- Speaker #0
Hello, moi c'est Priscillia, alias LadyWeb. J'accompagne depuis 2018 les marques de la filière équine dans leur marketing et le référencement naturel de leur site. Bienvenue dans le club, le podcast dédié au marketing et caisse. Tu vas y trouver des méthodes, des stratégies et des actions faciles et rapides à mettre en place, que ce soit au niveau marketing ou purement SEO. Vos programmes ? Des sessions solo ? Puis je te partage mes meilleurs conseils. mais aussi des interviews exclusives d'entrepreneurs de la filière Eclin et d'experts reconnus du secteur. Parce que la filière Eclin est unie, ce podcast est là pour t'aider à adapter les stratégies marketing à ce secteur si particulier et si diversifié. Prêt à donner de l'impulsion à ton entreprise ? C'est parti ! Piste à main gauche !
- Speaker #1
Bonjour Angélique !
- Speaker #2
Bonjour Priscilla !
- Speaker #1
Je suis ravie de t'avoir dans ce nouvel épisode du Club, parce que du coup ça fait quelques temps qu'on s'est rencontrés, et quand j'ai lancé le podcast, j'avais vraiment envie de t'inviter, d'être sur ma liste, parce que je trouve que t'as une super communication, que tu vas avoir plein de choses à nous dire, un parcours hyper intéressant, donc je pense que ça va être super cool. Je suis très contente de t'avoir !
- Speaker #2
aujourd'hui. Eh bien, écoute, je suis très touchée de tes mots. Je suis ravie aussi d'être accueillie sur ce podcast. Je suis ravie d'échanger avec toi et avec toute ta communauté pour partager sur cette histoire de communication, de marketing. En sachant que je suis touchée que tu me dises que tu aimes mon côté, enfin ma communication, parce qu'actuellement, ces derniers temps, je suis à 10% de ce que je suis capable de faire. Et tu as peut-être vu peut-être aller 30 ou 40 de ce que j'ai l'ambition ou de ce que j'ai déjà fait par le passé. Donc, je suis ravie de partager avec ta communauté des idées, des pistes de com, ma manière de communiquer. Enfin, voilà. Merci du fond du cœur pour ça. Écoute,
- Speaker #1
on va apprendre plein de choses, j'en suis sûre. Alors, j'avais envie de démarrer avec une première question. On est en mode un peu… Là, on est à la détente. Photographe, ce n'est pas ton premier métier, si je ne me trompe pas. Qu'est-ce que tu faisais avant ? Ou alors, ce n'est pas tes études premières. Donc, raconte-nous ce que tu faisais avant. Qu'est-ce qui t'a donné envie de te lancer dans ce métier ?
- Speaker #2
Alors, exactement, photographe est mon métier actuel en tant qu'autodidacte. Je n'ai pas assez de formation pour devenir photographe. De toute façon, la majorité des formations en tant que photographe ne t'apprennent pas le métier ou la gestion du métier. Tu apprennes en fait les grands courants d'art artistique. Mais en fait, j'ai envie de dire... Ce n'est pas forcément ce qu'on cherche quand on peut être entrepreneur. J'ai beaucoup de confrères photographes qui ont fait des études de photographie et qui regrettent de ne pas avoir été éduqués à l'entreprise. Ils ont voulu être photographes pour être entrepreneurs. Moi, je suis issue du milieu équestre. J'ai été passionnée grâce à une amie qui est cavalière aujourd'hui. Elle s'appelle Audrey. Audrey, si tu écoutes ce podcast, big up à toi. Elle s'est mise à faire l'équitation à 6 ou 7 ans. Ça me passionnait comment elle me partageait ça. au cours du mercredi et du samedi. Et en fait, moi, j'étais un peu dégoûtée que mes parents puissent et ne veulent pas m'offrir des cours d'équitation. Et moi, le poney, le cheval, je l'ai d'abord vécu au travers des livres, des magazines, puisque je n'avais pas la télé. Et donc, j'ai lu, j'ai potassé, Cheval Magazine, Cheval Star, La Baie des Caramels, d'ailleurs, pour anecdote. À l'époque. Des trucs là. Voilà comment moi, j'ai grandi, j'ai mis du cheval et j'allais chaque été en colo. Et arrivé à la question du collège quand il faut t'orienter, moi je ne me voyais pas du tout partir dans des métiers de bureau, ça m'angoissait à mort, c'était entreprise, grosse boîte. Mes parents sont à ce truc-là, ça ne m'a jamais attiré du tout, ça me faisait même peur. Et moi je me sentais bien avec les chevaux, je me sentais bien dehors, je me suis dit, je vais travailler avec les chevaux. Donc je suis partie faire un lycée agricole en Touraine, lycée agricole option cheval, donc j'ai fait un BEP et un bac pro. Big Up a tout la communiqué, elle a toute la communauté du lycée agricole de Saint-Cyran-du-Jambon. Cœur sur vous. Un lycée qui est génial. On avait 200 chevaux sur place au lycée. Donc, nous, nous réécrits, on était dans les écuries. On montait deux fois par semaine. On avait des semaines de garde et on avait donc des semaines de formes, des stages par an. Et après, donc, j'ai travaillé. En fait, pendant 15 ans, j'ai travaillé en parallèle. J'avais deux métiers. J'étais un coude-lanche-cheval. Donc, j'ai fait, par exemple, j'ai fait naître des poulains pursants en Normandie. Je revenais par chez moi parce que je me suis fait embaucher avant même d'avoir eu mon bac dans les premiers hébergements insolites d'Ile-de-France. Donc ça n'a rien à voir, mais j'étais toujours dans le côté... nature dehors etc travailler dehors et j'ai pendant mes dix-quatre premières années j'ai aussi et comme ça entre eux les chevaux donc je partais en normandie pour les vendeux de ville je revenais pour les hébergements je repartais pour des poulinages je revenais pour les hébergements je repartais pour les saillies etc l'été avec la saison des sevrages etc donc non j'ai vraiment vécu tout ça j'ai aussi travaillé avec pour et avec des centres équestres avec aussi des écuries propriétaires J'ai été très peu cavalière parce que monter un cheval, ce n'est pas ce qui me passionnait le plus. Je n'ai jamais été à l'aise forcément à travailler un cheval pour le travailler. J'ai besoin de me mettre en relation, de créer une connexion avec le cheval. Et j'ai racheté ma jument à mon lycée. J'ai été aussi propriétaire pendant plus de dix ans. Et cette propriétaire, cette jument, ça a été vraiment une propriété coup de cœur. Et j'ai été propriétaire... En fait, c'est comme moi, je mets la phrase, elle est mal mise, mais... J'ai emmené la jument jusqu'au bout, c'est-à-dire que je l'ai préservée, elle a vécu jusqu'à presque ses comptants, parce qu'elle est morte juste avant le temps, le jour du confinement d'ailleurs, anecdote. Et j'ai aussi eu la chance, quand je suis, ce que j'ai un petit peu bougé en France, c'est quand je suis revenue sur mes terres cette année marnaise, j'ai eu l'opportunité en fait d'avoir ma jument sous mes fenêtres avec d'autres chevaux, et pendant 6 ou 7 ans, j'ai géré ma jument à domicile avec aussi des troupeaux. Donc l'hiver des vieux chevaux, et tout l'été, en gros de mars à... septembre je suis montée jusqu'à 15 chevaux parce que j'avais à disposition à peu près en 8 10 hectares qui était pas à moi c'était c'était un arrangement donc voilà j'ai eu plusieurs facettes autant des propriétaires d'être consommatrice de produits consommatrice aussi de de choses en propriétaire mais aussi de gérante de d'activités un petit peu biaisé et puis bah d'accord et là avant d'être avant d'être arrivé comme photographe et du coup pourquoi tu as décidé d'être photographe au final parce que j'ai remarqué que j'avais toujours, tu sais, dans les écuries, moi, ce que j'adorais, c'était de voir quand on lâchait les chevaux le matin, des attitudes, des moments où il passe une extension au trop, une encolure figée, un regard, une expression, un coup de cul. Quand je faisais, quand on était en Normandie, là, tu vois, les matins brumeux. Alors, tu avais des matins, tu voyais du brouillard qui était à fond. Et tu vois la lumière des écuries, ton collègue avec la bourrette de mâche qui fume comme ça, les chevaux qui s'agitent avec les... la fumée qui sert des nerfs. Là, tu fais un arrêt sur image dans ta tête, tu vois, où tu lâches ton cheval le matin avec le brouillard, le soleil qui se lève, le cheval dans la brume, la queue en l'air, le cheval plein de vapeur. Et en fait, j'avais déjà des images comme ça qui se fixaient dans ma tête, même en plein été, tu vois, en avril, le poulain qui dort dans les pâquerettes, à l'automne, avec le feuillage qui est encore vert, mais qui devient ocre, avec les chevaux qui font les couillons, enfin, plein de trucs comme ça que moi, j'avais dans ma tête. et que je gardais, aujourd'hui je peux te décrire des images et j'ai un instant figé, mais qu'on ne peut pas avoir et puis je voyais bien qu'il y avait aussi besoin, tu vois quand je feuilletais les magazines les phases de saut tel étalon qui avait fait ça, l'étalon modèle pareil, j'étais passionnée de génétique et donc je regardais et à voir en fait que tel étalon avait une morphologie plutôt assez éclatée, une belle croupe tiens lui il a une croupe plutôt plate il a une croupe plutôt ronde, lui il a une épaule plutôt... oblique, une épaule plutôt droite, il transmet son encolure un petit peu archée alors que lui il transmet plutôt son expression, une tête très fine un petit peu tu vois avec les races aussi tu vas te déterminer en un coup d'oeil grâce à la toute la culture d'image que j'ai quand j'étais petite aujourd'hui j'ai un cheval qui passe je sais te dire quelle race c'est ou si c'est un croise-monde tu vois il est plutôt typé pursonde, il est plutôt cobb tiens mais il me fait penser on dirait à un croisé shetland avec un poneysse tu vois enfin tous ces trucs là et en fait et ça a éduquer Morcar sans le savoir à l'époque. Et lorsque l'activité des cabanes s'est arrêtée, d'hébergement, j'avais tellement une liberté dans mon quotidien que je me suis dit, avec aussi la gestion des chevaux au quotidien, j'ai bien vu que de gérer mon rythme, c'était une liberté incroyable. Et je me suis dit, je voudrais bien devenir entrepreneur. Je voyais bien que le salariat n'était pas toujours adapté à mon cas de figure. Je ne me sentais jamais à l'aise dedans. Il y avait toujours des... Tous les ans, tous les deux ans, tous les trois ans, il y avait toujours une déception. Et c'était le moment de me lancer. Et donc, photographe, parce que j'étais photographe à matrice, que j'avais... Enfin, comme beaucoup, en fait, on vient manipuler un boîtier, on fait des photos par plaisir, on voit que nos photos plaisent, mais surtout que j'avais cette culture de... Moi, ce qui me plaisait, c'était le challenge. Tu ne vas pas faire la photo, parce que ça, j'ai su faire, je sais faire. Moi, ce qui m'animait dans la photo, c'est d'avoir un challenge. Tu me donnes une directive, la photo, il faudrait qu'on ressente tel truc, ou on a besoin de montrer ça, ou on a besoin de faire valoir cet aspect-là. Par exemple, pour les chevaux, de faire valoir le côté bien net, de faire valoir que ce cheval a tel modèle. Et je me dis, c'est le moment de se lancer. Et donc, j'ai fait le plongeau dans l'entreprenariat avec des photographes à mon tour. D'accord,
- Speaker #1
ok, super intéressant de voir un peu ce cheminement, de dire tiens, les images, je les ai dans ma tête, et finalement je voudrais les faire pour les autres, et un peu figer ces images pour pouvoir les partager aussi à d'autres, donc c'est super intéressant comme cheminement. Et du coup, tu deviens photographe, tu es à ton compte, comment tu te fais connaître à tes débuts, comment tu trouves tes premiers clients, une fois que tu es lancé, ça y est, tu es photographe.
