- Speaker #0
Salut à toutes et à tous, c'est Spahid,
- Speaker #1
bienvenue dans l'arène.
- Speaker #0
L'arène, c'est le podcast dédié à tous les sports de combat. Welcome dans l'arène. L'arène podcast épisode 68. Et pour ce nouvel épisode, je reçois Abdul Abdouragimov, alias The Lazy King, qui va combattre ce samedi 14 décembre au PFL à Lyon. Le Lazy King est très connu en France, il est beaucoup apprécié, donc c'est l'occasion de le découvrir un peu plus au travers de cette interview que vous allez pouvoir écouter. Allez, bonne écoute à tous.
- Speaker #1
Abdul, comment ça va déjà ?
- Speaker #2
Bien, merci. Et vous, comment allez-vous, monsieur ? Moi,
- Speaker #1
ça va très bien, merci Abdul. Du coup, retour dans l'octogone le 14 décembre. J'imagine que tu attends ça avec impatience depuis un petit moment quand même.
- Speaker #2
Oui, on a hâte parce que ça commence à être un peu long. Tous les jours, on s'entraîne sans vraiment combattre. Donc, on est content, on est excité.
- Speaker #1
Comment tu gères l'attente à chaque fois quand c'est comme ça ? Parce que tu as combattu il y a un petit moment. Est-ce que c'est long ? Est-ce que c'est fatigant physiquement, mentalement ? Comment tu fais pour... pour attendre à chaque fois d'avoir un combat comme ça.
- Speaker #2
Après ça va parce que moi je suis quelqu'un, j'aime bien quand même les entraînements. Donc je ne fais pas ça sans que j'aime. Donc c'est juste que des fois on a envie, voilà, passer à l'action quoi, sortir en compétition parce qu'on a l'habitude de la compétition aussi. Sinon, je reste régulier, je m'entraîne, c'est un plaisir quoi.
- Speaker #1
Et justement, ce combat, ça va se passer à Lyon ? T'es pressé de découvrir l'ambiance des Lyonnais pour voir si elle est au top ?
- Speaker #2
Oui, je suis pressé de voir les Robben de Roe, les Pelos. C'est une ambiance différente et j'aime bien. Ça change.
- Speaker #1
Est-ce que la suite de la carrière, c'est d'avoir l'envie de combattre aussi à l'étranger, j'imagine ? Pour aller découvrir un autre... Par exemple, je ne sais pas, les États-Unis, l'Arabie Saoudite, tout ça, tout ça ? continuer à combattre encore en France ?
- Speaker #2
Les combats moi dans ma carrière, j'ai jamais choisi je vais combattre là ou là. C'est selon l'organisateur où ils organisent. Là c'est en France, demain ça peut être ailleurs et on va combattre ailleurs. Moi je suis chaud n'importe où quoi. Au début de ma carrière j'étais beaucoup à l'étranger, donc on a l'habitude de ça aussi.
- Speaker #1
Est-ce que tu penses maintenant que tu es au PFL, tu as déjà combattu au PFL dernièrement, est-ce que tu te sens évolué toi par rapport à ta façon d'être en tant que combattant ?
- Speaker #2
Comment ? Je ne dis pas bien.
- Speaker #1
Est-ce que depuis que maintenant tu es au PFL, tu te sens encore un peu plus augmenté ton niveau ? Est-ce que tu sens que tu as évolué encore plus en tant que combattant MMA ?
- Speaker #2
Il y a toujours quelque chose à évoluer, on est en constante évolution. Plus on monte, plus on se rend compte au contraire en fait que on ne sait pas grand chose, il faut encore apprendre. Au début on est inconscient, tu vois, l'enfant, le jeune gamin qui sort dans le monde il est inconscient, il veut faire tout, tu vois. Et une fois qu'on voit tout ça, on se dit ah ouais en fait... Le monde est grand et il y a ça, il y a ça, il y a ça. Donc, on se dit, OK, il faut se calmer et apprendre encore plus. Du coup, c'est bien parce qu'au moins, c'est pas ennuyeux. Il y a toujours quelque chose à apprendre.
- Speaker #1
Je voulais revenir rapidement sur ton surnom qu'on connaît tous maintenant, Lazy King. Est-ce que tu peux expliquer d'où ça vient réellement, ce surnom ?
