Episode 172 - On a pris un café avec Mandela cover
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La systémique du bonheur

Episode 172 - On a pris un café avec Mandela

Episode 172 - On a pris un café avec Mandela

59min |08/07/2024
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59min |08/07/2024
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Description

🎧 Dans ce 172ème épisode de “La Systémique du Bonheur”, nous te partageons les précieux conseils que Mandela nous a donnés lors d’une conversation autour d’un café.


Aujourd’hui, nous te présentons 4 leçons tirées de la vie de Mandela, qui nous a offert des clés pour vivre une vie alignée et devenir un leader positif capable d’impacter le monde de la meilleure des manières.


Es-tu prêt à découvrir ces 4 conseils inspirants ? 🤔


Rejoins-nous dans ce podcast pour explorer des moments clés de la vie de Mandela, ainsi que les 4 principes qui ont fait de lui un leader exceptionnel et influent. Découvre comment les enseignements de Mandela peuvent enrichir ton niveau de bonheur et t’aider à développer ton charisme. Ne manque pas cette opportunité pour progresser encore plus vers ton excellence ! 🎙️✨


Abonne-toi au podcast, engage-toi avec nous et partage tes réflexions ! 🔄✨


Bonne écoute à toi ☀️🙏🏻🤩.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut Julien !

  • Speaker #1

    Salut Samir !

  • Speaker #0

    Salut à toi qui nous écoutes et bienvenue dans ce nouvel épisode de la systémique du bonheur. Aujourd'hui on te vient avec un tout nouveau sujet. Julien, ça va être quoi le sujet du jour ?

  • Speaker #1

    Ah c'est quoi le sujet du jour ? C'est chaud Samir,

  • Speaker #0

    c'est chaud !

  • Speaker #1

    Ah là là, on a été prendre un thé avec Mandela.

  • Speaker #0

    On a pris un thé avec Mandela, ok ok, c'est vrai qu'on avait pris un thé avec Mandela.

  • Speaker #1

    Alors non, on a pris un café avec Mandela.

  • Speaker #0

    Un café, ouais.

  • Speaker #1

    Voilà, on a été prendre un petit café, on a été se poser, et on a eu une très longue conversation. Et on va te partager tout un tas de choses.

  • Speaker #0

    Totalement, totalement. Alors Mandela, je pense que tout le monde le connaît, c'est un grand homme, quelqu'un qui a quand même changé, je pense, la face du monde. Il a apporté quelque chose. Il a apporté de profonds changements, en tout cas dans... dans le monde, même si au départ, on l'avait catégorisé comme bad person hein, Julien ? On avait mis l'étiquette de terroriste sur son dos, alors que toute sa vie, il s'est battu contre l'apartheid et contre les discriminations. Et il a permis, justement, à l'Afrique du Sud de pouvoir rebondir, de pouvoir partir vers de nouvelles perspectives et de pouvoir mettre fin aussi à l'apartheid. Personnellement, Mandela, moi, c'est une personne qui me... qui m'inspire beaucoup et c'est pour ça que je me suis dit bah tiens ce serait cool qu'on aille chercher des petites leçons de vie de Mandela. Qu'est ce qui fait que Mandela a eu le succès qu'il a eu.

  • Speaker #1

    Ouais tout à fait et c'est vrai comme tu disais que c'était un grand homme oui il faisait 1m95 le...

  • Speaker #0

    Après tu sais pas c'était peut-être une chaise

  • Speaker #1

    En fait c'est une nouvelle chaise qui est chez Ikea

  • Speaker #0

    Je sais pas

  • Speaker #1

    Donc ouais, grand homme, à la fois en taille, parce qu'il était vraiment pas petit, 1m95, c'est pas rien, et puis aussi par son histoire. Et peut-être, moi, la première chose qui m'a impressionné, c'est la façon dont il a géré. Alors ça devait être certainement pas simple tous les jours, mais la façon dont il a géré. finalement, sa mise sous les verrous, parce que c'était en 1964, en fait, Nelson Mandela avait été, en fait, condamné à perpétuité, parce qu'il avait voulu saboter et comploter contre l'État qui était au pouvoir à ce moment-là. Sauf que, bah, même s'il a passé 27 ans en prison, et bah, en fait, pendant toutes ces années, il a simplement travaillé, réfléchi, s'est posé sur comment est-ce que je pourrais... finalement, être à la tête de mon pays et faire bouger les choses quand je sortirai. Et c'est assez impressionnant, en fait, parce que, quelque part, il a mis, je crois, un an après sa sortie à être élu président, et ensuite de commencer à, justement, mener les négociations pour mettre fin à l'apartheid dont tu parlais. Donc, assez impressionnant, deux ans plus tard, 93. Il reçoit son prix Nobel de la paix. C'est pas rien. Donc c'est tout un... C'est tout un... C'est tout un process. Et il devient en 1994 le président de l'Afrique du Sud. Le premier président noir. Donc une sacrée histoire.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment. Une sacrée histoire de résilience et d'antifragilité. Et aussi de pardon. Parce que c'est vrai que quand il était devenu président, il aurait pu... Il aurait pu lui-même faire preuve d'injustice et recréer une espèce de sorte d'apartheid dans l'autre sens. Mais en fait, lui, son objectif, c'était l'union nationale. C'était l'union de toutes les personnes qui avaient grandi et qui étaient nées en Afrique du Sud. Sachant que, si on reparle de l'Afrique du Sud rapidement, Gandhi était aussi en Afrique du Sud. Il a vécu, il a passé une bonne partie de sa vie en Afrique du Sud en tant qu'avocat. Et il avait vécu lui-même la ségrégation en Afrique du Sud. Donc c'était vraiment un sacré bazar ce qui s'était passé là-bas. Et Mandela de son vrai nom qui est Madiba. C'est cool aussi de le savoir.

  • Speaker #1

    Madiba, ouais.

  • Speaker #0

    Et ce que je trouve drôle aussi, c'est que, tu vois, juste avant peut-être de donner les sagesses de Mandela, c'est qu'on voit au travers de l'histoire de Mandela comment les choses peuvent évoluer. Dans le sens où, au début, on le voyait comme un terroriste. il était catalogué comme tel, on disait que Mandela était un terroriste, d'accord ? Et en fait, avec le temps, le mec a eu le prix Nobel de l'AP. Et ça montre à quel point aussi parfois, malheureusement, en fonction de celui qui écrit l'histoire, l'étiquette qu'il peut coller sur le dos des autres. Et parfois, on pense que certaines personnes sont les méchants dans l'histoire, alors que pas du tout. C'est les gentils depuis le début. L'importance d'avoir aussi une pensée critique sur ce que les médias nous disent, sur le paradigme aussi dans lequel on vit. et de se questionner, de se dire ok, moi je pense que je suis du bon côté là, je suis du côté de la lumière, mais qu'est-ce qui me dit que c'est pas finalement moi qui est du côté de l'ombre et qui est en train peut-être de foutre la merde un peu partout ?

  • Speaker #1

    Oui, effectivement Samir, c'est des super réflexions à avoir et à maintenir parce que on a toujours une version, on a notre version de ce qu'on voit, de ce qu'on observe et ne pas la remettre en question et ne pas essayer de voir les choses sous un angle différent, ça peut nous amener rapidement à... à déraper. Parce que tu demandes à n'importe quel dictateur s'il pense que ce qu'il fait pour son pays est bien, il va te dire absolument je fais ce qu'il y a de mieux pour mon peuple.

  • Speaker #0

    Personne ne fait mieux que moi.

  • Speaker #1

    Personne ne fait mieux que moi. Notre cher enfer qui est pavé de bonnes intentions, comme on dit.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc ouais, je trouve que c'est une belle leçon. Alors peut-être on va commencer à partager les différentes sagesses de Mandela, Julien. Et peut-être je te laisserai parler de la première sagesse.

  • Speaker #1

    Oui Samir, effectivement, le premier point que Nelson Mandela nous a partagé, c'est la notion de courage. Alors lui disait, j'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Alors le courage, c'est quelque chose qui est très important pour nous, dans notre quotidien et dans notre société de manière générale. Et un point peut-être qui m'a marqué particulièrement, c'est de comprendre que le courage, c'est une décision et non pas un don inné ni quelque chose qu'on va apprendre à l'école. C'est vraiment une décision de dire je prends la décision d'agir, de faire, d'assumer les conséquences. Je prends la décision de prendre tel ou tel risque. Et ce courage-là, eh bien il amène bien souvent à avoir énormément de résultats. et à faire justement progresser les choses, parce que tu ne peux pas faire progresser ta vie, tu ne peux pas faire progresser la société, si tu ne fais pas preuve de courage dans ce que tu peux entreprendre et décider. Donc ça, c'était vraiment un point, en tout cas moi, qui m'avait marqué à ce niveau-là, et de comprendre aussi que le courage, ça se manifeste par une série d'actions. Alors ça peut être des choses quotidiennes et vraiment tout à fait ordinaires, comme ça peut être aussi des choses beaucoup plus... Beaucoup plus poussée, beaucoup plus extraordinaire, pour le coup. Mais faire preuve de courage au quotidien, c'est peut-être te lever tous les matins et en fait affronter ce qui te fait peur, ce qui t'inquiète. Avoir du courage, c'est de continuer de tenir à ce que tu t'es dit que t'allais faire, même si c'était difficile, même si c'était éprouvant. Bah en fait, de pas t'arrêter par rapport à ça. Et puis... Il nous a partagé une situation finalement où il y a eu un incident pendant qu'il était en avion. Et en fait, malgré la peur intérieure durant ce moment-là, parce que quand il se passe un truc en avion, t'as pas vraiment le pouvoir de faire quoi que ce soit, eh ben il a décidé de continuer à lire son journal.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Il a décidé de rester concentré sur ce qu'il était en train de faire parce que de toute façon, il avait pas de pouvoir sur ce qui se passait autour de lui. et c'est le courage de continuer d'avancer malgré la tempête, parce que c'est comme ça que je le vois, c'est le symbole que je vois ici, et d'être capable de garder ton sang froid dans des situations où tu peux avoir peur, où tu peux avoir des inquiétudes, parce que quand on regarde un petit peu l'impact de la peur dans notre vie, et quand on fait pas preuve de courage, les décisions qui découlent de nos peurs sont rarement les meilleures décisions qu'on prend dans notre vie. Alors peut-être que sur le moment ça peut nous soulager, ça peut nous aider, mais très souvent malheureusement les conséquences derrière ne sont pas bonnes, ne sont pas adaptées et peuvent peut-être même poser encore plus de problèmes que ce qui te faisait peur au départ. Donc être courageux, ça signifie agir même si t'as peur, de prendre des décisions même si t'as des craintes et de choisir de poser les actions qui vont être les plus sages. Et un petit conseil en tout cas qu'il nous donnait, c'est que si tu as l'impression de ne pas pouvoir être courageux à un moment donné, fais juste semblant de l'être, agis en conséquence, fais semblant que tu sais faire preuve de courage et ça va renforcer ta capacité justement à le faire.

  • Speaker #0

    Exactement, ça rejoint vraiment aussi l'index de computation dont on parle tout le temps, la posture, le fait d'avoir justement cette posture-là, de faire comme si en fait ton cerveau lui, pour créer de la cohérence, automatiquement il va tout réguler, il va réguler les émotions, il va réguler les pensées et ça va te permettre de gagner à ce moment-là en courage. et en stabilité. Donc super Julien pour ce premier point, effectivement j'aime bien l'histoire de l'avion. En fait, les personnes qui étaient dans l'avion avaient peur, notamment son garde du corps, mais il s'est rendu compte que Mandela, lui, il continue à lire son journal, comme tu dis, parce qu'il n'avait pas de pouvoir sur la situation. En fait, pour lui, ça c'était le travail du pilote. Et avec le pilote qui pouvait gérer ça, c'était son boulot. Lui, son boulot à lui, c'était de se rendre justement à un endroit pour gérer de la politique. Donc en fait, il a mis le focus sur sa mission. Il y aurait eu un crash, de toute façon, il n'avait pas de pouvoir. Mais son objectif, c'est moi, je dois gérer une affaire politique, donc je me concentre sur mon job. Et ça, je trouve ça hyper puissant. Et je pense que ça va faire le lien aussi avec un autre point plus tard. Mais c'est de la sagesse, en fait. C'est de la pure sagesse en plus du courage. Et peut-être que je partirai du coup sur le deuxième point. Le deuxième point, c'est l'importance de la gestion des émotions. On en parle vraiment beaucoup. En tant que leader, si tu ne sais pas gérer tes émotions, tu es mort. Et ça me rappelle encore une fois, à l'époque, c'était un débat télévisé entre Sarkozy et Ségolène Royal, où à un moment ou l'autre, Ségolène a commencé à s'énerver un petit peu et tout ça. Et puis Sarkozy a retourné le truc en lui disant, en fait, vous savez, vous êtes en train de viser un poste politique. mais vous êtes dans l'émotionnel et ça c'est la pire chose qui peut vous arriver justement en tant que présidente.

  • Speaker #1

    C'est clair que ce n'est pas une bonne chose.

  • Speaker #0

    C'est ça et du coup il a retourné le débat à ce moment-là parce que les gens se sont dit Ah ouais punaise, si elle est capable de perdre le sang-froid comme ça, ça va être un peu chaud. Donc ouais, c'est un point important. Donc je vais aller un peu plus loin du coup sur la gestion des émotions. Il faut savoir que la maîtrise des émotions c'est quelque chose qui va être essentiel pour être un bon leader, pour être un bon dirigeant, pour être aussi un bon parent, pour être... même un bon ami en fait. C'est-à-dire que dans tous les points et tous les aspects de ta vie, si tu veux être quelqu'un qui va être là pour les autres, pour les soutenir, pour les aider, la gestion des émotions, elle va être nécessaire. Pourquoi ? Parce que les émotions, elles sont en lien avec les prises de décisions. Parce que les émotions aussi vont impacter les personnes qui sont autour de toi. Si tu es constamment angoissé, les gens qui sont autour de toi vont être constamment angoissés. Donc c'est pour ça que ça va être important. Je ne dis pas de ne pas avoir d'émotions, parce que c'est important les émotions. Les émotions sont centrales. Ce qui va être important, c'est de vivre tes émotions. Si tu ressens de l'angoisse, vis-le. Mais de rebondir très rapidement. D'avoir cette lucidité de pouvoir transformer cette émotion rapidement. Et la gestion des émotions, ça s'apprend. Ça va demander de faire une introspection, de savoir c'est quoi les émotions qui reviennent le plus souvent chez nous. quels sont les facteurs qui vont les déclencher, ces émotions, et derrière, d'avoir aussi des stratégies de gestion des émotions. Du coup, par rapport à ce qu'il nous avait raconté Mandela, il y avait cette histoire de 1993, où il y a eu l'assassinat d'un de ses opposants politiques, lui qui prônait, en tout cas dans sa politique, la vengeance de l'apartheid. Et ce qui s'est passé, en fait, c'est que quand il y a eu cet assassinat politique, lui, Mandela, ce qu'il a fait, c'est qu'il a prôné... une politique de réconciliation nationale plutôt que la vengeance. C'est ce qui a fait qu'il était controversé à ce moment-là et son opposant politique en avait profité. Mais justement, après son assassinat, alors que le pays allait partir en cacahuètes, il allait vraiment avoir une grosse crise politique, potentiellement une guerre civile, Mandela, ce qu'il a fait, c'est qu'il a fait un discours, il a parlé avec le cœur et il a amené les gens, en tout cas au travers de son expression, il a amené les gens à garder leur calme. Donc ce qu'il a fait, c'est que par son calme, Par son leadership, il a réussi à conquérir les cœurs et il a réussi à inspirer les autres. Pourquoi ? Parce qu'il portait ce qu'il disait. Il était l'image même de ce qu'il prêchait. Et parce que c'était quelqu'un de calme, parce qu'il avait cette capacité justement à garder ce calme-là en tant que leader, en fait, ce qu'il a fait, c'est qu'il a réussi à recréer de la stabilité et du calme dans son pays. Donc vraiment de comprendre que les émotions, elles vont être en lien avec nos prises de décisions. Quand on est dans l'émotionnel, on prend de mauvaises décisions. D'accord ? C'est pour ça que généralement, on demande aux gens de prendre un petit peu de recul. de vraiment faire une pause avant justement de réagir à quelque chose. Et en plus de ça, ça permet d'inspirer les autres, ça permet de gagner en charisme et du coup, encore une fois, de prendre les bonnes décisions.

  • Speaker #1

    Complètement. Ça va vraiment faire le lien avec le point d'avant, finalement, le courage, la gestion des émotions. Ça rentre vraiment dans ce point-là. Et tu vois, tu as évoqué la notion de leadership, justement, par rapport à tout ça. Et ça, c'est un autre point. finalement pour Mandela aussi qu'il a beaucoup mis en avant, parce que le leadership, c'est pas seulement être en avant, diriger des milliers de personnes, c'est surtout être capable en fait de garder ta juste place, de travailler en collaboration avec d'autres, et donc d'être capable de déléguer, de partager, et pas seulement te mettre sous les spots, te mettre en avant, parce que c'est ça aussi qui est problématique. C'est que certaines personnes veulent un poste de leader, veulent devenir des leaders, mais ils sont plus intéressés par la place que va prendre leur ego et la lumière qu'ils vont recevoir, plutôt que d'agir en fait avec humilité et de laisser les autres briller en fait. Parce que quand tu laisses les autres prendre de la place, quand tu laisses les autres vraiment se mettre en avant, être reconnus, Là, tu crées un noyau important de personnes qui vont être soudées, qui vont soutenir, qui vont progresser. Quand tu es un leader ou une leader qui va juste vouloir prendre la lumière, en fait, c'est très problématique parce que techniquement, un leader, c'est quelqu'un qui va prendre les devants, qui va donner une direction à suivre pour le bien commun, qui va... vouloir mettre des choses en avant pour qu'un maximum de personnes puissent être impactées positivement, mais en même temps tu démontres que la seule chose qui t'intéresse c'est qu'on prête attention à toi, qu'on te reconnaisse en tant que personne, qu'on te donne de l'importance, qu'on te donne de la valeur, et du coup c'est pas vraiment compatible, c'est pas du leadership. Donc ce que Mandela faisait beaucoup, c'est qu'il écoutait activement. Il valorisait beaucoup l'intelligence collective, il reconnaissait beaucoup l'importance de déléguer, et je pense que c'est ça aussi qui en a fait un vrai leader, quelque part, c'est qu'il n'était pas dans son bureau tout seul en train de prendre des décisions et de se moquer éperdument de ce qui se passait autour, comme bien trop de personnes à des postes de pouvoir font aujourd'hui. Et il s'est beaucoup inspiré de la philosophie d'Ubuntu, il croyait en fait en cet aspect de... collectivité, de l'humain collectif, et l'importance en fait de travailler en équipe, où finalement quelque chose qui t'impacte toi, ben m'impacte aussi. Et si je veux réussir, il faut que toi aussi tu réussisses. Et que si je veux pouvoir me nourrir, il faut que toi tu puisses te nourrir. Et vraiment cette dynamique en fait de partage absolu, pas dans l'idée qu'on est tous la même chose, et qu'on soit tous au même niveau ou autre, mais que chacun, chaque personne... dans sa posture, dans ses moyens, dans ses possibilités, en fait, contribuent et reçoivent aussi en retour de la contribution pour qu'il y ait vraiment cette collectivité qui s'installe et qu'on ne soit pas là à essayer de tirer la couverture de Ah bah moi j'en veux un peu plus, je ne vois pas pourquoi tu en aurais etc. Et donc d'être dans une dynamique un peu plus représentative d'un leadership plus humain, plus bienveillant, plus... concret, en fait, par rapport à ce qu'il voulait pour la société. Et d'ailleurs, il a fait preuve, justement, de leadership aussi, lorsqu'il a refusé de faire un second mandat. Où finalement, il a dit, bah non, j'ai fait mon mandat, j'ai fait ce que j'avais à faire, j'ai été aussi loin que je pouvais, il y aurait encore plein d'autres choses à faire. Mais qui dit que, en gros, moi, j'ai les meilleures idées ? Qui dit que moi, j'ai les meilleures solutions ? Qui dit que moi, je sais ce qui est mieux ou pas ? et que la place, en fait, elle appartient aux générations futures. Donc, je ne laisserai pas mon égo, qui est ravi qu'on lui donne cette deuxième possibilité de mandat, prendre le dessus. Donc, je me retire et je laisse ma place. Et c'est super inspirant. Là où, finalement, tu vois que dans d'autres pays et dans d'autres gouvernements... ils trouvent, ils essayent toujours plus ou moins de trouver un moyen de pouvoir dire comment est-ce que je peux faire pour rester encore un peu plus longtemps comment est-ce que je peux m'y prendre pour contourner le truc et faire en sorte de rester plus longtemps et juste cette démarche là que tu aies finalement une une intention positive ou non concernant ton pays, ton peuple, ce que tu veux pour les personnes qui t'entourent, c'est rarement bon signe. Donc, très inspirant aussi sur ce point.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, Julien, j'ai envie de te dire un truc. Moi, je trouve ça... Je vais choquer. Ce que je vais dire va peut-être choquer. D'accord.

  • Speaker #1

    Attention, mon petit bolide.

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas grave. C'est OK. En fait, je trouve ça drôle aujourd'hui. même si je pense que les deux doivent travailler ensemble, mais je trouve ça drôle aujourd'hui que les personnes qui sont à la tête des pays sont des personnes qui sont sur le point de mourir. Je dis ça, c'est pas méchant, ça peut vexer effectivement pour les personnes d'un certain âge, mais c'est des personnes qui ont 70 ans, 75 ans, 80 ans, qui ont fait leur temps. Quand je dis fait leur temps, ça veut dire qu'aujourd'hui, l'avenir appartient aux jeunes. Les jeunes sont à jour avec les nouvelles mentalités. On sait qu'en fait, tous les 10-15 ans, il y a un cycle qui se reproduit, il y a une nouvelle mentalité, les gens pensent différemment. Parfois, il y a un écart qui se creuse entre les différentes générations. Et ce qui se passe, c'est que moi, je trouve ça fou qu'aujourd'hui, dans certains pays, tu n'as que des personnes d'un certain âge. Ils ne font pas confiance à la jeunesse. La jeunesse, elle est écartée, comme si si on les met au pouvoir, ils vont faire des conneries. Sauf que vous, ces personnes-là, qui ont 70, 80, parfois 85 ans. En fait, c'est des personnes qui sont, malheureusement, qui sont plus vers la fin que vers...

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas en milieu de vie, ils ne sont pas au tout début. Je veux dire, s'ils font des conneries et qu'ils décident de mettre des choses en place qui n'ont aucun sens, ils ne vont pas le vivre, en fait. Ils ne vont pas le vivre,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Je ne sais pas si c'est choquant tant que ça. Je t'écoute là et... Moi, ce qui me paraîtrait être une idée, mais c'est peut-être une fausse bonne idée, il faudrait explorer le truc, mais ce qui me paraîtrait être une idée, ce serait plutôt d'avoir justement des personnes qui ont atteint finalement les 60, 70, 80 ans, qui ont une carrière politique, qui ont une carrière juridique, qui ont une carrière dans l'humanitaire, enfin, peu importe, en fait, qui ont de quoi amener du contenu, de la connaissance, des conseils, du mentorat, en fait, sur différents sujets. qu'on donne la possibilité, effectivement, à des personnes plus jeunes de prendre ces postes de pouvoir, mais d'avoir ce collège, en fait, de conseillers. Exactement. Et peu importe, en fait, le parti. Pour que la personne qui est finalement au pouvoir puisse prendre les informations et avoir l'éclairage le plus... le plus juste. L'éclairage le plus... le plus adapté possible, parce que l'idée c'est pas... et je pense que c'est un problème aussi, mais aujourd'hui les politiques, et je pense que c'est valable dans n'importe quel pays, mais ils sont plus soucieux de faire valoir la philosophie de leur parti que de s'intéresser à ce qui se passe concrètement sur le terrain, et ils veulent plus avoir raison qu'autre chose. ce qui nous amène en fait à avoir des trucs qui sortent qui servent à rien, qui tiennent pas la route qui finissent par poser des problèmes, on est obligé de revenir en arrière et puis c'est de ta faute et puis machin et puis truc et que ça serait certainement intéressant d'avoir cette perspective là et d'avoir justement des échos différents pour qu'il y ait vraiment un co-développement à travers une personne qui serait élue et qui prendrait conseil et qui irait appliquer selon ce qui lui semble être le plus adapté. Après, c'est toujours pareil, mais qui est cette dynamique-là ? Ça serait probablement plus pertinent.

  • Speaker #0

    Moi, je pense effectivement que... Encore une fois, c'est mon avis, je ne suis pas un politicien. Mais qu'il y ait une cohabitation, en fait, que chacun travaille ensemble. Ça, oui,

  • Speaker #1

    président,

  • Speaker #0

    ça, moi, j'ai pas envie. Pour rien au monde. Non, non, c'est pas fait pour moi, tout ça. Mais du coup, en fait, ce que je voulais dire, c'est qu'il y ait une cohabitation. En fait, les personnes âgées qui ont une expertise, etc., ils ont la sagesse. Ils ont une certaine sagesse, ils ont vécu beaucoup de choses, ils ont vu beaucoup de choses, ils ont expérimenté, ils ont mis en pratique, ils ont été confrontés à des problèmes et ils les ont dépassés. En fait, toute cette expérience leur donne une certaine sagesse qui leur permettra demain, en cas de crise, en cas de problème, potentiellement d'avoir ce courage, d'avoir cette prise de recul pour pouvoir aider la génération future. Là où la génération future a énormément d'énergie, mais elle est encore un peu comme de la dynamite, c'est très instable, ça peut exploser. Donc en fait, moi je pense qu'effectivement c'est les deux qui devraient travailler ensemble. Et là, dans ce que je suis en train de dire, je parle vraiment de certains gouvernements qui ne font vraiment pas du tout confiance à la jeunesse. alors que les jeunes sont directement concernés si aujourd'hui on va parler du réchauffement climatique tu mets dans un gouvernement que des personnes qui ont 70-75 ans excuse moi mais bon ils vont pas le vivre le réchauffement climatique si il y en a certains qui sont potentiellement inquiets pour leurs enfants peut-être qu'ils vont faire quelque chose mais pour beaucoup ils en ont strictement rien à faire ils sont là pour leurs intérêts, ils sont là pour leurs potes et pour les intérêts financiers mais par contre ceux qui vont payer les pots cassés, c'est qui ? C'est la jeunesse. C'est ceux qui ont 20 ans, 30 ans, 40 ans. D'accord ? Et c'est ça, en fait, que je suis en train de dire. C'est vraiment de... C'est pour ça que c'est important que les deux travaillent ensemble. Et, tu sais, vraiment, même si on ne va pas passer 10 ans dessus, mais c'est là que Mandela, en fait, au travers de ce que tu nous partages, lui, il avait déjà ce comportement-là. Durant son mandat, il essayait de repérer les éléments les plus intelligents. Il essayait de les mettre en avant, de les former, de les aider. pour que les gens acceptent par la suite de les suivre. C'est-à-dire que s'il y avait des personnes intelligentes autour de lui qu'il estimait comme étant des personnes qui pourraient diriger dans le futur, il n'avait pas peur de mettre la lumière sur eux et de ne pas avoir la lumière sur lui pour créer cette confiance vis-à-vis d'eux. Et le truc, ce qui est drôle, parce que Julien, malheureusement, il y a certaines idées. En tout cas, malheureusement, c'est encore une fois une histoire de paradigme. Mais dans certains pays occidentaux, où on pense que dans d'autres pays, ou comme en Afrique, malheureusement, les gens ne sont pas développés, en fait, lui, il a appris ça dans sa tribu. Il a appris ça dans sa tribu, où en fait, dans son enfance, il a grandi auprès du roi Jonaïne Taba, qui était le chef de leur tribu, et qui, lors des réunions, il laissait toutes les personnes de son clan parler sans les couper. Ils les écoutaient, ils les questionnaient, ils leur permettaient justement d'avoir cette confiance en eux, de développer leur esprit critique, de développer leur réflexion, sans s'imposer, sans leur dire En fait, c'est moi qui ai raison, toi t'es bête, toi tu ne devrais pas dire ceci, toi cela. Donc en fait, il y avait déjà, dans ces clans-là, il y avait une intelligence sur la question du leadership. Et malheureusement, tu vois, c'est ce que j'ai... Récemment, on avait vécu un truc un peu spécial avec une personne ici qui expliquait que certaines personnes viennent du trou du cul du monde et qu'elles viennent aux Etats-Unis. J'ai entendu un truc comme ça. Ici, aux Etats-Unis,

  • Speaker #1

    quelqu'un connaît de lourd. Ça attend l'intelligence humaine à fort potentiel.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça attend l'intelligence émotionnelle à fort potentiel. Quelqu'un qui m'a vraiment déçu. et en fait voilà qui avait limite c'était des propos racistes mais qui expliquait que voilà en gros des personnes qui venaient d'afrique ou etc en fait n'avait pas leur mot à dire ok parce que eux ils viennent de là bas et ils viennent ici dans un pays civilisé du coup bref je vais pas aller plus loin mais fait en fait il expliquait ça mais je suis désolé il ya beaucoup de si on va en afrique il ya beaucoup de sagesse notamment dans les gouvernances dans les méthodes de gouvernance, d'accord ? Où tu as certains rois, tu as certains chefs de tribus qui appliquaient déjà, en fait, les principes de la démocratie avant même la colonisation. Et vraiment de comprendre qu'aujourd'hui, il y a des gens qui pensent que la démocratie, c'est potentiellement la méthode de gouvernance ultime et qu'il n'y a pas mieux, tu vois. Mais en fait, si on se rapproche... de certains clans, de certaines tribus aujourd'hui, on se rendrait compte qu'il y a peut-être des choses manquantes qu'on pourrait implémenter aujourd'hui dans la vision de la démocratie qu'on a et qui pourraient permettre demain de créer quelque chose de beaucoup plus... de meilleur, mais aussi de redonner la responsabilité à chacun. Et là, en fait, c'est ce qu'on peut voir au travers du roi, en fait, Janine Tabat et de ce que faisait également Mandela, c'est qu'il redonnait la responsabilité à chacun. Il permettait à chacun de se sentir spécial et de développer son... En fait, t'as des capacités. tu as une expertise et développe-la, fais confiance, prends ta place et tu vas pouvoir apporter quelque chose en société. Mais bon, bref, je vais un peu dans tous les sens, mais c'est pour ça que moi, il me fascine Mandela. Il me fascine, tu vois, il a certainement appris ça aussi également beaucoup avec la vie, mais aussi au travers de sa culture.

