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LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

4/5 🩖- GĂ©nĂ©rer des revenus passifs en crĂ©ant ton micro-SaaS

4/5 🩖- GĂ©nĂ©rer des revenus passifs en crĂ©ant ton micro-SaaS

13min |17/10/2024
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Description

Tu rĂȘves de lancer ton logiciel SaaS pour gĂ©nĂ©rer des revenus passifs en parallĂšle de ton activitĂ© de freelance ou de salariĂ© ?


Dans cet Ă©pisode, Mickael Bourgois, crĂ©ateur de Scrybecast, te partage son parcours et ses conseils pour dĂ©velopper un micro SaaS et scaler tes revenus de solopreneur sans ĂȘtre dĂ©veloppeur đŸ§‘â€đŸ’»


Mickael Bourgois est le fondateur de Scrybecast, un SaaS qu'il a créé Ă  cĂŽtĂ© de ses missions de freelance et de son job de salariĂ©. Il nous livre ses astuces pour te lancer dans l'aventure SaaS, mĂȘme si tu n’as pas de compĂ©tences en dĂ©veloppement. Ensemble, on va dĂ©cortiquer les outils, les compĂ©tences et les Ă©tapes pour rĂ©ussir.


📌 Pourquoi crĂ©er un SaaS peut t’aider Ă  scaler ton business de solopreneur ?

📌 Comment dĂ©velopper un SaaS sans savoir coder grĂące aux outils no-code ?

📌 Quelles sont les erreurs Ă  Ă©viter quand on lance son SaaS ?

📌 Comment structurer ton projet pour le rendre rentable rapidement ?

📌 Est-il possible de revendre un micro SaaS et comment maximiser sa valeur ?


Découvre tout ce que tu dois savoir pour créer ton SaaS et booster ton activité de solopreneur !


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des Ă©pisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 Ă©toiles sur Apple Podcast ou sur Spotify, ou en partageant sur tes rĂ©seaux (je rĂ©serve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Le Board est le podcast incontournable pour tout solopreneur, freelance ou indĂ©pendant souhaitant dĂ©velopper un solobusiness rentable et scalable. AnimĂ© par Flavie PrĂ©vot, chaque Ă©pisode te propose des astuces et des conseils pour rĂ©ussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en sociĂ©tĂ©, ou que tu rĂȘves de devenir digital nomad. DĂ©couvre comment entreprendre en solo, gĂ©nĂ©rer des revenus passifs, et atteindre la libertĂ© financiĂšre. Que tu sois entrepreneur solo, salariĂ© en side business, ou en quĂȘte de diversification en freelance, je t’accompagne avec mes invitĂ©s experts pour te proposer des mini sĂ©ries dignes de mini formations solopreneur, pour que tu apprennent les meilleures stratĂ©gies pour un business performant, rentable et scalable. Rejoins ma communautĂ© de solopreneurs pour les meilleurs conseils et astuces en solopreneuriat.


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme GĂ©nĂ©ration Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu IndĂ© (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Scalezia, Road to scale (ThĂ©o Lion), Marketing Square (Caroline Mignaux), My marketing podcast (Sandie et Laurie Giacobi), le podcast Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux :

Ep.1 - Technologic - Daft Punk
Ep.2 - I need a dollar - Aloe Black
Ep.3 - Je reviens te chercher - Gilbert Bécaud
Ep. 4 - Voilà, c’est fini - Jean-Louis Aubert
Ep. 5 - Simply the best - Tina Turner


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute libertĂ©, sans employĂ©s, et dĂ©velopper un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie PrĂ©vost, ex-dirigeante devenue solopreneur et crĂ©atrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu crĂ©er le board que j'aurais aimĂ© avoir Ă  mes cĂŽtĂ©s quand je me suis lancĂ©e en solo. Un board composĂ© des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement Ă  mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au dĂ©fi. L'Ă©pisode va commencer, je te prĂ©viens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner Ă  la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, qu'est-ce qu'on peut gagner en faisant un micro SaaS ? On a parlĂ© de MRR, c'est le truc le plus Ă©vident parce qu'Ă©videmment, on pense tout de suite aux revenus passifs et Ă  ce qu'on pourrait gagner. DĂ©jĂ , tu nous as mis un petit stop en mode, bon, le MRR, ce n'est pas direct dans la poche. Il y a aussi une forme de marge Ă  considĂ©rer, Ă  calculer, etc. Est-ce que, je te pose la question, comme je le vois par rapport aussi aux autres exemples de indie hackers et tout, j'en ai vu pas mal revendre leur micro-sas, ou en tout cas, ils ont Ă©tĂ© interviewĂ©s dans des podcasts au moment oĂč ils ont rĂ©ussi Ă  faire une revente fructueuse avec un montant quand mĂȘme assez consĂ©quent. Est-ce que ça, pareil, c'est un mythe ou c'est une rĂ©alitĂ© ? Est-ce qu'on peut vraiment revendre son micro-sas ? Et si oui, comment ça marche en fait ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une rĂ©alitĂ© et je l'ai testĂ©, cette rĂ©alitĂ©. C'est-Ă -dire que j'ai moi-mĂȘme mis Scribecast en vente pour voir ce que ça donnait. Et trĂšs rapidement, je l'ai mis en vente sur un site qui s'appelle micron.io, mais tu en as d'autres, DotMarket en français, Little Exit, Acquire, il y en a plein, qui sont spĂ©cialisĂ©s plus ou moins parfois dans les micro-sass d'ailleurs, faits en no-code ou pas. LĂ , il s'avĂšre que micron.io fait du micro-sass et fait du bubble no-code, donc je l'ai mis lĂ -dessus. Comme ça, les acheteurs sont justement au courant que c'est du no-code. certains n'aiment pas trop que ça soit en no code et j'ai testĂ© trĂšs vite j'ai eu des personnes qui m'ont envoyĂ© des messages des gens qui ont ajoutĂ© Ă  leur wishlist Skypecast en se disant tiens je regarderai peut-ĂȘtre plus tard ce que ça donne et j'ai Ă©tĂ© contactĂ© et en gros je l'ai mis en vente j'ai Ă©tĂ© contactĂ© et une personne m'a dit Ă©coute moi je suis pas prĂȘt Ă  te le reprendre comme ça et Ă  prendre 100% on va dire du gĂąteau je voudrais que tu restes avec moi pour continuer Ă  dĂ©velopper la plateforme, peut-ĂȘtre grappiller des features qui sont, enfin des fonctionnalitĂ©s qui seraient prĂ©sentes chez des gros concurrents je te paierai pour le faire je rĂ©investirai aussi sur la partie marketing influence sur les rĂ©seaux sociaux il voudrait investir comme ça de l'argent de sa poche et il se dit ok aprĂšs on se donne un an pour voir ce que ça donne et au bout d'un an on revend je dis what else pourquoi pas on va creuser mais effectivement j'ai creusĂ© et en questionnant un peu plus sur ses expĂ©riences passĂ©es sur comment il pouvait m'accompagner sur la stratĂ©gie j'ai posĂ© plein de questions et je me rends compte que cette personne elle me rĂ©pond pas finalement autant que je le souhaiterais Donc, j'ai mis un stop. Et en plus, c'est en anglais. C'est une personne qui se trouve aux Pays-Bas. Moi, mon anglais, j'ai fait une Ă©cole d'ingĂ©, j'ai le TOEIC et tout ce qu'il faut, mais pratiquement pas l'anglais. J'ai du mal aussi Ă  discuter sur des visios avec cette personne-lĂ . Donc, j'ai mis un stop. Mais au moins, je me suis aperçu que trĂšs vite, en mettant en vente la solution, j'avais dĂ©jĂ  un acheteur potentiel, voire mĂȘme un investisseur qui serait capable de m'accompagner sur mes lacunes et de pouvoir revendre dans un an avec un multiplicateur beaucoup plus Ă©levĂ© qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et alors ? Tu as dĂ» faire tes recherches lĂ -dessus. Je sais que quand on revend un business, c'est un certain multiple d'un certain KPI. Alors, pour certains, ça va ĂȘtre le MRR, la marge, le chiffre d'affaires. Comment ça marche quand on revend un micro SaaS ? C'est quoi le multiple ?

  • Speaker #1

    Alors oui, tu as raison. DĂ©jĂ , c'est sur quoi on se base ? On peut se baser sur le MRR. On peut se baser sur le profit net, le net profit, donc le bĂ©nĂ©fice, l'EBITDA. La chose, c'est que sur les SaaS et micro SaaS, bien souvent, on se base sur le MRR. Donc mĂȘme si tout ne rentre pas dans sa poche, mĂȘme si ce n'est pas du bĂ©nĂ©fice, on va calculer l'ARR, donc le x12 sur le MRR. Imaginons aujourd'hui, je ne sais pas, moi je dĂ©met 10 000 euros par an avec Scribecast, je peux trĂšs facilement faire un multiple de x3, x5, x7, mĂȘme x10, x15 parfois, mais ça dĂ©pend lĂ  du produit et de l'accĂ©lĂ©ration de la vĂ©locitĂ© du product market fit. Donc moi, je suis restĂ© raisonnable pour le mettre en vente. J'ai fait un essai avec un 3,2, je crois, sur l'ARR. Donc, A l'Ă©poque, je l'avais mis Ă  22 500 euros en termes de revente parce que je n'Ă©tais pas encore Ă  ce niveau-lĂ  de MRR et de ARR, donc revenu annuel rĂ©current. Je l'avais mis Ă  22 500. Mais je pourrais le mettre beaucoup plus haut aujourd'hui, autour de 30 000, 40 000. Et c'est ce que regardent ces personnes-lĂ , c'est combien ça me rapporte sur une annĂ©e, combien de temps il faut pour que je puisse rentabiliser, quel est le potentiel de croissance, oĂč est-ce que je mets les forces. Est-ce qu'il faut une force marketing, une force en sales, etc. Pour pouvoir... VoilĂ . continuer et dĂ©multiplier le les revenus voilĂ  c'est comme ça qu'on fait c'est juste un multiple 5, 7, 3, ça dĂ©pend du produit, du marchĂ©, s'il est trĂšs nichĂ© ou pas, et de la croissance.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Et là, comme ça, si je te dis tu revends ton SaaS à 40 000 euros, ça aurait été rentable pour toi, tu penses, cette opération, par rapport au temps que tu y as passé ? Toi qui fais du freelancing à cÎté et qui vois aussi la valeur finalement de ton TJ.