- Speaker #2
Eh bien, écoute, ça, c'est la croix et la bannière de tout entrepreneur. Et qu'en fait, je me suis lancée en… Alors, officiellement, quand on cherche sur moi les dates de 2018, ma vraie année de départ, c'était mars 2019. Et je me suis lancée à 100 dans mon activité. Et ma première année, ce n'est pas du tout passé comme j'espérais, ce qui fait que j'ai repris un mi-temps entre fin 2019 et 2020. Juste avant le Covid, c'était une médaille vidée. Du coup, je n'ai pas été confinée à cette époque-là. Et en fait, moi, ce qui m'a tout de suite plu, ce qui était une anecdote, c'était qu'en fait, moi, mon… mes clients viennent par mon réseau. Et en fait, dès ma première année, j'ai été invitée dans des groupes de réseau. Tout ce qui est BNI, Dynabuy, réseau local, machin, enfin tous ces trucs-là qui se développent de plus en plus d'ailleurs. Et en fait, moi, c'est le bouche à raie comme ça, le fait que les gens savaient que je me lançais, que tiens, ils me demandaient, ils me questionnaient, etc. Après, le milieu équestre a cette particularité qui concerne spécifiquement tous les métiers extérieurs. Je regroupe agricole et équestre dans le même lieu parce que c'est la même... J'ai remarqué qu'elle me s'amuse. Mais voilà. Et en tout cas, trouver mes premiers clients a été super difficile. Et même, en fait, c'est un peu l'ère de la guerre. Et dans le milieu équestre, c'est très délicat. Parce que le milieu équestre a, comme disait l'autre jour Jonathan Herodet de l'application Egalo, sur une intervention sur France Bleue, il disait que le milieu du cheval, en termes de digitalisation, il avait 15 ans de retard. Ce qui est vrai. 15 ans de retard à rattraper. Et surtout, moi, avec toute l'expérience et le recul que j'ai aujourd'hui, je constate que le milieu du cheval, tu vois, alors certes, il est très en retard sur plein de choses. Il est assez obsolète sur certains points. Il essaye d'innover. On a besoin de la nouvelle génération pour ça. Mais surtout, il est pétri de croyances limitantes qui sont très dures à transcender et qui, en fait, toutes ces croyances limitantes-là et tout cet héritage du passé font que ce milieu est très difficile à transformer, transmuter à... à changer. Et aussi le fait qu'on imagine que la photo c'est le métier facile, c'est un métier passion, donc on ne demande pas grand chose, j'ai envie de dire un métier passion, tu vois le milieu du cheval on sait que c'est un métier passionné, pour accepter d'être rémunéré le SMIC pour en chier dehors par vent, contre vent, froid, dans la boue, vraiment si t'es pas passionné c'est vrai que ça marche pas, mais j'ai envie de dire arrêtons de mettre la passion comme excuse. Donc le milieu du cheval est en train de changer un petit peu ça mais... ça demande du temps et des process, il est vraiment important que chaque acteur, mieux du cheval, prenne cette problématique à bras le corps et devienne acteur de problématique et non plus en attente. Et donc le mieux de la clientèle, de toute façon, moi ce qui m'a tout de suite heurtée, c'était que comme j'étais passionnée, je pouvais faire des petits tarifs du fait qu'ils connaissent un tel qui leur a fait gratos, ils connaissent un tel qui a fait des belles photos de manière sympathique ou avec un arrangement pour monter un cheval et tout. J'ai dit mais moi en fait ça m'intéresse pas monter un cheval parce que moi je fais ce métier là. C'est pour me nourrir, me loger, vivre ma vie et atteindre mes ambitions. Donc, monter à cheval ne faisait pas partie de mes ambitions. J'avais maljument et je ne voulais pas avoir un arrangement, d'être coincée, d'être obligée de placer maljument à cet endroit-là parce qu'on avait un arrangement financier. Ça n'était pas un projet, tu vois. Et donc ça, ça a été vraiment le premier recueil. Et j'ai découvert ça dans ma première année d'expérience. Et puis aussi, beaucoup s'imaginaient que, comme je suis photographe équestre, je pouvais tout faire un peu, tout le temps. Et puis même dans les réseaux, comme je suis photographe même équestre, je peux aussi faire les mariages aujourd'hui. Donc la première année a été vraiment l'année un peu challengeante de se cibler, de se nicher. Et pour être honnête, à tous ceux qui se lancent, j'ai fait énormément de devis. Énormément de devis ont été refusés. Parce que dès le départ, je me suis dit, il est important que le métier que je fasse, me rémunère à la juste valeur de mes consommations, de ma vie. Et que je n'irais pas faire du petit tarif parce que prix rabaissé, jamais relevé. C'était la première page que j'ai mise dans mon business.
- Speaker #1
Oui, mais c'est vrai que tu as raison, parce que je pense qu'il y a beaucoup de photographes qui vont, comme il y a quand même beaucoup de concurrence, qui vont faire des tout petits tarifs, parce qu'en plus, ils se lancent, ils débutent. Alors après, en soi, je pense que nos tarifs peuvent évoluer dans tous les cas. Effectivement, quand on débute, on n'a peut-être pas les mêmes tarifs que quelqu'un qui a 15 ans d'expérience. Mais il y a de toute manière un seuil minimum qui fait qu'il faut bien que tu payes tes charges et que tu puisses te payer à manger, payer ton chauffage, etc. Et en fait, c'est dans cet écueil-là qu'il ne faut pas tomber. À mon avis, c'est de se dire, OK, mes tarifs, je les fais en conséquence. Et il ne faut pas que je descende en dessous d'un certain seuil juste pour avoir des clients parce que ça ne marche pas.
- Speaker #2
Il y en a plein en fait qui font ça. Alors ça y est, aujourd'hui, le secteur de la photo est en train de bouger. Il y a plein de choses qui bougent, etc. Le secteur de l'entrepreneuriat est en train de se remuer. On verra toujours de toute façon des photographes qui arrivent, qui espèrent casser les prix pour faire mieux que les autres. Je veux dire, mais si tu ne calcules pas, qu'est-ce que tu as besoin de toi ? Qu'est-ce que tu as besoin pour manger, pour vivre et ton seuil, pour financer ta voiture, ton crédit, tes choses aussi plats, etc. savoir si tu es en couple ou pas, combien gagne ton conjoint ou ta conjointe, etc. Est-ce que vous avez un truc commun ? Tous ces trucs-là. Et en fait, il y a beaucoup de personnes qui se lancent comme photographe, qui ont soit une activité annexe et qui ne se disent pas, tiens, ils se disent comme une activité annexe, la photo, je n'ai pas besoin de... Ce n'est pas une activité pour vivre, donc je fais des petits arrêts, c'est un truc de complément. Oui, mais en fait, non. Même si l'activité est de complément, tu calcules ton horaire comme si tu n'avais pas tes autres ressources. Parce qu'imagine, ton conjoint perd son activité, à ne plus être payé pareil, à te quitter, que toi, tu le quittes, etc., en fait, finalement, dans tes ressources financières, ça ne va plus te la même donne. Donc, autant calculer tout de suite comme si tu étais seule et autonome. C'est ça. Parce que dans la vie, on est seule et autonome et qu'être en couple, c'est un plus-value. Mais que, et quand tu es seule et autonome, et que, imagine, tu perds ton job qui est aujourd'hui bien payé à, je ne sais pas moi, Safran ou des grosses marques La Poste, tout ce qu'on veut, ou d'un jour au lendemain, tu n'as plus envie d'y être et que tu es en activité de photographe ou d'autre chose, peut-être le tremplin pour vivre ta vie. En fait, quand tu auras fait tous tes petits tarifs à des séances shooting à 60 balles pour deux heures, quand tu vas perdre ton gros job qui t'assure ta chance de revenu, tes clients qui payent aujourd'hui ton shooting de deux heures avec 30 photos à 60 euros, ils ne te paieront pas ta séance de shooting à 450 euros qu'il a inventable avec cinq photos numériques. Ce n'est pas la même clientèle, ce n'est pas le même gap, ce n'est pas la même cible marketing. Tu vas tout recommencer et ça, ça va faire un creux qui va encore plus renforcer l'inquiétude de gagner de l'argent, etc. Donc c'est important dès aujourd'hui, à tous ceux qui sont aujourd'hui en double activité, en double emploi, ou en photographe, etc., de calculer, en tout cas, de faire en sorte que l'activité seule, le temps passé sur cette activité-là, soit rémunératrice du temps passé. Même si à côté, on est rentier, même si à côté, on a un financement pour l'emploi, même si à côté, on a un conjoint qui nous paye le loyer, même si à côté, on a les APL, même si à côté, on a France Travail, ce n'est pas une excuse. Il est important que dès le départ, quand on calcule cet arrêt, on fasse comme si on n'avait rien de tout ça. Comme si on n'avait pas de compte de réserve, comme si on n'avait pas France Travail, comme si on n'avait pas l'APL. Et là, bizarrement, quand on prend ce système-là pour rentrer ses tarifs et faire son système marketing, à mon avis, c'est là que ça pop et qu'on se dit Ok, j'ai un calcul totalement différent. Et je ne l'ai pas fait, moi, dès le départ. Ce n'est pas comme ça que j'ai procédé. Ça a été une erreur magistrale et fondamentale. J'ai mis du temps avant de comprendre qu'en tant qu'entrepreneur, photographe ou pas, on travaille sur un rapport à l'argent. plein de choses comme ça et en fait j'ai passé mais
- Speaker #1
2009 mes trois premières années à faire des conneries aujourd'hui beaucoup font beaucoup ont fait que ben en fait ça m'a desservi aujourd'hui ça me sert pour aller refaire mais oui parce que prouver des clients des ta première année étudié avec le réseau tu as quand même réussi à générer avoir un chiffre d'affaires quand même et pas des clients et cast et c'est maintenant ma première année a été catastrophique d'accord
- Speaker #2
catastrophe.