  • Speaker #1

    Mais c'est là où ça peut être aussi intéressant, tu vois. C'est que tu prends effectivement les politiques qui se forment. à la politique et en fait ils se forment surtout aux joutes verbales et à apprendre à ne pas répondre aux questions

  • Speaker #0

    à jouer de rhétorique, et qui en fait argumentent avec beaucoup de malhonnêteté intellectuelle, et en fait c'est des argumentations qui sont fallacieuses, avec des faux cause-effets, avec des raccourcis, avec tout un tas de choses, et je ne suis pas certain en fait que ce soit la meilleure chose, et finalement il y a très peu de personnes, ou en tout cas j'en connais très peu, dans le paysage politique, que ce soit... en France, parce que c'est là d'où je viens, mais que ce soit aussi finalement au Canada, là où je réside maintenant, où finalement j'en connais très très peu qui sortent des process habituels. Finalement je pense là à une jeune femme qui est justement politique au Canada, c'est une Québécoise, et je trouve assez chouette sa manière de procéder, puisqu'elle ne respecte pas les règles de prise de parole. dans le sens où tu as un certain nombre de minutes pour pouvoir parler quand tu prends la parole. Et en fait, au lieu de meubler, elle pose la question directement. Ensuite, elle se tait. Donc elle dit, j'ai terminé. Donc déjà, elle coupe le process d'attente habituel. Fait que les parties qui sont questionnées à ce moment-là sont un petit peu déstabilisées parce qu'ils n'ont pas le temps de réfléchir. fait qu'il réponde, et systématiquement après elle reprend son temps de parole puisqu'elle en a encore, et elle reformule sa question. elle dit c'est très bien vous avez toujours pas répondu à ma question donc je la réitère parce qu'apparemment vous la comprenez pas donc ma question était la suivante est-ce que vous êtes capable de répondre ? et je connais pas du tout son parti c'est pas c'est pas une affinité politique en tant que telle mais plus l'attitude de la personne qui fait que ok si en fait on arrêtait de se faire des ronds de jambes et puis qu'on était un peu plus direct et honnête et qu'on répondait franchement peut-être que en fait les gouvernements se porteraient mieux et qu'on pourrait avancer dans la bonne direction mais bon ça c'est une autre histoire donc ce sera peut-être l'occasion de jaser de tout ça dans un autre podcast ça serait cool alors peut-être moi je vais passer du coup sur l'autre point c'est le fait d'incarner le changement et son apparence en

  • Speaker #1

    fait Mandela c'était un homme d'action Mandela c'était quelqu'un qui incarnait ce qu'il disait il il se limitait pas juste à dire des choses à appeler les gens à quelque chose. En fait, il passait à l'action. Et parmi les choses qui reviennent, c'est que Mandela, durant son mandat, il parlait beaucoup de paix. De paix et de réconciliation nationale. Et il y a une histoire qui me marque.

  • Speaker #0

    J'ai cru qu'il avait mangé trop de haricots. J'étais pas sûr

  • Speaker #1

    Pas mal, pas mal, je m'y attendais pas à celle-là Je m'y attendais pas Surtout que le petit manque de sommeil que j'ai là Je sais pas si t'as remarqué, j'ai mis un petit moment Avant de réagir à ta blague

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est même la façon Dont tu l'as dit, c'était assez drôle C'était la blague pourrie du jour Non mais elle est pas mal

  • Speaker #1

    Et donc quand je dis que Mandela incarne ce qu'il disait, imagine que Mandela a passé 27 ans en prison à Robben Island. Et pendant qu'il était en prison... les gardes de prison, ils ont été vraiment odieux avec les prisonniers. C'était un régime oppressif, il y avait de l'apartheid, il y avait de la torture, il y avait vraiment... Il en a bavé,

  • Speaker #0

    Ouais, j'imagine.

  • Speaker #1

    Vraiment, il en a vraiment bavé. Et en fait, quand il s'est... En 94, pendant son investiture présidentielle, Qu'est-ce qu'il a fait ? Il a invité l'un de ses anciens gardiens de prison qui lui a rendu la vie juste difficile ou pas possible. Et imagine le gardien de prison. Il reçoit une invitation de la part de Mandela qui va devenir président, qui devient l'un des personnages les plus puissants d'Afrique du Sud. il se dit quoi ? il se dit punaise je vais en chier en fait je crois qu'il va me pourrir la vie il va me rendre au gramme près tout ce que je lui ai mis dans la gueule au final qu'est-ce qu'il a fait ? il l'a juste invité à manger il a discuté avec lui et ça s'est terminé sur un serrage de main en fait et puis c'est fini en fait tu vois Mandela il est pas là pour dire aux gens pardonnez-vous les uns les autres, aimez-vous les uns les autres et puis en fait derrière lui par contre il respecte pas non, il le dit il le fait et en fait cet acte hyper fort, hyper puissant Déjà que c'était quelqu'un de charismatique Déjà que les gens lui faisaient confiance Mais en fait ça a inspiré les autres autour de lui Parce qu'il a été capable Lui même de dépasser quelque chose Qui était pas facile T'imagines tu vois quelqu'un pendant 27 ans Qui te pourrit la vie Au quotidien Et malgré tout tu lui serres la main Tu le laisses partir, tu dis je vais devenir ton président Et malgré tout ne t'inquiète pas Tu n'as pas à avoir peur pour tes propres droits C'est un truc de malade

  • Speaker #0

    Oui

  • Speaker #1

    Vraiment, c'est un truc de fou Et vraiment, tu sais De comprendre que ta posture, ton attitude Il faut Qu'elle soit en accord avec tes valeurs Il faut qu'elle soit en accord avec ce que tu dis Avec ce que tu proposes aux autres D'accord ? Si tu le fais, tu vas avoir un pouvoir De leadership, tu vas avoir un pouvoir D'influence Sur les autres qui va être énorme en fait. Et c'est là, Julien, que je dis souvent, une image vaut mieux que mille mots. Si tu es capable de l'incarner, si tu es capable de montrer cette image-là, c'est bon. Ce n'est pas comme aujourd'hui avec nos hommes politiques qui viennent et qui disent qu'il faut serrer la ceinture, mais par contre, nous, on va s'augmenter de 10 ou 15 Là, tu dis non, c'est en train de vous foutre de notre gueule.

  • Speaker #0

    C'est ça. c'est ça mais oui mais tu comprends les pauvres ils gagnent pas encore suffisamment d'argent c'est compliqué bon après il y a ça puis il y a quand même le fait que je suis pas sûr qu'il y ait grand monde qui irait gérer des affaires d'état pour 2000 balles par mois oui ça c'est sûr franchement en tant que... voilà, je suis pas sûr que ça m'intéresserait d'aller bosser à ce genre de poste et finalement d'avoir quand même beaucoup de responsabilités sur les épaules une image publique à travailler le fait de prendre position et donc probablement aussi de recevoir des menaces parce que tu plais pas à tout le monde je sais pas

  • Speaker #1

    les postes à responsabilité c'est pas évident d'ailleurs déjà nous Julien, à deux à l'Institut Merlin, on a un poste de responsabilité il faut dire les choses telles qu'elles sont et parfois gérer de l'humain et quand tu dois gérer de l'humain c'est vraiment pas évident et tu vois moi par exemple, avant d'être à ce genre de poste là j'avais pas l'expérience j'avais pas la vision, j'avais rien vécu de ce point de vue là, j'étais juste un salarié parfois je pouvais avoir une vision critique par rapport à certains leaders, alors j'en ai toujours les petits chefs par exemple, j'ai toujours cette vision là mais par contre le truc c'est que le regard, j'avais pas vécu de choses directement, et là je me rends compte à quel point effectivement c'est challengeant parce que honnêtement il y a des jours t'as envie d'envoyer les gens bouler, ça peut arriver il y a des gens qui ont pas de limite d'accord Il y a des gens vraiment qui n'ont pas du tout de limite. Tu te dis, mais calmez-vous. et tu dois gérer ta boîte tu dois prendre les bonnes décisions tu dois gérer ta propre vie personnelle parce que parfois il suffit que t'as eu une mauvaise semaine, que t'es pas bien que t'as des choses à vivre dans ton espace privé qui sont pas évident et en plus tu dois dealer avec des personnes qui ont pas de limites et parfois ça peut être challengeant parce que tu dois séparer les deux non là je suis au travail mes émotions je dois les gérer je dois les mettre de côté et je dois avoir le courage de séparer les deux aspects de ma vie et tout ça c'est pas évident tu vois non non c'est pas simple et donc imagine que tu travailles sur toi et que tu as la capacité d'incarner tout ça imagine l'impact que tu peux avoir en société parce que c'est vraiment pas facile non

  • Speaker #0

    c'est ça et je pense qu'il y a trop peu de gens qui arrivent à se projeter alors peut-être qu'on en parle peut-être pas assez D'ailleurs, tu vois, je prends un exemple tout bête, mais je vois en fait une ancienne station service qui n'est plus en fonction du côté où j'habite. Et en fait, il y a un tag sur un des murs qui dit en gros, on n'a pas besoin des patrons, dégagez-les tous, ils se font du fric sur notre dos, ils servent à rien. Bon, c'est vrai qu'il y a certains patrons, je pense qu'ils n'ont pas leur place, et que ça serait bien qu'ils aillent prendre un petit cours d'empathie et d'humanité, parce que voilà. Mais ça serait intéressant aussi de faire un espèce de mode découverte de vie ma vie. Et je suis pas mal convaincu qu'il y en a plus d'un qui dirait Ah bah non, mais moi en fait je veux pas faire ce boule là. Quand je vois tout ce qui est à gérer, tout ce qui est à réfléchir, à décider, les risques qui sont pris, etc. Bah non, mais moi ça m'intéresse pas. et je pense que ça en calmerait plus d'un en fait, sur la vision de tu sais le patron salopard le PDG de la la multinationale qui est un enfoiré qui s'en fout plein les poches, alors je dis pas qu'il y en a pas bien évidemment mais qu'il y a tout un tas de choses en fait qui c'est un autre monde, c'est un autre univers et si t'as pas mis les pieds dedans tu peux pas te rendre compte de ce que ça implique et de ce que ça exige en fait donc c'est c'est complexe et si on repart très rapidement sur la politique c'est de la faute aussi de nos politiciens qui finalement font des liens parce que quand t'en as qui gueulent au scandale en disant oui alors tu comprends tel PDG s'est fait autant de fric machin et tout on en parle de ce que ton parti il a généré en argent on en parle de ce que vous faites dans les poches des repas que vous payez à je sais pas combien de milliers d'euros ou de dollars au frais du contribuable on en parle ou pas ? détournez l'attention

  • Speaker #1

    ouais c'est ça ça me fait penser là en ce moment en France avec certains partis justement qui sont là pour dire on va taxer les plus riches à hauteur de je sais pas combien de pourcents alors ils ont des bonnes idées ces partis là mais je vous dirais il y a des trucs aussi il faut arrêter alors que eux en fait ils ont je sais pas combien d'argent ils vont être exonérés d'impôts et tu vois donc quelque part en fait appliquer Appliquez, taxez-vous vous aussi à hauteur de 95% ou 90%. Et le truc, c'est que nous, on a une vision micro. On a une vision micro, on n'a pas l'expérience, on n'a pas le logiciel pour, on n'est pas câblé pour. Parce que c'est un autre monde, comme dit Julien. Donc, on prend nos décisions et on réagit de cette façon-là. Mais par contre, quand tu es à la place d'un dirigeant, et encore une fois, je ne prends pas la défense parce que j'ai vécu des choses quand j'étais salarié qui m'ont profondément dégoûté. parce qu'il y a des gens qui sont juste pas faits pour être à des places de dirigeants, il faudrait peut-être les cadrer, il faudrait qu'eux-mêmes soient accountable, qu'ils puissent rendre des comptes, parce que malheureusement, on ne leur demande pas des comptes à ces gens-là. Il faudrait qu'eux-mêmes soient capables de rendre des comptes, et que demain, s'ils font des conneries, ils payent les conséquences de leurs actes. D'accord ? Mais juste pour revenir, je me recentre, en fait, le truc, c'est que quand tu es à ce genre de poste-là, tu as des gens sous ta responsabilité, tu as un impact sur la société, tu crées des emplois, Quand tu es à un poste de dirigeant Tu ne prends pas toujours Les décisions qui te plaisent Tu dois prendre des décisions La décision qui sera La plus adaptée pour un maximum de monde Et parfois la décision qui va être La plus adaptée pour un maximum de monde Ça va être par exemple de licencier C'est un exemple Pourquoi ? Parce que si tu ne le fais pas C'est toute l'entreprise qui va être mise en péril Et derrière c'est tous les emplois qui vont disparaître Donc malheureusement Bah tu vois quand t'es à ce genre de poste je parle pas des patrons non empathiques mais j'ai lu parfois des trucs sur des patrons qui expliquaient en fait moi ça me faisait très mal au coeur des fois de rentrer à la maison et de me dire que j'ai dû vivre quelqu'un, que lui aussi, telle personne ou ces personnes là ont des enfants qui vont rentrer à la maison, qui vont retrouver leur femme et leurs enfants et qui vont devoir leur annoncer que c'est fini qu'ils peuvent plus travailler mais le truc c'est que c'était obligé d'être fait parce que si je le faisais pas à ce moment là, bah malheureusement j'allais mettre en péril beaucoup plus de vie donc je suis obligé de le faire à un moment ou l'autre et tout à fait Et tout ça en fait on ne le voit pas en vision micro C'est quand on est en vision macro qu'on voit ce genre de choses

  • Speaker #0

    Ouais, complètement. Et peut-être pour du coup revenir sur notre sujet initial, parce que là on va chercher sur plein de points, puis ça fait écho de toute façon. Mais ça c'est comme d'habitude, c'est la marque maison, c'est notre empreinte, c'est notre griffe.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc oui, et en fait c'est là aussi où peut-être... un dernier point pour aujourd'hui puis je pense qu'on pourra aller prendre peut-être une petite barquette de frites avec Nelson Mandela une prochaine fois parce qu'on a d'autres conseils mais c'est ça parce qu'il y avait plein d'autres choses qui nous avaient partagé et je pense que ça mériterait qu'on prenne du temps aussi pour ces autres points mais peut-être le dernier que j'aurais envie d'amener ici c'est de repérer en fait le positif chez autrui plutôt que de voir juste le négatif ou le potentiel de mal ou de problème que ça peut représenter, parce que si tu portes attention aux gens qui t'entourent et que tu ne fais pas preuve de naïveté, on s'entend qu'il y en a, tu les vois arriver avec leurs gros sabots, tu sais très bien qu'ils vont te poser des problèmes, ils ne sont pas stables émotionnellement, ils ont des intentions qui sont malhonnêtes, ils recherchent à récupérer un maximum de choses pour eux-mêmes. et puis c'est ok, t'as encore besoin de travailler sur toi mon gars, prends le temps, et puis tu reviendras quand tu seras prêt, mais de manière générale d'essayer de voir vraiment le positif chez autrui. Et il savait faire cette distinction justement entre les actions et les personnes, et ça c'est un point que l'on valorise beaucoup aussi à l'Institut, puisque ça fait partie de nos présupposés de base, qu'on ne doit pas juger le comportement. et rattacher l'identité de la personne par rapport à ça, mais simplement voir le comportement pour ce qu'il est, une stratégie. une stratégie qui amène des résultats qui sont bons ou qui sont mauvais, et que celle-ci, en fait, peut être modifiée, peut être changée. Et il expliquait vraiment ce côté important de valoriser les côtés positifs des autres. Parce que quand tu valorises le positif, tu permets à l'autre de grandir et de progresser. Parce que quand l'autre ne fait pas quelque chose qui te convient, la punition, elle a une... Une portée qui est déjà très limitée dans le temps en termes d'efficacité pour prévenir ce comportement-là. Mais surtout, ça met un système en place qui finalement valorise beaucoup plus le problème qu'autre chose. Alors je ne dis pas ici, et je ne pense pas que c'est le message non plus que Mandela voulait faire passer, qu'il ne faut pas mettre un système correctif, qu'il ne faut pas... mettre des punitions en place par rapport aux choses qui sont faites. Et c'est important parce que c'est aussi, je pense, essentiel que l'individu en tant que tel puisse comprendre que ses décisions ou ses actes vont avoir une conséquence et qu'il est responsable de ces conséquences-là, qu'il doit gérer ces conséquences, qu'il doit les assumer. mais qu'en même temps si tu ne fais que pointer le négatif que tu ne fais que juger, que critiquer que dire ouais tu fais pas ça, t'as pas dit ça tu t'es pas occupé de ça, bah en fait comment veux-tu que le meilleur ressorte parce que la seule chose sur laquelle tu mets de la lumière c'est du négatif et Mandela croyait de toute façon que même les personnes les plus cruelles avaient un coeur aussi et que ce coeur là pouvait être touché et que c'était important de pouvoir justement recentrer et tu vois ça me fait penser finalement à ce que partage et ce qu'a écrit et ce qu'il a pu remettre en avant à plusieurs reprises dans ses interviews le célèbre négociateur je crois qu'il était au FBI si je dis pas de bêtises et il gérait justement les terroristes et il gérait les prises d'otages etc

  • Speaker #1

    Chris Voss non Chris Voss ok

  • Speaker #0

    ce monsieur qui s'appelle Chris Voss, et qui est un ancien négociateur, mais professionnel, et qui était probablement un des meilleurs, si ce n'était le meilleur, finalement, disponible aux Etats-Unis, et un des éléments qui mettait beaucoup en avant dans son process de négociation. Que ce soit des terroristes, que ce soit un enlèvement, que ce soit un braquage, en fait, il disait, c'est important de revenir, non pas à ce qui est en train de se passer, mais à ce que la personne est en train de vivre. et qu'en fait c'est lié à son émotionnel, à ce qu'il a vécu, à ce qu'il a traversé, qui l'a amené à prendre cette décision-là. Et c'est important de le nommer, c'est important de l'entendre, c'est important de le reconnaître. Est-ce qu'on va pardonner à cette personne parce qu'elle est en souffrance, qu'elle vient de braquer une banque ou qu'elle a enlevé une famille ou qu'elle s'apprête à se faire sauter dans une salle de concert ? Non. La personne va assumer les conséquences de son acte ou de ce qu'il planifiait de faire, si heureusement on arrive à l'arrêter à temps, mais c'est vraiment de recentrer et de se dire ok la personne qui est en face, elle a un cœur, elle a des émotions on peut la toucher, on peut justement la faire réagir on peut la faire s'ajuster dans sa manière de voir et de sortir de cette réaction négative dans laquelle elle est peut-être en boucle depuis un certain temps donc mettre en avant les qualités des autres faire en sorte que les personnes qui sont finalement des ennemis, est-ce qu'ils peuvent devenir des alliés ? Peut-être, c'est possible. Peut-être qu'on peut aussi simplement s'entendre et se dire On est d'accord sur le fait qu'on n'est pas d'accord, mais on n'a pas besoin de se taper dessus pour autant, tant que ce que je fais de mon côté et ce que tu fais de ton côté ne nous impactent pas mutuellement. Mais dans ce cas-là, fais ce que tu as à faire, je fais ce que j'ai à faire, et le monde s'en portera très bien. Donc c'est vraiment aussi ce point-là, je trouve, qui est vraiment puissant. Et alors, on fait très attention parce que tous les prix Nobel ne sont pas toujours mérités, on le sait. Ils ne sont pas toujours attribués aux bonnes personnes pour les bonnes raisons. Mais là, pour le coup, je pense que son prix Nobel de la paix... il est loin d'être parfait très certainement, il a sûrement fait des trucs qu'il fallait pas, il a fait des erreurs il s'est trompé, comme tout le monde mais pour le coup être dans cette dynamique là je pense que ça justifie pas mal d'avoir reçu ce prix là ouais exactement d'ailleurs tu vois dans ce que tu racontes il y a une histoire,

  • Speaker #1

    parce qu'il y a toujours des anecdotes avec Mandela au travers de ses conseils Mandela, quand il était jeune, il avait appris, déjà parce qu'il pratiquait la boxe, il avait appris par son professeur que c'était important toujours de connaître l'autre, de savoir quelle est sa stratégie et ses techniques. pour savoir comment le battre et il a utilisé cette stratégie là de s'intéresser à l'autre toujours s'intéresser à l'autre de prendre le temps de s'intéresser à l'autre et quand justement le peuple sud africain vivait l'oppression et la ségrégation en fait qu'est ce qui s'est fait il sait il a il a étudié les manuels de sons ou d'accord l'art de la guerre et ce qu'il a fait c'est qu'il s'est intéressé à son ennemi politique il s'est intéressé à aux idéologies de ceux qui entretenaient à cette époque-là la ségrégation. Et parmi les choses qu'il a fait, c'est un, apprendre à parler la langue, apprendre à parler la langue de son ennemi, s'intéresser à la culture de son ennemi, s'intéresser aux préjugés que son ennemi a vis-à-vis de la population sud-africaine noire. et en fait il a été chercher de la connaissance il a été s'intéresser, il a été regarder aussi c'est quoi les points positifs chez l'ennemi parce qu'il n'y a pas que des points négatifs ils ont aussi des points positifs et une fois qu'il a fait tout ça qu'est-ce qu'il a fait ? Il a été discuter avec son ennemi. En fait il a utilisé quelque chose qui s'appelle la synchronisation ou la calibration, Julien, en PNL c'est justement de se mettre au même niveau que son ennemi, de le mettre en confiance de le mettre à l'aise. Et quand son ennemi s'est dit ben tiens au final, regarde il sait de quoi il parle il nous connaît, il sait exactement sur quoi peut-être appuyer. En fait, il a réussi à toucher les cœurs. il a réussi à recréer un dialogue, à recréer une réconciliation, une discussion pour toucher les cœurs. Et ça s'est fait plus loin au travers du rugby quand il était en mandat, où en fait il a réussi à unifier la population sud-africaine au travers du sport, au travers du rugby, parce qu'il avait compris que pour les africaneurs, en fait pour ceux qui avaient cette idéologie-là de ségrégation, le rugby c'était quelque chose qui était ultra important, qui était central. et en fait il a réussi à recréer justement une équipe à ce moment là où il y avait les deux, où il y avait une espèce de solidarité nationale qui incarnait les valeurs qu'il voulait proposer au travers de sa politique et ça a créé une espèce de politique de réconciliation nationale. Donc vraiment de le comprendre que toi qui nous écoutes, peut-être qu'aujourd'hui tu as des gens autour de toi Tu les aimes pas Et toi ce que tu fais c'est que tu entretiens la distance avec eux Tu bâtis des murs Tu cherches pas à les comprendre Tu te mets pas à leur place Tu te dis pas que peut-être Leurs sentiments sont justifiés mais de leur point de vue Ça veut pas dire que c'est justifié De leur point de vue c'est justifié Et toi ce que tu fais c'est que tu entretiens ce mur là Et en entretenant ce mur là Qu'est-ce qu'il se passe ? Bah malheureusement tu entretiens la problématique toi qui m'écoutes, peut-être qu'à certains moments de ta vie, tu vis des choses difficiles, t'as en face de toi quelqu'un que tu estimerais comme étant dans le faux, d'accord ? Étant l'oppresseur, et bien sûr qu'on peut coller cette étiquette, ok ? Sur son comportement. Mais peut-être le fait de comprendre l'autre, de se rapprocher de l'autre, d'essayer de le comprendre aussi au travers de son histoire, au travers de... de son éducation, ça te permettra d'avoir des clés nécessaires à ce moment-là pour pouvoir poser les bases d'un futur ensemble, en fait. C'est ça. Tu ne peux pas comprendre l'autre, tu ne pourras pas avancer.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'ensemble si tu ne cherches pas à comprendre l'autre.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et en plus, chercher à comprendre l'autre, ça ne veut pas dire être d'accord avec.

  • Speaker #1

    Ça ne peut pas dire être d'accord avec, mais ça veut dire aussi potentiellement voir des beautés chez l'autre. et voir aussi des points d'évolution. Je peux te donner un exemple. Julien, aujourd'hui, en France, j'ai entendu des gens, en tout cas, avoir ce genre de discours-là, de dire Ouais, dans les banlieues, il y a ceci, dans les banlieues, il y a cela. Mais en fait, ces personnes-là, tu leur poses la question Est-ce que tu connais quelqu'un qui vient de banlieue ? Est-ce que tu as déjà été dans les banlieues ? Tu as des personnes qui disent Ben non, en fait, c'est des personnes qui vivent dans la campagne. ils vivent pas dans ces villes dans lesquelles il y a certains problèmes ou dans ces villes justement dans lesquelles il y a un melted pot ils ont jamais été confrontés à ces personnes là la première chose à faire va discuter avec eux va discuter avec eux Rapproche-toi d'eux et tu verras Tu verras potentiellement qu'il y a plein de choses Où ces personnes-là portent tes valeurs Peut-être même plus Tu auras beaucoup de choses à apprendre d'eux Et il y a peut-être des choses où effectivement ça va pas Mais en te rapprochant d'eux tu comprendras peut-être aussi Le fond du problème, pourquoi est-ce qu'en fait Il y a ces problèmes-là Il y a peut-être des problèmes Qui sont liés à un mindset Il y a peut-être un problème qui sont liés aussi Au milieu social dans lequel ils vivent Et en fait c'est qu'à partir du moment Où tu vas aller discuter avec ces gens-là que tu vas avoir la capacité déjà de te rapprocher d'eux, mais aussi de co-construire quelque chose avec eux. Et c'est la même chose avec les politiciens. Les politiciens sont tout le temps en train de nous rabâcher qu'il y a du communautarisme, qu'il y a ceci, qu'il y a cela. Sauf que eux, ces politiciens, ne se mélangent qu'entre eux. Déjà, eux, ils font preuve de communautarisme. Ils viennent dire à nous, mais non, mais en fait, c'est comme ça que vous devriez vivre. Non, s'il te plaît. Non, non. Et ouais, mais je suis du côté de...

  • Speaker #0

    Commence par t'entendre avec le parti adverse.

  • Speaker #1

    Ben c'est ça, commence à t'entendre exactement. Ou alors, ils viennent et disent, Suis-je ? moi je suis du côté des pauvres je suis du côté des personnes qui sont en campagne je suis du côté des paysans tu sais pour leur donner beaucoup plus de je vais régler leurs problèmes alors que tu leur poses la question et tu leur dis c'est quoi le prix d'une baguette ben non en fait je sais pas ils savent même pas en fait c'est quoi le prix du blé ben je sais pas donc au bout d'un moment faut arrêter de se foutre de la gueule du monde et le meilleur moyen c'est d'être proche de t'intéresser aux autres honnêtement, ça sera beaucoup plus constructif pour régler les problèmes que de te mettre à dos contre ces personnes-là ton ennemi, le meilleur moyen de pouvoir avancer avec lui, en tout cas les personnes avec qui t'es pas d'accord, le meilleur moyen de pouvoir construire quelque chose avec eux de pouvoir avancer c'est de te rapprocher d'eux, d'apprendre à les connaître et de discuter avec eux parce que c'est quand tu auras ce dialogue qui va se créer que tous les deux vous allez pouvoir vous imprégner des côtés positifs de l'autre et vous allez construire quelque chose qui va être nouveau, qui va évoluer. D'accord ?

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    bref je suis parti un peu en mode Vendamme mais c'est pas grave d'ailleurs peut-être qu'on invitera Vendamme un jour comme je disais j'ai des contacts qui sont en lien direct avec Jean-Claude Vendamme on est sur la piste exactement après peut-être il va dire oh non celui-là il s'est foutu de ma gueule à chaque fois il me dit j'ai fait une Vendamme je viendrai pas oh je pense pas qu'il soit comme ça ah non je pense pas quand je dis je fais une Vendamme je pense que c'est un esprit philosophe Vendamme, beaucoup plus que certains philosophes

  • Speaker #0

    oui tout à fait je pense que ce sera un podcast où il faudra mettre un petit avertissement avant parce qu'à mon avis il va durer très longtemps celui-là il va durer longtemps et ce que j'aime en tout cas c'est qu'il pense complètement il dit ce qu'il pense alors après t'es d'accord ou pas mais au moins ça le mérite d'être clair c'est ça ferme alors toi qui nous écoutes on espère qu'on t'a partagé bien entendu des éléments qui sont venus t'allumer, t'animer, te réveiller t'inspirer donc on reprend rapidement on t'a parlé du courage selon Mandela et son importance le fait de devoir gérer ses émotions parce que sinon ça va être le bazar de développer le leadership dans la bonne direction d'incarner le changement et de repérer le positif chez les autres donc avec tout ça bah tu repars avec ces infos on te reviendra avec un second épisode justement on ira faire un petit un petit barbeuc avec Nelson Mandela et on ira se poser sur un banc mais voilà, on espère que en tout cas t'as trouvé de la valeur comme d'habitude si t'as un projet qui te tient à coeur de te reconvertir professionnellement de te former au métier du coaching de la relation d'aide ou tout simplement que t'as envie d'exceller dans ta pratique parce que tu t'es déjà formé par ci par là t'as lu quelques bouquins, t'as suivi quelques formations en ligne et que tu sens que t'as envie de passer vraiment au niveau du dessus et avoir des clients et avoir un impact puissant sur tes clients, et qu'on parle de toi, qu'on reconnaisse tes compétences, etc. Et bien en fait, n'oublie pas qu'on est là justement pour t'accompagner à ça. Et c'est notre rôle, c'est notre métier que de faire de toi le meilleur coach qui puisse être disponible là où tu te trouves. Parce que voilà, on t'aura donné les stratégies pour te permettre d'exceller et surtout de travailler sur ta posture et ta manière d'accompagner pour que ce soit le plus efficace possible. Donc fais-nous signe. En attendant, tu likes, tu commentes, tu partages, tu laisses des commentaires, tu vas faire en sorte de... faire gagner en visibilité à ce podcast, on compte sur toi pour ça, et puis on va te retrouver très vite pour un prochain épisode totalement, n'oublie pas de croire au maximum en ton potentiel et d'être extraordinaire chaque jour n'oublie pas non plus à quel point t'es magique et que t'as le pouvoir de réaliser absolument tout ce que tu souhaites, et on te dit à la prochaine

Description

🎧 Dans ce 172ème épisode de “La Systémique du Bonheur”, nous te partageons les précieux conseils que Mandela nous a donnés lors d’une conversation autour d’un café.


