Speaker #0Bienvenue dans La Voix du Cœur, le podcast qui vous reconnecte à votre nature profonde et à la beauté du vivant. Je m'appelle Cécile et depuis des années, je chemine vers plus de paix, de liberté intérieure et d'union entre toutes les dimensions de ma vie. À travers des retraites initiatiques et des accompagnements, je guide les femmes à relier spiritualité et matière pour embrasser tous leurs pouvoirs créateurs et incarner leurs couleurs uniques dans le monde. Dans ce podcast, je vous partage mes explorations intérieures et mes outils concrets de transformation, ainsi que des rencontres avec des personnes inspirantes qui œuvrent pour l'émergence d'une nouvelle conscience. Alors, si vous êtes prêt à réveiller votre flamme intérieure et vous engager sur le chemin d'une vie pleine de sens, vous êtes au bon endroit. Bonjour et bienvenue, je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour ce quatrième épisode de La Voix du Cœur que j'ai intitulé Incarner sa spiritualité dans la simplicité J'ai envie de vous proposer une vision incarnée et accessible de la spiritualité, ancrée dans la vie quotidienne, comme un art de vivre qui nous ramène à notre nature profonde. Dans cet épisode, je vais vous partager mon propre cheminement intérieur et mes réflexions. En espérant que ça puisse vous donner des clés pour simplifier et démystifier un peu toute cette quête spirituelle. Je ne vous parle pas du tout depuis un espace où j'aurais atteint quelque chose, mais plutôt d'une manière d'être au monde, ici et maintenant. Et de toute façon, plus j'avance sur ce chemin de conscience, et plus j'ai l'impression d'être vraiment au tout début du chemin. Et la spiritualité a, je crois, autant de signification qu'il n'y a de personne. D'ailleurs, j'ai envie de... commencez par vous poser la question, qu'est-ce que ça veut dire pour vous ? Qu'est-ce que ça représente ? Qu'est-ce que ça vous évoque ? Pour moi, ça vient parler de la vie tout simplement, de ce qui nous dépasse dans notre expérience humaine et du sens qu'on va lui donner personnellement. Je crois que même si on peut comprendre beaucoup de choses sur notre raison d'être ici sur Terre, notre existence reste quand même un très grand mystère, un très grand miracle, et ça nous invite je crois à une grande humilité. Et j'aime appeler ce chemin spirituel le chemin du retour à la maison. Pour moi c'est pas du tout une voie toute tracée, ni un outil ou une technique, mais c'est un vrai chemin intérieur. C'est un chemin de dépouillement, de déconstruction de tout ce qu'on croit être, de tout ce qu'on croit savoir, pour embrasser cette dimension infinie de qui nous sommes. Et je crois qu'on a chacun une manière bien singulière d'être en relation avec la vie. de percevoir le monde, de ressentir l'invisible et les dimensions plus subtiles qui nous habitent. Et ce chemin spirituel, c'est pour moi quelque chose de très intime et de personnel, même si ça nous permet de retrouver quelque chose d'universel. Donc mon intention pour cet épisode, c'est surtout de vous inviter à assumer pleinement votre propre chemin intérieur et votre manière unique d'être en lien avec ce grand mystère de l'existence, au-delà des voies qui peuvent être... toute tracée. Je vais vous partager dans un premier temps ce que c'est pour moi la spiritualité à travers mon cheminement, puis dans un deuxième temps de comment ça peut s'incarner concrètement, simplement, dans notre quotidien. Depuis toute petite, je me sens en lien avec quelque chose de plus grand que moi. Et j'ai toujours eu cette intuition qu'on est tellement plus grand, tellement plus vaste que tout ce qu'on croit être. Et je me sens depuis très longtemps habitée par une grande quête intérieure, par la recherche de cette vérité de ce qu'on est profondément et du sens de cette expérience terrestre. Pourtant, je viens d'une famille et d'un environnement où cette dimension spirituelle était assez inexistante. La moitié de ma famille était catholique et