- Speaker #0
L'idée de base, l'idée qu'on a, c'est je pense la plus importante. Faut aller vers ça, faut pas... Ah non mais ma pote elle m'a dit ça, donc je vais plus aller vers là et je vais laisser de côté ce que j'avais en tête. Voilà encore une fois, c'est une question de balance. Et c'est dur de réussir à trouver son identité musicale et je pense qu'on la cherche un peu toute sa vie peut-être.
- Speaker #1
Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode de La Note d'Inspi, le podcast qui a pour but de vous aider, vous, artistes et passionnés, à vivre de la musique. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir dans cet épisode Nina Battisti, qui est une jeune artiste, pianiste et chanteuse qui consacre ses mots et sa plume sensible à dévoiler les névroses et les joies de la vie d'une jeune femme passionnée. Il y a quelques années, lorsqu'elle avait 17 ans, elle quitte sa Corse natale pour s'installer à Paris avec des rêves plein la tête. Et tout ça, elle va en parler dans cet épisode. Elle va aussi parler des doutes qu'on peut avoir, de la comparaison qu'on peut faire avec d'autres artistes qui sont peut-être un peu plus avancés que nous. Bref. cet épisode et à écouter jusqu'au bout. Et justement, je vous souhaite un très bel épisode. En tout cas, Nina, je te remercie d'avoir accepté mon invitation et je te souhaite la bienvenue sur la note d'inspiration.
- Speaker #0
Merci beaucoup.
- Speaker #1
Alors, pour ceux qui ne te connaissent pas encore, quelle est la chose à regarder, écouter ou lire pour apprendre à te connaître ?
- Speaker #0
Alors, pour apprendre à me connaître, je pense qu'il faut aller se diriger vers Instagram et mes plateformes de téléchargement. où il y a tous mes morceaux. Mais c'est vrai que Instagram, TikTok, tout ça, je montre un petit peu ma vie, mes chansons. Et comme j'ai déjà sorti des morceaux sur les plateformes, je pense que c'est important d'aller les écouter, étant donné que mes morceaux, c'est moi. Donc, voilà.
- Speaker #1
Nickel. Du coup, tous ces liens seront en description.
- Speaker #0
Super, merci.
- Speaker #1
Alors, je ne sais pas si tu es à réfléchir. Est-ce qu'il y a un sujet que tu aimerais aborder qui t'a aidé, toi, dans ton parcours musical et qui pourrait aider, selon toi, les artistes et passionnés à vivre de la musique ?
- Speaker #0
Alors, je ne sais pas si c'est un sujet, peut-être que je vais être hors sujet, tu me diras. Mais moi, je sais que ce qui m'a vachement aidée, c'est l'entourage. En fait, je suis extrêmement bien entourée. Je suis vachement soutenue par mes parents, vachement soutenue par mes amis. Et tous mes amis, c'est des artistes. En fait, on s'entraide tous entre nous. Et il y a vachement, c'est très sain. Je suis entourée de personnes incroyables. Et ça, ça m'a vraiment aidée à continuer. m'aide actuellement toujours à croire en ce que je fais. Parce que parfois, il y a forcément des moments de doute. Il y a toujours les copains pour dire, bon, ça va le faire. Et l'entourage, je pense que c'est vraiment important. D'entourer des gens où on se sent bien.
- Speaker #1
C'est un sujet qui revient très souvent, l'entourage, chez les personnes que j'interview. Du coup, on viendra sur ce sujet un petit peu plus tard. Alors aujourd'hui, tu écris tes chansons, que tu joues au piano et que tu chantes en même temps. Alors, on va commencer vraiment par le début. Aujourd'hui, tu habites Paris. Mais de quel coin est-ce que tu viens à la base ? Est-ce que tu es originaire de Paris ou peut-être ailleurs ?
- Speaker #0
Non, moi je suis corse, je viens de Bastia et voilà, je suis arrivée à Paris à 17 ans.
- Speaker #1
Ah oui, d'accord. Donc finalement, ça ne fait pas si longtemps que ça.
- Speaker #0
Là, j'ai 22, je vais avoir 23.
- Speaker #1
Donc ça fait un petit moment que je suis à Paris. Ouais, 5-6 ans. Donc tu es pianiste depuis tes 6 ans, donc c'est bien avant tes 17 ans, relativement tôt. Comment ça t'est venu cette idée ? Est-ce que tes parents ont joué de la musique ? Est-ce qu'il y avait un piano dans la maison ? Comment t'est venue l'idée déjà de faire la musique et plus particulièrement du piano ?
- Speaker #0
J'ai une maison de vacances en Corse et il y avait un vieux piano. Le classique, j'avais 6 ans, je me dis j'ai envie de faire un instrument, j'ai envie de faire du piano. Et mes parents en direct ont dit oui, carrément. Je suis allée dans un centre culturel et puis après j'ai commencé le conservatoire et ainsi de suite. Et puis après, il y a eu des petits aléas de la crise d'adolescence qui ont fait que j'ai arrêté le piano classique pendant un moment. Et je me suis remise à 19 ans. J'ai arrêté quand même le piano classique pendant 4 ans, 5 ans. Et après, je me suis remise. Mais j'en ai quand même fait toute mon enfance. Ouais,
- Speaker #1
clair. Et du coup, au niveau scolaire, c'était quoi à peu près ton parcours ?
