- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes cÎtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonnes news. Alors, comment bien lancer sa newsletter pour que ça soit un succÚs rapidement et qu'on ne passe pas 6 mois, 8 mois, 1 an à écrire tout seul pour sa mÚre et ses potes ? Toute ressemblance avec une certaine host de podcast serait purement fortuite, n'est-ce pas ? Alors Pierre, c'était quoi tes tips de lancement ?
- Speaker #1
Pour moi, dĂ©jĂ , je vois la newsletter, ça fait partie aussi de... C'est en lien avec l'Ă©pisode de crĂ©ation qu'on a fait, mais je vois une newsletter comme un produit. C'est pour ça une cible, une offre, etc. Et pour moi, une offre qui va fonctionner, c'est une offre qui est attendue. Si elle n'est pas attendue avec impatience, c'est qu'elle ne va pas marcher. Ăa veut dire faire du teasing, co-construire, etc. Un lancement, c'est impĂ©ratif que ça passe par lĂ . On n'envoie pas une premiĂšre Ă©dition Ă 10 personnes. Enfin, je veux dire, en fait, c'est... tellement long d'Ă©crire une putain de newsletter qui apporte de la valeur. Genre, non. En fait, on arrĂȘte dans... Genre, les gens qui envoient des newsletters chaque semaine Ă 50, 100, 300 personnes. ArrĂȘtez. Prenez le temps de distribuer et du coup, on va en parler un peu aprĂšs. Parce que s'il n'y a pas de la croissance de semaine en semaine et tout, ça ne sert Ă rien. Donc, le premier point, c'est... On va prendre l'exemple de Substack, parce que c'est celui que je connais le mieux. Et puis, je pense que c'est ce qui va intĂ©resser le plus ton audience. Substack, en gros, il y a une petite checklist de choses Ă faire. Donc, je crĂ©e mon compte sur Substack. Sur Substack, quand on arrive sur le Substack de quelqu'un, gĂ©nĂ©ralement, il y a ce qu'on appelle une welcome page, c'est la photo de la personne ou une icĂŽne avec une proposition de valeur. Et aprĂšs, on a s'abonner. Donc lĂ , en fait, il faut craquer cette fameuse proposition de valeur qui va dire chaque vendredi, chaque mercredi, je ne sais pas, le rythme, je vous envoie un tips actionnable, un truc sur ce domaine-lĂ . Donc un truc hyper clair, actionnable. Avec, du coup, il faut faire un peu de DA, l'icĂŽne, voilĂ . Il y a ça. LĂ , ce qu'il faut se dire, c'est qu'il y a plein de gens qui vont dire non merci. ils vont vouloir aller jeter un oeil. Et donc lĂ , on n'a pas encore fait d'Ă©dition puisqu'on est dans une phase oĂč on va prĂ©parer le teasing. Donc ce qu'il faut, c'est onboarder les gens quand ils atterrissent lĂ -dessus. Donc ce qu'on va faire, c'est qu'on va crĂ©er une page Ă propos. Dans la page Ă propos, on va expliquer un peu de storytelling, qui on est, pourquoi on fait ça et c'est quoi notre promesse, donc on la rappelle. Cette page Ă propos, en fait, quand on va sur Substack, elle est juste en haut. Elle n'est pas hyper visible. Donc ce qu'on fait, c'est qu'on crĂ©e une Ă©dition Substack, on copie-colle le contenu de la page Ă propos. On la renomme, on nomme l'Ă©dition Pourquoi s'abonner ? et on la publie sur le Substack. Ce qui fait que quand une personne s'onboard, elle dit Non, merci elle voit Pourquoi s'abonner ? et elle clique. Storytelling, proposition de valeur, abonnement, boum. Donc ça fait qu'au moins, on maximise l'engagement du trafic qu'on va ramener. Parce que l'idĂ©e, en fait, c'est de ramener du trafic qualifiĂ© vers son Substack et qu'il s'abonne mĂȘme si on n'a pas encore de newsletter. Donc il faut leur donner un peu Ă qu'Ă©crou. Donc on leur donne, tu vois, cette Ă©dition-lĂ , on va leur apporter un peu de valeur.
