undefined cover
undefined cover
5/5 🏋- Ouvrir une salle de sport en solo : de zéro réseau à 300.000 € levés cover
5/5 🏋- Ouvrir une salle de sport en solo : de zéro réseau à 300.000 € levés cover
LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

5/5 🏋- Ouvrir une salle de sport en solo : de zéro réseau à 300.000 € levés

5/5 🏋- Ouvrir une salle de sport en solo : de zéro réseau à 300.000 € levés

12min |25/04/2025
Play
undefined cover
undefined cover
5/5 🏋- Ouvrir une salle de sport en solo : de zéro réseau à 300.000 € levés cover
5/5 🏋- Ouvrir une salle de sport en solo : de zéro réseau à 300.000 € levés cover
LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

5/5 🏋- Ouvrir une salle de sport en solo : de zéro réseau à 300.000 € levés

5/5 🏋- Ouvrir une salle de sport en solo : de zéro réseau à 300.000 € levés

12min |25/04/2025
Play

Description

Ouvrir un lieu physique en solo comme un restaurant, un coworking ou une salle de sport … c’est possible ou c’est de la folie ?


Financement, gestion quotidienne, création de communauté… quand on est solopreneur on peut avoir l’impression de devoir monter l’Everest. Pourtant, Marion Pageot-Raith l’a fait.


Fondatrice du studio de sport Bolder à Nantes, Marion te partage les coulisses de son parcours pour créer sa salle de sport en partant de zéro, tout en étant freelance en parallèle pour se financer. Pas de mise de départ, pas de réseau, juste une grosse dose de détermination et des stratégies très concrètes pour sortir son projet de terre, jour après jour.


📌 Comment passer d’une idée floue à un projet concret, même sans expérience dans le secteur ?

📌 Comment financer la création d’un lieu physique quand on est solopreneur ?

📌 Comment Marion a créé une communauté avant même l’ouverture de sa salle de sport pour trouver ses premiers clients ?

📌 Comment organiser sa semaine pour faire tourner un lieu sans s’épuiser ?

📌 Comment convaincre les banques et les investisseurs de te suivre ?

📌 Quelles erreurs éviter pour ne pas finir en burn-out à force de porter toutes les casquettes ?

📌 Comment créer un lieu rentable et assurer un maximum de trésorerie ?


Un épisode à ne pas manquer si tu veux monter un projet dans la vraie vie et trouver des clés concrètes pour le financer, le lancer et surtout… le rentabiliser.


💌 Retrouve tous mes conseils solopreneur, mes astuces solopreneur, et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Soutiens gratuitement Le Board en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify, ou en le partageant sur tes réseaux. Chaque retour me booste (et une petite surprise t’attend pour chaque avis).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant. Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux : Rien à prouver - Yseult


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus.

  • Speaker #1

    Alors Marion, ceci n'est pas un entretien avec ton banquier pour savoir s'il a fait un bon retour sur investissement sur son prêt. On est entre amis, on est entre nous mais dans le board, j'adore build in public donc construire en public, partager les revenus, les gains, la marge, les coûts. Pour aussi que les gens ne se lancent pas en slip, tu vois, dans l'aventure d'ouvrir un lieu comme ça et se disent après, ah bah merde, ça ne marche pas. Tout ça, tu l'avais anticipé. Il y a une forme de, j'imagine, de saisonnalité. Tu as dit, j'ai ouvert en septembre, ce n'était pas le meilleur moment. Combien ça gagne ? Combien tu espères gagner ? À partir de quand tu vas te payer ? Est-ce que tu peux nous faire un peu le récit, mois par mois ? Quels sont peut-être les indicateurs aussi que tu regardes ? Voilà, et combien tu as dû payer de trucs au début ? Enfin voilà, on veut tout savoir un peu, voyager un peu dans ton business plan pour voir comment ça pourra nous inspirer, nous aussi.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors déjà, j'en ai un peu parlé tout à l'heure, mais sur les 300 000 euros d'investissement de base, il y avait une grosse partie qui était liée aux travaux. Évidemment, comme j'ai un lieu et qui était en plus un lieu brut de béton. Brut de béton, ça veut dire qu'il n'y avait vraiment rien. Il y a juste les poutres et le béton. Donc, il y avait beaucoup de travaux. Il y a évidemment un investissement de départ parce qu'il y a du matériel. Je n'ai pas de grosse machine. Je n'ai pas voulu faire de grosse machine en autonomie parce que ça, c'est le positionnement du lieu. On rappelle, on n'est que sur des cours collectifs en petits groupes. Donc j'ai choisi, c'était aussi une volonté de choisir que du petit matériel.

  • Speaker #1

    T'es bien corrigée par les profs et tout ça.

  • Speaker #2

    Ouais, exactement, t'es bien corrigée et t'as quand même du petit matériel, des poids, des kettlebells, des haltères, qui te permettent des PAX, des choses malignes qui ne prennent pas trop de place, mais qui te font bien transpirer quand même. Et des super coachs, évidemment.

  • Speaker #1

    Et ça, il faut prévoir combien ? Je ne sais pas, moi je regarde tes armoires, les trucs derrière moi, j'ai aucune idée de combien ça coûte. Je vois que c'est du bon matos, propre et neuf, mais ça coûte combien tout ça ?

  • Speaker #2

    En gros, t'as un peu de tout, mais j'ai voulu prendre du matos de qualité pour l'avoir dans la durée. Et donc, globalement, tout ce qui est matériel, un peu de déco, parce que pareil, le lieu est un peu chiadé, etc. J'avais un budget de 25 000 euros pour tout ce qui était la sono aussi. J'ai pris une réenceinte assez chouette. Tout ça, globalement, 25 000 euros au démarrage. Tu as à peu près 200 000 euros de travaux. Ça, c'est pareil, les banques n'aiment pas forcément les financer. Mais là, ça va vite. Plus des aléas, etc. Et ensuite, tu as tous les faux frais. Des experts comptables juridiques, etc. Globalement...

  • Speaker #1

    Tu m'avais dit un truc, attends, moi ça me fait délirer, je rebondis. Ton stop trottoir, le truc pour dire, coucou, on est là, venez boire un café, ça coûte combien ça ?

  • Speaker #2

    C'était dans les 5 ou 600 euros, je crois.

  • Speaker #1

    Tous les trucs auxquels on ne pense pas, parce que nous, on est dans le numérique, on est là, ok, je fais un post LinkedIn et puis boum, ça nous coûte du temps. Tu vois, c'est intéressant de voir aussi, tu es dans une logique street marketing et tout ça, c'est des autorisations qui... des dépôts de marques, du design de ton espace. Donc c'est vrai que ça rajoute le côté 3D, ça rajoute aussi pas mal de coûts.

  • Speaker #2

    Clairement. Et dans les coûts, d'ailleurs, je ne l'ai pas mentionné, mais c'est hyper important. Je me suis accompagnée d'une agence créée à Nantes qui s'appelle Ausha pour vraiment me créer une identité graphique forte. Parce que, toujours pareil, c'est ça qui... En fait, quand tu crées une communauté, il faut que les gens se projettent dans ton lieu, mais aussi se sentent appartenir à une marque qu'ils aiment bien. Et donc, voilà, ils ont fait un super travail et ça faisait partie aussi de l'adressement.

  • Speaker #1

    Ouais, donc il n'y a pas que le hard, les gros poids, tout ça. Il y a le soft aussi. Et ça, c'est intéressant dans ton approche, parce que je pense que quelqu'un qui serait peut-être coach sportif à la base n'aurait pas forcément pensé à ça. Il aurait pu s'investir, tu vois, j'en sais rien, sur du matos ou quoi. Et toi, tu as senti aussi le côté un peu soft power derrière de créer une marque, en fait, qui dépasse le simple sport, mais qui est aussi sur la convivialité. Trop, trop bien.

  • Speaker #2

    Plus Archie, évidemment, pour t'accompagner, tout ce qui est design d'espace. Voilà, Gwenaëlle. Tout ça, ce sont les frais de démarrage.

  • Speaker #1

    Tu as une double activité, sport et restauration.

  • Speaker #2

    Donc ça,

  • Speaker #1

    pareil, d'un point de vue purement business, diversifié, on sait que c'est gagné sur le long terme, mais au début,

  • Speaker #2

    c'est chaud. Oui, et c'est même une triple activité. Pour rappel du concept, on est sur un studio de sport, café, petite restauration, et salle de soins, salle de pratique, en location à des praticiens de santé. Il y a les trois espaces dans le lieu. C'est un 60 m² et chaque espace est vraiment dédié.

  • Speaker #1

    Et ça représente quelle proportion de ton chiffre d'affaires, les trois ?

  • Speaker #2

    En gros, le gros du projet, c'est quand même la partie sport. C'est 75% du chiffre d'affaires. 15% sur la restauration et le café. Et 10% sur tout ce qui est location événementielle et location par les praticiens.

