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LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

4/5 🦖- Générer des revenus passifs en créant ton micro-SaaS

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13min |17/10/2024
Play
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Description

Tu rêves de lancer ton logiciel SaaS pour générer des revenus passifs en parallèle de ton activité de freelance ou de salarié ?


Dans cet épisode, Mickael Bourgois, créateur de Scrybecast, te partage son parcours et ses conseils pour développer un micro SaaS et scaler tes revenus de solopreneur sans être développeur 🧑‍💻


Mickael Bourgois est le fondateur de Scrybecast, un SaaS qu'il a créé à côté de ses missions de freelance et de son job de salarié. Il nous livre ses astuces pour te lancer dans l'aventure SaaS, même si tu n’as pas de compétences en développement. Ensemble, on va décortiquer les outils, les compétences et les étapes pour réussir.


📌 Pourquoi créer un SaaS peut t’aider à scaler ton business de solopreneur ?

📌 Comment développer un SaaS sans savoir coder grâce aux outils no-code ?

📌 Quelles sont les erreurs à éviter quand on lance son SaaS ?

📌 Comment structurer ton projet pour le rendre rentable rapidement ?

📌 Est-il possible de revendre un micro SaaS et comment maximiser sa valeur ?


Découvre tout ce que tu dois savoir pour créer ton SaaS et booster ton activité de solopreneur !


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Le Board est le podcast incontournable pour tout solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable. Animé par Flavie Prévot, chaque épisode te propose des astuces et des conseils pour réussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en société, ou que tu rêves de devenir digital nomad. Découvre comment entreprendre en solo, générer des revenus passifs, et atteindre la liberté financière. Que tu sois entrepreneur solo, salarié en side business, ou en quête de diversification en freelance, je t’accompagne avec mes invités experts pour te proposer des mini séries dignes de mini formations solopreneur, pour que tu apprennent les meilleures stratégies pour un business performant, rentable et scalable. Rejoins ma communauté de solopreneurs pour les meilleurs conseils et astuces en solopreneuriat.


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Scalezia, Road to scale (Théo Lion), Marketing Square (Caroline Mignaux), My marketing podcast (Sandie et Laurie Giacobi), le podcast Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux :

Ep.1 - Technologic - Daft Punk
Ep.2 - I need a dollar - Aloe Black
Ep.3 - Je reviens te chercher - Gilbert Bécaud
Ep. 4 - Voilà, c’est fini - Jean-Louis Aubert
Ep. 5 - Simply the best - Tina Turner


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, qu'est-ce qu'on peut gagner en faisant un micro SaaS ? On a parlé de MRR, c'est le truc le plus évident parce qu'évidemment, on pense tout de suite aux revenus passifs et à ce qu'on pourrait gagner. Déjà, tu nous as mis un petit stop en mode, bon, le MRR, ce n'est pas direct dans la poche. Il y a aussi une forme de marge à considérer, à calculer, etc. Est-ce que, je te pose la question, comme je le vois par rapport aussi aux autres exemples de indie hackers et tout, j'en ai vu pas mal revendre leur micro-sas, ou en tout cas, ils ont été interviewés dans des podcasts au moment où ils ont réussi à faire une revente fructueuse avec un montant quand même assez conséquent. Est-ce que ça, pareil, c'est un mythe ou c'est une réalité ? Est-ce qu'on peut vraiment revendre son micro-sas ? Et si oui, comment ça marche en fait ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une réalité et je l'ai testé, cette réalité. C'est-à-dire que j'ai moi-même mis Scribecast en vente pour voir ce que ça donnait. Et très rapidement, je l'ai mis en vente sur un site qui s'appelle micron.io, mais tu en as d'autres, DotMarket en français, Little Exit, Acquire, il y en a plein, qui sont spécialisés plus ou moins parfois dans les micro-sass d'ailleurs, faits en no-code ou pas. Là, il s'avère que micron.io fait du micro-sass et fait du bubble no-code, donc je l'ai mis là-dessus. Comme ça, les acheteurs sont justement au courant que c'est du no-code. certains n'aiment pas trop que ça soit en no code et j'ai testé très vite j'ai eu des personnes qui m'ont envoyé des messages des gens qui ont ajouté à leur wishlist Skypecast en se disant tiens je regarderai peut-être plus tard ce que ça donne et j'ai été contacté et en gros je l'ai mis en vente j'ai été contacté et une personne m'a dit écoute moi je suis pas prêt à te le reprendre comme ça et à prendre 100% on va dire du gâteau je voudrais que tu restes avec moi pour continuer à développer la plateforme, peut-être grappiller des features qui sont, enfin des fonctionnalités qui seraient présentes chez des gros concurrents je te paierai pour le faire je réinvestirai aussi sur la partie marketing influence sur les réseaux sociaux il voudrait investir comme ça de l'argent de sa poche et il se dit ok après on se donne un an pour voir ce que ça donne et au bout d'un an on revend je dis what else pourquoi pas on va creuser mais effectivement j'ai creusé et en questionnant un peu plus sur ses expériences passées sur comment il pouvait m'accompagner sur la stratégie j'ai posé plein de questions et je me rends compte que cette personne elle me répond pas finalement autant que je le souhaiterais Donc, j'ai mis un stop. Et en plus, c'est en anglais. C'est une personne qui se trouve aux Pays-Bas. Moi, mon anglais, j'ai fait une école d'ingé, j'ai le TOEIC et tout ce qu'il faut, mais pratiquement pas l'anglais. J'ai du mal aussi à discuter sur des visios avec cette personne-là. Donc, j'ai mis un stop. Mais au moins, je me suis aperçu que très vite, en mettant en vente la solution, j'avais déjà un acheteur potentiel, voire même un investisseur qui serait capable de m'accompagner sur mes lacunes et de pouvoir revendre dans un an avec un multiplicateur beaucoup plus élevé qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et alors ? Tu as dû faire tes recherches là-dessus. Je sais que quand on revend un business, c'est un certain multiple d'un certain KPI. Alors, pour certains, ça va être le MRR, la marge, le chiffre d'affaires. Comment ça marche quand on revend un micro SaaS ? C'est quoi le multiple ?

  • Speaker #1

    Alors oui, tu as raison. Déjà, c'est sur quoi on se base ? On peut se baser sur le MRR. On peut se baser sur le profit net, le net profit, donc le bénéfice, l'EBITDA. La chose, c'est que sur les SaaS et micro SaaS, bien souvent, on se base sur le MRR. Donc même si tout ne rentre pas dans sa poche, même si ce n'est pas du bénéfice, on va calculer l'ARR, donc le x12 sur le MRR. Imaginons aujourd'hui, je ne sais pas, moi je démet 10 000 euros par an avec Scribecast, je peux très facilement faire un multiple de x3, x5, x7, même x10, x15 parfois, mais ça dépend là du produit et de l'accélération de la vélocité du product market fit. Donc moi, je suis resté raisonnable pour le mettre en vente. J'ai fait un essai avec un 3,2, je crois, sur l'ARR. Donc, A l'époque, je l'avais mis à 22 500 euros en termes de revente parce que je n'étais pas encore à ce niveau-là de MRR et de ARR, donc revenu annuel récurrent. Je l'avais mis à 22 500. Mais je pourrais le mettre beaucoup plus haut aujourd'hui, autour de 30 000, 40 000. Et c'est ce que regardent ces personnes-là, c'est combien ça me rapporte sur une année, combien de temps il faut pour que je puisse rentabiliser, quel est le potentiel de croissance, où est-ce que je mets les forces. Est-ce qu'il faut une force marketing, une force en sales, etc. Pour pouvoir... Voilà. continuer et démultiplier le les revenus voilà c'est comme ça qu'on fait c'est juste un multiple 5, 7, 3, ça dépend du produit, du marché, s'il est très niché ou pas, et de la croissance.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Et là, comme ça, si je te dis tu revends ton SaaS à 40 000 euros, ça aurait été rentable pour toi, tu penses, cette opération, par rapport au temps que tu y as passé ? Toi qui fais du freelancing à côté et qui vois aussi la valeur finalement de ton TJ.