  • Speaker #1

    Clairement non, parce qu'aujourd'hui, tu vois, j'ai un TJM Ă  autour de 500 euros. Clairement non, si je calcule vraiment le temps passĂ© dessus, les heures passĂ©es, si je les convertis avec mon TGM, non, on est au-dessus de ce billet que tu viens de mettre sur la table. Mais moi, avant tout, Skypecast, c'est un kiff, ça me permet d'apprendre, de faire des connaissances. Aujourd'hui, je suis avec toi sur le podcast et sans Skypecast, je n'aurais pas eu cette opportunitĂ©-lĂ . Donc, c'est aussi un kiff et je ne suis pas non plus lĂ  pour le revendre. Alors, effectivement, ça peut ĂȘtre une stratĂ©gie de faire du micro SaaS, d'en sortir un tous les 2-3 mois. pour voir celui qui marche, le faire croĂźtre et le revendre. Ça peut ĂȘtre une idĂ©e business de crĂ©er pour revendre du micro SaaS. LĂ , Scribecast, je l'ai fait pour moi et pour mes ex-clients qui avaient ce besoin-lĂ , pour rĂ©pondre Ă  ce besoin-lĂ  particuliĂšrement. Donc,

  • Speaker #0

    c'est quand mĂȘme un petit peu... Oui, c'est gĂ©nial. En mĂȘme temps, je te pose cette question, c'est juste pour la beautĂ© de la question, entre guillemets, mais je vois trĂšs bien tout ce que ça t'a rapportĂ© Ă  cĂŽtĂ©. Et du coup, je pense que... Je ne voudrais pas dissuader les gens de se lancer dans l'aventure de crĂ©er un SaaS parce que je pense que c'est hyper instructif. Et avant d'avoir un truc qui rĂ©ussit, peut-ĂȘtre qu'il faut en faire deux, trois aussi qui fonctionnent moins bien ou on n'a pas tout de suite le market fit. Ou alors peut-ĂȘtre si tu le faisais demain, tu changerais de marchĂ© ou tu le ferais sur un autre pays. Enfin, que sais-je ? Tu vois, il y a des apprentissages que tu ne pourrais pas avoir si tu n'Ă©tais pas passĂ© par ces Ă©tapes-lĂ . Et en mĂȘme temps, je te pose la question parce que je pense que tout ce que tu as créé, ça t'a aussi permis de gagner en valeur sur ton mĂ©tier de freelance. On n'en a pas trop parlĂ©, mais tu vis ton freelancing. Aujourd'hui, tu es en train de lancer NoCodeBento, qui est une agence NoCode. Raconte-moi en quoi peut-ĂȘtre finalement aussi la crĂ©ation de ce SaaS t'a permis de faire gagner, croĂźtre en valeur aussi ta capacitĂ© de freelancing, ton TGM, peut-ĂȘtre tes revenus, trouver des nouveaux clients aussi peut-ĂȘtre ?

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Pas plus tard qu'hier, on m'a sollicitĂ©, c'est un ami freelance qui a une cliente. qui a un projet autour du podcast justement pour automatiser sa production, la mise en ligne, etc. Et il m'a dit Tiens, j'ai pensĂ© Ă  toi parce que moi, je n'aurai pas forcĂ©ment le temps de le faire en septembre et d'accompagner ma cliente. Donc, j'ai pensĂ© Ă  toi et je te mets en relation avec elle si tu veux. C'est ton domaine, tu fais du no-code, elle va s'y retrouver dans ce que tu fais. Moi, j'ai du coup la casquette fondateur de Scribecast qui rentre aussi un peu dans mon portfolio. Je montre le produit que j'ai fait, comment je l'ai fait, quelles API j'ai intĂ©grĂ©es, notamment de l'IA, c'est Ă  la mode, donc les gens aiment bien, les systĂšmes de paiement. Donc, je suis
 ça me permet de leur montrer de quoi je suis capable. Et c'est vrai que ça joue beaucoup dans le freelancing. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je me permets entre guillemets de lancer nos codes bento. Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que j'Ă©tais freelance sur toute l'annĂ©e 2023. J'ai arrĂȘtĂ©, j'ai repris un CDI dĂ©but 2024 en tant que sales ops. Sales ops, c'est les opĂ©rations mĂ©tiers dans les mĂ©tiers de la vente, donc les sales en startup. J'ai arrĂȘtĂ© parce que je ne m'y retrouvais pas. J'ai tout de suite... repris un CDI en tant que dĂ©veloppeur Bubble donc lĂ  mon mĂ©tier que je fais aujourd'hui en termes de freelancing et malheureusement la boĂźte a fermĂ© liquidation judiciaire Ă  temps ressassĂ© les mĂȘmes thĂ©ories tellement

  • Speaker #0

    tirés chacun de notre cÎté

  • Speaker #1

    Donc je reviens un peu par la force des choses sur du freelancing Ă  full time, et je me dis tiens je vais en profiter pour aller un peu plus loin, et essayer de crĂ©er quelque chose de plus concret cette fois-ci, ne pas simplement vendre mon temps, mais essayer de crĂ©er, moi j'appelle ça aujourd'hui un studio, non pas une agence, mais un studio no code, qui rĂ©pondra Ă  des besoins de web app, d'automatisation et d'IA, et sur lesquels je pourrais intervenir seul ou accompagnĂ© avec des collĂšgues, d'autres que je pourrais faire en termes d'apport d'affaires par exemple, je leur dis ok j'ai une mission, on ne peut pas la traiter. rentre chez nous dans un collectif non-cadbento et moi je prends juste une commission d'apport d'affaires. C'est comme ça que je vois les choses aujourd'hui pour essayer un peu de diversifier aussi et donner un peu de crĂ©dibilitĂ© au-delĂ  du fait que j'ai créé ScriptCast, je suis crĂ©dible sur le marchĂ© de crĂ©ation d'applications web, mais aussi de crĂ©dibilitĂ© dans mon travail au sens gĂ©nĂ©ral. Un client qui voit juste un freelance et un client qui voit le mĂȘme potentiel mais quelqu'un qui a dĂ©jĂ  quelque chose de plus structurĂ©, ça peut faire la diffĂ©rence. Et ça, je l'ai vĂ©cu, j'ai perdu une mission parce que moi j'Ă©tais seul. versus quelqu'un d'autre oĂč ils Ă©taient deux en mode studio ou agence.

  • Speaker #0

    Ok, super intĂ©ressant. En tout cas, c'est bien, tu Ă©volues de business model en business model. Par rapport Ă  mes quatre piliers, je parle tout le temps de ça, mais je trouve ça chouette d'avoir une expertise, d'avoir un mĂ©dia aussi dans lequel tu communiques et tu expliques. Et toi, tu partages beaucoup cette expĂ©rience aussi, notamment sur LinkedIn, notamment dans tes derniers posts oĂč tu parlais de tes expĂ©riences combinĂ©es entre freelance, salariĂ©s, crĂ©ation de SaaS. Moi, je trouve ça trĂšs moderne comme approche et trĂšs rassurant aussi sur... tes compĂ©tences, tes capacitĂ©s d'organisation et tout. Bien sĂ»r, crĂ©e un produit. Donc, toi, tu as ton produit Scribecast. Et puis aprĂšs, la brique communautĂ© que tu ajoutes avec ton no-code Bento. Donc, je te souhaite Ă©normĂ©ment de succĂšs avec ça. Est-ce que tu veux finir sur un dĂ©fi ou un conseil pour celles et ceux qui chercheraient peut-ĂȘtre Ă  revendre justement leur micro SaaS avant qu'on passe Ă  ton dernier Ă©pisode conseil, un peu tous les derniers conseils pour crĂ©er son SaaS et les erreurs Ă  Ă©viter quand vous vous lancez dans la crĂ©ation de SaaS ?

  • Speaker #1

    Oui. Le conseil que je donnerais, c'est de tout de suite se dire Ok, aujourd'hui j'ai un produit, pourquoi je le fais ? Et est-ce que c'est à terme quelque chose que je vais revendre ? Parce que si c'est potentiellement un produit que l'on souhaite revendre, il faut le savoir dÚs le départ pour bien structurer son application, pour préparer le terrain, avoir un nom de domaine, une adresse email dédiée, des choses qu'on peut aprÚs transmettre assez facilement à la personne qui va acheter. Une documentation, comment j'ai construit l'application, comment elle fonctionne, pourquoi j'ai fait ça. sinon les acheteurs vont dire ok maintenant je la prends pas c'est pas c'est pas clean je peux pas la prendre aujourd'hui travaille pour reprendre le boulot derriÚre et aussi n'ayez pas peur de lancer quelque chose en anglais je te coupe je te coupe mais j'ai enregistré cet été un épisode sur comment

  • Speaker #0

    faire un exit en tant que solopreneur donc ça m'a vraiment enfin ça fait vraiment penser Ă  ça c'est Ă  dire que On crĂ©e notre truc un peu dans notre coin, en pyjama dans notre salon, on kiffe et tout. Mais n'oubliez pas que peut-ĂȘtre un mĂ©dia, une communautĂ©, un SaaS, un produit ou mĂȘme une formation en ligne, ça peut se revendre aussi. Donc voilĂ , si vous faites les choses clean, peut-ĂȘtre investir dĂšs le dĂ©but. Enfin, tu sais, moi, je me rappelle l'erreur de dĂ©butante, c'est genre, je n'avais mĂȘme pas payĂ© Ă  Google Workspace cinq balles par mois. Du coup, j'avais tout sur mon mail perso. Enfin, un Ă©norme bordel. Ça m'a pris deux ans Ă  tout dĂ©tricoter parce qu'aprĂšs, j'avais toutes mes inscriptions Ă  tous mes SaaS sur mon mail perso. Bon, tu vois un peu le dĂ©lire.

  • Speaker #1

    pardon que tu aies coupĂ© sur ton deuxiĂšme conseil c'est la grosse erreur Ă  ne pas faire n'ayez pas peur de prendre un Google Workspace moi c'est ce que je viens de faire pour NoCodeBento j'ai tout de suite une adresse mail dĂ©diĂ©e ce qui permet aussi, il faut faire le setup de l'adresse email il ne faut pas envoyer du max mailing avec n'importe quel email, n'importe quel domaine je ne vais pas rentrer dedans parce que c'est assez technique mais tout de suite prenez les choses comme si c'Ă©tait c'est pro, c'est carrĂ©, c'est pro voilĂ  et je finirais par dire n'ayez pas peur d'aller sur du marchĂ© anglophone. Je l'avais fait dĂšs le dĂ©part, finalement je me suis rendu compte qu'il y avait des concurrents anglophones qui marchaient trĂšs bien et tout le monde me disait ton produit j'aimerais bien l'avoir mais en français etc. C'est ce qui ferait la diffĂ©rence. Donc je suis revenu en arriĂšre pour ça, j'ai mis le produit 100% français et j'attaque un marchĂ© francophone. Donc c'est assez grand quand mĂȘme, France, Belgique, Suisse, Luxembourg, Canada, Afrique, il y a du monde, il y a de quoi faire. Mais n'ayez pas peur parce que derriĂšre en termes de revente, ça se valorise aussi le fait que le produit soit en anglais.

