- Speaker #0
Bonjour à tous, footballeuses, footballeurs et tous les coachs. C'est Flab au micro et c'est l'heure de l'interview dans le podcast de la CDC 60. Pour cet épisode numéro 1 de la saison 3,
- Speaker #1
j'accueille
- Speaker #0
Simon Carmignani, qui est le directeur de l'école de football et éducateur du groupe U13 de l'entente Crest Aouste.
- Speaker #1
Bonjour Simon, très heureux de t'accueillir dans cette nouvelle saison. du podcast de la cdc 69 et oui on en est à la saison 3 et je suis très content d'accueillir simon pour le premier épisode alors comme c'est la nouvelle saison je vais rappeler à tous les auditeurs à tous les nouveaux coachs qui vont rejoindre cette saison comment se déroule l'interview alors simon va se présenter rapidement après on va parler un petit peu de son passé de foot eux inquiets qui est riche je suis allé voir un petit peu son actualité de coach son passé de coach peut-être son avenir qui se projette un peu plus loin On va essayer de parler de son club. C'est une entente, donc je pense que ça peut être sympa de parler du club aujourd'hui. Et puis, si on a encore un peu plus de temps, on rentrera un petit peu dans la causerie et il passera par les trois questions ou plusieurs questions traditionnelles. Alors, je rejoins Simon immédiatement. Bonjour Simon, bienvenue dans le podcast. Est-ce que tu peux te présenter ?
- Speaker #2
Tout d'abord, merci Fabrice de m'accueillir et cette petite mise en lumière qui fait plaisir. Alors, je vais essayer d'être assez bref et concis. Je m'appelle Simon Carmignani, j'ai 42 ans, je suis papa d'un petit Alessio qui a 6 ans, ancien joueur de foot et maintenant éducateur et art des choix de cœur. Parce que je n'y vis pas de naissance, parce que je suis né à Valence, mais voilà.
- Speaker #1
Ok, donc effectivement, je suis allé un petit peu fouiller tranquillement sur les réseaux en tapant ton nom et j'ai vu... que tu avais porté un certain maillot vert, il me semble. Mais justement, on va rentrer dans le vif du sujet. Simon, alors est-ce que tu peux nous parler un petit peu de ton passé de footballeur ?
- Speaker #2
Oui, alors mon passé de footballeur, on va commencer dès le début parce que c'est quand même vachement important. Donc moi, je suis cruassien. Donc ma première licence a été au SC Cruas. Alors c'est important que je te le dise aussi parce que c'est un club qui, à l'heure d'aujourd'hui, n'existe plus, malheureusement, depuis deux ans. Donc voilà, ma première licence a été au SC Cruaz, donc au Sporting Club cruazien. Et j'ai eu de la chance à l'époque de me faire opérer en sélection de Mardèche, où j'ai pu accéder directement du plus bas niveau au plus haut niveau, en ayant été remarqué et en signant à la SC Saint-Etienne.
- Speaker #1
Ok, et tu as fait combien de temps alors à Saint-Etienne ?
- Speaker #2
Alors, c'est là que ça débute pour moi. Donc j'ai fait 10 ans à Saint-Etienne, si je ne dis pas de bêtises. où j'ai été formé là-bas. J'ai fait toutes les catégories d'âge. J'avais même été un petit peu surclassé. Donc on va dire que ma formation s'est plutôt bien passée avec les équipes de France de jeunes dans quasi toutes les catégories. Et donc il y a eu une finale de Gambardella, malheureusement perdue au pénalty contre la Gioxère où il y avait notamment des mecs comme Cissé, tout ça. Et puis j'ai eu de la chance d'intégrer le groupe professionnel. Alors à l'époque je n'avais pas encore signé de contrat pro mais je commençais déjà à jouer et faire des matchs amicaux et puis j'avais aussi été pris en championnat avec un contrat espoir où j'avais commencé à débuter avec Robert Mouzaret. Donc c'était vraiment incroyable. Et là où j'ai vraiment entre guillemets signé et eu ma chance c'est avec Frédéric Antonetti. Et ça a été l'année de la montée en Ligue 1. Donc, j'ai eu cette chance-là d'être champion de Ligue 2 avec mon club formateur.