  • Speaker #1

    Alors, ce qui est intéressant quand même, c'est que ton 15%, ça a l'air d'être pipi de chat. Et on se dit, pourquoi elle fait du café, Marion ? Parce que c'est chiant, elle devrait se concentrer sur le sport. Mais en fait, c'est ton levier d'acquisition aussi pour les sports. Et ce qui rend un café, puis après,

  • Speaker #2

    c'est ça. C'est un peu ma vitrine. Les gens rentrent par le café, trop mal. C'est ce que tu vois de l'extérieur. Donc, il y a des gens qui viennent juste boire un café ou juste déjeuner le midi et qui tendent les yeux comme ça, qui voient un studio de sport et disent « Ah, d'accord, on peut en plus faire du sport » , qui entendent parfois des coups, genre faire de la boxe, ça les intrigue. Donc, c'est un super levier d'acquisition. Et c'est évidemment un confort et surtout un lieu dans lequel on se retrouve et de fidélisation, du coup, de mes clients sport aussi. Donc, c'est dans les deux sens.

  • Speaker #1

    Alors pour finir sur les chiffres quand même, ça te coûte combien en frais fixes par mois ? Parce que ça, c'est un peu le côté stressant, je trouve aussi, d'avoir un vrai business. Parce que moi, demain, si je veux, je coupe tous mes logiciels. Et puis voilà, si je suis en arrêt maladie ou je ne sais pas quoi. Toi,

  • Speaker #2

    ça te coûte combien ? Non, sauf que là, tu as de l'eau chaude avec des douches, tu as de l'électricité beaucoup. Quoi ? Tu mets de l'eau chaude ? Oui, oui.

  • Speaker #1

    Pas bon pour le mal ?

  • Speaker #2

    Non, c'est vrai. C'est bien les douches glacées. Prenez des douches froides. Non, tu as beaucoup de charges fixes, tu as quelques charges variables, mais globalement, tu as entre 12 et 15 000 euros, on va dire au démarrage, 12 000 euros de charges mensuelles qu'il faut réussir à couvrir. Ensuite, tu as les emprunts, on a appris tout à l'heure, tu as à peu près 3 000 euros. En plus ? Oui, en plus. Si tant est, aujourd'hui j'ai le salaire de William, pour l'instant je n'ai pas le mien, mais ce que j'avais prévu dans mon BP, un salaire, c'est chargé, donc ça va très vite. parce que tu as un peu vite arrivé à 6 000 euros par mois de charge salariale. Globalement, sincèrement, par mois, tu es entre 20 et 25 000 euros de dépenses.

  • Speaker #1

    Ok, minimum. Et comment ça se passe les premiers mois d'ouverture ? C'est à partir de quand que tu espères être rentable ? Parce que je crois que ce n'est pas au début, ce n'est pas possible. Tout ce que tu as comme frais, c'est quoi le point de break-even ?

  • Speaker #2

    En gros, ce n'est pas possible parce qu'au démarrage, ce qu'il te faut, c'est du remplissage sur tes cours. 75 % de mon chiffre d'affaires, c'est le sport. Le café, ça tourne plutôt bien. Dès le début, ça a bien pris. Mais c'était seulement, entre guillemets, c'est déjà ça, mes 15% du chiffre. Mais tout le reste, c'est sur le sport. Ton remplissage, c'est le nerf de la guerre. Évidemment, pour ouvrir... En tout cas, la stratégie que j'ai adoptée, c'est d'avoir beaucoup de créneaux pour voir ensuite, essayer d'ajuster. En fait, là, je fais un jeu de puzzle. D'autres casquettes encore, mais c'est vraiment du Tetris où j'ai mis beaucoup de cours, voir ce qui, spontanément, prenait le plus que d'autres. Sauf que j'ai eu plusieurs cours qui n'étaient évidemment pas remplis, voire très peu à une ou deux personnes. Tu ne peux pas casser la dynamique en annulant tous les cours remplis à une personne les trois premiers mois, sinon les gens vont se dire « bon ben c'est sympa mais ça ne marche pas très bien » . Du coup, évidemment je rémunère les coachs aussi, donc ça c'est aussi une charge assez importante. On va dire que c'est à peu près 3000 euros par mois, les coachs. Donc évidemment au début c'est compliqué. J'ai pris un petit peu de retard par rapport à ce que j'avais estimé. Ça, c'est l'expérience. Maintenant, je saurais. Pour le deuxième, le deuxième boulder. Quand tu vas faire le remplissage. Exactement. Le remplissage que j'espérais faire, ça y est, je le fais au quatrième mois.

  • Speaker #1

    Et t'es à combien aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Je suis à, on va dire, hormis janvier qui est un super mois et j'ai hâte de faire le bilan, mais j'ai mes premiers cours full à

  • Speaker #1

    100%. Je vais vous mettre les screenshots, c'est trop intéressant de Marion dans la newsletter.

  • Speaker #2

    Mais à fin décembre, je suis à 40% de remplissage, mais parce que j'avais beaucoup de créneaux, j'ai vachement rationalisé, j'ai réduit le nombre de créneaux en fin d'année. Donc ça, c'est sur le global. En fin d'année, j'ai doublé mon remplissage par rapport à l'ouverture en septembre. Donc, c'est déjà hyper positif. Et voilà, j'ai ce décalage de quatre mois qui fait que forcément, c'est quatre mois aussi de trésorerie qu'il faut aller chercher. D'accord. Mais là, ça y est, janvier, grosse période, tu le disais, et une saisonnalité. Septembre, c'en est une. Mais j'étais sur ma période d'ouverture. Je ne l'ai pas raté, mais je pense que quand tu ouvres, je pense que ça met bien six mois pour décoller. Et là, je suis arrivée sur une deuxième grosse période. L'avantage d'ouvrir en septembre, c'est que janvier arrive rapidement. un peu avant les six mois, ce qui m'a permis de, avant six mois, la faire un super mois. J'ai plus que doublé mon chiffre d'affaires. sur le mois de janvier. J'ai pas raté le coche, j'ai fait des offres.

  • Speaker #1

    Et oui, t'as changé ton pricing, t'as fait des offres aux promos et tout.

  • Speaker #2

    Exactement, mais qui étaient hyper intéressantes pour les clients. Mais pour moi aussi, j'ai essayé de les fidéliser. Je suis restée sur mes packs, mais j'ai offert des cours en plus pour qu'ils viennent plus plutôt qu'ils payent moins. Mais ça leur permet d'avoir finalement des cours à tarifs intéressants. Et derrière, grâce à un super accompagnement et un super lieu. Et l'idée, c'est que Il continue à venir et ce ne sont pas juste des bonnes résolutions que j'en ai.

  • Speaker #1

    Bon, c'est trop bien. On pourrait faire tout un épisode entier, je pense, sur tous les KPI que tu suis. Mais on va revenir. On fera le point un peu plus tard. Là, ce n'est même pas encore au six mois, même pas la mi-année. Mais tu la sens comment l'année 2025, là, Marion ?

  • Speaker #2

    Pour moi, l'année 2025, c'est vraiment l'année du développement. Je pense qu'on va, j'espère, avant l'été, atteindre justement ce niveau de rentabilité. Ne pas rater le coche du summer body. Il y a une troisième étape qui est dans l'année, qui est mai-juin pour tous les retardataires à Kizilmars. Dans deux mois, on est sur la plage. Et puis refaire une chouette rentrée de septembre. Peut-être faire en sorte que William puisse venir plus qu'en temps partiel, pour me dégager encore plus de temps. D'aller chercher du chiffre d'affaires en dehors des murs. Ça, c'est un vrai levier aussi. D'aller auprès des entreprises qui peuvent privatiser le lieu, mais que je peux accompagner aussi dans leurs locaux, que je peux emmener. en dehors des murs et essayer de trouver de nouveaux leviers de développement. Et puis pourquoi pas, moi, là ça y est, ça m'a donné envie, j'ai déjà envie de... Je re-regarde des espaces, j'ai envie d'en ouvrir un deuxième. Je crois qu'on est picousés.

  • Speaker #1

    Moi je sens, là Marion, pour toi, j'arrive à lire l'avenir, tu sais, c'est une de mes compétences. Je sens que tu vas franchiser Boulder, comme ça tu pourras ouvrir plein de lieux et tu pourras avoir un peu de revenus, dit passifs, grâce à ce modèle de la franchise. Le jour où tu le fais, on refait un épisode parce que je cherche désespérément quelqu'un qui me raconte comment il a ouvert sa franchise. Et créer des revenus passifs grâce à ça. Marion, c'était un grand plaisir. Le dernier truc avec lequel on va se quitter, comment on peut t'aider à faire croître Bolder ? Même si on n'est pas à Nantais, par exemple, qu'est-ce qu'on peut faire pour toi ?

