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La tanière de JM

Le poids du regard des autres : apprendre à s’en libérer

Le poids du regard des autres : apprendre à s’en libérer

29min |11/12/2024
Play
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29min |11/12/2024
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Description

Pourquoi accordons-nous tant d'importance à ce que les autres pensent de nous ? Ce regard, parfois bienveillant, parfois oppressant, influence nos choix, nos actions, et même la façon dont nous nous percevons. Dans cet épisode, je plonge avec vous dans ce sujet universel : comment se détacher des jugements, assumer pleinement qui l’on est, et retrouver une sérénité intérieure.

À travers des réflexions, des anecdotes personnelles, et une sélection musicale inspirante, nous explorerons les clés pour vivre plus librement, à l’écoute de soi, plutôt que des attentes des autres.

Et si nous apprenions ensemble à regarder en nous-mêmes, plutôt que de chercher l’approbation ailleurs ?

Une émission entre confidences et partage, où le sourire est à portée de main.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous les amis, comment allez-vous ? J'espère que tout le monde va bien. Ça fait plaisir de vous retrouver encore une fois pour un nouvel épisode dans la tanière de JM. C'est notre podcast où on allie les mots et la musique. C'est ce que j'essaye de faire maintenant, chaque semaine. Je vous remercie déjà pour les retours du premier épisode qui m'ont fait plaisir. Et on va essayer de continuer ainsi, de se divertir, de parler de plein de choses différentes, de tous les sujets, comme je vous en ai déjà parlé la semaine dernière. Donc on va continuer, on va continuer dans ma tanière là-dedans. C'est pour ça qu'aujourd'hui, je voudrais qu'on prenne un moment pour ce nouvel épisode, un moment pour réfléchir à un sujet qui nous touche, auquel nous sommes sensibles quasiment tous à un moment donné. Et ce sujet, c'est le regard des autres, le poids du regard des autres. Ce regard, il est souvent pesant, il est parfois même insistant. je me demande comment il peut nous définir je me demande comment au contraire on peut apprendre à nous libérer de ce fardeau donc je vais vous parler un petit peu de mon histoire personnelle de mon parcours avec le regard des autres notamment à travers mon vécu en fait avec l'obésité pendant plusieurs années c'est un sujet sensible en effet c'est toujours comme ça mais je pense qu'il est essentiel... Et j'espère qu'en partageant mon expérience, je vais pouvoir vous faire vous sentir un peu moins seul face à cette pression. Donc on va essayer ensemble de comprendre pourquoi ce poids, et je fais exprès de prendre ce mot, ce poids, par rapport à moi. Comment ce poids prend autant de place dans nos vies et comment se défaire de tout ça. Comment faire en sorte de s'accepter et d'accepter ça dans notre société ? Donc n'hésitez pas à me donner vos ressentis d'ailleurs, vos expériences par la suite, réagir sur les plateformes d'écoute, sur Instagram. Si je peux vous aider à vous libérer de tout ça et de ce poids à travers ce podcast, même à vous faire réfléchir un petit peu, alors j'aurai gagné. C'est pour ça que j'ai mis en fond la chanson Ma liberté de penser de Florent Pagny. Cette chanson, elle parle d'émancipation, elle parle de liberté, de... de détachement vis-à-vis du jugement des autres et aussi de toutes ces pressions. Elle évoque l'idée de se recentrer sur soi et de ne plus laisser les autres dicter Ausha ou nos vies. Alors je vous invite à prendre un instant pour réfléchir à tout cela. Est-ce que vous aussi, à un moment donné, vous vous êtes senti pris sous le poids du regard des autres ? Peut-être que vous, vous vous sentez encore aujourd'hui comme cela, mais sachez que vous n'êtes pas seul. Le regard des autres, il ne définit en rien votre valeur, et c'est ce que je vais essayer de vous dire aujourd'hui. Alors essayons, à travers cet instant ensemble, de nous recentrer sur nous-mêmes dans ma tanière. Le regard des autres, c'est compliqué parce que c'est limite un poids invisible, je trouve. C'est cette pression, cet œil constamment braqué sur nous. Justement, il façonne Ausha, je trouve. Je trouve que ça nous modifie notre façon de nous comporter avec les gens, notre manière d'agir, même de nous habiller. Je pense que vous avez sûrement tous ressenti à un moment donné ce poids du jugement. Moi, pendant des années, j'ai vécu sous ce regard. Alors moi, c'était surtout lié à mon apparence physique. Je trouvais que le regard des autres... m'a fait douter de moi-même. Il m'a poussé à croire que j'étais, comment dire, un peu, entre guillemets, moins que les autres. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire, mais en tant qu'ancien obèse, j'ai souvent eu l'impression que chaque regard était une critique, chaque murmure. comme une condamnation en quelque sorte. Mais en réalité, je pense qu'il y a peut-être quelque chose de plus important, c'est que ce regard, je trouve qu'il est souvent bien plus lié au... aux peurs, aux préjugés des autres, qu'à quelque chose de réellement objectif. Mais ça, on s'en rend compte plus tard. Est-ce que vraiment, ce qu'on pense, c'est un peu compliqué, mais quand tu vois le regard des gens, tu essaies de le traduire, des fois, il est réel, tu vois le regard des gens. Des fois, tu penses que les gens te regardent d'une façon bizarre, alors que pas du tout, les gens s'en foutent. Mais moi, je vais parler plutôt du vrai regard des gens où tu sens que c'est vraiment pour une condamnation, pour un jugement. Comme je vous disais, je suis un ancien obèse. J'ai été obèse, j'ai fait 146 kilos. Je pesais 146 kilos au meilleur de ma forme à un moment donné. Et c'était très compliqué d'avoir le regard des autres. C'est-à-dire que déjà, toi-même, tu sais que... Que tu es obèse, que tu peux être gros, grosse, ça dépend, c'est un mot que je n'aime pas employer, mais c'est pour vous puissiez comprendre. Et je pense que les gens n'ont pas besoin non plus de te regarder d'une façon où tu sais déjà, il y en a qui s'appellent. acceptent telles qu'elles sont, des personnes qui s'acceptent telles qu'elles sont. Moi, déjà de moi-même, je ne m'acceptais pas et j'avais peur du regard des autres et ça m'a bloqué pour plein de choses. Mais je pense que c'est l'expérience qui a fait que je me suis bloqué. Je vais vous donner deux exemples qui sont très dures. J'ai eu un moment, une période où j'allais avec les copains à la fête foraine, par exemple. Et j'ai eu une période où ça, ça m'a marqué. Un soir, en allant justement faire une attraction, je monte sur l'attraction. Je ne sais plus ce que c'était, mais c'était un truc qui partait dans tous les sens très vite. Il fallait qu'on rentre dans un genre de train ou je ne sais pas trop. Il fallait qu'on mette le harnais. de sécurité il était d'en haut et en fait tu devais le baisser sur toi en plastron tu vois surtout sur ton corps quoi surtout torse et est en fait donc je le mets et le forain il vient il commence tu sais comme d'habitude à à appuyer dessus pour bien le bloquer et pour voir si tout va bien. En fait, ça a été l'un des pires moments de ma vie où je me suis retrouvé... En fait, il a appuyé sur moi et en fait, il m'a regardé. Mais avant de me parler, il m'a regardé. Ça a duré trois secondes, tu vois. Mais trois secondes incroyables. Et en fait, il me dit, vous, c'est pas possible. Et je lui dis pourquoi ? Et il me dit, parce qu'en fait, je vais pas pouvoir vous bloquer le plastron. C'est pas possible. Avec votre poids, vous pouvez pas monter. Et ça... ça sera pas bon pour vous, pas assez de sécurité, vous pourrez pas, donc il faudrait que vous sortiez. Et y'a rien de pire que ce regard-là. Le regard déjà du fourain, et le regard de tous les autres, tu vois, qui font la queue, de tous les autres qui vous regardent, en fait, et qui se rendent compte que ben en fait, tu vas pas pouvoir faire l'attraction parce que t'es trop gros, quoi. Et ça, ça a été horrible. J'avais qu'une envie, c'était de rentrer chez moi. C'était incroyable. Y'avait aussi Si une fois je rentre dans un ascenseur avec du monde, et au moment où on est dans l'ascenseur, l'ascenseur ne veut pas monter ou descendre, enfin en tout cas se fermer, et il y a le bruit qui dit que l'ascenseur est en surpoids. On devait être 4 ou 5 personnes, peut-être même plus dans cet ascenseur. Mais tout de suite, la première chose que les gens ont faite... pour exprimer le fait que l'ascenseur est en surpoids, ils m'ont regardé moi. Pourquoi en fait ? Pourquoi ils me regardaient moi ? Parce que moi, je pèse plus que vous. Forcément, si l'ascenseur est en surpoids, c'est uniquement de ma faute. Alors que peut-être que l'ascenseur, il y avait écrit 4 personnes maximum et on était peut-être 6 ou 7 dedans, tu vois. Donc c'est ça qui me rendait fou. Donc en fait, les gens t'ont regardé et ils t'ont jugé direct. Vraiment direct. Ça, ça a été un regard aussi horrible. C'est-à-dire que personne s'est dit on est peut-être un peu trop dans l'ascenseur. C'est du genre, toi le gros, tu vas sortir quoi donc moi à ce moment là j'ai décidé de de changer et j'ai changé, j'ai subi une opération chirurgicale pour rien vous cacher pour essayer de changer pour aller mieux parce que j'avais des problèmes de santé aussi. Et c'est ce que j'ai fait. Donc ça a été un travail dur, une motivation, parce qu'il faut être motivé pour ça. Et donc j'ai changé. Et finalement, au bout d'un an, j'ai perdu 50, 60 kilos. Un an et demi. Et on pouvait se dire que c'était parfait, tu vois. Ce qui se passait, c'était que j'étais finalement bien, bien physiquement, bien dans ma peau. Mais pas tant que ça. C'est pas pour autant que finalement je me suis accepté. En fait, je me suis rendu compte qu'effectivement, les gens me regardaient différemment, mais moi, je me regardais de la même façon. Et en fait, je pense que ça prouve que ce n'est pas tant le regard des gens qui est important, mais surtout le regard que l'on se porte à soi-même. Parce que dans nos vies, on est coincé parce que les autres pensent ou disent de nous. mais au fond pourquoi en fait ? Pourquoi ne pas décider que ce qui compte réellement c'est notre propre opinion sur nous-mêmes ? Parce que moi je me suis rendu compte finalement que c'était ma propre opinion qui était compliquée à gérer parce que finalement je me suis mis entre guillemets dans la norme normalité, et encore, est-ce qu'on peut dire que c'est de la normalité d'être obèse, pas obèse, ou quoi que ce soit, chacun fait comme il veut, et il n'y a aucun problème là-dessus. Mais finalement, je me suis rendu compte que c'est que moi, quand je me regarde dans le miroir, je me regardais différemment. Donc c'est important de décider nous-mêmes que ce qui compte, c'est notre propre opinion et notre propre vision, notre propre regard sur nous-mêmes. Et c'est pour ça que, du coup, comme je vous dis, on a vu toujours les mots avec la musique. Et donc pour notre pause musicale, qui sera maintenant habituelle, j'ai choisi... j'ai choisi une chanson particulière qui parle finalement de mon expérience et cette expérience ça va parler de la chanson qui s'appelle Balance de Mentissa Cette chanson envoie un message clair. Soyez qui vous êtes, sans retenue, même si la société vous impose un code. Alors cette chanson parle d'obésité, mais ça peut être sur plein de complexes différents, plein de complexes différents sur lesquels tu peux t'identifier. Donc profitez dans ma tanière de cet instant pour écouter les paroles sans aucun jugement, et écoutez-les bien.

  • Speaker #1

    Dis-le, elle a quoi cette foudre qui nous sent, qui sait que je me ferai chier, qui n'est jamais comme il faut En bas tu me regardes, tu ris de moi, tu me narres, c'est pas beau Balance-moi, balance tout, j'ai libéré le poids Et baisse-le sur le cœur, qui m'empêchait d'être belle, qui m'empêchait d'être moi Balance-moi, balance tout, j'ai libéré le poids Qui m'empêchait d'être belle, qui m'empêchait d'être moi J'ai maigri, j'ai dit oui ça va, mais ça a des touches d'orpa Drôle de vie, on n'est jamais assez, assez bien avec toi Toi qui es là, qui me parles, qui me juges coupable, qui m'en mets plein le dos Dans ma tuile des visages, je voudrais que je reparte avec la peau sur les os Balance-moi, balance-moi, j'ai les peines dans le doigt. Tu te posais l'air sous le cœur, tu m'empêchais d'être belle, tu m'empêchais d'être bien. Balance-moi, balance-moi, j'ai les peines dans le doigt. Tu m'empêchais d'être belle, tu m'empêchais d'être bien. Mais plus j'avance, plus ça va. Et ce n'est pas pour tout ce matin. C'est ce que je suis. Mais le ciel est mort. Et le ciel est mort. Et je ne sais pas ce que je vais faire. Et je ne sais pas ce que je vais faire. Et ça, ça sera jamais la paix. Et ça, ça ne va pas. Et je ne sais pas ce qui va se passer.