  • Speaker #1

    Clairement non, parce qu'aujourd'hui, tu vois, j'ai un TJM à autour de 500 euros. Clairement non, si je calcule vraiment le temps passé dessus, les heures passées, si je les convertis avec mon TGM, non, on est au-dessus de ce billet que tu viens de mettre sur la table. Mais moi, avant tout, Skypecast, c'est un kiff, ça me permet d'apprendre, de faire des connaissances. Aujourd'hui, je suis avec toi sur le podcast et sans Skypecast, je n'aurais pas eu cette opportunité-là. Donc, c'est aussi un kiff et je ne suis pas non plus là pour le revendre. Alors, effectivement, ça peut être une stratégie de faire du micro SaaS, d'en sortir un tous les 2-3 mois. pour voir celui qui marche, le faire croître et le revendre. Ça peut être une idée business de créer pour revendre du micro SaaS. Là, Scribecast, je l'ai fait pour moi et pour mes ex-clients qui avaient ce besoin-là, pour répondre à ce besoin-là particulièrement. Donc,

  • Speaker #0

    c'est quand même un petit peu... Oui, c'est génial. En même temps, je te pose cette question, c'est juste pour la beauté de la question, entre guillemets, mais je vois très bien tout ce que ça t'a rapporté à côté. Et du coup, je pense que... Je ne voudrais pas dissuader les gens de se lancer dans l'aventure de créer un SaaS parce que je pense que c'est hyper instructif. Et avant d'avoir un truc qui réussit, peut-être qu'il faut en faire deux, trois aussi qui fonctionnent moins bien ou on n'a pas tout de suite le market fit. Ou alors peut-être si tu le faisais demain, tu changerais de marché ou tu le ferais sur un autre pays. Enfin, que sais-je ? Tu vois, il y a des apprentissages que tu ne pourrais pas avoir si tu n'étais pas passé par ces étapes-là. Et en même temps, je te pose la question parce que je pense que tout ce que tu as créé, ça t'a aussi permis de gagner en valeur sur ton métier de freelance. On n'en a pas trop parlé, mais tu vis ton freelancing. Aujourd'hui, tu es en train de lancer NoCodeBento, qui est une agence NoCode. Raconte-moi en quoi peut-être finalement aussi la création de ce SaaS t'a permis de faire gagner, croître en valeur aussi ta capacité de freelancing, ton TGM, peut-être tes revenus, trouver des nouveaux clients aussi peut-être ?

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Pas plus tard qu'hier, on m'a sollicité, c'est un ami freelance qui a une cliente. qui a un projet autour du podcast justement pour automatiser sa production, la mise en ligne, etc. Et il m'a dit Tiens, j'ai pensé à toi parce que moi, je n'aurai pas forcément le temps de le faire en septembre et d'accompagner ma cliente. Donc, j'ai pensé à toi et je te mets en relation avec elle si tu veux. C'est ton domaine, tu fais du no-code, elle va s'y retrouver dans ce que tu fais. Moi, j'ai du coup la casquette fondateur de Scribecast qui rentre aussi un peu dans mon portfolio. Je montre le produit que j'ai fait, comment je l'ai fait, quelles API j'ai intégrées, notamment de l'IA, c'est à la mode, donc les gens aiment bien, les systèmes de paiement. Donc, je suis… ça me permet de leur montrer de quoi je suis capable. Et c'est vrai que ça joue beaucoup dans le freelancing. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je me permets entre guillemets de lancer nos codes bento. Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que j'étais freelance sur toute l'année 2023. J'ai arrêté, j'ai repris un CDI début 2024 en tant que sales ops. Sales ops, c'est les opérations métiers dans les métiers de la vente, donc les sales en startup. J'ai arrêté parce que je ne m'y retrouvais pas. J'ai tout de suite... repris un CDI en tant que développeur Bubble donc là mon métier que je fais aujourd'hui en termes de freelancing et malheureusement la boîte a fermé liquidation judiciaire à temps ressassé les mêmes théories tellement

  • Speaker #0

    tirés chacun de notre côté

  • Speaker #1

    Donc je reviens un peu par la force des choses sur du freelancing à full time, et je me dis tiens je vais en profiter pour aller un peu plus loin, et essayer de créer quelque chose de plus concret cette fois-ci, ne pas simplement vendre mon temps, mais essayer de créer, moi j'appelle ça aujourd'hui un studio, non pas une agence, mais un studio no code, qui répondra à des besoins de web app, d'automatisation et d'IA, et sur lesquels je pourrais intervenir seul ou accompagné avec des collègues, d'autres que je pourrais faire en termes d'apport d'affaires par exemple, je leur dis ok j'ai une mission, on ne peut pas la traiter. rentre chez nous dans un collectif non-cadbento et moi je prends juste une commission d'apport d'affaires. C'est comme ça que je vois les choses aujourd'hui pour essayer un peu de diversifier aussi et donner un peu de crédibilité au-delà du fait que j'ai créé ScriptCast, je suis crédible sur le marché de création d'applications web, mais aussi de crédibilité dans mon travail au sens général. Un client qui voit juste un freelance et un client qui voit le même potentiel mais quelqu'un qui a déjà quelque chose de plus structuré, ça peut faire la différence. Et ça, je l'ai vécu, j'ai perdu une mission parce que moi j'étais seul. versus quelqu'un d'autre où ils étaient deux en mode studio ou agence.

  • Speaker #0

    Ok, super intéressant. En tout cas, c'est bien, tu évolues de business model en business model. Par rapport à mes quatre piliers, je parle tout le temps de ça, mais je trouve ça chouette d'avoir une expertise, d'avoir un média aussi dans lequel tu communiques et tu expliques. Et toi, tu partages beaucoup cette expérience aussi, notamment sur LinkedIn, notamment dans tes derniers posts où tu parlais de tes expériences combinées entre freelance, salariés, création de SaaS. Moi, je trouve ça très moderne comme approche et très rassurant aussi sur... tes compétences, tes capacités d'organisation et tout. Bien sûr, crée un produit. Donc, toi, tu as ton produit Scribecast. Et puis après, la brique communauté que tu ajoutes avec ton no-code Bento. Donc, je te souhaite énormément de succès avec ça. Est-ce que tu veux finir sur un défi ou un conseil pour celles et ceux qui chercheraient peut-être à revendre justement leur micro SaaS avant qu'on passe à ton dernier épisode conseil, un peu tous les derniers conseils pour créer son SaaS et les erreurs à éviter quand vous vous lancez dans la création de SaaS ?

  • Speaker #1

    Oui. Le conseil que je donnerais, c'est de tout de suite se dire Ok, aujourd'hui j'ai un produit, pourquoi je le fais ? Et est-ce que c'est à terme quelque chose que je vais revendre ? Parce que si c'est potentiellement un produit que l'on souhaite revendre, il faut le savoir dès le départ pour bien structurer son application, pour préparer le terrain, avoir un nom de domaine, une adresse email dédiée, des choses qu'on peut après transmettre assez facilement à la personne qui va acheter. Une documentation, comment j'ai construit l'application, comment elle fonctionne, pourquoi j'ai fait ça. sinon les acheteurs vont dire ok maintenant je la prends pas c'est pas c'est pas clean je peux pas la prendre aujourd'hui travaille pour reprendre le boulot derrière et aussi n'ayez pas peur de lancer quelque chose en anglais je te coupe je te coupe mais j'ai enregistré cet été un épisode sur comment

  • Speaker #0

    faire un exit en tant que solopreneur donc ça m'a vraiment enfin ça fait vraiment penser à ça c'est à dire que On crée notre truc un peu dans notre coin, en pyjama dans notre salon, on kiffe et tout. Mais n'oubliez pas que peut-être un média, une communauté, un SaaS, un produit ou même une formation en ligne, ça peut se revendre aussi. Donc voilà, si vous faites les choses clean, peut-être investir dès le début. Enfin, tu sais, moi, je me rappelle l'erreur de débutante, c'est genre, je n'avais même pas payé à Google Workspace cinq balles par mois. Du coup, j'avais tout sur mon mail perso. Enfin, un énorme bordel. Ça m'a pris deux ans à tout détricoter parce qu'après, j'avais toutes mes inscriptions à tous mes SaaS sur mon mail perso. Bon, tu vois un peu le délire.

  • Speaker #1

    pardon que tu aies coupé sur ton deuxième conseil c'est la grosse erreur à ne pas faire n'ayez pas peur de prendre un Google Workspace moi c'est ce que je viens de faire pour NoCodeBento j'ai tout de suite une adresse mail dédiée ce qui permet aussi, il faut faire le setup de l'adresse email il ne faut pas envoyer du max mailing avec n'importe quel email, n'importe quel domaine je ne vais pas rentrer dedans parce que c'est assez technique mais tout de suite prenez les choses comme si c'était c'est pro, c'est carré, c'est pro voilà et je finirais par dire n'ayez pas peur d'aller sur du marché anglophone. Je l'avais fait dès le départ, finalement je me suis rendu compte qu'il y avait des concurrents anglophones qui marchaient très bien et tout le monde me disait ton produit j'aimerais bien l'avoir mais en français etc. C'est ce qui ferait la différence. Donc je suis revenu en arrière pour ça, j'ai mis le produit 100% français et j'attaque un marché francophone. Donc c'est assez grand quand même, France, Belgique, Suisse, Luxembourg, Canada, Afrique, il y a du monde, il y a de quoi faire. Mais n'ayez pas peur parce que derrière en termes de revente, ça se valorise aussi le fait que le produit soit en anglais.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Donc là, toujours l'équilibriste entre mon product market fit, j'ai un truc là, je connais les gens et tout. Et puis d'un autre côté, la revente d'ici quelques années, potentiellement, le potentiel peut être que meilleur si c'est international. Bon, je pense qu'on ne va pas être sortis de nos cas de conscience avec cet épisode, mais en tout cas, c'est cool d'ouvrir la discussion. Et je pense qu'il y a plein de gens qui se sentiront moins seuls en t'écoutant, Mickaël, avec toutes les questions que tu te poses et qui nous traversent. Et donc, je te propose qu'on finisse par un épisode final où tu nous racontes un peu toutes les erreurs à éviter. Et puis, toutes les dernières pensées que tu as sur la création de SASS et qui vont aider les solopreneurs qui se lancent, c'est parti.