- Speaker #1
OK. Et puis, on a la chance dans le podcast parce que c'est rare quand même. Nous, on est sur le foot amateur, c'est vrai. Mais tu coaches au foot amateur. Donc, c'est agréable toujours d'accueillir des anciens pros et quelqu'un qui a joué dans le plus haut championnat français. Donc, ça, c'est super. Et alors après Saint-Etienne, tu as continué à jouer au foot quand même ?
- Speaker #2
Écoute Fabrice, à Modesty Gardé, à un moment donné, ça a été les belles époques. Et puis après, ça a été un petit peu une carrière beaucoup plus… chaotique, un peu plus chaotique on va dire, avec pas mal de blessures, aussi peut-être de la déception de ma part qui n'a pas forcément peut-être été bonne au niveau mental. Donc c'est pour ça qu'au niveau du coaching maintenant, entre guillemets, c'est quand on a fait des erreurs qu'on arrive peut-être aussi à mieux les enseigner. Donc voilà, après ça a été une carrière avec pas mal de couacs, où j'ai fait une petite pige en Écosse où malheureusement là le contrat n'avait pas été homologué. Joué à Martigues, au Gazellec d'Ajaccio, à Réon-les-Tapes en national à côté de Nancy. Et j'ai fini ma petite carrière en Belgique à Virton, qui à l'heure d'aujourd'hui est le club de N'Golo Kanté.
- Speaker #1
Ok, donc tu as vadrouillé un petit peu.
- Speaker #2
Oui, j'ai beaucoup vadrouillé, j'ai beaucoup galéré.
- Speaker #1
Oui, mais bon.
- Speaker #2
Mais j'ai vécu de ma passion et voilà. Aucun regret. Aucun regret. j'aurais dû mieux faire, mais aucun regret.
- Speaker #1
Ok, bon, c'est l'essentiel, ça c'est aucun regret, tu as fait plaisir, et c'est vrai que ce que tu dis, je pense que c'est important, il y a tellement de joueurs qui aimeraient vivre de leur passion, et toi tu as eu la chance, même si ça a été chaotique, on l'entend, tu as vécu pendant un moment de ta passion, et ce n'est pas le cas de tout le monde, et ça c'est le top. Alors justement, comment tu as basculé, parce que tous les pros, tous les anciens pros, ne passent pas à coach, il y en a qui font... qui commente les matchs, plus ou moins bien d'ailleurs. Mais toi, tu es parti dans le coaching. Comment ça s'est passé ? Raconte-nous un peu ton parcours de coach en même temps.
- Speaker #2
Alors écoute Fabrice, assez naturellement, parce que déjà depuis tout petit, j'ai toujours été attiré par le sport et l'envie d'enseigner. Donc, entre guillemets, je savais exactement ce que je voulais faire après la carrière, c'est-à-dire que je voulais être éducateur. Voilà. À quel niveau, je n'en sais rien, mais en tout cas, je savais exactement ce qu'il en était. Donc, même à l'époque où... J'ai eu de la chance entre guillemets de côtoyer très jeune le milieu pro. Je n'étais pas inquiet au niveau des études parce que je savais que j'allais aller dans cette voie-là et que je n'avais pas forcément besoin d'avoir… Après ma carrière, j'avais ma famille qui s'était investie dans mon petit club de village qui était le SC Créas comme je t'ai dit auparavant. Et donc naturellement, je suis revenu chez moi. J'en avais besoin aussi pour souffler, profiter de mes proches, de mes amis, de ma famille. Et j'ai passé tous mes diplômes d'entraîneur jusqu'au DES, en m'investissant pour mon petit club de village, qui est à l'époque où je me répète le SC Cruaz.
- Speaker #1
Et aujourd'hui, alors, où tu en es, ton parcours ?