Aujourd’hui, nous te présentons 4 leçons tirées de la vie de Mandela, qui nous a offert des clés pour vivre une vie alignée et devenir un leader positif capable d’impacter le monde de la meilleure des manières.


Es-tu prêt à découvrir ces 4 conseils inspirants ? 🤔


Rejoins-nous dans ce podcast pour explorer des moments clés de la vie de Mandela, ainsi que les 4 principes qui ont fait de lui un leader exceptionnel et influent. Découvre comment les enseignements de Mandela peuvent enrichir ton niveau de bonheur et t’aider à développer ton charisme. Ne manque pas cette opportunité pour progresser encore plus vers ton excellence ! 🎙️✨


Abonne-toi au podcast, engage-toi avec nous et partage tes réflexions ! 🔄✨


Bonne écoute à toi ☀️🙏🏻🤩.


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut Julien !

  • Speaker #1

    Salut Samir !

  • Speaker #0

    Salut à toi qui nous écoutes et bienvenue dans ce nouvel épisode de la systémique du bonheur. Aujourd'hui on te vient avec un tout nouveau sujet. Julien, ça va être quoi le sujet du jour ?

  • Speaker #1

    Ah c'est quoi le sujet du jour ? C'est chaud Samir,

  • Speaker #0

    c'est chaud !

  • Speaker #1

    Ah là là, on a été prendre un thé avec Mandela.

  • Speaker #0

    On a pris un thé avec Mandela, ok ok, c'est vrai qu'on avait pris un thé avec Mandela.

  • Speaker #1

    Alors non, on a pris un café avec Mandela.

  • Speaker #0

    Un café, ouais.

  • Speaker #1

    Voilà, on a été prendre un petit café, on a été se poser, et on a eu une très longue conversation. Et on va te partager tout un tas de choses.

  • Speaker #0

    Totalement, totalement. Alors Mandela, je pense que tout le monde le connaît, c'est un grand homme, quelqu'un qui a quand même changé, je pense, la face du monde. Il a apporté quelque chose. Il a apporté de profonds changements, en tout cas dans... dans le monde, même si au départ, on l'avait catégorisé comme bad person hein, Julien ? On avait mis l'étiquette de terroriste sur son dos, alors que toute sa vie, il s'est battu contre l'apartheid et contre les discriminations. Et il a permis, justement, à l'Afrique du Sud de pouvoir rebondir, de pouvoir partir vers de nouvelles perspectives et de pouvoir mettre fin aussi à l'apartheid. Personnellement, Mandela, moi, c'est une personne qui me... qui m'inspire beaucoup et c'est pour ça que je me suis dit bah tiens ce serait cool qu'on aille chercher des petites leçons de vie de Mandela. Qu'est ce qui fait que Mandela a eu le succès qu'il a eu.

  • Speaker #1

    Ouais tout à fait et c'est vrai comme tu disais que c'était un grand homme oui il faisait 1m95 le...

  • Speaker #0

    Après tu sais pas c'était peut-être une chaise

  • Speaker #1

    En fait c'est une nouvelle chaise qui est chez Ikea

  • Speaker #0

    Je sais pas

  • Speaker #1

    Donc ouais, grand homme, à la fois en taille, parce qu'il était vraiment pas petit, 1m95, c'est pas rien, et puis aussi par son histoire. Et peut-être, moi, la première chose qui m'a impressionné, c'est la façon dont il a géré. Alors ça devait être certainement pas simple tous les jours, mais la façon dont il a géré. finalement, sa mise sous les verrous, parce que c'était en 1964, en fait, Nelson Mandela avait été, en fait, condamné à perpétuité, parce qu'il avait voulu saboter et comploter contre l'État qui était au pouvoir à ce moment-là. Sauf que, bah, même s'il a passé 27 ans en prison, et bah, en fait, pendant toutes ces années, il a simplement travaillé, réfléchi, s'est posé sur comment est-ce que je pourrais... finalement, être à la tête de mon pays et faire bouger les choses quand je sortirai. Et c'est assez impressionnant, en fait, parce que, quelque part, il a mis, je crois, un an après sa sortie à être élu président, et ensuite de commencer à, justement, mener les négociations pour mettre fin à l'apartheid dont tu parlais. Donc, assez impressionnant, deux ans plus tard, 93. Il reçoit son prix Nobel de la paix. C'est pas rien. Donc c'est tout un... C'est tout un... C'est tout un process. Et il devient en 1994 le président de l'Afrique du Sud. Le premier président noir. Donc une sacrée histoire.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment. Une sacrée histoire de résilience et d'antifragilité. Et aussi de pardon. Parce que c'est vrai que quand il était devenu président, il aurait pu... Il aurait pu lui-même faire preuve d'injustice et recréer une espèce de sorte d'apartheid dans l'autre sens. Mais en fait, lui, son objectif, c'était l'union nationale. C'était l'union de toutes les personnes qui avaient grandi et qui étaient nées en Afrique du Sud. Sachant que, si on reparle de l'Afrique du Sud rapidement, Gandhi était aussi en Afrique du Sud. Il a vécu, il a passé une bonne partie de sa vie en Afrique du Sud en tant qu'avocat. Et il avait vécu lui-même la ségrégation en Afrique du Sud. Donc c'était vraiment un sacré bazar ce qui s'était passé là-bas. Et Mandela de son vrai nom qui est Madiba. C'est cool aussi de le savoir.

  • Speaker #1

    Madiba, ouais.

  • Speaker #0

    Et ce que je trouve drôle aussi, c'est que, tu vois, juste avant peut-être de donner les sagesses de Mandela, c'est qu'on voit au travers de l'histoire de Mandela comment les choses peuvent évoluer. Dans le sens où, au début, on le voyait comme un terroriste. il était catalogué comme tel, on disait que Mandela était un terroriste, d'accord ? Et en fait, avec le temps, le mec a eu le prix Nobel de l'AP. Et ça montre à quel point aussi parfois, malheureusement, en fonction de celui qui écrit l'histoire, l'étiquette qu'il peut coller sur le dos des autres. Et parfois, on pense que certaines personnes sont les méchants dans l'histoire, alors que pas du tout. C'est les gentils depuis le début. L'importance d'avoir aussi une pensée critique sur ce que les médias nous disent, sur le paradigme aussi dans lequel on vit. et de se questionner, de se dire ok, moi je pense que je suis du bon côté là, je suis du côté de la lumière, mais qu'est-ce qui me dit que c'est pas finalement moi qui est du côté de l'ombre et qui est en train peut-être de foutre la merde un peu partout ?

  • Speaker #1

    Oui, effectivement Samir, c'est des super réflexions à avoir et à maintenir parce que on a toujours une version, on a notre version de ce qu'on voit, de ce qu'on observe et ne pas la remettre en question et ne pas essayer de voir les choses sous un angle différent, ça peut nous amener rapidement à... à déraper. Parce que tu demandes à n'importe quel dictateur s'il pense que ce qu'il fait pour son pays est bien, il va te dire absolument je fais ce qu'il y a de mieux pour mon peuple.

  • Speaker #0

    Personne ne fait mieux que moi.

  • Speaker #1

    Personne ne fait mieux que moi. Notre cher enfer qui est pavé de bonnes intentions, comme on dit.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc ouais, je trouve que c'est une belle leçon. Alors peut-être on va commencer à partager les différentes sagesses de Mandela, Julien. Et peut-être je te laisserai parler de la première sagesse.

  • Speaker #1

    Oui Samir, effectivement, le premier point que Nelson Mandela nous a partagé, c'est la notion de courage. Alors lui disait, j'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Alors le courage, c'est quelque chose qui est très important pour nous, dans notre quotidien et dans notre société de manière générale. Et un point peut-être qui m'a marqué particulièrement, c'est de comprendre que le courage, c'est une décision et non pas un don inné ni quelque chose qu'on va apprendre à l'école. C'est vraiment une décision de dire je prends la décision d'agir, de faire, d'assumer les conséquences. Je prends la décision de prendre tel ou tel risque. Et ce courage-là, eh bien il amène bien souvent à avoir énormément de résultats. et à faire justement progresser les choses, parce que tu ne peux pas faire progresser ta vie, tu ne peux pas faire progresser la société, si tu ne fais pas preuve de courage dans ce que tu peux entreprendre et décider. Donc ça, c'était vraiment un point, en tout cas moi, qui m'avait marqué à ce niveau-là, et de comprendre aussi que le courage, ça se manifeste par une série d'actions. Alors ça peut être des choses quotidiennes et vraiment tout à fait ordinaires, comme ça peut être aussi des choses beaucoup plus... Beaucoup plus poussée, beaucoup plus extraordinaire, pour le coup. Mais faire preuve de courage au quotidien, c'est peut-être te lever tous les matins et en fait affronter ce qui te fait peur, ce qui t'inquiète. Avoir du courage, c'est de continuer de tenir à ce que tu t'es dit que t'allais faire, même si c'était difficile, même si c'était éprouvant. Bah en fait, de pas t'arrêter par rapport à ça. Et puis... Il nous a partagé une situation finalement où il y a eu un incident pendant qu'il était en avion. Et en fait, malgré la peur intérieure durant ce moment-là, parce que quand il se passe un truc en avion, t'as pas vraiment le pouvoir de faire quoi que ce soit, eh ben il a décidé de continuer à lire son journal.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Il a décidé de rester concentré sur ce qu'il était en train de faire parce que de toute façon, il avait pas de pouvoir sur ce qui se passait autour de lui. et c'est le courage de continuer d'avancer malgré la tempête, parce que c'est comme ça que je le vois, c'est le symbole que je vois ici, et d'être capable de garder ton sang froid dans des situations où tu peux avoir peur, où tu peux avoir des inquiétudes, parce que quand on regarde un petit peu l'impact de la peur dans notre vie, et quand on fait pas preuve de courage, les décisions qui découlent de nos peurs sont rarement les meilleures décisions qu'on prend dans notre vie. Alors peut-être que sur le moment ça peut nous soulager, ça peut nous aider, mais très souvent malheureusement les conséquences derrière ne sont pas bonnes, ne sont pas adaptées et peuvent peut-être même poser encore plus de problèmes que ce qui te faisait peur au départ. Donc être courageux, ça signifie agir même si t'as peur, de prendre des décisions même si t'as des craintes et de choisir de poser les actions qui vont être les plus sages. Et un petit conseil en tout cas qu'il nous donnait, c'est que si tu as l'impression de ne pas pouvoir être courageux à un moment donné, fais juste semblant de l'être, agis en conséquence, fais semblant que tu sais faire preuve de courage et ça va renforcer ta capacité justement à le faire.

  • Speaker #0

    Exactement, ça rejoint vraiment aussi l'index de computation dont on parle tout le temps, la posture, le fait d'avoir justement cette posture-là, de faire comme si en fait ton cerveau lui, pour créer de la cohérence, automatiquement il va tout réguler, il va réguler les émotions, il va réguler les pensées et ça va te permettre de gagner à ce moment-là en courage. et en stabilité. Donc super Julien pour ce premier point, effectivement j'aime bien l'histoire de l'avion. En fait, les personnes qui étaient dans l'avion avaient peur, notamment son garde du corps, mais il s'est rendu compte que Mandela, lui, il continue à lire son journal, comme tu dis, parce qu'il n'avait pas de pouvoir sur la situation. En fait, pour lui, ça c'était le travail du pilote. Et avec le pilote qui pouvait gérer ça, c'était son boulot. Lui, son boulot à lui, c'était de se rendre justement à un endroit pour gérer de la politique. Donc en fait, il a mis le focus sur sa mission. Il y aurait eu un crash, de toute façon, il n'avait pas de pouvoir. Mais son objectif, c'est moi, je dois gérer une affaire politique, donc je me concentre sur mon job. Et ça, je trouve ça hyper puissant. Et je pense que ça va faire le lien aussi avec un autre point plus tard. Mais c'est de la sagesse, en fait. C'est de la pure sagesse en plus du courage. Et peut-être que je partirai du coup sur le deuxième point. Le deuxième point, c'est l'importance de la gestion des émotions. On en parle vraiment beaucoup. En tant que leader, si tu ne sais pas gérer tes émotions, tu es mort. Et ça me rappelle encore une fois, à l'époque, c'était un débat télévisé entre Sarkozy et Ségolène Royal, où à un moment ou l'autre, Ségolène a commencé à s'énerver un petit peu et tout ça. Et puis Sarkozy a retourné le truc en lui disant, en fait, vous savez, vous êtes en train de viser un poste politique. mais vous êtes dans l'émotionnel et ça c'est la pire chose qui peut vous arriver justement en tant que présidente.

  • Speaker #1

    C'est clair que ce n'est pas une bonne chose.

  • Speaker #0

    C'est ça et du coup il a retourné le débat à ce moment-là parce que les gens se sont dit Ah ouais punaise, si elle est capable de perdre le sang-froid comme ça, ça va être un peu chaud. Donc ouais, c'est un point important. Donc je vais aller un peu plus loin du coup sur la gestion des émotions. Il faut savoir que la maîtrise des émotions c'est quelque chose qui va être essentiel pour être un bon leader, pour être un bon dirigeant, pour être aussi un bon parent, pour être... même un bon ami en fait. C'est-à-dire que dans tous les points et tous les aspects de ta vie, si tu veux être quelqu'un qui va être là pour les autres, pour les soutenir, pour les aider, la gestion des émotions, elle va être nécessaire. Pourquoi ? Parce que les émotions, elles sont en lien avec les prises de décisions. Parce que les émotions aussi vont impacter les personnes qui sont autour de toi. Si tu es constamment angoissé, les gens qui sont autour de toi vont être constamment angoissés. Donc c'est pour ça que ça va être important. Je ne dis pas de ne pas avoir d'émotions, parce que c'est important les émotions. Les émotions sont centrales. Ce qui va être important, c'est de vivre tes émotions. Si tu ressens de l'angoisse, vis-le. Mais de rebondir très rapidement. D'avoir cette lucidité de pouvoir transformer cette émotion rapidement. Et la gestion des émotions, ça s'apprend. Ça va demander de faire une introspection, de savoir c'est quoi les émotions qui reviennent le plus souvent chez nous. quels sont les facteurs qui vont les déclencher, ces émotions, et derrière, d'avoir aussi des stratégies de gestion des émotions. Du coup, par rapport à ce qu'il nous avait raconté Mandela, il y avait cette histoire de 1993, où il y a eu l'assassinat d'un de ses opposants politiques, lui qui prônait, en tout cas dans sa politique, la vengeance de l'apartheid. Et ce qui s'est passé, en fait, c'est que quand il y a eu cet assassinat politique, lui, Mandela, ce qu'il a fait, c'est qu'il a prôné... une politique de réconciliation nationale plutôt que la vengeance. C'est ce qui a fait qu'il était controversé à ce moment-là et son opposant politique en avait profité. Mais justement, après son assassinat, alors que le pays allait partir en cacahuètes, il allait vraiment avoir une grosse crise politique, potentiellement une guerre civile, Mandela, ce qu'il a fait, c'est qu'il a fait un discours, il a parlé avec le cœur et il a amené les gens, en tout cas au travers de son expression, il a amené les gens à garder leur calme. Donc ce qu'il a fait, c'est que par son calme, Par son leadership, il a réussi à conquérir les cœurs et il a réussi à inspirer les autres. Pourquoi ? Parce qu'il portait ce qu'il disait. Il était l'image même de ce qu'il prêchait. Et parce que c'était quelqu'un de calme, parce qu'il avait cette capacité justement à garder ce calme-là en tant que leader, en fait, ce qu'il a fait, c'est qu'il a réussi à recréer de la stabilité et du calme dans son pays. Donc vraiment de comprendre que les émotions, elles vont être en lien avec nos prises de décisions. Quand on est dans l'émotionnel, on prend de mauvaises décisions. D'accord ? C'est pour ça que généralement, on demande aux gens de prendre un petit peu de recul. de vraiment faire une pause avant justement de réagir à quelque chose. Et en plus de ça, ça permet d'inspirer les autres, ça permet de gagner en charisme et du coup, encore une fois, de prendre les bonnes décisions.

  • Speaker #1

    Complètement. Ça va vraiment faire le lien avec le point d'avant, finalement, le courage, la gestion des émotions. Ça rentre vraiment dans ce point-là. Et tu vois, tu as évoqué la notion de leadership, justement, par rapport à tout ça. Et ça, c'est un autre point. finalement pour Mandela aussi qu'il a beaucoup mis en avant, parce que le leadership, c'est pas seulement être en avant, diriger des milliers de personnes, c'est surtout être capable en fait de garder ta juste place, de travailler en collaboration avec d'autres, et donc d'être capable de déléguer, de partager, et pas seulement te mettre sous les spots, te mettre en avant, parce que c'est ça aussi qui est problématique. C'est que certaines personnes veulent un poste de leader, veulent devenir des leaders, mais ils sont plus intéressés par la place que va prendre leur ego et la lumière qu'ils vont recevoir, plutôt que d'agir en fait avec humilité et de laisser les autres briller en fait. Parce que quand tu laisses les autres prendre de la place, quand tu laisses les autres vraiment se mettre en avant, être reconnus, Là, tu crées un noyau important de personnes qui vont être soudées, qui vont soutenir, qui vont progresser. Quand tu es un leader ou une leader qui va juste vouloir prendre la lumière, en fait, c'est très problématique parce que techniquement, un leader, c'est quelqu'un qui va prendre les devants, qui va donner une direction à suivre pour le bien commun, qui va... vouloir mettre des choses en avant pour qu'un maximum de personnes puissent être impactées positivement, mais en même temps tu démontres que la seule chose qui t'intéresse c'est qu'on prête attention à toi, qu'on te reconnaisse en tant que personne, qu'on te donne de l'importance, qu'on te donne de la valeur, et du coup c'est pas vraiment compatible, c'est pas du leadership. Donc ce que Mandela faisait beaucoup, c'est qu'il écoutait activement. Il valorisait beaucoup l'intelligence collective, il reconnaissait beaucoup l'importance de déléguer, et je pense que c'est ça aussi qui en a fait un vrai leader, quelque part, c'est qu'il n'était pas dans son bureau tout seul en train de prendre des décisions et de se moquer éperdument de ce qui se passait autour, comme bien trop de personnes à des postes de pouvoir font aujourd'hui. Et il s'est beaucoup inspiré de la philosophie d'Ubuntu, il croyait en fait en cet aspect de... collectivité, de l'humain collectif, et l'importance en fait de travailler en équipe, où finalement quelque chose qui t'impacte toi, ben m'impacte aussi. Et si je veux réussir, il faut que toi aussi tu réussisses. Et que si je veux pouvoir me nourrir, il faut que toi tu puisses te nourrir. Et vraiment cette dynamique en fait de partage absolu, pas dans l'idée qu'on est tous la même chose, et qu'on soit tous au même niveau ou autre, mais que chacun, chaque personne... dans sa posture, dans ses moyens, dans ses possibilités, en fait, contribuent et reçoivent aussi en retour de la contribution pour qu'il y ait vraiment cette collectivité qui s'installe et qu'on ne soit pas là à essayer de tirer la couverture de Ah bah moi j'en veux un peu plus, je ne vois pas pourquoi tu en aurais etc. Et donc d'être dans une dynamique un peu plus représentative d'un leadership plus humain, plus bienveillant, plus... concret, en fait, par rapport à ce qu'il voulait pour la société. Et d'ailleurs, il a fait preuve, justement, de leadership aussi, lorsqu'il a refusé de faire un second mandat. Où finalement, il a dit, bah non, j'ai fait mon mandat, j'ai fait ce que j'avais à faire, j'ai été aussi loin que je pouvais, il y aurait encore plein d'autres choses à faire. Mais qui dit que, en gros, moi, j'ai les meilleures idées ? Qui dit que moi, j'ai les meilleures solutions ? Qui dit que moi, je sais ce qui est mieux ou pas ? et que la place, en fait, elle appartient aux générations futures. Donc, je ne laisserai pas mon égo, qui est ravi qu'on lui donne cette deuxième possibilité de mandat, prendre le dessus. Donc, je me retire et je laisse ma place. Et c'est super inspirant. Là où, finalement, tu vois que dans d'autres pays et dans d'autres gouvernements... ils trouvent, ils essayent toujours plus ou moins de trouver un moyen de pouvoir dire comment est-ce que je peux faire pour rester encore un peu plus longtemps comment est-ce que je peux m'y prendre pour contourner le truc et faire en sorte de rester plus longtemps et juste cette démarche là que tu aies finalement une une intention positive ou non concernant ton pays, ton peuple, ce que tu veux pour les personnes qui t'entourent, c'est rarement bon signe. Donc, très inspirant aussi sur ce point.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, Julien, j'ai envie de te dire un truc. Moi, je trouve ça... Je vais choquer. Ce que je vais dire va peut-être choquer. D'accord.

  • Speaker #1

    Attention, mon petit bolide.

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas grave. C'est OK. En fait, je trouve ça drôle aujourd'hui. même si je pense que les deux doivent travailler ensemble, mais je trouve ça drôle aujourd'hui que les personnes qui sont à la tête des pays sont des personnes qui sont sur le point de mourir. Je dis ça, c'est pas méchant, ça peut vexer effectivement pour les personnes d'un certain âge, mais c'est des personnes qui ont 70 ans, 75 ans, 80 ans, qui ont fait leur temps. Quand je dis fait leur temps, ça veut dire qu'aujourd'hui, l'avenir appartient aux jeunes. Les jeunes sont à jour avec les nouvelles mentalités. On sait qu'en fait, tous les 10-15 ans, il y a un cycle qui se reproduit, il y a une nouvelle mentalité, les gens pensent différemment. Parfois, il y a un écart qui se creuse entre les différentes générations. Et ce qui se passe, c'est que moi, je trouve ça fou qu'aujourd'hui, dans certains pays, tu n'as que des personnes d'un certain âge. Ils ne font pas confiance à la jeunesse. La jeunesse, elle est écartée, comme si si on les met au pouvoir, ils vont faire des conneries. Sauf que vous, ces personnes-là, qui ont 70, 80, parfois 85 ans. En fait, c'est des personnes qui sont, malheureusement, qui sont plus vers la fin que vers...

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas en milieu de vie, ils ne sont pas au tout début. Je veux dire, s'ils font des conneries et qu'ils décident de mettre des choses en place qui n'ont aucun sens, ils ne vont pas le vivre, en fait. Ils ne vont pas le vivre,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Je ne sais pas si c'est choquant tant que ça. Je t'écoute là et... Moi, ce qui me paraîtrait être une idée, mais c'est peut-être une fausse bonne idée, il faudrait explorer le truc, mais ce qui me paraîtrait être une idée, ce serait plutôt d'avoir justement des personnes qui ont atteint finalement les 60, 70, 80 ans, qui ont une carrière politique, qui ont une carrière juridique, qui ont une carrière dans l'humanitaire, enfin, peu importe, en fait, qui ont de quoi amener du contenu, de la connaissance, des conseils, du mentorat, en fait, sur différents sujets. qu'on donne la possibilité, effectivement, à des personnes plus jeunes de prendre ces postes de pouvoir, mais d'avoir ce collège, en fait, de conseillers. Exactement. Et peu importe, en fait, le parti. Pour que la personne qui est finalement au pouvoir puisse prendre les informations et avoir l'éclairage le plus... le plus juste. L'éclairage le plus... le plus adapté possible, parce que l'idée c'est pas... et je pense que c'est un problème aussi, mais aujourd'hui les politiques, et je pense que c'est valable dans n'importe quel pays, mais ils sont plus soucieux de faire valoir la philosophie de leur parti que de s'intéresser à ce qui se passe concrètement sur le terrain, et ils veulent plus avoir raison qu'autre chose. ce qui nous amène en fait à avoir des trucs qui sortent qui servent à rien, qui tiennent pas la route qui finissent par poser des problèmes, on est obligé de revenir en arrière et puis c'est de ta faute et puis machin et puis truc et que ça serait certainement intéressant d'avoir cette perspective là et d'avoir justement des échos différents pour qu'il y ait vraiment un co-développement à travers une personne qui serait élue et qui prendrait conseil et qui irait appliquer selon ce qui lui semble être le plus adapté. Après, c'est toujours pareil, mais qui est cette dynamique-là ? Ça serait probablement plus pertinent.

  • Speaker #0

    Moi, je pense effectivement que... Encore une fois, c'est mon avis, je ne suis pas un politicien. Mais qu'il y ait une cohabitation, en fait, que chacun travaille ensemble. Ça, oui,

  • Speaker #1

    président,

  • Speaker #0

    ça, moi, j'ai pas envie. Pour rien au monde. Non, non, c'est pas fait pour moi, tout ça. Mais du coup, en fait, ce que je voulais dire, c'est qu'il y ait une cohabitation. En fait, les personnes âgées qui ont une expertise, etc., ils ont la sagesse. Ils ont une certaine sagesse, ils ont vécu beaucoup de choses, ils ont vu beaucoup de choses, ils ont expérimenté, ils ont mis en pratique, ils ont été confrontés à des problèmes et ils les ont dépassés. En fait, toute cette expérience leur donne une certaine sagesse qui leur permettra demain, en cas de crise, en cas de problème, potentiellement d'avoir ce courage, d'avoir cette prise de recul pour pouvoir aider la génération future. Là où la génération future a énormément d'énergie, mais elle est encore un peu comme de la dynamite, c'est très instable, ça peut exploser. Donc en fait, moi je pense qu'effectivement c'est les deux qui devraient travailler ensemble. Et là, dans ce que je suis en train de dire, je parle vraiment de certains gouvernements qui ne font vraiment pas du tout confiance à la jeunesse. alors que les jeunes sont directement concernés si aujourd'hui on va parler du réchauffement climatique tu mets dans un gouvernement que des personnes qui ont 70-75 ans excuse moi mais bon ils vont pas le vivre le réchauffement climatique si il y en a certains qui sont potentiellement inquiets pour leurs enfants peut-être qu'ils vont faire quelque chose mais pour beaucoup ils en ont strictement rien à faire ils sont là pour leurs intérêts, ils sont là pour leurs potes et pour les intérêts financiers mais par contre ceux qui vont payer les pots cassés, c'est qui ? C'est la jeunesse. C'est ceux qui ont 20 ans, 30 ans, 40 ans. D'accord ? Et c'est ça, en fait, que je suis en train de dire. C'est vraiment de... C'est pour ça que c'est important que les deux travaillent ensemble. Et, tu sais, vraiment, même si on ne va pas passer 10 ans dessus, mais c'est là que Mandela, en fait, au travers de ce que tu nous partages, lui, il avait déjà ce comportement-là. Durant son mandat, il essayait de repérer les éléments les plus intelligents. Il essayait de les mettre en avant, de les former, de les aider. pour que les gens acceptent par la suite de les suivre. C'est-à-dire que s'il y avait des personnes intelligentes autour de lui qu'il estimait comme étant des personnes qui pourraient diriger dans le futur, il n'avait pas peur de mettre la lumière sur eux et de ne pas avoir la lumière sur lui pour créer cette confiance vis-à-vis d'eux. Et le truc, ce qui est drôle, parce que Julien, malheureusement, il y a certaines idées. En tout cas, malheureusement, c'est encore une fois une histoire de paradigme. Mais dans certains pays occidentaux, où on pense que dans d'autres pays, ou comme en Afrique, malheureusement, les gens ne sont pas développés, en fait, lui, il a appris ça dans sa tribu. Il a appris ça dans sa tribu, où en fait, dans son enfance, il a grandi auprès du roi Jonaïne Taba, qui était le chef de leur tribu, et qui, lors des réunions, il laissait toutes les personnes de son clan parler sans les couper. Ils les écoutaient, ils les questionnaient, ils leur permettaient justement d'avoir cette confiance en eux, de développer leur esprit critique, de développer leur réflexion, sans s'imposer, sans leur dire En fait, c'est moi qui ai raison, toi t'es bête, toi tu ne devrais pas dire ceci, toi cela. Donc en fait, il y avait déjà, dans ces clans-là, il y avait une intelligence sur la question du leadership. Et malheureusement, tu vois, c'est ce que j'ai... Récemment, on avait vécu un truc un peu spécial avec une personne ici qui expliquait que certaines personnes viennent du trou du cul du monde et qu'elles viennent aux Etats-Unis. J'ai entendu un truc comme ça. Ici, aux Etats-Unis,

  • Speaker #1

    quelqu'un connaît de lourd. Ça attend l'intelligence humaine à fort potentiel.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça attend l'intelligence émotionnelle à fort potentiel. Quelqu'un qui m'a vraiment déçu. et en fait voilà qui avait limite c'était des propos racistes mais qui expliquait que voilà en gros des personnes qui venaient d'afrique ou etc en fait n'avait pas leur mot à dire ok parce que eux ils viennent de là bas et ils viennent ici dans un pays civilisé du coup bref je vais pas aller plus loin mais fait en fait il expliquait ça mais je suis désolé il ya beaucoup de si on va en afrique il ya beaucoup de sagesse notamment dans les gouvernances dans les méthodes de gouvernance, d'accord ? Où tu as certains rois, tu as certains chefs de tribus qui appliquaient déjà, en fait, les principes de la démocratie avant même la colonisation. Et vraiment de comprendre qu'aujourd'hui, il y a des gens qui pensent que la démocratie, c'est potentiellement la méthode de gouvernance ultime et qu'il n'y a pas mieux, tu vois. Mais en fait, si on se rapproche... de certains clans, de certaines tribus aujourd'hui, on se rendrait compte qu'il y a peut-être des choses manquantes qu'on pourrait implémenter aujourd'hui dans la vision de la démocratie qu'on a et qui pourraient permettre demain de créer quelque chose de beaucoup plus... de meilleur, mais aussi de redonner la responsabilité à chacun. Et là, en fait, c'est ce qu'on peut voir au travers du roi, en fait, Janine Tabat et de ce que faisait également Mandela, c'est qu'il redonnait la responsabilité à chacun. Il permettait à chacun de se sentir spécial et de développer son... En fait, t'as des capacités. tu as une expertise et développe-la, fais confiance, prends ta place et tu vas pouvoir apporter quelque chose en société. Mais bon, bref, je vais un peu dans tous les sens, mais c'est pour ça que moi, il me fascine Mandela. Il me fascine, tu vois, il a certainement appris ça aussi également beaucoup avec la vie, mais aussi au travers de sa culture.