  • Speaker #0

    Super intĂ©ressant. Donc lĂ , toujours l'Ă©quilibriste entre mon product market fit, j'ai un truc lĂ , je connais les gens et tout. Et puis d'un autre cĂŽtĂ©, la revente d'ici quelques annĂ©es, potentiellement, le potentiel peut ĂȘtre que meilleur si c'est international. Bon, je pense qu'on ne va pas ĂȘtre sortis de nos cas de conscience avec cet Ă©pisode, mais en tout cas, c'est cool d'ouvrir la discussion. Et je pense qu'il y a plein de gens qui se sentiront moins seuls en t'Ă©coutant, MickaĂ«l, avec toutes les questions que tu te poses et qui nous traversent. Et donc, je te propose qu'on finisse par un Ă©pisode final oĂč tu nous racontes un peu toutes les erreurs Ă  Ă©viter. Et puis, toutes les derniĂšres pensĂ©es que tu as sur la crĂ©ation de SASS et qui vont aider les solopreneurs qui se lancent, c'est parti.

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    Entreprendre en solo, en toute libertĂ©, sans employĂ©s, et dĂ©velopper un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie PrĂ©vost, ex-dirigeante devenue solopreneur et crĂ©atrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu crĂ©er le board que j'aurais aimĂ© avoir Ă  mes cĂŽtĂ©s quand je me suis lancĂ©e en solo. Un board composĂ© des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement Ă  mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au dĂ©fi. L'Ă©pisode va commencer, je te prĂ©viens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner Ă  la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, qu'est-ce qu'on peut gagner en faisant un micro SaaS ? On a parlĂ© de MRR, c'est le truc le plus Ă©vident parce qu'Ă©videmment, on pense tout de suite aux revenus passifs et Ă  ce qu'on pourrait gagner. DĂ©jĂ , tu nous as mis un petit stop en mode, bon, le MRR, ce n'est pas direct dans la poche. Il y a aussi une forme de marge Ă  considĂ©rer, Ă  calculer, etc. Est-ce que, je te pose la question, comme je le vois par rapport aussi aux autres exemples de indie hackers et tout, j'en ai vu pas mal revendre leur micro-sas, ou en tout cas, ils ont Ă©tĂ© interviewĂ©s dans des podcasts au moment oĂč ils ont rĂ©ussi Ă  faire une revente fructueuse avec un montant quand mĂȘme assez consĂ©quent. Est-ce que ça, pareil, c'est un mythe ou c'est une rĂ©alitĂ© ? Est-ce qu'on peut vraiment revendre son micro-sas ? Et si oui, comment ça marche en fait ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une rĂ©alitĂ© et je l'ai testĂ©, cette rĂ©alitĂ©. C'est-Ă -dire que j'ai moi-mĂȘme mis Scribecast en vente pour voir ce que ça donnait. Et trĂšs rapidement, je l'ai mis en vente sur un site qui s'appelle micron.io, mais tu en as d'autres, DotMarket en français, Little Exit, Acquire, il y en a plein, qui sont spĂ©cialisĂ©s plus ou moins parfois dans les micro-sass d'ailleurs, faits en no-code ou pas. LĂ , il s'avĂšre que micron.io fait du micro-sass et fait du bubble no-code, donc je l'ai mis lĂ -dessus. Comme ça, les acheteurs sont justement au courant que c'est du no-code. certains n'aiment pas trop que ça soit en no code et j'ai testĂ© trĂšs vite j'ai eu des personnes qui m'ont envoyĂ© des messages des gens qui ont ajoutĂ© Ă  leur wishlist Skypecast en se disant tiens je regarderai peut-ĂȘtre plus tard ce que ça donne et j'ai Ă©tĂ© contactĂ© et en gros je l'ai mis en vente j'ai Ă©tĂ© contactĂ© et une personne m'a dit Ă©coute moi je suis pas prĂȘt Ă  te le reprendre comme ça et Ă  prendre 100% on va dire du gĂąteau je voudrais que tu restes avec moi pour continuer Ă  dĂ©velopper la plateforme, peut-ĂȘtre grappiller des features qui sont, enfin des fonctionnalitĂ©s qui seraient prĂ©sentes chez des gros concurrents je te paierai pour le faire je rĂ©investirai aussi sur la partie marketing influence sur les rĂ©seaux sociaux il voudrait investir comme ça de l'argent de sa poche et il se dit ok aprĂšs on se donne un an pour voir ce que ça donne et au bout d'un an on revend je dis what else pourquoi pas on va creuser mais effectivement j'ai creusĂ© et en questionnant un peu plus sur ses expĂ©riences passĂ©es sur comment il pouvait m'accompagner sur la stratĂ©gie j'ai posĂ© plein de questions et je me rends compte que cette personne elle me rĂ©pond pas finalement autant que je le souhaiterais Donc, j'ai mis un stop. Et en plus, c'est en anglais. C'est une personne qui se trouve aux Pays-Bas. Moi, mon anglais, j'ai fait une Ă©cole d'ingĂ©, j'ai le TOEIC et tout ce qu'il faut, mais pratiquement pas l'anglais. J'ai du mal aussi Ă  discuter sur des visios avec cette personne-lĂ . Donc, j'ai mis un stop. Mais au moins, je me suis aperçu que trĂšs vite, en mettant en vente la solution, j'avais dĂ©jĂ  un acheteur potentiel, voire mĂȘme un investisseur qui serait capable de m'accompagner sur mes lacunes et de pouvoir revendre dans un an avec un multiplicateur beaucoup plus Ă©levĂ© qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et alors ? Tu as dĂ» faire tes recherches lĂ -dessus. Je sais que quand on revend un business, c'est un certain multiple d'un certain KPI. Alors, pour certains, ça va ĂȘtre le MRR, la marge, le chiffre d'affaires. Comment ça marche quand on revend un micro SaaS ? C'est quoi le multiple ?

  • Speaker #1

    Alors oui, tu as raison. DĂ©jĂ , c'est sur quoi on se base ? On peut se baser sur le MRR. On peut se baser sur le profit net, le net profit, donc le bĂ©nĂ©fice, l'EBITDA. La chose, c'est que sur les SaaS et micro SaaS, bien souvent, on se base sur le MRR. Donc mĂȘme si tout ne rentre pas dans sa poche, mĂȘme si ce n'est pas du bĂ©nĂ©fice, on va calculer l'ARR, donc le x12 sur le MRR. Imaginons aujourd'hui, je ne sais pas, moi je dĂ©met 10 000 euros par an avec Scribecast, je peux trĂšs facilement faire un multiple de x3, x5, x7, mĂȘme x10, x15 parfois, mais ça dĂ©pend lĂ  du produit et de l'accĂ©lĂ©ration de la vĂ©locitĂ© du product market fit. Donc moi, je suis restĂ© raisonnable pour le mettre en vente. J'ai fait un essai avec un 3,2, je crois, sur l'ARR. Donc, A l'Ă©poque, je l'avais mis Ă  22 500 euros en termes de revente parce que je n'Ă©tais pas encore Ă  ce niveau-lĂ  de MRR et de ARR, donc revenu annuel rĂ©current. Je l'avais mis Ă  22 500. Mais je pourrais le mettre beaucoup plus haut aujourd'hui, autour de 30 000, 40 000. Et c'est ce que regardent ces personnes-lĂ , c'est combien ça me rapporte sur une annĂ©e, combien de temps il faut pour que je puisse rentabiliser, quel est le potentiel de croissance, oĂč est-ce que je mets les forces. Est-ce qu'il faut une force marketing, une force en sales, etc. Pour pouvoir... VoilĂ . continuer et dĂ©multiplier le les revenus voilĂ  c'est comme ça qu'on fait c'est juste un multiple 5, 7, 3, ça dĂ©pend du produit, du marchĂ©, s'il est trĂšs nichĂ© ou pas, et de la croissance.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Et là, comme ça, si je te dis tu revends ton SaaS à 40 000 euros, ça aurait été rentable pour toi, tu penses, cette opération, par rapport au temps que tu y as passé ? Toi qui fais du freelancing à cÎté et qui vois aussi la valeur finalement de ton TJ.

  • Speaker #1

    Clairement non, parce qu'aujourd'hui, tu vois, j'ai un TJM Ă  autour de 500 euros. Clairement non, si je calcule vraiment le temps passĂ© dessus, les heures passĂ©es, si je les convertis avec mon TGM, non, on est au-dessus de ce billet que tu viens de mettre sur la table. Mais moi, avant tout, Skypecast, c'est un kiff, ça me permet d'apprendre, de faire des connaissances. Aujourd'hui, je suis avec toi sur le podcast et sans Skypecast, je n'aurais pas eu cette opportunitĂ©-lĂ . Donc, c'est aussi un kiff et je ne suis pas non plus lĂ  pour le revendre. Alors, effectivement, ça peut ĂȘtre une stratĂ©gie de faire du micro SaaS, d'en sortir un tous les 2-3 mois. pour voir celui qui marche, le faire croĂźtre et le revendre. Ça peut ĂȘtre une idĂ©e business de crĂ©er pour revendre du micro SaaS. LĂ , Scribecast, je l'ai fait pour moi et pour mes ex-clients qui avaient ce besoin-lĂ , pour rĂ©pondre Ă  ce besoin-lĂ  particuliĂšrement. Donc,

  • Speaker #0

    c'est quand mĂȘme un petit peu... Oui, c'est gĂ©nial. En mĂȘme temps, je te pose cette question, c'est juste pour la beautĂ© de la question, entre guillemets, mais je vois trĂšs bien tout ce que ça t'a rapportĂ© Ă  cĂŽtĂ©. Et du coup, je pense que... Je ne voudrais pas dissuader les gens de se lancer dans l'aventure de crĂ©er un SaaS parce que je pense que c'est hyper instructif. Et avant d'avoir un truc qui rĂ©ussit, peut-ĂȘtre qu'il faut en faire deux, trois aussi qui fonctionnent moins bien ou on n'a pas tout de suite le market fit. Ou alors peut-ĂȘtre si tu le faisais demain, tu changerais de marchĂ© ou tu le ferais sur un autre pays. Enfin, que sais-je ? Tu vois, il y a des apprentissages que tu ne pourrais pas avoir si tu n'Ă©tais pas passĂ© par ces Ă©tapes-lĂ . Et en mĂȘme temps, je te pose la question parce que je pense que tout ce que tu as créé, ça t'a aussi permis de gagner en valeur sur ton mĂ©tier de freelance. On n'en a pas trop parlĂ©, mais tu vis ton freelancing. Aujourd'hui, tu es en train de lancer NoCodeBento, qui est une agence NoCode. Raconte-moi en quoi peut-ĂȘtre finalement aussi la crĂ©ation de ce SaaS t'a permis de faire gagner, croĂźtre en valeur aussi ta capacitĂ© de freelancing, ton TGM, peut-ĂȘtre tes revenus, trouver des nouveaux clients aussi peut-ĂȘtre ?

