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Le 4 de Bâton

Épisode 29 - MAGALI * Le signe du scorpion, une maison hantée, la magie des rencontres...

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1h18 |09/12/2024
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Description

Avez-vous déjà ressenti que votre destin était écrit dans les étoiles ? Dans cet épisode captivant du 4 de Bâton Studio, Juliette BLAT nous invite à plonger dans un univers fascinant où la spiritualité et les expériences magiques se rencontrent. Accompagnée de son invitée, Magali, elles explorent ensemble les mystères du Scorpion, ce signe puissant qui influence tant nos personnalités que notre cheminement personnel.


"Nous sommes tous des architectes de notre destinée, mais parfois, les étoiles nous guident." Cette citation, tirée de l'épisode, nous rappelle l'importance de la connexion entre notre libre arbitre et les forces cosmiques qui nous entourent. Juliette et son invitée partagent des anecdotes personnelles touchantes, abordant des thèmes tels que la maternité, la vie après la mort, et l'impact des rencontres humaines sur notre parcours spirituel.


Au fil de leur conversation, elles nous invitent à réfléchir sur notre rapport à la spiritualité et à l'introspection. Comment l'astrologie, en particulier le signe du Scorpion, a-t-elle façonné leur vision de la vie ? Quels enseignements peuvent-elles tirer de leurs expériences passées ? En s'appuyant sur des éléments du tarot et des rêves, elles nous montrent que chaque instant de notre existence est imprégné de magie et de sens.


Cet épisode ne se contente pas de parler de croyances ; il nous pousse à questionner notre propre rapport à la spiritualité et à nos aspirations. Juliette et son invitée encouragent les auditeurs à croire en la réalisation de leurs rêves, à ouvrir leur cœur aux possibilités infinies que la vie a à offrir. L'importance de la communication dans les relations est également mise en lumière, soulignant que chaque échange peut être une porte vers une compréhension plus profonde de nous-mêmes et des autres.


En écoutant Le 4 de Bâton Studio, vous découvrirez non seulement des réflexions sur l'astrologie et le tarot, mais aussi des clés pour embrasser votre propre magie intérieure. Cet épisode est une véritable invitation à l'éveil spirituel, à la découverte de soi et à la célébration de la vie. Ne manquez pas cette opportunité de vous connecter à des idées qui pourraient transformer votre vision du monde. Écoutez dès maintenant et laissez-vous emporter par cette conversation enrichissante et inspirante !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Juliette, bienvenue dans ce podcast. Dans le cadre de Bâton Studio, j'interview une personnalité sur sa spiritualité. Ici, nous parlons des cartes du tarot, de superstition, de fantôme, de la vie après la mort, de destin, de croyance de manière générale. Dans cet épisode, nous rentrons dans l'intimité d'un invité qui partage avec nous ses expériences magiques. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Tu sais quoi, tu m'as dit, vas-y, écoute, écoute, et je me suis dit, ah franchement, je veux y aller vierge.

  • Speaker #0

    Mais tu n'es pas vierge, tu es ?

  • Speaker #1

    Scorpion.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça signifie pour toi, Scorpion ?

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, ça signifie moins de choses maintenant que quand j'étais ado. Ah ouais ? Ouais, tu vois, ado, je me souviens que c'était comme ça. Je pense, tu me dis, mais je pense que c'est un signe qu'on craint un peu. Tu vois, c'est un signe... Enfin, moi, le nombre de fois où j'ai dit « je suis scorpion » , on m'a fait « ah, ouf, ouf » . Non, mais ça, le truc où tu te dis, tout à coup, c'est diabolisé à fond et je ne comprenais pas trop pourquoi. Mais je me souviens, comme j'étais une petite fille globalement super sage, ou même une ado, tu vois, sans trop d'histoire, en tout cas dans mon début d'adolescence, j'aimais bien que ça me file un mystère, tu vois. Ouais. C'était presque un cadeau, genre. Et en vieillissant, je me suis dit « tiens, Pareil, dans les prénoms... Attends,

  • Speaker #0

    parce qu'on peut revenir sur les réactions... Ah !

  • Speaker #1

    Mais je comprends pas ce truc, mais on est quand même les mal-aimés du Zodiac. Non !

  • Speaker #0

    Les gémeaux, c'est les pires ! Ah bon ?

  • Speaker #1

    Tu sais, parce que t'es scorpion ! Mais moi, j'ai toujours entendu... Mais moi,

  • Speaker #0

    on m'a jamais dit... Non, non, moi, au contraire, moi, j'ai toujours été extrêmement fière. Mais je trouve, les gémeaux sont pas trop kiffés, quand même. Et les capricornes, attends, tu rigoles ? C'est le film de Laroui qui a fait un... Un podcast, elle n'arrêtait pas de dire « Ah, les capricornes ! » C'est vrai ? Oui, les capricornes, ils prennent cher.

  • Speaker #1

    Tu vois, ça me fait du bien. Mais en revanche, tu vois, c'est vrai que quand j'ai commencé à grandir, adolescente, tu vois, je n'avais pas encore trop d'histoires de mecs et tout, et j'ai capté que dans le scorpion, il y avait une dimension sensuelle, sexuelle, intense. Et je me souviens que je me disais « Putain, mais c'est cool ! » Ça veut dire que je dois avoir ça en moi, quelque part. Tu vois ? Mais hyper naïvement.

  • Speaker #0

    Tu l'as de dingue.

  • Speaker #1

    En fait, hyper naïvement, parce que je ne connaissais pas du tout, je n'avais rien exploré, tu vois, j'étais encore super jeune. Mais je me doutais que c'était quelque chose de chouette. Après, effectivement, j'étais à fond sur les magazines féminins où tu lis les horoscopes. Franchement, si tout à coup, on me disait que j'avais passé une bonne semaine, je me disais, ah bah chouette. J'y croyais quand même à fond, quoi. C'était un truc que je regardais presque systématiquement. Évidemment, plus du tout maintenant. Mais à l'époque, c'était quand même quelque chose. Plus du tout. Je ne regarde pas les horoscopes, non. Attends, si je tombe dessus... Je le lis.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Mais je vais pas, je me souviens d'un truc un peu compulsif, plus jeune, tu vois, où si j'étais dans un relais en attendant mon train, j'allais checker à la fin d'un cosmo, tu vois, ah, tiens, mon truc. Quand même. Et ça m'aidait pas mal. J'aimais bien ça. Et en vieillissant, maintenant, que j'ai quand même appris un peu sur le cygne, et sur tout ce qui me parlait, en fait, dans le cygne, je reconnais quand même, ouais, plein de caractéristiques.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu reconnais ?

  • Speaker #1

    Bah, je reconnais ce besoin. D'aller chercher le noir. D'aller remuer dans la boue, quoi. De pas... Vraiment, tu vois. De pas laisser la chose juste être et puis de foutre un mouchoir dessus, quoi. D'aller creuser pourquoi ça va pas. Et puis d'aller me chercher dans des situations très sombres. C'est pour ça que je suis assez contente de pas avoir un caractère trop addictif. Parce que je sais que j'ai cette propension à aller vers les choses pas belles. Tu vois ? En tout cas, aller pousser mon curseur dans l'intensité.

  • Speaker #0

    Pourquoi on fait ça ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que c'est pour aller me chercher dans la liberté à fond. Je pense que mon moteur, c'est la liberté. Et surtout, mon verbe à moi, mon verbe de vie, c'est l'expérimenter. C'est vraiment mon verbe.

  • Speaker #0

    Tu ne trouves pas que c'est dans les moments compliqués, dans le noir, que c'est beaucoup plus riche que dans, je ne sais pas, un moment de bonheur ? C'est quand même moins intéressant qu'un...

  • Speaker #1

    En fait, je ne crois pas, tu vois, en vieillissant. Je crois pas. Je crois que ça nous arrange bien à un moment dans notre vie d'aller chercher le sombre et où on se dit voilà, effectivement, je vais trouver des réponses, je vais trouver des choses sur moi, je vais rebondir, ça va m'apprendre des choses. Mais je crois qu'on peut apprendre dans le très beau, dans le très joyeux, dans le très solaire en fait. Moi, j'ai appris ces derniers temps et je pense que l'expérience de la maternité aussi, ça m'a aidée sur ça. C'est très plein en fait, le beau et la joie. Et c'est très nuancé aussi. Donc, j'ai été plus chercher ça ces dernières années. que dans les phases de jeunes adultes, où là, ouais, c'était presque... C'était une vraie nécessité d'aller chercher le pas beau, d'aller remuer le noir. Vraiment, je pense que ça, c'est très scorpion. Enfin, tu connais mieux que moi.

  • Speaker #0

    Non, je m'y intéresse, mais on vit tous notre signe. Moi, je suis scorpion comme toi et j'ai beaucoup de placements en scorpion. Toi, tu as quoi ? Tu as ton solaire en scorpion ? Est-ce que tu connais ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Non, je ne sais pas. Tu connais juste ton signe solaire. Mais tu vois, j'ai un peu honte parce que l'ascendant, je crois que je le... tous les six mois, je vais faire le test sur Google tellement je ne retiens pas. Je ne le retiens pas. Et je me souviens même qu'à un moment donné, il y avait une histoire de... Il y avait un autre signe qui devait apparaître. Non, c'est pas ce truc-là. Tu sais, un autre signe zodiacal, il fallait qu'on décale tous nos signes. Tu te rappelles ? J'étais un peu énervée parce que je me disais attends, je suis presque plus scorpion. J'ai zappé ce truc-là. Donc en fait, je me dis non, je suis scorpion parce que je m'y attache depuis petite. Ça fait partie d'un truc identitaire que maintenant je revendique parce que je trouve que c'est chouette en fait. Parce que finalement, tout ce qu'on m'a recroché en me disant un peu, tu vois, de but en blanc, ah mais les scorpions, vous êtes hyper exigeants, vous êtes très intolérants avec les autres, ou vous êtes difficiles dans vos relations humaines, etc. Moi, je me détricote complètement maintenant et je me dis, mais je pense que je suis plutôt quelqu'un de très fidèle en amitié par exemple. J'ai une vraie fidélité, une vraie intensité dans la relation amicale. Et à la limite, la personne à qui j'ai fait le plus de mal, je pense, j'ai sûrement blessé plein de gens, mais j'espère pas intentionnellement, mais la personne à qui j'ai fait le plus de mal, c'est moi. Vraiment.

  • Speaker #0

    C'est ça le scorpion. C'est une caractéristique énorme du scorpion.

  • Speaker #1

    Ouais, mais j'ai presque envie de dire aux gens, donc du coup, ne vous emmerdez pas.

  • Speaker #0

    C'est qu'on s'auto-détruit. On s'auto-sabote. On se fait pleurer juste en se remémorant des souvenirs horribles. Allez, répétez-moi mal.

  • Speaker #1

    Hyper nostalgique.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Mélancolique à fond. Ouais. D'un. Très. Et moi maintenant, c'est pas mal. C'est peut-être mon ascendant qui a pris le dessus, mais je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Et en même temps, il y a une originalité de dingue, moi, je trouve, chez Scorpion. On prête souvent l'originalité au verso. Mais moi, je trouve qu'on a l'originalité du verso, la liberté du bélier. On est très, très libre. Oui, très. On a un espace, quand on est seul, c'est l'éclate. C'est genre, c'est l'éclate. Alors oui, on va chercher, on va remuer la boue, mais cette même énergie est capable aussi de faire des fantasmes. Enfin, je veux dire, moi, je mets ma musique, mais laisse tomber les concerts de fous que je fais ici.

  • Speaker #1

    Non, mais t'es en mode,

  • Speaker #0

    genre, c'est beaucoup d'imagination, de créativité.

  • Speaker #1

    Et c'est ta raison, beaucoup d'expériences seules. Oui. J'ai fait beaucoup de voyages solos. C'est des expériences marquantes dans ma vie. Ouais, vraiment. Ça, c'est vrai. La solitude, c'est une des clés de ma vie. Vraiment. Liberté, solitude. À fond.

  • Speaker #0

    On parlait tout à l'heure, en off, on n'avait pas encore tourné, tu me disais que ton mec était cancer. Et que tu disais souvent que vous êtes tous les deux des signaux d'eau. Oui. Donc ultra sensible. On a oublié de dire ça quand même. Est-ce que tu vois la différence entre un cancer et un scorpion ? Est-ce que tu peux juste nous parler de ça ?

  • Speaker #1

    J'ai l'impression, en tout cas, de ce qui se passe dans notre sphère intime, que moi, j'ai encore... plus d'importance à la part de mystère. C'est-à-dire que moi, je suis OK de ne pas savoir tout ce qui se passe dans sa tête. Et lui, il a plus de mal si j'avance un peu masquée ou si je suis pas tout à fait... Si je suis un peu opaque dans une discussion ou sur un moment où ça clashe un peu, c'est un truc qui le rend dingue. Alors que moi, je peux assez vite fermer la porte en me disant, bon, écoute, il est comme ça. Et hop, je passe à un autre truc. Alors que lui, il a besoin de décortiquer beaucoup plus. Il a besoin... Mais je sais pas si c'est... Non, non, non,

  • Speaker #0

    non, non, mais juste, ce qui m'intéresse, c'est pas tellement le système, ce qui m'intéresse, c'est le côté opaque du scorpion. Il a besoin de...

  • Speaker #1

    Il a besoin de secrets. Je crois qu'il y a une dimension de secret aussi chez le scorpion. Je crois qu'il y a beaucoup de pudeur au final. Moi, j'aime pas qu'on vienne me chercher... Et c'est drôle parce que... Pour autant, je suis comédienne, donc il y a quelque chose normalement avec... C'est très impudique, quoi. Tu vois, c'est beaucoup de mise à nu. Et pourtant... Et bon,

  • Speaker #0

    sans cernes, on en parlait.

  • Speaker #1

    Heureusement que c'en est un. C'est le jeu aussi. Exactement. Mais moi, dans la vie, je suis très, très pudique. Très pudique. Je dis je t'aime facilement, j'ai pas de difficulté à montrer mes sentiments. Mais déjà, ils sont très précieux et je les donne à très peu de gens. Vraiment. Et j'aime pas qu'on vienne me tirer les verres du nez. J'aime pas qu'on vienne me forcer à... J'ai besoin, tu vois, de mon timing, vraiment. Je suis très intuitive et très instinctive. Et je déteste qu'on me brusque, tu vois, dans l'expression d'un sentiment ou dans un truc plus quotidien où je me sens tout à coup, tu vois, un peu prise à la gorge. Ça, j'ai du mal, ouais. Je pense que c'est Scorpion.

  • Speaker #0

    Total. Ouais.

  • Speaker #1

    Total. Ma idée à la grande chute.

  • Speaker #0

    Et la vulnérabilité est compliquée.

  • Speaker #1

    Ouais, ah oui.

  • Speaker #0

    Parce qu'on fait peur avec notre armure de scorpion. Mais par contre, à l'intérieur, c'est tout au bout du bout.

  • Speaker #1

    Oui, tu vois, ça m'a joué des tours et ça m'en joue encore. Parce que souvent, tu vois, quand je suis dans un endroit où je connais moins de gens ou dans un truc plus mondain, tu vois, où on ne me connaît pas vraiment et je dois me présenter au monde. Si tu tombes sur un jour où je me sens très bien, très confortable, très à l'aise avec qui je suis, tu vas avoir l'impression que je suis hyper à l'aise. Mais sur un moment où effectivement je me sens un peu plus vulnérable, on peut se dire mais elle est super désagréable, cette fille est très hautaine. Et on m'a souvent dit que j'avais l'air de quelqu'un d'un peu hautain et qui s'en fout. Max c'est la fille qui s'en fout. Où tout à coup tu peux lui envoyer trois textos et puis je vais pas répondre. Et c'est vraiment pas du dédain, c'est vraiment pas du je m'en foutis, bien au contraire. C'est presque un endroit où je suis, tu vois, je suis en dissonance, je suis pas alignée, je sais pas trop quoi faire de moi. Et du coup bah... je vais pas traîner à cette soirée, je vais vite trouver une excuse pour partir, ou peut-être pour pas venir, et je vais te balancer un truc à la dernière minute. Et en fait, maintenant, je me détache de plus en plus de ça, en disant la vérité, en disant juste, je me sens, je suis pas bien. Genre, je me sens pas bien ce soir, je vais pas venir parce que j'ai pas la bonne énergie, je me sens pas, je suis pas bien, quoi. Non, je... Ça prend le temps, quoi. C'est que ça prend le temps, j'ai rien à dire, non. Mais je te jure.

  • Speaker #0

    Et le mensonge ?

  • Speaker #1

    Le mensonge, ça peut me servir quand même.

  • Speaker #0

    C'est marrant comme le scorpion On cherche la vérité Mais on a un rapport avec la vérité Compliqué quand même Qu'on se le dise

  • Speaker #1

    On a quand même un dénui Socialement c'est vrai que

  • Speaker #0

    Moi je mens beaucoup plus que la moyenne

  • Speaker #1

    Et en même temps Mais sur des trucs à la con Moi jamais sur des trucs importants Mais sur des trucs à la con je peux mentir En fait je me souviens de mon grand-père qui m'a dit Un mensonge pour se tirer l'affaire n'est pas un mensonge Ah bon ? J'applique cette maxime ? Non mais... C'est pas...

  • Speaker #0

    C'est un cauchemar.

  • Speaker #1

    Un cauchemar.

  • Speaker #0

    C'est un cauchemar. Une tromperie vaut mieux qu'une femme confiée. C'est genre quoi ? Mais pas plus. C'est un cauchemar.

  • Speaker #1

    Mais franchement, non, je ne peux pas dire que je m'en... Je ne sais pas si je m'entends. Putain, tu dis carrément que je m'en... Non,

  • Speaker #0

    mais je pense que les scorpions ont un rapport avec la vérité. Je peux, pour que la vérité soit entendue, amplifier.

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #0

    oui. Tu vois ce que je veux dire ? Amplifié. Tu vois, par exemple, j'ai fait un coma qui a duré, je pense, un mois. Très fréquemment, je dis trois mois. Allez.

  • Speaker #1

    Pour que vous comprennent ce que j'ai vécu. Ça me parle, ouais. Tu vois ce que je veux dire ? Je pense que c'est intensifié un peu là. Intensifié. Mais par contre,

  • Speaker #0

    en fait, je ne vais pas dire que j'étais en Italie. Non. Je vais dire, si j'étais 10 jours en Norvège, j'étais 15 jours en Norvège. Tu vois ce que je veux dire ? Je peux faire ça.

  • Speaker #1

    Pour que les gens comprennent.

  • Speaker #0

    T'as compris l'info ?

  • Speaker #1

    Et que c'était important pour moi, ou globalement, peut-être que j'ai besoin d'aide, ou que tu me regardes. C'est vrai que je peux faire ça.

  • Speaker #0

    Et c'est très scorpion.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    C'est très scorpion. Parce qu'en fait, la pudeur dont tu dis, on parle, on est très... Enfin, t'as vu comment je t'ai ouvert avec ma robe noire à moitié transparente. Tu vois, toi, avec ton énorme cheveu, on est quand même des divas, quoi, quand même, les scorpionnes. Non, mais c'est vrai. On a ce type qui... Ouais. On est très... Ton regard est très scorpion. On est ténébreuse. On est des brunes... Enfin, t'as des blondes qui sont scorpions, les pauvres. Mais c'est rare. Ce ne sont pas nos copines. Non mais tu vois c'est quand même dite avantise, enfin tu vois c'est des tas d'art un peu.

  • Speaker #1

    Oui oui c'est vrai, c'est vrai. Tu vois c'est l'imaginaire collectif, c'est très important par exemple.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est un regard profond, intense. Voilà,

  • Speaker #0

    souvent en noir, en velours, machin. C'est vrai. Donc il y a ça. Et en fait la pudeur dont tu parles, on est quand même des, comme la plupart des gens, mais on est quand même pas très bon communicant ou très bon communicant et donc du coup, vu qu'on a envie de crier la vérité, souvent il y a ce truc-là de pudeur en fait. Oui. Ou au lieu de dire vraiment ce qui s'est passé émotionnellement, tout ça, on va... Je ne sais pas, il y a un peu de manœuvre et de manipulation dans la communication, d'une certaine manière, je trouve.

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'est très juste. C'est très juste.

  • Speaker #0

    Bon, alors, qu'est-ce que tu as fait comme mensonge depuis le début de la...

  • Speaker #1

    Écoute, je ne suis pas prête encore, mais il reste un peu. Non, mais c'est très juste ce que tu dis, ça me fait beaucoup réfléchir. C'est vrai. Je l'emmènerai avec moi, ça.

  • Speaker #0

    Bah de toute façon je t'enverrai l'épisode. Tu vas voir c'est le moment le plus dur. Parler c'est de l'enfer.

  • Speaker #1

    C'est de l'enfer. Tu sais que je les écoute pas en général.

  • Speaker #0

    Ah bah là tu vas l'écouter.

  • Speaker #1

    Ok je vais l'écouter.

  • Speaker #0

    Alors. Donc le signe astrologique scorpion. Qu'est-ce qu'on pourrait dire d'autre des scorpions ? Déjà on vous embrasse les scorpions. C'est vrai. C'est compliqué d'être scorpion. Mais je pense qu'en vieillissant c'est de mieux en mieux. Comme tous les signes.

  • Speaker #1

    Tu dis ça pour toi, pour moi,

  • Speaker #0

    pour nous ? Je pense que c'est compliqué d'être scampillon, mais que, voilà, plus on vieillit, mieux on s'en accommode. Mieux on s'en accommode. Je crois !

  • Speaker #1

    Vas-y, c'est vrai. Je sais pas. En vrai, de vrai, la maturité, ça apaise un peu tout. Je parle comme si j'avais 60 mères. Ouais,

  • Speaker #0

    on n'en a que 35. On y va sur les questions, une fois maintenant qu'on sait à qui on parle, à qui on s'adresse.

  • Speaker #1

    Vas-y.

  • Speaker #0

    Une manipulatrice sexuelle.

  • Speaker #1

    Oh, l'enfer ! Ma mère ne pourra pas écouter ça.

  • Speaker #0

    Mais non ! On n'a pas trop parlé du côté sexuel du scorpion, mais bon.

  • Speaker #1

    Si, je t'ai dit un peu ado, un peu ce truc-là qui me rassurait quand j'avais rien vécu et que je me disais, ah, mais je dois avoir ça, puisque tout le monde pense que je l'ai.

  • Speaker #0

    Ouais. Tu vois ? Et tu ne l'as pas tellement.

  • Speaker #1

    Oh, si.

  • Speaker #0

    Une infomane, en plus,

  • Speaker #1

    d'être infomane. Non, c'est pas ça, c'est pas vraiment ça. Je pense qu'on a un rapport avec la chair, en tout cas. Il y a quelque chose. Après, moi, j'ai été danseuse pendant longtemps, donc je sais que le corps, la chair, les sensations, le toucher, le frisson, tu vois. En fait, le rapport au corps, moi, me fascine. Mais il y a quelque chose de Stordorna, quand même. C'est très animal, en fait.

  • Speaker #0

    C'est quoi le tarot pour toi ?

  • Speaker #1

    Le tarot pour moi...

  • Speaker #0

    Tiens, je t'en mets un sous les yeux.

  • Speaker #1

    Oui, il est beau,

  • Speaker #0

    le tien. Oui.

  • Speaker #1

    Bah écoute, le tarot pour moi, je dirais que ça a été pour le moment ces deux rendez-vous dans ma vie parce que je l'ai fait deux fois en fait. J'ai eu deux tirages et c'était une guidance, ça m'a fait du bien. C'est ce que je te disais, moi en général je le fais et je fais tous ces rendez-vous un peu, c'est pareil j'avais vu une voyante, mais je l'ai fait dans des moments où j'étais vraiment perdue. Donc j'en avais vraiment besoin, je m'y accrochais vraiment. C'est-à-dire que je prenais vraiment pour vrai. La carte ça avait vraiment vraiment beaucoup beaucoup de sens et j'attendais qu'elle résonne en moi. Je mettais beaucoup d'attentes dans les cartes tu vois. Je sais pas si c'est la position qu'on doit avoir, en tout cas j'en ai une différente là en face de toi aujourd'hui. Tu me prends pas au sérieux ? Je me prends tout à fait au sérieux mais j'ai presque envie d'avoir une tendance tu vois et du coup de choisir à l'intérieur la nuance que j'y mets et de voir ce qui me répond vraiment plutôt que de prendre toute la carte.

  • Speaker #0

    T'avais eu quoi ? Alors, je te revenons sur ces deux...

  • Speaker #1

    Deux fois, j'ai eu deux fois le pendu.

  • Speaker #0

    Ok !

  • Speaker #1

    Ouais, deux fois. Et tu sais quoi ? J'ai oublié ce que ça signifie.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'elle t'avait dit ?

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est celui qui tient une lanterne, comme ça ? Non,

  • Speaker #0

    ça a été l'ermite.

  • Speaker #1

    Alors non, j'ai eu deux fois l'ermite.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Deux fois l'ermite.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Mais je ne me souviens plus, honnêtement, je pense que ça fait plus de dix ans. Mais il y avait une notion de chercher le chemin, ou quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et c'est drôle parce que ça avait vraiment fait sens. J'avais tout épousé. J'avais pris tout l'ermite. C'était moi. Je me disais, bien sûr, c'est exactement ça. L'ermite,

  • Speaker #0

    c'est prendre du cul dans ta vie ou de manière globale. C'est-à-dire là, par exemple, je peux incarner l'ermite en te parlant. Je ne suis pas obligée d'être isolée.

  • Speaker #1

    C'est l'isolement,

  • Speaker #0

    soit physique, soit en tout cas de prendre un peu de recul et de distance pour mûrir les choses. pour trouver la lumière dans les choses. C'est la sagesse. C'est pour ça que c'est un vieil homme, si tu veux. Il tient une lanterne parce que, voilà, il cherche... Il y a plein de choses. En fait, une carte, c'est une énergie. Et dans l'énergie de l'ermite, il y a beaucoup de choses. Mais c'est, en tout cas, prendre du recul. C'est la sagesse, c'est...

  • Speaker #1

    Ça me parle complètement, je me rappelle.

  • Speaker #0

    C'est couper un peu des choses ou des gens pour trouver de la lumière, pour renouer la lumière, pour... éclairer des choses, pour décanter, méditer, enfin tu vois. Mais pas seulement. C'est aussi l'arcane numéro 9. Et le 9, je ne sais pas si tu sais, mais dans les cartes, il y a des titres, une illustration et un numéro.

  • Speaker #1

    Je n'avais pas le numéro.

  • Speaker #0

    Et les numéros, c'est le numéro 9. Dans les cartes, le 9, c'est le plus élevé. Parce que 10, c'est 1. 11, c'est 2. Tu vois ce que je veux dire ? Ça veut dire que c'est au bout d'un cycle ? C'est le plus vieux du tarot. C'est vraiment... Pour moi, dans Fort Boyard, le vieux qui parle et qui ne comprend rien, il fait... Je n'arrive pas à parler de lui, parce que pour moi, lui,

  • Speaker #1

    c'est l'ermite.

  • Speaker #0

    C'est bien sûr qu'il a tout compris. En mode, tu verras. C'est le vieux qui dit, mais tu retourneras amoureux, ne t'inquiète pas. C'est un espèce de truc où il y a de la lumière. Il éclaire les gens.

  • Speaker #1

    Génial. et toi qu'est-ce qu'elle t'avait dit et comment tu l'avais compris à l'époque c'était une période de ma vie très trouble et sentimentalement parlant et professionnellement et tout ça était pas de boule J'avais des amis.

  • Speaker #0

    Ah yes !

  • Speaker #1

    J'aimais ma famille beaucoup. Tout ça était pas mal quand même. Non mais tout n'était pas acheté. C'est pas ce que je te l'ai dit là. J'en parle à mon boulot,

  • Speaker #0

    ça.

  • Speaker #1

    Tout n'était pas acheté. Non mais oui, je me souviens de cette période très sombre. Mais de toute façon, je te dis, les deux fois où on m'a fait le tarot, on dit « tirer les cannes du tarot » . Ouais. C'est ça qu'on dit. À chaque fois, c'était dans des moments où j'avais vraiment, vraiment, vraiment besoin d'aide. Donc en fait, c'était couplé à tout un tas de rendez-vous. que j'avais pris un peu à côté, tu vois la voyante par exemple, l'hypnothérapie, tu vois, tout ça a été mis en place dans un plan très précis de ok, qu'est-ce que je fais pour aller mieux, j'avais déjà fait des psychothérapies plus traditionnelles, donc j'allais chercher ailleurs. Et puis j'étais déjà à fond sur le yoga, donc j'avais déjà cette notion de ok, on va prendre du temps et surtout j'étais curieuse en fait.

  • Speaker #0

    J'étais super curieuse. C'est marrant, tu dis on va prendre du temps. L'ermite, c'est ça. C'était ça. C'est pas étonnant que tu aies tiré. Enfin, ça te représente. Moi, aujourd'hui, on va voir ce que tu tires aujourd'hui. Ouais, j'ai hâte de voir. Mais c'était... Et elle t'avait dit quoi, la nana ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je sais plus. Vous avez fini ?

  • Speaker #0

    C'est de dire,

  • Speaker #2

    oh mon sang.

  • Speaker #1

    Il y a à voir de la barbe. Ça m'ennuie un peu. Non, mais je sais plus. J'ai pas envie de te dire n'importe quoi parce que c'était il y a vraiment longtemps. Mais je sais qu'il y avait cette notion de... de chercher son chemin et de laisser un peu le temps faire. Mais que globalement, j'étais dans la bonne direction. Bon, ce qui est rassurant. Ça, c'est l'ermite aussi, la bonne direction.

  • Speaker #0

    L'étoile aussi, mais l'ermite aussi.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, maintenant, si je reviens à ta question, qu'est-ce que ça m'évoque, le tarot ? Voilà, je dirais ça. Je pense que maintenant, j'ai envie que ça me donne une grande tendance. Mais je sais que quand je vais partir de chez toi, j'en ferai ce que je veux. Alors qu'avant, je partais avec la carte et c'est elle qui faisait un peu... de moi ce qu'elle voulait. Parce que j'avais besoin de... C'était un buvard, quoi. OK, c'est ça. Tellement j'avais besoin d'aide.

  • Speaker #0

    Et pourquoi tu t'achètes pas un jeu de tarot ?

  • Speaker #1

    Alors, figure-toi que c'est très drôle. Parce qu'un de mes ex m'avait offert un jeu. Je lui avais dit... C'est quelqu'un que j'ai connu que très, très peu de temps. Il est adorable, il m'a offert un jeu.

  • Speaker #0

    Adorable !

  • Speaker #1

    Adorable. J'étais un peu gênée parce que c'était presque trop. Ça faisait pas vraiment pas le temps. Et en fait, je... pendant quelques semaines je prenais une carte le matin je prenais mon thé et je tirais une carte et ça me donnait un peu la couleur de la journée, ça me faisait du bien et en fait, faut quand même avoir ce truc je pense, déjà faut quand même être une passeuse d'énergie tu vois, il y a un truc que vous êtes je trouve, je trouve que c'est pas la même chose quand tu prends ta carte toi-même ou quand il y a ce moment entre ... En plus, moi je ne l'ai fait qu'avec des femmes, donc pour moi c'est un vrai moment intime de femme à femme. Et c'est une confiance, tu vois, vraiment importante pour moi. C'est pas la même chose de tirer ta propre carte et puis de le faire avec un peu moins de soin, parce que c'est vrai que j'y mettais moins de soin, là je sais que c'est plus ritualisé. Voilà, je faisais entre, tu vois, mes tartines, mon thé, bon, il n'y avait pas ce truc un peu... Je trouvais que ça perdait de la magie, donc en fait au fur et à mesure je m'en suis un peu détachée, je me suis dit bon, si j'y crois moins, c'est que j'en ai peut-être moins besoin, ou alors j'en ai moins besoin, du coup j'y crois moins, et j'ai rangé le jeu.

  • Speaker #0

    Mais tu l'as encore.

  • Speaker #1

    Mais je l'ai encore. Mais je ne l'ai pas sorti depuis X années, vraiment. Donc là, c'est un vrai rendez-vous que je n'ai pas fait depuis très, très longtemps. Je pense que la dernière fois que j'ai fait ça, c'était il y a 10-12 ans.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu es spirituelle ? Oui,

  • Speaker #1

    oui. Je n'ai pas de doute quant à cette question parce que je crois vraiment avec un grand C. Je crois aux énergies, je crois... Je crois en la magie de l'impalpable. Je demande souvent des choses, tu vois. C'est le truc un peu raisible et tout. Peut-être moins à Paris, avec un public de popo. J'espère. Non, mais tu sais, c'est con, mais à Paris, maintenant dans les grandes villes, il y a ce truc où ça fait moins flipper d'avoir une nana qui dit « Oui, moi j'ai demandé à l'univers et l'univers m'a répondu. » Tu dis ça ailleurs ? de façon à ma cauchemar c'est cauchemar mais il est vrai que moi je l'ai fait beaucoup et en fait c'est vrai que souvent c'est bien que mon mec dit mais demande des choses pour moi parce que je demande pas souvent mais quand je demande c'est vrai que ça arrive et ça arrive à point nommé et je crois qu'il y a aussi une notion de timing vraiment là-dedans et que ... J'ai conscience de ce timing, j'ai conscience de... Tu vois, tout arrive aussi à un moment où tu es prête, où le reste autour sera prêt, où toutes les conditions se sont réunies pour que cette chose-là que tu as demandé...

  • Speaker #0

    Et quand tu demandes ?

  • Speaker #1

    Je demande assez simplement. En vrai de vrai, comme j'ai toujours fait beaucoup de yoga, et puis je suis partie en Inde pour me former en tant que professeure de yoga, il y a... 7-8 ans maintenant. Déjà, ça m'a aussi beaucoup décomplexée de ce côté... C'était pas encore à l'époque où tout le monde mettait des leggings fluos et c'était pas encore stylé de faire du yoga. Et tant mieux si ça l'est devenu et que ça a ouvert à tout le monde ce champ des possibles et tout ce que ça donne de bon et de bien pour les gens, tant mieux. Même si ça a été un peu américanisé, tout ce que l'on veut, tant mieux, en vrai. Mais là-bas, ce que j'ai ramené vraiment, c'est... savoir m'asseoir en tailleur ou peu importe et juste me focus sur ce qu'on disait tout à l'heure en off le ici et maintenant le présent connecté à mon corps à mes sensations à ma respiration à mon énergie personnelle à ce que je sens autour et comment je le sens aujourd'hui comment j'appréhende le monde et franchement je ne demande pas à haute voix parce que là pour le coup ça me je t'en parlais je me disais c'est pas possible tu peux vraiment tu peux pas dire je demande à l'univers d'ailleurs je trouve que tout est plus ridicule en français qu'en anglais en Inde je pouvais balancer des grands trucs des grandes phrases et je me disais waouh c'est hyper looké en France c'est cauchemar j'ai honte tu vois de balancer je fais des demandes dans ma tête rarement je te dis vraiment rarement mais quand je le sens c'est surtout un truc que j'ai pas envie de dire que je mérite parce que la notion de mérite c'est encore quelque chose on peut en parler des heures mais que Quand je sens que c'est bon pour moi, que c'est... Parce que j'ai la sensation de savoir maintenant ce qui est bon pour moi, je crois. Ouais, je le demande. Je le formule dans ma tête.

  • Speaker #0

    Plusieurs fois ? Enfin, juste...

  • Speaker #1

    Oui, mais pas forcément. Je peux le demander une fois et puis pas m'accrocher dessus. Et puis, je vais y repenser dans la journée ou pas. Ça dépend. Et puis, je vais y revenir dans trois jours ou pas. Franchement, ça dépend de ce que je demande.

  • Speaker #0

    Donc, il y a ce côté... En fait, tu formules dans ta tête quand vraiment tu sens que c'est aligné, quoi. C'est vraiment.

  • Speaker #1

    Oui. Et que j'ai suffisamment processé la chose pour ne pas avoir honte de le formuler. Ça veut dire que je suis déjà passée par toutes les phases où je me sens illégitime de demander ça, par exemple. Tu vois, je me débarrasse de ce truc de... Non, mais quand même, quitter pour... Je me débarrasse de ça, de ce qui me pollue un peu, que j'ai toujours au départ, évidemment. Quand tu demandes quelque chose à l'univers avec un U majuscule, il faut quand même avoir suffisamment passé les choses où tu te dis, mais non, mais... J'ai honte, je vais pas demander ça, ou qui je suis pour demander ça, ou à quel moment il va m'écouter. Mais je le fais aussi avec presque un truc enfantin, en fait. Tu vois, comme quand tu formulais tes voeux au Père Noël, tu vois. Si ça arrive, c'est chanmé, si ça arrive pas, je me dis pas tout à coup, je te fais plus confiance là-haut. Alors,

  • Speaker #0

    et qui est là-haut, du coup ?

  • Speaker #1

    Ben, j'y mets pas de forme, j'y mets pas de forme, tu vois, je mets pas de... Je mets pas de dieu, je mets pas de... Mais je trouve que tout est trop bien fait ici, mis à part...

  • Speaker #0

    Mon appart.

  • Speaker #1

    Si, ça c'est bien fait. Je l'intégrais dans le tout est trop bien fait. Mais mis à part toutes les horreurs que les humains sont capables de faire. Mais je trouve que tout est trop magique. La magie est tellement déjà là. Je ne comprends pas comment c'est possible qu'il n'y ait rien au-dessus. Tu vois, ce n'est pas possible pour moi. Il y a forcément quelque chose d'encore plus magique au-dessus. Et puis, je suis aussi vraiment pour le fait de se dire, franchement... Tant que je crois à quelque chose et que ça fait de mal à personne, c'est ma sphère privée. Autant y croire, ça me fait du bien.

  • Speaker #0

    Donc tu penses qu'il y a un truc encore plus magique au-dessus ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu es superstitieuse ?

  • Speaker #1

    Pas trop. Pas trop. Non, pas trop. Je me suis posé la question par rapport à... Parce que, tu vois, quand tu me poses cette question, je me dis... Ce qui viendrait à la limite le plus... Sur ce côté superstitieux, ça pourrait être, tu vois, est-ce qu'au théâtre, par exemple, si j'ai pas fait telle ou telle chose dans tel ordre, est-ce que tout à coup je me dis, la représentation va être foirée parce que j'ai pas tout sécurisé. Et c'est drôle parce que quand j'ai commencé le théâtre, je me suis amusée à foutre en l'air tout ça, c'est-à-dire qu'au tout tout début, tu vois, les deux, trois premières, si j'avais pris des habitudes, je m'amusais à les déconstruire. en me disant surtout, surtout, surtout, il ne me faut pas d'appuis comme ça. Parce que ça me terrorise plus d'avoir des appuis sécurisants que de ne rien avoir du tout. Donc en fait, je n'ai pas ça dans mon travail. Et dans la vie, si je croise un chat noir, ça ne me terrorise pas. Ça ne m'embarque pas dans une mauvaise énergie dans ma journée. Mais si je peux éviter de passer sous une échelle, je vais le faire.

  • Speaker #0

    Oui, mais pour des raisons de sécurité.

  • Speaker #1

    Oui, et puis aussi parce qu'il y a quand même un petit truc. Mais qui... qui ne m'habitent pas tout le temps.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu sais d'où ça vient, cette histoire d'échelle ? Non.

  • Speaker #1

    Donc en fait, c'est des trucs par loyauté à nos ancêtres, on ne passe pas sous l'échelle. Parce qu'eux, ils savaient que... Aïe, aïe, aïe ! Non mais tu vois,

  • Speaker #0

    c'est quand même absurde. C'est complètement absurde. Oui, mais je pense qu'il y a forcément un truc de sécurité quand même. Tu n'as jamais envie de te balader sous une échelle, en pleine rue.

  • Speaker #1

    Et dans ta famille, on te disait touche ta tête. Non,

  • Speaker #0

    du tout. Non, non, du tout. Oh, je peux toucher du bois, par contre. Ça, c'est vrai. C'est un truc que je peux faire. Euh... Ah quand même, maintenant que j'ai réfléchi. Je peux croiser les doigts si je dis un truc, tu vois, si je parle de malheur éventuel. Si je dis je sais pas, je sens, j'espère que c'est pas grave, tu vois, avoir un examen ou quoi. Je peux croiser les doigts, ouais. Ça fait partie de la superstition en vrai ça. Et c'est presque par réflexe, tu vois, j'aimais pas de... Mais quand même, en tout cas, au théâtre, j'ai pas ça, par exemple. Alors que je pense que ça aurait été l'endroit, vraiment clé, pour laisser toute ma superstition bien s'installer et bien prendre place. Et ça ne me pollue pas du tout.

  • Speaker #1

    Vraiment. Donc les examens de Boris, pas grave.

  • Speaker #0

    Mais ma représentation au théâtre, un peu plus. Ah !

  • Speaker #1

    Le budget de chien !

  • Speaker #0

    L'ego, l'ego terrible.

  • Speaker #1

    Non mais ça me fait marrer dans le sens... C'est pour le montrer aux gens que tu fais ça ?

  • Speaker #0

    Non pas du tout parce que je le fais dans mon coin.

  • Speaker #1

    Tu le fais dans ton coin ?

  • Speaker #0

    Ouais, je le fais dans mon coin. Je le croise les doigts dans mon coin ou je touche du bois mais je dis pas « Oh, je touche du bois ! » Je vais faire un dessous de table discrètement. C'est vrai que je fais ça en fait ? C'est drôle.

  • Speaker #1

    Ok, donc t'es superstitieuse. Non !

  • Speaker #0

    Non pas du tout Elle ne se connait pas

  • Speaker #1

    Elle ne se connait pas Mais non mais c'est C'est ça qui est intéressant dans cette question là C'est qu'on se met des étiquettes Est-ce que tu crois en la vie après la mort ?

  • Speaker #0

    Oui ça fait un peu partie de ce que je te disais avant Je trouve que Et encore plus, vraiment, avec l'expression de la maternité, où c'est tellement dingo, tu vois, de zènes qui se rencontrent. De cette rencontre, on fabrique un tout petit être dans le corps d'une femme. Alors que tu as douze chances par an d'avoir un enfant, et que cet enfant-là arrive au bout de tout un processus où il peut se passer un nombre de catastrophes inouïes au cours d'une grossesse. Et hop, tu arrives, t'es toi, tu es incarné dans cette petite personne qui est absolument magique. Parce que c'est cette personne et pas une autre. Et il faudrait s'imaginer que la mort c'est juste... Hop, voilà. Une boîte ou... Ou descendre et puis c'est fini. Ça me semble... Enfin, ça me semble pas possible. Ça me rassure évidemment de me dire qu'il y a autre chose. Imagine un truc un peu flottant, tu vois. Un truc... On ne sait pas bien où on est, on ne sait pas bien où on va, mais c'est doux, quoi. Tu vois ? C'est un gros canap' Roche-Beaubois, un peu.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Un truc cocoon, quoi. Un truc que t'es bien, tu ne sens pas ton corps, tu ne sens pas trop, mais... Mais c'est agréable, quoi. Ouais, je vois un truc un peu flottant, ouais.

  • Speaker #1

    J'ai fait un épisode qui s'appelle Johnny Zoo avec un chaman qui fait des... Donc, qui guide les gens avec l'ayahuasca. Ouais. Donc, c'est des expériences de mort, en fait. C'est ça. Enfin, tu dois expérimenter la mort quand tu veux être chaman, en fait. T'es confronté vraiment à ça. Et le mec, il parlait de vacuité, de tout et rien. Enfin, de cette espèce de... Extagent. de ça. Tu deviens ça. C'est une... Enfin, je veux dire, c'est Dionysos. C'est l'épisode Dionysos. Après, t'as d'autres épisodes, d'autres... C'est un énorme mystère qu'on va découvrir. Non, mais c'est qu'on va découvrir. Puis réoublier, parce que je pense qu'on revient, moi. Ah ouais ? Tu crois que c'est une contradiction ?

  • Speaker #0

    Je sais pas.

  • Speaker #1

    Alors pas forcément en autre être humain, mais je pense que l'énergie circule, n'arrête jamais de circuler.

  • Speaker #0

    Oui, mais finalement, tu vois, moi, c'est un truc où je me dis, en vrai de vrai, le jour où je disparais, mon énergie, elle circule encore chez mon mari, chez mon fils, chez les gens, tu vois, qui t'ont aimé, qui t'ont côtoyé. Je trouve qu'elle reste vivante, un peu, cette énergie. Mais je ne sais pas si... Je ne sais pas si ça... Toi, tu penses que ça se réincarne en quelque chose ?

  • Speaker #1

    Peu importe, moi. Moi, je te dis ce que je pense pour te lancer. Mais j'aimerais bien que tu me dises, toi, ce que tu en penses.

  • Speaker #0

    Je ne crois pas. Moi, je ne me vois pas revenir, tu vois, en matou ou en... Je ne sais pas. Je ne crois pas, en fait.

  • Speaker #1

    Donc, il y a une âme.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que tu parlais de la naissance, quand même, de Naël. Oui. Et cette espèce de truc, genre, mais c'est quelqu'un, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quelqu'un.

  • Speaker #1

    C'est quelqu'un. Oui. Et ça, je suis bien d'accord. Oui. Est-ce que... Quelle est la différence entre l'ego et l'âme ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Mais on a une identité, en tout cas. Et donc, où est-ce qu'elle va ? Parce que tu as commencé en me disant bien sûr qu'on a une âme. Ça me fait la bide. Non, mais tu vois, on s'est dit, on arrête. Non,

  • Speaker #0

    mais ouais. Ça fait, c'est terrifiant.

  • Speaker #1

    Bah ouais. C'est terrifiant. Les fantômes.

  • Speaker #0

    Bah oui, j'y crois. Oui, j'y crois. D'autant que j'ai fait une expérience petite. Avec mes parents, dans la première maison dans laquelle on a habité, c'était une vieille maison style Napoléon III, et j'avais ma chambre qui donnait juste en dessous d'un escalier... Oh, attention, je vais mettre ça... Juste en dessous d'un escalier qui montait jusqu'au grenier. Et j'étais la seule à l'étage... Enfin non, mon frère avait sa chambre au bout du bout de l'étage, ma sœur en bas avec mes parents. Et je me souviens, vraiment, j'avais 7-8 ans, je me souviens dire plusieurs fois à mes parents, j'entends un bébé qui pleure. J'entends vraiment un bébé qui pleure le soir avant de m'endormir. Arrête,

  • Speaker #1

    on commence à avoir les larmes.

  • Speaker #0

    Et en fait, mes parents à l'époque, on en a parlé bien après, des années après. Et mes parents bottaient un peu en touche. Bon, non, tu entends peut-être ta sœur qui était clairement plus un nourrisson. C'était vraiment des pleurs de bébé, pas des pleurs d'enfant. Et j'avais suffisamment de conscience à cet âge-là pour savoir ce que c'était. Et bref, c'est passé. Et un jour... Mon père s'est retrouvé seul dans la maison. Il avait invité des copains pour une soirée. Ma mère et les enfants, nous, on était en vacances juste avec ma mère. Et en fait, mon père a voulu un peu en avoir le cœur net. Et il est monté avec ses potes. Il avait 30-35 piges. Il est monté là-haut. Et il a effectivement entendu les pleurs du bébé. Ils ont tous flippé. Mon père, c'est un gros gaillard. Enfin, gros gaillard, grand gaillard. 1m92, 92 kilos. Si tant est qu'il y ait des physiques qui soient plus appareillées que d'autres. En tout cas, mon père, c'est quelqu'un qui affronte. Il a entendu ses pleurs d'enfants, ils se sont mis à dévaler les escaliers, et derrière eux, ils entendaient quelqu'un qui dévalait les escaliers.

  • Speaker #1

    Non mais moi ça me...

  • Speaker #0

    Donc ils ont entendu vraiment ce truc-là, tout le monde s'est tiré de la maison. Vraiment. Mon père n'a pas dormi tout seul dans la maison, il est parti dormir chez ses potes.