Description

Tu rêves de lancer ton logiciel SaaS pour générer des revenus passifs en parallèle de ton activité de freelance ou de salarié ?


Dans cet épisode, Mickael Bourgois, créateur de Scrybecast, te partage son parcours et ses conseils pour développer un micro SaaS et scaler tes revenus de solopreneur sans être développeur 🧑‍💻


Mickael Bourgois est le fondateur de Scrybecast, un SaaS qu'il a créé à côté de ses missions de freelance et de son job de salarié. Il nous livre ses astuces pour te lancer dans l'aventure SaaS, même si tu n’as pas de compétences en développement. Ensemble, on va décortiquer les outils, les compétences et les étapes pour réussir.


📌 Pourquoi créer un SaaS peut t’aider à scaler ton business de solopreneur ?

📌 Comment développer un SaaS sans savoir coder grâce aux outils no-code ?

📌 Quelles sont les erreurs à éviter quand on lance son SaaS ?

📌 Comment structurer ton projet pour le rendre rentable rapidement ?

📌 Est-il possible de revendre un micro SaaS et comment maximiser sa valeur ?


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Le Board est le podcast incontournable pour tout solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable. Animé par Flavie Prévot, chaque épisode te propose des astuces et des conseils pour réussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en société, ou que tu rêves de devenir digital nomad. Découvre comment entreprendre en solo, générer des revenus passifs, et atteindre la liberté financière. Que tu sois entrepreneur solo, salarié en side business, ou en quête de diversification en freelance, je t’accompagne avec mes invités experts pour te proposer des mini séries dignes de mini formations solopreneur, pour que tu apprennent les meilleures stratégies pour un business performant, rentable et scalable. Rejoins ma communauté de solopreneurs pour les meilleurs conseils et astuces en solopreneuriat.


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Scalezia, Road to scale (Théo Lion), Marketing Square (Caroline Mignaux), My marketing podcast (Sandie et Laurie Giacobi), le podcast Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux :

Ep.1 - Technologic - Daft Punk
Ep.2 - I need a dollar - Aloe Black
Ep.3 - Je reviens te chercher - Gilbert Bécaud
Ep. 4 - Voilà, c’est fini - Jean-Louis Aubert
Ep. 5 - Simply the best - Tina Turner


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  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, qu'est-ce qu'on peut gagner en faisant un micro SaaS ? On a parlé de MRR, c'est le truc le plus évident parce qu'évidemment, on pense tout de suite aux revenus passifs et à ce qu'on pourrait gagner. Déjà, tu nous as mis un petit stop en mode, bon, le MRR, ce n'est pas direct dans la poche. Il y a aussi une forme de marge à considérer, à calculer, etc. Est-ce que, je te pose la question, comme je le vois par rapport aussi aux autres exemples de indie hackers et tout, j'en ai vu pas mal revendre leur micro-sas, ou en tout cas, ils ont été interviewés dans des podcasts au moment où ils ont réussi à faire une revente fructueuse avec un montant quand même assez conséquent. Est-ce que ça, pareil, c'est un mythe ou c'est une réalité ? Est-ce qu'on peut vraiment revendre son micro-sas ? Et si oui, comment ça marche en fait ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une réalité et je l'ai testé, cette réalité. C'est-à-dire que j'ai moi-même mis Scribecast en vente pour voir ce que ça donnait. Et très rapidement, je l'ai mis en vente sur un site qui s'appelle micron.io, mais tu en as d'autres, DotMarket en français, Little Exit, Acquire, il y en a plein, qui sont spécialisés plus ou moins parfois dans les micro-sass d'ailleurs, faits en no-code ou pas. Là, il s'avère que micron.io fait du micro-sass et fait du bubble no-code, donc je l'ai mis là-dessus. Comme ça, les acheteurs sont justement au courant que c'est du no-code. certains n'aiment pas trop que ça soit en no code et j'ai testé très vite j'ai eu des personnes qui m'ont envoyé des messages des gens qui ont ajouté à leur wishlist Skypecast en se disant tiens je regarderai peut-être plus tard ce que ça donne et j'ai été contacté et en gros je l'ai mis en vente j'ai été contacté et une personne m'a dit écoute moi je suis pas prêt à te le reprendre comme ça et à prendre 100% on va dire du gâteau je voudrais que tu restes avec moi pour continuer à développer la plateforme, peut-être grappiller des features qui sont, enfin des fonctionnalités qui seraient présentes chez des gros concurrents je te paierai pour le faire je réinvestirai aussi sur la partie marketing influence sur les réseaux sociaux il voudrait investir comme ça de l'argent de sa poche et il se dit ok après on se donne un an pour voir ce que ça donne et au bout d'un an on revend je dis what else pourquoi pas on va creuser mais effectivement j'ai creusé et en questionnant un peu plus sur ses expériences passées sur comment il pouvait m'accompagner sur la stratégie j'ai posé plein de questions et je me rends compte que cette personne elle me répond pas finalement autant que je le souhaiterais Donc, j'ai mis un stop. Et en plus, c'est en anglais. C'est une personne qui se trouve aux Pays-Bas. Moi, mon anglais, j'ai fait une école d'ingé, j'ai le TOEIC et tout ce qu'il faut, mais pratiquement pas l'anglais. J'ai du mal aussi à discuter sur des visios avec cette personne-là. Donc, j'ai mis un stop. Mais au moins, je me suis aperçu que très vite, en mettant en vente la solution, j'avais déjà un acheteur potentiel, voire même un investisseur qui serait capable de m'accompagner sur mes lacunes et de pouvoir revendre dans un an avec un multiplicateur beaucoup plus élevé qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et alors ? Tu as dû faire tes recherches là-dessus. Je sais que quand on revend un business, c'est un certain multiple d'un certain KPI. Alors, pour certains, ça va être le MRR, la marge, le chiffre d'affaires. Comment ça marche quand on revend un micro SaaS ? C'est quoi le multiple ?

  • Speaker #1

    Alors oui, tu as raison. Déjà, c'est sur quoi on se base ? On peut se baser sur le MRR. On peut se baser sur le profit net, le net profit, donc le bénéfice, l'EBITDA. La chose, c'est que sur les SaaS et micro SaaS, bien souvent, on se base sur le MRR. Donc même si tout ne rentre pas dans sa poche, même si ce n'est pas du bénéfice, on va calculer l'ARR, donc le x12 sur le MRR. Imaginons aujourd'hui, je ne sais pas, moi je démet 10 000 euros par an avec Scribecast, je peux très facilement faire un multiple de x3, x5, x7, même x10, x15 parfois, mais ça dépend là du produit et de l'accélération de la vélocité du product market fit. Donc moi, je suis resté raisonnable pour le mettre en vente. J'ai fait un essai avec un 3,2, je crois, sur l'ARR. Donc, A l'époque, je l'avais mis à 22 500 euros en termes de revente parce que je n'étais pas encore à ce niveau-là de MRR et de ARR, donc revenu annuel récurrent. Je l'avais mis à 22 500. Mais je pourrais le mettre beaucoup plus haut aujourd'hui, autour de 30 000, 40 000. Et c'est ce que regardent ces personnes-là, c'est combien ça me rapporte sur une année, combien de temps il faut pour que je puisse rentabiliser, quel est le potentiel de croissance, où est-ce que je mets les forces. Est-ce qu'il faut une force marketing, une force en sales, etc. Pour pouvoir... Voilà. continuer et démultiplier le les revenus voilà c'est comme ça qu'on fait c'est juste un multiple 5, 7, 3, ça dépend du produit, du marché, s'il est très niché ou pas, et de la croissance.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Et là, comme ça, si je te dis tu revends ton SaaS à 40 000 euros, ça aurait été rentable pour toi, tu penses, cette opération, par rapport au temps que tu y as passé ? Toi qui fais du freelancing à côté et qui vois aussi la valeur finalement de ton TJ.

