La Vie de l'Institut Pasteur de Lille cover
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La Vie de l'Institut Pasteur de Lille

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Description

Dans cette série de podcasts, découvrez le quotidien de celles et ceux qui agissent pour la santé de demain. 


A travers leur témoignage, il s'agit de montrer la recherche et la prévention sous un angle fondamentalement humain, pour entendre le coeur qui bat derrière la paillasse.  


La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.

Réalisation : César Defoort | Natif. 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Dans cette série de podcasts, découvrez le quotidien de celles et ceux qui agissent pour la santé de demain. 


A travers leur témoignage, il s'agit de montrer la recherche et la prévention sous un angle fondamentalement humain, pour entendre le coeur qui bat derrière la paillasse.  


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Réalisation : César Defoort | Natif. 


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33 episodes

    Season 1

  • Sapeurs pompiers : la science en renfort - Commandant Jean-Charles Quevillon & Michèle Vialette cover
    Sapeurs pompiers : la science en renfort - Commandant Jean-Charles Quevillon & Michèle Vialette cover
    Sapeurs pompiers : la science en renfort - Commandant Jean-Charles Quevillon & Michèle Vialette

    Cette semaine, l’Institut Pasteur de Lille vous emmène à la caserne du SDIS59 pour expliquer comment les chercheurs et les pompiers travaillent main dans la main afin de protéger les populations face aux risques chimques et microbiologiques. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    12min | Published on December 2, 2024

  • La course aux médicaments - Nicolas Willand cover
    La course aux médicaments - Nicolas Willand cover
    La course aux médicaments - Nicolas Willand

    Comment fabrique-t-on les médicaments ? Quelles sont les grandes étapes pour passer d’une simple idée à un comprimé qui sauvera des vies ? Et par la même occasion, pourquoi ça prend autant de temps ? Cette semaine, nous avons rendez-vous avec l’enseignant-chercheur Nicolas Willand pour découvrir les coulisses de la recherche pharmaceutique et pour parler d’un enjeu sanitaire de plus en plus important : l’antibiorésistance, avec des traitements qui fonctionnaient hier mais risquent d’être obsolètes demain. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    19min | Published on October 3, 2024

  • Terre de Chercheurs - Ghislain Fauquet cover
    Terre de Chercheurs - Ghislain Fauquet cover
    Terre de Chercheurs - Ghislain Fauquet

    Les Hauts-de-France sont une terre d’entrepreneurs… et de chercheurs !130 ans après sa création, l’Institut Pasteur de Lille est à un tournant de son histoire et demande le soutien financier des entreprises de la région pour accélérer ses travaux de recherche. « C’est maintenant que ça se joue, explique Ghislain Fauquet, Directeur de la philanthropie et de la communication. Un enfant sur deux né après 2000 vivra centenaire, mais l’espérance de vie en bonne santé n’est que de 65 ans. Il y a donc urgence à accélérer les travaux, la santé des 10 - 20 prochaines années se joue maintenant. Nos 800 scientifiques passionnés et engagés sont en première ligne dans des domaines variés : de la génétique de la maladie d'Alzheimer à la lutte contre le diabète et l'obésité, les maladies cardiovasculaires et infectieuses, la résistance aux antibiotiques. Nous sommes également engagés dans la prévention santé et le soutien des populations les plus vulnérables. Les entreprises sont directement concernées par les enjeux de santé publique. La durée de vie s’allongeant, les salariés vont travailler de plus en plus longtemps et il importe qu’ils restent en bonne santé. Aujourd’hui déjà, de nombreux collaborateurs se trouvent en situation d’aidants vis-à-vis de leurs parents, voire de leurs grands-parents. Ces problématiques demandent aux entreprises une attention toute particulière sur leur engagement sociétal vis-à-vis de leurs salariés et plus largement auprès de la société. En investissant dans la santé de demain, les acteurs économiques de la région peuvent permettre aux chercheurs d’aller plus loin, et ainsi entreprendre ensemble, pour relever les défis qui feront le mieux vivre demain ! La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif.Pour soutenir l’Institut Pasteur de Lille, rendez-vous sur www.terredechercheurs.fr (http://www.terredechercheurs.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    11min | Published on May 21, 2024

  • Vingt mille lieues sous les mers - Aurélie Tasiemski cover
    Vingt mille lieues sous les mers - Aurélie Tasiemski cover
    Vingt mille lieues sous les mers - Aurélie Tasiemski