  • Speaker #1

    Mais qu'est-ce que vous avez fait de la maison après ?

  • Speaker #0

    Bah écoute, il... Elle a été rasée. Non ! Elle a été rasée, figure-toi. Mais c'était une maison à l'ancienne, il y avait des catacombes, ça remontait jusqu'à Paris avec des tunnels, c'était fou, c'était vraiment une vieille vieille vieille maison. Et en fait quand on l'a vendue, mon père nous a raconté cette histoire-là des années après. Mais fou parce que ça veut dire que j'ai vraiment entendu ce que j'ai entendu. Donc évidemment ça me questionne. Mon père, sa maman étaient bulgares, donc il vient un peu de cette tradition où les esprits là-bas, c'est comme parler de spiritualité en Inde, c'est pas du tout la même chose que dans le monde occidental. Là-bas, c'est quelque chose de... Ils font partie de la vie, tu vois.

  • Speaker #1

    Non, non, mais nous, on a une histoire de dingue aussi dans ma famille. C'est vrai ? Ah, mais une histoire de dingue. Ma belle-mère, le jour où elle va à Morsan, donc la maison de campagne où est décédée la mère de mon père que je n'ai jamais connue, parce qu'elle est morte d'un cancer quand mon père avait 16 ans, je crois. Il est tombé malade quand il avait 14 ans et elle est décédée quand il avait 17 ans, je crois. Il est 16 ou 17 ans. Et donc, un des premiers week-ends où ma belle-mère est là. Il y avait ses deux parents. Il y avait Colin et Rita, qui sont anglais. Et je crois que c'est la mère de ma belle-mère qui a vu une dame sur le parvis de la maison, qui lui a dit, vous êtes bienvenue chez moi, vous allez être bien ici, vous êtes bienvenue. Et elle est faite. Donc, la mère de... Ma belle-mère, je ne sais pas, la nana a disparu. Enfin bon, bref, c'est ma belle-mère qui me raconte cette histoire. Et en fait, elle l'a reconnue sur la fauteuil. Elle a dit, oui, oui, c'est elle. Sauf qu'elle est morte il y a des années. Et elle a vu la mère de mon père. Et Rita, maintenant, elle est décédée cette année. D'ailleurs, ils sont tous les deux décédés cette année. C'est trop triste, mais il y a cette histoire. Et moi, à Morçon. Dans la chambre du haut à droite, un jour où vraiment mes études, je passais le bac, j'étais vraiment paumée, j'ai senti quelqu'un qui s'est assis sur le lit et qui m'a mis la main comme ça et qui m'a dit « T'inquiète pas, tu vas y arriver pas bien, tu vas l'avoir ton bac ma chérie » . Enfin tu vois, un espèce de truc, c'était pas en parlant comme ça, mais un espèce de truc et je sentais la caresse et je n'avais pas peur. C'est-à-dire que quand tu me racontais les escaliers, j'avais les larmes aux yeux, là ils n'entendent pas, enfin ils ne voient pas, mais j'avais les larmes aux yeux. Je n'avais pas peur, c'était ma grand-mère, que je n'ai jamais connue. Et moi j'ai toujours senti que Simone, il y avait un truc où je sens qu'elle n'est pas tout le temps là. Et quand on a vendu cette maison, j'ai beaucoup pleuré parce que...

  • Speaker #0

    Tu savais qu'elle restait là ?

  • Speaker #1

    Bah je sais pas !

  • Speaker #0

    Je sais pas... S'il reste avec les lieux,

  • Speaker #1

    ouais. Ouais, je sais pas, c'est marrant. Tu vois,

  • Speaker #0

    ça me fait penser à, tu sais, cette série-là, qui passait tout le temps quand t'étais ado.

  • Speaker #1

    Charmed ?

  • Speaker #0

    Ghost Whisperer, ou un truc comme ça. La nana, elle va aider les morts à passer de l'autre côté et tout. Mais c'est des histoires pareilles. En fait, ça fascine les gens, ça. Ça fascine les gens, parce que que t'y crois ou que t'y crois pas, il y a quelque chose de...

  • Speaker #1

    Il y a des trucs quand même. Patricia Daré, je ne sais pas si tu vois qui c'est, qui est quand même une star de Medium.

  • Speaker #0

    Non, je ne vois pas. Elle parle ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est son boulot. Elle parle aux morts. Et en fait, tu as des trucs, je veux dire, quelle est une intuition de dingue ? C'est comme moi les cartes. Je veux dire, c'est inexplicable. Mais il y a des trucs qui se passent.

  • Speaker #0

    Oui, et vous,

  • Speaker #1

    vous êtes des cartes. C'est très bizarre. Alors moi, je ne parle pas au mort, j'en sais rien, à part ma grand-mère qui me dit que je vais avoir mon bac. Et effectivement, franchement, j'avais toute l'année 2 et j'ai eu mon bac avec mention. Tu vois, je suis en mode « what the fuck ? » « What the fuck ? » Mais ouais, ouais. Non, mais je veux dire, on s'en fout de ça.

  • Speaker #0

    Mais je ne veux pas se trouver de

  • Speaker #1

    « pourquoi il y a des fantômes ? » Il y a des gens qui voient des fantômes. Je veux dire, et en même temps, pourquoi ils ne partent pas ? c'est quoi le... pourquoi il y a des âmes qui partent oui c'est ça,

  • Speaker #0

    c'est pour ça que je te parlais de cette histoire de série parce que globalement elle expliquait un peu que c'était des gens qui avaient des choses un peu inachevées parce que c'est des gens qui n'ont pas fini leur boulot sur Terre, c'était un peu ça le pitié du truc, mais après ça induit quand même l'idée qu'on a une mission sur cette Terre, quelque chose à remplir est-ce que c'est le cas,

  • Speaker #1

    c'est encore d'autres questions et donc du coup si tu meurs avant et bah t'es qu'éblou,

  • Speaker #0

    c'est quoi le délire c'est encore pire que tout, t'as failli à ta mission et puis t'es là ouais C'est la double peine.

  • Speaker #1

    Je suis en boulet, les gars.

  • Speaker #0

    C'est l'enfer. Vraiment, non.

  • Speaker #1

    Donc, toi, tu as eu cette expérience où tu entendais un bébé et ton père...

  • Speaker #0

    Mais ça ne s'est plus jamais arrivé.

  • Speaker #1

    Et quand tu as perdu tes grands-parents, tu as perdu tes grands-parents.

  • Speaker #0

    Oui, et j'ai perdu mon grand-père cette année et je ne le sens pas flotter. Je ne le sens pas... Non. Je ne le sens pas. Mais je pense que ça dépend aussi des gens, tu vois. Lui, clairement, c'était... quelqu'un de tellement cartésien que je le vois pas s'amuser à me faire des coucous, à m'allumer la lumière ou à me faire venir des papillons, des coccinelles sur le doigt tu vois, je pense pas je pense pas, c'est pas lui donc je pense que lui il est là où il est et il est bien, bon ça y est moi j'ai fait mon temps quoi, je sais pas si c'est un rapport avec mes personnalités mais lui je le vois pas flotter, je le vois pas même me mettre de, tu vois, de petits souffles ou de choses pour me sécuriser, pas du tout pas du tout

  • Speaker #1

    Si on parle de petits souffles et tout ça, mais les moments magiques, la magie, la magie de la vie. Est-ce que tu as déjà eu des expériences magiques, des trucs genre what the fuck ? Et s'il n'y a pas de choses qui viennent, s'il y a de la magie dans la vie, où est-elle ?

  • Speaker #0

    Je réfléchis à si j'ai eu un truc un peu wow, mais spontanément avec ta deuxième question. je dirais dans la rencontre parce que par contre ça ça m'arrive très très très souvent de rencontrer quelqu'un soit que j'ai pas vu depuis super longtemps soit que je découvre et de laisser passer un temps fou à discuter avec cette personne parce que tout à coup c'est magique dans le métro à une terrasse d'un café parce que tu as juste tenu une porte ou quoi que ce soit et te rendre compte que cette personne là mais ça peut se passer même au bout du monde quoi avec cette personne là tu te dis mais on aurait pu être meilleurs potes dans d'autres conditions si on avait habité l'un d'un côté de l'autre et que la vie était faite différemment on aurait pu être super copains Je crois vraiment en la magie de la rencontre. Déjà, je crois foncièrement que les gens sont bons. Ça fait un peu bison-ours, mais j'y crois vraiment. Si tu veux voir le bon chez quelqu'un, c'est assez facile de le trouver. Et je trouve que dès que tu donnes du temps, et c'est vraiment très lié à notre vie citadine, mais je trouve que dès que tu donnes du temps et une écoute, une oreille, et un sourire, ce truc un peu basique, mais en fait qui fait du bien, la magie, elle est vraiment chez les gens partout. Mais partout. J'ai vraiment fait des rencontres folles où... Tu échanges même pas ton numéro, mais tu te dis, non mais je suis rechargée, quoi. J'ai adoré te rencontrer, je ne te reverrai plus jamais, mais j'ai adoré te rencontrer. Et j'ai vécu ça dans mes voyages solo, j'en ai fait un en Colombie. Ça, c'était quand même un peu magique. Mais je sais pas si on peut dire magique, ou c'était juste déroutant, tellement surprenant, tellement pas prévu, qu'est-ce qu'il y a de la magie aussi dans ça ? Je pensais un peu, c'était, tu vois, une concordance d'événements et de choix, de prise de décision, où je me suis retrouvée à me dire... En fait, j'avais un bon... J'étais très mal dans ma vie. On a l'impression que je suis tout le temps très mal dans ma vie.

  • Speaker #1

    Mais mec,

  • Speaker #0

    évidemment ! Mais c'est du cycle !

  • Speaker #1

    Ça tourne, quoi !

  • Speaker #0

    J'étais sur une fin de cycle. Franchement, c'est le plus joli monde dit. Je dirais ça maintenant. J'étais sur une fin de cycle.

  • Speaker #1

    T'aurais eu du rouleur.

  • Speaker #0

    Ouais, j'étais pas ouf. Et je me dis, j'avais un bon Air France qui traînait, tu vois, un bon d'achat, que je pouvais acheter des billets qu'au téléphone. Et je reçois, tu vois, je reçois un mail qui m'annonçait une réponse négative pour le boulot, et je me dis, ah non, ouais, c'est la goutte d'eau et tout, allez, on se barre, on se barre. J'étais célib à l'époque. Et j'appelle Air France, et je me souviens encore de la voix de la femme, donc bref, qui me dit son truc, et je lui donne mon bon machin, et elle me dit, ok, alors je vous prends un billet pour ouf. Mais je ne sais pas du tout. C'est-à-dire que je l'ai appelée, je ne sais pas où je veux aller, je n'ai aucune idée, je n'y ai pas réfléchi en fait. J'ai appelé en me disant je veux utiliser ce bon, mais je n'ai pas pensé au voyage en fait. Et j'avais mon ordi sur les genoux, et je suis sur Facebook, et je vois, enfin je scrolle, tu vois, je fais des filets, et je vois une nana qui est à Bogota. Et je lui réponds, bah Bogota. Et je me souviens très bien qu'elle me dit, vous êtes sûre ? Parce qu'elle sent. Elle sent que j'ai pas préparé du tout mon truc et que je pars pas à Amsterdam quoi. Et je lui dis bah oui.

  • Speaker #1

    En Bogota ?

  • Speaker #0

    Oui. Non mais Mag ! Ouais. T'es folle ! Je lui dis la mise en danger. La mise en danger. En vrai ça fait moins peur que sur le papier mais c'est vrai que la tête de mes parents c'était quelque chose. Et donc je lui dis bah Bogota. Et elle me dit bah oui d'accord, ok. Donc quelle date ? Je lui donne des dates mais pareil un peu à l'arrêt. Chaque fois genre bah hop et hop. Et je raccroche. Et je me dis putain mais qu'est-ce que tu viens de faire ? Et le lendemain j'avais acheté mon Omniplanète et mon je sais plus quoi, j'avais deux guides et j'ai planifié ça. Et si je sais pourquoi je te dis que c'était magique, tu vois ça me fout les larmes aux yeux d'Yann. Parce que je me souviens, je prépare mon voyage et tout, évidemment je passe tout le truc où mes parents se disent mais qu'est-ce que tu fous en fait ? Tu vois, c'est quoi ce projet ? J'étais partie une seule fois en... à Londres non j'avais déjà fait un truc comme ça en Arménie j'étais partie dans un orphelinat mes parents m'avaient dit j'avais 17 ans mais qu'est-ce que tu fais j'avais dit non non c'est bon c'est back-upé il y a un groupe machin au final c'était super mal passé il y avait des histoires d'attouchements enfin bref j'étais partie en pleine nuit j'étais arrivée dans un aéroport à Saint-Pétersbourg comme ça toute seule j'avais 17 ans quoi j'ai même pas dit à mes parents quand est-ce que j'étais rentrée plus tôt parce qu'en fait c'était catastrophique c'était super mal organisé enfin bref une autre histoire un peu sombre et Et là, je me souviens vraiment que j'organise le truc et qu'avant de partir, je m'étais fait juste un petit backpack. J'étais trop fière, j'avais trois culottes, deux leggings, ma brosse à dents, pas un produit make-up, rien. Je suis allée comme ça, légère, contente. Et je pleure au téléphone avec ma mère juste avant d'embarquer. Et elle me dit, mais chérie, tu ne veux pas y aller en fait ? Fais demi-tour. Je lui dis, maman, je pleure parce que pour la première fois de ma vie, je suis exactement à l'endroit où je dois être. Et je me souviens de cette puissance. Avec mes baskets dégueu, mon legging crado, enfin tu sais ce truc où t'es pas sapé, t'es pas... J'avais un sweat, j'étais pas déguisée, j'étais pas quelqu'un d'autre, j'étais dénuée de bijoux, j'avais pas de...

  • Speaker #1

    T'es très naturelle quand même.

  • Speaker #0

    Non mais je suis très naturelle.

  • Speaker #1

    Enfin je te permets de t'apprendre. Enfin c'est fou ce que tu dis parce que t'es quand même très naturelle.

  • Speaker #0

    Bah je crois que je l'étais encore plus. J'avais vraiment... Tu vois j'étais vraiment allée au bout de ce que je suis, tu sais. Là je suis habillée pour te voir.

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #0

    parce que... Non mais t'imagines... Et encore ? Je me trouve très schlag. C'est la base, c'est la base.

  • Speaker #1

    J'ai amené un teen, quoi.

  • Speaker #0

    Imagine le schlag version à la maison. Je suis full schlag tout le temps, en fait. Tu vois, chez moi, j'ai vraiment des trucs... Enfin, c'est cata, quoi. On a tous ces vêtements-là. Mais là, je portais ce genre de vêtements. Et je me souviens vraiment de cette sensation. Mais ouais, pour moi, c'était magique parce que c'était... C'est fabuleux de vraiment pouvoir se dire mais je suis pile poil là où je dois être. Je vis exactement ce que je dois vivre, je suis exactement, je suis hyper alignée. C'était la première fois de ma vie et je devais avoir 27 ans.

  • Speaker #1

    Et c'est un truc où tu t'es écoutée en fait. Tu penses que c'est magique dans le sens où il y a eu une synchronicité avec ce truc Facebook, et tu as eu ce sentiment de « waouh » . Oui,

  • Speaker #0

    et une puissance, vraiment une puissance où tu te dis « mais rien ne peut m'arrêter quoi » . Et ça je trouve que surtout les femmes, on l'a tout en nous et on a tendance à l'oublier. et moi je l'ai re-eu comme ça avec l'expérience de la maternité parce que je trouve que vraiment nos corps sont dingues et c'est hallucinant tu vois ce qu'on fait et on devrait maman ou pas maman savoir de base en fait être informée de base que c'est fou ce qu'on est capable de faire pour défoncer tout un tas de limites qu'on se met quoi les hommes en ont beaucoup moins, vraiment beaucoup moins, j'en suis convaincue de quoi,

  • Speaker #1

    de magie ?

  • Speaker #0

    Non de limites tu vois, croyances limitantes t'as un public féminin Non,

  • Speaker #1

    en plus, j'ai autant de mecs que de nanas. C'était assez fou.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est fou parce que sur un podcast... Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, ouais. Bah, tu plaisantes. Les mecs, ils sont à fond aussi.

  • Speaker #0

    Je ne savais pas. Mais ouais, ça, c'était magique. Et pourtant, il m'est arrivé tout un tas de péripéties derrière, mais je me sentais protégée. J'avais l'impression d'avoir... Ouais, tu sais, d'avancer avec un espèce d'allô de lumière autour, genre franchement, il peut rien m'arriver.

  • Speaker #1

    Et ça s'était trop bien passé.

  • Speaker #0

    Ça s'est super bien passé. J'ai eu deux, trois petites frayeurs, vraiment, dont une grosse où j'ai quand même cru vraiment que j'allais mourir. Mais...

  • Speaker #1

    Ah, quand même ! Oui,

  • Speaker #0

    mais en fait, j'en ris maintenant parce que... Quand on creuse. Quand on creuse. Non, mais j'en ris maintenant parce que tout était très cinématographique, films catastrophes, genre La Montagne. la nana toute seule dans le taxi, je devais aller dans une ville, il pleuvait, donc la ville était inondée, donc je pouvais pas accéder au coeur de ville, donc finalement mon étape d'après c'était les montagnes, donc je lui ai dit bon bah on va dans les montagnes, sauf que c'était à 45 minutes avec ce gars, il faisait vraiment nuit noire, pas une lumière sur la route, et je suis avec le mec et il me dit 2-3 trucs genre mais du coup vous voyagez seule, et idiote comme je suis, j'ai pas la présence d'esprit de lui dire bah non mais je rejoins mon mari ou je rejoins une copine ou quoi que ce soit, je dis oui oui oui, tu sais très honnête, très franche pour le coup. Oui oui je vivais seule, c'est mon voyage seul, mais c'est cool, je me sens à l'aise, bref. Je baragouine en espagnol et tout, enfin bref. Et en fait on se retrouve à monter dans la montagne, et il y a un gars, la route avait été coupée à cause d'un éboulement, et donc il y avait un espèce de gars qui était en train d'enlever en fait juste les éboulements qui nous bloquaient pour passer, et le taxi s'arrête sans prévenir, il coupe ses lumières. Et donc on se retrouve dans la nuit noire, en bord de falaise, et je ne sais pas ce qu'il fait. je ne comprends pas pourquoi il s'est arrêté je me souviens juste avoir dit qu'est pas ça qu'est pas ça qu'est pas ça qu'est pas ça tu te dis quoi tu sais il a dû sortir dans ma tête je me disais merde mes parents dorment tout le monde dort mon téléphone ne borne pas il n'y avait pas de wifi il n'y avait pas de 3G il n'y avait rien j'ai dit bon ben voilà ben ça peut se finir là c'est fini c'est découpé c'est terminé c'est jeté par dessus bord enfin je me suis fait un film en trois secondes et j'en ris maintenant parce que le mec est juste remonté dans sa caisse il m'a dit un truc que j'ai à peine compris de toute façon j'avais le coeur qui battait tellement fort que j'entendais même plus tu vois mes oreilles étaient ça bourdonnait de partout. Et quand je suis arrivée là-haut, il m'a juste déposée dans un hôtel, je trouvais tout glauque. Et quand la lumière est arrivée le lendemain matin, c'était le village le plus charmant possible. C'était le truc avec un latté et des avoines juste à côté. Non mais, tu vois ce que je veux dire ? C'était absolument pas stressant, absolument pas angoissant, c'était un espèce de paradis sur Terre. Donc j'en ris maintenant parce que je me dis, enfin, tu vois, l'imaginaire, c'est aussi ça, ça fait partie du voyage,

  • Speaker #1

    c'est génial. C'est quoi les rêves pour toi ?

  • Speaker #0

    C'est quoi les rêves pour moi ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as eu des rêves marquants ? C'est quoi pour toi ? Ah,

  • Speaker #0

    le fait de rêver ! J'ai fait des rêves qui revenaient souvent. Et c'était drôle parce que c'était lié à mon cycle féminin, figure-toi. Systématiquement, avant l'arrivée de mes règles, je rêvais. d'une intrusion de chez moi, de mon appartement, du mec qui poussait la porte, armé d'un couteau et qui me plantait. Et c'était systématiquement ça.

  • Speaker #1

    C'est pas très sympa, ça, mon rêve.

  • Speaker #0

    C'est pas drôle du tout. Et ça a duré, franchement, ça a duré des mois et des mois, je dirais presque sur deux années. En fait, c'était lié à un appart dans lequel je vivais. Et je comprenais pas. Et en fait, j'ai fait le lien en me disant OK, c'est juste avant, c'est juste avant les règles. Et c'est le seul rêve marquant, tu vois, C'est le rêve marquant qui me vient en tête parce que je me réveille évidemment en sueur, en catastrophé à chaque fois.

  • Speaker #1

    Tu fais une amante en cas de mort. C'est du catastrophé en cas de mort.

  • Speaker #0

    C'est juste une morte. Non mais vraiment, cata. Et en fait, je trouve ça fou. C'était clairement en rapport avec...

  • Speaker #1

    Mais tu dis que c'était lié à un appart. Alors déjà, est-ce que tu peux raconter le rêve ?

  • Speaker #0

    Le rêve, c'était ça. C'était juste ce gars qui frappait la porte. J'ouvrais, il dégommait la porte et puis il me plantait.

  • Speaker #1

    Et il te plantait où ?

  • Speaker #0

    Là, au cœur. Au cœur. Ouais, directement. Et puis c'est terminé. Le rêve s'arrêtait là.

  • Speaker #1

    Et c'était qui comme mec ?

  • Speaker #0

    Aucune idée. Ce n'était pas une figure que je connaissais. Ce n'était pas quelqu'un que je connaissais.

  • Speaker #1

    Mais il avait un visage.

  • Speaker #0

    Mais il avait un visage, par contre. Ouais, il avait un visage. Mais j'avais regardé, je crois. J'avais regardé sur Internet à l'époque. Parce que je me disais, c'est bizarre quand même que ça revienne tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et j'aime bien regarder la signification des rêves quand ils reviennent. Parce que sinon, je ne m'en souviens pas en général de mes rêves. Je ne m'en souviens pas du tout. Toi,

  • Speaker #1

    tu te souviens des détails ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est vrai ? Mais les contours, tout est net ?

  • Speaker #1

    Non. Mais il m'habite. Mon inconscient, il y en a plusieurs étages. Il y a ce qu'on se dit, ce qu'on se dit là. Oui. Il y a ce que nos corps captent. Oui. Il y a moi, tout ce que je suis en train de travailler. Il y a d'autres. J'ai plusieurs états de conscience. Et moi, j'ai fumé de l'herbe pendant des années. Et je rêvais quand même. Tu vois, les gens qui disent, je ne rêvais pas, machin et tout. Mais moi, je rêvais comme une dingue. Et alors, quand j'ai arrêté de fumer, là, quand même, il y a un moment où j'ai quand même arrêté de fumer de l'herbe. Tu vois, merde. Évidemment. Voilà, évidemment. Toutes les bonnes choses ont une fin. Et puis, c'était comme tout. C'était génial, les six premières années. Et les quatre dernières, c'était nul. Donc, merde, ça ne reviendra plus. Bon, ok, tant pis. On va passer donc à l'héroïne. Sans transition. Non, non, du coup, on va se calmer. Et je fais des rêves. Et cette nuit, c'était encore dingue. On ne s'arrête jamais. On ne s'arrête jamais. Et moi, je trouve ça beaucoup plus intéressant ce qui se passe en off. ce qui se passe dans tes yeux, ce qui se passe... Bon, là, on parle, c'est très intéressant, je ne devrais pas dire ça sur le podcast, mais ce que je veux dire, c'est que ce que je capte, ce qui se passe et la communication, ce qu'on peut se dire par nos âmes, je sais que tu sens des choses, que tu perçois des choses, ressens des choses qui ne sont pas dites ou qui ne sont pas... Je crois que nos âmes, et c'est prouvé, on vient de la Silicon Valley, alors c'est une société qui s'appelle la Silicon Valley, Ils viennent de prouver qu'on pouvait parler dans les rêves. Ils ont fait la première expérience. C'est prouvé, c'est scientifique. Tu vois ce que je veux dire ? C'est prouvé. Donc, allez voir sur Internet, tapez Silicon Valley Société Communication. Deux êtres humains qui ont réussi à communiquer dans un rêve. Je veux dire, moi, de toute façon, je le ressens.

  • Speaker #0

    C'est terriblement angoissant aussi parce que c'est quand même le seul endroit derrière tes paupières closes. Moi,

  • Speaker #1

    je crois qu'on est avec énergie. Tout n'est qu'énergie. Ça, c'est des vibrations. Mais c'est très pauvre. Oui, bien sûr. Le langage, c'est très pauvre. C'est très pauvre. Je crois que... Et pourtant, je fais quand même un podcast, donc je crois que les choses doivent être dites aussi. Mais je pense que les gens, quand ils écoutent le podcast, de toute façon, ça leur parle à leur imaginaire. Je crois que tout n'est qu'énergie dans la vie, qu'on fait tous partie de l'énergie, une, l'univers, et qu'on contribue à ce mouvement. Je pense qu'il n'y a aucune différence entre eux. Enfin, qu'il n'y a pas de séparation même entre cette table, toi et moi. On sépare le vivant du pas vivant, mais c'est faux. C'est de l'interaction, c'est de l'énergie. On découvre que... Enfin, je dis toujours ça, mais il y a 60 ans, quand on mettait un homard dans l'eau bouillante, on disait, ben non, il n'a pas mal. Tu parles, ouais. Il est de famille, il est amoureux. Les arbres aussi, mon gars. C'est juste que ce n'est pas les mêmes espaces-temps. Mais le temps n'existe pas. Enfin, c'est une perception. Bon, bref. On ne va pas perdre son temps là-dessus, mais moi, je crois même que quand je jette une chaise, j'étais triste, mon frère, en mode adios. Mais ce n'est pas la même...

  • Speaker #0

    Tu sais que Marie Kondo, elle te dit de remercier les objets.

  • Speaker #1

    Mais évidemment !

  • Speaker #0

    Oui, pour ce qu'ils t'ont apporté, et puis bonne route à vous.

  • Speaker #1

    Mais évidemment ! Mais je crois que Toy Story, le jouet, tu vois, moi, je chiale. Mon âme d'enfant, elle sait. Elle sait. L'adulte, il oublie, tu vois. Et on sait. Après, je n'ai pas la science infuse, je n'en sais rien, mais j'ai le sentiment, j'ai le... Évidemment que les objets, c'est de l'énergie. Et que je crois, moi, que tout n'est qu'énergie. Et je crois que... Enfin, il y a des gens qui... Moi, j'ai un ami qui a des chevaux, mais laisse tomber comment il a des conversations de ouf et comment il y a un pouvoir de... Enfin, je veux dire, tout ça... Bref, on est là pour toi et on n'a pas fini les clés de centre. Donc on avance sur les rêves pour toi, c'est lié à un appart, à un mec qui vient te poignarder, c'était quoi la signification de ce rêve là ?

  • Speaker #0

    Je te dis, je pense que c'était vraiment lié au cycle mensuel, vraiment.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que ça venait te dire en fait ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a un... je sais pas.

  • Speaker #1

    Tu t'es douillée ?

  • Speaker #0

    Peut-être, mais c'est très bizarre parce que c'est quelqu'un d'extérieur que je connaissais pas, alors que normalement c'est ton corps qui... c'est pas une intrusion dans ton corps. Donc je sais pas trop ce que ça signifiait. Mais c'était vraiment très récurrent et très fort, quoi, en sensation, c'était fou.

  • Speaker #1

    Et t'avais peur ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'avais peur. Ouais, j'avais peur.

  • Speaker #1

    Et c'est qui ce mec ? Enfin,

  • Speaker #0

    si t'as le... Dans la symbolique ?

  • Speaker #1

    Ouais. Ou pas. Ça se trouve, c'est un mec qui t'a voué peur de l'année dernière dans la... Je sais pas.

  • Speaker #0

    Bah j'en sais rien. Je te jure. Très honnêtement, j'en sais rien.

  • Speaker #1

    On ne sait pas, mais on en reparlera. Et les rêves jolis ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas tant de souvenirs de rêves jolis. Je te dis, j'ai l'impression que ça ne s'imprime pas chez moi. Je ne me rappelle pas le matin. J'imagine que j'ai rêvé parce qu'on rêve tous. Mais je n'ai pas de souvenirs. J'ai un sommeil super lourd. J'ai un très bon sommeil. J'ai un sommeil jamais agité ou très peu. Très lourd, je m'endors facilement, je me réveille facilement. Et j'ai pas ce souvenir. J'ai pas de souvenir de rêve. J'en ai pas.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois au destin ?

  • Speaker #0

    Je préfère croire que la somme des choix, même infimes, que je fais m'emmèneront quelque part. Mais je crois que croire au destin, ça me rendrait trop feignante. Je me dirais trop, bon, si il y a quelque chose pour moi, tu vois, je vais pas en faire trop, ça va venir. Dieu a prévu, l'univers a prévu quelque chose pour moi. Je me suis fait faire me lever et me dire non, tu fais des choses. Et puis c'est encore l'expression de ma liberté de me dire je choisis ce que je désire de faire ou de ne pas faire. Et c'est sur des choses aussi idiotes que je prends un thé, je prends un café. Tu vois, c'est la somme de toutes ces choses-là. Est-ce que je prends le métro, est-ce que je prends le vélo ? Tu vois, peu importe en fait. Mais est-ce que je fais ce taf ou un autre ? Ça m'emmène vers quelque chose mais que j'aurais décidé, que j'aurais dessiné toute seule. J'aime pas trop l'idée du destin. Ça me fait pas du bien, pour moi.

  • Speaker #1

    C'est quoi l'amour pour toi ?

  • Speaker #0

    Oh la vache !

  • Speaker #1

    Moi je propose qu'on croque dans ce croissant.

  • Speaker #0

    Tu m'amènes des questions comme ça, toi. C'est quoi l'amour pour moi ? Je pense que déjà, ça me dépasse. C'est quelque chose qui me dépasse. Je crois que c'est... complètement différent de ce que je pensais quand j'étais plus jeune. C'est à dire que c'est pas tumultueux, c'est pas... c'est pas... c'est pas plein de phrases, que c'est pas... c'est pas passionnel, c'est pas... c'est doux. Je pense que l'amour c'est doux, c'est plein, c'est cocoon. Même si à l'intérieur ça bouge, ça remue, mais c'est sécurisant. vraiment je crois vraiment en quelque chose de très sécurisant et surtout de très sûr en fait même si c'est une notion qui est un peu à laquelle il faut faire attention parce qu'on n'est jamais sûr ça on sait que les relations ça bouge on sait que on peut s'aimer un jour et le lendemain un peu moins on parle les autres ils font ce qu'ils veulent hein oui non mais oui c'est vrai c'est vrai c'est vrai c'est bon voir mais j'aime pas bien nous mais j'aime bien aussi l'idée de ne pas prendre l'autre pour acquis mais je crois que c'est difficile pour moi de pas le prendre pour acquis j'ai tellement la sensation que Quand t'es amoureux, on s'est choisis, encore plus, moi je suis mariée donc j'ai encore plus cette notion de attends mec, tu vois, on est main dans la main, c'est toi et moi, on s'est choisis, on va avoir des galères, on en a déjà mais l'idée c'est qu'on les traverse ensemble, que je... Ouais, c'est un choix aussi, l'amour. Pour moi c'est un vrai choix, parce que c'est parfois beaucoup plus facile, c'est souvent beaucoup plus facile d'être célibataire qu'en être amoureux. Moi,

  • Speaker #1

    j'en peux plus.

  • Speaker #0

    D'ailleurs,

  • Speaker #1

    écrivez-moi. Écrivez-moi en mail à Julien. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est l'Ivane. C'est l'Ivane. Tu gères ta vie. Enfin, tu vois, on reboucle sur les histoires de scorpions. Si t'as envie de te lever, de bouffer ce que tu veux, d'avoir de compte à rendre à personne, c'est très facile. C'est l'expression absolue de la liberté. Évidemment, on n'est pas fait pour être tout seul. Je ne suis pas sûre de cette expression de la liberté.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si la solitude...

  • Speaker #0

    Mais t'es pas vraiment seule t'as des gens qui passent on dirait une maison close t'as des chantes qui s'ouvrent toutes qui se ferment Non mais ce que je veux dire c'est que parfois bien sûr que ce serait plus simple de tout envoyer chier et de se dire bon je n'écoute que moi et je reste fidèle à mes convictions et je ne bouge pas mes lignes mais c'est aussi mine de rien je vais dire un mot qui est un peu terrible mais c'est aussi beaucoup de concessions l'amour C'est aussi avoir suffisamment travaillé sur soi pour se dire comment est-ce que mon être évoluant s'adapte à ton être qui évolue aussi ? Est-ce qu'on fait communion tous les deux ou est-ce qu'à un moment donné les chemins ne vont plus dans le même sens ? Et c'est l'idée d'essayer de faire communier des chemins qui parfois peuvent être pas forcément raccords. Donc c'est difficile mais c'est bosser en fait. Moi je le vois comme ça.

  • Speaker #1

    Mais c'est un boulot qui vaut le coup.

  • Speaker #0

    Ça vaut grave le coup.

  • Speaker #1

    Et l'amour, donc ça tu parles de l'amour que tu as pour ton mari. Oui. Et l'amour que tu as pour Naël ?

  • Speaker #0

    C'est vraiment autre chose. C'est autre chose parce que j'aime mon mari tellement, tellement, tellement. C'est vraiment mon partenaire de vie. C'est mon meilleur pote, c'est tout. C'est mon amoureux, c'est tout. Et Naël, il y a cette notion de... Il fait un peu peur, mais c'est que c'est inconditionnel, quoi. Il y a quelque chose... C'est ce que je te dis, un amoureux, il y a un jour, tu peux te désaimer. Vraiment. Ça veut pas dire que tu te déchires, mais c'est vrai, tu peux te désaimer. Ça arrive, c'est super triste, et je ne vous le souhaite vraiment pas. Je pense qu'on sera... En tout cas, on fera les efforts pour. Mais Naël, il y a quelque chose où j'ai l'impression qu'il pourrait presque me traîner dans la boue, que je l'aimerais quand même, quoi. Ça, ça fait très peur, parce que c'est... C'est l'expression absolue de la vulnérabilité. Ados, peut-être qu'il m'en fera voir de toutes les couleurs. Peut-être qu'il y a des agissements où je me dirais, mais je ne te reconnais pas qui t'es. Je pense que ça doit être difficile en tant que parent de regarder tes enfants et de te dire, mais je ne comprends pas qui tu es. Je ne capte pas qui tu es, ce que tu deviens, ce que tu fais, pourquoi tu le fais. Ça me heurte dans ce que je suis, dans nos valeurs, dans ce que je t'ai inculqué. Mais c'est ton enfant, moi mon enfant, quoi qu'il. Je me disais, mais je ne comprends pas. Les mamans qui, à un moment donné, quand il se passe des choses super graves, vont voir leur gosse en prison. Je disais ça avant d'être maman. Je disais franchement, je ne comprends pas. Mais moi, je serais la première.

  • Speaker #1

    Tu as aussi des bons exemples. Tu as des mamans qui n'aiment pas leurs enfants.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Je ne te parle même pas des mamans qui aiment mal. Je te parle des gens qui n'aiment pas leurs enfants, qui n'en ont rien à foutre. Donc c'est pas forcément... ça peut arriver,

  • Speaker #0

    c'est rare, mais c'est pas toutes les familles,

  • Speaker #1

    tu vois. Mais il y a beaucoup de mamans qui aiment mal, parce que...

  • Speaker #0

    Mais tu vois, c'est difficile ça, comment on sait quand on aime bien et quand on aime mal ? Même quand tu veux bien faire en fait, est-ce qu'un jour je serai pas too much, est-ce qu'un jour je serai pas envahissante, ou est-ce qu'un jour au contraire... Parce que j'aurais trouvé que c'était plus cool de me détacher un peu pour lui laisser la liberté. Ce qu'il se dira Bob, ma mère elle s'en fout. Tu vois, c'est super difficile de savoir comment est-ce qu'on aime bien. Il faut toujours s'ajuster aussi en fonction de l'autre. Je pense que c'est une histoire d'écoute vraiment. Mais ça demande, ça demande une vraie disponibilité de l'esprit. Et ça demande de faire ce vrai travail sur soi. Et on en parlait un peu en off tout à l'heure. Mais je pense que c'est la même chose quand tu deviens grand-parent. On n'apprend pas à être parent, on apprend encore moins à être grand-parent. Comment est-ce que je sais si j'agis bien ou mal et comment j'adapte au fur et à mesure en fonction de ce qui se passe en moi déjà, de ce que je dois accepter, de ma propre finitude qui mine de rien approche, c'est une chance qu'elle approche, ça veut dire que je vieillis, c'est une chance de vieillir, mais comment j'ajuste tout ça ? Est-ce que j'ai le temps dans ma tête, dans ma vie de penser à ça et de faire en sorte que ce soit ma priorité d'aimer bien, d'aimer comme il faut ? C'est super difficile. T'as raison de me rappeler qu'il y a des gens qui aiment mal ou des mamans qui aiment mal. ou qui n'aiment pas c'est fou parce que j'ai du mal j'avais du mal à le dire ça me parait fou mais c'est vrai ça existe tout existe mais ouais

  • Speaker #1

    ouais ouais qui aiment mal qui fait du mal qui tue leurs enfants genre en mode Parce que folie, parce que plein de codes, parce que d'espoir, parce que plein de choses. L'amour inconditionnel, il n'existe pas qu'entre une mère et un enfant. L'amour inconditionnel, ça existe. Et c'est la carte de la papesse. On va regarder ce que tu tiens. Ok. Alors, on enlève toutes nos bouffes là. Pas besoin de place ? Non. Quand même. Un peu quoi.

  • Speaker #0

    Tu les étales toutes ?

  • Speaker #1

    Non, tu vas prendre le paquet dans tes mains. Ok. Et tu vas...

  • Speaker #0

    Je passe comme ça ? Non. Ouais.

  • Speaker #1

    Fais un port. Fais un port, ok. Comme tu es le plus à l'aise.

  • Speaker #0

    D'accord. J'adorais la nana qui fait...

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une question ?

  • Speaker #0

    Est-ce que je dois te la dire ?

  • Speaker #1

    Bah, mieux.

  • Speaker #0

    Alors j'en ai pas.

  • Speaker #1

    Ok alors vas-y, on la fait quand même. C'était vraiment scorpionesque.

  • Speaker #0

    C'est ouf.

  • Speaker #1

    Alors non.

  • Speaker #0

    Alors non. Mais je sais pas, je sais pas si ça ferme pas. Non, tu sais quoi ? Je ne veux pas fermer. Ok. On laisse ouvert. On laisse ouvert. Ouais, on laisse ouvert. Exactement. Exactement. C'est ce que je voulais à la base. C'est ce que je voulais à la base. Il faut que je me reconnecte avec ça.

  • Speaker #1

    Ok. On va respirer un petit coup. Donc, on va demander un message.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Ok. Tu mets le paquet sur la table. Et tu le coupes en deux avec ta main gauche. Ok. Donc, on va regarder la carte de coupe. Le 10 de Donier, c'est une carte géniale. Alors, dans le tarot, tu as 78 cartes. Tu as les cartes majeures. Le héros, c'est le fou, en gros. Et sinon, tu en as une. Tu en as 22 cartes majeures. C'est tous les enseignants que croise le fou. Parce que tout ça, c'est un cheminement spirituel. C'est un parcours. C'est un cycle. Il se répète. tu vois et t'as les cartes de cours Warren, Cavalli, Vallec ça ça peut être des personnes de ton entourage qui apparaissent ok ou des qualités qu'il faut que tu développes pour atteindre ton objectif et puis t'as les cartes mineures qui sont des indices tu vois t'es pas dans un moment majeur un tournant majeur et t'as rien à on ne t'enseigne pas quelque chose en revanche on te montre c'est un peu plus divin les cartes mineures c'est des conseils mais c'est voilà c'est un peu plus divinatoire c'est vraiment voilà donc le 10 de deniers le 10 c'est la force une est toujours dans six mois et le 10 c'est très c'est le dernier c'est la dernière carte je t'ai dit le 9 c'est plus haut haut, mais le 10, c'est vraiment la fin d'un cycle. En fait, c'est tellement la fin qu'on est déjà au début. Tu sais, c'est le moment le plus noir de la nuit, c'est le moment où, en fait, ça va remonter.

  • Speaker #0

    D'accord. Parce que je veux dire,

  • Speaker #1

    c'est le passage. On est un passage. Et toi, t'es dans un passage matériel, t'es dans un accomplissement matériel. On va vers une abondance matérielle. Dans le tarot de Ryder, celui-là, c'est un visconti. Donc, il est à 10 données, en fait, si tu veux. T'as 10 pièces sur le truc. Mais dans tarot de Ryder White-Smith où les illustrations sont beaucoup plus parlantes. Où les illustrations sont beaucoup plus parlantes. J'ai montré ce qui se passe sur la carte, ça va te parler. C'est une idée de communauté, une idée d'abondance, c'est-à-dire que tu fais partie d'un royaume, l'argent circule, et l'argent circule bien, tu vois ce que je veux dire ? L'argent rentre.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Tu vois, c'est vraiment, tu peux t'appuyer sur des gens, le boulot arrive, le commerce.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et je te tire le monde. Le monde, c'est la dernière carte majeure du jeu. C'est la confirmation qu'on est sur à la fin d'un cycle, c'est-à-dire que tu es prête. à avoir des cadeaux, à avoir des récompenses et à être back to business, tu vois.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et c'est marrant, hein. C'est la 21e carte, ça. C'est la dernière carte majeure. Il y a un cycle qui se termine et il y en a un nouveau qui commence. Ok. Bon, ça, c'est moi qui te l'ai tiré. Mais on va quand même continuer parce que ça, c'est le tarot de rider. Donc, ok. Donc, tu as coupé au 10 de denier. Donc, on va parler d'un cadeau qui arrive. Oui. Énorme. En fait, les deniers, ce n'est pas forcément largement... et le commerce. En général, c'est quand même un peu ça. Ça parle quand même de profession, mais de professionnel, mais quand même, c'est ce qu'il y a de la valeur pour toi.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Si tu es célib et que tu rêves d'un mec et que tu tires le 10 de données, il y a un mec qui arrive. Ok. Tu vois ce que je veux dire ? Si tu rêves de trouver un appartement en dehors de Paris où il n'y ait pas de bruit, tu tires le 10 de données, ça arrive. Peu importe ce qu'il y a de la valeur à tes yeux. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Super.

  • Speaker #1

    Si tu poses une question sur une engueulade, enfin, tu vois, bon, bref. On a compris. Oui. Très clair, très clair. OK. Alors, maintenant, on va faire… Donc, on n'a pas de questions. Non. OK. Donc, on va en tirer une. On va demander un… Tu vas… Une carte que tu vas imprégner parce qu'au début, tu m'as dit, je ne veux plus que ce soit elle qui m'imprègne,

  • Speaker #0

    moi qui l'imprègne. Oui.

  • Speaker #1

    Tu vas en faire ce que tu veux de cette carte. Oui. Mais tu vas m'en donner une.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu vois ?

  • Speaker #0

    La tempérance.

  • Speaker #1

    C'est une carte majeure. Qu'est-ce que tu vois ?

  • Speaker #0

    Je vois une dame avec deux CD-Vas qu'elle tient. Un dans chaque, un peu comme une... Ça me fait penser un peu au cycle de la balance.

  • Speaker #1

    La tempérance, c'est une qualité qui a les signes de la balance. Ce n'est pas comme nous.

  • Speaker #0

    La tempérance, ça veut dire ? Est-ce que c'est dans l'idée de savoir peser, sous-peser les choses et d'avoir une certaine mesure ?

  • Speaker #1

    Il y a de ça. C'est la communication. C'est-à-dire qu'on n'est pas dans l'énergie tout feu, tout flamme. En fait, là, il y a un fluide imaginaire. C'est la collaboration de deux forces contraires à la tempérance. La tempérance, c'est une carte majeure qui parle d'association, de collaboration, de bonne entente, de paix. Alors, c'est-à-dire que l'ermite, il est moins grand que la tempérance. L'ermite, c'est la carte majeure numéro 9. La tempérance, c'est l'arcane majeur numéro ?

  • Speaker #0

    14.

  • Speaker #1

    Ok, donc c'est 5. en contre eux. Elle est plus élevée quand même que l'herbe, elle arrive après dans le cycle du tarot, ça c'est comme ça. Mais si on reprend le 5, le 5 c'est qu'il y a un changement. Le 5 c'est le changement, donc il y a une collaboration qui arrive. C'est-à-dire que c'est comme si, je dis souvent, mais d'ailleurs mes pauvres auditeurs, je donne toujours les mêmes excuses, c'est comme si un mec de gauche se mettait avec une meuf de droite, ils se mettaient à table et ensemble ils faisaient une loi. Tu vois ce que je veux dire ? C'est un vrai truc de... pour mon parti, on va collaborer. Donc, c'est deux forces contraires. Donc, au niveau divinatoire, quand la tempérance arrive, on peut dire qu'il y a soit une conversation de dingue qui arrive, soit une réconciliation de dingue. Conciliation. Tu vois ce que je veux dire ? C'est vraiment une extravertie et un introvertie qui sont meilleurs amis. Et qui ensemble, ils vont faire un projet. C'est vraiment... On n'a pas les mêmes forces, mais... notre force, c'est ça. C'est qu'on arrive à parler. C'est la magie. Et ça apporte un énorme changement. Parce qu'après la tempérance, on verra, on va pas faire la carte que t'as pas tirée, mais on arrive à la concrétisation et le but, c'est d'aller jusqu'au monde.

  • Speaker #0

    Que t'avais trouvé toi.

  • Speaker #1

    Ouais. Le monde, ça... Alors, toi, tu es à la fin d'un cycle, ça c'est sûr. Tu es prête. Il y a quelque chose qui arrive, une collaboration qui arrive. Tu vas te mettre en paix avec quelque chose, un sentiment de paix. C'est ça la tempérance. C'est l'inverse de la colère. Enfin, ce n'est pas l'inverse de la colère, mais c'est vraiment, on est en paix avec l'autre qui est l'inverse de moi, avec moi, avec mes deux côtés, enfin avec tous ces côtés. Enfin, tu vois, il y a quelque chose de très comme ça. et de la bonne communication et il y a quelque chose de magique mais le but c'est d'arriver au monde et le monde c'est de rendre au monde, d'être aligné avec qui on est toi tu dis trouver sa mission tu sais, on disait ça le monde c'est un peu putain j'ai enfin trouvé le monde, enfin mon monde tu vois ce que je veux dire, il y a quelque chose de très aligné sur le bed et je montre au monde je rends au monde ce pourquoi il m'a fait venir plus tu es aligné plus il ya quelque chose de plus tu es dans le monde en fait tu prends le micro et tu vois le t visible c'est là où tu peux rendre et non mais c'est très émouvant mais pourquoi c'est quoi ta question quand même posé question tu

  • Speaker #0

    comprends pas tu veux que je trouve ça c'est incroyable c'est super c'est bien

  • Speaker #1

    Pour prendre rendez-vous avec moi, c'est très simple. Rendez-vous sur Instagram, sur le 4 de bâton tarot. Et si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute, à en parler autour de vous et à partager l'épisode. Je vous embrasse fort. N'oubliez pas que si on y croit, nos rêves se réalisent. Bonne chance !