  • Speaker #2

    Eh bien, il faut en parler, il faut partager, il faut venir à Nantes voir ses copains, parce qu'on a tous des potes qui vivent à Nantes, c'est sûr. Et venir faire un cours de boxe ou de cross-training ou de yoga et ensuite rester boire un café et on discutera et je pourrai vous raconter toutes les petites anecdotes avec plaisir.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour ton témoignage solopreneur de la vraie vie. C'était trop cool.

  • Speaker #2

    Merci à toi. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Longue vie à toi et à Bolder.

  • Speaker #2

    Et bon cours de boxe.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le board sur les réseaux sociaux en me paguant. N'hésite pas à te manifester auprès de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus.

Description

Ouvrir un lieu physique en solo comme un restaurant, un coworking ou une salle de sport … c’est possible ou c’est de la folie ?


Financement, gestion quotidienne, création de communauté… quand on est solopreneur on peut avoir l’impression de devoir monter l’Everest. Pourtant, Marion Pageot-Raith l’a fait.


Fondatrice du studio de sport Bolder à Nantes, Marion te partage les coulisses de son parcours pour créer sa salle de sport en partant de zéro, tout en étant freelance en parallèle pour se financer. Pas de mise de départ, pas de réseau, juste une grosse dose de détermination et des stratégies très concrètes pour sortir son projet de terre, jour après jour.


📌 Comment passer d’une idée floue à un projet concret, même sans expérience dans le secteur ?

📌 Comment financer la création d’un lieu physique quand on est solopreneur ?

📌 Comment Marion a créé une communauté avant même l’ouverture de sa salle de sport pour trouver ses premiers clients ?

📌 Comment organiser sa semaine pour faire tourner un lieu sans s’épuiser ?

📌 Comment convaincre les banques et les investisseurs de te suivre ?

📌 Quelles erreurs éviter pour ne pas finir en burn-out à force de porter toutes les casquettes ?

📌 Comment créer un lieu rentable et assurer un maximum de trésorerie ?


Un épisode à ne pas manquer si tu veux monter un projet dans la vraie vie et trouver des clés concrètes pour le financer, le lancer et surtout… le rentabiliser.


💌 Retrouve tous mes conseils solopreneur, mes astuces solopreneur, et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Soutiens gratuitement Le Board en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify, ou en le partageant sur tes réseaux. Chaque retour me booste (et une petite surprise t’attend pour chaque avis).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant. Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux : Rien à prouver - Yseult


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus.

  • Speaker #1

    Alors Marion, ceci n'est pas un entretien avec ton banquier pour savoir s'il a fait un bon retour sur investissement sur son prêt. On est entre amis, on est entre nous mais dans le board, j'adore build in public donc construire en public, partager les revenus, les gains, la marge, les coûts. Pour aussi que les gens ne se lancent pas en slip, tu vois, dans l'aventure d'ouvrir un lieu comme ça et se disent après, ah bah merde, ça ne marche pas. Tout ça, tu l'avais anticipé. Il y a une forme de, j'imagine, de saisonnalité. Tu as dit, j'ai ouvert en septembre, ce n'était pas le meilleur moment. Combien ça gagne ? Combien tu espères gagner ? À partir de quand tu vas te payer ? Est-ce que tu peux nous faire un peu le récit, mois par mois ? Quels sont peut-être les indicateurs aussi que tu regardes ? Voilà, et combien tu as dû payer de trucs au début ? Enfin voilà, on veut tout savoir un peu, voyager un peu dans ton business plan pour voir comment ça pourra nous inspirer, nous aussi.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors déjà, j'en ai un peu parlé tout à l'heure, mais sur les 300 000 euros d'investissement de base, il y avait une grosse partie qui était liée aux travaux. Évidemment, comme j'ai un lieu et qui était en plus un lieu brut de béton. Brut de béton, ça veut dire qu'il n'y avait vraiment rien. Il y a juste les poutres et le béton. Donc, il y avait beaucoup de travaux. Il y a évidemment un investissement de départ parce qu'il y a du matériel. Je n'ai pas de grosse machine. Je n'ai pas voulu faire de grosse machine en autonomie parce que ça, c'est le positionnement du lieu. On rappelle, on n'est que sur des cours collectifs en petits groupes. Donc j'ai choisi, c'était aussi une volonté de choisir que du petit matériel.

  • Speaker #1

    T'es bien corrigée par les profs et tout ça.

  • Speaker #2

    Ouais, exactement, t'es bien corrigée et t'as quand même du petit matériel, des poids, des kettlebells, des haltères, qui te permettent des PAX, des choses malignes qui ne prennent pas trop de place, mais qui te font bien transpirer quand même. Et des super coachs, évidemment.

  • Speaker #1

    Et ça, il faut prévoir combien ? Je ne sais pas, moi je regarde tes armoires, les trucs derrière moi, j'ai aucune idée de combien ça coûte. Je vois que c'est du bon matos, propre et neuf, mais ça coûte combien tout ça ?

  • Speaker #2

    En gros, t'as un peu de tout, mais j'ai voulu prendre du matos de qualité pour l'avoir dans la durée. Et donc, globalement, tout ce qui est matériel, un peu de déco, parce que pareil, le lieu est un peu chiadé, etc. J'avais un budget de 25 000 euros pour tout ce qui était la sono aussi. J'ai pris une réenceinte assez chouette. Tout ça, globalement, 25 000 euros au démarrage. Tu as à peu près 200 000 euros de travaux. Ça, c'est pareil, les banques n'aiment pas forcément les financer. Mais là, ça va vite. Plus des aléas, etc. Et ensuite, tu as tous les faux frais. Des experts comptables juridiques, etc. Globalement...

  • Speaker #1

    Tu m'avais dit un truc, attends, moi ça me fait délirer, je rebondis. Ton stop trottoir, le truc pour dire, coucou, on est là, venez boire un café, ça coûte combien ça ?

  • Speaker #2

    C'était dans les 5 ou 600 euros, je crois.

  • Speaker #1

    Tous les trucs auxquels on ne pense pas, parce que nous, on est dans le numérique, on est là, ok, je fais un post LinkedIn et puis boum, ça nous coûte du temps. Tu vois, c'est intéressant de voir aussi, tu es dans une logique street marketing et tout ça, c'est des autorisations qui... des dépôts de marques, du design de ton espace. Donc c'est vrai que ça rajoute le côté 3D, ça rajoute aussi pas mal de coûts.

  • Speaker #2

    Clairement. Et dans les coûts, d'ailleurs, je ne l'ai pas mentionné, mais c'est hyper important. Je me suis accompagnée d'une agence créée à Nantes qui s'appelle Ausha pour vraiment me créer une identité graphique forte. Parce que, toujours pareil, c'est ça qui... En fait, quand tu crées une communauté, il faut que les gens se projettent dans ton lieu, mais aussi se sentent appartenir à une marque qu'ils aiment bien. Et donc, voilà, ils ont fait un super travail et ça faisait partie aussi de l'adressement.

  • Speaker #1

    Ouais, donc il n'y a pas que le hard, les gros poids, tout ça. Il y a le soft aussi. Et ça, c'est intéressant dans ton approche, parce que je pense que quelqu'un qui serait peut-être coach sportif à la base n'aurait pas forcément pensé à ça. Il aurait pu s'investir, tu vois, j'en sais rien, sur du matos ou quoi. Et toi, tu as senti aussi le côté un peu soft power derrière de créer une marque, en fait, qui dépasse le simple sport, mais qui est aussi sur la convivialité. Trop, trop bien.

  • Speaker #2

    Plus Archie, évidemment, pour t'accompagner, tout ce qui est design d'espace. Voilà, Gwenaëlle. Tout ça, ce sont les frais de démarrage.

  • Speaker #1

    Tu as une double activité, sport et restauration.

  • Speaker #2

    Donc ça,

  • Speaker #1

    pareil, d'un point de vue purement business, diversifié, on sait que c'est gagné sur le long terme, mais au début,

  • Speaker #2

    c'est chaud. Oui, et c'est même une triple activité. Pour rappel du concept, on est sur un studio de sport, café, petite restauration, et salle de soins, salle de pratique, en location à des praticiens de santé. Il y a les trois espaces dans le lieu. C'est un 60 m² et chaque espace est vraiment dédié.

  • Speaker #1

    Et ça représente quelle proportion de ton chiffre d'affaires, les trois ?

  • Speaker #2

    En gros, le gros du projet, c'est quand même la partie sport. C'est 75% du chiffre d'affaires. 15% sur la restauration et le café. Et 10% sur tout ce qui est location événementielle et location par les praticiens.