- Speaker #2
Donc là, après, en tant qu'éducateur, j'ai passé, si je ne dis pas de bêtises, à peu près 10 ans assez magiques au SC Cruaz, vu que... On a eu des résultats assez incroyables. On est monté jusqu'au plus haut niveau régional, on a atteint la R1, on a même une année failli monter en N3. Et on a travaillé aussi sur la structure, c'est-à-dire que quand je suis arrivé, il ne devait y avoir même pas une centaine de licenciés. Et huit ans après, il y avait plus de 300 licenciés avec les catégories de jeunes quasi toutes au plus haut niveau du district et même les U19. qui était monté au plus haut niveau de ligue. Et on a même fait un 16e ou 8e de finale de Gambardella contre l'Olympique de Marseille, perdu au pénalty. Donc, tu vois, c'était pas si mal.
- Speaker #1
Oui, c'est un joli parcours quand même de coach, ça. Donc, tu as changé de club entre-temps. Est-ce que tu peux nous raconter la suite, qui est passionnante, j'en suis sûr.
- Speaker #2
Oui, alors après ça, après le SC Cruas, j'ai eu un petit intermède à l'UES Montélimar. Malheureusement, ça ne s'est absolument pas passé comme ça devait se passer. Mais ça a été une expérience riche parce que derrière, ça a pu me permettre d'aller dans des clubs et d'autres horizons qui m'ont fait du bien au niveau de ma vie, au niveau de certaines choses que j'ai pu décanter. J'ai signé après l'Olympique de Valence sur le groupe U18 et là, j'ai passé une année extraordinaire. où on a joué la montée jusqu'à la fin. Malheureusement, on n'est pas monté, mais on s'est battu. On était invaincus, si je ne dis pas de bêtises, jusqu'au mois de mars. Et puis, je suis surtout tombé avec un groupe, et puis des dirigeants et un club qui me correspondaient. Voilà, tout simplement. Derrière ça, j'ai eu l'opportunité de signer au FC Lavalden. Donc, c'est là aussi que j'aimerais remercier vraiment Florian Noyer, qui est un ami qui était le président du club, qui m'a donné pas mal de choses. Malheureusement au niveau sportif ça ne s'est absolument pas passé comme ça pouvait être. Ça, ce n'est pas de bien passer, on va dire, mais humainement et dans tout. Donc voilà, il le saura. Je le remercie encore pour tout ce qu'il a fait pour moi. Et ça a été quand même une expérience riche en enseignement. C'est aussi, comme on dit, quand on se casse la gueule, c'est là qu'on apprend le mieux. Donc je pense que j'ai bien appris.
- Speaker #1
En tout cas,
- Speaker #2
l'année dernière.
- Speaker #1
Et donc cette année, si je suis bien ?
- Speaker #2
Et donc cette année, j'ai intégré le club de l'entente CREAUST. en tant que directeur technique sur toute l'école de foot. Et j'ai aussi à charge les petits U13. Voilà, donc je suis enchanté de l'issue et de la suite et d'être aussi dans ce club ambitieux. Et voilà, je remercie aussi les dirigeants de me faire confiance, de m'avoir fait confiance. Ça fait toujours plaisir d'être demandé. Et maintenant, au boulot.
- Speaker #1
Eh bien, moi, je trouve que c'est à tout. Tout à ton honneur, juste la conclusion de dire qu'en fait, avec le parcours que tu as, tu as fait des U18 qui a joué, ça devait être hyper compétitif, tu as dû voir des beaux matchs. Et là, tu reviens dans un autre club où tu prends les U13. Moi, je trouve que c'est tout à ton honneur, puisque tu reviens avec les petits un peu, les ados, le début des ados. C'est bien parce qu'en général, ce n'est pas le cas de tous les gars. Les gars, ils veulent tout le temps une équipe senior en national, en régional. Je suis content de l'entendre dire de ta part. Ce n'est pas parce qu'on sort pro que de suite, on est obligé de prendre une équipe en régionale ou nationale. Et toi, tu prends les U13 et c'est plutôt bien. Justement, j'aimerais par rapport à ça, parce que tu dégages des belles valeurs, j'en suis sûr. Et c'est quoi pour toi les valeurs que tu as essayé de drainer tout au long de ton parcours de coach ? Ça va avec ton parcours de footballeur, bien évidemment, tu as dû les apprendre là. Mais c'est quoi les valeurs essentielles ? que tu draines au foot, au moins deux, trois valeurs, si tu as à me donner ?