  • Speaker #0

    Je trouve que cette chanson, elle nous rappelle à quel point le... poids du regard des autres peut être néfaste en fait sur tout. Il faut qu'on se libère de tout ça. Mais cette libération, attention, elle n'est pas toujours facile. Je le sais parce que je l'ai vécu et je le vis au quotidien et je travaille dessus et c'est très important. Mais elle est nécessaire pour vivre pleinement ta vie. Il peut y avoir tellement de peurs différentes en fait. Je te parle moi du physique parce que c'est souvent par rapport à ça. Parce que aussi par rapport à moi, cette pression que j'avais, ce regard, c'était par rapport au physique, à mon obésité. Mais en fait, il y a tellement d'exemples différents, on ne se rend pas compte, mais c'est souvent à l'enfance, à l'adolescence que tout ça commence. Les ados, ils sont très sensibles au regard des autres. Ils sont en pleine construction de leur identité et je trouve que du coup, tout change. Ils essayent toujours de changer, de trouver, mais en fonction... des autres, leur choix vestimentaire, leur relation amicale, leur relation amoureuse, voire même leurs opinions. Tout est à chaque fois remis en cause, tout le temps. Il y a les ados, j'aimerais qu'on parle aussi des femmes dans notre société, comme je disais. Beaucoup de femmes en fait se sentent jugées en permanence en fait et je trouve que c'est chiant. Voilà, je dis le mot, c'est chiant. Elles sont tout le temps jugées en permanence par... En fait, essayer toujours de rentrer dans le moule de beauté imposée par la société. C'est des mots un peu bateaux que je dis, mais c'est la vérité. On cherche toujours les attentes sur la taille, la silhouette et même le comportement, surtout le comportement des femmes, qui peut leur faire vivre une pression. En fait, toujours devoir être parfaite, à ne pas faire ceci, à ne pas faire cela, ou justement à faire ceci, à faire cela. En fait... Il faut savoir que mesdames, je m'adresse à vous parce que je parle de vous, vous faites ce que vous voulez, que ce soit au travail, dans vos relations, tant que vous êtes en accord personnellement avec ça, vous le faites, personne ne doit vous juger. Est-ce que vous êtes une femme ? Je vois pas pourquoi une femme pourrait faire ça ou ne pourrait pas le faire alors qu'un homme, ce serait différent, en fait. Vous faites ce que vous voulez tant que vous êtes d'accord. Il y a aussi quelque chose d'important. et j'aimerais en parler, c'est pour vous donner des exemples, j'en ai encore deux, c'est les personnes handicapées. Je pense que les personnes handicapées, que ce soit un handicap visible ou invisible, vous ne le savez peut-être pas, mais ils sont très sensibles au jugement des autres. Tous ces stéréotypes, ces regards qu'on peut avoir, curieux, un peu négatifs, ça peut les faire sentir incompris et surtout rejetés. et c'est horrible et moi qui ai aussi connu ça avec une personne de ma famille qui était handicapé, je peux vous le dire, c'est horrible. Imaginez en fait à chaque pas que vous faites, vous sentiez le regard des autres, leur curiosité, même parfois leur pitié parce que en fait vous le sentez, vous voyez que les gens vous regardent mais là c'est vraiment un regard de pitié tu vois. Et pour les personnes handicapées, ce regard il est lourd à porter, c'est à dire que t'as pas besoin de les regarder en leur disant en quelque sorte tu as vu comme tu étais handicapé je pense qu'ils savent très bien comme ils sont ils essayent de s'accepter donc tu n'as pas besoin tu vois ce sont des personnes qui au fond je pense sont pleines de ressources de force ils sont même plus fort que nous soyons clairs mais ils n'ont pas besoin de ce regard pour freiner leur épanouissement tu vois vraiment pas besoin Puis après, il y a quelque chose d'important que je vis aussi au quotidien. C'est tout con, mais c'est les personnes en reconversion professionnelle. C'est bête, mais tu sais, changer de voie professionnelle. Décider de suivre une passion. vraiment une passion personnelle plutôt qu'un chemin normal ou traditionnel, tu vois. Ça peut provoquer des doutes, des peurs. Mais en fait, des peurs et des doutes par rapport à quoi ? Surtout par rapport à ce que les autres pourraient penser. finalement tu vois c'est c'est dur d'avoir de se libérer de des attentes familiales sociales par rapport à justement tout ce côté professionnel je pense qu'on a tous été confrontés à un moment où où disons à ce moment où il fallait faire un choix un choix important c'est à dire soit continuer à vivre un chemin qui semble être celui qui est attendu tu vois par la société métro boulot dodo famille enfants et puis le boulot je vais prendre le premier boulot qui vient confortable tu vois une voix très confortable Mais en fait, quitter tout ça pour quelque chose qui te passionne réellement, en fait, peut-être que tu l'as déjà eu ce dilemme, tu vois. Changer de métier, changer de vie, quitter ce qui est stable pour quelque chose, on va dire, d'incertain. Toute cette peur, tu vois, de la désapprobation, du regard des autres, tout ça, c'est un jugement. Et je pense que déjà pour tout ça, toi, tu te poses des questions, des fois les bonnes questions... fois les des mauvaises questions tu n'as pas besoin que les autres te jugent et te regarde différemment parce que tu veux changer et ça justement c'est ce que je suis en train de faire aujourd'hui je suis en pleine reconversion j'ai plein de doutes et Et c'est vrai qu'en parlant autour de moi, c'est compliqué de savoir, de prêcher le vrai, du faux, parce que le regard est quand même des fois différent. Et ça m'intéresse de savoir comment vous, vous gérez ce poids-là en fait dans votre vie. Comment vous, vous arrivez à faire tout ça ? Est-ce que vous y arrivez ? Est-ce que vous n'y arrivez pas ? Comment vous faites ? Parce que comment faire finalement ? Comment faire pour s'enlever ? Parce qu'à un moment donné, je vous le dis les amis, il va falloir faire un choix. Il va falloir se motiver et se dire, c'est soit on continue. continuent à se laisser définir par ce regard extérieur, soit on choisit de s'en libérer. Mais vraiment. Alors attention, c'est pas facile. Attention. Mais croyez-moi qu'il est possible de changer. Il est vraiment possible de changer ce mindset, cet état d'esprit. Et pour moi, en fait, ça a commencé par un changement intérieur. Quand j'ai décidé de m'aimer, de prendre soin de moi, sans me soucier des jugements, je pense qu'avec l'âge, on y arrive aussi. là je fais beaucoup les choses je pense que tu prends avec plus de plus de légèreté certaines choses qu'on puisse te dire ou quand on te regarde quand t'avais 20 ans que lorsque tu as 30 ou 40 ans tu vois mais il faut plus se soucier de ça moi ma vision du monde elle a un peu changé vis-à-vis de ça tu vois j'ai arrêté de m'identifier à ce que les autres pouvaient penser de moi un exemple tout bête moi quand j'avais une vingtaine d'années que j'allais à la salle de sport... J'osais pas aller aux machines de musculation quand elle était prise, tu vois. Quand elle est prise et que tu dois échanger avec un type, tu vois, un mec hyper costaud, trop fort. Tu le vois, il transpire, il est à fond et tout. Et toi, t'arrives, tu sais que c'est pas ouf ce que tu vas faire, mais c'est à ton niveau, tu vois, tu fais ce que tu veux. Eh ben, j'osais pas y aller. pour lui dire ça va, on intervertit et tout, parce que tu te dis, mais attends, lui au développé couché, il va prendre 100 kilos, et moi je vais lui enlever ses poids, je vais prendre que 20 kilos, tu vois, parce que je commence comme ça. Et c'est encore le regard des autres, t'as peur du regard des autres, alors que finalement, le gars il s'en fout royalement, en vrai. Il s'en fout, lui il est là pour faire sa séance, et toi aussi t'es là pour faire ta séance. Bah avant, impossible. Bah du coup je faisais du vélo, du cardio, voilà, j'allais sur des machines où j'étais sûr qu'il y avait personne, au moins j'étais sûr qu'on m'emmerdait pas, tu vois. Mais aujourd'hui, j'en ai strictement rien à faire. Au contraire, s'il faut que je prenne 30-40 kilos de moins que le gars à côté, mais je m'en fous, mais alors à un point, chacun fait comme il veut en fait. Voilà. C'est pas quelque chose qui se fait en un jour, mais un petit pas à la fois. Vous n'avez pas besoin de plaire à tout le monde. C'est ça qui est important de savoir. L'important, c'est d'être en paix avec vous-même. L'acceptation de soi. C'est un processus qui est long, un chemin. Chaque jour, il faut apprendre. prendre à s'aimer un peu plus. C'est bateau, mais c'est très important. Le premier juge de vous-même, en fait, c'est vous-même. Le premier juge de vous, c'est vous-même. Et c'est le plus important. Le jour où j'ai compris que le regard des autres n'avait plus, en tout cas moins de pouvoir sur moi, j'ai commencé à me sentir léger, libéré et prêt à avancer. Je sais qu'il y a des choses, qu'il y a énormément de personnes qui se bloquent à faire plein de choses par rapport aux autres, tu vois. Si j'avais dit par exemple aux gens que je serais là à vous parler chaque semaine, à raconter ma vie, à essayer de rendre la vôtre un peu plus belle à travers mes podcasts, à vous faire réfléchir, je pense que beaucoup auraient essayé de m'en dissuader ou se seraient moqués. Et j'ai eu des personnes qui m'ont dit Mais juste, pourquoi faire, tu vois ? Pourquoi tu fais ça ? Ça t'apporte quoi ? Genre Ah ouais, carrément, mais en rigolant. Mais qu'est-ce que ça peut vous faire ? Si toi, t'as envie de faire un truc, je m'en fous, fais-le, tu vois. moi j'aime faire ça et je m'en fous, du coup je l'ai fait alors vous aussi vous pouvez le faire vous aussi, c'est très important que vous puissiez pouvoir faire ce que vous voulez sans attendre l'approbation des autres, faites-le quoi, qu'est-ce qu'il y a, t'as envie de chanter chante, vas-y on s'en fout quoi, donc prends le temps, prends le temps de t'aimer, prends le temps de t'accepter essaie de te dire de belles choses à toi-même essaie de te dire Tes qualités, voilà. Dis-toi tes qualités, parce qu'on a surtout tendance à dire Ouais, je suis comme ça, j'aime... pas, je n'aime pas ça, je n'aime pas ça. Essaye de te dire tes qualités. Regarde-toi dans le miroir. Dis-toi que tu t'aimes, tu te sors tes qualités, que tu veux avancer. Tous les matins, fais-le tous les jours, tu verras, ça va rentrer. Tous les matins, tu te dis, je peux y arriver. Je vais faire ça aujourd'hui, je peux y arriver. Oui, je m'aime comme je suis et je m'en fous des autres. Et tu vas voir que ça va rentrer. Pourquoi les autres, quand ils te disent des choses négatives et qu'ils peuvent te les dire plusieurs fois, tu acceptes et tu te dis, oui, c'est vrai, c'est vrai. Parce que je pense que de toute façon, tout ce que tu peux dire, c'est la même chose. la même chose. Quand quelqu'un va te dire un mensonge, mais il va te le dire 50 fois en 4 jours, même si tu sais que c'est un mensonge, à un moment donné, tu vas croire ce mensonge. Toi, tu te dis la vérité. Dis-toi la vérité, dis-toi des belles choses et tu vas voir que ça va rentrer. Et puis aussi, entoure-toi des gens qui pensent la même chose que toi. Parce que finalement, les gens, tes vrais amis, ta famille, les vraies personnes qui te connaissent et qui savent qui tu es ne vont pas te dire à toi de ne pas faire les choses ou de te regarder bizarrement. Écoute-les. Écoute-les eux. N'écoute pas ceux que tu ne connais pas et que tu vois regarder différemment. C'est dur, je le sais. Mais c'est ce que j'ai fait, moi. C'est ce que j'ai fait au fur et à mesure. Donc c'est très important de faire tout ça. Alors, la prochaine fois que vous vous retrouverez face à un jugement extérieur, rappelez-vous de cette vérité toute simple, en fait. Vous n'êtes pas ce que les autres pensent de vous. Vous êtes libre de vivre selon vos propres règles, selon vos droits. désirs et non selon les attentes que l'on vous impose. Donc, si je vous ai mis en fond la chanson de Stromae, c'est pas pour rien. Est-ce que vous vous souvenez de son clip qu'il a tourné en plein Bruxelles en caméra cachée ? Il jouait l'homme dépressif, hyper connu et complètement ivre. Et en fait, il expérimentait ça pour voir le regard que les gens portaient sur lui, en fait, à ce moment-là. Il y avait des dizaines de regards différents, mais qui voulaient tous dire la même chose. Tu vois, ce regard de pitié. Et lui, en fait, à un moment, il leur dit, mais qu'est-ce que vous avez tous à me regarder comme un singe, vous ? Ah oui, vous êtes saints, vous. Mais en fait, il a raison. Ne croyez pas que vous valez moins que les autres parce qu'ils vous jugent ou qu'ils vous regardent mal. C'est pas vrai. C'est réellement pas vrai. Chacun vaut plus qu'on ne le croit. Et il faut que vous soyez les premiers à penser ça de vous-même. Donc, c'est pour ça que dans ce podcast, j'ai partagé une partie de mon histoire, une partie de mes complexes face à tous ces regards qui m'ont fait du mal pendant des années. Tout ça pour vous dire que vous n'êtes pas seul, nous ne sommes pas seul. J'aurais jamais pu vous dire tout ça il y a quelques années. Et je pense que le travail sur moi-même, le fait que je m'accepte tel que je suis aujourd'hui, fait que j'ai la possibilité de vous dire tout ça aujourd'hui. J'ai un regard différent sur moi-même. Donc le plus important, c'est de croire que la première chose à faire est de se porter dès le départ un regard différent sur soi-même. Donc je vous encourage à vous poser cette question. Comment pouvez-vous aujourd'hui vous libérer du poids du regard des autres ? Quels petits pas vous pouvez faire pour vous accepter pleinement sans attendre l'approbation des autres ? Je vous laisse avec cette dernière réflexion. La seule personne à qui vous devez prouver quoi que ce soit, c'est vous-même. Et n'oubliez pas une chose, les amis. Comme le dit si bien Stromae, vous êtes formidables. A bientôt les amis, pour un nouvel épisode d'En Matanière.

  • Speaker #1

    C'est tout ce qu'on a en main. Hé petite,

  • Speaker #0

    oh pardon, petite.

  • Speaker #1

    Tu sais dans la vie,

  • Speaker #0

    y'a ni méchant ni gentil.