- Speaker #0
Eh bien moi, alors du coup, j'ai fait une grosse phobie scolaire quand j'étais adolescente. Donc, j'ai arrêté le lycée. Alors que j'étais quand même une bonne élève, mais le système scolaire ne me plaisait pas du tout. Donc j'étais un peu en mode, qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? Je ne sais pas où aller. Et puis c'est là un peu que je me suis dit, j'ai quand même la musique, mais moi j'avais arrêté le conservatoire, donc j'étais un peu perdue. Et je me suis dit, ma mère est venue me voir, j'avais 17 ans, elle m'a dit, est-ce que tu ne veux pas partir de Bastia et aller à Paris par exemple pour faire de la musique ? J'ai découvert le cours Florent Musique et du coup j'ai fait le cours Florent Musique. je suis diplômée du cours de florent musique et j'ai passé mon bac aussi en arrivant à Paris je me suis dit bon allez je le passe en candidat libre comme ça c'est fait donc j'ai mon bac et j'ai le cours de florent musique et je me suis réinscrite au conservatoire il y a 3 ans donc là je suis encore en études conservatoire classique pour éventuellement avoir un diplôme pour être prof excellent mais voilà c'est pas je préférerais faire à vivre de ma musique mais on perd ouais je vois mais du coup c'était quoi ce qui te plaisait pas dans le système scolaire ? Les profs, j'étais très angoissée d'être interrogée devant les gens. Le fait de rester assise sur une chaise toute la journée, d'écouter un prof parler pendant des heures, ça me saoulait. Le système scolaire m'a très vite saoulée. Je ne saurais même pas expliquer. Je pense que je ne suis pas tombée sur des profs super en fait. Et je pense que quand tu tombes sur des profs qui ne sont pas ouf, ça n'aide pas. Et puis la crise d'ado n'aide pas non plus, forcément. Donc voilà.
- Speaker #1
C'est le cocktail diabolique.
- Speaker #0
Catastrophe.
- Speaker #1
C'est une question que je me suis posée très longtemps par rapport au conservatoire et tout, parce que du coup, je fais aussi de la musique depuis que je suis tout petit. J'ai toujours été dans des écoles de musique et du coup, je suis venu à un moment où je me suis posé la question, quelle est la différence entre le conservatoire et une simple école de musique où on peut apprendre un instrument, faire du solfège et tout ça. Mais du coup, c'est quoi exactement la différence entre prendre des cours au conservatoire ou en tout cas le conservatoire et une école de musique ? De musique.
- Speaker #0
Moi, je peux donner l'exemple, parce que c'est le seul exemple que je peux avoir, c'est l'école, le cours Florent que j'ai fait. Moi, j'étais en section composition, donc en fait, on travaillait vraiment les compos, le chant. Il y avait plusieurs matières, l'interprétation, la scène, les structures musicales, tout ça. Alors que le conservatoire, ça va être vraiment, on se concentre sur un instrument. Il y a le solfège, il y a le piano et puis on travaille une partition et puis ainsi de suite. Et c'est toujours un peu la même chose. Alors que... Le cours Florent, pour mon cas, ça a été vraiment assez diversifié dans différentes choses. Donc voilà, je pense que ça n'a strictement rien à voir. Ce n'est pas du tout le même apprentissage, en fait. Mais les deux sont cools. Il faut juste savoir ce qu'on veut, quoi. Dans quoi on veut se lancer.
- Speaker #1
Je pense que c'est aussi une histoire peut-être de personnalité. Peut-être à certaines personnes, l'un ou l'autre correspond mieux. Oui,
- Speaker #0
voilà. Après, moi, par exemple, je suis au conservatoire. Je ne dirais pas que ça me plaît. Je ne dirais pas que ça ne me plaît pas. Mais je dirais que ça me structure et que ça me permet d'être rigoureuse sur le plan musical. J'apprends plein de choses. Et niveau mélodie aussi, ça m'aide beaucoup pour mes chansons. Donc pour l'instant, ça me convient comme ça. On verra par la suite.
- Speaker #1
Ouais, je vois. Et donc tu disais que tu aimerais bien être prof, mais il me semble que du coup, tu donnes déjà des cours. Ouais,
- Speaker #0
je donne déjà des cours. C'est pour avoir un diplôme en plus, mais pour donner des cours dans une école. Mais là, actuellement, c'est vrai que j'ai 8-9 élèves avec qui ça se passe super bien et j'adore faire ça. Vraiment, j'adore donner des cours de piano. Je ne sais pas si c'est parce que mes deux parents sont profs, enfin, deux parents sont instits, mais j'adore ça. Vraiment, j'adore ça.
- Speaker #1
J'ai vu ton profil sur Super Prof.
- Speaker #0
Ah, voilà.
- Speaker #1
D'ailleurs, je trouve une super plateforme où trouver des profs pour apprendre un instrument. J'ai découvert ça il y a peut-être un an et franchement, c'est vraiment top.
- Speaker #0
C'est génial.
- Speaker #1
J'avais d'ailleurs écouté l'interview du mec qui a créé ça. Et d'ailleurs, c'est un très simple interview. Je ne sais plus avec qui c'était. Je crois que c'était le podcast Le Déclic, il me semble. Mais le principe, il est vraiment bien. Et j'invite à tous ceux qui nous écoutent d'aller sur Superprof pour trouver un prof.
