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La révolution sera féministe

69 “NEGAR Soutien aux femmes d'Afghanistan”

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1h31 |31/12/2021
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Description

le 13-10-21


avec pour invitée Geneviève Couraud. « Le juste combat des femmes afghanes pour leurs droits, leur dignité, leur survie et celle de leurs enfants, interroge chacun.e d’entre nous avec une rare acuité sur son propre engagement féministe universaliste. En luttant contre l’obscurantisme, les afghanes luttent pour nous-mêmes et nos filles. Soyons capables de lutter à leurs côtés !»

Elle évoque son parcours féministe et professionnel depuis 1974 au sein de plusieurs structures et associations , le MLAC, l'Assemblée des Femmes, ECVF - Elu.e.s Contre les Violences faites aux Femmes, l'Observatoire du droit des femmes du CG-13 et nous expliquera notamment ce qui l'a amenée à rencontrer Shoukria Haidar et son combat NEGAR, soutien aux femmes d'Afghanistan (1) dont elle est devenue secrétaire des 1998. Elle participe à la 2è Conférence des droits des femmes afghanes dans Kaboul tout juste libérée, et aux actions menées par l’association, Femmes en marche pour l’Afghanistan, Libérez le savoir. De retour en Afghanistan, elle suit le projet de construction d’une crèche modèle avec jardin d’enfants piloté par NEGAR.

Shoukria HAIDAR, présidente-fondatrice de NEGAR, le 9 octobre 2021 à Orléans, devant le Parlement des femmes écrivaines. "Le jour où Kaboul est tombé entre leurs mains, ma vie a basculé, je suis devenue militante et féministe car ils avaient supprimé tous les droits des femmes. Aujourd’hui, cela recommence et il ne faut surtout pas baisser les bras, on peut agir si l’on est uni et déterminé !(…) Comme les femmes qui manifestent en Afghanistan, nous disons : notre voix, c’est notre arme, nous n’avons pas peur des talibans. Si par malheur ils étaient reconnus là-bas, alors les talibans pourraient bien étendre un jour leur pouvoir jusqu’ici. "


En 2ème partie, je rendrai femmage à Marie Paule Grossetete militante féministe universaliste et abolitionniste a l'action nationale et internationale, Marie-Paule était aussi sur le terrain, à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône, le moteur et le lien de nos mobilisations féministes collectives. "Toi qui disais “vive les femmes”. Vive les femmes qui parlent, qui osent, qui rêvent, qui vibrent... Tu incarnais tout cela. Avec élégance et constance. Aujourd’hui, la meilleure femmage que nous puissions toutes te faire est de continuer le combat, suivre ton exemple et nous battre avec sagesse, mesure et courage pour chaque fille et pour chaque femme. Il est de notre responsabilité que tu restes dans l’Histoire”

  1. Shoukria Haidar est présidente de Negar. Après avoir fui l’Afghanistan suite à l’invasion soviétique, Shoukria se réfugie en France en 1980. Elle est naturalisée française en 1996. Elle a toujours gardé des liens avec son pays d’origine où elle est retournée pour la première fois en 1995. Elle y constate la grande détresse du pays et, en passant au Pakistan pour rentrer en France, elle entend parler pour la première fois des Talibans et de leurs liens avec les Services secrets pakistanais (ISI). A la prise de Kaboul par les Talibans en 1996, elle veut dénoncer les exactions de ces milices et créé, avec Chantal Véron, l’association Negar-Soutien aux Femmes d’Afghanistan. Dès lors, Shoukria organise des classes clandestines à Kaboul sous le régime taliban, et d’innombrables conférences, meetings ou manifestations dans toute la France, en Europe et aux Etat-Unis, pour expliquer au monde la réalité de ce régime coupable de crimes contre l’humanité, et en particulier de la négation des droits des femmes. En 1999, Shoukria se rend dans les régions du nord de l’Afghanistan où la résistance, fédérée autour du Commandant Massoud, se bat contre les Talibans. Fin juin 2000, elle organise la première conférence des femmes afghanes à Douchanbe (Tadjikistan), soutenue par le collectif « Femmes en Marche pour l’Afghanistan ». De cet évènement nait "La charte des droits fondamentaux de la femme afghane", rédigée par les Afghanes en exil, présentes à la conférence. Une délégation se rend dans la vallée du Panshir pour y rencontrer Massoud, qui signe la charte. L'été 2001, elle retourne dans les régions résistantes du nord témoigner de la solidarité des mouvements de femmes à travers le monde. Fin 2001, après la chute des Talibans, elle prend contact avec le gouvernement intérimaire à Kaboul, et en 2002, elle organise la seconde édition des Femmes en Marche pour l’Afghanistan, dans la capitale libérée. Le combat de Shoukria continue depuis avec la mobilisation des femmes dans les différentes provinces, l’inscription de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes dans la nouvelle constitution afghane, et en parallèle le soutien au sport féminin, à la petite enfance et à l'accès à l'éducation pour les filles. 