l'autre athée. Finalement, c'était un peu comme les deux faces d'une même médaille. Soit d'un côté, c'était le déni de Dieu et de l'autre côté, c'était une forme dogmatique qui place le divin. à l'extérieur de soi et qui revient finalement un peu dans ce déni du divin à l'intérieur. Donc petite, je me posais beaucoup de questions et je trouvais ça assez bizarre que les gens autour de moi ne se posent pas toutes ces questions par rapport au sens de la vie et faisaient un peu comme si de rien n'était, comme s'il n'y avait pas un grand mystère qui nous habitait au-delà de ce qui se passait dans nos vies quotidiennes. Moi j'ai toujours trouvé ça assez incroyable d'être en vie. Je trouve que c'est quand même un grand miracle. Sans qu'on ait besoin de faire quoi que ce soit, à chaque instant, notre cœur bat, nos poumons se remplissent d'air, notre corps fonctionne parfaitement. C'est toujours quelque chose qui m'émerveille en fait. Et donc dans mon cheminement, j'ai d'abord commencé par chercher des réponses dans la science. J'étais passionnée de physique quantique quand je faisais des études d'ingénieur, mais je n'ai pas vraiment trouvé plus de réponses. Et ensuite j'ai cheminé plutôt vers l'intérieur à travers différentes voies d'éveil, de yoga, de méditation, de guérison, des pratiques corporelles, énergétiques en tout genre, des cérémonies chamaniques. J'ai beaucoup lu, j'ai cherché dans plein de directions différentes sans forcément savoir où aller. Et j'avais vraiment une très grande soif d'apprendre, de comprendre, de trouver des réponses. Et tout ça, ça m'a permis petit à petit de retrouver le lien avec la présence en moi, avec la vie tout simplement. Et ça m'a permis de nourrir cette foi et de toucher aussi des états d'ouverture et de grâce. Il n'y a pas forcément eu un événement en particulier, mais je peux quand même dire que j'ai vécu une phase de réveil, d'éveil sur... plusieurs mois, plusieurs années même. Et je me souviens qu'il y a quand même eu un moment de bascule dans ma vie où les moments de conscience sont devenus plus fréquents que les moments d'inconscience. Avant c'est comme s'il y avait un moment, un éclair de conscience, comme si je me réveillais en prenant conscience, en me disant Ah oui, c'est vrai que je suis en train de vivre ma vie Et ensuite je repartais dans des phases d'inconscience, vous savez un peu comme quand vous êtes en train de regarder un film. et que vous êtes complètement happé par l'histoire, et que vous oubliez que vous êtes en train de regarder le film. Et en fait, ces moments d'inconscience, c'est devenu de plus en plus désagréable, donc c'est devenu de moins en moins fréquent, et c'est encore le cas aujourd'hui, en fait c'est de plus en plus désagréable vraiment de ne pas être là. Et ça c'est pour moi ce que j'irais la première étape sur ce chemin spirituel, en tout cas ça l'a été pour moi, de commencer à sortir un peu du mode en... pilote automatique, commencer à mettre plus de conscience sur tout et retrouver la présence divine à l'intérieur de soi. Mais ça c'est que le début. Après il y a le fait d'incarner dans la matière. Et j'aime bien dire souvent que trouver la paix, la connexion au divin dans une retraite de méditation, dans un séminaire, dans un satsang, ça c'est facile. Mais ça c'est le niveau 1. Et j'aime souvent bien rappeler aux participantes de mes retraites que ce qu'elles ont vécu pendant C'était un peu comme un entraînement. Et que le vrai travail, ça commence au moment du retour à la maison, dans leur quotidien, avec leur famille, avec leurs proches, avec leurs responsabilités. Et pour moi, c'est là que réside le vrai défi, c'est réussir à cultiver cette paix intérieure et à vivre dans le présent, tout en étant en lien avec les autres et pleinement présent dans le monde qui nous entoure. Donc ce chemin d'incarnation, c'est celui que j'explore depuis dix ans et qui se poursuit vraiment encore aujourd'hui. Pour moi, il s'agit de concrétiser dans la matière et dans le