- Speaker #2
Bien sûr, Fabrice, avec plaisir. Déjà, je vais te dire une chose, c'est que le foot est une discipline. Donc déjà, en tant que valeur, la discipline est ultra importante. Pourquoi ? Parce qu'il y a des règles et qu'on doit cohabiter avec des individus différents, d'horizons différents, avec des idées différentes et des envies différentes. Donc ça, c'est vachement important et ça dégage sur l'esprit d'équipe. Et c'est exactement ce qu'il en est parce que à l'heure d'aujourd'hui, on est dans un collectif où il faut arriver à aller dans un sens commun et avec tout le monde. Donc ça, pour moi, c'est super important. Donc la discipline, l'esprit d'équipe, bien sûr, le respect, l'amitié et l'entraide. Pour moi, l'éducation par le sport est une vraie conviction. C'est vraiment quelque chose chez moi qui est ultra important. Donc c'est surtout... d'aider les gens à s'éduquer par le sport avec toutes les valeurs que je viens de te citer et qui pour moi sont primordiales pour s'épanouir.
- Speaker #1
Ok, c'est des belles valeurs, je suis convaincu que tous les coachs se retrouvent dans ces valeurs. Alors on va prendre un petit peu de temps, pas très longtemps, parce que j'aimerais aussi qu'on parle un petit peu de causerie, mais qu'on raccourcisse ces deux thèmes là. Mais j'aimerais bien quand même que tu parles un peu de cette entente que tu as rejoint cette année. Si tu peux nous expliquer un petit peu les différents groupes qu'il y a, le nombre de licenciés, le groupe de seniors. Voilà, rapidement, un petit résumé du club pour le mettre en avant, bien sûr.
- Speaker #2
Ce que je peux te dire, sans parler forcément de chiffres, parce qu'il y a une réelle envie au niveau du club d'arriver à créer un club. Là, à l'heure d'aujourd'hui, tout le monde sait que l'entente créée à Aous, il y a une équipe senior très compétitive, qui d'ailleurs est au plus haut niveau régional. et qui a des super résultats depuis un certain nombre d'années. L'idée et l'envie des dirigeants, c'est de se développer et de créer une marque avec une vraie identité. D'où le fait que je sois au club et que j'espère amener ma pierre à l'édifice. C'est de créer vraiment une identité sur l'éducation par le sport et en choisissant nos éducateurs qui nous correspondent par rapport aux valeurs que l'on veut mettre en place et aussi également le contenu. en parlant bien sûr de principe de jeu, projet de jeu serait peut-être ambitieux sur les clubs amateurs, mais d'avoir entre guillemets une identité commune. Donc ça c'est une réelle envie de la direction et c'est ce qui m'a aussi fait le fait que je sois là en fait. Ça m'a rassuré, ça m'a fait envie.
- Speaker #1
D'accord, l'objectif est assez clair. Donc, est-ce que c'est la première année où il y a l'entente, en fait ? C'est ça que tu es en train de dire ?
- Speaker #0
Après deux saisons,
- Speaker #1
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- Speaker #0
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- Speaker #1
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- Speaker #0
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- Speaker #2
Alors non, on l'entend que ça a déjà été fait, mais en fait, en gros, en parallèle, le club, il y a plusieurs projets au niveau du club. Donc là, le club est vite monté avec les seniors, ce qui fait aussi que le club est quand même assez attractif parce qu'on peut dire ce qu'on peut, on peut parler de valeur et d'équité, mais les résultats entraînent.
- Speaker #1
Donc...