  • Speaker #1

    Mais c'est là où ça peut être aussi intéressant, tu vois. C'est que tu prends effectivement les politiques qui se forment. à la politique et en fait ils se forment surtout aux joutes verbales et à apprendre à ne pas répondre aux questions

  • Speaker #0

    à jouer de rhétorique, et qui en fait argumentent avec beaucoup de malhonnêteté intellectuelle, et en fait c'est des argumentations qui sont fallacieuses, avec des faux cause-effets, avec des raccourcis, avec tout un tas de choses, et je ne suis pas certain en fait que ce soit la meilleure chose, et finalement il y a très peu de personnes, ou en tout cas j'en connais très peu, dans le paysage politique, que ce soit... en France, parce que c'est là d'où je viens, mais que ce soit aussi finalement au Canada, là où je réside maintenant, où finalement j'en connais très très peu qui sortent des process habituels. Finalement je pense là à une jeune femme qui est justement politique au Canada, c'est une Québécoise, et je trouve assez chouette sa manière de procéder, puisqu'elle ne respecte pas les règles de prise de parole. dans le sens où tu as un certain nombre de minutes pour pouvoir parler quand tu prends la parole. Et en fait, au lieu de meubler, elle pose la question directement. Ensuite, elle se tait. Donc elle dit, j'ai terminé. Donc déjà, elle coupe le process d'attente habituel. Fait que les parties qui sont questionnées à ce moment-là sont un petit peu déstabilisées parce qu'ils n'ont pas le temps de réfléchir. fait qu'il réponde, et systématiquement après elle reprend son temps de parole puisqu'elle en a encore, et elle reformule sa question. elle dit c'est très bien vous avez toujours pas répondu à ma question donc je la réitère parce qu'apparemment vous la comprenez pas donc ma question était la suivante est-ce que vous êtes capable de répondre ? et je connais pas du tout son parti c'est pas c'est pas une affinité politique en tant que telle mais plus l'attitude de la personne qui fait que ok si en fait on arrêtait de se faire des ronds de jambes et puis qu'on était un peu plus direct et honnête et qu'on répondait franchement peut-être que en fait les gouvernements se porteraient mieux et qu'on pourrait avancer dans la bonne direction mais bon ça c'est une autre histoire donc ce sera peut-être l'occasion de jaser de tout ça dans un autre podcast ça serait cool alors peut-être moi je vais passer du coup sur l'autre point c'est le fait d'incarner le changement et son apparence en

  • Speaker #1

    fait Mandela c'était un homme d'action Mandela c'était quelqu'un qui incarnait ce qu'il disait il il se limitait pas juste à dire des choses à appeler les gens à quelque chose. En fait, il passait à l'action. Et parmi les choses qui reviennent, c'est que Mandela, durant son mandat, il parlait beaucoup de paix. De paix et de réconciliation nationale. Et il y a une histoire qui me marque.

  • Speaker #0

    J'ai cru qu'il avait mangé trop de haricots. J'étais pas sûr

  • Speaker #1

    Pas mal, pas mal, je m'y attendais pas à celle-là Je m'y attendais pas Surtout que le petit manque de sommeil que j'ai là Je sais pas si t'as remarqué, j'ai mis un petit moment Avant de réagir à ta blague

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est même la façon Dont tu l'as dit, c'était assez drôle C'était la blague pourrie du jour Non mais elle est pas mal

  • Speaker #1

    Et donc quand je dis que Mandela incarne ce qu'il disait, imagine que Mandela a passé 27 ans en prison à Robben Island. Et pendant qu'il était en prison... les gardes de prison, ils ont été vraiment odieux avec les prisonniers. C'était un régime oppressif, il y avait de l'apartheid, il y avait de la torture, il y avait vraiment... Il en a bavé,

  • Speaker #0

    Ouais, j'imagine.

  • Speaker #1

    Vraiment, il en a vraiment bavé. Et en fait, quand il s'est... En 94, pendant son investiture présidentielle, Qu'est-ce qu'il a fait ? Il a invité l'un de ses anciens gardiens de prison qui lui a rendu la vie juste difficile ou pas possible. Et imagine le gardien de prison. Il reçoit une invitation de la part de Mandela qui va devenir président, qui devient l'un des personnages les plus puissants d'Afrique du Sud. il se dit quoi ? il se dit punaise je vais en chier en fait je crois qu'il va me pourrir la vie il va me rendre au gramme près tout ce que je lui ai mis dans la gueule au final qu'est-ce qu'il a fait ? il l'a juste invité à manger il a discuté avec lui et ça s'est terminé sur un serrage de main en fait et puis c'est fini en fait tu vois Mandela il est pas là pour dire aux gens pardonnez-vous les uns les autres, aimez-vous les uns les autres et puis en fait derrière lui par contre il respecte pas non, il le dit il le fait et en fait cet acte hyper fort, hyper puissant Déjà que c'était quelqu'un de charismatique Déjà que les gens lui faisaient confiance Mais en fait ça a inspiré les autres autour de lui Parce qu'il a été capable Lui même de dépasser quelque chose Qui était pas facile T'imagines tu vois quelqu'un pendant 27 ans Qui te pourrit la vie Au quotidien Et malgré tout tu lui serres la main Tu le laisses partir, tu dis je vais devenir ton président Et malgré tout ne t'inquiète pas Tu n'as pas à avoir peur pour tes propres droits C'est un truc de malade

  • Speaker #0

    Oui

  • Speaker #1

    Vraiment, c'est un truc de fou Et vraiment, tu sais De comprendre que ta posture, ton attitude Il faut Qu'elle soit en accord avec tes valeurs Il faut qu'elle soit en accord avec ce que tu dis Avec ce que tu proposes aux autres D'accord ? Si tu le fais, tu vas avoir un pouvoir De leadership, tu vas avoir un pouvoir D'influence Sur les autres qui va être énorme en fait. Et c'est là, Julien, que je dis souvent, une image vaut mieux que mille mots. Si tu es capable de l'incarner, si tu es capable de montrer cette image-là, c'est bon. Ce n'est pas comme aujourd'hui avec nos hommes politiques qui viennent et qui disent qu'il faut serrer la ceinture, mais par contre, nous, on va s'augmenter de 10 ou 15 Là, tu dis non, c'est en train de vous foutre de notre gueule.

  • Speaker #0

    C'est ça. c'est ça mais oui mais tu comprends les pauvres ils gagnent pas encore suffisamment d'argent c'est compliqué bon après il y a ça puis il y a quand même le fait que je suis pas sûr qu'il y ait grand monde qui irait gérer des affaires d'état pour 2000 balles par mois oui ça c'est sûr franchement en tant que... voilà, je suis pas sûr que ça m'intéresserait d'aller bosser à ce genre de poste et finalement d'avoir quand même beaucoup de responsabilités sur les épaules une image publique à travailler le fait de prendre position et donc probablement aussi de recevoir des menaces parce que tu plais pas à tout le monde je sais pas

  • Speaker #1

    les postes à responsabilité c'est pas évident d'ailleurs déjà nous Julien, à deux à l'Institut Merlin, on a un poste de responsabilité il faut dire les choses telles qu'elles sont et parfois gérer de l'humain et quand tu dois gérer de l'humain c'est vraiment pas évident et tu vois moi par exemple, avant d'être à ce genre de poste là j'avais pas l'expérience j'avais pas la vision, j'avais rien vécu de ce point de vue là, j'étais juste un salarié parfois je pouvais avoir une vision critique par rapport à certains leaders, alors j'en ai toujours les petits chefs par exemple, j'ai toujours cette vision là mais par contre le truc c'est que le regard, j'avais pas vécu de choses directement, et là je me rends compte à quel point effectivement c'est challengeant parce que honnêtement il y a des jours t'as envie d'envoyer les gens bouler, ça peut arriver il y a des gens qui ont pas de limite d'accord Il y a des gens vraiment qui n'ont pas du tout de limite. Tu te dis, mais calmez-vous. et tu dois gérer ta boîte tu dois prendre les bonnes décisions tu dois gérer ta propre vie personnelle parce que parfois il suffit que t'as eu une mauvaise semaine, que t'es pas bien que t'as des choses à vivre dans ton espace privé qui sont pas évident et en plus tu dois dealer avec des personnes qui ont pas de limites et parfois ça peut être challengeant parce que tu dois séparer les deux non là je suis au travail mes émotions je dois les gérer je dois les mettre de côté et je dois avoir le courage de séparer les deux aspects de ma vie et tout ça c'est pas évident tu vois non non c'est pas simple et donc imagine que tu travailles sur toi et que tu as la capacité d'incarner tout ça imagine l'impact que tu peux avoir en société parce que c'est vraiment pas facile non

  • Speaker #0

    c'est ça et je pense qu'il y a trop peu de gens qui arrivent à se projeter alors peut-être qu'on en parle peut-être pas assez D'ailleurs, tu vois, je prends un exemple tout bête, mais je vois en fait une ancienne station service qui n'est plus en fonction du côté où j'habite. Et en fait, il y a un tag sur un des murs qui dit en gros, on n'a pas besoin des patrons, dégagez-les tous, ils se font du fric sur notre dos, ils servent à rien. Bon, c'est vrai qu'il y a certains patrons, je pense qu'ils n'ont pas leur place, et que ça serait bien qu'ils aillent prendre un petit cours d'empathie et d'humanité, parce que voilà. Mais ça serait intéressant aussi de faire un espèce de mode découverte de vie ma vie. Et je suis pas mal convaincu qu'il y en a plus d'un qui dirait Ah bah non, mais moi en fait je veux pas faire ce boule là. Quand je vois tout ce qui est à gérer, tout ce qui est à réfléchir, à décider, les risques qui sont pris, etc. Bah non, mais moi ça m'intéresse pas. et je pense que ça en calmerait plus d'un en fait, sur la vision de tu sais le patron salopard le PDG de la la multinationale qui est un enfoiré qui s'en fout plein les poches, alors je dis pas qu'il y en a pas bien évidemment mais qu'il y a tout un tas de choses en fait qui c'est un autre monde, c'est un autre univers et si t'as pas mis les pieds dedans tu peux pas te rendre compte de ce que ça implique et de ce que ça exige en fait donc c'est c'est complexe et si on repart très rapidement sur la politique c'est de la faute aussi de nos politiciens qui finalement font des liens parce que quand t'en as qui gueulent au scandale en disant oui alors tu comprends tel PDG s'est fait autant de fric machin et tout on en parle de ce que ton parti il a généré en argent on en parle de ce que vous faites dans les poches des repas que vous payez à je sais pas combien de milliers d'euros ou de dollars au frais du contribuable on en parle ou pas ? détournez l'attention

  • Speaker #1

    ouais c'est ça ça me fait penser là en ce moment en France avec certains partis justement qui sont là pour dire on va taxer les plus riches à hauteur de je sais pas combien de pourcents alors ils ont des bonnes idées ces partis là mais je vous dirais il y a des trucs aussi il faut arrêter alors que eux en fait ils ont je sais pas combien d'argent ils vont être exonérés d'impôts et tu vois donc quelque part en fait appliquer Appliquez, taxez-vous vous aussi à hauteur de 95% ou 90%. Et le truc, c'est que nous, on a une vision micro. On a une vision micro, on n'a pas l'expérience, on n'a pas le logiciel pour, on n'est pas câblé pour. Parce que c'est un autre monde, comme dit Julien. Donc, on prend nos décisions et on réagit de cette façon-là. Mais par contre, quand tu es à la place d'un dirigeant, et encore une fois, je ne prends pas la défense parce que j'ai vécu des choses quand j'étais salarié qui m'ont profondément dégoûté. parce qu'il y a des gens qui sont juste pas faits pour être à des places de dirigeants, il faudrait peut-être les cadrer, il faudrait qu'eux-mêmes soient accountable, qu'ils puissent rendre des comptes, parce que malheureusement, on ne leur demande pas des comptes à ces gens-là. Il faudrait qu'eux-mêmes soient capables de rendre des comptes, et que demain, s'ils font des conneries, ils payent les conséquences de leurs actes. D'accord ? Mais juste pour revenir, je me recentre, en fait, le truc, c'est que quand tu es à ce genre de poste-là, tu as des gens sous ta responsabilité, tu as un impact sur la société, tu crées des emplois, Quand tu es à un poste de dirigeant Tu ne prends pas toujours Les décisions qui te plaisent Tu dois prendre des décisions La décision qui sera La plus adaptée pour un maximum de monde Et parfois la décision qui va être La plus adaptée pour un maximum de monde Ça va être par exemple de licencier C'est un exemple Pourquoi ? Parce que si tu ne le fais pas C'est toute l'entreprise qui va être mise en péril Et derrière c'est tous les emplois qui vont disparaître Donc malheureusement Bah tu vois quand t'es à ce genre de poste je parle pas des patrons non empathiques mais j'ai lu parfois des trucs sur des patrons qui expliquaient en fait moi ça me faisait très mal au coeur des fois de rentrer à la maison et de me dire que j'ai dû vivre quelqu'un, que lui aussi, telle personne ou ces personnes là ont des enfants qui vont rentrer à la maison, qui vont retrouver leur femme et leurs enfants et qui vont devoir leur annoncer que c'est fini qu'ils peuvent plus travailler mais le truc c'est que c'était obligé d'être fait parce que si je le faisais pas à ce moment là, bah malheureusement j'allais mettre en péril beaucoup plus de vie donc je suis obligé de le faire à un moment ou l'autre et tout à fait Et tout ça en fait on ne le voit pas en vision micro C'est quand on est en vision macro qu'on voit ce genre de choses

  • Speaker #0

    Ouais, complètement. Et peut-être pour du coup revenir sur notre sujet initial, parce que là on va chercher sur plein de points, puis ça fait écho de toute façon. Mais ça c'est comme d'habitude, c'est la marque maison, c'est notre empreinte, c'est notre griffe.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc oui, et en fait c'est là aussi où peut-être... un dernier point pour aujourd'hui puis je pense qu'on pourra aller prendre peut-être une petite barquette de frites avec Nelson Mandela une prochaine fois parce qu'on a d'autres conseils mais c'est ça parce qu'il y avait plein d'autres choses qui nous avaient partagé et je pense que ça mériterait qu'on prenne du temps aussi pour ces autres points mais peut-être le dernier que j'aurais envie d'amener ici c'est de repérer en fait le positif chez autrui plutôt que de voir juste le négatif ou le potentiel de mal ou de problème que ça peut représenter, parce que si tu portes attention aux gens qui t'entourent et que tu ne fais pas preuve de naïveté, on s'entend qu'il y en a, tu les vois arriver avec leurs gros sabots, tu sais très bien qu'ils vont te poser des problèmes, ils ne sont pas stables émotionnellement, ils ont des intentions qui sont malhonnêtes, ils recherchent à récupérer un maximum de choses pour eux-mêmes. et puis c'est ok, t'as encore besoin de travailler sur toi mon gars, prends le temps, et puis tu reviendras quand tu seras prêt, mais de manière générale d'essayer de voir vraiment le positif chez autrui. Et il savait faire cette distinction justement entre les actions et les personnes, et ça c'est un point que l'on valorise beaucoup aussi à l'Institut, puisque ça fait partie de nos présupposés de base, qu'on ne doit pas juger le comportement. et rattacher l'identité de la personne par rapport à ça, mais simplement voir le comportement pour ce qu'il est, une stratégie. une stratégie qui amène des résultats qui sont bons ou qui sont mauvais, et que celle-ci, en fait, peut être modifiée, peut être changée. Et il expliquait vraiment ce côté important de valoriser les côtés positifs des autres. Parce que quand tu valorises le positif, tu permets à l'autre de grandir et de progresser. Parce que quand l'autre ne fait pas quelque chose qui te convient, la punition, elle a une... Une portée qui est déjà très limitée dans le temps en termes d'efficacité pour prévenir ce comportement-là. Mais surtout, ça met un système en place qui finalement valorise beaucoup plus le problème qu'autre chose. Alors je ne dis pas ici, et je ne pense pas que c'est le message non plus que Mandela voulait faire passer, qu'il ne faut pas mettre un système correctif, qu'il ne faut pas... mettre des punitions en place par rapport aux choses qui sont faites. Et c'est important parce que c'est aussi, je pense, essentiel que l'individu en tant que tel puisse comprendre que ses décisions ou ses actes vont avoir une conséquence et qu'il est responsable de ces conséquences-là, qu'il doit gérer ces conséquences, qu'il doit les assumer. mais qu'en même temps si tu ne fais que pointer le négatif que tu ne fais que juger, que critiquer que dire ouais tu fais pas ça, t'as pas dit ça tu t'es pas occupé de ça, bah en fait comment veux-tu que le meilleur ressorte parce que la seule chose sur laquelle tu mets de la lumière c'est du négatif et Mandela croyait de toute façon que même les personnes les plus cruelles avaient un coeur aussi et que ce coeur là pouvait être touché et que c'était important de pouvoir justement recentrer et tu vois ça me fait penser finalement à ce que partage et ce qu'a écrit et ce qu'il a pu remettre en avant à plusieurs reprises dans ses interviews le célèbre négociateur je crois qu'il était au FBI si je dis pas de bêtises et il gérait justement les terroristes et il gérait les prises d'otages etc

  • Speaker #1

    Chris Voss non Chris Voss ok

  • Speaker #0

    ce monsieur qui s'appelle Chris Voss, et qui est un ancien négociateur, mais professionnel, et qui était probablement un des meilleurs, si ce n'était le meilleur, finalement, disponible aux Etats-Unis, et un des éléments qui mettait beaucoup en avant dans son process de négociation. Que ce soit des terroristes, que ce soit un enlèvement, que ce soit un braquage, en fait, il disait, c'est important de revenir, non pas à ce qui est en train de se passer, mais à ce que la personne est en train de vivre. et qu'en fait c'est lié à son émotionnel, à ce qu'il a vécu, à ce qu'il a traversé, qui l'a amené à prendre cette décision-là. Et c'est important de le nommer, c'est important de l'entendre, c'est important de le reconnaître. Est-ce qu'on va pardonner à cette personne parce qu'elle est en souffrance, qu'elle vient de braquer une banque ou qu'elle a enlevé une famille ou qu'elle s'apprête à se faire sauter dans une salle de concert ? Non. La personne va assumer les conséquences de son acte ou de ce qu'il planifiait de faire, si heureusement on arrive à l'arrêter à temps, mais c'est vraiment de recentrer et de se dire ok la personne qui est en face, elle a un cœur, elle a des émotions on peut la toucher, on peut justement la faire réagir on peut la faire s'ajuster dans sa manière de voir et de sortir de cette réaction négative dans laquelle elle est peut-être en boucle depuis un certain temps donc mettre en avant les qualités des autres faire en sorte que les personnes qui sont finalement des ennemis, est-ce qu'ils peuvent devenir des alliés ? Peut-être, c'est possible. Peut-être qu'on peut aussi simplement s'entendre et se dire On est d'accord sur le fait qu'on n'est pas d'accord, mais on n'a pas besoin de se taper dessus pour autant, tant que ce que je fais de mon côté et ce que tu fais de ton côté ne nous impactent pas mutuellement. Mais dans ce cas-là, fais ce que tu as à faire, je fais ce que j'ai à faire, et le monde s'en portera très bien. Donc c'est vraiment aussi ce point-là, je trouve, qui est vraiment puissant. Et alors, on fait très attention parce que tous les prix Nobel ne sont pas toujours mérités, on le sait. Ils ne sont pas toujours attribués aux bonnes personnes pour les bonnes raisons. Mais là, pour le coup, je pense que son prix Nobel de la paix... il est loin d'être parfait très certainement, il a sûrement fait des trucs qu'il fallait pas, il a fait des erreurs il s'est trompé, comme tout le monde mais pour le coup être dans cette dynamique là je pense que ça justifie pas mal d'avoir reçu ce prix là ouais exactement d'ailleurs tu vois dans ce que tu racontes il y a une histoire,

  • Speaker #1

    parce qu'il y a toujours des anecdotes avec Mandela au travers de ses conseils Mandela, quand il était jeune, il avait appris, déjà parce qu'il pratiquait la boxe, il avait appris par son professeur que c'était important toujours de connaître l'autre, de savoir quelle est sa stratégie et ses techniques. pour savoir comment le battre et il a utilisé cette stratégie là de s'intéresser à l'autre toujours s'intéresser à l'autre de prendre le temps de s'intéresser à l'autre et quand justement le peuple sud africain vivait l'oppression et la ségrégation en fait qu'est ce qui s'est fait il sait il a il a étudié les manuels de sons ou d'accord l'art de la guerre et ce qu'il a fait c'est qu'il s'est intéressé à son ennemi politique il s'est intéressé à aux idéologies de ceux qui entretenaient à cette époque-là la ségrégation. Et parmi les choses qu'il a fait, c'est un, apprendre à parler la langue, apprendre à parler la langue de son ennemi, s'intéresser à la culture de son ennemi, s'intéresser aux préjugés que son ennemi a vis-à-vis de la population sud-africaine noire. et en fait il a été chercher de la connaissance il a été s'intéresser, il a été regarder aussi c'est quoi les points positifs chez l'ennemi parce qu'il n'y a pas que des points négatifs ils ont aussi des points positifs et une fois qu'il a fait tout ça qu'est-ce qu'il a fait ? Il a été discuter avec son ennemi. En fait il a utilisé quelque chose qui s'appelle la synchronisation ou la calibration, Julien, en PNL c'est justement de se mettre au même niveau que son ennemi, de le mettre en confiance de le mettre à l'aise. Et quand son ennemi s'est dit ben tiens au final, regarde il sait de quoi il parle il nous connaît, il sait exactement sur quoi peut-être appuyer. En fait, il a réussi à toucher les cœurs. il a réussi à recréer un dialogue, à recréer une réconciliation, une discussion pour toucher les cœurs. Et ça s'est fait plus loin au travers du rugby quand il était en mandat, où en fait il a réussi à unifier la population sud-africaine au travers du sport, au travers du rugby, parce qu'il avait compris que pour les africaneurs, en fait pour ceux qui avaient cette idéologie-là de ségrégation, le rugby c'était quelque chose qui était ultra important, qui était central. et en fait il a réussi à recréer justement une équipe à ce moment là où il y avait les deux, où il y avait une espèce de solidarité nationale qui incarnait les valeurs qu'il voulait proposer au travers de sa politique et ça a créé une espèce de politique de réconciliation nationale. Donc vraiment de le comprendre que toi qui nous écoutes, peut-être qu'aujourd'hui tu as des gens autour de toi Tu les aimes pas Et toi ce que tu fais c'est que tu entretiens la distance avec eux Tu bâtis des murs Tu cherches pas à les comprendre Tu te mets pas à leur place Tu te dis pas que peut-être Leurs sentiments sont justifiés mais de leur point de vue Ça veut pas dire que c'est justifié De leur point de vue c'est justifié Et toi ce que tu fais c'est que tu entretiens ce mur là Et en entretenant ce mur là Qu'est-ce qu'il se passe ? Bah malheureusement tu entretiens la problématique toi qui m'écoutes, peut-être qu'à certains moments de ta vie, tu vis des choses difficiles, t'as en face de toi quelqu'un que tu estimerais comme étant dans le faux, d'accord ? Étant l'oppresseur, et bien sûr qu'on peut coller cette étiquette, ok ? Sur son comportement. Mais peut-être le fait de comprendre l'autre, de se rapprocher de l'autre, d'essayer de le comprendre aussi au travers de son histoire, au travers de... de son éducation, ça te permettra d'avoir des clés nécessaires à ce moment-là pour pouvoir poser les bases d'un futur ensemble, en fait. C'est ça. Tu ne peux pas comprendre l'autre, tu ne pourras pas avancer.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'ensemble si tu ne cherches pas à comprendre l'autre.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et en plus, chercher à comprendre l'autre, ça ne veut pas dire être d'accord avec.

  • Speaker #1

    Ça ne peut pas dire être d'accord avec, mais ça veut dire aussi potentiellement voir des beautés chez l'autre. et voir aussi des points d'évolution. Je peux te donner un exemple. Julien, aujourd'hui, en France, j'ai entendu des gens, en tout cas, avoir ce genre de discours-là, de dire Ouais, dans les banlieues, il y a ceci, dans les banlieues, il y a cela. Mais en fait, ces personnes-là, tu leur poses la question Est-ce que tu connais quelqu'un qui vient de banlieue ? Est-ce que tu as déjà été dans les banlieues ? Tu as des personnes qui disent Ben non, en fait, c'est des personnes qui vivent dans la campagne. ils vivent pas dans ces villes dans lesquelles il y a certains problèmes ou dans ces villes justement dans lesquelles il y a un melted pot ils ont jamais été confrontés à ces personnes là la première chose à faire va discuter avec eux va discuter avec eux Rapproche-toi d'eux et tu verras Tu verras potentiellement qu'il y a plein de choses Où ces personnes-là portent tes valeurs Peut-être même plus Tu auras beaucoup de choses à apprendre d'eux Et il y a peut-être des choses où effectivement ça va pas Mais en te rapprochant d'eux tu comprendras peut-être aussi Le fond du problème, pourquoi est-ce qu'en fait Il y a ces problèmes-là Il y a peut-être des problèmes Qui sont liés à un mindset Il y a peut-être un problème qui sont liés aussi Au milieu social dans lequel ils vivent Et en fait c'est qu'à partir du moment Où tu vas aller discuter avec ces gens-là que tu vas avoir la capacité déjà de te rapprocher d'eux, mais aussi de co-construire quelque chose avec eux. Et c'est la même chose avec les politiciens. Les politiciens sont tout le temps en train de nous rabâcher qu'il y a du communautarisme, qu'il y a ceci, qu'il y a cela. Sauf que eux, ces politiciens, ne se mélangent qu'entre eux. Déjà, eux, ils font preuve de communautarisme. Ils viennent dire à nous, mais non, mais en fait, c'est comme ça que vous devriez vivre. Non, s'il te plaît. Non, non. Et ouais, mais je suis du côté de...

  • Speaker #0

    Commence par t'entendre avec le parti adverse.

  • Speaker #1

    Ben c'est ça, commence à t'entendre exactement. Ou alors, ils viennent et disent, Suis-je ? moi je suis du côté des pauvres je suis du côté des personnes qui sont en campagne je suis du côté des paysans tu sais pour leur donner beaucoup plus de je vais régler leurs problèmes alors que tu leur poses la question et tu leur dis c'est quoi le prix d'une baguette ben non en fait je sais pas ils savent même pas en fait c'est quoi le prix du blé ben je sais pas donc au bout d'un moment faut arrêter de se foutre de la gueule du monde et le meilleur moyen c'est d'être proche de t'intéresser aux autres honnêtement, ça sera beaucoup plus constructif pour régler les problèmes que de te mettre à dos contre ces personnes-là ton ennemi, le meilleur moyen de pouvoir avancer avec lui, en tout cas les personnes avec qui t'es pas d'accord, le meilleur moyen de pouvoir construire quelque chose avec eux de pouvoir avancer c'est de te rapprocher d'eux, d'apprendre à les connaître et de discuter avec eux parce que c'est quand tu auras ce dialogue qui va se créer que tous les deux vous allez pouvoir vous imprégner des côtés positifs de l'autre et vous allez construire quelque chose qui va être nouveau, qui va évoluer. D'accord ?

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    bref je suis parti un peu en mode Vendamme mais c'est pas grave d'ailleurs peut-être qu'on invitera Vendamme un jour comme je disais j'ai des contacts qui sont en lien direct avec Jean-Claude Vendamme on est sur la piste exactement après peut-être il va dire oh non celui-là il s'est foutu de ma gueule à chaque fois il me dit j'ai fait une Vendamme je viendrai pas oh je pense pas qu'il soit comme ça ah non je pense pas quand je dis je fais une Vendamme je pense que c'est un esprit philosophe Vendamme, beaucoup plus que certains philosophes

  • Speaker #0

    oui tout à fait je pense que ce sera un podcast où il faudra mettre un petit avertissement avant parce qu'à mon avis il va durer très longtemps celui-là il va durer longtemps et ce que j'aime en tout cas c'est qu'il pense complètement il dit ce qu'il pense alors après t'es d'accord ou pas mais au moins ça le mérite d'être clair c'est ça ferme alors toi qui nous écoutes on espère qu'on t'a partagé bien entendu des éléments qui sont venus t'allumer, t'animer, te réveiller t'inspirer donc on reprend rapidement on t'a parlé du courage selon Mandela et son importance le fait de devoir gérer ses émotions parce que sinon ça va être le bazar de développer le leadership dans la bonne direction d'incarner le changement et de repérer le positif chez les autres donc avec tout ça bah tu repars avec ces infos on te reviendra avec un second épisode justement on ira faire un petit un petit barbeuc avec Nelson Mandela et on ira se poser sur un banc mais voilà, on espère que en tout cas t'as trouvé de la valeur comme d'habitude si t'as un projet qui te tient à coeur de te reconvertir professionnellement de te former au métier du coaching de la relation d'aide ou tout simplement que t'as envie d'exceller dans ta pratique parce que tu t'es déjà formé par ci par là t'as lu quelques bouquins, t'as suivi quelques formations en ligne et que tu sens que t'as envie de passer vraiment au niveau du dessus et avoir des clients et avoir un impact puissant sur tes clients, et qu'on parle de toi, qu'on reconnaisse tes compétences, etc. Et bien en fait, n'oublie pas qu'on est là justement pour t'accompagner à ça. Et c'est notre rôle, c'est notre métier que de faire de toi le meilleur coach qui puisse être disponible là où tu te trouves. Parce que voilà, on t'aura donné les stratégies pour te permettre d'exceller et surtout de travailler sur ta posture et ta manière d'accompagner pour que ce soit le plus efficace possible. Donc fais-nous signe. En attendant, tu likes, tu commentes, tu partages, tu laisses des commentaires, tu vas faire en sorte de... faire gagner en visibilité à ce podcast, on compte sur toi pour ça, et puis on va te retrouver très vite pour un prochain épisode totalement, n'oublie pas de croire au maximum en ton potentiel et d'être extraordinaire chaque jour n'oublie pas non plus à quel point t'es magique et que t'as le pouvoir de réaliser absolument tout ce que tu souhaites, et on te dit à la prochaine

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🎧 Dans ce 172ème épisode de “La Systémique du Bonheur”, nous te partageons les précieux conseils que Mandela nous a donnés lors d’une conversation autour d’un café.