  • Speaker #1

    Clairement non, parce qu'aujourd'hui, tu vois, j'ai un TJM à autour de 500 euros. Clairement non, si je calcule vraiment le temps passé dessus, les heures passées, si je les convertis avec mon TGM, non, on est au-dessus de ce billet que tu viens de mettre sur la table. Mais moi, avant tout, Skypecast, c'est un kiff, ça me permet d'apprendre, de faire des connaissances. Aujourd'hui, je suis avec toi sur le podcast et sans Skypecast, je n'aurais pas eu cette opportunité-là. Donc, c'est aussi un kiff et je ne suis pas non plus là pour le revendre. Alors, effectivement, ça peut être une stratégie de faire du micro SaaS, d'en sortir un tous les 2-3 mois. pour voir celui qui marche, le faire croître et le revendre. Ça peut être une idée business de créer pour revendre du micro SaaS. Là, Scribecast, je l'ai fait pour moi et pour mes ex-clients qui avaient ce besoin-là, pour répondre à ce besoin-là particulièrement. Donc,

  • Speaker #0

    c'est quand même un petit peu... Oui, c'est génial. En même temps, je te pose cette question, c'est juste pour la beauté de la question, entre guillemets, mais je vois très bien tout ce que ça t'a rapporté à côté. Et du coup, je pense que... Je ne voudrais pas dissuader les gens de se lancer dans l'aventure de créer un SaaS parce que je pense que c'est hyper instructif. Et avant d'avoir un truc qui réussit, peut-être qu'il faut en faire deux, trois aussi qui fonctionnent moins bien ou on n'a pas tout de suite le market fit. Ou alors peut-être si tu le faisais demain, tu changerais de marché ou tu le ferais sur un autre pays. Enfin, que sais-je ? Tu vois, il y a des apprentissages que tu ne pourrais pas avoir si tu n'étais pas passé par ces étapes-là. Et en même temps, je te pose la question parce que je pense que tout ce que tu as créé, ça t'a aussi permis de gagner en valeur sur ton métier de freelance. On n'en a pas trop parlé, mais tu vis ton freelancing. Aujourd'hui, tu es en train de lancer NoCodeBento, qui est une agence NoCode. Raconte-moi en quoi peut-être finalement aussi la création de ce SaaS t'a permis de faire gagner, croître en valeur aussi ta capacité de freelancing, ton TGM, peut-être tes revenus, trouver des nouveaux clients aussi peut-être ?

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Pas plus tard qu'hier, on m'a sollicité, c'est un ami freelance qui a une cliente. qui a un projet autour du podcast justement pour automatiser sa production, la mise en ligne, etc. Et il m'a dit Tiens, j'ai pensé à toi parce que moi, je n'aurai pas forcément le temps de le faire en septembre et d'accompagner ma cliente. Donc, j'ai pensé à toi et je te mets en relation avec elle si tu veux. C'est ton domaine, tu fais du no-code, elle va s'y retrouver dans ce que tu fais. Moi, j'ai du coup la casquette fondateur de Scribecast qui rentre aussi un peu dans mon portfolio. Je montre le produit que j'ai fait, comment je l'ai fait, quelles API j'ai intégrées, notamment de l'IA, c'est à la mode, donc les gens aiment bien, les systèmes de paiement. Donc, je suis… ça me permet de leur montrer de quoi je suis capable. Et c'est vrai que ça joue beaucoup dans le freelancing. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je me permets entre guillemets de lancer nos codes bento. Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que j'étais freelance sur toute l'année 2023. J'ai arrêté, j'ai repris un CDI début 2024 en tant que sales ops. Sales ops, c'est les opérations métiers dans les métiers de la vente, donc les sales en startup. J'ai arrêté parce que je ne m'y retrouvais pas. J'ai tout de suite... repris un CDI en tant que développeur Bubble donc là mon métier que je fais aujourd'hui en termes de freelancing et malheureusement la boîte a fermé liquidation judiciaire à temps ressassé les mêmes théories tellement

  • Speaker #0

    tirés chacun de notre côté

  • Speaker #1

    Donc je reviens un peu par la force des choses sur du freelancing à full time, et je me dis tiens je vais en profiter pour aller un peu plus loin, et essayer de créer quelque chose de plus concret cette fois-ci, ne pas simplement vendre mon temps, mais essayer de créer, moi j'appelle ça aujourd'hui un studio, non pas une agence, mais un studio no code, qui répondra à des besoins de web app, d'automatisation et d'IA, et sur lesquels je pourrais intervenir seul ou accompagné avec des collègues, d'autres que je pourrais faire en termes d'apport d'affaires par exemple, je leur dis ok j'ai une mission, on ne peut pas la traiter. rentre chez nous dans un collectif non-cadbento et moi je prends juste une commission d'apport d'affaires. C'est comme ça que je vois les choses aujourd'hui pour essayer un peu de diversifier aussi et donner un peu de crédibilité au-delà du fait que j'ai créé ScriptCast, je suis crédible sur le marché de création d'applications web, mais aussi de crédibilité dans mon travail au sens général. Un client qui voit juste un freelance et un client qui voit le même potentiel mais quelqu'un qui a déjà quelque chose de plus structuré, ça peut faire la différence. Et ça, je l'ai vécu, j'ai perdu une mission parce que moi j'étais seul. versus quelqu'un d'autre où ils étaient deux en mode studio ou agence.

  • Speaker #0

    Ok, super intéressant. En tout cas, c'est bien, tu évolues de business model en business model. Par rapport à mes quatre piliers, je parle tout le temps de ça, mais je trouve ça chouette d'avoir une expertise, d'avoir un média aussi dans lequel tu communiques et tu expliques. Et toi, tu partages beaucoup cette expérience aussi, notamment sur LinkedIn, notamment dans tes derniers posts où tu parlais de tes expériences combinées entre freelance, salariés, création de SaaS. Moi, je trouve ça très moderne comme approche et très rassurant aussi sur... tes compétences, tes capacités d'organisation et tout. Bien sûr, crée un produit. Donc, toi, tu as ton produit Scribecast. Et puis après, la brique communauté que tu ajoutes avec ton no-code Bento. Donc, je te souhaite énormément de succès avec ça. Est-ce que tu veux finir sur un défi ou un conseil pour celles et ceux qui chercheraient peut-être à revendre justement leur micro SaaS avant qu'on passe à ton dernier épisode conseil, un peu tous les derniers conseils pour créer son SaaS et les erreurs à éviter quand vous vous lancez dans la création de SaaS ?

  • Speaker #1

    Oui. Le conseil que je donnerais, c'est de tout de suite se dire Ok, aujourd'hui j'ai un produit, pourquoi je le fais ? Et est-ce que c'est à terme quelque chose que je vais revendre ? Parce que si c'est potentiellement un produit que l'on souhaite revendre, il faut le savoir dès le départ pour bien structurer son application, pour préparer le terrain, avoir un nom de domaine, une adresse email dédiée, des choses qu'on peut après transmettre assez facilement à la personne qui va acheter. Une documentation, comment j'ai construit l'application, comment elle fonctionne, pourquoi j'ai fait ça. sinon les acheteurs vont dire ok maintenant je la prends pas c'est pas c'est pas clean je peux pas la prendre aujourd'hui travaille pour reprendre le boulot derrière et aussi n'ayez pas peur de lancer quelque chose en anglais je te coupe je te coupe mais j'ai enregistré cet été un épisode sur comment

  • Speaker #0

    faire un exit en tant que solopreneur donc ça m'a vraiment enfin ça fait vraiment penser à ça c'est à dire que On crée notre truc un peu dans notre coin, en pyjama dans notre salon, on kiffe et tout. Mais n'oubliez pas que peut-être un média, une communauté, un SaaS, un produit ou même une formation en ligne, ça peut se revendre aussi. Donc voilà, si vous faites les choses clean, peut-être investir dès le début. Enfin, tu sais, moi, je me rappelle l'erreur de débutante, c'est genre, je n'avais même pas payé à Google Workspace cinq balles par mois. Du coup, j'avais tout sur mon mail perso. Enfin, un énorme bordel. Ça m'a pris deux ans à tout détricoter parce qu'après, j'avais toutes mes inscriptions à tous mes SaaS sur mon mail perso. Bon, tu vois un peu le délire.

  • Speaker #1

    pardon que tu aies coupé sur ton deuxième conseil c'est la grosse erreur à ne pas faire n'ayez pas peur de prendre un Google Workspace moi c'est ce que je viens de faire pour NoCodeBento j'ai tout de suite une adresse mail dédiée ce qui permet aussi, il faut faire le setup de l'adresse email il ne faut pas envoyer du max mailing avec n'importe quel email, n'importe quel domaine je ne vais pas rentrer dedans parce que c'est assez technique mais tout de suite prenez les choses comme si c'était c'est pro, c'est carré, c'est pro voilà et je finirais par dire n'ayez pas peur d'aller sur du marché anglophone. Je l'avais fait dès le départ, finalement je me suis rendu compte qu'il y avait des concurrents anglophones qui marchaient très bien et tout le monde me disait ton produit j'aimerais bien l'avoir mais en français etc. C'est ce qui ferait la différence. Donc je suis revenu en arrière pour ça, j'ai mis le produit 100% français et j'attaque un marché francophone. Donc c'est assez grand quand même, France, Belgique, Suisse, Luxembourg, Canada, Afrique, il y a du monde, il y a de quoi faire. Mais n'ayez pas peur parce que derrière en termes de revente, ça se valorise aussi le fait que le produit soit en anglais.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Donc là, toujours l'équilibriste entre mon product market fit, j'ai un truc là, je connais les gens et tout. Et puis d'un autre côté, la revente d'ici quelques années, potentiellement, le potentiel peut être que meilleur si c'est international. Bon, je pense qu'on ne va pas être sortis de nos cas de conscience avec cet épisode, mais en tout cas, c'est cool d'ouvrir la discussion. Et je pense qu'il y a plein de gens qui se sentiront moins seuls en t'écoutant, Mickaël, avec toutes les questions que tu te poses et qui nous traversent. Et donc, je te propose qu'on finisse par un épisode final où tu nous racontes un peu toutes les erreurs à éviter. Et puis, toutes les dernières pensées que tu as sur la création de SASS et qui vont aider les solopreneurs qui se lancent, c'est parti.