- Speaker #2
Donc le club à l'heure d'aujourd'hui fait envie parce qu'il y a eu des résultats, parce qu'on joue à un certain niveau et tout ce que tu sais déjà. Mais là, à l'heure d'aujourd'hui, c'est quelque chose qui fait qu'on n'est pas dépendant d'une équipe, mais on est acteur de ce que l'on va mettre en place au niveau du projet et surtout de l'école de foot. On veut avoir une vraie identité et que les personnes alentours s'identifient en disant à créer, ça bosse bien. Et en plus, il y a des magnifiques valeurs.
- Speaker #1
Pas que les résultats. C'est vrai que les résultats aident, mais ça, ça a toujours été au foot.
- Speaker #2
Les résultats, comme je dis, pour moi, j'ai presque envie de te dire que les résultats, ils comptent vraiment sur les seniors.
- Speaker #1
C'est normal, c'est l'équipe Fagnon,
- Speaker #2
bien sûr. Sur les jeunes, c'est la méthode, les éducateurs que l'on choisit, et surtout, ne jamais oublier cette notion de plaisir. Parce que... Il n'y a rien de plus kiffant que de voir un joueur ou une petite joueuse avec un sourire aux lèvres et de dire, c'était génial, je me suis éclaté. Voilà, ça, c'est la base. Et si nous, après, on est vraiment très bon et qu'on a des éducateurs compétents pour pouvoir vraiment bien enseigner les choses, eh bien, on va parler de principe de jeu, on va parler d'intelligence de jeu, on va parler à s'éduquer par le sport et notamment par le foot.
- Speaker #1
OK, ça me semble clair. Alors, on va prendre un petit peu de temps parce que je vois que… Que tu parles avec passion, donc ça serait intéressant d'avoir. Alors sur la causerie, parce que c'est aussi pour ça qu'on a créé un petit peu le podcast, pour savoir un peu comment faisaient les coachs de causerie. Moi, j'aimerais juste savoir, pour raccourcir un petit peu, pour toi, quelles sont les choses essentielles dans la causerie ? Est-ce que tu penses qu'il faut être plus tactique dans la causerie ? On va prendre une causerie de senior, si tu veux bien, tu as l'expérience. Et toi, comment tu te positionnes ? Est-ce que tu es plus tactique ? Est-ce que tu es plus motivateur ? Est-ce que tu fais de la motivation de groupe ? Est-ce que tu arrives à faire de l'individuel ? en sortant de la causerie avant le match et tout. Voilà comment ça se passe juste avant le match. Ça serait intéressant de savoir. Assez bref, Simon, s'il te plaît.
- Speaker #2
Écoute Fabrice, je crois que la réponse est dans ta question. C'est-à-dire qu'un bon éducateur doit avoir tout ça. Il doit savoir qui il a en face de lui. Il doit connaître ses individus. Il doit connaître son collectif. Et en gros, il doit essayer d'arriver à capter les gens par rapport au comportement qu'il attend, tout simplement. Après, selon le niveau du groupe, Bien sûr qu'il y a des niveaux de groupe qui sont ultra intéressants où tu vas pouvoir peut-être parler beaucoup plus tactique. Donc ça, c'est vachement intéressant. Mais comme je l'ai dit, dans des clubs amateurs, même si on commence en R1 à toucher un petit peu le semi-professionnel, et encore, j'exagère un peu, il faut que tu arrives à être entraînant et que ce que tu dis, les gens le croient. Donc il faut que, comme tu dis, tu peux parler avec passion et tout, mais déjà il faut avoir de la conviction et puis il faut surtout être entraînant et d'avoir des gens qui viennent avec toi. Donc il faut arriver à capter les gens et il faut surtout savoir qui tu as dans ton groupe. Et ça c'est la base. Après si tu es un très bon coach et qu'en plus tu ramènes tout ce qui est sur l'aspect technico-tactique, mental et athlétique, là tu as tout gagné. Mais les causes de vie, il faut qu'elles soient courtes, précises et surtout que... captivante.