Aujourd’hui, nous te présentons 4 leçons tirées de la vie de Mandela, qui nous a offert des clés pour vivre une vie alignée et devenir un leader positif capable d’impacter le monde de la meilleure des manières.


Es-tu prêt à découvrir ces 4 conseils inspirants ? 🤔


Rejoins-nous dans ce podcast pour explorer des moments clés de la vie de Mandela, ainsi que les 4 principes qui ont fait de lui un leader exceptionnel et influent. Découvre comment les enseignements de Mandela peuvent enrichir ton niveau de bonheur et t’aider à développer ton charisme. Ne manque pas cette opportunité pour progresser encore plus vers ton excellence ! 🎙️✨


Abonne-toi au podcast, engage-toi avec nous et partage tes réflexions ! 🔄✨


Bonne écoute à toi ☀️🙏🏻🤩.


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut Julien !

  • Speaker #1

    Salut Samir !

  • Speaker #0

    Salut à toi qui nous écoutes et bienvenue dans ce nouvel épisode de la systémique du bonheur. Aujourd'hui on te vient avec un tout nouveau sujet. Julien, ça va être quoi le sujet du jour ?

  • Speaker #1

    Ah c'est quoi le sujet du jour ? C'est chaud Samir,

  • Speaker #0

    c'est chaud !

  • Speaker #1

    Ah là là, on a été prendre un thé avec Mandela.

  • Speaker #0

    On a pris un thé avec Mandela, ok ok, c'est vrai qu'on avait pris un thé avec Mandela.

  • Speaker #1

    Alors non, on a pris un café avec Mandela.

  • Speaker #0

    Un café, ouais.

  • Speaker #1

    Voilà, on a été prendre un petit café, on a été se poser, et on a eu une très longue conversation. Et on va te partager tout un tas de choses.

  • Speaker #0

    Totalement, totalement. Alors Mandela, je pense que tout le monde le connaît, c'est un grand homme, quelqu'un qui a quand même changé, je pense, la face du monde. Il a apporté quelque chose. Il a apporté de profonds changements, en tout cas dans... dans le monde, même si au départ, on l'avait catégorisé comme bad person hein, Julien ? On avait mis l'étiquette de terroriste sur son dos, alors que toute sa vie, il s'est battu contre l'apartheid et contre les discriminations. Et il a permis, justement, à l'Afrique du Sud de pouvoir rebondir, de pouvoir partir vers de nouvelles perspectives et de pouvoir mettre fin aussi à l'apartheid. Personnellement, Mandela, moi, c'est une personne qui me... qui m'inspire beaucoup et c'est pour ça que je me suis dit bah tiens ce serait cool qu'on aille chercher des petites leçons de vie de Mandela. Qu'est ce qui fait que Mandela a eu le succès qu'il a eu.

  • Speaker #1

    Ouais tout à fait et c'est vrai comme tu disais que c'était un grand homme oui il faisait 1m95 le...

  • Speaker #0

    Après tu sais pas c'était peut-être une chaise

  • Speaker #1

    En fait c'est une nouvelle chaise qui est chez Ikea

  • Speaker #0

    Je sais pas

  • Speaker #1

    Donc ouais, grand homme, à la fois en taille, parce qu'il était vraiment pas petit, 1m95, c'est pas rien, et puis aussi par son histoire. Et peut-être, moi, la première chose qui m'a impressionné, c'est la façon dont il a géré. Alors ça devait être certainement pas simple tous les jours, mais la façon dont il a géré. finalement, sa mise sous les verrous, parce que c'était en 1964, en fait, Nelson Mandela avait été, en fait, condamné à perpétuité, parce qu'il avait voulu saboter et comploter contre l'État qui était au pouvoir à ce moment-là. Sauf que, bah, même s'il a passé 27 ans en prison, et bah, en fait, pendant toutes ces années, il a simplement travaillé, réfléchi, s'est posé sur comment est-ce que je pourrais... finalement, être à la tête de mon pays et faire bouger les choses quand je sortirai. Et c'est assez impressionnant, en fait, parce que, quelque part, il a mis, je crois, un an après sa sortie à être élu président, et ensuite de commencer à, justement, mener les négociations pour mettre fin à l'apartheid dont tu parlais. Donc, assez impressionnant, deux ans plus tard, 93. Il reçoit son prix Nobel de la paix. C'est pas rien. Donc c'est tout un... C'est tout un... C'est tout un process. Et il devient en 1994 le président de l'Afrique du Sud. Le premier président noir. Donc une sacrée histoire.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment. Une sacrée histoire de résilience et d'antifragilité. Et aussi de pardon. Parce que c'est vrai que quand il était devenu président, il aurait pu... Il aurait pu lui-même faire preuve d'injustice et recréer une espèce de sorte d'apartheid dans l'autre sens. Mais en fait, lui, son objectif, c'était l'union nationale. C'était l'union de toutes les personnes qui avaient grandi et qui étaient nées en Afrique du Sud. Sachant que, si on reparle de l'Afrique du Sud rapidement, Gandhi était aussi en Afrique du Sud. Il a vécu, il a passé une bonne partie de sa vie en Afrique du Sud en tant qu'avocat. Et il avait vécu lui-même la ségrégation en Afrique du Sud. Donc c'était vraiment un sacré bazar ce qui s'était passé là-bas. Et Mandela de son vrai nom qui est Madiba. C'est cool aussi de le savoir.

  • Speaker #1

    Madiba, ouais.

  • Speaker #0

    Et ce que je trouve drôle aussi, c'est que, tu vois, juste avant peut-être de donner les sagesses de Mandela, c'est qu'on voit au travers de l'histoire de Mandela comment les choses peuvent évoluer. Dans le sens où, au début, on le voyait comme un terroriste. il était catalogué comme tel, on disait que Mandela était un terroriste, d'accord ? Et en fait, avec le temps, le mec a eu le prix Nobel de l'AP. Et ça montre à quel point aussi parfois, malheureusement, en fonction de celui qui écrit l'histoire, l'étiquette qu'il peut coller sur le dos des autres. Et parfois, on pense que certaines personnes sont les méchants dans l'histoire, alors que pas du tout. C'est les gentils depuis le début. L'importance d'avoir aussi une pensée critique sur ce que les médias nous disent, sur le paradigme aussi dans lequel on vit. et de se questionner, de se dire ok, moi je pense que je suis du bon côté là, je suis du côté de la lumière, mais qu'est-ce qui me dit que c'est pas finalement moi qui est du côté de l'ombre et qui est en train peut-être de foutre la merde un peu partout ?

  • Speaker #1

    Oui, effectivement Samir, c'est des super réflexions à avoir et à maintenir parce que on a toujours une version, on a notre version de ce qu'on voit, de ce qu'on observe et ne pas la remettre en question et ne pas essayer de voir les choses sous un angle différent, ça peut nous amener rapidement à... à déraper. Parce que tu demandes à n'importe quel dictateur s'il pense que ce qu'il fait pour son pays est bien, il va te dire absolument je fais ce qu'il y a de mieux pour mon peuple.

  • Speaker #0

    Personne ne fait mieux que moi.

  • Speaker #1

    Personne ne fait mieux que moi. Notre cher enfer qui est pavé de bonnes intentions, comme on dit.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc ouais, je trouve que c'est une belle leçon. Alors peut-être on va commencer à partager les différentes sagesses de Mandela, Julien. Et peut-être je te laisserai parler de la première sagesse.

  • Speaker #1

    Oui Samir, effectivement, le premier point que Nelson Mandela nous a partagé, c'est la notion de courage. Alors lui disait, j'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Alors le courage, c'est quelque chose qui est très important pour nous, dans notre quotidien et dans notre société de manière générale. Et un point peut-être qui m'a marqué particulièrement, c'est de comprendre que le courage, c'est une décision et non pas un don inné ni quelque chose qu'on va apprendre à l'école. C'est vraiment une décision de dire je prends la décision d'agir, de faire, d'assumer les conséquences. Je prends la décision de prendre tel ou tel risque. Et ce courage-là, eh bien il amène bien souvent à avoir énormément de résultats. et à faire justement progresser les choses, parce que tu ne peux pas faire progresser ta vie, tu ne peux pas faire progresser la société, si tu ne fais pas preuve de courage dans ce que tu peux entreprendre et décider. Donc ça, c'était vraiment un point, en tout cas moi, qui m'avait marqué à ce niveau-là, et de comprendre aussi que le courage, ça se manifeste par une série d'actions. Alors ça peut être des choses quotidiennes et vraiment tout à fait ordinaires, comme ça peut être aussi des choses beaucoup plus... Beaucoup plus poussée, beaucoup plus extraordinaire, pour le coup. Mais faire preuve de courage au quotidien, c'est peut-être te lever tous les matins et en fait affronter ce qui te fait peur, ce qui t'inquiète. Avoir du courage, c'est de continuer de tenir à ce que tu t'es dit que t'allais faire, même si c'était difficile, même si c'était éprouvant. Bah en fait, de pas t'arrêter par rapport à ça. Et puis... Il nous a partagé une situation finalement où il y a eu un incident pendant qu'il était en avion. Et en fait, malgré la peur intérieure durant ce moment-là, parce que quand il se passe un truc en avion, t'as pas vraiment le pouvoir de faire quoi que ce soit, eh ben il a décidé de continuer à lire son journal.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Il a décidé de rester concentré sur ce qu'il était en train de faire parce que de toute façon, il avait pas de pouvoir sur ce qui se passait autour de lui. et c'est le courage de continuer d'avancer malgré la tempête, parce que c'est comme ça que je le vois, c'est le symbole que je vois ici, et d'être capable de garder ton sang froid dans des situations où tu peux avoir peur, où tu peux avoir des inquiétudes, parce que quand on regarde un petit peu l'impact de la peur dans notre vie, et quand on fait pas preuve de courage, les décisions qui découlent de nos peurs sont rarement les meilleures décisions qu'on prend dans notre vie. Alors peut-être que sur le moment ça peut nous soulager, ça peut nous aider, mais très souvent malheureusement les conséquences derrière ne sont pas bonnes, ne sont pas adaptées et peuvent peut-être même poser encore plus de problèmes que ce qui te faisait peur au départ. Donc être courageux, ça signifie agir même si t'as peur, de prendre des décisions même si t'as des craintes et de choisir de poser les actions qui vont être les plus sages. Et un petit conseil en tout cas qu'il nous donnait, c'est que si tu as l'impression de ne pas pouvoir être courageux à un moment donné, fais juste semblant de l'être, agis en conséquence, fais semblant que tu sais faire preuve de courage et ça va renforcer ta capacité justement à le faire.

  • Speaker #0

    Exactement, ça rejoint vraiment aussi l'index de computation dont on parle tout le temps, la posture, le fait d'avoir justement cette posture-là, de faire comme si en fait ton cerveau lui, pour créer de la cohérence, automatiquement il va tout réguler, il va réguler les émotions, il va réguler les pensées et ça va te permettre de gagner à ce moment-là en courage. et en stabilité. Donc super Julien pour ce premier point, effectivement j'aime bien l'histoire de l'avion. En fait, les personnes qui étaient dans l'avion avaient peur, notamment son garde du corps, mais il s'est rendu compte que Mandela, lui, il continue à lire son journal, comme tu dis, parce qu'il n'avait pas de pouvoir sur la situation. En fait, pour lui, ça c'était le travail du pilote. Et avec le pilote qui pouvait gérer ça, c'était son boulot. Lui, son boulot à lui, c'était de se rendre justement à un endroit pour gérer de la politique. Donc en fait, il a mis le focus sur sa mission. Il y aurait eu un crash, de toute façon, il n'avait pas de pouvoir. Mais son objectif, c'est moi, je dois gérer une affaire politique, donc je me concentre sur mon job. Et ça, je trouve ça hyper puissant. Et je pense que ça va faire le lien aussi avec un autre point plus tard. Mais c'est de la sagesse, en fait. C'est de la pure sagesse en plus du courage. Et peut-être que je partirai du coup sur le deuxième point. Le deuxième point, c'est l'importance de la gestion des émotions. On en parle vraiment beaucoup. En tant que leader, si tu ne sais pas gérer tes émotions, tu es mort. Et ça me rappelle encore une fois, à l'époque, c'était un débat télévisé entre Sarkozy et Ségolène Royal, où à un moment ou l'autre, Ségolène a commencé à s'énerver un petit peu et tout ça. Et puis Sarkozy a retourné le truc en lui disant, en fait, vous savez, vous êtes en train de viser un poste politique. mais vous êtes dans l'émotionnel et ça c'est la pire chose qui peut vous arriver justement en tant que présidente.

  • Speaker #1

    C'est clair que ce n'est pas une bonne chose.

  • Speaker #0

    C'est ça et du coup il a retourné le débat à ce moment-là parce que les gens se sont dit Ah ouais punaise, si elle est capable de perdre le sang-froid comme ça, ça va être un peu chaud. Donc ouais, c'est un point important. Donc je vais aller un peu plus loin du coup sur la gestion des émotions. Il faut savoir que la maîtrise des émotions c'est quelque chose qui va être essentiel pour être un bon leader, pour être un bon dirigeant, pour être aussi un bon parent, pour être... même un bon ami en fait. C'est-à-dire que dans tous les points et tous les aspects de ta vie, si tu veux être quelqu'un qui va être là pour les autres, pour les soutenir, pour les aider, la gestion des émotions, elle va être nécessaire. Pourquoi ? Parce que les émotions, elles sont en lien avec les prises de décisions. Parce que les émotions aussi vont impacter les personnes qui sont autour de toi. Si tu es constamment angoissé, les gens qui sont autour de toi vont être constamment angoissés. Donc c'est pour ça que ça va être important. Je ne dis pas de ne pas avoir d'émotions, parce que c'est important les émotions. Les émotions sont centrales. Ce qui va être important, c'est de vivre tes émotions. Si tu ressens de l'angoisse, vis-le. Mais de rebondir très rapidement. D'avoir cette lucidité de pouvoir transformer cette émotion rapidement. Et la gestion des émotions, ça s'apprend. Ça va demander de faire une introspection, de savoir c'est quoi les émotions qui reviennent le plus souvent chez nous. quels sont les facteurs qui vont les déclencher, ces émotions, et derrière, d'avoir aussi des stratégies de gestion des émotions. Du coup, par rapport à ce qu'il nous avait raconté Mandela, il y avait cette histoire de 1993, où il y a eu l'assassinat d'un de ses opposants politiques, lui qui prônait, en tout cas dans sa politique, la vengeance de l'apartheid. Et ce qui s'est passé, en fait, c'est que quand il y a eu cet assassinat politique, lui, Mandela, ce qu'il a fait, c'est qu'il a prôné... une politique de réconciliation nationale plutôt que la vengeance. C'est ce qui a fait qu'il était controversé à ce moment-là et son opposant politique en avait profité. Mais justement, après son assassinat, alors que le pays allait partir en cacahuètes, il allait vraiment avoir une grosse crise politique, potentiellement une guerre civile, Mandela, ce qu'il a fait, c'est qu'il a fait un discours, il a parlé avec le cœur et il a amené les gens, en tout cas au travers de son expression, il a amené les gens à garder leur calme. Donc ce qu'il a fait, c'est que par son calme, Par son leadership, il a réussi à conquérir les cœurs et il a réussi à inspirer les autres. Pourquoi ? Parce qu'il portait ce qu'il disait. Il était l'image même de ce qu'il prêchait. Et parce que c'était quelqu'un de calme, parce qu'il avait cette capacité justement à garder ce calme-là en tant que leader, en fait, ce qu'il a fait, c'est qu'il a réussi à recréer de la stabilité et du calme dans son pays. Donc vraiment de comprendre que les émotions, elles vont être en lien avec nos prises de décisions. Quand on est dans l'émotionnel, on prend de mauvaises décisions. D'accord ? C'est pour ça que généralement, on demande aux gens de prendre un petit peu de recul. de vraiment faire une pause avant justement de réagir à quelque chose. Et en plus de ça, ça permet d'inspirer les autres, ça permet de gagner en charisme et du coup, encore une fois, de prendre les bonnes décisions.

  • Speaker #1

    Complètement. Ça va vraiment faire le lien avec le point d'avant, finalement, le courage, la gestion des émotions. Ça rentre vraiment dans ce point-là. Et tu vois, tu as évoqué la notion de leadership, justement, par rapport à tout ça. Et ça, c'est un autre point. finalement pour Mandela aussi qu'il a beaucoup mis en avant, parce que le leadership, c'est pas seulement être en avant, diriger des milliers de personnes, c'est surtout être capable en fait de garder ta juste place, de travailler en collaboration avec d'autres, et donc d'être capable de déléguer, de partager, et pas seulement te mettre sous les spots, te mettre en avant, parce que c'est ça aussi qui est problématique. C'est que certaines personnes veulent un poste de leader, veulent devenir des leaders, mais ils sont plus intéressés par la place que va prendre leur ego et la lumière qu'ils vont recevoir, plutôt que d'agir en fait avec humilité et de laisser les autres briller en fait. Parce que quand tu laisses les autres prendre de la place, quand tu laisses les autres vraiment se mettre en avant, être reconnus, Là, tu crées un noyau important de personnes qui vont être soudées, qui vont soutenir, qui vont progresser. Quand tu es un leader ou une leader qui va juste vouloir prendre la lumière, en fait, c'est très problématique parce que techniquement, un leader, c'est quelqu'un qui va prendre les devants, qui va donner une direction à suivre pour le bien commun, qui va... vouloir mettre des choses en avant pour qu'un maximum de personnes puissent être impactées positivement, mais en même temps tu démontres que la seule chose qui t'intéresse c'est qu'on prête attention à toi, qu'on te reconnaisse en tant que personne, qu'on te donne de l'importance, qu'on te donne de la valeur, et du coup c'est pas vraiment compatible, c'est pas du leadership. Donc ce que Mandela faisait beaucoup, c'est qu'il écoutait activement. Il valorisait beaucoup l'intelligence collective, il reconnaissait beaucoup l'importance de déléguer, et je pense que c'est ça aussi qui en a fait un vrai leader, quelque part, c'est qu'il n'était pas dans son bureau tout seul en train de prendre des décisions et de se moquer éperdument de ce qui se passait autour, comme bien trop de personnes à des postes de pouvoir font aujourd'hui. Et il s'est beaucoup inspiré de la philosophie d'Ubuntu, il croyait en fait en cet aspect de... collectivité, de l'humain collectif, et l'importance en fait de travailler en équipe, où finalement quelque chose qui t'impacte toi, ben m'impacte aussi. Et si je veux réussir, il faut que toi aussi tu réussisses. Et que si je veux pouvoir me nourrir, il faut que toi tu puisses te nourrir. Et vraiment cette dynamique en fait de partage absolu, pas dans l'idée qu'on est tous la même chose, et qu'on soit tous au même niveau ou autre, mais que chacun, chaque personne... dans sa posture, dans ses moyens, dans ses possibilités, en fait, contribuent et reçoivent aussi en retour de la contribution pour qu'il y ait vraiment cette collectivité qui s'installe et qu'on ne soit pas là à essayer de tirer la couverture de Ah bah moi j'en veux un peu plus, je ne vois pas pourquoi tu en aurais etc. Et donc d'être dans une dynamique un peu plus représentative d'un leadership plus humain, plus bienveillant, plus... concret, en fait, par rapport à ce qu'il voulait pour la société. Et d'ailleurs, il a fait preuve, justement, de leadership aussi, lorsqu'il a refusé de faire un second mandat. Où finalement, il a dit, bah non, j'ai fait mon mandat, j'ai fait ce que j'avais à faire, j'ai été aussi loin que je pouvais, il y aurait encore plein d'autres choses à faire. Mais qui dit que, en gros, moi, j'ai les meilleures idées ? Qui dit que moi, j'ai les meilleures solutions ? Qui dit que moi, je sais ce qui est mieux ou pas ? et que la place, en fait, elle appartient aux générations futures. Donc, je ne laisserai pas mon égo, qui est ravi qu'on lui donne cette deuxième possibilité de mandat, prendre le dessus. Donc, je me retire et je laisse ma place. Et c'est super inspirant. Là où, finalement, tu vois que dans d'autres pays et dans d'autres gouvernements... ils trouvent, ils essayent toujours plus ou moins de trouver un moyen de pouvoir dire comment est-ce que je peux faire pour rester encore un peu plus longtemps comment est-ce que je peux m'y prendre pour contourner le truc et faire en sorte de rester plus longtemps et juste cette démarche là que tu aies finalement une une intention positive ou non concernant ton pays, ton peuple, ce que tu veux pour les personnes qui t'entourent, c'est rarement bon signe. Donc, très inspirant aussi sur ce point.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, Julien, j'ai envie de te dire un truc. Moi, je trouve ça... Je vais choquer. Ce que je vais dire va peut-être choquer. D'accord.

  • Speaker #1

    Attention, mon petit bolide.

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas grave. C'est OK. En fait, je trouve ça drôle aujourd'hui. même si je pense que les deux doivent travailler ensemble, mais je trouve ça drôle aujourd'hui que les personnes qui sont à la tête des pays sont des personnes qui sont sur le point de mourir. Je dis ça, c'est pas méchant, ça peut vexer effectivement pour les personnes d'un certain âge, mais c'est des personnes qui ont 70 ans, 75 ans, 80 ans, qui ont fait leur temps. Quand je dis fait leur temps, ça veut dire qu'aujourd'hui, l'avenir appartient aux jeunes. Les jeunes sont à jour avec les nouvelles mentalités. On sait qu'en fait, tous les 10-15 ans, il y a un cycle qui se reproduit, il y a une nouvelle mentalité, les gens pensent différemment. Parfois, il y a un écart qui se creuse entre les différentes générations. Et ce qui se passe, c'est que moi, je trouve ça fou qu'aujourd'hui, dans certains pays, tu n'as que des personnes d'un certain âge. Ils ne font pas confiance à la jeunesse. La jeunesse, elle est écartée, comme si si on les met au pouvoir, ils vont faire des conneries. Sauf que vous, ces personnes-là, qui ont 70, 80, parfois 85 ans. En fait, c'est des personnes qui sont, malheureusement, qui sont plus vers la fin que vers...

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas en milieu de vie, ils ne sont pas au tout début. Je veux dire, s'ils font des conneries et qu'ils décident de mettre des choses en place qui n'ont aucun sens, ils ne vont pas le vivre, en fait. Ils ne vont pas le vivre,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Je ne sais pas si c'est choquant tant que ça. Je t'écoute là et... Moi, ce qui me paraîtrait être une idée, mais c'est peut-être une fausse bonne idée, il faudrait explorer le truc, mais ce qui me paraîtrait être une idée, ce serait plutôt d'avoir justement des personnes qui ont atteint finalement les 60, 70, 80 ans, qui ont une carrière politique, qui ont une carrière juridique, qui ont une carrière dans l'humanitaire, enfin, peu importe, en fait, qui ont de quoi amener du contenu, de la connaissance, des conseils, du mentorat, en fait, sur différents sujets. qu'on donne la possibilité, effectivement, à des personnes plus jeunes de prendre ces postes de pouvoir, mais d'avoir ce collège, en fait, de conseillers. Exactement. Et peu importe, en fait, le parti. Pour que la personne qui est finalement au pouvoir puisse prendre les informations et avoir l'éclairage le plus... le plus juste. L'éclairage le plus... le plus adapté possible, parce que l'idée c'est pas... et je pense que c'est un problème aussi, mais aujourd'hui les politiques, et je pense que c'est valable dans n'importe quel pays, mais ils sont plus soucieux de faire valoir la philosophie de leur parti que de s'intéresser à ce qui se passe concrètement sur le terrain, et ils veulent plus avoir raison qu'autre chose. ce qui nous amène en fait à avoir des trucs qui sortent qui servent à rien, qui tiennent pas la route qui finissent par poser des problèmes, on est obligé de revenir en arrière et puis c'est de ta faute et puis machin et puis truc et que ça serait certainement intéressant d'avoir cette perspective là et d'avoir justement des échos différents pour qu'il y ait vraiment un co-développement à travers une personne qui serait élue et qui prendrait conseil et qui irait appliquer selon ce qui lui semble être le plus adapté. Après, c'est toujours pareil, mais qui est cette dynamique-là ? Ça serait probablement plus pertinent.

  • Speaker #0

    Moi, je pense effectivement que... Encore une fois, c'est mon avis, je ne suis pas un politicien. Mais qu'il y ait une cohabitation, en fait, que chacun travaille ensemble. Ça, oui,

  • Speaker #1

    président,

  • Speaker #0

    ça, moi, j'ai pas envie. Pour rien au monde. Non, non, c'est pas fait pour moi, tout ça. Mais du coup, en fait, ce que je voulais dire, c'est qu'il y ait une cohabitation. En fait, les personnes âgées qui ont une expertise, etc., ils ont la sagesse. Ils ont une certaine sagesse, ils ont vécu beaucoup de choses, ils ont vu beaucoup de choses, ils ont expérimenté, ils ont mis en pratique, ils ont été confrontés à des problèmes et ils les ont dépassés. En fait, toute cette expérience leur donne une certaine sagesse qui leur permettra demain, en cas de crise, en cas de problème, potentiellement d'avoir ce courage, d'avoir cette prise de recul pour pouvoir aider la génération future. Là où la génération future a énormément d'énergie, mais elle est encore un peu comme de la dynamite, c'est très instable, ça peut exploser. Donc en fait, moi je pense qu'effectivement c'est les deux qui devraient travailler ensemble. Et là, dans ce que je suis en train de dire, je parle vraiment de certains gouvernements qui ne font vraiment pas du tout confiance à la jeunesse. alors que les jeunes sont directement concernés si aujourd'hui on va parler du réchauffement climatique tu mets dans un gouvernement que des personnes qui ont 70-75 ans excuse moi mais bon ils vont pas le vivre le réchauffement climatique si il y en a certains qui sont potentiellement inquiets pour leurs enfants peut-être qu'ils vont faire quelque chose mais pour beaucoup ils en ont strictement rien à faire ils sont là pour leurs intérêts, ils sont là pour leurs potes et pour les intérêts financiers mais par contre ceux qui vont payer les pots cassés, c'est qui ? C'est la jeunesse. C'est ceux qui ont 20 ans, 30 ans, 40 ans. D'accord ? Et c'est ça, en fait, que je suis en train de dire. C'est vraiment de... C'est pour ça que c'est important que les deux travaillent ensemble. Et, tu sais, vraiment, même si on ne va pas passer 10 ans dessus, mais c'est là que Mandela, en fait, au travers de ce que tu nous partages, lui, il avait déjà ce comportement-là. Durant son mandat, il essayait de repérer les éléments les plus intelligents. Il essayait de les mettre en avant, de les former, de les aider. pour que les gens acceptent par la suite de les suivre. C'est-à-dire que s'il y avait des personnes intelligentes autour de lui qu'il estimait comme étant des personnes qui pourraient diriger dans le futur, il n'avait pas peur de mettre la lumière sur eux et de ne pas avoir la lumière sur lui pour créer cette confiance vis-à-vis d'eux. Et le truc, ce qui est drôle, parce que Julien, malheureusement, il y a certaines idées. En tout cas, malheureusement, c'est encore une fois une histoire de paradigme. Mais dans certains pays occidentaux, où on pense que dans d'autres pays, ou comme en Afrique, malheureusement, les gens ne sont pas développés, en fait, lui, il a appris ça dans sa tribu. Il a appris ça dans sa tribu, où en fait, dans son enfance, il a grandi auprès du roi Jonaïne Taba, qui était le chef de leur tribu, et qui, lors des réunions, il laissait toutes les personnes de son clan parler sans les couper. Ils les écoutaient, ils les questionnaient, ils leur permettaient justement d'avoir cette confiance en eux, de développer leur esprit critique, de développer leur réflexion, sans s'imposer, sans leur dire En fait, c'est moi qui ai raison, toi t'es bête, toi tu ne devrais pas dire ceci, toi cela. Donc en fait, il y avait déjà, dans ces clans-là, il y avait une intelligence sur la question du leadership. Et malheureusement, tu vois, c'est ce que j'ai... Récemment, on avait vécu un truc un peu spécial avec une personne ici qui expliquait que certaines personnes viennent du trou du cul du monde et qu'elles viennent aux Etats-Unis. J'ai entendu un truc comme ça. Ici, aux Etats-Unis,

  • Speaker #1

    quelqu'un connaît de lourd. Ça attend l'intelligence humaine à fort potentiel.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça attend l'intelligence émotionnelle à fort potentiel. Quelqu'un qui m'a vraiment déçu. et en fait voilà qui avait limite c'était des propos racistes mais qui expliquait que voilà en gros des personnes qui venaient d'afrique ou etc en fait n'avait pas leur mot à dire ok parce que eux ils viennent de là bas et ils viennent ici dans un pays civilisé du coup bref je vais pas aller plus loin mais fait en fait il expliquait ça mais je suis désolé il ya beaucoup de si on va en afrique il ya beaucoup de sagesse notamment dans les gouvernances dans les méthodes de gouvernance, d'accord ? Où tu as certains rois, tu as certains chefs de tribus qui appliquaient déjà, en fait, les principes de la démocratie avant même la colonisation. Et vraiment de comprendre qu'aujourd'hui, il y a des gens qui pensent que la démocratie, c'est potentiellement la méthode de gouvernance ultime et qu'il n'y a pas mieux, tu vois. Mais en fait, si on se rapproche... de certains clans, de certaines tribus aujourd'hui, on se rendrait compte qu'il y a peut-être des choses manquantes qu'on pourrait implémenter aujourd'hui dans la vision de la démocratie qu'on a et qui pourraient permettre demain de créer quelque chose de beaucoup plus... de meilleur, mais aussi de redonner la responsabilité à chacun. Et là, en fait, c'est ce qu'on peut voir au travers du roi, en fait, Janine Tabat et de ce que faisait également Mandela, c'est qu'il redonnait la responsabilité à chacun. Il permettait à chacun de se sentir spécial et de développer son... En fait, t'as des capacités. tu as une expertise et développe-la, fais confiance, prends ta place et tu vas pouvoir apporter quelque chose en société. Mais bon, bref, je vais un peu dans tous les sens, mais c'est pour ça que moi, il me fascine Mandela. Il me fascine, tu vois, il a certainement appris ça aussi également beaucoup avec la vie, mais aussi au travers de sa culture.