  • Speaker #1

    Si maman est chiante, c'est qu'elle a peur d'être mamie. Si papa trompe maman... c'est parce que maman vieillit tiens pourquoi tu es tout rouge reviens gamin et qu'est-ce que vous avez tous à me regarder comme un sage ah oui vous êtes tard bande de macacos donnez moi un bébé sage c'est formidable c'est un peu comme un chien il a un petit peu de poids

Description

Pourquoi accordons-nous tant d'importance à ce que les autres pensent de nous ? Ce regard, parfois bienveillant, parfois oppressant, influence nos choix, nos actions, et même la façon dont nous nous percevons. Dans cet épisode, je plonge avec vous dans ce sujet universel : comment se détacher des jugements, assumer pleinement qui l’on est, et retrouver une sérénité intérieure.

À travers des réflexions, des anecdotes personnelles, et une sélection musicale inspirante, nous explorerons les clés pour vivre plus librement, à l’écoute de soi, plutôt que des attentes des autres.

Et si nous apprenions ensemble à regarder en nous-mêmes, plutôt que de chercher l’approbation ailleurs ?

Une émission entre confidences et partage, où le sourire est à portée de main.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous les amis, comment allez-vous ? J'espère que tout le monde va bien. Ça fait plaisir de vous retrouver encore une fois pour un nouvel épisode dans la tanière de JM. C'est notre podcast où on allie les mots et la musique. C'est ce que j'essaye de faire maintenant, chaque semaine. Je vous remercie déjà pour les retours du premier épisode qui m'ont fait plaisir. Et on va essayer de continuer ainsi, de se divertir, de parler de plein de choses différentes, de tous les sujets, comme je vous en ai déjà parlé la semaine dernière. Donc on va continuer, on va continuer dans ma tanière là-dedans. C'est pour ça qu'aujourd'hui, je voudrais qu'on prenne un moment pour ce nouvel épisode, un moment pour réfléchir à un sujet qui nous touche, auquel nous sommes sensibles quasiment tous à un moment donné. Et ce sujet, c'est le regard des autres, le poids du regard des autres. Ce regard, il est souvent pesant, il est parfois même insistant. je me demande comment il peut nous définir je me demande comment au contraire on peut apprendre à nous libérer de ce fardeau donc je vais vous parler un petit peu de mon histoire personnelle de mon parcours avec le regard des autres notamment à travers mon vécu en fait avec l'obésité pendant plusieurs années c'est un sujet sensible en effet c'est toujours comme ça mais je pense qu'il est essentiel... Et j'espère qu'en partageant mon expérience, je vais pouvoir vous faire vous sentir un peu moins seul face à cette pression. Donc on va essayer ensemble de comprendre pourquoi ce poids, et je fais exprès de prendre ce mot, ce poids, par rapport à moi. Comment ce poids prend autant de place dans nos vies et comment se défaire de tout ça. Comment faire en sorte de s'accepter et d'accepter ça dans notre société ? Donc n'hésitez pas à me donner vos ressentis d'ailleurs, vos expériences par la suite, réagir sur les plateformes d'écoute, sur Instagram. Si je peux vous aider à vous libérer de tout ça et de ce poids à travers ce podcast, même à vous faire réfléchir un petit peu, alors j'aurai gagné. C'est pour ça que j'ai mis en fond la chanson Ma liberté de penser de Florent Pagny. Cette chanson, elle parle d'émancipation, elle parle de liberté, de... de détachement vis-à-vis du jugement des autres et aussi de toutes ces pressions. Elle évoque l'idée de se recentrer sur soi et de ne plus laisser les autres dicter Ausha ou nos vies. Alors je vous invite à prendre un instant pour réfléchir à tout cela. Est-ce que vous aussi, à un moment donné, vous vous êtes senti pris sous le poids du regard des autres ? Peut-être que vous, vous vous sentez encore aujourd'hui comme cela, mais sachez que vous n'êtes pas seul. Le regard des autres, il ne définit en rien votre valeur, et c'est ce que je vais essayer de vous dire aujourd'hui. Alors essayons, à travers cet instant ensemble, de nous recentrer sur nous-mêmes dans ma tanière. Le regard des autres, c'est compliqué parce que c'est limite un poids invisible, je trouve. C'est cette pression, cet œil constamment braqué sur nous. Justement, il façonne Ausha, je trouve. Je trouve que ça nous modifie notre façon de nous comporter avec les gens, notre manière d'agir, même de nous habiller. Je pense que vous avez sûrement tous ressenti à un moment donné ce poids du jugement. Moi, pendant des années, j'ai vécu sous ce regard. Alors moi, c'était surtout lié à mon apparence physique. Je trouvais que le regard des autres... m'a fait douter de moi-même. Il m'a poussé à croire que j'étais, comment dire, un peu, entre guillemets, moins que les autres. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire, mais en tant qu'ancien obèse, j'ai souvent eu l'impression que chaque regard était une critique, chaque murmure. comme une condamnation en quelque sorte. Mais en réalité, je pense qu'il y a peut-être quelque chose de plus important, c'est que ce regard, je trouve qu'il est souvent bien plus lié au... aux peurs, aux préjugés des autres, qu'à quelque chose de réellement objectif. Mais ça, on s'en rend compte plus tard. Est-ce que vraiment, ce qu'on pense, c'est un peu compliqué, mais quand tu vois le regard des gens, tu essaies de le traduire, des fois, il est réel, tu vois le regard des gens. Des fois, tu penses que les gens te regardent d'une façon bizarre, alors que pas du tout, les gens s'en foutent. Mais moi, je vais parler plutôt du vrai regard des gens où tu sens que c'est vraiment pour une condamnation, pour un jugement. Comme je vous disais, je suis un ancien obèse. J'ai été obèse, j'ai fait 146 kilos. Je pesais 146 kilos au meilleur de ma forme à un moment donné. Et c'était très compliqué d'avoir le regard des autres. C'est-à-dire que déjà, toi-même, tu sais que... Que tu es obèse, que tu peux être gros, grosse, ça dépend, c'est un mot que je n'aime pas employer, mais c'est pour vous puissiez comprendre. Et je pense que les gens n'ont pas besoin non plus de te regarder d'une façon où tu sais déjà, il y en a qui s'appellent. acceptent telles qu'elles sont, des personnes qui s'acceptent telles qu'elles sont. Moi, déjà de moi-même, je ne m'acceptais pas et j'avais peur du regard des autres et ça m'a bloqué pour plein de choses. Mais je pense que c'est l'expérience qui a fait que je me suis bloqué. Je vais vous donner deux exemples qui sont très dures. J'ai eu un moment, une période où j'allais avec les copains à la fête foraine, par exemple. Et j'ai eu une période où ça, ça m'a marqué. Un soir, en allant justement faire une attraction, je monte sur l'attraction. Je ne sais plus ce que c'était, mais c'était un truc qui partait dans tous les sens très vite. Il fallait qu'on rentre dans un genre de train ou je ne sais pas trop. Il fallait qu'on mette le harnais. de sécurité il était d'en haut et en fait tu devais le baisser sur toi en plastron tu vois surtout sur ton corps quoi surtout torse et est en fait donc je le mets et le forain il vient il commence tu sais comme d'habitude à à appuyer dessus pour bien le bloquer et pour voir si tout va bien. En fait, ça a été l'un des pires moments de ma vie où je me suis retrouvé... En fait, il a appuyé sur moi et en fait, il m'a regardé. Mais avant de me parler, il m'a regardé. Ça a duré trois secondes, tu vois. Mais trois secondes incroyables. Et en fait, il me dit, vous, c'est pas possible. Et je lui dis pourquoi ? Et il me dit, parce qu'en fait, je vais pas pouvoir vous bloquer le plastron. C'est pas possible. Avec votre poids, vous pouvez pas monter. Et ça... ça sera pas bon pour vous, pas assez de sécurité, vous pourrez pas, donc il faudrait que vous sortiez. Et y'a rien de pire que ce regard-là. Le regard déjà du fourain, et le regard de tous les autres, tu vois, qui font la queue, de tous les autres qui vous regardent, en fait, et qui se rendent compte que ben en fait, tu vas pas pouvoir faire l'attraction parce que t'es trop gros, quoi. Et ça, ça a été horrible. J'avais qu'une envie, c'était de rentrer chez moi. C'était incroyable. Y'avait aussi Si une fois je rentre dans un ascenseur avec du monde, et au moment où on est dans l'ascenseur, l'ascenseur ne veut pas monter ou descendre, enfin en tout cas se fermer, et il y a le bruit qui dit que l'ascenseur est en surpoids. On devait être 4 ou 5 personnes, peut-être même plus dans cet ascenseur. Mais tout de suite, la première chose que les gens ont faite... pour exprimer le fait que l'ascenseur est en surpoids, ils m'ont regardé moi. Pourquoi en fait ? Pourquoi ils me regardaient moi ? Parce que moi, je pèse plus que vous. Forcément, si l'ascenseur est en surpoids, c'est uniquement de ma faute. Alors que peut-être que l'ascenseur, il y avait écrit 4 personnes maximum et on était peut-être 6 ou 7 dedans, tu vois. Donc c'est ça qui me rendait fou. Donc en fait, les gens t'ont regardé et ils t'ont jugé direct. Vraiment direct. Ça, ça a été un regard aussi horrible. C'est-à-dire que personne s'est dit on est peut-être un peu trop dans l'ascenseur. C'est du genre, toi le gros, tu vas sortir quoi donc moi à ce moment là j'ai décidé de de changer et j'ai changé, j'ai subi une opération chirurgicale pour rien vous cacher pour essayer de changer pour aller mieux parce que j'avais des problèmes de santé aussi. Et c'est ce que j'ai fait. Donc ça a été un travail dur, une motivation, parce qu'il faut être motivé pour ça. Et donc j'ai changé. Et finalement, au bout d'un an, j'ai perdu 50, 60 kilos. Un an et demi. Et on pouvait se dire que c'était parfait, tu vois. Ce qui se passait, c'était que j'étais finalement bien, bien physiquement, bien dans ma peau. Mais pas tant que ça. C'est pas pour autant que finalement je me suis accepté. En fait, je me suis rendu compte qu'effectivement, les gens me regardaient différemment, mais moi, je me regardais de la même façon. Et en fait, je pense que ça prouve que ce n'est pas tant le regard des gens qui est important, mais surtout le regard que l'on se porte à soi-même. Parce que dans nos vies, on est coincé parce que les autres pensent ou disent de nous. mais au fond pourquoi en fait ? Pourquoi ne pas décider que ce qui compte réellement c'est notre propre opinion sur nous-mêmes ? Parce que moi je me suis rendu compte finalement que c'était ma propre opinion qui était compliquée à gérer parce que finalement je me suis mis entre guillemets dans la norme normalité, et encore, est-ce qu'on peut dire que c'est de la normalité d'être obèse, pas obèse, ou quoi que ce soit, chacun fait comme il veut, et il n'y a aucun problème là-dessus. Mais finalement, je me suis rendu compte que c'est que moi, quand je me regarde dans le miroir, je me regardais différemment. Donc c'est important de décider nous-mêmes que ce qui compte, c'est notre propre opinion et notre propre vision, notre propre regard sur nous-mêmes. Et c'est pour ça que, du coup, comme je vous dis, on a vu toujours les mots avec la musique. Et donc pour notre pause musicale, qui sera maintenant habituelle, j'ai choisi... j'ai choisi une chanson particulière qui parle finalement de mon expérience et cette expérience ça va parler de la chanson qui s'appelle Balance de Mentissa Cette chanson envoie un message clair. Soyez qui vous êtes, sans retenue, même si la société vous impose un code. Alors cette chanson parle d'obésité, mais ça peut être sur plein de complexes différents, plein de complexes différents sur lesquels tu peux t'identifier. Donc profitez dans ma tanière de cet instant pour écouter les paroles sans aucun jugement, et écoutez-les bien.

  • Speaker #1

    Dis-le, elle a quoi cette foudre qui nous sent, qui sait que je me ferai chier, qui n'est jamais comme il faut En bas tu me regardes, tu ris de moi, tu me narres, c'est pas beau Balance-moi, balance tout, j'ai libéré le poids Et baisse-le sur le cœur, qui m'empêchait d'être belle, qui m'empêchait d'être moi Balance-moi, balance tout, j'ai libéré le poids Qui m'empêchait d'être belle, qui m'empêchait d'être moi J'ai maigri, j'ai dit oui ça va, mais ça a des touches d'orpa Drôle de vie, on n'est jamais assez, assez bien avec toi Toi qui es là, qui me parles, qui me juges coupable, qui m'en mets plein le dos Dans ma tuile des visages, je voudrais que je reparte avec la peau sur les os Balance-moi, balance-moi, j'ai les peines dans le doigt. Tu te posais l'air sous le cœur, tu m'empêchais d'être belle, tu m'empêchais d'être bien. Balance-moi, balance-moi, j'ai les peines dans le doigt. Tu m'empêchais d'être belle, tu m'empêchais d'être bien. Mais plus j'avance, plus ça va. Et ce n'est pas pour tout ce matin. C'est ce que je suis. Mais le ciel est mort. Et le ciel est mort. Et je ne sais pas ce que je vais faire. Et je ne sais pas ce que je vais faire. Et ça, ça sera jamais la paix. Et ça, ça ne va pas. Et je ne sais pas ce qui va se passer.