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avec pour invitée Geneviève Couraud. « Le juste combat des femmes afghanes pour leurs droits, leur dignité, leur survie et celle de leurs enfants, interroge chacun.e d’entre nous avec une rare acuité sur son propre engagement féministe universaliste. En luttant contre l’obscurantisme, les afghanes luttent pour nous-mêmes et nos filles. Soyons capables de lutter à leurs côtés !»

Elle évoque son parcours féministe et professionnel depuis 1974 au sein de plusieurs structures et associations , le MLAC, l'Assemblée des Femmes, ECVF - Elu.e.s Contre les Violences faites aux Femmes, l'Observatoire du droit des femmes du CG-13 et nous expliquera notamment ce qui l'a amenée à rencontrer Shoukria Haidar et son combat NEGAR, soutien aux femmes d'Afghanistan (1) dont elle est devenue secrétaire des 1998. Elle participe à la 2è Conférence des droits des femmes afghanes dans Kaboul tout juste libérée, et aux actions menées par l’association, Femmes en marche pour l’Afghanistan, Libérez le savoir. De retour en Afghanistan, elle suit le projet de construction d’une crèche modèle avec jardin d’enfants piloté par NEGAR.

Shoukria HAIDAR, présidente-fondatrice de NEGAR, le 9 octobre 2021 à Orléans, devant le Parlement des femmes écrivaines. "Le jour où Kaboul est tombé entre leurs mains, ma vie a basculé, je suis devenue militante et féministe car ils avaient supprimé tous les droits des femmes. Aujourd’hui, cela recommence et il ne faut surtout pas baisser les bras, on peut agir si l’on est uni et déterminé !(…) Comme les femmes qui manifestent en Afghanistan, nous disons : notre voix, c’est notre arme, nous n’avons pas peur des talibans. Si par malheur ils étaient reconnus là-bas, alors les talibans pourraient bien étendre un jour leur pouvoir jusqu’ici. "


En 2ème partie, je rendrai femmage à Marie Paule Grossetete militante féministe universaliste et abolitionniste a l'action nationale et internationale, Marie-Paule était aussi sur le terrain, à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône, le moteur et le lien de nos mobilisations féministes collectives. "Toi qui disais “vive les femmes”. Vive les femmes qui parlent, qui osent, qui rêvent, qui vibrent... Tu incarnais tout cela. Avec élégance et constance. Aujourd’hui, la meilleure femmage que nous puissions toutes te faire est de continuer le combat, suivre ton exemple et nous battre avec sagesse, mesure et courage pour chaque fille et pour chaque femme. Il est de notre responsabilité que tu restes dans l’Histoire”

