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LA PETITE HISTOIRE

Le pénis royal de Fernando 7

Le pénis royal de Fernando 7

09min |02/05/2024
Play
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LA PETITE HISTOIRE

Le pénis royal de Fernando 7

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09min |02/05/2024
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Description

Le pénis du roi est « fin comme un bâton de cire à la base, et aussi épais qu'un poing à son extrémité ; aussi long qu’une queue de billard. » C’est ainsi que l'écrivain français Prosper Mérimée s'est chargé de décrire le sexe du roi d’Espagne Fernando 7 (Ferdinand 7 en français), dans une lettre adressée à son ami Stendhal.

Aujourd'hui dans La Petite Histoire on parle des 4 mariages du roi mais aussi et surtout de son handicap : son pénis macrosomique. Un pénis royal entré dans l'Histoire !


🎤 Bienvenue dans un nouvel épisode de La Petite Histoire écrit et narré par Florent Mounier  et mixé par Sébastien Girard
💡 La Petite  Histoire, un podcast de La Fabrik Audio, un studio de production audio qui réalise des podcasts de marques et d'entreprises. Quel studio pour faire des podcasts d'entreprise ? La Fabrik Audio ! contact@lafabrikaudio.com.

#penis #sexe #roi #truestory #sexe #sexeroi #fernando #fernando7 #histoire #histoires #récit #histoirevraie #podcasthistoire #lafabrikaudio #lapetitehistoire #florentmounier #studioaudio #podcastdemarque  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Florent Mounier

    Le pénis du roi est, je cite, fin comme un bâton de cire à la base et aussi épais qu'un point à son extrémité, aussi long qu'une queue de billard C'est ainsi que l'écrivain français Prosper Mirimé se chargeait de décrire le sexe du roi d'Espagne Fernando VII, ou Ferdinand VII dans une lettre adressée à son ami, un autre écrivain bien connu, Stendhal.

  • JINGLE

    La Fabrik Audio présente La Petite Histoire.