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Tu rêves de lancer ton logiciel SaaS pour générer des revenus passifs en parallèle de ton activité de freelance ou de salarié ?


Dans cet épisode, Mickael Bourgois, créateur de Scrybecast, te partage son parcours et ses conseils pour développer un micro SaaS et scaler tes revenus de solopreneur sans être développeur 🧑‍💻


Mickael Bourgois est le fondateur de Scrybecast, un SaaS qu'il a créé à côté de ses missions de freelance et de son job de salarié. Il nous livre ses astuces pour te lancer dans l'aventure SaaS, même si tu n’as pas de compétences en développement. Ensemble, on va décortiquer les outils, les compétences et les étapes pour réussir.


📌 Pourquoi créer un SaaS peut t’aider à scaler ton business de solopreneur ?

📌 Comment développer un SaaS sans savoir coder grâce aux outils no-code ?

📌 Quelles sont les erreurs à éviter quand on lance son SaaS ?

📌 Comment structurer ton projet pour le rendre rentable rapidement ?

📌 Est-il possible de revendre un micro SaaS et comment maximiser sa valeur ?


Découvre tout ce que tu dois savoir pour créer ton SaaS et booster ton activité de solopreneur !


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Le Board est le podcast incontournable pour tout solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable. Animé par Flavie Prévot, chaque épisode te propose des astuces et des conseils pour réussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en société, ou que tu rêves de devenir digital nomad. Découvre comment entreprendre en solo, générer des revenus passifs, et atteindre la liberté financière. Que tu sois entrepreneur solo, salarié en side business, ou en quête de diversification en freelance, je t’accompagne avec mes invités experts pour te proposer des mini séries dignes de mini formations solopreneur, pour que tu apprennent les meilleures stratégies pour un business performant, rentable et scalable. Rejoins ma communauté de solopreneurs pour les meilleurs conseils et astuces en solopreneuriat.


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Scalezia, Road to scale (Théo Lion), Marketing Square (Caroline Mignaux), My marketing podcast (Sandie et Laurie Giacobi), le podcast Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux :

Ep.1 - Technologic - Daft Punk
Ep.2 - I need a dollar - Aloe Black
Ep.3 - Je reviens te chercher - Gilbert Bécaud
Ep. 4 - Voilà, c’est fini - Jean-Louis Aubert
Ep. 5 - Simply the best - Tina Turner


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, qu'est-ce qu'on peut gagner en faisant un micro SaaS ? On a parlé de MRR, c'est le truc le plus évident parce qu'évidemment, on pense tout de suite aux revenus passifs et à ce qu'on pourrait gagner. Déjà, tu nous as mis un petit stop en mode, bon, le MRR, ce n'est pas direct dans la poche. Il y a aussi une forme de marge à considérer, à calculer, etc. Est-ce que, je te pose la question, comme je le vois par rapport aussi aux autres exemples de indie hackers et tout, j'en ai vu pas mal revendre leur micro-sas, ou en tout cas, ils ont été interviewés dans des podcasts au moment où ils ont réussi à faire une revente fructueuse avec un montant quand même assez conséquent. Est-ce que ça, pareil, c'est un mythe ou c'est une réalité ? Est-ce qu'on peut vraiment revendre son micro-sas ? Et si oui, comment ça marche en fait ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une réalité et je l'ai testé, cette réalité. C'est-à-dire que j'ai moi-même mis Scribecast en vente pour voir ce que ça donnait. Et très rapidement, je l'ai mis en vente sur un site qui s'appelle micron.io, mais tu en as d'autres, DotMarket en français, Little Exit, Acquire, il y en a plein, qui sont spécialisés plus ou moins parfois dans les micro-sass d'ailleurs, faits en no-code ou pas. Là, il s'avère que micron.io fait du micro-sass et fait du bubble no-code, donc je l'ai mis là-dessus. Comme ça, les acheteurs sont justement au courant que c'est du no-code. certains n'aiment pas trop que ça soit en no code et j'ai testé très vite j'ai eu des personnes qui m'ont envoyé des messages des gens qui ont ajouté à leur wishlist Skypecast en se disant tiens je regarderai peut-être plus tard ce que ça donne et j'ai été contacté et en gros je l'ai mis en vente j'ai été contacté et une personne m'a dit écoute moi je suis pas prêt à te le reprendre comme ça et à prendre 100% on va dire du gâteau je voudrais que tu restes avec moi pour continuer à développer la plateforme, peut-être grappiller des features qui sont, enfin des fonctionnalités qui seraient présentes chez des gros concurrents je te paierai pour le faire je réinvestirai aussi sur la partie marketing influence sur les réseaux sociaux il voudrait investir comme ça de l'argent de sa poche et il se dit ok après on se donne un an pour voir ce que ça donne et au bout d'un an on revend je dis what else pourquoi pas on va creuser mais effectivement j'ai creusé et en questionnant un peu plus sur ses expériences passées sur comment il pouvait m'accompagner sur la stratégie j'ai posé plein de questions et je me rends compte que cette personne elle me répond pas finalement autant que je le souhaiterais Donc, j'ai mis un stop. Et en plus, c'est en anglais. C'est une personne qui se trouve aux Pays-Bas. Moi, mon anglais, j'ai fait une école d'ingé, j'ai le TOEIC et tout ce qu'il faut, mais pratiquement pas l'anglais. J'ai du mal aussi à discuter sur des visios avec cette personne-là. Donc, j'ai mis un stop. Mais au moins, je me suis aperçu que très vite, en mettant en vente la solution, j'avais déjà un acheteur potentiel, voire même un investisseur qui serait capable de m'accompagner sur mes lacunes et de pouvoir revendre dans un an avec un multiplicateur beaucoup plus élevé qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et alors ? Tu as dû faire tes recherches là-dessus. Je sais que quand on revend un business, c'est un certain multiple d'un certain KPI. Alors, pour certains, ça va être le MRR, la marge, le chiffre d'affaires. Comment ça marche quand on revend un micro SaaS ? C'est quoi le multiple ?

  • Speaker #1

    Alors oui, tu as raison. Déjà, c'est sur quoi on se base ? On peut se baser sur le MRR. On peut se baser sur le profit net, le net profit, donc le bénéfice, l'EBITDA. La chose, c'est que sur les SaaS et micro SaaS, bien souvent, on se base sur le MRR. Donc même si tout ne rentre pas dans sa poche, même si ce n'est pas du bénéfice, on va calculer l'ARR, donc le x12 sur le MRR. Imaginons aujourd'hui, je ne sais pas, moi je démet 10 000 euros par an avec Scribecast, je peux très facilement faire un multiple de x3, x5, x7, même x10, x15 parfois, mais ça dépend là du produit et de l'accélération de la vélocité du product market fit. Donc moi, je suis resté raisonnable pour le mettre en vente. J'ai fait un essai avec un 3,2, je crois, sur l'ARR. Donc, A l'époque, je l'avais mis à 22 500 euros en termes de revente parce que je n'étais pas encore à ce niveau-là de MRR et de ARR, donc revenu annuel récurrent. Je l'avais mis à 22 500. Mais je pourrais le mettre beaucoup plus haut aujourd'hui, autour de 30 000, 40 000. Et c'est ce que regardent ces personnes-là, c'est combien ça me rapporte sur une année, combien de temps il faut pour que je puisse rentabiliser, quel est le potentiel de croissance, où est-ce que je mets les forces. Est-ce qu'il faut une force marketing, une force en sales, etc. Pour pouvoir... Voilà. continuer et démultiplier le les revenus voilà c'est comme ça qu'on fait c'est juste un multiple 5, 7, 3, ça dépend du produit, du marché, s'il est très niché ou pas, et de la croissance.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Et là, comme ça, si je te dis tu revends ton SaaS à 40 000 euros, ça aurait été rentable pour toi, tu penses, cette opération, par rapport au temps que tu y as passé ? Toi qui fais du freelancing à côté et qui vois aussi la valeur finalement de ton TJ.

