Description
Le 19-02-2020
- L’exploitation des filles et des femmes alimente les inégalités économiques dénonce Oxfam . Les inégalités économiques échappent à tout contrôle. En 2019, les milliardaires du monde entier, c’est à dire seulement 2 153 personnes, se partageaient plus de richesses que 4,6 milliards de personnes. Ce clivage profond s’appuie sur un système économique sexiste et injuste qui valorise davantage la richesse d’une minorité privilégiée, constituée d’hommes principalement, plutôt que les milliards d’heures de travail de soin - non rémunéré ou peu rémunéré - des femmes et des filles dans le monde (La valeur monétaire du travail de soin non rémunéré assuré par les femmes âgées de 15 ans ou plus est d’au moins 10 800 milliards de dollars chaque année, soit trois fois la valeur du secteur des technologies à l’échelle mondiale). … Ce n’est pas un hasard si, sur les richesses mondiales totales, les hommes en détiennent 50 % de plus que les femmes106, car les pratiques et les politiques économiques sont partout favorables aux hommes. Dans le monde, les hommes détiennent plus de terres, d’actions et autres capitaux que les femmes. Dans de nombreux pays, la loi interdit tout simplement aux femmes de posséder de tels actifs.… La persistance de ces problèmes s’explique en partie par le fait qu’aujourd’hui encore, notre monde rétribue davantage les hommes que les femmes. Sur les 149 pays étudiés dans le cadre du rapport Global Gender Gap Report 2018 du Forum économique mondial, seuls 17 ont une femme à leur tête. En moyenne, seulement 18 % des ministres et 24 % des parlementaires à travers le monde sont des femmes. De même, les femmes occupent seulement 34 % des postes à responsabilité dans les pays où des données sont disponibles. Autrement dit, là où les hommes ont la possibilité de façonner les pratiques et les politiques pour servir leurs propres intérêts, les femmes sont souvent totalement exclues du processus décisionnel ou privées de l’opportunité de demander des comptes aux décideurs.
- Pédocriminalité : un autre regard après me-too ?
JP Rosenberg juge, ancien président du Tribunal pour enfants de Bobigny et auteur de "Rendre justice aux enfants" (Editions du Seuil) “ce qui me choque c’est qu’en 2018 nous n’ayons pas étés capables de voter une loi simple et claire venant dire toute personne adulte qui a une relation sexuelle avec un enfant est un criminel il fallait quitter le terrain du consentement et dire touche pas a l’enfant
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