  • Florent Mounier

    Bienvenue dans la petite histoire. Je suis Florent Mounier, c'est moi qui vous ai écrit cet épisode et ce podcast est monté et mixé par Sébastien Girard, un podcast produit par La Fabrik Audio. Avant de commencer, merci à vous de nous suivre, vous êtes de plus en plus nombreux chaque semaine à nous envoyer vos commentaires, vos avis, vos messages, notamment via l'application de Spotify sur laquelle il est assez facile de nous envoyer des petits messages. Il y a notamment Mathilde, Catherine, Cathy, également Nico qui nous a envoyé cette semaine dans les derniers jours des messages. Merci à eux pour leurs commentaires et merci à vous d'écouter cette nouvelle petite histoire sur un roi d'Espagne. Aujourd'hui, on parle de Fernando Septimo, petit-fils de Charles III et père d'Isabelle II. Si le règne de ce roi a été marqué par l'invasion napoléonienne sur ses terres ibériques, ce n'est pas de ça dont on va vous parler, non. Aujourd'hui, j'évoque avec vous un point bien plus intime. On va parler des quatre mariages du roi, mais aussi et surtout de son handicap physique, c'est-à-dire son pénis qu'on appelait macrosomique, un pénis entré dans l'histoire de l'Espagne. Quelle histoire ça aussi ! Alors on ne peut pas dire que Fernando Septimo est un roi qui a marqué les esprits du début du XIXe siècle. On se rappelle de lui parce qu'il a été contraint par Napoléon à abdiquer à Bayonne. On se souvient également qu'il a dû passer toute la guerre d'indépendance emprisonnée en France. Puis on a aussi en tête que Fernando Septimo a pris des décisions politiques peu heureuses qui n'ont pas plu à grand monde en péninsule ibérique. Alors ce qui a surtout marqué les esprits, c'est que monsieur a des manières brusques. C'est ce qu'on appelle un misogyne déclaré, d'ailleurs. Il est très conservateur, il possède un caractère de cochon et il a un manque d'intérêt évident pour la culture. Fernando Septimo n'est donc pas un roi qui a marqué l'histoire de son pays, sauf peut-être pour la grande taille de son pénis. Parce que le sexe de Fernando Septimo n'était pas gros de nature ou de génétique, il était gros parce que malade. Une maladie connue sous le nom de macrosomie génitale. maladie qui rendait son pénis beaucoup plus gros que la normale. La macrosomie, c'est en fait un développement excessif des organes génitaux. On dit du sexe de Fernando qu'il mesurait environ 30 cm en érection. Et cette macrosomie génitale, ou macrogenitosomie, c'est le deuxième nom de cette honteuse maladie, a eu de grandes conséquences dans l'histoire de l'Espagne. Oui, parce que le monarque a eu beaucoup de difficultés à donner une descendance au trône d'Espagne. En effet, le roi, du fait de la dimension de son sexe, ne pouvait avoir de relation sexuelle. Certains disent même que les épouses du roi mouraient à cause des blessures internes que son membre causait. Alors, la première épouse de Fernando Septimo, on va dire qu'il n'est pas allé la chercher bien loin, puisqu'il s'agit de sa cousine, Marie-Antoinette de Naples et de Sicile. Elle a 17 ans quand ils se marient, mais le mariage n'est consommé qu'un an plus tard. Et ça se passe très mal au lit. La princesse raconte même que son mari de roi la dégoûte. Alors, tous deux parviennent quand même à quelques rapports sexuels, mais la reine fait deux fausses couches, puis elle va mourir de tuberculose. On passe donc à la deuxième épouse. La deuxième, c'est Marie-Isabelle Françoise de Bragance. Là, pareil, c'est compliqué au lit, mais ils y arrivent quand même un petit peu, et ils font naître une fille. Mais c'est cette dernière qui va mourir avant ses quatre mois. Un an plus tard, Maria Isabelle est de nouveau enceinte. Mais c'est elle qui décède alors qu'elle est dans un état avancé de la grossesse. La troisième reine, c'est Marie-Joseph de Saxe. Celle-ci n'a que 15 ans quand le mariage est prononcé. Le roi, lui, en a 35. Bon, ces différences d'âge sont évidemment choquantes de nos jours, mais comme vous le savez, elles étaient assez habituelles à cette époque. Ce qu'on sait de cette reine, c'est qu'elle a été littéralement effrayée lors de sa nuit de noces par le roi. Effrayée en le voyant nu, car confrontée à plus de 30 cm. C'est elle qui le raconte. On dit qu'elle a tellement été étonnée du spectacle qu'elle s'en est fait pipi dessus de peur. Et puis surtout, on dit qu'elle a été effrayée par la brusquerie du roi. Lors de leur première nuit, sa majesté aurait d'ailleurs commencé à la ploter sans ménagement, comme un bourrin, je cite toujours la reine. Du coup, la reine se serait échappée du lit en courant et en criant. Le roi l'aurait poursuivie dans toute la pièce, mais la reine, bien plus jeune et puis surtout en meilleure forme que le roi et donc plus agile, serait parvenue à lui échapper. Le roi, lui, il est gros, il est lourd, on dit qu'il a également la maladie de la goutte, bref, des difficultés à marcher. Et donc, il finit par trébucher et il tombe la gueule en avant. Son visage vient de se cogner sur le sol. Et quand il se relève, il entre dans une colère terrible. Il est en fait humilié et puis surtout frustré. Alors après cette première expérience traumatisante avec le roi, la reine fait tout pour rejeter les avances de son époux. Elle n'a désormais plus aucune envie de voir de trop près le roi et son membre et ça ne plaît pas du tout au roi qui en parle un petit peu à droite à gauche. Et puis au-delà de sa frustration sexuelle, il y a bel et bien le souci de donner au royaume un descendant. Et qui dit pas de relation, dit pas de petit prince pour occuper plus tard le trône royal. Alors tout le monde commence à se mêler de l'histoire, et ça remonte même jusqu'aux grandes oreilles du Vatican, précisément à celle du pape de l'époque, le pape Léon XII. Ce dernier se sent donc dans l'obligation d'intervenir auprès de la reine pour tenter, je dis bien tenter, de la convaincre d'avoir des relations sexuelles avec son mari de roi. Mais rien n'y fait, la reine a bien trop peur de souffrir avec son époux. Sans être donc tombé enceinte pendant les dix années de leur mariage, Marie-Joseph de Saxe va finir par mourir prématurément d'une forte fièvre. Nous sommes en 1829. Le roi, lui, n'a toujours pas de descendance et le temps presse. Du coup, à bout d'espoir, le roi va demander à ses médecins de l'aider. À ce moment-là, on n'a pas beaucoup de médicaments à proposer. Alors les médecins se décident à confectionner un objet, une sorte de bouchon qui est censé, je dis bien censé, faciliter les relations sexuelles du roi ainsi que de la reine. Il s'agit d'un outil qui ressemble à un coussin qu'on glisse comme un bouchon à l'intérieur du sexe de Madame pour en protéger les parois utérines. Le coussin circulaire est en fait percé d'un trou central que les médecins ont fait préalablement. En gros, c'est un tampon perforé de quelques centimètres d'épaisseur à son centre à travers lequel Fernando va insérer son membre pendant les rapports sexuels. Et c'est Marie-Christine Ferdinande de Bourbon, princesse royale des deux Siciles, sa dernière épouse, qui va accepter d'utiliser cet artefact. Et c'est de cette dernière femme, Marie-Christine Ferdinande, que le roi va obtenir deux enfants, deux filles, Isabelle II ainsi que Louisa Fernanda. Alors, on a parlé dans cet épisode du roi Fernando VII, mais on dit que le roi Ferdinand VII n'est pas le seul à avoir souffert de cette fameuse maladie. Le roi Charles II de Roumanie aurait lui aussi été atteint d'une maladie similaire. Le roi Carole II de Roumanie était pourtant connu sous le nom de Playboy King pour avoir eu une vie amoureuse intense, donc la maladie de son sexe ne l'aurait pas empêché de courir les jupons, si l'on en croit les écrits. Mais en tous les cas, la taille du pénis de Carole II était connue et aurait amené certaines de ses maîtresses à subir des interventions chirurgicales histoire, je cite, d'éviter les déchirures du périnée. Voilà pour cet épisode un petit peu spécial de La Petite Histoire. On se retrouve la semaine prochaine avec une autre Petite Histoire. Salut !