  1. Shoukria Haidar est présidente de Negar. Après avoir fui l’Afghanistan suite à l’invasion soviétique, Shoukria se réfugie en France en 1980. Elle est naturalisée française en 1996. Elle a toujours gardé des liens avec son pays d’origine où elle est retournée pour la première fois en 1995. Elle y constate la grande détresse du pays et, en passant au Pakistan pour rentrer en France, elle entend parler pour la première fois des Talibans et de leurs liens avec les Services secrets pakistanais (ISI). A la prise de Kaboul par les Talibans en 1996, elle veut dénoncer les exactions de ces milices et créé, avec Chantal Véron, l’association Negar-Soutien aux Femmes d’Afghanistan. Dès lors, Shoukria organise des classes clandestines à Kaboul sous le régime taliban, et d’innombrables conférences, meetings ou manifestations dans toute la France, en Europe et aux Etat-Unis, pour expliquer au monde la réalité de ce régime coupable de crimes contre l’humanité, et en particulier de la négation des droits des femmes. En 1999, Shoukria se rend dans les régions du nord de l’Afghanistan où la résistance, fédérée autour du Commandant Massoud, se bat contre les Talibans. Fin juin 2000, elle organise la première conférence des femmes afghanes à Douchanbe (Tadjikistan), soutenue par le collectif « Femmes en Marche pour l’Afghanistan ». De cet évènement nait "La charte des droits fondamentaux de la femme afghane", rédigée par les Afghanes en exil, présentes à la conférence. Une délégation se rend dans la vallée du Panshir pour y rencontrer Massoud, qui signe la charte. L'été 2001, elle retourne dans les régions résistantes du nord témoigner de la solidarité des mouvements de femmes à travers le monde. Fin 2001, après la chute des Talibans, elle prend contact avec le gouvernement intérimaire à Kaboul, et en 2002, elle organise la seconde édition des Femmes en Marche pour l’Afghanistan, dans la capitale libérée. Le combat de Shoukria continue depuis avec la mobilisation des femmes dans les différentes provinces, l’inscription de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes dans la nouvelle constitution afghane, et en parallèle le soutien au sport féminin, à la petite enfance et à l'accès à l'éducation pour les filles. 

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avec pour invitée Geneviève Couraud. « Le juste combat des femmes afghanes pour leurs droits, leur dignité, leur survie et celle de leurs enfants, interroge chacun.e d’entre nous avec une rare acuité sur son propre engagement féministe universaliste. En luttant contre l’obscurantisme, les afghanes luttent pour nous-mêmes et nos filles. Soyons capables de lutter à leurs côtés !»

Elle évoque son parcours féministe et professionnel depuis 1974 au sein de plusieurs structures et associations , le MLAC, l'Assemblée des Femmes, ECVF - Elu.e.s Contre les Violences faites aux Femmes, l'Observatoire du droit des femmes du CG-13 et nous expliquera notamment ce qui l'a amenée à rencontrer Shoukria Haidar et son combat NEGAR, soutien aux femmes d'Afghanistan (1) dont elle est devenue secrétaire des 1998. Elle participe à la 2è Conférence des droits des femmes afghanes dans Kaboul tout juste libérée, et aux actions menées par l’association, Femmes en marche pour l’Afghanistan, Libérez le savoir. De retour en Afghanistan, elle suit le projet de construction d’une crèche modèle avec jardin d’enfants piloté par NEGAR.

Shoukria HAIDAR, présidente-fondatrice de NEGAR, le 9 octobre 2021 à Orléans, devant le Parlement des femmes écrivaines. "Le jour où Kaboul est tombé entre leurs mains, ma vie a basculé, je suis devenue militante et féministe car ils avaient supprimé tous les droits des femmes. Aujourd’hui, cela recommence et il ne faut surtout pas baisser les bras, on peut agir si l’on est uni et déterminé !(…) Comme les femmes qui manifestent en Afghanistan, nous disons : notre voix, c’est notre arme, nous n’avons pas peur des talibans. Si par malheur ils étaient reconnus là-bas, alors les talibans pourraient bien étendre un jour leur pouvoir jusqu’ici. "


