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LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

3/5 🦖- Générer des revenus passifs en créant ton micro-SaaS

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11min |16/10/2024
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Description

Tu rêves de lancer ton logiciel SaaS pour générer des revenus passifs en parallèle de ton activité de freelance ou de salarié ?


Dans cet épisode, Mickael Bourgois, créateur de Scrybecast, te partage son parcours et ses conseils pour développer un micro SaaS et scaler tes revenus de solopreneur sans être développeur 🧑‍💻


Mickael Bourgois est le fondateur de Scrybecast, un SaaS qu'il a créé à côté de ses missions de freelance et de son job de salarié. Il nous livre ses astuces pour te lancer dans l'aventure SaaS, même si tu n’as pas de compétences en développement. Ensemble, on va décortiquer les outils, les compétences et les étapes pour réussir.


📌 Pourquoi créer un SaaS peut t’aider à scaler ton business de solopreneur ?

📌 Comment développer un SaaS sans savoir coder grâce aux outils no-code ?

📌 Quelles sont les erreurs à éviter quand on lance son SaaS ?

📌 Comment structurer ton projet pour le rendre rentable rapidement ?

📌 Est-il possible de revendre un micro SaaS et comment maximiser sa valeur ?


Découvre tout ce que tu dois savoir pour créer ton SaaS et booster ton activité de solopreneur !


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Le Board est le podcast incontournable pour tout solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable. Animé par Flavie Prévot, chaque épisode te propose des astuces et des conseils pour réussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en société, ou que tu rêves de devenir digital nomad. Découvre comment entreprendre en solo, générer des revenus passifs, et atteindre la liberté financière. Que tu sois entrepreneur solo, salarié en side business, ou en quête de diversification en freelance, je t’accompagne avec mes invités experts pour te proposer des mini séries dignes de mini formations solopreneur, pour que tu apprennent les meilleures stratégies pour un business performant, rentable et scalable. Rejoins ma communauté de solopreneurs pour les meilleurs conseils et astuces en solopreneuriat.


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Scalezia, Road to scale (Théo Lion), Marketing Square (Caroline Mignaux), My marketing podcast (Sandie et Laurie Giacobi), le podcast Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux :

Ep.1 - Technologic - Daft Punk
Ep.2 - I need a dollar - Aloe Black
Ep.3 - Je reviens te chercher - Gilbert Bécaud
Ep. 4 - Voilà, c’est fini - Jean-Louis Aubert
Ep. 5 - Simply the best - Tina Turner


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, Michael, parlons peu, parlons bien. Tu te doutais qu'à un moment, j'allais parler d'argent quand même parce qu'évidemment que le SaaS, on a vu que ça développe énormément de compétences. Tu as l'air hyper épanoui. Tu as appris peut-être 3, 4, 5, 6 métiers en faisant cette aventure de micro SaaS. Tu as découvert plein de choses, plein de clients. Donc, je pense que c'est que… positif sur ton rayonnement de toute façon en tant que salarié puis freelance. Mais bon, quand même, pour ceux qui veulent se lancer et qui se disent, le fameux Graal, les fameux MRR, les revenus mensuels récurrents, les revenus qui tombent en automatique. Finalement, le SaaS, c'est presque le degré maximal de la scalabilité et de la passivité, entre guillemets, des revenus. Alors, mythe ou réalité ?

  • Speaker #1

    Je vais te dire, c'est les deux. Réalité, parce qu'effectivement, le SaaS, pour moi, c'est ce qu'il y a de mieux pour pouvoir avoir des revenus scalables rapidement. Mais encore faut-il avoir un product market fit, avoir des clients et pouvoir accélérer, c'est tout. Moi, on va en parler juste après, mais je n'ai pas la chance de pouvoir accélérer autant que je l'aurais souhaité. Contrairement à des micro SaaS qui se sont lancés en même temps que moi sur de la rédaction de post LinkedIn automatisé, qui, eux, explosent parce qu'ils ont le product market fit, ils ont leur source d'acquisition qui est là où elle parle, qui est LinkedIn. Moi, c'est du podcast, donc il faut que j'aille chercher les personnes à la main, que je leur parle, que je leur présente le produit, que je leur fasse les démos. Donc, en termes de chiffres, c'est au rendez-vous parce que j'ai des clients, mais pas assez, en tout cas, pas autant que je l'aurais espéré.

  • Speaker #0

    Alors, est-ce que tu es OK pour partager avec nous à peu près tes revenus de ton SaaS ? Ce ne sont pas tes revenus à toi, ce sont les revenus générés par Scribecast.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc, les revenus générés par Scribecast aujourd'hui en termes de MRR. La courbe, si je la regarde, elle est croissante. Il n'y a pas des aléas, des pics et des chutes. Ça reste croissant. On parlera après du churn. Mais en termes de MRR, aujourd'hui, je suis tout de même en deçà des 1 000 euros par mois. Donc, ça reste un micro SaaS avec un micro MRR pour l'instant. Je suis pas au 25K de l'épisode de podcast que j'ai écouté en 2021 avec Anthony Huckmess qui avait fondé son SaaS Photo Studio. J'en suis très loin. Je sais qu'en y mettant les bouchées doubles, en faisant des efforts et en investissant plus, je peux... je pourrais exploser ce MRR-là. Aujourd'hui, je n'en ai pas les capacités. J'en ai l'envie, mais peut-être pas les capacités pour le faire.

  • Speaker #0

    Alors, comment on fait pour savoir, toi qui as bien geeké sur le domaine, si son sas est rentable ou s'il faut faire autre chose, c'est-à-dire s'il faut le céder, le revendre ou changer de marché ? Parce que finalement, là, 1 000 euros par mois, ça semble pour peut-être le commun des mortels génial d'avoir ça en plus maintenant qu'entre guillemets, tu as... Tu as fait une partie du travail. Il y a à entretenir, faire quelques démos, mais ça ne semble pas énorme comme boulot. Mais toi, tu me disais, c'est en deçà du... Enfin, comment dire ? Comment ça s'appelle ? La vélocité. Il y a d'autres critères à prendre en compte. C'est quoi les KPIs pour mesurer ce qui est rentable dans un SaaS ?

  • Speaker #1

    Les KPIs, effectivement, tu parles de vélocité, donc de croissance. Moi, j'aurais voulu pouvoir en vivre à partir de la première année, ce qui n'est pas le cas. Donc, c'est pour ça aussi que je continue à faire du freelancing à côté. pour en vivre, on va dire que c'est mon activité principale. Et ce qu'il faut regarder, moi, tout simplement, j'ai deux choses. J'ai d'abord un fichier Excel où je rentre mon chiffre d'affaires et je note mes dépenses, ce qui me permet d'avoir ma marge brute, qu'est-ce que je peux réinvestir le mois suivant. Et j'ai aussi, du coup, en dessous, les cotisations URSAF et les impôts. Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que je suis en micro-entreprise aussi. Je n'ai pas de société. Je ne suis pas en SASU, en EURL. J'ai la micro-entreprise. Donc, j'ai à peu près ma... maintenant 23% de cotisations sociales à retirer. Mais j'ai une marge aujourd'hui confortable qui est à peu près de 50% de marge brute. Quand j'ai mon chiffre d'affaires et j'enlève ce que me coûte l'outil, mes investissements, mon logiciel de marketing, Brevo par exemple pour l'email marketing, etc. Tous ces coûts, mes charges en fait, je les déduis, il me reste à peu près 50% de marge brute. Et après quand j'enlève l'URSSAF et les impôts, ça tourne autour de 10% de marge nette. C'est comme ça aussi que je peux voir si c'est un produit qui vaut le coup d'être maintenu, la croissance, si elle est stable ou si elle augmente. En tout cas, le chute-pass est le principal. Et autre capillaire important, c'est le churn. Est-ce que tu gagnes plus de nouveaux clients que ce que tu perds à la fin du mois ?

