésor, on ne l'a plus. Ils le trouvent et...

  • Speaker #2

    Ils arrivent à sauver juste un petit bout, un truc ridicule. Voilà,

  • Speaker #1

    parce que souvent, les gentils et les méchants s'engueulent et tout. Et là, non. Là, on a vraiment la scène de, pour moi, le plaisir de découvrir ce trésor avec le moment où il allume la salle et que tout prend lieu, voilà. et qu'on ressent qu'ils l'ont trouvé, ils sont contents, et après ils sont pétés de thunes parce qu'ils l'ont trouvé, ils sont contents, et ils deviennent des stars, ça finit un peu différemment. J'aime bien cette fin, et surtout le fait qu'on prenne le temps après, en fait qu'on retourne au centre du film, c'est le Trésor des Templiers, et le fil rouge qu'on avait eu derrière avec le méchant ne servit qu'à donner du corps au film, et du corps au scénario, et tout ça, au final c'est pas ce qui est le plus important, c'est le Trésor des Templiers, donc j'aime bien, je trouve la construction plus... plutôt intéressante. C'est pas le cas dans le deuxième, elle est plus classique. On a plus un méchant qui est plus présent, plus méchant. Et à la fin ils sont ensemble tous les deux, ils découvrent ensemble, c'est plus classique avec encore ce coup où... Enfin bref, c'est peut-être pas trop le 2, mais voilà, qui est classique on va dire. Voilà, c'est le point que j'aimais bien noter. Je ne sais pas si ça vous semble intéressant.

  • Speaker #2

    Non, non, mais de toute façon, tu as un argumentaire très perpétuel. Il n'y a vraiment rien de surprenant dans ce que tu dis.

  • Speaker #1

    En fait, les points forts sont relativement évidents. Oui. Il n'y a pas un énorme...

  • Speaker #2

    Il n'y a pas une qualité énorme qui va compenser un défaut énorme.

  • Speaker #1

    C'est un film qui est assez légère,

  • Speaker #2

    en fait, et assez... Exactement. D'une certaine façon.

  • Speaker #1

    Oui. Mais pas dans le mauvais sens du terme. C'est quelque chose d'assez...

  • Speaker #2

    On aurait voulu... D'assez homogène. Oui, on aurait voulu. Moi, j'aurais bien aimé un morceau de bravoure. J'aurais bien aimé un truc un peu plus remarquable. Il y a un goût de pas assez, clairement. Il y a un goût de pas assez. Voilà. Mais après, il n'y a pas... Ce n'est pas un gros foirage absolu. Évidemment. Non, non.

  • Speaker #1

    Je trouve que le film prend cher pour pas grand-chose. Des fois, genre... Il est souvent considéré comme un sous Indiana Jones, comme un sous film d'aventure.

  • Speaker #2

    Il ne faut pas le comparer à Indiana Jones. Oui,

  • Speaker #1

    voilà, déjà. Je pense que c'est les trucs...

  • Speaker #2

    N'importe quel autre acteur, ça ne serait pas passé comme ça.

  • Speaker #1

    Je sais pas.

  • Speaker #2

    À mon coup, Cage, plombe. Alors, plombe. Encore une fois, ça n'est pas qu'il est mauvais dans le film. Non. Mais je pense que Cage n'était pas le bon choix. Ça, je maintiens et je persiste, Chutin. C'était pas le bon choix. La moitié des critiques rigolent déjà rien qu'à l'évocation de Nicolas Cage dans ce genre de choses-là. Voilà,

  • Speaker #1

    ça a tout dit. Ça a tout dit. Je comprends. Ça fait déjà un bon bout de temps. Un dernier point que je voulais soulever, qui est un truc que j'aime bien dans ce film. On peut parler de quoi ?

  • Speaker #2

    On a tout notre temps.

  • Speaker #1

    Ça va faire une bonne émission. 43 minutes, c'est déjà pas mal. Un dernier point que je voulais soulever, qui est pour moi un truc que j'aime beaucoup, et c'est pas juste Benjamin Gale, c'est quelque chose qui est assez général dans pas mal de films, pour le thème de l'aventure, quelque chose que j'aime beaucoup, c'est que le film soit absolument pas fantastique. dans un film où tout est crédible entre guillemets, pas totalement mais tout est terre à terre et c'est quelque chose que j'apprécie aussi mais qu'on a vraiment beaucoup, en majorité même c'est souvent des films d'aventure même les histoires d'aventure sans forcément parler de films dans plein de genres différents on a souvent du fantastique, on a souvent de la magie, un truc, Indiana Jones évidemment je pense aussi à des trucs, de la magie des machins... de la momie on a aussi évidemment Tomb Raider, on parlait des jeux vidéo Tomb Raider c'est tout à fait fantastique totalement tout le temps

  • Speaker #2

    Uncharted justement Uncharted est plutôt rationnel alors pour le film alors oui pardon,

  • Speaker #1

    du film je ne parle pas du jeu toute petite digression je vais faire très très vite le jeu pour donner un peu le contexte il y a 4 jeux, enfin il y a des épisodes un peu secondaires mais on va parler des 4 principaux les 3 premiers sont fantastiques Dans le premier, il cherche Eldorado, il y a un truc avec des zombies. Dans le deuxième, c'est Shangri-La qui cherche, et il y a un truc avec la vie éternelle, avec un arbre qui donne la vie éternelle. Et le troisième, c'est une cité dont j'ai perdu le nom, qui est une cité perdue dans le désert, je ne sais pas si ça te parle. Mais c'est un truc qui existe vraiment, c'est une vraie légende, comme Shangri-La, comme... Dans le 3. Et dans le 4, il cherche Libertalia, la cité perdue des pirates. Et le 4, qui est à mon sens le meilleur déjà pour l'écriture des personnages et le déroulé même en termes de jeu, mais là c'est vraiment complètement différent. quelque chose que j'aime énormément dans 4, c'est que c'est le seul qui est totalement terre à terre. Le scénario du film, Uncharted, a été repris majoritairement du quatrième jeu, puisque c'est le meilleur de toute façon. On a ce côté terre à terre et je trouve ça vraiment beaucoup mieux. On n'a aucune notion de magie, c'est juste une histoire de pirates et de cités pirates qui est perdue et ils suivent des énigmes pour réussir à trouver l'emplacement de la cité perdue des pirates. C'est quelque chose que j'aime beaucoup. Je trouve que c'est trop rare dans l'univers de l'aventure d'avoir des trucs... terre à terre, crédible, et je pense que ça me fait plus rêver que que du fantastique, enfin que de l'aventure avec du fantastique et on va y revenir,

