- Speaker #0
Hello, moi c'est Priscillia, alias Lady Web. J'accompagne depuis 2018 les marques de la fileriquine dans leur marketing et le référencement naturel de leur site. Bienvenue dans le club, le podcast dédié au marketing et caisse. Tu vas y trouver des méthodes, des stratégies et des actions faciles et rapides à mettre en place que ce soit au niveau marketing ou purement SEO. Vos programmes ? Des sessions solo où je te partage mes meilleurs conseils, mais aussi des interviews exclusives d'entrepreneurs de la filière équine et d'experts reconnus du secteur. Parce que la filière équine est unie, ce podcast est là pour t'aider à adapter les stratégies marketing à ce secteur si particulier et si diversifié. Prêt à donner de l'impulsion à ton entreprise ? C'est parti ! Piste à main gauche !
- Speaker #1
Hello Marie !
- Speaker #2
Coucou !
- Speaker #1
Ecoute, je suis super contente de t'avoir dans le podcast aujourd'hui. En fait, je te suis un petit peu sur les réseaux et on s'était rencontré lors du Normandy Earth Meetup en septembre dernier. On avait un peu discuté et du coup, j'étais contente de faire ta connaissance. Et je me suis dit que ça serait super de t'avoir parce que je pense que tu as une belle aura, une belle audience dans la communauté à la fois des propriétaires de chevaux et des professionnels. Et ça va être super intéressant d'avoir ta vision et tu as un business model qui est aussi très intéressant. On va en reparler. Donc voilà, je pense que ça va t'intéresser plein de gens. Donc j'ai hâte de discuter de ça avec toi.
- Speaker #2
Bon, écoute, je suis très flattée dès le début. ça me fait super plaisir c'est marrant parce que moi quand tu m'as invitée sur le podcast je me suis dit ok ça va être un challenge parce que toi tu parles beaucoup stratégie marketing etc et en fait on va se rendre compte que moi dans mon activité la stratégie c'est pas toujours ça c'est beaucoup beaucoup de feeling beaucoup de manque d'organisation aussi mais qui des fois en fait est plutôt payant Donc du coup, je pense que ça va être assez marrant de voir que pour le coup, oui, moi j'ai une activité qui fonctionne plutôt bien maintenant. Alors qu'à la base, je n'ai pas du tout de connaissances en marketing et compagnie. Vraiment, c'est un domaine qui est complètement extérieur à moi puisque moi, j'ai été formée pour soigner des poneys en fait. Donc voilà, mais j'apprends sur le tas. Donc j'espère que... que je vais partager quelques petites choses intéressantes. Du coup, avec mon expérience, j'ai aussi appris des choses, pour le coup, via le terrain. Et voilà.
- Speaker #1
C'est ça qui va être bien. Parce que mine de rien, même si on se dit, oui, moi, je ne fais pas de marketing, je ne fais pas de stratégie, quelque part, tu en fais quand même ce qu'il va falloir. Il faut que tu trouves des clients, donc on va en reparler. Donc même si ce n'est finalement pas posé sur un papier, au final, tu as quand même des idées et qui fonctionnent plutôt bien. Donc ça va être super intéressant. Pour les gens qui ne te connaissent pas, Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots, nous dire qui tu es et justement ce que tu fais ?
- Speaker #2
Du coup, moi c'est Marie, alias Ekinfluence sur les réseaux, etc. Ekinfluence, c'est le nom que j'avais choisi à l'époque, il y a longtemps. Et c'est assez drôle d'ailleurs la manière dont je l'ai choisi, parce que il y a peut-être 8 ans, le terme d'influence, dans le sens influenceur, etc. n'existait absolument pas. Et pour la petite histoire, j'avais quel âge ? J'avais 8 ans, oui, j'avais une vingtaine d'années. Je me disais, bon, OK, tu démarres ton entreprise, etc. Avant même de me demander si j'allais chercher des clients ou autre, il me fallait un nom, il me fallait un blase, il me fallait un logo. Bon, spoiler alert, ce n'est pas du tout les trucs les plus importants quand on démarre un business. Mais souvent, c'est les trucs qui nous paraissent les plus importants. On a vraiment l'impression qu'une fois qu'on a ça, c'est bon, ça roule. Bon, pas du tout, mais ce n'est pas grave. Et de manière absolument pas originale, je me suis dit, bah écoute, tu vas trouver quelque chose qui commence par équin, équille ou... Voilà, et qui est un peu stylé en un mot. Donc, premier degré. J'étais chez ma grand-mère, j'ai pris le gros Larousse. Et je me suis dit, ok, équin, on va aller chercher tous les mots qui commencent par un pour faire une suite.
- Speaker #1
J'adore.
- Speaker #2
Et en fait, alors j'ai fait une liste énorme de... tous les mots qui pouvaient convenir, etc. Et il y a eu le mot influence qui m'a plu parce que... j'avais déjà cette volonté d'influencer positivement la vie des chevaux, mais pas d'influencer la vie des ans, etc. C'était vraiment dans ce sens-là. Du coup, c'est parti sur Equinfluence. Donc voilà, ce terme vient de là. Mais du coup, je trouve qu'il décrit quand même pas mal ce qui était ma volonté dès le début, c'est-à-dire cette influence positive. Et c'est assez marrant parce qu'il y a eu un moment où ça ne me plaisait plus, ce nom-là. Je trouvais ça, je sais pas, ça me plaisait plus et je me disais qu'il aurait fallu que je m'appelle tout simplement par mon nom et mon prénom, etc. Et aujourd'hui, je me dis que c'était plutôt une bonne chose parce que pour le coup, mon activité s'est aussi développée via les réseaux sociaux. Et maintenant, ce terme « éco-influence » , il a un peu deux sens. Donc, c'est assez marrant. Et donc voilà, moi, je me suis formée en fait à la base pour... soigner les chevaux, donc en médecine chinoise, en massage et tout un tas de techniques complémentaires pour prendre soin des chevaux. Et j'avais vraiment cette volonté dès le début et ce qui m'anime depuis toujours, c'est ce truc de rendre aux chevaux un peu de ce qu'ils nous donnent. Dès que j'ai été très très jeune, j'ai de suite capté ce truc, cette chance qu'on avait, parce que les chevaux m'impressionnaient et je me disais mais on a une chance. de malades, en fait, de passer du temps avec les chevaux, qui nous offrent tout ce qu'ils nous offrent, qui font une partie de leur liberté, etc. Et très jeune, j'avais cette volonté de me rapprocher d'eux et de faire des choses pour eux et de les aider. Donc ça, ça a un peu dicté tout mon parcours qui a été fait de beaucoup de recherches pour essayer de comprendre ce qui était le mieux pour les chevaux, essayer de les comprendre au mieux et de les aider au mieux. Et je suis devenue... pas vraiment par la force des choses, mais aussi parce que je pense que j'ai des qualités là-dedans. C'est pas facile à dire, ça. Je suis devenue aussi enseignante et formatrice dans ce domaine-là. Aussi parce que quand mon activité de thérapeute slash masseuse praticienne, plutôt parce que thérapeute, c'est un terme qui est interdit, en tout cas très réglementé et qui est réservé au corps médical, mais du coup, cette activité-là, elle s'est développée. Et je me suis vite retrouvée face à la difficulté de, je n'existe qu'en un seul exemplaire, faire énormément de route au quatre coins de la France me fatigue énormément. Et en fait, je voudrais aider plus de chevaux, mais je ne peux pas. Et du coup, la solution pour moi, ça a été de me dire, en fait, je vais former des gens pour les aider à... aider plus de chevaux et donc vraiment décupler mon impact. Donc ça a commencé par de la formation professionnelle, avec une spécialisation, je ne l'ai pas dit, mais en médecine chinoise appliquée aux chevaux, parce que moi j'ai fait une formation de shiatsu qui m'a beaucoup plu et que depuis toujours je cherche à mettre en lien avec la physiologie, la science, etc. Voilà, c'est une de mes spécialités. et précisément cette façon-là de l'enseigner. Donc la médecine chinoise vraiment appliquée à des principes tout simplement physiologiques, biologiques et scientifiques.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
Et avec tout le volet viscéral, etc., qui me plaît aussi. Donc j'ai commencé par former des prouves, en fait, à ça et un peu cette approche que je m'étais construite à la base pour la pratiquer moi. Et petit à petit, j'ai aussi commencé à former des particuliers. sur des formats plus courts, etc. Mais en tout cas, avec cette volonté de diffuser des connaissances et de l'information au service du bien-être des chevaux.