  • Speaker #0

    Ok. Et ça, il faut avoir quel... Enfin, je ne sais pas, c'est un pourcentage ? Il y a des metrics, comment dire, des benchmarks sur le marché qu'il faut avoir en tête quand on a un SaaS ?

  • Speaker #1

    Un SaaS ? Moi, je n'ai pas vraiment creusé cette chose-là dans le détail, comparé et benchmarké par rapport à d'autres. Ce que je me suis dit, c'est qu'il fallait que j'ai moins de... Allez, entre 7 et 9% de churn, pas plus. Je ne sais pas pourquoi j'ai sorti ce chiffre-là, mais ça me semblait bien. En tout cas, c'est ce que j'ai actuellement et je sais que ça me permet d'avoir quand même du MRR qui monte tous les mois, même si ce n'est pas assez rapide à mon goût, mais ça monte. Donc, je fais attention à ne pas avoir au-delà de ce taux de churn. Donc, le churn, c'est les gens qui partent, qui se désabonnent. Mais ce que j'ai remarqué aussi, c'est que comme on est dans le monde du podcasting, ça marche par saison. Donc, les gens payent pour leur saison et quand ils n'en ont plus besoin parce qu'ils sont comme là, une pause estivale ou en intersaison. ils vont couper l'abonnement, mais ce n'est pas pour autant qu'ils ne vont pas revenir. Donc, il faut regarder la rétention, mais aussi le taux de personnes qui reviennent. Donc, pour traquer tout ça, comme c'est difficile de faire avec un fichier Excel, moi, j'ai mis le plugin, enfin, le plugin, c'est l'intégration API que j'ai mise dans mon SaaS, de l'outil ChartMogul. Et ChartMogul te permet d'avoir tous ces rapports, ces courbes, ces chiffres qui sont vraiment intéressants. Ça te donne aussi la LTV, donc la Lifetime Value d'un client. Donc, je sais qu'aujourd'hui, un client... Alors, je sais, je sais, mais je n'ai plus le chiffre en tête. Je sais qu'aujourd'hui, un client, quand il rentre chez Scriptcast, il va me rapporter X centaines d'euros. Parce que je sais qu'il dépense autant par mois en moyenne avec une récurrence ou au moins une certaine période.

  • Speaker #0

    C'est la dépense moyenne fois le temps qui reste avant de chart. Exactement. Ça fait pas mal de batteries d'indicateurs. Effectivement, je ne connaissais pas ChartMogul dont tu parlais. C'est ça qui te fait un peu le tableau d'analyse façon SaaS pour bien comprendre si tu es sur les bons rails. Ok, super intéressant. C'est quand même un peu compliqué, non ? Peut-être finalement pour des gens qui n'étaient pas dans ce domaine-là, parce que derrière, après, il faut que tu calcules tes coûts. Tu disais, ouais, il faut que je vois si je peux investir. Et donc, c'est comme ça que tu vois si tu peux prendre, j'en sais rien, un sales qui te fait des rendez-vous commerciaux ou qui prospecte des podcasteurs, ce genre de choses. Est-ce que c'est dans tes plans peut-être d'investir aussi pour développer le MRR de ton SaaS ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors malheureusement, avec le MRR que j'ai aujourd'hui, donc moins de 1000 euros par mois pour faire simple, je n'ai pas la capacité de pouvoir embaucher ou déléguer avec, peut-être si avec un assistant virtuel, il y aurait moyen de faire quelque chose, mais moi, je vais plutôt aller sur quelqu'un qui va faire du growth, du marketing, du sales. C'était mon métier avant, donc ça, j'aime bien le faire aussi quand même, détecter un besoin, voilà, démontrer ce que je peux faire, apporter quelles solutions, faire les démos, ça, je le garde pour moi, mais au moins sur du marketing, pouvoir déléguer. ça passerait par prendre quelqu'un en alternance au départ, et aujourd'hui, je n'ai pas encore les capacités de payer quelqu'un en alternance. Donc, je le fais moi-même, et c'est pour ça que la croissance, moi, elle n'est pas assez rapide, parce que je suis tout seul, et je n'ai pas encore assez d'argent pour pouvoir aller plus vite. Donc, quand je dis que j'ai réinvesti, c'est, oui, dans de la formation, pour moi, pour l'outil, mais c'est aussi sur, OK, j'ai un besoin, j'ai ma roadmap, Skype CAS qui est définie, pour faire telle fonctionnalité, j'ai besoin de tel autre outil ou tel autre API à connecter. Bien souvent maintenant, ce sont des API qui sont payantes à l'usage aussi. Donc c'est comme ça aussi que je réinvestis l'argent que je gagne.

  • Speaker #0

    Ok. Bon, écoute, c'est passionnant, mais je pense que ça démontre bien aussi la réalité du builder, donc du indie hacker, enfin celui qui construit des SaaS tout seul. C'est toujours cette calculatoire entre quel est le potentiel de gain, où j'en suis, qu'est-ce que j'investis en argent ou en temps, parce que tu nous en parleras tout à l'heure, tu as aussi tes propres missions de freelance à côté. Donc j'imagine que c'est un peu un portfolio. de ressources que tu gères très précautionneusement. Super, trop intéressant. Est-ce que tu as un conseil pour nos SaaS Builders qui nous écoutent sur cet aspect KPI ou peut-être un défi à leur donner ?

  • Speaker #1

    Tout simplement, ne faites pas la bêtise de ne regarder que le chiffre d'affaires. Si vous dites, OK, je ramène 1 000 euros par mois, je gagne 1 000 euros par mois, non, je ne gagne pas 1 000 euros par mois. Comme je disais, moi, sur les 1 000 euros, je dois récupérer peut-être une centaine d'euros à la fin du mois dans ma poche. Donc voilà, ne faites pas cette bêtise-là et surtout regardez la croissance, est-ce qu'elle est constante, est-ce qu'il n'y a pas des pics qu'il faudrait peut-être expliquer par le fait qu'il y a un buzz, un partenariat. Il faut vraiment regarder sur le long terme, prendre du recul et voir où est-ce qu'on peut aller se projeter finalement.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'adore aussi dans ce business model qui m'intéresse. Moi, je n'ai toujours pas trouvé d'idée, mais bon, je n'exclus pas un jour de trouver une idée. Mais c'est que ça force, contrairement au freelancing. Le freelancing, il y a un petit côté un peu, ça a l'air mensuel un peu, qu'on le veuille ou non, on retombe un peu là-dedans souvent, mes missions du mois, mon machin. Là, avec un SaaS, c'est vraiment, tu sors complètement de la logique de mensuel. Tu es obligé de te projeter sur un an, deux ans, trois ans, des cycles, des saisonnalités. C'est beaucoup plus complexe. Ça fait un peu boule de cristal. Mais une fois qu'on joue ce jeu-là… c'est très intéressant et moi je le vois à ma moindre mesure déjà avec le côté lancement produit infoprenariat tout ça c'est quand même très différent d'une activité de freelance parfois ça fait un peu des sueurs froides avant de faire un grand 8 parce qu'il y a des hauts il y a des bas il y a des pics de trésorerie et aussi il y a des creux donc franchement c'est très chouette aussi pour je trouve la culture entrepreneuriale d'ajouter un peu de sas à sa vie de free trop bien et bien écoute je te propose qu'on passe à l'épisode 4 où tu vas nous raconter ben Tout ce que ça te rapporte de faire un SaaS au-delà de ces KPIs et du MRR dont on vient de parler, on en parle dans l'épisode 4.