  • Speaker #2

    des films rationnels dans leur déroulé dans l'émission puisque le mien rentrera dans la catégorie en fait, ce qu'il faut souligner, c'est que les films d'aventure majoritairement rationnels ont inondé les écrans dans les années 40, 50. Les vieux films d'aventure étaient souvent rationnels. C'était souvent des films d'aventure, qu'ils soient pirates, que ce soit une quête au trésor, etc., classique. Les mines du roi Salomon, la vieille version avec Stuart Ganger et les Boraccaires, etc. C'était très souvent des films rationnels. En fait, le film d'aventure rationnel, tel que tu l'écris, tel que tu l'aimes... Je t'encourage d'ailleurs, t'en as certainement déjà vu quelques-uns, je t'encourage à manger quelques classiques, il y a des petites perles dans ce domaine-là. Ce sont souvent des films rationnels. Il faudrait décortiquer l'histoire du film d'aventure à travers les décennies, mais je pense que le fantastique, tel qu'on le voit dans Indiana Jones, dans Pierre des Caribes, dans tous ces films-là, je pense que c'est quelque chose de beaucoup plus récent. C'est quelque chose qui s'est mis à irriguer le film d'aventure dans beaucoup plus récemment. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de film d'aventure fantastique dans les années 40-50. On en trouve certainement. La Momie, pour ne citer que celui-là, s'inspire d'un film, la première version, on est au début des années 30, je ne sais plus exactement quand, la version avec Karloff. On est dans du cinéma fantastique. Enfin, du cinéma d'aventure fantastique. Mais voilà, tu as beaucoup de films d'aventure de l'âge d'or, que ce soit américain ou même hors du territoire des Etats-Unis. Tu as beaucoup de films rassurants. à cette époque là ce qui est effectivement le cas aujourd'hui voilà voilà ce que je vois j'aime beaucoup j'ai fini mon petit petit à l'aise et ben moi je propose que avant qu'on arrive à une heure de temps on attaque le deuxième film oui mais c'est à toi

  • Speaker #0

    Et bien oui, donc la folie des grandeurs. Alors le choix peut paraître un petit peu étrange, d'ailleurs j'ai eu des échos où on se demandait mais est-ce que c'est vraiment un film d'aventure ? Alors je vais essayer d'y répondre un petit peu plus tard là. Parce qu'à priori, on l'a vu tout à l'heure, on a tous à peu près nos critères de qu'est-ce qui fait pour nous un film d'aventure. Oui. Bon, le fait est que si ce titre-là m'est apparu, c'est parce que, en fait, j'ai pas eu vraiment d'hésitation, donc ça doit en être un pour moi.

  • Speaker #1

    Voilà. Ah non mais ce qui en soit déjà se défend, c'est pas...

  • Speaker #0

    Donc on va essayer de replacer un peu de contexte. Le film date de 71, c'était censé être le troisième opus de la collaboration entre Gérard Roury, Bourville et Louis de Funès. Donc à la fin des années 60, ces trois mecs-là, c'est le gout. ils sont au sommet de la chaîne alimentaire.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Tout au moins en ce qui concerne la comédie. Puis, J'ai Aoi, même à l'échelle européenne, puisqu'il est souvent à la tête de grosses coprods.

  • Speaker #2

    D'accord. Parce que du coup, avant ça, on avait eu La Grande Vadrouille et

  • Speaker #0

    Le Corgnon. En 64, si je ne m'abuse. La Grande Vadrouille en 66. et Gérard Horry avait intercalé entre 1967 et 1968 le cerveau le cerveau qui a un peu moins marché parce que les deux autres c'est plus de 10 millions d'entrées à chaque fois ah oui c'est des spécificités c'est vraiment... c'est un petit mémoire pour le cornu et 17 ou 18 pour la grande vadrouille ouais c'était le top à l'époque après ça reste une autre époque,

  • Speaker #2

    l'accès au cinéma était différent mais il y avait une comté qui avait aussi moins de français

  • Speaker #1

    moins d'habitants. Donc, ramener toutes proportions gardées, ça reste quand même quelque chose de classique.

  • Speaker #3

    Il n'y a pas 10,50€ la place.

  • Speaker #1

    Non, mais voilà, il y a plein de facteurs.

  • Speaker #0

    Les durées d'exploitation n'étaient pas les mêmes non plus. Et puis, le cerveau, succès moindre, ce qui fait autour de 5 millions d'entrées.

  • Speaker #2

    ça reste quand même un gros score voilà et puis après donc la folie des grandeurs il y en aura d'autres encore,

  • Speaker #0

    oui on va en faire quelques uns oui oui il y aura l'Arabie Jacob 73 et puis après pour moi ça devient plus anecdotique Gérard Auré parce qu'il est déjà en train de passer la main quoi mais jusqu'à 1995 je crois fantôme avec chauffeur, quelque chose de cet ordre là

  • Speaker #1

    Oui, c'est avec Noiré et Junio. C'est vrai,

  • Speaker #0

    je ne l'ai même carrément pas vu.

  • Speaker #1

    Moi, je l'ai vu, enfin, un gamin, pas complètement gamin, avec le 95, mais je l'ai vu il y a très longtemps, largement oubliable. Ce n'est pas un grand film. Malgré la présence de Noiré, que j'aime beaucoup.

  • Speaker #0

    Voilà, donc, pour ce qui est du contexte socio-économique, donc, il était question de reformer cette équipe gagnante avec Gérard Ruy, Louis de Funès, Bourvil. Bon, Bourvil, il s'avère qu'il est plutôt malade, à la fin des années 60. Une maladie qui va l'emmener en un an et demi grosso modo. Alors, Gérard Huy avait commencé une écriture avec sa fille, avec Thompson et Marcel Julien. Et tenait Bourvil informé au fur et à mesure de l'écriture et de son implication, parce que lui se voulait impliquer quand même malgré tout. Au fil du temps, il s'est avéré que ça n'allait pas être possible. Donc, au moment du décès de Bourvil, Gérard Huy était à deux doigts de foutre le film à la poubelle. Le laps de temps est relativement bref puisqu'il a dû mourir au mois de septembre 70, Bourville, et quelques semaines après, par l'intermédiaire de Simone Signoret pendant une soirée, je sais plutôt quoi, Montant s'est retrouvé impliqué. Montant s'est retrouvé impliqué dans le projet. Donc ça a remis le truc sur la rime, mais il a fallu faire une réécriture. qui s'est à priori joué à la marge, puisque finalement la grosse globalité du texte texte aurait pu aussi bien convenir à Bourville, je pense. C'est plus dans l'incarnation qu'il a fallu... ça s'est différencié. Donc, Yves Montand, sachant que le film devait se tourner en Espagne, puisque c'est l'adaptation de Ruy Blas de Victor Hugo, la fameuse pièce, donc le 16e, 17e siècle espagnol, Ça impliquait d'être sur place, ça impliquait d'avoir les autorisations pour jouer dans des lieux historiques, ce qui a été quand même le cas.