- Speaker #1
Donc tu avais des clients mais pas forcément dans là où tu voulais quoi.
- Speaker #2
Non mais c'était une grosse cata et même tu vois je suis partie après à chercher donc j'ai compris que finalement les photos de concours ça peut aussi être utile pour se faire connaître et ça a été ma stratégie de base. D'accord. Je suis en train de bifurquer mais en fait tu vois je m'étais dit bah tiens je vais être photographe sur les concours parce que ça va me permettre de pouvoir acquérir d'avoir une acquisition de lead et de clientèle pour après les reconvertir. D'accord. de clients lambda pour des shootings ou même chez les professionnels parce que dans les concours, il y a des fois des pros qui viennent valoriser leur jeune chevaux ou que telle personne, en fait, c'est un centre-caisse qui vient avec son camion, ses deux camions de 10 chevaux, machin. Donc, tu vois, à force, c'est le centre-caisse que je me suis dit, à cet endroit-là, je peux acquérir une clientèle plus large qui, à force, par effet boule de neige, effet goutte d'eau dans la mare, tu vois, peut me faire toucher une clientèle et grandir et grandir et grandir. C'était cette stratégie. Et donc quand j'ai commencé à mettre ça juste avant fin 2019, 2020 on a tous connu cette fabuleuse année. On a tous aussi dans le milieu du cheval connu cette fabuleuse année. 2021 on a eu le Covid du cheval grâce à Rino qui est actuellement en train de reprendre un petit peu. Donc deux années blanches qui là m'ont fait totalement repenser et j'ai mis mon... La photo était un petit peu en dilettante. En tout cas à la sortie du Covid, les concours ont explosé. Enfin ont explosé, ça a été un gain incroyable. J'ai compris que... Je pouvais acquérir en tout cas, même en 2022, le gap a été incroyable. 2022, c'était l'année du renouveau et c'est là que j'ai compris que oui, les comptes peuvent être une stratégie d'acquisition. Que j'ai mal exploité, que j'ai mal géré, il y a plein de trucs. mais c'était ça ma stratégie de base. D'accord. Je suis totalement en train de revirer, mais ma stratégie depuis 2022, c'était ça, c'était de faire le maximum de concours pour avoir une stratégie email, etc., d'acquisition, pour en fait convertir derrière. Bon, ça ne s'est pas passé comme prévu non plus, mais au moins, j'ai expérimenté. Oui,
- Speaker #1
tu avais quand même cette stratégie-là d'être visible avec le stand, les gens effectivement te voient,
- Speaker #2
etc. Exact. Ok. D'accord.
- Speaker #1
Super intéressant. Et du coup, On va rentrer un peu dans le vif du sujet du marketing. Parce que je trouve, alors je ne suis pas non plus trop, je ne suis pas plein de photographes, mais je trouve que tu as une communication assez singulière sur Instagram. Par rapport à d'autres photographes, je trouve que tu partages beaucoup tes coulisses, par exemple, tu as une stratégie aussi bien rodée, tu utilises beaucoup les stories, où tu vas remettre régulièrement tes prestations, etc. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus sur... justement, ah oui, t'es présente aussi sur LinkedIn, donc t'as aussi une différence entre les deux réseaux sociaux, tu fais pas du tout la même chose sur Instagram et sur LinkedIn, donc j'aimerais bien que tu m'expliques un peu, comment t'as choisi tes réseaux, c'est quoi l'objectif de chacun des réseaux, et comment tu mets en place un petit peu tout ça.
- Speaker #2
Alors, comment j'ai, alors je vais essayer des fois, j'ai plein de trucs qui me sont venus en tête durant ta phrase, donc je vais essayer de répondre à tes trois questions, et puis de me dire tout ce qui me venait par la tête. En tout cas, mon Insta, c'était le réseau de base puisque c'était à l'époque, lorsque je me suis lancée, c'était le réseau phare qui arrivait. On était encore au format carré et tout. LinkedIn, c'était encore le côté un peu CV, etc. Et c'était un peu très pro, très cadré et qui n'était pas pour moi. Et pour moi, Insta, c'était une expansion de Facebook qui était un peu sur le projet, qui allait commencer doucement à se casser la gueule. Pour moi, aujourd'hui, Facebook est mort. Pour moi, aujourd'hui, Facebook ne convertit plus ou très peu. Pour moi... Alors par contre, il est important de noter que sur les trois réseaux sociaux que j'active, Facebook, Instagram et LinkedIn, sur chaque réseau social, j'ai converti. Sur chaque réseau social, on m'a rapporté de l'argent grâce à notamment un ou deux postes dédiés, mais j'ai converti sur chaque réseau social. J'ai tout de suite compris que pour convertir sur ces réseaux, en tout cas pour vendre via ces réseaux, parce qu'on n'y est pas pour les paillettes, on y est aussi pour vendre, c'est important d'être présent et de s'engager sur ce réseau social-là. Comment je les ai choisis ? Instagram, c'était... Alors, Facebook, c'était la base et c'était la continuité. Et LinkedIn, j'y suis arrivée dessus, c'était l'année dernière ou il y a 18 mois parce que, tiens, je voulais expérimenter le truc parce que... Instagram, j'avais presque fait le tour. Je me suis dit, tiens, je n'ai pas expérimenté ce truc. Je voulais voir un peu quel était le challenge, voir ce que ça allait donner et puis je voulais cibler les pros. Je me suis dit, hop, on va aller voir ça. Effectivement. Mes objectifs avec, c'était... Alors moi, tout ce qui est dans ma vie, le but, c'est que ça m'éclate. Si ça ne m'éclate pas, si c'est au contraire, si ça fait chier, si ce n'est pas optimisé, c'est relou. J'y vais pas. Et tu vois, Facebook, j'y vais plus parce que c'est chiant, parce que c'est un petit dé, parce qu'on convertit plus, parce que sur Facebook, même moi, en tant que... J'ai un Facebook, j'ai ma page professionnelle qui est entre guillemets morte. Moi, Facebook, j'utilise pour le côté personnel. Moi, Facebook, c'était mon profil perso, c'est pour les amis. Je connais mes potes qui sont à quel point de la France. Mon profil Facebook n'a jamais servi pour du pro. Jamais. et qu'en fait, mais je vois bien sur mon fil Facebook, j'ai que de la pub, j'ai que ce qui m'intéresse pas, ils m'ont trouvé un de mes amis et l'algorithme propulse en fait tous les groupes, etc. Donc ça aussi, ça a une conséquence sur ma page puisque comme j'y passe moins de temps et que du coup, je mets mon interaction, Facebook le détecte et donc du coup, il est sur ma page et que quand je me suis lancée, les pages étaient encore propulsées en fait. En 2019, les pages commençaient, on devait commencer à payer pour être vu mais à l'époque, on avait beaucoup de pages en fait. Voilà pourquoi Facebook, je n'y suis quasiment plus et que je ne recommande pas d'y être. Pour moi, c'est un réseau qui est en train de se casser la gueule, en train de mourir. S'ils ne se renouvellent pas ou qu'ils ne proposent pas à leur audience des choses plus amicales et plus dans le réseau, etc., et d'arrêter la pub en tant que telle, mais de montrer les pages auxquelles les gens sont abonnés, ça pourra repartir. Instagram, en fait, ce qui a marché pour moi, c'était que je m'y suis investie à fond. J'avais une stratégie de faire un post un jour sur deux. Et en fait, je voulais acquérir le réseau. Et alors moi, sur les deux réseaux, ça a marché. Quand je dis les deux réseaux, je parle Instagram et LinkedIn. Facebook, vraiment, on n'oublie pas la conversation. Instagram et LinkedIn, la même stratégie, c'est-à-dire de poster un jour sur deux pendant au moins trois mois. Et à chaque fois, il s'est passé la même chose sur ce réseau, sur ces réseaux sociaux-là. C'était qu'au bout de trois mois, tu ne sais pas ce qui se passe. Tu as des portes qui s'ouvrent. En gros, ça fait un peu le Oh, alléluia ! tu vois. Et au bout de trois mois, d'un coup... C'est la propulsion, la fusée qui fait le truc et ça propulse. Et le gap de trois mois, en fait, il est important d'être régulière pendant trois mois, de se tenir à ce rythme-là. Alors évidemment, si c'est un poste par semaine, alors certes, c'est une régularité. Il vaut mieux ça que rien, mais ce n'est pas ça qui va t'aider à propulser. Moi, vraiment, le truc à gaper, c'est vraiment de faire un jour sur deux.
- Speaker #1
Un jour sur deux,
- Speaker #2
pourquoi ? Parce qu'en fait, ça laisse le temps au poste de vivre. C'est quand même
- Speaker #1
3 à 4 postes par semaine.