Description

Tu rêves de lancer ton logiciel SaaS pour générer des revenus passifs en parallèle de ton activité de freelance ou de salarié ?


Dans cet épisode, Mickael Bourgois, créateur de Scrybecast, te partage son parcours et ses conseils pour développer un micro SaaS et scaler tes revenus de solopreneur sans être développeur 🧑‍💻


Mickael Bourgois est le fondateur de Scrybecast, un SaaS qu'il a créé à côté de ses missions de freelance et de son job de salarié. Il nous livre ses astuces pour te lancer dans l'aventure SaaS, même si tu n’as pas de compétences en développement. Ensemble, on va décortiquer les outils, les compétences et les étapes pour réussir.


📌 Pourquoi créer un SaaS peut t’aider à scaler ton business de solopreneur ?

📌 Comment développer un SaaS sans savoir coder grâce aux outils no-code ?

📌 Quelles sont les erreurs à éviter quand on lance son SaaS ?

📌 Comment structurer ton projet pour le rendre rentable rapidement ?

📌 Est-il possible de revendre un micro SaaS et comment maximiser sa valeur ?


Découvre tout ce que tu dois savoir pour créer ton SaaS et booster ton activité de solopreneur !


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Le Board est le podcast incontournable pour tout solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable. Animé par Flavie Prévot, chaque épisode te propose des astuces et des conseils pour réussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en société, ou que tu rêves de devenir digital nomad. Découvre comment entreprendre en solo, générer des revenus passifs, et atteindre la liberté financière. Que tu sois entrepreneur solo, salarié en side business, ou en quête de diversification en freelance, je t’accompagne avec mes invités experts pour te proposer des mini séries dignes de mini formations solopreneur, pour que tu apprennent les meilleures stratégies pour un business performant, rentable et scalable. Rejoins ma communauté de solopreneurs pour les meilleurs conseils et astuces en solopreneuriat.


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Scalezia, Road to scale (Théo Lion), Marketing Square (Caroline Mignaux), My marketing podcast (Sandie et Laurie Giacobi), le podcast Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux :

Ep.1 - Technologic - Daft Punk
Ep.2 - I need a dollar - Aloe Black
Ep.3 - Je reviens te chercher - Gilbert Bécaud
Ep. 4 - Voilà, c’est fini - Jean-Louis Aubert
Ep. 5 - Simply the best - Tina Turner


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, Michael, parlons peu, parlons bien. Tu te doutais qu'à un moment, j'allais parler d'argent quand même parce qu'évidemment que le SaaS, on a vu que ça développe énormément de compétences. Tu as l'air hyper épanoui. Tu as appris peut-être 3, 4, 5, 6 métiers en faisant cette aventure de micro SaaS. Tu as découvert plein de choses, plein de clients. Donc, je pense que c'est que… positif sur ton rayonnement de toute façon en tant que salarié puis freelance. Mais bon, quand même, pour ceux qui veulent se lancer et qui se disent, le fameux Graal, les fameux MRR, les revenus mensuels récurrents, les revenus qui tombent en automatique. Finalement, le SaaS, c'est presque le degré maximal de la scalabilité et de la passivité, entre guillemets, des revenus. Alors, mythe ou réalité ?

  • Speaker #1

    Je vais te dire, c'est les deux. Réalité, parce qu'effectivement, le SaaS, pour moi, c'est ce qu'il y a de mieux pour pouvoir avoir des revenus scalables rapidement. Mais encore faut-il avoir un product market fit, avoir des clients et pouvoir accélérer, c'est tout. Moi, on va en parler juste après, mais je n'ai pas la chance de pouvoir accélérer autant que je l'aurais souhaité. Contrairement à des micro SaaS qui se sont lancés en même temps que moi sur de la rédaction de post LinkedIn automatisé, qui, eux, explosent parce qu'ils ont le product market fit, ils ont leur source d'acquisition qui est là où elle parle, qui est LinkedIn. Moi, c'est du podcast, donc il faut que j'aille chercher les personnes à la main, que je leur parle, que je leur présente le produit, que je leur fasse les démos. Donc, en termes de chiffres, c'est au rendez-vous parce que j'ai des clients, mais pas assez, en tout cas, pas autant que je l'aurais espéré.

  • Speaker #0

    Alors, est-ce que tu es OK pour partager avec nous à peu près tes revenus de ton SaaS ? Ce ne sont pas tes revenus à toi, ce sont les revenus générés par Scribecast.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc, les revenus générés par Scribecast aujourd'hui en termes de MRR. La courbe, si je la regarde, elle est croissante. Il n'y a pas des aléas, des pics et des chutes. Ça reste croissant. On parlera après du churn. Mais en termes de MRR, aujourd'hui, je suis tout de même en deçà des 1 000 euros par mois. Donc, ça reste un micro SaaS avec un micro MRR pour l'instant. Je suis pas au 25K de l'épisode de podcast que j'ai écouté en 2021 avec Anthony Huckmess qui avait fondé son SaaS Photo Studio. J'en suis très loin. Je sais qu'en y mettant les bouchées doubles, en faisant des efforts et en investissant plus, je peux... je pourrais exploser ce MRR-là. Aujourd'hui, je n'en ai pas les capacités. J'en ai l'envie, mais peut-être pas les capacités pour le faire.

  • Speaker #0

    Alors, comment on fait pour savoir, toi qui as bien geeké sur le domaine, si son sas est rentable ou s'il faut faire autre chose, c'est-à-dire s'il faut le céder, le revendre ou changer de marché ? Parce que finalement, là, 1 000 euros par mois, ça semble pour peut-être le commun des mortels génial d'avoir ça en plus maintenant qu'entre guillemets, tu as... Tu as fait une partie du travail. Il y a à entretenir, faire quelques démos, mais ça ne semble pas énorme comme boulot. Mais toi, tu me disais, c'est en deçà du... Enfin, comment dire ? Comment ça s'appelle ? La vélocité. Il y a d'autres critères à prendre en compte. C'est quoi les KPIs pour mesurer ce qui est rentable dans un SaaS ?

  • Speaker #1

    Les KPIs, effectivement, tu parles de vélocité, donc de croissance. Moi, j'aurais voulu pouvoir en vivre à partir de la première année, ce qui n'est pas le cas. Donc, c'est pour ça aussi que je continue à faire du freelancing à côté. pour en vivre, on va dire que c'est mon activité principale. Et ce qu'il faut regarder, moi, tout simplement, j'ai deux choses. J'ai d'abord un fichier Excel où je rentre mon chiffre d'affaires et je note mes dépenses, ce qui me permet d'avoir ma marge brute, qu'est-ce que je peux réinvestir le mois suivant. Et j'ai aussi, du coup, en dessous, les cotisations URSAF et les impôts. Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que je suis en micro-entreprise aussi. Je n'ai pas de société. Je ne suis pas en SASU, en EURL. J'ai la micro-entreprise. Donc, j'ai à peu près ma... maintenant 23% de cotisations sociales à retirer. Mais j'ai une marge aujourd'hui confortable qui est à peu près de 50% de marge brute. Quand j'ai mon chiffre d'affaires et j'enlève ce que me coûte l'outil, mes investissements, mon logiciel de marketing, Brevo par exemple pour l'email marketing, etc. Tous ces coûts, mes charges en fait, je les déduis, il me reste à peu près 50% de marge brute. Et après quand j'enlève l'URSSAF et les impôts, ça tourne autour de 10% de marge nette. C'est comme ça aussi que je peux voir si c'est un produit qui vaut le coup d'être maintenu, la croissance, si elle est stable ou si elle augmente. En tout cas, le chute-pass est le principal. Et autre capillaire important, c'est le churn. Est-ce que tu gagnes plus de nouveaux clients que ce que tu perds à la fin du mois ?