  • Speaker #2

    Ah le cadre est fou. Voilà.

  • Speaker #0

    Mais c'était quand même sous Franco, donc Montand a mis un veto déjà au départ. Ah oui, ah tiens oui, c'est vrai ça. Possiblement d'extrême gauche, ça ne lui convenait pas. Ah oui ! Donc à force de... Ah,

  • Speaker #2

    franco 71 était encore là, effectivement, oui. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui, oui. Bah oui, oui. 15.

  • Speaker #2

    Ah bah oui. C'est con, ça. Je suis pas pratique.

  • Speaker #0

    Voilà, alors ils ont réussi quand même à... Bon, c'était un gros, gros budget, c'était beaucoup de... Il y a eu une force de persuasion, je pense, mais l'idée, c'était quand même de dire à... qu'il valait mieux être sur place et essayer de véhiculer une image positive, la démocratie, machin tout ça, plutôt que de se braquer. Et finalement, mon temps a accepté. Donc la pièce horrible là, je sais pas si vous la connaissez, voilà, j'ai pas vraiment...

  • Speaker #2

    Du tout, du tout, je savais même pas que c'était... Enfin, c'était dit dans le film, c'est écrit, donc voilà. Mais je connaissais pas le nom de cette pièce et voilà.

  • Speaker #0

    J'aurais pu avoir la curiosité de la lire, mais j'ai pas trouvé le temps finalement de me jester dessus. Ce qu'il faut savoir a priori, c'est que l'intégralité des... Gros morceaux de bravoure de cette tragédie politique qui arrive là sont tous, a priori, présents dans le film. Mais dynamité, revisité et rendu que...

  • Speaker #2

    Parce que c'est pas comique à la base ?

  • Speaker #0

    Ah non, du tout.

  • Speaker #3

    D'accord Hugo.

  • Speaker #1

    Du tout, du tout. C'est pas rigolo. J'ai pas dit, en fait.

  • Speaker #0

    Et donc, avec deux funès qui poussent les potards de la saloperie au maximum sur le personnage de Salustre. Et puis, voilà, c'est comme ça que la sauce a pris. Donc, le gros tournage. sur une quinzaine de semaines je crois.

  • Speaker #2

    Ce qui est pas mal.

  • Speaker #0

    Ce qui est très très confort même déjà à l'époque. Plus pas mal de semaines aussi en studio après, entre Rome et puis... Parce qu'il s'agit aussi d'une coproduction, d'où la présence d'acteurs italiens, espagnols...

  • Speaker #1

    Oui, on sent que ça vient d'un peu partout au niveau du casting.

  • Speaker #0

    Et alors donc, ça nous connard l'histoire de... de ce ministre qui s'appelle Salustre, qui est une ordure, un peu proche de... très très attiré par l'argent, le pouvoir, et qui vit à peu près dans l'intelligence avec son valet, Blas, qui lui est un personnage plutôt retort lui aussi, mais pas de la même manière. Et ce ministre se retrouve disgracié pour une histoire certainement inventée de toutes pièces, d'enfant fait à une dame de suite de la reine. Donc une disgrâce, c'est-à-dire remise de tous ses titres et exil, possiblement. Donc lui, ça ne lui convient pas du tout. Il va y avoir contre... contre conspiration et recontre conspiration oui ça n'est que ça en fait et c'est un c'est vraiment le film du j'essaie mais j'y arrive pas c'est le film du j'y arrive pas fait c'est ça qui est que je trouvais que c'est vraiment excellent c'est qu'en dépit de toute la conviction qui dit m autant les uns que les autres il n'y arrive pas c'est un film sur l'échec effectivement C'est un film du contre-pied aussi, pour le coup. Puisqu'on a... On a Montant qui est quand même dans un contre-emploi, déjà, à la base.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, oui.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est... Le funès, il est à part, mais Montant est un contre-emploi. C'est le Montant qui sort des films de Costa-Gabras, à l'époque.

  • Speaker #1

    Pareil, où on se marre un petit peu moins. Des films de sautée.

  • Speaker #2

    C'est trop bien, ouais, j'ai pas vu,

  • Speaker #0

    mais... Et qui perdurera jusqu'à... Jusqu'à la fin des années 70, jusqu'à des polices pitons, quand même, de corneaux. Oui. C'est... C'est... pas marrant en montant en général. C'est allégé, mais montant, on est sur quelque chose de très sérieux aussi. Là, il est à contre-emploi complet. Évidemment, puisqu'il faut qu'il se glisse d'une certaine façon dans les sandales de Bourville. Malgré tout, le truc reste présent, même si il a été effacé. Ça reste présent aussi dans l'esprit de l'équipe, j'imagine. Voilà, donc aussi le fait de se reposer dans un film à costume. Il n'était pas non plus tellement... Il était dans un truc assez actuel, lui, mon temps,

  • Speaker #1

    à cette époque-là. Bon, je vais me placer maintenant, puisque tu parles de mon temps. Moi, je suis plus... du montant dramatique que comique en général. Il est probablement plus connu de toute façon pour le registre dramatique, mais c'est vrai qu'il n'est peut-être pas complètement à sa place. Alors, tu viens d'expliquer très bien le cheminement, l'historique du film. et du coup on comprend que ce soit enfin comment il se retrouve là que c'était pas forcément destiné à lui au départ mais voilà moi qui suis plutôt client du montant et a fortiori le montant vieillissant et là dans les années 70 il va tourner beaucoup avec Claude Sautet qui sont des films que j'aime énormément c'est vrai que dans dans la folie des grandeurs c'est pas le grand montant voilà il essaie bien de faire le pitre et il arrive à être drôle 2-3 fois mais c'est pas le Yves Montand que j'aime

  • Speaker #0

    personnellement voilà c'est mais pour le personnel des pas moi je trouve justement qu'ils soient dans le pic dans la pifferie il est plutôt

  • Speaker #1

    quelques détachements un peu un peu un peu ce capin quoi ouais un peu ce capin dans la méthode un peu un peu sournois un peu c'est pas la franche rigolade non plus non mais alors peut-être ce côté d'égalés surtout dans continue en interaction de funès il est dans il est dans un jeu avec de funès alors c'est une mise en abyme là dedans parce que déjà il joue un rôle en équipe montant mais son personnage lui même joue un rôle par rapport aux personnages de de funès et donc Alors il y a peut-être ce décrochage là qui apporte quelque chose d'un petit peu complexe dans sa façon de jouer. Alors qu'est-ce qui est du calcul absolu ? Qu'est-ce qui fait partie du personnage qu'il est en train de jouer ? Qu'est-ce qui fait que c'est Montant qui est en train de jouer quelque chose qui ne lui ressemble pas souvent ? C'est un peu compliqué. Le rapport de Montant en tant qu'acteur à ce qu'il joue dans ce film là est déjà... Je pense qu'il y a plusieurs degrés... Ah oui, tout à fait ! Au fond, c'est pas évident d'appréhender...