monde toutes ces ouvertures spirituelles, les compréhensions intérieures qu'ont pu émerger en moi. C'est-à-dire transformer ces prises de conscience en action, en création, en manière d'être, pour que ce qui était invisible à l'intérieur devienne visible et prenne forme à l'extérieur, quelle que soit la forme finalement. Et après avoir touché à cette universalité qui m'habite, à cet espace dans lequel on est tous reliés, on est tous un, ça a été ce chemin de me rencontrer encore plus dans ma couleur singulière, dans ma vibration unique, et de l'autoriser à être dans toutes ses facettes. Et pour moi, une spiritualité incarnée, c'est vivre cette double dimension en même temps, à la fois cette dimension verticale qui nous connecte au divin, à l'unité, Et à la fois cette dimension horizontale, celle de notre quotidien, où on est en lien avec l'autre, où on peut œuvrer dans le monde depuis l'espace de notre cœur. Je crois qu'il n'y a pas besoin de vivre comme un moine isolé dans une grotte pour vivre sa spiritualité pleinement. Je crois vraiment que c'est possible de cultiver cette conscience, cette présence, tout en ayant une vie de famille, un travail, des engagements. Et aujourd'hui, vraiment, mes plus grands maîtres spirituels, c'est mes enfants, c'est mon couple. Et c'est mon entreprise. Et ce cheminement entrepreneurial, c'est vraiment un chemin qui est profondément spirituel pour moi, dont je reviendrai vous parler dans d'autres épisodes probablement. Et les enfants aussi, je pense que si vous êtes maman ou papa, vous pouvez savoir combien les enfants nous ramènent vraiment dans la matière et dans l'instant présent. En fait, ils sont naturellement dans ce flot de la vie, ils sont naturellement en train de suivre leurs élans à chaque instant. Bien sûr, à partir du moment où leurs besoins de base sont remplis, Et pour moi c'est ça en fait cette quête spirituelle, c'est pouvoir retrouver cet état d'innocence de l'enfant en nous, cet état de curiosité, de disponibilité à l'instant présent sans a priori. Et ce chemin d'incarnation, de redescente en fait dans le corps, ça m'a surtout amenée à me détacher de plus en plus de certaines formes, d'idéaux, d'illusions, de croyances et aussi de tout un tas d'histoires spirituelles. pour pouvoir retrouver finalement ce mouvement naturel de la vie en moi. Il y a une période de ma vie où je pouvais avoir plein d'idéaux en fait sur ce que devait être la vie d'une personne spirituelle. Et en fait vraiment plus j'écoute à l'intérieur, plus je suis ce mouvement de la vie, ben en fait moins j'ai de convictions et d'a priori d'idées sur les choses. Je peux tout à fait manger de la viande ou voilà faire des choses qui pour moi... entre guillemets n'était pas spirituel à une époque et aujourd'hui voilà ça n'a plus aucun sens en fait et je pense que je me suis aussi beaucoup détachée de certaines voies spirituelles de certains enseignants que j'ai pu suivre aussi et même si je les remercie infiniment pour toutes les portes qui m'ont permis d'ouvrir ben j'ai eu vraiment besoin en fait de me détacher de tout ça, de tout ce que j'avais suivi pour vraiment m'autoriser à suivre ma propre voie intérieure et je crois qu'on a vraiment... tous un chemin bien singulier et en fait qu'on est naturellement guidé vers ce dont on a besoin et que ça va pas forcément prendre la forme d'un enseignement qu'on pourrait dire spirituel. Et je me suis aussi délestée, peut-être détachée aussi de nombreuses pratiques et outils pour venir à quelque chose de peut-être encore plus simple. Et je me souviens il y a une époque de ma vie, j'avais J'avais plus du tout envie de me retrouver dans des rencontres dites spirituelles ou de faire des pratiques spirituelles. J'avais juste envie de vivre tout simplement parce que j'ai trouvé quelque chose de peut-être encore plus savoureux, encore plus profond. Et j'ai l'impression que c'est là qu'a vraiment commencé ce vrai chemin spirituel pour moi finalement. Et dans cette redescente dans