- Speaker #1
Ok, super intéressant. Parce que finalement, cette envie de travailler pour les chevaux, c'est venu tout de suite. En fait, ce n'est pas forcément une reconversion ou quoi. Tu savais d'ores et déjà, quand tu étais dans tes études, que tu voulais travailler pour les chevaux ?
- Speaker #2
Oui. J'aime bien cette formulation de travailler pour les chevaux et pas travailler dans les chevaux. Ça me va bien. Oui, en fait, je pense que j'ai toujours eu ça. J'ai passé ma scolarité, j'ai fait une scolarité classique à regarder par la fenêtre et à me dire, oh là là, si j'étais dehors avec les chevaux, je pourrais faire ci, ça, ça. Et c'était vraiment, moi, j'étais animée par ça, franchement. Mais j'avais ce fameux truc qui, je ne sais pas d'où ça sort, cette idée de, il faut que ça reste une passion.
- Speaker #1
Oui, mais on l'a tous, enfin, on l'a tous, tiens, ça.
- Speaker #2
Oui, mais en fait, je trouve que c'est, dans la mesure où, putain, si c'est ta passion, tu peux pas faire ça que le week-end, en fait. Alors oui si c'est ton loisir, mais si c'est ta passion, la passion c'est un truc ça te brûle, ça te prend en clip. Et moi j'ai ressenti ça, je ne pouvais pas faire autrement, je ne pouvais pas faire autre chose. Et en fin de scolarité, je m'étais plutôt destinée à être soit dans la com, soit dans le montage vidéo, parce que j'ai fait un bac spécialisé cinéma audiovisuel. En vrai j'étais plutôt dans ce truc là. Donc, notamment à passer du temps devant les ordinateurs, etc. Beaucoup, beaucoup de temps que ça, en fait. Et à la fin du lycée, il m'est arrivé un truc pas très cool. C'est que, en fait, j'ai développé un trouble anxieux généralisé. Bon, c'est un truc, il y a plus de dix ans, on n'en parlait pas du tout. Donc, moi, je pensais plus que je devenais folle. Mais en fait, je faisais des crises d'angoisse à répétition. Et ça m'a handicapée vraiment. J'ai eu... un emploi du temps aménagé, etc., au lycée et à la fac, parce que, tout simplement, je n'avais pas le choix. C'était très, très dur, ma santé mentale, etc. Et en fait, la seule chose pour laquelle, à un moment, j'ai trouvé l'énergie et le courage, parce que je parle d'une période où je n'arrivais pas à sortir de chez moi, tellement j'étais mal, la seule chose qui m'a aidée à trouver ce courage, etc., c'était ma toute première formation dans les chevaux. C'est vraiment le seul truc où je suis partie, je me suis dit ok, je m'inscris, je mets une partie de mes économies, qui n'était pas très grosse parce qu'à côté de ça, moi, j'ai des chevaux. Ça fait déjà bien vider mon compte. C'est ça. Mais je me suis dit, je vais aller mettre un pied là-dedans. C'est vraiment le seul truc pour lequel j'ai trouvé la motivation, c'était ça. J'y suis allée, j'ai fait ma toute première formation dans les chevaux à ce moment-là. Et si tu veux, il s'est passé ce truc où je me suis dit « Mais c'est là que je dois être, vraiment. Avec cet entourage-là, avec ces gens-là, dans ce milieu-là, c'est là, en fait, ma place, elle est là. » Et dans cette période qui était très difficile pour moi parce qu'en fait, je ne trouvais pas ma place. Tu vois, dans ce monde, si tu veux, ça s'est imposé comme une évidence. Donc non, ce n'est pas une reconversion, ce n'est pas une réorientation parce que, en fait, après le lycée, alors oui, j'ai fait une... une licence en sciences du langage, linguistique, communication. Et je ne suis même pas allée au bout parce que ce n'était pas ça, tu vois. J'ai fait ça un peu pour rester dans le système scolaire. Mais voilà, j'ai été amenée ailleurs.
- Speaker #1
C'est ce qu'on appelle une vraie vocation. Donc, c'est génial parce que tu as pu, à temps, en fait, vraiment au bon moment, vraiment aller vers ce qui t'animait. Donc, c'est chouette aussi. Et même si probablement il y avait ton entourage où tu avais une petite voix qui disait « Non, non, c'est pas possible, là-dedans, tu vas pas gagner ta vie. » Ça va être compliqué, quoi. Mais c'était drôle.
- Speaker #2
Ouais, alors j'ai la chance d'avoir un entourage qui est plutôt... Alors ma mère est artiste. Donc ma mère, elle a choisi en fait dans sa vie de faire quelque chose qui lui plaît au détriment de... bien gagner sa vie en premier. Alors maintenant ça va mais bon il y a eu des périodes difficiles. En fait c'est le principe quand tu es artiste, tu es très fluctuant. Donc elle, elle a fait ce choix. Donc ma mère c'est mon seul parent. Donc si tu veux il y a toujours eu ce truc où je ne me suis pas sentie bloquée là dessus. Par contre les grands-parents, ça c'était plus compliqué. Voilà un grand-père médecin etc. La question c'était bon et du coup quand est-ce que tu fais un vrai métier ? et c'est marrant parce que mon grand-père, donc ça fait maintenant 6 ou 7 ans que je suis installée ça fait 4 ans bien plus gros 5 que je vis complètement mon activité et il y a quelques mois à peine mon grand-père m'a dit mais en fait ce travail tu gagnes ta vie comme ça c'est fou bien oui ça ça va mais par contre ce qu'il y avait c'est que moi j'avais quand même une vision du monde du cheval où je savais enfin je croyais savoir que c'était forcément dur et tu sais un peu cet amalgame de métier passion tu vas vers le métier passion donc tu vas en chier à côté voilà moi j'avais un peu ça mais autre petit spoiler c'est que
- Speaker #1
oui ça c'est forcément vrai oui oui on peut arriver à s'en sortir effectivement donc ouais donc c'est cool ouais j'aime beaucoup ce truc c'est une vraie vocation enfin on sent on sent que ça t'animait vraiment c'est vraiment là que tu devais aller et donc tu as démarré donc il y a 7 ans c'est ça et donc au départ juste praticienne, tu faisais des massages, etc. pour les particuliers. Donc tu as démarré comme ça. Comment tu t'es fait connaître ? Parce que les réseaux étaient moins puissants qu'à l'époque, même s'ils existaient. Mais il n'y avait pas forcément, c'était plutôt Facebook, voilà, il n'y avait pas forcément encore toute la puissance de tous les réseaux. Donc comment tu as démarré ? Comment tu as trouvé tes premiers clients ?