Chapters

  • Introduction et présentation de l'invitée

    00:00

  • Discussion sur le Scorpion et l'astrologie

    00:28

  • Réflexion sur la spiritualité et les expériences personnelles

    01:59

  • La quête de liberté et d'expériences intenses

    03:52

  • Apprendre de la joie et de la maternité

    04:19

  • L'amour et les relations : un choix conscient

    01:03:43

  • Conclusion et encouragement à croire en ses rêves

    01:16:30

Description

Avez-vous déjà ressenti que votre destin était écrit dans les étoiles ? Dans cet épisode captivant du 4 de Bâton Studio, Juliette BLAT nous invite à plonger dans un univers fascinant où la spiritualité et les expériences magiques se rencontrent. Accompagnée de son invitée, Magali, elles explorent ensemble les mystères du Scorpion, ce signe puissant qui influence tant nos personnalités que notre cheminement personnel.


"Nous sommes tous des architectes de notre destinée, mais parfois, les étoiles nous guident." Cette citation, tirée de l'épisode, nous rappelle l'importance de la connexion entre notre libre arbitre et les forces cosmiques qui nous entourent. Juliette et son invitée partagent des anecdotes personnelles touchantes, abordant des thèmes tels que la maternité, la vie après la mort, et l'impact des rencontres humaines sur notre parcours spirituel.


Au fil de leur conversation, elles nous invitent à réfléchir sur notre rapport à la spiritualité et à l'introspection. Comment l'astrologie, en particulier le signe du Scorpion, a-t-elle façonné leur vision de la vie ? Quels enseignements peuvent-elles tirer de leurs expériences passées ? En s'appuyant sur des éléments du tarot et des rêves, elles nous montrent que chaque instant de notre existence est imprégné de magie et de sens.


Cet épisode ne se contente pas de parler de croyances ; il nous pousse à questionner notre propre rapport à la spiritualité et à nos aspirations. Juliette et son invitée encouragent les auditeurs à croire en la réalisation de leurs rêves, à ouvrir leur cœur aux possibilités infinies que la vie a à offrir. L'importance de la communication dans les relations est également mise en lumière, soulignant que chaque échange peut être une porte vers une compréhension plus profonde de nous-mêmes et des autres.


En écoutant Le 4 de Bâton Studio, vous découvrirez non seulement des réflexions sur l'astrologie et le tarot, mais aussi des clés pour embrasser votre propre magie intérieure. Cet épisode est une véritable invitation à l'éveil spirituel, à la découverte de soi et à la célébration de la vie. Ne manquez pas cette opportunité de vous connecter à des idées qui pourraient transformer votre vision du monde. Écoutez dès maintenant et laissez-vous emporter par cette conversation enrichissante et inspirante !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Juliette, bienvenue dans ce podcast. Dans le cadre de Bâton Studio, j'interview une personnalité sur sa spiritualité. Ici, nous parlons des cartes du tarot, de superstition, de fantôme, de la vie après la mort, de destin, de croyance de manière générale. Dans cet épisode, nous rentrons dans l'intimité d'un invité qui partage avec nous ses expériences magiques. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Tu sais quoi, tu m'as dit, vas-y, écoute, écoute, et je me suis dit, ah franchement, je veux y aller vierge.

  • Speaker #0

    Mais tu n'es pas vierge, tu es ?

  • Speaker #1

    Scorpion.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça signifie pour toi, Scorpion ?

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, ça signifie moins de choses maintenant que quand j'étais ado. Ah ouais ? Ouais, tu vois, ado, je me souviens que c'était comme ça. Je pense, tu me dis, mais je pense que c'est un signe qu'on craint un peu. Tu vois, c'est un signe... Enfin, moi, le nombre de fois où j'ai dit « je suis scorpion » , on m'a fait « ah, ouf, ouf » . Non, mais ça, le truc où tu te dis, tout à coup, c'est diabolisé à fond et je ne comprenais pas trop pourquoi. Mais je me souviens, comme j'étais une petite fille globalement super sage, ou même une ado, tu vois, sans trop d'histoire, en tout cas dans mon début d'adolescence, j'aimais bien que ça me file un mystère, tu vois. Ouais. C'était presque un cadeau, genre. Et en vieillissant, je me suis dit « tiens, Pareil, dans les prénoms... Attends,

  • Speaker #0

    parce qu'on peut revenir sur les réactions... Ah !

  • Speaker #1

    Mais je comprends pas ce truc, mais on est quand même les mal-aimés du Zodiac. Non !

  • Speaker #0

    Les gémeaux, c'est les pires ! Ah bon ?

  • Speaker #1

    Tu sais, parce que t'es scorpion ! Mais moi, j'ai toujours entendu... Mais moi,

  • Speaker #0

    on m'a jamais dit... Non, non, moi, au contraire, moi, j'ai toujours été extrêmement fière. Mais je trouve, les gémeaux sont pas trop kiffés, quand même. Et les capricornes, attends, tu rigoles ? C'est le film de Laroui qui a fait un... Un podcast, elle n'arrêtait pas de dire « Ah, les capricornes ! » C'est vrai ? Oui, les capricornes, ils prennent cher.

  • Speaker #1

    Tu vois, ça me fait du bien. Mais en revanche, tu vois, c'est vrai que quand j'ai commencé à grandir, adolescente, tu vois, je n'avais pas encore trop d'histoires de mecs et tout, et j'ai capté que dans le scorpion, il y avait une dimension sensuelle, sexuelle, intense. Et je me souviens que je me disais « Putain, mais c'est cool ! » Ça veut dire que je dois avoir ça en moi, quelque part. Tu vois ? Mais hyper naïvement.

  • Speaker #0

    Tu l'as de dingue.

  • Speaker #1

    En fait, hyper naïvement, parce que je ne connaissais pas du tout, je n'avais rien exploré, tu vois, j'étais encore super jeune. Mais je me doutais que c'était quelque chose de chouette. Après, effectivement, j'étais à fond sur les magazines féminins où tu lis les horoscopes. Franchement, si tout à coup, on me disait que j'avais passé une bonne semaine, je me disais, ah bah chouette. J'y croyais quand même à fond, quoi. C'était un truc que je regardais presque systématiquement. Évidemment, plus du tout maintenant. Mais à l'époque, c'était quand même quelque chose. Plus du tout. Je ne regarde pas les horoscopes, non. Attends, si je tombe dessus... Je le lis.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Mais je vais pas, je me souviens d'un truc un peu compulsif, plus jeune, tu vois, où si j'étais dans un relais en attendant mon train, j'allais checker à la fin d'un cosmo, tu vois, ah, tiens, mon truc. Quand même. Et ça m'aidait pas mal. J'aimais bien ça. Et en vieillissant, maintenant, que j'ai quand même appris un peu sur le cygne, et sur tout ce qui me parlait, en fait, dans le cygne, je reconnais quand même, ouais, plein de caractéristiques.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu reconnais ?

  • Speaker #1

    Bah, je reconnais ce besoin. D'aller chercher le noir. D'aller remuer dans la boue, quoi. De pas... Vraiment, tu vois. De pas laisser la chose juste être et puis de foutre un mouchoir dessus, quoi. D'aller creuser pourquoi ça va pas. Et puis d'aller me chercher dans des situations très sombres. C'est pour ça que je suis assez contente de pas avoir un caractère trop addictif. Parce que je sais que j'ai cette propension à aller vers les choses pas belles. Tu vois ? En tout cas, aller pousser mon curseur dans l'intensité.

  • Speaker #0

    Pourquoi on fait ça ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que c'est pour aller me chercher dans la liberté à fond. Je pense que mon moteur, c'est la liberté. Et surtout, mon verbe à moi, mon verbe de vie, c'est l'expérimenter. C'est vraiment mon verbe.

  • Speaker #0

    Tu ne trouves pas que c'est dans les moments compliqués, dans le noir, que c'est beaucoup plus riche que dans, je ne sais pas, un moment de bonheur ? C'est quand même moins intéressant qu'un...

  • Speaker #1

    En fait, je ne crois pas, tu vois, en vieillissant. Je crois pas. Je crois que ça nous arrange bien à un moment dans notre vie d'aller chercher le sombre et où on se dit voilà, effectivement, je vais trouver des réponses, je vais trouver des choses sur moi, je vais rebondir, ça va m'apprendre des choses. Mais je crois qu'on peut apprendre dans le très beau, dans le très joyeux, dans le très solaire en fait. Moi, j'ai appris ces derniers temps et je pense que l'expérience de la maternité aussi, ça m'a aidée sur ça. C'est très plein en fait, le beau et la joie. Et c'est très nuancé aussi. Donc, j'ai été plus chercher ça ces dernières années. que dans les phases de jeunes adultes, où là, ouais, c'était presque... C'était une vraie nécessité d'aller chercher le pas beau, d'aller remuer le noir. Vraiment, je pense que ça, c'est très scorpion. Enfin, tu connais mieux que moi.

  • Speaker #0

    Non, je m'y intéresse, mais on vit tous notre signe. Moi, je suis scorpion comme toi et j'ai beaucoup de placements en scorpion. Toi, tu as quoi ? Tu as ton solaire en scorpion ? Est-ce que tu connais ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Non, je ne sais pas. Tu connais juste ton signe solaire. Mais tu vois, j'ai un peu honte parce que l'ascendant, je crois que je le... tous les six mois, je vais faire le test sur Google tellement je ne retiens pas. Je ne le retiens pas. Et je me souviens même qu'à un moment donné, il y avait une histoire de... Il y avait un autre signe qui devait apparaître. Non, c'est pas ce truc-là. Tu sais, un autre signe zodiacal, il fallait qu'on décale tous nos signes. Tu te rappelles ? J'étais un peu énervée parce que je me disais attends, je suis presque plus scorpion. J'ai zappé ce truc-là. Donc en fait, je me dis non, je suis scorpion parce que je m'y attache depuis petite. Ça fait partie d'un truc identitaire que maintenant je revendique parce que je trouve que c'est chouette en fait. Parce que finalement, tout ce qu'on m'a recroché en me disant un peu, tu vois, de but en blanc, ah mais les scorpions, vous êtes hyper exigeants, vous êtes très intolérants avec les autres, ou vous êtes difficiles dans vos relations humaines, etc. Moi, je me détricote complètement maintenant et je me dis, mais je pense que je suis plutôt quelqu'un de très fidèle en amitié par exemple. J'ai une vraie fidélité, une vraie intensité dans la relation amicale. Et à la limite, la personne à qui j'ai fait le plus de mal, je pense, j'ai sûrement blessé plein de gens, mais j'espère pas intentionnellement, mais la personne à qui j'ai fait le plus de mal, c'est moi. Vraiment.

  • Speaker #0

    C'est ça le scorpion. C'est une caractéristique énorme du scorpion.

  • Speaker #1

    Ouais, mais j'ai presque envie de dire aux gens, donc du coup, ne vous emmerdez pas.

  • Speaker #0

    C'est qu'on s'auto-détruit. On s'auto-sabote. On se fait pleurer juste en se remémorant des souvenirs horribles. Allez, répétez-moi mal.

  • Speaker #1

    Hyper nostalgique.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Mélancolique à fond. Ouais. D'un. Très. Et moi maintenant, c'est pas mal. C'est peut-être mon ascendant qui a pris le dessus, mais je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Et en même temps, il y a une originalité de dingue, moi, je trouve, chez Scorpion. On prête souvent l'originalité au verso. Mais moi, je trouve qu'on a l'originalité du verso, la liberté du bélier. On est très, très libre. Oui, très. On a un espace, quand on est seul, c'est l'éclate. C'est genre, c'est l'éclate. Alors oui, on va chercher, on va remuer la boue, mais cette même énergie est capable aussi de faire des fantasmes. Enfin, je veux dire, moi, je mets ma musique, mais laisse tomber les concerts de fous que je fais ici.

  • Speaker #1

    Non, mais t'es en mode,

  • Speaker #0

    genre, c'est beaucoup d'imagination, de créativité.

  • Speaker #1

    Et c'est ta raison, beaucoup d'expériences seules. Oui. J'ai fait beaucoup de voyages solos. C'est des expériences marquantes dans ma vie. Ouais, vraiment. Ça, c'est vrai. La solitude, c'est une des clés de ma vie. Vraiment. Liberté, solitude. À fond.

  • Speaker #0

    On parlait tout à l'heure, en off, on n'avait pas encore tourné, tu me disais que ton mec était cancer. Et que tu disais souvent que vous êtes tous les deux des signaux d'eau. Oui. Donc ultra sensible. On a oublié de dire ça quand même. Est-ce que tu vois la différence entre un cancer et un scorpion ? Est-ce que tu peux juste nous parler de ça ?

  • Speaker #1

    J'ai l'impression, en tout cas, de ce qui se passe dans notre sphère intime, que moi, j'ai encore... plus d'importance à la part de mystère. C'est-à-dire que moi, je suis OK de ne pas savoir tout ce qui se passe dans sa tête. Et lui, il a plus de mal si j'avance un peu masquée ou si je suis pas tout à fait... Si je suis un peu opaque dans une discussion ou sur un moment où ça clashe un peu, c'est un truc qui le rend dingue. Alors que moi, je peux assez vite fermer la porte en me disant, bon, écoute, il est comme ça. Et hop, je passe à un autre truc. Alors que lui, il a besoin de décortiquer beaucoup plus. Il a besoin... Mais je sais pas si c'est... Non, non, non,

  • Speaker #0

    non, non, mais juste, ce qui m'intéresse, c'est pas tellement le système, ce qui m'intéresse, c'est le côté opaque du scorpion. Il a besoin de...

  • Speaker #1

    Il a besoin de secrets. Je crois qu'il y a une dimension de secret aussi chez le scorpion. Je crois qu'il y a beaucoup de pudeur au final. Moi, j'aime pas qu'on vienne me chercher... Et c'est drôle parce que... Pour autant, je suis comédienne, donc il y a quelque chose normalement avec... C'est très impudique, quoi. Tu vois, c'est beaucoup de mise à nu. Et pourtant... Et bon,

  • Speaker #0

    sans cernes, on en parlait.

  • Speaker #1

    Heureusement que c'en est un. C'est le jeu aussi. Exactement. Mais moi, dans la vie, je suis très, très pudique. Très pudique. Je dis je t'aime facilement, j'ai pas de difficulté à montrer mes sentiments. Mais déjà, ils sont très précieux et je les donne à très peu de gens. Vraiment. Et j'aime pas qu'on vienne me tirer les verres du nez. J'aime pas qu'on vienne me forcer à... J'ai besoin, tu vois, de mon timing, vraiment. Je suis très intuitive et très instinctive. Et je déteste qu'on me brusque, tu vois, dans l'expression d'un sentiment ou dans un truc plus quotidien où je me sens tout à coup, tu vois, un peu prise à la gorge. Ça, j'ai du mal, ouais. Je pense que c'est Scorpion.

  • Speaker #0

    Total. Ouais.

  • Speaker #1

    Total. Ma idée à la grande chute.

  • Speaker #0

    Et la vulnérabilité est compliquée.

  • Speaker #1

    Ouais, ah oui.

  • Speaker #0

    Parce qu'on fait peur avec notre armure de scorpion. Mais par contre, à l'intérieur, c'est tout au bout du bout.

  • Speaker #1

    Oui, tu vois, ça m'a joué des tours et ça m'en joue encore. Parce que souvent, tu vois, quand je suis dans un endroit où je connais moins de gens ou dans un truc plus mondain, tu vois, où on ne me connaît pas vraiment et je dois me présenter au monde. Si tu tombes sur un jour où je me sens très bien, très confortable, très à l'aise avec qui je suis, tu vas avoir l'impression que je suis hyper à l'aise. Mais sur un moment où effectivement je me sens un peu plus vulnérable, on peut se dire mais elle est super désagréable, cette fille est très hautaine. Et on m'a souvent dit que j'avais l'air de quelqu'un d'un peu hautain et qui s'en fout. Max c'est la fille qui s'en fout. Où tout à coup tu peux lui envoyer trois textos et puis je vais pas répondre. Et c'est vraiment pas du dédain, c'est vraiment pas du je m'en foutis, bien au contraire. C'est presque un endroit où je suis, tu vois, je suis en dissonance, je suis pas alignée, je sais pas trop quoi faire de moi. Et du coup bah... je vais pas traîner à cette soirée, je vais vite trouver une excuse pour partir, ou peut-être pour pas venir, et je vais te balancer un truc à la dernière minute. Et en fait, maintenant, je me détache de plus en plus de ça, en disant la vérité, en disant juste, je me sens, je suis pas bien. Genre, je me sens pas bien ce soir, je vais pas venir parce que j'ai pas la bonne énergie, je me sens pas, je suis pas bien, quoi. Non, je... Ça prend le temps, quoi. C'est que ça prend le temps, j'ai rien à dire, non. Mais je te jure.

  • Speaker #0

    Et le mensonge ?

  • Speaker #1

    Le mensonge, ça peut me servir quand même.

  • Speaker #0

    C'est marrant comme le scorpion On cherche la vérité Mais on a un rapport avec la vérité Compliqué quand même Qu'on se le dise

  • Speaker #1

    On a quand même un dénui Socialement c'est vrai que

  • Speaker #0

    Moi je mens beaucoup plus que la moyenne

  • Speaker #1

    Et en même temps Mais sur des trucs à la con Moi jamais sur des trucs importants Mais sur des trucs à la con je peux mentir En fait je me souviens de mon grand-père qui m'a dit Un mensonge pour se tirer l'affaire n'est pas un mensonge Ah bon ? J'applique cette maxime ? Non mais... C'est pas...

  • Speaker #0

    C'est un cauchemar.

  • Speaker #1

    Un cauchemar.

  • Speaker #0

    C'est un cauchemar. Une tromperie vaut mieux qu'une femme confiée. C'est genre quoi ? Mais pas plus. C'est un cauchemar.

  • Speaker #1

    Mais franchement, non, je ne peux pas dire que je m'en... Je ne sais pas si je m'entends. Putain, tu dis carrément que je m'en... Non,

  • Speaker #0

    mais je pense que les scorpions ont un rapport avec la vérité. Je peux, pour que la vérité soit entendue, amplifier.

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #0

    oui. Tu vois ce que je veux dire ? Amplifié. Tu vois, par exemple, j'ai fait un coma qui a duré, je pense, un mois. Très fréquemment, je dis trois mois. Allez.

  • Speaker #1

    Pour que vous comprennent ce que j'ai vécu. Ça me parle, ouais. Tu vois ce que je veux dire ? Je pense que c'est intensifié un peu là. Intensifié. Mais par contre,

  • Speaker #0

    en fait, je ne vais pas dire que j'étais en Italie. Non. Je vais dire, si j'étais 10 jours en Norvège, j'étais 15 jours en Norvège. Tu vois ce que je veux dire ? Je peux faire ça.

  • Speaker #1

    Pour que les gens comprennent.

  • Speaker #0

    T'as compris l'info ?

  • Speaker #1

    Et que c'était important pour moi, ou globalement, peut-être que j'ai besoin d'aide, ou que tu me regardes. C'est vrai que je peux faire ça.

  • Speaker #0

    Et c'est très scorpion.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    C'est très scorpion. Parce qu'en fait, la pudeur dont tu dis, on parle, on est très... Enfin, t'as vu comment je t'ai ouvert avec ma robe noire à moitié transparente. Tu vois, toi, avec ton énorme cheveu, on est quand même des divas, quoi, quand même, les scorpionnes. Non, mais c'est vrai. On a ce type qui... Ouais. On est très... Ton regard est très scorpion. On est ténébreuse. On est des brunes... Enfin, t'as des blondes qui sont scorpions, les pauvres. Mais c'est rare. Ce ne sont pas nos copines. Non mais tu vois c'est quand même dite avantise, enfin tu vois c'est des tas d'art un peu.

  • Speaker #1

    Oui oui c'est vrai, c'est vrai. Tu vois c'est l'imaginaire collectif, c'est très important par exemple.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est un regard profond, intense. Voilà,

  • Speaker #0

    souvent en noir, en velours, machin. C'est vrai. Donc il y a ça. Et en fait la pudeur dont tu parles, on est quand même des, comme la plupart des gens, mais on est quand même pas très bon communicant ou très bon communicant et donc du coup, vu qu'on a envie de crier la vérité, souvent il y a ce truc-là de pudeur en fait. Oui. Ou au lieu de dire vraiment ce qui s'est passé émotionnellement, tout ça, on va... Je ne sais pas, il y a un peu de manœuvre et de manipulation dans la communication, d'une certaine manière, je trouve.

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'est très juste. C'est très juste.

  • Speaker #0

    Bon, alors, qu'est-ce que tu as fait comme mensonge depuis le début de la...

  • Speaker #1

    Écoute, je ne suis pas prête encore, mais il reste un peu. Non, mais c'est très juste ce que tu dis, ça me fait beaucoup réfléchir. C'est vrai. Je l'emmènerai avec moi, ça.

  • Speaker #0

    Bah de toute façon je t'enverrai l'épisode. Tu vas voir c'est le moment le plus dur. Parler c'est de l'enfer.

  • Speaker #1

    C'est de l'enfer. Tu sais que je les écoute pas en général.

  • Speaker #0

    Ah bah là tu vas l'écouter.

  • Speaker #1

    Ok je vais l'écouter.

  • Speaker #0

    Alors. Donc le signe astrologique scorpion. Qu'est-ce qu'on pourrait dire d'autre des scorpions ? Déjà on vous embrasse les scorpions. C'est vrai. C'est compliqué d'être scorpion. Mais je pense qu'en vieillissant c'est de mieux en mieux. Comme tous les signes.

  • Speaker #1

    Tu dis ça pour toi, pour moi,

  • Speaker #0

    pour nous ? Je pense que c'est compliqué d'être scampillon, mais que, voilà, plus on vieillit, mieux on s'en accommode. Mieux on s'en accommode. Je crois !

  • Speaker #1

    Vas-y, c'est vrai. Je sais pas. En vrai, de vrai, la maturité, ça apaise un peu tout. Je parle comme si j'avais 60 mères. Ouais,

  • Speaker #0

    on n'en a que 35. On y va sur les questions, une fois maintenant qu'on sait à qui on parle, à qui on s'adresse.

  • Speaker #1

    Vas-y.

  • Speaker #0

    Une manipulatrice sexuelle.

  • Speaker #1

    Oh, l'enfer ! Ma mère ne pourra pas écouter ça.

  • Speaker #0

    Mais non ! On n'a pas trop parlé du côté sexuel du scorpion, mais bon.

  • Speaker #1

    Si, je t'ai dit un peu ado, un peu ce truc-là qui me rassurait quand j'avais rien vécu et que je me disais, ah, mais je dois avoir ça, puisque tout le monde pense que je l'ai.

  • Speaker #0

    Ouais. Tu vois ? Et tu ne l'as pas tellement.

  • Speaker #1

    Oh, si.

  • Speaker #0

    Une infomane, en plus,

  • Speaker #1

    d'être infomane. Non, c'est pas ça, c'est pas vraiment ça. Je pense qu'on a un rapport avec la chair, en tout cas. Il y a quelque chose. Après, moi, j'ai été danseuse pendant longtemps, donc je sais que le corps, la chair, les sensations, le toucher, le frisson, tu vois. En fait, le rapport au corps, moi, me fascine. Mais il y a quelque chose de Stordorna, quand même. C'est très animal, en fait.

  • Speaker #0

    C'est quoi le tarot pour toi ?

  • Speaker #1

    Le tarot pour moi...

  • Speaker #0

    Tiens, je t'en mets un sous les yeux.

  • Speaker #1

    Oui, il est beau,

  • Speaker #0

    le tien. Oui.

  • Speaker #1

    Bah écoute, le tarot pour moi, je dirais que ça a été pour le moment ces deux rendez-vous dans ma vie parce que je l'ai fait deux fois en fait. J'ai eu deux tirages et c'était une guidance, ça m'a fait du bien. C'est ce que je te disais, moi en général je le fais et je fais tous ces rendez-vous un peu, c'est pareil j'avais vu une voyante, mais je l'ai fait dans des moments où j'étais vraiment perdue. Donc j'en avais vraiment besoin, je m'y accrochais vraiment. C'est-à-dire que je prenais vraiment pour vrai. La carte ça avait vraiment vraiment beaucoup beaucoup de sens et j'attendais qu'elle résonne en moi. Je mettais beaucoup d'attentes dans les cartes tu vois. Je sais pas si c'est la position qu'on doit avoir, en tout cas j'en ai une différente là en face de toi aujourd'hui. Tu me prends pas au sérieux ? Je me prends tout à fait au sérieux mais j'ai presque envie d'avoir une tendance tu vois et du coup de choisir à l'intérieur la nuance que j'y mets et de voir ce qui me répond vraiment plutôt que de prendre toute la carte.

  • Speaker #0

    T'avais eu quoi ? Alors, je te revenons sur ces deux...

  • Speaker #1

    Deux fois, j'ai eu deux fois le pendu.

  • Speaker #0

    Ok !

  • Speaker #1

    Ouais, deux fois. Et tu sais quoi ? J'ai oublié ce que ça signifie.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'elle t'avait dit ?

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est celui qui tient une lanterne, comme ça ? Non,

  • Speaker #0

    ça a été l'ermite.

  • Speaker #1

    Alors non, j'ai eu deux fois l'ermite.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Deux fois l'ermite.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Mais je ne me souviens plus, honnêtement, je pense que ça fait plus de dix ans. Mais il y avait une notion de chercher le chemin, ou quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et c'est drôle parce que ça avait vraiment fait sens. J'avais tout épousé. J'avais pris tout l'ermite. C'était moi. Je me disais, bien sûr, c'est exactement ça. L'ermite,

  • Speaker #0

    c'est prendre du cul dans ta vie ou de manière globale. C'est-à-dire là, par exemple, je peux incarner l'ermite en te parlant. Je ne suis pas obligée d'être isolée.

  • Speaker #1

    C'est l'isolement,

  • Speaker #0

    soit physique, soit en tout cas de prendre un peu de recul et de distance pour mûrir les choses. pour trouver la lumière dans les choses. C'est la sagesse. C'est pour ça que c'est un vieil homme, si tu veux. Il tient une lanterne parce que, voilà, il cherche... Il y a plein de choses. En fait, une carte, c'est une énergie. Et dans l'énergie de l'ermite, il y a beaucoup de choses. Mais c'est, en tout cas, prendre du recul. C'est la sagesse, c'est...

  • Speaker #1

    Ça me parle complètement, je me rappelle.

  • Speaker #0

    C'est couper un peu des choses ou des gens pour trouver de la lumière, pour renouer la lumière, pour... éclairer des choses, pour décanter, méditer, enfin tu vois. Mais pas seulement. C'est aussi l'arcane numéro 9. Et le 9, je ne sais pas si tu sais, mais dans les cartes, il y a des titres, une illustration et un numéro.

  • Speaker #1

    Je n'avais pas le numéro.

  • Speaker #0

    Et les numéros, c'est le numéro 9. Dans les cartes, le 9, c'est le plus élevé. Parce que 10, c'est 1. 11, c'est 2. Tu vois ce que je veux dire ? Ça veut dire que c'est au bout d'un cycle ? C'est le plus vieux du tarot. C'est vraiment... Pour moi, dans Fort Boyard, le vieux qui parle et qui ne comprend rien, il fait... Je n'arrive pas à parler de lui, parce que pour moi, lui,

  • Speaker #1

    c'est l'ermite.

  • Speaker #0

    C'est bien sûr qu'il a tout compris. En mode, tu verras. C'est le vieux qui dit, mais tu retourneras amoureux, ne t'inquiète pas. C'est un espèce de truc où il y a de la lumière. Il éclaire les gens.

  • Speaker #1

    Génial. et toi qu'est-ce qu'elle t'avait dit et comment tu l'avais compris à l'époque c'était une période de ma vie très trouble et sentimentalement parlant et professionnellement et tout ça était pas de boule J'avais des amis.

  • Speaker #0

    Ah yes !

  • Speaker #1

    J'aimais ma famille beaucoup. Tout ça était pas mal quand même. Non mais tout n'était pas acheté. C'est pas ce que je te l'ai dit là. J'en parle à mon boulot,

  • Speaker #0

    ça.

  • Speaker #1

    Tout n'était pas acheté. Non mais oui, je me souviens de cette période très sombre. Mais de toute façon, je te dis, les deux fois où on m'a fait le tarot, on dit « tirer les cannes du tarot » . Ouais. C'est ça qu'on dit. À chaque fois, c'était dans des moments où j'avais vraiment, vraiment, vraiment besoin d'aide. Donc en fait, c'était couplé à tout un tas de rendez-vous. que j'avais pris un peu à côté, tu vois la voyante par exemple, l'hypnothérapie, tu vois, tout ça a été mis en place dans un plan très précis de ok, qu'est-ce que je fais pour aller mieux, j'avais déjà fait des psychothérapies plus traditionnelles, donc j'allais chercher ailleurs. Et puis j'étais déjà à fond sur le yoga, donc j'avais déjà cette notion de ok, on va prendre du temps et surtout j'étais curieuse en fait.

  • Speaker #0

    J'étais super curieuse. C'est marrant, tu dis on va prendre du temps. L'ermite, c'est ça. C'était ça. C'est pas étonnant que tu aies tiré. Enfin, ça te représente. Moi, aujourd'hui, on va voir ce que tu tires aujourd'hui. Ouais, j'ai hâte de voir. Mais c'était... Et elle t'avait dit quoi, la nana ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je sais plus. Vous avez fini ?

  • Speaker #0

    C'est de dire,

  • Speaker #2

    oh mon sang.

  • Speaker #1

    Il y a à voir de la barbe. Ça m'ennuie un peu. Non, mais je sais plus. J'ai pas envie de te dire n'importe quoi parce que c'était il y a vraiment longtemps. Mais je sais qu'il y avait cette notion de... de chercher son chemin et de laisser un peu le temps faire. Mais que globalement, j'étais dans la bonne direction. Bon, ce qui est rassurant. Ça, c'est l'ermite aussi, la bonne direction.

  • Speaker #0

    L'étoile aussi, mais l'ermite aussi.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, maintenant, si je reviens à ta question, qu'est-ce que ça m'évoque, le tarot ? Voilà, je dirais ça. Je pense que maintenant, j'ai envie que ça me donne une grande tendance. Mais je sais que quand je vais partir de chez toi, j'en ferai ce que je veux. Alors qu'avant, je partais avec la carte et c'est elle qui faisait un peu... de moi ce qu'elle voulait. Parce que j'avais besoin de... C'était un buvard, quoi. OK, c'est ça. Tellement j'avais besoin d'aide.

  • Speaker #0

    Et pourquoi tu t'achètes pas un jeu de tarot ?

  • Speaker #1

    Alors, figure-toi que c'est très drôle. Parce qu'un de mes ex m'avait offert un jeu. Je lui avais dit... C'est quelqu'un que j'ai connu que très, très peu de temps. Il est adorable, il m'a offert un jeu.

  • Speaker #0

    Adorable !

  • Speaker #1

    Adorable. J'étais un peu gênée parce que c'était presque trop. Ça faisait pas vraiment pas le temps. Et en fait, je... pendant quelques semaines je prenais une carte le matin je prenais mon thé et je tirais une carte et ça me donnait un peu la couleur de la journée, ça me faisait du bien et en fait, faut quand même avoir ce truc je pense, déjà faut quand même être une passeuse d'énergie tu vois, il y a un truc que vous êtes je trouve, je trouve que c'est pas la même chose quand tu prends ta carte toi-même ou quand il y a ce moment entre ... En plus, moi je ne l'ai fait qu'avec des femmes, donc pour moi c'est un vrai moment intime de femme à femme. Et c'est une confiance, tu vois, vraiment importante pour moi. C'est pas la même chose de tirer ta propre carte et puis de le faire avec un peu moins de soin, parce que c'est vrai que j'y mettais moins de soin, là je sais que c'est plus ritualisé. Voilà, je faisais entre, tu vois, mes tartines, mon thé, bon, il n'y avait pas ce truc un peu... Je trouvais que ça perdait de la magie, donc en fait au fur et à mesure je m'en suis un peu détachée, je me suis dit bon, si j'y crois moins, c'est que j'en ai peut-être moins besoin, ou alors j'en ai moins besoin, du coup j'y crois moins, et j'ai rangé le jeu.

  • Speaker #0

    Mais tu l'as encore.

  • Speaker #1

    Mais je l'ai encore. Mais je ne l'ai pas sorti depuis X années, vraiment. Donc là, c'est un vrai rendez-vous que je n'ai pas fait depuis très, très longtemps. Je pense que la dernière fois que j'ai fait ça, c'était il y a 10-12 ans.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu es spirituelle ? Oui,

  • Speaker #1

    oui. Je n'ai pas de doute quant à cette question parce que je crois vraiment avec un grand C. Je crois aux énergies, je crois... Je crois en la magie de l'impalpable. Je demande souvent des choses, tu vois. C'est le truc un peu raisible et tout. Peut-être moins à Paris, avec un public de popo. J'espère. Non, mais tu sais, c'est con, mais à Paris, maintenant dans les grandes villes, il y a ce truc où ça fait moins flipper d'avoir une nana qui dit « Oui, moi j'ai demandé à l'univers et l'univers m'a répondu. » Tu dis ça ailleurs ? de façon à ma cauchemar c'est cauchemar mais il est vrai que moi je l'ai fait beaucoup et en fait c'est vrai que souvent c'est bien que mon mec dit mais demande des choses pour moi parce que je demande pas souvent mais quand je demande c'est vrai que ça arrive et ça arrive à point nommé et je crois qu'il y a aussi une notion de timing vraiment là-dedans et que ... J'ai conscience de ce timing, j'ai conscience de... Tu vois, tout arrive aussi à un moment où tu es prête, où le reste autour sera prêt, où toutes les conditions se sont réunies pour que cette chose-là que tu as demandé...

  • Speaker #0

    Et quand tu demandes ?

  • Speaker #1

    Je demande assez simplement. En vrai de vrai, comme j'ai toujours fait beaucoup de yoga, et puis je suis partie en Inde pour me former en tant que professeure de yoga, il y a... 7-8 ans maintenant. Déjà, ça m'a aussi beaucoup décomplexée de ce côté... C'était pas encore à l'époque où tout le monde mettait des leggings fluos et c'était pas encore stylé de faire du yoga. Et tant mieux si ça l'est devenu et que ça a ouvert à tout le monde ce champ des possibles et tout ce que ça donne de bon et de bien pour les gens, tant mieux. Même si ça a été un peu américanisé, tout ce que l'on veut, tant mieux, en vrai. Mais là-bas, ce que j'ai ramené vraiment, c'est... savoir m'asseoir en tailleur ou peu importe et juste me focus sur ce qu'on disait tout à l'heure en off le ici et maintenant le présent connecté à mon corps à mes sensations à ma respiration à mon énergie personnelle à ce que je sens autour et comment je le sens aujourd'hui comment j'appréhende le monde et franchement je ne demande pas à haute voix parce que là pour le coup ça me je t'en parlais je me disais c'est pas possible tu peux vraiment tu peux pas dire je demande à l'univers d'ailleurs je trouve que tout est plus ridicule en français qu'en anglais en Inde je pouvais balancer des grands trucs des grandes phrases et je me disais waouh c'est hyper looké en France c'est cauchemar j'ai honte tu vois de balancer je fais des demandes dans ma tête rarement je te dis vraiment rarement mais quand je le sens c'est surtout un truc que j'ai pas envie de dire que je mérite parce que la notion de mérite c'est encore quelque chose on peut en parler des heures mais que Quand je sens que c'est bon pour moi, que c'est... Parce que j'ai la sensation de savoir maintenant ce qui est bon pour moi, je crois. Ouais, je le demande. Je le formule dans ma tête.

  • Speaker #0

    Plusieurs fois ? Enfin, juste...

  • Speaker #1

    Oui, mais pas forcément. Je peux le demander une fois et puis pas m'accrocher dessus. Et puis, je vais y repenser dans la journée ou pas. Ça dépend. Et puis, je vais y revenir dans trois jours ou pas. Franchement, ça dépend de ce que je demande.

  • Speaker #0

    Donc, il y a ce côté... En fait, tu formules dans ta tête quand vraiment tu sens que c'est aligné, quoi. C'est vraiment.

  • Speaker #1

    Oui. Et que j'ai suffisamment processé la chose pour ne pas avoir honte de le formuler. Ça veut dire que je suis déjà passée par toutes les phases où je me sens illégitime de demander ça, par exemple. Tu vois, je me débarrasse de ce truc de... Non, mais quand même, quitter pour... Je me débarrasse de ça, de ce qui me pollue un peu, que j'ai toujours au départ, évidemment. Quand tu demandes quelque chose à l'univers avec un U majuscule, il faut quand même avoir suffisamment passé les choses où tu te dis, mais non, mais... J'ai honte, je vais pas demander ça, ou qui je suis pour demander ça, ou à quel moment il va m'écouter. Mais je le fais aussi avec presque un truc enfantin, en fait. Tu vois, comme quand tu formulais tes voeux au Père Noël, tu vois. Si ça arrive, c'est chanmé, si ça arrive pas, je me dis pas tout à coup, je te fais plus confiance là-haut. Alors,

  • Speaker #0

    et qui est là-haut, du coup ?

  • Speaker #1

    Ben, j'y mets pas de forme, j'y mets pas de forme, tu vois, je mets pas de... Je mets pas de dieu, je mets pas de... Mais je trouve que tout est trop bien fait ici, mis à part...

  • Speaker #0

    Mon appart.

  • Speaker #1

    Si, ça c'est bien fait. Je l'intégrais dans le tout est trop bien fait. Mais mis à part toutes les horreurs que les humains sont capables de faire. Mais je trouve que tout est trop magique. La magie est tellement déjà là. Je ne comprends pas comment c'est possible qu'il n'y ait rien au-dessus. Tu vois, ce n'est pas possible pour moi. Il y a forcément quelque chose d'encore plus magique au-dessus. Et puis, je suis aussi vraiment pour le fait de se dire, franchement... Tant que je crois à quelque chose et que ça fait de mal à personne, c'est ma sphère privée. Autant y croire, ça me fait du bien.

  • Speaker #0

    Donc tu penses qu'il y a un truc encore plus magique au-dessus ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu es superstitieuse ?

  • Speaker #1

    Pas trop. Pas trop. Non, pas trop. Je me suis posé la question par rapport à... Parce que, tu vois, quand tu me poses cette question, je me dis... Ce qui viendrait à la limite le plus... Sur ce côté superstitieux, ça pourrait être, tu vois, est-ce qu'au théâtre, par exemple, si j'ai pas fait telle ou telle chose dans tel ordre, est-ce que tout à coup je me dis, la représentation va être foirée parce que j'ai pas tout sécurisé. Et c'est drôle parce que quand j'ai commencé le théâtre, je me suis amusée à foutre en l'air tout ça, c'est-à-dire qu'au tout tout début, tu vois, les deux, trois premières, si j'avais pris des habitudes, je m'amusais à les déconstruire. en me disant surtout, surtout, surtout, il ne me faut pas d'appuis comme ça. Parce que ça me terrorise plus d'avoir des appuis sécurisants que de ne rien avoir du tout. Donc en fait, je n'ai pas ça dans mon travail. Et dans la vie, si je croise un chat noir, ça ne me terrorise pas. Ça ne m'embarque pas dans une mauvaise énergie dans ma journée. Mais si je peux éviter de passer sous une échelle, je vais le faire.

  • Speaker #0

    Oui, mais pour des raisons de sécurité.

  • Speaker #1

    Oui, et puis aussi parce qu'il y a quand même un petit truc. Mais qui... qui ne m'habitent pas tout le temps.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu sais d'où ça vient, cette histoire d'échelle ? Non.

  • Speaker #1

    Donc en fait, c'est des trucs par loyauté à nos ancêtres, on ne passe pas sous l'échelle. Parce qu'eux, ils savaient que... Aïe, aïe, aïe ! Non mais tu vois,

  • Speaker #0

    c'est quand même absurde. C'est complètement absurde. Oui, mais je pense qu'il y a forcément un truc de sécurité quand même. Tu n'as jamais envie de te balader sous une échelle, en pleine rue.

  • Speaker #1

    Et dans ta famille, on te disait touche ta tête. Non,

  • Speaker #0

    du tout. Non, non, du tout. Oh, je peux toucher du bois, par contre. Ça, c'est vrai. C'est un truc que je peux faire. Euh... Ah quand même, maintenant que j'ai réfléchi. Je peux croiser les doigts si je dis un truc, tu vois, si je parle de malheur éventuel. Si je dis je sais pas, je sens, j'espère que c'est pas grave, tu vois, avoir un examen ou quoi. Je peux croiser les doigts, ouais. Ça fait partie de la superstition en vrai ça. Et c'est presque par réflexe, tu vois, j'aimais pas de... Mais quand même, en tout cas, au théâtre, j'ai pas ça, par exemple. Alors que je pense que ça aurait été l'endroit, vraiment clé, pour laisser toute ma superstition bien s'installer et bien prendre place. Et ça ne me pollue pas du tout.

  • Speaker #1

    Vraiment. Donc les examens de Boris, pas grave.

  • Speaker #0

    Mais ma représentation au théâtre, un peu plus. Ah !

  • Speaker #1

    Le budget de chien !

  • Speaker #0

    L'ego, l'ego terrible.

  • Speaker #1

    Non mais ça me fait marrer dans le sens... C'est pour le montrer aux gens que tu fais ça ?

  • Speaker #0

    Non pas du tout parce que je le fais dans mon coin.

  • Speaker #1

    Tu le fais dans ton coin ?

  • Speaker #0

    Ouais, je le fais dans mon coin. Je le croise les doigts dans mon coin ou je touche du bois mais je dis pas « Oh, je touche du bois ! » Je vais faire un dessous de table discrètement. C'est vrai que je fais ça en fait ? C'est drôle.

  • Speaker #1

    Ok, donc t'es superstitieuse. Non !

  • Speaker #0

    Non pas du tout Elle ne se connait pas

  • Speaker #1

    Elle ne se connait pas Mais non mais c'est C'est ça qui est intéressant dans cette question là C'est qu'on se met des étiquettes Est-ce que tu crois en la vie après la mort ?

  • Speaker #0

    Oui ça fait un peu partie de ce que je te disais avant Je trouve que Et encore plus, vraiment, avec l'expression de la maternité, où c'est tellement dingo, tu vois, de zènes qui se rencontrent. De cette rencontre, on fabrique un tout petit être dans le corps d'une femme. Alors que tu as douze chances par an d'avoir un enfant, et que cet enfant-là arrive au bout de tout un processus où il peut se passer un nombre de catastrophes inouïes au cours d'une grossesse. Et hop, tu arrives, t'es toi, tu es incarné dans cette petite personne qui est absolument magique. Parce que c'est cette personne et pas une autre. Et il faudrait s'imaginer que la mort c'est juste... Hop, voilà. Une boîte ou... Ou descendre et puis c'est fini. Ça me semble... Enfin, ça me semble pas possible. Ça me rassure évidemment de me dire qu'il y a autre chose. Imagine un truc un peu flottant, tu vois. Un truc... On ne sait pas bien où on est, on ne sait pas bien où on va, mais c'est doux, quoi. Tu vois ? C'est un gros canap' Roche-Beaubois, un peu.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Un truc cocoon, quoi. Un truc que t'es bien, tu ne sens pas ton corps, tu ne sens pas trop, mais... Mais c'est agréable, quoi. Ouais, je vois un truc un peu flottant, ouais.

  • Speaker #1

    J'ai fait un épisode qui s'appelle Johnny Zoo avec un chaman qui fait des... Donc, qui guide les gens avec l'ayahuasca. Ouais. Donc, c'est des expériences de mort, en fait. C'est ça. Enfin, tu dois expérimenter la mort quand tu veux être chaman, en fait. T'es confronté vraiment à ça. Et le mec, il parlait de vacuité, de tout et rien. Enfin, de cette espèce de... Extagent. de ça. Tu deviens ça. C'est une... Enfin, je veux dire, c'est Dionysos. C'est l'épisode Dionysos. Après, t'as d'autres épisodes, d'autres... C'est un énorme mystère qu'on va découvrir. Non, mais c'est qu'on va découvrir. Puis réoublier, parce que je pense qu'on revient, moi. Ah ouais ? Tu crois que c'est une contradiction ?

  • Speaker #0

    Je sais pas.

  • Speaker #1

    Alors pas forcément en autre être humain, mais je pense que l'énergie circule, n'arrête jamais de circuler.

  • Speaker #0

    Oui, mais finalement, tu vois, moi, c'est un truc où je me dis, en vrai de vrai, le jour où je disparais, mon énergie, elle circule encore chez mon mari, chez mon fils, chez les gens, tu vois, qui t'ont aimé, qui t'ont côtoyé. Je trouve qu'elle reste vivante, un peu, cette énergie. Mais je ne sais pas si... Je ne sais pas si ça... Toi, tu penses que ça se réincarne en quelque chose ?

  • Speaker #1

    Peu importe, moi. Moi, je te dis ce que je pense pour te lancer. Mais j'aimerais bien que tu me dises, toi, ce que tu en penses.

  • Speaker #0

    Je ne crois pas. Moi, je ne me vois pas revenir, tu vois, en matou ou en... Je ne sais pas. Je ne crois pas, en fait.

  • Speaker #1

    Donc, il y a une âme.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que tu parlais de la naissance, quand même, de Naël. Oui. Et cette espèce de truc, genre, mais c'est quelqu'un, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quelqu'un.

  • Speaker #1

    C'est quelqu'un. Oui. Et ça, je suis bien d'accord. Oui. Est-ce que... Quelle est la différence entre l'ego et l'âme ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Mais on a une identité, en tout cas. Et donc, où est-ce qu'elle va ? Parce que tu as commencé en me disant bien sûr qu'on a une âme. Ça me fait la bide. Non, mais tu vois, on s'est dit, on arrête. Non,

  • Speaker #0

    mais ouais. Ça fait, c'est terrifiant.

  • Speaker #1

    Bah ouais. C'est terrifiant. Les fantômes.

  • Speaker #0

    Bah oui, j'y crois. Oui, j'y crois. D'autant que j'ai fait une expérience petite. Avec mes parents, dans la première maison dans laquelle on a habité, c'était une vieille maison style Napoléon III, et j'avais ma chambre qui donnait juste en dessous d'un escalier... Oh, attention, je vais mettre ça... Juste en dessous d'un escalier qui montait jusqu'au grenier. Et j'étais la seule à l'étage... Enfin non, mon frère avait sa chambre au bout du bout de l'étage, ma sœur en bas avec mes parents. Et je me souviens, vraiment, j'avais 7-8 ans, je me souviens dire plusieurs fois à mes parents, j'entends un bébé qui pleure. J'entends vraiment un bébé qui pleure le soir avant de m'endormir. Arrête,

  • Speaker #1

    on commence à avoir les larmes.

  • Speaker #0

    Et en fait, mes parents à l'époque, on en a parlé bien après, des années après. Et mes parents bottaient un peu en touche. Bon, non, tu entends peut-être ta sœur qui était clairement plus un nourrisson. C'était vraiment des pleurs de bébé, pas des pleurs d'enfant. Et j'avais suffisamment de conscience à cet âge-là pour savoir ce que c'était. Et bref, c'est passé. Et un jour... Mon père s'est retrouvé seul dans la maison. Il avait invité des copains pour une soirée. Ma mère et les enfants, nous, on était en vacances juste avec ma mère. Et en fait, mon père a voulu un peu en avoir le cœur net. Et il est monté avec ses potes. Il avait 30-35 piges. Il est monté là-haut. Et il a effectivement entendu les pleurs du bébé. Ils ont tous flippé. Mon père, c'est un gros gaillard. Enfin, gros gaillard, grand gaillard. 1m92, 92 kilos. Si tant est qu'il y ait des physiques qui soient plus appareillées que d'autres. En tout cas, mon père, c'est quelqu'un qui affronte. Il a entendu ses pleurs d'enfants, ils se sont mis à dévaler les escaliers, et derrière eux, ils entendaient quelqu'un qui dévalait les escaliers.

  • Speaker #1

    Non mais moi ça me...

  • Speaker #0

    Donc ils ont entendu vraiment ce truc-là, tout le monde s'est tiré de la maison. Vraiment. Mon père n'a pas dormi tout seul dans la maison, il est parti dormir chez ses potes.

  • Speaker #1

    Mais qu'est-ce que vous avez fait de la maison après ?