- Speaker #2
C'est ça. Ça faisait lundi, mercredi, vendredi, dimanche, mardi, jeudi, samedi. Ce qui permettait en l'espace de 15 jours déjà de toucher les cibles qui ne se connectent pas forcément les mêmes jours. D'un côté, ils vont se connecter tous les lundis et les mercredis. D'autre, ils vont se connecter en tant que perso que le vendredi et le samedi parce que c'est le jour où c'est le week-end. D'autre, ils y vont que le dimanche, la détente. Il y a plein de trucs. En faisant cette stratégie-là, tu cibles un petit peu. Tu vois un peu quel poste marche ou pas. Tu vois un peu quel jour ton audience se connecte, quel jour marche le mieux ou pas, quel post parle le mieux quel jour ou pas, tu vois. Et moi, de faire cette régularité-là m'a amenée, en fait, au bout de trois mois à popper. Quand j'ai poppé, il faut imaginer, en fait, le maïs, tu sais, que tu le mets au micro-ondes, tu attends trois minutes. Et au bout de trois minutes, il explose. Et là, il y a un post qui arrive et tu as un post qui est plein. Mais pour ça, il a fallu qu'il tourne pendant trois minutes dans ton micro-ondes. Et les réseaux sociaux, c'est pareil. Garder la régularité des posts. Et d'un coup, au bout de trois mois, ce n'est pas ce qui se passe. Tu as plus d'interactions, tu as plus de likes, tu as plus de commentaires, tu as plus de messages. Mais par contre, ce n'est pas parce que d'un coup tu as ça qu'il faut arrêter. Il est important de maintenir le rythme. Il faut maintenir ça. C'est sûr,
- Speaker #1
c'est sûr.
- Speaker #2
Et donc, c'est ce qui m'a amenée en fait. Et puis moi, surtout que je m'éclatais en fait, moi, les réseaux sociaux. Donc, les posts, c'est pour partager des choses, des questions que ton audience se pose. Tu vois, des questions, pourquoi faire ci ? Et la source est dans les questions, les interactions, tu vois. Qu'est-ce que je mets comme tenue pour mon shooting ? Pourquoi je mets un licole ? Un licole ou un filet ? Quel est le lien pour mon shooting ? Pourquoi je n'arrive pas à vendre mon cheval sur mes annonces ? Qu'est-ce qui montre que ton cheval ne se vend pas sur les annonces ? Qu'est-ce qui fait que faire appel à un photographe ? Toutes ces questions-là, tu vois. Et aussi, régulièrement, autant ces questions-là, ce qu'on appelle le contenu KLT, no light trust, c'est-à-dire montrer qu'on peut te faire confiance, montrer que tu es un expert et que tu es facile, et montrer aussi que... tu partages des vérités, c'est-à-dire que tu es une personne vraie. Et puis aussi, régulièrement, avec ce KLT, inclure régulièrement des contenus où tu te présentes. Donc moi, c'est forcément une fois par mois. Alors, ce n'est pas une présentation. Bonjour, je suis Angélique, j'ai 24 ans. Enfin, j'ai 24 ans, j'ai une 35, donc bon, mais voilà. Ce n'est pas toujours la photo de profil. Bonjour, j'ai 34 ans, je fais ci, je fais ça. Contacte-moi pour les photos. Ce n'est même pas ça. La présentation, c'est on se présente une à deux fois par mois, mais toujours de manière différente. Donc ce qui marchait bien pendant un temps, il y a eu un effet de mode l'année dernière au mois de janvier, c'était le portrait chinois. Donc cinq questions de ce que tu étais au café. Est-ce que tu es matinale ou sud ? Est-ce que ton cheval, comment il s'appelle ? Ou aussi, tiens, à l'époque, j'étais propriétaire, j'aurais pu prendre douce ma jument pour dire, Hey, salut, moi je suis douce, je suis… Mon propriétaire s'appelle Angélique, j'investis sur le réseau, j'adore quand elle vient me caresser auprès parce que… C'est une connexion géniale, tu vois. On peut aussi faire parler son animal. Oui,
- Speaker #1
ou même aller à la sainte vérité, à un mensonge.
- Speaker #2
Ou peut-être faire un truc ludique, de deviner, tiens, dans toutes ces affirmations, laquelle est fausse. Et ça va aussi permettre de découvrir des fois des trucs poids ou des trucs qui paraissent, elles sont vraies. Tu vois, de générer ça. Et en fait, ça, ça fait de la connexion avec l'audience. Et du coup, ça permet de se présenter de manière ludique. On découvre en dehors des postes classiques, j'ai fait machin, etc. Et de renouveler, en fait, ce truc-là. Mais on peut très bien aussi faire... un live ou des trucs de ci-plac et de dire tiens, quelles questions tu aurais de me poser, enfin voilà, régulièrement se présenter et puis aussi régulièrement partager ce que tu partages c'est mal fait mais en fait moi j'avais aussi des contenus gratuits donc régulièrement de partager ces fameux contenus gratuits etc. ou même une fois tous les de zoner un cycle, c'est à dire une fois tous les 10 posts, je partage une offre C'est-à-dire qu'autant le contenu qu'on partage de dire…
- Speaker #0
les répandre aux questions de ses audiences, etc. Mais régulièrement, on est là pour vendre. Et donc, une fois tous les 5 à 8 postes, ou tous les 10 postes, de se donner un rythme comme ça, ou d'alterner, tu vois, une fois tous les 5 postes, une fois tous les 3 postes, une fois tous les 10 postes, de partager vraiment son offre en tant que telle, pour dire, tu vois, aujourd'hui, pour vendre ton cheval, il est important que tu passes par un shooting pour valoriser ton cheval. Aujourd'hui, mon offre, c'est un shooting vente de cheval à 150 euros. Aujourd'hui, valorisation de curry. Aujourd'hui, shooting d'une heure à 480 euros pour avec 15 votes. Ça, régulièrement. Et ça, en fait, ça nourrit l'audience. Et en fait, quand on regarde, une année, c'est 365 jours. Tu postes un jour sur deux, ce qui fait... Je n'ai pas une calculette sous le nez. On va faire ça tout de suite. Mais en gros, 150... Allez, 180 postes.
- Speaker #1
Oui, oui.
- Speaker #0
180 postes à raison de... 60% de postes de KLT de conversion, tu as un jour par mois, c'est-à-dire 30 postes de présentation. En fait, tu as vite ton contenu annuel. Oui,
- Speaker #1
c'est vrai que je suis plutôt dans le 80-20. Effectivement, sur 10 postes, tu fais 8 postes valeur, expertise, etc. et 2 postes offre, vente.
- Speaker #0
Voilà, exactement ça. Donc, tu vois, ça permet aussi de nourrir l'audience. Et dès que tu as programmé, dès que tu as pris le système, dès que tu as pris le pli, Surtout que j'étais l'ARN parce que c'est plus le cas aujourd'hui. Parce que là, en ce moment, ça baisse un peu. J'expliquerai pourquoi après. Mais en tout cas, moi, j'avais facilement un mois, un mois et demi de contenu programmé. Instagram bloquait à partir de 75 jours. Donc, quand un jour, j'étais tellement dans mon flot de programmer, j'avais plein d'idées. En plus, quand tu crées comme ça, tu vois que ça marche, ça te nourrit. Comme tu as un post qui pop, tu as des commentaires qui te nourrissent, des idées de post pour venir, tu notes, tu notes, tu notes, tu crées, machin. Et un jour, j'étais frustrée parce qu'en fait, à l'époque, sur la plateforme de Google, pas Google, je ne me souviens pas.
- Speaker #1
Dométain.
- Speaker #0
Dométain, en fait, il me disait que je pouvais créer 75 jours d'avance. Et moi, j'ai dit non. Moi, j'ai trop d'idées. Et puis là, j'ai le temps et tout. Pourquoi tu me bloques ? Donc, je notais, je notais, je notais. Et en fait, ce qui était bien, c'est que bon, on a eu des moments de rush. Et en fait, en 2022, ça a été une année très challengeante. Et en fait, il y a eu un moment où j'ai eu plein de passes d'avance. Et moi, j'ai eu un rush dans mon quotidien. Et en fait, le mois d'avril, j'ai été sous l'eau, mais clairement sous l'eau. Et là, en fait, les posts continuaient de poster et ça marchait, etc. Et en fait, j'ai dit, mais c'est génial, en fait. J'ai beau être sous l'eau, je n'ai pas le temps de le faire, mais ça se crée tout seul. Bah oui,
- Speaker #1
on a programmé, ça c'est sûr.
- Speaker #0
Et après, j'ai eu une baisse. J'ai eu une baisse à la fin. J'ai eu du mal à reprendre et plein de trucs. Mais donc, la stratégie, c'était ça. Et en fait, j'ai compris que les posts, c'est pour partager des contenus qui vont rester, qu'on va pouvoir reconsulter régulièrement. et aussi repartager en story pour renouveler le truc. Alors que la story c'est quelque chose qui est éphémère, ça dure 24 heures. Donc en story on a le droit à l'erreur. Enfin même sur les posts hein, parce que les posts, personne va descendre ton feed Instagram pour te dire que c'est une story d'il y a 3 mois, c'est mort. Personne fait ça. Sauf un fou. Le fou fait ça, mais il y a... Je ne sais pas si c'est quoi le fan. De fou, vraiment de fou. Il y a personne qui va regarder un compte sur Instagram, mettre tes posts d'avant, Sauf celui qui veut t'épier et voir ton évolution. Mais là, ça correspond à une personne sur les 3000, donc on s'en fout. Donc voilà, les posts permettent d'être repartagés, de recibler les stories 24 heures. Tu as le droit de te planter, tu as le droit de bafouiller, tu as le droit de faire une erreur de frappe, tu as le droit de mal placer ton texte, tu as le droit de tenter un truc qui ne marche pas, tu as le droit de t'énerver un coup sans que ce soit récurrent. Et en fait, moi, j'ai compris que quand j'avais perdu le fil de poster, de voir mes posts réguliers. Quand on va sur mon fil Instagram, aujourd'hui, c'est une catastrophe. On remonte très vite en bonne année 2024, bonne année 2025. C'est une catastrophe. Mais par contre, je dis, ma seule possibilité d'être sur ce réseau social-là sans me cramer, c'est faire des stories au quotidien pour montrer à mon audience que je suis encore là. Oui,
- Speaker #1
que tu es toujours là.
- Speaker #0
Pour partir en story, et en fait, les stories, ça sert à ça, ça sert à montrer les soulices, ça sert à montrer ton quotidien, ça sert à montrer aujourd'hui d'avoir l'interaction story pour dire comment ça va, comment ton audience va. Par contre... de mettre un sondage et de demander comment ça va, il est important de prendre le temps à ceux qui ont répondu que ça ne va pas très bien, d'envoyer un petit message pour dire que ça ne va pas trop, je suis en bas de mon soutien, tu vois. On fait des stories, mais c'est pour interagir. Si on met des sondages, c'est pour interagir, ce n'est pas juste pour avoir du lead que l'algorithme calcule. On a des interactions au sondage, donc ça nous propulse. C'est important aussi d'interagir avec ceux qui nous donnent de leur temps, d'avoir liké, d'avoir ouvert, d'avoir mis une réponse en question, etc. Il y a des souris qui ne prennent pas. il y a des jours qui prennent pas moi par exemple le samedi c'est une cata et par contre ce qui plaît beaucoup en souris les retours de dingue que j'ai et ça j'en suis mais alors honorée de ouf c'est que ce qu'ils adorent c'est ma manière de franc parler c'est à dire quand j'ai un truc à dire je le dis quand j'ai un truc qui me fait chier je le dis j'ai un humour apparemment un peu décapant parce que des fois je blague en fait avec des jeux de mots et ça c'est un truc inné chez moi donc je sais plus ce que j'avais fait une fois parce que j'ai la vision en tête mais je l'ai pas là Mais voilà, un truc...