  • Speaker #1

    Mais c'est là où ça peut être aussi intéressant, tu vois. C'est que tu prends effectivement les politiques qui se forment. à la politique et en fait ils se forment surtout aux joutes verbales et à apprendre à ne pas répondre aux questions

  • Speaker #0

    à jouer de rhétorique, et qui en fait argumentent avec beaucoup de malhonnêteté intellectuelle, et en fait c'est des argumentations qui sont fallacieuses, avec des faux cause-effets, avec des raccourcis, avec tout un tas de choses, et je ne suis pas certain en fait que ce soit la meilleure chose, et finalement il y a très peu de personnes, ou en tout cas j'en connais très peu, dans le paysage politique, que ce soit... en France, parce que c'est là d'où je viens, mais que ce soit aussi finalement au Canada, là où je réside maintenant, où finalement j'en connais très très peu qui sortent des process habituels. Finalement je pense là à une jeune femme qui est justement politique au Canada, c'est une Québécoise, et je trouve assez chouette sa manière de procéder, puisqu'elle ne respecte pas les règles de prise de parole. dans le sens où tu as un certain nombre de minutes pour pouvoir parler quand tu prends la parole. Et en fait, au lieu de meubler, elle pose la question directement. Ensuite, elle se tait. Donc elle dit, j'ai terminé. Donc déjà, elle coupe le process d'attente habituel. Fait que les parties qui sont questionnées à ce moment-là sont un petit peu déstabilisées parce qu'ils n'ont pas le temps de réfléchir. fait qu'il réponde, et systématiquement après elle reprend son temps de parole puisqu'elle en a encore, et elle reformule sa question. elle dit c'est très bien vous avez toujours pas répondu à ma question donc je la réitère parce qu'apparemment vous la comprenez pas donc ma question était la suivante est-ce que vous êtes capable de répondre ? et je connais pas du tout son parti c'est pas c'est pas une affinité politique en tant que telle mais plus l'attitude de la personne qui fait que ok si en fait on arrêtait de se faire des ronds de jambes et puis qu'on était un peu plus direct et honnête et qu'on répondait franchement peut-être que en fait les gouvernements se porteraient mieux et qu'on pourrait avancer dans la bonne direction mais bon ça c'est une autre histoire donc ce sera peut-être l'occasion de jaser de tout ça dans un autre podcast ça serait cool alors peut-être moi je vais passer du coup sur l'autre point c'est le fait d'incarner le changement et son apparence en

  • Speaker #1

    fait Mandela c'était un homme d'action Mandela c'était quelqu'un qui incarnait ce qu'il disait il il se limitait pas juste à dire des choses à appeler les gens à quelque chose. En fait, il passait à l'action. Et parmi les choses qui reviennent, c'est que Mandela, durant son mandat, il parlait beaucoup de paix. De paix et de réconciliation nationale. Et il y a une histoire qui me marque.

  • Speaker #0

    J'ai cru qu'il avait mangé trop de haricots. J'étais pas sûr

  • Speaker #1

    Pas mal, pas mal, je m'y attendais pas à celle-là Je m'y attendais pas Surtout que le petit manque de sommeil que j'ai là Je sais pas si t'as remarqué, j'ai mis un petit moment Avant de réagir à ta blague

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est même la façon Dont tu l'as dit, c'était assez drôle C'était la blague pourrie du jour Non mais elle est pas mal

  • Speaker #1

    Et donc quand je dis que Mandela incarne ce qu'il disait, imagine que Mandela a passé 27 ans en prison à Robben Island. Et pendant qu'il était en prison... les gardes de prison, ils ont été vraiment odieux avec les prisonniers. C'était un régime oppressif, il y avait de l'apartheid, il y avait de la torture, il y avait vraiment... Il en a bavé,

  • Speaker #0

    Ouais, j'imagine.

  • Speaker #1

    Vraiment, il en a vraiment bavé. Et en fait, quand il s'est... En 94, pendant son investiture présidentielle, Qu'est-ce qu'il a fait ? Il a invité l'un de ses anciens gardiens de prison qui lui a rendu la vie juste difficile ou pas possible. Et imagine le gardien de prison. Il reçoit une invitation de la part de Mandela qui va devenir président, qui devient l'un des personnages les plus puissants d'Afrique du Sud. il se dit quoi ? il se dit punaise je vais en chier en fait je crois qu'il va me pourrir la vie il va me rendre au gramme près tout ce que je lui ai mis dans la gueule au final qu'est-ce qu'il a fait ? il l'a juste invité à manger il a discuté avec lui et ça s'est terminé sur un serrage de main en fait et puis c'est fini en fait tu vois Mandela il est pas là pour dire aux gens pardonnez-vous les uns les autres, aimez-vous les uns les autres et puis en fait derrière lui par contre il respecte pas non, il le dit il le fait et en fait cet acte hyper fort, hyper puissant Déjà que c'était quelqu'un de charismatique Déjà que les gens lui faisaient confiance Mais en fait ça a inspiré les autres autour de lui Parce qu'il a été capable Lui même de dépasser quelque chose Qui était pas facile T'imagines tu vois quelqu'un pendant 27 ans Qui te pourrit la vie Au quotidien Et malgré tout tu lui serres la main Tu le laisses partir, tu dis je vais devenir ton président Et malgré tout ne t'inquiète pas Tu n'as pas à avoir peur pour tes propres droits C'est un truc de malade

  • Speaker #0

    Oui

  • Speaker #1

    Vraiment, c'est un truc de fou Et vraiment, tu sais De comprendre que ta posture, ton attitude Il faut Qu'elle soit en accord avec tes valeurs Il faut qu'elle soit en accord avec ce que tu dis Avec ce que tu proposes aux autres D'accord ? Si tu le fais, tu vas avoir un pouvoir De leadership, tu vas avoir un pouvoir D'influence Sur les autres qui va être énorme en fait. Et c'est là, Julien, que je dis souvent, une image vaut mieux que mille mots. Si tu es capable de l'incarner, si tu es capable de montrer cette image-là, c'est bon. Ce n'est pas comme aujourd'hui avec nos hommes politiques qui viennent et qui disent qu'il faut serrer la ceinture, mais par contre, nous, on va s'augmenter de 10 ou 15 Là, tu dis non, c'est en train de vous foutre de notre gueule.

  • Speaker #0

    C'est ça. c'est ça mais oui mais tu comprends les pauvres ils gagnent pas encore suffisamment d'argent c'est compliqué bon après il y a ça puis il y a quand même le fait que je suis pas sûr qu'il y ait grand monde qui irait gérer des affaires d'état pour 2000 balles par mois oui ça c'est sûr franchement en tant que... voilà, je suis pas sûr que ça m'intéresserait d'aller bosser à ce genre de poste et finalement d'avoir quand même beaucoup de responsabilités sur les épaules une image publique à travailler le fait de prendre position et donc probablement aussi de recevoir des menaces parce que tu plais pas à tout le monde je sais pas

  • Speaker #1

    les postes à responsabilité c'est pas évident d'ailleurs déjà nous Julien, à deux à l'Institut Merlin, on a un poste de responsabilité il faut dire les choses telles qu'elles sont et parfois gérer de l'humain et quand tu dois gérer de l'humain c'est vraiment pas évident et tu vois moi par exemple, avant d'être à ce genre de poste là j'avais pas l'expérience j'avais pas la vision, j'avais rien vécu de ce point de vue là, j'étais juste un salarié parfois je pouvais avoir une vision critique par rapport à certains leaders, alors j'en ai toujours les petits chefs par exemple, j'ai toujours cette vision là mais par contre le truc c'est que le regard, j'avais pas vécu de choses directement, et là je me rends compte à quel point effectivement c'est challengeant parce que honnêtement il y a des jours t'as envie d'envoyer les gens bouler, ça peut arriver il y a des gens qui ont pas de limite d'accord Il y a des gens vraiment qui n'ont pas du tout de limite. Tu te dis, mais calmez-vous. et tu dois gérer ta boîte tu dois prendre les bonnes décisions tu dois gérer ta propre vie personnelle parce que parfois il suffit que t'as eu une mauvaise semaine, que t'es pas bien que t'as des choses à vivre dans ton espace privé qui sont pas évident et en plus tu dois dealer avec des personnes qui ont pas de limites et parfois ça peut être challengeant parce que tu dois séparer les deux non là je suis au travail mes émotions je dois les gérer je dois les mettre de côté et je dois avoir le courage de séparer les deux aspects de ma vie et tout ça c'est pas évident tu vois non non c'est pas simple et donc imagine que tu travailles sur toi et que tu as la capacité d'incarner tout ça imagine l'impact que tu peux avoir en société parce que c'est vraiment pas facile non

  • Speaker #0

    c'est ça et je pense qu'il y a trop peu de gens qui arrivent à se projeter alors peut-être qu'on en parle peut-être pas assez D'ailleurs, tu vois, je prends un exemple tout bête, mais je vois en fait une ancienne station service qui n'est plus en fonction du côté où j'habite. Et en fait, il y a un tag sur un des murs qui dit en gros, on n'a pas besoin des patrons, dégagez-les tous, ils se font du fric sur notre dos, ils servent à rien. Bon, c'est vrai qu'il y a certains patrons, je pense qu'ils n'ont pas leur place, et que ça serait bien qu'ils aillent prendre un petit cours d'empathie et d'humanité, parce que voilà. Mais ça serait intéressant aussi de faire un espèce de mode découverte de vie ma vie. Et je suis pas mal convaincu qu'il y en a plus d'un qui dirait Ah bah non, mais moi en fait je veux pas faire ce boule là. Quand je vois tout ce qui est à gérer, tout ce qui est à réfléchir, à décider, les risques qui sont pris, etc. Bah non, mais moi ça m'intéresse pas. et je pense que ça en calmerait plus d'un en fait, sur la vision de tu sais le patron salopard le PDG de la la multinationale qui est un enfoiré qui s'en fout plein les poches, alors je dis pas qu'il y en a pas bien évidemment mais qu'il y a tout un tas de choses en fait qui c'est un autre monde, c'est un autre univers et si t'as pas mis les pieds dedans tu peux pas te rendre compte de ce que ça implique et de ce que ça exige en fait donc c'est c'est complexe et si on repart très rapidement sur la politique c'est de la faute aussi de nos politiciens qui finalement font des liens parce que quand t'en as qui gueulent au scandale en disant oui alors tu comprends tel PDG s'est fait autant de fric machin et tout on en parle de ce que ton parti il a généré en argent on en parle de ce que vous faites dans les poches des repas que vous payez à je sais pas combien de milliers d'euros ou de dollars au frais du contribuable on en parle ou pas ? détournez l'attention

  • Speaker #1

    ouais c'est ça ça me fait penser là en ce moment en France avec certains partis justement qui sont là pour dire on va taxer les plus riches à hauteur de je sais pas combien de pourcents alors ils ont des bonnes idées ces partis là mais je vous dirais il y a des trucs aussi il faut arrêter alors que eux en fait ils ont je sais pas combien d'argent ils vont être exonérés d'impôts et tu vois donc quelque part en fait appliquer Appliquez, taxez-vous vous aussi à hauteur de 95% ou 90%. Et le truc, c'est que nous, on a une vision micro. On a une vision micro, on n'a pas l'expérience, on n'a pas le logiciel pour, on n'est pas câblé pour. Parce que c'est un autre monde, comme dit Julien. Donc, on prend nos décisions et on réagit de cette façon-là. Mais par contre, quand tu es à la place d'un dirigeant, et encore une fois, je ne prends pas la défense parce que j'ai vécu des choses quand j'étais salarié qui m'ont profondément dégoûté. parce qu'il y a des gens qui sont juste pas faits pour être à des places de dirigeants, il faudrait peut-être les cadrer, il faudrait qu'eux-mêmes soient accountable, qu'ils puissent rendre des comptes, parce que malheureusement, on ne leur demande pas des comptes à ces gens-là. Il faudrait qu'eux-mêmes soient capables de rendre des comptes, et que demain, s'ils font des conneries, ils payent les conséquences de leurs actes. D'accord ? Mais juste pour revenir, je me recentre, en fait, le truc, c'est que quand tu es à ce genre de poste-là, tu as des gens sous ta responsabilité, tu as un impact sur la société, tu crées des emplois, Quand tu es à un poste de dirigeant Tu ne prends pas toujours Les décisions qui te plaisent Tu dois prendre des décisions La décision qui sera La plus adaptée pour un maximum de monde Et parfois la décision qui va être La plus adaptée pour un maximum de monde Ça va être par exemple de licencier C'est un exemple Pourquoi ? Parce que si tu ne le fais pas C'est toute l'entreprise qui va être mise en péril Et derrière c'est tous les emplois qui vont disparaître Donc malheureusement Bah tu vois quand t'es à ce genre de poste je parle pas des patrons non empathiques mais j'ai lu parfois des trucs sur des patrons qui expliquaient en fait moi ça me faisait très mal au coeur des fois de rentrer à la maison et de me dire que j'ai dû vivre quelqu'un, que lui aussi, telle personne ou ces personnes là ont des enfants qui vont rentrer à la maison, qui vont retrouver leur femme et leurs enfants et qui vont devoir leur annoncer que c'est fini qu'ils peuvent plus travailler mais le truc c'est que c'était obligé d'être fait parce que si je le faisais pas à ce moment là, bah malheureusement j'allais mettre en péril beaucoup plus de vie donc je suis obligé de le faire à un moment ou l'autre et tout à fait Et tout ça en fait on ne le voit pas en vision micro C'est quand on est en vision macro qu'on voit ce genre de choses

  • Speaker #0

    Ouais, complètement. Et peut-être pour du coup revenir sur notre sujet initial, parce que là on va chercher sur plein de points, puis ça fait écho de toute façon. Mais ça c'est comme d'habitude, c'est la marque maison, c'est notre empreinte, c'est notre griffe.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc oui, et en fait c'est là aussi où peut-être... un dernier point pour aujourd'hui puis je pense qu'on pourra aller prendre peut-être une petite barquette de frites avec Nelson Mandela une prochaine fois parce qu'on a d'autres conseils mais c'est ça parce qu'il y avait plein d'autres choses qui nous avaient partagé et je pense que ça mériterait qu'on prenne du temps aussi pour ces autres points mais peut-être le dernier que j'aurais envie d'amener ici c'est de repérer en fait le positif chez autrui plutôt que de voir juste le négatif ou le potentiel de mal ou de problème que ça peut représenter, parce que si tu portes attention aux gens qui t'entourent et que tu ne fais pas preuve de naïveté, on s'entend qu'il y en a, tu les vois arriver avec leurs gros sabots, tu sais très bien qu'ils vont te poser des problèmes, ils ne sont pas stables émotionnellement, ils ont des intentions qui sont malhonnêtes, ils recherchent à récupérer un maximum de choses pour eux-mêmes. et puis c'est ok, t'as encore besoin de travailler sur toi mon gars, prends le temps, et puis tu reviendras quand tu seras prêt, mais de manière générale d'essayer de voir vraiment le positif chez autrui. Et il savait faire cette distinction justement entre les actions et les personnes, et ça c'est un point que l'on valorise beaucoup aussi à l'Institut, puisque ça fait partie de nos présupposés de base, qu'on ne doit pas juger le comportement. et rattacher l'identité de la personne par rapport à ça, mais simplement voir le comportement pour ce qu'il est, une stratégie. une stratégie qui amène des résultats qui sont bons ou qui sont mauvais, et que celle-ci, en fait, peut être modifiée, peut être changée. Et il expliquait vraiment ce côté important de valoriser les côtés positifs des autres. Parce que quand tu valorises le positif, tu permets à l'autre de grandir et de progresser. Parce que quand l'autre ne fait pas quelque chose qui te convient, la punition, elle a une... Une portée qui est déjà très limitée dans le temps en termes d'efficacité pour prévenir ce comportement-là. Mais surtout, ça met un système en place qui finalement valorise beaucoup plus le problème qu'autre chose. Alors je ne dis pas ici, et je ne pense pas que c'est le message non plus que Mandela voulait faire passer, qu'il ne faut pas mettre un système correctif, qu'il ne faut pas... mettre des punitions en place par rapport aux choses qui sont faites. Et c'est important parce que c'est aussi, je pense, essentiel que l'individu en tant que tel puisse comprendre que ses décisions ou ses actes vont avoir une conséquence et qu'il est responsable de ces conséquences-là, qu'il doit gérer ces conséquences, qu'il doit les assumer. mais qu'en même temps si tu ne fais que pointer le négatif que tu ne fais que juger, que critiquer que dire ouais tu fais pas ça, t'as pas dit ça tu t'es pas occupé de ça, bah en fait comment veux-tu que le meilleur ressorte parce que la seule chose sur laquelle tu mets de la lumière c'est du négatif et Mandela croyait de toute façon que même les personnes les plus cruelles avaient un coeur aussi et que ce coeur là pouvait être touché et que c'était important de pouvoir justement recentrer et tu vois ça me fait penser finalement à ce que partage et ce qu'a écrit et ce qu'il a pu remettre en avant à plusieurs reprises dans ses interviews le célèbre négociateur je crois qu'il était au FBI si je dis pas de bêtises et il gérait justement les terroristes et il gérait les prises d'otages etc

  • Speaker #1

    Chris Voss non Chris Voss ok

  • Speaker #0

    ce monsieur qui s'appelle Chris Voss, et qui est un ancien négociateur, mais professionnel, et qui était probablement un des meilleurs, si ce n'était le meilleur, finalement, disponible aux Etats-Unis, et un des éléments qui mettait beaucoup en avant dans son process de négociation. Que ce soit des terroristes, que ce soit un enlèvement, que ce soit un braquage, en fait, il disait, c'est important de revenir, non pas à ce qui est en train de se passer, mais à ce que la personne est en train de vivre. et qu'en fait c'est lié à son émotionnel, à ce qu'il a vécu, à ce qu'il a traversé, qui l'a amené à prendre cette décision-là. Et c'est important de le nommer, c'est important de l'entendre, c'est important de le reconnaître. Est-ce qu'on va pardonner à cette personne parce qu'elle est en souffrance, qu'elle vient de braquer une banque ou qu'elle a enlevé une famille ou qu'elle s'apprête à se faire sauter dans une salle de concert ? Non. La personne va assumer les conséquences de son acte ou de ce qu'il planifiait de faire, si heureusement on arrive à l'arrêter à temps, mais c'est vraiment de recentrer et de se dire ok la personne qui est en face, elle a un cœur, elle a des émotions on peut la toucher, on peut justement la faire réagir on peut la faire s'ajuster dans sa manière de voir et de sortir de cette réaction négative dans laquelle elle est peut-être en boucle depuis un certain temps donc mettre en avant les qualités des autres faire en sorte que les personnes qui sont finalement des ennemis, est-ce qu'ils peuvent devenir des alliés ? Peut-être, c'est possible. Peut-être qu'on peut aussi simplement s'entendre et se dire On est d'accord sur le fait qu'on n'est pas d'accord, mais on n'a pas besoin de se taper dessus pour autant, tant que ce que je fais de mon côté et ce que tu fais de ton côté ne nous impactent pas mutuellement. Mais dans ce cas-là, fais ce que tu as à faire, je fais ce que j'ai à faire, et le monde s'en portera très bien. Donc c'est vraiment aussi ce point-là, je trouve, qui est vraiment puissant. Et alors, on fait très attention parce que tous les prix Nobel ne sont pas toujours mérités, on le sait. Ils ne sont pas toujours attribués aux bonnes personnes pour les bonnes raisons. Mais là, pour le coup, je pense que son prix Nobel de la paix... il est loin d'être parfait très certainement, il a sûrement fait des trucs qu'il fallait pas, il a fait des erreurs il s'est trompé, comme tout le monde mais pour le coup être dans cette dynamique là je pense que ça justifie pas mal d'avoir reçu ce prix là ouais exactement d'ailleurs tu vois dans ce que tu racontes il y a une histoire,

  • Speaker #1

    parce qu'il y a toujours des anecdotes avec Mandela au travers de ses conseils Mandela, quand il était jeune, il avait appris, déjà parce qu'il pratiquait la boxe, il avait appris par son professeur que c'était important toujours de connaître l'autre, de savoir quelle est sa stratégie et ses techniques. pour savoir comment le battre et il a utilisé cette stratégie là de s'intéresser à l'autre toujours s'intéresser à l'autre de prendre le temps de s'intéresser à l'autre et quand justement le peuple sud africain vivait l'oppression et la ségrégation en fait qu'est ce qui s'est fait il sait il a il a étudié les manuels de sons ou d'accord l'art de la guerre et ce qu'il a fait c'est qu'il s'est intéressé à son ennemi politique il s'est intéressé à aux idéologies de ceux qui entretenaient à cette époque-là la ségrégation. Et parmi les choses qu'il a fait, c'est un, apprendre à parler la langue, apprendre à parler la langue de son ennemi, s'intéresser à la culture de son ennemi, s'intéresser aux préjugés que son ennemi a vis-à-vis de la population sud-africaine noire. et en fait il a été chercher de la connaissance il a été s'intéresser, il a été regarder aussi c'est quoi les points positifs chez l'ennemi parce qu'il n'y a pas que des points négatifs ils ont aussi des points positifs et une fois qu'il a fait tout ça qu'est-ce qu'il a fait ? Il a été discuter avec son ennemi. En fait il a utilisé quelque chose qui s'appelle la synchronisation ou la calibration, Julien, en PNL c'est justement de se mettre au même niveau que son ennemi, de le mettre en confiance de le mettre à l'aise. Et quand son ennemi s'est dit ben tiens au final, regarde il sait de quoi il parle il nous connaît, il sait exactement sur quoi peut-être appuyer. En fait, il a réussi à toucher les cœurs. il a réussi à recréer un dialogue, à recréer une réconciliation, une discussion pour toucher les cœurs. Et ça s'est fait plus loin au travers du rugby quand il était en mandat, où en fait il a réussi à unifier la population sud-africaine au travers du sport, au travers du rugby, parce qu'il avait compris que pour les africaneurs, en fait pour ceux qui avaient cette idéologie-là de ségrégation, le rugby c'était quelque chose qui était ultra important, qui était central. et en fait il a réussi à recréer justement une équipe à ce moment là où il y avait les deux, où il y avait une espèce de solidarité nationale qui incarnait les valeurs qu'il voulait proposer au travers de sa politique et ça a créé une espèce de politique de réconciliation nationale. Donc vraiment de le comprendre que toi qui nous écoutes, peut-être qu'aujourd'hui tu as des gens autour de toi Tu les aimes pas Et toi ce que tu fais c'est que tu entretiens la distance avec eux Tu bâtis des murs Tu cherches pas à les comprendre Tu te mets pas à leur place Tu te dis pas que peut-être Leurs sentiments sont justifiés mais de leur point de vue Ça veut pas dire que c'est justifié De leur point de vue c'est justifié Et toi ce que tu fais c'est que tu entretiens ce mur là Et en entretenant ce mur là Qu'est-ce qu'il se passe ? Bah malheureusement tu entretiens la problématique toi qui m'écoutes, peut-être qu'à certains moments de ta vie, tu vis des choses difficiles, t'as en face de toi quelqu'un que tu estimerais comme étant dans le faux, d'accord ? Étant l'oppresseur, et bien sûr qu'on peut coller cette étiquette, ok ? Sur son comportement. Mais peut-être le fait de comprendre l'autre, de se rapprocher de l'autre, d'essayer de le comprendre aussi au travers de son histoire, au travers de... de son éducation, ça te permettra d'avoir des clés nécessaires à ce moment-là pour pouvoir poser les bases d'un futur ensemble, en fait. C'est ça. Tu ne peux pas comprendre l'autre, tu ne pourras pas avancer.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'ensemble si tu ne cherches pas à comprendre l'autre.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et en plus, chercher à comprendre l'autre, ça ne veut pas dire être d'accord avec.

  • Speaker #1

    Ça ne peut pas dire être d'accord avec, mais ça veut dire aussi potentiellement voir des beautés chez l'autre. et voir aussi des points d'évolution. Je peux te donner un exemple. Julien, aujourd'hui, en France, j'ai entendu des gens, en tout cas, avoir ce genre de discours-là, de dire Ouais, dans les banlieues, il y a ceci, dans les banlieues, il y a cela. Mais en fait, ces personnes-là, tu leur poses la question Est-ce que tu connais quelqu'un qui vient de banlieue ? Est-ce que tu as déjà été dans les banlieues ? Tu as des personnes qui disent Ben non, en fait, c'est des personnes qui vivent dans la campagne. ils vivent pas dans ces villes dans lesquelles il y a certains problèmes ou dans ces villes justement dans lesquelles il y a un melted pot ils ont jamais été confrontés à ces personnes là la première chose à faire va discuter avec eux va discuter avec eux Rapproche-toi d'eux et tu verras Tu verras potentiellement qu'il y a plein de choses Où ces personnes-là portent tes valeurs Peut-être même plus Tu auras beaucoup de choses à apprendre d'eux Et il y a peut-être des choses où effectivement ça va pas Mais en te rapprochant d'eux tu comprendras peut-être aussi Le fond du problème, pourquoi est-ce qu'en fait Il y a ces problèmes-là Il y a peut-être des problèmes Qui sont liés à un mindset Il y a peut-être un problème qui sont liés aussi Au milieu social dans lequel ils vivent Et en fait c'est qu'à partir du moment Où tu vas aller discuter avec ces gens-là que tu vas avoir la capacité déjà de te rapprocher d'eux, mais aussi de co-construire quelque chose avec eux. Et c'est la même chose avec les politiciens. Les politiciens sont tout le temps en train de nous rabâcher qu'il y a du communautarisme, qu'il y a ceci, qu'il y a cela. Sauf que eux, ces politiciens, ne se mélangent qu'entre eux. Déjà, eux, ils font preuve de communautarisme. Ils viennent dire à nous, mais non, mais en fait, c'est comme ça que vous devriez vivre. Non, s'il te plaît. Non, non. Et ouais, mais je suis du côté de...

  • Speaker #0

    Commence par t'entendre avec le parti adverse.

  • Speaker #1

    Ben c'est ça, commence à t'entendre exactement. Ou alors, ils viennent et disent, Suis-je ? moi je suis du côté des pauvres je suis du côté des personnes qui sont en campagne je suis du côté des paysans tu sais pour leur donner beaucoup plus de je vais régler leurs problèmes alors que tu leur poses la question et tu leur dis c'est quoi le prix d'une baguette ben non en fait je sais pas ils savent même pas en fait c'est quoi le prix du blé ben je sais pas donc au bout d'un moment faut arrêter de se foutre de la gueule du monde et le meilleur moyen c'est d'être proche de t'intéresser aux autres honnêtement, ça sera beaucoup plus constructif pour régler les problèmes que de te mettre à dos contre ces personnes-là ton ennemi, le meilleur moyen de pouvoir avancer avec lui, en tout cas les personnes avec qui t'es pas d'accord, le meilleur moyen de pouvoir construire quelque chose avec eux de pouvoir avancer c'est de te rapprocher d'eux, d'apprendre à les connaître et de discuter avec eux parce que c'est quand tu auras ce dialogue qui va se créer que tous les deux vous allez pouvoir vous imprégner des côtés positifs de l'autre et vous allez construire quelque chose qui va être nouveau, qui va évoluer. D'accord ?

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    bref je suis parti un peu en mode Vendamme mais c'est pas grave d'ailleurs peut-être qu'on invitera Vendamme un jour comme je disais j'ai des contacts qui sont en lien direct avec Jean-Claude Vendamme on est sur la piste exactement après peut-être il va dire oh non celui-là il s'est foutu de ma gueule à chaque fois il me dit j'ai fait une Vendamme je viendrai pas oh je pense pas qu'il soit comme ça ah non je pense pas quand je dis je fais une Vendamme je pense que c'est un esprit philosophe Vendamme, beaucoup plus que certains philosophes

  • Speaker #0

    oui tout à fait je pense que ce sera un podcast où il faudra mettre un petit avertissement avant parce qu'à mon avis il va durer très longtemps celui-là il va durer longtemps et ce que j'aime en tout cas c'est qu'il pense complètement il dit ce qu'il pense alors après t'es d'accord ou pas mais au moins ça le mérite d'être clair c'est ça ferme alors toi qui nous écoutes on espère qu'on t'a partagé bien entendu des éléments qui sont venus t'allumer, t'animer, te réveiller t'inspirer donc on reprend rapidement on t'a parlé du courage selon Mandela et son importance le fait de devoir gérer ses émotions parce que sinon ça va être le bazar de développer le leadership dans la bonne direction d'incarner le changement et de repérer le positif chez les autres donc avec tout ça bah tu repars avec ces infos on te reviendra avec un second épisode justement on ira faire un petit un petit barbeuc avec Nelson Mandela et on ira se poser sur un banc mais voilà, on espère que en tout cas t'as trouvé de la valeur comme d'habitude si t'as un projet qui te tient à coeur de te reconvertir professionnellement de te former au métier du coaching de la relation d'aide ou tout simplement que t'as envie d'exceller dans ta pratique parce que tu t'es déjà formé par ci par là t'as lu quelques bouquins, t'as suivi quelques formations en ligne et que tu sens que t'as envie de passer vraiment au niveau du dessus et avoir des clients et avoir un impact puissant sur tes clients, et qu'on parle de toi, qu'on reconnaisse tes compétences, etc. Et bien en fait, n'oublie pas qu'on est là justement pour t'accompagner à ça. Et c'est notre rôle, c'est notre métier que de faire de toi le meilleur coach qui puisse être disponible là où tu te trouves. Parce que voilà, on t'aura donné les stratégies pour te permettre d'exceller et surtout de travailler sur ta posture et ta manière d'accompagner pour que ce soit le plus efficace possible. Donc fais-nous signe. En attendant, tu likes, tu commentes, tu partages, tu laisses des commentaires, tu vas faire en sorte de... faire gagner en visibilité à ce podcast, on compte sur toi pour ça, et puis on va te retrouver très vite pour un prochain épisode totalement, n'oublie pas de croire au maximum en ton potentiel et d'être extraordinaire chaque jour n'oublie pas non plus à quel point t'es magique et que t'as le pouvoir de réaliser absolument tout ce que tu souhaites, et on te dit à la prochaine

Description

🎧 Dans ce 172ème épisode de “La Systémique du Bonheur”, nous te partageons les précieux conseils que Mandela nous a donnés lors d’une conversation autour d’un café.