  • Speaker #0

    Bah écoute, il... Elle a été rasée. Non ! Elle a été rasée, figure-toi. Mais c'était une maison à l'ancienne, il y avait des catacombes, ça remontait jusqu'à Paris avec des tunnels, c'était fou, c'était vraiment une vieille vieille vieille maison. Et en fait quand on l'a vendue, mon père nous a raconté cette histoire-là des années après. Mais fou parce que ça veut dire que j'ai vraiment entendu ce que j'ai entendu. Donc évidemment ça me questionne. Mon père, sa maman étaient bulgares, donc il vient un peu de cette tradition où les esprits là-bas, c'est comme parler de spiritualité en Inde, c'est pas du tout la même chose que dans le monde occidental. Là-bas, c'est quelque chose de... Ils font partie de la vie, tu vois.

  • Speaker #1

    Non, non, mais nous, on a une histoire de dingue aussi dans ma famille. C'est vrai ? Ah, mais une histoire de dingue. Ma belle-mère, le jour où elle va à Morsan, donc la maison de campagne où est décédée la mère de mon père que je n'ai jamais connue, parce qu'elle est morte d'un cancer quand mon père avait 16 ans, je crois. Il est tombé malade quand il avait 14 ans et elle est décédée quand il avait 17 ans, je crois. Il est 16 ou 17 ans. Et donc, un des premiers week-ends où ma belle-mère est là. Il y avait ses deux parents. Il y avait Colin et Rita, qui sont anglais. Et je crois que c'est la mère de ma belle-mère qui a vu une dame sur le parvis de la maison, qui lui a dit, vous êtes bienvenue chez moi, vous allez être bien ici, vous êtes bienvenue. Et elle est faite. Donc, la mère de... Ma belle-mère, je ne sais pas, la nana a disparu. Enfin bon, bref, c'est ma belle-mère qui me raconte cette histoire. Et en fait, elle l'a reconnue sur la fauteuil. Elle a dit, oui, oui, c'est elle. Sauf qu'elle est morte il y a des années. Et elle a vu la mère de mon père. Et Rita, maintenant, elle est décédée cette année. D'ailleurs, ils sont tous les deux décédés cette année. C'est trop triste, mais il y a cette histoire. Et moi, à Morçon. Dans la chambre du haut à droite, un jour où vraiment mes études, je passais le bac, j'étais vraiment paumée, j'ai senti quelqu'un qui s'est assis sur le lit et qui m'a mis la main comme ça et qui m'a dit « T'inquiète pas, tu vas y arriver pas bien, tu vas l'avoir ton bac ma chérie » . Enfin tu vois, un espèce de truc, c'était pas en parlant comme ça, mais un espèce de truc et je sentais la caresse et je n'avais pas peur. C'est-à-dire que quand tu me racontais les escaliers, j'avais les larmes aux yeux, là ils n'entendent pas, enfin ils ne voient pas, mais j'avais les larmes aux yeux. Je n'avais pas peur, c'était ma grand-mère, que je n'ai jamais connue. Et moi j'ai toujours senti que Simone, il y avait un truc où je sens qu'elle n'est pas tout le temps là. Et quand on a vendu cette maison, j'ai beaucoup pleuré parce que...

  • Speaker #0

    Tu savais qu'elle restait là ?

  • Speaker #1

    Bah je sais pas !

  • Speaker #0

    Je sais pas... S'il reste avec les lieux,

  • Speaker #1

    ouais. Ouais, je sais pas, c'est marrant. Tu vois,

  • Speaker #0

    ça me fait penser à, tu sais, cette série-là, qui passait tout le temps quand t'étais ado.

  • Speaker #1

    Charmed ?

  • Speaker #0

    Ghost Whisperer, ou un truc comme ça. La nana, elle va aider les morts à passer de l'autre côté et tout. Mais c'est des histoires pareilles. En fait, ça fascine les gens, ça. Ça fascine les gens, parce que que t'y crois ou que t'y crois pas, il y a quelque chose de...

  • Speaker #1

    Il y a des trucs quand même. Patricia Daré, je ne sais pas si tu vois qui c'est, qui est quand même une star de Medium.

  • Speaker #0

    Non, je ne vois pas. Elle parle ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est son boulot. Elle parle aux morts. Et en fait, tu as des trucs, je veux dire, quelle est une intuition de dingue ? C'est comme moi les cartes. Je veux dire, c'est inexplicable. Mais il y a des trucs qui se passent.

  • Speaker #0

    Oui, et vous,

  • Speaker #1

    vous êtes des cartes. C'est très bizarre. Alors moi, je ne parle pas au mort, j'en sais rien, à part ma grand-mère qui me dit que je vais avoir mon bac. Et effectivement, franchement, j'avais toute l'année 2 et j'ai eu mon bac avec mention. Tu vois, je suis en mode « what the fuck ? » « What the fuck ? » Mais ouais, ouais. Non, mais je veux dire, on s'en fout de ça.

  • Speaker #0

    Mais je ne veux pas se trouver de

  • Speaker #1

    « pourquoi il y a des fantômes ? » Il y a des gens qui voient des fantômes. Je veux dire, et en même temps, pourquoi ils ne partent pas ? c'est quoi le... pourquoi il y a des âmes qui partent oui c'est ça,

  • Speaker #0

    c'est pour ça que je te parlais de cette histoire de série parce que globalement elle expliquait un peu que c'était des gens qui avaient des choses un peu inachevées parce que c'est des gens qui n'ont pas fini leur boulot sur Terre, c'était un peu ça le pitié du truc, mais après ça induit quand même l'idée qu'on a une mission sur cette Terre, quelque chose à remplir est-ce que c'est le cas,

  • Speaker #1

    c'est encore d'autres questions et donc du coup si tu meurs avant et bah t'es qu'éblou,

  • Speaker #0

    c'est quoi le délire c'est encore pire que tout, t'as failli à ta mission et puis t'es là ouais C'est la double peine.

  • Speaker #1

    Je suis en boulet, les gars.

  • Speaker #0

    C'est l'enfer. Vraiment, non.

  • Speaker #1

    Donc, toi, tu as eu cette expérience où tu entendais un bébé et ton père...

  • Speaker #0

    Mais ça ne s'est plus jamais arrivé.

  • Speaker #1

    Et quand tu as perdu tes grands-parents, tu as perdu tes grands-parents.

  • Speaker #0

    Oui, et j'ai perdu mon grand-père cette année et je ne le sens pas flotter. Je ne le sens pas... Non. Je ne le sens pas. Mais je pense que ça dépend aussi des gens, tu vois. Lui, clairement, c'était... quelqu'un de tellement cartésien que je le vois pas s'amuser à me faire des coucous, à m'allumer la lumière ou à me faire venir des papillons, des coccinelles sur le doigt tu vois, je pense pas je pense pas, c'est pas lui donc je pense que lui il est là où il est et il est bien, bon ça y est moi j'ai fait mon temps quoi, je sais pas si c'est un rapport avec mes personnalités mais lui je le vois pas flotter, je le vois pas même me mettre de, tu vois, de petits souffles ou de choses pour me sécuriser, pas du tout pas du tout

  • Speaker #1

    Si on parle de petits souffles et tout ça, mais les moments magiques, la magie, la magie de la vie. Est-ce que tu as déjà eu des expériences magiques, des trucs genre what the fuck ? Et s'il n'y a pas de choses qui viennent, s'il y a de la magie dans la vie, où est-elle ?

  • Speaker #0

    Je réfléchis à si j'ai eu un truc un peu wow, mais spontanément avec ta deuxième question. je dirais dans la rencontre parce que par contre ça ça m'arrive très très très souvent de rencontrer quelqu'un soit que j'ai pas vu depuis super longtemps soit que je découvre et de laisser passer un temps fou à discuter avec cette personne parce que tout à coup c'est magique dans le métro à une terrasse d'un café parce que tu as juste tenu une porte ou quoi que ce soit et te rendre compte que cette personne là mais ça peut se passer même au bout du monde quoi avec cette personne là tu te dis mais on aurait pu être meilleurs potes dans d'autres conditions si on avait habité l'un d'un côté de l'autre et que la vie était faite différemment on aurait pu être super copains Je crois vraiment en la magie de la rencontre. Déjà, je crois foncièrement que les gens sont bons. Ça fait un peu bison-ours, mais j'y crois vraiment. Si tu veux voir le bon chez quelqu'un, c'est assez facile de le trouver. Et je trouve que dès que tu donnes du temps, et c'est vraiment très lié à notre vie citadine, mais je trouve que dès que tu donnes du temps et une écoute, une oreille, et un sourire, ce truc un peu basique, mais en fait qui fait du bien, la magie, elle est vraiment chez les gens partout. Mais partout. J'ai vraiment fait des rencontres folles où... Tu échanges même pas ton numéro, mais tu te dis, non mais je suis rechargée, quoi. J'ai adoré te rencontrer, je ne te reverrai plus jamais, mais j'ai adoré te rencontrer. Et j'ai vécu ça dans mes voyages solo, j'en ai fait un en Colombie. Ça, c'était quand même un peu magique. Mais je sais pas si on peut dire magique, ou c'était juste déroutant, tellement surprenant, tellement pas prévu, qu'est-ce qu'il y a de la magie aussi dans ça ? Je pensais un peu, c'était, tu vois, une concordance d'événements et de choix, de prise de décision, où je me suis retrouvée à me dire... En fait, j'avais un bon... J'étais très mal dans ma vie. On a l'impression que je suis tout le temps très mal dans ma vie.

  • Speaker #1

    Mais mec,

  • Speaker #0

    évidemment ! Mais c'est du cycle !

  • Speaker #1

    Ça tourne, quoi !

  • Speaker #0

    J'étais sur une fin de cycle. Franchement, c'est le plus joli monde dit. Je dirais ça maintenant. J'étais sur une fin de cycle.

  • Speaker #1

    T'aurais eu du rouleur.

  • Speaker #0

    Ouais, j'étais pas ouf. Et je me dis, j'avais un bon Air France qui traînait, tu vois, un bon d'achat, que je pouvais acheter des billets qu'au téléphone. Et je reçois, tu vois, je reçois un mail qui m'annonçait une réponse négative pour le boulot, et je me dis, ah non, ouais, c'est la goutte d'eau et tout, allez, on se barre, on se barre. J'étais célib à l'époque. Et j'appelle Air France, et je me souviens encore de la voix de la femme, donc bref, qui me dit son truc, et je lui donne mon bon machin, et elle me dit, ok, alors je vous prends un billet pour ouf. Mais je ne sais pas du tout. C'est-à-dire que je l'ai appelée, je ne sais pas où je veux aller, je n'ai aucune idée, je n'y ai pas réfléchi en fait. J'ai appelé en me disant je veux utiliser ce bon, mais je n'ai pas pensé au voyage en fait. Et j'avais mon ordi sur les genoux, et je suis sur Facebook, et je vois, enfin je scrolle, tu vois, je fais des filets, et je vois une nana qui est à Bogota. Et je lui réponds, bah Bogota. Et je me souviens très bien qu'elle me dit, vous êtes sûre ? Parce qu'elle sent. Elle sent que j'ai pas préparé du tout mon truc et que je pars pas à Amsterdam quoi. Et je lui dis bah oui.

  • Speaker #1

    En Bogota ?

  • Speaker #0

    Oui. Non mais Mag ! Ouais. T'es folle ! Je lui dis la mise en danger. La mise en danger. En vrai ça fait moins peur que sur le papier mais c'est vrai que la tête de mes parents c'était quelque chose. Et donc je lui dis bah Bogota. Et elle me dit bah oui d'accord, ok. Donc quelle date ? Je lui donne des dates mais pareil un peu à l'arrêt. Chaque fois genre bah hop et hop. Et je raccroche. Et je me dis putain mais qu'est-ce que tu viens de faire ? Et le lendemain j'avais acheté mon Omniplanète et mon je sais plus quoi, j'avais deux guides et j'ai planifié ça. Et si je sais pourquoi je te dis que c'était magique, tu vois ça me fout les larmes aux yeux d'Yann. Parce que je me souviens, je prépare mon voyage et tout, évidemment je passe tout le truc où mes parents se disent mais qu'est-ce que tu fous en fait ? Tu vois, c'est quoi ce projet ? J'étais partie une seule fois en... à Londres non j'avais déjà fait un truc comme ça en Arménie j'étais partie dans un orphelinat mes parents m'avaient dit j'avais 17 ans mais qu'est-ce que tu fais j'avais dit non non c'est bon c'est back-upé il y a un groupe machin au final c'était super mal passé il y avait des histoires d'attouchements enfin bref j'étais partie en pleine nuit j'étais arrivée dans un aéroport à Saint-Pétersbourg comme ça toute seule j'avais 17 ans quoi j'ai même pas dit à mes parents quand est-ce que j'étais rentrée plus tôt parce qu'en fait c'était catastrophique c'était super mal organisé enfin bref une autre histoire un peu sombre et Et là, je me souviens vraiment que j'organise le truc et qu'avant de partir, je m'étais fait juste un petit backpack. J'étais trop fière, j'avais trois culottes, deux leggings, ma brosse à dents, pas un produit make-up, rien. Je suis allée comme ça, légère, contente. Et je pleure au téléphone avec ma mère juste avant d'embarquer. Et elle me dit, mais chérie, tu ne veux pas y aller en fait ? Fais demi-tour. Je lui dis, maman, je pleure parce que pour la première fois de ma vie, je suis exactement à l'endroit où je dois être. Et je me souviens de cette puissance. Avec mes baskets dégueu, mon legging crado, enfin tu sais ce truc où t'es pas sapé, t'es pas... J'avais un sweat, j'étais pas déguisée, j'étais pas quelqu'un d'autre, j'étais dénuée de bijoux, j'avais pas de...

  • Speaker #1

    T'es très naturelle quand même.

  • Speaker #0

    Non mais je suis très naturelle.

  • Speaker #1

    Enfin je te permets de t'apprendre. Enfin c'est fou ce que tu dis parce que t'es quand même très naturelle.

  • Speaker #0

    Bah je crois que je l'étais encore plus. J'avais vraiment... Tu vois j'étais vraiment allée au bout de ce que je suis, tu sais. Là je suis habillée pour te voir.

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #0

    parce que... Non mais t'imagines... Et encore ? Je me trouve très schlag. C'est la base, c'est la base.

  • Speaker #1

    J'ai amené un teen, quoi.

  • Speaker #0

    Imagine le schlag version à la maison. Je suis full schlag tout le temps, en fait. Tu vois, chez moi, j'ai vraiment des trucs... Enfin, c'est cata, quoi. On a tous ces vêtements-là. Mais là, je portais ce genre de vêtements. Et je me souviens vraiment de cette sensation. Mais ouais, pour moi, c'était magique parce que c'était... C'est fabuleux de vraiment pouvoir se dire mais je suis pile poil là où je dois être. Je vis exactement ce que je dois vivre, je suis exactement, je suis hyper alignée. C'était la première fois de ma vie et je devais avoir 27 ans.

  • Speaker #1

    Et c'est un truc où tu t'es écoutée en fait. Tu penses que c'est magique dans le sens où il y a eu une synchronicité avec ce truc Facebook, et tu as eu ce sentiment de « waouh » . Oui,

  • Speaker #0

    et une puissance, vraiment une puissance où tu te dis « mais rien ne peut m'arrêter quoi » . Et ça je trouve que surtout les femmes, on l'a tout en nous et on a tendance à l'oublier. et moi je l'ai re-eu comme ça avec l'expérience de la maternité parce que je trouve que vraiment nos corps sont dingues et c'est hallucinant tu vois ce qu'on fait et on devrait maman ou pas maman savoir de base en fait être informée de base que c'est fou ce qu'on est capable de faire pour défoncer tout un tas de limites qu'on se met quoi les hommes en ont beaucoup moins, vraiment beaucoup moins, j'en suis convaincue de quoi,

  • Speaker #1

    de magie ?

  • Speaker #0

    Non de limites tu vois, croyances limitantes t'as un public féminin Non,

  • Speaker #1

    en plus, j'ai autant de mecs que de nanas. C'était assez fou.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est fou parce que sur un podcast... Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, ouais. Bah, tu plaisantes. Les mecs, ils sont à fond aussi.

  • Speaker #0

    Je ne savais pas. Mais ouais, ça, c'était magique. Et pourtant, il m'est arrivé tout un tas de péripéties derrière, mais je me sentais protégée. J'avais l'impression d'avoir... Ouais, tu sais, d'avancer avec un espèce d'allô de lumière autour, genre franchement, il peut rien m'arriver.

  • Speaker #1

    Et ça s'était trop bien passé.

  • Speaker #0

    Ça s'est super bien passé. J'ai eu deux, trois petites frayeurs, vraiment, dont une grosse où j'ai quand même cru vraiment que j'allais mourir. Mais...

  • Speaker #1

    Ah, quand même ! Oui,

  • Speaker #0

    mais en fait, j'en ris maintenant parce que... Quand on creuse. Quand on creuse. Non, mais j'en ris maintenant parce que tout était très cinématographique, films catastrophes, genre La Montagne. la nana toute seule dans le taxi, je devais aller dans une ville, il pleuvait, donc la ville était inondée, donc je pouvais pas accéder au coeur de ville, donc finalement mon étape d'après c'était les montagnes, donc je lui ai dit bon bah on va dans les montagnes, sauf que c'était à 45 minutes avec ce gars, il faisait vraiment nuit noire, pas une lumière sur la route, et je suis avec le mec et il me dit 2-3 trucs genre mais du coup vous voyagez seule, et idiote comme je suis, j'ai pas la présence d'esprit de lui dire bah non mais je rejoins mon mari ou je rejoins une copine ou quoi que ce soit, je dis oui oui oui, tu sais très honnête, très franche pour le coup. Oui oui je vivais seule, c'est mon voyage seul, mais c'est cool, je me sens à l'aise, bref. Je baragouine en espagnol et tout, enfin bref. Et en fait on se retrouve à monter dans la montagne, et il y a un gars, la route avait été coupée à cause d'un éboulement, et donc il y avait un espèce de gars qui était en train d'enlever en fait juste les éboulements qui nous bloquaient pour passer, et le taxi s'arrête sans prévenir, il coupe ses lumières. Et donc on se retrouve dans la nuit noire, en bord de falaise, et je ne sais pas ce qu'il fait. je ne comprends pas pourquoi il s'est arrêté je me souviens juste avoir dit qu'est pas ça qu'est pas ça qu'est pas ça qu'est pas ça tu te dis quoi tu sais il a dû sortir dans ma tête je me disais merde mes parents dorment tout le monde dort mon téléphone ne borne pas il n'y avait pas de wifi il n'y avait pas de 3G il n'y avait rien j'ai dit bon ben voilà ben ça peut se finir là c'est fini c'est découpé c'est terminé c'est jeté par dessus bord enfin je me suis fait un film en trois secondes et j'en ris maintenant parce que le mec est juste remonté dans sa caisse il m'a dit un truc que j'ai à peine compris de toute façon j'avais le coeur qui battait tellement fort que j'entendais même plus tu vois mes oreilles étaient ça bourdonnait de partout. Et quand je suis arrivée là-haut, il m'a juste déposée dans un hôtel, je trouvais tout glauque. Et quand la lumière est arrivée le lendemain matin, c'était le village le plus charmant possible. C'était le truc avec un latté et des avoines juste à côté. Non mais, tu vois ce que je veux dire ? C'était absolument pas stressant, absolument pas angoissant, c'était un espèce de paradis sur Terre. Donc j'en ris maintenant parce que je me dis, enfin, tu vois, l'imaginaire, c'est aussi ça, ça fait partie du voyage,

  • Speaker #1

    c'est génial. C'est quoi les rêves pour toi ?

  • Speaker #0

    C'est quoi les rêves pour moi ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as eu des rêves marquants ? C'est quoi pour toi ? Ah,

  • Speaker #0

    le fait de rêver ! J'ai fait des rêves qui revenaient souvent. Et c'était drôle parce que c'était lié à mon cycle féminin, figure-toi. Systématiquement, avant l'arrivée de mes règles, je rêvais. d'une intrusion de chez moi, de mon appartement, du mec qui poussait la porte, armé d'un couteau et qui me plantait. Et c'était systématiquement ça.

  • Speaker #1

    C'est pas très sympa, ça, mon rêve.

  • Speaker #0

    C'est pas drôle du tout. Et ça a duré, franchement, ça a duré des mois et des mois, je dirais presque sur deux années. En fait, c'était lié à un appart dans lequel je vivais. Et je comprenais pas. Et en fait, j'ai fait le lien en me disant OK, c'est juste avant, c'est juste avant les règles. Et c'est le seul rêve marquant, tu vois, C'est le rêve marquant qui me vient en tête parce que je me réveille évidemment en sueur, en catastrophé à chaque fois.

  • Speaker #1

    Tu fais une amante en cas de mort. C'est du catastrophé en cas de mort.

  • Speaker #0

    C'est juste une morte. Non mais vraiment, cata. Et en fait, je trouve ça fou. C'était clairement en rapport avec...

  • Speaker #1

    Mais tu dis que c'était lié à un appart. Alors déjà, est-ce que tu peux raconter le rêve ?

  • Speaker #0

    Le rêve, c'était ça. C'était juste ce gars qui frappait la porte. J'ouvrais, il dégommait la porte et puis il me plantait.

  • Speaker #1

    Et il te plantait où ?

  • Speaker #0

    Là, au cœur. Au cœur. Ouais, directement. Et puis c'est terminé. Le rêve s'arrêtait là.

  • Speaker #1

    Et c'était qui comme mec ?

  • Speaker #0

    Aucune idée. Ce n'était pas une figure que je connaissais. Ce n'était pas quelqu'un que je connaissais.

  • Speaker #1

    Mais il avait un visage.

  • Speaker #0

    Mais il avait un visage, par contre. Ouais, il avait un visage. Mais j'avais regardé, je crois. J'avais regardé sur Internet à l'époque. Parce que je me disais, c'est bizarre quand même que ça revienne tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et j'aime bien regarder la signification des rêves quand ils reviennent. Parce que sinon, je ne m'en souviens pas en général de mes rêves. Je ne m'en souviens pas du tout. Toi,

  • Speaker #1

    tu te souviens des détails ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est vrai ? Mais les contours, tout est net ?

  • Speaker #1

    Non. Mais il m'habite. Mon inconscient, il y en a plusieurs étages. Il y a ce qu'on se dit, ce qu'on se dit là. Oui. Il y a ce que nos corps captent. Oui. Il y a moi, tout ce que je suis en train de travailler. Il y a d'autres. J'ai plusieurs états de conscience. Et moi, j'ai fumé de l'herbe pendant des années. Et je rêvais quand même. Tu vois, les gens qui disent, je ne rêvais pas, machin et tout. Mais moi, je rêvais comme une dingue. Et alors, quand j'ai arrêté de fumer, là, quand même, il y a un moment où j'ai quand même arrêté de fumer de l'herbe. Tu vois, merde. Évidemment. Voilà, évidemment. Toutes les bonnes choses ont une fin. Et puis, c'était comme tout. C'était génial, les six premières années. Et les quatre dernières, c'était nul. Donc, merde, ça ne reviendra plus. Bon, ok, tant pis. On va passer donc à l'héroïne. Sans transition. Non, non, du coup, on va se calmer. Et je fais des rêves. Et cette nuit, c'était encore dingue. On ne s'arrête jamais. On ne s'arrête jamais. Et moi, je trouve ça beaucoup plus intéressant ce qui se passe en off. ce qui se passe dans tes yeux, ce qui se passe... Bon, là, on parle, c'est très intéressant, je ne devrais pas dire ça sur le podcast, mais ce que je veux dire, c'est que ce que je capte, ce qui se passe et la communication, ce qu'on peut se dire par nos âmes, je sais que tu sens des choses, que tu perçois des choses, ressens des choses qui ne sont pas dites ou qui ne sont pas... Je crois que nos âmes, et c'est prouvé, on vient de la Silicon Valley, alors c'est une société qui s'appelle la Silicon Valley, Ils viennent de prouver qu'on pouvait parler dans les rêves. Ils ont fait la première expérience. C'est prouvé, c'est scientifique. Tu vois ce que je veux dire ? C'est prouvé. Donc, allez voir sur Internet, tapez Silicon Valley Société Communication. Deux êtres humains qui ont réussi à communiquer dans un rêve. Je veux dire, moi, de toute façon, je le ressens.

  • Speaker #0

    C'est terriblement angoissant aussi parce que c'est quand même le seul endroit derrière tes paupières closes. Moi,

  • Speaker #1

    je crois qu'on est avec énergie. Tout n'est qu'énergie. Ça, c'est des vibrations. Mais c'est très pauvre. Oui, bien sûr. Le langage, c'est très pauvre. C'est très pauvre. Je crois que... Et pourtant, je fais quand même un podcast, donc je crois que les choses doivent être dites aussi. Mais je pense que les gens, quand ils écoutent le podcast, de toute façon, ça leur parle à leur imaginaire. Je crois que tout n'est qu'énergie dans la vie, qu'on fait tous partie de l'énergie, une, l'univers, et qu'on contribue à ce mouvement. Je pense qu'il n'y a aucune différence entre eux. Enfin, qu'il n'y a pas de séparation même entre cette table, toi et moi. On sépare le vivant du pas vivant, mais c'est faux. C'est de l'interaction, c'est de l'énergie. On découvre que... Enfin, je dis toujours ça, mais il y a 60 ans, quand on mettait un homard dans l'eau bouillante, on disait, ben non, il n'a pas mal. Tu parles, ouais. Il est de famille, il est amoureux. Les arbres aussi, mon gars. C'est juste que ce n'est pas les mêmes espaces-temps. Mais le temps n'existe pas. Enfin, c'est une perception. Bon, bref. On ne va pas perdre son temps là-dessus, mais moi, je crois même que quand je jette une chaise, j'étais triste, mon frère, en mode adios. Mais ce n'est pas la même...

  • Speaker #0

    Tu sais que Marie Kondo, elle te dit de remercier les objets.

  • Speaker #1

    Mais évidemment !

  • Speaker #0

    Oui, pour ce qu'ils t'ont apporté, et puis bonne route à vous.

  • Speaker #1

    Mais évidemment ! Mais je crois que Toy Story, le jouet, tu vois, moi, je chiale. Mon âme d'enfant, elle sait. Elle sait. L'adulte, il oublie, tu vois. Et on sait. Après, je n'ai pas la science infuse, je n'en sais rien, mais j'ai le sentiment, j'ai le... Évidemment que les objets, c'est de l'énergie. Et que je crois, moi, que tout n'est qu'énergie. Et je crois que... Enfin, il y a des gens qui... Moi, j'ai un ami qui a des chevaux, mais laisse tomber comment il a des conversations de ouf et comment il y a un pouvoir de... Enfin, je veux dire, tout ça... Bref, on est là pour toi et on n'a pas fini les clés de centre. Donc on avance sur les rêves pour toi, c'est lié à un appart, à un mec qui vient te poignarder, c'était quoi la signification de ce rêve là ?

  • Speaker #0

    Je te dis, je pense que c'était vraiment lié au cycle mensuel, vraiment.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que ça venait te dire en fait ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a un... je sais pas.

  • Speaker #1

    Tu t'es douillée ?

  • Speaker #0

    Peut-être, mais c'est très bizarre parce que c'est quelqu'un d'extérieur que je connaissais pas, alors que normalement c'est ton corps qui... c'est pas une intrusion dans ton corps. Donc je sais pas trop ce que ça signifiait. Mais c'était vraiment très récurrent et très fort, quoi, en sensation, c'était fou.

  • Speaker #1

    Et t'avais peur ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'avais peur. Ouais, j'avais peur.

  • Speaker #1

    Et c'est qui ce mec ? Enfin,

  • Speaker #0

    si t'as le... Dans la symbolique ?

  • Speaker #1

    Ouais. Ou pas. Ça se trouve, c'est un mec qui t'a voué peur de l'année dernière dans la... Je sais pas.

  • Speaker #0

    Bah j'en sais rien. Je te jure. Très honnêtement, j'en sais rien.

  • Speaker #1

    On ne sait pas, mais on en reparlera. Et les rêves jolis ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas tant de souvenirs de rêves jolis. Je te dis, j'ai l'impression que ça ne s'imprime pas chez moi. Je ne me rappelle pas le matin. J'imagine que j'ai rêvé parce qu'on rêve tous. Mais je n'ai pas de souvenirs. J'ai un sommeil super lourd. J'ai un très bon sommeil. J'ai un sommeil jamais agité ou très peu. Très lourd, je m'endors facilement, je me réveille facilement. Et j'ai pas ce souvenir. J'ai pas de souvenir de rêve. J'en ai pas.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois au destin ?

  • Speaker #0

    Je préfère croire que la somme des choix, même infimes, que je fais m'emmèneront quelque part. Mais je crois que croire au destin, ça me rendrait trop feignante. Je me dirais trop, bon, si il y a quelque chose pour moi, tu vois, je vais pas en faire trop, ça va venir. Dieu a prévu, l'univers a prévu quelque chose pour moi. Je me suis fait faire me lever et me dire non, tu fais des choses. Et puis c'est encore l'expression de ma liberté de me dire je choisis ce que je désire de faire ou de ne pas faire. Et c'est sur des choses aussi idiotes que je prends un thé, je prends un café. Tu vois, c'est la somme de toutes ces choses-là. Est-ce que je prends le métro, est-ce que je prends le vélo ? Tu vois, peu importe en fait. Mais est-ce que je fais ce taf ou un autre ? Ça m'emmène vers quelque chose mais que j'aurais décidé, que j'aurais dessiné toute seule. J'aime pas trop l'idée du destin. Ça me fait pas du bien, pour moi.

  • Speaker #1

    C'est quoi l'amour pour toi ?

  • Speaker #0

    Oh la vache !

  • Speaker #1

    Moi je propose qu'on croque dans ce croissant.

  • Speaker #0

    Tu m'amènes des questions comme ça, toi. C'est quoi l'amour pour moi ? Je pense que déjà, ça me dépasse. C'est quelque chose qui me dépasse. Je crois que c'est... complètement différent de ce que je pensais quand j'étais plus jeune. C'est à dire que c'est pas tumultueux, c'est pas... c'est pas... c'est pas plein de phrases, que c'est pas... c'est pas passionnel, c'est pas... c'est doux. Je pense que l'amour c'est doux, c'est plein, c'est cocoon. Même si à l'intérieur ça bouge, ça remue, mais c'est sécurisant. vraiment je crois vraiment en quelque chose de très sécurisant et surtout de très sûr en fait même si c'est une notion qui est un peu à laquelle il faut faire attention parce qu'on n'est jamais sûr ça on sait que les relations ça bouge on sait que on peut s'aimer un jour et le lendemain un peu moins on parle les autres ils font ce qu'ils veulent hein oui non mais oui c'est vrai c'est vrai c'est vrai c'est bon voir mais j'aime pas bien nous mais j'aime bien aussi l'idée de ne pas prendre l'autre pour acquis mais je crois que c'est difficile pour moi de pas le prendre pour acquis j'ai tellement la sensation que Quand t'es amoureux, on s'est choisis, encore plus, moi je suis mariée donc j'ai encore plus cette notion de attends mec, tu vois, on est main dans la main, c'est toi et moi, on s'est choisis, on va avoir des galères, on en a déjà mais l'idée c'est qu'on les traverse ensemble, que je... Ouais, c'est un choix aussi, l'amour. Pour moi c'est un vrai choix, parce que c'est parfois beaucoup plus facile, c'est souvent beaucoup plus facile d'être célibataire qu'en être amoureux. Moi,

  • Speaker #1

    j'en peux plus.

  • Speaker #0

    D'ailleurs,

  • Speaker #1

    écrivez-moi. Écrivez-moi en mail à Julien. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est l'Ivane. C'est l'Ivane. Tu gères ta vie. Enfin, tu vois, on reboucle sur les histoires de scorpions. Si t'as envie de te lever, de bouffer ce que tu veux, d'avoir de compte à rendre à personne, c'est très facile. C'est l'expression absolue de la liberté. Évidemment, on n'est pas fait pour être tout seul. Je ne suis pas sûre de cette expression de la liberté.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si la solitude...

  • Speaker #0

    Mais t'es pas vraiment seule t'as des gens qui passent on dirait une maison close t'as des chantes qui s'ouvrent toutes qui se ferment Non mais ce que je veux dire c'est que parfois bien sûr que ce serait plus simple de tout envoyer chier et de se dire bon je n'écoute que moi et je reste fidèle à mes convictions et je ne bouge pas mes lignes mais c'est aussi mine de rien je vais dire un mot qui est un peu terrible mais c'est aussi beaucoup de concessions l'amour C'est aussi avoir suffisamment travaillé sur soi pour se dire comment est-ce que mon être évoluant s'adapte à ton être qui évolue aussi ? Est-ce qu'on fait communion tous les deux ou est-ce qu'à un moment donné les chemins ne vont plus dans le même sens ? Et c'est l'idée d'essayer de faire communier des chemins qui parfois peuvent être pas forcément raccords. Donc c'est difficile mais c'est bosser en fait. Moi je le vois comme ça.

  • Speaker #1

    Mais c'est un boulot qui vaut le coup.

  • Speaker #0

    Ça vaut grave le coup.

  • Speaker #1

    Et l'amour, donc ça tu parles de l'amour que tu as pour ton mari. Oui. Et l'amour que tu as pour Naël ?

  • Speaker #0

    C'est vraiment autre chose. C'est autre chose parce que j'aime mon mari tellement, tellement, tellement. C'est vraiment mon partenaire de vie. C'est mon meilleur pote, c'est tout. C'est mon amoureux, c'est tout. Et Naël, il y a cette notion de... Il fait un peu peur, mais c'est que c'est inconditionnel, quoi. Il y a quelque chose... C'est ce que je te dis, un amoureux, il y a un jour, tu peux te désaimer. Vraiment. Ça veut pas dire que tu te déchires, mais c'est vrai, tu peux te désaimer. Ça arrive, c'est super triste, et je ne vous le souhaite vraiment pas. Je pense qu'on sera... En tout cas, on fera les efforts pour. Mais Naël, il y a quelque chose où j'ai l'impression qu'il pourrait presque me traîner dans la boue, que je l'aimerais quand même, quoi. Ça, ça fait très peur, parce que c'est... C'est l'expression absolue de la vulnérabilité. Ados, peut-être qu'il m'en fera voir de toutes les couleurs. Peut-être qu'il y a des agissements où je me dirais, mais je ne te reconnais pas qui t'es. Je pense que ça doit être difficile en tant que parent de regarder tes enfants et de te dire, mais je ne comprends pas qui tu es. Je ne capte pas qui tu es, ce que tu deviens, ce que tu fais, pourquoi tu le fais. Ça me heurte dans ce que je suis, dans nos valeurs, dans ce que je t'ai inculqué. Mais c'est ton enfant, moi mon enfant, quoi qu'il. Je me disais, mais je ne comprends pas. Les mamans qui, à un moment donné, quand il se passe des choses super graves, vont voir leur gosse en prison. Je disais ça avant d'être maman. Je disais franchement, je ne comprends pas. Mais moi, je serais la première.

  • Speaker #1

    Tu as aussi des bons exemples. Tu as des mamans qui n'aiment pas leurs enfants.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Je ne te parle même pas des mamans qui aiment mal. Je te parle des gens qui n'aiment pas leurs enfants, qui n'en ont rien à foutre. Donc c'est pas forcément... ça peut arriver,

  • Speaker #0

    c'est rare, mais c'est pas toutes les familles,

  • Speaker #1

    tu vois. Mais il y a beaucoup de mamans qui aiment mal, parce que...

  • Speaker #0

    Mais tu vois, c'est difficile ça, comment on sait quand on aime bien et quand on aime mal ? Même quand tu veux bien faire en fait, est-ce qu'un jour je serai pas too much, est-ce qu'un jour je serai pas envahissante, ou est-ce qu'un jour au contraire... Parce que j'aurais trouvé que c'était plus cool de me détacher un peu pour lui laisser la liberté. Ce qu'il se dira Bob, ma mère elle s'en fout. Tu vois, c'est super difficile de savoir comment est-ce qu'on aime bien. Il faut toujours s'ajuster aussi en fonction de l'autre. Je pense que c'est une histoire d'écoute vraiment. Mais ça demande, ça demande une vraie disponibilité de l'esprit. Et ça demande de faire ce vrai travail sur soi. Et on en parlait un peu en off tout à l'heure. Mais je pense que c'est la même chose quand tu deviens grand-parent. On n'apprend pas à être parent, on apprend encore moins à être grand-parent. Comment est-ce que je sais si j'agis bien ou mal et comment j'adapte au fur et à mesure en fonction de ce qui se passe en moi déjà, de ce que je dois accepter, de ma propre finitude qui mine de rien approche, c'est une chance qu'elle approche, ça veut dire que je vieillis, c'est une chance de vieillir, mais comment j'ajuste tout ça ? Est-ce que j'ai le temps dans ma tête, dans ma vie de penser à ça et de faire en sorte que ce soit ma priorité d'aimer bien, d'aimer comme il faut ? C'est super difficile. T'as raison de me rappeler qu'il y a des gens qui aiment mal ou des mamans qui aiment mal. ou qui n'aiment pas c'est fou parce que j'ai du mal j'avais du mal à le dire ça me parait fou mais c'est vrai ça existe tout existe mais ouais

  • Speaker #1

    ouais ouais qui aiment mal qui fait du mal qui tue leurs enfants genre en mode Parce que folie, parce que plein de codes, parce que d'espoir, parce que plein de choses. L'amour inconditionnel, il n'existe pas qu'entre une mère et un enfant. L'amour inconditionnel, ça existe. Et c'est la carte de la papesse. On va regarder ce que tu tiens. Ok. Alors, on enlève toutes nos bouffes là. Pas besoin de place ? Non. Quand même. Un peu quoi.

  • Speaker #0

    Tu les étales toutes ?

  • Speaker #1

    Non, tu vas prendre le paquet dans tes mains. Ok. Et tu vas...

  • Speaker #0

    Je passe comme ça ? Non. Ouais.

  • Speaker #1

    Fais un port. Fais un port, ok. Comme tu es le plus à l'aise.

  • Speaker #0

    D'accord. J'adorais la nana qui fait...

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une question ?

  • Speaker #0

    Est-ce que je dois te la dire ?

  • Speaker #1

    Bah, mieux.

  • Speaker #0

    Alors j'en ai pas.

  • Speaker #1

    Ok alors vas-y, on la fait quand même. C'était vraiment scorpionesque.

  • Speaker #0

    C'est ouf.

  • Speaker #1

    Alors non.

  • Speaker #0

    Alors non. Mais je sais pas, je sais pas si ça ferme pas. Non, tu sais quoi ? Je ne veux pas fermer. Ok. On laisse ouvert. On laisse ouvert. Ouais, on laisse ouvert. Exactement. Exactement. C'est ce que je voulais à la base. C'est ce que je voulais à la base. Il faut que je me reconnecte avec ça.

  • Speaker #1

    Ok. On va respirer un petit coup. Donc, on va demander un message.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Ok. Tu mets le paquet sur la table. Et tu le coupes en deux avec ta main gauche. Ok. Donc, on va regarder la carte de coupe. Le 10 de Donier, c'est une carte géniale. Alors, dans le tarot, tu as 78 cartes. Tu as les cartes majeures. Le héros, c'est le fou, en gros. Et sinon, tu en as une. Tu en as 22 cartes majeures. C'est tous les enseignants que croise le fou. Parce que tout ça, c'est un cheminement spirituel. C'est un parcours. C'est un cycle. Il se répète. tu vois et t'as les cartes de cours Warren, Cavalli, Vallec ça ça peut être des personnes de ton entourage qui apparaissent ok ou des qualités qu'il faut que tu développes pour atteindre ton objectif et puis t'as les cartes mineures qui sont des indices tu vois t'es pas dans un moment majeur un tournant majeur et t'as rien à on ne t'enseigne pas quelque chose en revanche on te montre c'est un peu plus divin les cartes mineures c'est des conseils mais c'est voilà c'est un peu plus divinatoire c'est vraiment voilà donc le 10 de deniers le 10 c'est la force une est toujours dans six mois et le 10 c'est très c'est le dernier c'est la dernière carte je t'ai dit le 9 c'est plus haut haut, mais le 10, c'est vraiment la fin d'un cycle. En fait, c'est tellement la fin qu'on est déjà au début. Tu sais, c'est le moment le plus noir de la nuit, c'est le moment où, en fait, ça va remonter.

  • Speaker #0

    D'accord. Parce que je veux dire,

  • Speaker #1

    c'est le passage. On est un passage. Et toi, t'es dans un passage matériel, t'es dans un accomplissement matériel. On va vers une abondance matérielle. Dans le tarot de Ryder, celui-là, c'est un visconti. Donc, il est à 10 données, en fait, si tu veux. T'as 10 pièces sur le truc. Mais dans tarot de Ryder White-Smith où les illustrations sont beaucoup plus parlantes. Où les illustrations sont beaucoup plus parlantes. J'ai montré ce qui se passe sur la carte, ça va te parler. C'est une idée de communauté, une idée d'abondance, c'est-à-dire que tu fais partie d'un royaume, l'argent circule, et l'argent circule bien, tu vois ce que je veux dire ? L'argent rentre.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Tu vois, c'est vraiment, tu peux t'appuyer sur des gens, le boulot arrive, le commerce.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et je te tire le monde. Le monde, c'est la dernière carte majeure du jeu. C'est la confirmation qu'on est sur à la fin d'un cycle, c'est-à-dire que tu es prête. à avoir des cadeaux, à avoir des récompenses et à être back to business, tu vois.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et c'est marrant, hein. C'est la 21e carte, ça. C'est la dernière carte majeure. Il y a un cycle qui se termine et il y en a un nouveau qui commence. Ok. Bon, ça, c'est moi qui te l'ai tiré. Mais on va quand même continuer parce que ça, c'est le tarot de rider. Donc, ok. Donc, tu as coupé au 10 de denier. Donc, on va parler d'un cadeau qui arrive. Oui. Énorme. En fait, les deniers, ce n'est pas forcément largement... et le commerce. En général, c'est quand même un peu ça. Ça parle quand même de profession, mais de professionnel, mais quand même, c'est ce qu'il y a de la valeur pour toi.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Si tu es célib et que tu rêves d'un mec et que tu tires le 10 de données, il y a un mec qui arrive. Ok. Tu vois ce que je veux dire ? Si tu rêves de trouver un appartement en dehors de Paris où il n'y ait pas de bruit, tu tires le 10 de données, ça arrive. Peu importe ce qu'il y a de la valeur à tes yeux. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Super.

  • Speaker #1

    Si tu poses une question sur une engueulade, enfin, tu vois, bon, bref. On a compris. Oui. Très clair, très clair. OK. Alors, maintenant, on va faire… Donc, on n'a pas de questions. Non. OK. Donc, on va en tirer une. On va demander un… Tu vas… Une carte que tu vas imprégner parce qu'au début, tu m'as dit, je ne veux plus que ce soit elle qui m'imprègne,

  • Speaker #0

    moi qui l'imprègne. Oui.

  • Speaker #1

    Tu vas en faire ce que tu veux de cette carte. Oui. Mais tu vas m'en donner une.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu vois ?

  • Speaker #0

    La tempérance.

  • Speaker #1

    C'est une carte majeure. Qu'est-ce que tu vois ?

  • Speaker #0

    Je vois une dame avec deux CD-Vas qu'elle tient. Un dans chaque, un peu comme une... Ça me fait penser un peu au cycle de la balance.

  • Speaker #1

    La tempérance, c'est une qualité qui a les signes de la balance. Ce n'est pas comme nous.

  • Speaker #0

    La tempérance, ça veut dire ? Est-ce que c'est dans l'idée de savoir peser, sous-peser les choses et d'avoir une certaine mesure ?

  • Speaker #1

    Il y a de ça. C'est la communication. C'est-à-dire qu'on n'est pas dans l'énergie tout feu, tout flamme. En fait, là, il y a un fluide imaginaire. C'est la collaboration de deux forces contraires à la tempérance. La tempérance, c'est une carte majeure qui parle d'association, de collaboration, de bonne entente, de paix. Alors, c'est-à-dire que l'ermite, il est moins grand que la tempérance. L'ermite, c'est la carte majeure numéro 9. La tempérance, c'est l'arcane majeur numéro ?

  • Speaker #0

    14.

  • Speaker #1

    Ok, donc c'est 5. en contre eux. Elle est plus élevée quand même que l'herbe, elle arrive après dans le cycle du tarot, ça c'est comme ça. Mais si on reprend le 5, le 5 c'est qu'il y a un changement. Le 5 c'est le changement, donc il y a une collaboration qui arrive. C'est-à-dire que c'est comme si, je dis souvent, mais d'ailleurs mes pauvres auditeurs, je donne toujours les mêmes excuses, c'est comme si un mec de gauche se mettait avec une meuf de droite, ils se mettaient à table et ensemble ils faisaient une loi. Tu vois ce que je veux dire ? C'est un vrai truc de... pour mon parti, on va collaborer. Donc, c'est deux forces contraires. Donc, au niveau divinatoire, quand la tempérance arrive, on peut dire qu'il y a soit une conversation de dingue qui arrive, soit une réconciliation de dingue. Conciliation. Tu vois ce que je veux dire ? C'est vraiment une extravertie et un introvertie qui sont meilleurs amis. Et qui ensemble, ils vont faire un projet. C'est vraiment... On n'a pas les mêmes forces, mais... notre force, c'est ça. C'est qu'on arrive à parler. C'est la magie. Et ça apporte un énorme changement. Parce qu'après la tempérance, on verra, on va pas faire la carte que t'as pas tirée, mais on arrive à la concrétisation et le but, c'est d'aller jusqu'au monde.

  • Speaker #0

    Que t'avais trouvé toi.

  • Speaker #1

    Ouais. Le monde, ça... Alors, toi, tu es à la fin d'un cycle, ça c'est sûr. Tu es prête. Il y a quelque chose qui arrive, une collaboration qui arrive. Tu vas te mettre en paix avec quelque chose, un sentiment de paix. C'est ça la tempérance. C'est l'inverse de la colère. Enfin, ce n'est pas l'inverse de la colère, mais c'est vraiment, on est en paix avec l'autre qui est l'inverse de moi, avec moi, avec mes deux côtés, enfin avec tous ces côtés. Enfin, tu vois, il y a quelque chose de très comme ça. et de la bonne communication et il y a quelque chose de magique mais le but c'est d'arriver au monde et le monde c'est de rendre au monde, d'être aligné avec qui on est toi tu dis trouver sa mission tu sais, on disait ça le monde c'est un peu putain j'ai enfin trouvé le monde, enfin mon monde tu vois ce que je veux dire, il y a quelque chose de très aligné sur le bed et je montre au monde je rends au monde ce pourquoi il m'a fait venir plus tu es aligné plus il ya quelque chose de plus tu es dans le monde en fait tu prends le micro et tu vois le t visible c'est là où tu peux rendre et non mais c'est très émouvant mais pourquoi c'est quoi ta question quand même posé question tu

  • Speaker #0

    comprends pas tu veux que je trouve ça c'est incroyable c'est super c'est bien

  • Speaker #1

    Pour prendre rendez-vous avec moi, c'est très simple. Rendez-vous sur Instagram, sur le 4 de bâton tarot. Et si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute, à en parler autour de vous et à partager l'épisode. Je vous embrasse fort. N'oubliez pas que si on y croit, nos rêves se réalisent. Bonne chance !

Chapters

  • Introduction et présentation de l'invitée

    00:00

  • Discussion sur le Scorpion et l'astrologie

    00:28

  • Réflexion sur la spiritualité et les expériences personnelles

    01:59

  • La quête de liberté et d'expériences intenses

    03:52

  • Apprendre de la joie et de la maternité

    04:19

  • L'amour et les relations : un choix conscient

    01:03:43

  • Conclusion et encouragement à croire en ses rêves

    01:16:30

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Description

Avez-vous déjà ressenti que votre destin était écrit dans les étoiles ? Dans cet épisode captivant du 4 de Bâton Studio, Juliette BLAT nous invite à plonger dans un univers fascinant où la spiritualité et les expériences magiques se rencontrent. Accompagnée de son invitée, Magali, elles explorent ensemble les mystères du Scorpion, ce signe puissant qui influence tant nos personnalités que notre cheminement personnel.