En 2ème partie, je rendrai femmage à Marie Paule Grossetete militante féministe universaliste et abolitionniste a l'action nationale et internationale, Marie-Paule était aussi sur le terrain, à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône, le moteur et le lien de nos mobilisations féministes collectives. "Toi qui disais “vive les femmes”. Vive les femmes qui parlent, qui osent, qui rêvent, qui vibrent... Tu incarnais tout cela. Avec élégance et constance. Aujourd’hui, la meilleure femmage que nous puissions toutes te faire est de continuer le combat, suivre ton exemple et nous battre avec sagesse, mesure et courage pour chaque fille et pour chaque femme. Il est de notre responsabilité que tu restes dans l’Histoire”

  1. Shoukria Haidar est présidente de Negar. Après avoir fui l’Afghanistan suite à l’invasion soviétique, Shoukria se réfugie en France en 1980. Elle est naturalisée française en 1996. Elle a toujours gardé des liens avec son pays d’origine où elle est retournée pour la première fois en 1995. Elle y constate la grande détresse du pays et, en passant au Pakistan pour rentrer en France, elle entend parler pour la première fois des Talibans et de leurs liens avec les Services secrets pakistanais (ISI). A la prise de Kaboul par les Talibans en 1996, elle veut dénoncer les exactions de ces milices et créé, avec Chantal Véron, l’association Negar-Soutien aux Femmes d’Afghanistan. Dès lors, Shoukria organise des classes clandestines à Kaboul sous le régime taliban, et d’innombrables conférences, meetings ou manifestations dans toute la France, en Europe et aux Etat-Unis, pour expliquer au monde la réalité de ce régime coupable de crimes contre l’humanité, et en particulier de la négation des droits des femmes. En 1999, Shoukria se rend dans les régions du nord de l’Afghanistan où la résistance, fédérée autour du Commandant Massoud, se bat contre les Talibans. Fin juin 2000, elle organise la première conférence des femmes afghanes à Douchanbe (Tadjikistan), soutenue par le collectif « Femmes en Marche pour l’Afghanistan ». De cet évènement nait "La charte des droits fondamentaux de la femme afghane", rédigée par les Afghanes en exil, présentes à la conférence. Une délégation se rend dans la vallée du Panshir pour y rencontrer Massoud, qui signe la charte. L'été 2001, elle retourne dans les régions résistantes du nord témoigner de la solidarité des mouvements de femmes à travers le monde. Fin 2001, après la chute des Talibans, elle prend contact avec le gouvernement intérimaire à Kaboul, et en 2002, elle organise la seconde édition des Femmes en Marche pour l’Afghanistan, dans la capitale libérée. Le combat de Shoukria continue depuis avec la mobilisation des femmes dans les différentes provinces, l’inscription de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes dans la nouvelle constitution afghane, et en parallèle le soutien au sport féminin, à la petite enfance et à l'accès à l'éducation pour les filles. 

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avec pour invitée Geneviève Couraud. « Le juste combat des femmes afghanes pour leurs droits, leur dignité, leur survie et celle de leurs enfants, interroge chacun.e d’entre nous avec une rare acuité sur son propre engagement féministe universaliste. En luttant contre l’obscurantisme, les afghanes luttent pour nous-mêmes et nos filles. Soyons capables de lutter à leurs côtés !»

Elle évoque son parcours féministe et professionnel depuis 1974 au sein de plusieurs structures et associations , le MLAC, l'Assemblée des Femmes, ECVF - Elu.e.s Contre les Violences faites aux Femmes, l'Observatoire du droit des femmes du CG-13 et nous expliquera notamment ce qui l'a amenée à rencontrer Shoukria Haidar et son combat NEGAR, soutien aux femmes d'Afghanistan (1) dont elle est devenue secrétaire des 1998. Elle participe à la 2è Conférence des droits des femmes afghanes dans Kaboul tout juste libérée, et aux actions menées par l’association, Femmes en marche pour l’Afghanistan, Libérez le savoir. De retour en Afghanistan, elle suit le projet de construction d’une crèche modèle avec jardin d’enfants piloté par NEGAR.