  • Speaker #1

    Alors, ce qui est intéressant quand même, c'est que ton 15%, ça a l'air d'être pipi de chat. Et on se dit, pourquoi elle fait du café, Marion ? Parce que c'est chiant, elle devrait se concentrer sur le sport. Mais en fait, c'est ton levier d'acquisition aussi pour les sports. Et ce qui rend un café, puis après,

  • Speaker #2

    c'est ça. C'est un peu ma vitrine. Les gens rentrent par le café, trop mal. C'est ce que tu vois de l'extérieur. Donc, il y a des gens qui viennent juste boire un café ou juste déjeuner le midi et qui tendent les yeux comme ça, qui voient un studio de sport et disent « Ah, d'accord, on peut en plus faire du sport » , qui entendent parfois des coups, genre faire de la boxe, ça les intrigue. Donc, c'est un super levier d'acquisition. Et c'est évidemment un confort et surtout un lieu dans lequel on se retrouve et de fidélisation, du coup, de mes clients sport aussi. Donc, c'est dans les deux sens.

  • Speaker #1

    Alors pour finir sur les chiffres quand même, ça te coûte combien en frais fixes par mois ? Parce que ça, c'est un peu le côté stressant, je trouve aussi, d'avoir un vrai business. Parce que moi, demain, si je veux, je coupe tous mes logiciels. Et puis voilà, si je suis en arrêt maladie ou je ne sais pas quoi. Toi,

  • Speaker #2

    ça te coûte combien ? Non, sauf que là, tu as de l'eau chaude avec des douches, tu as de l'électricité beaucoup. Quoi ? Tu mets de l'eau chaude ? Oui, oui.

  • Speaker #1

    Pas bon pour le mal ?

  • Speaker #2

    Non, c'est vrai. C'est bien les douches glacées. Prenez des douches froides. Non, tu as beaucoup de charges fixes, tu as quelques charges variables, mais globalement, tu as entre 12 et 15 000 euros, on va dire au démarrage, 12 000 euros de charges mensuelles qu'il faut réussir à couvrir. Ensuite, tu as les emprunts, on a appris tout à l'heure, tu as à peu près 3 000 euros. En plus ? Oui, en plus. Si tant est, aujourd'hui j'ai le salaire de William, pour l'instant je n'ai pas le mien, mais ce que j'avais prévu dans mon BP, un salaire, c'est chargé, donc ça va très vite. parce que tu as un peu vite arrivé à 6 000 euros par mois de charge salariale. Globalement, sincèrement, par mois, tu es entre 20 et 25 000 euros de dépenses.

  • Speaker #1

    Ok, minimum. Et comment ça se passe les premiers mois d'ouverture ? C'est à partir de quand que tu espères être rentable ? Parce que je crois que ce n'est pas au début, ce n'est pas possible. Tout ce que tu as comme frais, c'est quoi le point de break-even ?

  • Speaker #2

    En gros, ce n'est pas possible parce qu'au démarrage, ce qu'il te faut, c'est du remplissage sur tes cours. 75 % de mon chiffre d'affaires, c'est le sport. Le café, ça tourne plutôt bien. Dès le début, ça a bien pris. Mais c'était seulement, entre guillemets, c'est déjà ça, mes 15% du chiffre. Mais tout le reste, c'est sur le sport. Ton remplissage, c'est le nerf de la guerre. Évidemment, pour ouvrir... En tout cas, la stratégie que j'ai adoptée, c'est d'avoir beaucoup de créneaux pour voir ensuite, essayer d'ajuster. En fait, là, je fais un jeu de puzzle. D'autres casquettes encore, mais c'est vraiment du Tetris où j'ai mis beaucoup de cours, voir ce qui, spontanément, prenait le plus que d'autres. Sauf que j'ai eu plusieurs cours qui n'étaient évidemment pas remplis, voire très peu à une ou deux personnes. Tu ne peux pas casser la dynamique en annulant tous les cours remplis à une personne les trois premiers mois, sinon les gens vont se dire « bon ben c'est sympa mais ça ne marche pas très bien » . Du coup, évidemment je rémunère les coachs aussi, donc ça c'est aussi une charge assez importante. On va dire que c'est à peu près 3000 euros par mois, les coachs. Donc évidemment au début c'est compliqué. J'ai pris un petit peu de retard par rapport à ce que j'avais estimé. Ça, c'est l'expérience. Maintenant, je saurais. Pour le deuxième, le deuxième boulder. Quand tu vas faire le remplissage. Exactement. Le remplissage que j'espérais faire, ça y est, je le fais au quatrième mois.

  • Speaker #1

    Et t'es à combien aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Je suis à, on va dire, hormis janvier qui est un super mois et j'ai hâte de faire le bilan, mais j'ai mes premiers cours full à

  • Speaker #1

    100%. Je vais vous mettre les screenshots, c'est trop intéressant de Marion dans la newsletter.

  • Speaker #2

    Mais à fin décembre, je suis à 40% de remplissage, mais parce que j'avais beaucoup de créneaux, j'ai vachement rationalisé, j'ai réduit le nombre de créneaux en fin d'année. Donc ça, c'est sur le global. En fin d'année, j'ai doublé mon remplissage par rapport à l'ouverture en septembre. Donc, c'est déjà hyper positif. Et voilà, j'ai ce décalage de quatre mois qui fait que forcément, c'est quatre mois aussi de trésorerie qu'il faut aller chercher. D'accord. Mais là, ça y est, janvier, grosse période, tu le disais, et une saisonnalité. Septembre, c'en est une. Mais j'étais sur ma période d'ouverture. Je ne l'ai pas raté, mais je pense que quand tu ouvres, je pense que ça met bien six mois pour décoller. Et là, je suis arrivée sur une deuxième grosse période. L'avantage d'ouvrir en septembre, c'est que janvier arrive rapidement. un peu avant les six mois, ce qui m'a permis de, avant six mois, la faire un super mois. J'ai plus que doublé mon chiffre d'affaires. sur le mois de janvier. J'ai pas raté le coche, j'ai fait des offres.

  • Speaker #1

    Et oui, t'as changé ton pricing, t'as fait des offres aux promos et tout.

  • Speaker #2

    Exactement, mais qui étaient hyper intéressantes pour les clients. Mais pour moi aussi, j'ai essayé de les fidéliser. Je suis restée sur mes packs, mais j'ai offert des cours en plus pour qu'ils viennent plus plutôt qu'ils payent moins. Mais ça leur permet d'avoir finalement des cours à tarifs intéressants. Et derrière, grâce à un super accompagnement et un super lieu. Et l'idée, c'est que Il continue à venir et ce ne sont pas juste des bonnes résolutions que j'en ai.

  • Speaker #1

    Bon, c'est trop bien. On pourrait faire tout un épisode entier, je pense, sur tous les KPI que tu suis. Mais on va revenir. On fera le point un peu plus tard. Là, ce n'est même pas encore au six mois, même pas la mi-année. Mais tu la sens comment l'année 2025, là, Marion ?

  • Speaker #2

    Pour moi, l'année 2025, c'est vraiment l'année du développement. Je pense qu'on va, j'espère, avant l'été, atteindre justement ce niveau de rentabilité. Ne pas rater le coche du summer body. Il y a une troisième étape qui est dans l'année, qui est mai-juin pour tous les retardataires à Kizilmars. Dans deux mois, on est sur la plage. Et puis refaire une chouette rentrée de septembre. Peut-être faire en sorte que William puisse venir plus qu'en temps partiel, pour me dégager encore plus de temps. D'aller chercher du chiffre d'affaires en dehors des murs. Ça, c'est un vrai levier aussi. D'aller auprès des entreprises qui peuvent privatiser le lieu, mais que je peux accompagner aussi dans leurs locaux, que je peux emmener. en dehors des murs et essayer de trouver de nouveaux leviers de développement. Et puis pourquoi pas, moi, là ça y est, ça m'a donné envie, j'ai déjà envie de... Je re-regarde des espaces, j'ai envie d'en ouvrir un deuxième. Je crois qu'on est picousés.

  • Speaker #1

    Moi je sens, là Marion, pour toi, j'arrive à lire l'avenir, tu sais, c'est une de mes compétences. Je sens que tu vas franchiser Boulder, comme ça tu pourras ouvrir plein de lieux et tu pourras avoir un peu de revenus, dit passifs, grâce à ce modèle de la franchise. Le jour où tu le fais, on refait un épisode parce que je cherche désespérément quelqu'un qui me raconte comment il a ouvert sa franchise. Et créer des revenus passifs grâce à ça. Marion, c'était un grand plaisir. Le dernier truc avec lequel on va se quitter, comment on peut t'aider à faire croître Bolder ? Même si on n'est pas à Nantais, par exemple, qu'est-ce qu'on peut faire pour toi ?

  • Speaker #2

    Eh bien, il faut en parler, il faut partager, il faut venir à Nantes voir ses copains, parce qu'on a tous des potes qui vivent à Nantes, c'est sûr. Et venir faire un cours de boxe ou de cross-training ou de yoga et ensuite rester boire un café et on discutera et je pourrai vous raconter toutes les petites anecdotes avec plaisir.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour ton témoignage solopreneur de la vraie vie. C'était trop cool.