  • Speaker #0

    Mais pour le coup, moi, ça ne m'a jamais choqué. Vraiment, la présence de mon...

  • Speaker #1

    Non, de là à dire que c'est choquant, effectivement, non. Mais, voilà, moi, je l'ai préféré dans... Mais pour le coup,

  • Speaker #0

    j'ai un peu le même rapport à... Qu'expliquait Quentin précédemment, c'est que c'est un film que j'ai quasiment toujours vu, que j'ai vu très jeune et que j'ai continué à revoir régulièrement. Du coup, il y a un certain nombre de choses qui doivent passer à l'as en termes de jugement et d'objectivité. Excuse-moi, Quentin, mais c'est...

  • Speaker #2

    Ah ben non, clairement, bien sûr. De toute façon, moi, pour Benjamin Hedges, toi, pour l'heure de l'occurrence, même chose. Mais je tenais aussi à dire, là, je pense que ça se voit déjà un petit peu, il y a moyen que nous deux, on soit plus en retrait. Je sais pas, parce que...

  • Speaker #3

    Tu dis nous deux, faudrait que tu dis...

  • Speaker #1

    Oui, pardon, je suis...

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #1

    pardon, je suis...

  • Speaker #2

    Mickaël et moi, on s'en est peut-être plus en retrait parce que c'est moins notre génération, quoi. On est...

  • Speaker #1

    on a un peu un choc de génération dans cette émission faut le dire on a quand même un petit écart en 95 on était pas là 95 ouais on était pas encore là on est arrivé l'année d'après on est arrivé bientôt mais on est pas encore là dites vous pour ceux qui écoutent ce podcast que de toute façon l'année de sortie de la folie des grandeurs aucun de nous n'était là après débrouillez vous avec on est pas si vieux que ça finalement voilà non mais oui oui non mais je comprends je comprends enfin c'est non mais même moi la folie grandeur j'y reviendrai peut-être mais rapidement parce que ce n'est pas forcément complètement lié à ce que représente le film mais moi qui suis un grand fan de de funès qui aime beaucoup mon temps je le redis en autrefois c'est pas un film à la folie grandeur c'est pas un film que je vénère plus que ça c'est un film que je trouve plaisant à regarder mais il n'est que la

  • Speaker #0

    pas complètement et je reviendrai sur le cas de filmer d'ailleurs après j'imagine que nous à venir on en a parlé en off je l'expliquerai pour les gens qui nous écoutent je sais bien ce qui est ce qui gêne toute façon et le fait est que moi enfin toi ce qui gêne c'est probablement moi ce qui m'a le plus plu parce que le g on sait tous que de funès était très très porté sur la répétition les films il a sauvé un certain nombre de films il en a planté aussi Parce qu'il a toujours recherché un effet supplémentaire. Au départ, c'était souvent pour combler des lacunes de scénario, ou des lacunes de mise en scène, ou les deux, puisqu'il se retrouvait même quasiment à faire la direction des acteurs lui-même, pour que ça aille dans le sens que lui voulait, évidemment. Mais il est sans être forcément crédité d'ailleurs pour ça. Mais dans beaucoup de films, c'est ce qui a créé beaucoup de mésententes avec certains réalisateurs, avec des Molinaro, avec des... qui d'autres les seuls qui est le seul qui arrivait à le finalement peut-être s'en foutre c'était jean giraud parce que lui il était sur sa technique et puis il essaie de funès gérer la partie la partie acteur du coup on parle de quel film en l'occurrence la cdv gendarme aux gens d'art cela puis d'autres films qui sont ils sont qu'on une moindre reconnaissance mais ok

  • Speaker #2

    Je sais pas Mickael, et je sais pas vous, j'imagine que toi de Funest ça te parle à toute évidence pas mal. Moi en l'occurrence ça me parle pas du tout. Faut quand même préciser ça. Je sais pas toi Mickael, si t'es un peu grandis avec.

  • Speaker #3

    J'en ai vu quelques-uns, mais en fait on a plus les phrases, ces répliques qui tournent en boucle.

  • Speaker #2

    Ouais, y'a un peu ça.

  • Speaker #3

    Moi dans ma tête, alors je sais même plus de quel film ça sort, mais j'ai... Il est beau,

  • Speaker #0

    Pliro !

  • Speaker #2

    Mais ça ne me parle même pas à ça.

  • Speaker #1

    C'est l'adaptation d'Alphonse Alès, je crois. J'avais peut-être changé.

  • Speaker #3

    Il est l'or, mon seigneur.

  • Speaker #2

    Bon,

  • Speaker #1

    on va se l'attendre.

  • Speaker #3

    On va regarder sa vie.

  • Speaker #2

    Oui, pareil, j'ai découvert tout ça l'année grâce à... Je ne savais pas, moi. D'une, ça ne me parle pas parce que je n'ai pas grandi avec. Et je pense qu'il y a un décalage de génération. On pourra revenir plus tard. Mais moi, j'ai un peu de mal. De Funès, moi j'ai vraiment du mal...

  • Speaker #1

    Il y a des gens de notre génération, parfois même plus âgés, nos parents, enfin, oui, des gens plus âgés. De Funès ne fait pas l'unanimité non plus. Je peux comprendre, moi j'ai déjà eu des discussions avec certaines personnes, je peux comprendre le caractère horripilant qu'il peut avoir quand ça passe pas. Moi je sais que je suis extrêmement réceptif à l'humour de De Funès. Il suffit de le foutre sur un écran, il y a moyen que je rigole. Mais c'est pas valable. Tout comme il y a des gens qui ne supportent pas le humour des Monty Python, comme il y en a qui ne sont pas touchés par ce que peut faire Chaplin, etc. De finesse, c'est quand même très particulier. Il y a une approche assez hystérique.

  • Speaker #0

    C'est un truc qui a travaillé au fil du temps, et notamment, aussi, par défaut. Parce qu'il y avait une lacune, soit d'écriture, soit d'effet comique, parce que lui, c'est un type qui a fait beaucoup de théâtre, donc l'effet doit avoir une réponse immédiate. Donc il a toujours... fonctionnait de cette façon-là. C'est pour ça qu'il y avait beaucoup de prises et beaucoup d'alter questions avec les réalisateurs. Je pense que le plus connu, c'est Édouard Molinaro. C'est pas du tout, parce que déjà, Molinaro, c'est un type qui ne rigolait pas. D'accord. Déjà, à la base.