- Speaker #0
C'est excellent. Il y a plein de choix. C'est hyper bien décrit. Tous les profs, c'est tout bien vérifié et tout. Donc, c'est très bien.
- Speaker #1
Oui, justement, c'est vraiment le point positif. Et puis, il y a une histoire. C'est vraiment très sympa. On trouve vraiment ce qu'on recherche. Et en plus, c'est très diversifié.
- Speaker #0
Il y a de tout. Donc, c'est super. Et dans tous les quartiers, on peut trouver un prof dans son quartier pour que ce ne soit pas trop loin. Non, non, c'est génial. Oui.
- Speaker #1
Et alors, du coup, au bout d'un moment, tu commences à écrire des morceaux. Déjà, vers quel âge à peu près, quand tu as commencé à écrire tes premiers morceaux ?
- Speaker #0
J'avais 7 ans, 8 ans. J'étais toute petite.
- Speaker #1
voilà du coup la deuxième question celle qui suit elle correspondra bien du coup tu parlais de quoi à ce stade là dans tes morceaux ?
- Speaker #0
j'ai redécouvert il n'y a pas longtemps des enregistrements de moi petite et il y avait un peu de tout, il y avait un peu moi qui disais qu'il n'aimait pas l'école déjà à ce moment là donc ça partait bien pour la suite et puis des chansons un peu plus tristes bizarrement d'une explication d'une fleur qui se fane et qui va jamais renaître il y avait un truc de métaphore je ne sais pas d'où je sortais ça J'ai vécu quelques trucs qui m'ont un peu attristée quand j'étais petite. Je pense que toujours, j'ai voulu mettre un peu mes émotions dans mes chansons. Et c'est arrivé quand j'étais toute petite aussi. Donc voilà, ça parlait vraiment de mes petits problèmes dans ma tête, mes petits problèmes quotidiens. Ça pouvait être que je me suis disputée avec mon ami, comme ça pouvait être un sujet beaucoup plus profond, comme la mort ou l'amour. Des toutes petites.
- Speaker #1
Donc en fait, finalement, tu as commencé très tôt à chanter.
- Speaker #0
Ouais, très tôt. Je prenais pas de cours de chant, mais j'étais à la chorale. J'adorais ça. Et puis j'ai toujours aimé la chanson française et tout, les voix comme Barbara, Véronique Sanson. J'ai toujours écouté ça, donc je pense que ça m'a vachement influencée dans mes chansons et dans la voix, les paroles, tout ça.
- Speaker #1
Et actuellement, t'écoutes quoi ?
- Speaker #0
Toujours Véronique Sanson, ça n'a pas changé. J'écoute beaucoup Mathieu Chédid, j'écoute beaucoup Juliette Armanet. Juliette Armanet, très importante. Angèle, Polo & Pan, là on va plus sur de l'électro, c'est très sympa, Polo & Pan. Là, ça ne me vient pas tout de suite. Je suis sûre que je vais arrêter l'interview et je vais être chez moi. Je vais dire ça.
- Speaker #1
Typique.
- Speaker #0
Mais là, il y a une artiste que j'écoute beaucoup en ce moment, Ausha. J'écoute énormément Ausha. C'est excellent. Et voilà, j'en ai plein d'autres.
- Speaker #1
Excellent. Et donc, en revenant un petit peu au moment où tu écrivais tes premiers morceaux, à ce moment-là, tu voyais comment la musique ? Est-ce que tu le voyais déjà comme une carrière ou est-ce que tu voyais ça juste comme un simple passe-temps, un hobby ?
- Speaker #0
Non, franchement, j'avais 7 ans, 8 ans. Je ne réfléchissais pas à ce que je voulais faire après. Donc non, non, non. C'était vraiment... J'adorais faire ça et puis je ne me posais pas trop de questions.
- Speaker #1
Disons qu'il y a un moment où on a, quand on est enfant ou du moins début de l'adolescence, où on s'imagine plus tard dans un métier. Tu ne t'es pas imaginé dans le métier de la musique ou peut-être un autre ?
- Speaker #0
Quand j'étais ado ?
- Speaker #1
Ouais, en tout cas dans le moment où on se dit tiens je me verrais bien.
- Speaker #0
Oui, quand j'étais ado, alors pas toute mon adolescence, vers la fin de mon adolescence. Quand j'étais ado, à vrai dire, je ne réfléchissais pas à grand chose. J'étais vraiment complètement dans une bulle.
- Speaker #1
C'était dans le moment présent.
- Speaker #0
ouais voilà puis j'étais dans un monde parallèle je sais pas après puis à un moment quand il faut un peu se poser la question un minimum que ma mère me voyait déscolarisé et que moi j'étais en mode qu'est-ce que je vais faire c'est vachement ma mère en fait qui m'a poussé dans le truc de bah en fait fais de la musique quoi j'ai fait ok excellent ça me va en fait c'était évident quoi je me suis dit bah je veux faire ça quoi
- Speaker #1
C'est marrant parce que c'est souvent l'inverse. C'est l'enfant qui dit « ouais, j'ai envie de faire de la musique » et les parents qui disent « t'es sûre ? »
- Speaker #0
Parce que j'étais vraiment paumée à ce moment-là. Et ma mère savait que c'était vraiment quelque chose qui m'aidait. Mais peut-être qu'à ce moment-là, je n'arrivais pas à me le dire encore. Et ma mère m'a vachement, et mon père aussi, ils ont été d'un soutien. Et je m'en rends compte maintenant, à bientôt 23 ans, j'ai beaucoup de chance. Enfin, pas tout le monde a des parents aussi compréhensifs. Je pense de plus en plus avec la nouvelle génération, mais en tout cas, je suis très contente de ça.