  • Speaker #2

    Merci à toi. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Longue vie à toi et à Bolder.

  • Speaker #2

    Et bon cours de boxe.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le board sur les réseaux sociaux en me paguant. N'hésite pas à te manifester auprès de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus.

Share

Embed

You may also like

Description

Ouvrir un lieu physique en solo comme un restaurant, un coworking ou une salle de sport … c’est possible ou c’est de la folie ?


Financement, gestion quotidienne, création de communauté… quand on est solopreneur on peut avoir l’impression de devoir monter l’Everest. Pourtant, Marion Pageot-Raith l’a fait.


Fondatrice du studio de sport Bolder à Nantes, Marion te partage les coulisses de son parcours pour créer sa salle de sport en partant de zéro, tout en étant freelance en parallèle pour se financer. Pas de mise de départ, pas de réseau, juste une grosse dose de détermination et des stratégies très concrètes pour sortir son projet de terre, jour après jour.


📌 Comment passer d’une idée floue à un projet concret, même sans expérience dans le secteur ?

📌 Comment financer la création d’un lieu physique quand on est solopreneur ?

📌 Comment Marion a créé une communauté avant même l’ouverture de sa salle de sport pour trouver ses premiers clients ?

📌 Comment organiser sa semaine pour faire tourner un lieu sans s’épuiser ?

📌 Comment convaincre les banques et les investisseurs de te suivre ?

📌 Quelles erreurs éviter pour ne pas finir en burn-out à force de porter toutes les casquettes ?

📌 Comment créer un lieu rentable et assurer un maximum de trésorerie ?


Un épisode à ne pas manquer si tu veux monter un projet dans la vraie vie et trouver des clés concrètes pour le financer, le lancer et surtout… le rentabiliser.


💌 Retrouve tous mes conseils solopreneur, mes astuces solopreneur, et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Soutiens gratuitement Le Board en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify, ou en le partageant sur tes réseaux. Chaque retour me booste (et une petite surprise t’attend pour chaque avis).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant. Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux : Rien à prouver - Yseult


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus.

  • Speaker #1

    Alors Marion, ceci n'est pas un entretien avec ton banquier pour savoir s'il a fait un bon retour sur investissement sur son prêt. On est entre amis, on est entre nous mais dans le board, j'adore build in public donc construire en public, partager les revenus, les gains, la marge, les coûts. Pour aussi que les gens ne se lancent pas en slip, tu vois, dans l'aventure d'ouvrir un lieu comme ça et se disent après, ah bah merde, ça ne marche pas. Tout ça, tu l'avais anticipé. Il y a une forme de, j'imagine, de saisonnalité. Tu as dit, j'ai ouvert en septembre, ce n'était pas le meilleur moment. Combien ça gagne ? Combien tu espères gagner ? À partir de quand tu vas te payer ? Est-ce que tu peux nous faire un peu le récit, mois par mois ? Quels sont peut-être les indicateurs aussi que tu regardes ? Voilà, et combien tu as dû payer de trucs au début ? Enfin voilà, on veut tout savoir un peu, voyager un peu dans ton business plan pour voir comment ça pourra nous inspirer, nous aussi.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors déjà, j'en ai un peu parlé tout à l'heure, mais sur les 300 000 euros d'investissement de base, il y avait une grosse partie qui était liée aux travaux. Évidemment, comme j'ai un lieu et qui était en plus un lieu brut de béton. Brut de béton, ça veut dire qu'il n'y avait vraiment rien. Il y a juste les poutres et le béton. Donc, il y avait beaucoup de travaux. Il y a évidemment un investissement de départ parce qu'il y a du matériel. Je n'ai pas de grosse machine. Je n'ai pas voulu faire de grosse machine en autonomie parce que ça, c'est le positionnement du lieu. On rappelle, on n'est que sur des cours collectifs en petits groupes. Donc j'ai choisi, c'était aussi une volonté de choisir que du petit matériel.

  • Speaker #1

    T'es bien corrigée par les profs et tout ça.

  • Speaker #2

    Ouais, exactement, t'es bien corrigée et t'as quand même du petit matériel, des poids, des kettlebells, des haltères, qui te permettent des PAX, des choses malignes qui ne prennent pas trop de place, mais qui te font bien transpirer quand même. Et des super coachs, évidemment.

  • Speaker #1

    Et ça, il faut prévoir combien ? Je ne sais pas, moi je regarde tes armoires, les trucs derrière moi, j'ai aucune idée de combien ça coûte. Je vois que c'est du bon matos, propre et neuf, mais ça coûte combien tout ça ?

  • Speaker #2

    En gros, t'as un peu de tout, mais j'ai voulu prendre du matos de qualité pour l'avoir dans la durée. Et donc, globalement, tout ce qui est matériel, un peu de déco, parce que pareil, le lieu est un peu chiadé, etc. J'avais un budget de 25 000 euros pour tout ce qui était la sono aussi. J'ai pris une réenceinte assez chouette. Tout ça, globalement, 25 000 euros au démarrage. Tu as à peu près 200 000 euros de travaux. Ça, c'est pareil, les banques n'aiment pas forcément les financer. Mais là, ça va vite. Plus des aléas, etc. Et ensuite, tu as tous les faux frais. Des experts comptables juridiques, etc. Globalement...

  • Speaker #1

    Tu m'avais dit un truc, attends, moi ça me fait délirer, je rebondis. Ton stop trottoir, le truc pour dire, coucou, on est là, venez boire un café, ça coûte combien ça ?

  • Speaker #2

    C'était dans les 5 ou 600 euros, je crois.

  • Speaker #1

    Tous les trucs auxquels on ne pense pas, parce que nous, on est dans le numérique, on est là, ok, je fais un post LinkedIn et puis boum, ça nous coûte du temps. Tu vois, c'est intéressant de voir aussi, tu es dans une logique street marketing et tout ça, c'est des autorisations qui... des dépôts de marques, du design de ton espace. Donc c'est vrai que ça rajoute le côté 3D, ça rajoute aussi pas mal de coûts.

  • Speaker #2

    Clairement. Et dans les coûts, d'ailleurs, je ne l'ai pas mentionné, mais c'est hyper important. Je me suis accompagnée d'une agence créée à Nantes qui s'appelle Ausha pour vraiment me créer une identité graphique forte. Parce que, toujours pareil, c'est ça qui... En fait, quand tu crées une communauté, il faut que les gens se projettent dans ton lieu, mais aussi se sentent appartenir à une marque qu'ils aiment bien. Et donc, voilà, ils ont fait un super travail et ça faisait partie aussi de l'adressement.

  • Speaker #1

    Ouais, donc il n'y a pas que le hard, les gros poids, tout ça. Il y a le soft aussi. Et ça, c'est intéressant dans ton approche, parce que je pense que quelqu'un qui serait peut-être coach sportif à la base n'aurait pas forcément pensé à ça. Il aurait pu s'investir, tu vois, j'en sais rien, sur du matos ou quoi. Et toi, tu as senti aussi le côté un peu soft power derrière de créer une marque, en fait, qui dépasse le simple sport, mais qui est aussi sur la convivialité. Trop, trop bien.

  • Speaker #2

    Plus Archie, évidemment, pour t'accompagner, tout ce qui est design d'espace. Voilà, Gwenaëlle. Tout ça, ce sont les frais de démarrage.

  • Speaker #1

    Tu as une double activité, sport et restauration.

  • Speaker #2

    Donc ça,

  • Speaker #1

    pareil, d'un point de vue purement business, diversifié, on sait que c'est gagné sur le long terme, mais au début,

  • Speaker #2

    c'est chaud. Oui, et c'est même une triple activité. Pour rappel du concept, on est sur un studio de sport, café, petite restauration, et salle de soins, salle de pratique, en location à des praticiens de santé. Il y a les trois espaces dans le lieu. C'est un 60 m² et chaque espace est vraiment dédié.

  • Speaker #1

    Et ça représente quelle proportion de ton chiffre d'affaires, les trois ?

  • Speaker #2

    En gros, le gros du projet, c'est quand même la partie sport. C'est 75% du chiffre d'affaires. 15% sur la restauration et le café. Et 10% sur tout ce qui est location événementielle et location par les praticiens.