- Speaker #1
Je suis d'accord avec toi sur un gros gros point qui en fait souvent l'oublie les coachs, je m'aperçois, ou même dans le travail et ça c'est des bons conseils à donner en toute humilité, c'est s'adapter à l'auditoire parce qu'en fait quand on est dans le monde amateur, plus bas que régional on va dire il y a quand même des niveaux différents de jeu entre les joueurs donc ils n'ont pas la même vision, ils n'ont pas la même technique donc c'est difficile et il faut s'adapter à l'auditoire, je te rejoins complètement. Alors, est-ce que dans ton parcours de coach, Simon, toi, est-ce que tu as croisé un gars, un mentor, quelque chose à qui tu as envie de te confier, qui t'a donné confiance ou quand tu hésites sur un atelier ou sur un truc au foot ou tu es hésitant, tu le contactes ? Est-ce que tu as quelqu'un comme ça ?
- Speaker #2
Alors oui, j'en ai beaucoup grâce à mon petit parcours et puis aussi de passer mes diplômes après derrière. C'est-à-dire que j'ai gardé heureusement un bon réseau au niveau du football professionnel en tant que joueur, mais aussi maintenant en tant qu'éducateur, parce que comme je te l'ai dit auparavant, j'ai quand même eu le DES, donc ce qui équivaut quand même à l'avant-dernier diplôme français. Au-dessus, il n'y a que le BEPF et dans ma session, j'avais... J'avais des Laurent Batless, j'avais des gens Alain Bounsong, j'avais des Philippe Gercruys, j'avais des Sandrine Souberan, et j'en passe, je ne vais pas tout se... parce que je vais en oublier. Mais en gros, j'ai eu de la chance, moi, dans mon cursus, de partager ces moments avec ces gens-là, et je n'ai pas forcément de nom en particulier, parce que j'ai mon ami Jérémy Jeannot, avec qui je suis très très proche. et qui, à l'heure d'aujourd'hui, est entraîneur des gardiens de l'éthique de France Espoir. Bien sûr, j'appelle, je demande des conseils, je vais me renseigner à droite, à gauche, mais quand on est passionné, maintenant, avec les outils que l'on a, on peut tout avoir. En étant jeune entraîneur, même si ça fait un petit moment que je suis ici dans la région, mais après, on a des mentors et puis des exemples. Je ne vais pas te mentir que je pense que, comme à peu près ou presque tout le monde, Des Guardiola sur l'aspect technico-tactique et entraînante des choses. Des Ancelotti sur la gestion de groupe, des émotions. Et voilà. Donc, non, j'ai… Après, j'ai bien sûr des entraîneurs référents que j'ai eus dans ma carrière et avec qui je me suis super bien entendu et que je suis encore en contact. Et dès que j'ai des questions, je les fais partager pour essayer d'avoir des réponses. Mais voilà.
- Speaker #1
OK. Alors, il nous reste deux questions avant de finir le podcast et te laisser le mot de la fin, Simon. Par contre, j'entends souvent chance dans ton parcours. Excuse-moi, je veux bien que tu en aies un petit peu de la chance, mais tu as aussi de la passion, de l'envie et ça se sent. Donc, la chance, si tu veux, tu en as eu comme tout le monde en a quand on passe un examen, un diplôme et tout. Mais bon, il faut rendre ce qui est à César. Tu as quand même la passion, l'envie, les belles paroles. Donc, il ne suffit pas que la chance. C'est un complément, c'est sûr, c'est bien, mais voilà, tu as mérité là où tu devais être. Alors, deux petites questions rapides. Si je te donne une baguette magique, Simon, aujourd'hui et dans le foot amateur, tu changes un truc qui te déplait, tu changes quoi ?
- Speaker #2
La passion. La passion des gens. A l'heure d'aujourd'hui, il y a la nouvelle génération, il y a beaucoup de consommation, mais sans contrainte. En fait, en gros, je veux venir, mais je ne veux pas de contrainte. Donc ça, j'aimerais. éventuellement le changer. Mais après, en gros, il faut vivre avec notre temps, avec notre époque. Et j'ai presque envie de dire que si t'es pas bien à un endroit, eh ben va voir ailleurs. C'est peut-être pas là où tu dois être et avec les personnes avec qui tu dois être. Mais c'est vrai que je trouve qu'on est dans un monde de consommation. Je viens au foot, mais demain, ce soir, j'ai quelque chose de prévu, je serai pas là. Moi, à l'époque, j'ai quelque chose de prévu, je n'irai pas. Mais j'irai m'entraîner. C'est un petit peu ça. Même si, encore une fois, est-ce qu'on peut faire grand-chose, Fabrice ? Je ne sais pas.