- Speaker #0
Hyper sous-cĂŽtĂ©. En fait, je suis en train de voyager sur la page Substack en mĂȘme temps que toi. Je la connais par cĆur, cette page. Mais clairement, moi, je pense que je n'avais mĂȘme pas personnalisĂ© mes pages Ă propos et tout ça avant de lancer ma newsletter. Donc, hyper intĂ©ressant. Et tout le monde se focalise sur le qu'est-ce que je mets dedans, mais pas assez d'avoir des lecteurs d'abord. Et alors, comment tu as fait connaĂźtre ta newsletter avant qu'elle existe ? Comment tu as apportĂ© du trafic sur ta page ensuite ?
- Speaker #1
Alors, en gros, c'est simple. J'ai annoncĂ© sur LinkedIn, je lance ma newsletter dans deux semaines et la premiĂšre Ă©dition, je l'enverrai Ă 1000 abonnĂ©s. Et aprĂšs, j'ai fait deux choses. J'ai fait des posts LinkedIn, je pense 3-4. par semaine pour Ă la fois du coup ma proposition de valeur c'Ă©tait de raconter les coulisses de mon aventure entrepreneuriale oĂč j'ai Ă la fois l'activitĂ© freelance communautĂ© et tout donc lĂ c'est le moment oĂč on fait des rĂ©caps tu vois voilĂ ce que j'ai vĂ©cu les chiffres le chiffre d'affaires l'Ă©quilibre les choix etc donc en gros c'est un teasing de jeu en fait lĂ on est fou le prof social en fait il faut prendre de la hauteur expliquer pourquoi est-ce que ça va ĂȘtre intĂ©ressant pourquoi est-ce que je suis pertinent pour en parler pour qu'en gros ça augmente la valeur perçue de ce que je vais envoyer
- Speaker #0
Ouais, en gros, t'as dit voilà tout ce que j'ai atteint. Et si vous voulez savoir comment, le comment, ça sera dans ma newsletter.
- Speaker #1
Exactement. Et du coup, je dirais qu'il y avait au moins deux posts comme ça par semaine sur LinkedIn, plus un autre post qui Ă©tait du building public en mode screenshot. On est dĂ©jĂ Ă 100 abonnĂ©s, on est Ă 200 abonnĂ©s, etc. VoilĂ , moi, je mettais un petit bonhomme moustachu Ă cĂŽtĂ© de la courbe pour rigoler. Et donc, sur LinkedIn, il y a eu ça. Ensuite, j'ai envoyĂ© des DM Ă toutes mes connexions LinkedIn. Donc, moi, je suis un grand fan de Do things that don't scale Donc vraiment faire des choses Ă la main parce que c'est simple, si tu publies sur un groupe, je ne sais pas Facebook ou LinkedIn par exemple, Salut, je viens de faire ma newsletter, si vous voulez vous inscrire. En vrai, le taux d'engagement va ĂȘtre ridicule. Tu prends le temps d'envoyer un message bien tournĂ© en one-one Ă des gens et tu dis ça va les intĂ©resser, ça va leur apporter de la valeur et tu leur expliques pourquoi. C'est-Ă -dire que pour moi, le dĂ©lire de la prospection que ce soit les emails, que ce soit les DM, le problĂšme c'est que les gens ne rĂ©pondent jamais. pourquoi t'es dans ma putain de mailbox, pourquoi t'es dans ma putain d'inbox LinkedIn ? Les gens, ils envoient des messages sans rĂ©pondre Ă cette question-lĂ . Il faut donner du contexte, genre, je t'envoie ce message parce que j'ai vu que t'Ă©tais freelance et que c'Ă©tait important pour toi, ça, bah en fait, moi, j'ai rĂ©ussi Ă le faire et je te propose est-ce que ça t'intĂ©resse ? Et pareil, marketing de permission, jamais j'envoie mon lien de newsletter, parce qu'en fait, c'est emblĂ©rable d'avoir un long message de quelqu'un qui te balance sa daube. Donc en gros, voilĂ pourquoi je te contacte, j'ai pensĂ© Ă toi pour ça, est-ce que ça t'intĂ©resse ? Si la personne dit oui, c'est elle qui demande, ça change tout. Je lui envoie le lien. Et donc ça, c'est pareil. Blast, blast, blast, blast. Et en gros, le nombre d'abonnĂ©s augmente, augmente, augmente, augmente. Et aprĂšs, du coup, il y a le fait d'utiliser ces leviers aussi qu'on a. Donc moi, j'ai pu envoyer via la newsletter de Marketing Flow, tu vois, un petit email pour dire, OK, je lance. Donc en gros, utiliser les leviers que l'on a. Et ouais, en fait, vraiment, en fait, orchestrer vraiment toute une campagne de com en mode lancement, teasing. envoyĂ© Ă tout son rĂ©seau, vraiment, pensez, quoi. Il y a vraiment ce truc de si tu vas passer du temps Ă faire quelque chose et si tu crois en fait que c'est qualitatif, faut pas ĂȘtre shy, ça sert Ă rien de passer des heures Ă crĂ©er du contenu si on... Franchement, c'est 20% de crĂ©ation, 80% de distribution, quoi.