  • Speaker #1

    Alors, ce qui est intéressant quand même, c'est que ton 15%, ça a l'air d'être pipi de chat. Et on se dit, pourquoi elle fait du café, Marion ? Parce que c'est chiant, elle devrait se concentrer sur le sport. Mais en fait, c'est ton levier d'acquisition aussi pour les sports. Et ce qui rend un café, puis après,

  • Speaker #2

    c'est ça. C'est un peu ma vitrine. Les gens rentrent par le café, trop mal. C'est ce que tu vois de l'extérieur. Donc, il y a des gens qui viennent juste boire un café ou juste déjeuner le midi et qui tendent les yeux comme ça, qui voient un studio de sport et disent « Ah, d'accord, on peut en plus faire du sport » , qui entendent parfois des coups, genre faire de la boxe, ça les intrigue. Donc, c'est un super levier d'acquisition. Et c'est évidemment un confort et surtout un lieu dans lequel on se retrouve et de fidélisation, du coup, de mes clients sport aussi. Donc, c'est dans les deux sens.

  • Speaker #1

    Alors pour finir sur les chiffres quand même, ça te coûte combien en frais fixes par mois ? Parce que ça, c'est un peu le côté stressant, je trouve aussi, d'avoir un vrai business. Parce que moi, demain, si je veux, je coupe tous mes logiciels. Et puis voilà, si je suis en arrêt maladie ou je ne sais pas quoi. Toi,

  • Speaker #2

    ça te coûte combien ? Non, sauf que là, tu as de l'eau chaude avec des douches, tu as de l'électricité beaucoup. Quoi ? Tu mets de l'eau chaude ? Oui, oui.

  • Speaker #1

    Pas bon pour le mal ?

  • Speaker #2

    Non, c'est vrai. C'est bien les douches glacées. Prenez des douches froides. Non, tu as beaucoup de charges fixes, tu as quelques charges variables, mais globalement, tu as entre 12 et 15 000 euros, on va dire au démarrage, 12 000 euros de charges mensuelles qu'il faut réussir à couvrir. Ensuite, tu as les emprunts, on a appris tout à l'heure, tu as à peu près 3 000 euros. En plus ? Oui, en plus. Si tant est, aujourd'hui j'ai le salaire de William, pour l'instant je n'ai pas le mien, mais ce que j'avais prévu dans mon BP, un salaire, c'est chargé, donc ça va très vite. parce que tu as un peu vite arrivé à 6 000 euros par mois de charge salariale. Globalement, sincèrement, par mois, tu es entre 20 et 25 000 euros de dépenses.

  • Speaker #1

    Ok, minimum. Et comment ça se passe les premiers mois d'ouverture ? C'est à partir de quand que tu espères être rentable ? Parce que je crois que ce n'est pas au début, ce n'est pas possible. Tout ce que tu as comme frais, c'est quoi le point de break-even ?

  • Speaker #2

    En gros, ce n'est pas possible parce qu'au démarrage, ce qu'il te faut, c'est du remplissage sur tes cours. 75 % de mon chiffre d'affaires, c'est le sport. Le café, ça tourne plutôt bien. Dès le début, ça a bien pris. Mais c'était seulement, entre guillemets, c'est déjà ça, mes 15% du chiffre. Mais tout le reste, c'est sur le sport. Ton remplissage, c'est le nerf de la guerre. Évidemment, pour ouvrir... En tout cas, la stratégie que j'ai adoptée, c'est d'avoir beaucoup de créneaux pour voir ensuite, essayer d'ajuster. En fait, là, je fais un jeu de puzzle. D'autres casquettes encore, mais c'est vraiment du Tetris où j'ai mis beaucoup de cours, voir ce qui, spontanément, prenait le plus que d'autres. Sauf que j'ai eu plusieurs cours qui n'étaient évidemment pas remplis, voire très peu à une ou deux personnes. Tu ne peux pas casser la dynamique en annulant tous les cours remplis à une personne les trois premiers mois, sinon les gens vont se dire « bon ben c'est sympa mais ça ne marche pas très bien » . Du coup, évidemment je rémunère les coachs aussi, donc ça c'est aussi une charge assez importante. On va dire que c'est à peu près 3000 euros par mois, les coachs. Donc évidemment au début c'est compliqué. J'ai pris un petit peu de retard par rapport à ce que j'avais estimé. Ça, c'est l'expérience. Maintenant, je saurais. Pour le deuxième, le deuxième boulder. Quand tu vas faire le remplissage. Exactement. Le remplissage que j'espérais faire, ça y est, je le fais au quatrième mois.

  • Speaker #1

    Et t'es à combien aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Je suis à, on va dire, hormis janvier qui est un super mois et j'ai hâte de faire le bilan, mais j'ai mes premiers cours full à

  • Speaker #1

    100%. Je vais vous mettre les screenshots, c'est trop intéressant de Marion dans la newsletter.

  • Speaker #2

    Mais à fin décembre, je suis à 40% de remplissage, mais parce que j'avais beaucoup de créneaux, j'ai vachement rationalisé, j'ai réduit le nombre de créneaux en fin d'année. Donc ça, c'est sur le global. En fin d'année, j'ai doublé mon remplissage par rapport à l'ouverture en septembre. Donc, c'est déjà hyper positif. Et voilà, j'ai ce décalage de quatre mois qui fait que forcément, c'est quatre mois aussi de trésorerie qu'il faut aller chercher. D'accord. Mais là, ça y est, janvier, grosse période, tu le disais, et une saisonnalité. Septembre, c'en est une. Mais j'étais sur ma période d'ouverture. Je ne l'ai pas raté, mais je pense que quand tu ouvres, je pense que ça met bien six mois pour décoller. Et là, je suis arrivée sur une deuxième grosse période. L'avantage d'ouvrir en septembre, c'est que janvier arrive rapidement. un peu avant les six mois, ce qui m'a permis de, avant six mois, la faire un super mois. J'ai plus que doublé mon chiffre d'affaires. sur le mois de janvier. J'ai pas raté le coche, j'ai fait des offres.

  • Speaker #1

    Et oui, t'as changé ton pricing, t'as fait des offres aux promos et tout.

  • Speaker #2

    Exactement, mais qui étaient hyper intéressantes pour les clients. Mais pour moi aussi, j'ai essayé de les fidéliser. Je suis restée sur mes packs, mais j'ai offert des cours en plus pour qu'ils viennent plus plutôt qu'ils payent moins. Mais ça leur permet d'avoir finalement des cours à tarifs intéressants. Et derrière, grâce à un super accompagnement et un super lieu. Et l'idée, c'est que Il continue à venir et ce ne sont pas juste des bonnes résolutions que j'en ai.

  • Speaker #1

    Bon, c'est trop bien. On pourrait faire tout un épisode entier, je pense, sur tous les KPI que tu suis. Mais on va revenir. On fera le point un peu plus tard. Là, ce n'est même pas encore au six mois, même pas la mi-année. Mais tu la sens comment l'année 2025, là, Marion ?

  • Speaker #2

    Pour moi, l'année 2025, c'est vraiment l'année du développement. Je pense qu'on va, j'espère, avant l'été, atteindre justement ce niveau de rentabilité. Ne pas rater le coche du summer body. Il y a une troisième étape qui est dans l'année, qui est mai-juin pour tous les retardataires à Kizilmars. Dans deux mois, on est sur la plage. Et puis refaire une chouette rentrée de septembre. Peut-être faire en sorte que William puisse venir plus qu'en temps partiel, pour me dégager encore plus de temps. D'aller chercher du chiffre d'affaires en dehors des murs. Ça, c'est un vrai levier aussi. D'aller auprès des entreprises qui peuvent privatiser le lieu, mais que je peux accompagner aussi dans leurs locaux, que je peux emmener. en dehors des murs et essayer de trouver de nouveaux leviers de développement. Et puis pourquoi pas, moi, là ça y est, ça m'a donné envie, j'ai déjà envie de... Je re-regarde des espaces, j'ai envie d'en ouvrir un deuxième. Je crois qu'on est picousés.

  • Speaker #1

    Moi je sens, là Marion, pour toi, j'arrive à lire l'avenir, tu sais, c'est une de mes compétences. Je sens que tu vas franchiser Boulder, comme ça tu pourras ouvrir plein de lieux et tu pourras avoir un peu de revenus, dit passifs, grâce à ce modèle de la franchise. Le jour où tu le fais, on refait un épisode parce que je cherche désespérément quelqu'un qui me raconte comment il a ouvert sa franchise. Et créer des revenus passifs grâce à ça. Marion, c'était un grand plaisir. Le dernier truc avec lequel on va se quitter, comment on peut t'aider à faire croître Bolder ? Même si on n'est pas à Nantais, par exemple, qu'est-ce qu'on peut faire pour toi ?

  • Speaker #2

    Eh bien, il faut en parler, il faut partager, il faut venir à Nantes voir ses copains, parce qu'on a tous des potes qui vivent à Nantes, c'est sûr. Et venir faire un cours de boxe ou de cross-training ou de yoga et ensuite rester boire un café et on discutera et je pourrai vous raconter toutes les petites anecdotes avec plaisir.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour ton témoignage solopreneur de la vraie vie. C'était trop cool.

  • Speaker #2

    Merci à toi. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Longue vie à toi et à Bolder.