    Saviez-vous que la recherche dans les fonds marins pouvait aider à trouver de nouveaux traitements pour les maladies humaines de la surface ? Et que les espèces des profondeurs détiennent un système immunitaire différent du nôtre ? Aurélie Tasiemski, enseignante-chercheuse à l’Université de Lille et professeure en biologie des organismes, nous explique l’importance de la recherche fondamentale sur ces « petites bêtes » qui la fascinent.La biodiversité est une formidable ressource qui aide la communauté scientifique à comprendre comment fonctionne le vivant. « La recherche fondamentale est extrêmement importante ! Lorsque des espèces sous-marines s’éteignent, au bout du compte ça nous prive de clés pour trouver des réponses aux les problèmes de la surface », assure Aurélie. « Il faut prendre le temps d’observer le vivant. Par exemple, si un chercheur ne s’était pas intéressé à un petit vers qui vit sur les côtes bretonnes, notre capacité à réussir les greffes humaines ne serait au même niveau. »Le métier d’Aurélie Tasiemski ne s’arrête pas là. La scientifique a exploré à plusieurs reprises les fonds marins à des milliers de mètres sous la surface. « On plonge environ 6/7h. On part sur un gros bateau dans lequel est embarqué le sous-marin et quand les conditions de mer sont favorables, on plonge pour réaliser des prélèvements. ». Une aventure encore inimaginable il y a quelques années pour Aurélie. « La première fois que j’ai embarqué, je pensais que ça ne se reproduirait jamais. Je ne voulais pas dormir, pour pouvoir profiter de chaque instant à bord du sous-marin ! C’est vraiment la plus belle chose qui me soit arrivée ! »Bonne écoute !La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    22min | Published on April 2, 2024

  • Le schistosome, parasite des rivières tropicales - Jérôme Vicogne cover
    Le schistosome, parasite des rivières tropicales - Jérôme Vicogne cover
    Le schistosome, parasite des rivières tropicales - Jérôme Vicogne

    Dans les rivières tropicales, la baignade est parfois risquée. On peut y attraper la schistosomiase, 2e maladie parasitaire la plus importante au monde derrière le paludisme. Pour comprendre comment cette maladie se déclenche et quelles sont les pistes thérapeutiques, nous avons rendez-vous avec Jérôme Vicogne, Directeur de recherche CNRS, biochimiste et biophysicien à l’Institut Pasteur de Lille.La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    22min | Published on March 14, 2024

  • Faire reculer la lèpre - Philip Supply cover
    Faire reculer la lèpre - Philip Supply cover
    Faire reculer la lèpre - Philip Supply

    Il n’est pas rare que des maladies que nous croyions éradiquées depuis des décennies soient en réalité toujours présentes sur la planète. Depuis de nombreuses années, Philip SUPPLY, Directeur de recherche au CNRS, cherche à comprendre le fonctionnement de la lèpre et trouver des traitements. « Dans l’inconscient collectif, on imagine la lèpre comme une maladie qui remonte aux temps bibliques, mais il y a encore de nos jours plus de 200 000 cas de lèpre qui sont détectés chaque année. Et ce chiffre est sans doute sous-estimé parce que c’est une maladie qu’on diagnostique mal. »Si d’importants progrès ont été réalisés depuis les années 1980 pour soigner les lépreux, un des grands combats d’aujourd’hui consiste à lutter contre la résistance des souches de la maladie aux antibiotiques. « La résistance aux traitements chez les bactéries dans le cas de la lèpre, mais aussi de la tuberculose, sont des problèmes de première importance au niveau mondial. Je travaille beaucoup sur le développement de diagnostics moléculaires pour mieux détecter de façon plus rapide et plus efficace les mutations. »Au quotidien, Philip s’appuie avec l’entreprise GenoScreen sur des techniques de génomique pour repérer les mutations de résistance afin de développer de nouveaux outils pour combattre la maladie. « Pour ce qui me concerne, la plus grande avancée des dernières décennies est d’ordre technologique. On voit une démultiplication de la puissance des technologies de séquençage pour décoder beaucoup plus vite et à grande échelle le code génétique qui nous intéresse. C’est extrêmement important pour nous, on peut faire des choses aujourd’hui qu’on n’aurait même pas imaginé il y a  dix ou quinze ans !»La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    14min | Published on January 26, 2024

  • Comment s'engager pour la santé à travers la philanthropie ? cover
    Comment s'engager pour la santé à travers la philanthropie ? cover
    Comment s'engager pour la santé à travers la philanthropie ?

    « La philanthropie, ça signifie l’amour de l’Humain, qui se traduit par un acte de générosité ». À l’approche des fêtes, Léa Dessaigne, responsable de l’équipe philanthropie de l’Institut Pasteur de Lille, nous explique quelles formes peut prendre cette générosité pour celles et ceux qui souhaitent s’engager pour la santé.En tant que fondation privée reconnue d’utilité publique, l’Institut Pasteur de Lille dépend à 75% des collectes de fonds auprès des particuliers et des entreprises. « Tous les projets de recherche que nous menons, que ce soit sur la maladie d'Alzheimer, sur les maladies infectieuses, sur l’antibiorésistance, sont rendus possibles grâce à la générosité privée. »Les entreprises peuvent-elles s’engager aux côtés de l’Institut Pasteur de Lille de nombreuses façons, qu’il s’agisse d’un don ponctuel, du mécénat de compétences ou de partenariats dans la durée. « La recherche a besoin du temps long, et nous sommes très volontaires pour répondre à l’envie des entreprises de s’engager. On voit de plus en plus de salariés faire remonter leur envie de voir leur entreprise s’engager au profit de la recherche et de la santé. »Léa rappelle qu’il n’y a pas de petits dons : « L’Institut Pasteur de Lille est une fondation populaire. Chaque don est important, quel que soit son montant. Les petits ruisseaux font les grandes rivières. »Merci à tous nos donateurs. Votre confiance nous permet d’obtenir des avancées au profit de la santé de tous.La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    15min | Published on December 27, 2023