  • Speaker #2

    Et là, en l'occurrence, parce que du coup, je n'ai pas du tout les réadaptations.

  • Speaker #1

    Là,

  • Speaker #0

    ça va être des films qui s'apparentent à des théâtres filmés. T'as des Jeux, Oscar, il doit y en avoir un troisième, je crois.

  • Speaker #1

    Oscar, qui est absolument hilarant. personnellement moi je le trouve hilarant mais ceci dit Joe très bien pour l'avoir revu il y a quelques temps c'est des films que je trouve et là il est redoutable de funestie c'est un festival à l'heure du début des instants il faut que d'en voir d'autres quand même parce qu'en l'occurrence il y en a qu'il faut tenter je pense vraiment des films avec lui j'en ai vraiment pas vu beaucoup j'ai vu La Grande Vadrouille il y a quelques années j'ai été entre guillemets un peu déçu mais c'est loin d'être mon préféré moi La Grande Vadrouille c'est un peu comme c'est le syndrome de la folie des grandeurs ça fait partie de ces titres les plus connus c'est pas ceux qui me transportent le plus même si La Grande Vadrouille il pourrait rentrer dans le cadre du film d'aventure ça a beau être dans un contexte de guerre etc ça peut être un film d'aventure d'ailleurs dans le titre il ya déjà l'idée va drôle donc déjà bien dire voilà mais mais moi de funès oui c'est pas forcément dans les plus connus que j'irai chercher bon je suis un grand fan de rabbi jacob personnellement ça doit être un des seuls que j'ai vu avec lui et puis bah là où il est un peu plus effacé mais à travers cette paris justement à lui il ya un rôle oui alors remarquable mais il a un score ouais

  • Speaker #2

    effectivement mais après je suis pas vu en paris basse et moi je suis de paris grande patrouille mais je ne mets pas au riz pilant c'est plus que je rigole pas beaucoup il arrive pas beaucoup à m'avoir et du coup je me fais un peu chier mais mais je me

  • Speaker #1

    mets c'est sûr que l'on voit ça si tu t'ennuies devant les pitreries de funès il ya des titres qui peuvent être long parce que c'est ce que je vais je vais lui encore la place chez la boucle la fin des prouves bajan ma guette beaucoup

  • Speaker #2

    plus rigolo que c'est pas le même créneau c'est vrai mais je n'ai possible que en vrai pas tant parce qu'il n'est pas si drôle que ça par un guide c'est il a rien il a quand même réussi à m'avoir quelques fois quand je vais lui hier soir et oui il ya pas mal de scènes où c'est drôle je vois ce qui est drôle je vois ça pittrerai je vois son mais ça ça déclenche pas si vous rêve ça s'explique pas quoi ça marche quoi je vois et je suis là oui ben tu sois pas complètement ap par les les les les conneries qu'il va faire dans la feu la folie des grandeurs ça me choque pas c'est pas là où je trouve le plus drôle moi personnellement ce qui est curieux une petite digression mais ce qui est curieux je suis pas particulièrement fan de du coup de deux funès mais j'adore astier dans camelot et je vous parlez camille m'adore et mais sans arrêt référence oui bah il fait sans arrêt même dans les mimiques et tout moi même pas beaucoup de funès envoyant hier sort j'étais là putain c'est fou à quel point pris si ça va s'appuyer je crois pas je dis pas qu'il est plagié ou quoi que ce soit c'est juste une inspiration il a gardé avec lui et c'est vrai que ça et c'est moins hystérique mais il ya dans l'internet soit dans plein de choses comme ça pas grand chose pour que ça part 1 dans l'hystérie mais c'est normal parce que j'adore assier et de finesse ça marche pas ça voilà

  • Speaker #0

    mais du coup le fait est que autant sur ce film là je pense que c'est le plus criant d'ailleurs que la plupart des films bruit ce sont des films extrêmement scénarisés c'est à dire que tout est fait en amont et il n'y a pas d'improvisation ou alors très peu, sur un gag, sur un ceci, un cela, un détail mais pour le coup et ça, Dauphinez finalement avait tendance à vouloir de plus en plus aller vers ça il ne voulait plus tourner qu'avec Boury, même quasiment à un moment donné et le fait est que tous les effets, tous les gags, quasiment tout était déjà écrit au moins un an et demi avant et il avait qu'à vraiment se concentrer sur l'interprétation proprement dit. C'est ce qui fait une sacrée différence justement avec le théâtre filmé, avec les gendarmes, avec les choses où il est plus... Je ne vais pas dire en roue libre parce que c'était nécessairement très contrôlé malgré tout, mais beaucoup moins... C'était contrôlé par lui-même, ce n'est pas contrôlé par l'environnement. Là, c'est l'environnement qui le cadre et... qui le dirige par la force des choses. Moi, je trouve que du coup, ça apporte une fluidité. Il y a même un moment où il disparaît de l'écran pendant quasiment un quart d'heure. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Pas l'écran comme c'est le cas dans certains... Et voilà ! C'est peut-être justement un des trucs qui me dérange le moins.

  • Speaker #0

    C'est assez paradoxal, mais oui, j'imagine que ça peut être gênant. Même moi, ça ne m'a jamais gêné. Il a fallu qu'on me le pointe pour que je me rende compte, en fait. Donc voilà, il y a un contre-pied aussi à ce niveau-là. Il y a le contre-pied... d'une certaine mesure de la musique aussi la musique on passe de sur plein d'ambiances différentes qui a qui n'ont absolument aucun rapport avec soit l'espagne inquisitoriale soit soit même l'espagne

  • Speaker #1

    tout court la musique fait très bien film d'aventuré sur le western il a totalement rebondi qui est un

  • Speaker #0

    c'est pas du pompage mais c'est vraiment la l'inspiration par des sonorités et puis la guitare électrique dans tout ça tu parles de Paul Naref Paul Naref,

  • Speaker #2

    c'est une chanson et la règle je ne parle pas de la musique c'est pas ma génération, moi j'ai lu ça, je me suis dit mais il a fait de la musique de film, d'accord et là j'entends ça et je me dis mais il a fait du Morricone,

  • Speaker #1

    qu'est-ce que c'est mais qui est Paul Naref qu'est-ce que tout arrive

  • Speaker #0

    sur la découverte totale la polnareff était déjà quelqu'un qui aimait le grandiose en termes de musique donc là il était totalement à sa place mais pas du tout son univers donc je sais de tête les générations à nous aussi il

  • Speaker #1

    avait déjà fait gros du taf l'ex à france c'est en 77 voilà pour les amateurs sont au bal

  • Speaker #0

    Ça rentre vraiment, pour moi, dans le film d'aventure du coup. Parce qu'il y a tout ça.