- Speaker #2
Mes premiers clients, l'entourage. Moi, j'avais à l'époque dans ma vie équestre, parce que oui, j'étais cavalière et propriétaire de chevaux aussi, j'avais plein de copines dans le milieu du cheval. Vraiment, j'étais très sociable. Et j'avais des copines en plein des curies, etc. Donc, ça a commencé comme ça, les premiers clients. Moi, j'étais au début, comme la plupart des étudiants en technique manuelle, je proposais des séances sur participation libre. D'accord. Voilà, donc c'était pour m'exercer. Je n'étais pas encore installée, etc. Mais voilà, il est contenu ça en général avec les écoles. Deux, il y a un moment où dans tes études, tu commences à aller sur le terrain. Donc ça a commencé comme ça, à aller chercher à droite, à gauche, des personnes que je connaissais. Alors j'avais mon Facebook perso, où j'avais mes amis. Et du coup, voilà, à passer des annonces, je cherche des chevaux pour m'entraîner, m'exercer et tout ça. Et c'est vrai que du coup, il y a 8 ans, ce que je fais aujourd'hui, ce n'était pas du tout démocratisé. Alors ça ne l'est toujours pas complètement. Après, je parle de massage dans un sens un peu large parce que je ne veux plus me cantonner à ce qu'est le shiatsu. En tout cas, ne plus me cantonner que à ça parce que je ne fais pas que ça. Donc voilà, j'ai une approche qui est un petit peu plus large et un peu différente. Mais en tout cas, à l'époque, quand moi je cherchais à manipuler des chevaux en chiatsu, c'était un peu ça, c'était un peu la découverte. Et le côté participation libre pour les gens, c'était cool. Ça permettait de faire du bien à son cheval. J'avais des gens qui me faisaient confiance, mais juste parce qu'on se connaissait. Donc ça a commencé comme ça. Et en fait, à chaque fois, j'avais ce truc de dire, ok, je viens dans ton écurie. mes copines propriétaires étaient un peu aux quatre coins du département dans différentes écuries et je leur disais bah voilà essaye de trouver une de trois personnes qui pourraient être intéressées pour qu'on fasse ça sur leur cheval donc en fait ça s'est fait un petit peu comme ça aujourd'hui pour la partie séance donc on en reparlera si tu veux mais c'est quelque chose que j'ai beaucoup diminué pour cette partie là j'ai eu j'ai encore des clients qui étaient des gens qui m'ont fait venir sur Participation Libre il y a X années et en fait ça s'est vraiment développé comme ça cette partie là qui est plus locale etc pour moi c'est pas du tout les réseaux sociaux j'ai essayé à certains moments de le développer via les réseaux sociaux et j'ai pas forcément aimé le type de clientèle etc que ça m'a amené donc voilà c'est surtout le bouche à oreille
- Speaker #1
Ouais, et vraiment sur une zone assez locale, tu n'as pas fait de tournée en disant tiens, je vais aller faire 500 kilomètres ?
- Speaker #2
Alors si, j'en ai fait beaucoup, mais ça c'est pareil, c'était toujours via des gens que je connaissais un petit peu. Pendant un moment, j'allais pas mal en Bretagne. Moi, je suis dans le sud de la France, pour rappeler. Donc j'allais en Bretagne. Après, petit à petit, il y a aussi eu quand cette activité. un peu webinaire et formation pro s'est développée du coup et les réseaux sociaux un peu ça je pense un peu dispersé mon nom dans la france donc j'ai commencé à avoir des demandes un petit peu plus loin en gros ouais j'avais quand même un gros secteur de d'intervention j'avais pas mal de clients donc bretagne ensuite j'allais souvent en normandie ça on pourra peut-être en reparler, mais quand j'ai commencé à enseigner en école d'ostéo, j'avais aussi la Loire, la Haute-Loire, le Vaucluse, beaucoup. J'avais plusieurs régions comme ça où j'avais des clients, où ça se développait, j'en avais de plus en plus. Et autour de chez moi, j'avais tendance aussi à ne pas assez développer autour de chez moi, parce que j'avais une croyance qui était que plus j'allais loin, plus on m'appelait loin, plus j'étais forte.
- Speaker #1
Ah ouais d'accord, c'est intéressant.
- Speaker #2
En fait, j'avais une image de mon métier que je ne retrouve plus du tout aujourd'hui. Mais pour moi, si j'étais une bonne praticienne, j'étais tout le temps à droite à gauche. On m'a appelée par « loin » , tu vois, surtout loin. Et du coup, j'avais un peu cette croyance-là qui est franchement complètement débile et qui m'a épuisée, il faut le dire. Donc, il y avait un peu ce truc-là et du coup, j'oubliais un peu de développer autour de chez moi. Chose qui a changé puisque maintenant, j'ai considérablement réduit mon secteur de déplacement parce que c'est beaucoup plus confortable, parce que même pour le suivi, etc., c'est mieux. Mais en tout cas, la clientèle s'est développée comme ça, vraiment par le bouche à oreille, et par une personne qui, une fois, me disait « Tiens, est-ce que vous venez par là ? » Et moi, j'avais cette idée que, déjà, ce n'était pas facile de trouver des clients. Donc, quand j'ai commencé, je savais que, parfois, j'allais faire 4 heures de route pour un cheval à 5 ans. Mais je le faisais parce qu'en fait, il fallait. Et j'ai bien fait.
- Speaker #1
Oui, bien fait. Les gens, ils revenaient. Tu as fidélisé quand même une clientèle. Et ça, c'est super important parce que oui, tu as fait l'effort de le faire une fois un cheval à 50 euros, quatre heures de route. Mais après, si cette personne, elle est contente, elle faisait venir d'autres personnes. Donc, tu le dépassais et puis il revenait. Tu revenais aussi voir ses chevaux. Donc, il y a aussi ça qui est… Ça faisait partie d'un épisode dont je parlais récemment. La fidélisation, c'est hyper important parce que du coup, déjà… Ça te fatigue moins parce que tu sais que tu as ton réseau de clients fidèles. Donc, ça te fait un revenu un peu récurrent aussi.
- Speaker #2
Oui, c'est ça. Typiquement, le Vaucluse, la première fois que j'y suis allée, c'était la copine d'une copine à moi qui avait son cheval dans une écurie à côté d'Avignon. J'allais au salon du cheval d'Avignon. Je passe l'info, je ne sais plus comment, par les réseaux. Elle me dit, OK, viens faire ma jument. Donc, premier rendez-vous dans le Vaucluse. un cheval, deux ans plus tard dans le Vaucluse j'avais plus de 30 chevaux en suivi entre deux et quatre fois par an.
- Speaker #1
Incroyable.
- Speaker #2
Parce qu'elle en a parlé à une personne, qui en a parlé à une personne, et après ça peut aller vite, ça peut aller vite si les clients sont satisfaits.
- Speaker #1
Oui exactement, après il faut bien sûr bien faire son travail et que les clients soient satisfaits. C'est super. Donc là justement au début tu fais que ça, et donc tu nous disais que finalement assez rapidement essayer de basculer sur le côté formation et formation d'abord auprès des particuliers. Comment c'est venu un peu cette bifurcation entre, ok, je ne fais que de la pratique sur des particuliers et puis, ah tiens, je vais faire de la formation sur les particuliers, ah puis, ah tiens, je vais aller vers les pros. Comment ça s'est fait tout ça ?