- Speaker #2
C'est mes amis qui m'ont... Surnommé comme ça parce qu'à un moment on cherchait un surnom pour changer. Et ils ont dit, vu que toi tu es Fléma, viens on fait quelque chose avec ça. Et on s'est dit, Roi c'est bien King. Après Lazy, Lazy King. Et depuis on a pris ça et ça marche bien. Et j'aime bien aussi. C'est beau gosse quoi, c'est efficace, simple et efficace.
- Speaker #1
C'est vrai, c'est beau gosse, simple et efficace, t'as raison. Quel est ton premier souvenir des arts martiaux, toi, personnellement ?
- Speaker #2
C'était la lutte libre. Un jour, je suis allé avec mon cousin à la salle de lutte. Je ne connaissais rien, je ne connaissais pas vraiment le sport, tous les détails, les techniques, les règles. Juste avant d'aller, je regarde sur internet l'ambiance, les combats. Et je n'ai pas trop aimé parce que la lutte c'est un peu sombre, la compétition, le décor on va dire. Mais une fois sur place, j'ai tout de suite aimé, je suis tombé amoureux. Ça marchait bien, on arrivait. à se débrouiller. Et depuis, je n'ai pas arrêté, j'ai continué. Après, j'ai découvert d'autres sports, le grappling, le judo, la boxe, le MMA, le kickbox, tout. C'était découverte après découverte. On a aimé et depuis, on fait ça.
- Speaker #1
Et est-ce que toi, quand tu étais jeune, quand tu étais petit, est-ce que tu étais bagarreur ? Est-ce que tu avais envie de faire de la bagarre ou tu es tombé dedans comme ça ?
- Speaker #2
C'est déjà génétique, on va dire. On avait ça déjà. Nous, comme beaucoup de gens chez nous aussi, ils ont ça. Et je n'étais pas trop bagarreur. Je me bagarrais à l'école, mais si on ne me cherche pas, je ne cherche pas aussi. Donc, il y a eu des bagarres, mais tranquille.
- Speaker #1
D'après toi, quelles sont les erreurs, selon ta carrière, quelles sont les erreurs à ne pas commettre quand on veut commencer le MMA, si tu devais donner des conseils ?
- Speaker #2
Les erreurs, c'est... Il y en a qui veulent commencer direct avec le MMA. Il faut savoir que le MMA, ce n'est pas une discipline qu'on peut pratiquer comme ça. Pour déjà avoir une base dans l'art martial, quoi que ce soit, une bonne base dans l'art martial, après, tu enchaînes avec les autres, tu fais un mélange, un mix. Donc, le conseil, ce serait de commencer vraiment avec un truc bien. Il faut l'apprendre, l'aimer. Et après, à partir de là, si vraiment tu vois que tu aimes aussi faire un peu d'autres disciplines, parce qu'il faut aimer aussi, il ne faut pas rentrer en mode je suis striker et je ne veux que striker, je ne veux pas lutter Même si tu n'aimes pas trop la lutte, il faut quand même avoir un minimum d'intérêt pour ça. Donc, comme je disais, ce serait ça en gros.
- Speaker #1
Est-ce que tu es quelqu'un de gourmand ? Est-ce que tu manges beaucoup toi ?
- Speaker #2
Honnêtement, je ne mange pas trop. Dans la journée, des fois j'ai deux repas ou un seul repas même, ça arrive. Donc ça va, j'ai pris des habitudes avec ça. Donc tu sais, le corps il s'habitue. Le ventre, si tu manges trop, il va s'agrandir et s'habituer à manger beaucoup. Si tu manges peu, il va s'habituer à ça aussi. Donc je suis normal, mais des fois il y a des périodes où l'appétit peut augmenter, on mange un peu trop, mais après le reste du temps ça va, tranquille.
- Speaker #1
Alors avant un combat, c'est quoi le repas idéal pour toi ?
- Speaker #2
Déjà juste avant le combat on ne mange pas, c'est au moins 5 heures, 6 heures avant, on ne mangerait pas un plat normal. Moi, c'est souvent en ce moment les œufs. C'est les œufs que je mange. Parce qu'il y a beaucoup de protéines, c'est simple, efficace. Et avec des accompagnements à côté. Puis voilà.