  • Speaker #1

    Clairement non, parce qu'aujourd'hui, tu vois, j'ai un TJM à autour de 500 euros. Clairement non, si je calcule vraiment le temps passé dessus, les heures passées, si je les convertis avec mon TGM, non, on est au-dessus de ce billet que tu viens de mettre sur la table. Mais moi, avant tout, Skypecast, c'est un kiff, ça me permet d'apprendre, de faire des connaissances. Aujourd'hui, je suis avec toi sur le podcast et sans Skypecast, je n'aurais pas eu cette opportunité-là. Donc, c'est aussi un kiff et je ne suis pas non plus là pour le revendre. Alors, effectivement, ça peut être une stratégie de faire du micro SaaS, d'en sortir un tous les 2-3 mois. pour voir celui qui marche, le faire croître et le revendre. Ça peut être une idée business de créer pour revendre du micro SaaS. Là, Scribecast, je l'ai fait pour moi et pour mes ex-clients qui avaient ce besoin-là, pour répondre à ce besoin-là particulièrement. Donc,

  • Speaker #0

    c'est quand même un petit peu... Oui, c'est génial. En même temps, je te pose cette question, c'est juste pour la beauté de la question, entre guillemets, mais je vois très bien tout ce que ça t'a rapporté à côté. Et du coup, je pense que... Je ne voudrais pas dissuader les gens de se lancer dans l'aventure de créer un SaaS parce que je pense que c'est hyper instructif. Et avant d'avoir un truc qui réussit, peut-être qu'il faut en faire deux, trois aussi qui fonctionnent moins bien ou on n'a pas tout de suite le market fit. Ou alors peut-être si tu le faisais demain, tu changerais de marché ou tu le ferais sur un autre pays. Enfin, que sais-je ? Tu vois, il y a des apprentissages que tu ne pourrais pas avoir si tu n'étais pas passé par ces étapes-là. Et en même temps, je te pose la question parce que je pense que tout ce que tu as créé, ça t'a aussi permis de gagner en valeur sur ton métier de freelance. On n'en a pas trop parlé, mais tu vis ton freelancing. Aujourd'hui, tu es en train de lancer NoCodeBento, qui est une agence NoCode. Raconte-moi en quoi peut-être finalement aussi la création de ce SaaS t'a permis de faire gagner, croître en valeur aussi ta capacité de freelancing, ton TGM, peut-être tes revenus, trouver des nouveaux clients aussi peut-être ?

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Pas plus tard qu'hier, on m'a sollicité, c'est un ami freelance qui a une cliente. qui a un projet autour du podcast justement pour automatiser sa production, la mise en ligne, etc. Et il m'a dit Tiens, j'ai pensé à toi parce que moi, je n'aurai pas forcément le temps de le faire en septembre et d'accompagner ma cliente. Donc, j'ai pensé à toi et je te mets en relation avec elle si tu veux. C'est ton domaine, tu fais du no-code, elle va s'y retrouver dans ce que tu fais. Moi, j'ai du coup la casquette fondateur de Scribecast qui rentre aussi un peu dans mon portfolio. Je montre le produit que j'ai fait, comment je l'ai fait, quelles API j'ai intégrées, notamment de l'IA, c'est à la mode, donc les gens aiment bien, les systèmes de paiement. Donc, je suis… ça me permet de leur montrer de quoi je suis capable. Et c'est vrai que ça joue beaucoup dans le freelancing. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je me permets entre guillemets de lancer nos codes bento. Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que j'étais freelance sur toute l'année 2023. J'ai arrêté, j'ai repris un CDI début 2024 en tant que sales ops. Sales ops, c'est les opérations métiers dans les métiers de la vente, donc les sales en startup. J'ai arrêté parce que je ne m'y retrouvais pas. J'ai tout de suite... repris un CDI en tant que développeur Bubble donc là mon métier que je fais aujourd'hui en termes de freelancing et malheureusement la boîte a fermé liquidation judiciaire à temps ressassé les mêmes théories tellement

  • Speaker #0

    tirés chacun de notre côté

  • Speaker #1

    Donc je reviens un peu par la force des choses sur du freelancing à full time, et je me dis tiens je vais en profiter pour aller un peu plus loin, et essayer de créer quelque chose de plus concret cette fois-ci, ne pas simplement vendre mon temps, mais essayer de créer, moi j'appelle ça aujourd'hui un studio, non pas une agence, mais un studio no code, qui répondra à des besoins de web app, d'automatisation et d'IA, et sur lesquels je pourrais intervenir seul ou accompagné avec des collègues, d'autres que je pourrais faire en termes d'apport d'affaires par exemple, je leur dis ok j'ai une mission, on ne peut pas la traiter. rentre chez nous dans un collectif non-cadbento et moi je prends juste une commission d'apport d'affaires. C'est comme ça que je vois les choses aujourd'hui pour essayer un peu de diversifier aussi et donner un peu de crédibilité au-delà du fait que j'ai créé ScriptCast, je suis crédible sur le marché de création d'applications web, mais aussi de crédibilité dans mon travail au sens général. Un client qui voit juste un freelance et un client qui voit le même potentiel mais quelqu'un qui a déjà quelque chose de plus structuré, ça peut faire la différence. Et ça, je l'ai vécu, j'ai perdu une mission parce que moi j'étais seul. versus quelqu'un d'autre où ils étaient deux en mode studio ou agence.

  • Speaker #0

    Ok, super intéressant. En tout cas, c'est bien, tu évolues de business model en business model. Par rapport à mes quatre piliers, je parle tout le temps de ça, mais je trouve ça chouette d'avoir une expertise, d'avoir un média aussi dans lequel tu communiques et tu expliques. Et toi, tu partages beaucoup cette expérience aussi, notamment sur LinkedIn, notamment dans tes derniers posts où tu parlais de tes expériences combinées entre freelance, salariés, création de SaaS. Moi, je trouve ça très moderne comme approche et très rassurant aussi sur... tes compétences, tes capacités d'organisation et tout. Bien sûr, crée un produit. Donc, toi, tu as ton produit Scribecast. Et puis après, la brique communauté que tu ajoutes avec ton no-code Bento. Donc, je te souhaite énormément de succès avec ça. Est-ce que tu veux finir sur un défi ou un conseil pour celles et ceux qui chercheraient peut-être à revendre justement leur micro SaaS avant qu'on passe à ton dernier épisode conseil, un peu tous les derniers conseils pour créer son SaaS et les erreurs à éviter quand vous vous lancez dans la création de SaaS ?

  • Speaker #1

    Oui. Le conseil que je donnerais, c'est de tout de suite se dire Ok, aujourd'hui j'ai un produit, pourquoi je le fais ? Et est-ce que c'est à terme quelque chose que je vais revendre ? Parce que si c'est potentiellement un produit que l'on souhaite revendre, il faut le savoir dès le départ pour bien structurer son application, pour préparer le terrain, avoir un nom de domaine, une adresse email dédiée, des choses qu'on peut après transmettre assez facilement à la personne qui va acheter. Une documentation, comment j'ai construit l'application, comment elle fonctionne, pourquoi j'ai fait ça. sinon les acheteurs vont dire ok maintenant je la prends pas c'est pas c'est pas clean je peux pas la prendre aujourd'hui travaille pour reprendre le boulot derrière et aussi n'ayez pas peur de lancer quelque chose en anglais je te coupe je te coupe mais j'ai enregistré cet été un épisode sur comment

  • Speaker #0

    faire un exit en tant que solopreneur donc ça m'a vraiment enfin ça fait vraiment penser à ça c'est à dire que On crée notre truc un peu dans notre coin, en pyjama dans notre salon, on kiffe et tout. Mais n'oubliez pas que peut-être un média, une communauté, un SaaS, un produit ou même une formation en ligne, ça peut se revendre aussi. Donc voilà, si vous faites les choses clean, peut-être investir dès le début. Enfin, tu sais, moi, je me rappelle l'erreur de débutante, c'est genre, je n'avais même pas payé à Google Workspace cinq balles par mois. Du coup, j'avais tout sur mon mail perso. Enfin, un énorme bordel. Ça m'a pris deux ans à tout détricoter parce qu'après, j'avais toutes mes inscriptions à tous mes SaaS sur mon mail perso. Bon, tu vois un peu le délire.

  • Speaker #1

    pardon que tu aies coupé sur ton deuxième conseil c'est la grosse erreur à ne pas faire n'ayez pas peur de prendre un Google Workspace moi c'est ce que je viens de faire pour NoCodeBento j'ai tout de suite une adresse mail dédiée ce qui permet aussi, il faut faire le setup de l'adresse email il ne faut pas envoyer du max mailing avec n'importe quel email, n'importe quel domaine je ne vais pas rentrer dedans parce que c'est assez technique mais tout de suite prenez les choses comme si c'était c'est pro, c'est carré, c'est pro voilà et je finirais par dire n'ayez pas peur d'aller sur du marché anglophone. Je l'avais fait dès le départ, finalement je me suis rendu compte qu'il y avait des concurrents anglophones qui marchaient très bien et tout le monde me disait ton produit j'aimerais bien l'avoir mais en français etc. C'est ce qui ferait la différence. Donc je suis revenu en arrière pour ça, j'ai mis le produit 100% français et j'attaque un marché francophone. Donc c'est assez grand quand même, France, Belgique, Suisse, Luxembourg, Canada, Afrique, il y a du monde, il y a de quoi faire. Mais n'ayez pas peur parce que derrière en termes de revente, ça se valorise aussi le fait que le produit soit en anglais.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Donc là, toujours l'équilibriste entre mon product market fit, j'ai un truc là, je connais les gens et tout. Et puis d'un autre côté, la revente d'ici quelques années, potentiellement, le potentiel peut être que meilleur si c'est international. Bon, je pense qu'on ne va pas être sortis de nos cas de conscience avec cet épisode, mais en tout cas, c'est cool d'ouvrir la discussion. Et je pense qu'il y a plein de gens qui se sentiront moins seuls en t'écoutant, Mickaël, avec toutes les questions que tu te poses et qui nous traversent. Et donc, je te propose qu'on finisse par un épisode final où tu nous racontes un peu toutes les erreurs à éviter. Et puis, toutes les dernières pensées que tu as sur la création de SASS et qui vont aider les solopreneurs qui se lancent, c'est parti.