  • Speaker #0

    Je trouve que cette chanson, elle nous rappelle à quel point le... poids du regard des autres peut être néfaste en fait sur tout. Il faut qu'on se libère de tout ça. Mais cette libération, attention, elle n'est pas toujours facile. Je le sais parce que je l'ai vécu et je le vis au quotidien et je travaille dessus et c'est très important. Mais elle est nécessaire pour vivre pleinement ta vie. Il peut y avoir tellement de peurs différentes en fait. Je te parle moi du physique parce que c'est souvent par rapport à ça. Parce que aussi par rapport à moi, cette pression que j'avais, ce regard, c'était par rapport au physique, à mon obésité. Mais en fait, il y a tellement d'exemples différents, on ne se rend pas compte, mais c'est souvent à l'enfance, à l'adolescence que tout ça commence. Les ados, ils sont très sensibles au regard des autres. Ils sont en pleine construction de leur identité et je trouve que du coup, tout change. Ils essayent toujours de changer, de trouver, mais en fonction... des autres, leur choix vestimentaire, leur relation amicale, leur relation amoureuse, voire même leurs opinions. Tout est à chaque fois remis en cause, tout le temps. Il y a les ados, j'aimerais qu'on parle aussi des femmes dans notre société, comme je disais. Beaucoup de femmes en fait se sentent jugées en permanence en fait et je trouve que c'est chiant. Voilà, je dis le mot, c'est chiant. Elles sont tout le temps jugées en permanence par... En fait, essayer toujours de rentrer dans le moule de beauté imposée par la société. C'est des mots un peu bateaux que je dis, mais c'est la vérité. On cherche toujours les attentes sur la taille, la silhouette et même le comportement, surtout le comportement des femmes, qui peut leur faire vivre une pression. En fait, toujours devoir être parfaite, à ne pas faire ceci, à ne pas faire cela, ou justement à faire ceci, à faire cela. En fait... Il faut savoir que mesdames, je m'adresse à vous parce que je parle de vous, vous faites ce que vous voulez, que ce soit au travail, dans vos relations, tant que vous êtes en accord personnellement avec ça, vous le faites, personne ne doit vous juger. Est-ce que vous êtes une femme ? Je vois pas pourquoi une femme pourrait faire ça ou ne pourrait pas le faire alors qu'un homme, ce serait différent, en fait. Vous faites ce que vous voulez tant que vous êtes d'accord. Il y a aussi quelque chose d'important. et j'aimerais en parler, c'est pour vous donner des exemples, j'en ai encore deux, c'est les personnes handicapées. Je pense que les personnes handicapées, que ce soit un handicap visible ou invisible, vous ne le savez peut-être pas, mais ils sont très sensibles au jugement des autres. Tous ces stéréotypes, ces regards qu'on peut avoir, curieux, un peu négatifs, ça peut les faire sentir incompris et surtout rejetés. et c'est horrible et moi qui ai aussi connu ça avec une personne de ma famille qui était handicapé, je peux vous le dire, c'est horrible. Imaginez en fait à chaque pas que vous faites, vous sentiez le regard des autres, leur curiosité, même parfois leur pitié parce que en fait vous le sentez, vous voyez que les gens vous regardent mais là c'est vraiment un regard de pitié tu vois. Et pour les personnes handicapées, ce regard il est lourd à porter, c'est à dire que t'as pas besoin de les regarder en leur disant en quelque sorte tu as vu comme tu étais handicapé je pense qu'ils savent très bien comme ils sont ils essayent de s'accepter donc tu n'as pas besoin tu vois ce sont des personnes qui au fond je pense sont pleines de ressources de force ils sont même plus fort que nous soyons clairs mais ils n'ont pas besoin de ce regard pour freiner leur épanouissement tu vois vraiment pas besoin Puis après, il y a quelque chose d'important que je vis aussi au quotidien. C'est tout con, mais c'est les personnes en reconversion professionnelle. C'est bête, mais tu sais, changer de voie professionnelle. Décider de suivre une passion. vraiment une passion personnelle plutôt qu'un chemin normal ou traditionnel, tu vois. Ça peut provoquer des doutes, des peurs. Mais en fait, des peurs et des doutes par rapport à quoi ? Surtout par rapport à ce que les autres pourraient penser. finalement tu vois c'est c'est dur d'avoir de se libérer de des attentes familiales sociales par rapport à justement tout ce côté professionnel je pense qu'on a tous été confrontés à un moment où où disons à ce moment où il fallait faire un choix un choix important c'est à dire soit continuer à vivre un chemin qui semble être celui qui est attendu tu vois par la société métro boulot dodo famille enfants et puis le boulot je vais prendre le premier boulot qui vient confortable tu vois une voix très confortable Mais en fait, quitter tout ça pour quelque chose qui te passionne réellement, en fait, peut-être que tu l'as déjà eu ce dilemme, tu vois. Changer de métier, changer de vie, quitter ce qui est stable pour quelque chose, on va dire, d'incertain. Toute cette peur, tu vois, de la désapprobation, du regard des autres, tout ça, c'est un jugement. Et je pense que déjà pour tout ça, toi, tu te poses des questions, des fois les bonnes questions... fois les des mauvaises questions tu n'as pas besoin que les autres te jugent et te regarde différemment parce que tu veux changer et ça justement c'est ce que je suis en train de faire aujourd'hui je suis en pleine reconversion j'ai plein de doutes et Et c'est vrai qu'en parlant autour de moi, c'est compliqué de savoir, de prêcher le vrai, du faux, parce que le regard est quand même des fois différent. Et ça m'intéresse de savoir comment vous, vous gérez ce poids-là en fait dans votre vie. Comment vous, vous arrivez à faire tout ça ? Est-ce que vous y arrivez ? Est-ce que vous n'y arrivez pas ? Comment vous faites ? Parce que comment faire finalement ? Comment faire pour s'enlever ? Parce qu'à un moment donné, je vous le dis les amis, il va falloir faire un choix. Il va falloir se motiver et se dire, c'est soit on continue. continuent à se laisser définir par ce regard extérieur, soit on choisit de s'en libérer. Mais vraiment. Alors attention, c'est pas facile. Attention. Mais croyez-moi qu'il est possible de changer. Il est vraiment possible de changer ce mindset, cet état d'esprit. Et pour moi, en fait, ça a commencé par un changement intérieur. Quand j'ai décidé de m'aimer, de prendre soin de moi, sans me soucier des jugements, je pense qu'avec l'âge, on y arrive aussi. là je fais beaucoup les choses je pense que tu prends avec plus de plus de légèreté certaines choses qu'on puisse te dire ou quand on te regarde quand t'avais 20 ans que lorsque tu as 30 ou 40 ans tu vois mais il faut plus se soucier de ça moi ma vision du monde elle a un peu changé vis-à-vis de ça tu vois j'ai arrêté de m'identifier à ce que les autres pouvaient penser de moi un exemple tout bête moi quand j'avais une vingtaine d'années que j'allais à la salle de sport... J'osais pas aller aux machines de musculation quand elle était prise, tu vois. Quand elle est prise et que tu dois échanger avec un type, tu vois, un mec hyper costaud, trop fort. Tu le vois, il transpire, il est à fond et tout. Et toi, t'arrives, tu sais que c'est pas ouf ce que tu vas faire, mais c'est à ton niveau, tu vois, tu fais ce que tu veux. Eh ben, j'osais pas y aller. pour lui dire ça va, on intervertit et tout, parce que tu te dis, mais attends, lui au développé couché, il va prendre 100 kilos, et moi je vais lui enlever ses poids, je vais prendre que 20 kilos, tu vois, parce que je commence comme ça. Et c'est encore le regard des autres, t'as peur du regard des autres, alors que finalement, le gars il s'en fout royalement, en vrai. Il s'en fout, lui il est là pour faire sa séance, et toi aussi t'es là pour faire ta séance. Bah avant, impossible. Bah du coup je faisais du vélo, du cardio, voilà, j'allais sur des machines où j'étais sûr qu'il y avait personne, au moins j'étais sûr qu'on m'emmerdait pas, tu vois. Mais aujourd'hui, j'en ai strictement rien à faire. Au contraire, s'il faut que je prenne 30-40 kilos de moins que le gars à côté, mais je m'en fous, mais alors à un point, chacun fait comme il veut en fait. Voilà. C'est pas quelque chose qui se fait en un jour, mais un petit pas à la fois. Vous n'avez pas besoin de plaire à tout le monde. C'est ça qui est important de savoir. L'important, c'est d'être en paix avec vous-même. L'acceptation de soi. C'est un processus qui est long, un chemin. Chaque jour, il faut apprendre. prendre à s'aimer un peu plus. C'est bateau, mais c'est très important. Le premier juge de vous-même, en fait, c'est vous-même. Le premier juge de vous, c'est vous-même. Et c'est le plus important. Le jour où j'ai compris que le regard des autres n'avait plus, en tout cas moins de pouvoir sur moi, j'ai commencé à me sentir léger, libéré et prêt à avancer. Je sais qu'il y a des choses, qu'il y a énormément de personnes qui se bloquent à faire plein de choses par rapport aux autres, tu vois. Si j'avais dit par exemple aux gens que je serais là à vous parler chaque semaine, à raconter ma vie, à essayer de rendre la vôtre un peu plus belle à travers mes podcasts, à vous faire réfléchir, je pense que beaucoup auraient essayé de m'en dissuader ou se seraient moqués. Et j'ai eu des personnes qui m'ont dit Mais juste, pourquoi faire, tu vois ? Pourquoi tu fais ça ? Ça t'apporte quoi ? Genre Ah ouais, carrément, mais en rigolant. Mais qu'est-ce que ça peut vous faire ? Si toi, t'as envie de faire un truc, je m'en fous, fais-le, tu vois. moi j'aime faire ça et je m'en fous, du coup je l'ai fait alors vous aussi vous pouvez le faire vous aussi, c'est très important que vous puissiez pouvoir faire ce que vous voulez sans attendre l'approbation des autres, faites-le quoi, qu'est-ce qu'il y a, t'as envie de chanter chante, vas-y on s'en fout quoi, donc prends le temps, prends le temps de t'aimer, prends le temps de t'accepter essaie de te dire de belles choses à toi-même essaie de te dire Tes qualités, voilà. Dis-toi tes qualités, parce qu'on a surtout tendance à dire Ouais, je suis comme ça, j'aime... pas, je n'aime pas ça, je n'aime pas ça. Essaye de te dire tes qualités. Regarde-toi dans le miroir. Dis-toi que tu t'aimes, tu te sors tes qualités, que tu veux avancer. Tous les matins, fais-le tous les jours, tu verras, ça va rentrer. Tous les matins, tu te dis, je peux y arriver. Je vais faire ça aujourd'hui, je peux y arriver. Oui, je m'aime comme je suis et je m'en fous des autres. Et tu vas voir que ça va rentrer. Pourquoi les autres, quand ils te disent des choses négatives et qu'ils peuvent te les dire plusieurs fois, tu acceptes et tu te dis, oui, c'est vrai, c'est vrai. Parce que je pense que de toute façon, tout ce que tu peux dire, c'est la même chose. la même chose. Quand quelqu'un va te dire un mensonge, mais il va te le dire 50 fois en 4 jours, même si tu sais que c'est un mensonge, à un moment donné, tu vas croire ce mensonge. Toi, tu te dis la vérité. Dis-toi la vérité, dis-toi des belles choses et tu vas voir que ça va rentrer. Et puis aussi, entoure-toi des gens qui pensent la même chose que toi. Parce que finalement, les gens, tes vrais amis, ta famille, les vraies personnes qui te connaissent et qui savent qui tu es ne vont pas te dire à toi de ne pas faire les choses ou de te regarder bizarrement. Écoute-les. Écoute-les eux. N'écoute pas ceux que tu ne connais pas et que tu vois regarder différemment. C'est dur, je le sais. Mais c'est ce que j'ai fait, moi. C'est ce que j'ai fait au fur et à mesure. Donc c'est très important de faire tout ça. Alors, la prochaine fois que vous vous retrouverez face à un jugement extérieur, rappelez-vous de cette vérité toute simple, en fait. Vous n'êtes pas ce que les autres pensent de vous. Vous êtes libre de vivre selon vos propres règles, selon vos droits. désirs et non selon les attentes que l'on vous impose. Donc, si je vous ai mis en fond la chanson de Stromae, c'est pas pour rien. Est-ce que vous vous souvenez de son clip qu'il a tourné en plein Bruxelles en caméra cachée ? Il jouait l'homme dépressif, hyper connu et complètement ivre. Et en fait, il expérimentait ça pour voir le regard que les gens portaient sur lui, en fait, à ce moment-là. Il y avait des dizaines de regards différents, mais qui voulaient tous dire la même chose. Tu vois, ce regard de pitié. Et lui, en fait, à un moment, il leur dit, mais qu'est-ce que vous avez tous à me regarder comme un singe, vous ? Ah oui, vous êtes saints, vous. Mais en fait, il a raison. Ne croyez pas que vous valez moins que les autres parce qu'ils vous jugent ou qu'ils vous regardent mal. C'est pas vrai. C'est réellement pas vrai. Chacun vaut plus qu'on ne le croit. Et il faut que vous soyez les premiers à penser ça de vous-même. Donc, c'est pour ça que dans ce podcast, j'ai partagé une partie de mon histoire, une partie de mes complexes face à tous ces regards qui m'ont fait du mal pendant des années. Tout ça pour vous dire que vous n'êtes pas seul, nous ne sommes pas seul. J'aurais jamais pu vous dire tout ça il y a quelques années. Et je pense que le travail sur moi-même, le fait que je m'accepte tel que je suis aujourd'hui, fait que j'ai la possibilité de vous dire tout ça aujourd'hui. J'ai un regard différent sur moi-même. Donc le plus important, c'est de croire que la première chose à faire est de se porter dès le départ un regard différent sur soi-même. Donc je vous encourage à vous poser cette question. Comment pouvez-vous aujourd'hui vous libérer du poids du regard des autres ? Quels petits pas vous pouvez faire pour vous accepter pleinement sans attendre l'approbation des autres ? Je vous laisse avec cette dernière réflexion. La seule personne à qui vous devez prouver quoi que ce soit, c'est vous-même. Et n'oubliez pas une chose, les amis. Comme le dit si bien Stromae, vous êtes formidables. A bientôt les amis, pour un nouvel épisode d'En Matanière.

  • Speaker #1

    C'est tout ce qu'on a en main. Hé petite,

  • Speaker #0

    oh pardon, petite.

  • Speaker #1

    Tu sais dans la vie,

  • Speaker #0

    y'a ni méchant ni gentil.