  • JINGLE

    La Fabrique Audio présente La Petite Histoire Vous souhaitez devenir sponsor de ce podcast ? Contacte at lafabriqueaudio.com Avant de se quitter,

  • Florent Mounier

    je vous rappelle que La Petite Histoire est un podcast de La Fabrik Audio. On réalise des podcasts de marques et d'entreprises. Donc si vous cherchez pour vous, pour votre entreprise, pour votre marque, un studio pour faire des podcasts, n'hésitez plus, envoyez-nous un mail.

Description

Le pénis du roi est « fin comme un bâton de cire à la base, et aussi épais qu'un poing à son extrémité ; aussi long qu’une queue de billard. » C’est ainsi que l'écrivain français Prosper Mérimée s'est chargé de décrire le sexe du roi d’Espagne Fernando 7 (Ferdinand 7 en français), dans une lettre adressée à son ami Stendhal.

Aujourd'hui dans La Petite Histoire on parle des 4 mariages du roi mais aussi et surtout de son handicap : son pénis macrosomique. Un pénis royal entré dans l'Histoire !


🎤 Bienvenue dans un nouvel épisode de La Petite Histoire écrit et narré par Florent Mounier  et mixé par Sébastien Girard
💡 La Petite  Histoire, un podcast de La Fabrik Audio, un studio de production audio qui réalise des podcasts de marques et d'entreprises. Quel studio pour faire des podcasts d'entreprise ? La Fabrik Audio ! contact@lafabrikaudio.com.

#penis #sexe #roi #truestory #sexe #sexeroi #fernando #fernando7 #histoire #histoires #récit #histoirevraie #podcasthistoire #lafabrikaudio #lapetitehistoire #florentmounier #studioaudio #podcastdemarque  


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  • Florent Mounier

    Le pénis du roi est, je cite, fin comme un bâton de cire à la base et aussi épais qu'un point à son extrémité, aussi long qu'une queue de billard C'est ainsi que l'écrivain français Prosper Mirimé se chargeait de décrire le sexe du roi d'Espagne Fernando VII, ou Ferdinand VII dans une lettre adressée à son ami, un autre écrivain bien connu, Stendhal.