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Pas plus tard qu'hier, on m'a sollicitĂ©, c'est un ami freelance qui a une cliente. qui a un projet autour du podcast justement pour automatiser sa production, la mise en ligne, etc. Et il m'a dit Tiens, j'ai pensĂ© Ă  toi parce que moi, je n'aurai pas forcĂ©ment le temps de le faire en septembre et d'accompagner ma cliente. Donc, j'ai pensĂ© Ă  toi et je te mets en relation avec elle si tu veux. C'est ton domaine, tu fais du no-code, elle va s'y retrouver dans ce que tu fais. Moi, j'ai du coup la casquette fondateur de Scribecast qui rentre aussi un peu dans mon portfolio. Je montre le produit que j'ai fait, comment je l'ai fait, quelles API j'ai intĂ©grĂ©es, notamment de l'IA, c'est Ă  la mode, donc les gens aiment bien, les systĂšmes de paiement. Donc, je suis
 ça me permet de leur montrer de quoi je suis capable. Et c'est vrai que ça joue beaucoup dans le freelancing. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je me permets entre guillemets de lancer nos codes bento. Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que j'Ă©tais freelance sur toute l'annĂ©e 2023. J'ai arrĂȘtĂ©, j'ai repris un CDI dĂ©but 2024 en tant que sales ops. Sales ops, c'est les opĂ©rations mĂ©tiers dans les mĂ©tiers de la vente, donc les sales en startup. J'ai arrĂȘtĂ© parce que je ne m'y retrouvais pas. J'ai tout de suite... repris un CDI en tant que dĂ©veloppeur Bubble donc lĂ  mon mĂ©tier que je fais aujourd'hui en termes de freelancing et malheureusement la boĂźte a fermĂ© liquidation judiciaire Ă  temps ressassĂ© les mĂȘmes thĂ©ories tellement

  • Speaker #0

    tirés chacun de notre cÎté

  • Speaker #1

    Donc je reviens un peu par la force des choses sur du freelancing Ă  full time, et je me dis tiens je vais en profiter pour aller un peu plus loin, et essayer de crĂ©er quelque chose de plus concret cette fois-ci, ne pas simplement vendre mon temps, mais essayer de crĂ©er, moi j'appelle ça aujourd'hui un studio, non pas une agence, mais un studio no code, qui rĂ©pondra Ă  des besoins de web app, d'automatisation et d'IA, et sur lesquels je pourrais intervenir seul ou accompagnĂ© avec des collĂšgues, d'autres que je pourrais faire en termes d'apport d'affaires par exemple, je leur dis ok j'ai une mission, on ne peut pas la traiter. rentre chez nous dans un collectif non-cadbento et moi je prends juste une commission d'apport d'affaires. C'est comme ça que je vois les choses aujourd'hui pour essayer un peu de diversifier aussi et donner un peu de crĂ©dibilitĂ© au-delĂ  du fait que j'ai créé ScriptCast, je suis crĂ©dible sur le marchĂ© de crĂ©ation d'applications web, mais aussi de crĂ©dibilitĂ© dans mon travail au sens gĂ©nĂ©ral. Un client qui voit juste un freelance et un client qui voit le mĂȘme potentiel mais quelqu'un qui a dĂ©jĂ  quelque chose de plus structurĂ©, ça peut faire la diffĂ©rence. Et ça, je l'ai vĂ©cu, j'ai perdu une mission parce que moi j'Ă©tais seul. versus quelqu'un d'autre oĂč ils Ă©taient deux en mode studio ou agence.

  • Speaker #0

    Ok, super intĂ©ressant. En tout cas, c'est bien, tu Ă©volues de business model en business model. Par rapport Ă  mes quatre piliers, je parle tout le temps de ça, mais je trouve ça chouette d'avoir une expertise, d'avoir un mĂ©dia aussi dans lequel tu communiques et tu expliques. Et toi, tu partages beaucoup cette expĂ©rience aussi, notamment sur LinkedIn, notamment dans tes derniers posts oĂč tu parlais de tes expĂ©riences combinĂ©es entre freelance, salariĂ©s, crĂ©ation de SaaS. Moi, je trouve ça trĂšs moderne comme approche et trĂšs rassurant aussi sur... tes compĂ©tences, tes capacitĂ©s d'organisation et tout. Bien sĂ»r, crĂ©e un produit. Donc, toi, tu as ton produit Scribecast. Et puis aprĂšs, la brique communautĂ© que tu ajoutes avec ton no-code Bento. Donc, je te souhaite Ă©normĂ©ment de succĂšs avec ça. Est-ce que tu veux finir sur un dĂ©fi ou un conseil pour celles et ceux qui chercheraient peut-ĂȘtre Ă  revendre justement leur micro SaaS avant qu'on passe Ă  ton dernier Ă©pisode conseil, un peu tous les derniers conseils pour crĂ©er son SaaS et les erreurs Ă  Ă©viter quand vous vous lancez dans la crĂ©ation de SaaS ?

  • Speaker #1

    Oui. Le conseil que je donnerais, c'est de tout de suite se dire Ok, aujourd'hui j'ai un produit, pourquoi je le fais ? Et est-ce que c'est à terme quelque chose que je vais revendre ? Parce que si c'est potentiellement un produit que l'on souhaite revendre, il faut le savoir dÚs le départ pour bien structurer son application, pour préparer le terrain, avoir un nom de domaine, une adresse email dédiée, des choses qu'on peut aprÚs transmettre assez facilement à la personne qui va acheter. Une documentation, comment j'ai construit l'application, comment elle fonctionne, pourquoi j'ai fait ça. sinon les acheteurs vont dire ok maintenant je la prends pas c'est pas c'est pas clean je peux pas la prendre aujourd'hui travaille pour reprendre le boulot derriÚre et aussi n'ayez pas peur de lancer quelque chose en anglais je te coupe je te coupe mais j'ai enregistré cet été un épisode sur comment

  • Speaker #0

    faire un exit en tant que solopreneur donc ça m'a vraiment enfin ça fait vraiment penser Ă  ça c'est Ă  dire que On crĂ©e notre truc un peu dans notre coin, en pyjama dans notre salon, on kiffe et tout. Mais n'oubliez pas que peut-ĂȘtre un mĂ©dia, une communautĂ©, un SaaS, un produit ou mĂȘme une formation en ligne, ça peut se revendre aussi. Donc voilĂ , si vous faites les choses clean, peut-ĂȘtre investir dĂšs le dĂ©but. Enfin, tu sais, moi, je me rappelle l'erreur de dĂ©butante, c'est genre, je n'avais mĂȘme pas payĂ© Ă  Google Workspace cinq balles par mois. Du coup, j'avais tout sur mon mail perso. Enfin, un Ă©norme bordel. Ça m'a pris deux ans Ă  tout dĂ©tricoter parce qu'aprĂšs, j'avais toutes mes inscriptions Ă  tous mes SaaS sur mon mail perso. Bon, tu vois un peu le dĂ©lire.

  • Speaker #1

    pardon que tu aies coupĂ© sur ton deuxiĂšme conseil c'est la grosse erreur Ă  ne pas faire n'ayez pas peur de prendre un Google Workspace moi c'est ce que je viens de faire pour NoCodeBento j'ai tout de suite une adresse mail dĂ©diĂ©e ce qui permet aussi, il faut faire le setup de l'adresse email il ne faut pas envoyer du max mailing avec n'importe quel email, n'importe quel domaine je ne vais pas rentrer dedans parce que c'est assez technique mais tout de suite prenez les choses comme si c'Ă©tait c'est pro, c'est carrĂ©, c'est pro voilĂ  et je finirais par dire n'ayez pas peur d'aller sur du marchĂ© anglophone. Je l'avais fait dĂšs le dĂ©part, finalement je me suis rendu compte qu'il y avait des concurrents anglophones qui marchaient trĂšs bien et tout le monde me disait ton produit j'aimerais bien l'avoir mais en français etc. C'est ce qui ferait la diffĂ©rence. Donc je suis revenu en arriĂšre pour ça, j'ai mis le produit 100% français et j'attaque un marchĂ© francophone. Donc c'est assez grand quand mĂȘme, France, Belgique, Suisse, Luxembourg, Canada, Afrique, il y a du monde, il y a de quoi faire. Mais n'ayez pas peur parce que derriĂšre en termes de revente, ça se valorise aussi le fait que le produit soit en anglais.

  • Speaker #0

    Super intĂ©ressant. Donc lĂ , toujours l'Ă©quilibriste entre mon product market fit, j'ai un truc lĂ , je connais les gens et tout. Et puis d'un autre cĂŽtĂ©, la revente d'ici quelques annĂ©es, potentiellement, le potentiel peut ĂȘtre que meilleur si c'est international. Bon, je pense qu'on ne va pas ĂȘtre sortis de nos cas de conscience avec cet Ă©pisode, mais en tout cas, c'est cool d'ouvrir la discussion. Et je pense qu'il y a plein de gens qui se sentiront moins seuls en t'Ă©coutant, MickaĂ«l, avec toutes les questions que tu te poses et qui nous traversent. Et donc, je te propose qu'on finisse par un Ă©pisode final oĂč tu nous racontes un peu toutes les erreurs Ă  Ă©viter. Et puis, toutes les derniĂšres pensĂ©es que tu as sur la crĂ©ation de SASS et qui vont aider les solopreneurs qui se lancent, c'est parti.

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Tu rĂȘves de lancer ton logiciel SaaS pour gĂ©nĂ©rer des revenus passifs en parallĂšle de ton activitĂ© de freelance ou de salariĂ© ?