  • Speaker #1

    Si maman est chiante, c'est qu'elle a peur d'être mamie. Si papa trompe maman... c'est parce que maman vieillit tiens pourquoi tu es tout rouge reviens gamin et qu'est-ce que vous avez tous à me regarder comme un sage ah oui vous êtes tard bande de macacos donnez moi un bébé sage c'est formidable c'est un peu comme un chien il a un petit peu de poids

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Pourquoi accordons-nous tant d'importance à ce que les autres pensent de nous ? Ce regard, parfois bienveillant, parfois oppressant, influence nos choix, nos actions, et même la façon dont nous nous percevons. Dans cet épisode, je plonge avec vous dans ce sujet universel : comment se détacher des jugements, assumer pleinement qui l’on est, et retrouver une sérénité intérieure.

À travers des réflexions, des anecdotes personnelles, et une sélection musicale inspirante, nous explorerons les clés pour vivre plus librement, à l’écoute de soi, plutôt que des attentes des autres.

Et si nous apprenions ensemble à regarder en nous-mêmes, plutôt que de chercher l’approbation ailleurs ?

Une émission entre confidences et partage, où le sourire est à portée de main.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous les amis, comment allez-vous ? J'espère que tout le monde va bien. Ça fait plaisir de vous retrouver encore une fois pour un nouvel épisode dans la tanière de JM. C'est notre podcast où on allie les mots et la musique. C'est ce que j'essaye de faire maintenant, chaque semaine. Je vous remercie déjà pour les retours du premier épisode qui m'ont fait plaisir. Et on va essayer de continuer ainsi, de se divertir, de parler de plein de choses différentes, de tous les sujets, comme je vous en ai déjà parlé la semaine dernière. Donc on va continuer, on va continuer dans ma tanière là-dedans. C'est pour ça qu'aujourd'hui, je voudrais qu'on prenne un moment pour ce nouvel épisode, un moment pour réfléchir à un sujet qui nous touche, auquel nous sommes sensibles quasiment tous à un moment donné. Et ce sujet, c'est le regard des autres, le poids du regard des autres. Ce regard, il est souvent pesant, il est parfois même insistant. je me demande comment il peut nous définir je me demande comment au contraire on peut apprendre à nous libérer de ce fardeau donc je vais vous parler un petit peu de mon histoire personnelle de mon parcours avec le regard des autres notamment à travers mon vécu en fait avec l'obésité pendant plusieurs années c'est un sujet sensible en effet c'est toujours comme ça mais je pense qu'il est essentiel... Et j'espère qu'en partageant mon expérience, je vais pouvoir vous faire vous sentir un peu moins seul face à cette pression. Donc on va essayer ensemble de comprendre pourquoi ce poids, et je fais exprès de prendre ce mot, ce poids, par rapport à moi. Comment ce poids prend autant de place dans nos vies et comment se défaire de tout ça. Comment faire en sorte de s'accepter et d'accepter ça dans notre société ? Donc n'hésitez pas à me donner vos ressentis d'ailleurs, vos expériences par la suite, réagir sur les plateformes d'écoute, sur Instagram. Si je peux vous aider à vous libérer de tout ça et de ce poids à travers ce podcast, même à vous faire réfléchir un petit peu, alors j'aurai gagné. C'est pour ça que j'ai mis en fond la chanson Ma liberté de penser de Florent Pagny. Cette chanson, elle parle d'émancipation, elle parle de liberté, de... de détachement vis-à-vis du jugement des autres et aussi de toutes ces pressions. Elle évoque l'idée de se recentrer sur soi et de ne plus laisser les autres dicter Ausha ou nos vies. Alors je vous invite à prendre un instant pour réfléchir à tout cela. Est-ce que vous aussi, à un moment donné, vous vous êtes senti pris sous le poids du regard des autres ? Peut-être que vous, vous vous sentez encore aujourd'hui comme cela, mais sachez que vous n'êtes pas seul. Le regard des autres, il ne définit en rien votre valeur, et c'est ce que je vais essayer de vous dire aujourd'hui. Alors essayons, à travers cet instant ensemble, de nous recentrer sur nous-mêmes dans ma tanière. Le regard des autres, c'est compliqué parce que c'est limite un poids invisible, je trouve. C'est cette pression, cet œil constamment braqué sur nous. Justement, il façonne Ausha, je trouve. Je trouve que ça nous modifie notre façon de nous comporter avec les gens, notre manière d'agir, même de nous habiller. Je pense que vous avez sûrement tous ressenti à un moment donné ce poids du jugement. Moi, pendant des années, j'ai vécu sous ce regard. Alors moi, c'était surtout lié à mon apparence physique. Je trouvais que le regard des autres... m'a fait douter de moi-même. Il m'a poussé à croire que j'étais, comment dire, un peu, entre guillemets, moins que les autres. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire, mais en tant qu'ancien obèse, j'ai souvent eu l'impression que chaque regard était une critique, chaque murmure. comme une condamnation en quelque sorte. Mais en réalité, je pense qu'il y a peut-être quelque chose de plus important, c'est que ce regard, je trouve qu'il est souvent bien plus lié au... aux peurs, aux préjugés des autres, qu'à quelque chose de réellement objectif. Mais ça, on s'en rend compte plus tard. Est-ce que vraiment, ce qu'on pense, c'est un peu compliqué, mais quand tu vois le regard des gens, tu essaies de le traduire, des fois, il est réel, tu vois le regard des gens. Des fois, tu penses que les gens te regardent d'une façon bizarre, alors que pas du tout, les gens s'en foutent. Mais moi, je vais parler plutôt du vrai regard des gens où tu sens que c'est vraiment pour une condamnation, pour un jugement. Comme je vous disais, je suis un ancien obèse. J'ai été obèse, j'ai fait 146 kilos. Je pesais 146 kilos au meilleur de ma forme à un moment donné. Et c'était très compliqué d'avoir le regard des autres. C'est-à-dire que déjà, toi-même, tu sais que... Que tu es obèse, que tu peux être gros, grosse, ça dépend, c'est un mot que je n'aime pas employer, mais c'est pour vous puissiez comprendre. Et je pense que les gens n'ont pas besoin non plus de te regarder d'une façon où tu sais déjà, il y en a qui s'appellent. acceptent telles qu'elles sont, des personnes qui s'acceptent telles qu'elles sont. Moi, déjà de moi-même, je ne m'acceptais pas et j'avais peur du regard des autres et ça m'a bloqué pour plein de choses. Mais je pense que c'est l'expérience qui a fait que je me suis bloqué. Je vais vous donner deux exemples qui sont très dures. J'ai eu un moment, une période où j'allais avec les copains à la fête foraine, par exemple. Et j'ai eu une période où ça, ça m'a marqué. Un soir, en allant justement faire une attraction, je monte sur l'attraction. Je ne sais plus ce que c'était, mais c'était un truc qui partait dans tous les sens très vite. Il fallait qu'on rentre dans un genre de train ou je ne sais pas trop. Il fallait qu'on mette le harnais. de sécurité il était d'en haut et en fait tu devais le baisser sur toi en plastron tu vois surtout sur ton corps quoi surtout torse et est en fait donc je le mets et le forain il vient il commence tu sais comme d'habitude à à appuyer dessus pour bien le bloquer et pour voir si tout va bien. En fait, ça a été l'un des pires moments de ma vie où je me suis retrouvé... En fait, il a appuyé sur moi et en fait, il m'a regardé. Mais avant de me parler, il m'a regardé. Ça a duré trois secondes, tu vois. Mais trois secondes incroyables. Et en fait, il me dit, vous, c'est pas possible. Et je lui dis pourquoi ? Et il me dit, parce qu'en fait, je vais pas pouvoir vous bloquer le plastron. C'est pas possible. Avec votre poids, vous pouvez pas monter. Et ça... ça sera pas bon pour vous, pas assez de sécurité, vous pourrez pas, donc il faudrait que vous sortiez. Et y'a rien de pire que ce regard-là. Le regard déjà du fourain, et le regard de tous les autres, tu vois, qui font la queue, de tous les autres qui vous regardent, en fait, et qui se rendent compte que ben en fait, tu vas pas pouvoir faire l'attraction parce que t'es trop gros, quoi. Et ça, ça a été horrible. J'avais qu'une envie, c'était de rentrer chez moi. C'était incroyable. Y'avait aussi Si une fois je rentre dans un ascenseur avec du monde, et au moment où on est dans l'ascenseur, l'ascenseur ne veut pas monter ou descendre, enfin en tout cas se fermer, et il y a le bruit qui dit que l'ascenseur est en surpoids. On devait être 4 ou 5 personnes, peut-être même plus dans cet ascenseur. Mais tout de suite, la première chose que les gens ont faite... pour exprimer le fait que l'ascenseur est en surpoids, ils m'ont regardé moi. Pourquoi en fait ? Pourquoi ils me regardaient moi ? Parce que moi, je pèse plus que vous. Forcément, si l'ascenseur est en surpoids, c'est uniquement de ma faute. Alors que peut-être que l'ascenseur, il y avait écrit 4 personnes maximum et on était peut-être 6 ou 7 dedans, tu vois. Donc c'est ça qui me rendait fou. Donc en fait, les gens t'ont regardé et ils t'ont jugé direct. Vraiment direct. Ça, ça a été un regard aussi horrible. C'est-à-dire que personne s'est dit on est peut-être un peu trop dans l'ascenseur. C'est du genre, toi le gros, tu vas sortir quoi donc moi à ce moment là j'ai décidé de de changer et j'ai changé, j'ai subi une opération chirurgicale pour rien vous cacher pour essayer de changer pour aller mieux parce que j'avais des problèmes de santé aussi. Et c'est ce que j'ai fait. Donc ça a été un travail dur, une motivation, parce qu'il faut être motivé pour ça. Et donc j'ai changé. Et finalement, au bout d'un an, j'ai perdu 50, 60 kilos. Un an et demi. Et on pouvait se dire que c'était parfait, tu vois. Ce qui se passait, c'était que j'étais finalement bien, bien physiquement, bien dans ma peau. Mais pas tant que ça. C'est pas pour autant que finalement je me suis accepté. En fait, je me suis rendu compte qu'effectivement, les gens me regardaient différemment, mais moi, je me regardais de la même façon. Et en fait, je pense que ça prouve que ce n'est pas tant le regard des gens qui est important, mais surtout le regard que l'on se porte à soi-même. Parce que dans nos vies, on est coincé parce que les autres pensent ou disent de nous. mais au fond pourquoi en fait ? Pourquoi ne pas décider que ce qui compte réellement c'est notre propre opinion sur nous-mêmes ? Parce que moi je me suis rendu compte finalement que c'était ma propre opinion qui était compliquée à gérer parce que finalement je me suis mis entre guillemets dans la norme normalité, et encore, est-ce qu'on peut dire que c'est de la normalité d'être obèse, pas obèse, ou quoi que ce soit, chacun fait comme il veut, et il n'y a aucun problème là-dessus. Mais finalement, je me suis rendu compte que c'est que moi, quand je me regarde dans le miroir, je me regardais différemment. Donc c'est important de décider nous-mêmes que ce qui compte, c'est notre propre opinion et notre propre vision, notre propre regard sur nous-mêmes. Et c'est pour ça que, du coup, comme je vous dis, on a vu toujours les mots avec la musique. Et donc pour notre pause musicale, qui sera maintenant habituelle, j'ai choisi... j'ai choisi une chanson particulière qui parle finalement de mon expérience et cette expérience ça va parler de la chanson qui s'appelle Balance de Mentissa Cette chanson envoie un message clair. Soyez qui vous êtes, sans retenue, même si la société vous impose un code. Alors cette chanson parle d'obésité, mais ça peut être sur plein de complexes différents, plein de complexes différents sur lesquels tu peux t'identifier. Donc profitez dans ma tanière de cet instant pour écouter les paroles sans aucun jugement, et écoutez-les bien.

  • Speaker #1

    Dis-le, elle a quoi cette foudre qui nous sent, qui sait que je me ferai chier, qui n'est jamais comme il faut En bas tu me regardes, tu ris de moi, tu me narres, c'est pas beau Balance-moi, balance tout, j'ai libéré le poids Et baisse-le sur le cœur, qui m'empêchait d'être belle, qui m'empêchait d'être moi Balance-moi, balance tout, j'ai libéré le poids Qui m'empêchait d'être belle, qui m'empêchait d'être moi J'ai maigri, j'ai dit oui ça va, mais ça a des touches d'orpa Drôle de vie, on n'est jamais assez, assez bien avec toi Toi qui es là, qui me parles, qui me juges coupable, qui m'en mets plein le dos Dans ma tuile des visages, je voudrais que je reparte avec la peau sur les os Balance-moi, balance-moi, j'ai les peines dans le doigt. Tu te posais l'air sous le cœur, tu m'empêchais d'être belle, tu m'empêchais d'être bien. Balance-moi, balance-moi, j'ai les peines dans le doigt. Tu m'empêchais d'être belle, tu m'empêchais d'être bien. Mais plus j'avance, plus ça va. Et ce n'est pas pour tout ce matin. C'est ce que je suis. Mais le ciel est mort. Et le ciel est mort. Et je ne sais pas ce que je vais faire. Et je ne sais pas ce que je vais faire. Et ça, ça sera jamais la paix. Et ça, ça ne va pas. Et je ne sais pas ce qui va se passer.