  • JINGLE

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  • Florent Mounier

    Bienvenue dans la petite histoire. Je suis Florent Mounier, c'est moi qui vous ai écrit cet épisode et ce podcast est monté et mixé par Sébastien Girard, un podcast produit par La Fabrik Audio. Avant de commencer, merci à vous de nous suivre, vous êtes de plus en plus nombreux chaque semaine à nous envoyer vos commentaires, vos avis, vos messages, notamment via l'application de Spotify sur laquelle il est assez facile de nous envoyer des petits messages. Il y a notamment Mathilde, Catherine, Cathy, également Nico qui nous a envoyé cette semaine dans les derniers jours des messages. Merci à eux pour leurs commentaires et merci à vous d'écouter cette nouvelle petite histoire sur un roi d'Espagne. Aujourd'hui, on parle de Fernando Septimo, petit-fils de Charles III et père d'Isabelle II. Si le règne de ce roi a été marqué par l'invasion napoléonienne sur ses terres ibériques, ce n'est pas de ça dont on va vous parler, non. Aujourd'hui, j'évoque avec vous un point bien plus intime. On va parler des quatre mariages du roi, mais aussi et surtout de son handicap physique, c'est-à-dire son pénis qu'on appelait macrosomique, un pénis entré dans l'histoire de l'Espagne. Quelle histoire ça aussi ! Alors on ne peut pas dire que Fernando Septimo est un roi qui a marqué les esprits du début du XIXe siècle. On se rappelle de lui parce qu'il a été contraint par Napoléon à abdiquer à Bayonne. On se souvient également qu'il a dû passer toute la guerre d'indépendance emprisonnée en France. Puis on a aussi en tête que Fernando Septimo a pris des décisions politiques peu heureuses qui n'ont pas plu à grand monde en péninsule ibérique. Alors ce qui a surtout marqué les esprits, c'est que monsieur a des manières brusques. C'est ce qu'on appelle un misogyne déclaré, d'ailleurs. Il est très conservateur, il possède un caractère de cochon et il a un manque d'intérêt évident pour la culture. Fernando Septimo n'est donc pas un roi qui a marqué l'histoire de son pays, sauf peut-être pour la grande taille de son pénis. Parce que le sexe de Fernando Septimo n'était pas gros de nature ou de génétique, il était gros parce que malade. Une maladie connue sous le nom de macrosomie génitale. maladie qui rendait son pénis beaucoup plus gros que la normale. La macrosomie, c'est en fait un développement excessif des organes génitaux. On dit du sexe de Fernando qu'il mesurait environ 30 cm en érection. Et cette macrosomie génitale, ou macrogenitosomie, c'est le deuxième nom de cette honteuse maladie, a eu de grandes conséquences dans l'histoire de l'Espagne. Oui, parce que le monarque a eu beaucoup de difficultés à donner une descendance au trône d'Espagne. En effet, le roi, du fait de la dimension de son sexe, ne pouvait avoir de relation sexuelle. Certains disent même que les épouses du roi mouraient à cause des blessures internes que son membre causait. Alors, la première épouse de Fernando Septimo, on va dire qu'il n'est pas allé la chercher bien loin, puisqu'il s'agit de sa cousine, Marie-Antoinette de Naples et de Sicile. Elle a 17 ans quand ils se marient, mais le mariage n'est consommé qu'un an plus tard. Et ça se passe très mal au lit. La princesse raconte même que son mari de roi la dégoûte. Alors, tous deux parviennent quand même à quelques rapports sexuels, mais la reine fait deux fausses couches, puis elle va mourir de tuberculose. On passe donc à la deuxième épouse. La deuxième, c'est Marie-Isabelle Françoise de Bragance. Là, pareil, c'est compliqué au lit, mais ils y arrivent quand même un petit peu, et ils font naître une fille. Mais c'est cette dernière qui va mourir avant ses quatre mois. Un an plus tard, Maria Isabelle est de nouveau enceinte. Mais c'est elle qui décède alors qu'elle est dans un état avancé de la grossesse. La troisième reine, c'est Marie-Joseph de Saxe. Celle-ci n'a que 15 ans quand le mariage est prononcé. Le roi, lui, en a 35. Bon, ces différences d'âge sont évidemment choquantes de nos jours, mais comme vous le savez, elles étaient assez habituelles à cette époque. Ce qu'on sait de cette reine, c'est qu'elle a été littéralement effrayée lors de sa nuit de noces par le roi. Effrayée en le voyant nu, car confrontée à plus de 30 cm. C'est elle qui le raconte. On dit qu'elle a tellement été étonnée du spectacle qu'elle s'en est fait pipi dessus de peur. Et puis surtout, on dit qu'elle a été effrayée par la brusquerie du roi. Lors de leur première nuit, sa majesté aurait d'ailleurs commencé à la ploter sans ménagement, comme un bourrin, je cite toujours la reine. Du coup, la reine se serait échappée du lit en courant et en criant. Le roi l'aurait poursuivie dans toute la pièce, mais la reine, bien plus jeune et puis surtout en meilleure forme que le roi et donc plus agile, serait parvenue à lui échapper. Le roi, lui, il est gros, il est lourd, on dit qu'il a également la maladie de la goutte, bref, des difficultés à marcher. Et donc, il finit par trébucher et il tombe la gueule en avant. Son visage vient de se cogner sur le sol. Et quand il se relève, il entre dans une colère terrible. Il est en fait humilié et puis surtout frustré. Alors après cette première expérience traumatisante avec le roi, la reine fait tout pour rejeter les avances de son époux. Elle n'a désormais plus aucune envie de voir de trop près le roi et son membre et ça ne plaît pas du tout au roi qui en parle un petit peu à droite à gauche. Et puis au-delà de sa frustration sexuelle, il y a bel et bien le souci de donner au royaume un descendant. Et qui dit pas de relation, dit pas de petit prince pour occuper plus tard le trône royal. Alors tout le monde commence à se mêler de l'histoire, et ça remonte même jusqu'aux grandes oreilles du Vatican, précisément à celle du pape de l'époque, le pape Léon XII. Ce dernier se sent donc dans l'obligation d'intervenir auprès de la reine pour tenter, je dis bien tenter, de la convaincre d'avoir des relations sexuelles avec son mari de roi. Mais rien n'y fait, la reine a bien trop peur de souffrir avec son époux. Sans être donc tombé enceinte pendant les dix années de leur mariage, Marie-Joseph de Saxe va finir par mourir prématurément d'une forte fièvre. Nous sommes en 1829. Le roi, lui, n'a toujours pas de descendance et le temps presse. Du coup, à bout d'espoir, le roi va demander à ses médecins de l'aider. À ce moment-là, on n'a pas beaucoup de médicaments à proposer. Alors les médecins se décident à confectionner un objet, une sorte de bouchon qui est censé, je dis bien censé, faciliter les relations sexuelles du roi ainsi que de la reine. Il s'agit d'un outil qui ressemble à un coussin qu'on glisse comme un bouchon à l'intérieur du sexe de Madame pour en protéger les parois utérines. Le coussin circulaire est en fait percé d'un trou central que les médecins ont fait préalablement. En gros, c'est un tampon perforé de quelques centimètres d'épaisseur à son centre à travers lequel Fernando va insérer son membre pendant les rapports sexuels. Et c'est Marie-Christine Ferdinande de Bourbon, princesse royale des deux Siciles, sa dernière épouse, qui va accepter d'utiliser cet artefact. Et c'est de cette dernière femme, Marie-Christine Ferdinande, que le roi va obtenir deux enfants, deux filles, Isabelle II ainsi que Louisa Fernanda. Alors, on a parlé dans cet épisode du roi Fernando VII, mais on dit que le roi Ferdinand VII n'est pas le seul à avoir souffert de cette fameuse maladie. Le roi Charles II de Roumanie aurait lui aussi été atteint d'une maladie similaire. Le roi Carole II de Roumanie était pourtant connu sous le nom de Playboy King pour avoir eu une vie amoureuse intense, donc la maladie de son sexe ne l'aurait pas empêché de courir les jupons, si l'on en croit les écrits. Mais en tous les cas, la taille du pénis de Carole II était connue et aurait amené certaines de ses maîtresses à subir des interventions chirurgicales histoire, je cite, d'éviter les déchirures du périnée. Voilà pour cet épisode un petit peu spécial de La Petite Histoire. On se retrouve la semaine prochaine avec une autre Petite Histoire. Salut !