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Dans cet épisode, Mickael Bourgois, créateur de Scrybecast, te partage son parcours et ses conseils pour développer un micro SaaS et scaler tes revenus de solopreneur sans être développeur 🧑‍💻


Mickael Bourgois est le fondateur de Scrybecast, un SaaS qu'il a créé à côté de ses missions de freelance et de son job de salarié. Il nous livre ses astuces pour te lancer dans l'aventure SaaS, même si tu n’as pas de compétences en développement. Ensemble, on va décortiquer les outils, les compétences et les étapes pour réussir.


📌 Pourquoi créer un SaaS peut t’aider à scaler ton business de solopreneur ?

📌 Comment développer un SaaS sans savoir coder grâce aux outils no-code ?

📌 Quelles sont les erreurs à éviter quand on lance son SaaS ?

📌 Comment structurer ton projet pour le rendre rentable rapidement ?

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Le Board est le podcast incontournable pour tout solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable. Animé par Flavie Prévot, chaque épisode te propose des astuces et des conseils pour réussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en société, ou que tu rêves de devenir digital nomad. Découvre comment entreprendre en solo, générer des revenus passifs, et atteindre la liberté financière. Que tu sois entrepreneur solo, salarié en side business, ou en quête de diversification en freelance, je t’accompagne avec mes invités experts pour te proposer des mini séries dignes de mini formations solopreneur, pour que tu apprennent les meilleures stratégies pour un business performant, rentable et scalable. Rejoins ma communauté de solopreneurs pour les meilleurs conseils et astuces en solopreneuriat.


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Crédits musicaux :

Ep.1 - Technologic - Daft Punk
Ep.2 - I need a dollar - Aloe Black
Ep.3 - Je reviens te chercher - Gilbert Bécaud
Ep. 4 - Voilà, c’est fini - Jean-Louis Aubert
Ep. 5 - Simply the best - Tina Turner


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Alors, qu'est-ce qu'on peut gagner en faisant un micro SaaS ? On a parlé de MRR, c'est le truc le plus évident parce qu'évidemment, on pense tout de suite aux revenus passifs et à ce qu'on pourrait gagner. Déjà, tu nous as mis un petit stop en mode, bon, le MRR, ce n'est pas direct dans la poche. Il y a aussi une forme de marge à considérer, à calculer, etc. Est-ce que, je te pose la question, comme je le vois par rapport aussi aux autres exemples de indie hackers et tout, j'en ai vu pas mal revendre leur micro-sas, ou en tout cas, ils ont été interviewés dans des podcasts au moment où ils ont réussi à faire une revente fructueuse avec un montant quand même assez conséquent. Est-ce que ça, pareil, c'est un mythe ou c'est une réalité ? Est-ce qu'on peut vraiment revendre son micro-sas ? Et si oui, comment ça marche en fait ?

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est une réalité et je l'ai testé, cette réalité. C'est-à-dire que j'ai moi-même mis Scribecast en vente pour voir ce que ça donnait. Et très rapidement, je l'ai mis en vente sur un site qui s'appelle micron.io, mais tu en as d'autres, DotMarket en français, Little Exit, Acquire, il y en a plein, qui sont spécialisés plus ou moins parfois dans les micro-sass d'ailleurs, faits en no-code ou pas. Là, il s'avère que micron.io fait du micro-sass et fait du bubble no-code, donc je l'ai mis là-dessus. Comme ça, les acheteurs sont justement au courant que c'est du no-code. certains n'aiment pas trop que ça soit en no code et j'ai testé très vite j'ai eu des personnes qui m'ont envoyé des messages des gens qui ont ajouté à leur wishlist Skypecast en se disant tiens je regarderai peut-être plus tard ce que ça donne et j'ai été contacté et en gros je l'ai mis en vente j'ai été contacté et une personne m'a dit écoute moi je suis pas prêt à te le reprendre comme ça et à prendre 100% on va dire du gâteau je voudrais que tu restes avec moi pour continuer à développer la plateforme, peut-être grappiller des features qui sont, enfin des fonctionnalités qui seraient présentes chez des gros concurrents je te paierai pour le faire je réinvestirai aussi sur la partie marketing influence sur les réseaux sociaux il voudrait investir comme ça de l'argent de sa poche et il se dit ok après on se donne un an pour voir ce que ça donne et au bout d'un an on revend je dis what else pourquoi pas on va creuser mais effectivement j'ai creusé et en questionnant un peu plus sur ses expériences passées sur comment il pouvait m'accompagner sur la stratégie j'ai posé plein de questions et je me rends compte que cette personne elle me répond pas finalement autant que je le souhaiterais Donc, j'ai mis un stop. Et en plus, c'est en anglais. C'est une personne qui se trouve aux Pays-Bas. Moi, mon anglais, j'ai fait une école d'ingé, j'ai le TOEIC et tout ce qu'il faut, mais pratiquement pas l'anglais. J'ai du mal aussi à discuter sur des visios avec cette personne-là. Donc, j'ai mis un stop. Mais au moins, je me suis aperçu que très vite, en mettant en vente la solution, j'avais déjà un acheteur potentiel, voire même un investisseur qui serait capable de m'accompagner sur mes lacunes et de pouvoir revendre dans un an avec un multiplicateur beaucoup plus élevé qu'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et alors ? Tu as dû faire tes recherches là-dessus. Je sais que quand on revend un business, c'est un certain multiple d'un certain KPI. Alors, pour certains, ça va être le MRR, la marge, le chiffre d'affaires. Comment ça marche quand on revend un micro SaaS ? C'est quoi le multiple ?

  • Speaker #1

    Alors oui, tu as raison. Déjà, c'est sur quoi on se base ? On peut se baser sur le MRR. On peut se baser sur le profit net, le net profit, donc le bénéfice, l'EBITDA. La chose, c'est que sur les SaaS et micro SaaS, bien souvent, on se base sur le MRR. Donc même si tout ne rentre pas dans sa poche, même si ce n'est pas du bénéfice, on va calculer l'ARR, donc le x12 sur le MRR. Imaginons aujourd'hui, je ne sais pas, moi je démet 10 000 euros par an avec Scribecast, je peux très facilement faire un multiple de x3, x5, x7, même x10, x15 parfois, mais ça dépend là du produit et de l'accélération de la vélocité du product market fit. Donc moi, je suis resté raisonnable pour le mettre en vente. J'ai fait un essai avec un 3,2, je crois, sur l'ARR. Donc, A l'époque, je l'avais mis à 22 500 euros en termes de revente parce que je n'étais pas encore à ce niveau-là de MRR et de ARR, donc revenu annuel récurrent. Je l'avais mis à 22 500. Mais je pourrais le mettre beaucoup plus haut aujourd'hui, autour de 30 000, 40 000. Et c'est ce que regardent ces personnes-là, c'est combien ça me rapporte sur une année, combien de temps il faut pour que je puisse rentabiliser, quel est le potentiel de croissance, où est-ce que je mets les forces. Est-ce qu'il faut une force marketing, une force en sales, etc. Pour pouvoir... Voilà. continuer et démultiplier le les revenus voilà c'est comme ça qu'on fait c'est juste un multiple 5, 7, 3, ça dépend du produit, du marché, s'il est très niché ou pas, et de la croissance.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Et là, comme ça, si je te dis tu revends ton SaaS à 40 000 euros, ça aurait été rentable pour toi, tu penses, cette opération, par rapport au temps que tu y as passé ? Toi qui fais du freelancing à côté et qui vois aussi la valeur finalement de ton TJ.

  • Speaker #1

    Clairement non, parce qu'aujourd'hui, tu vois, j'ai un TJM à autour de 500 euros. Clairement non, si je calcule vraiment le temps passé dessus, les heures passées, si je les convertis avec mon TGM, non, on est au-dessus de ce billet que tu viens de mettre sur la table. Mais moi, avant tout, Skypecast, c'est un kiff, ça me permet d'apprendre, de faire des connaissances. Aujourd'hui, je suis avec toi sur le podcast et sans Skypecast, je n'aurais pas eu cette opportunité-là. Donc, c'est aussi un kiff et je ne suis pas non plus là pour le revendre. Alors, effectivement, ça peut être une stratégie de faire du micro SaaS, d'en sortir un tous les 2-3 mois. pour voir celui qui marche, le faire croître et le revendre. Ça peut être une idée business de créer pour revendre du micro SaaS. Là, Scribecast, je l'ai fait pour moi et pour mes ex-clients qui avaient ce besoin-là, pour répondre à ce besoin-là particulièrement. Donc,

  • Speaker #0

    c'est quand même un petit peu... Oui, c'est génial. En même temps, je te pose cette question, c'est juste pour la beauté de la question, entre guillemets, mais je vois très bien tout ce que ça t'a rapporté à côté. Et du coup, je pense que... Je ne voudrais pas dissuader les gens de se lancer dans l'aventure de créer un SaaS parce que je pense que c'est hyper instructif. Et avant d'avoir un truc qui réussit, peut-être qu'il faut en faire deux, trois aussi qui fonctionnent moins bien ou on n'a pas tout de suite le market fit. Ou alors peut-être si tu le faisais demain, tu changerais de marché ou tu le ferais sur un autre pays. Enfin, que sais-je ? Tu vois, il y a des apprentissages que tu ne pourrais pas avoir si tu n'étais pas passé par ces étapes-là. Et en même temps, je te pose la question parce que je pense que tout ce que tu as créé, ça t'a aussi permis de gagner en valeur sur ton métier de freelance. On n'en a pas trop parlé, mais tu vis ton freelancing. Aujourd'hui, tu es en train de lancer NoCodeBento, qui est une agence NoCode. Raconte-moi en quoi peut-être finalement aussi la création de ce SaaS t'a permis de faire gagner, croître en valeur aussi ta capacité de freelancing, ton TGM, peut-être tes revenus, trouver des nouveaux clients aussi peut-être ?