  • Speaker #1

    Non, mais l'aventure, il y en a quand même. C'est assez enlevé comme rythme. Ça bouge pas mal. Il y a les scènes en carrosse. C'est des paysans. On a évoqué ça tout à l'heure. Le côté des paysans, Mika, tu parlais du côté...

  • Speaker #0

    Le dépaysement temporel et géographique.

  • Speaker #1

    Voilà. Là où là. Bon. Voilà. il y a quand même des scènes où on est parfois un peu dans du vaudeville, mais il y a quand même des scènes où ça se casse la figure, ça court. Ce n'est pas un rythme trépidant. C'est enlevé. Il y a un côté... Ce n'est pas du film d'aventure, il n'y a pas une quête. Il y a une quête. C'est comme n'importe qui.

  • Speaker #2

    Il y a une quête.

  • Speaker #3

    Je ne m'embête pas avec Jean Maguette. Enfin, qui m'embête, non, je ne m'embête pas. Mais c'est que... je le considère plus comme une comédie que comme un film d'aventure. Mais oui, mais c'est un film d'aventure. Un film d'aventure,

  • Speaker #1

    ça le dirait finalement assez bien.

  • Speaker #3

    Jean-René Gued, c'était un film d'aventure. Et en fait, c'est parce que ce n'est pas le...

  • Speaker #0

    le genre premier c'est pas jamais guette ceci c'est plus difficile avec le film avec la première heure ni après tu es si je ne me viens au premier mais tu as dit comme l'aventuré je trouve que le sol défini assez bien mais pour le projet et on est d'abord oui

  • Speaker #1

    tu vas pas dire aventure de comédie pour le but moi je ne suis je m'en tiens à la visite et que les perches d'un peu de moi bien il faut s'en tenir à des critères stricts après on peut on peut digresser mais c'est l'ampleur je trouve qu'on l'a oui Les décors, on les a. Je crois que peut-être que s'il y avait eu le Cinémascope, peut-être que ça aurait été encore plus...

  • Speaker #2

    Ah oui, c'est possible.

  • Speaker #0

    Tu leur aurais peut-être donné un côté western dans les petits déserts. Voilà, encore d'avoir.

  • Speaker #1

    Il y a le... Tu parlais de l'épuisement, je crois qu'on l'a. Oui,

  • Speaker #3

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Voilà. Et puis, il y a une espèce de quête quand même, malgré tout. Alors, il n'y a pas un artefact à trouver pour en trouver un autre.

  • Speaker #0

    Non. C'est sûr.

  • Speaker #1

    Mais on a des personnages... Il y a une volonté d'accomplissement. Alors, plus ou moins objective et plus ou moins nécessaire pour certains.

  • Speaker #2

    Ou alors, je vais peut-être un peu casser l'argument avant, je suis désolé, mais toutes les histoires racontent une quête. Oui, tout à fait. Mais après,

  • Speaker #1

    on ne met pas la quête dans le... Le pourquoi du comment du film d'aventure à ce moment-là.

  • Speaker #2

    Oui !

  • Speaker #0

    Non, non, non, c'est trop... Non, non, non, c'est trop... Non, non, non, mais c'est oui, on peut le considérer... Enfin, moi, je suis assez d'accord sur le terme comédie d'aventure.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, tout à fait,

  • Speaker #0

    oui. Ça me convient, ça me convient. C'est pas un film d'aventure frite, mais comédie d'aventure, c'est bien. Mika, bravo.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a le côté... L'incertitude des choses. Ça, c'est une aventure, finalement.

  • Speaker #0

    les retournements de situation le neveu qui revient ce genre de choses là la scène finale on est dans du film d'aventure il y avait eu un écho plus tôt dans le film on est dans du film d'aventure à la suite d'une discussion ça

  • Speaker #3

    me fait beaucoup je suis trop conan avec la roue où il faisait tourner les esclaves je me suis dit c'est conan et non il est très bien

  • Speaker #1

    Mais ça dit aussi beaucoup sur le monde tel qu'il était et tel qu'il est toujours, cette espèce de machin juste pour un petit truc qui sert à rien. C'est ça.

  • Speaker #0

    Il y a une symbolique quand on parle de la vie qui n'est pas déficiante.

  • Speaker #1

    Tu ne vas pas au bout des choses forcément, mais il y a déjà un peu quelque chose. Et puis surtout, moi, pour faire un film sur l'échec, puisqu'il n'y a rien qui marche, en fait. Il n'y a absolument rien qui marche. Il n'y en a pas deux.

  • Speaker #0

    Montant n'arrive pas à ses fins. Ce sont les deux personnages principaux. Effectivement, personne n'arrive à rien.

  • Speaker #1

    Aucune des conspirations n'arrive. Finalement, tous les grands d'Espagne se retrouvent à cette même roue. Oui. Il y a l'arrivée de l'Arjuana, la duenne qui désamorce la chose, je trouve. mais la dernière réplique réellement d'importance c'est de Funès qui se lance dans cette diatribe voilà César devient roi je l'épouse et me vois la reine ouais ouais ça c'est ça c'est assez quand tu dis la folie des grandeurs tout ça mais c'est les dernières paroles d'un mec qui est en train de perdre la raison et qui va certainement mourir là c'est ça qui me qui me pulvérise la tête à chaque fois de vivre Sante, bonsoir. Et on arrive à rire de ça. La force du truc, elle est là, en fait. Et c'est ça, tout du long. On rit de l'échec. Alors, on rit quand il se fait dépouiller. Mais on rit de l'échec et on rit de la...

  • Speaker #0

    La scène quand il se fait dépouiller, c'est ça. Comment on vide sa chambre gigantesque. Avec 30 secondes.

  • Speaker #3

    Avec le franc rempli d'or. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et on arrive à se marrer alors que c'est dramatique. C'est toute une vie qui est en train de... Le titre est une ordure,

  • Speaker #1

    certes, mais... Le système est tellement dur. C'est ça, en fait. Et ce truc-là, moi, pour moi, ça en fait un film d'aventure.

  • Speaker #0

    Ça se défend. De toute façon, le but, c'est de défendre son but gras et tu le fais très bien.

  • Speaker #1

    Après, je pense que j'ai fait à peu près le tour de la question.

  • Speaker #0

    Tu as bien contextualisé le film. Si tu parles, c'est le film. le film le plus connu de l'émission, de toute façon. Enfin,

  • Speaker #1

    le plus populaire,

  • Speaker #0

    on va dire.