  • JINGLE

    La Fabrique Audio présente La Petite Histoire Vous souhaitez devenir sponsor de ce podcast ? Contacte at lafabriqueaudio.com Avant de se quitter,

  • Florent Mounier

    je vous rappelle que La Petite Histoire est un podcast de La Fabrik Audio. On réalise des podcasts de marques et d'entreprises. Donc si vous cherchez pour vous, pour votre entreprise, pour votre marque, un studio pour faire des podcasts, n'hésitez plus, envoyez-nous un mail.

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Le pénis du roi est « fin comme un bâton de cire à la base, et aussi épais qu'un poing à son extrémité ; aussi long qu’une queue de billard. » C’est ainsi que l'écrivain français Prosper Mérimée s'est chargé de décrire le sexe du roi d’Espagne Fernando 7 (Ferdinand 7 en français), dans une lettre adressée à son ami Stendhal.

Aujourd'hui dans La Petite Histoire on parle des 4 mariages du roi mais aussi et surtout de son handicap : son pénis macrosomique. Un pénis royal entré dans l'Histoire !


🎤 Bienvenue dans un nouvel épisode de La Petite Histoire écrit et narré par Florent Mounier  et mixé par Sébastien Girard
💡 La Petite  Histoire, un podcast de La Fabrik Audio, un studio de production audio qui réalise des podcasts de marques et d'entreprises. Quel studio pour faire des podcasts d'entreprise ? La Fabrik Audio ! contact@lafabrikaudio.com.

#penis #sexe #roi #truestory #sexe #sexeroi #fernando #fernando7 #histoire #histoires #récit #histoirevraie #podcasthistoire #lafabrikaudio #lapetitehistoire #florentmounier #studioaudio #podcastdemarque  


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  • Florent Mounier

    Le pénis du roi est, je cite, fin comme un bâton de cire à la base et aussi épais qu'un point à son extrémité, aussi long qu'une queue de billard C'est ainsi que l'écrivain français Prosper Mirimé se chargeait de décrire le sexe du roi d'Espagne Fernando VII, ou Ferdinand VII dans une lettre adressée à son ami, un autre écrivain bien connu, Stendhal.