"Nous sommes tous des architectes de notre destinée, mais parfois, les étoiles nous guident." Cette citation, tirée de l'épisode, nous rappelle l'importance de la connexion entre notre libre arbitre et les forces cosmiques qui nous entourent. Juliette et son invitée partagent des anecdotes personnelles touchantes, abordant des thèmes tels que la maternité, la vie après la mort, et l'impact des rencontres humaines sur notre parcours spirituel.


Au fil de leur conversation, elles nous invitent à réfléchir sur notre rapport à la spiritualité et à l'introspection. Comment l'astrologie, en particulier le signe du Scorpion, a-t-elle façonné leur vision de la vie ? Quels enseignements peuvent-elles tirer de leurs expériences passées ? En s'appuyant sur des éléments du tarot et des rêves, elles nous montrent que chaque instant de notre existence est imprégné de magie et de sens.


Cet épisode ne se contente pas de parler de croyances ; il nous pousse à questionner notre propre rapport à la spiritualité et à nos aspirations. Juliette et son invitée encouragent les auditeurs à croire en la réalisation de leurs rêves, à ouvrir leur cœur aux possibilités infinies que la vie a à offrir. L'importance de la communication dans les relations est également mise en lumière, soulignant que chaque échange peut être une porte vers une compréhension plus profonde de nous-mêmes et des autres.


En écoutant Le 4 de Bâton Studio, vous découvrirez non seulement des réflexions sur l'astrologie et le tarot, mais aussi des clés pour embrasser votre propre magie intérieure. Cet épisode est une véritable invitation à l'éveil spirituel, à la découverte de soi et à la célébration de la vie. Ne manquez pas cette opportunité de vous connecter à des idées qui pourraient transformer votre vision du monde. Écoutez dès maintenant et laissez-vous emporter par cette conversation enrichissante et inspirante !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Juliette, bienvenue dans ce podcast. Dans le cadre de Bâton Studio, j'interview une personnalité sur sa spiritualité. Ici, nous parlons des cartes du tarot, de superstition, de fantôme, de la vie après la mort, de destin, de croyance de manière générale. Dans cet épisode, nous rentrons dans l'intimité d'un invité qui partage avec nous ses expériences magiques. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Tu sais quoi, tu m'as dit, vas-y, écoute, écoute, et je me suis dit, ah franchement, je veux y aller vierge.

  • Speaker #0

    Mais tu n'es pas vierge, tu es ?

  • Speaker #1

    Scorpion.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça signifie pour toi, Scorpion ?

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, ça signifie moins de choses maintenant que quand j'étais ado. Ah ouais ? Ouais, tu vois, ado, je me souviens que c'était comme ça. Je pense, tu me dis, mais je pense que c'est un signe qu'on craint un peu. Tu vois, c'est un signe... Enfin, moi, le nombre de fois où j'ai dit « je suis scorpion » , on m'a fait « ah, ouf, ouf » . Non, mais ça, le truc où tu te dis, tout à coup, c'est diabolisé à fond et je ne comprenais pas trop pourquoi. Mais je me souviens, comme j'étais une petite fille globalement super sage, ou même une ado, tu vois, sans trop d'histoire, en tout cas dans mon début d'adolescence, j'aimais bien que ça me file un mystère, tu vois. Ouais. C'était presque un cadeau, genre. Et en vieillissant, je me suis dit « tiens, Pareil, dans les prénoms... Attends,

  • Speaker #0

    parce qu'on peut revenir sur les réactions... Ah !

  • Speaker #1

    Mais je comprends pas ce truc, mais on est quand même les mal-aimés du Zodiac. Non !

  • Speaker #0

    Les gémeaux, c'est les pires ! Ah bon ?

  • Speaker #1

    Tu sais, parce que t'es scorpion ! Mais moi, j'ai toujours entendu... Mais moi,

  • Speaker #0

    on m'a jamais dit... Non, non, moi, au contraire, moi, j'ai toujours été extrêmement fière. Mais je trouve, les gémeaux sont pas trop kiffés, quand même. Et les capricornes, attends, tu rigoles ? C'est le film de Laroui qui a fait un... Un podcast, elle n'arrêtait pas de dire « Ah, les capricornes ! » C'est vrai ? Oui, les capricornes, ils prennent cher.

  • Speaker #1

    Tu vois, ça me fait du bien. Mais en revanche, tu vois, c'est vrai que quand j'ai commencé à grandir, adolescente, tu vois, je n'avais pas encore trop d'histoires de mecs et tout, et j'ai capté que dans le scorpion, il y avait une dimension sensuelle, sexuelle, intense. Et je me souviens que je me disais « Putain, mais c'est cool ! » Ça veut dire que je dois avoir ça en moi, quelque part. Tu vois ? Mais hyper naïvement.

  • Speaker #0

    Tu l'as de dingue.

  • Speaker #1

    En fait, hyper naïvement, parce que je ne connaissais pas du tout, je n'avais rien exploré, tu vois, j'étais encore super jeune. Mais je me doutais que c'était quelque chose de chouette. Après, effectivement, j'étais à fond sur les magazines féminins où tu lis les horoscopes. Franchement, si tout à coup, on me disait que j'avais passé une bonne semaine, je me disais, ah bah chouette. J'y croyais quand même à fond, quoi. C'était un truc que je regardais presque systématiquement. Évidemment, plus du tout maintenant. Mais à l'époque, c'était quand même quelque chose. Plus du tout. Je ne regarde pas les horoscopes, non. Attends, si je tombe dessus... Je le lis.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Mais je vais pas, je me souviens d'un truc un peu compulsif, plus jeune, tu vois, où si j'étais dans un relais en attendant mon train, j'allais checker à la fin d'un cosmo, tu vois, ah, tiens, mon truc. Quand même. Et ça m'aidait pas mal. J'aimais bien ça. Et en vieillissant, maintenant, que j'ai quand même appris un peu sur le cygne, et sur tout ce qui me parlait, en fait, dans le cygne, je reconnais quand même, ouais, plein de caractéristiques.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu reconnais ?

  • Speaker #1

    Bah, je reconnais ce besoin. D'aller chercher le noir. D'aller remuer dans la boue, quoi. De pas... Vraiment, tu vois. De pas laisser la chose juste être et puis de foutre un mouchoir dessus, quoi. D'aller creuser pourquoi ça va pas. Et puis d'aller me chercher dans des situations très sombres. C'est pour ça que je suis assez contente de pas avoir un caractère trop addictif. Parce que je sais que j'ai cette propension à aller vers les choses pas belles. Tu vois ? En tout cas, aller pousser mon curseur dans l'intensité.

  • Speaker #0

    Pourquoi on fait ça ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que c'est pour aller me chercher dans la liberté à fond. Je pense que mon moteur, c'est la liberté. Et surtout, mon verbe à moi, mon verbe de vie, c'est l'expérimenter. C'est vraiment mon verbe.

  • Speaker #0

    Tu ne trouves pas que c'est dans les moments compliqués, dans le noir, que c'est beaucoup plus riche que dans, je ne sais pas, un moment de bonheur ? C'est quand même moins intéressant qu'un...

  • Speaker #1

    En fait, je ne crois pas, tu vois, en vieillissant. Je crois pas. Je crois que ça nous arrange bien à un moment dans notre vie d'aller chercher le sombre et où on se dit voilà, effectivement, je vais trouver des réponses, je vais trouver des choses sur moi, je vais rebondir, ça va m'apprendre des choses. Mais je crois qu'on peut apprendre dans le très beau, dans le très joyeux, dans le très solaire en fait. Moi, j'ai appris ces derniers temps et je pense que l'expérience de la maternité aussi, ça m'a aidée sur ça. C'est très plein en fait, le beau et la joie. Et c'est très nuancé aussi. Donc, j'ai été plus chercher ça ces dernières années. que dans les phases de jeunes adultes, où là, ouais, c'était presque... C'était une vraie nécessité d'aller chercher le pas beau, d'aller remuer le noir. Vraiment, je pense que ça, c'est très scorpion. Enfin, tu connais mieux que moi.

  • Speaker #0

    Non, je m'y intéresse, mais on vit tous notre signe. Moi, je suis scorpion comme toi et j'ai beaucoup de placements en scorpion. Toi, tu as quoi ? Tu as ton solaire en scorpion ? Est-ce que tu connais ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Non, je ne sais pas. Tu connais juste ton signe solaire. Mais tu vois, j'ai un peu honte parce que l'ascendant, je crois que je le... tous les six mois, je vais faire le test sur Google tellement je ne retiens pas. Je ne le retiens pas. Et je me souviens même qu'à un moment donné, il y avait une histoire de... Il y avait un autre signe qui devait apparaître. Non, c'est pas ce truc-là. Tu sais, un autre signe zodiacal, il fallait qu'on décale tous nos signes. Tu te rappelles ? J'étais un peu énervée parce que je me disais attends, je suis presque plus scorpion. J'ai zappé ce truc-là. Donc en fait, je me dis non, je suis scorpion parce que je m'y attache depuis petite. Ça fait partie d'un truc identitaire que maintenant je revendique parce que je trouve que c'est chouette en fait. Parce que finalement, tout ce qu'on m'a recroché en me disant un peu, tu vois, de but en blanc, ah mais les scorpions, vous êtes hyper exigeants, vous êtes très intolérants avec les autres, ou vous êtes difficiles dans vos relations humaines, etc. Moi, je me détricote complètement maintenant et je me dis, mais je pense que je suis plutôt quelqu'un de très fidèle en amitié par exemple. J'ai une vraie fidélité, une vraie intensité dans la relation amicale. Et à la limite, la personne à qui j'ai fait le plus de mal, je pense, j'ai sûrement blessé plein de gens, mais j'espère pas intentionnellement, mais la personne à qui j'ai fait le plus de mal, c'est moi. Vraiment.

  • Speaker #0

    C'est ça le scorpion. C'est une caractéristique énorme du scorpion.

  • Speaker #1

    Ouais, mais j'ai presque envie de dire aux gens, donc du coup, ne vous emmerdez pas.

  • Speaker #0

    C'est qu'on s'auto-détruit. On s'auto-sabote. On se fait pleurer juste en se remémorant des souvenirs horribles. Allez, répétez-moi mal.

  • Speaker #1

    Hyper nostalgique.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Mélancolique à fond. Ouais. D'un. Très. Et moi maintenant, c'est pas mal. C'est peut-être mon ascendant qui a pris le dessus, mais je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Et en même temps, il y a une originalité de dingue, moi, je trouve, chez Scorpion. On prête souvent l'originalité au verso. Mais moi, je trouve qu'on a l'originalité du verso, la liberté du bélier. On est très, très libre. Oui, très. On a un espace, quand on est seul, c'est l'éclate. C'est genre, c'est l'éclate. Alors oui, on va chercher, on va remuer la boue, mais cette même énergie est capable aussi de faire des fantasmes. Enfin, je veux dire, moi, je mets ma musique, mais laisse tomber les concerts de fous que je fais ici.

  • Speaker #1

    Non, mais t'es en mode,

  • Speaker #0

    genre, c'est beaucoup d'imagination, de créativité.

  • Speaker #1

    Et c'est ta raison, beaucoup d'expériences seules. Oui. J'ai fait beaucoup de voyages solos. C'est des expériences marquantes dans ma vie. Ouais, vraiment. Ça, c'est vrai. La solitude, c'est une des clés de ma vie. Vraiment. Liberté, solitude. À fond.

  • Speaker #0

    On parlait tout à l'heure, en off, on n'avait pas encore tourné, tu me disais que ton mec était cancer. Et que tu disais souvent que vous êtes tous les deux des signaux d'eau. Oui. Donc ultra sensible. On a oublié de dire ça quand même. Est-ce que tu vois la différence entre un cancer et un scorpion ? Est-ce que tu peux juste nous parler de ça ?

  • Speaker #1

    J'ai l'impression, en tout cas, de ce qui se passe dans notre sphère intime, que moi, j'ai encore... plus d'importance à la part de mystère. C'est-à-dire que moi, je suis OK de ne pas savoir tout ce qui se passe dans sa tête. Et lui, il a plus de mal si j'avance un peu masquée ou si je suis pas tout à fait... Si je suis un peu opaque dans une discussion ou sur un moment où ça clashe un peu, c'est un truc qui le rend dingue. Alors que moi, je peux assez vite fermer la porte en me disant, bon, écoute, il est comme ça. Et hop, je passe à un autre truc. Alors que lui, il a besoin de décortiquer beaucoup plus. Il a besoin... Mais je sais pas si c'est... Non, non, non,

  • Speaker #0

    non, non, mais juste, ce qui m'intéresse, c'est pas tellement le système, ce qui m'intéresse, c'est le côté opaque du scorpion. Il a besoin de...

  • Speaker #1

    Il a besoin de secrets. Je crois qu'il y a une dimension de secret aussi chez le scorpion. Je crois qu'il y a beaucoup de pudeur au final. Moi, j'aime pas qu'on vienne me chercher... Et c'est drôle parce que... Pour autant, je suis comédienne, donc il y a quelque chose normalement avec... C'est très impudique, quoi. Tu vois, c'est beaucoup de mise à nu. Et pourtant... Et bon,

  • Speaker #0

    sans cernes, on en parlait.

  • Speaker #1

    Heureusement que c'en est un. C'est le jeu aussi. Exactement. Mais moi, dans la vie, je suis très, très pudique. Très pudique. Je dis je t'aime facilement, j'ai pas de difficulté à montrer mes sentiments. Mais déjà, ils sont très précieux et je les donne à très peu de gens. Vraiment. Et j'aime pas qu'on vienne me tirer les verres du nez. J'aime pas qu'on vienne me forcer à... J'ai besoin, tu vois, de mon timing, vraiment. Je suis très intuitive et très instinctive. Et je déteste qu'on me brusque, tu vois, dans l'expression d'un sentiment ou dans un truc plus quotidien où je me sens tout à coup, tu vois, un peu prise à la gorge. Ça, j'ai du mal, ouais. Je pense que c'est Scorpion.

  • Speaker #0

    Total. Ouais.

  • Speaker #1

    Total. Ma idée à la grande chute.

  • Speaker #0

    Et la vulnérabilité est compliquée.

  • Speaker #1

    Ouais, ah oui.

  • Speaker #0

    Parce qu'on fait peur avec notre armure de scorpion. Mais par contre, à l'intérieur, c'est tout au bout du bout.

  • Speaker #1

    Oui, tu vois, ça m'a joué des tours et ça m'en joue encore. Parce que souvent, tu vois, quand je suis dans un endroit où je connais moins de gens ou dans un truc plus mondain, tu vois, où on ne me connaît pas vraiment et je dois me présenter au monde. Si tu tombes sur un jour où je me sens très bien, très confortable, très à l'aise avec qui je suis, tu vas avoir l'impression que je suis hyper à l'aise. Mais sur un moment où effectivement je me sens un peu plus vulnérable, on peut se dire mais elle est super désagréable, cette fille est très hautaine. Et on m'a souvent dit que j'avais l'air de quelqu'un d'un peu hautain et qui s'en fout. Max c'est la fille qui s'en fout. Où tout à coup tu peux lui envoyer trois textos et puis je vais pas répondre. Et c'est vraiment pas du dédain, c'est vraiment pas du je m'en foutis, bien au contraire. C'est presque un endroit où je suis, tu vois, je suis en dissonance, je suis pas alignée, je sais pas trop quoi faire de moi. Et du coup bah... je vais pas traîner à cette soirée, je vais vite trouver une excuse pour partir, ou peut-être pour pas venir, et je vais te balancer un truc à la dernière minute. Et en fait, maintenant, je me détache de plus en plus de ça, en disant la vérité, en disant juste, je me sens, je suis pas bien. Genre, je me sens pas bien ce soir, je vais pas venir parce que j'ai pas la bonne énergie, je me sens pas, je suis pas bien, quoi. Non, je... Ça prend le temps, quoi. C'est que ça prend le temps, j'ai rien à dire, non. Mais je te jure.

  • Speaker #0

    Et le mensonge ?

  • Speaker #1

    Le mensonge, ça peut me servir quand même.

  • Speaker #0

    C'est marrant comme le scorpion On cherche la vérité Mais on a un rapport avec la vérité Compliqué quand même Qu'on se le dise

  • Speaker #1

    On a quand même un dénui Socialement c'est vrai que

  • Speaker #0

    Moi je mens beaucoup plus que la moyenne

  • Speaker #1

    Et en même temps Mais sur des trucs à la con Moi jamais sur des trucs importants Mais sur des trucs à la con je peux mentir En fait je me souviens de mon grand-père qui m'a dit Un mensonge pour se tirer l'affaire n'est pas un mensonge Ah bon ? J'applique cette maxime ? Non mais... C'est pas...

  • Speaker #0

    C'est un cauchemar.

  • Speaker #1

    Un cauchemar.

  • Speaker #0

    C'est un cauchemar. Une tromperie vaut mieux qu'une femme confiée. C'est genre quoi ? Mais pas plus. C'est un cauchemar.

  • Speaker #1

    Mais franchement, non, je ne peux pas dire que je m'en... Je ne sais pas si je m'entends. Putain, tu dis carrément que je m'en... Non,

  • Speaker #0

    mais je pense que les scorpions ont un rapport avec la vérité. Je peux, pour que la vérité soit entendue, amplifier.

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #0

    oui. Tu vois ce que je veux dire ? Amplifié. Tu vois, par exemple, j'ai fait un coma qui a duré, je pense, un mois. Très fréquemment, je dis trois mois. Allez.

  • Speaker #1

    Pour que vous comprennent ce que j'ai vécu. Ça me parle, ouais. Tu vois ce que je veux dire ? Je pense que c'est intensifié un peu là. Intensifié. Mais par contre,

  • Speaker #0

    en fait, je ne vais pas dire que j'étais en Italie. Non. Je vais dire, si j'étais 10 jours en Norvège, j'étais 15 jours en Norvège. Tu vois ce que je veux dire ? Je peux faire ça.

  • Speaker #1

    Pour que les gens comprennent.

  • Speaker #0

    T'as compris l'info ?

  • Speaker #1

    Et que c'était important pour moi, ou globalement, peut-être que j'ai besoin d'aide, ou que tu me regardes. C'est vrai que je peux faire ça.

  • Speaker #0

    Et c'est très scorpion.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    C'est très scorpion. Parce qu'en fait, la pudeur dont tu dis, on parle, on est très... Enfin, t'as vu comment je t'ai ouvert avec ma robe noire à moitié transparente. Tu vois, toi, avec ton énorme cheveu, on est quand même des divas, quoi, quand même, les scorpionnes. Non, mais c'est vrai. On a ce type qui... Ouais. On est très... Ton regard est très scorpion. On est ténébreuse. On est des brunes... Enfin, t'as des blondes qui sont scorpions, les pauvres. Mais c'est rare. Ce ne sont pas nos copines. Non mais tu vois c'est quand même dite avantise, enfin tu vois c'est des tas d'art un peu.

  • Speaker #1

    Oui oui c'est vrai, c'est vrai. Tu vois c'est l'imaginaire collectif, c'est très important par exemple.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est un regard profond, intense. Voilà,

  • Speaker #0

    souvent en noir, en velours, machin. C'est vrai. Donc il y a ça. Et en fait la pudeur dont tu parles, on est quand même des, comme la plupart des gens, mais on est quand même pas très bon communicant ou très bon communicant et donc du coup, vu qu'on a envie de crier la vérité, souvent il y a ce truc-là de pudeur en fait. Oui. Ou au lieu de dire vraiment ce qui s'est passé émotionnellement, tout ça, on va... Je ne sais pas, il y a un peu de manœuvre et de manipulation dans la communication, d'une certaine manière, je trouve.

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'est très juste. C'est très juste.

  • Speaker #0

    Bon, alors, qu'est-ce que tu as fait comme mensonge depuis le début de la...

  • Speaker #1

    Écoute, je ne suis pas prête encore, mais il reste un peu. Non, mais c'est très juste ce que tu dis, ça me fait beaucoup réfléchir. C'est vrai. Je l'emmènerai avec moi, ça.

  • Speaker #0

    Bah de toute façon je t'enverrai l'épisode. Tu vas voir c'est le moment le plus dur. Parler c'est de l'enfer.

  • Speaker #1

    C'est de l'enfer. Tu sais que je les écoute pas en général.

  • Speaker #0

    Ah bah là tu vas l'écouter.

  • Speaker #1

    Ok je vais l'écouter.

  • Speaker #0

    Alors. Donc le signe astrologique scorpion. Qu'est-ce qu'on pourrait dire d'autre des scorpions ? Déjà on vous embrasse les scorpions. C'est vrai. C'est compliqué d'être scorpion. Mais je pense qu'en vieillissant c'est de mieux en mieux. Comme tous les signes.

  • Speaker #1

    Tu dis ça pour toi, pour moi,

  • Speaker #0

    pour nous ? Je pense que c'est compliqué d'être scampillon, mais que, voilà, plus on vieillit, mieux on s'en accommode. Mieux on s'en accommode. Je crois !

  • Speaker #1

    Vas-y, c'est vrai. Je sais pas. En vrai, de vrai, la maturité, ça apaise un peu tout. Je parle comme si j'avais 60 mères. Ouais,

  • Speaker #0

    on n'en a que 35. On y va sur les questions, une fois maintenant qu'on sait à qui on parle, à qui on s'adresse.

  • Speaker #1

    Vas-y.

  • Speaker #0

    Une manipulatrice sexuelle.

  • Speaker #1

    Oh, l'enfer ! Ma mère ne pourra pas écouter ça.

  • Speaker #0

    Mais non ! On n'a pas trop parlé du côté sexuel du scorpion, mais bon.

  • Speaker #1

    Si, je t'ai dit un peu ado, un peu ce truc-là qui me rassurait quand j'avais rien vécu et que je me disais, ah, mais je dois avoir ça, puisque tout le monde pense que je l'ai.

  • Speaker #0

    Ouais. Tu vois ? Et tu ne l'as pas tellement.

  • Speaker #1

    Oh, si.

  • Speaker #0

    Une infomane, en plus,

  • Speaker #1

    d'être infomane. Non, c'est pas ça, c'est pas vraiment ça. Je pense qu'on a un rapport avec la chair, en tout cas. Il y a quelque chose. Après, moi, j'ai été danseuse pendant longtemps, donc je sais que le corps, la chair, les sensations, le toucher, le frisson, tu vois. En fait, le rapport au corps, moi, me fascine. Mais il y a quelque chose de Stordorna, quand même. C'est très animal, en fait.

  • Speaker #0

    C'est quoi le tarot pour toi ?

  • Speaker #1

    Le tarot pour moi...

  • Speaker #0

    Tiens, je t'en mets un sous les yeux.

  • Speaker #1

    Oui, il est beau,

  • Speaker #0

    le tien. Oui.

  • Speaker #1

    Bah écoute, le tarot pour moi, je dirais que ça a été pour le moment ces deux rendez-vous dans ma vie parce que je l'ai fait deux fois en fait. J'ai eu deux tirages et c'était une guidance, ça m'a fait du bien. C'est ce que je te disais, moi en général je le fais et je fais tous ces rendez-vous un peu, c'est pareil j'avais vu une voyante, mais je l'ai fait dans des moments où j'étais vraiment perdue. Donc j'en avais vraiment besoin, je m'y accrochais vraiment. C'est-à-dire que je prenais vraiment pour vrai. La carte ça avait vraiment vraiment beaucoup beaucoup de sens et j'attendais qu'elle résonne en moi. Je mettais beaucoup d'attentes dans les cartes tu vois. Je sais pas si c'est la position qu'on doit avoir, en tout cas j'en ai une différente là en face de toi aujourd'hui. Tu me prends pas au sérieux ? Je me prends tout à fait au sérieux mais j'ai presque envie d'avoir une tendance tu vois et du coup de choisir à l'intérieur la nuance que j'y mets et de voir ce qui me répond vraiment plutôt que de prendre toute la carte.

  • Speaker #0

    T'avais eu quoi ? Alors, je te revenons sur ces deux...

  • Speaker #1

    Deux fois, j'ai eu deux fois le pendu.

  • Speaker #0

    Ok !

  • Speaker #1

    Ouais, deux fois. Et tu sais quoi ? J'ai oublié ce que ça signifie.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'elle t'avait dit ?

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est celui qui tient une lanterne, comme ça ? Non,

  • Speaker #0

    ça a été l'ermite.

  • Speaker #1

    Alors non, j'ai eu deux fois l'ermite.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Deux fois l'ermite.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Mais je ne me souviens plus, honnêtement, je pense que ça fait plus de dix ans. Mais il y avait une notion de chercher le chemin, ou quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et c'est drôle parce que ça avait vraiment fait sens. J'avais tout épousé. J'avais pris tout l'ermite. C'était moi. Je me disais, bien sûr, c'est exactement ça. L'ermite,

  • Speaker #0

    c'est prendre du cul dans ta vie ou de manière globale. C'est-à-dire là, par exemple, je peux incarner l'ermite en te parlant. Je ne suis pas obligée d'être isolée.

  • Speaker #1

    C'est l'isolement,

  • Speaker #0

    soit physique, soit en tout cas de prendre un peu de recul et de distance pour mûrir les choses. pour trouver la lumière dans les choses. C'est la sagesse. C'est pour ça que c'est un vieil homme, si tu veux. Il tient une lanterne parce que, voilà, il cherche... Il y a plein de choses. En fait, une carte, c'est une énergie. Et dans l'énergie de l'ermite, il y a beaucoup de choses. Mais c'est, en tout cas, prendre du recul. C'est la sagesse, c'est...

  • Speaker #1

    Ça me parle complètement, je me rappelle.

  • Speaker #0

    C'est couper un peu des choses ou des gens pour trouver de la lumière, pour renouer la lumière, pour... éclairer des choses, pour décanter, méditer, enfin tu vois. Mais pas seulement. C'est aussi l'arcane numéro 9. Et le 9, je ne sais pas si tu sais, mais dans les cartes, il y a des titres, une illustration et un numéro.

  • Speaker #1

    Je n'avais pas le numéro.

  • Speaker #0

    Et les numéros, c'est le numéro 9. Dans les cartes, le 9, c'est le plus élevé. Parce que 10, c'est 1. 11, c'est 2. Tu vois ce que je veux dire ? Ça veut dire que c'est au bout d'un cycle ? C'est le plus vieux du tarot. C'est vraiment... Pour moi, dans Fort Boyard, le vieux qui parle et qui ne comprend rien, il fait... Je n'arrive pas à parler de lui, parce que pour moi, lui,

  • Speaker #1

    c'est l'ermite.

  • Speaker #0

    C'est bien sûr qu'il a tout compris. En mode, tu verras. C'est le vieux qui dit, mais tu retourneras amoureux, ne t'inquiète pas. C'est un espèce de truc où il y a de la lumière. Il éclaire les gens.

  • Speaker #1

    Génial. et toi qu'est-ce qu'elle t'avait dit et comment tu l'avais compris à l'époque c'était une période de ma vie très trouble et sentimentalement parlant et professionnellement et tout ça était pas de boule J'avais des amis.

  • Speaker #0

    Ah yes !

  • Speaker #1

    J'aimais ma famille beaucoup. Tout ça était pas mal quand même. Non mais tout n'était pas acheté. C'est pas ce que je te l'ai dit là. J'en parle à mon boulot,

  • Speaker #0

    ça.

  • Speaker #1

    Tout n'était pas acheté. Non mais oui, je me souviens de cette période très sombre. Mais de toute façon, je te dis, les deux fois où on m'a fait le tarot, on dit « tirer les cannes du tarot » . Ouais. C'est ça qu'on dit. À chaque fois, c'était dans des moments où j'avais vraiment, vraiment, vraiment besoin d'aide. Donc en fait, c'était couplé à tout un tas de rendez-vous. que j'avais pris un peu à côté, tu vois la voyante par exemple, l'hypnothérapie, tu vois, tout ça a été mis en place dans un plan très précis de ok, qu'est-ce que je fais pour aller mieux, j'avais déjà fait des psychothérapies plus traditionnelles, donc j'allais chercher ailleurs. Et puis j'étais déjà à fond sur le yoga, donc j'avais déjà cette notion de ok, on va prendre du temps et surtout j'étais curieuse en fait.

  • Speaker #0

    J'étais super curieuse. C'est marrant, tu dis on va prendre du temps. L'ermite, c'est ça. C'était ça. C'est pas étonnant que tu aies tiré. Enfin, ça te représente. Moi, aujourd'hui, on va voir ce que tu tires aujourd'hui. Ouais, j'ai hâte de voir. Mais c'était... Et elle t'avait dit quoi, la nana ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je sais plus. Vous avez fini ?

  • Speaker #0

    C'est de dire,

  • Speaker #2

    oh mon sang.

  • Speaker #1

    Il y a à voir de la barbe. Ça m'ennuie un peu. Non, mais je sais plus. J'ai pas envie de te dire n'importe quoi parce que c'était il y a vraiment longtemps. Mais je sais qu'il y avait cette notion de... de chercher son chemin et de laisser un peu le temps faire. Mais que globalement, j'étais dans la bonne direction. Bon, ce qui est rassurant. Ça, c'est l'ermite aussi, la bonne direction.

  • Speaker #0

    L'étoile aussi, mais l'ermite aussi.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, maintenant, si je reviens à ta question, qu'est-ce que ça m'évoque, le tarot ? Voilà, je dirais ça. Je pense que maintenant, j'ai envie que ça me donne une grande tendance. Mais je sais que quand je vais partir de chez toi, j'en ferai ce que je veux. Alors qu'avant, je partais avec la carte et c'est elle qui faisait un peu... de moi ce qu'elle voulait. Parce que j'avais besoin de... C'était un buvard, quoi. OK, c'est ça. Tellement j'avais besoin d'aide.

  • Speaker #0

    Et pourquoi tu t'achètes pas un jeu de tarot ?

  • Speaker #1

    Alors, figure-toi que c'est très drôle. Parce qu'un de mes ex m'avait offert un jeu. Je lui avais dit... C'est quelqu'un que j'ai connu que très, très peu de temps. Il est adorable, il m'a offert un jeu.

  • Speaker #0

    Adorable !

  • Speaker #1

    Adorable. J'étais un peu gênée parce que c'était presque trop. Ça faisait pas vraiment pas le temps. Et en fait, je... pendant quelques semaines je prenais une carte le matin je prenais mon thé et je tirais une carte et ça me donnait un peu la couleur de la journée, ça me faisait du bien et en fait, faut quand même avoir ce truc je pense, déjà faut quand même être une passeuse d'énergie tu vois, il y a un truc que vous êtes je trouve, je trouve que c'est pas la même chose quand tu prends ta carte toi-même ou quand il y a ce moment entre ... En plus, moi je ne l'ai fait qu'avec des femmes, donc pour moi c'est un vrai moment intime de femme à femme. Et c'est une confiance, tu vois, vraiment importante pour moi. C'est pas la même chose de tirer ta propre carte et puis de le faire avec un peu moins de soin, parce que c'est vrai que j'y mettais moins de soin, là je sais que c'est plus ritualisé. Voilà, je faisais entre, tu vois, mes tartines, mon thé, bon, il n'y avait pas ce truc un peu... Je trouvais que ça perdait de la magie, donc en fait au fur et à mesure je m'en suis un peu détachée, je me suis dit bon, si j'y crois moins, c'est que j'en ai peut-être moins besoin, ou alors j'en ai moins besoin, du coup j'y crois moins, et j'ai rangé le jeu.

  • Speaker #0

    Mais tu l'as encore.

  • Speaker #1

    Mais je l'ai encore. Mais je ne l'ai pas sorti depuis X années, vraiment. Donc là, c'est un vrai rendez-vous que je n'ai pas fait depuis très, très longtemps. Je pense que la dernière fois que j'ai fait ça, c'était il y a 10-12 ans.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu es spirituelle ? Oui,

  • Speaker #1

    oui. Je n'ai pas de doute quant à cette question parce que je crois vraiment avec un grand C. Je crois aux énergies, je crois... Je crois en la magie de l'impalpable. Je demande souvent des choses, tu vois. C'est le truc un peu raisible et tout. Peut-être moins à Paris, avec un public de popo. J'espère. Non, mais tu sais, c'est con, mais à Paris, maintenant dans les grandes villes, il y a ce truc où ça fait moins flipper d'avoir une nana qui dit « Oui, moi j'ai demandé à l'univers et l'univers m'a répondu. » Tu dis ça ailleurs ? de façon à ma cauchemar c'est cauchemar mais il est vrai que moi je l'ai fait beaucoup et en fait c'est vrai que souvent c'est bien que mon mec dit mais demande des choses pour moi parce que je demande pas souvent mais quand je demande c'est vrai que ça arrive et ça arrive à point nommé et je crois qu'il y a aussi une notion de timing vraiment là-dedans et que ... J'ai conscience de ce timing, j'ai conscience de... Tu vois, tout arrive aussi à un moment où tu es prête, où le reste autour sera prêt, où toutes les conditions se sont réunies pour que cette chose-là que tu as demandé...

  • Speaker #0

    Et quand tu demandes ?

  • Speaker #1

    Je demande assez simplement. En vrai de vrai, comme j'ai toujours fait beaucoup de yoga, et puis je suis partie en Inde pour me former en tant que professeure de yoga, il y a... 7-8 ans maintenant. Déjà, ça m'a aussi beaucoup décomplexée de ce côté... C'était pas encore à l'époque où tout le monde mettait des leggings fluos et c'était pas encore stylé de faire du yoga. Et tant mieux si ça l'est devenu et que ça a ouvert à tout le monde ce champ des possibles et tout ce que ça donne de bon et de bien pour les gens, tant mieux. Même si ça a été un peu américanisé, tout ce que l'on veut, tant mieux, en vrai. Mais là-bas, ce que j'ai ramené vraiment, c'est... savoir m'asseoir en tailleur ou peu importe et juste me focus sur ce qu'on disait tout à l'heure en off le ici et maintenant le présent connecté à mon corps à mes sensations à ma respiration à mon énergie personnelle à ce que je sens autour et comment je le sens aujourd'hui comment j'appréhende le monde et franchement je ne demande pas à haute voix parce que là pour le coup ça me je t'en parlais je me disais c'est pas possible tu peux vraiment tu peux pas dire je demande à l'univers d'ailleurs je trouve que tout est plus ridicule en français qu'en anglais en Inde je pouvais balancer des grands trucs des grandes phrases et je me disais waouh c'est hyper looké en France c'est cauchemar j'ai honte tu vois de balancer je fais des demandes dans ma tête rarement je te dis vraiment rarement mais quand je le sens c'est surtout un truc que j'ai pas envie de dire que je mérite parce que la notion de mérite c'est encore quelque chose on peut en parler des heures mais que Quand je sens que c'est bon pour moi, que c'est... Parce que j'ai la sensation de savoir maintenant ce qui est bon pour moi, je crois. Ouais, je le demande. Je le formule dans ma tête.

  • Speaker #0

    Plusieurs fois ? Enfin, juste...

  • Speaker #1

    Oui, mais pas forcément. Je peux le demander une fois et puis pas m'accrocher dessus. Et puis, je vais y repenser dans la journée ou pas. Ça dépend. Et puis, je vais y revenir dans trois jours ou pas. Franchement, ça dépend de ce que je demande.

  • Speaker #0

    Donc, il y a ce côté... En fait, tu formules dans ta tête quand vraiment tu sens que c'est aligné, quoi. C'est vraiment.

  • Speaker #1

    Oui. Et que j'ai suffisamment processé la chose pour ne pas avoir honte de le formuler. Ça veut dire que je suis déjà passée par toutes les phases où je me sens illégitime de demander ça, par exemple. Tu vois, je me débarrasse de ce truc de... Non, mais quand même, quitter pour... Je me débarrasse de ça, de ce qui me pollue un peu, que j'ai toujours au départ, évidemment. Quand tu demandes quelque chose à l'univers avec un U majuscule, il faut quand même avoir suffisamment passé les choses où tu te dis, mais non, mais... J'ai honte, je vais pas demander ça, ou qui je suis pour demander ça, ou à quel moment il va m'écouter. Mais je le fais aussi avec presque un truc enfantin, en fait. Tu vois, comme quand tu formulais tes voeux au Père Noël, tu vois. Si ça arrive, c'est chanmé, si ça arrive pas, je me dis pas tout à coup, je te fais plus confiance là-haut. Alors,

  • Speaker #0

    et qui est là-haut, du coup ?

  • Speaker #1

    Ben, j'y mets pas de forme, j'y mets pas de forme, tu vois, je mets pas de... Je mets pas de dieu, je mets pas de... Mais je trouve que tout est trop bien fait ici, mis à part...

  • Speaker #0

    Mon appart.

  • Speaker #1

    Si, ça c'est bien fait. Je l'intégrais dans le tout est trop bien fait. Mais mis à part toutes les horreurs que les humains sont capables de faire. Mais je trouve que tout est trop magique. La magie est tellement déjà là. Je ne comprends pas comment c'est possible qu'il n'y ait rien au-dessus. Tu vois, ce n'est pas possible pour moi. Il y a forcément quelque chose d'encore plus magique au-dessus. Et puis, je suis aussi vraiment pour le fait de se dire, franchement... Tant que je crois à quelque chose et que ça fait de mal à personne, c'est ma sphère privée. Autant y croire, ça me fait du bien.

  • Speaker #0

    Donc tu penses qu'il y a un truc encore plus magique au-dessus ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu es superstitieuse ?

  • Speaker #1

    Pas trop. Pas trop. Non, pas trop. Je me suis posé la question par rapport à... Parce que, tu vois, quand tu me poses cette question, je me dis... Ce qui viendrait à la limite le plus... Sur ce côté superstitieux, ça pourrait être, tu vois, est-ce qu'au théâtre, par exemple, si j'ai pas fait telle ou telle chose dans tel ordre, est-ce que tout à coup je me dis, la représentation va être foirée parce que j'ai pas tout sécurisé. Et c'est drôle parce que quand j'ai commencé le théâtre, je me suis amusée à foutre en l'air tout ça, c'est-à-dire qu'au tout tout début, tu vois, les deux, trois premières, si j'avais pris des habitudes, je m'amusais à les déconstruire. en me disant surtout, surtout, surtout, il ne me faut pas d'appuis comme ça. Parce que ça me terrorise plus d'avoir des appuis sécurisants que de ne rien avoir du tout. Donc en fait, je n'ai pas ça dans mon travail. Et dans la vie, si je croise un chat noir, ça ne me terrorise pas. Ça ne m'embarque pas dans une mauvaise énergie dans ma journée. Mais si je peux éviter de passer sous une échelle, je vais le faire.

  • Speaker #0

    Oui, mais pour des raisons de sécurité.

  • Speaker #1

    Oui, et puis aussi parce qu'il y a quand même un petit truc. Mais qui... qui ne m'habitent pas tout le temps.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu sais d'où ça vient, cette histoire d'échelle ? Non.

  • Speaker #1

    Donc en fait, c'est des trucs par loyauté à nos ancêtres, on ne passe pas sous l'échelle. Parce qu'eux, ils savaient que... Aïe, aïe, aïe ! Non mais tu vois,

  • Speaker #0

    c'est quand même absurde. C'est complètement absurde. Oui, mais je pense qu'il y a forcément un truc de sécurité quand même. Tu n'as jamais envie de te balader sous une échelle, en pleine rue.

  • Speaker #1

    Et dans ta famille, on te disait touche ta tête. Non,

  • Speaker #0

    du tout. Non, non, du tout. Oh, je peux toucher du bois, par contre. Ça, c'est vrai. C'est un truc que je peux faire. Euh... Ah quand même, maintenant que j'ai réfléchi. Je peux croiser les doigts si je dis un truc, tu vois, si je parle de malheur éventuel. Si je dis je sais pas, je sens, j'espère que c'est pas grave, tu vois, avoir un examen ou quoi. Je peux croiser les doigts, ouais. Ça fait partie de la superstition en vrai ça. Et c'est presque par réflexe, tu vois, j'aimais pas de... Mais quand même, en tout cas, au théâtre, j'ai pas ça, par exemple. Alors que je pense que ça aurait été l'endroit, vraiment clé, pour laisser toute ma superstition bien s'installer et bien prendre place. Et ça ne me pollue pas du tout.

  • Speaker #1

    Vraiment. Donc les examens de Boris, pas grave.

  • Speaker #0

    Mais ma représentation au théâtre, un peu plus. Ah !

  • Speaker #1

    Le budget de chien !

  • Speaker #0

    L'ego, l'ego terrible.

  • Speaker #1

    Non mais ça me fait marrer dans le sens... C'est pour le montrer aux gens que tu fais ça ?

  • Speaker #0

    Non pas du tout parce que je le fais dans mon coin.

  • Speaker #1

    Tu le fais dans ton coin ?

  • Speaker #0

    Ouais, je le fais dans mon coin. Je le croise les doigts dans mon coin ou je touche du bois mais je dis pas « Oh, je touche du bois ! » Je vais faire un dessous de table discrètement. C'est vrai que je fais ça en fait ? C'est drôle.

  • Speaker #1

    Ok, donc t'es superstitieuse. Non !

  • Speaker #0

    Non pas du tout Elle ne se connait pas

  • Speaker #1

    Elle ne se connait pas Mais non mais c'est C'est ça qui est intéressant dans cette question là C'est qu'on se met des étiquettes Est-ce que tu crois en la vie après la mort ?

  • Speaker #0

    Oui ça fait un peu partie de ce que je te disais avant Je trouve que Et encore plus, vraiment, avec l'expression de la maternité, où c'est tellement dingo, tu vois, de zènes qui se rencontrent. De cette rencontre, on fabrique un tout petit être dans le corps d'une femme. Alors que tu as douze chances par an d'avoir un enfant, et que cet enfant-là arrive au bout de tout un processus où il peut se passer un nombre de catastrophes inouïes au cours d'une grossesse. Et hop, tu arrives, t'es toi, tu es incarné dans cette petite personne qui est absolument magique. Parce que c'est cette personne et pas une autre. Et il faudrait s'imaginer que la mort c'est juste... Hop, voilà. Une boîte ou... Ou descendre et puis c'est fini. Ça me semble... Enfin, ça me semble pas possible. Ça me rassure évidemment de me dire qu'il y a autre chose. Imagine un truc un peu flottant, tu vois. Un truc... On ne sait pas bien où on est, on ne sait pas bien où on va, mais c'est doux, quoi. Tu vois ? C'est un gros canap' Roche-Beaubois, un peu.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Un truc cocoon, quoi. Un truc que t'es bien, tu ne sens pas ton corps, tu ne sens pas trop, mais... Mais c'est agréable, quoi. Ouais, je vois un truc un peu flottant, ouais.

  • Speaker #1

    J'ai fait un épisode qui s'appelle Johnny Zoo avec un chaman qui fait des... Donc, qui guide les gens avec l'ayahuasca. Ouais. Donc, c'est des expériences de mort, en fait. C'est ça. Enfin, tu dois expérimenter la mort quand tu veux être chaman, en fait. T'es confronté vraiment à ça. Et le mec, il parlait de vacuité, de tout et rien. Enfin, de cette espèce de... Extagent. de ça. Tu deviens ça. C'est une... Enfin, je veux dire, c'est Dionysos. C'est l'épisode Dionysos. Après, t'as d'autres épisodes, d'autres... C'est un énorme mystère qu'on va découvrir. Non, mais c'est qu'on va découvrir. Puis réoublier, parce que je pense qu'on revient, moi. Ah ouais ? Tu crois que c'est une contradiction ?

  • Speaker #0

    Je sais pas.

  • Speaker #1

    Alors pas forcément en autre être humain, mais je pense que l'énergie circule, n'arrête jamais de circuler.

  • Speaker #0

    Oui, mais finalement, tu vois, moi, c'est un truc où je me dis, en vrai de vrai, le jour où je disparais, mon énergie, elle circule encore chez mon mari, chez mon fils, chez les gens, tu vois, qui t'ont aimé, qui t'ont côtoyé. Je trouve qu'elle reste vivante, un peu, cette énergie. Mais je ne sais pas si... Je ne sais pas si ça... Toi, tu penses que ça se réincarne en quelque chose ?

  • Speaker #1

    Peu importe, moi. Moi, je te dis ce que je pense pour te lancer. Mais j'aimerais bien que tu me dises, toi, ce que tu en penses.

  • Speaker #0

    Je ne crois pas. Moi, je ne me vois pas revenir, tu vois, en matou ou en... Je ne sais pas. Je ne crois pas, en fait.

  • Speaker #1

    Donc, il y a une âme.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que tu parlais de la naissance, quand même, de Naël. Oui. Et cette espèce de truc, genre, mais c'est quelqu'un, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quelqu'un.

  • Speaker #1

    C'est quelqu'un. Oui. Et ça, je suis bien d'accord. Oui. Est-ce que... Quelle est la différence entre l'ego et l'âme ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Mais on a une identité, en tout cas. Et donc, où est-ce qu'elle va ? Parce que tu as commencé en me disant bien sûr qu'on a une âme. Ça me fait la bide. Non, mais tu vois, on s'est dit, on arrête. Non,

  • Speaker #0

    mais ouais. Ça fait, c'est terrifiant.

  • Speaker #1

    Bah ouais. C'est terrifiant. Les fantômes.

  • Speaker #0

    Bah oui, j'y crois. Oui, j'y crois. D'autant que j'ai fait une expérience petite. Avec mes parents, dans la première maison dans laquelle on a habité, c'était une vieille maison style Napoléon III, et j'avais ma chambre qui donnait juste en dessous d'un escalier... Oh, attention, je vais mettre ça... Juste en dessous d'un escalier qui montait jusqu'au grenier. Et j'étais la seule à l'étage... Enfin non, mon frère avait sa chambre au bout du bout de l'étage, ma sœur en bas avec mes parents. Et je me souviens, vraiment, j'avais 7-8 ans, je me souviens dire plusieurs fois à mes parents, j'entends un bébé qui pleure. J'entends vraiment un bébé qui pleure le soir avant de m'endormir. Arrête,

  • Speaker #1

    on commence à avoir les larmes.

  • Speaker #0

    Et en fait, mes parents à l'époque, on en a parlé bien après, des années après. Et mes parents bottaient un peu en touche. Bon, non, tu entends peut-être ta sœur qui était clairement plus un nourrisson. C'était vraiment des pleurs de bébé, pas des pleurs d'enfant. Et j'avais suffisamment de conscience à cet âge-là pour savoir ce que c'était. Et bref, c'est passé. Et un jour... Mon père s'est retrouvé seul dans la maison. Il avait invité des copains pour une soirée. Ma mère et les enfants, nous, on était en vacances juste avec ma mère. Et en fait, mon père a voulu un peu en avoir le cœur net. Et il est monté avec ses potes. Il avait 30-35 piges. Il est monté là-haut. Et il a effectivement entendu les pleurs du bébé. Ils ont tous flippé. Mon père, c'est un gros gaillard. Enfin, gros gaillard, grand gaillard. 1m92, 92 kilos. Si tant est qu'il y ait des physiques qui soient plus appareillées que d'autres. En tout cas, mon père, c'est quelqu'un qui affronte. Il a entendu ses pleurs d'enfants, ils se sont mis à dévaler les escaliers, et derrière eux, ils entendaient quelqu'un qui dévalait les escaliers.

  • Speaker #1

    Non mais moi ça me...

  • Speaker #0

    Donc ils ont entendu vraiment ce truc-là, tout le monde s'est tiré de la maison. Vraiment. Mon père n'a pas dormi tout seul dans la maison, il est parti dormir chez ses potes.

  • Speaker #1

    Mais qu'est-ce que vous avez fait de la maison après ?