- Speaker #2
Alors, comment ça s'est fait ? La première chose qui a été un fait assez marquant pour moi, comme pour beaucoup de gens, le confinement. Moi, pendant le confinement, j'étais coincée chez moi. Parce que, alors, je n'ai pas de suite gagné ma vie avec mon activité. Pendant des années, je faisais des boulots à côté. Jusqu'en 2020, en fait. 2020-2021. Donc, là, j'ai toujours fait des petits boulots plus ou moins petits à côté. J'ai eu des temps pleins, j'ai eu des CDI, etc. Mais pour moi, c'était que de l'alimentaire. Je savais pourquoi je faisais ça et où j'allais. Bref. confinement, je suis coincée chez moi, les chevaux ça me manque je sais qu'on est plein dans cette situation je me dis tiens je vais en profiter pour étoffer mes connaissances etc à ce moment là je crée un groupe entre des pros que je connaissais parce que j'ai toujours eu cette envie aussi de rassembler un peu et de fédérer je crée un groupe, je ne sais même plus comment il s'appelait ce groupe et je dis aux gens venez une fois par semaine on se fait un live tout ça ensemble, on choisit un sujet et on en discute entre pros, on fait nos recherches de notre côté, on se parle, etc. Je crois qu'on l'a fait une ou deux fois. Mais du coup, tout d'un coup, je me suis dit, mais attends, je peux parler à des gens là derrière mon ordi. Et donc, premier webinaire, qui était des webinaires gratuits, il me semble, où je me disais, tiens, je vais partager des infos avec des gens, etc. Donc, j'ai commencé comme ça, avec des webinaires. Mon tout premier pied là-dedans, ça a été ça. Aujourd'hui, dans le monde du cheval, le webinaire, c'est très courant. Vraiment, moi, quand j'ai fait ça, alors je n'ai rien inventé, mais en tout cas, moi, quand j'ai fait ça il y a quelques années, je ne connaissais personne qui le faisait. Donc, je me disais un peu, tu vas tenter, tu vas bien voir. Et franchement, les premiers webinaires, j'avais 5 inscrits, j'étais comme une folle. Tes webinaires à 10 euros, j'étais comme une folle. J'étais vraiment trop contente, je me suis dit mais waouh ! Et donc il y a eu ça, et pour l'enseignement un peu plus pro, etc., moi j'aime beaucoup transmettre, et j'ai toujours eu cette conscience que pour maîtriser un sujet, la meilleure chose à faire, c'est d'apprendre à le transmettre. Ok. Et comme moi, j'ai toujours un gros syndrome de l'imposteur, que j'ai toujours l'impression que je suis nulle et que je ne sais rien, dès qu'il y a un sujet que je me dis, je ne comprends pas trop, vas-y, je vais faire en sorte de pouvoir le transmettre à quelqu'un d'autre. Donc, je vais faire des recherches, machin. Donc, j'ai toujours eu ce truc-là. J'aime beaucoup transmettre. Et dans mon quotidien, j'avais beaucoup ce truc-là, quand on me posait des questions et tout, de vraiment prendre le temps d'exprimer. d'aller un peu au bout des choses, mais je me serais jamais vu me dire ok c'est bon, tu vas enseigner à des pros. Ça faisait quelques temps que j'avais des demandes de collègues pros, parce que j'avais aussi pas mal de collègues qui étaient ostéo, qui étaient masseurs, qui étaient gérants d'écurie, etc. qui me disaient mais la médecine chinoise ça a l'air trop cool, qu'à l'époque je faisais beaucoup médecine chinoise shiatsu, mais ça a l'air d'être un milieu hyper opaque. il y a des gens qui me disaient moi j'ai l'impression que les praticiens shiatsu genre ils font des chants autour d'un feu, elles nuent les soirs de pleine lune et les gens me disaient aussi mais toi ça a l'air différent en fait, est-ce que tu peux m'expliquer est-ce que tu peux m'apprendre et tout ça et je sentais qu'il y avait de leur côté cette volonté aussi de découvrir ce milieu là mais sans pour autant partir sur 3 années d'études en fait, parce que c'est ce qu'il faut faire pour être praticien shiatsu ... Donc il y a eu toutes ces idées-là, etc. Bon, moi, j'avais cette idée un peu en tête, mais en même temps, j'étais à milieu de me dire « Ok, ça y est, tu vas le faire. » Et je suis rentrée en formation massage physio dans une école d'ostéo qui est épicaire. Voilà, premier stage, etc. Et le RV, donc l'enseignant, aussi le directeur, de temps en temps qui me posent une question ou deux comme ça sur la médecine chinoise donc j'ai fait deux trois liens avec ce qu'on est en train de voir en ostéo etc et première session je rentre chez moi il m'appelle et il me dit voilà je veux ouvrir une matière médecine chinoise dans mon école et je veux que tu enseignes ah c'est top et alors là je m'en rappelle on se rappelle de ce genre de coup de fil j'étais en tachycardie je me disais mais Pas du tout ! Mais qu'est-ce que... Enfin, genre, moi, mais non et tout, impossible ! Et dans ma tête, je me disais, meuf, ça, ça, c'est une opportunité, ça. Donc, tu remballes ta peur et tu es là, genre, oui, oui, bien sûr, oui, ben écoute, on va y réfléchir, alors que vraiment, je suis...
- Speaker #1
J'imagine bien, mais c'est génial de saisir ces opportunités, parce que c'est comme ça aussi qu'on... Tu vois, t'en es aussi arrivée là, c'est ce truc de dire, allez, j'y vais quand même, j'ai peur, mais j'y vais, quoi.
- Speaker #2
Oui. Donc du coup voilà, ça m'a mis un peu un pied dans l'enseignement. Et par ce biais-là, petit à petit je me suis dit voilà, j'ai une personne que j'estime et que moi j'ai choisi en fait de payer etc. pour qu'il me forme. Et cette personne-là me fait confiance et est prête à me payer pour que je forme ces élèves. Donc ça m'a aidée à me dire je suis peut-être légitime à faire ça. Et à côté de ça, j'avais tous mes collègues qui me disaient apprends-nous la MTC et tout ça. Donc j'ai ouvert. Ça a été ma première formation, qui était une formation d'initiation au principe de la médecine chinoise appliquée au cheval. Donc c'était une formation à la base qui n'était que théorique, parce que la médecine chinoise, en fait, il y a deux choses. Il y a la médecine chinoise et il y a les pratiques manuelles de médecine chinoise, qui vont être la culpulture, la culprétion, le shiatsu. Et pour la partie médecine chinoise, c'est de la théorie. C'est apprendre des concepts, comprendre des liens, etc. Donc j'ai ouvert cette formation qui était à la base. en visio et 100% théorique.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
J'ai eu ma première session, pour moi c'était un truc de dingue, première session, 4 élèves. D'accord, ouais. C'était énorme pour moi. 4 élèves qui avaient prévu pendant 2 mois, toutes les semaines, de m'écouter, etc. Et dans ces 4 élèves, j'avais une ostéo, une étudiante ostéo, un enseignant ostéo, dans une grosse école d'ailleurs, et un praticien en médecine chinoise humain.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
Ah ouais. D'ailleurs, je vous embrasse si vous écoutez ce podcast un jour. Donc, ouais, pour moi, c'était vraiment un truc de dingue d'avoir réussi à avoir quatre personnes. Et ça, c'est pareil. Je m'étais fixée un minimum de quatre personnes. Mais je m'étais dit, s'il y en a deux, je la fais quand même. Je dirais, il faut le faire, quoi. Il faut y aller. Et petit à petit, une session, deux sessions, trois sessions. Les élèves ont commencé à me dire maintenant, on a envie de venir en pratique. Donc, j'ai créé un premier stage de pratique, puis un deuxième module. Voilà.
- Speaker #0
Et on en arrive à aujourd'hui, là, 2025, où j'ai lancé cette année la première formation longue. D'accord. Et qu'Influence, c'est une formation de spécialisation sur un an. D'accord. Pour uniquement des pros, donc Osteo et ma sœur, qui ont envie de se spécialiser dans toute la partie... Alors, on l'a appelé, je trouve ça toujours un peu pompeux, parce qu'on a appelé ça Approche et qu'Influence. Ouais. Mais en même temps, c'était difficile de définir mon approche simplement en quelques mots. Donc, c'est une grosse base de réflexion de médecine chinoise appliquée à, toujours pareil, des connaissances physiologiques, etc. et des techniques manuelles. Donc, voilà.
- Speaker #1
Oui, et puis c'est ta méthode. Ce qui est intéressant là, tu vois, c'est que finalement, quand on parle d'approche, c'est aussi on parle de méthode. Et tu as développé... En fait, en termes de marketing, on pourrait appeler ça une méthode signature. Tu vois, c'est un peu... Il n'y a que toi qui peux... Il y a plein de gens qui peuvent faire ce que tu veux, mais avec ton approche et ta méthode, c'est toi qui l'as développée. Tu es un peu ta méthode propriétaire. Et donc, c'est chouette parce qu'on vient voir, on vient chez toi parce que tu as cette méthode-là. Et donc, c'est ça qui est intéressant. Et comment tu as fait pour avoir ces quatre personnes au tout début, donc ton tout premier ? Parce que du coup, il a bien fallu quand même que tu fasses un peu de promotion, que tu en parles. Comment tu as fait ?
- Speaker #0
C'était via les réseaux. Je me rappelle... Non, c'est marrant quand tu me parles. Donc, j'avais créé mon programme, etc. J'avais fait mon truc sur mon site. Bon, inutile de dire que première formation, j'avais rien compris à la vente. Moi je vendais pas des résultats, je vendais 20 heures de cours. J'étais dans ce truc où j'avais l'impression que le contenu et le contenant de ma formation était plus intéressant et important que le but à atteindre pour les futurs élèves, les futurs clients. Mais bref, je sais pas, Facebook et Instagram. Je me rappelle, j'avais tourné une vidéo, elle doit être encore... J'avais tourné une vidéo face cam, un truc horrible que personne n'a envie de regarder. Je devais faire genre trois minutes et quelques. Où j'étais là, je disais « Bonjour ! » Voilà, je lance la première formation. Je suis très contente. Il y a X heures de théorie. Donc voilà, j'avais fait ça. Pas sûr que ça m'ait fait déclencher beaucoup de ventes. Mais voilà, moi c'est comme ça que j'ai appris aussi. Et c'était que des gens que je ne connaissais pas.