- Speaker #1
Et par exemple, pour les plus jeunes qui nous écoutent ou qui nous regardent et qui n'ont pas forcément les parents qui les poussent dans ce sens-là, tu leur dirais quoi ?
- Speaker #0
Il y a plusieurs cas de figure. Si les parents, ils sont vraiment... Non, non, fais médecine, fais pas de la musique. C'est un peu dommage. Donc, je dirais, continue de faire de la musique autant que tu peux. En fait, moi, je suis vraiment dans le truc de faut vraiment faire ce qu'on aime, parce que sinon, ça n'a aucun intérêt. Je ne sais pas, je ne suis personne pour dire quoi que ce soit, mais ce que je pourrais conseiller, c'est continue de faire la musique comme tu aimes la faire. Et puis, c'est possible de faire des études à côté et de lancer son projet. Forcément, ça demande beaucoup d'énergie. Mais continue de faire de la musique si tu aimes le faire. Et puis, tu trouveras toujours un moment dans ta vie pour te lancer. Si vraiment tu dois le faire dans ta vie, tu le feras. Donc, juste lance-toi si tu te sens prêt et si tu aimes assez tes chansons pour ça. Donc, voilà, juste fais ce que tu as envie de faire, je pense.
- Speaker #1
Et donc, en revenant un petit peu à l'histoire quand tu as bougé de Corse pour aller à Paris, tu as vraiment déménagé sur Paris pour te lancer dans la musique, si je comprends bien.
- Speaker #0
Ouais, c'est un peu ça. J'étais super jeune, à 17 ans. Donc, ouais, en fait, je suis arrivée au cours Florent Musique. J'ai passé mon bac en parallèle. Ensuite, je me suis reinscrite au conservatoire. Donc, j'ai fait beaucoup de choses. Alors que les deux années précédentes, je ne faisais rien. J'étais dans mon lit. Je n'avais pas... Je n'ai vraiment rien. Moi, ma vie n'avait aucun sens. J'étais en dépression. Ça n'allait pas. En fait, je suis arrivée à Paris. Je me suis dit, en fait, le milieu artistique, c'est quand même génial. Puis en fait, plus je me suis mise dedans, plus j'ai commencé à faire plein de trucs. Et ainsi de suite.
- Speaker #1
Et justement, c'est quoi ces pleins de trucs ?
- Speaker #0
Ah bah... Le conservatoire, le piano classique, déchiffrer des partitions, aller en cours, alors qu'avant je ne faisais rien, aller en cours au conservatoire et au cours Florent Musique, faire des répétitions pour préparer les concerts du cours Florent Musique. Ensuite, j'ai passé mon bac, donc réviser le bac en même temps. Enfin, déjà pour tout ça, moi j'étais en mode « wow » . Gérer une rupture amoureuse qui m'a fait écrire toutes mes chansons, donc retomber dans une... une petite déprime, même dépression, donc gérer tout ça. Donc là, ma vie a été très... À Paris, il y a eu le confinement, du coup, tout s'est stoppé. Et puis après, là, depuis deux ans, donner des cours de piano, en plus de tout ça, du coup, le cours en musique, j'ai terminé. Un an, deux ans, je ne sais plus. Deux ans. Du coup, voilà. Maintenant, je peux me concentrer vraiment sur mon projet et le conservatoire. Surtout mon projet.
- Speaker #1
Et du coup, parle-nous un peu de ton projet.
- Speaker #0
Alors, mon projet, je l'ai lancé. Du coup, il s'appelle Nina Baptiste, comme moi, en fait. J'ai lancé il y a deux ans. Pour l'instant, je n'ai sorti que des singles. J'en ai sorti quatre, dont un en plus, c'est une version alternative de Laisse-moi prendre les vacances, qui est mon avant-dernier single. Et on est en train de préparer mon EP. Et je vais sortir des singles petit à petit, surtout fin février. Je vais sortir mon prochain single. Et mi-mai, mon premier repas. Et ça, je suis trop, trop contente. J'ai trop hâte.
- Speaker #1
Est-ce que tu veux faire un peu de pub ?
- Speaker #0
Oui, du coup, il ne s'appelle pas trop joli. Je l'ai déjà utilisé pas mal sur les plateformes. Et ça parle de manque de confiance. Donc, les paroles sont assez légères. Ça parle vraiment du manque de confiance physique. Mais c'est plus profond que ça, en fait. C'est plus... ce truc de se comparer en permanence dans le milieu artistique, de l'avancée des différents projets. Moi, je l'ai abordé vraiment en mode je parle du fait que j'ai un grand nez, je parle du fait que je ne me sens pas bien dans mon corps, mais en fait, c'est beaucoup plus que ça. C'est plus ce truc de se comparer. Je suis trop contente de sortir un morceau qui parle de ça parce que moi, c'est en permanence mes doutes dans ce milieu-là. C'est très dur de ne pas se comparer. Donc, je suis très contente d'avoir fait une chanson là-dessus.