  • Speaker #0

    Bah écoute, il... Elle a été rasée. Non ! Elle a été rasée, figure-toi. Mais c'était une maison à l'ancienne, il y avait des catacombes, ça remontait jusqu'à Paris avec des tunnels, c'était fou, c'était vraiment une vieille vieille vieille maison. Et en fait quand on l'a vendue, mon père nous a raconté cette histoire-là des années après. Mais fou parce que ça veut dire que j'ai vraiment entendu ce que j'ai entendu. Donc évidemment ça me questionne. Mon père, sa maman étaient bulgares, donc il vient un peu de cette tradition où les esprits là-bas, c'est comme parler de spiritualité en Inde, c'est pas du tout la même chose que dans le monde occidental. Là-bas, c'est quelque chose de... Ils font partie de la vie, tu vois.

  • Speaker #1

    Non, non, mais nous, on a une histoire de dingue aussi dans ma famille. C'est vrai ? Ah, mais une histoire de dingue. Ma belle-mère, le jour où elle va à Morsan, donc la maison de campagne où est décédée la mère de mon père que je n'ai jamais connue, parce qu'elle est morte d'un cancer quand mon père avait 16 ans, je crois. Il est tombé malade quand il avait 14 ans et elle est décédée quand il avait 17 ans, je crois. Il est 16 ou 17 ans. Et donc, un des premiers week-ends où ma belle-mère est là. Il y avait ses deux parents. Il y avait Colin et Rita, qui sont anglais. Et je crois que c'est la mère de ma belle-mère qui a vu une dame sur le parvis de la maison, qui lui a dit, vous êtes bienvenue chez moi, vous allez être bien ici, vous êtes bienvenue. Et elle est faite. Donc, la mère de... Ma belle-mère, je ne sais pas, la nana a disparu. Enfin bon, bref, c'est ma belle-mère qui me raconte cette histoire. Et en fait, elle l'a reconnue sur la fauteuil. Elle a dit, oui, oui, c'est elle. Sauf qu'elle est morte il y a des années. Et elle a vu la mère de mon père. Et Rita, maintenant, elle est décédée cette année. D'ailleurs, ils sont tous les deux décédés cette année. C'est trop triste, mais il y a cette histoire. Et moi, à Morçon. Dans la chambre du haut à droite, un jour où vraiment mes études, je passais le bac, j'étais vraiment paumée, j'ai senti quelqu'un qui s'est assis sur le lit et qui m'a mis la main comme ça et qui m'a dit « T'inquiète pas, tu vas y arriver pas bien, tu vas l'avoir ton bac ma chérie » . Enfin tu vois, un espèce de truc, c'était pas en parlant comme ça, mais un espèce de truc et je sentais la caresse et je n'avais pas peur. C'est-à-dire que quand tu me racontais les escaliers, j'avais les larmes aux yeux, là ils n'entendent pas, enfin ils ne voient pas, mais j'avais les larmes aux yeux. Je n'avais pas peur, c'était ma grand-mère, que je n'ai jamais connue. Et moi j'ai toujours senti que Simone, il y avait un truc où je sens qu'elle n'est pas tout le temps là. Et quand on a vendu cette maison, j'ai beaucoup pleuré parce que...

  • Speaker #0

    Tu savais qu'elle restait là ?

  • Speaker #1

    Bah je sais pas !

  • Speaker #0

    Je sais pas... S'il reste avec les lieux,

  • Speaker #1

    ouais. Ouais, je sais pas, c'est marrant. Tu vois,

  • Speaker #0

    ça me fait penser à, tu sais, cette série-là, qui passait tout le temps quand t'étais ado.

  • Speaker #1

    Charmed ?

  • Speaker #0

    Ghost Whisperer, ou un truc comme ça. La nana, elle va aider les morts à passer de l'autre côté et tout. Mais c'est des histoires pareilles. En fait, ça fascine les gens, ça. Ça fascine les gens, parce que que t'y crois ou que t'y crois pas, il y a quelque chose de...

  • Speaker #1

    Il y a des trucs quand même. Patricia Daré, je ne sais pas si tu vois qui c'est, qui est quand même une star de Medium.

  • Speaker #0

    Non, je ne vois pas. Elle parle ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est son boulot. Elle parle aux morts. Et en fait, tu as des trucs, je veux dire, quelle est une intuition de dingue ? C'est comme moi les cartes. Je veux dire, c'est inexplicable. Mais il y a des trucs qui se passent.

  • Speaker #0

    Oui, et vous,

  • Speaker #1

    vous êtes des cartes. C'est très bizarre. Alors moi, je ne parle pas au mort, j'en sais rien, à part ma grand-mère qui me dit que je vais avoir mon bac. Et effectivement, franchement, j'avais toute l'année 2 et j'ai eu mon bac avec mention. Tu vois, je suis en mode « what the fuck ? » « What the fuck ? » Mais ouais, ouais. Non, mais je veux dire, on s'en fout de ça.

  • Speaker #0

    Mais je ne veux pas se trouver de

  • Speaker #1

    « pourquoi il y a des fantômes ? » Il y a des gens qui voient des fantômes. Je veux dire, et en même temps, pourquoi ils ne partent pas ? c'est quoi le... pourquoi il y a des âmes qui partent oui c'est ça,

  • Speaker #0

    c'est pour ça que je te parlais de cette histoire de série parce que globalement elle expliquait un peu que c'était des gens qui avaient des choses un peu inachevées parce que c'est des gens qui n'ont pas fini leur boulot sur Terre, c'était un peu ça le pitié du truc, mais après ça induit quand même l'idée qu'on a une mission sur cette Terre, quelque chose à remplir est-ce que c'est le cas,

  • Speaker #1

    c'est encore d'autres questions et donc du coup si tu meurs avant et bah t'es qu'éblou,

  • Speaker #0

    c'est quoi le délire c'est encore pire que tout, t'as failli à ta mission et puis t'es là ouais C'est la double peine.

  • Speaker #1

    Je suis en boulet, les gars.

  • Speaker #0

    C'est l'enfer. Vraiment, non.

  • Speaker #1

    Donc, toi, tu as eu cette expérience où tu entendais un bébé et ton père...

  • Speaker #0

    Mais ça ne s'est plus jamais arrivé.

  • Speaker #1

    Et quand tu as perdu tes grands-parents, tu as perdu tes grands-parents.

  • Speaker #0

    Oui, et j'ai perdu mon grand-père cette année et je ne le sens pas flotter. Je ne le sens pas... Non. Je ne le sens pas. Mais je pense que ça dépend aussi des gens, tu vois. Lui, clairement, c'était... quelqu'un de tellement cartésien que je le vois pas s'amuser à me faire des coucous, à m'allumer la lumière ou à me faire venir des papillons, des coccinelles sur le doigt tu vois, je pense pas je pense pas, c'est pas lui donc je pense que lui il est là où il est et il est bien, bon ça y est moi j'ai fait mon temps quoi, je sais pas si c'est un rapport avec mes personnalités mais lui je le vois pas flotter, je le vois pas même me mettre de, tu vois, de petits souffles ou de choses pour me sécuriser, pas du tout pas du tout

  • Speaker #1

    Si on parle de petits souffles et tout ça, mais les moments magiques, la magie, la magie de la vie. Est-ce que tu as déjà eu des expériences magiques, des trucs genre what the fuck ? Et s'il n'y a pas de choses qui viennent, s'il y a de la magie dans la vie, où est-elle ?

  • Speaker #0

    Je réfléchis à si j'ai eu un truc un peu wow, mais spontanément avec ta deuxième question. je dirais dans la rencontre parce que par contre ça ça m'arrive très très très souvent de rencontrer quelqu'un soit que j'ai pas vu depuis super longtemps soit que je découvre et de laisser passer un temps fou à discuter avec cette personne parce que tout à coup c'est magique dans le métro à une terrasse d'un café parce que tu as juste tenu une porte ou quoi que ce soit et te rendre compte que cette personne là mais ça peut se passer même au bout du monde quoi avec cette personne là tu te dis mais on aurait pu être meilleurs potes dans d'autres conditions si on avait habité l'un d'un côté de l'autre et que la vie était faite différemment on aurait pu être super copains Je crois vraiment en la magie de la rencontre. Déjà, je crois foncièrement que les gens sont bons. Ça fait un peu bison-ours, mais j'y crois vraiment. Si tu veux voir le bon chez quelqu'un, c'est assez facile de le trouver. Et je trouve que dès que tu donnes du temps, et c'est vraiment très lié à notre vie citadine, mais je trouve que dès que tu donnes du temps et une écoute, une oreille, et un sourire, ce truc un peu basique, mais en fait qui fait du bien, la magie, elle est vraiment chez les gens partout. Mais partout. J'ai vraiment fait des rencontres folles où... Tu échanges même pas ton numéro, mais tu te dis, non mais je suis rechargée, quoi. J'ai adoré te rencontrer, je ne te reverrai plus jamais, mais j'ai adoré te rencontrer. Et j'ai vécu ça dans mes voyages solo, j'en ai fait un en Colombie. Ça, c'était quand même un peu magique. Mais je sais pas si on peut dire magique, ou c'était juste déroutant, tellement surprenant, tellement pas prévu, qu'est-ce qu'il y a de la magie aussi dans ça ? Je pensais un peu, c'était, tu vois, une concordance d'événements et de choix, de prise de décision, où je me suis retrouvée à me dire... En fait, j'avais un bon... J'étais très mal dans ma vie. On a l'impression que je suis tout le temps très mal dans ma vie.

  • Speaker #1

    Mais mec,

  • Speaker #0

    évidemment ! Mais c'est du cycle !

  • Speaker #1

    Ça tourne, quoi !

  • Speaker #0

    J'étais sur une fin de cycle. Franchement, c'est le plus joli monde dit. Je dirais ça maintenant. J'étais sur une fin de cycle.

  • Speaker #1

    T'aurais eu du rouleur.

  • Speaker #0

    Ouais, j'étais pas ouf. Et je me dis, j'avais un bon Air France qui traînait, tu vois, un bon d'achat, que je pouvais acheter des billets qu'au téléphone. Et je reçois, tu vois, je reçois un mail qui m'annonçait une réponse négative pour le boulot, et je me dis, ah non, ouais, c'est la goutte d'eau et tout, allez, on se barre, on se barre. J'étais célib à l'époque. Et j'appelle Air France, et je me souviens encore de la voix de la femme, donc bref, qui me dit son truc, et je lui donne mon bon machin, et elle me dit, ok, alors je vous prends un billet pour ouf. Mais je ne sais pas du tout. C'est-à-dire que je l'ai appelée, je ne sais pas où je veux aller, je n'ai aucune idée, je n'y ai pas réfléchi en fait. J'ai appelé en me disant je veux utiliser ce bon, mais je n'ai pas pensé au voyage en fait. Et j'avais mon ordi sur les genoux, et je suis sur Facebook, et je vois, enfin je scrolle, tu vois, je fais des filets, et je vois une nana qui est à Bogota. Et je lui réponds, bah Bogota. Et je me souviens très bien qu'elle me dit, vous êtes sûre ? Parce qu'elle sent. Elle sent que j'ai pas préparé du tout mon truc et que je pars pas à Amsterdam quoi. Et je lui dis bah oui.

  • Speaker #1

    En Bogota ?

  • Speaker #0

    Oui. Non mais Mag ! Ouais. T'es folle ! Je lui dis la mise en danger. La mise en danger. En vrai ça fait moins peur que sur le papier mais c'est vrai que la tête de mes parents c'était quelque chose. Et donc je lui dis bah Bogota. Et elle me dit bah oui d'accord, ok. Donc quelle date ? Je lui donne des dates mais pareil un peu à l'arrêt. Chaque fois genre bah hop et hop. Et je raccroche. Et je me dis putain mais qu'est-ce que tu viens de faire ? Et le lendemain j'avais acheté mon Omniplanète et mon je sais plus quoi, j'avais deux guides et j'ai planifié ça. Et si je sais pourquoi je te dis que c'était magique, tu vois ça me fout les larmes aux yeux d'Yann. Parce que je me souviens, je prépare mon voyage et tout, évidemment je passe tout le truc où mes parents se disent mais qu'est-ce que tu fous en fait ? Tu vois, c'est quoi ce projet ? J'étais partie une seule fois en... à Londres non j'avais déjà fait un truc comme ça en Arménie j'étais partie dans un orphelinat mes parents m'avaient dit j'avais 17 ans mais qu'est-ce que tu fais j'avais dit non non c'est bon c'est back-upé il y a un groupe machin au final c'était super mal passé il y avait des histoires d'attouchements enfin bref j'étais partie en pleine nuit j'étais arrivée dans un aéroport à Saint-Pétersbourg comme ça toute seule j'avais 17 ans quoi j'ai même pas dit à mes parents quand est-ce que j'étais rentrée plus tôt parce qu'en fait c'était catastrophique c'était super mal organisé enfin bref une autre histoire un peu sombre et Et là, je me souviens vraiment que j'organise le truc et qu'avant de partir, je m'étais fait juste un petit backpack. J'étais trop fière, j'avais trois culottes, deux leggings, ma brosse à dents, pas un produit make-up, rien. Je suis allée comme ça, légère, contente. Et je pleure au téléphone avec ma mère juste avant d'embarquer. Et elle me dit, mais chérie, tu ne veux pas y aller en fait ? Fais demi-tour. Je lui dis, maman, je pleure parce que pour la première fois de ma vie, je suis exactement à l'endroit où je dois être. Et je me souviens de cette puissance. Avec mes baskets dégueu, mon legging crado, enfin tu sais ce truc où t'es pas sapé, t'es pas... J'avais un sweat, j'étais pas déguisée, j'étais pas quelqu'un d'autre, j'étais dénuée de bijoux, j'avais pas de...

  • Speaker #1

    T'es très naturelle quand même.

  • Speaker #0

    Non mais je suis très naturelle.

  • Speaker #1

    Enfin je te permets de t'apprendre. Enfin c'est fou ce que tu dis parce que t'es quand même très naturelle.

  • Speaker #0

    Bah je crois que je l'étais encore plus. J'avais vraiment... Tu vois j'étais vraiment allée au bout de ce que je suis, tu sais. Là je suis habillée pour te voir.

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #0

    parce que... Non mais t'imagines... Et encore ? Je me trouve très schlag. C'est la base, c'est la base.

  • Speaker #1

    J'ai amené un teen, quoi.

  • Speaker #0

    Imagine le schlag version à la maison. Je suis full schlag tout le temps, en fait. Tu vois, chez moi, j'ai vraiment des trucs... Enfin, c'est cata, quoi. On a tous ces vêtements-là. Mais là, je portais ce genre de vêtements. Et je me souviens vraiment de cette sensation. Mais ouais, pour moi, c'était magique parce que c'était... C'est fabuleux de vraiment pouvoir se dire mais je suis pile poil là où je dois être. Je vis exactement ce que je dois vivre, je suis exactement, je suis hyper alignée. C'était la première fois de ma vie et je devais avoir 27 ans.

  • Speaker #1

    Et c'est un truc où tu t'es écoutée en fait. Tu penses que c'est magique dans le sens où il y a eu une synchronicité avec ce truc Facebook, et tu as eu ce sentiment de « waouh » . Oui,

  • Speaker #0

    et une puissance, vraiment une puissance où tu te dis « mais rien ne peut m'arrêter quoi » . Et ça je trouve que surtout les femmes, on l'a tout en nous et on a tendance à l'oublier. et moi je l'ai re-eu comme ça avec l'expérience de la maternité parce que je trouve que vraiment nos corps sont dingues et c'est hallucinant tu vois ce qu'on fait et on devrait maman ou pas maman savoir de base en fait être informée de base que c'est fou ce qu'on est capable de faire pour défoncer tout un tas de limites qu'on se met quoi les hommes en ont beaucoup moins, vraiment beaucoup moins, j'en suis convaincue de quoi,

  • Speaker #1

    de magie ?

  • Speaker #0

    Non de limites tu vois, croyances limitantes t'as un public féminin Non,

  • Speaker #1

    en plus, j'ai autant de mecs que de nanas. C'était assez fou.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est fou parce que sur un podcast... Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, ouais. Bah, tu plaisantes. Les mecs, ils sont à fond aussi.

  • Speaker #0

    Je ne savais pas. Mais ouais, ça, c'était magique. Et pourtant, il m'est arrivé tout un tas de péripéties derrière, mais je me sentais protégée. J'avais l'impression d'avoir... Ouais, tu sais, d'avancer avec un espèce d'allô de lumière autour, genre franchement, il peut rien m'arriver.

  • Speaker #1

    Et ça s'était trop bien passé.

  • Speaker #0

    Ça s'est super bien passé. J'ai eu deux, trois petites frayeurs, vraiment, dont une grosse où j'ai quand même cru vraiment que j'allais mourir. Mais...

  • Speaker #1

    Ah, quand même ! Oui,

  • Speaker #0

    mais en fait, j'en ris maintenant parce que... Quand on creuse. Quand on creuse. Non, mais j'en ris maintenant parce que tout était très cinématographique, films catastrophes, genre La Montagne. la nana toute seule dans le taxi, je devais aller dans une ville, il pleuvait, donc la ville était inondée, donc je pouvais pas accéder au coeur de ville, donc finalement mon étape d'après c'était les montagnes, donc je lui ai dit bon bah on va dans les montagnes, sauf que c'était à 45 minutes avec ce gars, il faisait vraiment nuit noire, pas une lumière sur la route, et je suis avec le mec et il me dit 2-3 trucs genre mais du coup vous voyagez seule, et idiote comme je suis, j'ai pas la présence d'esprit de lui dire bah non mais je rejoins mon mari ou je rejoins une copine ou quoi que ce soit, je dis oui oui oui, tu sais très honnête, très franche pour le coup. Oui oui je vivais seule, c'est mon voyage seul, mais c'est cool, je me sens à l'aise, bref. Je baragouine en espagnol et tout, enfin bref. Et en fait on se retrouve à monter dans la montagne, et il y a un gars, la route avait été coupée à cause d'un éboulement, et donc il y avait un espèce de gars qui était en train d'enlever en fait juste les éboulements qui nous bloquaient pour passer, et le taxi s'arrête sans prévenir, il coupe ses lumières. Et donc on se retrouve dans la nuit noire, en bord de falaise, et je ne sais pas ce qu'il fait. je ne comprends pas pourquoi il s'est arrêté je me souviens juste avoir dit qu'est pas ça qu'est pas ça qu'est pas ça qu'est pas ça tu te dis quoi tu sais il a dû sortir dans ma tête je me disais merde mes parents dorment tout le monde dort mon téléphone ne borne pas il n'y avait pas de wifi il n'y avait pas de 3G il n'y avait rien j'ai dit bon ben voilà ben ça peut se finir là c'est fini c'est découpé c'est terminé c'est jeté par dessus bord enfin je me suis fait un film en trois secondes et j'en ris maintenant parce que le mec est juste remonté dans sa caisse il m'a dit un truc que j'ai à peine compris de toute façon j'avais le coeur qui battait tellement fort que j'entendais même plus tu vois mes oreilles étaient ça bourdonnait de partout. Et quand je suis arrivée là-haut, il m'a juste déposée dans un hôtel, je trouvais tout glauque. Et quand la lumière est arrivée le lendemain matin, c'était le village le plus charmant possible. C'était le truc avec un latté et des avoines juste à côté. Non mais, tu vois ce que je veux dire ? C'était absolument pas stressant, absolument pas angoissant, c'était un espèce de paradis sur Terre. Donc j'en ris maintenant parce que je me dis, enfin, tu vois, l'imaginaire, c'est aussi ça, ça fait partie du voyage,

  • Speaker #1

    c'est génial. C'est quoi les rêves pour toi ?

  • Speaker #0

    C'est quoi les rêves pour moi ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as eu des rêves marquants ? C'est quoi pour toi ? Ah,

  • Speaker #0

    le fait de rêver ! J'ai fait des rêves qui revenaient souvent. Et c'était drôle parce que c'était lié à mon cycle féminin, figure-toi. Systématiquement, avant l'arrivée de mes règles, je rêvais. d'une intrusion de chez moi, de mon appartement, du mec qui poussait la porte, armé d'un couteau et qui me plantait. Et c'était systématiquement ça.

  • Speaker #1

    C'est pas très sympa, ça, mon rêve.

  • Speaker #0

    C'est pas drôle du tout. Et ça a duré, franchement, ça a duré des mois et des mois, je dirais presque sur deux années. En fait, c'était lié à un appart dans lequel je vivais. Et je comprenais pas. Et en fait, j'ai fait le lien en me disant OK, c'est juste avant, c'est juste avant les règles. Et c'est le seul rêve marquant, tu vois, C'est le rêve marquant qui me vient en tête parce que je me réveille évidemment en sueur, en catastrophé à chaque fois.

  • Speaker #1

    Tu fais une amante en cas de mort. C'est du catastrophé en cas de mort.

  • Speaker #0

    C'est juste une morte. Non mais vraiment, cata. Et en fait, je trouve ça fou. C'était clairement en rapport avec...

  • Speaker #1

    Mais tu dis que c'était lié à un appart. Alors déjà, est-ce que tu peux raconter le rêve ?

  • Speaker #0

    Le rêve, c'était ça. C'était juste ce gars qui frappait la porte. J'ouvrais, il dégommait la porte et puis il me plantait.

  • Speaker #1

    Et il te plantait où ?

  • Speaker #0

    Là, au cœur. Au cœur. Ouais, directement. Et puis c'est terminé. Le rêve s'arrêtait là.

  • Speaker #1

    Et c'était qui comme mec ?

  • Speaker #0

    Aucune idée. Ce n'était pas une figure que je connaissais. Ce n'était pas quelqu'un que je connaissais.

  • Speaker #1

    Mais il avait un visage.

  • Speaker #0

    Mais il avait un visage, par contre. Ouais, il avait un visage. Mais j'avais regardé, je crois. J'avais regardé sur Internet à l'époque. Parce que je me disais, c'est bizarre quand même que ça revienne tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et j'aime bien regarder la signification des rêves quand ils reviennent. Parce que sinon, je ne m'en souviens pas en général de mes rêves. Je ne m'en souviens pas du tout. Toi,

  • Speaker #1

    tu te souviens des détails ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est vrai ? Mais les contours, tout est net ?

  • Speaker #1

    Non. Mais il m'habite. Mon inconscient, il y en a plusieurs étages. Il y a ce qu'on se dit, ce qu'on se dit là. Oui. Il y a ce que nos corps captent. Oui. Il y a moi, tout ce que je suis en train de travailler. Il y a d'autres. J'ai plusieurs états de conscience. Et moi, j'ai fumé de l'herbe pendant des années. Et je rêvais quand même. Tu vois, les gens qui disent, je ne rêvais pas, machin et tout. Mais moi, je rêvais comme une dingue. Et alors, quand j'ai arrêté de fumer, là, quand même, il y a un moment où j'ai quand même arrêté de fumer de l'herbe. Tu vois, merde. Évidemment. Voilà, évidemment. Toutes les bonnes choses ont une fin. Et puis, c'était comme tout. C'était génial, les six premières années. Et les quatre dernières, c'était nul. Donc, merde, ça ne reviendra plus. Bon, ok, tant pis. On va passer donc à l'héroïne. Sans transition. Non, non, du coup, on va se calmer. Et je fais des rêves. Et cette nuit, c'était encore dingue. On ne s'arrête jamais. On ne s'arrête jamais. Et moi, je trouve ça beaucoup plus intéressant ce qui se passe en off. ce qui se passe dans tes yeux, ce qui se passe... Bon, là, on parle, c'est très intéressant, je ne devrais pas dire ça sur le podcast, mais ce que je veux dire, c'est que ce que je capte, ce qui se passe et la communication, ce qu'on peut se dire par nos âmes, je sais que tu sens des choses, que tu perçois des choses, ressens des choses qui ne sont pas dites ou qui ne sont pas... Je crois que nos âmes, et c'est prouvé, on vient de la Silicon Valley, alors c'est une société qui s'appelle la Silicon Valley, Ils viennent de prouver qu'on pouvait parler dans les rêves. Ils ont fait la première expérience. C'est prouvé, c'est scientifique. Tu vois ce que je veux dire ? C'est prouvé. Donc, allez voir sur Internet, tapez Silicon Valley Société Communication. Deux êtres humains qui ont réussi à communiquer dans un rêve. Je veux dire, moi, de toute façon, je le ressens.

  • Speaker #0

    C'est terriblement angoissant aussi parce que c'est quand même le seul endroit derrière tes paupières closes. Moi,

  • Speaker #1

    je crois qu'on est avec énergie. Tout n'est qu'énergie. Ça, c'est des vibrations. Mais c'est très pauvre. Oui, bien sûr. Le langage, c'est très pauvre. C'est très pauvre. Je crois que... Et pourtant, je fais quand même un podcast, donc je crois que les choses doivent être dites aussi. Mais je pense que les gens, quand ils écoutent le podcast, de toute façon, ça leur parle à leur imaginaire. Je crois que tout n'est qu'énergie dans la vie, qu'on fait tous partie de l'énergie, une, l'univers, et qu'on contribue à ce mouvement. Je pense qu'il n'y a aucune différence entre eux. Enfin, qu'il n'y a pas de séparation même entre cette table, toi et moi. On sépare le vivant du pas vivant, mais c'est faux. C'est de l'interaction, c'est de l'énergie. On découvre que... Enfin, je dis toujours ça, mais il y a 60 ans, quand on mettait un homard dans l'eau bouillante, on disait, ben non, il n'a pas mal. Tu parles, ouais. Il est de famille, il est amoureux. Les arbres aussi, mon gars. C'est juste que ce n'est pas les mêmes espaces-temps. Mais le temps n'existe pas. Enfin, c'est une perception. Bon, bref. On ne va pas perdre son temps là-dessus, mais moi, je crois même que quand je jette une chaise, j'étais triste, mon frère, en mode adios. Mais ce n'est pas la même...

  • Speaker #0

    Tu sais que Marie Kondo, elle te dit de remercier les objets.

  • Speaker #1

    Mais évidemment !

  • Speaker #0

    Oui, pour ce qu'ils t'ont apporté, et puis bonne route à vous.

  • Speaker #1

    Mais évidemment ! Mais je crois que Toy Story, le jouet, tu vois, moi, je chiale. Mon âme d'enfant, elle sait. Elle sait. L'adulte, il oublie, tu vois. Et on sait. Après, je n'ai pas la science infuse, je n'en sais rien, mais j'ai le sentiment, j'ai le... Évidemment que les objets, c'est de l'énergie. Et que je crois, moi, que tout n'est qu'énergie. Et je crois que... Enfin, il y a des gens qui... Moi, j'ai un ami qui a des chevaux, mais laisse tomber comment il a des conversations de ouf et comment il y a un pouvoir de... Enfin, je veux dire, tout ça... Bref, on est là pour toi et on n'a pas fini les clés de centre. Donc on avance sur les rêves pour toi, c'est lié à un appart, à un mec qui vient te poignarder, c'était quoi la signification de ce rêve là ?

  • Speaker #0

    Je te dis, je pense que c'était vraiment lié au cycle mensuel, vraiment.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que ça venait te dire en fait ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a un... je sais pas.

  • Speaker #1

    Tu t'es douillée ?

  • Speaker #0

    Peut-être, mais c'est très bizarre parce que c'est quelqu'un d'extérieur que je connaissais pas, alors que normalement c'est ton corps qui... c'est pas une intrusion dans ton corps. Donc je sais pas trop ce que ça signifiait. Mais c'était vraiment très récurrent et très fort, quoi, en sensation, c'était fou.

  • Speaker #1

    Et t'avais peur ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'avais peur. Ouais, j'avais peur.

  • Speaker #1

    Et c'est qui ce mec ? Enfin,

  • Speaker #0

    si t'as le... Dans la symbolique ?

  • Speaker #1

    Ouais. Ou pas. Ça se trouve, c'est un mec qui t'a voué peur de l'année dernière dans la... Je sais pas.

  • Speaker #0

    Bah j'en sais rien. Je te jure. Très honnêtement, j'en sais rien.

  • Speaker #1

    On ne sait pas, mais on en reparlera. Et les rêves jolis ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas tant de souvenirs de rêves jolis. Je te dis, j'ai l'impression que ça ne s'imprime pas chez moi. Je ne me rappelle pas le matin. J'imagine que j'ai rêvé parce qu'on rêve tous. Mais je n'ai pas de souvenirs. J'ai un sommeil super lourd. J'ai un très bon sommeil. J'ai un sommeil jamais agité ou très peu. Très lourd, je m'endors facilement, je me réveille facilement. Et j'ai pas ce souvenir. J'ai pas de souvenir de rêve. J'en ai pas.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois au destin ?

  • Speaker #0

    Je préfère croire que la somme des choix, même infimes, que je fais m'emmèneront quelque part. Mais je crois que croire au destin, ça me rendrait trop feignante. Je me dirais trop, bon, si il y a quelque chose pour moi, tu vois, je vais pas en faire trop, ça va venir. Dieu a prévu, l'univers a prévu quelque chose pour moi. Je me suis fait faire me lever et me dire non, tu fais des choses. Et puis c'est encore l'expression de ma liberté de me dire je choisis ce que je désire de faire ou de ne pas faire. Et c'est sur des choses aussi idiotes que je prends un thé, je prends un café. Tu vois, c'est la somme de toutes ces choses-là. Est-ce que je prends le métro, est-ce que je prends le vélo ? Tu vois, peu importe en fait. Mais est-ce que je fais ce taf ou un autre ? Ça m'emmène vers quelque chose mais que j'aurais décidé, que j'aurais dessiné toute seule. J'aime pas trop l'idée du destin. Ça me fait pas du bien, pour moi.

  • Speaker #1

    C'est quoi l'amour pour toi ?

  • Speaker #0

    Oh la vache !

  • Speaker #1

    Moi je propose qu'on croque dans ce croissant.

  • Speaker #0

    Tu m'amènes des questions comme ça, toi. C'est quoi l'amour pour moi ? Je pense que déjà, ça me dépasse. C'est quelque chose qui me dépasse. Je crois que c'est... complètement différent de ce que je pensais quand j'étais plus jeune. C'est à dire que c'est pas tumultueux, c'est pas... c'est pas... c'est pas plein de phrases, que c'est pas... c'est pas passionnel, c'est pas... c'est doux. Je pense que l'amour c'est doux, c'est plein, c'est cocoon. Même si à l'intérieur ça bouge, ça remue, mais c'est sécurisant. vraiment je crois vraiment en quelque chose de très sécurisant et surtout de très sûr en fait même si c'est une notion qui est un peu à laquelle il faut faire attention parce qu'on n'est jamais sûr ça on sait que les relations ça bouge on sait que on peut s'aimer un jour et le lendemain un peu moins on parle les autres ils font ce qu'ils veulent hein oui non mais oui c'est vrai c'est vrai c'est vrai c'est bon voir mais j'aime pas bien nous mais j'aime bien aussi l'idée de ne pas prendre l'autre pour acquis mais je crois que c'est difficile pour moi de pas le prendre pour acquis j'ai tellement la sensation que Quand t'es amoureux, on s'est choisis, encore plus, moi je suis mariée donc j'ai encore plus cette notion de attends mec, tu vois, on est main dans la main, c'est toi et moi, on s'est choisis, on va avoir des galères, on en a déjà mais l'idée c'est qu'on les traverse ensemble, que je... Ouais, c'est un choix aussi, l'amour. Pour moi c'est un vrai choix, parce que c'est parfois beaucoup plus facile, c'est souvent beaucoup plus facile d'être célibataire qu'en être amoureux. Moi,

  • Speaker #1

    j'en peux plus.

  • Speaker #0

    D'ailleurs,

  • Speaker #1

    écrivez-moi. Écrivez-moi en mail à Julien. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est l'Ivane. C'est l'Ivane. Tu gères ta vie. Enfin, tu vois, on reboucle sur les histoires de scorpions. Si t'as envie de te lever, de bouffer ce que tu veux, d'avoir de compte à rendre à personne, c'est très facile. C'est l'expression absolue de la liberté. Évidemment, on n'est pas fait pour être tout seul. Je ne suis pas sûre de cette expression de la liberté.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si la solitude...

  • Speaker #0

    Mais t'es pas vraiment seule t'as des gens qui passent on dirait une maison close t'as des chantes qui s'ouvrent toutes qui se ferment Non mais ce que je veux dire c'est que parfois bien sûr que ce serait plus simple de tout envoyer chier et de se dire bon je n'écoute que moi et je reste fidèle à mes convictions et je ne bouge pas mes lignes mais c'est aussi mine de rien je vais dire un mot qui est un peu terrible mais c'est aussi beaucoup de concessions l'amour C'est aussi avoir suffisamment travaillé sur soi pour se dire comment est-ce que mon être évoluant s'adapte à ton être qui évolue aussi ? Est-ce qu'on fait communion tous les deux ou est-ce qu'à un moment donné les chemins ne vont plus dans le même sens ? Et c'est l'idée d'essayer de faire communier des chemins qui parfois peuvent être pas forcément raccords. Donc c'est difficile mais c'est bosser en fait. Moi je le vois comme ça.

  • Speaker #1

    Mais c'est un boulot qui vaut le coup.

  • Speaker #0

    Ça vaut grave le coup.

  • Speaker #1

    Et l'amour, donc ça tu parles de l'amour que tu as pour ton mari. Oui. Et l'amour que tu as pour Naël ?

  • Speaker #0

    C'est vraiment autre chose. C'est autre chose parce que j'aime mon mari tellement, tellement, tellement. C'est vraiment mon partenaire de vie. C'est mon meilleur pote, c'est tout. C'est mon amoureux, c'est tout. Et Naël, il y a cette notion de... Il fait un peu peur, mais c'est que c'est inconditionnel, quoi. Il y a quelque chose... C'est ce que je te dis, un amoureux, il y a un jour, tu peux te désaimer. Vraiment. Ça veut pas dire que tu te déchires, mais c'est vrai, tu peux te désaimer. Ça arrive, c'est super triste, et je ne vous le souhaite vraiment pas. Je pense qu'on sera... En tout cas, on fera les efforts pour. Mais Naël, il y a quelque chose où j'ai l'impression qu'il pourrait presque me traîner dans la boue, que je l'aimerais quand même, quoi. Ça, ça fait très peur, parce que c'est... C'est l'expression absolue de la vulnérabilité. Ados, peut-être qu'il m'en fera voir de toutes les couleurs. Peut-être qu'il y a des agissements où je me dirais, mais je ne te reconnais pas qui t'es. Je pense que ça doit être difficile en tant que parent de regarder tes enfants et de te dire, mais je ne comprends pas qui tu es. Je ne capte pas qui tu es, ce que tu deviens, ce que tu fais, pourquoi tu le fais. Ça me heurte dans ce que je suis, dans nos valeurs, dans ce que je t'ai inculqué. Mais c'est ton enfant, moi mon enfant, quoi qu'il. Je me disais, mais je ne comprends pas. Les mamans qui, à un moment donné, quand il se passe des choses super graves, vont voir leur gosse en prison. Je disais ça avant d'être maman. Je disais franchement, je ne comprends pas. Mais moi, je serais la première.

  • Speaker #1

    Tu as aussi des bons exemples. Tu as des mamans qui n'aiment pas leurs enfants.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Je ne te parle même pas des mamans qui aiment mal. Je te parle des gens qui n'aiment pas leurs enfants, qui n'en ont rien à foutre. Donc c'est pas forcément... ça peut arriver,

  • Speaker #0

    c'est rare, mais c'est pas toutes les familles,

  • Speaker #1

    tu vois. Mais il y a beaucoup de mamans qui aiment mal, parce que...

  • Speaker #0

    Mais tu vois, c'est difficile ça, comment on sait quand on aime bien et quand on aime mal ? Même quand tu veux bien faire en fait, est-ce qu'un jour je serai pas too much, est-ce qu'un jour je serai pas envahissante, ou est-ce qu'un jour au contraire... Parce que j'aurais trouvé que c'était plus cool de me détacher un peu pour lui laisser la liberté. Ce qu'il se dira Bob, ma mère elle s'en fout. Tu vois, c'est super difficile de savoir comment est-ce qu'on aime bien. Il faut toujours s'ajuster aussi en fonction de l'autre. Je pense que c'est une histoire d'écoute vraiment. Mais ça demande, ça demande une vraie disponibilité de l'esprit. Et ça demande de faire ce vrai travail sur soi. Et on en parlait un peu en off tout à l'heure. Mais je pense que c'est la même chose quand tu deviens grand-parent. On n'apprend pas à être parent, on apprend encore moins à être grand-parent. Comment est-ce que je sais si j'agis bien ou mal et comment j'adapte au fur et à mesure en fonction de ce qui se passe en moi déjà, de ce que je dois accepter, de ma propre finitude qui mine de rien approche, c'est une chance qu'elle approche, ça veut dire que je vieillis, c'est une chance de vieillir, mais comment j'ajuste tout ça ? Est-ce que j'ai le temps dans ma tête, dans ma vie de penser à ça et de faire en sorte que ce soit ma priorité d'aimer bien, d'aimer comme il faut ? C'est super difficile. T'as raison de me rappeler qu'il y a des gens qui aiment mal ou des mamans qui aiment mal. ou qui n'aiment pas c'est fou parce que j'ai du mal j'avais du mal à le dire ça me parait fou mais c'est vrai ça existe tout existe mais ouais

  • Speaker #1

    ouais ouais qui aiment mal qui fait du mal qui tue leurs enfants genre en mode Parce que folie, parce que plein de codes, parce que d'espoir, parce que plein de choses. L'amour inconditionnel, il n'existe pas qu'entre une mère et un enfant. L'amour inconditionnel, ça existe. Et c'est la carte de la papesse. On va regarder ce que tu tiens. Ok. Alors, on enlève toutes nos bouffes là. Pas besoin de place ? Non. Quand même. Un peu quoi.

  • Speaker #0

    Tu les étales toutes ?

  • Speaker #1

    Non, tu vas prendre le paquet dans tes mains. Ok. Et tu vas...

  • Speaker #0

    Je passe comme ça ? Non. Ouais.

  • Speaker #1

    Fais un port. Fais un port, ok. Comme tu es le plus à l'aise.

  • Speaker #0

    D'accord. J'adorais la nana qui fait...

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une question ?

  • Speaker #0

    Est-ce que je dois te la dire ?

  • Speaker #1

    Bah, mieux.

  • Speaker #0

    Alors j'en ai pas.

  • Speaker #1

    Ok alors vas-y, on la fait quand même. C'était vraiment scorpionesque.

  • Speaker #0

    C'est ouf.

  • Speaker #1

    Alors non.

  • Speaker #0

    Alors non. Mais je sais pas, je sais pas si ça ferme pas. Non, tu sais quoi ? Je ne veux pas fermer. Ok. On laisse ouvert. On laisse ouvert. Ouais, on laisse ouvert. Exactement. Exactement. C'est ce que je voulais à la base. C'est ce que je voulais à la base. Il faut que je me reconnecte avec ça.

  • Speaker #1

    Ok. On va respirer un petit coup. Donc, on va demander un message.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Ok. Tu mets le paquet sur la table. Et tu le coupes en deux avec ta main gauche. Ok. Donc, on va regarder la carte de coupe. Le 10 de Donier, c'est une carte géniale. Alors, dans le tarot, tu as 78 cartes. Tu as les cartes majeures. Le héros, c'est le fou, en gros. Et sinon, tu en as une. Tu en as 22 cartes majeures. C'est tous les enseignants que croise le fou. Parce que tout ça, c'est un cheminement spirituel. C'est un parcours. C'est un cycle. Il se répète. tu vois et t'as les cartes de cours Warren, Cavalli, Vallec ça ça peut être des personnes de ton entourage qui apparaissent ok ou des qualités qu'il faut que tu développes pour atteindre ton objectif et puis t'as les cartes mineures qui sont des indices tu vois t'es pas dans un moment majeur un tournant majeur et t'as rien à on ne t'enseigne pas quelque chose en revanche on te montre c'est un peu plus divin les cartes mineures c'est des conseils mais c'est voilà c'est un peu plus divinatoire c'est vraiment voilà donc le 10 de deniers le 10 c'est la force une est toujours dans six mois et le 10 c'est très c'est le dernier c'est la dernière carte je t'ai dit le 9 c'est plus haut haut, mais le 10, c'est vraiment la fin d'un cycle. En fait, c'est tellement la fin qu'on est déjà au début. Tu sais, c'est le moment le plus noir de la nuit, c'est le moment où, en fait, ça va remonter.

  • Speaker #0

    D'accord. Parce que je veux dire,

  • Speaker #1

    c'est le passage. On est un passage. Et toi, t'es dans un passage matériel, t'es dans un accomplissement matériel. On va vers une abondance matérielle. Dans le tarot de Ryder, celui-là, c'est un visconti. Donc, il est à 10 données, en fait, si tu veux. T'as 10 pièces sur le truc. Mais dans tarot de Ryder White-Smith où les illustrations sont beaucoup plus parlantes. Où les illustrations sont beaucoup plus parlantes. J'ai montré ce qui se passe sur la carte, ça va te parler. C'est une idée de communauté, une idée d'abondance, c'est-à-dire que tu fais partie d'un royaume, l'argent circule, et l'argent circule bien, tu vois ce que je veux dire ? L'argent rentre.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Tu vois, c'est vraiment, tu peux t'appuyer sur des gens, le boulot arrive, le commerce.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et je te tire le monde. Le monde, c'est la dernière carte majeure du jeu. C'est la confirmation qu'on est sur à la fin d'un cycle, c'est-à-dire que tu es prête. à avoir des cadeaux, à avoir des récompenses et à être back to business, tu vois.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et c'est marrant, hein. C'est la 21e carte, ça. C'est la dernière carte majeure. Il y a un cycle qui se termine et il y en a un nouveau qui commence. Ok. Bon, ça, c'est moi qui te l'ai tiré. Mais on va quand même continuer parce que ça, c'est le tarot de rider. Donc, ok. Donc, tu as coupé au 10 de denier. Donc, on va parler d'un cadeau qui arrive. Oui. Énorme. En fait, les deniers, ce n'est pas forcément largement... et le commerce. En général, c'est quand même un peu ça. Ça parle quand même de profession, mais de professionnel, mais quand même, c'est ce qu'il y a de la valeur pour toi.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Si tu es célib et que tu rêves d'un mec et que tu tires le 10 de données, il y a un mec qui arrive. Ok. Tu vois ce que je veux dire ? Si tu rêves de trouver un appartement en dehors de Paris où il n'y ait pas de bruit, tu tires le 10 de données, ça arrive. Peu importe ce qu'il y a de la valeur à tes yeux. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Super.

  • Speaker #1

    Si tu poses une question sur une engueulade, enfin, tu vois, bon, bref. On a compris. Oui. Très clair, très clair. OK. Alors, maintenant, on va faire… Donc, on n'a pas de questions. Non. OK. Donc, on va en tirer une. On va demander un… Tu vas… Une carte que tu vas imprégner parce qu'au début, tu m'as dit, je ne veux plus que ce soit elle qui m'imprègne,

  • Speaker #0

    moi qui l'imprègne. Oui.

  • Speaker #1

    Tu vas en faire ce que tu veux de cette carte. Oui. Mais tu vas m'en donner une.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu vois ?

  • Speaker #0

    La tempérance.

  • Speaker #1

    C'est une carte majeure. Qu'est-ce que tu vois ?

  • Speaker #0

    Je vois une dame avec deux CD-Vas qu'elle tient. Un dans chaque, un peu comme une... Ça me fait penser un peu au cycle de la balance.

  • Speaker #1

    La tempérance, c'est une qualité qui a les signes de la balance. Ce n'est pas comme nous.

  • Speaker #0

    La tempérance, ça veut dire ? Est-ce que c'est dans l'idée de savoir peser, sous-peser les choses et d'avoir une certaine mesure ?

  • Speaker #1

    Il y a de ça. C'est la communication. C'est-à-dire qu'on n'est pas dans l'énergie tout feu, tout flamme. En fait, là, il y a un fluide imaginaire. C'est la collaboration de deux forces contraires à la tempérance. La tempérance, c'est une carte majeure qui parle d'association, de collaboration, de bonne entente, de paix. Alors, c'est-à-dire que l'ermite, il est moins grand que la tempérance. L'ermite, c'est la carte majeure numéro 9. La tempérance, c'est l'arcane majeur numéro ?

  • Speaker #0

    14.

  • Speaker #1

    Ok, donc c'est 5. en contre eux. Elle est plus élevée quand même que l'herbe, elle arrive après dans le cycle du tarot, ça c'est comme ça. Mais si on reprend le 5, le 5 c'est qu'il y a un changement. Le 5 c'est le changement, donc il y a une collaboration qui arrive. C'est-à-dire que c'est comme si, je dis souvent, mais d'ailleurs mes pauvres auditeurs, je donne toujours les mêmes excuses, c'est comme si un mec de gauche se mettait avec une meuf de droite, ils se mettaient à table et ensemble ils faisaient une loi. Tu vois ce que je veux dire ? C'est un vrai truc de... pour mon parti, on va collaborer. Donc, c'est deux forces contraires. Donc, au niveau divinatoire, quand la tempérance arrive, on peut dire qu'il y a soit une conversation de dingue qui arrive, soit une réconciliation de dingue. Conciliation. Tu vois ce que je veux dire ? C'est vraiment une extravertie et un introvertie qui sont meilleurs amis. Et qui ensemble, ils vont faire un projet. C'est vraiment... On n'a pas les mêmes forces, mais... notre force, c'est ça. C'est qu'on arrive à parler. C'est la magie. Et ça apporte un énorme changement. Parce qu'après la tempérance, on verra, on va pas faire la carte que t'as pas tirée, mais on arrive à la concrétisation et le but, c'est d'aller jusqu'au monde.

  • Speaker #0

    Que t'avais trouvé toi.

  • Speaker #1

    Ouais. Le monde, ça... Alors, toi, tu es à la fin d'un cycle, ça c'est sûr. Tu es prête. Il y a quelque chose qui arrive, une collaboration qui arrive. Tu vas te mettre en paix avec quelque chose, un sentiment de paix. C'est ça la tempérance. C'est l'inverse de la colère. Enfin, ce n'est pas l'inverse de la colère, mais c'est vraiment, on est en paix avec l'autre qui est l'inverse de moi, avec moi, avec mes deux côtés, enfin avec tous ces côtés. Enfin, tu vois, il y a quelque chose de très comme ça. et de la bonne communication et il y a quelque chose de magique mais le but c'est d'arriver au monde et le monde c'est de rendre au monde, d'être aligné avec qui on est toi tu dis trouver sa mission tu sais, on disait ça le monde c'est un peu putain j'ai enfin trouvé le monde, enfin mon monde tu vois ce que je veux dire, il y a quelque chose de très aligné sur le bed et je montre au monde je rends au monde ce pourquoi il m'a fait venir plus tu es aligné plus il ya quelque chose de plus tu es dans le monde en fait tu prends le micro et tu vois le t visible c'est là où tu peux rendre et non mais c'est très émouvant mais pourquoi c'est quoi ta question quand même posé question tu

  • Speaker #0

    comprends pas tu veux que je trouve ça c'est incroyable c'est super c'est bien

  • Speaker #1

    Pour prendre rendez-vous avec moi, c'est très simple. Rendez-vous sur Instagram, sur le 4 de bâton tarot. Et si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute, à en parler autour de vous et à partager l'épisode. Je vous embrasse fort. N'oubliez pas que si on y croit, nos rêves se réalisent. Bonne chance !

Chapters

  • Introduction et présentation de l'invitée

    00:00

  • Discussion sur le Scorpion et l'astrologie

    00:28

  • Réflexion sur la spiritualité et les expériences personnelles

    01:59

  • La quête de liberté et d'expériences intenses

    03:52

  • Apprendre de la joie et de la maternité

    04:19

  • L'amour et les relations : un choix conscient

    01:03:43

  • Conclusion et encouragement à croire en ses rêves

    01:16:30

Description

Avez-vous déjà ressenti que votre destin était écrit dans les étoiles ? Dans cet épisode captivant du 4 de Bâton Studio, Juliette BLAT nous invite à plonger dans un univers fascinant où la spiritualité et les expériences magiques se rencontrent. Accompagnée de son invitée, Magali, elles explorent ensemble les mystères du Scorpion, ce signe puissant qui influence tant nos personnalités que notre cheminement personnel.