Shoukria HAIDAR, présidente-fondatrice de NEGAR, le 9 octobre 2021 à Orléans, devant le Parlement des femmes écrivaines. "Le jour où Kaboul est tombé entre leurs mains, ma vie a basculé, je suis devenue militante et féministe car ils avaient supprimé tous les droits des femmes. Aujourd’hui, cela recommence et il ne faut surtout pas baisser les bras, on peut agir si l’on est uni et déterminé !(…) Comme les femmes qui manifestent en Afghanistan, nous disons : notre voix, c’est notre arme, nous n’avons pas peur des talibans. Si par malheur ils étaient reconnus là-bas, alors les talibans pourraient bien étendre un jour leur pouvoir jusqu’ici. "


En 2ème partie, je rendrai femmage à Marie Paule Grossetete militante féministe universaliste et abolitionniste a l'action nationale et internationale, Marie-Paule était aussi sur le terrain, à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône, le moteur et le lien de nos mobilisations féministes collectives. "Toi qui disais “vive les femmes”. Vive les femmes qui parlent, qui osent, qui rêvent, qui vibrent... Tu incarnais tout cela. Avec élégance et constance. Aujourd’hui, la meilleure femmage que nous puissions toutes te faire est de continuer le combat, suivre ton exemple et nous battre avec sagesse, mesure et courage pour chaque fille et pour chaque femme. Il est de notre responsabilité que tu restes dans l’Histoire”

  1. Shoukria Haidar est présidente de Negar. Après avoir fui l’Afghanistan suite à l’invasion soviétique, Shoukria se réfugie en France en 1980. Elle est naturalisée française en 1996. Elle a toujours gardé des liens avec son pays d’origine où elle est retournée pour la première fois en 1995. Elle y constate la grande détresse du pays et, en passant au Pakistan pour rentrer en France, elle entend parler pour la première fois des Talibans et de leurs liens avec les Services secrets pakistanais (ISI). A la prise de Kaboul par les Talibans en 1996, elle veut dénoncer les exactions de ces milices et créé, avec Chantal Véron, l’association Negar-Soutien aux Femmes d’Afghanistan. Dès lors, Shoukria organise des classes clandestines à Kaboul sous le régime taliban, et d’innombrables conférences, meetings ou manifestations dans toute la France, en Europe et aux Etat-Unis, pour expliquer au monde la réalité de ce régime coupable de crimes contre l’humanité, et en particulier de la négation des droits des femmes. En 1999, Shoukria se rend dans les régions du nord de l’Afghanistan où la résistance, fédérée autour du Commandant Massoud, se bat contre les Talibans. Fin juin 2000, elle organise la première conférence des femmes afghanes à Douchanbe (Tadjikistan), soutenue par le collectif « Femmes en Marche pour l’Afghanistan ». De cet évènement nait "La charte des droits fondamentaux de la femme afghane", rédigée par les Afghanes en exil, présentes à la conférence. Une délégation se rend dans la vallée du Panshir pour y rencontrer Massoud, qui signe la charte. L'été 2001, elle retourne dans les régions résistantes du nord témoigner de la solidarité des mouvements de femmes à travers le monde. Fin 2001, après la chute des Talibans, elle prend contact avec le gouvernement intérimaire à Kaboul, et en 2002, elle organise la seconde édition des Femmes en Marche pour l’Afghanistan, dans la capitale libérée. Le combat de Shoukria continue depuis avec la mobilisation des femmes dans les différentes provinces, l’inscription de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes dans la nouvelle constitution afghane, et en parallèle le soutien au sport féminin, à la petite enfance et à l'accès à l'éducation pour les filles. 

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