mon corps, ça a été aussi pour moi tout un chemin de guérison profonde. à travers la thérapie qui m'a vraiment amenée à regarder en face comment la spiritualité avait été bien évidemment un refuge mais aussi très souvent une fuite de beaucoup de souffrances et de traumas que je portais. Et j'ai pris conscience de tous ces endroits où je pouvais me dissocier de mon corps sans vraiment m'en rendre compte, en me racontant tout un tas d'histoires spirituelles qui allaient comme cautionner en fait toute une souffrance que je portais mais que j'étais absolument pas capable d'accueillir, de rencontrer et d'intégrer finalement. Et aujourd'hui, cette dimension spirituelle c'est pour moi absolument indissociable de la nature de la vie et d'ailleurs je trouve ça juste tellement fou qu'on ait pu s'éloigner autant de qui nous sommes à un niveau collectif. Je trouve qu'on est dans une société où il y a vraiment une sorte de mépris collectif du divin. Comme si c'était vu comme une histoire de bisounours un peu perché ou de gentil illuminé. Mais pour moi, c'est vraiment la nature profonde de qui on est. C'est quelque chose de profondément sérieux, même si ça peut être très léger et très joyeux. Et en tout cas, c'est quelque chose qui ne cessera, je crois, de m'émerveiller, de pouvoir vivre cette dimension infinie, illimitée, en même temps que cette dimension tellement limitée, tellement conditionnée. de notre corps, de notre personnalité. Voilà, peut-être que vous vous dites, ok, d'accord, mais comment on fait concrètement ? Moi j'ai envie de dire que je crois que plus j'avance, et vraiment plus c'est simple. Et c'est vrai qu'on est dans une société de surconsommation, on a beaucoup tendance à aller chercher des réponses à l'extérieur, alors qu'il y a tellement de richesses. à découvrir à l'intérieur de soi. Et je crois vraiment que plus on se rapproche de notre cœur, de l'essentiel, et plus c'est simple. Et c'est cette simplicité qui est parfois très déconcertante, parce que, bah oui, on vit dans un monde qui donne beaucoup de valeur à ce qui est compliqué, et qui a tendance, je trouve, à souvent mépriser ce qui est simple. Et on pourrait croire comme... Comme ça a été longtemps le cas pour moi, qu'il y a une séparation entre certains moments qui seraient plus sacrés, plus spirituels, plus connectés, qu'on pourrait vivre dans des retraites, en méditation, dans certains lieux sacrés, dans certains événements, et puis qu'il y aurait d'autres moments qui seraient... plus banal, déconnecté du divin et qui aurait moins de valeur spirituelle, comme les tâches administratives, quotidiennes, s'occuper des enfants, de sa maison. Et c'est vrai que dans cette société occidentale, on a beaucoup séparé la spiritualité de la vie laïque en créant comme une distance finalement entre l'humain et le divin, où la spiritualité nécessitait souvent des intermédiaires comme les prêtres ou les églises pour se connecter au divin. Mais pourtant la vie, elle est présente partout. Dieu est partout. Dieu, vous pouvez l'appeler la source, l'univers, peu importe finalement le mot qu'on met dessus, le grand mystère, le grand esprit. Moi je ne crois pas aujourd'hui qu'il y ait des pratiques qui fondamentalement sont plus spirituelles que d'autres. Je ne crois pas qu'on ait besoin de faire une pratique particulière pour être en présence et vivre cette connexion avec Dieu. Et d'ailleurs les plus grands moments de grâce, les plus grandes prises de conscience, sont souvent arrivées de manière complètement spontanée, dans des moments très simples de ma vie, ou parfois même très improbables, alors que je n'étais pas du tout en recherche de quoi que ce soit. Et je n'ai pas forcément de pratiques que je vais faire tous les jours, parce qu'aujourd'hui c'est ma vie quotidienne qui est devenue depuis plusieurs années vraiment ma grande pratique spirituelle, et qui est devenue aussi cette réponse à toutes ces questions que je pouvais me poser plus petites. Donc bien sûr que je vais