- Speaker #1
Est-ce que, moi je le vois avec tes lunettes, parfois avec tes affaires, on voit, etc. Est-ce que tu es quelqu'un qui aime bien le style ?
- Speaker #2
Oui, j'aime bien parce que je ne suis pas trop mode, tout ça. Mais c'est important quand même d'avoir... être propre on va dire avoir son style à soi moi j'ai ce que j'aime moi même toi je j'ai mon idée voilà j'essaie de être propre quoi gentleman tout ça voilà les gars là c'est ça les e-king parce que dans les e-king il y a le king donc il faut être faut faire attention faut pas trop parce que de la vie c'est pas que l'apparence mais Faut faire aussi quand même parce que c'est important surtout si tu veux avoir quelqu'un parce qu'il faut être présentable c'est un respect aussi pour l'autre. Par exemple tu te parfumes bien, tu vas te sentir bon, tu vas nettoyer les dents tout ça pour que quand tu parles le mec il va comme ça oui oui oui donc c'est un respect aussi pour les autres.
- Speaker #1
Je voulais te poser tout à l'heure, j'ai oublié cette question. Quel est ton objectif dans le MMA en général ? Vraiment, pas que sur ce combat-là, etc. Il y a la ceinture, etc. Globalement, qu'est-ce que tu aimerais réaliser dans le MMA ? Qu'est-ce que tu aimerais qu'on se souvienne quand tu arrêteras ta carrière le plus tard possible ? Je te le souhaite.
- Speaker #2
L'objectif, c'est déjà d'évoluer en tant que combattant, de devenir vraiment un maître dans ce que je fais, dans ma discipline, et gagner assez d'argent pour pouvoir être indépendant, pour pouvoir vivre après la carrière. En gros, c'est à peu près ça. Le souvenir des gens, tout ça, ça va se faire tout seul. Moi, j'ai tout fait pour faire les choses bien propres. Après, le reste, on va voir.
- Speaker #1
Tu as signé au PFL, qui est la nouvelle organisation qui commence vraiment à cartonner. Parce qu'il y a toi qui es déjà une star. Il y a une ganou qui a combattu il n'y a pas longtemps. Il y a Doumbé, côté français, qui est connu. Est-ce que tu penses que le PFL... va devenir vraiment une énorme organisation encore plus dans les années à venir ?
- Speaker #2
C'est déjà une organisation mondiale. En plus avec leur fusion avec le Bellator, c'est devenu encore plus grand. Donc pour l'instant ils sont dans la bonne voie. On va voir dans le futur ce que ça va donner. En tout cas ils sont déjà dans le top. Aujourd'hui avec l'UFC, PFL, tout ça, c'est les organisations les plus connues. Parmi les organisations les plus connues en tout cas.
- Speaker #1
Et dernière question avant de te laisser tranquille. Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter tout simplement pour le reste de ta carrière ?
- Speaker #2
C'est le bonheur du monde, comme on dit. Je souhaite le bien pour les autres comme je souhaite le bien pour moi. Que ce soit... financièrement, familialement, santé et tout. Voilà. Il faut savoir satisfaire des choses simples de la vie. C'est quoi les choses simples ? Déjà la santé qu'on a, si on a la famille, la famille qu'on a. Dans tous les cas, qu'est-ce que c'est notre situation, il y aura toujours du positif si on regarde bien. Le négatif est toujours là, mais si on regarde bien, on ouvre les yeux. on va trouver le positif. Déjà, par exemple, imagine que tu n'es pas bien, tu es dans la crise, tu as perdu tout ton travail, tu te dis, mais j'ai ma santé quand même là. Et ça, ça n'a pas de valeur. C'est difficile sur le moment de l'admettre, de comprendre, mais si on réfléchit bien, ça va nous calmer et rendre plus heureux.
- Speaker #1
Tu as parfaitement résumé.
- Speaker #2
Désic, conseil.
- Speaker #1
Excellent. Merci beaucoup, Abdul, pour tout. Franchement, c'était super cool de t'avoir.
- Speaker #2
Merci beaucoup.
- Speaker #1
À très bientôt.
- Speaker #2
Merci.
- Speaker #0
Voilà, j'espère que cet épisode avec le Lazy King vous aura plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager, liker, mettre des étoiles un peu partout, etc. Voilà, je vous dis à très bientôt.