- Speaker #1
Ah oui, donc quand même, c'est que ça a quand même porté ses fruits, quoi.
- Speaker #0
Ouais, c'était des gens que je connaissais pas. Et alors, c'est marrant parce que, vraiment, les élèves que j'ai eus sur la première formation ne ressemblaient pas forcément aux autres. Parce que du coup, sur quatre, déjà, il y avait deux mecs. Et c'est les deux seuls mecs que j'ai eus de toutes mes sessions de formation. Du coup, il y avait deux jeunes filles qui, aujourd'hui, sont plutôt massibles, mais pas que, parce que, franchement, mes élèves... ça va de 20 à 55 ans. Mais en tout cas, j'avais deux jeunes filles, donc une qui était fraîchement diplômée ostéo et l'autre qui était en cours de formation. Et du coup, ces deux hommes, je sais pas quel âge ils ont, mais enfin, qui étaient, voilà, trois parents tous les deux, donc un enseignant en école d'ostéo et un praticien en médecine chinoise. Et du coup, C'était assez particulier pour moi d'avoir ces gens-là parce que je ne m'attendais pas forcément à avoir 50% d'hommes déjà en activité, etc. Alors que vraiment, c'est les seuls que j'ai eu. Oui,
- Speaker #1
après tu as peut-être affiné aussi un petit peu la façon de communiquer et donc ça s'est fait naturellement. Mais ce que je trouve bien aussi dans ce que tu racontes, c'est que c'est important de se lancer même si tout n'est pas parfait. Et là, tu vois, tu as fait une vidéo, tu as commencé ton truc. Alors oui, certes, tu as parlé du contenant, du fond plutôt que des résultats, mais finalement, tu as quand même eu des gens qui sont venus. Et je trouve que c'est bien de se dire, OK, on le fait. En fait, on fait des actions et après, on améliore, on y terre. Et je pense qu'en plus, tu as amélioré aussi même le contenu de ta formation. Après les retours des quatre personnes, ça t'a permis de faire un… ce qu'on appelle un premier test, un bêta-test finalement de cette formation pour l'améliorer derrière.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Et puis, alors moi, à l'époque, je trouvais que c'était parfait. Enfin, non. Mais je suis très perfectionniste. Donc, au moment où j'ai lancé ma formation, pour moi, la promo et tout, c'était top, quoi.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Avec le recul, pas du tout. Mais ce n'est pas grave. Aujourd'hui, j'ai un peu plus ce truc de me dire... Mais parce que j'ai aussi... peut-être un peu plus d'expérience, de me dire, ben, ok, mieux vaut fait que parfait, le fameux. Alors, attention avec ça, parce que mieux vaut fait que parfait, c'est pas une raison pour faire les choses à l'arrache, mais c'est juste le truc de se dire, ben, ok, quand tu lances quelque chose, tu acceptes qu'il y a toute une part d'inconnu, que, en fait, tu vas découvrir au fil des choses. Donc, ok, alors tu essayes d'anticiper tout ce qui peut se passer, du... problématiques etc mais à un moment donné il faut mettre un pied devant l'autre il faut lancer le truc pour savoir quels vont être les problèmes à gérer quelles vont être les choses à affiner à améliorer etc donc donc voilà et après je pense aussi que mine de rien j'ai réussi à avoir mes quatre premiers clients en tout cas sur les formations parce que ce que je proposais était novateur ouais oui aussi ouais c'est sûr une fois de plus je n'ai pas du tout inventé Mais par contre, j'ai proposé un format et surtout, j'ai répondu à une demande. Moi, cette formation, je l'ai créée parce que des gens me disaient « on veut ça » . Tous ces gens qui me disaient depuis des années « on veut ça » , ils ne se sont pas inscrits. Ils se sont inscrits beaucoup plus tard. Mais en tout cas, il y avait ce truc où je crois que j'ai répondu à une demande. Donc, il y a des gens qui se sont reconnus là-dedans et qui se sont dit « ok, je saisis cette opportunité d'apprendre ça parce que… » Je ne l'ai jamais vu avant. En tout cas, sous ce format-là et expliqué de cette façon-là.
- Speaker #1
Oui, mais c'est ça. Mais ça, c'est important aussi quand même d'avoir cette approche de je réponds à un besoin. Il ne faut pas lancer quelque chose juste parce que ça nous plaît, nous, en fait. Parce que là, on risque de se casser la figure. Donc, voilà, toi, tu as senti qu'il y avait un besoin. On t'avait demandé ça. Donc, effectivement, c'est important quand on lance un produit, une offre, de se dire, OK, est-ce qu'il y a vraiment un marché ? Est-ce qu'on répond quand même à une demande quelque part ? Donc, ça, c'est effectivement important.
- Speaker #0
C'est ce qui guide tout, en fait. J'ai fait des trucs qui me plaisaient moins. Ça m'a bien marché. Ça me plaît ce que je fais, mais je veux dire, il y a toujours un truc, quelque chose que je remarque qui manque sur le terrain, une question que me posent toujours mes clients, une erreur que je vois souvent sur les réseaux. Ça, c'est pour toute la partie formation particulière, webinaire et tout ça. Et pour les pros, la façon dont a évolué ma formation, c'est que... que mes clients et mes élèves. Maintenant, on veut ça de plus. Maintenant, on veut rajouter ça. Maintenant, on veut aller plus loin.
- Speaker #1
Oui, ça, c'est chouette. Et du coup, là, on voit que tu as deux cibles. Cette question aussi qui me semble super intéressante, c'est comment tu gères ? Donc, tu t'adresses à la fois à des particuliers, à des professionnels. Donc, tu as des offres pour les particuliers et les professionnels. Comment tu gères cette double cible ? Parce qu'on le sait, on le dit beaucoup, si on veut parler à tout le monde, on parle à personne. Parce que du coup, finalement, tu as un compte. réseaux enfin sur tes réseaux c'est le même nom et tu parles aux deux comment tu gères ça en termes de communication pour que ça brille pas le message pour que y en ait pas qui se sentent lésés par rapport à l'autre à d'autres je
- Speaker #0
pense que c'est pas un truc qui est simple effectivement d'avoir une double cible parce que pour le coup il y en a pas une qui est minoritaire par rapport à l'autre je leur vends entre guillemets des choses différentes, je leur propose des solutions différentes mais mes cibles se croisent souvent parce que j'ai des gens en fait les professionnels dans le milieu du cheval c'est des gens qui sont passionnés par les chevaux donc c'est des gens qui ont envie d'apprendre des choses sur les chevaux qui parfois sont aussi propriétaires donc en ce sens eux ils sont un peu dans mes deux catégories de cibles Donc je pense qu'ils arrivent aussi un petit peu comme ça. Et après, c'est plus... Donc moi, toute ma communication, etc., elle est vraiment basée sur ce que je crois savoir faire de mieux, partager des informations et les rendre accessibles.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
J'ai envie de rendre les informations accessibles parce que moi, la première... eu souvent beaucoup de choses que je ne comprenais pas dans les chevaux, dans le monde du cheval, etc. Et où j'aurais aimé qu'on m'explique d'une certaine façon les choses. Aujourd'hui, que ce soit sur le contenu que je fais, etc., souvent je partage de l'info. Et en fait, cette Ausha, elle est à la fois accessible, mais aussi elle peut être pointue. Donc il y a ce côté accessible. chouette, ça parle à tout le monde, ça parle à quelqu'un qui a un cheval, qui débute un petit peu dans ce milieu-là, etc. Mais ça parle aussi à un pro parce que je l'ai tourné d'une façon qui lui parle. Et c'est marrant parce que j'ai du coup pas mal d'élèves qui sont pros, donc des ostéos, des masseurs. Et récemment, j'avais des formations, je proposais une formation sur la posture et la locomotion, donc analyse de la posture et la locomotion. Et les trois quarts de mes élèves ostéos s'inscrivent. Et je leur dis, mais t'es folle, tu vois, je vais rien t'apprendre. Et à chaque fois, leur réponse, c'est... je ne vais rien apprendre, mais je sais que dans la façon dont tu vas le tourner, dont tu vas l'amener, etc., moi, ça va m'aider. Des fois, à comprendre, mieux comprendre, ou peut-être affiner des concepts, mais aussi peut-être à mieux l'expliquer à mes clients derrière.