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    Bienvenue dans la petite histoire. Je suis Florent Mounier, c'est moi qui vous ai écrit cet épisode et ce podcast est monté et mixé par Sébastien Girard, un podcast produit par La Fabrik Audio. Avant de commencer, merci à vous de nous suivre, vous êtes de plus en plus nombreux chaque semaine à nous envoyer vos commentaires, vos avis, vos messages, notamment via l'application de Spotify sur laquelle il est assez facile de nous envoyer des petits messages. Il y a notamment Mathilde, Catherine, Cathy, également Nico qui nous a envoyé cette semaine dans les derniers jours des messages. Merci à eux pour leurs commentaires et merci à vous d'écouter cette nouvelle petite histoire sur un roi d'Espagne. Aujourd'hui, on parle de Fernando Septimo, petit-fils de Charles III et père d'Isabelle II. Si le règne de ce roi a été marqué par l'invasion napoléonienne sur ses terres ibériques, ce n'est pas de ça dont on va vous parler, non. Aujourd'hui, j'évoque avec vous un point bien plus intime. On va parler des quatre mariages du roi, mais aussi et surtout de son handicap physique, c'est-à-dire son pénis qu'on appelait macrosomique, un pénis entré dans l'histoire de l'Espagne. Quelle histoire ça aussi ! Alors on ne peut pas dire que Fernando Septimo est un roi qui a marqué les esprits du début du XIXe siècle. On se rappelle de lui parce qu'il a été contraint par Napoléon à abdiquer à Bayonne. On se souvient également qu'il a dû passer toute la guerre d'indépendance emprisonnée en France. Puis on a aussi en tête que Fernando Septimo a pris des décisions politiques peu heureuses qui n'ont pas plu à grand monde en péninsule ibérique. Alors ce qui a surtout marqué les esprits, c'est que monsieur a des manières brusques. C'est ce qu'on appelle un misogyne déclaré, d'ailleurs. Il est très conservateur, il possède un caractère de cochon et il a un manque d'intérêt évident pour la culture. Fernando Septimo n'est donc pas un roi qui a marqué l'histoire de son pays, sauf peut-être pour la grande taille de son pénis. Parce que le sexe de Fernando Septimo n'était pas gros de nature ou de génétique, il était gros parce que malade. Une maladie connue sous le nom de macrosomie génitale. maladie qui rendait son pénis beaucoup plus gros que la normale. La macrosomie, c'est en fait un développement excessif des organes génitaux. On dit du sexe de Fernando qu'il mesurait environ 30 cm en érection. Et cette macrosomie génitale, ou macrogenitosomie, c'est le deuxième nom de cette honteuse maladie, a eu de grandes conséquences dans l'histoire de l'Espagne. Oui, parce que le monarque a eu beaucoup de difficultés à donner une descendance au trône d'Espagne. En effet, le roi, du fait de la dimension de son sexe, ne pouvait avoir de relation sexuelle. Certains disent même que les épouses du roi mouraient à cause des blessures internes que son membre causait. Alors, la première épouse de Fernando Septimo, on va dire qu'il n'est pas allé la chercher bien loin, puisqu'il s'agit de sa cousine, Marie-Antoinette de Naples et de Sicile. Elle a 17 ans quand ils se marient, mais le mariage n'est consommé qu'un an plus tard. Et ça se passe très mal au lit. La princesse raconte même que son mari de roi la dégoûte. Alors, tous deux parviennent quand même à quelques rapports sexuels, mais la reine fait deux fausses couches, puis elle va mourir de tuberculose. On passe donc à la deuxième épouse. La deuxième, c'est Marie-Isabelle Françoise de Bragance. Là, pareil, c'est compliqué au lit, mais ils y arrivent quand même un petit peu, et ils font naître une fille. Mais c'est cette dernière qui va mourir avant ses quatre mois. Un an plus tard, Maria Isabelle est de nouveau enceinte. Mais c'est elle qui décède alors qu'elle est dans un état avancé de la grossesse. La troisième reine, c'est Marie-Joseph de Saxe. Celle-ci n'a que 15 ans quand le mariage est prononcé. Le roi, lui, en a 35. Bon, ces différences d'âge sont évidemment choquantes de nos jours, mais comme vous le savez, elles étaient assez habituelles à cette époque. Ce qu'on sait de cette reine, c'est qu'elle a été littéralement effrayée lors de sa nuit de noces par le roi. Effrayée en le voyant nu, car confrontée à plus de 30 cm. C'est elle qui le raconte. On dit qu'elle a tellement été étonnée du spectacle qu'elle s'en est fait pipi dessus de peur. Et puis surtout, on dit qu'elle a été effrayée par la brusquerie du roi. Lors de leur première nuit, sa majesté aurait d'ailleurs commencé à la ploter sans ménagement, comme un bourrin, je cite toujours la reine. Du coup, la reine se serait échappée du lit en courant et en criant. Le roi l'aurait poursuivie dans toute la pièce, mais la reine, bien plus jeune et puis surtout en meilleure forme que le roi et donc plus agile, serait parvenue à lui échapper. Le roi, lui, il est gros, il est lourd, on dit qu'il a également la maladie de la goutte, bref, des difficultés à marcher. Et donc, il finit par trébucher et il tombe la gueule en avant. Son visage vient de se cogner sur le sol. Et quand il se relève, il entre dans une colère terrible. Il est en fait humilié et puis surtout frustré. Alors après cette première expérience traumatisante avec le roi, la reine fait tout pour rejeter les avances de son époux. Elle n'a désormais plus aucune envie de voir de trop près le roi et son membre et ça ne plaît pas du tout au roi qui en parle un petit peu à droite à gauche. Et puis au-delà de sa frustration sexuelle, il y a bel et bien le souci de donner au royaume un descendant. Et qui dit pas de relation, dit pas de petit prince pour occuper plus tard le trône royal. Alors tout le monde commence à se mêler de l'histoire, et ça remonte même jusqu'aux grandes oreilles du Vatican, précisément à celle du pape de l'époque, le pape Léon XII. Ce dernier se sent donc dans l'obligation d'intervenir auprès de la reine pour tenter, je dis bien tenter, de la convaincre d'avoir des relations sexuelles avec son mari de roi. Mais rien n'y fait, la reine a bien trop peur de souffrir avec son époux. Sans être donc tombé enceinte pendant les dix années de leur mariage, Marie-Joseph de Saxe va finir par mourir prématurément d'une forte fièvre. Nous sommes en 1829. Le roi, lui, n'a toujours pas de descendance et le temps presse. Du coup, à bout d'espoir, le roi va demander à ses médecins de l'aider. À ce moment-là, on n'a pas beaucoup de médicaments à proposer. Alors les médecins se décident à confectionner un objet, une sorte de bouchon qui est censé, je dis bien censé, faciliter les relations sexuelles du roi ainsi que de la reine. Il s'agit d'un outil qui ressemble à un coussin qu'on glisse comme un bouchon à l'intérieur du sexe de Madame pour en protéger les parois utérines. Le coussin circulaire est en fait percé d'un trou central que les médecins ont fait préalablement. En gros, c'est un tampon perforé de quelques centimètres d'épaisseur à son centre à travers lequel Fernando va insérer son membre pendant les rapports sexuels. Et c'est Marie-Christine Ferdinande de Bourbon, princesse royale des deux Siciles, sa dernière épouse, qui va accepter d'utiliser cet artefact. Et c'est de cette dernière femme, Marie-Christine Ferdinande, que le roi va obtenir deux enfants, deux filles, Isabelle II ainsi que Louisa Fernanda. Alors, on a parlé dans cet épisode du roi Fernando VII, mais on dit que le roi Ferdinand VII n'est pas le seul à avoir souffert de cette fameuse maladie. Le roi Charles II de Roumanie aurait lui aussi été atteint d'une maladie similaire. Le roi Carole II de Roumanie était pourtant connu sous le nom de Playboy King pour avoir eu une vie amoureuse intense, donc la maladie de son sexe ne l'aurait pas empêché de courir les jupons, si l'on en croit les écrits. Mais en tous les cas, la taille du pénis de Carole II était connue et aurait amené certaines de ses maîtresses à subir des interventions chirurgicales histoire, je cite, d'éviter les déchirures du périnée. Voilà pour cet épisode un petit peu spécial de La Petite Histoire. On se retrouve la semaine prochaine avec une autre Petite Histoire. Salut !

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  • Florent Mounier

    je vous rappelle que La Petite Histoire est un podcast de La Fabrik Audio. On réalise des podcasts de marques et d'entreprises. Donc si vous cherchez pour vous, pour votre entreprise, pour votre marque, un studio pour faire des podcasts, n'hésitez plus, envoyez-nous un mail.