- Speaker #1
Moi, à mon niveau, je t'annonce que maintenant, je coache une équipe même qui est en D2, qui est compétitive. Maintenant, ceux qui ne viennent pas à l'entraînement, je dis, écoute, ça, c'est du foot loisir. Donc, tu prends une licence de foot loisir. Je perds un peu moins de temps, je suis un peu moins patient, mais c'est peut-être parce que je vieillis et que j'étais passionné comme toi et que même si j'étais sorti le samedi, moi, j'étais au rendez-vous le dimanche. En phase totale avec toi et on n'est pas des cas isolés, Simon, je te rassure. Alors, pour clôturer…
- Speaker #2
Tu viens peut-être me donner une solution.
- Speaker #1
Mais oui, il faut faire du footloise, ça existe. Ils y vont le vendredi, ils jouent, il n'y a pas d'entraînement, ils font le match et ils sont contents. Mais bon, voilà, chacun son truc. Simon, il nous reste deux petites minutes pour conclure, mais avant de conclure, est-ce que tu as pensé à me désigner un coach pour une prochaine interview dans le podcast de la CDC ?
- Speaker #2
Oui, je vais t'en désigner un, un ami que j'aime beaucoup, que j'apprécie. C'est Valentin Laurie, le coach de Sud Lyonnais.
- Speaker #1
Super. Tu le connais bien, tu me donneras son contact en off ?
- Speaker #2
Je le connais bien. C'est devenu un ami avec qui on a joué. Beaucoup de respect. Et oui, si je peux participer à une petite mise en lumière pour lui, ça sera avec grand plaisir.
- Speaker #1
Ok, donc je compte sur toi pour le préchauffer avant que je le contacte. Moi, je tiens à te remercier, Simon, déjà d'avoir joué le jeu pour le premier épisode de la CDC 69. Et ça, j'en suis content pour cette saison 3. Moi, j'ai entendu plein de belles valeurs. Voilà, moi, ça me fait plaisir d'accueillir un ancien pro. Ça va mettre aussi en lumière un petit peu le podcast. Et tant mieux, parce que tu vas pouvoir partager avec plein de footers que tu connais. Et donc, je te remercie pour les belles valeurs aussi que tu partages au foot. Et ça, c'est très bien. C'est ce qu'on veut entendre dans le podcast. Le mot de la fin, il appartient toujours à l'interviewee. Donc, c'est à toi, tu dis ce que tu veux pour ta famille, ton club, ton parcours. Il te reste 45 secondes.
- Speaker #2
Fabrice, déjà merci beaucoup, ça me fait super plaisir et c'est ultra touchant. Après, comme je te l'ai dit tout à l'heure, je voulais de la spontanéité donc je n'avais pas forcément préparé l'interview et donc j'ai sûrement oublié des choses, il y a peut-être des choses que j'aurais voulu rajouter mais peu importe, parce que comme j'ai dit, au moins je pense que les gens ont perçu qui j'étais et la direction où je voulais aller, voilà tout simplement. Et je ne rajouterai rien de plus. je te remercie de la mise en lumière et puis je te souhaite au club de l'entente bien sûr à ce que l'on à ce que l'on à ce que l'on fasse de grandes choses mais on va le faire simplement
- Speaker #0
Un grand merci à Simon d'avoir joué le jeu de la désignation je lui souhaite à lui et toute sa team une belle saison à venir dans son nouveau club Je n'oublie pas le coach qui va désigner mon prochain interview dans le podcast de la CBC. Merci à toutes et à tous d'avoir suivi ce nouvel épisode dans cette nouvelle saison du podcast de la CBC. Si ça vous a plu, n'hésitez pas à partager sur les réseaux. Je vous dis à très vite pour une prochaine interview. Et vive le foot !
