Métavers par ci, métavers par là… En octobre 2021, Mark Zuckerberg, à grands renforts de réalité virtuelle et avatars animés, rebaptisait le groupe Facebook du nom de Meta. Depuis cette annonce, et celle de l’investissement de plusieurs milliards dans ce qu’il considère être l’Internet du futur, le mot est dans toutes les bouches. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le métavers, monde parallèle rêvé, tour à tour science-fictionnel, pratique, utopique ou au contraire, relevant du cauchemar est loin de faire l’unanimité. Dans ce tohu-bohu numérique, mêlant casques VR, crypto-monnaies, publicités immersives et divertissement à gogo, un thème se détache : celui du travail.
Et pour cause ! Confort du distanciel, interactivité et collaboration seraient les maîtres mots de cette nouvelle façon de travailler. Mais si elle est présentée comme révolutionnaire, on peut se demander si elle n’est pas simplement l’arbre qui cache la fôret. Alors, pour réfléchir à cette thématique, nous avons accueilli dans La Puce à l’Oreille, Laurence Devillers, professeure en informatique appliquée aux sciences sociales à la Sorbonne et spécialiste des interactions Humains-Machines.
Ecriture : Nolwenn Mauguen
Voix : Sophie Comte
Mixage : Théodore Ravat
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