Dans cet Ă©pisode, Mickael Bourgois, crĂ©ateur de Scrybecast, te partage son parcours et ses conseils pour dĂ©velopper un micro SaaS et scaler tes revenus de solopreneur sans ĂȘtre dĂ©veloppeur đŸ§‘â€đŸ’»


Mickael Bourgois est le fondateur de Scrybecast, un SaaS qu'il a créé Ă  cĂŽtĂ© de ses missions de freelance et de son job de salariĂ©. Il nous livre ses astuces pour te lancer dans l'aventure SaaS, mĂȘme si tu n’as pas de compĂ©tences en dĂ©veloppement. Ensemble, on va dĂ©cortiquer les outils, les compĂ©tences et les Ă©tapes pour rĂ©ussir.


📌 Pourquoi crĂ©er un SaaS peut t’aider Ă  scaler ton business de solopreneur ?

📌 Comment dĂ©velopper un SaaS sans savoir coder grĂące aux outils no-code ?

📌 Quelles sont les erreurs Ă  Ă©viter quand on lance son SaaS ?

📌 Comment structurer ton projet pour le rendre rentable rapidement ?

📌 Est-il possible de revendre un micro SaaS et comment maximiser sa valeur ?


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Crédits musicaux :

Ep.1 - Technologic - Daft Punk
Ep.2 - I need a dollar - Aloe Black
Ep.3 - Je reviens te chercher - Gilbert Bécaud
Ep. 4 - Voilà, c’est fini - Jean-Louis Aubert
Ep. 5 - Simply the best - Tina Turner


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute libertĂ©, sans employĂ©s, et dĂ©velopper un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie PrĂ©vost, ex-dirigeante devenue solopreneur et crĂ©atrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu crĂ©er le board que j'aurais aimĂ© avoir Ă  mes cĂŽtĂ©s quand je me suis lancĂ©e en solo. Un board composĂ© des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement Ă  mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au dĂ©fi. L'Ă©pisode va commencer, je te prĂ©viens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner Ă  la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, qu'est-ce qu'on peut gagner en faisant un micro SaaS ? On a parlĂ© de MRR, c'est le truc le plus Ă©vident parce qu'Ă©videmment, on pense tout de suite aux revenus passifs et Ă  ce qu'on pourrait gagner. DĂ©jĂ , tu nous as mis un petit stop en mode, bon, le MRR, ce n'est pas direct dans la poche. Il y a aussi une forme de marge Ă  considĂ©rer, Ă  calculer, etc. Est-ce que, je te pose la question, comme je le vois par rapport aussi aux autres exemples de indie hackers et tout, j'en ai vu pas mal revendre leur micro-sas, ou en tout cas, ils ont Ă©tĂ© interviewĂ©s dans des podcasts au moment oĂč ils ont rĂ©ussi Ă  faire une revente fructueuse avec un montant quand mĂȘme assez consĂ©quent. Est-ce que ça, pareil, c'est un mythe ou c'est une rĂ©alitĂ© ? Est-ce qu'on peut vraiment revendre son micro-sas ? Et si oui, comment ça marche en fait ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une rĂ©alitĂ© et je l'ai testĂ©, cette rĂ©alitĂ©. C'est-Ă -dire que j'ai moi-mĂȘme mis Scribecast en vente pour voir ce que ça donnait. Et trĂšs rapidement, je l'ai mis en vente sur un site qui s'appelle micron.io, mais tu en as d'autres, DotMarket en français, Little Exit, Acquire, il y en a plein, qui sont spĂ©cialisĂ©s plus ou moins parfois dans les micro-sass d'ailleurs, faits en no-code ou pas. LĂ , il s'avĂšre que micron.io fait du micro-sass et fait du bubble no-code, donc je l'ai mis lĂ -dessus. Comme ça, les acheteurs sont justement au courant que c'est du no-code. certains n'aiment pas trop que ça soit en no code et j'ai testĂ© trĂšs vite j'ai eu des personnes qui m'ont envoyĂ© des messages des gens qui ont ajoutĂ© Ă  leur wishlist Skypecast en se disant tiens je regarderai peut-ĂȘtre plus tard ce que ça donne et j'ai Ă©tĂ© contactĂ© et en gros je l'ai mis en vente j'ai Ă©tĂ© contactĂ© et une personne m'a dit Ă©coute moi je suis pas prĂȘt Ă  te le reprendre comme ça et Ă  prendre 100% on va dire du gĂąteau je voudrais que tu restes avec moi pour continuer Ă  dĂ©velopper la plateforme, peut-ĂȘtre grappiller des features qui sont, enfin des fonctionnalitĂ©s qui seraient prĂ©sentes chez des gros concurrents je te paierai pour le faire je rĂ©investirai aussi sur la partie marketing influence sur les rĂ©seaux sociaux il voudrait investir comme ça de l'argent de sa poche et il se dit ok aprĂšs on se donne un an pour voir ce que ça donne et au bout d'un an on revend je dis what else pourquoi pas on va creuser mais effectivement j'ai creusĂ© et en questionnant un peu plus sur ses expĂ©riences passĂ©es sur comment il pouvait m'accompagner sur la stratĂ©gie j'ai posĂ© plein de questions et je me rends compte que cette personne elle me rĂ©pond pas finalement autant que je le souhaiterais Donc, j'ai mis un stop. Et en plus, c'est en anglais. C'est une personne qui se trouve aux Pays-Bas. Moi, mon anglais, j'ai fait une Ă©cole d'ingĂ©, j'ai le TOEIC et tout ce qu'il faut, mais pratiquement pas l'anglais. J'ai du mal aussi Ă  discuter sur des visios avec cette personne-lĂ . Donc, j'ai mis un stop. Mais au moins, je me suis aperçu que trĂšs vite, en mettant en vente la solution, j'avais dĂ©jĂ  un acheteur potentiel, voire mĂȘme un investisseur qui serait capable de m'accompagner sur mes lacunes et de pouvoir revendre dans un an avec un multiplicateur beaucoup plus Ă©levĂ© qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et alors ? Tu as dĂ» faire tes recherches lĂ -dessus. Je sais que quand on revend un business, c'est un certain multiple d'un certain KPI. Alors, pour certains, ça va ĂȘtre le MRR, la marge, le chiffre d'affaires. Comment ça marche quand on revend un micro SaaS ? C'est quoi le multiple ?

  • Speaker #1

    Alors oui, tu as raison. DĂ©jĂ , c'est sur quoi on se base ? On peut se baser sur le MRR. On peut se baser sur le profit net, le net profit, donc le bĂ©nĂ©fice, l'EBITDA. La chose, c'est que sur les SaaS et micro SaaS, bien souvent, on se base sur le MRR. Donc mĂȘme si tout ne rentre pas dans sa poche, mĂȘme si ce n'est pas du bĂ©nĂ©fice, on va calculer l'ARR, donc le x12 sur le MRR. Imaginons aujourd'hui, je ne sais pas, moi je dĂ©met 10 000 euros par an avec Scribecast, je peux trĂšs facilement faire un multiple de x3, x5, x7, mĂȘme x10, x15 parfois, mais ça dĂ©pend lĂ  du produit et de l'accĂ©lĂ©ration de la vĂ©locitĂ© du product market fit. Donc moi, je suis restĂ© raisonnable pour le mettre en vente. J'ai fait un essai avec un 3,2, je crois, sur l'ARR. Donc, A l'Ă©poque, je l'avais mis Ă  22 500 euros en termes de revente parce que je n'Ă©tais pas encore Ă  ce niveau-lĂ  de MRR et de ARR, donc revenu annuel rĂ©current. Je l'avais mis Ă  22 500. Mais je pourrais le mettre beaucoup plus haut aujourd'hui, autour de 30 000, 40 000. Et c'est ce que regardent ces personnes-lĂ , c'est combien ça me rapporte sur une annĂ©e, combien de temps il faut pour que je puisse rentabiliser, quel est le potentiel de croissance, oĂč est-ce que je mets les forces. Est-ce qu'il faut une force marketing, une force en sales, etc. Pour pouvoir... VoilĂ . continuer et dĂ©multiplier le les revenus voilĂ  c'est comme ça qu'on fait c'est juste un multiple 5, 7, 3, ça dĂ©pend du produit, du marchĂ©, s'il est trĂšs nichĂ© ou pas, et de la croissance.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Et là, comme ça, si je te dis tu revends ton SaaS à 40 000 euros, ça aurait été rentable pour toi, tu penses, cette opération, par rapport au temps que tu y as passé ? Toi qui fais du freelancing à cÎté et qui vois aussi la valeur finalement de ton TJ.

  • Speaker #1

    Clairement non, parce qu'aujourd'hui, tu vois, j'ai un TJM Ă  autour de 500 euros. Clairement non, si je calcule vraiment le temps passĂ© dessus, les heures passĂ©es, si je les convertis avec mon TGM, non, on est au-dessus de ce billet que tu viens de mettre sur la table. Mais moi, avant tout, Skypecast, c'est un kiff, ça me permet d'apprendre, de faire des connaissances. Aujourd'hui, je suis avec toi sur le podcast et sans Skypecast, je n'aurais pas eu cette opportunitĂ©-lĂ . Donc, c'est aussi un kiff et je ne suis pas non plus lĂ  pour le revendre. Alors, effectivement, ça peut ĂȘtre une stratĂ©gie de faire du micro SaaS, d'en sortir un tous les 2-3 mois. pour voir celui qui marche, le faire croĂźtre et le revendre. Ça peut ĂȘtre une idĂ©e business de crĂ©er pour revendre du micro SaaS. LĂ , Scribecast, je l'ai fait pour moi et pour mes ex-clients qui avaient ce besoin-lĂ , pour rĂ©pondre Ă  ce besoin-lĂ  particuliĂšrement. Donc,

  • Speaker #0

    c'est quand mĂȘme un petit peu... Oui, c'est gĂ©nial. En mĂȘme temps, je te pose cette question, c'est juste pour la beautĂ© de la question, entre guillemets, mais je vois trĂšs bien tout ce que ça t'a rapportĂ© Ă  cĂŽtĂ©. Et du coup, je pense que... Je ne voudrais pas dissuader les gens de se lancer dans l'aventure de crĂ©er un SaaS parce que je pense que c'est hyper instructif. Et avant d'avoir un truc qui rĂ©ussit, peut-ĂȘtre qu'il faut en faire deux, trois aussi qui fonctionnent moins bien ou on n'a pas tout de suite le market fit. Ou alors peut-ĂȘtre si tu le faisais demain, tu changerais de marchĂ© ou tu le ferais sur un autre pays. Enfin, que sais-je ? Tu vois, il y a des apprentissages que tu ne pourrais pas avoir si tu n'Ă©tais pas passĂ© par ces Ă©tapes-lĂ . Et en mĂȘme temps, je te pose la question parce que je pense que tout ce que tu as créé, ça t'a aussi permis de gagner en valeur sur ton mĂ©tier de freelance. On n'en a pas trop parlĂ©, mais tu vis ton freelancing. Aujourd'hui, tu es en train de lancer NoCodeBento, qui est une agence NoCode. Raconte-moi en quoi peut-ĂȘtre finalement aussi la crĂ©ation de ce SaaS t'a permis de faire gagner, croĂźtre en valeur aussi ta capacitĂ© de freelancing, ton TGM, peut-ĂȘtre tes revenus, trouver des nouveaux clients aussi peut-ĂȘtre ?