  • Quand la fiction s'appuie sur la science - Franck Thilliez & Arnaud Machelart cover
    Quand la fiction s'appuie sur la science - Franck Thilliez & Arnaud Machelart cover
    Quand la fiction s'appuie sur la science - Franck Thilliez & Arnaud Machelart

    Quels sont les points communs entre le processus créatif d’un auteur de fiction et la recherche scientifique ?Cinq ans avant le Covid, l’écrivain à suspense Franck Thilliez écrivait le thriller Pandemia dans lequel il imaginait déjà une pandémie mondiale causée par un mystérieux virus. Les ressemblances avec la réalité sont déconcertantes, et pour cause : l'auteur s’est appuyé sur l’expertise des scientifiques l'Institut Pasteur de Lille pour construire un récit le plus réaliste possible.« En cherchant une idée pour un livre, je me suis demandé quel microbe pourrait provoquer une pandémie. Naïvement, j’avais en tête des trucs assez spectaculaires, des virus qui font saigner, comme Ebola par exemple. Mais on m’a dit “Non, non ! Il faut prendre des virus qui sont plus discrets, qui vont s'immiscer dans la population”. Par exemple, la grippe était idéale, donc j'ai choisi une grippe mutée. » En découle un roman que certains lecteurs ont qualifié de science fiction à sa sortie, jusqu’à ce qu’il ne devienne un troublant reflet de notre réalité quelques années plus tard.Arnaud Machelart, chercheur en infectiologie, revient sur le rôle passionnant des scientifiques pour identifier les risques de demain. « Ça fait 50 ans qu’on étudie les épidémies, donc on sait ce qui peut être vraiment compliqué à gérer. Sur cette base, on regarde ce qui se passe si on fait varier un petit paramètre à gauche ou vers la droite. »Quel pourrait être l’impact d’une modification de la biodiversité sur des virus que nous connaissons déjà ? Que se passerait-t-il si on ajoutait un deuxième agent pathogène dans l'équation ? Que se passerait-il si les agents pathogènes se propagaient par aérosol ou par voie sexuelle ? Autant de modélisations sur lesquelles travaillent les équipes de recherche. « On crée des outils pour essayer de se préparer à ce genre de pandémie si un jour elles émergent. C’est ainsi qu’on a pu être armés au moment où est survenu le Covid en 2019. Nos différentes équipes avaient une stratégie qui permettait d’aller tester de nouvelles bactéries. »Cela nous amène vers un point commun entre le travail de l’écrivain et celui du chercheur : l’importance de la créativité. Arnaud s’explique : « En fait, le métier de chercheur, c'est s'arrêter devant des choses que tout le monde peut voir et se demander comment ça marche, comment ça fonctionne. On a vraiment un parallèle avec ce qui se passe en littérature, dans le cinéma ou même le dessin. Je n'irai pas jusqu'à dire que la science est un art, mais on a besoin d'être créatif. C’est ce qui fait qu'à un moment donné, on est capable de réagir quand la chose improbable se produit. »Et si la prochaine épidémie s’appelait l’antibiorésistance ? D’ici 2050, la résistance des bactéries aux antibiotiques pourrait devenir la première cause de mortalité au monde devant le cancer et le diabète. « Aujourd’hui, on a de plus en plus de mal à découvrir de nouveaux antibiotiques et les bactéries arrivent à mettre en place des mécanismes pour empêcher l’antibiotique d’atteindre sa cible. »Parrain de l’Institut Pasteur de Lille, Franck Thilliez s’engage pour donner une visibilité à la recherche et apporter un regard différent sur notre réalité. Une démarche saluée par Arnaud : « En tant que chercheur, on a besoin de gens comme vous pour communiquer autrement. Nous, les scientifiques, on n'est pas très bons pour parler, pour écrire et pour communiquer. Donc avoir des auteurs qui vont le faire à travers des bouquins, qui vont avoir beaucoup de visibilité pour raconter comment ça se passe et prévenir la population, c’est quelque chose qui nous rend vraiment service. »Un épisode fascinant qui dévoile les liens entre la fiction, la recherche scientifique, et les enjeux cruciaux de notre époque.La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif.