Description

Le pénis du roi est « fin comme un bâton de cire à la base, et aussi épais qu'un poing à son extrémité ; aussi long qu’une queue de billard. » C’est ainsi que l'écrivain français Prosper Mérimée s'est chargé de décrire le sexe du roi d’Espagne Fernando 7 (Ferdinand 7 en français), dans une lettre adressée à son ami Stendhal.

Aujourd'hui dans La Petite Histoire on parle des 4 mariages du roi mais aussi et surtout de son handicap : son pénis macrosomique. Un pénis royal entré dans l'Histoire !


🎤 Bienvenue dans un nouvel épisode de La Petite Histoire écrit et narré par Florent Mounier  et mixé par Sébastien Girard
💡 La Petite  Histoire, un podcast de La Fabrik Audio, un studio de production audio qui réalise des podcasts de marques et d'entreprises. Quel studio pour faire des podcasts d'entreprise ? La Fabrik Audio ! contact@lafabrikaudio.com.

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Transcription

  • Florent Mounier

    Le pénis du roi est, je cite, fin comme un bâton de cire à la base et aussi épais qu'un point à son extrémité, aussi long qu'une queue de billard C'est ainsi que l'écrivain français Prosper Mirimé se chargeait de décrire le sexe du roi d'Espagne Fernando VII, ou Ferdinand VII dans une lettre adressée à son ami, un autre écrivain bien connu, Stendhal.

  • JINGLE

    La Fabrik Audio présente La Petite Histoire.