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Pas plus tard qu'hier, on m'a sollicitĂ©, c'est un ami freelance qui a une cliente. qui a un projet autour du podcast justement pour automatiser sa production, la mise en ligne, etc. Et il m'a dit Tiens, j'ai pensĂ© Ă  toi parce que moi, je n'aurai pas forcĂ©ment le temps de le faire en septembre et d'accompagner ma cliente. Donc, j'ai pensĂ© Ă  toi et je te mets en relation avec elle si tu veux. C'est ton domaine, tu fais du no-code, elle va s'y retrouver dans ce que tu fais. Moi, j'ai du coup la casquette fondateur de Scribecast qui rentre aussi un peu dans mon portfolio. Je montre le produit que j'ai fait, comment je l'ai fait, quelles API j'ai intĂ©grĂ©es, notamment de l'IA, c'est Ă  la mode, donc les gens aiment bien, les systĂšmes de paiement. Donc, je suis
 ça me permet de leur montrer de quoi je suis capable. Et c'est vrai que ça joue beaucoup dans le freelancing. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je me permets entre guillemets de lancer nos codes bento. Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que j'Ă©tais freelance sur toute l'annĂ©e 2023. J'ai arrĂȘtĂ©, j'ai repris un CDI dĂ©but 2024 en tant que sales ops. Sales ops, c'est les opĂ©rations mĂ©tiers dans les mĂ©tiers de la vente, donc les sales en startup. J'ai arrĂȘtĂ© parce que je ne m'y retrouvais pas. J'ai tout de suite... repris un CDI en tant que dĂ©veloppeur Bubble donc lĂ  mon mĂ©tier que je fais aujourd'hui en termes de freelancing et malheureusement la boĂźte a fermĂ© liquidation judiciaire Ă  temps ressassĂ© les mĂȘmes thĂ©ories tellement

  • Speaker #0

    tirés chacun de notre cÎté

  • Speaker #1

    Donc je reviens un peu par la force des choses sur du freelancing Ă  full time, et je me dis tiens je vais en profiter pour aller un peu plus loin, et essayer de crĂ©er quelque chose de plus concret cette fois-ci, ne pas simplement vendre mon temps, mais essayer de crĂ©er, moi j'appelle ça aujourd'hui un studio, non pas une agence, mais un studio no code, qui rĂ©pondra Ă  des besoins de web app, d'automatisation et d'IA, et sur lesquels je pourrais intervenir seul ou accompagnĂ© avec des collĂšgues, d'autres que je pourrais faire en termes d'apport d'affaires par exemple, je leur dis ok j'ai une mission, on ne peut pas la traiter. rentre chez nous dans un collectif non-cadbento et moi je prends juste une commission d'apport d'affaires. C'est comme ça que je vois les choses aujourd'hui pour essayer un peu de diversifier aussi et donner un peu de crĂ©dibilitĂ© au-delĂ  du fait que j'ai créé ScriptCast, je suis crĂ©dible sur le marchĂ© de crĂ©ation d'applications web, mais aussi de crĂ©dibilitĂ© dans mon travail au sens gĂ©nĂ©ral. Un client qui voit juste un freelance et un client qui voit le mĂȘme potentiel mais quelqu'un qui a dĂ©jĂ  quelque chose de plus structurĂ©, ça peut faire la diffĂ©rence. Et ça, je l'ai vĂ©cu, j'ai perdu une mission parce que moi j'Ă©tais seul. versus quelqu'un d'autre oĂč ils Ă©taient deux en mode studio ou agence.

  • Speaker #0

    Ok, super intĂ©ressant. En tout cas, c'est bien, tu Ă©volues de business model en business model. Par rapport Ă  mes quatre piliers, je parle tout le temps de ça, mais je trouve ça chouette d'avoir une expertise, d'avoir un mĂ©dia aussi dans lequel tu communiques et tu expliques. Et toi, tu partages beaucoup cette expĂ©rience aussi, notamment sur LinkedIn, notamment dans tes derniers posts oĂč tu parlais de tes expĂ©riences combinĂ©es entre freelance, salariĂ©s, crĂ©ation de SaaS. Moi, je trouve ça trĂšs moderne comme approche et trĂšs rassurant aussi sur... tes compĂ©tences, tes capacitĂ©s d'organisation et tout. Bien sĂ»r, crĂ©e un produit. Donc, toi, tu as ton produit Scribecast. Et puis aprĂšs, la brique communautĂ© que tu ajoutes avec ton no-code Bento. Donc, je te souhaite Ă©normĂ©ment de succĂšs avec ça. Est-ce que tu veux finir sur un dĂ©fi ou un conseil pour celles et ceux qui chercheraient peut-ĂȘtre Ă  revendre justement leur micro SaaS avant qu'on passe Ă  ton dernier Ă©pisode conseil, un peu tous les derniers conseils pour crĂ©er son SaaS et les erreurs Ă  Ă©viter quand vous vous lancez dans la crĂ©ation de SaaS ?

  • Speaker #1

    Oui. Le conseil que je donnerais, c'est de tout de suite se dire Ok, aujourd'hui j'ai un produit, pourquoi je le fais ? Et est-ce que c'est à terme quelque chose que je vais revendre ? Parce que si c'est potentiellement un produit que l'on souhaite revendre, il faut le savoir dÚs le départ pour bien structurer son application, pour préparer le terrain, avoir un nom de domaine, une adresse email dédiée, des choses qu'on peut aprÚs transmettre assez facilement à la personne qui va acheter. Une documentation, comment j'ai construit l'application, comment elle fonctionne, pourquoi j'ai fait ça. sinon les acheteurs vont dire ok maintenant je la prends pas c'est pas c'est pas clean je peux pas la prendre aujourd'hui travaille pour reprendre le boulot derriÚre et aussi n'ayez pas peur de lancer quelque chose en anglais je te coupe je te coupe mais j'ai enregistré cet été un épisode sur comment

  • Speaker #0

    faire un exit en tant que solopreneur donc ça m'a vraiment enfin ça fait vraiment penser Ă  ça c'est Ă  dire que On crĂ©e notre truc un peu dans notre coin, en pyjama dans notre salon, on kiffe et tout. Mais n'oubliez pas que peut-ĂȘtre un mĂ©dia, une communautĂ©, un SaaS, un produit ou mĂȘme une formation en ligne, ça peut se revendre aussi. Donc voilĂ , si vous faites les choses clean, peut-ĂȘtre investir dĂšs le dĂ©but. Enfin, tu sais, moi, je me rappelle l'erreur de dĂ©butante, c'est genre, je n'avais mĂȘme pas payĂ© Ă  Google Workspace cinq balles par mois. Du coup, j'avais tout sur mon mail perso. Enfin, un Ă©norme bordel. Ça m'a pris deux ans Ă  tout dĂ©tricoter parce qu'aprĂšs, j'avais toutes mes inscriptions Ă  tous mes SaaS sur mon mail perso. Bon, tu vois un peu le dĂ©lire.

  • Speaker #1

    pardon que tu aies coupĂ© sur ton deuxiĂšme conseil c'est la grosse erreur Ă  ne pas faire n'ayez pas peur de prendre un Google Workspace moi c'est ce que je viens de faire pour NoCodeBento j'ai tout de suite une adresse mail dĂ©diĂ©e ce qui permet aussi, il faut faire le setup de l'adresse email il ne faut pas envoyer du max mailing avec n'importe quel email, n'importe quel domaine je ne vais pas rentrer dedans parce que c'est assez technique mais tout de suite prenez les choses comme si c'Ă©tait c'est pro, c'est carrĂ©, c'est pro voilĂ  et je finirais par dire n'ayez pas peur d'aller sur du marchĂ© anglophone. Je l'avais fait dĂšs le dĂ©part, finalement je me suis rendu compte qu'il y avait des concurrents anglophones qui marchaient trĂšs bien et tout le monde me disait ton produit j'aimerais bien l'avoir mais en français etc. C'est ce qui ferait la diffĂ©rence. Donc je suis revenu en arriĂšre pour ça, j'ai mis le produit 100% français et j'attaque un marchĂ© francophone. Donc c'est assez grand quand mĂȘme, France, Belgique, Suisse, Luxembourg, Canada, Afrique, il y a du monde, il y a de quoi faire. Mais n'ayez pas peur parce que derriĂšre en termes de revente, ça se valorise aussi le fait que le produit soit en anglais.

  • Speaker #0

    Super intĂ©ressant. Donc lĂ , toujours l'Ă©quilibriste entre mon product market fit, j'ai un truc lĂ , je connais les gens et tout. Et puis d'un autre cĂŽtĂ©, la revente d'ici quelques annĂ©es, potentiellement, le potentiel peut ĂȘtre que meilleur si c'est international. Bon, je pense qu'on ne va pas ĂȘtre sortis de nos cas de conscience avec cet Ă©pisode, mais en tout cas, c'est cool d'ouvrir la discussion. Et je pense qu'il y a plein de gens qui se sentiront moins seuls en t'Ă©coutant, MickaĂ«l, avec toutes les questions que tu te poses et qui nous traversent. Et donc, je te propose qu'on finisse par un Ă©pisode final oĂč tu nous racontes un peu toutes les erreurs Ă  Ă©viter. Et puis, toutes les derniĂšres pensĂ©es que tu as sur la crĂ©ation de SASS et qui vont aider les solopreneurs qui se lancent, c'est parti.

Description

Tu rĂȘves de lancer ton logiciel SaaS pour gĂ©nĂ©rer des revenus passifs en parallĂšle de ton activitĂ© de freelance ou de salariĂ© ?


Dans cet Ă©pisode, Mickael Bourgois, crĂ©ateur de Scrybecast, te partage son parcours et ses conseils pour dĂ©velopper un micro SaaS et scaler tes revenus de solopreneur sans ĂȘtre dĂ©veloppeur đŸ§‘â€đŸ’»


Mickael Bourgois est le fondateur de Scrybecast, un SaaS qu'il a créé Ă  cĂŽtĂ© de ses missions de freelance et de son job de salariĂ©. Il nous livre ses astuces pour te lancer dans l'aventure SaaS, mĂȘme si tu n’as pas de compĂ©tences en dĂ©veloppement. Ensemble, on va dĂ©cortiquer les outils, les compĂ©tences et les Ă©tapes pour rĂ©ussir.