    26min | Published on November 13, 2023

  • Prévenir les cancers féminins - Agathe Cauet et Sophie Lahousse cover
    Prévenir les cancers féminins - Agathe Cauet et Sophie Lahousse cover
    Prévenir les cancers féminins - Agathe Cauet et Sophie Lahousse

    À l’occasion d’octobre rose, notre podcast s’intéresse ce mois-ci à deux cancers féminins : le cancer du sein et le cancer des ovaires. Pour en parler, l’Institut Pasteur de Lille a le privilège d’accueillir Sophie Lahousse, médecin généraliste, responsable des bilans de santé au centre de prévention santé longévité, ainsi qu’Agathe Cauet, infirmière et première dauphine du concours Miss France 2023, qui apporte son double regard en tant que soignante et ancienne patiente.En 2023, le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent chez la femme, surpassant les cancers colorectal et du poumon. Si l’âge de diagnostic moyen de cette maladie est de 64 ans, les chances de guérison grimpent à 90% lorsqu’elle est diagnostiquée précocément. Un tel chiffre met en évidence l’importance de l’autopalpation.« On a toutes des seins différents donc pour bien s’auto-palper, il faut bien connaitre l’aspect habituel de ses seins, explique la médecin Sophie Lahousse. Si on découvre une anomalie, une boule, un ganglion, une rétactation du mamelon ou un aspect anormal de la peau, ces signes doivent amener à consulter un médecin pour faire des examens complémentaires. »Des programmes de dépistage organisés sont également mis en place pour les femmes de 50 à 74 ans, avec des examens tous les deux ans, peu invasifs et hautement efficaces. La participation reste cependant faible, avec seulement 47% des femmes éligibles qui y ont recours, principalement en raison de la peur du diagnostic et des examens. Pourtant, ces dépistages précoces jouent un rôle essentiel dans la détection précoce des pathologies.En 2016, Agathe Cauet a consulté un médecin par précaution en raison de problèmes abdominaux, et une échographie a révélé une importante tumeur borderline de l'ovaire. Agathe raconte : « Une fois que je l’ai appris, mon ventre est devenu rond comme si j’étais enceinte, comme dans les cas de dénis de grossesse. » Heureusement, elle a rapidement été prise en charge et a pu subir une intervention chirurgicale pour retirer entièrement la tumeur.Aujourd'hui, Agathe a vaincu son cancer, est devenue infirmière et première dauphine Miss France : « Quand on m’a proposé de faire les Miss, ça m’a donné confiance en moi et ça m’a permis d’accepter mon corps comme il est. S’agissant du cancer, il faut se dire que ce sont des choses qui peuvent arriver. Maintenant que je suis guérie, la vie est encore plus belle que je ne le pensais. »La médecine préventive joue un rôle crucial dans la détection précoce des cancers du sein, du colon, du col de l’utérus et des ovaires. Prenez soin de votre corps et n'hésitez pas à consulter un professionnel de la santé en cas de doute ou d'anomalie. La prévention est la clé d'une vie saine et épanouissante.La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    19min | Published on October 30, 2023

  • 125 ans de combat de l'Institut Pasteur de Lille contre les maladies cover
    125 ans de combat de l'Institut Pasteur de Lille contre les maladies cover
    125 ans de combat de l'Institut Pasteur de Lille contre les maladies

    Cette semaine, nous sommes accueillis par Chloé Charles, responsable de la valorisation historique de l’Institut. Passionnée d’histoire de l’art, de médecine et d’architecture, elle retrace pour nous l’histoire de la fondation lilloise.Revenons en 1894. Le quartier dans lequel nous nous trouvons commence seulement à se développer depuis l’ouverture des fortifications de Vauban. On y voit  des maisons particulières, et surtout des filatures de lin. Ce quartier au sud-est de Lille, c’est Saint-Sauveur.La fin du XIXe siècle est marquée par une maladie infantile, la diphtérie. À Lille, elle fait des ravages, notamment dans la population infantile. Lorsque le 4 septembre 1894, Emile Roux annonce avoir trouvé un sérum antidiphtérique, la ville de Lille veut en disposer et pouvoir le fabriquer elle-même. C’est ainsi que nait l’Institut Pasteur de Lille en 1898, dirigé par le Professeur Albert Calmette. La recherche en santé publique et la prévention seront au coeur de sa mission.L’emplacement stratégique du bâtiment sur le boulevard Louis XIV incite la municipalité à lui donner une architecture monumentale pour faire rayonner la ville de Lille au même titre que les Palais des Beaux-Arts et la Préfecture.Dès le début du XXe siècle, le directeur de l’Institut, Albert Calmette accorde une attention particulière à l’eau, désormais connue pour transmettre des maladies comme le choléra. « La Madeleine, accueille ainsi, en 1906, la première station de traitement des eaux de France. »Les décennies suivantes, l’Institut Pasteur de Lille rayonne pour l’invention du célèbre vaccin BCG contre la tuberculose par Albert Calmette et Camille Guérin. L’arrivée du médecin Charles Gernez-Rieux à la tête de l’Institut en 1944 ouvre une ère d’ouverture sur la population, avec la création d’un centre régional de transfusion sanguine, l’ouverture du centre de vaccination international pour tous les voyageurs, et la création d’un lactarium pour lutter contre les maladies infantiles en collectant du lait maternel. Les années 1980 offriront à leur tour leur lot d’avancées avec l’ouverture du service Nutrition et Activité Physique par le Professeur Lecerf.Aujourd’hui l’Institut continue de s’agrandir. « De nouveaux bâtiments sortent de terre à des fins locatives. Car la recherche coûte cher, et pour le bien commun, il faut continuer de la financer. »Si vous souhaitez prolonger votre immersion dans les archives de l’Institut Pasteur de Lille, venez découvrir notre musée !Bonne écoute.La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    17min | Published on September 4, 2023

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A travers leur témoignage, il s'agit de montrer la recherche et la prévention sous un angle fondamentalement humain, pour entendre le coeur qui bat derrière la paillasse.  