- Speaker #1
Du coup, très curieux d'écouter ça et j'invite à tous ceux qui nous écoutent d'aller l'écouter au plus vite.
- Speaker #0
Ouais, grave.
- Speaker #1
Alors, du coup, on va parler de ça. Comment, toi, tu gères ça, le fait de ne pas trop se comparer ou en tout cas d'en tirer un truc positif dans ton projet musical ?
- Speaker #0
En fait, ça prend du temps, je pense, de réussir à se trouver, de savoir qui on veut être. Je pense qu'en fait… se comparer, ce n'est pas forcément mal, tant que ça ne fait pas forcément un effet néfaste sur nous. Si au contraire, ça peut nous aider à nous trouver, à se trouver, à savoir qui on veut être, à savoir qui on ne veut pas être, je pense que c'est bien. Et moi, je pense que j'ai encore, enfin, pas je pense, c'est sûr, j'ai énormément de choses à apprendre encore, mais ce que j'ai appris, déjà, c'est qu'en fait, faire des erreurs dans son projet, c'est... dans n'importe quel métier, en fait, les erreurs, ça fait apprendre. C'est un peu cliché, mais il ne faut pas hésiter à y aller. Je ne sais plus ce que c'était la question de base. Peut-être que je m'égare, mais redis-moi la question de base.
- Speaker #1
Comment, toi, tu fais pour pouvoir éviter de trop se comparer ou en tout cas d'en tirer quelque chose de positif ? Mais ça répond. Ça répond.
- Speaker #0
Parce que parfois, je m'évade. Donc, d'en tirer quelque chose de positif, ce n'est pas grave. Autant se comparer et réussir à... se trouver grâce à ça et prendre du recul en fait, avec le fait de, bah oui, elle a peut-être sorti un album ou lui il a sorti un album avant moi alors qu'on était au même, bah c'est pas grave en fait, trop bien, c'est quoi son album, c'est trop cool, ok en fait, il faut essayer de voir du positif partout, même si c'est pas facile de voir du positif partout mais ça peut aider, franchement ouais,
- Speaker #1
et je pense aussi plutôt que de chercher la critique, parce que quand quelqu'un a quelque chose que nous on n'a pas encore on a souvent tendance à critiquer mais plutôt justement de critiquer, plutôt chercher pourquoi cette personne là, qu'est-ce qui fait qu'elle a un petit pas d'avance sur moi et je pense que dans ce questionnement là, peut-être qu'on peut trouver pas mal de réponses aussi complètement,
- Speaker #0
moi complètement de toute façon je sais pas, je suis pas vraiment c'est pas être envieux ou quoi c'est vraiment ce truc de, ok moi alors je suis nulle forcément si j'ai pas avancé à... à la même vitesse que cette personne alors que pas du tout chacun son rythme et c'est ça que j'ai appris aussi c'est chacun son rythme on peut pas faire comme la personne à droite, comme la personne à gauche chacun a son moyen de chacun gère la pression comme il peut parce que c'est aussi beaucoup de pression c'est pas que faire de la musique, c'est les réseaux sociaux, c'est le business c'est les statistiques, les chiffres donc ça demande de savoir respirer aussi un bon coup et de se dire ok ça va, c'est de la musique avant tout
- Speaker #1
c'est clair et je pense aussi que chaque difficulté qu'on rencontre dans nos projets finalement ça permet de créer l'artiste qu'on sera demain c'est très formateur complètement
- Speaker #0
il faut se tromper,
- Speaker #1
il faut se casser la gueule pour se rendre compte qu'en fait on ne voulait pas faire ça je suis totalement d'accord avant tu parlais de l'entourage par rapport à ça alors déjà comment on fait pour bien s'entourer ?
- Speaker #0
et bien c'est une bonne question comment j'ai fait moi ? Je me suis, pendant mon adolescence, encore une fois, quand j'étais à Bastia, je n'étais pas bien entourée. Les gens n'étaient pas cool avec moi. Et en fait, j'ai compris en grandissant. Quand je suis arrivée à Paris à 17 ans, j'ai pris un grand pic de maturité. C'est vrai que j'ai très vite compris certaines choses. Et en fait, je me suis tout simplement entourée de gens de ma classe, au cours Florent, que j'ai rencontrés. Et direct, ça a matché. Et puis, je me suis rendue compte qu'en fait, être entourée de gens qui font la même chose, déjà, c'est trop cool. Et puis, je pense que si j'ai eu de la chance. Franchement, j'ai eu de la chance parce que j'ai rencontré des gens dans mon école avec qui ça a matché direct, avec qui je suis encore amie cinq ans après. J'ai rencontré des gens à des soirées, concerts, avec qui je suis actuellement hyper amie, qui sont venus chez moi encore, c'est tout. Donc, je pense que la vie a fait qu'ils m'ont amené ces gens, qu'ils ont amené ces gens sur mon chemin, je pense. Et que je suis trop contente parce que je n'ai rien eu à faire, en vrai. Ils sont arrivés à moi et puis on a créé des liens. Et maintenant, je suis juste super bien entourée.
- Speaker #1
Donc voilà,
- Speaker #0
pour l'instant, je pense que je n'ai rien eu à faire à part discuter. Donc c'était trop cool.