  • Speaker #0

    Je trouve que cette chanson, elle nous rappelle à quel point le... poids du regard des autres peut être néfaste en fait sur tout. Il faut qu'on se libère de tout ça. Mais cette libération, attention, elle n'est pas toujours facile. Je le sais parce que je l'ai vécu et je le vis au quotidien et je travaille dessus et c'est très important. Mais elle est nécessaire pour vivre pleinement ta vie. Il peut y avoir tellement de peurs différentes en fait. Je te parle moi du physique parce que c'est souvent par rapport à ça. Parce que aussi par rapport à moi, cette pression que j'avais, ce regard, c'était par rapport au physique, à mon obésité. Mais en fait, il y a tellement d'exemples différents, on ne se rend pas compte, mais c'est souvent à l'enfance, à l'adolescence que tout ça commence. Les ados, ils sont très sensibles au regard des autres. Ils sont en pleine construction de leur identité et je trouve que du coup, tout change. Ils essayent toujours de changer, de trouver, mais en fonction... des autres, leur choix vestimentaire, leur relation amicale, leur relation amoureuse, voire même leurs opinions. Tout est à chaque fois remis en cause, tout le temps. Il y a les ados, j'aimerais qu'on parle aussi des femmes dans notre société, comme je disais. Beaucoup de femmes en fait se sentent jugées en permanence en fait et je trouve que c'est chiant. Voilà, je dis le mot, c'est chiant. Elles sont tout le temps jugées en permanence par... En fait, essayer toujours de rentrer dans le moule de beauté imposée par la société. C'est des mots un peu bateaux que je dis, mais c'est la vérité. On cherche toujours les attentes sur la taille, la silhouette et même le comportement, surtout le comportement des femmes, qui peut leur faire vivre une pression. En fait, toujours devoir être parfaite, à ne pas faire ceci, à ne pas faire cela, ou justement à faire ceci, à faire cela. En fait... Il faut savoir que mesdames, je m'adresse à vous parce que je parle de vous, vous faites ce que vous voulez, que ce soit au travail, dans vos relations, tant que vous êtes en accord personnellement avec ça, vous le faites, personne ne doit vous juger. Est-ce que vous êtes une femme ? Je vois pas pourquoi une femme pourrait faire ça ou ne pourrait pas le faire alors qu'un homme, ce serait différent, en fait. Vous faites ce que vous voulez tant que vous êtes d'accord. Il y a aussi quelque chose d'important. et j'aimerais en parler, c'est pour vous donner des exemples, j'en ai encore deux, c'est les personnes handicapées. Je pense que les personnes handicapées, que ce soit un handicap visible ou invisible, vous ne le savez peut-être pas, mais ils sont très sensibles au jugement des autres. Tous ces stéréotypes, ces regards qu'on peut avoir, curieux, un peu négatifs, ça peut les faire sentir incompris et surtout rejetés. et c'est horrible et moi qui ai aussi connu ça avec une personne de ma famille qui était handicapé, je peux vous le dire, c'est horrible. Imaginez en fait à chaque pas que vous faites, vous sentiez le regard des autres, leur curiosité, même parfois leur pitié parce que en fait vous le sentez, vous voyez que les gens vous regardent mais là c'est vraiment un regard de pitié tu vois. Et pour les personnes handicapées, ce regard il est lourd à porter, c'est à dire que t'as pas besoin de les regarder en leur disant en quelque sorte tu as vu comme tu étais handicapé je pense qu'ils savent très bien comme ils sont ils essayent de s'accepter donc tu n'as pas besoin tu vois ce sont des personnes qui au fond je pense sont pleines de ressources de force ils sont même plus fort que nous soyons clairs mais ils n'ont pas besoin de ce regard pour freiner leur épanouissement tu vois vraiment pas besoin Puis après, il y a quelque chose d'important que je vis aussi au quotidien. C'est tout con, mais c'est les personnes en reconversion professionnelle. C'est bête, mais tu sais, changer de voie professionnelle. Décider de suivre une passion. vraiment une passion personnelle plutôt qu'un chemin normal ou traditionnel, tu vois. Ça peut provoquer des doutes, des peurs. Mais en fait, des peurs et des doutes par rapport à quoi ? Surtout par rapport à ce que les autres pourraient penser. finalement tu vois c'est c'est dur d'avoir de se libérer de des attentes familiales sociales par rapport à justement tout ce côté professionnel je pense qu'on a tous été confrontés à un moment où où disons à ce moment où il fallait faire un choix un choix important c'est à dire soit continuer à vivre un chemin qui semble être celui qui est attendu tu vois par la société métro boulot dodo famille enfants et puis le boulot je vais prendre le premier boulot qui vient confortable tu vois une voix très confortable Mais en fait, quitter tout ça pour quelque chose qui te passionne réellement, en fait, peut-être que tu l'as déjà eu ce dilemme, tu vois. Changer de métier, changer de vie, quitter ce qui est stable pour quelque chose, on va dire, d'incertain. Toute cette peur, tu vois, de la désapprobation, du regard des autres, tout ça, c'est un jugement. Et je pense que déjà pour tout ça, toi, tu te poses des questions, des fois les bonnes questions... fois les des mauvaises questions tu n'as pas besoin que les autres te jugent et te regarde différemment parce que tu veux changer et ça justement c'est ce que je suis en train de faire aujourd'hui je suis en pleine reconversion j'ai plein de doutes et Et c'est vrai qu'en parlant autour de moi, c'est compliqué de savoir, de prêcher le vrai, du faux, parce que le regard est quand même des fois différent. Et ça m'intéresse de savoir comment vous, vous gérez ce poids-là en fait dans votre vie. Comment vous, vous arrivez à faire tout ça ? Est-ce que vous y arrivez ? Est-ce que vous n'y arrivez pas ? Comment vous faites ? Parce que comment faire finalement ? Comment faire pour s'enlever ? Parce qu'à un moment donné, je vous le dis les amis, il va falloir faire un choix. Il va falloir se motiver et se dire, c'est soit on continue. continuent à se laisser définir par ce regard extérieur, soit on choisit de s'en libérer. Mais vraiment. Alors attention, c'est pas facile. Attention. Mais croyez-moi qu'il est possible de changer. Il est vraiment possible de changer ce mindset, cet état d'esprit. Et pour moi, en fait, ça a commencé par un changement intérieur. Quand j'ai décidé de m'aimer, de prendre soin de moi, sans me soucier des jugements, je pense qu'avec l'âge, on y arrive aussi. là je fais beaucoup les choses je pense que tu prends avec plus de plus de légèreté certaines choses qu'on puisse te dire ou quand on te regarde quand t'avais 20 ans que lorsque tu as 30 ou 40 ans tu vois mais il faut plus se soucier de ça moi ma vision du monde elle a un peu changé vis-à-vis de ça tu vois j'ai arrêté de m'identifier à ce que les autres pouvaient penser de moi un exemple tout bête moi quand j'avais une vingtaine d'années que j'allais à la salle de sport... J'osais pas aller aux machines de musculation quand elle était prise, tu vois. Quand elle est prise et que tu dois échanger avec un type, tu vois, un mec hyper costaud, trop fort. Tu le vois, il transpire, il est à fond et tout. Et toi, t'arrives, tu sais que c'est pas ouf ce que tu vas faire, mais c'est à ton niveau, tu vois, tu fais ce que tu veux. Eh ben, j'osais pas y aller. pour lui dire ça va, on intervertit et tout, parce que tu te dis, mais attends, lui au développé couché, il va prendre 100 kilos, et moi je vais lui enlever ses poids, je vais prendre que 20 kilos, tu vois, parce que je commence comme ça. Et c'est encore le regard des autres, t'as peur du regard des autres, alors que finalement, le gars il s'en fout royalement, en vrai. Il s'en fout, lui il est là pour faire sa séance, et toi aussi t'es là pour faire ta séance. Bah avant, impossible. Bah du coup je faisais du vélo, du cardio, voilà, j'allais sur des machines où j'étais sûr qu'il y avait personne, au moins j'étais sûr qu'on m'emmerdait pas, tu vois. Mais aujourd'hui, j'en ai strictement rien à faire. Au contraire, s'il faut que je prenne 30-40 kilos de moins que le gars à côté, mais je m'en fous, mais alors à un point, chacun fait comme il veut en fait. Voilà. C'est pas quelque chose qui se fait en un jour, mais un petit pas à la fois. Vous n'avez pas besoin de plaire à tout le monde. C'est ça qui est important de savoir. L'important, c'est d'être en paix avec vous-même. L'acceptation de soi. C'est un processus qui est long, un chemin. Chaque jour, il faut apprendre. prendre à s'aimer un peu plus. C'est bateau, mais c'est très important. Le premier juge de vous-même, en fait, c'est vous-même. Le premier juge de vous, c'est vous-même. Et c'est le plus important. Le jour où j'ai compris que le regard des autres n'avait plus, en tout cas moins de pouvoir sur moi, j'ai commencé à me sentir léger, libéré et prêt à avancer. Je sais qu'il y a des choses, qu'il y a énormément de personnes qui se bloquent à faire plein de choses par rapport aux autres, tu vois. Si j'avais dit par exemple aux gens que je serais là à vous parler chaque semaine, à raconter ma vie, à essayer de rendre la vôtre un peu plus belle à travers mes podcasts, à vous faire réfléchir, je pense que beaucoup auraient essayé de m'en dissuader ou se seraient moqués. Et j'ai eu des personnes qui m'ont dit Mais juste, pourquoi faire, tu vois ? Pourquoi tu fais ça ? Ça t'apporte quoi ? Genre Ah ouais, carrément, mais en rigolant. Mais qu'est-ce que ça peut vous faire ? Si toi, t'as envie de faire un truc, je m'en fous, fais-le, tu vois. moi j'aime faire ça et je m'en fous, du coup je l'ai fait alors vous aussi vous pouvez le faire vous aussi, c'est très important que vous puissiez pouvoir faire ce que vous voulez sans attendre l'approbation des autres, faites-le quoi, qu'est-ce qu'il y a, t'as envie de chanter chante, vas-y on s'en fout quoi, donc prends le temps, prends le temps de t'aimer, prends le temps de t'accepter essaie de te dire de belles choses à toi-même essaie de te dire Tes qualités, voilà. Dis-toi tes qualités, parce qu'on a surtout tendance à dire Ouais, je suis comme ça, j'aime... pas, je n'aime pas ça, je n'aime pas ça. Essaye de te dire tes qualités. Regarde-toi dans le miroir. Dis-toi que tu t'aimes, tu te sors tes qualités, que tu veux avancer. Tous les matins, fais-le tous les jours, tu verras, ça va rentrer. Tous les matins, tu te dis, je peux y arriver. Je vais faire ça aujourd'hui, je peux y arriver. Oui, je m'aime comme je suis et je m'en fous des autres. Et tu vas voir que ça va rentrer. Pourquoi les autres, quand ils te disent des choses négatives et qu'ils peuvent te les dire plusieurs fois, tu acceptes et tu te dis, oui, c'est vrai, c'est vrai. Parce que je pense que de toute façon, tout ce que tu peux dire, c'est la même chose. la même chose. Quand quelqu'un va te dire un mensonge, mais il va te le dire 50 fois en 4 jours, même si tu sais que c'est un mensonge, à un moment donné, tu vas croire ce mensonge. Toi, tu te dis la vérité. Dis-toi la vérité, dis-toi des belles choses et tu vas voir que ça va rentrer. Et puis aussi, entoure-toi des gens qui pensent la même chose que toi. Parce que finalement, les gens, tes vrais amis, ta famille, les vraies personnes qui te connaissent et qui savent qui tu es ne vont pas te dire à toi de ne pas faire les choses ou de te regarder bizarrement. Écoute-les. Écoute-les eux. N'écoute pas ceux que tu ne connais pas et que tu vois regarder différemment. C'est dur, je le sais. Mais c'est ce que j'ai fait, moi. C'est ce que j'ai fait au fur et à mesure. Donc c'est très important de faire tout ça. Alors, la prochaine fois que vous vous retrouverez face à un jugement extérieur, rappelez-vous de cette vérité toute simple, en fait. Vous n'êtes pas ce que les autres pensent de vous. Vous êtes libre de vivre selon vos propres règles, selon vos droits. désirs et non selon les attentes que l'on vous impose. Donc, si je vous ai mis en fond la chanson de Stromae, c'est pas pour rien. Est-ce que vous vous souvenez de son clip qu'il a tourné en plein Bruxelles en caméra cachée ? Il jouait l'homme dépressif, hyper connu et complètement ivre. Et en fait, il expérimentait ça pour voir le regard que les gens portaient sur lui, en fait, à ce moment-là. Il y avait des dizaines de regards différents, mais qui voulaient tous dire la même chose. Tu vois, ce regard de pitié. Et lui, en fait, à un moment, il leur dit, mais qu'est-ce que vous avez tous à me regarder comme un singe, vous ? Ah oui, vous êtes saints, vous. Mais en fait, il a raison. Ne croyez pas que vous valez moins que les autres parce qu'ils vous jugent ou qu'ils vous regardent mal. C'est pas vrai. C'est réellement pas vrai. Chacun vaut plus qu'on ne le croit. Et il faut que vous soyez les premiers à penser ça de vous-même. Donc, c'est pour ça que dans ce podcast, j'ai partagé une partie de mon histoire, une partie de mes complexes face à tous ces regards qui m'ont fait du mal pendant des années. Tout ça pour vous dire que vous n'êtes pas seul, nous ne sommes pas seul. J'aurais jamais pu vous dire tout ça il y a quelques années. Et je pense que le travail sur moi-même, le fait que je m'accepte tel que je suis aujourd'hui, fait que j'ai la possibilité de vous dire tout ça aujourd'hui. J'ai un regard différent sur moi-même. Donc le plus important, c'est de croire que la première chose à faire est de se porter dès le départ un regard différent sur soi-même. Donc je vous encourage à vous poser cette question. Comment pouvez-vous aujourd'hui vous libérer du poids du regard des autres ? Quels petits pas vous pouvez faire pour vous accepter pleinement sans attendre l'approbation des autres ? Je vous laisse avec cette dernière réflexion. La seule personne à qui vous devez prouver quoi que ce soit, c'est vous-même. Et n'oubliez pas une chose, les amis. Comme le dit si bien Stromae, vous êtes formidables. A bientôt les amis, pour un nouvel épisode d'En Matanière.

  • Speaker #1

    C'est tout ce qu'on a en main. Hé petite,

  • Speaker #0

    oh pardon, petite.

  • Speaker #1

    Tu sais dans la vie,

  • Speaker #0

    y'a ni méchant ni gentil.