  • Speaker #1

    Heureusement que tu m'as posé la question en off. Moi, je ne trouve pas que ce soit un film d'aventure. Ça m'a permis de re-réfléchir à ça, parce que pour moi, c'était certainement évident que j'aurais certainement passé à côté de la question.

  • Speaker #3

    Il y a peut-être aussi le fait, on parlait de Nicolas Cage, mais là, c'est deux funès, c'est une personnalité ultra importante. C'est une icône française.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #3

    C'est une icône française. Et forcément... Quand on parle d'un film de deux funès, on ne pense pas à aventurale, on ne pense pas à un polité.

  • Speaker #0

    C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est sûr.

  • Speaker #0

    On pense à comédie. Comédie, voilà.

  • Speaker #3

    Et c'est peut-être aussi pour ça qu'on est un petit peu matrixé par ce genre de choses. C'est juste ça.

  • Speaker #0

    Oui, ça peut fausser la demande, exactement.

  • Speaker #3

    Ça fausse peut-être mon jugement, ça fausse peut-être le jugement d'autres personnes.

  • Speaker #2

    Tout comme de l'autre côté, Benjamin Goetz, il est peut-être même... pour être un peu contre ce qu'on disait, il est peut-être un peu évolué plus film d'aventure à cause de toute la com'qui a été faite. On parlait de l'affiche, qui fait vraiment très aventure, alors que le film, effectivement, on a déjà parlé de ça, le côté casse pourrait marcher. On ferait une affiche un peu à la Ocean's Eleven, qui aurait marché aussi différemment, mais c'était vraiment dans une direction qu'il voulait aller. le côté Indiana Jones, personnage masculin, chasseur...

  • Speaker #3

    Vente sur Steam March ? Ouais voilà ! Steam March ?

  • Speaker #2

    Ouais voilà ! Et là effectivement c'est un peu surprenant aussi pour la folie des grandeurs.

  • Speaker #1

    Regarde comment c'est vendu avec le titre français ! Et le truc de machin !

  • Speaker #2

    Ouais ouais !

  • Speaker #1

    D'un point de vue marketing, c'est quand même assez lisible !

  • Speaker #2

    Mais du coup, je ne sais pas si vous avez forcément des trucs en plus à rajouter.

  • Speaker #0

    Non, Bertrand, toi non.

  • Speaker #1

    Je suis assez content d'avoir parlé de ça.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on fait une dernière partie où on parle de si on a aimé, des choses à dire dessus ?

  • Speaker #0

    Moi, je l'ai dit au fil de la discussion qu'on a eu.

  • Speaker #1

    Je crois que les opinions de chacun se sont à peu près débonnées.

  • Speaker #0

    Voilà, un petit décrochage générationnel pour toi, émetteur.

  • Speaker #3

    C'était rigolo.

  • Speaker #0

    Le pin n'a rien de déplaisant. Non, non, non.

  • Speaker #3

    là il m'a été très agréable est passé très très vite je veux pas moi ils vont temps je le voyais pas comme ouais mais c'est pas le hiver dramatique qu'on peut oui mais voilà c'est pas juste avant voilà je l'avais juste vu dans le salaire de la peur juste avant à oui parce que vous il faut pas super rigolo c'est pas dramatique mais plus vieux je ne l'ai vu que dans ce film mais

  • Speaker #2

    Moi, à la base, je pensais que c'était juste un janteur. J'ai appris plus tard que...

  • Speaker #1

    Vous n'avez pas vu Jean de Florette, ce genre de choses-là ?

  • Speaker #2

    Pas du tout. Et je ne l'ai pas vue, d'ailleurs. Manon des Sources, Jean de Florette, c'est ça ? Oui, oui, oui.

  • Speaker #3

    Marcel Opagnol ? Oui.

  • Speaker #0

    Opagnol, oui. Non, mais il faut... C'est Imane Répert ou elle est toute nue ? Oui, c'est ça. C'est Manon des Sources. Oui, oui, oui. mais bon voilà c'est mon temps faut voir les films de Claude Sauté faut voir moi des films comme Icomicar Z de Nostalgia Brass évidemment on vient de voir ça depuis très longtemps je ne connais que de nom c'est vraiment génial il fait que ça depuis des années Oui, c'est exact. Bon bref, on ne va pas faire un podcast sur mon temps, même si le personnage le mérite évidemment.

  • Speaker #3

    Peut-être un jour.

  • Speaker #0

    Mais peut-être un jour.

  • Speaker #2

    Mais du coup, j'ai eu quelques réserves quand même. En regardant le film, je l'ai vu hier soir, j'ai quelques réserves quand même sur le... Je pense que c'est une question de génération et d'habitude de visionnage de films et de façon dont on faisait les films à l'époque. Mais j'ai eu des problèmes sur le montage et sur le scénario, le rythme des fois. Des fois, je ne comprenais pas bien tout ce qui se passait. Et surtout les scènes un peu rythmées, qu'on se poursuit. La scène avec le taureau aussi, où il y a plein de monde. Les scènes où il y a vraiment beaucoup de monde, comme ça, où on suit. Des fois, j'ai du mal à bien comprendre où est-ce qu'il se passe. J'ai l'impression que ce n'est pas toujours très bien filmé. Mais c'est peut-être moi qui suis juste...

  • Speaker #0

    Alors la gestion de l'espace avec le taureau, dans l'espèce de petite arène. Alors dire que c'est un modèle... de montage je ne suis pas sûr effectivement c'est peut-être un petit peu étrange moi ça m'a pas choqué à la revoyure voilà bon je pense que bon comme il y avait quand même probablement des petites astuces un bout technique pour pas qu'il y ait de drame sur le tournage entre un taureau et puis des acteurs, des comédiens qui se mettent face à lui les mastocs donc voilà je pense que oui il y a peut-être c'est possible, moi après ça ne m'a pas spécialement dérangé mais...

  • Speaker #2

    le décalage avec le film que j'avais c'est ce qui m'a le plus dérangé je sais pas si ça venait de moi, si ça venait un peu des deux mais il y a des trucs qui m'ont... j'avais du mal des fois, en plus j'avais des surprises le film a des moments très... très gagesque, voire même cartoonesque, avec des effets visuels et tout. Il y en a, on va dire, à tout péter 5, 10 dans le film. Et quand ils arrivent, j'ai tellement pas réussi à rentrer dans le fait que c'est un film beaucoup comédie que quand ça arrive, ça me surprend beaucoup. Ça arrive pas trop à me faire rire parce que je suis là... D'un coup, le film... Il y a des moments où vraiment, je me dis, qu'est-ce qui se passe ? Mais je pense que c'est moi qui suis...