  • Speaker #0

    Ok. Et ça, il faut avoir quel... Enfin, je ne sais pas, c'est un pourcentage ? Il y a des metrics, comment dire, des benchmarks sur le marché qu'il faut avoir en tête quand on a un SaaS ?

  • Speaker #1

    Un SaaS ? Moi, je n'ai pas vraiment creusé cette chose-là dans le détail, comparé et benchmarké par rapport à d'autres. Ce que je me suis dit, c'est qu'il fallait que j'ai moins de... Allez, entre 7 et 9% de churn, pas plus. Je ne sais pas pourquoi j'ai sorti ce chiffre-là, mais ça me semblait bien. En tout cas, c'est ce que j'ai actuellement et je sais que ça me permet d'avoir quand même du MRR qui monte tous les mois, même si ce n'est pas assez rapide à mon goût, mais ça monte. Donc, je fais attention à ne pas avoir au-delà de ce taux de churn. Donc, le churn, c'est les gens qui partent, qui se désabonnent. Mais ce que j'ai remarqué aussi, c'est que comme on est dans le monde du podcasting, ça marche par saison. Donc, les gens payent pour leur saison et quand ils n'en ont plus besoin parce qu'ils sont comme là, une pause estivale ou en intersaison. ils vont couper l'abonnement, mais ce n'est pas pour autant qu'ils ne vont pas revenir. Donc, il faut regarder la rétention, mais aussi le taux de personnes qui reviennent. Donc, pour traquer tout ça, comme c'est difficile de faire avec un fichier Excel, moi, j'ai mis le plugin, enfin, le plugin, c'est l'intégration API que j'ai mise dans mon SaaS, de l'outil ChartMogul. Et ChartMogul te permet d'avoir tous ces rapports, ces courbes, ces chiffres qui sont vraiment intéressants. Ça te donne aussi la LTV, donc la Lifetime Value d'un client. Donc, je sais qu'aujourd'hui, un client... Alors, je sais, je sais, mais je n'ai plus le chiffre en tête. Je sais qu'aujourd'hui, un client, quand il rentre chez Scriptcast, il va me rapporter X centaines d'euros. Parce que je sais qu'il dépense autant par mois en moyenne avec une récurrence ou au moins une certaine période.

  • Speaker #0

    C'est la dépense moyenne fois le temps qui reste avant de chart. Exactement. Ça fait pas mal de batteries d'indicateurs. Effectivement, je ne connaissais pas ChartMogul dont tu parlais. C'est ça qui te fait un peu le tableau d'analyse façon SaaS pour bien comprendre si tu es sur les bons rails. Ok, super intéressant. C'est quand même un peu compliqué, non ? Peut-être finalement pour des gens qui n'étaient pas dans ce domaine-là, parce que derrière, après, il faut que tu calcules tes coûts. Tu disais, ouais, il faut que je vois si je peux investir. Et donc, c'est comme ça que tu vois si tu peux prendre, j'en sais rien, un sales qui te fait des rendez-vous commerciaux ou qui prospecte des podcasteurs, ce genre de choses. Est-ce que c'est dans tes plans peut-être d'investir aussi pour développer le MRR de ton SaaS ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors malheureusement, avec le MRR que j'ai aujourd'hui, donc moins de 1000 euros par mois pour faire simple, je n'ai pas la capacité de pouvoir embaucher ou déléguer avec, peut-être si avec un assistant virtuel, il y aurait moyen de faire quelque chose, mais moi, je vais plutôt aller sur quelqu'un qui va faire du growth, du marketing, du sales. C'était mon métier avant, donc ça, j'aime bien le faire aussi quand même, détecter un besoin, voilà, démontrer ce que je peux faire, apporter quelles solutions, faire les démos, ça, je le garde pour moi, mais au moins sur du marketing, pouvoir déléguer. ça passerait par prendre quelqu'un en alternance au départ, et aujourd'hui, je n'ai pas encore les capacités de payer quelqu'un en alternance. Donc, je le fais moi-même, et c'est pour ça que la croissance, moi, elle n'est pas assez rapide, parce que je suis tout seul, et je n'ai pas encore assez d'argent pour pouvoir aller plus vite. Donc, quand je dis que j'ai réinvesti, c'est, oui, dans de la formation, pour moi, pour l'outil, mais c'est aussi sur, OK, j'ai un besoin, j'ai ma roadmap, Skype CAS qui est définie, pour faire telle fonctionnalité, j'ai besoin de tel autre outil ou tel autre API à connecter. Bien souvent maintenant, ce sont des API qui sont payantes à l'usage aussi. Donc c'est comme ça aussi que je réinvestis l'argent que je gagne.

  • Speaker #0

    Ok. Bon, écoute, c'est passionnant, mais je pense que ça démontre bien aussi la réalité du builder, donc du indie hacker, enfin celui qui construit des SaaS tout seul. C'est toujours cette calculatoire entre quel est le potentiel de gain, où j'en suis, qu'est-ce que j'investis en argent ou en temps, parce que tu nous en parleras tout à l'heure, tu as aussi tes propres missions de freelance à côté. Donc j'imagine que c'est un peu un portfolio. de ressources que tu gères très précautionneusement. Super, trop intéressant. Est-ce que tu as un conseil pour nos SaaS Builders qui nous écoutent sur cet aspect KPI ou peut-être un défi à leur donner ?

  • Speaker #1

    Tout simplement, ne faites pas la bêtise de ne regarder que le chiffre d'affaires. Si vous dites, OK, je ramène 1 000 euros par mois, je gagne 1 000 euros par mois, non, je ne gagne pas 1 000 euros par mois. Comme je disais, moi, sur les 1 000 euros, je dois récupérer peut-être une centaine d'euros à la fin du mois dans ma poche. Donc voilà, ne faites pas cette bêtise-là et surtout regardez la croissance, est-ce qu'elle est constante, est-ce qu'il n'y a pas des pics qu'il faudrait peut-être expliquer par le fait qu'il y a un buzz, un partenariat. Il faut vraiment regarder sur le long terme, prendre du recul et voir où est-ce qu'on peut aller se projeter finalement.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'adore aussi dans ce business model qui m'intéresse. Moi, je n'ai toujours pas trouvé d'idée, mais bon, je n'exclus pas un jour de trouver une idée. Mais c'est que ça force, contrairement au freelancing. Le freelancing, il y a un petit côté un peu, ça a l'air mensuel un peu, qu'on le veuille ou non, on retombe un peu là-dedans souvent, mes missions du mois, mon machin. Là, avec un SaaS, c'est vraiment, tu sors complètement de la logique de mensuel. Tu es obligé de te projeter sur un an, deux ans, trois ans, des cycles, des saisonnalités. C'est beaucoup plus complexe. Ça fait un peu boule de cristal. Mais une fois qu'on joue ce jeu-là… c'est très intéressant et moi je le vois à ma moindre mesure déjà avec le côté lancement produit infoprenariat tout ça c'est quand même très différent d'une activité de freelance parfois ça fait un peu des sueurs froides avant de faire un grand 8 parce qu'il y a des hauts il y a des bas il y a des pics de trésorerie et aussi il y a des creux donc franchement c'est très chouette aussi pour je trouve la culture entrepreneuriale d'ajouter un peu de sas à sa vie de free trop bien et bien écoute je te propose qu'on passe à l'épisode 4 où tu vas nous raconter ben Tout ce que ça te rapporte de faire un SaaS au-delà de ces KPIs et du MRR dont on vient de parler, on en parle dans l'épisode 4.