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    Season 1

  • Sapeurs pompiers : la science en renfort - Commandant Jean-Charles Quevillon & Michèle Vialette cover
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    Sapeurs pompiers : la science en renfort - Commandant Jean-Charles Quevillon & Michèle Vialette

    Cette semaine, l’Institut Pasteur de Lille vous emmène à la caserne du SDIS59 pour expliquer comment les chercheurs et les pompiers travaillent main dans la main afin de protéger les populations face aux risques chimques et microbiologiques. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    12min | Published on December 2, 2024

  • La course aux médicaments - Nicolas Willand cover
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    La course aux médicaments - Nicolas Willand

    Comment fabrique-t-on les médicaments ? Quelles sont les grandes étapes pour passer d’une simple idée à un comprimé qui sauvera des vies ? Et par la même occasion, pourquoi ça prend autant de temps ? Cette semaine, nous avons rendez-vous avec l’enseignant-chercheur Nicolas Willand pour découvrir les coulisses de la recherche pharmaceutique et pour parler d’un enjeu sanitaire de plus en plus important : l’antibiorésistance, avec des traitements qui fonctionnaient hier mais risquent d’être obsolètes demain. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    19min | Published on October 3, 2024

  • Terre de Chercheurs - Ghislain Fauquet cover
    Terre de Chercheurs - Ghislain Fauquet cover
    Terre de Chercheurs - Ghislain Fauquet

    Les Hauts-de-France sont une terre d’entrepreneurs… et de chercheurs !130 ans après sa création, l’Institut Pasteur de Lille est à un tournant de son histoire et demande le soutien financier des entreprises de la région pour accélérer ses travaux de recherche. « C’est maintenant que ça se joue, explique Ghislain Fauquet, Directeur de la philanthropie et de la communication. Un enfant sur deux né après 2000 vivra centenaire, mais l’espérance de vie en bonne santé n’est que de 65 ans. Il y a donc urgence à accélérer les travaux, la santé des 10 - 20 prochaines années se joue maintenant. Nos 800 scientifiques passionnés et engagés sont en première ligne dans des domaines variés : de la génétique de la maladie d'Alzheimer à la lutte contre le diabète et l'obésité, les maladies cardiovasculaires et infectieuses, la résistance aux antibiotiques. Nous sommes également engagés dans la prévention santé et le soutien des populations les plus vulnérables. Les entreprises sont directement concernées par les enjeux de santé publique. La durée de vie s’allongeant, les salariés vont travailler de plus en plus longtemps et il importe qu’ils restent en bonne santé. Aujourd’hui déjà, de nombreux collaborateurs se trouvent en situation d’aidants vis-à-vis de leurs parents, voire de leurs grands-parents. Ces problématiques demandent aux entreprises une attention toute particulière sur leur engagement sociétal vis-à-vis de leurs salariés et plus largement auprès de la société. En investissant dans la santé de demain, les acteurs économiques de la région peuvent permettre aux chercheurs d’aller plus loin, et ainsi entreprendre ensemble, pour relever les défis qui feront le mieux vivre demain ! La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif.Pour soutenir l’Institut Pasteur de Lille, rendez-vous sur www.terredechercheurs.fr (http://www.terredechercheurs.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    11min | Published on May 21, 2024

  • Vingt mille lieues sous les mers - Aurélie Tasiemski cover
    Vingt mille lieues sous les mers - Aurélie Tasiemski cover
    Vingt mille lieues sous les mers - Aurélie Tasiemski

    Saviez-vous que la recherche dans les fonds marins pouvait aider à trouver de nouveaux traitements pour les maladies humaines de la surface ? Et que les espèces des profondeurs détiennent un système immunitaire différent du nôtre ? Aurélie Tasiemski, enseignante-chercheuse à l’Université de Lille et professeure en biologie des organismes, nous explique l’importance de la recherche fondamentale sur ces « petites bêtes » qui la fascinent.La biodiversité est une formidable ressource qui aide la communauté scientifique à comprendre comment fonctionne le vivant. « La recherche fondamentale est extrêmement importante ! Lorsque des espèces sous-marines s’éteignent, au bout du compte ça nous prive de clés pour trouver des réponses aux les problèmes de la surface », assure Aurélie. « Il faut prendre le temps d’observer le vivant. Par exemple, si un chercheur ne s’était pas intéressé à un petit vers qui vit sur les côtes bretonnes, notre capacité à réussir les greffes humaines ne serait au même niveau. »Le métier d’Aurélie Tasiemski ne s’arrête pas là. La scientifique a exploré à plusieurs reprises les fonds marins à des milliers de mètres sous la surface. « On plonge environ 6/7h. On part sur un gros bateau dans lequel est embarqué le sous-marin et quand les conditions de mer sont favorables, on plonge pour réaliser des prélèvements. ». Une aventure encore inimaginable il y a quelques années pour Aurélie. « La première fois que j’ai embarqué, je pensais que ça ne se reproduirait jamais. Je ne voulais pas dormir, pour pouvoir profiter de chaque instant à bord du sous-marin ! C’est vraiment la plus belle chose qui me soit arrivée ! »Bonne écoute !La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    22min | Published on April 2, 2024