  • Speaker #2

    Et bon cours de boxe.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le board sur les réseaux sociaux en me paguant. N'hésite pas à te manifester auprès de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus.

Description

Ouvrir un lieu physique en solo comme un restaurant, un coworking ou une salle de sport … c’est possible ou c’est de la folie ?


Financement, gestion quotidienne, création de communauté… quand on est solopreneur on peut avoir l’impression de devoir monter l’Everest. Pourtant, Marion Pageot-Raith l’a fait.


Fondatrice du studio de sport Bolder à Nantes, Marion te partage les coulisses de son parcours pour créer sa salle de sport en partant de zéro, tout en étant freelance en parallèle pour se financer. Pas de mise de départ, pas de réseau, juste une grosse dose de détermination et des stratégies très concrètes pour sortir son projet de terre, jour après jour.


📌 Comment passer d’une idée floue à un projet concret, même sans expérience dans le secteur ?

📌 Comment financer la création d’un lieu physique quand on est solopreneur ?

📌 Comment Marion a créé une communauté avant même l’ouverture de sa salle de sport pour trouver ses premiers clients ?

📌 Comment organiser sa semaine pour faire tourner un lieu sans s’épuiser ?

📌 Comment convaincre les banques et les investisseurs de te suivre ?

📌 Quelles erreurs éviter pour ne pas finir en burn-out à force de porter toutes les casquettes ?

📌 Comment créer un lieu rentable et assurer un maximum de trésorerie ?


Un épisode à ne pas manquer si tu veux monter un projet dans la vraie vie et trouver des clés concrètes pour le financer, le lancer et surtout… le rentabiliser.


💌 Retrouve tous mes conseils solopreneur, mes astuces solopreneur, et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Soutiens gratuitement Le Board en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify, ou en le partageant sur tes réseaux. Chaque retour me booste (et une petite surprise t’attend pour chaque avis).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant. Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !


Crédits musicaux : Rien à prouver - Yseult


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus.

  • Speaker #1

    Alors Marion, ceci n'est pas un entretien avec ton banquier pour savoir s'il a fait un bon retour sur investissement sur son prêt. On est entre amis, on est entre nous mais dans le board, j'adore build in public donc construire en public, partager les revenus, les gains, la marge, les coûts. Pour aussi que les gens ne se lancent pas en slip, tu vois, dans l'aventure d'ouvrir un lieu comme ça et se disent après, ah bah merde, ça ne marche pas. Tout ça, tu l'avais anticipé. Il y a une forme de, j'imagine, de saisonnalité. Tu as dit, j'ai ouvert en septembre, ce n'était pas le meilleur moment. Combien ça gagne ? Combien tu espères gagner ? À partir de quand tu vas te payer ? Est-ce que tu peux nous faire un peu le récit, mois par mois ? Quels sont peut-être les indicateurs aussi que tu regardes ? Voilà, et combien tu as dû payer de trucs au début ? Enfin voilà, on veut tout savoir un peu, voyager un peu dans ton business plan pour voir comment ça pourra nous inspirer, nous aussi.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Alors déjà, j'en ai un peu parlé tout à l'heure, mais sur les 300 000 euros d'investissement de base, il y avait une grosse partie qui était liée aux travaux. Évidemment, comme j'ai un lieu et qui était en plus un lieu brut de béton. Brut de béton, ça veut dire qu'il n'y avait vraiment rien. Il y a juste les poutres et le béton. Donc, il y avait beaucoup de travaux. Il y a évidemment un investissement de départ parce qu'il y a du matériel. Je n'ai pas de grosse machine. Je n'ai pas voulu faire de grosse machine en autonomie parce que ça, c'est le positionnement du lieu. On rappelle, on n'est que sur des cours collectifs en petits groupes. Donc j'ai choisi, c'était aussi une volonté de choisir que du petit matériel.

  • Speaker #1

    T'es bien corrigée par les profs et tout ça.

  • Speaker #2

    Ouais, exactement, t'es bien corrigée et t'as quand même du petit matériel, des poids, des kettlebells, des haltères, qui te permettent des PAX, des choses malignes qui ne prennent pas trop de place, mais qui te font bien transpirer quand même. Et des super coachs, évidemment.

  • Speaker #1

    Et ça, il faut prévoir combien ? Je ne sais pas, moi je regarde tes armoires, les trucs derrière moi, j'ai aucune idée de combien ça coûte. Je vois que c'est du bon matos, propre et neuf, mais ça coûte combien tout ça ?

  • Speaker #2

    En gros, t'as un peu de tout, mais j'ai voulu prendre du matos de qualité pour l'avoir dans la durée. Et donc, globalement, tout ce qui est matériel, un peu de déco, parce que pareil, le lieu est un peu chiadé, etc. J'avais un budget de 25 000 euros pour tout ce qui était la sono aussi. J'ai pris une réenceinte assez chouette. Tout ça, globalement, 25 000 euros au démarrage. Tu as à peu près 200 000 euros de travaux. Ça, c'est pareil, les banques n'aiment pas forcément les financer. Mais là, ça va vite. Plus des aléas, etc. Et ensuite, tu as tous les faux frais. Des experts comptables juridiques, etc. Globalement...

  • Speaker #1

    Tu m'avais dit un truc, attends, moi ça me fait délirer, je rebondis. Ton stop trottoir, le truc pour dire, coucou, on est là, venez boire un café, ça coûte combien ça ?

  • Speaker #2

    C'était dans les 5 ou 600 euros, je crois.

  • Speaker #1

    Tous les trucs auxquels on ne pense pas, parce que nous, on est dans le numérique, on est là, ok, je fais un post LinkedIn et puis boum, ça nous coûte du temps. Tu vois, c'est intéressant de voir aussi, tu es dans une logique street marketing et tout ça, c'est des autorisations qui... des dépôts de marques, du design de ton espace. Donc c'est vrai que ça rajoute le côté 3D, ça rajoute aussi pas mal de coûts.

  • Speaker #2

    Clairement. Et dans les coûts, d'ailleurs, je ne l'ai pas mentionné, mais c'est hyper important. Je me suis accompagnée d'une agence créée à Nantes qui s'appelle Ausha pour vraiment me créer une identité graphique forte. Parce que, toujours pareil, c'est ça qui... En fait, quand tu crées une communauté, il faut que les gens se projettent dans ton lieu, mais aussi se sentent appartenir à une marque qu'ils aiment bien. Et donc, voilà, ils ont fait un super travail et ça faisait partie aussi de l'adressement.

  • Speaker #1

    Ouais, donc il n'y a pas que le hard, les gros poids, tout ça. Il y a le soft aussi. Et ça, c'est intéressant dans ton approche, parce que je pense que quelqu'un qui serait peut-être coach sportif à la base n'aurait pas forcément pensé à ça. Il aurait pu s'investir, tu vois, j'en sais rien, sur du matos ou quoi. Et toi, tu as senti aussi le côté un peu soft power derrière de créer une marque, en fait, qui dépasse le simple sport, mais qui est aussi sur la convivialité. Trop, trop bien.

  • Speaker #2

    Plus Archie, évidemment, pour t'accompagner, tout ce qui est design d'espace. Voilà, Gwenaëlle. Tout ça, ce sont les frais de démarrage.

  • Speaker #1

    Tu as une double activité, sport et restauration.

  • Speaker #2

    Donc ça,

  • Speaker #1

    pareil, d'un point de vue purement business, diversifié, on sait que c'est gagné sur le long terme, mais au début,

  • Speaker #2

    c'est chaud. Oui, et c'est même une triple activité. Pour rappel du concept, on est sur un studio de sport, café, petite restauration, et salle de soins, salle de pratique, en location à des praticiens de santé. Il y a les trois espaces dans le lieu. C'est un 60 m² et chaque espace est vraiment dédié.

  • Speaker #1

    Et ça représente quelle proportion de ton chiffre d'affaires, les trois ?

  • Speaker #2

    En gros, le gros du projet, c'est quand même la partie sport. C'est 75% du chiffre d'affaires. 15% sur la restauration et le café. Et 10% sur tout ce qui est location événementielle et location par les praticiens.

  • Speaker #1

    Alors, ce qui est intéressant quand même, c'est que ton 15%, ça a l'air d'être pipi de chat. Et on se dit, pourquoi elle fait du café, Marion ? Parce que c'est chiant, elle devrait se concentrer sur le sport. Mais en fait, c'est ton levier d'acquisition aussi pour les sports. Et ce qui rend un café, puis après,

  • Speaker #2

    c'est ça. C'est un peu ma vitrine. Les gens rentrent par le café, trop mal. C'est ce que tu vois de l'extérieur. Donc, il y a des gens qui viennent juste boire un café ou juste déjeuner le midi et qui tendent les yeux comme ça, qui voient un studio de sport et disent « Ah, d'accord, on peut en plus faire du sport » , qui entendent parfois des coups, genre faire de la boxe, ça les intrigue. Donc, c'est un super levier d'acquisition. Et c'est évidemment un confort et surtout un lieu dans lequel on se retrouve et de fidélisation, du coup, de mes clients sport aussi. Donc, c'est dans les deux sens.