📌 Pourquoi crĂ©er un SaaS peut t’aider Ă  scaler ton business de solopreneur ?

📌 Comment dĂ©velopper un SaaS sans savoir coder grĂące aux outils no-code ?

📌 Quelles sont les erreurs Ă  Ă©viter quand on lance son SaaS ?

📌 Comment structurer ton projet pour le rendre rentable rapidement ?

📌 Est-il possible de revendre un micro SaaS et comment maximiser sa valeur ?


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Le Board est le podcast incontournable pour tout solopreneur, freelance ou indĂ©pendant souhaitant dĂ©velopper un solobusiness rentable et scalable. AnimĂ© par Flavie PrĂ©vot, chaque Ă©pisode te propose des astuces et des conseils pour rĂ©ussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en sociĂ©tĂ©, ou que tu rĂȘves de devenir digital nomad. DĂ©couvre comment entreprendre en solo, gĂ©nĂ©rer des revenus passifs, et atteindre la libertĂ© financiĂšre. Que tu sois entrepreneur solo, salariĂ© en side business, ou en quĂȘte de diversification en freelance, je t’accompagne avec mes invitĂ©s experts pour te proposer des mini sĂ©ries dignes de mini formations solopreneur, pour que tu apprennent les meilleures stratĂ©gies pour un business performant, rentable et scalable. Rejoins ma communautĂ© de solopreneurs pour les meilleurs conseils et astuces en solopreneuriat.


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Crédits musicaux :

Ep.1 - Technologic - Daft Punk
Ep.2 - I need a dollar - Aloe Black
Ep.3 - Je reviens te chercher - Gilbert Bécaud
Ep. 4 - Voilà, c’est fini - Jean-Louis Aubert
Ep. 5 - Simply the best - Tina Turner


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute libertĂ©, sans employĂ©s, et dĂ©velopper un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie PrĂ©vost, ex-dirigeante devenue solopreneur et crĂ©atrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu crĂ©er le board que j'aurais aimĂ© avoir Ă  mes cĂŽtĂ©s quand je me suis lancĂ©e en solo. Un board composĂ© des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement Ă  mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au dĂ©fi. L'Ă©pisode va commencer, je te prĂ©viens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner Ă  la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, qu'est-ce qu'on peut gagner en faisant un micro SaaS ? On a parlĂ© de MRR, c'est le truc le plus Ă©vident parce qu'Ă©videmment, on pense tout de suite aux revenus passifs et Ă  ce qu'on pourrait gagner. DĂ©jĂ , tu nous as mis un petit stop en mode, bon, le MRR, ce n'est pas direct dans la poche. Il y a aussi une forme de marge Ă  considĂ©rer, Ă  calculer, etc. Est-ce que, je te pose la question, comme je le vois par rapport aussi aux autres exemples de indie hackers et tout, j'en ai vu pas mal revendre leur micro-sas, ou en tout cas, ils ont Ă©tĂ© interviewĂ©s dans des podcasts au moment oĂč ils ont rĂ©ussi Ă  faire une revente fructueuse avec un montant quand mĂȘme assez consĂ©quent. Est-ce que ça, pareil, c'est un mythe ou c'est une rĂ©alitĂ© ? Est-ce qu'on peut vraiment revendre son micro-sas ? Et si oui, comment ça marche en fait ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une rĂ©alitĂ© et je l'ai testĂ©, cette rĂ©alitĂ©. C'est-Ă -dire que j'ai moi-mĂȘme mis Scribecast en vente pour voir ce que ça donnait. Et trĂšs rapidement, je l'ai mis en vente sur un site qui s'appelle micron.io, mais tu en as d'autres, DotMarket en français, Little Exit, Acquire, il y en a plein, qui sont spĂ©cialisĂ©s plus ou moins parfois dans les micro-sass d'ailleurs, faits en no-code ou pas. LĂ , il s'avĂšre que micron.io fait du micro-sass et fait du bubble no-code, donc je l'ai mis lĂ -dessus. Comme ça, les acheteurs sont justement au courant que c'est du no-code. certains n'aiment pas trop que ça soit en no code et j'ai testĂ© trĂšs vite j'ai eu des personnes qui m'ont envoyĂ© des messages des gens qui ont ajoutĂ© Ă  leur wishlist Skypecast en se disant tiens je regarderai peut-ĂȘtre plus tard ce que ça donne et j'ai Ă©tĂ© contactĂ© et en gros je l'ai mis en vente j'ai Ă©tĂ© contactĂ© et une personne m'a dit Ă©coute moi je suis pas prĂȘt Ă  te le reprendre comme ça et Ă  prendre 100% on va dire du gĂąteau je voudrais que tu restes avec moi pour continuer Ă  dĂ©velopper la plateforme, peut-ĂȘtre grappiller des features qui sont, enfin des fonctionnalitĂ©s qui seraient prĂ©sentes chez des gros concurrents je te paierai pour le faire je rĂ©investirai aussi sur la partie marketing influence sur les rĂ©seaux sociaux il voudrait investir comme ça de l'argent de sa poche et il se dit ok aprĂšs on se donne un an pour voir ce que ça donne et au bout d'un an on revend je dis what else pourquoi pas on va creuser mais effectivement j'ai creusĂ© et en questionnant un peu plus sur ses expĂ©riences passĂ©es sur comment il pouvait m'accompagner sur la stratĂ©gie j'ai posĂ© plein de questions et je me rends compte que cette personne elle me rĂ©pond pas finalement autant que je le souhaiterais Donc, j'ai mis un stop. Et en plus, c'est en anglais. C'est une personne qui se trouve aux Pays-Bas. Moi, mon anglais, j'ai fait une Ă©cole d'ingĂ©, j'ai le TOEIC et tout ce qu'il faut, mais pratiquement pas l'anglais. J'ai du mal aussi Ă  discuter sur des visios avec cette personne-lĂ . Donc, j'ai mis un stop. Mais au moins, je me suis aperçu que trĂšs vite, en mettant en vente la solution, j'avais dĂ©jĂ  un acheteur potentiel, voire mĂȘme un investisseur qui serait capable de m'accompagner sur mes lacunes et de pouvoir revendre dans un an avec un multiplicateur beaucoup plus Ă©levĂ© qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et alors ? Tu as dĂ» faire tes recherches lĂ -dessus. Je sais que quand on revend un business, c'est un certain multiple d'un certain KPI. Alors, pour certains, ça va ĂȘtre le MRR, la marge, le chiffre d'affaires. Comment ça marche quand on revend un micro SaaS ? C'est quoi le multiple ?

  • Speaker #1

    Alors oui, tu as raison. DĂ©jĂ , c'est sur quoi on se base ? On peut se baser sur le MRR. On peut se baser sur le profit net, le net profit, donc le bĂ©nĂ©fice, l'EBITDA. La chose, c'est que sur les SaaS et micro SaaS, bien souvent, on se base sur le MRR. Donc mĂȘme si tout ne rentre pas dans sa poche, mĂȘme si ce n'est pas du bĂ©nĂ©fice, on va calculer l'ARR, donc le x12 sur le MRR. Imaginons aujourd'hui, je ne sais pas, moi je dĂ©met 10 000 euros par an avec Scribecast, je peux trĂšs facilement faire un multiple de x3, x5, x7, mĂȘme x10, x15 parfois, mais ça dĂ©pend lĂ  du produit et de l'accĂ©lĂ©ration de la vĂ©locitĂ© du product market fit. Donc moi, je suis restĂ© raisonnable pour le mettre en vente. J'ai fait un essai avec un 3,2, je crois, sur l'ARR. Donc, A l'Ă©poque, je l'avais mis Ă  22 500 euros en termes de revente parce que je n'Ă©tais pas encore Ă  ce niveau-lĂ  de MRR et de ARR, donc revenu annuel rĂ©current. Je l'avais mis Ă  22 500. Mais je pourrais le mettre beaucoup plus haut aujourd'hui, autour de 30 000, 40 000. Et c'est ce que regardent ces personnes-lĂ , c'est combien ça me rapporte sur une annĂ©e, combien de temps il faut pour que je puisse rentabiliser, quel est le potentiel de croissance, oĂč est-ce que je mets les forces. Est-ce qu'il faut une force marketing, une force en sales, etc. Pour pouvoir... VoilĂ . continuer et dĂ©multiplier le les revenus voilĂ  c'est comme ça qu'on fait c'est juste un multiple 5, 7, 3, ça dĂ©pend du produit, du marchĂ©, s'il est trĂšs nichĂ© ou pas, et de la croissance.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Et là, comme ça, si je te dis tu revends ton SaaS à 40 000 euros, ça aurait été rentable pour toi, tu penses, cette opération, par rapport au temps que tu y as passé ? Toi qui fais du freelancing à cÎté et qui vois aussi la valeur finalement de ton TJ.

  • Speaker #1

    Clairement non, parce qu'aujourd'hui, tu vois, j'ai un TJM Ă  autour de 500 euros. Clairement non, si je calcule vraiment le temps passĂ© dessus, les heures passĂ©es, si je les convertis avec mon TGM, non, on est au-dessus de ce billet que tu viens de mettre sur la table. Mais moi, avant tout, Skypecast, c'est un kiff, ça me permet d'apprendre, de faire des connaissances. Aujourd'hui, je suis avec toi sur le podcast et sans Skypecast, je n'aurais pas eu cette opportunitĂ©-lĂ . Donc, c'est aussi un kiff et je ne suis pas non plus lĂ  pour le revendre. Alors, effectivement, ça peut ĂȘtre une stratĂ©gie de faire du micro SaaS, d'en sortir un tous les 2-3 mois. pour voir celui qui marche, le faire croĂźtre et le revendre. Ça peut ĂȘtre une idĂ©e business de crĂ©er pour revendre du micro SaaS. LĂ , Scribecast, je l'ai fait pour moi et pour mes ex-clients qui avaient ce besoin-lĂ , pour rĂ©pondre Ă  ce besoin-lĂ  particuliĂšrement. Donc,

  • Speaker #0

    c'est quand mĂȘme un petit peu... Oui, c'est gĂ©nial. En mĂȘme temps, je te pose cette question, c'est juste pour la beautĂ© de la question, entre guillemets, mais je vois trĂšs bien tout ce que ça t'a rapportĂ© Ă  cĂŽtĂ©. Et du coup, je pense que... Je ne voudrais pas dissuader les gens de se lancer dans l'aventure de crĂ©er un SaaS parce que je pense que c'est hyper instructif. Et avant d'avoir un truc qui rĂ©ussit, peut-ĂȘtre qu'il faut en faire deux, trois aussi qui fonctionnent moins bien ou on n'a pas tout de suite le market fit. Ou alors peut-ĂȘtre si tu le faisais demain, tu changerais de marchĂ© ou tu le ferais sur un autre pays. Enfin, que sais-je ? Tu vois, il y a des apprentissages que tu ne pourrais pas avoir si tu n'Ă©tais pas passĂ© par ces Ă©tapes-lĂ . Et en mĂȘme temps, je te pose la question parce que je pense que tout ce que tu as créé, ça t'a aussi permis de gagner en valeur sur ton mĂ©tier de freelance. On n'en a pas trop parlĂ©, mais tu vis ton freelancing. Aujourd'hui, tu es en train de lancer NoCodeBento, qui est une agence NoCode. Raconte-moi en quoi peut-ĂȘtre finalement aussi la crĂ©ation de ce SaaS t'a permis de faire gagner, croĂźtre en valeur aussi ta capacitĂ© de freelancing, ton TGM, peut-ĂȘtre tes revenus, trouver des nouveaux clients aussi peut-ĂȘtre ?