  • Le schistosome, parasite des rivières tropicales - Jérôme Vicogne cover
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    Le schistosome, parasite des rivières tropicales - Jérôme Vicogne

    Dans les rivières tropicales, la baignade est parfois risquée. On peut y attraper la schistosomiase, 2e maladie parasitaire la plus importante au monde derrière le paludisme. Pour comprendre comment cette maladie se déclenche et quelles sont les pistes thérapeutiques, nous avons rendez-vous avec Jérôme Vicogne, Directeur de recherche CNRS, biochimiste et biophysicien à l’Institut Pasteur de Lille.La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    22min | Published on March 14, 2024

  • Faire reculer la lèpre - Philip Supply cover
    Faire reculer la lèpre - Philip Supply cover
    Faire reculer la lèpre - Philip Supply

    Il n’est pas rare que des maladies que nous croyions éradiquées depuis des décennies soient en réalité toujours présentes sur la planète. Depuis de nombreuses années, Philip SUPPLY, Directeur de recherche au CNRS, cherche à comprendre le fonctionnement de la lèpre et trouver des traitements. « Dans l’inconscient collectif, on imagine la lèpre comme une maladie qui remonte aux temps bibliques, mais il y a encore de nos jours plus de 200 000 cas de lèpre qui sont détectés chaque année. Et ce chiffre est sans doute sous-estimé parce que c’est une maladie qu’on diagnostique mal. »Si d’importants progrès ont été réalisés depuis les années 1980 pour soigner les lépreux, un des grands combats d’aujourd’hui consiste à lutter contre la résistance des souches de la maladie aux antibiotiques. « La résistance aux traitements chez les bactéries dans le cas de la lèpre, mais aussi de la tuberculose, sont des problèmes de première importance au niveau mondial. Je travaille beaucoup sur le développement de diagnostics moléculaires pour mieux détecter de façon plus rapide et plus efficace les mutations. »Au quotidien, Philip s’appuie avec l’entreprise GenoScreen sur des techniques de génomique pour repérer les mutations de résistance afin de développer de nouveaux outils pour combattre la maladie. « Pour ce qui me concerne, la plus grande avancée des dernières décennies est d’ordre technologique. On voit une démultiplication de la puissance des technologies de séquençage pour décoder beaucoup plus vite et à grande échelle le code génétique qui nous intéresse. C’est extrêmement important pour nous, on peut faire des choses aujourd’hui qu’on n’aurait même pas imaginé il y a  dix ou quinze ans !»La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    14min | Published on January 26, 2024

  • Comment s'engager pour la santé à travers la philanthropie ? cover
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    Comment s'engager pour la santé à travers la philanthropie ?

    « La philanthropie, ça signifie l’amour de l’Humain, qui se traduit par un acte de générosité ». À l’approche des fêtes, Léa Dessaigne, responsable de l’équipe philanthropie de l’Institut Pasteur de Lille, nous explique quelles formes peut prendre cette générosité pour celles et ceux qui souhaitent s’engager pour la santé.En tant que fondation privée reconnue d’utilité publique, l’Institut Pasteur de Lille dépend à 75% des collectes de fonds auprès des particuliers et des entreprises. « Tous les projets de recherche que nous menons, que ce soit sur la maladie d'Alzheimer, sur les maladies infectieuses, sur l’antibiorésistance, sont rendus possibles grâce à la générosité privée. »Les entreprises peuvent-elles s’engager aux côtés de l’Institut Pasteur de Lille de nombreuses façons, qu’il s’agisse d’un don ponctuel, du mécénat de compétences ou de partenariats dans la durée. « La recherche a besoin du temps long, et nous sommes très volontaires pour répondre à l’envie des entreprises de s’engager. On voit de plus en plus de salariés faire remonter leur envie de voir leur entreprise s’engager au profit de la recherche et de la santé. »Léa rappelle qu’il n’y a pas de petits dons : « L’Institut Pasteur de Lille est une fondation populaire. Chaque don est important, quel que soit son montant. Les petits ruisseaux font les grandes rivières. »Merci à tous nos donateurs. Votre confiance nous permet d’obtenir des avancées au profit de la santé de tous.La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    15min | Published on December 27, 2023