souvent prendre au cours de ma journée des temps de contemplation intérieure, de méditation, mais ça se fait souvent assez naturellement, un peu comme une hygiène quotidienne. Et je vais surtout prendre des temps de vide, de ménage dans mes émotions, dans mes pensées, des temps pour rien faire en fait, pour juste être à l'écoute des sensations dans mon corps, pour être dans mon corps. Et je pense que le corps c'est vraiment cette première porte d'entrée vers le divin à l'intérieur de soi. Et je crois qu'on peut vraiment recevoir des enseignements très profonds dans les actions les plus banales de notre quotidien, que ce soit en préparant un repas, en marchant dans la nature, en écoutant un ami ou dans des tâches quotidiennes. Et c'est quelque chose que je répète souvent lors des retraites, que vous n'avez pas besoin d'aller chercher plus loin. Le sacré est déjà là, il est dans votre respiration, dans vos pas, dans les sensations dans votre corps. Et je connais plein de personnes qui font... aucune pratique spirituelle, qui n'ont lu aucun livre et qui pourtant sont profondément habités par la présence en eux. Je ne suis pas du tout en train de dire que ça ne sert à rien de lire des livres ou d'aller faire des retraites, mais ça dépend juste d'où vient notre intention. Parce que je crois que si on écoute sincèrement en soi, on est guidé en permanence par cette présence divine dans toutes les actions les plus banales du quotidien. Et donc à un moment ça peut peut-être nous amener à lire un livre. ou aller faire une retraite, tout comme ça peut nous amener à aller parler à telle personne, ou à rentrer dans telle boulangerie, ou faire n'importe quelle action qui va avoir un sens très profond finalement. Et tous les jours, je crois qu'on a la possibilité de faire cette plus grande pratique spirituelle qui soit, c'est-à-dire d'être pleinement présent et en amour avec ce qui est, avec ce qu'on fait. Et cette grande pratique spirituelle, pour moi, c'est l'écoute. Écoute intérieur, c'est l'accueil de ce qui est dans l'instant, c'est vivre dans le présent, vivre dans le corps. Et les êtres éveillés pour moi sont ceux qui vivent totalement dans le présent. Un être éveillé mange quand il mange, il marche quand il marche, il dort quand il dort. Et c'est vrai que c'est très difficile de vivre dans le présent. Parce que parfois le présent est intense, il est parfois souffrant, il est parfois terrible. Et parfois... c'est pas évident de rester avec soi et de pas se lâcher la main selon les circonstances. Et je crois que souvent on a eu l'habitude depuis très petit de se couper de soi-même quand il y avait des sensations ou des émotions trop intenses parce que la plupart de nous on a été laissé seul avec cette intensité. Et c'est important de comprendre que c'est un mécanisme de protection que de fuir en permanence dans le futur ou dans le passé. Car dans le passé on a pu faire l'expérience que le présent n'était pas vraiment sécure. Donc c'est vraiment une rééducation à réapprendre à vivre dans le présent comme le font si bien les enfants. Et je crois aussi que c'est important de comprendre qu'il n'y a pas quelque chose à faire pour se relier au divin en soi. Parce que cette nature profonde, ce noyau brut de notre être est toujours là en fait, au plus profond de nous. Et la plupart du temps, vraiment recouvert d'une multitude de couches, de conditionnements. de concepts, de croyances en fait, qui nous en limitent l'accès. Moi j'aime beaucoup cette phrase du poète Rumi qui dit Ne cherche pas l'amour, mais cherche les obstacles que tu as mis entre toi et l'amour. Et moi je crois que cette présence essentielle se révèle vraiment à travers l'acceptation de ce qui est. Quand on peut embrasser toutes nos facettes, toutes nos parts d'ombre, tous ces espaces peut-être de honte, de culpabilité qu'on essaye de cacher parce qu'on pense qu'ils ne sont pas acceptables. Et quand on va pouvoir s'autoriser à vraiment rencontrer tous ces espaces de fragilité, de