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Description

Tu rêves de lancer ton logiciel SaaS pour générer des revenus passifs en parallèle de ton activité de freelance ou de salarié ?


Dans cet épisode, Mickael Bourgois, créateur de Scrybecast, te partage son parcours et ses conseils pour développer un micro SaaS et scaler tes revenus de solopreneur sans être développeur 🧑‍💻


Mickael Bourgois est le fondateur de Scrybecast, un SaaS qu'il a créé à côté de ses missions de freelance et de son job de salarié. Il nous livre ses astuces pour te lancer dans l'aventure SaaS, même si tu n’as pas de compétences en développement. Ensemble, on va décortiquer les outils, les compétences et les étapes pour réussir.


📌 Pourquoi créer un SaaS peut t’aider à scaler ton business de solopreneur ?

📌 Comment développer un SaaS sans savoir coder grâce aux outils no-code ?

📌 Quelles sont les erreurs à éviter quand on lance son SaaS ?

📌 Comment structurer ton projet pour le rendre rentable rapidement ?

📌 Est-il possible de revendre un micro SaaS et comment maximiser sa valeur ?


Découvre tout ce que tu dois savoir pour créer ton SaaS et booster ton activité de solopreneur !


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Le Board est le podcast incontournable pour tout solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable. Animé par Flavie Prévot, chaque épisode te propose des astuces et des conseils pour réussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en société, ou que tu rêves de devenir digital nomad. Découvre comment entreprendre en solo, générer des revenus passifs, et atteindre la liberté financière. Que tu sois entrepreneur solo, salarié en side business, ou en quête de diversification en freelance, je t’accompagne avec mes invités experts pour te proposer des mini séries dignes de mini formations solopreneur, pour que tu apprennent les meilleures stratégies pour un business performant, rentable et scalable. Rejoins ma communauté de solopreneurs pour les meilleurs conseils et astuces en solopreneuriat.


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Scalezia, Road to scale (Théo Lion), Marketing Square (Caroline Mignaux), My marketing podcast (Sandie et Laurie Giacobi), le podcast Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux :

Ep.1 - Technologic - Daft Punk
Ep.2 - I need a dollar - Aloe Black
Ep.3 - Je reviens te chercher - Gilbert Bécaud
Ep. 4 - Voilà, c’est fini - Jean-Louis Aubert
Ep. 5 - Simply the best - Tina Turner


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, Michael, parlons peu, parlons bien. Tu te doutais qu'à un moment, j'allais parler d'argent quand même parce qu'évidemment que le SaaS, on a vu que ça développe énormément de compétences. Tu as l'air hyper épanoui. Tu as appris peut-être 3, 4, 5, 6 métiers en faisant cette aventure de micro SaaS. Tu as découvert plein de choses, plein de clients. Donc, je pense que c'est que… positif sur ton rayonnement de toute façon en tant que salarié puis freelance. Mais bon, quand même, pour ceux qui veulent se lancer et qui se disent, le fameux Graal, les fameux MRR, les revenus mensuels récurrents, les revenus qui tombent en automatique. Finalement, le SaaS, c'est presque le degré maximal de la scalabilité et de la passivité, entre guillemets, des revenus. Alors, mythe ou réalité ?

  • Speaker #1

    Je vais te dire, c'est les deux. Réalité, parce qu'effectivement, le SaaS, pour moi, c'est ce qu'il y a de mieux pour pouvoir avoir des revenus scalables rapidement. Mais encore faut-il avoir un product market fit, avoir des clients et pouvoir accélérer, c'est tout. Moi, on va en parler juste après, mais je n'ai pas la chance de pouvoir accélérer autant que je l'aurais souhaité. Contrairement à des micro SaaS qui se sont lancés en même temps que moi sur de la rédaction de post LinkedIn automatisé, qui, eux, explosent parce qu'ils ont le product market fit, ils ont leur source d'acquisition qui est là où elle parle, qui est LinkedIn. Moi, c'est du podcast, donc il faut que j'aille chercher les personnes à la main, que je leur parle, que je leur présente le produit, que je leur fasse les démos. Donc, en termes de chiffres, c'est au rendez-vous parce que j'ai des clients, mais pas assez, en tout cas, pas autant que je l'aurais espéré.

  • Speaker #0

    Alors, est-ce que tu es OK pour partager avec nous à peu près tes revenus de ton SaaS ? Ce ne sont pas tes revenus à toi, ce sont les revenus générés par Scribecast.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc, les revenus générés par Scribecast aujourd'hui en termes de MRR. La courbe, si je la regarde, elle est croissante. Il n'y a pas des aléas, des pics et des chutes. Ça reste croissant. On parlera après du churn. Mais en termes de MRR, aujourd'hui, je suis tout de même en deçà des 1 000 euros par mois. Donc, ça reste un micro SaaS avec un micro MRR pour l'instant. Je suis pas au 25K de l'épisode de podcast que j'ai écouté en 2021 avec Anthony Huckmess qui avait fondé son SaaS Photo Studio. J'en suis très loin. Je sais qu'en y mettant les bouchées doubles, en faisant des efforts et en investissant plus, je peux... je pourrais exploser ce MRR-là. Aujourd'hui, je n'en ai pas les capacités. J'en ai l'envie, mais peut-être pas les capacités pour le faire.

  • Speaker #0

    Alors, comment on fait pour savoir, toi qui as bien geeké sur le domaine, si son sas est rentable ou s'il faut faire autre chose, c'est-à-dire s'il faut le céder, le revendre ou changer de marché ? Parce que finalement, là, 1 000 euros par mois, ça semble pour peut-être le commun des mortels génial d'avoir ça en plus maintenant qu'entre guillemets, tu as... Tu as fait une partie du travail. Il y a à entretenir, faire quelques démos, mais ça ne semble pas énorme comme boulot. Mais toi, tu me disais, c'est en deçà du... Enfin, comment dire ? Comment ça s'appelle ? La vélocité. Il y a d'autres critères à prendre en compte. C'est quoi les KPIs pour mesurer ce qui est rentable dans un SaaS ?

  • Speaker #1

    Les KPIs, effectivement, tu parles de vélocité, donc de croissance. Moi, j'aurais voulu pouvoir en vivre à partir de la première année, ce qui n'est pas le cas. Donc, c'est pour ça aussi que je continue à faire du freelancing à côté. pour en vivre, on va dire que c'est mon activité principale. Et ce qu'il faut regarder, moi, tout simplement, j'ai deux choses. J'ai d'abord un fichier Excel où je rentre mon chiffre d'affaires et je note mes dépenses, ce qui me permet d'avoir ma marge brute, qu'est-ce que je peux réinvestir le mois suivant. Et j'ai aussi, du coup, en dessous, les cotisations URSAF et les impôts. Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que je suis en micro-entreprise aussi. Je n'ai pas de société. Je ne suis pas en SASU, en EURL. J'ai la micro-entreprise. Donc, j'ai à peu près ma... maintenant 23% de cotisations sociales à retirer. Mais j'ai une marge aujourd'hui confortable qui est à peu près de 50% de marge brute. Quand j'ai mon chiffre d'affaires et j'enlève ce que me coûte l'outil, mes investissements, mon logiciel de marketing, Brevo par exemple pour l'email marketing, etc. Tous ces coûts, mes charges en fait, je les déduis, il me reste à peu près 50% de marge brute. Et après quand j'enlève l'URSSAF et les impôts, ça tourne autour de 10% de marge nette. C'est comme ça aussi que je peux voir si c'est un produit qui vaut le coup d'être maintenu, la croissance, si elle est stable ou si elle augmente. En tout cas, le chute-pass est le principal. Et autre capillaire important, c'est le churn. Est-ce que tu gagnes plus de nouveaux clients que ce que tu perds à la fin du mois ?