- Speaker #1
T'as un personal branding, t'as développé une marque personnelle aussi. Et là aussi, en plus, où c'est intéressant quand même, c'est que... On pourrait croire que les photographes, la plupart du temps, ils mettent leur portfolio sur Instagram et ils vont mettre leurs photos. Et au final, tu n'es pas trop parti dans ce truc-là. C'est-à-dire qu'on va voir tes photos, tu vas illustrer quand même tes posts avec ton travail, mais ce n'est pas juste un portfolio. Et je trouve que c'est intéressant parce que, comme tu dis, en fait, tu partages tes coulisses, on sent qui tu es et c'est ça, c'est ta marque personnelle. Et on se dit, tiens, moi, c'est avec cette personne que j'ai envie de faire des photos parce que son univers... sa personnalité matche bien avec ce dont j'ai besoin.
- Speaker #0
Exactement, tu as parfaitement compris. En fait, le branding, ce n'est pas que son logo, ses couleurs, sa tito. C'est à dire comment on transmet notre personne, comment on transmet notre personnalité. Et que moi, je suis de nature une personne assez joviale et fun, que j'aime bien que ça aille vite, j'aime bien qu'on percute et j'aime bien partager des choses sympas. Moi, j'avais envie de partager autre chose, j'avais aussi envie de me démarquer. Parce qu'en fait, il est important aussi de comprendre que 80% des photographes gagnent moins de 30 000 euros par an. Donc, si 80% des photographes partagent leurs photos de séance comme leur compte Instagram qui fait un portfolio et qui gagnent moins de 30 000 euros par an, il est important de faire différent d'eux. Oui, c'est sûr. Ce n'est pas de gagner 30 000 euros par an. Sur un trimestre, peut-être. C'est une belle ambition. Donc, si je veux gagner un revenu différent de la majorité des photographes, Il est important que je fasse différemment la majorité des photographes. Donc, je vais plutôt aller au-delà de ce truc-là, d'arrêter de partager que des photos, mais c'est partager qu'est-ce que je fais en coulisses, aussi de comprendre le métier de photographe, que la photo, c'est ça que la photo. Aujourd'hui, tout le monde le sait, que c'est du traitement et tout. Et que ça y est, je commence à avoir aussi quelques compréhensions de comment on communique et que maintenant, d'attendre trois mois pour avoir ces photos, c'est juste pas normal. Actuellement, j'ai un peu abusé avec ça. ça me permet aussi de partager, tu vois, des moments où il y a des coups de mou aussi, qu'on est un entrepreneur et tout. Et puis surtout, en fait, en story, pour moi, les stories, ça permet de partager vraiment les coulisses, mais aussi qu'est-ce que tu fais, comment tu travailles, quelle est ta manière d'organiser, et puis tous ces trucs-là. Après, sur LinkedIn, il n'y a plus de stories sur LinkedIn, alors que le format vidéo, au temps d'arriver, ça m'embête beaucoup, parce que le format vidéo, j'ai beaucoup de mal à m'y mettre, c'est quelque chose où je suis assez freinée. Mais en tout cas, moi, sur LinkedIn, ce qui m'a permis aussi de popper, C'est le fait de... Alors, j'ai fait un mix un peu de tout ça, mais en fait, sur LinkedIn, ce qui permet de popper, c'est déjà d'être soi-même, de partager avec ce... Moi, c'est ce ton-là caractéristique où moi, je suis joviale. Faites un post où, dès le départ, on sait dans le titre du post qu'est-ce qu'on va avoir.
- Speaker #1
Ah bah oui, c'est sûr que sur LinkedIn, il y a une vraie stratégie de hook, d'accroche, ça,
- Speaker #0
c'est clair. Mais même sur Instagram, même dans les posts Instagram, arrêtez de dire, voici comment j'ai fait... Non, on s'en fout, c'est... poser une question, donner l'intérêt direct à la première ligne, de susciter l'intérêt, tu vois, c'est... vraiment de faire ça, et dans son post, d'avoir des trucs fun, et puis de... d'interagir avec... laisser respirer le post, vraiment, d'arrêter de faire un paquet, et puis si dans le post, dans ce qu'on veut dire, on voit qu'en fait, il y a deux ou trois idées globales, il y a deux ou trois idées, c'est pour une idée globale, hop, hop, hop, hop,
- Speaker #1
on refait un direct,
- Speaker #0
et tu prends les trois idées, et tu fais trois posts différents, déjà, ça va te nourrir ta semaine, parce que tu postes lundi, mercredi, vendredi, et bien du coup ta semaine de poste elle est faite donc t'es pas fatiguée, que ton audience sera heureuse de te lire parce que t'auras une idée dans ton poste, ça va très vite retenir ce que t'as voulu dire elle va pouvoir interagir avec une idée dans le poste ça va pas être noyé, et puis surtout ça va pouvoir te permettre aussi d'être clair qu'on s'y est, quand t'es clair qu'on s'y est on a envie de lire tes postes moi à chaque fois sur les postes notamment du régime agricole ou du régime écaisse c'est des gros pavés pourris qu'on ne peut pas lire que d'emblée quand t'as le truc t'es prise dans l'apnée, t'as pas envie de les lire c'est très barbatif en fait quand tu lis le poste t'as l'impression d'avoir Oui, donc aujourd'hui, on a fait 30%. Oui, il y a une vraie notion de copywriting. Oui,
- Speaker #1
il y a une vraie notion de copywriting.
- Speaker #0
Voilà. En fait, mettez vos posts à votre image. Si vos posts sont fads, on va imaginer que vous êtes fad et on n'aura pas envie de bosser avec vous. Moi, je ne suis personne fun, je le sais. Et on me le dit encore de plus en plus. Et même, je suis congratulée. Congratulée, pardonne-moi pour ce mot. Je suis félicitée régulièrement pour ce que je transmets sur les réseaux sociaux, pour ce que j'inspire, parce que tu es en train de me dire. Il y a plein de fois dans les réseaux physiques d'entrepreneurs type BNI, type Dynabuy, tous ces réseaux d'entrepreneurs où en fait les gens, mon odeur silencieuse, viennent me voir en présentiel pour me dire j'adore ce que tu fais. Moi j'ai mis des qui ? Bah en fait oui, j'adore ce poste-ci, j'adore ce poste-là, je n'ai pas osé réagir mais etc. c'est ultra pertinent. Et en fait sur ces réseaux sociaux-là, on peut partager autant qui on est, autant qu'est-ce qu'on fait, mais aussi pourquoi on le fait, quelles sont nos ambitions, quelles sont nos problématiques, mais aussi quelle est la problématique de notre cible et comment on fait. quelle est notre contribution pour améliorer tout le secteur. Parce que je suis certes photographe, mais je suis aussi entrepreneur. Je suis au milieu du cheval, mais bien au-delà de ça. Et qu'en fait, grâce à mon activité de photographe entrepreneur, je peux aussi parler des écueils du milieu du cheval en général.
- Speaker #1
Ça contribue effectivement à ta marque personnelle. Et c'est intéressant parce que tu... Là, on voit que justement, on parlait du cheval, mais tu es en train de nous dire que tu as plusieurs cibles. Et justement, tu ne fais pas que de l'équestre. Et du coup, comment tu fais un petit peu pour arriver à articuler ces différents personas qui sont assez différents jusqu'à aujourd'hui, en tout cas, comment tu as fait pour faire le distinguo ?
- Speaker #0
Eh bien, écoute… Instagram,
- Speaker #1
c'était que pour l'équestre. Et LinkedIn, tu allais vers… des professionnels d'autres secteurs ?
- Speaker #0
J'ai toujours voulu parler aux calsibles à la fois. La question de comment j'ai fait pour tout mettre ensemble, je reconnais aujourd'hui dans ton podcast que c'est un apprentissage, c'est un échec, mais c'est un apprentissage. Parce que moi, je n'échoue pas jamais. J'ai, depuis le début, voulu garder ces calsibles qui sont les propriétaires d'animaux, les propriétaires de chevaux, mais du coup, j'ai élargi aux animaux au sens large. Souvent, chaque propriétaire de cheval a un chien, un chat, un lapin, voire tout ça à la fois. Qui dit propriétaire de chevaux, dit aussi les propriétaires du cheval, parce que j'ai travaillé avec les couvreux pendant longtemps. Donc, comme j'ai été les deux cas, pour moi, je connaissais très bien ces cibles-là. J'ai aussi ciblé l'agricole, parce que ça, c'est un acteur profond, des convictions profondes du circuit court, de consommer bio, mais surtout local, l'engagement de la terre, la terre à l'assiette, etc., d'arrêter les grandes... Aujourd'hui, voilà, l'heure où on enregistre ce poste-là, Ça fait un an que les agriculteurs sont dans la rue et manifestent, etc. Et tous Ausha, nos convictions politiques, on les met dans notre assiette. Et puis aussi tout le secteur de l'hébergement, du fait que j'ai travaillé pendant plus de 10 ans dans des hébergements insolites et classiques. J'ai été aussi récessionniste en hôtellerie. Et donc, je connaissais très bien mes cibles et les cibles de mes cibles. Et je me suis dit, je veux servir ce que je connais de mieux, mes engagements et tout. Et en fait, chaque cible est différente. Chaque cible parle différemment. Chaque cible ne consomme pas pareil les réseaux sociaux. Et donc aujourd'hui je reconnais que d'avoir voulu maintenir une stratégie sur les réseaux sociaux, donc Instagram et LinkedIn, plus une stratégie de newsletter, plus une stratégie d'admission via l'Inmaniette, plus une com, plus les prestats, plus les concours, clairement c'est épuisant, clairement je suis épuisée, clairement je me suis grillée deux fois de suite. Donc il y a une fois je me suis vraiment grillée très très fort, vraiment très très fort avec aussi un aspect personnel qui est venu rajouter le vif. Donc c'était pas drôle, c'était en janvier 2023 et... je me rappellerai tout le temps et ça c'était un peu la note qui fait que je me rappelle et là cette année je suis reparti presque dans le même sens avec l'expérience de 2023 sauf qu'aujourd'hui j'ai compris avant mais grâce aux signaux que j'étais épuisé et que ce rythme là ne pouvait pas servir les options que je me donnais de mon côté donc même si aujourd'hui la cible équestre je l'aime même si ces quatre cibles les aiment il est important pour mon bien-être personnel mon bien-être mental pour survivre et pour même vivre en fait tout pour avoir une activité rentable, de choisir qu'une seule cible. Et en fait, la question initiale, je l'ai oubliée.