"Nous sommes tous des architectes de notre destinée, mais parfois, les étoiles nous guident." Cette citation, tirée de l'épisode, nous rappelle l'importance de la connexion entre notre libre arbitre et les forces cosmiques qui nous entourent. Juliette et son invitée partagent des anecdotes personnelles touchantes, abordant des thèmes tels que la maternité, la vie après la mort, et l'impact des rencontres humaines sur notre parcours spirituel.


Au fil de leur conversation, elles nous invitent à réfléchir sur notre rapport à la spiritualité et à l'introspection. Comment l'astrologie, en particulier le signe du Scorpion, a-t-elle façonné leur vision de la vie ? Quels enseignements peuvent-elles tirer de leurs expériences passées ? En s'appuyant sur des éléments du tarot et des rêves, elles nous montrent que chaque instant de notre existence est imprégné de magie et de sens.


Cet épisode ne se contente pas de parler de croyances ; il nous pousse à questionner notre propre rapport à la spiritualité et à nos aspirations. Juliette et son invitée encouragent les auditeurs à croire en la réalisation de leurs rêves, à ouvrir leur cœur aux possibilités infinies que la vie a à offrir. L'importance de la communication dans les relations est également mise en lumière, soulignant que chaque échange peut être une porte vers une compréhension plus profonde de nous-mêmes et des autres.


En écoutant Le 4 de Bâton Studio, vous découvrirez non seulement des réflexions sur l'astrologie et le tarot, mais aussi des clés pour embrasser votre propre magie intérieure. Cet épisode est une véritable invitation à l'éveil spirituel, à la découverte de soi et à la célébration de la vie. Ne manquez pas cette opportunité de vous connecter à des idées qui pourraient transformer votre vision du monde. Écoutez dès maintenant et laissez-vous emporter par cette conversation enrichissante et inspirante !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Juliette, bienvenue dans ce podcast. Dans le cadre de Bâton Studio, j'interview une personnalité sur sa spiritualité. Ici, nous parlons des cartes du tarot, de superstition, de fantôme, de la vie après la mort, de destin, de croyance de manière générale. Dans cet épisode, nous rentrons dans l'intimité d'un invité qui partage avec nous ses expériences magiques. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Tu sais quoi, tu m'as dit, vas-y, écoute, écoute, et je me suis dit, ah franchement, je veux y aller vierge.

  • Speaker #0

    Mais tu n'es pas vierge, tu es ?

  • Speaker #1

    Scorpion.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça signifie pour toi, Scorpion ?

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, ça signifie moins de choses maintenant que quand j'étais ado. Ah ouais ? Ouais, tu vois, ado, je me souviens que c'était comme ça. Je pense, tu me dis, mais je pense que c'est un signe qu'on craint un peu. Tu vois, c'est un signe... Enfin, moi, le nombre de fois où j'ai dit « je suis scorpion » , on m'a fait « ah, ouf, ouf » . Non, mais ça, le truc où tu te dis, tout à coup, c'est diabolisé à fond et je ne comprenais pas trop pourquoi. Mais je me souviens, comme j'étais une petite fille globalement super sage, ou même une ado, tu vois, sans trop d'histoire, en tout cas dans mon début d'adolescence, j'aimais bien que ça me file un mystère, tu vois. Ouais. C'était presque un cadeau, genre. Et en vieillissant, je me suis dit « tiens, Pareil, dans les prénoms... Attends,

  • Speaker #0

    parce qu'on peut revenir sur les réactions... Ah !

  • Speaker #1

    Mais je comprends pas ce truc, mais on est quand même les mal-aimés du Zodiac. Non !

  • Speaker #0

    Les gémeaux, c'est les pires ! Ah bon ?

  • Speaker #1

    Tu sais, parce que t'es scorpion ! Mais moi, j'ai toujours entendu... Mais moi,

  • Speaker #0

    on m'a jamais dit... Non, non, moi, au contraire, moi, j'ai toujours été extrêmement fière. Mais je trouve, les gémeaux sont pas trop kiffés, quand même. Et les capricornes, attends, tu rigoles ? C'est le film de Laroui qui a fait un... Un podcast, elle n'arrêtait pas de dire « Ah, les capricornes ! » C'est vrai ? Oui, les capricornes, ils prennent cher.

  • Speaker #1

    Tu vois, ça me fait du bien. Mais en revanche, tu vois, c'est vrai que quand j'ai commencé à grandir, adolescente, tu vois, je n'avais pas encore trop d'histoires de mecs et tout, et j'ai capté que dans le scorpion, il y avait une dimension sensuelle, sexuelle, intense. Et je me souviens que je me disais « Putain, mais c'est cool ! » Ça veut dire que je dois avoir ça en moi, quelque part. Tu vois ? Mais hyper naïvement.

  • Speaker #0

    Tu l'as de dingue.

  • Speaker #1

    En fait, hyper naïvement, parce que je ne connaissais pas du tout, je n'avais rien exploré, tu vois, j'étais encore super jeune. Mais je me doutais que c'était quelque chose de chouette. Après, effectivement, j'étais à fond sur les magazines féminins où tu lis les horoscopes. Franchement, si tout à coup, on me disait que j'avais passé une bonne semaine, je me disais, ah bah chouette. J'y croyais quand même à fond, quoi. C'était un truc que je regardais presque systématiquement. Évidemment, plus du tout maintenant. Mais à l'époque, c'était quand même quelque chose. Plus du tout. Je ne regarde pas les horoscopes, non. Attends, si je tombe dessus... Je le lis.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Mais je vais pas, je me souviens d'un truc un peu compulsif, plus jeune, tu vois, où si j'étais dans un relais en attendant mon train, j'allais checker à la fin d'un cosmo, tu vois, ah, tiens, mon truc. Quand même. Et ça m'aidait pas mal. J'aimais bien ça. Et en vieillissant, maintenant, que j'ai quand même appris un peu sur le cygne, et sur tout ce qui me parlait, en fait, dans le cygne, je reconnais quand même, ouais, plein de caractéristiques.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu reconnais ?

  • Speaker #1

    Bah, je reconnais ce besoin. D'aller chercher le noir. D'aller remuer dans la boue, quoi. De pas... Vraiment, tu vois. De pas laisser la chose juste être et puis de foutre un mouchoir dessus, quoi. D'aller creuser pourquoi ça va pas. Et puis d'aller me chercher dans des situations très sombres. C'est pour ça que je suis assez contente de pas avoir un caractère trop addictif. Parce que je sais que j'ai cette propension à aller vers les choses pas belles. Tu vois ? En tout cas, aller pousser mon curseur dans l'intensité.

  • Speaker #0

    Pourquoi on fait ça ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que c'est pour aller me chercher dans la liberté à fond. Je pense que mon moteur, c'est la liberté. Et surtout, mon verbe à moi, mon verbe de vie, c'est l'expérimenter. C'est vraiment mon verbe.

  • Speaker #0

    Tu ne trouves pas que c'est dans les moments compliqués, dans le noir, que c'est beaucoup plus riche que dans, je ne sais pas, un moment de bonheur ? C'est quand même moins intéressant qu'un...

  • Speaker #1

    En fait, je ne crois pas, tu vois, en vieillissant. Je crois pas. Je crois que ça nous arrange bien à un moment dans notre vie d'aller chercher le sombre et où on se dit voilà, effectivement, je vais trouver des réponses, je vais trouver des choses sur moi, je vais rebondir, ça va m'apprendre des choses. Mais je crois qu'on peut apprendre dans le très beau, dans le très joyeux, dans le très solaire en fait. Moi, j'ai appris ces derniers temps et je pense que l'expérience de la maternité aussi, ça m'a aidée sur ça. C'est très plein en fait, le beau et la joie. Et c'est très nuancé aussi. Donc, j'ai été plus chercher ça ces dernières années. que dans les phases de jeunes adultes, où là, ouais, c'était presque... C'était une vraie nécessité d'aller chercher le pas beau, d'aller remuer le noir. Vraiment, je pense que ça, c'est très scorpion. Enfin, tu connais mieux que moi.

  • Speaker #0

    Non, je m'y intéresse, mais on vit tous notre signe. Moi, je suis scorpion comme toi et j'ai beaucoup de placements en scorpion. Toi, tu as quoi ? Tu as ton solaire en scorpion ? Est-ce que tu connais ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Non, je ne sais pas. Tu connais juste ton signe solaire. Mais tu vois, j'ai un peu honte parce que l'ascendant, je crois que je le... tous les six mois, je vais faire le test sur Google tellement je ne retiens pas. Je ne le retiens pas. Et je me souviens même qu'à un moment donné, il y avait une histoire de... Il y avait un autre signe qui devait apparaître. Non, c'est pas ce truc-là. Tu sais, un autre signe zodiacal, il fallait qu'on décale tous nos signes. Tu te rappelles ? J'étais un peu énervée parce que je me disais attends, je suis presque plus scorpion. J'ai zappé ce truc-là. Donc en fait, je me dis non, je suis scorpion parce que je m'y attache depuis petite. Ça fait partie d'un truc identitaire que maintenant je revendique parce que je trouve que c'est chouette en fait. Parce que finalement, tout ce qu'on m'a recroché en me disant un peu, tu vois, de but en blanc, ah mais les scorpions, vous êtes hyper exigeants, vous êtes très intolérants avec les autres, ou vous êtes difficiles dans vos relations humaines, etc. Moi, je me détricote complètement maintenant et je me dis, mais je pense que je suis plutôt quelqu'un de très fidèle en amitié par exemple. J'ai une vraie fidélité, une vraie intensité dans la relation amicale. Et à la limite, la personne à qui j'ai fait le plus de mal, je pense, j'ai sûrement blessé plein de gens, mais j'espère pas intentionnellement, mais la personne à qui j'ai fait le plus de mal, c'est moi. Vraiment.

  • Speaker #0

    C'est ça le scorpion. C'est une caractéristique énorme du scorpion.

  • Speaker #1

    Ouais, mais j'ai presque envie de dire aux gens, donc du coup, ne vous emmerdez pas.

  • Speaker #0

    C'est qu'on s'auto-détruit. On s'auto-sabote. On se fait pleurer juste en se remémorant des souvenirs horribles. Allez, répétez-moi mal.

  • Speaker #1

    Hyper nostalgique.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Mélancolique à fond. Ouais. D'un. Très. Et moi maintenant, c'est pas mal. C'est peut-être mon ascendant qui a pris le dessus, mais je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Et en même temps, il y a une originalité de dingue, moi, je trouve, chez Scorpion. On prête souvent l'originalité au verso. Mais moi, je trouve qu'on a l'originalité du verso, la liberté du bélier. On est très, très libre. Oui, très. On a un espace, quand on est seul, c'est l'éclate. C'est genre, c'est l'éclate. Alors oui, on va chercher, on va remuer la boue, mais cette même énergie est capable aussi de faire des fantasmes. Enfin, je veux dire, moi, je mets ma musique, mais laisse tomber les concerts de fous que je fais ici.

  • Speaker #1

    Non, mais t'es en mode,

  • Speaker #0

    genre, c'est beaucoup d'imagination, de créativité.

  • Speaker #1

    Et c'est ta raison, beaucoup d'expériences seules. Oui. J'ai fait beaucoup de voyages solos. C'est des expériences marquantes dans ma vie. Ouais, vraiment. Ça, c'est vrai. La solitude, c'est une des clés de ma vie. Vraiment. Liberté, solitude. À fond.

  • Speaker #0

    On parlait tout à l'heure, en off, on n'avait pas encore tourné, tu me disais que ton mec était cancer. Et que tu disais souvent que vous êtes tous les deux des signaux d'eau. Oui. Donc ultra sensible. On a oublié de dire ça quand même. Est-ce que tu vois la différence entre un cancer et un scorpion ? Est-ce que tu peux juste nous parler de ça ?

  • Speaker #1

    J'ai l'impression, en tout cas, de ce qui se passe dans notre sphère intime, que moi, j'ai encore... plus d'importance à la part de mystère. C'est-à-dire que moi, je suis OK de ne pas savoir tout ce qui se passe dans sa tête. Et lui, il a plus de mal si j'avance un peu masquée ou si je suis pas tout à fait... Si je suis un peu opaque dans une discussion ou sur un moment où ça clashe un peu, c'est un truc qui le rend dingue. Alors que moi, je peux assez vite fermer la porte en me disant, bon, écoute, il est comme ça. Et hop, je passe à un autre truc. Alors que lui, il a besoin de décortiquer beaucoup plus. Il a besoin... Mais je sais pas si c'est... Non, non, non,

  • Speaker #0

    non, non, mais juste, ce qui m'intéresse, c'est pas tellement le système, ce qui m'intéresse, c'est le côté opaque du scorpion. Il a besoin de...

  • Speaker #1

    Il a besoin de secrets. Je crois qu'il y a une dimension de secret aussi chez le scorpion. Je crois qu'il y a beaucoup de pudeur au final. Moi, j'aime pas qu'on vienne me chercher... Et c'est drôle parce que... Pour autant, je suis comédienne, donc il y a quelque chose normalement avec... C'est très impudique, quoi. Tu vois, c'est beaucoup de mise à nu. Et pourtant... Et bon,

  • Speaker #0

    sans cernes, on en parlait.

  • Speaker #1

    Heureusement que c'en est un. C'est le jeu aussi. Exactement. Mais moi, dans la vie, je suis très, très pudique. Très pudique. Je dis je t'aime facilement, j'ai pas de difficulté à montrer mes sentiments. Mais déjà, ils sont très précieux et je les donne à très peu de gens. Vraiment. Et j'aime pas qu'on vienne me tirer les verres du nez. J'aime pas qu'on vienne me forcer à... J'ai besoin, tu vois, de mon timing, vraiment. Je suis très intuitive et très instinctive. Et je déteste qu'on me brusque, tu vois, dans l'expression d'un sentiment ou dans un truc plus quotidien où je me sens tout à coup, tu vois, un peu prise à la gorge. Ça, j'ai du mal, ouais. Je pense que c'est Scorpion.

  • Speaker #0

    Total. Ouais.

  • Speaker #1

    Total. Ma idée à la grande chute.

  • Speaker #0

    Et la vulnérabilité est compliquée.

  • Speaker #1

    Ouais, ah oui.

  • Speaker #0

    Parce qu'on fait peur avec notre armure de scorpion. Mais par contre, à l'intérieur, c'est tout au bout du bout.

  • Speaker #1

    Oui, tu vois, ça m'a joué des tours et ça m'en joue encore. Parce que souvent, tu vois, quand je suis dans un endroit où je connais moins de gens ou dans un truc plus mondain, tu vois, où on ne me connaît pas vraiment et je dois me présenter au monde. Si tu tombes sur un jour où je me sens très bien, très confortable, très à l'aise avec qui je suis, tu vas avoir l'impression que je suis hyper à l'aise. Mais sur un moment où effectivement je me sens un peu plus vulnérable, on peut se dire mais elle est super désagréable, cette fille est très hautaine. Et on m'a souvent dit que j'avais l'air de quelqu'un d'un peu hautain et qui s'en fout. Max c'est la fille qui s'en fout. Où tout à coup tu peux lui envoyer trois textos et puis je vais pas répondre. Et c'est vraiment pas du dédain, c'est vraiment pas du je m'en foutis, bien au contraire. C'est presque un endroit où je suis, tu vois, je suis en dissonance, je suis pas alignée, je sais pas trop quoi faire de moi. Et du coup bah... je vais pas traîner à cette soirée, je vais vite trouver une excuse pour partir, ou peut-être pour pas venir, et je vais te balancer un truc à la dernière minute. Et en fait, maintenant, je me détache de plus en plus de ça, en disant la vérité, en disant juste, je me sens, je suis pas bien. Genre, je me sens pas bien ce soir, je vais pas venir parce que j'ai pas la bonne énergie, je me sens pas, je suis pas bien, quoi. Non, je... Ça prend le temps, quoi. C'est que ça prend le temps, j'ai rien à dire, non. Mais je te jure.

  • Speaker #0

    Et le mensonge ?

  • Speaker #1

    Le mensonge, ça peut me servir quand même.

  • Speaker #0

    C'est marrant comme le scorpion On cherche la vérité Mais on a un rapport avec la vérité Compliqué quand même Qu'on se le dise

  • Speaker #1

    On a quand même un dénui Socialement c'est vrai que

  • Speaker #0

    Moi je mens beaucoup plus que la moyenne

  • Speaker #1

    Et en même temps Mais sur des trucs à la con Moi jamais sur des trucs importants Mais sur des trucs à la con je peux mentir En fait je me souviens de mon grand-père qui m'a dit Un mensonge pour se tirer l'affaire n'est pas un mensonge Ah bon ? J'applique cette maxime ? Non mais... C'est pas...

  • Speaker #0

    C'est un cauchemar.

  • Speaker #1

    Un cauchemar.

  • Speaker #0

    C'est un cauchemar. Une tromperie vaut mieux qu'une femme confiée. C'est genre quoi ? Mais pas plus. C'est un cauchemar.

  • Speaker #1

    Mais franchement, non, je ne peux pas dire que je m'en... Je ne sais pas si je m'entends. Putain, tu dis carrément que je m'en... Non,

  • Speaker #0

    mais je pense que les scorpions ont un rapport avec la vérité. Je peux, pour que la vérité soit entendue, amplifier.

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #0

    oui. Tu vois ce que je veux dire ? Amplifié. Tu vois, par exemple, j'ai fait un coma qui a duré, je pense, un mois. Très fréquemment, je dis trois mois. Allez.

  • Speaker #1

    Pour que vous comprennent ce que j'ai vécu. Ça me parle, ouais. Tu vois ce que je veux dire ? Je pense que c'est intensifié un peu là. Intensifié. Mais par contre,

  • Speaker #0

    en fait, je ne vais pas dire que j'étais en Italie. Non. Je vais dire, si j'étais 10 jours en Norvège, j'étais 15 jours en Norvège. Tu vois ce que je veux dire ? Je peux faire ça.

  • Speaker #1

    Pour que les gens comprennent.

  • Speaker #0

    T'as compris l'info ?

  • Speaker #1

    Et que c'était important pour moi, ou globalement, peut-être que j'ai besoin d'aide, ou que tu me regardes. C'est vrai que je peux faire ça.

  • Speaker #0

    Et c'est très scorpion.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    C'est très scorpion. Parce qu'en fait, la pudeur dont tu dis, on parle, on est très... Enfin, t'as vu comment je t'ai ouvert avec ma robe noire à moitié transparente. Tu vois, toi, avec ton énorme cheveu, on est quand même des divas, quoi, quand même, les scorpionnes. Non, mais c'est vrai. On a ce type qui... Ouais. On est très... Ton regard est très scorpion. On est ténébreuse. On est des brunes... Enfin, t'as des blondes qui sont scorpions, les pauvres. Mais c'est rare. Ce ne sont pas nos copines. Non mais tu vois c'est quand même dite avantise, enfin tu vois c'est des tas d'art un peu.

  • Speaker #1

    Oui oui c'est vrai, c'est vrai. Tu vois c'est l'imaginaire collectif, c'est très important par exemple.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est un regard profond, intense. Voilà,

  • Speaker #0

    souvent en noir, en velours, machin. C'est vrai. Donc il y a ça. Et en fait la pudeur dont tu parles, on est quand même des, comme la plupart des gens, mais on est quand même pas très bon communicant ou très bon communicant et donc du coup, vu qu'on a envie de crier la vérité, souvent il y a ce truc-là de pudeur en fait. Oui. Ou au lieu de dire vraiment ce qui s'est passé émotionnellement, tout ça, on va... Je ne sais pas, il y a un peu de manœuvre et de manipulation dans la communication, d'une certaine manière, je trouve.

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'est très juste. C'est très juste.

  • Speaker #0

    Bon, alors, qu'est-ce que tu as fait comme mensonge depuis le début de la...

  • Speaker #1

    Écoute, je ne suis pas prête encore, mais il reste un peu. Non, mais c'est très juste ce que tu dis, ça me fait beaucoup réfléchir. C'est vrai. Je l'emmènerai avec moi, ça.

  • Speaker #0

    Bah de toute façon je t'enverrai l'épisode. Tu vas voir c'est le moment le plus dur. Parler c'est de l'enfer.

  • Speaker #1

    C'est de l'enfer. Tu sais que je les écoute pas en général.

  • Speaker #0

    Ah bah là tu vas l'écouter.

  • Speaker #1

    Ok je vais l'écouter.

  • Speaker #0

    Alors. Donc le signe astrologique scorpion. Qu'est-ce qu'on pourrait dire d'autre des scorpions ? Déjà on vous embrasse les scorpions. C'est vrai. C'est compliqué d'être scorpion. Mais je pense qu'en vieillissant c'est de mieux en mieux. Comme tous les signes.

  • Speaker #1

    Tu dis ça pour toi, pour moi,

  • Speaker #0

    pour nous ? Je pense que c'est compliqué d'être scampillon, mais que, voilà, plus on vieillit, mieux on s'en accommode. Mieux on s'en accommode. Je crois !

  • Speaker #1

    Vas-y, c'est vrai. Je sais pas. En vrai, de vrai, la maturité, ça apaise un peu tout. Je parle comme si j'avais 60 mères. Ouais,

  • Speaker #0

    on n'en a que 35. On y va sur les questions, une fois maintenant qu'on sait à qui on parle, à qui on s'adresse.

  • Speaker #1

    Vas-y.

  • Speaker #0

    Une manipulatrice sexuelle.

  • Speaker #1

    Oh, l'enfer ! Ma mère ne pourra pas écouter ça.

  • Speaker #0

    Mais non ! On n'a pas trop parlé du côté sexuel du scorpion, mais bon.

  • Speaker #1

    Si, je t'ai dit un peu ado, un peu ce truc-là qui me rassurait quand j'avais rien vécu et que je me disais, ah, mais je dois avoir ça, puisque tout le monde pense que je l'ai.

  • Speaker #0

    Ouais. Tu vois ? Et tu ne l'as pas tellement.

  • Speaker #1

    Oh, si.

  • Speaker #0

    Une infomane, en plus,

  • Speaker #1

    d'être infomane. Non, c'est pas ça, c'est pas vraiment ça. Je pense qu'on a un rapport avec la chair, en tout cas. Il y a quelque chose. Après, moi, j'ai été danseuse pendant longtemps, donc je sais que le corps, la chair, les sensations, le toucher, le frisson, tu vois. En fait, le rapport au corps, moi, me fascine. Mais il y a quelque chose de Stordorna, quand même. C'est très animal, en fait.

  • Speaker #0

    C'est quoi le tarot pour toi ?

  • Speaker #1

    Le tarot pour moi...

  • Speaker #0

    Tiens, je t'en mets un sous les yeux.

  • Speaker #1

    Oui, il est beau,

  • Speaker #0

    le tien. Oui.

  • Speaker #1

    Bah écoute, le tarot pour moi, je dirais que ça a été pour le moment ces deux rendez-vous dans ma vie parce que je l'ai fait deux fois en fait. J'ai eu deux tirages et c'était une guidance, ça m'a fait du bien. C'est ce que je te disais, moi en général je le fais et je fais tous ces rendez-vous un peu, c'est pareil j'avais vu une voyante, mais je l'ai fait dans des moments où j'étais vraiment perdue. Donc j'en avais vraiment besoin, je m'y accrochais vraiment. C'est-à-dire que je prenais vraiment pour vrai. La carte ça avait vraiment vraiment beaucoup beaucoup de sens et j'attendais qu'elle résonne en moi. Je mettais beaucoup d'attentes dans les cartes tu vois. Je sais pas si c'est la position qu'on doit avoir, en tout cas j'en ai une différente là en face de toi aujourd'hui. Tu me prends pas au sérieux ? Je me prends tout à fait au sérieux mais j'ai presque envie d'avoir une tendance tu vois et du coup de choisir à l'intérieur la nuance que j'y mets et de voir ce qui me répond vraiment plutôt que de prendre toute la carte.

  • Speaker #0

    T'avais eu quoi ? Alors, je te revenons sur ces deux...

  • Speaker #1

    Deux fois, j'ai eu deux fois le pendu.

  • Speaker #0

    Ok !

  • Speaker #1

    Ouais, deux fois. Et tu sais quoi ? J'ai oublié ce que ça signifie.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'elle t'avait dit ?

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est celui qui tient une lanterne, comme ça ? Non,

  • Speaker #0

    ça a été l'ermite.

  • Speaker #1

    Alors non, j'ai eu deux fois l'ermite.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Deux fois l'ermite.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Mais je ne me souviens plus, honnêtement, je pense que ça fait plus de dix ans. Mais il y avait une notion de chercher le chemin, ou quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Et c'est drôle parce que ça avait vraiment fait sens. J'avais tout épousé. J'avais pris tout l'ermite. C'était moi. Je me disais, bien sûr, c'est exactement ça. L'ermite,

  • Speaker #0

    c'est prendre du cul dans ta vie ou de manière globale. C'est-à-dire là, par exemple, je peux incarner l'ermite en te parlant. Je ne suis pas obligée d'être isolée.

  • Speaker #1

    C'est l'isolement,

  • Speaker #0

    soit physique, soit en tout cas de prendre un peu de recul et de distance pour mûrir les choses. pour trouver la lumière dans les choses. C'est la sagesse. C'est pour ça que c'est un vieil homme, si tu veux. Il tient une lanterne parce que, voilà, il cherche... Il y a plein de choses. En fait, une carte, c'est une énergie. Et dans l'énergie de l'ermite, il y a beaucoup de choses. Mais c'est, en tout cas, prendre du recul. C'est la sagesse, c'est...

  • Speaker #1

    Ça me parle complètement, je me rappelle.

  • Speaker #0

    C'est couper un peu des choses ou des gens pour trouver de la lumière, pour renouer la lumière, pour... éclairer des choses, pour décanter, méditer, enfin tu vois. Mais pas seulement. C'est aussi l'arcane numéro 9. Et le 9, je ne sais pas si tu sais, mais dans les cartes, il y a des titres, une illustration et un numéro.

  • Speaker #1

    Je n'avais pas le numéro.

  • Speaker #0

    Et les numéros, c'est le numéro 9. Dans les cartes, le 9, c'est le plus élevé. Parce que 10, c'est 1. 11, c'est 2. Tu vois ce que je veux dire ? Ça veut dire que c'est au bout d'un cycle ? C'est le plus vieux du tarot. C'est vraiment... Pour moi, dans Fort Boyard, le vieux qui parle et qui ne comprend rien, il fait... Je n'arrive pas à parler de lui, parce que pour moi, lui,

  • Speaker #1

    c'est l'ermite.

  • Speaker #0

    C'est bien sûr qu'il a tout compris. En mode, tu verras. C'est le vieux qui dit, mais tu retourneras amoureux, ne t'inquiète pas. C'est un espèce de truc où il y a de la lumière. Il éclaire les gens.

  • Speaker #1

    Génial. et toi qu'est-ce qu'elle t'avait dit et comment tu l'avais compris à l'époque c'était une période de ma vie très trouble et sentimentalement parlant et professionnellement et tout ça était pas de boule J'avais des amis.

  • Speaker #0

    Ah yes !

  • Speaker #1

    J'aimais ma famille beaucoup. Tout ça était pas mal quand même. Non mais tout n'était pas acheté. C'est pas ce que je te l'ai dit là. J'en parle à mon boulot,

  • Speaker #0

    ça.

  • Speaker #1

    Tout n'était pas acheté. Non mais oui, je me souviens de cette période très sombre. Mais de toute façon, je te dis, les deux fois où on m'a fait le tarot, on dit « tirer les cannes du tarot » . Ouais. C'est ça qu'on dit. À chaque fois, c'était dans des moments où j'avais vraiment, vraiment, vraiment besoin d'aide. Donc en fait, c'était couplé à tout un tas de rendez-vous. que j'avais pris un peu à côté, tu vois la voyante par exemple, l'hypnothérapie, tu vois, tout ça a été mis en place dans un plan très précis de ok, qu'est-ce que je fais pour aller mieux, j'avais déjà fait des psychothérapies plus traditionnelles, donc j'allais chercher ailleurs. Et puis j'étais déjà à fond sur le yoga, donc j'avais déjà cette notion de ok, on va prendre du temps et surtout j'étais curieuse en fait.

  • Speaker #0

    J'étais super curieuse. C'est marrant, tu dis on va prendre du temps. L'ermite, c'est ça. C'était ça. C'est pas étonnant que tu aies tiré. Enfin, ça te représente. Moi, aujourd'hui, on va voir ce que tu tires aujourd'hui. Ouais, j'ai hâte de voir. Mais c'était... Et elle t'avait dit quoi, la nana ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je sais plus. Vous avez fini ?

  • Speaker #0

    C'est de dire,

  • Speaker #2

    oh mon sang.

  • Speaker #1

    Il y a à voir de la barbe. Ça m'ennuie un peu. Non, mais je sais plus. J'ai pas envie de te dire n'importe quoi parce que c'était il y a vraiment longtemps. Mais je sais qu'il y avait cette notion de... de chercher son chemin et de laisser un peu le temps faire. Mais que globalement, j'étais dans la bonne direction. Bon, ce qui est rassurant. Ça, c'est l'ermite aussi, la bonne direction.

  • Speaker #0

    L'étoile aussi, mais l'ermite aussi.

  • Speaker #1

    Mais tu vois, maintenant, si je reviens à ta question, qu'est-ce que ça m'évoque, le tarot ? Voilà, je dirais ça. Je pense que maintenant, j'ai envie que ça me donne une grande tendance. Mais je sais que quand je vais partir de chez toi, j'en ferai ce que je veux. Alors qu'avant, je partais avec la carte et c'est elle qui faisait un peu... de moi ce qu'elle voulait. Parce que j'avais besoin de... C'était un buvard, quoi. OK, c'est ça. Tellement j'avais besoin d'aide.

  • Speaker #0

    Et pourquoi tu t'achètes pas un jeu de tarot ?

  • Speaker #1

    Alors, figure-toi que c'est très drôle. Parce qu'un de mes ex m'avait offert un jeu. Je lui avais dit... C'est quelqu'un que j'ai connu que très, très peu de temps. Il est adorable, il m'a offert un jeu.

  • Speaker #0

    Adorable !

  • Speaker #1

    Adorable. J'étais un peu gênée parce que c'était presque trop. Ça faisait pas vraiment pas le temps. Et en fait, je... pendant quelques semaines je prenais une carte le matin je prenais mon thé et je tirais une carte et ça me donnait un peu la couleur de la journée, ça me faisait du bien et en fait, faut quand même avoir ce truc je pense, déjà faut quand même être une passeuse d'énergie tu vois, il y a un truc que vous êtes je trouve, je trouve que c'est pas la même chose quand tu prends ta carte toi-même ou quand il y a ce moment entre ... En plus, moi je ne l'ai fait qu'avec des femmes, donc pour moi c'est un vrai moment intime de femme à femme. Et c'est une confiance, tu vois, vraiment importante pour moi. C'est pas la même chose de tirer ta propre carte et puis de le faire avec un peu moins de soin, parce que c'est vrai que j'y mettais moins de soin, là je sais que c'est plus ritualisé. Voilà, je faisais entre, tu vois, mes tartines, mon thé, bon, il n'y avait pas ce truc un peu... Je trouvais que ça perdait de la magie, donc en fait au fur et à mesure je m'en suis un peu détachée, je me suis dit bon, si j'y crois moins, c'est que j'en ai peut-être moins besoin, ou alors j'en ai moins besoin, du coup j'y crois moins, et j'ai rangé le jeu.

  • Speaker #0

    Mais tu l'as encore.

  • Speaker #1

    Mais je l'ai encore. Mais je ne l'ai pas sorti depuis X années, vraiment. Donc là, c'est un vrai rendez-vous que je n'ai pas fait depuis très, très longtemps. Je pense que la dernière fois que j'ai fait ça, c'était il y a 10-12 ans.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu es spirituelle ? Oui,

  • Speaker #1

    oui. Je n'ai pas de doute quant à cette question parce que je crois vraiment avec un grand C. Je crois aux énergies, je crois... Je crois en la magie de l'impalpable. Je demande souvent des choses, tu vois. C'est le truc un peu raisible et tout. Peut-être moins à Paris, avec un public de popo. J'espère. Non, mais tu sais, c'est con, mais à Paris, maintenant dans les grandes villes, il y a ce truc où ça fait moins flipper d'avoir une nana qui dit « Oui, moi j'ai demandé à l'univers et l'univers m'a répondu. » Tu dis ça ailleurs ? de façon à ma cauchemar c'est cauchemar mais il est vrai que moi je l'ai fait beaucoup et en fait c'est vrai que souvent c'est bien que mon mec dit mais demande des choses pour moi parce que je demande pas souvent mais quand je demande c'est vrai que ça arrive et ça arrive à point nommé et je crois qu'il y a aussi une notion de timing vraiment là-dedans et que ... J'ai conscience de ce timing, j'ai conscience de... Tu vois, tout arrive aussi à un moment où tu es prête, où le reste autour sera prêt, où toutes les conditions se sont réunies pour que cette chose-là que tu as demandé...

  • Speaker #0

    Et quand tu demandes ?

  • Speaker #1

    Je demande assez simplement. En vrai de vrai, comme j'ai toujours fait beaucoup de yoga, et puis je suis partie en Inde pour me former en tant que professeure de yoga, il y a... 7-8 ans maintenant. Déjà, ça m'a aussi beaucoup décomplexée de ce côté... C'était pas encore à l'époque où tout le monde mettait des leggings fluos et c'était pas encore stylé de faire du yoga. Et tant mieux si ça l'est devenu et que ça a ouvert à tout le monde ce champ des possibles et tout ce que ça donne de bon et de bien pour les gens, tant mieux. Même si ça a été un peu américanisé, tout ce que l'on veut, tant mieux, en vrai. Mais là-bas, ce que j'ai ramené vraiment, c'est... savoir m'asseoir en tailleur ou peu importe et juste me focus sur ce qu'on disait tout à l'heure en off le ici et maintenant le présent connecté à mon corps à mes sensations à ma respiration à mon énergie personnelle à ce que je sens autour et comment je le sens aujourd'hui comment j'appréhende le monde et franchement je ne demande pas à haute voix parce que là pour le coup ça me je t'en parlais je me disais c'est pas possible tu peux vraiment tu peux pas dire je demande à l'univers d'ailleurs je trouve que tout est plus ridicule en français qu'en anglais en Inde je pouvais balancer des grands trucs des grandes phrases et je me disais waouh c'est hyper looké en France c'est cauchemar j'ai honte tu vois de balancer je fais des demandes dans ma tête rarement je te dis vraiment rarement mais quand je le sens c'est surtout un truc que j'ai pas envie de dire que je mérite parce que la notion de mérite c'est encore quelque chose on peut en parler des heures mais que Quand je sens que c'est bon pour moi, que c'est... Parce que j'ai la sensation de savoir maintenant ce qui est bon pour moi, je crois. Ouais, je le demande. Je le formule dans ma tête.

  • Speaker #0

    Plusieurs fois ? Enfin, juste...

  • Speaker #1

    Oui, mais pas forcément. Je peux le demander une fois et puis pas m'accrocher dessus. Et puis, je vais y repenser dans la journée ou pas. Ça dépend. Et puis, je vais y revenir dans trois jours ou pas. Franchement, ça dépend de ce que je demande.

  • Speaker #0

    Donc, il y a ce côté... En fait, tu formules dans ta tête quand vraiment tu sens que c'est aligné, quoi. C'est vraiment.

  • Speaker #1

    Oui. Et que j'ai suffisamment processé la chose pour ne pas avoir honte de le formuler. Ça veut dire que je suis déjà passée par toutes les phases où je me sens illégitime de demander ça, par exemple. Tu vois, je me débarrasse de ce truc de... Non, mais quand même, quitter pour... Je me débarrasse de ça, de ce qui me pollue un peu, que j'ai toujours au départ, évidemment. Quand tu demandes quelque chose à l'univers avec un U majuscule, il faut quand même avoir suffisamment passé les choses où tu te dis, mais non, mais... J'ai honte, je vais pas demander ça, ou qui je suis pour demander ça, ou à quel moment il va m'écouter. Mais je le fais aussi avec presque un truc enfantin, en fait. Tu vois, comme quand tu formulais tes voeux au Père Noël, tu vois. Si ça arrive, c'est chanmé, si ça arrive pas, je me dis pas tout à coup, je te fais plus confiance là-haut. Alors,

  • Speaker #0

    et qui est là-haut, du coup ?

  • Speaker #1

    Ben, j'y mets pas de forme, j'y mets pas de forme, tu vois, je mets pas de... Je mets pas de dieu, je mets pas de... Mais je trouve que tout est trop bien fait ici, mis à part...

  • Speaker #0

    Mon appart.

  • Speaker #1

    Si, ça c'est bien fait. Je l'intégrais dans le tout est trop bien fait. Mais mis à part toutes les horreurs que les humains sont capables de faire. Mais je trouve que tout est trop magique. La magie est tellement déjà là. Je ne comprends pas comment c'est possible qu'il n'y ait rien au-dessus. Tu vois, ce n'est pas possible pour moi. Il y a forcément quelque chose d'encore plus magique au-dessus. Et puis, je suis aussi vraiment pour le fait de se dire, franchement... Tant que je crois à quelque chose et que ça fait de mal à personne, c'est ma sphère privée. Autant y croire, ça me fait du bien.

  • Speaker #0

    Donc tu penses qu'il y a un truc encore plus magique au-dessus ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu es superstitieuse ?

  • Speaker #1

    Pas trop. Pas trop. Non, pas trop. Je me suis posé la question par rapport à... Parce que, tu vois, quand tu me poses cette question, je me dis... Ce qui viendrait à la limite le plus... Sur ce côté superstitieux, ça pourrait être, tu vois, est-ce qu'au théâtre, par exemple, si j'ai pas fait telle ou telle chose dans tel ordre, est-ce que tout à coup je me dis, la représentation va être foirée parce que j'ai pas tout sécurisé. Et c'est drôle parce que quand j'ai commencé le théâtre, je me suis amusée à foutre en l'air tout ça, c'est-à-dire qu'au tout tout début, tu vois, les deux, trois premières, si j'avais pris des habitudes, je m'amusais à les déconstruire. en me disant surtout, surtout, surtout, il ne me faut pas d'appuis comme ça. Parce que ça me terrorise plus d'avoir des appuis sécurisants que de ne rien avoir du tout. Donc en fait, je n'ai pas ça dans mon travail. Et dans la vie, si je croise un chat noir, ça ne me terrorise pas. Ça ne m'embarque pas dans une mauvaise énergie dans ma journée. Mais si je peux éviter de passer sous une échelle, je vais le faire.

  • Speaker #0

    Oui, mais pour des raisons de sécurité.

  • Speaker #1

    Oui, et puis aussi parce qu'il y a quand même un petit truc. Mais qui... qui ne m'habitent pas tout le temps.

  • Speaker #0

    Et est-ce que tu sais d'où ça vient, cette histoire d'échelle ? Non.

  • Speaker #1

    Donc en fait, c'est des trucs par loyauté à nos ancêtres, on ne passe pas sous l'échelle. Parce qu'eux, ils savaient que... Aïe, aïe, aïe ! Non mais tu vois,

  • Speaker #0

    c'est quand même absurde. C'est complètement absurde. Oui, mais je pense qu'il y a forcément un truc de sécurité quand même. Tu n'as jamais envie de te balader sous une échelle, en pleine rue.

  • Speaker #1

    Et dans ta famille, on te disait touche ta tête. Non,

  • Speaker #0

    du tout. Non, non, du tout. Oh, je peux toucher du bois, par contre. Ça, c'est vrai. C'est un truc que je peux faire. Euh... Ah quand même, maintenant que j'ai réfléchi. Je peux croiser les doigts si je dis un truc, tu vois, si je parle de malheur éventuel. Si je dis je sais pas, je sens, j'espère que c'est pas grave, tu vois, avoir un examen ou quoi. Je peux croiser les doigts, ouais. Ça fait partie de la superstition en vrai ça. Et c'est presque par réflexe, tu vois, j'aimais pas de... Mais quand même, en tout cas, au théâtre, j'ai pas ça, par exemple. Alors que je pense que ça aurait été l'endroit, vraiment clé, pour laisser toute ma superstition bien s'installer et bien prendre place. Et ça ne me pollue pas du tout.

  • Speaker #1

    Vraiment. Donc les examens de Boris, pas grave.

  • Speaker #0

    Mais ma représentation au théâtre, un peu plus. Ah !

  • Speaker #1

    Le budget de chien !

  • Speaker #0

    L'ego, l'ego terrible.

  • Speaker #1

    Non mais ça me fait marrer dans le sens... C'est pour le montrer aux gens que tu fais ça ?

  • Speaker #0

    Non pas du tout parce que je le fais dans mon coin.

  • Speaker #1

    Tu le fais dans ton coin ?

  • Speaker #0

    Ouais, je le fais dans mon coin. Je le croise les doigts dans mon coin ou je touche du bois mais je dis pas « Oh, je touche du bois ! » Je vais faire un dessous de table discrètement. C'est vrai que je fais ça en fait ? C'est drôle.

  • Speaker #1

    Ok, donc t'es superstitieuse. Non !

  • Speaker #0

    Non pas du tout Elle ne se connait pas

  • Speaker #1

    Elle ne se connait pas Mais non mais c'est C'est ça qui est intéressant dans cette question là C'est qu'on se met des étiquettes Est-ce que tu crois en la vie après la mort ?

  • Speaker #0

    Oui ça fait un peu partie de ce que je te disais avant Je trouve que Et encore plus, vraiment, avec l'expression de la maternité, où c'est tellement dingo, tu vois, de zènes qui se rencontrent. De cette rencontre, on fabrique un tout petit être dans le corps d'une femme. Alors que tu as douze chances par an d'avoir un enfant, et que cet enfant-là arrive au bout de tout un processus où il peut se passer un nombre de catastrophes inouïes au cours d'une grossesse. Et hop, tu arrives, t'es toi, tu es incarné dans cette petite personne qui est absolument magique. Parce que c'est cette personne et pas une autre. Et il faudrait s'imaginer que la mort c'est juste... Hop, voilà. Une boîte ou... Ou descendre et puis c'est fini. Ça me semble... Enfin, ça me semble pas possible. Ça me rassure évidemment de me dire qu'il y a autre chose. Imagine un truc un peu flottant, tu vois. Un truc... On ne sait pas bien où on est, on ne sait pas bien où on va, mais c'est doux, quoi. Tu vois ? C'est un gros canap' Roche-Beaubois, un peu.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Un truc cocoon, quoi. Un truc que t'es bien, tu ne sens pas ton corps, tu ne sens pas trop, mais... Mais c'est agréable, quoi. Ouais, je vois un truc un peu flottant, ouais.

  • Speaker #1

    J'ai fait un épisode qui s'appelle Johnny Zoo avec un chaman qui fait des... Donc, qui guide les gens avec l'ayahuasca. Ouais. Donc, c'est des expériences de mort, en fait. C'est ça. Enfin, tu dois expérimenter la mort quand tu veux être chaman, en fait. T'es confronté vraiment à ça. Et le mec, il parlait de vacuité, de tout et rien. Enfin, de cette espèce de... Extagent. de ça. Tu deviens ça. C'est une... Enfin, je veux dire, c'est Dionysos. C'est l'épisode Dionysos. Après, t'as d'autres épisodes, d'autres... C'est un énorme mystère qu'on va découvrir. Non, mais c'est qu'on va découvrir. Puis réoublier, parce que je pense qu'on revient, moi. Ah ouais ? Tu crois que c'est une contradiction ?

  • Speaker #0

    Je sais pas.

  • Speaker #1

    Alors pas forcément en autre être humain, mais je pense que l'énergie circule, n'arrête jamais de circuler.

  • Speaker #0

    Oui, mais finalement, tu vois, moi, c'est un truc où je me dis, en vrai de vrai, le jour où je disparais, mon énergie, elle circule encore chez mon mari, chez mon fils, chez les gens, tu vois, qui t'ont aimé, qui t'ont côtoyé. Je trouve qu'elle reste vivante, un peu, cette énergie. Mais je ne sais pas si... Je ne sais pas si ça... Toi, tu penses que ça se réincarne en quelque chose ?

  • Speaker #1

    Peu importe, moi. Moi, je te dis ce que je pense pour te lancer. Mais j'aimerais bien que tu me dises, toi, ce que tu en penses.

  • Speaker #0

    Je ne crois pas. Moi, je ne me vois pas revenir, tu vois, en matou ou en... Je ne sais pas. Je ne crois pas, en fait.

  • Speaker #1

    Donc, il y a une âme.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que tu parlais de la naissance, quand même, de Naël. Oui. Et cette espèce de truc, genre, mais c'est quelqu'un, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quelqu'un.

  • Speaker #1

    C'est quelqu'un. Oui. Et ça, je suis bien d'accord. Oui. Est-ce que... Quelle est la différence entre l'ego et l'âme ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Mais on a une identité, en tout cas. Et donc, où est-ce qu'elle va ? Parce que tu as commencé en me disant bien sûr qu'on a une âme. Ça me fait la bide. Non, mais tu vois, on s'est dit, on arrête. Non,

  • Speaker #0

    mais ouais. Ça fait, c'est terrifiant.

  • Speaker #1

    Bah ouais. C'est terrifiant. Les fantômes.

  • Speaker #0

    Bah oui, j'y crois. Oui, j'y crois. D'autant que j'ai fait une expérience petite. Avec mes parents, dans la première maison dans laquelle on a habité, c'était une vieille maison style Napoléon III, et j'avais ma chambre qui donnait juste en dessous d'un escalier... Oh, attention, je vais mettre ça... Juste en dessous d'un escalier qui montait jusqu'au grenier. Et j'étais la seule à l'étage... Enfin non, mon frère avait sa chambre au bout du bout de l'étage, ma sœur en bas avec mes parents. Et je me souviens, vraiment, j'avais 7-8 ans, je me souviens dire plusieurs fois à mes parents, j'entends un bébé qui pleure. J'entends vraiment un bébé qui pleure le soir avant de m'endormir. Arrête,

  • Speaker #1

    on commence à avoir les larmes.

  • Speaker #0

    Et en fait, mes parents à l'époque, on en a parlé bien après, des années après. Et mes parents bottaient un peu en touche. Bon, non, tu entends peut-être ta sœur qui était clairement plus un nourrisson. C'était vraiment des pleurs de bébé, pas des pleurs d'enfant. Et j'avais suffisamment de conscience à cet âge-là pour savoir ce que c'était. Et bref, c'est passé. Et un jour... Mon père s'est retrouvé seul dans la maison. Il avait invité des copains pour une soirée. Ma mère et les enfants, nous, on était en vacances juste avec ma mère. Et en fait, mon père a voulu un peu en avoir le cœur net. Et il est monté avec ses potes. Il avait 30-35 piges. Il est monté là-haut. Et il a effectivement entendu les pleurs du bébé. Ils ont tous flippé. Mon père, c'est un gros gaillard. Enfin, gros gaillard, grand gaillard. 1m92, 92 kilos. Si tant est qu'il y ait des physiques qui soient plus appareillées que d'autres. En tout cas, mon père, c'est quelqu'un qui affronte. Il a entendu ses pleurs d'enfants, ils se sont mis à dévaler les escaliers, et derrière eux, ils entendaient quelqu'un qui dévalait les escaliers.

  • Speaker #1

    Non mais moi ça me...

  • Speaker #0

    Donc ils ont entendu vraiment ce truc-là, tout le monde s'est tiré de la maison. Vraiment. Mon père n'a pas dormi tout seul dans la maison, il est parti dormir chez ses potes.

  • Speaker #1

    Mais qu'est-ce que vous avez fait de la maison après ?