  • Speaker #0

    Ok. Et ça, il faut avoir quel... Enfin, je ne sais pas, c'est un pourcentage ? Il y a des metrics, comment dire, des benchmarks sur le marché qu'il faut avoir en tête quand on a un SaaS ?

  • Speaker #1

    Un SaaS ? Moi, je n'ai pas vraiment creusé cette chose-là dans le détail, comparé et benchmarké par rapport à d'autres. Ce que je me suis dit, c'est qu'il fallait que j'ai moins de... Allez, entre 7 et 9% de churn, pas plus. Je ne sais pas pourquoi j'ai sorti ce chiffre-là, mais ça me semblait bien. En tout cas, c'est ce que j'ai actuellement et je sais que ça me permet d'avoir quand même du MRR qui monte tous les mois, même si ce n'est pas assez rapide à mon goût, mais ça monte. Donc, je fais attention à ne pas avoir au-delà de ce taux de churn. Donc, le churn, c'est les gens qui partent, qui se désabonnent. Mais ce que j'ai remarqué aussi, c'est que comme on est dans le monde du podcasting, ça marche par saison. Donc, les gens payent pour leur saison et quand ils n'en ont plus besoin parce qu'ils sont comme là, une pause estivale ou en intersaison. ils vont couper l'abonnement, mais ce n'est pas pour autant qu'ils ne vont pas revenir. Donc, il faut regarder la rétention, mais aussi le taux de personnes qui reviennent. Donc, pour traquer tout ça, comme c'est difficile de faire avec un fichier Excel, moi, j'ai mis le plugin, enfin, le plugin, c'est l'intégration API que j'ai mise dans mon SaaS, de l'outil ChartMogul. Et ChartMogul te permet d'avoir tous ces rapports, ces courbes, ces chiffres qui sont vraiment intéressants. Ça te donne aussi la LTV, donc la Lifetime Value d'un client. Donc, je sais qu'aujourd'hui, un client... Alors, je sais, je sais, mais je n'ai plus le chiffre en tête. Je sais qu'aujourd'hui, un client, quand il rentre chez Scriptcast, il va me rapporter X centaines d'euros. Parce que je sais qu'il dépense autant par mois en moyenne avec une récurrence ou au moins une certaine période.

  • Speaker #0

    C'est la dépense moyenne fois le temps qui reste avant de chart. Exactement. Ça fait pas mal de batteries d'indicateurs. Effectivement, je ne connaissais pas ChartMogul dont tu parlais. C'est ça qui te fait un peu le tableau d'analyse façon SaaS pour bien comprendre si tu es sur les bons rails. Ok, super intéressant. C'est quand même un peu compliqué, non ? Peut-être finalement pour des gens qui n'étaient pas dans ce domaine-là, parce que derrière, après, il faut que tu calcules tes coûts. Tu disais, ouais, il faut que je vois si je peux investir. Et donc, c'est comme ça que tu vois si tu peux prendre, j'en sais rien, un sales qui te fait des rendez-vous commerciaux ou qui prospecte des podcasteurs, ce genre de choses. Est-ce que c'est dans tes plans peut-être d'investir aussi pour développer le MRR de ton SaaS ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors malheureusement, avec le MRR que j'ai aujourd'hui, donc moins de 1000 euros par mois pour faire simple, je n'ai pas la capacité de pouvoir embaucher ou déléguer avec, peut-être si avec un assistant virtuel, il y aurait moyen de faire quelque chose, mais moi, je vais plutôt aller sur quelqu'un qui va faire du growth, du marketing, du sales. C'était mon métier avant, donc ça, j'aime bien le faire aussi quand même, détecter un besoin, voilà, démontrer ce que je peux faire, apporter quelles solutions, faire les démos, ça, je le garde pour moi, mais au moins sur du marketing, pouvoir déléguer. ça passerait par prendre quelqu'un en alternance au départ, et aujourd'hui, je n'ai pas encore les capacités de payer quelqu'un en alternance. Donc, je le fais moi-même, et c'est pour ça que la croissance, moi, elle n'est pas assez rapide, parce que je suis tout seul, et je n'ai pas encore assez d'argent pour pouvoir aller plus vite. Donc, quand je dis que j'ai réinvesti, c'est, oui, dans de la formation, pour moi, pour l'outil, mais c'est aussi sur, OK, j'ai un besoin, j'ai ma roadmap, Skype CAS qui est définie, pour faire telle fonctionnalité, j'ai besoin de tel autre outil ou tel autre API à connecter. Bien souvent maintenant, ce sont des API qui sont payantes à l'usage aussi. Donc c'est comme ça aussi que je réinvestis l'argent que je gagne.

  • Speaker #0

    Ok. Bon, écoute, c'est passionnant, mais je pense que ça démontre bien aussi la réalité du builder, donc du indie hacker, enfin celui qui construit des SaaS tout seul. C'est toujours cette calculatoire entre quel est le potentiel de gain, où j'en suis, qu'est-ce que j'investis en argent ou en temps, parce que tu nous en parleras tout à l'heure, tu as aussi tes propres missions de freelance à côté. Donc j'imagine que c'est un peu un portfolio. de ressources que tu gères très précautionneusement. Super, trop intéressant. Est-ce que tu as un conseil pour nos SaaS Builders qui nous écoutent sur cet aspect KPI ou peut-être un défi à leur donner ?

  • Speaker #1

    Tout simplement, ne faites pas la bêtise de ne regarder que le chiffre d'affaires. Si vous dites, OK, je ramène 1 000 euros par mois, je gagne 1 000 euros par mois, non, je ne gagne pas 1 000 euros par mois. Comme je disais, moi, sur les 1 000 euros, je dois récupérer peut-être une centaine d'euros à la fin du mois dans ma poche. Donc voilà, ne faites pas cette bêtise-là et surtout regardez la croissance, est-ce qu'elle est constante, est-ce qu'il n'y a pas des pics qu'il faudrait peut-être expliquer par le fait qu'il y a un buzz, un partenariat. Il faut vraiment regarder sur le long terme, prendre du recul et voir où est-ce qu'on peut aller se projeter finalement.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'adore aussi dans ce business model qui m'intéresse. Moi, je n'ai toujours pas trouvé d'idée, mais bon, je n'exclus pas un jour de trouver une idée. Mais c'est que ça force, contrairement au freelancing. Le freelancing, il y a un petit côté un peu, ça a l'air mensuel un peu, qu'on le veuille ou non, on retombe un peu là-dedans souvent, mes missions du mois, mon machin. Là, avec un SaaS, c'est vraiment, tu sors complètement de la logique de mensuel. Tu es obligé de te projeter sur un an, deux ans, trois ans, des cycles, des saisonnalités. C'est beaucoup plus complexe. Ça fait un peu boule de cristal. Mais une fois qu'on joue ce jeu-là… c'est très intéressant et moi je le vois à ma moindre mesure déjà avec le côté lancement produit infoprenariat tout ça c'est quand même très différent d'une activité de freelance parfois ça fait un peu des sueurs froides avant de faire un grand 8 parce qu'il y a des hauts il y a des bas il y a des pics de trésorerie et aussi il y a des creux donc franchement c'est très chouette aussi pour je trouve la culture entrepreneuriale d'ajouter un peu de sas à sa vie de free trop bien et bien écoute je te propose qu'on passe à l'épisode 4 où tu vas nous raconter ben Tout ce que ça te rapporte de faire un SaaS au-delà de ces KPIs et du MRR dont on vient de parler, on en parle dans l'épisode 4.