- Speaker #0
Ouais, c'est clair. Dans le podcast, on a cet adage qui dit une heure de création, deux heures de promotion, trois heures de monétisation. Donc, c'est pour montrer que ça renverse complÚtement la vapeur par rapport aux gens qui me disent Oh non, mais Flavie, je ne vais pas me mettre à écrire une newsletter, ça va me prendre trop de temps Je leur dis T'as raison, ouais. Surtout que si tu ne passes que du temps à l'écrire, ça ne marchera pas Ok, super intéressant. Et je scrollais dans ma boßte LinkedIn et tu m'avais envoyé un message aussi personnalisé. sur voilà je raconte comment j'ai développé une activité d'un dé de 0 à 200 000 euros par an donc ça c'était trop cool et aprÚs pour te dire aussi tu avais utilisé la technique que j'ai vu dans oversubscribed qui est un livre que j'aime beaucoup sur la preuve sociale en fait parce qu'aprÚs tu m'avais renvoyé un petit re avec marqué ben on est déjà 1200 abonnés et les premiers retours sont hyper positifs voilà je te remets le lien et en fait ça c'est pareil ça inspire confiance parce que newsletter qui vient de se lancer Avec 1200 abonnés, forcément, ça veut dire qu'elle est bien quand on s'y connaßt un peu en newsletter. Trop cool ! Alors, qu'est-ce qu'on pourrait faire comme exercice pratique à ce stade parti lancement, avant qu'on aille dans la suite, et comment faire croßtre ses abonnés, édition aprÚs édition ?
- Speaker #1
Ă lancement, je pense qu'il faut vraiment se faire ce petit rĂ©cap check-list de je prĂ©pare le terrain toujours, tu vois, ce qu'on s'est dit sur Substack en mode la propos la welcome page MĂȘme pareil, je ne l'ai pas dit, mais le welcome email tu vois, les gens vont s'abonner d'avoir un email de welcome etc., pour redonner un peu d'histoire, de trucs. Ăa, c'est hyper important, le terreau fertile, de bien l'avoir en tĂȘte, en tout cas au moment oĂč on veut se lancer. Et puis aprĂšs, en fait, il faut montrer les muscles. Moi, j'appelle ça montrer les muscles. Tu vois, c'est vraiment, c'est terrible, mais c'est... Regarde comme je suis fort. Tu vois, il y a un peu ce truc-lĂ . De temps en temps, il faut le faire, parce que je pense que l'ĂȘtre humain, tu as besoin de te dire, mais toi, t'es qui pour me dire ça ? Tu vois ? Et donc, en fait, tu as juste besoin de... Moi, tu sais, c'est pareil, mais c'est comme les posts sur LinkedIn. Il y a plein de gens qui postent sur LinkedIn des trucs sur des sujets. Si je ne les ai jamais vus m'expliquer un putain d'accomplissement qu'ils ont fait. mon niveau de ok cette personne lĂ elle sait de quoi elle parle etc il est hyper faible genre pour moi typiquement quand on a créé Marketing Flow avec MĂ©gane en un an on a accompagnĂ© 3 startups Ă impact Ă passer le million d'euros de chiffre d'affaires autant dire qu'on a montĂ© les muscles Ă©tude de cas on explique tout comme on le fait mais en fait ça change tout j'ai aidĂ© 3 boĂźtes Ă passer le million d'euros de chiffre d'affaires maintenant tout ce que je vais dire sur le marketing les personnes qui ont su ça vont le voir avec des yeux diffĂ©rents et ça je pense que c'est le mot million dans ta phrase dĂ©jĂ c'est bien
- Speaker #0
Ăa finance bien. Et du coup, tu avais eu tes... Combien tu voulais d'abonnĂ©s ?