  • Speaker #1

    Je vais te répondre, toi, tellement par le biais du... du conflit de génération que tu évoquais, c'est que moi un film comme Bajan Aghet, alors c'est pas le pire que j'ai vu dans le genre, le pire sera évoqué peut-être une autre fois, c'est beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup d'ellipses pour finalement un film qui est très long, pour ce qu'il est constitué d'ellipses, et ça c'est un des problèmes de la narration. plus actuelle. D'accord,

  • Speaker #2

    ouais,

  • Speaker #1

    je vois. Ça s'entend aussi, je comprends. Ça date un peu de cette époque-là, cette manière de... Bon, ben, ils sont là-bas, puis...

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Personne n'est choqué de rien. Et voilà, c'est...

  • Speaker #0

    le grand écart va se situer là je pense peut-être que c'est trop dans un sens sur les films de cette époque là de 71 et peut-être que c'est trop aussi sur les films actuels bon après la conception du montage était quand même large on parle d'un film français des années 70 et d'un film américain des années 2000 on est sur des conceptions de montage, de construction de narration filmique quand même aux antipodes c'est sûr que là comparer Benjamin Gates et Mouh Pour parler de beaucoup de choses,

  • Speaker #1

    même contemporaines, il y avait des gens qui s'occupaient mieux du montage que je. Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui. Mais après non, moi techniquement, il n'y a pas grand-chose qui doit savoir.

  • Speaker #2

    Je ne sais pas toi, Pascal, mais moi je...

  • Speaker #1

    Tourné fin... enfin, milieu de l'année 1971 et sorti quand même en fin d'année. Donc la post-prod n'a pas été non plus très longue.

  • Speaker #2

    du coup j'ai pas toi nickel en règle si tu étais un peu des moments un peu décontenancé par le film non jamais ou pas forcément parce que en fait je les prix comme une grosse pièce de théâtre plus que c'est une façon de l'appréhender ouais mais oui c'est vrai

  • Speaker #3

    comme tous les films de funès que j'ai vu, c'est-à-dire pas beaucoup, mais où effectivement, de funès, il a ce jeu qui fait qu'il est de funès, mais que, comme tu l'as dit juste avant, je crois... il est quand même formé au théâtre. Ah oui, il vient du théâtre. Pour moi, il a toujours fait du théâtre. En tout cas, j'ai cette image-là. Je l'ai vue comme du théâtre vaudeville. Le côté cartoon aussi. Du coup, ça rentre pas mal.

  • Speaker #2

    Il y a des moments où ça m'a fait rire, mais c'est qu'en général, ça m'a surtout choqué. Après, ça m'a fait rire. C'est vrai qu'il y a des trucs... Des fois, le film tente... Il fait des... Il fait des... des effets, des choses comme ça, qui me font à la fois rire et qui me surprennent. Ça te fait sortir du film. Oui. Je pense que ça vient aussi de la dichotomie qu'il y a entre le fait que ce soit l'humour et on parlait du côté grandiose du film que j'aime bien. Et je pense que c'est ce que je préfère presque. Vu que le film ne fait pas énormément rire, je l'attends visuellement.

  • Speaker #1

    Tu as le temps de t'attarder sur un petit peu les décors.

  • Speaker #2

    Les décors sont... Il y a du bleu.

  • Speaker #0

    Il y a du rétoir.

  • Speaker #3

    C'était la première fois que tu le voyais.

  • Speaker #2

    Bien sûr. Du coup,

  • Speaker #3

    peut-être que sur un... visionnage tu as oui c'est possible mais ouais là tu as vu le nage entre guillemets et je t'avoue je n'avais pas donné super envie de leur voir par contre il dure pas longtemps il y en a donc les autres fait une heure 50 ans il passe plus vite que benjamin gates

  • Speaker #2

    qui fait 2h10 mais honnêtement je crois qu'ils étaient tous autour de deux ans c'est ce que je vous avais dit mais en fait je me suis trompé ils font tous plus ou moins deux heures ce qu'on avait là sauf alors pas le monde perdu à 1 c'est 2h05 le 2 c 2h09 et les autres là c'était autour de 2h Non mais il y avait, on en a pas parlé mais on devait aussi traiter le retour de la momie à la base. Donc c'était deux heures et quelques. Et donc le tien David c'est deux heures... Deux heures quatre.

  • Speaker #0

    Deux heures quatre, voilà.

  • Speaker #2

    Et une heure quarante-neuf pour la folie des grandes heures au final. C'est un peu plus court. Et une heure vingt-cinq, trente, trente-cinq, je sais pas. Pour le monde perdu.

  • Speaker #0

    Oui c'est le tien le plus court.

  • Speaker #3

    Oui, le sonnette le plus court.

  • Speaker #2

    Voilà. Mais sinon oui, là oui.

  • Speaker #3

    j'ai fini ce que j'avais à dire t'as fini de parler de Benjamin Gates ?

  • Speaker #2

    c'est qu'on a assez longtemps on a pas fait beaucoup beaucoup moins que celui-là on parlait en moitié du temps de Benjamin Gates

  • Speaker #0

    Berland, est-ce que du coup t'as fait le tour ? oui, je pense que si t'as les choses en...

  • Speaker #1

    je le tiens à signaler quand même que certaines anecdotes je les tiens de la chaîne Niéco TV qui a une chaîne sur YouTube, qui est au taquet sur tout ce qui concerne Wikifinance. Donc j'ai pioché un petit peu dans ce qu'il avait déjà publié. D'accord. Pour me refaire le contexte aussi, pour ne pas être uniquement tributaire de la page Wikipédia. sachant que l'édition dvd dont je disposais n'avait pas le making of ok c'est plutôt ton honneur qu'il en soit remercié parce qu'il a fourni un travail de longue haleine sur beaucoup de films ça fait toujours des vidéos d'au moins une demi heure sur... sur un tas de choses et en plus il se diversifie. Si vous avez l'occasion d'aller jeter un oeil.

  • Speaker #2

    Petite recourse, avec plaisir.

  • Speaker #0

    Donc alors, au vu, ça fait partie des petites choses qui s'improvisent, qui ne se savent pas forcément tout de suite, au vu du temps passé sur les deux premiers des quatre films que nous voulions traiter, on va arrêter là cette première partie qui atteint quand même le technicien Quentin me confirme, on n'est pas loin d'une heure et demie de durée. On va donc faire une deuxième partie où on traitera des deux films suivants, celui de Mickaël et puis le mien. qui viendront compléter ce petit tour en 4 films de quelques films d'aventure. Donc à très vite pour la deuxième partie.

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