- Speaker #1
Comment tu faisais ? Mais tu l'as un peu répondu. C'est que finalement, c'est compliqué quand même de communiquer.
- Speaker #0
Oui, je n'y arrivais pas. Comment je faisais ? Eh bien, ce n'est juste pas possible. Ce n'est pas possible. Et qu'en fait, moi, je me suis dit que autant, en fait, je voulais que... En fait, j'avais un riff. C'est-à-dire que sur Instagram, par exemple, le lundi, je parlais d'hébergement. parce que c'est le jour où la cible est en sortie de week-end, où ils ont bien travaillé, c'est le jour où ils font leur administratif, leur connexion, ils partagent les avis du week-end, etc. Ils sont connectés au réseau. Voilà pourquoi j'avais choisi le lundi, je parlais aux hébergements. Souvent, le mercredi, je parlais aux propriétaires, aux professionnels du cheval, aux agriculteurs, parce que c'est le jour... Donc, quoi que mercredi, c'était club. Donc, le jeudi, je parlais aux professionnels du cheval, le mercredi, c'était club.
- Speaker #1
Mais tu avais des jours, du coup, tu avais des jours dédiés,
- Speaker #0
finalement, à tes clubs. Le week-end, je parlais au propriétaire d'animaux. C'est là où ils se connectent. Ils sont libres. Tu vois, les trucs-là. Donc, j'avais un peu des postes comme ça. J'essayais un petit peu d'arranger tout ça, de faire un peu un gloubi-boulgate, tout ça. Mais en fait, déjà, c'est très prenant parce que là, tu calcules les jours et tout. Puis surtout, en fait, ma connerie, ma connerie des soirs, c'est que moi, le dimanche, je suis en concours. Donc, le dimanche, je partage une story concours. Mais qu'est-ce qui se passe ce lundi ? Le lundi, je partage en fait que je suis en train de traiter les photos de concours, que je vais exporter sur la mise en place, comment on commande, etc. Mais en parallèle, j'ai un poste qui parle d'hébergement. Ouais, donc ça ne me sert pas. Donc, ce n'était pas aligné. Et qu'en fait, l'hébergement, je ne pouvais pas en parler à partir du vendredi au dimanche, que le vendredi, c'est le jour de rush. Et mon audience savait très bien qu'il n'y en avait pas beaucoup. Voilà, c'était très difficile de lier le tout. Et je n'arrivais pas à avoir un message commun. Donc, aujourd'hui, je suis en train de reprendre mon activité, de me structurer, choisir ma cible, etc. Et mon ambition c'était d'avoir un message commun pour tous, parce que je vois bien que ce n'est pas possible, donc du coup j'accepte. Tu es en train de s'envahir. Oui, c'est dur. Sincèrement c'est dur.
- Speaker #1
Choisir c'est repousser, c'est ce qu'on dit aussi.
- Speaker #0
Mais surtout, c'est la maturité du milieu équestre qui me pousse aussi à comprendre ça, parce qu'aujourd'hui je comprends le milieu équestre, alors Serge c'est un milieu qui a plein de croyances avec le... tout coûte cher, on n'a pas d'argent pour, chez nous c'est dur, on bosse 7 jours sur 7, on n'est pas dispo. Tu vois, j'ai des personnes des fois qui veulent des prestages chez moi, très bien, ok, on en discute, j'ai besoin d'élaborer. Il y a beaucoup de personnes qui s'imaginent que je vais venir arriver, prendre des photos et repartir. Mais non ! Alors certes, il y a des photographes qui font ça, tant mieux pour eux, tant mieux pour moi. Parce que moi, en fait, quand... voilà, moi, ma manière de travailler, c'est que tu m'appelles pour faire ta photo, ok, c'est quoi ta problématique en vrai ? Oui, qu'est-ce que tu veux ? Ok, tout le monde fait des belles photos, c'est pour faire quoi ? C'est pour être vu sur les réseaux sociaux ? C'est pour peut-être acquérir des clients sur les réseaux sociaux ? C'est pour avoir un nouveau site qui convertit ? Parce que c'est juste un site qui montre que tu as 3 boxes de 15 mètres carrés, etc. Mais que tu ne parles pas à ta cible en leur mettant en avant qu'est-ce qui fait la singularité de venir dans ta pension plutôt qu'ailleurs. Parce que des sites de pension, on en voit plein et ils disent tous la même chose. Ils disent tous qu'on a un box 3 par 3 mètres avec un repas automatique, machin. sorti tous les jours au paddock et trois repas de foin et tout. Je m'en fous de ça. Je vous dirais, est-ce que mon cheval va venir chez toi ? Qu'est-ce qu'il fait de venir chez toi ? La pension où on fait ce qu'on veut ? La pension, est-ce que c'est l'EHPAD des vieux chevaux ? Quel est ta message ? Oui, on veut toutes les pensions. Non, parce que ton vieux cheval, tu ne veux pas que tu aies des jeunes chevaux. Si tu fais tout, tu ne fais rien. Quelle est ta particularité ? Quand je viens sur ton site, ce que j'aimerais avoir, c'est pourquoi je viendrais chez toi ? Quelle est la particularité de ta pension ? Est-ce que c'est une pension orientée compétition ? objectif, tu vois, genre on aide ton cheval et on aide ta relation avec ton cheval à se dépasser en compétition, ok je vois que chez toi si je vais en pension c'est pour aller en objectif compète, alors que si je cherche une pension plutôt prairie etc, le bien-être naturel c'est ici que vous l'avez, ok quel est le message ? la photo est au service un peu du cooperating et de la marque et le cheval n'a pas encore compris ça et donc c'est pour ça que je vais le mettre du cheval quand il m'appelle... pour avoir des belles photos et tout. Donc moi, j'ai dit, OK, j'ai besoin d'échanger avec vous. Ne serait-ce que d'avoir ce premier rendez-vous, savoir quelles sont vos ambitions et ce que je suis faite pour travailler avec vous. Parce que j'ai des clients avec qui je ne suis pas faite pour travailler avec eux. Ou que des fois, ils ont un autre besoin. Et que je leur dis, OK, si vous faites appel à moi, avant, il faudra faire appel à un tel. Et après, il faudra faire appel à un tel pour atteindre votre ambition. J'ai besoin d'échanger avec eux. Et ne serait-ce que de leur dire, prenez rendez-vous avec moi. À quel moment je peux vous appeler ? Vous appelez quand vous voulez, je suis au dispo. Mais quand on les appelle, ah ben non, là, je suis en cours. Ah ben non, je suis en train de curer. Ça fait quatre fois que je t'appelle cette semaine, quand tu m'as dit que tu étais toujours dispo, il fallait que j'essaie, etc. Je ne peux pas passer mon temps à tenter de t'appeler si tu n'es pas disponible au téléphone. Donc, on réserve un créneau. Très bien. Quel jour ? Quel jour ? J'ai oublié ça. Très bien. Alors, écoute, c'est simple. Il y a un agenda, je te renvoie le lien. Voici. Ils ont réservé un créneau. Pour finaliser le truc. Ils t'appellent au téléphone et ils te disent, ah bah non, mais là, je suis en cours. Bah oui, mais on avait rendez-vous, non ? Oui, bah, j'ai quelqu'un qui a pris un cours et tout. Et en fait, il y a une cible qui court tellement à l'argent. ils préfèrent aller faire un cours individuel, tu vois, pour gagner de l'argent. Ils sont tellement en train d'avoir cette envie, cet besoin d'être… Oui, c'est ça. d'avoir de l'argent, ils sont cherchés à l'inventabilité, qu'en fait, ils n'arrivent pas à développer des créneaux pour penser leur projet et pour réfléchir, en tout cas, à la stratégie globale et faire fructifier ça. Donc, sincèrement, si tu es du milieu du cheval, tu nous écoutes et que tu t'es reconnu dans ce que je viens de dire, que tu es toujours pris, pris, pris, pris, il est important de revoir ta stratégie marketing, il est important de revoir ta stratégie tarifaire. de t'entourer des personnes type, tu vois, par exemple, Jonathan et René de Gallo pour toute cette stratégie de transport équin, d'optimiser ça. Tu as aussi, enfin, tu as des partenaires, tu peux trouver… Oui, oui, il y a plein de choses. Tu vois, Priscilla pour ton côté marketing, tu vois, de développer ça. De ce côté-là, vraiment, arrêtons d'être dans ce système du cheval où c'est forcément dur pour y arriver, que nous, on est dehors, donc on n'est pas dispo, nous, on est dehors pour nos chevaux. Tu as forcément, tu fais tel compte-là, si tu n'y arrives pas, il y a un problème quelque part et il est important aussi de revoir son positionnement on peut convertir grâce à un site internet réfléchir grâce à des postes sur les réseaux sociaux dans le milieu du cheval et c'est pas réservé qu'au grande marque marketing c'est pas réservé qu'à des
- Speaker #1
systèmes comme PAD ou comme autre chose c'est bien parce que ça reboucle finalement le travail que toi tu fais pour toi en fait de réfléchir ta stratégie etc c'est effectivement ce que ces gens là doivent faire.