  • Florent Mounier

    Bienvenue dans la petite histoire. Je suis Florent Mounier, c'est moi qui vous ai écrit cet épisode et ce podcast est monté et mixé par Sébastien Girard, un podcast produit par La Fabrik Audio. Avant de commencer, merci à vous de nous suivre, vous êtes de plus en plus nombreux chaque semaine à nous envoyer vos commentaires, vos avis, vos messages, notamment via l'application de Spotify sur laquelle il est assez facile de nous envoyer des petits messages. Il y a notamment Mathilde, Catherine, Cathy, également Nico qui nous a envoyé cette semaine dans les derniers jours des messages. Merci à eux pour leurs commentaires et merci à vous d'écouter cette nouvelle petite histoire sur un roi d'Espagne. Aujourd'hui, on parle de Fernando Septimo, petit-fils de Charles III et père d'Isabelle II. Si le règne de ce roi a été marqué par l'invasion napoléonienne sur ses terres ibériques, ce n'est pas de ça dont on va vous parler, non. Aujourd'hui, j'évoque avec vous un point bien plus intime. On va parler des quatre mariages du roi, mais aussi et surtout de son handicap physique, c'est-à-dire son pénis qu'on appelait macrosomique, un pénis entré dans l'histoire de l'Espagne. Quelle histoire ça aussi ! Alors on ne peut pas dire que Fernando Septimo est un roi qui a marqué les esprits du début du XIXe siècle. On se rappelle de lui parce qu'il a été contraint par Napoléon à abdiquer à Bayonne. On se souvient également qu'il a dû passer toute la guerre d'indépendance emprisonnée en France. Puis on a aussi en tête que Fernando Septimo a pris des décisions politiques peu heureuses qui n'ont pas plu à grand monde en péninsule ibérique. Alors ce qui a surtout marqué les esprits, c'est que monsieur a des manières brusques. C'est ce qu'on appelle un misogyne déclaré, d'ailleurs. Il est très conservateur, il possède un caractère de cochon et il a un manque d'intérêt évident pour la culture. Fernando Septimo n'est donc pas un roi qui a marqué l'histoire de son pays, sauf peut-être pour la grande taille de son pénis. Parce que le sexe de Fernando Septimo n'était pas gros de nature ou de génétique, il était gros parce que malade. Une maladie connue sous le nom de macrosomie génitale. maladie qui rendait son pénis beaucoup plus gros que la normale. La macrosomie, c'est en fait un développement excessif des organes génitaux. On dit du sexe de Fernando qu'il mesurait environ 30 cm en érection. Et cette macrosomie génitale, ou macrogenitosomie, c'est le deuxième nom de cette honteuse maladie, a eu de grandes conséquences dans l'histoire de l'Espagne. Oui, parce que le monarque a eu beaucoup de difficultés à donner une descendance au trône d'Espagne. En effet, le roi, du fait de la dimension de son sexe, ne pouvait avoir de relation sexuelle. Certains disent même que les épouses du roi mouraient à cause des blessures internes que son membre causait. Alors, la première épouse de Fernando Septimo, on va dire qu'il n'est pas allé la chercher bien loin, puisqu'il s'agit de sa cousine, Marie-Antoinette de Naples et de Sicile. Elle a 17 ans quand ils se marient, mais le mariage n'est consommé qu'un an plus tard. Et ça se passe très mal au lit. La princesse raconte même que son mari de roi la dégoûte. Alors, tous deux parviennent quand même à quelques rapports sexuels, mais la reine fait deux fausses couches, puis elle va mourir de tuberculose. On passe donc à la deuxième épouse. La deuxième, c'est Marie-Isabelle Françoise de Bragance. Là, pareil, c'est compliqué au lit, mais ils y arrivent quand même un petit peu, et ils font naître une fille. Mais c'est cette dernière qui va mourir avant ses quatre mois. Un an plus tard, Maria Isabelle est de nouveau enceinte. Mais c'est elle qui décède alors qu'elle est dans un état avancé de la grossesse. La troisième reine, c'est Marie-Joseph de Saxe. Celle-ci n'a que 15 ans quand le mariage est prononcé. Le roi, lui, en a 35. Bon, ces différences d'âge sont évidemment choquantes de nos jours, mais comme vous le savez, elles étaient assez habituelles à cette époque. Ce qu'on sait de cette reine, c'est qu'elle a été littéralement effrayée lors de sa nuit de noces par le roi. Effrayée en le voyant nu, car confrontée à plus de 30 cm. C'est elle qui le raconte. On dit qu'elle a tellement été étonnée du spectacle qu'elle s'en est fait pipi dessus de peur. Et puis surtout, on dit qu'elle a été effrayée par la brusquerie du roi. Lors de leur première nuit, sa majesté aurait d'ailleurs commencé à la ploter sans ménagement, comme un bourrin, je cite toujours la reine. Du coup, la reine se serait échappée du lit en courant et en criant. Le roi l'aurait poursuivie dans toute la pièce, mais la reine, bien plus jeune et puis surtout en meilleure forme que le roi et donc plus agile, serait parvenue à lui échapper. Le roi, lui, il est gros, il est lourd, on dit qu'il a également la maladie de la goutte, bref, des difficultés à marcher. Et donc, il finit par trébucher et il tombe la gueule en avant. Son visage vient de se cogner sur le sol. Et quand il se relève, il entre dans une colère terrible. Il est en fait humilié et puis surtout frustré. Alors après cette première expérience traumatisante avec le roi, la reine fait tout pour rejeter les avances de son époux. Elle n'a désormais plus aucune envie de voir de trop près le roi et son membre et ça ne plaît pas du tout au roi qui en parle un petit peu à droite à gauche. Et puis au-delà de sa frustration sexuelle, il y a bel et bien le souci de donner au royaume un descendant. Et qui dit pas de relation, dit pas de petit prince pour occuper plus tard le trône royal. Alors tout le monde commence à se mêler de l'histoire, et ça remonte même jusqu'aux grandes oreilles du Vatican, précisément à celle du pape de l'époque, le pape Léon XII. Ce dernier se sent donc dans l'obligation d'intervenir auprès de la reine pour tenter, je dis bien tenter, de la convaincre d'avoir des relations sexuelles avec son mari de roi. Mais rien n'y fait, la reine a bien trop peur de souffrir avec son époux. Sans être donc tombé enceinte pendant les dix années de leur mariage, Marie-Joseph de Saxe va finir par mourir prématurément d'une forte fièvre. Nous sommes en 1829. Le roi, lui, n'a toujours pas de descendance et le temps presse. Du coup, à bout d'espoir, le roi va demander à ses médecins de l'aider. À ce moment-là, on n'a pas beaucoup de médicaments à proposer. Alors les médecins se décident à confectionner un objet, une sorte de bouchon qui est censé, je dis bien censé, faciliter les relations sexuelles du roi ainsi que de la reine. Il s'agit d'un outil qui ressemble à un coussin qu'on glisse comme un bouchon à l'intérieur du sexe de Madame pour en protéger les parois utérines. Le coussin circulaire est en fait percé d'un trou central que les médecins ont fait préalablement. En gros, c'est un tampon perforé de quelques centimètres d'épaisseur à son centre à travers lequel Fernando va insérer son membre pendant les rapports sexuels. Et c'est Marie-Christine Ferdinande de Bourbon, princesse royale des deux Siciles, sa dernière épouse, qui va accepter d'utiliser cet artefact. Et c'est de cette dernière femme, Marie-Christine Ferdinande, que le roi va obtenir deux enfants, deux filles, Isabelle II ainsi que Louisa Fernanda. Alors, on a parlé dans cet épisode du roi Fernando VII, mais on dit que le roi Ferdinand VII n'est pas le seul à avoir souffert de cette fameuse maladie. Le roi Charles II de Roumanie aurait lui aussi été atteint d'une maladie similaire. Le roi Carole II de Roumanie était pourtant connu sous le nom de Playboy King pour avoir eu une vie amoureuse intense, donc la maladie de son sexe ne l'aurait pas empêché de courir les jupons, si l'on en croit les écrits. Mais en tous les cas, la taille du pénis de Carole II était connue et aurait amené certaines de ses maîtresses à subir des interventions chirurgicales histoire, je cite, d'éviter les déchirures du périnée. Voilà pour cet épisode un petit peu spécial de La Petite Histoire. On se retrouve la semaine prochaine avec une autre Petite Histoire. Salut !

  • JINGLE

    La Fabrique Audio présente La Petite Histoire Vous souhaitez devenir sponsor de ce podcast ? Contacte at lafabriqueaudio.com Avant de se quitter,

  • Florent Mounier

    je vous rappelle que La Petite Histoire est un podcast de La Fabrik Audio. On réalise des podcasts de marques et d'entreprises. Donc si vous cherchez pour vous, pour votre entreprise, pour votre marque, un studio pour faire des podcasts, n'hésitez plus, envoyez-nous un mail.

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