Aujourd’hui, nous te présentons 4 leçons tirées de la vie de Mandela, qui nous a offert des clés pour vivre une vie alignée et devenir un leader positif capable d’impacter le monde de la meilleure des manières.


Es-tu prêt à découvrir ces 4 conseils inspirants ? 🤔


Rejoins-nous dans ce podcast pour explorer des moments clés de la vie de Mandela, ainsi que les 4 principes qui ont fait de lui un leader exceptionnel et influent. Découvre comment les enseignements de Mandela peuvent enrichir ton niveau de bonheur et t’aider à développer ton charisme. Ne manque pas cette opportunité pour progresser encore plus vers ton excellence ! 🎙️✨


Abonne-toi au podcast, engage-toi avec nous et partage tes réflexions ! 🔄✨


Bonne écoute à toi ☀️🙏🏻🤩.


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut Julien !

  • Speaker #1

    Salut Samir !

  • Speaker #0

    Salut à toi qui nous écoutes et bienvenue dans ce nouvel épisode de la systémique du bonheur. Aujourd'hui on te vient avec un tout nouveau sujet. Julien, ça va être quoi le sujet du jour ?

  • Speaker #1

    Ah c'est quoi le sujet du jour ? C'est chaud Samir,

  • Speaker #0

    c'est chaud !

  • Speaker #1

    Ah là là, on a été prendre un thé avec Mandela.

  • Speaker #0

    On a pris un thé avec Mandela, ok ok, c'est vrai qu'on avait pris un thé avec Mandela.

  • Speaker #1

    Alors non, on a pris un café avec Mandela.

  • Speaker #0

    Un café, ouais.

  • Speaker #1

    Voilà, on a été prendre un petit café, on a été se poser, et on a eu une très longue conversation. Et on va te partager tout un tas de choses.

  • Speaker #0

    Totalement, totalement. Alors Mandela, je pense que tout le monde le connaît, c'est un grand homme, quelqu'un qui a quand même changé, je pense, la face du monde. Il a apporté quelque chose. Il a apporté de profonds changements, en tout cas dans... dans le monde, même si au départ, on l'avait catégorisé comme bad person hein, Julien ? On avait mis l'étiquette de terroriste sur son dos, alors que toute sa vie, il s'est battu contre l'apartheid et contre les discriminations. Et il a permis, justement, à l'Afrique du Sud de pouvoir rebondir, de pouvoir partir vers de nouvelles perspectives et de pouvoir mettre fin aussi à l'apartheid. Personnellement, Mandela, moi, c'est une personne qui me... qui m'inspire beaucoup et c'est pour ça que je me suis dit bah tiens ce serait cool qu'on aille chercher des petites leçons de vie de Mandela. Qu'est ce qui fait que Mandela a eu le succès qu'il a eu.

  • Speaker #1

    Ouais tout à fait et c'est vrai comme tu disais que c'était un grand homme oui il faisait 1m95 le...

  • Speaker #0

    Après tu sais pas c'était peut-être une chaise

  • Speaker #1

    En fait c'est une nouvelle chaise qui est chez Ikea

  • Speaker #0

    Je sais pas

  • Speaker #1

    Donc ouais, grand homme, à la fois en taille, parce qu'il était vraiment pas petit, 1m95, c'est pas rien, et puis aussi par son histoire. Et peut-être, moi, la première chose qui m'a impressionné, c'est la façon dont il a géré. Alors ça devait être certainement pas simple tous les jours, mais la façon dont il a géré. finalement, sa mise sous les verrous, parce que c'était en 1964, en fait, Nelson Mandela avait été, en fait, condamné à perpétuité, parce qu'il avait voulu saboter et comploter contre l'État qui était au pouvoir à ce moment-là. Sauf que, bah, même s'il a passé 27 ans en prison, et bah, en fait, pendant toutes ces années, il a simplement travaillé, réfléchi, s'est posé sur comment est-ce que je pourrais... finalement, être à la tête de mon pays et faire bouger les choses quand je sortirai. Et c'est assez impressionnant, en fait, parce que, quelque part, il a mis, je crois, un an après sa sortie à être élu président, et ensuite de commencer à, justement, mener les négociations pour mettre fin à l'apartheid dont tu parlais. Donc, assez impressionnant, deux ans plus tard, 93. Il reçoit son prix Nobel de la paix. C'est pas rien. Donc c'est tout un... C'est tout un... C'est tout un process. Et il devient en 1994 le président de l'Afrique du Sud. Le premier président noir. Donc une sacrée histoire.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment. Une sacrée histoire de résilience et d'antifragilité. Et aussi de pardon. Parce que c'est vrai que quand il était devenu président, il aurait pu... Il aurait pu lui-même faire preuve d'injustice et recréer une espèce de sorte d'apartheid dans l'autre sens. Mais en fait, lui, son objectif, c'était l'union nationale. C'était l'union de toutes les personnes qui avaient grandi et qui étaient nées en Afrique du Sud. Sachant que, si on reparle de l'Afrique du Sud rapidement, Gandhi était aussi en Afrique du Sud. Il a vécu, il a passé une bonne partie de sa vie en Afrique du Sud en tant qu'avocat. Et il avait vécu lui-même la ségrégation en Afrique du Sud. Donc c'était vraiment un sacré bazar ce qui s'était passé là-bas. Et Mandela de son vrai nom qui est Madiba. C'est cool aussi de le savoir.

  • Speaker #1

    Madiba, ouais.

  • Speaker #0

    Et ce que je trouve drôle aussi, c'est que, tu vois, juste avant peut-être de donner les sagesses de Mandela, c'est qu'on voit au travers de l'histoire de Mandela comment les choses peuvent évoluer. Dans le sens où, au début, on le voyait comme un terroriste. il était catalogué comme tel, on disait que Mandela était un terroriste, d'accord ? Et en fait, avec le temps, le mec a eu le prix Nobel de l'AP. Et ça montre à quel point aussi parfois, malheureusement, en fonction de celui qui écrit l'histoire, l'étiquette qu'il peut coller sur le dos des autres. Et parfois, on pense que certaines personnes sont les méchants dans l'histoire, alors que pas du tout. C'est les gentils depuis le début. L'importance d'avoir aussi une pensée critique sur ce que les médias nous disent, sur le paradigme aussi dans lequel on vit. et de se questionner, de se dire ok, moi je pense que je suis du bon côté là, je suis du côté de la lumière, mais qu'est-ce qui me dit que c'est pas finalement moi qui est du côté de l'ombre et qui est en train peut-être de foutre la merde un peu partout ?

  • Speaker #1

    Oui, effectivement Samir, c'est des super réflexions à avoir et à maintenir parce que on a toujours une version, on a notre version de ce qu'on voit, de ce qu'on observe et ne pas la remettre en question et ne pas essayer de voir les choses sous un angle différent, ça peut nous amener rapidement à... à déraper. Parce que tu demandes à n'importe quel dictateur s'il pense que ce qu'il fait pour son pays est bien, il va te dire absolument je fais ce qu'il y a de mieux pour mon peuple.

  • Speaker #0

    Personne ne fait mieux que moi.

  • Speaker #1

    Personne ne fait mieux que moi. Notre cher enfer qui est pavé de bonnes intentions, comme on dit.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc ouais, je trouve que c'est une belle leçon. Alors peut-être on va commencer à partager les différentes sagesses de Mandela, Julien. Et peut-être je te laisserai parler de la première sagesse.

  • Speaker #1

    Oui Samir, effectivement, le premier point que Nelson Mandela nous a partagé, c'est la notion de courage. Alors lui disait, j'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Alors le courage, c'est quelque chose qui est très important pour nous, dans notre quotidien et dans notre société de manière générale. Et un point peut-être qui m'a marqué particulièrement, c'est de comprendre que le courage, c'est une décision et non pas un don inné ni quelque chose qu'on va apprendre à l'école. C'est vraiment une décision de dire je prends la décision d'agir, de faire, d'assumer les conséquences. Je prends la décision de prendre tel ou tel risque. Et ce courage-là, eh bien il amène bien souvent à avoir énormément de résultats. et à faire justement progresser les choses, parce que tu ne peux pas faire progresser ta vie, tu ne peux pas faire progresser la société, si tu ne fais pas preuve de courage dans ce que tu peux entreprendre et décider. Donc ça, c'était vraiment un point, en tout cas moi, qui m'avait marqué à ce niveau-là, et de comprendre aussi que le courage, ça se manifeste par une série d'actions. Alors ça peut être des choses quotidiennes et vraiment tout à fait ordinaires, comme ça peut être aussi des choses beaucoup plus... Beaucoup plus poussée, beaucoup plus extraordinaire, pour le coup. Mais faire preuve de courage au quotidien, c'est peut-être te lever tous les matins et en fait affronter ce qui te fait peur, ce qui t'inquiète. Avoir du courage, c'est de continuer de tenir à ce que tu t'es dit que t'allais faire, même si c'était difficile, même si c'était éprouvant. Bah en fait, de pas t'arrêter par rapport à ça. Et puis... Il nous a partagé une situation finalement où il y a eu un incident pendant qu'il était en avion. Et en fait, malgré la peur intérieure durant ce moment-là, parce que quand il se passe un truc en avion, t'as pas vraiment le pouvoir de faire quoi que ce soit, eh ben il a décidé de continuer à lire son journal.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Il a décidé de rester concentré sur ce qu'il était en train de faire parce que de toute façon, il avait pas de pouvoir sur ce qui se passait autour de lui. et c'est le courage de continuer d'avancer malgré la tempête, parce que c'est comme ça que je le vois, c'est le symbole que je vois ici, et d'être capable de garder ton sang froid dans des situations où tu peux avoir peur, où tu peux avoir des inquiétudes, parce que quand on regarde un petit peu l'impact de la peur dans notre vie, et quand on fait pas preuve de courage, les décisions qui découlent de nos peurs sont rarement les meilleures décisions qu'on prend dans notre vie. Alors peut-être que sur le moment ça peut nous soulager, ça peut nous aider, mais très souvent malheureusement les conséquences derrière ne sont pas bonnes, ne sont pas adaptées et peuvent peut-être même poser encore plus de problèmes que ce qui te faisait peur au départ. Donc être courageux, ça signifie agir même si t'as peur, de prendre des décisions même si t'as des craintes et de choisir de poser les actions qui vont être les plus sages. Et un petit conseil en tout cas qu'il nous donnait, c'est que si tu as l'impression de ne pas pouvoir être courageux à un moment donné, fais juste semblant de l'être, agis en conséquence, fais semblant que tu sais faire preuve de courage et ça va renforcer ta capacité justement à le faire.

  • Speaker #0

    Exactement, ça rejoint vraiment aussi l'index de computation dont on parle tout le temps, la posture, le fait d'avoir justement cette posture-là, de faire comme si en fait ton cerveau lui, pour créer de la cohérence, automatiquement il va tout réguler, il va réguler les émotions, il va réguler les pensées et ça va te permettre de gagner à ce moment-là en courage. et en stabilité. Donc super Julien pour ce premier point, effectivement j'aime bien l'histoire de l'avion. En fait, les personnes qui étaient dans l'avion avaient peur, notamment son garde du corps, mais il s'est rendu compte que Mandela, lui, il continue à lire son journal, comme tu dis, parce qu'il n'avait pas de pouvoir sur la situation. En fait, pour lui, ça c'était le travail du pilote. Et avec le pilote qui pouvait gérer ça, c'était son boulot. Lui, son boulot à lui, c'était de se rendre justement à un endroit pour gérer de la politique. Donc en fait, il a mis le focus sur sa mission. Il y aurait eu un crash, de toute façon, il n'avait pas de pouvoir. Mais son objectif, c'est moi, je dois gérer une affaire politique, donc je me concentre sur mon job. Et ça, je trouve ça hyper puissant. Et je pense que ça va faire le lien aussi avec un autre point plus tard. Mais c'est de la sagesse, en fait. C'est de la pure sagesse en plus du courage. Et peut-être que je partirai du coup sur le deuxième point. Le deuxième point, c'est l'importance de la gestion des émotions. On en parle vraiment beaucoup. En tant que leader, si tu ne sais pas gérer tes émotions, tu es mort. Et ça me rappelle encore une fois, à l'époque, c'était un débat télévisé entre Sarkozy et Ségolène Royal, où à un moment ou l'autre, Ségolène a commencé à s'énerver un petit peu et tout ça. Et puis Sarkozy a retourné le truc en lui disant, en fait, vous savez, vous êtes en train de viser un poste politique. mais vous êtes dans l'émotionnel et ça c'est la pire chose qui peut vous arriver justement en tant que présidente.

  • Speaker #1

    C'est clair que ce n'est pas une bonne chose.

  • Speaker #0

    C'est ça et du coup il a retourné le débat à ce moment-là parce que les gens se sont dit Ah ouais punaise, si elle est capable de perdre le sang-froid comme ça, ça va être un peu chaud. Donc ouais, c'est un point important. Donc je vais aller un peu plus loin du coup sur la gestion des émotions. Il faut savoir que la maîtrise des émotions c'est quelque chose qui va être essentiel pour être un bon leader, pour être un bon dirigeant, pour être aussi un bon parent, pour être... même un bon ami en fait. C'est-à-dire que dans tous les points et tous les aspects de ta vie, si tu veux être quelqu'un qui va être là pour les autres, pour les soutenir, pour les aider, la gestion des émotions, elle va être nécessaire. Pourquoi ? Parce que les émotions, elles sont en lien avec les prises de décisions. Parce que les émotions aussi vont impacter les personnes qui sont autour de toi. Si tu es constamment angoissé, les gens qui sont autour de toi vont être constamment angoissés. Donc c'est pour ça que ça va être important. Je ne dis pas de ne pas avoir d'émotions, parce que c'est important les émotions. Les émotions sont centrales. Ce qui va être important, c'est de vivre tes émotions. Si tu ressens de l'angoisse, vis-le. Mais de rebondir très rapidement. D'avoir cette lucidité de pouvoir transformer cette émotion rapidement. Et la gestion des émotions, ça s'apprend. Ça va demander de faire une introspection, de savoir c'est quoi les émotions qui reviennent le plus souvent chez nous. quels sont les facteurs qui vont les déclencher, ces émotions, et derrière, d'avoir aussi des stratégies de gestion des émotions. Du coup, par rapport à ce qu'il nous avait raconté Mandela, il y avait cette histoire de 1993, où il y a eu l'assassinat d'un de ses opposants politiques, lui qui prônait, en tout cas dans sa politique, la vengeance de l'apartheid. Et ce qui s'est passé, en fait, c'est que quand il y a eu cet assassinat politique, lui, Mandela, ce qu'il a fait, c'est qu'il a prôné... une politique de réconciliation nationale plutôt que la vengeance. C'est ce qui a fait qu'il était controversé à ce moment-là et son opposant politique en avait profité. Mais justement, après son assassinat, alors que le pays allait partir en cacahuètes, il allait vraiment avoir une grosse crise politique, potentiellement une guerre civile, Mandela, ce qu'il a fait, c'est qu'il a fait un discours, il a parlé avec le cœur et il a amené les gens, en tout cas au travers de son expression, il a amené les gens à garder leur calme. Donc ce qu'il a fait, c'est que par son calme, Par son leadership, il a réussi à conquérir les cœurs et il a réussi à inspirer les autres. Pourquoi ? Parce qu'il portait ce qu'il disait. Il était l'image même de ce qu'il prêchait. Et parce que c'était quelqu'un de calme, parce qu'il avait cette capacité justement à garder ce calme-là en tant que leader, en fait, ce qu'il a fait, c'est qu'il a réussi à recréer de la stabilité et du calme dans son pays. Donc vraiment de comprendre que les émotions, elles vont être en lien avec nos prises de décisions. Quand on est dans l'émotionnel, on prend de mauvaises décisions. D'accord ? C'est pour ça que généralement, on demande aux gens de prendre un petit peu de recul. de vraiment faire une pause avant justement de réagir à quelque chose. Et en plus de ça, ça permet d'inspirer les autres, ça permet de gagner en charisme et du coup, encore une fois, de prendre les bonnes décisions.

  • Speaker #1

    Complètement. Ça va vraiment faire le lien avec le point d'avant, finalement, le courage, la gestion des émotions. Ça rentre vraiment dans ce point-là. Et tu vois, tu as évoqué la notion de leadership, justement, par rapport à tout ça. Et ça, c'est un autre point. finalement pour Mandela aussi qu'il a beaucoup mis en avant, parce que le leadership, c'est pas seulement être en avant, diriger des milliers de personnes, c'est surtout être capable en fait de garder ta juste place, de travailler en collaboration avec d'autres, et donc d'être capable de déléguer, de partager, et pas seulement te mettre sous les spots, te mettre en avant, parce que c'est ça aussi qui est problématique. C'est que certaines personnes veulent un poste de leader, veulent devenir des leaders, mais ils sont plus intéressés par la place que va prendre leur ego et la lumière qu'ils vont recevoir, plutôt que d'agir en fait avec humilité et de laisser les autres briller en fait. Parce que quand tu laisses les autres prendre de la place, quand tu laisses les autres vraiment se mettre en avant, être reconnus, Là, tu crées un noyau important de personnes qui vont être soudées, qui vont soutenir, qui vont progresser. Quand tu es un leader ou une leader qui va juste vouloir prendre la lumière, en fait, c'est très problématique parce que techniquement, un leader, c'est quelqu'un qui va prendre les devants, qui va donner une direction à suivre pour le bien commun, qui va... vouloir mettre des choses en avant pour qu'un maximum de personnes puissent être impactées positivement, mais en même temps tu démontres que la seule chose qui t'intéresse c'est qu'on prête attention à toi, qu'on te reconnaisse en tant que personne, qu'on te donne de l'importance, qu'on te donne de la valeur, et du coup c'est pas vraiment compatible, c'est pas du leadership. Donc ce que Mandela faisait beaucoup, c'est qu'il écoutait activement. Il valorisait beaucoup l'intelligence collective, il reconnaissait beaucoup l'importance de déléguer, et je pense que c'est ça aussi qui en a fait un vrai leader, quelque part, c'est qu'il n'était pas dans son bureau tout seul en train de prendre des décisions et de se moquer éperdument de ce qui se passait autour, comme bien trop de personnes à des postes de pouvoir font aujourd'hui. Et il s'est beaucoup inspiré de la philosophie d'Ubuntu, il croyait en fait en cet aspect de... collectivité, de l'humain collectif, et l'importance en fait de travailler en équipe, où finalement quelque chose qui t'impacte toi, ben m'impacte aussi. Et si je veux réussir, il faut que toi aussi tu réussisses. Et que si je veux pouvoir me nourrir, il faut que toi tu puisses te nourrir. Et vraiment cette dynamique en fait de partage absolu, pas dans l'idée qu'on est tous la même chose, et qu'on soit tous au même niveau ou autre, mais que chacun, chaque personne... dans sa posture, dans ses moyens, dans ses possibilités, en fait, contribuent et reçoivent aussi en retour de la contribution pour qu'il y ait vraiment cette collectivité qui s'installe et qu'on ne soit pas là à essayer de tirer la couverture de Ah bah moi j'en veux un peu plus, je ne vois pas pourquoi tu en aurais etc. Et donc d'être dans une dynamique un peu plus représentative d'un leadership plus humain, plus bienveillant, plus... concret, en fait, par rapport à ce qu'il voulait pour la société. Et d'ailleurs, il a fait preuve, justement, de leadership aussi, lorsqu'il a refusé de faire un second mandat. Où finalement, il a dit, bah non, j'ai fait mon mandat, j'ai fait ce que j'avais à faire, j'ai été aussi loin que je pouvais, il y aurait encore plein d'autres choses à faire. Mais qui dit que, en gros, moi, j'ai les meilleures idées ? Qui dit que moi, j'ai les meilleures solutions ? Qui dit que moi, je sais ce qui est mieux ou pas ? et que la place, en fait, elle appartient aux générations futures. Donc, je ne laisserai pas mon égo, qui est ravi qu'on lui donne cette deuxième possibilité de mandat, prendre le dessus. Donc, je me retire et je laisse ma place. Et c'est super inspirant. Là où, finalement, tu vois que dans d'autres pays et dans d'autres gouvernements... ils trouvent, ils essayent toujours plus ou moins de trouver un moyen de pouvoir dire comment est-ce que je peux faire pour rester encore un peu plus longtemps comment est-ce que je peux m'y prendre pour contourner le truc et faire en sorte de rester plus longtemps et juste cette démarche là que tu aies finalement une une intention positive ou non concernant ton pays, ton peuple, ce que tu veux pour les personnes qui t'entourent, c'est rarement bon signe. Donc, très inspirant aussi sur ce point.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, Julien, j'ai envie de te dire un truc. Moi, je trouve ça... Je vais choquer. Ce que je vais dire va peut-être choquer. D'accord.

  • Speaker #1

    Attention, mon petit bolide.

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas grave. C'est OK. En fait, je trouve ça drôle aujourd'hui. même si je pense que les deux doivent travailler ensemble, mais je trouve ça drôle aujourd'hui que les personnes qui sont à la tête des pays sont des personnes qui sont sur le point de mourir. Je dis ça, c'est pas méchant, ça peut vexer effectivement pour les personnes d'un certain âge, mais c'est des personnes qui ont 70 ans, 75 ans, 80 ans, qui ont fait leur temps. Quand je dis fait leur temps, ça veut dire qu'aujourd'hui, l'avenir appartient aux jeunes. Les jeunes sont à jour avec les nouvelles mentalités. On sait qu'en fait, tous les 10-15 ans, il y a un cycle qui se reproduit, il y a une nouvelle mentalité, les gens pensent différemment. Parfois, il y a un écart qui se creuse entre les différentes générations. Et ce qui se passe, c'est que moi, je trouve ça fou qu'aujourd'hui, dans certains pays, tu n'as que des personnes d'un certain âge. Ils ne font pas confiance à la jeunesse. La jeunesse, elle est écartée, comme si si on les met au pouvoir, ils vont faire des conneries. Sauf que vous, ces personnes-là, qui ont 70, 80, parfois 85 ans. En fait, c'est des personnes qui sont, malheureusement, qui sont plus vers la fin que vers...

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas en milieu de vie, ils ne sont pas au tout début. Je veux dire, s'ils font des conneries et qu'ils décident de mettre des choses en place qui n'ont aucun sens, ils ne vont pas le vivre, en fait. Ils ne vont pas le vivre,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Je ne sais pas si c'est choquant tant que ça. Je t'écoute là et... Moi, ce qui me paraîtrait être une idée, mais c'est peut-être une fausse bonne idée, il faudrait explorer le truc, mais ce qui me paraîtrait être une idée, ce serait plutôt d'avoir justement des personnes qui ont atteint finalement les 60, 70, 80 ans, qui ont une carrière politique, qui ont une carrière juridique, qui ont une carrière dans l'humanitaire, enfin, peu importe, en fait, qui ont de quoi amener du contenu, de la connaissance, des conseils, du mentorat, en fait, sur différents sujets. qu'on donne la possibilité, effectivement, à des personnes plus jeunes de prendre ces postes de pouvoir, mais d'avoir ce collège, en fait, de conseillers. Exactement. Et peu importe, en fait, le parti. Pour que la personne qui est finalement au pouvoir puisse prendre les informations et avoir l'éclairage le plus... le plus juste. L'éclairage le plus... le plus adapté possible, parce que l'idée c'est pas... et je pense que c'est un problème aussi, mais aujourd'hui les politiques, et je pense que c'est valable dans n'importe quel pays, mais ils sont plus soucieux de faire valoir la philosophie de leur parti que de s'intéresser à ce qui se passe concrètement sur le terrain, et ils veulent plus avoir raison qu'autre chose. ce qui nous amène en fait à avoir des trucs qui sortent qui servent à rien, qui tiennent pas la route qui finissent par poser des problèmes, on est obligé de revenir en arrière et puis c'est de ta faute et puis machin et puis truc et que ça serait certainement intéressant d'avoir cette perspective là et d'avoir justement des échos différents pour qu'il y ait vraiment un co-développement à travers une personne qui serait élue et qui prendrait conseil et qui irait appliquer selon ce qui lui semble être le plus adapté. Après, c'est toujours pareil, mais qui est cette dynamique-là ? Ça serait probablement plus pertinent.

  • Speaker #0

    Moi, je pense effectivement que... Encore une fois, c'est mon avis, je ne suis pas un politicien. Mais qu'il y ait une cohabitation, en fait, que chacun travaille ensemble. Ça, oui,

  • Speaker #1

    président,

  • Speaker #0

    ça, moi, j'ai pas envie. Pour rien au monde. Non, non, c'est pas fait pour moi, tout ça. Mais du coup, en fait, ce que je voulais dire, c'est qu'il y ait une cohabitation. En fait, les personnes âgées qui ont une expertise, etc., ils ont la sagesse. Ils ont une certaine sagesse, ils ont vécu beaucoup de choses, ils ont vu beaucoup de choses, ils ont expérimenté, ils ont mis en pratique, ils ont été confrontés à des problèmes et ils les ont dépassés. En fait, toute cette expérience leur donne une certaine sagesse qui leur permettra demain, en cas de crise, en cas de problème, potentiellement d'avoir ce courage, d'avoir cette prise de recul pour pouvoir aider la génération future. Là où la génération future a énormément d'énergie, mais elle est encore un peu comme de la dynamite, c'est très instable, ça peut exploser. Donc en fait, moi je pense qu'effectivement c'est les deux qui devraient travailler ensemble. Et là, dans ce que je suis en train de dire, je parle vraiment de certains gouvernements qui ne font vraiment pas du tout confiance à la jeunesse. alors que les jeunes sont directement concernés si aujourd'hui on va parler du réchauffement climatique tu mets dans un gouvernement que des personnes qui ont 70-75 ans excuse moi mais bon ils vont pas le vivre le réchauffement climatique si il y en a certains qui sont potentiellement inquiets pour leurs enfants peut-être qu'ils vont faire quelque chose mais pour beaucoup ils en ont strictement rien à faire ils sont là pour leurs intérêts, ils sont là pour leurs potes et pour les intérêts financiers mais par contre ceux qui vont payer les pots cassés, c'est qui ? C'est la jeunesse. C'est ceux qui ont 20 ans, 30 ans, 40 ans. D'accord ? Et c'est ça, en fait, que je suis en train de dire. C'est vraiment de... C'est pour ça que c'est important que les deux travaillent ensemble. Et, tu sais, vraiment, même si on ne va pas passer 10 ans dessus, mais c'est là que Mandela, en fait, au travers de ce que tu nous partages, lui, il avait déjà ce comportement-là. Durant son mandat, il essayait de repérer les éléments les plus intelligents. Il essayait de les mettre en avant, de les former, de les aider. pour que les gens acceptent par la suite de les suivre. C'est-à-dire que s'il y avait des personnes intelligentes autour de lui qu'il estimait comme étant des personnes qui pourraient diriger dans le futur, il n'avait pas peur de mettre la lumière sur eux et de ne pas avoir la lumière sur lui pour créer cette confiance vis-à-vis d'eux. Et le truc, ce qui est drôle, parce que Julien, malheureusement, il y a certaines idées. En tout cas, malheureusement, c'est encore une fois une histoire de paradigme. Mais dans certains pays occidentaux, où on pense que dans d'autres pays, ou comme en Afrique, malheureusement, les gens ne sont pas développés, en fait, lui, il a appris ça dans sa tribu. Il a appris ça dans sa tribu, où en fait, dans son enfance, il a grandi auprès du roi Jonaïne Taba, qui était le chef de leur tribu, et qui, lors des réunions, il laissait toutes les personnes de son clan parler sans les couper. Ils les écoutaient, ils les questionnaient, ils leur permettaient justement d'avoir cette confiance en eux, de développer leur esprit critique, de développer leur réflexion, sans s'imposer, sans leur dire En fait, c'est moi qui ai raison, toi t'es bête, toi tu ne devrais pas dire ceci, toi cela. Donc en fait, il y avait déjà, dans ces clans-là, il y avait une intelligence sur la question du leadership. Et malheureusement, tu vois, c'est ce que j'ai... Récemment, on avait vécu un truc un peu spécial avec une personne ici qui expliquait que certaines personnes viennent du trou du cul du monde et qu'elles viennent aux Etats-Unis. J'ai entendu un truc comme ça. Ici, aux Etats-Unis,

  • Speaker #1

    quelqu'un connaît de lourd. Ça attend l'intelligence humaine à fort potentiel.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça attend l'intelligence émotionnelle à fort potentiel. Quelqu'un qui m'a vraiment déçu. et en fait voilà qui avait limite c'était des propos racistes mais qui expliquait que voilà en gros des personnes qui venaient d'afrique ou etc en fait n'avait pas leur mot à dire ok parce que eux ils viennent de là bas et ils viennent ici dans un pays civilisé du coup bref je vais pas aller plus loin mais fait en fait il expliquait ça mais je suis désolé il ya beaucoup de si on va en afrique il ya beaucoup de sagesse notamment dans les gouvernances dans les méthodes de gouvernance, d'accord ? Où tu as certains rois, tu as certains chefs de tribus qui appliquaient déjà, en fait, les principes de la démocratie avant même la colonisation. Et vraiment de comprendre qu'aujourd'hui, il y a des gens qui pensent que la démocratie, c'est potentiellement la méthode de gouvernance ultime et qu'il n'y a pas mieux, tu vois. Mais en fait, si on se rapproche... de certains clans, de certaines tribus aujourd'hui, on se rendrait compte qu'il y a peut-être des choses manquantes qu'on pourrait implémenter aujourd'hui dans la vision de la démocratie qu'on a et qui pourraient permettre demain de créer quelque chose de beaucoup plus... de meilleur, mais aussi de redonner la responsabilité à chacun. Et là, en fait, c'est ce qu'on peut voir au travers du roi, en fait, Janine Tabat et de ce que faisait également Mandela, c'est qu'il redonnait la responsabilité à chacun. Il permettait à chacun de se sentir spécial et de développer son... En fait, t'as des capacités. tu as une expertise et développe-la, fais confiance, prends ta place et tu vas pouvoir apporter quelque chose en société. Mais bon, bref, je vais un peu dans tous les sens, mais c'est pour ça que moi, il me fascine Mandela. Il me fascine, tu vois, il a certainement appris ça aussi également beaucoup avec la vie, mais aussi au travers de sa culture.