- Speaker #0
C'est exactement pour ces raisons-là que j'ai aujourd'hui choisi de limiter la cible et de me réorienter majoritairement sur une autre cible. Parce qu'en fait, ce rythme-là n'est plus tenable et je comprends qu'en fait, ma cible n'a pas la maturité nécessaire pour bloquer quelque chose et pour en tout cas avoir le budget. Et que tant qu'ils accepteront de faire appel à des photographes pas rentables qui me diront, oui, mais on a un tel qui fait telle photo pour 200 euros, etc. Oui, mais regardez en fait le rythme de vie qu'on a. Ce n'est pas rentable de faire des photos d'une demi-journée pour 200 balles. Ça ne marche pas, les gars. Donc, arrêtons d'appeler des prestataires pas rentables. Même si, oh oui, ce n'est pas cher. Moi, je suis contente que j'économise. Mais qu'est-ce que tu nourris au-delà de ça ? Tu nourris en fait tout un cercle vicieux. Ce n'est pas un cercle vertueux. Tu nourris un cercle vicieux de, comme tu fais appel à un prestataire qui n'est pas rentable, tu vas le conforter. dans l'idée de faire des tarifs pas rentables, qui va en chier pour faire ça, et que tout le système pourquoi faire appel à un photographe rentable à 1200 balles la demi-journée, puisqu'on a un tel qui le fait à 200 balles qui est pas rentable j'ai envie de dire, c'est pas que pour les grosses stratégies marketing, c'est pas que pour les grosses entreprises s'il y a des personnes dans mon audience, dans cette audience là, qui sont photographes, qui font des tarifs à la demi-journée à 200 balles, les gars arrêtez tout de suite, ce n'est pas viable Ce n'est juste pas possible. Et en fait, ça sort du cœur, mais je regrette en fait.
- Speaker #1
Et si on revient un peu du coup sur justement…
- Speaker #0
Oui, pardon, on s'est écarté.
- Speaker #1
On dévie, mais c'est super intéressant. Il y a plein de conseils que les gens peuvent prendre. Mais du coup, s'il y avait une opération que tu pouvais me résumer, une opération marketing que tu as faite et où tu es super contente, ça a bien marché, est-ce que tu peux nous résumer une stratégie, un truc que tu as mis en place ?
- Speaker #0
Alors, moi, les stratégies qui ont très bien marché et que je vais continuer de mettre en place, je vais juste la réorganiser. Moi, ce qui a très bien marché, c'est la stratégie de newsletter et d'emailing. Ok. Ça, c'est un truc de dingue. Autant les réseaux, j'ai converti, etc., l'audience à régularité, etc., mais c'est important d'être… Le problème des réseaux sociaux, c'est qu'on est dépendant des plateformes. De l'algorithme. Voilà. Et donc, en fait, Instagram ferme ou Instagram te pirate ton compte, Instagram saute, tu vois. Ouais. Et bien, du coup, tu dois tout recommencer avec autre chose.
- Speaker #1
Tu as mis en place tout de suite une newsletter,
- Speaker #0
du coup. En fait, moi, j'ai mis en place, j'ai voulu tester la newsletter. Ça a marché, mais je ne l'ai pas exploité à 100% parce que, du coup, je me suis divisée déjà entre quatre cibles avec tout un tas de trucs. La stratégie qui marche de manière géniale, c'est d'avoir un... Déjà, toujours d'offrir, en fait, ces connaissances, des bases de connaissances, des astuces, des tips, des conseils, de partager ce que tu sais via... Alors, des webinaires, ça peut peut-être être difficile de mettre en place, mais via... Tu vois, des petits conseils, un mini-magnette, c'est ça, un petit e-book, des trucs de ce type-là, ou un contenu gratuit accessible. Et qu'en fait, ou même, tu vois, voilà, pour les concours, stratégie, là, on sort du Black Friday, stratégie. Moi, sur mes concours, quand je suis photographe, mes clients étaient étonnés qu'il n'y ait pas de photos tirées sur place et que je traite tout à la commande derrière. En fait, moi, ma stratégie, c'était d'acquérir de la data pour savoir déjà sur chaque concours comment j'ai converti. Et est-ce que... Ma clientèle, est-ce que Michel Tass, quand elle vient, est-ce qu'elle vient une fois et elle achète un gros pack à 150 euros ? Ou est-ce qu'elle vient à chaque concours avec des photos à 14 euros ? Combien elle m'a rapporté sur l'année ? J'ai son mail. Je peux tout de suite lui dire, tu vois, quand on arrive à la fin de saison, au mois de juin, qu'on va arriver au Championnat de France, etc. Moi, après, la saison repart en septembre. De dire merci pour cette saison. T'as toutes tes photos sur ma galerie en ligne. Tu peux recommander, etc. Au Championnat de France, à la rentrée. Quelles sont tes objectifs de la saison ? prépare-ci, prépare ça, moi je serai là, là, là, là et là à tel concours, si tu cherches où aller, je te recommande tel concours, tu vois. Parce que vers les réseaux sociaux, tu n'es pas sûre que la personne est là. Oui, donc ça,
- Speaker #1
c'est intéressant parce que du coup, tu es en train de nous dire que tu segmentes ta base de données, donc tu as une base de données que tu vas pouvoir segmenter en fonction de tes clients, de ce qu'ils ont acheté, et avoir une vraie stratégie email derrière pour faire de la rétention. Donc la rétention, ce qu'on rappelle, c'est finalement les gens qui vont racheter chez toi. qui ont acheté une fois et qui vont rester fidèles, qui vont réacheter. Et on sait que fidéliser un client, ça coûte moins cher que d'en acquérir un nouveau. Et pour ça, l'email et la newsletter, c'est une super stratégie.
- Speaker #0
Exactement. Alors, je n'ai pas ce port 5 exploité parce que j'ai trouvé trop de canaux, j'ai géré trop de trucs parallèles, je me suis noyée. Mais il est vrai que, tu vois, là, je sors d'une Black Friday, donc j'ai préparé tous mes postes. Alors, d'habitude, j'envoyais à peu près, alors, en moyenne, sur la stratégie concours, j'envoyais à peu près, mon objectif, c'est de faire un newsletter par mois. Pour ne pas être chargé parce que c'est… c'est une audience qui consomme beaucoup et qu'en plus quand on est sur les concours en fait quand elle commande déjà, elle a les mails de confirmation qu'elle a commandé elle a tous les trucs automatiques donc en fait je suis déjà dans son système, en plus je suis sur Instagram par contre tu vois le truc du Black Friday si c'est le vendredi 29 et ben tu vois donc elle recevait un mail la veille, elle recevait un mail chaque mois de novembre où je préparais, c'est à dire je pavais son action pour dire là tu vas voir ça il y a une surprise qui arrive tu vois Après, c'est tu vas aller sur les galeries, tu vas repérer, etc. Toutes ces stratégies-là, à chaque fois, ça a bien payé. J'avais des gens, des fois, qui réagissaient parce que je mettais toujours, enfin, à la fin, une question, savoir comment c'est connu, etc. Tu vois, même en fin d'année, merci pour cette année. Tu vois, en fin d'année, tout court, merci pour cette année. Grâce à toi, j'ai fait ça, ça, ça au début d'année. Bonne année, meilleur vœu, machin. Sur les réponses, on sait. tu vois dans les réseaux c'est plus impersonnel bah on a pas forcément c'est pas direct sur Instagram au mois de janvier tu sais très bien que t'as tous les mois de bonne année et tout alors que là tu as la newsletter tu vois quand tu l'envoies le 10 janvier tu peux aussi faire une stratégie pour dire bah juste parce que c'est toi et que par la newsletter moi 10% sur tes photos l'année passée parce qu'elles vont partir tu vois de la galerie ou etc tu vois moi ça m'a vraiment permis de vendre donc moi aujourd'hui la stratégie je recommande à tous ce qui m'a vraiment fait popper en dehors d'être régulier sur Instagram mais si on veut se libérer si on veut, ils vont pas être dépendants de ces plateformes parce qu'en fait ils réussissent grâce à nous, personne n'y serait, ça marcherait pas tu vois la newsletter, les emails ça t'appartient, c'est ton contenu à toi c'est ta liste à moi, c'est à toi, c'est tes adresses à toi, tu en fais, tu l'utilises comme tu veux et surtout en fait ça permet de convertir parce que tu parles en direct à la personne, tu ne dépends pas En fait, la seule... Je vais reprendre ma phrase. Tu ne dépends pas des algorithmes Instagram pour être vu. Tu ne... Pour être... Pour que ton email s'ouvre, tu ne dépends que de toi et de comment tu parlais à ton audience sur tes emails d'avant. Je sais très bien que j'ai des personnes qui s'abonnent parce que soit elles n'ont plus le poney, soit parce que... Oui,
- Speaker #1
mais ça, c'est normal. Je vois.
- Speaker #0
Ou parce que des fois aussi, j'ai fait des tests. Et il est important d'itérer, d'apprendre. J'ai fait des tests des fois pour dire... Sors de vacances, machin, et certaines utilisateurs, d'un coup, tu vois que tu as un truc de désabonnement derrière. Tu peux suivre en fait. Suite. tiens tiens j'ai un taux de abonnement après cet email là oui genre qu'est-ce qu'il s'est passé et en fait quand tu relèves ton repos tu fais ah ouais en fait non déjà c'est le bordel de mon mail ensuite j'ai pas parlé d'un truc et je suis pas allée droit ok d'accord tu vois de segmenter et en fait donc j'avais différents canaux parce que j'avais des limanières pour les propriétaires d'animaux j'avais des limanières pour les hébergeurs j'avais des limanières etc je pensais aussi faire des quiz tu vois mais pour aussi la stratégie mail donc j'ai un bureau en bordel tu vas être rite en tout cas Mais la stratégie email est bonne. Oui,
- Speaker #1
la stratégie email marche bien.
- Speaker #0
Il est important, comme sur Instagram, de ne pas faire un post ou un email.
- Speaker #1
Oui, il faut être régulier. C'est sûr, il faut être régulier.
- Speaker #0
Ça, c'est clair. Sinon, ça ne marche pas. De toute façon, pour tout dans ta vie, que ce soit pour ton marketing, pour tes postes sociaux, mais aussi dans ton quotidien, ce qu'on appelle le poids des habitudes. Oui, le poids des habitudes. Voilà, c'est ça. En fait... une goutte d'eau par une goutte d'eau va te remplir ton vase donc tu sais que si t'as par exemple envie d'avoir plus d'abdos et ben c'est pas en faisant une grosse séance d'une heure toutes les trois semaines tu vas avoir des abdos de faire chaque matin au réveil 30 secondes de gainage, tu vas juste 30 secondes c'est rien, c'est une goutte d'eau mais du coup au bout de 15 jours ça te paraît simple tu vas pouvoir faire 45 secondes et après une minute et ben la newsletter ou les postes réseaux sociaux ou la communication, le marketing c'est pareil c'est au début tu commences avec une newsletter une fois par mois oui oui,
- Speaker #1
c'est ce que je dis Moi, je dis qu'il faut commencer avec le temps qu'on a et après itérer et aménager. Franchement, moi, j'adore aussi cette stratégie de l'email et de la newsletter. Donc, c'est bien que tu en parles parce que c'est une super stratégie. Et du coup, on arrive un peu à la fin de cet épisode. J'ai l'habitude de poser une question à mes invités. C'est quoi pour toi le marketing équestre ?