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Pas plus tard qu'hier, on m'a sollicitĂ©, c'est un ami freelance qui a une cliente. qui a un projet autour du podcast justement pour automatiser sa production, la mise en ligne, etc. Et il m'a dit Tiens, j'ai pensĂ© Ă  toi parce que moi, je n'aurai pas forcĂ©ment le temps de le faire en septembre et d'accompagner ma cliente. Donc, j'ai pensĂ© Ă  toi et je te mets en relation avec elle si tu veux. C'est ton domaine, tu fais du no-code, elle va s'y retrouver dans ce que tu fais. Moi, j'ai du coup la casquette fondateur de Scribecast qui rentre aussi un peu dans mon portfolio. Je montre le produit que j'ai fait, comment je l'ai fait, quelles API j'ai intĂ©grĂ©es, notamment de l'IA, c'est Ă  la mode, donc les gens aiment bien, les systĂšmes de paiement. Donc, je suis
 ça me permet de leur montrer de quoi je suis capable. Et c'est vrai que ça joue beaucoup dans le freelancing. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je me permets entre guillemets de lancer nos codes bento. Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que j'Ă©tais freelance sur toute l'annĂ©e 2023. J'ai arrĂȘtĂ©, j'ai repris un CDI dĂ©but 2024 en tant que sales ops. Sales ops, c'est les opĂ©rations mĂ©tiers dans les mĂ©tiers de la vente, donc les sales en startup. J'ai arrĂȘtĂ© parce que je ne m'y retrouvais pas. J'ai tout de suite... repris un CDI en tant que dĂ©veloppeur Bubble donc lĂ  mon mĂ©tier que je fais aujourd'hui en termes de freelancing et malheureusement la boĂźte a fermĂ© liquidation judiciaire Ă  temps ressassĂ© les mĂȘmes thĂ©ories tellement

  • Speaker #0

    tirés chacun de notre cÎté

  • Speaker #1

    Donc je reviens un peu par la force des choses sur du freelancing Ă  full time, et je me dis tiens je vais en profiter pour aller un peu plus loin, et essayer de crĂ©er quelque chose de plus concret cette fois-ci, ne pas simplement vendre mon temps, mais essayer de crĂ©er, moi j'appelle ça aujourd'hui un studio, non pas une agence, mais un studio no code, qui rĂ©pondra Ă  des besoins de web app, d'automatisation et d'IA, et sur lesquels je pourrais intervenir seul ou accompagnĂ© avec des collĂšgues, d'autres que je pourrais faire en termes d'apport d'affaires par exemple, je leur dis ok j'ai une mission, on ne peut pas la traiter. rentre chez nous dans un collectif non-cadbento et moi je prends juste une commission d'apport d'affaires. C'est comme ça que je vois les choses aujourd'hui pour essayer un peu de diversifier aussi et donner un peu de crĂ©dibilitĂ© au-delĂ  du fait que j'ai créé ScriptCast, je suis crĂ©dible sur le marchĂ© de crĂ©ation d'applications web, mais aussi de crĂ©dibilitĂ© dans mon travail au sens gĂ©nĂ©ral. Un client qui voit juste un freelance et un client qui voit le mĂȘme potentiel mais quelqu'un qui a dĂ©jĂ  quelque chose de plus structurĂ©, ça peut faire la diffĂ©rence. Et ça, je l'ai vĂ©cu, j'ai perdu une mission parce que moi j'Ă©tais seul. versus quelqu'un d'autre oĂč ils Ă©taient deux en mode studio ou agence.

  • Speaker #0

    Ok, super intĂ©ressant. En tout cas, c'est bien, tu Ă©volues de business model en business model. Par rapport Ă  mes quatre piliers, je parle tout le temps de ça, mais je trouve ça chouette d'avoir une expertise, d'avoir un mĂ©dia aussi dans lequel tu communiques et tu expliques. Et toi, tu partages beaucoup cette expĂ©rience aussi, notamment sur LinkedIn, notamment dans tes derniers posts oĂč tu parlais de tes expĂ©riences combinĂ©es entre freelance, salariĂ©s, crĂ©ation de SaaS. Moi, je trouve ça trĂšs moderne comme approche et trĂšs rassurant aussi sur... tes compĂ©tences, tes capacitĂ©s d'organisation et tout. Bien sĂ»r, crĂ©e un produit. Donc, toi, tu as ton produit Scribecast. Et puis aprĂšs, la brique communautĂ© que tu ajoutes avec ton no-code Bento. Donc, je te souhaite Ă©normĂ©ment de succĂšs avec ça. Est-ce que tu veux finir sur un dĂ©fi ou un conseil pour celles et ceux qui chercheraient peut-ĂȘtre Ă  revendre justement leur micro SaaS avant qu'on passe Ă  ton dernier Ă©pisode conseil, un peu tous les derniers conseils pour crĂ©er son SaaS et les erreurs Ă  Ă©viter quand vous vous lancez dans la crĂ©ation de SaaS ?

  • Speaker #1

    Oui. Le conseil que je donnerais, c'est de tout de suite se dire Ok, aujourd'hui j'ai un produit, pourquoi je le fais ? Et est-ce que c'est à terme quelque chose que je vais revendre ? Parce que si c'est potentiellement un produit que l'on souhaite revendre, il faut le savoir dÚs le départ pour bien structurer son application, pour préparer le terrain, avoir un nom de domaine, une adresse email dédiée, des choses qu'on peut aprÚs transmettre assez facilement à la personne qui va acheter. Une documentation, comment j'ai construit l'application, comment elle fonctionne, pourquoi j'ai fait ça. sinon les acheteurs vont dire ok maintenant je la prends pas c'est pas c'est pas clean je peux pas la prendre aujourd'hui travaille pour reprendre le boulot derriÚre et aussi n'ayez pas peur de lancer quelque chose en anglais je te coupe je te coupe mais j'ai enregistré cet été un épisode sur comment

  • Speaker #0

    faire un exit en tant que solopreneur donc ça m'a vraiment enfin ça fait vraiment penser Ă  ça c'est Ă  dire que On crĂ©e notre truc un peu dans notre coin, en pyjama dans notre salon, on kiffe et tout. Mais n'oubliez pas que peut-ĂȘtre un mĂ©dia, une communautĂ©, un SaaS, un produit ou mĂȘme une formation en ligne, ça peut se revendre aussi. Donc voilĂ , si vous faites les choses clean, peut-ĂȘtre investir dĂšs le dĂ©but. Enfin, tu sais, moi, je me rappelle l'erreur de dĂ©butante, c'est genre, je n'avais mĂȘme pas payĂ© Ă  Google Workspace cinq balles par mois. Du coup, j'avais tout sur mon mail perso. Enfin, un Ă©norme bordel. Ça m'a pris deux ans Ă  tout dĂ©tricoter parce qu'aprĂšs, j'avais toutes mes inscriptions Ă  tous mes SaaS sur mon mail perso. Bon, tu vois un peu le dĂ©lire.

  • Speaker #1

    pardon que tu aies coupĂ© sur ton deuxiĂšme conseil c'est la grosse erreur Ă  ne pas faire n'ayez pas peur de prendre un Google Workspace moi c'est ce que je viens de faire pour NoCodeBento j'ai tout de suite une adresse mail dĂ©diĂ©e ce qui permet aussi, il faut faire le setup de l'adresse email il ne faut pas envoyer du max mailing avec n'importe quel email, n'importe quel domaine je ne vais pas rentrer dedans parce que c'est assez technique mais tout de suite prenez les choses comme si c'Ă©tait c'est pro, c'est carrĂ©, c'est pro voilĂ  et je finirais par dire n'ayez pas peur d'aller sur du marchĂ© anglophone. Je l'avais fait dĂšs le dĂ©part, finalement je me suis rendu compte qu'il y avait des concurrents anglophones qui marchaient trĂšs bien et tout le monde me disait ton produit j'aimerais bien l'avoir mais en français etc. C'est ce qui ferait la diffĂ©rence. Donc je suis revenu en arriĂšre pour ça, j'ai mis le produit 100% français et j'attaque un marchĂ© francophone. Donc c'est assez grand quand mĂȘme, France, Belgique, Suisse, Luxembourg, Canada, Afrique, il y a du monde, il y a de quoi faire. Mais n'ayez pas peur parce que derriĂšre en termes de revente, ça se valorise aussi le fait que le produit soit en anglais.

  • Speaker #0

    Super intĂ©ressant. Donc lĂ , toujours l'Ă©quilibriste entre mon product market fit, j'ai un truc lĂ , je connais les gens et tout. Et puis d'un autre cĂŽtĂ©, la revente d'ici quelques annĂ©es, potentiellement, le potentiel peut ĂȘtre que meilleur si c'est international. Bon, je pense qu'on ne va pas ĂȘtre sortis de nos cas de conscience avec cet Ă©pisode, mais en tout cas, c'est cool d'ouvrir la discussion. Et je pense qu'il y a plein de gens qui se sentiront moins seuls en t'Ă©coutant, MickaĂ«l, avec toutes les questions que tu te poses et qui nous traversent. Et donc, je te propose qu'on finisse par un Ă©pisode final oĂč tu nous racontes un peu toutes les erreurs Ă  Ă©viter. Et puis, toutes les derniĂšres pensĂ©es que tu as sur la crĂ©ation de SASS et qui vont aider les solopreneurs qui se lancent, c'est parti.

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