  • Speaker #1

    Alors pour finir sur les chiffres quand même, ça te coûte combien en frais fixes par mois ? Parce que ça, c'est un peu le côté stressant, je trouve aussi, d'avoir un vrai business. Parce que moi, demain, si je veux, je coupe tous mes logiciels. Et puis voilà, si je suis en arrêt maladie ou je ne sais pas quoi. Toi,

  • Speaker #2

    ça te coûte combien ? Non, sauf que là, tu as de l'eau chaude avec des douches, tu as de l'électricité beaucoup. Quoi ? Tu mets de l'eau chaude ? Oui, oui.

  • Speaker #1

    Pas bon pour le mal ?

  • Speaker #2

    Non, c'est vrai. C'est bien les douches glacées. Prenez des douches froides. Non, tu as beaucoup de charges fixes, tu as quelques charges variables, mais globalement, tu as entre 12 et 15 000 euros, on va dire au démarrage, 12 000 euros de charges mensuelles qu'il faut réussir à couvrir. Ensuite, tu as les emprunts, on a appris tout à l'heure, tu as à peu près 3 000 euros. En plus ? Oui, en plus. Si tant est, aujourd'hui j'ai le salaire de William, pour l'instant je n'ai pas le mien, mais ce que j'avais prévu dans mon BP, un salaire, c'est chargé, donc ça va très vite. parce que tu as un peu vite arrivé à 6 000 euros par mois de charge salariale. Globalement, sincèrement, par mois, tu es entre 20 et 25 000 euros de dépenses.

  • Speaker #1

    Ok, minimum. Et comment ça se passe les premiers mois d'ouverture ? C'est à partir de quand que tu espères être rentable ? Parce que je crois que ce n'est pas au début, ce n'est pas possible. Tout ce que tu as comme frais, c'est quoi le point de break-even ?

  • Speaker #2

    En gros, ce n'est pas possible parce qu'au démarrage, ce qu'il te faut, c'est du remplissage sur tes cours. 75 % de mon chiffre d'affaires, c'est le sport. Le café, ça tourne plutôt bien. Dès le début, ça a bien pris. Mais c'était seulement, entre guillemets, c'est déjà ça, mes 15% du chiffre. Mais tout le reste, c'est sur le sport. Ton remplissage, c'est le nerf de la guerre. Évidemment, pour ouvrir... En tout cas, la stratégie que j'ai adoptée, c'est d'avoir beaucoup de créneaux pour voir ensuite, essayer d'ajuster. En fait, là, je fais un jeu de puzzle. D'autres casquettes encore, mais c'est vraiment du Tetris où j'ai mis beaucoup de cours, voir ce qui, spontanément, prenait le plus que d'autres. Sauf que j'ai eu plusieurs cours qui n'étaient évidemment pas remplis, voire très peu à une ou deux personnes. Tu ne peux pas casser la dynamique en annulant tous les cours remplis à une personne les trois premiers mois, sinon les gens vont se dire « bon ben c'est sympa mais ça ne marche pas très bien » . Du coup, évidemment je rémunère les coachs aussi, donc ça c'est aussi une charge assez importante. On va dire que c'est à peu près 3000 euros par mois, les coachs. Donc évidemment au début c'est compliqué. J'ai pris un petit peu de retard par rapport à ce que j'avais estimé. Ça, c'est l'expérience. Maintenant, je saurais. Pour le deuxième, le deuxième boulder. Quand tu vas faire le remplissage. Exactement. Le remplissage que j'espérais faire, ça y est, je le fais au quatrième mois.

  • Speaker #1

    Et t'es à combien aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Je suis à, on va dire, hormis janvier qui est un super mois et j'ai hâte de faire le bilan, mais j'ai mes premiers cours full à

  • Speaker #1

    100%. Je vais vous mettre les screenshots, c'est trop intéressant de Marion dans la newsletter.

  • Speaker #2

    Mais à fin décembre, je suis à 40% de remplissage, mais parce que j'avais beaucoup de créneaux, j'ai vachement rationalisé, j'ai réduit le nombre de créneaux en fin d'année. Donc ça, c'est sur le global. En fin d'année, j'ai doublé mon remplissage par rapport à l'ouverture en septembre. Donc, c'est déjà hyper positif. Et voilà, j'ai ce décalage de quatre mois qui fait que forcément, c'est quatre mois aussi de trésorerie qu'il faut aller chercher. D'accord. Mais là, ça y est, janvier, grosse période, tu le disais, et une saisonnalité. Septembre, c'en est une. Mais j'étais sur ma période d'ouverture. Je ne l'ai pas raté, mais je pense que quand tu ouvres, je pense que ça met bien six mois pour décoller. Et là, je suis arrivée sur une deuxième grosse période. L'avantage d'ouvrir en septembre, c'est que janvier arrive rapidement. un peu avant les six mois, ce qui m'a permis de, avant six mois, la faire un super mois. J'ai plus que doublé mon chiffre d'affaires. sur le mois de janvier. J'ai pas raté le coche, j'ai fait des offres.

  • Speaker #1

    Et oui, t'as changé ton pricing, t'as fait des offres aux promos et tout.

  • Speaker #2

    Exactement, mais qui étaient hyper intéressantes pour les clients. Mais pour moi aussi, j'ai essayé de les fidéliser. Je suis restée sur mes packs, mais j'ai offert des cours en plus pour qu'ils viennent plus plutôt qu'ils payent moins. Mais ça leur permet d'avoir finalement des cours à tarifs intéressants. Et derrière, grâce à un super accompagnement et un super lieu. Et l'idée, c'est que Il continue à venir et ce ne sont pas juste des bonnes résolutions que j'en ai.

  • Speaker #1

    Bon, c'est trop bien. On pourrait faire tout un épisode entier, je pense, sur tous les KPI que tu suis. Mais on va revenir. On fera le point un peu plus tard. Là, ce n'est même pas encore au six mois, même pas la mi-année. Mais tu la sens comment l'année 2025, là, Marion ?

  • Speaker #2

    Pour moi, l'année 2025, c'est vraiment l'année du développement. Je pense qu'on va, j'espère, avant l'été, atteindre justement ce niveau de rentabilité. Ne pas rater le coche du summer body. Il y a une troisième étape qui est dans l'année, qui est mai-juin pour tous les retardataires à Kizilmars. Dans deux mois, on est sur la plage. Et puis refaire une chouette rentrée de septembre. Peut-être faire en sorte que William puisse venir plus qu'en temps partiel, pour me dégager encore plus de temps. D'aller chercher du chiffre d'affaires en dehors des murs. Ça, c'est un vrai levier aussi. D'aller auprès des entreprises qui peuvent privatiser le lieu, mais que je peux accompagner aussi dans leurs locaux, que je peux emmener. en dehors des murs et essayer de trouver de nouveaux leviers de développement. Et puis pourquoi pas, moi, là ça y est, ça m'a donné envie, j'ai déjà envie de... Je re-regarde des espaces, j'ai envie d'en ouvrir un deuxième. Je crois qu'on est picousés.

  • Speaker #1

    Moi je sens, là Marion, pour toi, j'arrive à lire l'avenir, tu sais, c'est une de mes compétences. Je sens que tu vas franchiser Boulder, comme ça tu pourras ouvrir plein de lieux et tu pourras avoir un peu de revenus, dit passifs, grâce à ce modèle de la franchise. Le jour où tu le fais, on refait un épisode parce que je cherche désespérément quelqu'un qui me raconte comment il a ouvert sa franchise. Et créer des revenus passifs grâce à ça. Marion, c'était un grand plaisir. Le dernier truc avec lequel on va se quitter, comment on peut t'aider à faire croître Bolder ? Même si on n'est pas à Nantais, par exemple, qu'est-ce qu'on peut faire pour toi ?

  • Speaker #2

    Eh bien, il faut en parler, il faut partager, il faut venir à Nantes voir ses copains, parce qu'on a tous des potes qui vivent à Nantes, c'est sûr. Et venir faire un cours de boxe ou de cross-training ou de yoga et ensuite rester boire un café et on discutera et je pourrai vous raconter toutes les petites anecdotes avec plaisir.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour ton témoignage solopreneur de la vraie vie. C'était trop cool.

  • Speaker #2

    Merci à toi. Merci à toi.

  • Speaker #1

    Longue vie à toi et à Bolder.

  • Speaker #2

    Et bon cours de boxe.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le board sur les réseaux sociaux en me paguant. N'hésite pas à te manifester auprès de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus.

Share

Embed

You may also like