  • Speaker #1

    Si maman est chiante, c'est qu'elle a peur d'être mamie. Si papa trompe maman... c'est parce que maman vieillit tiens pourquoi tu es tout rouge reviens gamin et qu'est-ce que vous avez tous à me regarder comme un sage ah oui vous êtes tard bande de macacos donnez moi un bébé sage c'est formidable c'est un peu comme un chien il a un petit peu de poids

Description

Pourquoi accordons-nous tant d'importance à ce que les autres pensent de nous ? Ce regard, parfois bienveillant, parfois oppressant, influence nos choix, nos actions, et même la façon dont nous nous percevons. Dans cet épisode, je plonge avec vous dans ce sujet universel : comment se détacher des jugements, assumer pleinement qui l’on est, et retrouver une sérénité intérieure.

À travers des réflexions, des anecdotes personnelles, et une sélection musicale inspirante, nous explorerons les clés pour vivre plus librement, à l’écoute de soi, plutôt que des attentes des autres.

Et si nous apprenions ensemble à regarder en nous-mêmes, plutôt que de chercher l’approbation ailleurs ?

Une émission entre confidences et partage, où le sourire est à portée de main.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous les amis, comment allez-vous ? J'espère que tout le monde va bien. Ça fait plaisir de vous retrouver encore une fois pour un nouvel épisode dans la tanière de JM. C'est notre podcast où on allie les mots et la musique. C'est ce que j'essaye de faire maintenant, chaque semaine. Je vous remercie déjà pour les retours du premier épisode qui m'ont fait plaisir. Et on va essayer de continuer ainsi, de se divertir, de parler de plein de choses différentes, de tous les sujets, comme je vous en ai déjà parlé la semaine dernière. Donc on va continuer, on va continuer dans ma tanière là-dedans. C'est pour ça qu'aujourd'hui, je voudrais qu'on prenne un moment pour ce nouvel épisode, un moment pour réfléchir à un sujet qui nous touche, auquel nous sommes sensibles quasiment tous à un moment donné. Et ce sujet, c'est le regard des autres, le poids du regard des autres. Ce regard, il est souvent pesant, il est parfois même insistant. je me demande comment il peut nous définir je me demande comment au contraire on peut apprendre à nous libérer de ce fardeau donc je vais vous parler un petit peu de mon histoire personnelle de mon parcours avec le regard des autres notamment à travers mon vécu en fait avec l'obésité pendant plusieurs années c'est un sujet sensible en effet c'est toujours comme ça mais je pense qu'il est essentiel... Et j'espère qu'en partageant mon expérience, je vais pouvoir vous faire vous sentir un peu moins seul face à cette pression. Donc on va essayer ensemble de comprendre pourquoi ce poids, et je fais exprès de prendre ce mot, ce poids, par rapport à moi. Comment ce poids prend autant de place dans nos vies et comment se défaire de tout ça. Comment faire en sorte de s'accepter et d'accepter ça dans notre société ? Donc n'hésitez pas à me donner vos ressentis d'ailleurs, vos expériences par la suite, réagir sur les plateformes d'écoute, sur Instagram. Si je peux vous aider à vous libérer de tout ça et de ce poids à travers ce podcast, même à vous faire réfléchir un petit peu, alors j'aurai gagné. C'est pour ça que j'ai mis en fond la chanson Ma liberté de penser de Florent Pagny. Cette chanson, elle parle d'émancipation, elle parle de liberté, de... de détachement vis-à-vis du jugement des autres et aussi de toutes ces pressions. Elle évoque l'idée de se recentrer sur soi et de ne plus laisser les autres dicter Ausha ou nos vies. Alors je vous invite à prendre un instant pour réfléchir à tout cela. Est-ce que vous aussi, à un moment donné, vous vous êtes senti pris sous le poids du regard des autres ? Peut-être que vous, vous vous sentez encore aujourd'hui comme cela, mais sachez que vous n'êtes pas seul. Le regard des autres, il ne définit en rien votre valeur, et c'est ce que je vais essayer de vous dire aujourd'hui. Alors essayons, à travers cet instant ensemble, de nous recentrer sur nous-mêmes dans ma tanière. Le regard des autres, c'est compliqué parce que c'est limite un poids invisible, je trouve. C'est cette pression, cet œil constamment braqué sur nous. Justement, il façonne Ausha, je trouve. Je trouve que ça nous modifie notre façon de nous comporter avec les gens, notre manière d'agir, même de nous habiller. Je pense que vous avez sûrement tous ressenti à un moment donné ce poids du jugement. Moi, pendant des années, j'ai vécu sous ce regard. Alors moi, c'était surtout lié à mon apparence physique. Je trouvais que le regard des autres... m'a fait douter de moi-même. Il m'a poussé à croire que j'étais, comment dire, un peu, entre guillemets, moins que les autres. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire, mais en tant qu'ancien obèse, j'ai souvent eu l'impression que chaque regard était une critique, chaque murmure. comme une condamnation en quelque sorte. Mais en réalité, je pense qu'il y a peut-être quelque chose de plus important, c'est que ce regard, je trouve qu'il est souvent bien plus lié au... aux peurs, aux préjugés des autres, qu'à quelque chose de réellement objectif. Mais ça, on s'en rend compte plus tard. Est-ce que vraiment, ce qu'on pense, c'est un peu compliqué, mais quand tu vois le regard des gens, tu essaies de le traduire, des fois, il est réel, tu vois le regard des gens. Des fois, tu penses que les gens te regardent d'une façon bizarre, alors que pas du tout, les gens s'en foutent. Mais moi, je vais parler plutôt du vrai regard des gens où tu sens que c'est vraiment pour une condamnation, pour un jugement. Comme je vous disais, je suis un ancien obèse. J'ai été obèse, j'ai fait 146 kilos. Je pesais 146 kilos au meilleur de ma forme à un moment donné. Et c'était très compliqué d'avoir le regard des autres. C'est-à-dire que déjà, toi-même, tu sais que... Que tu es obèse, que tu peux être gros, grosse, ça dépend, c'est un mot que je n'aime pas employer, mais c'est pour vous puissiez comprendre. Et je pense que les gens n'ont pas besoin non plus de te regarder d'une façon où tu sais déjà, il y en a qui s'appellent. acceptent telles qu'elles sont, des personnes qui s'acceptent telles qu'elles sont. Moi, déjà de moi-même, je ne m'acceptais pas et j'avais peur du regard des autres et ça m'a bloqué pour plein de choses. Mais je pense que c'est l'expérience qui a fait que je me suis bloqué. Je vais vous donner deux exemples qui sont très dures. J'ai eu un moment, une période où j'allais avec les copains à la fête foraine, par exemple. Et j'ai eu une période où ça, ça m'a marqué. Un soir, en allant justement faire une attraction, je monte sur l'attraction. Je ne sais plus ce que c'était, mais c'était un truc qui partait dans tous les sens très vite. Il fallait qu'on rentre dans un genre de train ou je ne sais pas trop. Il fallait qu'on mette le harnais. de sécurité il était d'en haut et en fait tu devais le baisser sur toi en plastron tu vois surtout sur ton corps quoi surtout torse et est en fait donc je le mets et le forain il vient il commence tu sais comme d'habitude à à appuyer dessus pour bien le bloquer et pour voir si tout va bien. En fait, ça a été l'un des pires moments de ma vie où je me suis retrouvé... En fait, il a appuyé sur moi et en fait, il m'a regardé. Mais avant de me parler, il m'a regardé. Ça a duré trois secondes, tu vois. Mais trois secondes incroyables. Et en fait, il me dit, vous, c'est pas possible. Et je lui dis pourquoi ? Et il me dit, parce qu'en fait, je vais pas pouvoir vous bloquer le plastron. C'est pas possible. Avec votre poids, vous pouvez pas monter. Et ça... ça sera pas bon pour vous, pas assez de sécurité, vous pourrez pas, donc il faudrait que vous sortiez. Et y'a rien de pire que ce regard-là. Le regard déjà du fourain, et le regard de tous les autres, tu vois, qui font la queue, de tous les autres qui vous regardent, en fait, et qui se rendent compte que ben en fait, tu vas pas pouvoir faire l'attraction parce que t'es trop gros, quoi. Et ça, ça a été horrible. J'avais qu'une envie, c'était de rentrer chez moi. C'était incroyable. Y'avait aussi Si une fois je rentre dans un ascenseur avec du monde, et au moment où on est dans l'ascenseur, l'ascenseur ne veut pas monter ou descendre, enfin en tout cas se fermer, et il y a le bruit qui dit que l'ascenseur est en surpoids. On devait être 4 ou 5 personnes, peut-être même plus dans cet ascenseur. Mais tout de suite, la première chose que les gens ont faite... pour exprimer le fait que l'ascenseur est en surpoids, ils m'ont regardé moi. Pourquoi en fait ? Pourquoi ils me regardaient moi ? Parce que moi, je pèse plus que vous. Forcément, si l'ascenseur est en surpoids, c'est uniquement de ma faute. Alors que peut-être que l'ascenseur, il y avait écrit 4 personnes maximum et on était peut-être 6 ou 7 dedans, tu vois. Donc c'est ça qui me rendait fou. Donc en fait, les gens t'ont regardé et ils t'ont jugé direct. Vraiment direct. Ça, ça a été un regard aussi horrible. C'est-à-dire que personne s'est dit on est peut-être un peu trop dans l'ascenseur. C'est du genre, toi le gros, tu vas sortir quoi donc moi à ce moment là j'ai décidé de de changer et j'ai changé, j'ai subi une opération chirurgicale pour rien vous cacher pour essayer de changer pour aller mieux parce que j'avais des problèmes de santé aussi. Et c'est ce que j'ai fait. Donc ça a été un travail dur, une motivation, parce qu'il faut être motivé pour ça. Et donc j'ai changé. Et finalement, au bout d'un an, j'ai perdu 50, 60 kilos. Un an et demi. Et on pouvait se dire que c'était parfait, tu vois. Ce qui se passait, c'était que j'étais finalement bien, bien physiquement, bien dans ma peau. Mais pas tant que ça. C'est pas pour autant que finalement je me suis accepté. En fait, je me suis rendu compte qu'effectivement, les gens me regardaient différemment, mais moi, je me regardais de la même façon. Et en fait, je pense que ça prouve que ce n'est pas tant le regard des gens qui est important, mais surtout le regard que l'on se porte à soi-même. Parce que dans nos vies, on est coincé parce que les autres pensent ou disent de nous. mais au fond pourquoi en fait ? Pourquoi ne pas décider que ce qui compte réellement c'est notre propre opinion sur nous-mêmes ? Parce que moi je me suis rendu compte finalement que c'était ma propre opinion qui était compliquée à gérer parce que finalement je me suis mis entre guillemets dans la norme normalité, et encore, est-ce qu'on peut dire que c'est de la normalité d'être obèse, pas obèse, ou quoi que ce soit, chacun fait comme il veut, et il n'y a aucun problème là-dessus. Mais finalement, je me suis rendu compte que c'est que moi, quand je me regarde dans le miroir, je me regardais différemment. Donc c'est important de décider nous-mêmes que ce qui compte, c'est notre propre opinion et notre propre vision, notre propre regard sur nous-mêmes. Et c'est pour ça que, du coup, comme je vous dis, on a vu toujours les mots avec la musique. Et donc pour notre pause musicale, qui sera maintenant habituelle, j'ai choisi... j'ai choisi une chanson particulière qui parle finalement de mon expérience et cette expérience ça va parler de la chanson qui s'appelle Balance de Mentissa Cette chanson envoie un message clair. Soyez qui vous êtes, sans retenue, même si la société vous impose un code. Alors cette chanson parle d'obésité, mais ça peut être sur plein de complexes différents, plein de complexes différents sur lesquels tu peux t'identifier. Donc profitez dans ma tanière de cet instant pour écouter les paroles sans aucun jugement, et écoutez-les bien.

  • Speaker #1

    Dis-le, elle a quoi cette foudre qui nous sent, qui sait que je me ferai chier, qui n'est jamais comme il faut En bas tu me regardes, tu ris de moi, tu me narres, c'est pas beau Balance-moi, balance tout, j'ai libéré le poids Et baisse-le sur le cœur, qui m'empêchait d'être belle, qui m'empêchait d'être moi Balance-moi, balance tout, j'ai libéré le poids Qui m'empêchait d'être belle, qui m'empêchait d'être moi J'ai maigri, j'ai dit oui ça va, mais ça a des touches d'orpa Drôle de vie, on n'est jamais assez, assez bien avec toi Toi qui es là, qui me parles, qui me juges coupable, qui m'en mets plein le dos Dans ma tuile des visages, je voudrais que je reparte avec la peau sur les os Balance-moi, balance-moi, j'ai les peines dans le doigt. Tu te posais l'air sous le cœur, tu m'empêchais d'être belle, tu m'empêchais d'être bien. Balance-moi, balance-moi, j'ai les peines dans le doigt. Tu m'empêchais d'être belle, tu m'empêchais d'être bien. Mais plus j'avance, plus ça va. Et ce n'est pas pour tout ce matin. C'est ce que je suis. Mais le ciel est mort. Et le ciel est mort. Et je ne sais pas ce que je vais faire. Et je ne sais pas ce que je vais faire. Et ça, ça sera jamais la paix. Et ça, ça ne va pas. Et je ne sais pas ce qui va se passer.