- Speaker #1
D'accord, ouais, donc c'est fou. C'est vraiment cette méthode, tu as vraiment dû développer une façon de faire, une façon d'apprendre et une méthode qui va apporter un complément même à des professionnels qui connaissent la théorie, quoi, effectivement.
- Speaker #0
Oui. Après dans les contenus effectivement les formations pro ça n'a rien à voir c'est beaucoup plus poussé enfin ça n'a rien à voir c'est deux choses qui sont complètement différentes. Mais en tout cas dans la com il y a ce truc où je pense faire des contenus qui sont plutôt accessibles pour tout le monde. Après c'est vrai que moi par rapport à mes offres je les vends pas, je les markete pas de la même façon. C'est très différent pour moi de remplir un webinaire, une formation. en ligne que de remplir une formation pro, c'est pas du tout les mêmes volumes de clients d'élèves etc après il y a des process qui sont un petit peu différents dans l'acquisition des clients mais je pense que c'est comme ça que j'arrive un petit peu à attraper entre guillemets les gens, en tout cas leur donner envie de découvrir un petit peu ce que je fais et après mine de rien sur les pros, pas que sur les pros mais sur les pros j'en ai vraiment des retours Il y a une vraie question de bouche à oreille.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
J'ai souvent des élèves qui viennent se former avec moi. La session d'après, j'ai un tel qui me dit « Ah, mais moi, je viens parce que ma collègue, ma soeur, a aussi fait la formation, elle a adoré et tout ça. » Donc, je pense qu'il y a aussi ça qui s'est créé.
- Speaker #1
On a toujours le bouche à oreille. Et donc, tu parlais d'acquisition. Comment aujourd'hui tu les trouves concrètement ? Tu mets quoi comme outil pour trouver tes clients, que ce soit à la fois les particuliers, pour vendre tes offres ? Est-ce que tu es présente sur plusieurs réseaux sociaux ? Est-ce que tu as une newsletter ? Comment ça se passe concrètement, justement, ton acquisition client ?
- Speaker #0
Suivez les livres. Alors, ça se passe beaucoup au feeling. Aujourd'hui, sur tout ce qui est formation en ligne, donc il y a quand même un sacré volet de mon activité, mais c'est beaucoup Instagram. D'accord. Mais pas que. En fait, je pense qu'Instagram... Il y a un petit peu Facebook aussi, mais depuis quelques temps, je me mets à partager aussi des trucs sur Facebook. C'est une clientèle qui est très différente de Facebook. C'est une audience qui n'a rien à voir. Mais c'est quand même intéressant. Les webinaires et tout, Facebook, ça marche assez bien. Mais du coup, ouais, réseaux sociaux, principalement Instagram. Et ensuite, je redirige aussi les gens. Alors, j'ai une newsletter, mais qui est inexistante. Avant je faisais un mail par mois, petit récap, je donnais des infos et tout. Bon, je n'arrive pas à trouver le temps ni à m'en occuper. Ce serait bien que je le fasse. Mais en tout cas, j'ai une liste email dans laquelle quand je propose une nouvelle offre, enfin quelque chose, quand quelque chose sort, j'envoie un mail. D'accord. Et en général, un deuxième le dernier jour des inscriptions. Ok. Vraiment, je n'agresse pas les gens. Et après, sur les réseaux, donc... Mon compte a explosé il y a un an et demi grâce à un calendrier de l'Avent que j'ai créé. Ça a été un élément important dans toute ma communication. J'avais un compte Instagram que j'essayais de faire grossir, mais petit à petit, il y avait de plus en plus de gens qui s'intéressaient à ça. j'avais environ 4000 et quelques abonnés donc il y a un an et demi et déjà je sais que mes webinaires etc je les vendais par ce biais alors je n'en vendais pas des centaines et des centaines mais voilà j'avais 10 parfois j'ai eu 20 inscrits sur des webinaires etc c'est super et ça c'était vraiment essentiellement via instagram en décembre 2000 du coup 23 j'ai créé un calendrier de l'avent en présentant chaque jour des points d'accueil plus de pression, avec des actions très précises sur les chevaux, donc en montrant où ils étaient, en expliquant ce qu'ils pouvaient faire sur les chevaux. Pour la petite anecdote, j'ai décidé de faire ça le 29 novembre. Je me suis dit, c'est client et tout, il y a 10 000 calendriers de la vente sur Instagram, ça va être surchargé et tout ça. Et en même temps, je me suis dit, bon, franchement, pour mes 4 000 abonnés, c'est cool en fait si je leur partage ces choses-là. Bon, 1er décembre, il faisait moins d'eux, il y avait un vent de fou, je suis allée tourner mes premiers plans, les chevaux étaient trop folies dans les prés et tout. Bref, j'ai fait ça comme ça, j'ai monté au jour le jour, etc. Et... Je vois, premier jour, je vois quand même que vraiment, j'ai beaucoup plus de vues que d'habitude. Il y a des commentaires et je gagne quelques abonnés. Et le 2 décembre, je me rappelle, je mange au resto avec une copine et collègue Lila, coach en rose sur E-Raison. Et je lui dis, je vois que ça a plu et tout. Franchement, si je finis décembre avec 5000 abonnés, c'est une dinguerie. Bon, j'ai fini de descendre avec 23 000 abonnés.
- Speaker #1
C'est énorme, c'est énorme.
- Speaker #0
Je ne me rendais pas compte. Maintenant que je connais un petit peu plus le fonctionnement des réseaux sociaux et tout, c'est vrai que franchement, en 20 jours, quasiment... En 24 jours,
- Speaker #1
c'est-à-dire que tu n'as pas fait de publicité, quoi. C'est ça qui est dingue.
- Speaker #0
Absolument pas. Absolument pas. Donc voilà, il y a eu ça qui a ramené quand même plus de gens. À ce moment-là, j'ai commencé à me dire, OK, super, des abonnés, bon, voilà quoi. C'est des gens qui s'intéressent au bien-être du cheval. Moi, je voyais ça. Et puis je me suis dit, mais ces gens-là, il va falloir que j'en fasse quelque chose. Oui, oui. Donc voilà, il y a Instagram qui me permet beaucoup de, je pense, de vendre mes webinaires, etc. Parce que, en fait, petit à petit, j'ai créé dans ma com quelque chose qui correspond à ensuite les offres que je propose. Donc les gens qui peuvent être intéressés par mes offres, c'est des gens qui sont aussi intéressés par mon contenu au quotidien. Donc voilà. Et ce que j'ai envie de dire, qui je pense est important, c'est qu'il faut pas avoir peur et justement de donner de l'impôt. Donnez-leur plein de trucs gratuitement. Et ils vous feront confiance ensuite. Et moi je fais beaucoup ça. Alors c'était pas stratégique à la base. Enfin c'était pour moi stratégique pour les chevaux, parce que je me disais que c'est cool en fait. S'il y a plus de gens qui savent, il y a plus de chevaux qui vont bien. Mais maintenant que je me suis un peu penchée sur ce qui pouvait être stratégique, je me rends compte que oui, en fait, c'est plutôt une bonne chose et j'arrive à gagner la confiance de mon audience parce que je leur donne plein de choses, je leur donne plein d'infos. Et vraiment, il y a un truc qui m'est souvent dit par mes élèves, que ce soit pro, etc., c'est je ne fais jamais de rétention d'informations.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Et ça, c'est un truc que font beaucoup de professionnels, malheureusement, formateurs, etc. De ce truc de dire, je vous donne des infos, mais moi, je sais un peu plus. Ouais. Tu vois ce que je veux dire ?
- Speaker #1
Cette peur de dire, je ne vais pas trop donner parce que sinon, ils n'achèteront pas chez moi.
- Speaker #0
Voilà. Alors que les gars, je vous jure que c'est tout l'inverse. Ouais. Vraiment. Et moi, quand j'avais fait le calendrier de l'avant des points de malnutrition... ma grand-mère, parce que oui, ma grand-mère est sur Instagram, m'a dit « Mais t'as pas peur que les gens t'appellent plus du coup ? »
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Ensuite, j'ai dit « Non, mamie, j'ai encore plus de gens qui m'appellent. » Parce que juste, je leur ai montré que j'avais un savoir-faire, j'avais des compétences, j'avais des connaissances et que même eux, je pouvais les leur donner. Ils pouvaient les mettre en pratique et en fait, ça marche.