- Speaker #1
1000. Ouais, c'est bon, 1000. 1000 francs, 1100 au lancement.
- Speaker #0
1100 au lancement. Donc, parfait. En plus, toujours la petite astuce de Pierre, s'auto-saucer en Ă©crivant un post LinkedIn, en s'auto-engageant sur un objectif. Comme ça, vous ĂȘtes sĂ»r de le faire.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
C'est comme quand, en début d'année, j'avais dit, je vais faire les 300 000 euros. Franchement, je n'étais pas super fiÚre de moi et j'ai réussi à y aller parce que je pense que je me suis vraiment dit, il faut vraiment que je les fasse, maintenant que j'ai l'opportunité. Il faut que je me donne tous les moyens. Allez, c'est parti, on va voir la suite de l'aventure parce qu'on est au tout début de votre aventure et il va falloir bien sûr qu'on fasse croßtre maintenant votre nombre d'abonnés, édition aprÚs édition, pour garder le rythme.
- Speaker #1
Et juste peut-ĂȘtre un premier petit pas quand mĂȘme par rapport au dĂ©fi, c'est il faut se rappeler que la newsletter, ce n'est pas un truc qui va grossir par lui-mĂȘme. Tu vois, il y a des niveaux de rĂ©seaux sociaux, sur TikTok, sur LinkedIn, sur je pense X, etc. On peut toucher des gens. Le podcast et la newsletter, c'est difficile de toucher des gens juste de les attirer et qui dĂ©couvre comme ça donc en fait avant de lancer je pense tu vois un mĂ©dia comme newsletter et un podcast il faut d'abord avoir pendant quelques mois quelques annĂ©es mĂȘme un mois c'est mon cas tu vois pris la parole sur ces rĂ©seaux lĂ pour crĂ©er une premiĂšre audience qu'on va pour aprĂšs envoyer et c'est pour ça aussi que j'Ă©tais capable tu vois d'envoyer mille personnes il ya un peu Ă cĂŽtĂ© si tu arrives pas par exemple si on prend les crises tu arrives pas Ă faire un poste une clinique par semaine comment tu vas faire une newsletter par semaine donc commence d'abord par faire ça tu vois le fameux petit pas pour crĂ©er ton audience, et ça aidera tellement plus Ă envoyer du monde dessus.
- Speaker #0
C'est vrai qu'il faut commencer quelque part, donc commencez oĂč vous pouvez, et aprĂšs, vous pouvez toujours vous raccrocher au wagon et utiliser les techniques de Pierre maintenant. Parce que moi, ce que je dis aussi souvent Ă mes alumnis, c'est ton produit, tu l'as lancĂ©, il n'a pas trop marchĂ© ou moyen bof, on peut le relancer. Les gens ne se rappellent plus que vous l'avez lancĂ©, surtout si personne ne l'a achetĂ©. Donc go, on relance. Vous aussi, vous pouvez faire un relaunch de votre newsletter, et on va regarder tes techniques aussi pour faire croĂźtre notre base d'abonnĂ©s. Ăa se passe dans l'Ă©pisode juste aprĂšs.