- Speaker #1
Est-ce qu'il y a une qualité en particulière que tu recherches dans les personnes qui t'entourent ?
- Speaker #0
La sincérité, être soi-même. En fait, si ça match entre nous, c'est que tu es toi-même et que j'aime qui tu es. Donc ne pas jouer un rôle et chercher à être... Moi, mes potes, je les aime parce qu'ils sont eux-mêmes. Je ne cherche pas d'autres gens en eux. Oui,
- Speaker #1
je vois. Et est-ce qu'au contraire, il y a un red flag ?
- Speaker #0
Un red flag pour des amitiés ? Oui. Je ne suis pas compliquée. En vrai, je m'entends bien avec tout le monde. Non, franchement, peut-être les gens... Faux, justement. Les gens, peut-être opportunistes. Je ne sais pas pourquoi les gens voudraient être opportunistes avec moi parce que je n'ai rien à donner. Mais... Non, franchement, je m'entends plutôt bien avec tout le monde. Ça dépend du feeling, mais je n'ai pas vraiment de red flag en amitié.
- Speaker #1
Ok, très bien. Et puis, est-ce qu'il y a une personne dans ton entourage, ça peut être aussi un artiste, mais en tout cas une personne que tu vois un peu comme un mentor sur lequel tu suis un petit peu ses pas, de près ou de loin ?
- Speaker #0
Juliette Armanet. Ok. Juliette Armanet, c'est cette femme qui m'a fait prendre conscience que vraiment, je voulais faire de la musique. malgré tous les chemins de pensée que j'ai pu avoir à l'adolescence, et ma mère qui me disait ça, j'ai écouté L'amour en solitaire de Juliette Armanet il y a 6 ans, 7 ans. J'ai entendu cette chanson, j'ai fait wow, ok. Je veux faire de la musique, je veux faire ce genre de musique, je veux faire quand même ma musique, que ça reste ma musique, que ce ne soit pas du copier-goller, mais je veux faire ce genre de musique. Et puis après, 3 ans plus tard, 4 ans, j'ai une grande rupture amoureuse, j'écoute à ce moment-là Manque d'amour de Juliette Armanet, qui est une chanson extraordinaire. Et là, je dis ok, là, je veux lancer mon projet. Je veux sortir mes morceaux sur les plateformes. Donc, c'est vraiment elle qui m'a guidée. Cette femme est incroyable. Donc, voilà, je vais terminer. Claire. Elle est trop forte, elle chante trop bien, elle joue trop bien du piano. Enfin, voilà, trop forte.
- Speaker #1
C'est une artiste que tu suis depuis un long moment, j'imagine.
- Speaker #0
Depuis super longtemps. Je ne saurais même pas dire, mais depuis, c'est tout premier morceau. Voilà.
- Speaker #1
Super. Et maintenant, en prenant un petit peu de recul sur la carrière que tu as eue jusqu'à maintenant, son parcours, qu'est-ce que tu retiens comme... S'il y avait une leçon principale que tu retiens, ça serait laquelle ?
- Speaker #0
Une leçon principale sur mon parcours ? Je pense que je vais revenir sur le fait de faire des erreurs et d'accepter... Je pense que c'est important de souligner qu'il faut prendre son temps aussi, de savoir prendre son temps et accepter de faire des erreurs. Prendre son temps dans le sens où, si on veut sortir un morceau... Il ne faut pas se précipiter d'en sortir un autre après et un autre, parce que ça met plus de pression qu'autre chose. Chaque morceau est important, que ce soit au niveau de la promo, que ce soit au niveau du mix avant de le sortir, de l'image. C'est important de prendre soin de chaque morceau qu'on va sortir. Et puis, faire des erreurs, c'est... Si on sort un morceau et que deux ans après, on l'aime moins, ce n'est pas grave, parce qu'à ce moment-là... de notre vie, on a eu envie de le sortir, donc ça veut dire qu'il fallait le faire. Mais c'est une balance en fait entre, ok, de faire des erreurs, mais aussi prendre son temps et s'écouter sur le moment, et écouter ses proches. Mais s'écouter bien d'abord, en fait. Très important.
- Speaker #1
Et par rapport au fait d'écouter ses proches, c'est quoi la limite entre une critique que tu vas écouter et que tu vas prendre en compte et une critique où tu vas te dire, ouais, non, ça par contre...
- Speaker #0
Bah, c'est intéressant. En fait, les proches, enfin, en général ils disent tous quelque chose de différent si tu leur fais écouter un morceau à toi ou peu importe ils vont tous dire quelque chose de différent et du coup en fait on peut pas écouter les proches donc en fait faut écouter ce qu'ils ont, on peut pas écouter tout le monde donc il faut écouter ce qu'ils ont à dire et puis après prendre en compte ce que nous, on veut faire de ce morceau, par exemple du morceau, et puis se dire, ok, quelle information j'ai vraiment envie de prendre en compte et laquelle ne m'intéresse pas, et c'est pas grave, c'est ok. Mais c'est pour ça que l'idée de base, l'idée qu'on a, c'est je pense la plus importante. Faut aller vers ça, faut pas se dire, ah non mais ma pote elle m'a dit ça, donc je vais plus aller vers là et je vais laisser de côté ce que j'avais en tête. Voilà encore une fois, c'est une question de balance. Mais après moi, mes amis sont d'excellents conseils, donc en général je les écoute. Mais voilà.