- Speaker #1
Oui, et puis après, ils ont envie d'aller plus loin parce que regarder de l'avant, c'est une petite vidéo, c'est « Ok, j'ai un point, mais finalement, on n'a jamais... » la totalité du truc. Donc, ça n'empêche pas d'aller dire, je vais quand même faire la formation à les webinaires parce que je vais apprendre encore plus.
- Speaker #0
C'est ça. Et puis, il y a cette idée de moi, je leur donne plein d'infos gratuitement. Vraiment, il n'y a aucun problème, etc. Là, je suis en train de développer un petit peu aussi pour quand mon nouveau titre sortira, des articles de blog et tout parce que je trouve que c'est vraiment hyper important. De toute façon, de toute façon, toutes les infos du monde, on peut les trouver gratuitement. sur Google, alors maintenant il y a ChatGPT, enfin vraiment, voilà. Personne sait mieux que les autres. Par contre, ce qui peut faire la différence, c'est que vous, vous êtes la personne qui les a portés et la façon dont vous les transmettez. Et moi ça, je pense que c'est vraiment ma force d'avoir ce truc où je fais vraiment attention à la façon dont je transmets les choses, etc. pour gagner la confiance de mon audience. Et derrière, c'est forcément que les gens ont envie d'acheter, d'aller plus loin, etc. Parce que pour eux, c'est un cadeau que tu leur fais. C'est le cas.
- Speaker #1
C'est super intéressant et vraiment je pense que le calendrier d'avance c'était une super idée, tu aurais presque pu après, on en avait discuté, essayer de récupérer les emails de ces gens qui s'étaient abordés parce qu'au final ces 20 000 personnes, on pourrait faire un truc génial avec d'avoir une base énorme mais rien que cette opération était vraiment un super succès. Et justement tu l'as un peu déjà évoqué mais ça serait quoi les conseils que tu donnerais justement à un praticien bien-être ? qui s'installe, qui démarre, comment il peut lui communiquer justement qu'est ce qu'il pourrait mettre en place pour arriver à donner cette confiance et à trouver ses clients ?
- Speaker #0
Alors je pense que ça dépend vraiment de où on veut aller. Moi aujourd'hui je suis autant formatrice et enseignante que praticienne et je pense que c'est très différent la façon dont on va chercher à se développer. Moi, j'ai développé mon activité en ce sens-là, pas parce que... Alors oui, il y a une erreur qui est souvent faite et qu'on voit beaucoup dans les écoles, etc., c'est qu'il y a des praticiens qui n'ont pas de travail, en tout cas pas vraiment de client, et qui, du coup, se mettent à faire de la formation.
- Speaker #1
Ah oui, c'est ça. Parce que je vais te demander, est-ce que tu penses que tous les praticiens devraient proposer des offres de formation ? C'est un peu ce qu'on dit dans plein d'autres métiers, ou bah tiens... Moi, je suis consultante SEO, je devrais sortir une formation SEO, par exemple. Est-ce que tu penses que pour des praticiens bien-être, c'est un peu la même logique ?
- Speaker #0
Pas du tout. Ouais. Pas du tout, du tout, du tout. Je pense que ça dépend de la personnalité de chacun, de l'aptitude et des compétences de chacun. En fait, la pédagogie, la transmission, alors oui, ça s'apprend. Moi, je me forme en génie pédagogique, etc. Mais il y a un peu un truc de... c'est pas tu l'as ou tu l'as pas, mais prends un groupe de 10 personnes, dans les 10 personnes, il y en a 2-3, quand elles parlent, t'as envie de les écouter. Bon, bah les 7 autres, tu sais que pour eux, ça va être vachement plus compliqué, tu vois, d'emmener des gens, parce que c'est ça en fait, quand tu formes des gens, tu les emmènes. Faire de la formation, c'est pas créer des jolis powerpoints et les lire, on s'en fout, enfin, tu vois, une fois de plus, c'est une partie du contenu, ok. C'est important parce que oui, les gens, il faut les amener vers quelque chose, il faut leur donner un résultat, mais c'est aussi tout ce qu'il y a autour. Et je pense que ça, c'est central. Ce n'est pas parce que tu as des connaissances que tu es bon pour les partager. Tu peux le devenir, mais ça ne s'invente pas, je pense. Mais après, je pense que les choses, elles se font un peu naturellement. Je veux dire, il y a des gens qui développent de la formation qui fonctionne et d'autres pas. Je pense que ça dépend beaucoup de ça. Je pense que ce n'est pas vraiment une solution. Et ça dévante beaucoup de la vie que vous voulez avoir. Moi, au début, je voulais cette vie où tout va à 10 000 à l'heure, où mon téléphone n'arrête pas de sonner. Alors, c'est super parce que moi, je ne réponds jamais en plus au téléphone. C'est parce que c'est devenu hyper angoissant d'être méga sollicité. Mais je voulais ça. Je voulais être hyper sollicité. Je voulais que les gens m'appellent. « Ouais, mon cheval, il a ça. Est-ce que tu peux venir le voir ? » « Ouais, mais aujourd'hui, je l'ai monté. C'était mieux. » C'est vraiment ça que je voulais, je voulais être sur la route tout le temps et compagnie. J'ai fait ça quelques temps, ça m'a conduit à me pousser au lit. Ça a été extrêmement épuisant pour moi. Et en fait, je me suis dit, mais c'est ça que tu veux ? Et la réponse aurait pu être oui. En l'occurrence, pour moi, c'était non. Moi, j'avais envie, alors j'adore aller sur le terrain, etc. Mais je n'avais pas envie de passer 60 heures par semaine. hors de chez moi, sur la route, à ne pas avoir le temps, à manger vite, faire un truc froid dans ma voiture en dix minutes entre deux consultes. Je me suis rendue compte que je ne voulais pas ça. Par contre, j'avais envie de petit à petit trouver un rythme de vie un peu plus lent, passer plus de temps chez moi, cueiller ce truc où je prenne vraiment plaisir ensuite à aller voir les chevaux pour m'en occuper. J'ai fait un mix un peu des capacités que j'avais, de ce que je pouvais encore développer, des envies, des objectifs de vie que j'avais aussi, parce que c'est super important en fait. Et du coup, j'ai commencé à dessiner un peu cette forme-là d'activité. Mais voilà, je pense que si votre objectif, c'est vraiment de faire de la pratique, le conseil que j'aurais à donner, c'est... Les réseaux sociaux, ce n'est pas forcément votre meilleur ami. Les réseaux sociaux, ça amène une clientèle qui est très différente de celle du bouche à oreille. Les réseaux sociaux, ça va amener parfois des gens pour... les « mauvaises raisons » parce que souvent, quand on est praticien, on n'est pas forcément un bon communicant.
- Speaker #1
Oui, à part.
- Speaker #0
Moi, c'est ce qui m'est arrivé. Moi, j'ai mal communiqué, donc j'ai attiré une clientèle qui ne me ressemblait pas à un moment de ma pratique. Après, ça s'écrène vite. Franchement, j'ai eu à virer personne. Non, mais c'est vrai.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Donc, ça, c'est la première chose. Si vous voulez développer les réseaux sociaux, formez-vous sur toute la communication, etc. Voir, faites appel à un prestataire. pour vous aider là-dessus. Je pense que c'est important. Mais en tant que praticien, pour moi, le plus important, c'est d'aller mettre les pieds dans la boue. C'est d'y aller. C'est d'aller, de réfléchir aussi, parce que ça, on a tendance à mal le réfléchir. Souvent, on se présente en disant « Bonjour, je suis praticien en ça, je fais ça. » Non, peut-être réfléchissant un peu plus à qu'est-ce qu'on apporte au propriétaire, au pro. Tu as une grosse écurie de sport. à côté de chez toi, t'es ostéo, t'es masseur, j'en sais rien. Bon, c'est quoi l'objectif d'une écurie de sport ? Alors, ça peut être d'une part, souvent il y a une partie commerdaire, donc de vendre les chevaux, mais c'est aussi de faire de la perf. Ouais,
- Speaker #1
exactement.