  • Quand la fiction s'appuie sur la science - Franck Thilliez & Arnaud Machelart cover
    Quand la fiction s'appuie sur la science - Franck Thilliez & Arnaud Machelart cover
    Quand la fiction s'appuie sur la science - Franck Thilliez & Arnaud Machelart

    Quels sont les points communs entre le processus créatif d’un auteur de fiction et la recherche scientifique ?Cinq ans avant le Covid, l’écrivain à suspense Franck Thilliez écrivait le thriller Pandemia dans lequel il imaginait déjà une pandémie mondiale causée par un mystérieux virus. Les ressemblances avec la réalité sont déconcertantes, et pour cause : l'auteur s’est appuyé sur l’expertise des scientifiques l'Institut Pasteur de Lille pour construire un récit le plus réaliste possible.« En cherchant une idée pour un livre, je me suis demandé quel microbe pourrait provoquer une pandémie. Naïvement, j’avais en tête des trucs assez spectaculaires, des virus qui font saigner, comme Ebola par exemple. Mais on m’a dit “Non, non ! Il faut prendre des virus qui sont plus discrets, qui vont s'immiscer dans la population”. Par exemple, la grippe était idéale, donc j'ai choisi une grippe mutée. » En découle un roman que certains lecteurs ont qualifié de science fiction à sa sortie, jusqu’à ce qu’il ne devienne un troublant reflet de notre réalité quelques années plus tard.Arnaud Machelart, chercheur en infectiologie, revient sur le rôle passionnant des scientifiques pour identifier les risques de demain. « Ça fait 50 ans qu’on étudie les épidémies, donc on sait ce qui peut être vraiment compliqué à gérer. Sur cette base, on regarde ce qui se passe si on fait varier un petit paramètre à gauche ou vers la droite. »Quel pourrait être l’impact d’une modification de la biodiversité sur des virus que nous connaissons déjà ? Que se passerait-t-il si on ajoutait un deuxième agent pathogène dans l'équation ? Que se passerait-il si les agents pathogènes se propagaient par aérosol ou par voie sexuelle ? Autant de modélisations sur lesquelles travaillent les équipes de recherche. « On crée des outils pour essayer de se préparer à ce genre de pandémie si un jour elles émergent. C’est ainsi qu’on a pu être armés au moment où est survenu le Covid en 2019. Nos différentes équipes avaient une stratégie qui permettait d’aller tester de nouvelles bactéries. »Cela nous amène vers un point commun entre le travail de l’écrivain et celui du chercheur : l’importance de la créativité. Arnaud s’explique : « En fait, le métier de chercheur, c'est s'arrêter devant des choses que tout le monde peut voir et se demander comment ça marche, comment ça fonctionne. On a vraiment un parallèle avec ce qui se passe en littérature, dans le cinéma ou même le dessin. Je n'irai pas jusqu'à dire que la science est un art, mais on a besoin d'être créatif. C’est ce qui fait qu'à un moment donné, on est capable de réagir quand la chose improbable se produit. »Et si la prochaine épidémie s’appelait l’antibiorésistance ? D’ici 2050, la résistance des bactéries aux antibiotiques pourrait devenir la première cause de mortalité au monde devant le cancer et le diabète. « Aujourd’hui, on a de plus en plus de mal à découvrir de nouveaux antibiotiques et les bactéries arrivent à mettre en place des mécanismes pour empêcher l’antibiotique d’atteindre sa cible. »Parrain de l’Institut Pasteur de Lille, Franck Thilliez s’engage pour donner une visibilité à la recherche et apporter un regard différent sur notre réalité. Une démarche saluée par Arnaud : « En tant que chercheur, on a besoin de gens comme vous pour communiquer autrement. Nous, les scientifiques, on n'est pas très bons pour parler, pour écrire et pour communiquer. Donc avoir des auteurs qui vont le faire à travers des bouquins, qui vont avoir beaucoup de visibilité pour raconter comment ça se passe et prévenir la population, c’est quelque chose qui nous rend vraiment service. »Un épisode fascinant qui dévoile les liens entre la fiction, la recherche scientifique, et les enjeux cruciaux de notre époque.La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif.

    26min | Published on November 13, 2023

  • Prévenir les cancers féminins - Agathe Cauet et Sophie Lahousse cover
    Prévenir les cancers féminins - Agathe Cauet et Sophie Lahousse cover
    Prévenir les cancers féminins - Agathe Cauet et Sophie Lahousse