- Speaker #1
Et puis c'est en s'écoutant soi aussi finalement que tu fais ressortir ta vraie identité dans tes morceaux aussi.
- Speaker #0
Exactement. Très important de faire ressortir sa vraie identité. Et c'est dur de réussir à trouver son identité musicale. Et je pense qu'on la cherche un peu toute sa vie peut-être. Je ne sais pas.
- Speaker #1
Tu t'estimes à peu près où dans cette recherche-là ?
- Speaker #0
Moi, je suis au début. Je ne sais pas si je suis au début. Je dirais que je sais que je veux faire de la pop. Je sais que je veux faire de la variété française. Je sais que je veux faire des chansons françaises. Mais par exemple, dans mon live que je vais faire au Trois Baudets, j'en profite pour dire que je vais faire une date à Paris, le 6 mars au Trois Baudets. Je dis 6 mars. Par exemple, il y a un moment où il va y avoir un petit peu d'électro dans mon live. Mais en même temps, j'adore faire du piano-voix. Et en même temps, j'adore faire de la chanson française. Donc en fait, je pense qu'on se cherche toujours un peu, mais qu'on garde un petit peu ces bases de composition et la nature des mélodies qu'on veut garder. on va peut-être un petit peu ornementer avec des synthés différents, avec un rythme différent, mais qu'on va toujours garder sa base de ce qu'on veut faire. Mais qu'on peut toujours chercher plus loin. On peut toujours pousser plus loin dans ses compositions, je pense. Et ça va dépendre, je pense, de mon mood et de mes humeurs et des histoires que je vais vivre, en fait. Oui,
- Speaker #1
je vois, je vois. Et quand tu regardes un peu sur les réseaux sociaux... peut-être des artistes qui t'entourent, est-ce qu'il y a une erreur que tu vois revenir assez souvent ?
- Speaker #0
Une erreur des artistes qui postent sur les réseaux sociaux ?
- Speaker #1
Non, disons que, du coup, quand tu vois ce que les artistes font, est-ce que tu penses qu'il y a une erreur que beaucoup font ? À tort, peut-être. Beaucoup, forcément.
- Speaker #0
Franchement, non, parce que, comme ce que je disais... L'erreur, ça fait partie du truc. Et puis moi, je suis au début de mon projet, donc je suis personne pour dire là, tu fais une erreur, mec. Non, franchement, je n'ai rien qui me vient en tête actuellement. Donc, je n'en ai pas remarqué, je n'en ai pas repéré. Ah non, là, il a merdé. Non. En soi, tout le monde fait un peu comme il sent son projet. Émergent ou pas, artiste confirmé ou pas, il faut s'écouter, encore une fois. Pas d'erreur, je pense.
- Speaker #1
OK. Au niveau de... Parce qu'avant, du coup, tu disais que tu voulais, à la fin du coup du conservatoire, donner des cours, devenir prof. Si on regarde un peu plus au niveau de ta carrière musicale, quel est ton rêve par rapport à ça ? Si vraiment tout était possible et qu'il n'y a aucune limite.
- Speaker #0
Eh bien, je pense faire de grandes salles à Paris du style La Cigale ou l'Olympia. Ça, c'est un gros, gros rêve. Je sais que ce n'est pas tout de suite, mais j'y crois. Franchement, j'y crois. Je me dis que c'est possible si je continue de bosser comme je le fais et de m'entourer encore une fois de gens qui me poussent vers le haut. Franchement, faire la cigale ou l'Olympia, j'espère un jour.
- Speaker #1
Pourquoi ça en particulier ? Pourquoi c'est ça en particulier ?
- Speaker #0
C'est des salles mythiques à Paris qui sont superbes. Je me dis que si je passe par là, il y aura une petite larme qui va couler et je vais me dire que j'ai passé un step que j'avais envie de passer depuis petite. Je dirais que c'est ça.
- Speaker #1
Du coup, tu vois ça comment ?
- Speaker #0
C'est-à-dire, je vois ça comment ?
- Speaker #1
Que tu vois ça comme un aboutissement ou comme une étape ?
- Speaker #0
Une étape. Une grosse étape. Mais faisable, mais avec du travail. On verra bien avec le temps.
- Speaker #1
C'est tout ce que je te souhaite.
- Speaker #0
Merci,
- Speaker #1
c'est adorable. Est-ce qu'il y a une idée, selon toi, dans l'industrie musicale avec laquelle tu n'es pas d'accord ?
- Speaker #0
Alors, une idée dans laquelle je ne suis pas d'accord avec l'industrie musicale. Alors, c'est assez vaste parce que, justement, l'industrie musicale, ça peut être très anxiogène. Et il y a vachement ce truc de, il faut sortir un single là, ensuite là, faire un rétro-planning sur la longue durée. Et quand on est émergent et qu'on n'est pas entouré de labels ou de management ou quoi, ça peut être très anxiogène de se dire, oula, il faut que je sorte un single fin janvier, ensuite début mars, ensuite tac, Et ça peut vite, voilà, donc en fait ce truc de faut sortir ça, ça, ça, non, pas forcément. Je pense qu'au contraire... C'est pas grave de ne pas sortir un single tous les trois mois, si on en sort un tous les six mois, c'est peut-être mieux plutôt que de se précipiter. Peut-être essayer de justement balancer ce truc de « Ok, je veux sortir des singles, mais je veux faire les choses bien, mais il ne faut pas forcément écouter tout ce que tout le monde dit d'eux, il faut sortir les choses rapidement pour garder le public. » Je pense qu'il y a plein de méthodes, il y a plein de façons de faire. Il faut, encore une fois, s'écouter en fonction de comment toi, tu as envie de faire ton projet. Ça reste notre musique. Donc, il faut aussi, sinon on n'a pas envie de sortir le single, mais qu'il faut le sortir en fonction de l'emploi du temps qu'on a fait il y a trois mois et qu'on ne se sent pas de le faire. Je pense qu'il faut d'abord écouter sa santé mentale. Je pense que c'est important.