vide, parfois d'effondrement, de désespoir, de manque d'amour, de solitude. Quand on peut faire une belle place en fait pour... S'accueillir et s'accepter dans tout ce qu'on est, dans le plus profond de soi, dans son humanité en fait. C'est l'amour qui nous attend au fond. Et ça a parfois été dans des grands moments de souffrance, d'intenses traversées intérieures que j'ai pu retrouver cet amour en moi. Parce que ça a été des moments où je me suis juste abandonnée en fait dans les bras de plus grand. J'ai demandé de l'aide et l'aide est venue vraiment. toujours, toujours à chaque fois. Mais bon, je pense que ce n'est pas une nécessité de souffrir pour pouvoir s'éveiller à ça. Souvent la souffrance est juste à la hauteur de nos résistances et je crois d'ailleurs qu'on n'a pas besoin non plus d'arriver dans de telles souffrances pour se relier, retrouver Dieu, la source à l'intérieur de soi. Et pour moi, c'est vraiment comme une communication en fait qui se met en place tous les jours. Quand j'ai des difficultés, des questions sans réponse, je demande de l'aide profondément à l'intérieur. Je... Je remets entre les mains de Dieu et je vais souvent offrir des situations, des relations à Dieu, à la source, à l'univers. Je ne sais pas mais toi, aide-moi s'il te plaît, montre-moi, guide-moi. Et j'offre aussi tous les fruits de mes actions, tout ce que je fais finalement ce n'est pas moi, c'est la source qui me traverse et qui œuvre à travers moi à chaque instant. Et je crois vraiment que notre véritable puissance créatrice se manifeste quand on peut. ben vraiment intégrer toute notre histoire humaine, nous accepter entièrement tel qu'on est dans toute notre grandeur et aussi toute notre vulnérabilité. Et pour terminer, je crois que j'ai envie de dire que pour moi la spiritualité incarnée c'est vivre l'extraordinaire dans le plus ordinaire. Et je crois que plus on peut reconnaître les petits miracles dans notre vie et plus on peut goûter à une relation très intime et très profonde avec la vie. qui peut nous ouvrir vraiment à une autre dimension de notre existence. Et donc si ces mots résonnent pour vous, j'aurais envie de vous inviter à venir à une des retraites que je propose tout au long de l'année. Parce que pour moi, c'est vraiment à travers ces retraites que j'aime offrir la possibilité de se rencontrer d'une manière encore plus profonde, de permettre aux personnes de faire cette expérience de simplicité, de goûter à cette relation directe avec la vie. Pour moi, il ne s'agit pas de croire, mais d'expérimenter, de ressentir dans son corps et de se laisser être touché, être cueilli par quelque chose de plus grand. Et je dis très souvent que c'est votre expérience qui est votre plus grande autorité. Et très souvent, des participantes témoignent que pour elles, c'est la première fois en fait qu'elles ressentent dans leur corps, de manière très concrète, la présence du divin et que c'est souvent beaucoup plus simple que ce qu'elles pensaient. Donc voilà, si jamais vous sentez l'appel de venir participer à une retraite, vous retrouverez toutes les infos dans les notes de l'épisode. La première retraite de l'année qui s'appelle Immersion a lieu en Ardèche du 21 au 25 février. Et puis si vous écoutez cet épisode plus tard, il y a de toute façon des retraites régulièrement tout au long de l'année. Je vous remercie pour votre écoute et je vous embrasse, je vous dis à très bientôt. Merci pour votre écoute. Si vous avez envie d'aller plus loin, je vous donne rendez-vous sur mon site internet, Terra Home. Le lien est en description. Vous retrouverez plusieurs ressources offertes pour vous reconnecter à votre essence et révéler votre puissance intérieure. Si vous avez envie de soutenir la diffusion de ce podcast, je vous invite à me laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute et un petit mot dans la partie notes et avis d'Apple Podcast. Je serai ravie de vous lire et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode. Sous