  • Speaker #1

    Mais c'est là où ça peut être aussi intéressant, tu vois. C'est que tu prends effectivement les politiques qui se forment. à la politique et en fait ils se forment surtout aux joutes verbales et à apprendre à ne pas répondre aux questions

  • Speaker #0

    à jouer de rhétorique, et qui en fait argumentent avec beaucoup de malhonnêteté intellectuelle, et en fait c'est des argumentations qui sont fallacieuses, avec des faux cause-effets, avec des raccourcis, avec tout un tas de choses, et je ne suis pas certain en fait que ce soit la meilleure chose, et finalement il y a très peu de personnes, ou en tout cas j'en connais très peu, dans le paysage politique, que ce soit... en France, parce que c'est là d'où je viens, mais que ce soit aussi finalement au Canada, là où je réside maintenant, où finalement j'en connais très très peu qui sortent des process habituels. Finalement je pense là à une jeune femme qui est justement politique au Canada, c'est une Québécoise, et je trouve assez chouette sa manière de procéder, puisqu'elle ne respecte pas les règles de prise de parole. dans le sens où tu as un certain nombre de minutes pour pouvoir parler quand tu prends la parole. Et en fait, au lieu de meubler, elle pose la question directement. Ensuite, elle se tait. Donc elle dit, j'ai terminé. Donc déjà, elle coupe le process d'attente habituel. Fait que les parties qui sont questionnées à ce moment-là sont un petit peu déstabilisées parce qu'ils n'ont pas le temps de réfléchir. fait qu'il réponde, et systématiquement après elle reprend son temps de parole puisqu'elle en a encore, et elle reformule sa question. elle dit c'est très bien vous avez toujours pas répondu à ma question donc je la réitère parce qu'apparemment vous la comprenez pas donc ma question était la suivante est-ce que vous êtes capable de répondre ? et je connais pas du tout son parti c'est pas c'est pas une affinité politique en tant que telle mais plus l'attitude de la personne qui fait que ok si en fait on arrêtait de se faire des ronds de jambes et puis qu'on était un peu plus direct et honnête et qu'on répondait franchement peut-être que en fait les gouvernements se porteraient mieux et qu'on pourrait avancer dans la bonne direction mais bon ça c'est une autre histoire donc ce sera peut-être l'occasion de jaser de tout ça dans un autre podcast ça serait cool alors peut-être moi je vais passer du coup sur l'autre point c'est le fait d'incarner le changement et son apparence en

  • Speaker #1

    fait Mandela c'était un homme d'action Mandela c'était quelqu'un qui incarnait ce qu'il disait il il se limitait pas juste à dire des choses à appeler les gens à quelque chose. En fait, il passait à l'action. Et parmi les choses qui reviennent, c'est que Mandela, durant son mandat, il parlait beaucoup de paix. De paix et de réconciliation nationale. Et il y a une histoire qui me marque.

  • Speaker #0

    J'ai cru qu'il avait mangé trop de haricots. J'étais pas sûr

  • Speaker #1

    Pas mal, pas mal, je m'y attendais pas à celle-là Je m'y attendais pas Surtout que le petit manque de sommeil que j'ai là Je sais pas si t'as remarqué, j'ai mis un petit moment Avant de réagir à ta blague

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est même la façon Dont tu l'as dit, c'était assez drôle C'était la blague pourrie du jour Non mais elle est pas mal

  • Speaker #1

    Et donc quand je dis que Mandela incarne ce qu'il disait, imagine que Mandela a passé 27 ans en prison à Robben Island. Et pendant qu'il était en prison... les gardes de prison, ils ont été vraiment odieux avec les prisonniers. C'était un régime oppressif, il y avait de l'apartheid, il y avait de la torture, il y avait vraiment... Il en a bavé,

  • Speaker #0

    Ouais, j'imagine.

  • Speaker #1

    Vraiment, il en a vraiment bavé. Et en fait, quand il s'est... En 94, pendant son investiture présidentielle, Qu'est-ce qu'il a fait ? Il a invité l'un de ses anciens gardiens de prison qui lui a rendu la vie juste difficile ou pas possible. Et imagine le gardien de prison. Il reçoit une invitation de la part de Mandela qui va devenir président, qui devient l'un des personnages les plus puissants d'Afrique du Sud. il se dit quoi ? il se dit punaise je vais en chier en fait je crois qu'il va me pourrir la vie il va me rendre au gramme près tout ce que je lui ai mis dans la gueule au final qu'est-ce qu'il a fait ? il l'a juste invité à manger il a discuté avec lui et ça s'est terminé sur un serrage de main en fait et puis c'est fini en fait tu vois Mandela il est pas là pour dire aux gens pardonnez-vous les uns les autres, aimez-vous les uns les autres et puis en fait derrière lui par contre il respecte pas non, il le dit il le fait et en fait cet acte hyper fort, hyper puissant Déjà que c'était quelqu'un de charismatique Déjà que les gens lui faisaient confiance Mais en fait ça a inspiré les autres autour de lui Parce qu'il a été capable Lui même de dépasser quelque chose Qui était pas facile T'imagines tu vois quelqu'un pendant 27 ans Qui te pourrit la vie Au quotidien Et malgré tout tu lui serres la main Tu le laisses partir, tu dis je vais devenir ton président Et malgré tout ne t'inquiète pas Tu n'as pas à avoir peur pour tes propres droits C'est un truc de malade

  • Speaker #0

    Oui

  • Speaker #1

    Vraiment, c'est un truc de fou Et vraiment, tu sais De comprendre que ta posture, ton attitude Il faut Qu'elle soit en accord avec tes valeurs Il faut qu'elle soit en accord avec ce que tu dis Avec ce que tu proposes aux autres D'accord ? Si tu le fais, tu vas avoir un pouvoir De leadership, tu vas avoir un pouvoir D'influence Sur les autres qui va être énorme en fait. Et c'est là, Julien, que je dis souvent, une image vaut mieux que mille mots. Si tu es capable de l'incarner, si tu es capable de montrer cette image-là, c'est bon. Ce n'est pas comme aujourd'hui avec nos hommes politiques qui viennent et qui disent qu'il faut serrer la ceinture, mais par contre, nous, on va s'augmenter de 10 ou 15 Là, tu dis non, c'est en train de vous foutre de notre gueule.

  • Speaker #0

    C'est ça. c'est ça mais oui mais tu comprends les pauvres ils gagnent pas encore suffisamment d'argent c'est compliqué bon après il y a ça puis il y a quand même le fait que je suis pas sûr qu'il y ait grand monde qui irait gérer des affaires d'état pour 2000 balles par mois oui ça c'est sûr franchement en tant que... voilà, je suis pas sûr que ça m'intéresserait d'aller bosser à ce genre de poste et finalement d'avoir quand même beaucoup de responsabilités sur les épaules une image publique à travailler le fait de prendre position et donc probablement aussi de recevoir des menaces parce que tu plais pas à tout le monde je sais pas

  • Speaker #1

    les postes à responsabilité c'est pas évident d'ailleurs déjà nous Julien, à deux à l'Institut Merlin, on a un poste de responsabilité il faut dire les choses telles qu'elles sont et parfois gérer de l'humain et quand tu dois gérer de l'humain c'est vraiment pas évident et tu vois moi par exemple, avant d'être à ce genre de poste là j'avais pas l'expérience j'avais pas la vision, j'avais rien vécu de ce point de vue là, j'étais juste un salarié parfois je pouvais avoir une vision critique par rapport à certains leaders, alors j'en ai toujours les petits chefs par exemple, j'ai toujours cette vision là mais par contre le truc c'est que le regard, j'avais pas vécu de choses directement, et là je me rends compte à quel point effectivement c'est challengeant parce que honnêtement il y a des jours t'as envie d'envoyer les gens bouler, ça peut arriver il y a des gens qui ont pas de limite d'accord Il y a des gens vraiment qui n'ont pas du tout de limite. Tu te dis, mais calmez-vous. et tu dois gérer ta boîte tu dois prendre les bonnes décisions tu dois gérer ta propre vie personnelle parce que parfois il suffit que t'as eu une mauvaise semaine, que t'es pas bien que t'as des choses à vivre dans ton espace privé qui sont pas évident et en plus tu dois dealer avec des personnes qui ont pas de limites et parfois ça peut être challengeant parce que tu dois séparer les deux non là je suis au travail mes émotions je dois les gérer je dois les mettre de côté et je dois avoir le courage de séparer les deux aspects de ma vie et tout ça c'est pas évident tu vois non non c'est pas simple et donc imagine que tu travailles sur toi et que tu as la capacité d'incarner tout ça imagine l'impact que tu peux avoir en société parce que c'est vraiment pas facile non

  • Speaker #0

    c'est ça et je pense qu'il y a trop peu de gens qui arrivent à se projeter alors peut-être qu'on en parle peut-être pas assez D'ailleurs, tu vois, je prends un exemple tout bête, mais je vois en fait une ancienne station service qui n'est plus en fonction du côté où j'habite. Et en fait, il y a un tag sur un des murs qui dit en gros, on n'a pas besoin des patrons, dégagez-les tous, ils se font du fric sur notre dos, ils servent à rien. Bon, c'est vrai qu'il y a certains patrons, je pense qu'ils n'ont pas leur place, et que ça serait bien qu'ils aillent prendre un petit cours d'empathie et d'humanité, parce que voilà. Mais ça serait intéressant aussi de faire un espèce de mode découverte de vie ma vie. Et je suis pas mal convaincu qu'il y en a plus d'un qui dirait Ah bah non, mais moi en fait je veux pas faire ce boule là. Quand je vois tout ce qui est à gérer, tout ce qui est à réfléchir, à décider, les risques qui sont pris, etc. Bah non, mais moi ça m'intéresse pas. et je pense que ça en calmerait plus d'un en fait, sur la vision de tu sais le patron salopard le PDG de la la multinationale qui est un enfoiré qui s'en fout plein les poches, alors je dis pas qu'il y en a pas bien évidemment mais qu'il y a tout un tas de choses en fait qui c'est un autre monde, c'est un autre univers et si t'as pas mis les pieds dedans tu peux pas te rendre compte de ce que ça implique et de ce que ça exige en fait donc c'est c'est complexe et si on repart très rapidement sur la politique c'est de la faute aussi de nos politiciens qui finalement font des liens parce que quand t'en as qui gueulent au scandale en disant oui alors tu comprends tel PDG s'est fait autant de fric machin et tout on en parle de ce que ton parti il a généré en argent on en parle de ce que vous faites dans les poches des repas que vous payez à je sais pas combien de milliers d'euros ou de dollars au frais du contribuable on en parle ou pas ? détournez l'attention

  • Speaker #1

    ouais c'est ça ça me fait penser là en ce moment en France avec certains partis justement qui sont là pour dire on va taxer les plus riches à hauteur de je sais pas combien de pourcents alors ils ont des bonnes idées ces partis là mais je vous dirais il y a des trucs aussi il faut arrêter alors que eux en fait ils ont je sais pas combien d'argent ils vont être exonérés d'impôts et tu vois donc quelque part en fait appliquer Appliquez, taxez-vous vous aussi à hauteur de 95% ou 90%. Et le truc, c'est que nous, on a une vision micro. On a une vision micro, on n'a pas l'expérience, on n'a pas le logiciel pour, on n'est pas câblé pour. Parce que c'est un autre monde, comme dit Julien. Donc, on prend nos décisions et on réagit de cette façon-là. Mais par contre, quand tu es à la place d'un dirigeant, et encore une fois, je ne prends pas la défense parce que j'ai vécu des choses quand j'étais salarié qui m'ont profondément dégoûté. parce qu'il y a des gens qui sont juste pas faits pour être à des places de dirigeants, il faudrait peut-être les cadrer, il faudrait qu'eux-mêmes soient accountable, qu'ils puissent rendre des comptes, parce que malheureusement, on ne leur demande pas des comptes à ces gens-là. Il faudrait qu'eux-mêmes soient capables de rendre des comptes, et que demain, s'ils font des conneries, ils payent les conséquences de leurs actes. D'accord ? Mais juste pour revenir, je me recentre, en fait, le truc, c'est que quand tu es à ce genre de poste-là, tu as des gens sous ta responsabilité, tu as un impact sur la société, tu crées des emplois, Quand tu es à un poste de dirigeant Tu ne prends pas toujours Les décisions qui te plaisent Tu dois prendre des décisions La décision qui sera La plus adaptée pour un maximum de monde Et parfois la décision qui va être La plus adaptée pour un maximum de monde Ça va être par exemple de licencier C'est un exemple Pourquoi ? Parce que si tu ne le fais pas C'est toute l'entreprise qui va être mise en péril Et derrière c'est tous les emplois qui vont disparaître Donc malheureusement Bah tu vois quand t'es à ce genre de poste je parle pas des patrons non empathiques mais j'ai lu parfois des trucs sur des patrons qui expliquaient en fait moi ça me faisait très mal au coeur des fois de rentrer à la maison et de me dire que j'ai dû vivre quelqu'un, que lui aussi, telle personne ou ces personnes là ont des enfants qui vont rentrer à la maison, qui vont retrouver leur femme et leurs enfants et qui vont devoir leur annoncer que c'est fini qu'ils peuvent plus travailler mais le truc c'est que c'était obligé d'être fait parce que si je le faisais pas à ce moment là, bah malheureusement j'allais mettre en péril beaucoup plus de vie donc je suis obligé de le faire à un moment ou l'autre et tout à fait Et tout ça en fait on ne le voit pas en vision micro C'est quand on est en vision macro qu'on voit ce genre de choses

  • Speaker #0

    Ouais, complètement. Et peut-être pour du coup revenir sur notre sujet initial, parce que là on va chercher sur plein de points, puis ça fait écho de toute façon. Mais ça c'est comme d'habitude, c'est la marque maison, c'est notre empreinte, c'est notre griffe.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc oui, et en fait c'est là aussi où peut-être... un dernier point pour aujourd'hui puis je pense qu'on pourra aller prendre peut-être une petite barquette de frites avec Nelson Mandela une prochaine fois parce qu'on a d'autres conseils mais c'est ça parce qu'il y avait plein d'autres choses qui nous avaient partagé et je pense que ça mériterait qu'on prenne du temps aussi pour ces autres points mais peut-être le dernier que j'aurais envie d'amener ici c'est de repérer en fait le positif chez autrui plutôt que de voir juste le négatif ou le potentiel de mal ou de problème que ça peut représenter, parce que si tu portes attention aux gens qui t'entourent et que tu ne fais pas preuve de naïveté, on s'entend qu'il y en a, tu les vois arriver avec leurs gros sabots, tu sais très bien qu'ils vont te poser des problèmes, ils ne sont pas stables émotionnellement, ils ont des intentions qui sont malhonnêtes, ils recherchent à récupérer un maximum de choses pour eux-mêmes. et puis c'est ok, t'as encore besoin de travailler sur toi mon gars, prends le temps, et puis tu reviendras quand tu seras prêt, mais de manière générale d'essayer de voir vraiment le positif chez autrui. Et il savait faire cette distinction justement entre les actions et les personnes, et ça c'est un point que l'on valorise beaucoup aussi à l'Institut, puisque ça fait partie de nos présupposés de base, qu'on ne doit pas juger le comportement. et rattacher l'identité de la personne par rapport à ça, mais simplement voir le comportement pour ce qu'il est, une stratégie. une stratégie qui amène des résultats qui sont bons ou qui sont mauvais, et que celle-ci, en fait, peut être modifiée, peut être changée. Et il expliquait vraiment ce côté important de valoriser les côtés positifs des autres. Parce que quand tu valorises le positif, tu permets à l'autre de grandir et de progresser. Parce que quand l'autre ne fait pas quelque chose qui te convient, la punition, elle a une... Une portée qui est déjà très limitée dans le temps en termes d'efficacité pour prévenir ce comportement-là. Mais surtout, ça met un système en place qui finalement valorise beaucoup plus le problème qu'autre chose. Alors je ne dis pas ici, et je ne pense pas que c'est le message non plus que Mandela voulait faire passer, qu'il ne faut pas mettre un système correctif, qu'il ne faut pas... mettre des punitions en place par rapport aux choses qui sont faites. Et c'est important parce que c'est aussi, je pense, essentiel que l'individu en tant que tel puisse comprendre que ses décisions ou ses actes vont avoir une conséquence et qu'il est responsable de ces conséquences-là, qu'il doit gérer ces conséquences, qu'il doit les assumer. mais qu'en même temps si tu ne fais que pointer le négatif que tu ne fais que juger, que critiquer que dire ouais tu fais pas ça, t'as pas dit ça tu t'es pas occupé de ça, bah en fait comment veux-tu que le meilleur ressorte parce que la seule chose sur laquelle tu mets de la lumière c'est du négatif et Mandela croyait de toute façon que même les personnes les plus cruelles avaient un coeur aussi et que ce coeur là pouvait être touché et que c'était important de pouvoir justement recentrer et tu vois ça me fait penser finalement à ce que partage et ce qu'a écrit et ce qu'il a pu remettre en avant à plusieurs reprises dans ses interviews le célèbre négociateur je crois qu'il était au FBI si je dis pas de bêtises et il gérait justement les terroristes et il gérait les prises d'otages etc

  • Speaker #1

    Chris Voss non Chris Voss ok

  • Speaker #0

    ce monsieur qui s'appelle Chris Voss, et qui est un ancien négociateur, mais professionnel, et qui était probablement un des meilleurs, si ce n'était le meilleur, finalement, disponible aux Etats-Unis, et un des éléments qui mettait beaucoup en avant dans son process de négociation. Que ce soit des terroristes, que ce soit un enlèvement, que ce soit un braquage, en fait, il disait, c'est important de revenir, non pas à ce qui est en train de se passer, mais à ce que la personne est en train de vivre. et qu'en fait c'est lié à son émotionnel, à ce qu'il a vécu, à ce qu'il a traversé, qui l'a amené à prendre cette décision-là. Et c'est important de le nommer, c'est important de l'entendre, c'est important de le reconnaître. Est-ce qu'on va pardonner à cette personne parce qu'elle est en souffrance, qu'elle vient de braquer une banque ou qu'elle a enlevé une famille ou qu'elle s'apprête à se faire sauter dans une salle de concert ? Non. La personne va assumer les conséquences de son acte ou de ce qu'il planifiait de faire, si heureusement on arrive à l'arrêter à temps, mais c'est vraiment de recentrer et de se dire ok la personne qui est en face, elle a un cœur, elle a des émotions on peut la toucher, on peut justement la faire réagir on peut la faire s'ajuster dans sa manière de voir et de sortir de cette réaction négative dans laquelle elle est peut-être en boucle depuis un certain temps donc mettre en avant les qualités des autres faire en sorte que les personnes qui sont finalement des ennemis, est-ce qu'ils peuvent devenir des alliés ? Peut-être, c'est possible. Peut-être qu'on peut aussi simplement s'entendre et se dire On est d'accord sur le fait qu'on n'est pas d'accord, mais on n'a pas besoin de se taper dessus pour autant, tant que ce que je fais de mon côté et ce que tu fais de ton côté ne nous impactent pas mutuellement. Mais dans ce cas-là, fais ce que tu as à faire, je fais ce que j'ai à faire, et le monde s'en portera très bien. Donc c'est vraiment aussi ce point-là, je trouve, qui est vraiment puissant. Et alors, on fait très attention parce que tous les prix Nobel ne sont pas toujours mérités, on le sait. Ils ne sont pas toujours attribués aux bonnes personnes pour les bonnes raisons. Mais là, pour le coup, je pense que son prix Nobel de la paix... il est loin d'être parfait très certainement, il a sûrement fait des trucs qu'il fallait pas, il a fait des erreurs il s'est trompé, comme tout le monde mais pour le coup être dans cette dynamique là je pense que ça justifie pas mal d'avoir reçu ce prix là ouais exactement d'ailleurs tu vois dans ce que tu racontes il y a une histoire,

  • Speaker #1

    parce qu'il y a toujours des anecdotes avec Mandela au travers de ses conseils Mandela, quand il était jeune, il avait appris, déjà parce qu'il pratiquait la boxe, il avait appris par son professeur que c'était important toujours de connaître l'autre, de savoir quelle est sa stratégie et ses techniques. pour savoir comment le battre et il a utilisé cette stratégie là de s'intéresser à l'autre toujours s'intéresser à l'autre de prendre le temps de s'intéresser à l'autre et quand justement le peuple sud africain vivait l'oppression et la ségrégation en fait qu'est ce qui s'est fait il sait il a il a étudié les manuels de sons ou d'accord l'art de la guerre et ce qu'il a fait c'est qu'il s'est intéressé à son ennemi politique il s'est intéressé à aux idéologies de ceux qui entretenaient à cette époque-là la ségrégation. Et parmi les choses qu'il a fait, c'est un, apprendre à parler la langue, apprendre à parler la langue de son ennemi, s'intéresser à la culture de son ennemi, s'intéresser aux préjugés que son ennemi a vis-à-vis de la population sud-africaine noire. et en fait il a été chercher de la connaissance il a été s'intéresser, il a été regarder aussi c'est quoi les points positifs chez l'ennemi parce qu'il n'y a pas que des points négatifs ils ont aussi des points positifs et une fois qu'il a fait tout ça qu'est-ce qu'il a fait ? Il a été discuter avec son ennemi. En fait il a utilisé quelque chose qui s'appelle la synchronisation ou la calibration, Julien, en PNL c'est justement de se mettre au même niveau que son ennemi, de le mettre en confiance de le mettre à l'aise. Et quand son ennemi s'est dit ben tiens au final, regarde il sait de quoi il parle il nous connaît, il sait exactement sur quoi peut-être appuyer. En fait, il a réussi à toucher les cœurs. il a réussi à recréer un dialogue, à recréer une réconciliation, une discussion pour toucher les cœurs. Et ça s'est fait plus loin au travers du rugby quand il était en mandat, où en fait il a réussi à unifier la population sud-africaine au travers du sport, au travers du rugby, parce qu'il avait compris que pour les africaneurs, en fait pour ceux qui avaient cette idéologie-là de ségrégation, le rugby c'était quelque chose qui était ultra important, qui était central. et en fait il a réussi à recréer justement une équipe à ce moment là où il y avait les deux, où il y avait une espèce de solidarité nationale qui incarnait les valeurs qu'il voulait proposer au travers de sa politique et ça a créé une espèce de politique de réconciliation nationale. Donc vraiment de le comprendre que toi qui nous écoutes, peut-être qu'aujourd'hui tu as des gens autour de toi Tu les aimes pas Et toi ce que tu fais c'est que tu entretiens la distance avec eux Tu bâtis des murs Tu cherches pas à les comprendre Tu te mets pas à leur place Tu te dis pas que peut-être Leurs sentiments sont justifiés mais de leur point de vue Ça veut pas dire que c'est justifié De leur point de vue c'est justifié Et toi ce que tu fais c'est que tu entretiens ce mur là Et en entretenant ce mur là Qu'est-ce qu'il se passe ? Bah malheureusement tu entretiens la problématique toi qui m'écoutes, peut-être qu'à certains moments de ta vie, tu vis des choses difficiles, t'as en face de toi quelqu'un que tu estimerais comme étant dans le faux, d'accord ? Étant l'oppresseur, et bien sûr qu'on peut coller cette étiquette, ok ? Sur son comportement. Mais peut-être le fait de comprendre l'autre, de se rapprocher de l'autre, d'essayer de le comprendre aussi au travers de son histoire, au travers de... de son éducation, ça te permettra d'avoir des clés nécessaires à ce moment-là pour pouvoir poser les bases d'un futur ensemble, en fait. C'est ça. Tu ne peux pas comprendre l'autre, tu ne pourras pas avancer.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'ensemble si tu ne cherches pas à comprendre l'autre.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et en plus, chercher à comprendre l'autre, ça ne veut pas dire être d'accord avec.

  • Speaker #1

    Ça ne peut pas dire être d'accord avec, mais ça veut dire aussi potentiellement voir des beautés chez l'autre. et voir aussi des points d'évolution. Je peux te donner un exemple. Julien, aujourd'hui, en France, j'ai entendu des gens, en tout cas, avoir ce genre de discours-là, de dire Ouais, dans les banlieues, il y a ceci, dans les banlieues, il y a cela. Mais en fait, ces personnes-là, tu leur poses la question Est-ce que tu connais quelqu'un qui vient de banlieue ? Est-ce que tu as déjà été dans les banlieues ? Tu as des personnes qui disent Ben non, en fait, c'est des personnes qui vivent dans la campagne. ils vivent pas dans ces villes dans lesquelles il y a certains problèmes ou dans ces villes justement dans lesquelles il y a un melted pot ils ont jamais été confrontés à ces personnes là la première chose à faire va discuter avec eux va discuter avec eux Rapproche-toi d'eux et tu verras Tu verras potentiellement qu'il y a plein de choses Où ces personnes-là portent tes valeurs Peut-être même plus Tu auras beaucoup de choses à apprendre d'eux Et il y a peut-être des choses où effectivement ça va pas Mais en te rapprochant d'eux tu comprendras peut-être aussi Le fond du problème, pourquoi est-ce qu'en fait Il y a ces problèmes-là Il y a peut-être des problèmes Qui sont liés à un mindset Il y a peut-être un problème qui sont liés aussi Au milieu social dans lequel ils vivent Et en fait c'est qu'à partir du moment Où tu vas aller discuter avec ces gens-là que tu vas avoir la capacité déjà de te rapprocher d'eux, mais aussi de co-construire quelque chose avec eux. Et c'est la même chose avec les politiciens. Les politiciens sont tout le temps en train de nous rabâcher qu'il y a du communautarisme, qu'il y a ceci, qu'il y a cela. Sauf que eux, ces politiciens, ne se mélangent qu'entre eux. Déjà, eux, ils font preuve de communautarisme. Ils viennent dire à nous, mais non, mais en fait, c'est comme ça que vous devriez vivre. Non, s'il te plaît. Non, non. Et ouais, mais je suis du côté de...

  • Speaker #0

    Commence par t'entendre avec le parti adverse.

  • Speaker #1

    Ben c'est ça, commence à t'entendre exactement. Ou alors, ils viennent et disent, Suis-je ? moi je suis du côté des pauvres je suis du côté des personnes qui sont en campagne je suis du côté des paysans tu sais pour leur donner beaucoup plus de je vais régler leurs problèmes alors que tu leur poses la question et tu leur dis c'est quoi le prix d'une baguette ben non en fait je sais pas ils savent même pas en fait c'est quoi le prix du blé ben je sais pas donc au bout d'un moment faut arrêter de se foutre de la gueule du monde et le meilleur moyen c'est d'être proche de t'intéresser aux autres honnêtement, ça sera beaucoup plus constructif pour régler les problèmes que de te mettre à dos contre ces personnes-là ton ennemi, le meilleur moyen de pouvoir avancer avec lui, en tout cas les personnes avec qui t'es pas d'accord, le meilleur moyen de pouvoir construire quelque chose avec eux de pouvoir avancer c'est de te rapprocher d'eux, d'apprendre à les connaître et de discuter avec eux parce que c'est quand tu auras ce dialogue qui va se créer que tous les deux vous allez pouvoir vous imprégner des côtés positifs de l'autre et vous allez construire quelque chose qui va être nouveau, qui va évoluer. D'accord ?

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    bref je suis parti un peu en mode Vendamme mais c'est pas grave d'ailleurs peut-être qu'on invitera Vendamme un jour comme je disais j'ai des contacts qui sont en lien direct avec Jean-Claude Vendamme on est sur la piste exactement après peut-être il va dire oh non celui-là il s'est foutu de ma gueule à chaque fois il me dit j'ai fait une Vendamme je viendrai pas oh je pense pas qu'il soit comme ça ah non je pense pas quand je dis je fais une Vendamme je pense que c'est un esprit philosophe Vendamme, beaucoup plus que certains philosophes

  • Speaker #0

    oui tout à fait je pense que ce sera un podcast où il faudra mettre un petit avertissement avant parce qu'à mon avis il va durer très longtemps celui-là il va durer longtemps et ce que j'aime en tout cas c'est qu'il pense complètement il dit ce qu'il pense alors après t'es d'accord ou pas mais au moins ça le mérite d'être clair c'est ça ferme alors toi qui nous écoutes on espère qu'on t'a partagé bien entendu des éléments qui sont venus t'allumer, t'animer, te réveiller t'inspirer donc on reprend rapidement on t'a parlé du courage selon Mandela et son importance le fait de devoir gérer ses émotions parce que sinon ça va être le bazar de développer le leadership dans la bonne direction d'incarner le changement et de repérer le positif chez les autres donc avec tout ça bah tu repars avec ces infos on te reviendra avec un second épisode justement on ira faire un petit un petit barbeuc avec Nelson Mandela et on ira se poser sur un banc mais voilà, on espère que en tout cas t'as trouvé de la valeur comme d'habitude si t'as un projet qui te tient à coeur de te reconvertir professionnellement de te former au métier du coaching de la relation d'aide ou tout simplement que t'as envie d'exceller dans ta pratique parce que tu t'es déjà formé par ci par là t'as lu quelques bouquins, t'as suivi quelques formations en ligne et que tu sens que t'as envie de passer vraiment au niveau du dessus et avoir des clients et avoir un impact puissant sur tes clients, et qu'on parle de toi, qu'on reconnaisse tes compétences, etc. Et bien en fait, n'oublie pas qu'on est là justement pour t'accompagner à ça. Et c'est notre rôle, c'est notre métier que de faire de toi le meilleur coach qui puisse être disponible là où tu te trouves. Parce que voilà, on t'aura donné les stratégies pour te permettre d'exceller et surtout de travailler sur ta posture et ta manière d'accompagner pour que ce soit le plus efficace possible. Donc fais-nous signe. En attendant, tu likes, tu commentes, tu partages, tu laisses des commentaires, tu vas faire en sorte de... faire gagner en visibilité à ce podcast, on compte sur toi pour ça, et puis on va te retrouver très vite pour un prochain épisode totalement, n'oublie pas de croire au maximum en ton potentiel et d'être extraordinaire chaque jour n'oublie pas non plus à quel point t'es magique et que t'as le pouvoir de réaliser absolument tout ce que tu souhaites, et on te dit à la prochaine

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