  • Speaker #0

    Je trouve que cette chanson, elle nous rappelle à quel point le... poids du regard des autres peut être néfaste en fait sur tout. Il faut qu'on se libère de tout ça. Mais cette libération, attention, elle n'est pas toujours facile. Je le sais parce que je l'ai vécu et je le vis au quotidien et je travaille dessus et c'est très important. Mais elle est nécessaire pour vivre pleinement ta vie. Il peut y avoir tellement de peurs différentes en fait. Je te parle moi du physique parce que c'est souvent par rapport à ça. Parce que aussi par rapport à moi, cette pression que j'avais, ce regard, c'était par rapport au physique, à mon obésité. Mais en fait, il y a tellement d'exemples différents, on ne se rend pas compte, mais c'est souvent à l'enfance, à l'adolescence que tout ça commence. Les ados, ils sont très sensibles au regard des autres. Ils sont en pleine construction de leur identité et je trouve que du coup, tout change. Ils essayent toujours de changer, de trouver, mais en fonction... des autres, leur choix vestimentaire, leur relation amicale, leur relation amoureuse, voire même leurs opinions. Tout est à chaque fois remis en cause, tout le temps. Il y a les ados, j'aimerais qu'on parle aussi des femmes dans notre société, comme je disais. Beaucoup de femmes en fait se sentent jugées en permanence en fait et je trouve que c'est chiant. Voilà, je dis le mot, c'est chiant. Elles sont tout le temps jugées en permanence par... En fait, essayer toujours de rentrer dans le moule de beauté imposée par la société. C'est des mots un peu bateaux que je dis, mais c'est la vérité. On cherche toujours les attentes sur la taille, la silhouette et même le comportement, surtout le comportement des femmes, qui peut leur faire vivre une pression. En fait, toujours devoir être parfaite, à ne pas faire ceci, à ne pas faire cela, ou justement à faire ceci, à faire cela. En fait... Il faut savoir que mesdames, je m'adresse à vous parce que je parle de vous, vous faites ce que vous voulez, que ce soit au travail, dans vos relations, tant que vous êtes en accord personnellement avec ça, vous le faites, personne ne doit vous juger. Est-ce que vous êtes une femme ? Je vois pas pourquoi une femme pourrait faire ça ou ne pourrait pas le faire alors qu'un homme, ce serait différent, en fait. Vous faites ce que vous voulez tant que vous êtes d'accord. Il y a aussi quelque chose d'important. et j'aimerais en parler, c'est pour vous donner des exemples, j'en ai encore deux, c'est les personnes handicapées. Je pense que les personnes handicapées, que ce soit un handicap visible ou invisible, vous ne le savez peut-être pas, mais ils sont très sensibles au jugement des autres. Tous ces stéréotypes, ces regards qu'on peut avoir, curieux, un peu négatifs, ça peut les faire sentir incompris et surtout rejetés. et c'est horrible et moi qui ai aussi connu ça avec une personne de ma famille qui était handicapé, je peux vous le dire, c'est horrible. Imaginez en fait à chaque pas que vous faites, vous sentiez le regard des autres, leur curiosité, même parfois leur pitié parce que en fait vous le sentez, vous voyez que les gens vous regardent mais là c'est vraiment un regard de pitié tu vois. Et pour les personnes handicapées, ce regard il est lourd à porter, c'est à dire que t'as pas besoin de les regarder en leur disant en quelque sorte tu as vu comme tu étais handicapé je pense qu'ils savent très bien comme ils sont ils essayent de s'accepter donc tu n'as pas besoin tu vois ce sont des personnes qui au fond je pense sont pleines de ressources de force ils sont même plus fort que nous soyons clairs mais ils n'ont pas besoin de ce regard pour freiner leur épanouissement tu vois vraiment pas besoin Puis après, il y a quelque chose d'important que je vis aussi au quotidien. C'est tout con, mais c'est les personnes en reconversion professionnelle. C'est bête, mais tu sais, changer de voie professionnelle. Décider de suivre une passion. vraiment une passion personnelle plutôt qu'un chemin normal ou traditionnel, tu vois. Ça peut provoquer des doutes, des peurs. Mais en fait, des peurs et des doutes par rapport à quoi ? Surtout par rapport à ce que les autres pourraient penser. finalement tu vois c'est c'est dur d'avoir de se libérer de des attentes familiales sociales par rapport à justement tout ce côté professionnel je pense qu'on a tous été confrontés à un moment où où disons à ce moment où il fallait faire un choix un choix important c'est à dire soit continuer à vivre un chemin qui semble être celui qui est attendu tu vois par la société métro boulot dodo famille enfants et puis le boulot je vais prendre le premier boulot qui vient confortable tu vois une voix très confortable Mais en fait, quitter tout ça pour quelque chose qui te passionne réellement, en fait, peut-être que tu l'as déjà eu ce dilemme, tu vois. Changer de métier, changer de vie, quitter ce qui est stable pour quelque chose, on va dire, d'incertain. Toute cette peur, tu vois, de la désapprobation, du regard des autres, tout ça, c'est un jugement. Et je pense que déjà pour tout ça, toi, tu te poses des questions, des fois les bonnes questions... fois les des mauvaises questions tu n'as pas besoin que les autres te jugent et te regarde différemment parce que tu veux changer et ça justement c'est ce que je suis en train de faire aujourd'hui je suis en pleine reconversion j'ai plein de doutes et Et c'est vrai qu'en parlant autour de moi, c'est compliqué de savoir, de prêcher le vrai, du faux, parce que le regard est quand même des fois différent. Et ça m'intéresse de savoir comment vous, vous gérez ce poids-là en fait dans votre vie. Comment vous, vous arrivez à faire tout ça ? Est-ce que vous y arrivez ? Est-ce que vous n'y arrivez pas ? Comment vous faites ? Parce que comment faire finalement ? Comment faire pour s'enlever ? Parce qu'à un moment donné, je vous le dis les amis, il va falloir faire un choix. Il va falloir se motiver et se dire, c'est soit on continue. continuent à se laisser définir par ce regard extérieur, soit on choisit de s'en libérer. Mais vraiment. Alors attention, c'est pas facile. Attention. Mais croyez-moi qu'il est possible de changer. Il est vraiment possible de changer ce mindset, cet état d'esprit. Et pour moi, en fait, ça a commencé par un changement intérieur. Quand j'ai décidé de m'aimer, de prendre soin de moi, sans me soucier des jugements, je pense qu'avec l'âge, on y arrive aussi. là je fais beaucoup les choses je pense que tu prends avec plus de plus de légèreté certaines choses qu'on puisse te dire ou quand on te regarde quand t'avais 20 ans que lorsque tu as 30 ou 40 ans tu vois mais il faut plus se soucier de ça moi ma vision du monde elle a un peu changé vis-à-vis de ça tu vois j'ai arrêté de m'identifier à ce que les autres pouvaient penser de moi un exemple tout bête moi quand j'avais une vingtaine d'années que j'allais à la salle de sport... J'osais pas aller aux machines de musculation quand elle était prise, tu vois. Quand elle est prise et que tu dois échanger avec un type, tu vois, un mec hyper costaud, trop fort. Tu le vois, il transpire, il est à fond et tout. Et toi, t'arrives, tu sais que c'est pas ouf ce que tu vas faire, mais c'est à ton niveau, tu vois, tu fais ce que tu veux. Eh ben, j'osais pas y aller. pour lui dire ça va, on intervertit et tout, parce que tu te dis, mais attends, lui au développé couché, il va prendre 100 kilos, et moi je vais lui enlever ses poids, je vais prendre que 20 kilos, tu vois, parce que je commence comme ça. Et c'est encore le regard des autres, t'as peur du regard des autres, alors que finalement, le gars il s'en fout royalement, en vrai. Il s'en fout, lui il est là pour faire sa séance, et toi aussi t'es là pour faire ta séance. Bah avant, impossible. Bah du coup je faisais du vélo, du cardio, voilà, j'allais sur des machines où j'étais sûr qu'il y avait personne, au moins j'étais sûr qu'on m'emmerdait pas, tu vois. Mais aujourd'hui, j'en ai strictement rien à faire. Au contraire, s'il faut que je prenne 30-40 kilos de moins que le gars à côté, mais je m'en fous, mais alors à un point, chacun fait comme il veut en fait. Voilà. C'est pas quelque chose qui se fait en un jour, mais un petit pas à la fois. Vous n'avez pas besoin de plaire à tout le monde. C'est ça qui est important de savoir. L'important, c'est d'être en paix avec vous-même. L'acceptation de soi. C'est un processus qui est long, un chemin. Chaque jour, il faut apprendre. prendre à s'aimer un peu plus. C'est bateau, mais c'est très important. Le premier juge de vous-même, en fait, c'est vous-même. Le premier juge de vous, c'est vous-même. Et c'est le plus important. Le jour où j'ai compris que le regard des autres n'avait plus, en tout cas moins de pouvoir sur moi, j'ai commencé à me sentir léger, libéré et prêt à avancer. Je sais qu'il y a des choses, qu'il y a énormément de personnes qui se bloquent à faire plein de choses par rapport aux autres, tu vois. Si j'avais dit par exemple aux gens que je serais là à vous parler chaque semaine, à raconter ma vie, à essayer de rendre la vôtre un peu plus belle à travers mes podcasts, à vous faire réfléchir, je pense que beaucoup auraient essayé de m'en dissuader ou se seraient moqués. Et j'ai eu des personnes qui m'ont dit Mais juste, pourquoi faire, tu vois ? Pourquoi tu fais ça ? Ça t'apporte quoi ? Genre Ah ouais, carrément, mais en rigolant. Mais qu'est-ce que ça peut vous faire ? Si toi, t'as envie de faire un truc, je m'en fous, fais-le, tu vois. moi j'aime faire ça et je m'en fous, du coup je l'ai fait alors vous aussi vous pouvez le faire vous aussi, c'est très important que vous puissiez pouvoir faire ce que vous voulez sans attendre l'approbation des autres, faites-le quoi, qu'est-ce qu'il y a, t'as envie de chanter chante, vas-y on s'en fout quoi, donc prends le temps, prends le temps de t'aimer, prends le temps de t'accepter essaie de te dire de belles choses à toi-même essaie de te dire Tes qualités, voilà. Dis-toi tes qualités, parce qu'on a surtout tendance à dire Ouais, je suis comme ça, j'aime... pas, je n'aime pas ça, je n'aime pas ça. Essaye de te dire tes qualités. Regarde-toi dans le miroir. Dis-toi que tu t'aimes, tu te sors tes qualités, que tu veux avancer. Tous les matins, fais-le tous les jours, tu verras, ça va rentrer. Tous les matins, tu te dis, je peux y arriver. Je vais faire ça aujourd'hui, je peux y arriver. Oui, je m'aime comme je suis et je m'en fous des autres. Et tu vas voir que ça va rentrer. Pourquoi les autres, quand ils te disent des choses négatives et qu'ils peuvent te les dire plusieurs fois, tu acceptes et tu te dis, oui, c'est vrai, c'est vrai. Parce que je pense que de toute façon, tout ce que tu peux dire, c'est la même chose. la même chose. Quand quelqu'un va te dire un mensonge, mais il va te le dire 50 fois en 4 jours, même si tu sais que c'est un mensonge, à un moment donné, tu vas croire ce mensonge. Toi, tu te dis la vérité. Dis-toi la vérité, dis-toi des belles choses et tu vas voir que ça va rentrer. Et puis aussi, entoure-toi des gens qui pensent la même chose que toi. Parce que finalement, les gens, tes vrais amis, ta famille, les vraies personnes qui te connaissent et qui savent qui tu es ne vont pas te dire à toi de ne pas faire les choses ou de te regarder bizarrement. Écoute-les. Écoute-les eux. N'écoute pas ceux que tu ne connais pas et que tu vois regarder différemment. C'est dur, je le sais. Mais c'est ce que j'ai fait, moi. C'est ce que j'ai fait au fur et à mesure. Donc c'est très important de faire tout ça. Alors, la prochaine fois que vous vous retrouverez face à un jugement extérieur, rappelez-vous de cette vérité toute simple, en fait. Vous n'êtes pas ce que les autres pensent de vous. Vous êtes libre de vivre selon vos propres règles, selon vos droits. désirs et non selon les attentes que l'on vous impose. Donc, si je vous ai mis en fond la chanson de Stromae, c'est pas pour rien. Est-ce que vous vous souvenez de son clip qu'il a tourné en plein Bruxelles en caméra cachée ? Il jouait l'homme dépressif, hyper connu et complètement ivre. Et en fait, il expérimentait ça pour voir le regard que les gens portaient sur lui, en fait, à ce moment-là. Il y avait des dizaines de regards différents, mais qui voulaient tous dire la même chose. Tu vois, ce regard de pitié. Et lui, en fait, à un moment, il leur dit, mais qu'est-ce que vous avez tous à me regarder comme un singe, vous ? Ah oui, vous êtes saints, vous. Mais en fait, il a raison. Ne croyez pas que vous valez moins que les autres parce qu'ils vous jugent ou qu'ils vous regardent mal. C'est pas vrai. C'est réellement pas vrai. Chacun vaut plus qu'on ne le croit. Et il faut que vous soyez les premiers à penser ça de vous-même. Donc, c'est pour ça que dans ce podcast, j'ai partagé une partie de mon histoire, une partie de mes complexes face à tous ces regards qui m'ont fait du mal pendant des années. Tout ça pour vous dire que vous n'êtes pas seul, nous ne sommes pas seul. J'aurais jamais pu vous dire tout ça il y a quelques années. Et je pense que le travail sur moi-même, le fait que je m'accepte tel que je suis aujourd'hui, fait que j'ai la possibilité de vous dire tout ça aujourd'hui. J'ai un regard différent sur moi-même. Donc le plus important, c'est de croire que la première chose à faire est de se porter dès le départ un regard différent sur soi-même. Donc je vous encourage à vous poser cette question. Comment pouvez-vous aujourd'hui vous libérer du poids du regard des autres ? Quels petits pas vous pouvez faire pour vous accepter pleinement sans attendre l'approbation des autres ? Je vous laisse avec cette dernière réflexion. La seule personne à qui vous devez prouver quoi que ce soit, c'est vous-même. Et n'oubliez pas une chose, les amis. Comme le dit si bien Stromae, vous êtes formidables. A bientôt les amis, pour un nouvel épisode d'En Matanière.

  • Speaker #1

    C'est tout ce qu'on a en main. Hé petite,

  • Speaker #0

    oh pardon, petite.

  • Speaker #1

    Tu sais dans la vie,

  • Speaker #0

    y'a ni méchant ni gentil.

  • Speaker #1

    Si maman est chiante, c'est qu'elle a peur d'être mamie. Si papa trompe maman... c'est parce que maman vieillit tiens pourquoi tu es tout rouge reviens gamin et qu'est-ce que vous avez tous à me regarder comme un sage ah oui vous êtes tard bande de macacos donnez moi un bébé sage c'est formidable c'est un peu comme un chien il a un petit peu de poids

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