    À l’occasion d’octobre rose, notre podcast s’intéresse ce mois-ci à deux cancers féminins : le cancer du sein et le cancer des ovaires. Pour en parler, l’Institut Pasteur de Lille a le privilège d’accueillir Sophie Lahousse, médecin généraliste, responsable des bilans de santé au centre de prévention santé longévité, ainsi qu’Agathe Cauet, infirmière et première dauphine du concours Miss France 2023, qui apporte son double regard en tant que soignante et ancienne patiente.En 2023, le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent chez la femme, surpassant les cancers colorectal et du poumon. Si l’âge de diagnostic moyen de cette maladie est de 64 ans, les chances de guérison grimpent à 90% lorsqu’elle est diagnostiquée précocément. Un tel chiffre met en évidence l’importance de l’autopalpation.« On a toutes des seins différents donc pour bien s’auto-palper, il faut bien connaitre l’aspect habituel de ses seins, explique la médecin Sophie Lahousse. Si on découvre une anomalie, une boule, un ganglion, une rétactation du mamelon ou un aspect anormal de la peau, ces signes doivent amener à consulter un médecin pour faire des examens complémentaires. »Des programmes de dépistage organisés sont également mis en place pour les femmes de 50 à 74 ans, avec des examens tous les deux ans, peu invasifs et hautement efficaces. La participation reste cependant faible, avec seulement 47% des femmes éligibles qui y ont recours, principalement en raison de la peur du diagnostic et des examens. Pourtant, ces dépistages précoces jouent un rôle essentiel dans la détection précoce des pathologies.En 2016, Agathe Cauet a consulté un médecin par précaution en raison de problèmes abdominaux, et une échographie a révélé une importante tumeur borderline de l'ovaire. Agathe raconte : « Une fois que je l’ai appris, mon ventre est devenu rond comme si j’étais enceinte, comme dans les cas de dénis de grossesse. » Heureusement, elle a rapidement été prise en charge et a pu subir une intervention chirurgicale pour retirer entièrement la tumeur.Aujourd'hui, Agathe a vaincu son cancer, est devenue infirmière et première dauphine Miss France : « Quand on m’a proposé de faire les Miss, ça m’a donné confiance en moi et ça m’a permis d’accepter mon corps comme il est. S’agissant du cancer, il faut se dire que ce sont des choses qui peuvent arriver. Maintenant que je suis guérie, la vie est encore plus belle que je ne le pensais. »La médecine préventive joue un rôle crucial dans la détection précoce des cancers du sein, du colon, du col de l’utérus et des ovaires. Prenez soin de votre corps et n'hésitez pas à consulter un professionnel de la santé en cas de doute ou d'anomalie. La prévention est la clé d'une vie saine et épanouissante.La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    19min | Published on October 30, 2023

  • 125 ans de combat de l'Institut Pasteur de Lille contre les maladies cover
    125 ans de combat de l'Institut Pasteur de Lille contre les maladies cover
    125 ans de combat de l'Institut Pasteur de Lille contre les maladies

    Cette semaine, nous sommes accueillis par Chloé Charles, responsable de la valorisation historique de l’Institut. Passionnée d’histoire de l’art, de médecine et d’architecture, elle retrace pour nous l’histoire de la fondation lilloise.Revenons en 1894. Le quartier dans lequel nous nous trouvons commence seulement à se développer depuis l’ouverture des fortifications de Vauban. On y voit  des maisons particulières, et surtout des filatures de lin. Ce quartier au sud-est de Lille, c’est Saint-Sauveur.La fin du XIXe siècle est marquée par une maladie infantile, la diphtérie. À Lille, elle fait des ravages, notamment dans la population infantile. Lorsque le 4 septembre 1894, Emile Roux annonce avoir trouvé un sérum antidiphtérique, la ville de Lille veut en disposer et pouvoir le fabriquer elle-même. C’est ainsi que nait l’Institut Pasteur de Lille en 1898, dirigé par le Professeur Albert Calmette. La recherche en santé publique et la prévention seront au coeur de sa mission.L’emplacement stratégique du bâtiment sur le boulevard Louis XIV incite la municipalité à lui donner une architecture monumentale pour faire rayonner la ville de Lille au même titre que les Palais des Beaux-Arts et la Préfecture.Dès le début du XXe siècle, le directeur de l’Institut, Albert Calmette accorde une attention particulière à l’eau, désormais connue pour transmettre des maladies comme le choléra. « La Madeleine, accueille ainsi, en 1906, la première station de traitement des eaux de France. »Les décennies suivantes, l’Institut Pasteur de Lille rayonne pour l’invention du célèbre vaccin BCG contre la tuberculose par Albert Calmette et Camille Guérin. L’arrivée du médecin Charles Gernez-Rieux à la tête de l’Institut en 1944 ouvre une ère d’ouverture sur la population, avec la création d’un centre régional de transfusion sanguine, l’ouverture du centre de vaccination international pour tous les voyageurs, et la création d’un lactarium pour lutter contre les maladies infantiles en collectant du lait maternel. Les années 1980 offriront à leur tour leur lot d’avancées avec l’ouverture du service Nutrition et Activité Physique par le Professeur Lecerf.Aujourd’hui l’Institut continue de s’agrandir. « De nouveaux bâtiments sortent de terre à des fins locatives. Car la recherche coûte cher, et pour le bien commun, il faut continuer de la financer. »Si vous souhaitez prolonger votre immersion dans les archives de l’Institut Pasteur de Lille, venez découvrir notre musée !Bonne écoute.La Vie est un podcast proposé par l’Institut Pasteur de Lille.Réalisation : César Defoort | Natif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    17min | Published on September 4, 2023

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