  • Speaker #0

    Bah écoute, il... Elle a été rasée. Non ! Elle a été rasée, figure-toi. Mais c'était une maison à l'ancienne, il y avait des catacombes, ça remontait jusqu'à Paris avec des tunnels, c'était fou, c'était vraiment une vieille vieille vieille maison. Et en fait quand on l'a vendue, mon père nous a raconté cette histoire-là des années après. Mais fou parce que ça veut dire que j'ai vraiment entendu ce que j'ai entendu. Donc évidemment ça me questionne. Mon père, sa maman étaient bulgares, donc il vient un peu de cette tradition où les esprits là-bas, c'est comme parler de spiritualité en Inde, c'est pas du tout la même chose que dans le monde occidental. Là-bas, c'est quelque chose de... Ils font partie de la vie, tu vois.

  • Speaker #1

    Non, non, mais nous, on a une histoire de dingue aussi dans ma famille. C'est vrai ? Ah, mais une histoire de dingue. Ma belle-mère, le jour où elle va à Morsan, donc la maison de campagne où est décédée la mère de mon père que je n'ai jamais connue, parce qu'elle est morte d'un cancer quand mon père avait 16 ans, je crois. Il est tombé malade quand il avait 14 ans et elle est décédée quand il avait 17 ans, je crois. Il est 16 ou 17 ans. Et donc, un des premiers week-ends où ma belle-mère est là. Il y avait ses deux parents. Il y avait Colin et Rita, qui sont anglais. Et je crois que c'est la mère de ma belle-mère qui a vu une dame sur le parvis de la maison, qui lui a dit, vous êtes bienvenue chez moi, vous allez être bien ici, vous êtes bienvenue. Et elle est faite. Donc, la mère de... Ma belle-mère, je ne sais pas, la nana a disparu. Enfin bon, bref, c'est ma belle-mère qui me raconte cette histoire. Et en fait, elle l'a reconnue sur la fauteuil. Elle a dit, oui, oui, c'est elle. Sauf qu'elle est morte il y a des années. Et elle a vu la mère de mon père. Et Rita, maintenant, elle est décédée cette année. D'ailleurs, ils sont tous les deux décédés cette année. C'est trop triste, mais il y a cette histoire. Et moi, à Morçon. Dans la chambre du haut à droite, un jour où vraiment mes études, je passais le bac, j'étais vraiment paumée, j'ai senti quelqu'un qui s'est assis sur le lit et qui m'a mis la main comme ça et qui m'a dit « T'inquiète pas, tu vas y arriver pas bien, tu vas l'avoir ton bac ma chérie » . Enfin tu vois, un espèce de truc, c'était pas en parlant comme ça, mais un espèce de truc et je sentais la caresse et je n'avais pas peur. C'est-à-dire que quand tu me racontais les escaliers, j'avais les larmes aux yeux, là ils n'entendent pas, enfin ils ne voient pas, mais j'avais les larmes aux yeux. Je n'avais pas peur, c'était ma grand-mère, que je n'ai jamais connue. Et moi j'ai toujours senti que Simone, il y avait un truc où je sens qu'elle n'est pas tout le temps là. Et quand on a vendu cette maison, j'ai beaucoup pleuré parce que...

  • Speaker #0

    Tu savais qu'elle restait là ?

  • Speaker #1

    Bah je sais pas !

  • Speaker #0

    Je sais pas... S'il reste avec les lieux,

  • Speaker #1

    ouais. Ouais, je sais pas, c'est marrant. Tu vois,

  • Speaker #0

    ça me fait penser à, tu sais, cette série-là, qui passait tout le temps quand t'étais ado.

  • Speaker #1

    Charmed ?

  • Speaker #0

    Ghost Whisperer, ou un truc comme ça. La nana, elle va aider les morts à passer de l'autre côté et tout. Mais c'est des histoires pareilles. En fait, ça fascine les gens, ça. Ça fascine les gens, parce que que t'y crois ou que t'y crois pas, il y a quelque chose de...

  • Speaker #1

    Il y a des trucs quand même. Patricia Daré, je ne sais pas si tu vois qui c'est, qui est quand même une star de Medium.

  • Speaker #0

    Non, je ne vois pas. Elle parle ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est son boulot. Elle parle aux morts. Et en fait, tu as des trucs, je veux dire, quelle est une intuition de dingue ? C'est comme moi les cartes. Je veux dire, c'est inexplicable. Mais il y a des trucs qui se passent.

  • Speaker #0

    Oui, et vous,

  • Speaker #1

    vous êtes des cartes. C'est très bizarre. Alors moi, je ne parle pas au mort, j'en sais rien, à part ma grand-mère qui me dit que je vais avoir mon bac. Et effectivement, franchement, j'avais toute l'année 2 et j'ai eu mon bac avec mention. Tu vois, je suis en mode « what the fuck ? » « What the fuck ? » Mais ouais, ouais. Non, mais je veux dire, on s'en fout de ça.

  • Speaker #0

    Mais je ne veux pas se trouver de

  • Speaker #1

    « pourquoi il y a des fantômes ? » Il y a des gens qui voient des fantômes. Je veux dire, et en même temps, pourquoi ils ne partent pas ? c'est quoi le... pourquoi il y a des âmes qui partent oui c'est ça,

  • Speaker #0

    c'est pour ça que je te parlais de cette histoire de série parce que globalement elle expliquait un peu que c'était des gens qui avaient des choses un peu inachevées parce que c'est des gens qui n'ont pas fini leur boulot sur Terre, c'était un peu ça le pitié du truc, mais après ça induit quand même l'idée qu'on a une mission sur cette Terre, quelque chose à remplir est-ce que c'est le cas,

  • Speaker #1

    c'est encore d'autres questions et donc du coup si tu meurs avant et bah t'es qu'éblou,

  • Speaker #0

    c'est quoi le délire c'est encore pire que tout, t'as failli à ta mission et puis t'es là ouais C'est la double peine.

  • Speaker #1

    Je suis en boulet, les gars.

  • Speaker #0

    C'est l'enfer. Vraiment, non.

  • Speaker #1

    Donc, toi, tu as eu cette expérience où tu entendais un bébé et ton père...

  • Speaker #0

    Mais ça ne s'est plus jamais arrivé.

  • Speaker #1

    Et quand tu as perdu tes grands-parents, tu as perdu tes grands-parents.

  • Speaker #0

    Oui, et j'ai perdu mon grand-père cette année et je ne le sens pas flotter. Je ne le sens pas... Non. Je ne le sens pas. Mais je pense que ça dépend aussi des gens, tu vois. Lui, clairement, c'était... quelqu'un de tellement cartésien que je le vois pas s'amuser à me faire des coucous, à m'allumer la lumière ou à me faire venir des papillons, des coccinelles sur le doigt tu vois, je pense pas je pense pas, c'est pas lui donc je pense que lui il est là où il est et il est bien, bon ça y est moi j'ai fait mon temps quoi, je sais pas si c'est un rapport avec mes personnalités mais lui je le vois pas flotter, je le vois pas même me mettre de, tu vois, de petits souffles ou de choses pour me sécuriser, pas du tout pas du tout

  • Speaker #1

    Si on parle de petits souffles et tout ça, mais les moments magiques, la magie, la magie de la vie. Est-ce que tu as déjà eu des expériences magiques, des trucs genre what the fuck ? Et s'il n'y a pas de choses qui viennent, s'il y a de la magie dans la vie, où est-elle ?

  • Speaker #0

    Je réfléchis à si j'ai eu un truc un peu wow, mais spontanément avec ta deuxième question. je dirais dans la rencontre parce que par contre ça ça m'arrive très très très souvent de rencontrer quelqu'un soit que j'ai pas vu depuis super longtemps soit que je découvre et de laisser passer un temps fou à discuter avec cette personne parce que tout à coup c'est magique dans le métro à une terrasse d'un café parce que tu as juste tenu une porte ou quoi que ce soit et te rendre compte que cette personne là mais ça peut se passer même au bout du monde quoi avec cette personne là tu te dis mais on aurait pu être meilleurs potes dans d'autres conditions si on avait habité l'un d'un côté de l'autre et que la vie était faite différemment on aurait pu être super copains Je crois vraiment en la magie de la rencontre. Déjà, je crois foncièrement que les gens sont bons. Ça fait un peu bison-ours, mais j'y crois vraiment. Si tu veux voir le bon chez quelqu'un, c'est assez facile de le trouver. Et je trouve que dès que tu donnes du temps, et c'est vraiment très lié à notre vie citadine, mais je trouve que dès que tu donnes du temps et une écoute, une oreille, et un sourire, ce truc un peu basique, mais en fait qui fait du bien, la magie, elle est vraiment chez les gens partout. Mais partout. J'ai vraiment fait des rencontres folles où... Tu échanges même pas ton numéro, mais tu te dis, non mais je suis rechargée, quoi. J'ai adoré te rencontrer, je ne te reverrai plus jamais, mais j'ai adoré te rencontrer. Et j'ai vécu ça dans mes voyages solo, j'en ai fait un en Colombie. Ça, c'était quand même un peu magique. Mais je sais pas si on peut dire magique, ou c'était juste déroutant, tellement surprenant, tellement pas prévu, qu'est-ce qu'il y a de la magie aussi dans ça ? Je pensais un peu, c'était, tu vois, une concordance d'événements et de choix, de prise de décision, où je me suis retrouvée à me dire... En fait, j'avais un bon... J'étais très mal dans ma vie. On a l'impression que je suis tout le temps très mal dans ma vie.

  • Speaker #1

    Mais mec,

  • Speaker #0

    évidemment ! Mais c'est du cycle !

  • Speaker #1

    Ça tourne, quoi !

  • Speaker #0

    J'étais sur une fin de cycle. Franchement, c'est le plus joli monde dit. Je dirais ça maintenant. J'étais sur une fin de cycle.

  • Speaker #1

    T'aurais eu du rouleur.

  • Speaker #0

    Ouais, j'étais pas ouf. Et je me dis, j'avais un bon Air France qui traînait, tu vois, un bon d'achat, que je pouvais acheter des billets qu'au téléphone. Et je reçois, tu vois, je reçois un mail qui m'annonçait une réponse négative pour le boulot, et je me dis, ah non, ouais, c'est la goutte d'eau et tout, allez, on se barre, on se barre. J'étais célib à l'époque. Et j'appelle Air France, et je me souviens encore de la voix de la femme, donc bref, qui me dit son truc, et je lui donne mon bon machin, et elle me dit, ok, alors je vous prends un billet pour ouf. Mais je ne sais pas du tout. C'est-à-dire que je l'ai appelée, je ne sais pas où je veux aller, je n'ai aucune idée, je n'y ai pas réfléchi en fait. J'ai appelé en me disant je veux utiliser ce bon, mais je n'ai pas pensé au voyage en fait. Et j'avais mon ordi sur les genoux, et je suis sur Facebook, et je vois, enfin je scrolle, tu vois, je fais des filets, et je vois une nana qui est à Bogota. Et je lui réponds, bah Bogota. Et je me souviens très bien qu'elle me dit, vous êtes sûre ? Parce qu'elle sent. Elle sent que j'ai pas préparé du tout mon truc et que je pars pas à Amsterdam quoi. Et je lui dis bah oui.

  • Speaker #1

    En Bogota ?

  • Speaker #0

    Oui. Non mais Mag ! Ouais. T'es folle ! Je lui dis la mise en danger. La mise en danger. En vrai ça fait moins peur que sur le papier mais c'est vrai que la tête de mes parents c'était quelque chose. Et donc je lui dis bah Bogota. Et elle me dit bah oui d'accord, ok. Donc quelle date ? Je lui donne des dates mais pareil un peu à l'arrêt. Chaque fois genre bah hop et hop. Et je raccroche. Et je me dis putain mais qu'est-ce que tu viens de faire ? Et le lendemain j'avais acheté mon Omniplanète et mon je sais plus quoi, j'avais deux guides et j'ai planifié ça. Et si je sais pourquoi je te dis que c'était magique, tu vois ça me fout les larmes aux yeux d'Yann. Parce que je me souviens, je prépare mon voyage et tout, évidemment je passe tout le truc où mes parents se disent mais qu'est-ce que tu fous en fait ? Tu vois, c'est quoi ce projet ? J'étais partie une seule fois en... à Londres non j'avais déjà fait un truc comme ça en Arménie j'étais partie dans un orphelinat mes parents m'avaient dit j'avais 17 ans mais qu'est-ce que tu fais j'avais dit non non c'est bon c'est back-upé il y a un groupe machin au final c'était super mal passé il y avait des histoires d'attouchements enfin bref j'étais partie en pleine nuit j'étais arrivée dans un aéroport à Saint-Pétersbourg comme ça toute seule j'avais 17 ans quoi j'ai même pas dit à mes parents quand est-ce que j'étais rentrée plus tôt parce qu'en fait c'était catastrophique c'était super mal organisé enfin bref une autre histoire un peu sombre et Et là, je me souviens vraiment que j'organise le truc et qu'avant de partir, je m'étais fait juste un petit backpack. J'étais trop fière, j'avais trois culottes, deux leggings, ma brosse à dents, pas un produit make-up, rien. Je suis allée comme ça, légère, contente. Et je pleure au téléphone avec ma mère juste avant d'embarquer. Et elle me dit, mais chérie, tu ne veux pas y aller en fait ? Fais demi-tour. Je lui dis, maman, je pleure parce que pour la première fois de ma vie, je suis exactement à l'endroit où je dois être. Et je me souviens de cette puissance. Avec mes baskets dégueu, mon legging crado, enfin tu sais ce truc où t'es pas sapé, t'es pas... J'avais un sweat, j'étais pas déguisée, j'étais pas quelqu'un d'autre, j'étais dénuée de bijoux, j'avais pas de...

  • Speaker #1

    T'es très naturelle quand même.

  • Speaker #0

    Non mais je suis très naturelle.

  • Speaker #1

    Enfin je te permets de t'apprendre. Enfin c'est fou ce que tu dis parce que t'es quand même très naturelle.

  • Speaker #0

    Bah je crois que je l'étais encore plus. J'avais vraiment... Tu vois j'étais vraiment allée au bout de ce que je suis, tu sais. Là je suis habillée pour te voir.

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #0

    parce que... Non mais t'imagines... Et encore ? Je me trouve très schlag. C'est la base, c'est la base.

  • Speaker #1

    J'ai amené un teen, quoi.

  • Speaker #0

    Imagine le schlag version à la maison. Je suis full schlag tout le temps, en fait. Tu vois, chez moi, j'ai vraiment des trucs... Enfin, c'est cata, quoi. On a tous ces vêtements-là. Mais là, je portais ce genre de vêtements. Et je me souviens vraiment de cette sensation. Mais ouais, pour moi, c'était magique parce que c'était... C'est fabuleux de vraiment pouvoir se dire mais je suis pile poil là où je dois être. Je vis exactement ce que je dois vivre, je suis exactement, je suis hyper alignée. C'était la première fois de ma vie et je devais avoir 27 ans.

  • Speaker #1

    Et c'est un truc où tu t'es écoutée en fait. Tu penses que c'est magique dans le sens où il y a eu une synchronicité avec ce truc Facebook, et tu as eu ce sentiment de « waouh » . Oui,

  • Speaker #0

    et une puissance, vraiment une puissance où tu te dis « mais rien ne peut m'arrêter quoi » . Et ça je trouve que surtout les femmes, on l'a tout en nous et on a tendance à l'oublier. et moi je l'ai re-eu comme ça avec l'expérience de la maternité parce que je trouve que vraiment nos corps sont dingues et c'est hallucinant tu vois ce qu'on fait et on devrait maman ou pas maman savoir de base en fait être informée de base que c'est fou ce qu'on est capable de faire pour défoncer tout un tas de limites qu'on se met quoi les hommes en ont beaucoup moins, vraiment beaucoup moins, j'en suis convaincue de quoi,

  • Speaker #1

    de magie ?

  • Speaker #0

    Non de limites tu vois, croyances limitantes t'as un public féminin Non,

  • Speaker #1

    en plus, j'ai autant de mecs que de nanas. C'était assez fou.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est fou parce que sur un podcast... Ouais,

  • Speaker #1

    ouais, ouais. Bah, tu plaisantes. Les mecs, ils sont à fond aussi.

  • Speaker #0

    Je ne savais pas. Mais ouais, ça, c'était magique. Et pourtant, il m'est arrivé tout un tas de péripéties derrière, mais je me sentais protégée. J'avais l'impression d'avoir... Ouais, tu sais, d'avancer avec un espèce d'allô de lumière autour, genre franchement, il peut rien m'arriver.

  • Speaker #1

    Et ça s'était trop bien passé.

  • Speaker #0

    Ça s'est super bien passé. J'ai eu deux, trois petites frayeurs, vraiment, dont une grosse où j'ai quand même cru vraiment que j'allais mourir. Mais...

  • Speaker #1

    Ah, quand même ! Oui,

  • Speaker #0

    mais en fait, j'en ris maintenant parce que... Quand on creuse. Quand on creuse. Non, mais j'en ris maintenant parce que tout était très cinématographique, films catastrophes, genre La Montagne. la nana toute seule dans le taxi, je devais aller dans une ville, il pleuvait, donc la ville était inondée, donc je pouvais pas accéder au coeur de ville, donc finalement mon étape d'après c'était les montagnes, donc je lui ai dit bon bah on va dans les montagnes, sauf que c'était à 45 minutes avec ce gars, il faisait vraiment nuit noire, pas une lumière sur la route, et je suis avec le mec et il me dit 2-3 trucs genre mais du coup vous voyagez seule, et idiote comme je suis, j'ai pas la présence d'esprit de lui dire bah non mais je rejoins mon mari ou je rejoins une copine ou quoi que ce soit, je dis oui oui oui, tu sais très honnête, très franche pour le coup. Oui oui je vivais seule, c'est mon voyage seul, mais c'est cool, je me sens à l'aise, bref. Je baragouine en espagnol et tout, enfin bref. Et en fait on se retrouve à monter dans la montagne, et il y a un gars, la route avait été coupée à cause d'un éboulement, et donc il y avait un espèce de gars qui était en train d'enlever en fait juste les éboulements qui nous bloquaient pour passer, et le taxi s'arrête sans prévenir, il coupe ses lumières. Et donc on se retrouve dans la nuit noire, en bord de falaise, et je ne sais pas ce qu'il fait. je ne comprends pas pourquoi il s'est arrêté je me souviens juste avoir dit qu'est pas ça qu'est pas ça qu'est pas ça qu'est pas ça tu te dis quoi tu sais il a dû sortir dans ma tête je me disais merde mes parents dorment tout le monde dort mon téléphone ne borne pas il n'y avait pas de wifi il n'y avait pas de 3G il n'y avait rien j'ai dit bon ben voilà ben ça peut se finir là c'est fini c'est découpé c'est terminé c'est jeté par dessus bord enfin je me suis fait un film en trois secondes et j'en ris maintenant parce que le mec est juste remonté dans sa caisse il m'a dit un truc que j'ai à peine compris de toute façon j'avais le coeur qui battait tellement fort que j'entendais même plus tu vois mes oreilles étaient ça bourdonnait de partout. Et quand je suis arrivée là-haut, il m'a juste déposée dans un hôtel, je trouvais tout glauque. Et quand la lumière est arrivée le lendemain matin, c'était le village le plus charmant possible. C'était le truc avec un latté et des avoines juste à côté. Non mais, tu vois ce que je veux dire ? C'était absolument pas stressant, absolument pas angoissant, c'était un espèce de paradis sur Terre. Donc j'en ris maintenant parce que je me dis, enfin, tu vois, l'imaginaire, c'est aussi ça, ça fait partie du voyage,

  • Speaker #1

    c'est génial. C'est quoi les rêves pour toi ?

  • Speaker #0

    C'est quoi les rêves pour moi ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as eu des rêves marquants ? C'est quoi pour toi ? Ah,

  • Speaker #0

    le fait de rêver ! J'ai fait des rêves qui revenaient souvent. Et c'était drôle parce que c'était lié à mon cycle féminin, figure-toi. Systématiquement, avant l'arrivée de mes règles, je rêvais. d'une intrusion de chez moi, de mon appartement, du mec qui poussait la porte, armé d'un couteau et qui me plantait. Et c'était systématiquement ça.

  • Speaker #1

    C'est pas très sympa, ça, mon rêve.

  • Speaker #0

    C'est pas drôle du tout. Et ça a duré, franchement, ça a duré des mois et des mois, je dirais presque sur deux années. En fait, c'était lié à un appart dans lequel je vivais. Et je comprenais pas. Et en fait, j'ai fait le lien en me disant OK, c'est juste avant, c'est juste avant les règles. Et c'est le seul rêve marquant, tu vois, C'est le rêve marquant qui me vient en tête parce que je me réveille évidemment en sueur, en catastrophé à chaque fois.

  • Speaker #1

    Tu fais une amante en cas de mort. C'est du catastrophé en cas de mort.

  • Speaker #0

    C'est juste une morte. Non mais vraiment, cata. Et en fait, je trouve ça fou. C'était clairement en rapport avec...

  • Speaker #1

    Mais tu dis que c'était lié à un appart. Alors déjà, est-ce que tu peux raconter le rêve ?

  • Speaker #0

    Le rêve, c'était ça. C'était juste ce gars qui frappait la porte. J'ouvrais, il dégommait la porte et puis il me plantait.

  • Speaker #1

    Et il te plantait où ?

  • Speaker #0

    Là, au cœur. Au cœur. Ouais, directement. Et puis c'est terminé. Le rêve s'arrêtait là.

  • Speaker #1

    Et c'était qui comme mec ?

  • Speaker #0

    Aucune idée. Ce n'était pas une figure que je connaissais. Ce n'était pas quelqu'un que je connaissais.

  • Speaker #1

    Mais il avait un visage.

  • Speaker #0

    Mais il avait un visage, par contre. Ouais, il avait un visage. Mais j'avais regardé, je crois. J'avais regardé sur Internet à l'époque. Parce que je me disais, c'est bizarre quand même que ça revienne tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et j'aime bien regarder la signification des rêves quand ils reviennent. Parce que sinon, je ne m'en souviens pas en général de mes rêves. Je ne m'en souviens pas du tout. Toi,

  • Speaker #1

    tu te souviens des détails ?

  • Speaker #0

    Oui. C'est vrai ? Mais les contours, tout est net ?

  • Speaker #1

    Non. Mais il m'habite. Mon inconscient, il y en a plusieurs étages. Il y a ce qu'on se dit, ce qu'on se dit là. Oui. Il y a ce que nos corps captent. Oui. Il y a moi, tout ce que je suis en train de travailler. Il y a d'autres. J'ai plusieurs états de conscience. Et moi, j'ai fumé de l'herbe pendant des années. Et je rêvais quand même. Tu vois, les gens qui disent, je ne rêvais pas, machin et tout. Mais moi, je rêvais comme une dingue. Et alors, quand j'ai arrêté de fumer, là, quand même, il y a un moment où j'ai quand même arrêté de fumer de l'herbe. Tu vois, merde. Évidemment. Voilà, évidemment. Toutes les bonnes choses ont une fin. Et puis, c'était comme tout. C'était génial, les six premières années. Et les quatre dernières, c'était nul. Donc, merde, ça ne reviendra plus. Bon, ok, tant pis. On va passer donc à l'héroïne. Sans transition. Non, non, du coup, on va se calmer. Et je fais des rêves. Et cette nuit, c'était encore dingue. On ne s'arrête jamais. On ne s'arrête jamais. Et moi, je trouve ça beaucoup plus intéressant ce qui se passe en off. ce qui se passe dans tes yeux, ce qui se passe... Bon, là, on parle, c'est très intéressant, je ne devrais pas dire ça sur le podcast, mais ce que je veux dire, c'est que ce que je capte, ce qui se passe et la communication, ce qu'on peut se dire par nos âmes, je sais que tu sens des choses, que tu perçois des choses, ressens des choses qui ne sont pas dites ou qui ne sont pas... Je crois que nos âmes, et c'est prouvé, on vient de la Silicon Valley, alors c'est une société qui s'appelle la Silicon Valley, Ils viennent de prouver qu'on pouvait parler dans les rêves. Ils ont fait la première expérience. C'est prouvé, c'est scientifique. Tu vois ce que je veux dire ? C'est prouvé. Donc, allez voir sur Internet, tapez Silicon Valley Société Communication. Deux êtres humains qui ont réussi à communiquer dans un rêve. Je veux dire, moi, de toute façon, je le ressens.

  • Speaker #0

    C'est terriblement angoissant aussi parce que c'est quand même le seul endroit derrière tes paupières closes. Moi,

  • Speaker #1

    je crois qu'on est avec énergie. Tout n'est qu'énergie. Ça, c'est des vibrations. Mais c'est très pauvre. Oui, bien sûr. Le langage, c'est très pauvre. C'est très pauvre. Je crois que... Et pourtant, je fais quand même un podcast, donc je crois que les choses doivent être dites aussi. Mais je pense que les gens, quand ils écoutent le podcast, de toute façon, ça leur parle à leur imaginaire. Je crois que tout n'est qu'énergie dans la vie, qu'on fait tous partie de l'énergie, une, l'univers, et qu'on contribue à ce mouvement. Je pense qu'il n'y a aucune différence entre eux. Enfin, qu'il n'y a pas de séparation même entre cette table, toi et moi. On sépare le vivant du pas vivant, mais c'est faux. C'est de l'interaction, c'est de l'énergie. On découvre que... Enfin, je dis toujours ça, mais il y a 60 ans, quand on mettait un homard dans l'eau bouillante, on disait, ben non, il n'a pas mal. Tu parles, ouais. Il est de famille, il est amoureux. Les arbres aussi, mon gars. C'est juste que ce n'est pas les mêmes espaces-temps. Mais le temps n'existe pas. Enfin, c'est une perception. Bon, bref. On ne va pas perdre son temps là-dessus, mais moi, je crois même que quand je jette une chaise, j'étais triste, mon frère, en mode adios. Mais ce n'est pas la même...

  • Speaker #0

    Tu sais que Marie Kondo, elle te dit de remercier les objets.

  • Speaker #1

    Mais évidemment !

  • Speaker #0

    Oui, pour ce qu'ils t'ont apporté, et puis bonne route à vous.

  • Speaker #1

    Mais évidemment ! Mais je crois que Toy Story, le jouet, tu vois, moi, je chiale. Mon âme d'enfant, elle sait. Elle sait. L'adulte, il oublie, tu vois. Et on sait. Après, je n'ai pas la science infuse, je n'en sais rien, mais j'ai le sentiment, j'ai le... Évidemment que les objets, c'est de l'énergie. Et que je crois, moi, que tout n'est qu'énergie. Et je crois que... Enfin, il y a des gens qui... Moi, j'ai un ami qui a des chevaux, mais laisse tomber comment il a des conversations de ouf et comment il y a un pouvoir de... Enfin, je veux dire, tout ça... Bref, on est là pour toi et on n'a pas fini les clés de centre. Donc on avance sur les rêves pour toi, c'est lié à un appart, à un mec qui vient te poignarder, c'était quoi la signification de ce rêve là ?

  • Speaker #0

    Je te dis, je pense que c'était vraiment lié au cycle mensuel, vraiment.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce que ça venait te dire en fait ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a un... je sais pas.

  • Speaker #1

    Tu t'es douillée ?

  • Speaker #0

    Peut-être, mais c'est très bizarre parce que c'est quelqu'un d'extérieur que je connaissais pas, alors que normalement c'est ton corps qui... c'est pas une intrusion dans ton corps. Donc je sais pas trop ce que ça signifiait. Mais c'était vraiment très récurrent et très fort, quoi, en sensation, c'était fou.

  • Speaker #1

    Et t'avais peur ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'avais peur. Ouais, j'avais peur.

  • Speaker #1

    Et c'est qui ce mec ? Enfin,

  • Speaker #0

    si t'as le... Dans la symbolique ?

  • Speaker #1

    Ouais. Ou pas. Ça se trouve, c'est un mec qui t'a voué peur de l'année dernière dans la... Je sais pas.

  • Speaker #0

    Bah j'en sais rien. Je te jure. Très honnêtement, j'en sais rien.

  • Speaker #1

    On ne sait pas, mais on en reparlera. Et les rêves jolis ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas tant de souvenirs de rêves jolis. Je te dis, j'ai l'impression que ça ne s'imprime pas chez moi. Je ne me rappelle pas le matin. J'imagine que j'ai rêvé parce qu'on rêve tous. Mais je n'ai pas de souvenirs. J'ai un sommeil super lourd. J'ai un très bon sommeil. J'ai un sommeil jamais agité ou très peu. Très lourd, je m'endors facilement, je me réveille facilement. Et j'ai pas ce souvenir. J'ai pas de souvenir de rêve. J'en ai pas.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois au destin ?

  • Speaker #0

    Je préfère croire que la somme des choix, même infimes, que je fais m'emmèneront quelque part. Mais je crois que croire au destin, ça me rendrait trop feignante. Je me dirais trop, bon, si il y a quelque chose pour moi, tu vois, je vais pas en faire trop, ça va venir. Dieu a prévu, l'univers a prévu quelque chose pour moi. Je me suis fait faire me lever et me dire non, tu fais des choses. Et puis c'est encore l'expression de ma liberté de me dire je choisis ce que je désire de faire ou de ne pas faire. Et c'est sur des choses aussi idiotes que je prends un thé, je prends un café. Tu vois, c'est la somme de toutes ces choses-là. Est-ce que je prends le métro, est-ce que je prends le vélo ? Tu vois, peu importe en fait. Mais est-ce que je fais ce taf ou un autre ? Ça m'emmène vers quelque chose mais que j'aurais décidé, que j'aurais dessiné toute seule. J'aime pas trop l'idée du destin. Ça me fait pas du bien, pour moi.

  • Speaker #1

    C'est quoi l'amour pour toi ?

  • Speaker #0

    Oh la vache !

  • Speaker #1

    Moi je propose qu'on croque dans ce croissant.

  • Speaker #0

    Tu m'amènes des questions comme ça, toi. C'est quoi l'amour pour moi ? Je pense que déjà, ça me dépasse. C'est quelque chose qui me dépasse. Je crois que c'est... complètement différent de ce que je pensais quand j'étais plus jeune. C'est à dire que c'est pas tumultueux, c'est pas... c'est pas... c'est pas plein de phrases, que c'est pas... c'est pas passionnel, c'est pas... c'est doux. Je pense que l'amour c'est doux, c'est plein, c'est cocoon. Même si à l'intérieur ça bouge, ça remue, mais c'est sécurisant. vraiment je crois vraiment en quelque chose de très sécurisant et surtout de très sûr en fait même si c'est une notion qui est un peu à laquelle il faut faire attention parce qu'on n'est jamais sûr ça on sait que les relations ça bouge on sait que on peut s'aimer un jour et le lendemain un peu moins on parle les autres ils font ce qu'ils veulent hein oui non mais oui c'est vrai c'est vrai c'est vrai c'est bon voir mais j'aime pas bien nous mais j'aime bien aussi l'idée de ne pas prendre l'autre pour acquis mais je crois que c'est difficile pour moi de pas le prendre pour acquis j'ai tellement la sensation que Quand t'es amoureux, on s'est choisis, encore plus, moi je suis mariée donc j'ai encore plus cette notion de attends mec, tu vois, on est main dans la main, c'est toi et moi, on s'est choisis, on va avoir des galères, on en a déjà mais l'idée c'est qu'on les traverse ensemble, que je... Ouais, c'est un choix aussi, l'amour. Pour moi c'est un vrai choix, parce que c'est parfois beaucoup plus facile, c'est souvent beaucoup plus facile d'être célibataire qu'en être amoureux. Moi,

  • Speaker #1

    j'en peux plus.

  • Speaker #0

    D'ailleurs,

  • Speaker #1

    écrivez-moi. Écrivez-moi en mail à Julien. Non,

  • Speaker #0

    mais c'est l'Ivane. C'est l'Ivane. Tu gères ta vie. Enfin, tu vois, on reboucle sur les histoires de scorpions. Si t'as envie de te lever, de bouffer ce que tu veux, d'avoir de compte à rendre à personne, c'est très facile. C'est l'expression absolue de la liberté. Évidemment, on n'est pas fait pour être tout seul. Je ne suis pas sûre de cette expression de la liberté.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si la solitude...

  • Speaker #0

    Mais t'es pas vraiment seule t'as des gens qui passent on dirait une maison close t'as des chantes qui s'ouvrent toutes qui se ferment Non mais ce que je veux dire c'est que parfois bien sûr que ce serait plus simple de tout envoyer chier et de se dire bon je n'écoute que moi et je reste fidèle à mes convictions et je ne bouge pas mes lignes mais c'est aussi mine de rien je vais dire un mot qui est un peu terrible mais c'est aussi beaucoup de concessions l'amour C'est aussi avoir suffisamment travaillé sur soi pour se dire comment est-ce que mon être évoluant s'adapte à ton être qui évolue aussi ? Est-ce qu'on fait communion tous les deux ou est-ce qu'à un moment donné les chemins ne vont plus dans le même sens ? Et c'est l'idée d'essayer de faire communier des chemins qui parfois peuvent être pas forcément raccords. Donc c'est difficile mais c'est bosser en fait. Moi je le vois comme ça.

  • Speaker #1

    Mais c'est un boulot qui vaut le coup.

  • Speaker #0

    Ça vaut grave le coup.

  • Speaker #1

    Et l'amour, donc ça tu parles de l'amour que tu as pour ton mari. Oui. Et l'amour que tu as pour Naël ?

  • Speaker #0

    C'est vraiment autre chose. C'est autre chose parce que j'aime mon mari tellement, tellement, tellement. C'est vraiment mon partenaire de vie. C'est mon meilleur pote, c'est tout. C'est mon amoureux, c'est tout. Et Naël, il y a cette notion de... Il fait un peu peur, mais c'est que c'est inconditionnel, quoi. Il y a quelque chose... C'est ce que je te dis, un amoureux, il y a un jour, tu peux te désaimer. Vraiment. Ça veut pas dire que tu te déchires, mais c'est vrai, tu peux te désaimer. Ça arrive, c'est super triste, et je ne vous le souhaite vraiment pas. Je pense qu'on sera... En tout cas, on fera les efforts pour. Mais Naël, il y a quelque chose où j'ai l'impression qu'il pourrait presque me traîner dans la boue, que je l'aimerais quand même, quoi. Ça, ça fait très peur, parce que c'est... C'est l'expression absolue de la vulnérabilité. Ados, peut-être qu'il m'en fera voir de toutes les couleurs. Peut-être qu'il y a des agissements où je me dirais, mais je ne te reconnais pas qui t'es. Je pense que ça doit être difficile en tant que parent de regarder tes enfants et de te dire, mais je ne comprends pas qui tu es. Je ne capte pas qui tu es, ce que tu deviens, ce que tu fais, pourquoi tu le fais. Ça me heurte dans ce que je suis, dans nos valeurs, dans ce que je t'ai inculqué. Mais c'est ton enfant, moi mon enfant, quoi qu'il. Je me disais, mais je ne comprends pas. Les mamans qui, à un moment donné, quand il se passe des choses super graves, vont voir leur gosse en prison. Je disais ça avant d'être maman. Je disais franchement, je ne comprends pas. Mais moi, je serais la première.

  • Speaker #1

    Tu as aussi des bons exemples. Tu as des mamans qui n'aiment pas leurs enfants.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Je ne te parle même pas des mamans qui aiment mal. Je te parle des gens qui n'aiment pas leurs enfants, qui n'en ont rien à foutre. Donc c'est pas forcément... ça peut arriver,

  • Speaker #0

    c'est rare, mais c'est pas toutes les familles,

  • Speaker #1

    tu vois. Mais il y a beaucoup de mamans qui aiment mal, parce que...

  • Speaker #0

    Mais tu vois, c'est difficile ça, comment on sait quand on aime bien et quand on aime mal ? Même quand tu veux bien faire en fait, est-ce qu'un jour je serai pas too much, est-ce qu'un jour je serai pas envahissante, ou est-ce qu'un jour au contraire... Parce que j'aurais trouvé que c'était plus cool de me détacher un peu pour lui laisser la liberté. Ce qu'il se dira Bob, ma mère elle s'en fout. Tu vois, c'est super difficile de savoir comment est-ce qu'on aime bien. Il faut toujours s'ajuster aussi en fonction de l'autre. Je pense que c'est une histoire d'écoute vraiment. Mais ça demande, ça demande une vraie disponibilité de l'esprit. Et ça demande de faire ce vrai travail sur soi. Et on en parlait un peu en off tout à l'heure. Mais je pense que c'est la même chose quand tu deviens grand-parent. On n'apprend pas à être parent, on apprend encore moins à être grand-parent. Comment est-ce que je sais si j'agis bien ou mal et comment j'adapte au fur et à mesure en fonction de ce qui se passe en moi déjà, de ce que je dois accepter, de ma propre finitude qui mine de rien approche, c'est une chance qu'elle approche, ça veut dire que je vieillis, c'est une chance de vieillir, mais comment j'ajuste tout ça ? Est-ce que j'ai le temps dans ma tête, dans ma vie de penser à ça et de faire en sorte que ce soit ma priorité d'aimer bien, d'aimer comme il faut ? C'est super difficile. T'as raison de me rappeler qu'il y a des gens qui aiment mal ou des mamans qui aiment mal. ou qui n'aiment pas c'est fou parce que j'ai du mal j'avais du mal à le dire ça me parait fou mais c'est vrai ça existe tout existe mais ouais

  • Speaker #1

    ouais ouais qui aiment mal qui fait du mal qui tue leurs enfants genre en mode Parce que folie, parce que plein de codes, parce que d'espoir, parce que plein de choses. L'amour inconditionnel, il n'existe pas qu'entre une mère et un enfant. L'amour inconditionnel, ça existe. Et c'est la carte de la papesse. On va regarder ce que tu tiens. Ok. Alors, on enlève toutes nos bouffes là. Pas besoin de place ? Non. Quand même. Un peu quoi.

  • Speaker #0

    Tu les étales toutes ?

  • Speaker #1

    Non, tu vas prendre le paquet dans tes mains. Ok. Et tu vas...

  • Speaker #0

    Je passe comme ça ? Non. Ouais.

  • Speaker #1

    Fais un port. Fais un port, ok. Comme tu es le plus à l'aise.

  • Speaker #0

    D'accord. J'adorais la nana qui fait...

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une question ?

  • Speaker #0

    Est-ce que je dois te la dire ?

  • Speaker #1

    Bah, mieux.

  • Speaker #0

    Alors j'en ai pas.

  • Speaker #1

    Ok alors vas-y, on la fait quand même. C'était vraiment scorpionesque.

  • Speaker #0

    C'est ouf.

  • Speaker #1

    Alors non.

  • Speaker #0

    Alors non. Mais je sais pas, je sais pas si ça ferme pas. Non, tu sais quoi ? Je ne veux pas fermer. Ok. On laisse ouvert. On laisse ouvert. Ouais, on laisse ouvert. Exactement. Exactement. C'est ce que je voulais à la base. C'est ce que je voulais à la base. Il faut que je me reconnecte avec ça.

  • Speaker #1

    Ok. On va respirer un petit coup. Donc, on va demander un message.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Ok. Tu mets le paquet sur la table. Et tu le coupes en deux avec ta main gauche. Ok. Donc, on va regarder la carte de coupe. Le 10 de Donier, c'est une carte géniale. Alors, dans le tarot, tu as 78 cartes. Tu as les cartes majeures. Le héros, c'est le fou, en gros. Et sinon, tu en as une. Tu en as 22 cartes majeures. C'est tous les enseignants que croise le fou. Parce que tout ça, c'est un cheminement spirituel. C'est un parcours. C'est un cycle. Il se répète. tu vois et t'as les cartes de cours Warren, Cavalli, Vallec ça ça peut être des personnes de ton entourage qui apparaissent ok ou des qualités qu'il faut que tu développes pour atteindre ton objectif et puis t'as les cartes mineures qui sont des indices tu vois t'es pas dans un moment majeur un tournant majeur et t'as rien à on ne t'enseigne pas quelque chose en revanche on te montre c'est un peu plus divin les cartes mineures c'est des conseils mais c'est voilà c'est un peu plus divinatoire c'est vraiment voilà donc le 10 de deniers le 10 c'est la force une est toujours dans six mois et le 10 c'est très c'est le dernier c'est la dernière carte je t'ai dit le 9 c'est plus haut haut, mais le 10, c'est vraiment la fin d'un cycle. En fait, c'est tellement la fin qu'on est déjà au début. Tu sais, c'est le moment le plus noir de la nuit, c'est le moment où, en fait, ça va remonter.

  • Speaker #0

    D'accord. Parce que je veux dire,

  • Speaker #1

    c'est le passage. On est un passage. Et toi, t'es dans un passage matériel, t'es dans un accomplissement matériel. On va vers une abondance matérielle. Dans le tarot de Ryder, celui-là, c'est un visconti. Donc, il est à 10 données, en fait, si tu veux. T'as 10 pièces sur le truc. Mais dans tarot de Ryder White-Smith où les illustrations sont beaucoup plus parlantes. Où les illustrations sont beaucoup plus parlantes. J'ai montré ce qui se passe sur la carte, ça va te parler. C'est une idée de communauté, une idée d'abondance, c'est-à-dire que tu fais partie d'un royaume, l'argent circule, et l'argent circule bien, tu vois ce que je veux dire ? L'argent rentre.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Tu vois, c'est vraiment, tu peux t'appuyer sur des gens, le boulot arrive, le commerce.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et je te tire le monde. Le monde, c'est la dernière carte majeure du jeu. C'est la confirmation qu'on est sur à la fin d'un cycle, c'est-à-dire que tu es prête. à avoir des cadeaux, à avoir des récompenses et à être back to business, tu vois.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et c'est marrant, hein. C'est la 21e carte, ça. C'est la dernière carte majeure. Il y a un cycle qui se termine et il y en a un nouveau qui commence. Ok. Bon, ça, c'est moi qui te l'ai tiré. Mais on va quand même continuer parce que ça, c'est le tarot de rider. Donc, ok. Donc, tu as coupé au 10 de denier. Donc, on va parler d'un cadeau qui arrive. Oui. Énorme. En fait, les deniers, ce n'est pas forcément largement... et le commerce. En général, c'est quand même un peu ça. Ça parle quand même de profession, mais de professionnel, mais quand même, c'est ce qu'il y a de la valeur pour toi.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Si tu es célib et que tu rêves d'un mec et que tu tires le 10 de données, il y a un mec qui arrive. Ok. Tu vois ce que je veux dire ? Si tu rêves de trouver un appartement en dehors de Paris où il n'y ait pas de bruit, tu tires le 10 de données, ça arrive. Peu importe ce qu'il y a de la valeur à tes yeux. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Super.

  • Speaker #1

    Si tu poses une question sur une engueulade, enfin, tu vois, bon, bref. On a compris. Oui. Très clair, très clair. OK. Alors, maintenant, on va faire… Donc, on n'a pas de questions. Non. OK. Donc, on va en tirer une. On va demander un… Tu vas… Une carte que tu vas imprégner parce qu'au début, tu m'as dit, je ne veux plus que ce soit elle qui m'imprègne,

  • Speaker #0

    moi qui l'imprègne. Oui.

  • Speaker #1

    Tu vas en faire ce que tu veux de cette carte. Oui. Mais tu vas m'en donner une.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu vois ?

  • Speaker #0

    La tempérance.

  • Speaker #1

    C'est une carte majeure. Qu'est-ce que tu vois ?

  • Speaker #0

    Je vois une dame avec deux CD-Vas qu'elle tient. Un dans chaque, un peu comme une... Ça me fait penser un peu au cycle de la balance.

  • Speaker #1

    La tempérance, c'est une qualité qui a les signes de la balance. Ce n'est pas comme nous.

  • Speaker #0

    La tempérance, ça veut dire ? Est-ce que c'est dans l'idée de savoir peser, sous-peser les choses et d'avoir une certaine mesure ?

  • Speaker #1

    Il y a de ça. C'est la communication. C'est-à-dire qu'on n'est pas dans l'énergie tout feu, tout flamme. En fait, là, il y a un fluide imaginaire. C'est la collaboration de deux forces contraires à la tempérance. La tempérance, c'est une carte majeure qui parle d'association, de collaboration, de bonne entente, de paix. Alors, c'est-à-dire que l'ermite, il est moins grand que la tempérance. L'ermite, c'est la carte majeure numéro 9. La tempérance, c'est l'arcane majeur numéro ?

  • Speaker #0

    14.

  • Speaker #1

    Ok, donc c'est 5. en contre eux. Elle est plus élevée quand même que l'herbe, elle arrive après dans le cycle du tarot, ça c'est comme ça. Mais si on reprend le 5, le 5 c'est qu'il y a un changement. Le 5 c'est le changement, donc il y a une collaboration qui arrive. C'est-à-dire que c'est comme si, je dis souvent, mais d'ailleurs mes pauvres auditeurs, je donne toujours les mêmes excuses, c'est comme si un mec de gauche se mettait avec une meuf de droite, ils se mettaient à table et ensemble ils faisaient une loi. Tu vois ce que je veux dire ? C'est un vrai truc de... pour mon parti, on va collaborer. Donc, c'est deux forces contraires. Donc, au niveau divinatoire, quand la tempérance arrive, on peut dire qu'il y a soit une conversation de dingue qui arrive, soit une réconciliation de dingue. Conciliation. Tu vois ce que je veux dire ? C'est vraiment une extravertie et un introvertie qui sont meilleurs amis. Et qui ensemble, ils vont faire un projet. C'est vraiment... On n'a pas les mêmes forces, mais... notre force, c'est ça. C'est qu'on arrive à parler. C'est la magie. Et ça apporte un énorme changement. Parce qu'après la tempérance, on verra, on va pas faire la carte que t'as pas tirée, mais on arrive à la concrétisation et le but, c'est d'aller jusqu'au monde.

  • Speaker #0

    Que t'avais trouvé toi.

  • Speaker #1

    Ouais. Le monde, ça... Alors, toi, tu es à la fin d'un cycle, ça c'est sûr. Tu es prête. Il y a quelque chose qui arrive, une collaboration qui arrive. Tu vas te mettre en paix avec quelque chose, un sentiment de paix. C'est ça la tempérance. C'est l'inverse de la colère. Enfin, ce n'est pas l'inverse de la colère, mais c'est vraiment, on est en paix avec l'autre qui est l'inverse de moi, avec moi, avec mes deux côtés, enfin avec tous ces côtés. Enfin, tu vois, il y a quelque chose de très comme ça. et de la bonne communication et il y a quelque chose de magique mais le but c'est d'arriver au monde et le monde c'est de rendre au monde, d'être aligné avec qui on est toi tu dis trouver sa mission tu sais, on disait ça le monde c'est un peu putain j'ai enfin trouvé le monde, enfin mon monde tu vois ce que je veux dire, il y a quelque chose de très aligné sur le bed et je montre au monde je rends au monde ce pourquoi il m'a fait venir plus tu es aligné plus il ya quelque chose de plus tu es dans le monde en fait tu prends le micro et tu vois le t visible c'est là où tu peux rendre et non mais c'est très émouvant mais pourquoi c'est quoi ta question quand même posé question tu

  • Speaker #0

    comprends pas tu veux que je trouve ça c'est incroyable c'est super c'est bien

  • Speaker #1

    Pour prendre rendez-vous avec moi, c'est très simple. Rendez-vous sur Instagram, sur le 4 de bâton tarot. Et si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute, à en parler autour de vous et à partager l'épisode. Je vous embrasse fort. N'oubliez pas que si on y croit, nos rêves se réalisent. Bonne chance !

Chapters

  • Introduction et présentation de l'invitée

    00:00

  • Discussion sur le Scorpion et l'astrologie

    00:28

  • Réflexion sur la spiritualité et les expériences personnelles

    01:59

  • La quête de liberté et d'expériences intenses

    03:52

  • Apprendre de la joie et de la maternité

    04:19

  • L'amour et les relations : un choix conscient

    01:03:43

  • Conclusion et encouragement à croire en ses rêves

    01:16:30

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