- Speaker #1
Donc, tu dirais qu'il vaudrait mieux tout simplement s'écouter soi-même que de suivre un planning marqué.
- Speaker #0
Les deux sont bien. Je pense que c'est bien de faire un planning pour s'organiser et savoir un petit peu ce qu'on veut sur l'année. Mais je pense que sur le moment, il ne faut pas non plus culpabiliser. que si on doit sortir un single dans deux semaines et qu'il n'est pas prêt, que ce n'est pas grave. Tu peux se dire, c'est pas grave, je le sortirai dans un mois au lieu de dans deux semaines. Oui, je vois donc. Tu vois ?
- Speaker #1
Oui, je vois, donc ce serait planifier un peu, enfin planifier la nuit, mais rester flexible.
- Speaker #0
Oui, rester flexible. En fait, planifier, c'est bien parce que ça nous donne quand même une idée un peu de, voilà, là, je vais sortir ce single, le single, qu'est-ce que je vais faire un petit peu comme promo, quelle image j'ai envie d'envoyer avec ce morceau. Mais en fait, si on n'est pas exactement dans les temps, en tout cas à mon stade, qui suis très émergente, je pense que ce n'est pas grave. Et je me dis ça comme ça. J'essaie. Parce qu'il y a des moments, moi aussi, je me fous la pression. Ce n'est pas aussi simple. C'est plus facile à dire qu'à faire. Mais voilà.
- Speaker #1
Oui. Et alors, je ne sais pas si tu vas me dire la même réponse que ça, mais c'est quoi qui te fout le plus la pression dans ta carrière ?
- Speaker #0
Ce qui me fout le plus la pression dans ma carrière ? Là, actuellement, je dirais remplir les trois beaux-dés que je fais. La salle que je fais le 6 mars, ça me fout la pression. J'ai peur que les gens ne prennent pas leur place. C'est 200 places et j'ai peur qu'on ne remplisse pas la salle. Alors que je pense que tout le monde dans mon entourage, encore une fois, me dit que ça va le faire. Mais c'est ça qui me fout la pression en ce moment. Mais sinon, je dirais les sorties de singles, les posts Instagram. Vachement, ce truc de pression. un petit peu de il faut que je fasse attention à mon image, il faut que mon feed il soit bien mais il faut aussi que je parle high school et nanana donc moi dans ces moments là je fais une petite pause quand je commence à me mettre la pression là dessus je fais petite pause de 2-3 jours parce que sinon je vais commencer à me mon cerveau va trop chauffer quoi donc voilà comme tout le monde je pense en vrai tous mes potes avec qui je parle, artistes peu importe quand on utilise les réseaux sociaux ça peut vite être anxiogène et là je te rejoins tout à fait
- Speaker #1
et du coup quand tu fais une pause elle se résume à quoi cette pause ? tu fais quoi pendant cette pause ?
- Speaker #0
pendant la pause soit je vais voir mes potes je prends l'air, je fais une bonne sieste je regarde une bonne série je lis un petit livre peu importe juste être un petit peu loin de tout ça je vois top
- Speaker #1
Nina, qu'as-tu envie de dire à la personne qui doute, qui hésite à sortir son projet, à passer à l'action ou à persévérer parce que vivre de la musique lui paraît encore un peu loin ?
- Speaker #0
Qu'est-ce que j'ai envie de dire à la personne qui doute ? Qu'elle va douter toute sa vie. Qu'elle va douter toute sa vie, mais que ça fait partie du jeu et que si cette personne-là est vraiment passionnée et qu'elle a vraiment envie de faire ça, qu'elle se lance, qu'elle... lance son Instagram, son TikTok, qu'elle fasse des reprises, qu'elle fasse des chansons, qu'elle se trompe, qu'elle réussisse et puis qu'elle croit en elle le plus possible et qu'elle accepte le fait que le doute fait partie du processus. Parce que moi, je me doute, je pense 90% du temps. Donc voilà, c'est parti du truc. C'est parti du jeu.
- Speaker #1
Est-ce que tu as encore une note d'inspiration à nous partager ?
- Speaker #0
d'aller me suivre sur Instagram d'aller écouter mes chansons et puis de suivre la suite du projet parce que ça va être je pense que ça va être très cool les prochains morceaux qui vont sortir ils vont être très sympas donc je pense qu'il faut me suivre sur Instagram pour voir la suite et
- Speaker #1
les liens sont en description et bah voilà magnifique super, écoute je te remercie beaucoup Nina pour ce temps accordé et bah merci à toi super bah écoute à une prochaine