Description

Tu rêves de lancer ton logiciel SaaS pour générer des revenus passifs en parallèle de ton activité de freelance ou de salarié ?


Dans cet épisode, Mickael Bourgois, créateur de Scrybecast, te partage son parcours et ses conseils pour développer un micro SaaS et scaler tes revenus de solopreneur sans être développeur 🧑‍💻


Mickael Bourgois est le fondateur de Scrybecast, un SaaS qu'il a créé à côté de ses missions de freelance et de son job de salarié. Il nous livre ses astuces pour te lancer dans l'aventure SaaS, même si tu n’as pas de compétences en développement. Ensemble, on va décortiquer les outils, les compétences et les étapes pour réussir.


📌 Pourquoi créer un SaaS peut t’aider à scaler ton business de solopreneur ?

📌 Comment développer un SaaS sans savoir coder grâce aux outils no-code ?

📌 Quelles sont les erreurs à éviter quand on lance son SaaS ?

📌 Comment structurer ton projet pour le rendre rentable rapidement ?

📌 Est-il possible de revendre un micro SaaS et comment maximiser sa valeur ?


Découvre tout ce que tu dois savoir pour créer ton SaaS et booster ton activité de solopreneur !


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Le Board est le podcast incontournable pour tout solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable. Animé par Flavie Prévot, chaque épisode te propose des astuces et des conseils pour réussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en société, ou que tu rêves de devenir digital nomad. Découvre comment entreprendre en solo, générer des revenus passifs, et atteindre la liberté financière. Que tu sois entrepreneur solo, salarié en side business, ou en quête de diversification en freelance, je t’accompagne avec mes invités experts pour te proposer des mini séries dignes de mini formations solopreneur, pour que tu apprennent les meilleures stratégies pour un business performant, rentable et scalable. Rejoins ma communauté de solopreneurs pour les meilleurs conseils et astuces en solopreneuriat.


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Scalezia, Road to scale (Théo Lion), Marketing Square (Caroline Mignaux), My marketing podcast (Sandie et Laurie Giacobi), le podcast Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux :

Ep.1 - Technologic - Daft Punk
Ep.2 - I need a dollar - Aloe Black
Ep.3 - Je reviens te chercher - Gilbert Bécaud
Ep. 4 - Voilà, c’est fini - Jean-Louis Aubert
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, Michael, parlons peu, parlons bien. Tu te doutais qu'à un moment, j'allais parler d'argent quand même parce qu'évidemment que le SaaS, on a vu que ça développe énormément de compétences. Tu as l'air hyper épanoui. Tu as appris peut-être 3, 4, 5, 6 métiers en faisant cette aventure de micro SaaS. Tu as découvert plein de choses, plein de clients. Donc, je pense que c'est que… positif sur ton rayonnement de toute façon en tant que salarié puis freelance. Mais bon, quand même, pour ceux qui veulent se lancer et qui se disent, le fameux Graal, les fameux MRR, les revenus mensuels récurrents, les revenus qui tombent en automatique. Finalement, le SaaS, c'est presque le degré maximal de la scalabilité et de la passivité, entre guillemets, des revenus. Alors, mythe ou réalité ?

  • Speaker #1

    Je vais te dire, c'est les deux. Réalité, parce qu'effectivement, le SaaS, pour moi, c'est ce qu'il y a de mieux pour pouvoir avoir des revenus scalables rapidement. Mais encore faut-il avoir un product market fit, avoir des clients et pouvoir accélérer, c'est tout. Moi, on va en parler juste après, mais je n'ai pas la chance de pouvoir accélérer autant que je l'aurais souhaité. Contrairement à des micro SaaS qui se sont lancés en même temps que moi sur de la rédaction de post LinkedIn automatisé, qui, eux, explosent parce qu'ils ont le product market fit, ils ont leur source d'acquisition qui est là où elle parle, qui est LinkedIn. Moi, c'est du podcast, donc il faut que j'aille chercher les personnes à la main, que je leur parle, que je leur présente le produit, que je leur fasse les démos. Donc, en termes de chiffres, c'est au rendez-vous parce que j'ai des clients, mais pas assez, en tout cas, pas autant que je l'aurais espéré.

  • Speaker #0

    Alors, est-ce que tu es OK pour partager avec nous à peu près tes revenus de ton SaaS ? Ce ne sont pas tes revenus à toi, ce sont les revenus générés par Scribecast.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc, les revenus générés par Scribecast aujourd'hui en termes de MRR. La courbe, si je la regarde, elle est croissante. Il n'y a pas des aléas, des pics et des chutes. Ça reste croissant. On parlera après du churn. Mais en termes de MRR, aujourd'hui, je suis tout de même en deçà des 1 000 euros par mois. Donc, ça reste un micro SaaS avec un micro MRR pour l'instant. Je suis pas au 25K de l'épisode de podcast que j'ai écouté en 2021 avec Anthony Huckmess qui avait fondé son SaaS Photo Studio. J'en suis très loin. Je sais qu'en y mettant les bouchées doubles, en faisant des efforts et en investissant plus, je peux... je pourrais exploser ce MRR-là. Aujourd'hui, je n'en ai pas les capacités. J'en ai l'envie, mais peut-être pas les capacités pour le faire.

  • Speaker #0

    Alors, comment on fait pour savoir, toi qui as bien geeké sur le domaine, si son sas est rentable ou s'il faut faire autre chose, c'est-à-dire s'il faut le céder, le revendre ou changer de marché ? Parce que finalement, là, 1 000 euros par mois, ça semble pour peut-être le commun des mortels génial d'avoir ça en plus maintenant qu'entre guillemets, tu as... Tu as fait une partie du travail. Il y a à entretenir, faire quelques démos, mais ça ne semble pas énorme comme boulot. Mais toi, tu me disais, c'est en deçà du... Enfin, comment dire ? Comment ça s'appelle ? La vélocité. Il y a d'autres critères à prendre en compte. C'est quoi les KPIs pour mesurer ce qui est rentable dans un SaaS ?

  • Speaker #1

    Les KPIs, effectivement, tu parles de vélocité, donc de croissance. Moi, j'aurais voulu pouvoir en vivre à partir de la première année, ce qui n'est pas le cas. Donc, c'est pour ça aussi que je continue à faire du freelancing à côté. pour en vivre, on va dire que c'est mon activité principale. Et ce qu'il faut regarder, moi, tout simplement, j'ai deux choses. J'ai d'abord un fichier Excel où je rentre mon chiffre d'affaires et je note mes dépenses, ce qui me permet d'avoir ma marge brute, qu'est-ce que je peux réinvestir le mois suivant. Et j'ai aussi, du coup, en dessous, les cotisations URSAF et les impôts. Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que je suis en micro-entreprise aussi. Je n'ai pas de société. Je ne suis pas en SASU, en EURL. J'ai la micro-entreprise. Donc, j'ai à peu près ma... maintenant 23% de cotisations sociales à retirer. Mais j'ai une marge aujourd'hui confortable qui est à peu près de 50% de marge brute. Quand j'ai mon chiffre d'affaires et j'enlève ce que me coûte l'outil, mes investissements, mon logiciel de marketing, Brevo par exemple pour l'email marketing, etc. Tous ces coûts, mes charges en fait, je les déduis, il me reste à peu près 50% de marge brute. Et après quand j'enlève l'URSSAF et les impôts, ça tourne autour de 10% de marge nette. C'est comme ça aussi que je peux voir si c'est un produit qui vaut le coup d'être maintenu, la croissance, si elle est stable ou si elle augmente. En tout cas, le chute-pass est le principal. Et autre capillaire important, c'est le churn. Est-ce que tu gagnes plus de nouveaux clients que ce que tu perds à la fin du mois ?