- Speaker #0
Alors moi... Alors tout de suite, tu vois, je ne sais pas pourquoi, quand on dit marketing écaisse, je vois tout de suite une selle liée à l'équipement qui vient. Pour moi, le marketing écaisse, c'est le fait de parler à toute cette communauté du milieu du cheval et d'être surtout en adéquation avec le revirement qui est en train de se passer dans le milieu du cheval. Aujourd'hui, on est tous axés, enfin tous, non, je refais ma phrase. Aujourd'hui, la grande majorité est en train de s'axer sur le côté bien-être, prise en considération du bien-être. Le bien-être, autant le bien-être équin, le bien-être du cheval en tant que tel, mais aussi le bien-être des employés, de l'entreprise, de la culture, d'être content de venir travailler et d'arrêter avec cette culture bullshit qu'on a eue il y a ces 15 dernières années de parce qu'on n'est pas cédé, on peut accéder de 7h à 19h pour un seul, de ne pas avoir d'avantage derrière. On comprend aussi que, avec le fait que les salariés sont partis au milieu du cheval… Le marketing EKS c'est de donner envie de rejoindre cette communauté EKS, autant par le fait d'être propriétaire et de consommer, d'être fidèle à une marque, d'être fidèle à des valeurs, et que la marque reflète des valeurs actuelles du EKS, toujours dans le respect du cheval et du côté extérieur, d'être du côté outdoor. Le cheval c'est pas que la balade dans les champs, les prairies quand il fait beau, c'est aussi l'hiver d'aller voir son cheval à la lampe torche, avec la botte dans la gadoue, tu vois que ta chaussette fait putain de merde. et ton cheval qui est au fond avec la couverture défoncée ou les coutures qui pètent. Pour moi, le marketing écaisse, c'est ça. C'est de vraiment parler. Le marketing écaisse, c'est ça. C'est de prendre en compte les évolutions de la société aussi et de bien faire attention aux images qu'on diffuse, aux mots qu'on utilise aussi dans ce programme.
- Speaker #1
Mais aussi, le marketing, c'est de parler à ce que la cible vit et traverse. Chaque propriétaire, chaque truc, il vit quelque chose. En fait, plus tu connais justement qu'est-ce qu'elle fait au quotidien avec ses chevaux, qu'est-ce qu'elles sont ses ambitions, pourquoi elle le fait, où est-ce qu'elle va. Et justement, le marketing, c'est le milieu du cheval. C'est extrêmement important. Même les grandes instances.
- Speaker #0
Ok, super. Très bonne réponse. J'aime beaucoup. Et puis, enfin, parce qu'on est toutes passionnées de chevaux. On parle de marketing, mais aussi, on parle avant tout de chevaux. J'ai une question, est-ce que tu peux nous raconter une histoire, une anecdote en lien avec un cheval qui t'a marqué ou ta plus belle histoire ? Voilà, un petit truc plus perso sur ton histoire avec les chevaux.
- Speaker #1
Alors, écoute, c'est très important. Je suis très touchée que tu m'aimes de partager ça parce que j'ai été propriétaire d'une jument douce qui m'a apporté beaucoup de joie et beaucoup d'évolution personnelle qui m'a montré que j'étais capable. Mais en fait, pendant que je gérais Douce au quotidien sous mes fenêtres, elle était avec d'autres chevaux, d'autres vieux chevaux, dont un, enfin en fait, c'était tout sa propriétaire, mais en fait, j'avais un tout autre vieux chevaux. Et il y en avait un, en fait, je voyais très bien que j'avais une connexion particulière. En fait, il n'était pas à moi, mais il était comme s'il était à moi. Il s'appelait Veredus. Et en fait, j'ai aussi fait des communications animales avec les chevaux, notamment aussi avec lui. Et à plusieurs reprises, c'était incroyable ce qui a été partagé. C'était incroyable aussi tout ce qui a été dit, des choses tout à fait véridiques, des améliorations. Et en fait, j'ai oublié la question, parce que j'ai plein de souvenirs qui me sont tellement revenus en tête d'un coup. Une anecdote,
- Speaker #0
un truc. Ce que la communication animale t'a rapporté, finalement.
- Speaker #1
Alors, ce que la... La communication, j'ai l'impression que ça leur a plus apporté à eux qu'à moi, parce que dès que je les ai faites, notamment aussi avec lui, ça a fait comme un soulagement pour eux, comme s'ils étaient compris. On a pu améliorer des choses, tu vois, j'ai pu comprendre en fait dans le quotidien que par exemple, tel modèle couverture, ça allait bien à l'un et pas à l'autre, ou qu'est-ce qu'ils avaient envie, ou comment je peux améliorer certaines interactions avec eux. Et... Et ouais, en fait, l'anecdote avec ce cheval-là, c'est qu'il était totalement arthrosé, tendineux. Il passait même des fois, il était allongé pendant trois heures par jour. C'était quelque chose, c'était incroyable. Et en fait, je lui ai offert des compléments qui venaient, parce que moi, de voir un cheval qui souffre sous mes fenêtres, c'était à l'opposé de mes convictions, ça ne m'allait pas. Donc, j'ai fait le choix d'assumer, de donner un complément alimentaire naturel, etc. Et tu vas voir, en fait, que toute, moi, mon implication pleine d'amour envers eux. Mon impact au quotidien, le fait de les chevoyer, ce n'était pas juste j'arrivais, je les mangeais, je me cassais. C'est mon temps à interagir, à m'intéresser. Comme à ma cible, comme à mes clients, je m'intéressais réellement à mes chevaux. Savoir comment ils allaient ce matin, qu'est-ce qui était différent avec les autres jours, qu'est-ce qu'ils avaient besoin, s'ils n'étaient pas froids, pas trop chauds, etc. Et en fait, de voir avec ces soins-là que déjà, ils me le rendaient bien, qu'ils étaient présents, qu'ils étaient différents avec moi qu'avec les autres. Puis tu vois, par exemple, après ces soins-là, tu vois... Le cheval qui avant, quand les copains partaient pleine balle, il était au loin, il pouvait, tu vois, un vieux comme ça, tu vois. Et que là, en fait, avec ce truc-là, d'un coup, tu vois ta fenêtre, le machin, il traverse le pré en diagonale au galop. Et tu te dis, qu'est-ce qui se passe ? Et en fait, tu vois qu'il est… T'as peur parce que t'as peur qu'il se passe pas. En fait, tu vois qu'il est à l'aise, qu'il est fluide et tout. Tu fais, qu'est-ce qui a changé ces derniers temps ? Là, tu fais, putain, on a 10 jours de cure et le résultat est là. Ça veut dire qu'en gros… Ça m'a montré aussi que j'étais capable de les voir, de les lire, de les comprendre. Et la communication est venue juste renforcer ce que j'avais sous les yeux. Et ces interactions-là, c'était vraiment le plus beau. Tu vois, ces sept ans d'avoir mes chevaux. Oui, j'étais bien mes chevaux. Tu vois, j'étais propriétaire d'une jument. Mais en fait, c'était mes chevaux.
- Speaker #0
C'était tes chevaux, ouais.
- Speaker #1
C'était peut-être avec mes chevaux sous les yeux, sous les fenêtres, sous mes yeux. C'était vraiment la plus belle des expériences. Même si des fois, on en chie. Mais vraiment, ça va au-delà d'avoir son cheval à la maison. Ça nous montre aussi. de quoi on est capable, de quel engagement on a, qu'est-ce qu'on y met, quelles ressources ça prend, mais quels résultats on a. Et que cet engagement-là, tu vois, j'ai à cœur de le mettre. En fait, c'est moi en tant que d'elle. Je l'ai mis pour mes chevaux, mais je le mets aussi pour mes relations email, pour mes clients, pour mes relations...
- Speaker #0
amical pour tout en fait je comme ça ou quand on montre que quand j'essaye si j'ai des bons retours je le fais je m'investis trop bien ma très belle histoire super ça fait un peu la boucle la boucle est bouclée donc c'est chouette et ben en tout cas merci beaucoup pour tout et partage riche en enseignement je pense que il ya plein de gens qui vont pouvoir prendre des notes et écrire sur plein de choses on a parlé de tarifs on a parlé de stratégie de marketing de cibles etc donc et Plein d'enseignements, c'était top. Dis-moi, où est-ce qu'on peut te retrouver ? C'est quoi tes réseaux sociaux ? Et où est-ce qu'on peut aller s'abonner ?
- Speaker #1
Merci déjà du fond du cœur à toi de m'avoir invitée sur ce podcast. J'ai adoré notre échange et merci d'avoir partagé autant de choses. Merci à toi, cher auditeur, cher auditrice, d'avoir écouté jusqu'au bout. Je te félicite pour ça, ça m'a fait très plaisir. J'espère que ce podcast t'a apporté. Cher auditeur, auditrice, viens me dire sur mes réseaux sociaux qu'est-ce que tu as retiré de cet épisode-là, qu'est-ce qui t'a plu, si tu as des questions. Donc, on me retrouve sur Instagram avec le nom Leregardangélique, donc le underscore regard underscore angélique, on tape Angélique Gauthier, on me retrouve aussi. Sur LinkedIn, on tape Angélique Gauthier. Et puis sur mon site internet, www.leregardangélique.fr, parce que même si ça va suivre à ce... Enfin, il y a des choses qui sont en train de bouger dans mon activité actuellement, mais même s'il y a des revirements, etc., je serais ravie d'avoir des interactions en message privé, même par e-mail, pour, même si peut-être la cible écaisse ne sera plus mise en avant sur mon site, je continuerai toujours de la servir ou d'interagir donc je serai ravie d'étudier toutes propositions toutes demandes même s'il n'apparaît pas officiellement que je sers la cible de caisse sur mes réseaux sur mon site super et bien merci beaucoup en tout cas pour cet épisode pour ta venue pour ton partage et
- Speaker #0
puis à tous les auditeurs je vous dis à très bientôt dans un nouvel épisode du club bye bye bye si cet épisode t'a plu n'oublie pas de t'abonner sur ta plateforme
- Speaker #2
forme de podcast préférée pour ne rater aucun épisode. Et surtout, si tu as une minute, laisse un avis et une note sur Apple Podcasts ou Spotify. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de le faire connaître. Merci encore de ton écoute et de ton soutien. On se retrouve bientôt pour un nouvel épisode.