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement. Pas plus tard qu'hier, on m'a sollicité, c'est un ami freelance qui a une cliente. qui a un projet autour du podcast justement pour automatiser sa production, la mise en ligne, etc. Et il m'a dit Tiens, j'ai pensé à toi parce que moi, je n'aurai pas forcément le temps de le faire en septembre et d'accompagner ma cliente. Donc, j'ai pensé à toi et je te mets en relation avec elle si tu veux. C'est ton domaine, tu fais du no-code, elle va s'y retrouver dans ce que tu fais. Moi, j'ai du coup la casquette fondateur de Scribecast qui rentre aussi un peu dans mon portfolio. Je montre le produit que j'ai fait, comment je l'ai fait, quelles API j'ai intégrées, notamment de l'IA, c'est à la mode, donc les gens aiment bien, les systèmes de paiement. Donc, je suis… ça me permet de leur montrer de quoi je suis capable. Et c'est vrai que ça joue beaucoup dans le freelancing. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je me permets entre guillemets de lancer nos codes bento. Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que j'étais freelance sur toute l'année 2023. J'ai arrêté, j'ai repris un CDI début 2024 en tant que sales ops. Sales ops, c'est les opérations métiers dans les métiers de la vente, donc les sales en startup. J'ai arrêté parce que je ne m'y retrouvais pas. J'ai tout de suite... repris un CDI en tant que développeur Bubble donc là mon métier que je fais aujourd'hui en termes de freelancing et malheureusement la boîte a fermé liquidation judiciaire à temps ressassé les mêmes théories tellement

  • Speaker #0

    tirés chacun de notre côté

  • Speaker #1

    Donc je reviens un peu par la force des choses sur du freelancing à full time, et je me dis tiens je vais en profiter pour aller un peu plus loin, et essayer de créer quelque chose de plus concret cette fois-ci, ne pas simplement vendre mon temps, mais essayer de créer, moi j'appelle ça aujourd'hui un studio, non pas une agence, mais un studio no code, qui répondra à des besoins de web app, d'automatisation et d'IA, et sur lesquels je pourrais intervenir seul ou accompagné avec des collègues, d'autres que je pourrais faire en termes d'apport d'affaires par exemple, je leur dis ok j'ai une mission, on ne peut pas la traiter. rentre chez nous dans un collectif non-cadbento et moi je prends juste une commission d'apport d'affaires. C'est comme ça que je vois les choses aujourd'hui pour essayer un peu de diversifier aussi et donner un peu de crédibilité au-delà du fait que j'ai créé ScriptCast, je suis crédible sur le marché de création d'applications web, mais aussi de crédibilité dans mon travail au sens général. Un client qui voit juste un freelance et un client qui voit le même potentiel mais quelqu'un qui a déjà quelque chose de plus structuré, ça peut faire la différence. Et ça, je l'ai vécu, j'ai perdu une mission parce que moi j'étais seul. versus quelqu'un d'autre où ils étaient deux en mode studio ou agence.

  • Speaker #0

    Ok, super intéressant. En tout cas, c'est bien, tu évolues de business model en business model. Par rapport à mes quatre piliers, je parle tout le temps de ça, mais je trouve ça chouette d'avoir une expertise, d'avoir un média aussi dans lequel tu communiques et tu expliques. Et toi, tu partages beaucoup cette expérience aussi, notamment sur LinkedIn, notamment dans tes derniers posts où tu parlais de tes expériences combinées entre freelance, salariés, création de SaaS. Moi, je trouve ça très moderne comme approche et très rassurant aussi sur... tes compétences, tes capacités d'organisation et tout. Bien sûr, crée un produit. Donc, toi, tu as ton produit Scribecast. Et puis après, la brique communauté que tu ajoutes avec ton no-code Bento. Donc, je te souhaite énormément de succès avec ça. Est-ce que tu veux finir sur un défi ou un conseil pour celles et ceux qui chercheraient peut-être à revendre justement leur micro SaaS avant qu'on passe à ton dernier épisode conseil, un peu tous les derniers conseils pour créer son SaaS et les erreurs à éviter quand vous vous lancez dans la création de SaaS ?

  • Speaker #1

    Oui. Le conseil que je donnerais, c'est de tout de suite se dire Ok, aujourd'hui j'ai un produit, pourquoi je le fais ? Et est-ce que c'est à terme quelque chose que je vais revendre ? Parce que si c'est potentiellement un produit que l'on souhaite revendre, il faut le savoir dès le départ pour bien structurer son application, pour préparer le terrain, avoir un nom de domaine, une adresse email dédiée, des choses qu'on peut après transmettre assez facilement à la personne qui va acheter. Une documentation, comment j'ai construit l'application, comment elle fonctionne, pourquoi j'ai fait ça. sinon les acheteurs vont dire ok maintenant je la prends pas c'est pas c'est pas clean je peux pas la prendre aujourd'hui travaille pour reprendre le boulot derrière et aussi n'ayez pas peur de lancer quelque chose en anglais je te coupe je te coupe mais j'ai enregistré cet été un épisode sur comment

  • Speaker #0

    faire un exit en tant que solopreneur donc ça m'a vraiment enfin ça fait vraiment penser à ça c'est à dire que On crée notre truc un peu dans notre coin, en pyjama dans notre salon, on kiffe et tout. Mais n'oubliez pas que peut-être un média, une communauté, un SaaS, un produit ou même une formation en ligne, ça peut se revendre aussi. Donc voilà, si vous faites les choses clean, peut-être investir dès le début. Enfin, tu sais, moi, je me rappelle l'erreur de débutante, c'est genre, je n'avais même pas payé à Google Workspace cinq balles par mois. Du coup, j'avais tout sur mon mail perso. Enfin, un énorme bordel. Ça m'a pris deux ans à tout détricoter parce qu'après, j'avais toutes mes inscriptions à tous mes SaaS sur mon mail perso. Bon, tu vois un peu le délire.

  • Speaker #1

    pardon que tu aies coupé sur ton deuxième conseil c'est la grosse erreur à ne pas faire n'ayez pas peur de prendre un Google Workspace moi c'est ce que je viens de faire pour NoCodeBento j'ai tout de suite une adresse mail dédiée ce qui permet aussi, il faut faire le setup de l'adresse email il ne faut pas envoyer du max mailing avec n'importe quel email, n'importe quel domaine je ne vais pas rentrer dedans parce que c'est assez technique mais tout de suite prenez les choses comme si c'était c'est pro, c'est carré, c'est pro voilà et je finirais par dire n'ayez pas peur d'aller sur du marché anglophone. Je l'avais fait dès le départ, finalement je me suis rendu compte qu'il y avait des concurrents anglophones qui marchaient très bien et tout le monde me disait ton produit j'aimerais bien l'avoir mais en français etc. C'est ce qui ferait la différence. Donc je suis revenu en arrière pour ça, j'ai mis le produit 100% français et j'attaque un marché francophone. Donc c'est assez grand quand même, France, Belgique, Suisse, Luxembourg, Canada, Afrique, il y a du monde, il y a de quoi faire. Mais n'ayez pas peur parce que derrière en termes de revente, ça se valorise aussi le fait que le produit soit en anglais.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Donc là, toujours l'équilibriste entre mon product market fit, j'ai un truc là, je connais les gens et tout. Et puis d'un autre côté, la revente d'ici quelques années, potentiellement, le potentiel peut être que meilleur si c'est international. Bon, je pense qu'on ne va pas être sortis de nos cas de conscience avec cet épisode, mais en tout cas, c'est cool d'ouvrir la discussion. Et je pense qu'il y a plein de gens qui se sentiront moins seuls en t'écoutant, Mickaël, avec toutes les questions que tu te poses et qui nous traversent. Et donc, je te propose qu'on finisse par un épisode final où tu nous racontes un peu toutes les erreurs à éviter. Et puis, toutes les dernières pensées que tu as sur la création de SASS et qui vont aider les solopreneurs qui se lancent, c'est parti.

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