  • Speaker #0

    Ok. Et ça, il faut avoir quel... Enfin, je ne sais pas, c'est un pourcentage ? Il y a des metrics, comment dire, des benchmarks sur le marché qu'il faut avoir en tête quand on a un SaaS ?

  • Speaker #1

    Un SaaS ? Moi, je n'ai pas vraiment creusé cette chose-là dans le détail, comparé et benchmarké par rapport à d'autres. Ce que je me suis dit, c'est qu'il fallait que j'ai moins de... Allez, entre 7 et 9% de churn, pas plus. Je ne sais pas pourquoi j'ai sorti ce chiffre-là, mais ça me semblait bien. En tout cas, c'est ce que j'ai actuellement et je sais que ça me permet d'avoir quand même du MRR qui monte tous les mois, même si ce n'est pas assez rapide à mon goût, mais ça monte. Donc, je fais attention à ne pas avoir au-delà de ce taux de churn. Donc, le churn, c'est les gens qui partent, qui se désabonnent. Mais ce que j'ai remarqué aussi, c'est que comme on est dans le monde du podcasting, ça marche par saison. Donc, les gens payent pour leur saison et quand ils n'en ont plus besoin parce qu'ils sont comme là, une pause estivale ou en intersaison. ils vont couper l'abonnement, mais ce n'est pas pour autant qu'ils ne vont pas revenir. Donc, il faut regarder la rétention, mais aussi le taux de personnes qui reviennent. Donc, pour traquer tout ça, comme c'est difficile de faire avec un fichier Excel, moi, j'ai mis le plugin, enfin, le plugin, c'est l'intégration API que j'ai mise dans mon SaaS, de l'outil ChartMogul. Et ChartMogul te permet d'avoir tous ces rapports, ces courbes, ces chiffres qui sont vraiment intéressants. Ça te donne aussi la LTV, donc la Lifetime Value d'un client. Donc, je sais qu'aujourd'hui, un client... Alors, je sais, je sais, mais je n'ai plus le chiffre en tête. Je sais qu'aujourd'hui, un client, quand il rentre chez Scriptcast, il va me rapporter X centaines d'euros. Parce que je sais qu'il dépense autant par mois en moyenne avec une récurrence ou au moins une certaine période.

  • Speaker #0

    C'est la dépense moyenne fois le temps qui reste avant de chart. Exactement. Ça fait pas mal de batteries d'indicateurs. Effectivement, je ne connaissais pas ChartMogul dont tu parlais. C'est ça qui te fait un peu le tableau d'analyse façon SaaS pour bien comprendre si tu es sur les bons rails. Ok, super intéressant. C'est quand même un peu compliqué, non ? Peut-être finalement pour des gens qui n'étaient pas dans ce domaine-là, parce que derrière, après, il faut que tu calcules tes coûts. Tu disais, ouais, il faut que je vois si je peux investir. Et donc, c'est comme ça que tu vois si tu peux prendre, j'en sais rien, un sales qui te fait des rendez-vous commerciaux ou qui prospecte des podcasteurs, ce genre de choses. Est-ce que c'est dans tes plans peut-être d'investir aussi pour développer le MRR de ton SaaS ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors malheureusement, avec le MRR que j'ai aujourd'hui, donc moins de 1000 euros par mois pour faire simple, je n'ai pas la capacité de pouvoir embaucher ou déléguer avec, peut-être si avec un assistant virtuel, il y aurait moyen de faire quelque chose, mais moi, je vais plutôt aller sur quelqu'un qui va faire du growth, du marketing, du sales. C'était mon métier avant, donc ça, j'aime bien le faire aussi quand même, détecter un besoin, voilà, démontrer ce que je peux faire, apporter quelles solutions, faire les démos, ça, je le garde pour moi, mais au moins sur du marketing, pouvoir déléguer. ça passerait par prendre quelqu'un en alternance au départ, et aujourd'hui, je n'ai pas encore les capacités de payer quelqu'un en alternance. Donc, je le fais moi-même, et c'est pour ça que la croissance, moi, elle n'est pas assez rapide, parce que je suis tout seul, et je n'ai pas encore assez d'argent pour pouvoir aller plus vite. Donc, quand je dis que j'ai réinvesti, c'est, oui, dans de la formation, pour moi, pour l'outil, mais c'est aussi sur, OK, j'ai un besoin, j'ai ma roadmap, Skype CAS qui est définie, pour faire telle fonctionnalité, j'ai besoin de tel autre outil ou tel autre API à connecter. Bien souvent maintenant, ce sont des API qui sont payantes à l'usage aussi. Donc c'est comme ça aussi que je réinvestis l'argent que je gagne.

  • Speaker #0

    Ok. Bon, écoute, c'est passionnant, mais je pense que ça démontre bien aussi la réalité du builder, donc du indie hacker, enfin celui qui construit des SaaS tout seul. C'est toujours cette calculatoire entre quel est le potentiel de gain, où j'en suis, qu'est-ce que j'investis en argent ou en temps, parce que tu nous en parleras tout à l'heure, tu as aussi tes propres missions de freelance à côté. Donc j'imagine que c'est un peu un portfolio. de ressources que tu gères très précautionneusement. Super, trop intéressant. Est-ce que tu as un conseil pour nos SaaS Builders qui nous écoutent sur cet aspect KPI ou peut-être un défi à leur donner ?

  • Speaker #1

    Tout simplement, ne faites pas la bêtise de ne regarder que le chiffre d'affaires. Si vous dites, OK, je ramène 1 000 euros par mois, je gagne 1 000 euros par mois, non, je ne gagne pas 1 000 euros par mois. Comme je disais, moi, sur les 1 000 euros, je dois récupérer peut-être une centaine d'euros à la fin du mois dans ma poche. Donc voilà, ne faites pas cette bêtise-là et surtout regardez la croissance, est-ce qu'elle est constante, est-ce qu'il n'y a pas des pics qu'il faudrait peut-être expliquer par le fait qu'il y a un buzz, un partenariat. Il faut vraiment regarder sur le long terme, prendre du recul et voir où est-ce qu'on peut aller se projeter finalement.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'adore aussi dans ce business model qui m'intéresse. Moi, je n'ai toujours pas trouvé d'idée, mais bon, je n'exclus pas un jour de trouver une idée. Mais c'est que ça force, contrairement au freelancing. Le freelancing, il y a un petit côté un peu, ça a l'air mensuel un peu, qu'on le veuille ou non, on retombe un peu là-dedans souvent, mes missions du mois, mon machin. Là, avec un SaaS, c'est vraiment, tu sors complètement de la logique de mensuel. Tu es obligé de te projeter sur un an, deux ans, trois ans, des cycles, des saisonnalités. C'est beaucoup plus complexe. Ça fait un peu boule de cristal. Mais une fois qu'on joue ce jeu-là… c'est très intéressant et moi je le vois à ma moindre mesure déjà avec le côté lancement produit infoprenariat tout ça c'est quand même très différent d'une activité de freelance parfois ça fait un peu des sueurs froides avant de faire un grand 8 parce qu'il y a des hauts il y a des bas il y a des pics de trésorerie et aussi il y a des creux donc franchement c'est très chouette aussi pour je trouve la culture entrepreneuriale d'ajouter un peu de sas à sa vie de free trop bien et bien écoute je te propose qu'on passe à l'épisode 4 où tu vas nous raconter ben Tout ce que ça te rapporte de faire un SaaS au-delà de ces KPIs et du MRR dont on vient de parler, on en parle dans l'épisode 4.

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