- Speaker #0
Donc, vas-y, va les rencontrer. Alors, c'est très compliqué, ou alors, je ne sais pas, d'une manière ou d'une autre, propose-leur. Moi, j'ai commencé, les cavaliers de CSO que je connais, j'ai commencé à leur proposer des deals. Je leur ai dit, moi, j'ai envie de m'exercer sur des chevaux de sport. Toi, tu as besoin d'avoir plus de performance. Est-ce que tu acceptes que je manipule tes chevaux pour essayer ? Oui,
- Speaker #1
c'est très important ce que tu dis. Il y a plein de choses. Là, tu voulais aussi décorréler ton temps. Tu vois tes revenus de ton temps. Il y a ça aussi quand on est tout le temps sur la route. On vend son temps. On vend une séance de massage, etc. Réfléchir, c'est super intéressant de se dire je ne vends pas du massage, je vends... une performance, un bien-être, un mieux-être pour le cheval qui a de l'arthrose ou qui est malade, etc. Et donc, ça fait partie aussi d'ailleurs de comment on se niche, comment on se positionne. Est-ce qu'on va aider des chevaux de sport ? Est-ce qu'on va aider des chevaux plutôt de loisirs, etc. ? Et effectivement, de décorréler son temps, peut-être de vendre des forfaits et de travailler, comme tu dis aussi, la fidélité parce que les réseaux sociaux, oui, c'est bien, mais peut-être d'avoir cette capacité d'avoir un réseau de... clients fidèles, de leur proposer toujours des nouvelles choses et ça fait, voilà, ça prend moins de temps que d'acquérir des nouveaux clients.
- Speaker #0
Ouais, donc oui, voilà, moi, pour quelqu'un qui veut vraiment faire de la pratique, et puis même si derrière le but, c'est de faire de la formation, il faut commencer par s'agir des mains et voilà, se cahier jusqu'à pas d'heure l'hiver et manipuler des choses sous la pluie, etc. Je pense qu'il y a quand même un apprentissage terrain qui est super important mais donc moi, j'ai vraiment envie de dire allez-y, vraiment, allez-y. Ce n'est pas en restant chez vous. En plus, souvent, il y a ce truc, je le vois parce que du coup, c'est des gens que je côtoie en quotidien, chez des masseurs, des ostéos qui ont été diplômés il y a quelque temps, il y a ce truc de, ils n'ont pas forcément de clients, du coup, ils vont se former, se former, se former. Mais en fait, vous pouvez être la personne la plus compétente du monde si vous restez chez vous, vous n'allez plus personne et personne ne pourra le savoir. Donc, je pense que... Il faut réfléchir à quel est le type de personne avec qui vous avez envie de travailler. Moi, quand j'ai démarré, je ne voulais surtout pas travailler avec des gens dans le milieu du sport et tout ça. Aujourd'hui, j'adore ça, mais dans certaines conditions, parce que oui, le sport a de très belles facettes aussi. Bref, mais je ne voulais surtout pas. Donc voilà, la question, c'est avec qui tu as envie de bosser ? Oui, j'ai envie de bosser avec... Alors moi, au début, et c'est une partie de la clientèle que j'adore, souvent c'est... des femmes qui ont entre 25 et 40 ans, qui ont un ou deux chevaux en pension ou chez elles, et qui se renseignent énormément, qui se forment énormément sur les pathologies de leurs chevaux pour essayer de les comprendre, etc. Bon ben voilà, comment on peut aller toucher ces gens-là ? Est-ce que déjà tu connais des gens comme ça ? Ah ben oui, j'ai une vieille copine de ma chambre, peut-être que je vais pouvoir aller la voir et lui dire « Ah voilà, je fais ça, tu me laisses te montrer sur mon cheval » ou « Je te propose de faire ça en échange d'une participation libre » . J'en sais rien mais je pense qu'il faut vraiment commencer comme ça. Et après pour toute la partie fidélisation, une fois que tu as trouvé avec qui tu voulais travailler, tu as trouvé quel était le problème que tu pouvais l'aider à résoudre, parce que c'est... Enfin, tout est question de ça. que ce soit libérer le vieux cheval arbre rosé qui vit au pré, que ce soit aider à faire grossir, j'en sais rien, le cheval qui a un peu perdu d'état, de la propriétaire, ou que ce soit faire moins de barres, avoir des chevaux qui récupèrent mieux. Moi, j'ai une amie, collègue aussi, qui travaille énormément dans le milieu du horseball. Et en fait, elle, qu'est-ce qu'elle a amené ? Elle est arrivée dans un milieu où, en tout cas, ses clients, etc., ne montraient pas. Forcément, les chevaux à des ostéos, des masseurs, etc., c'était pas du tout le délire. Elle, elle est arrivée et elle leur a proposé quoi ? Elle leur a proposé qu'entre deux matchs, les chevaux, ils soient carrés, que les visites véto, elles passent, sans qu'ils aient besoin de les faire marcher pendant 4 heures. Ouais. Pour relâcher les tensions. Voilà, elle a proposé ça. Aujourd'hui... mais elle a même pas assez d'heures dans une journée pour manipuler tout le monde.
- Speaker #1
Ah ouais,
- Speaker #0
elle peut carrément le faire. Ouais, il y avait ce besoin-là. Et elle est arrivée, elle a dit, moi je vais répondre à ça.
- Speaker #1
C'est génial. Au délire.
- Speaker #0
Une personne. Maintenant, il y a tout le horseball qui l'appelle dans tous les sens. Et elle l'appelle partout dans la France en compétition. Donc, je pense qu'il y a ce truc-là, ok, à quel type de problème je peux répondre ? Et une fois que j'ai trouvé ça, ben... il y a vraiment ce truc de comment tu vas les fidéliser t'en parlais tout à l'heure, c'est hyper important et ça c'est la capacité je pense à reconnaître ton travail et te dire ok ce cheval il a cette problématique là là je fais une séance je sais que cette séance elle va pas suffire je suis pas magicien, donc c'est tout ce qui va être mis en place, c'est toute la partie conseil, moi j'ai beaucoup ça parfois dans certaines séances 50% de ma séance c'est presque du consulting du conseil d'accompagner les gens ça c'est pareil souvent les petits propriétaires là qui ont leur chevaux c'est des gens qui ont besoin en fait de soutien qui ont besoin de se sentir écouté compris et donc nous on peut être là aussi pour leur partager ça moi je sais que je réfère énormément franchement je pense qu'il y a plus d'un cheval sur deux que je vais voir ou je réfère derrière vers un véto, etc. parce qu'on a besoin d'aller creuser. Donc, c'est cette capacité à dire ça et en fait, à faire en sorte que les effets de ton travail soient présents et y perdurent. Donc, parfois, c'est de dire, moi, franchement, quasiment tous les choses que je vois pour la première fois, je demande à les revoir le mois suivant.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Parce qu'en fait, j'ai besoin de savoir, est-ce que mon travail a été dans le bon sens pour savoir si ça évolue. Qu'est-ce qui évolue ? comment du coup comment je vais réadapter mon approche etc et parfois quels sont les conseils que je peux donner moi il ya des faux il ya une problématique je me dis ça ça peut ressembler à ça attends on fait ça si dans trois semaines c'est toujours le cas bon bah là voilà on passe à autre chose on appelle quelqu'un d'autre mais du coup il faut être capable de se revendre derrière parce que c'est ça les gens si tu leur dis pas ben ben voilà donc moi ça passe beaucoup par ça expliquez ce que j'ai fait Donc tu m'appelles pour tel problème. Moi, sur ton cheval, j'ai vu ça. J'ai fait ça, ça, ça. Je n'ai pas eu le temps où le cheval n'était pas dispo ou c'est trop tôt pour avoir fait ça, ça, ça. J'aimerais qu'on continue d'ici un mois.
- Speaker #1
C'est comme pour les humains. On va rarement une seule fois chez l'ostéo ou le kiné ou le chiropracteur. Souvent, on a des séances comme ça qui reviennent. Donc c'est comme ça.
- Speaker #0
C'est ça. Et puis, en fait, les gens, il ne faut pas oublier que... ils vous appellent pas pour passer une heure avec vous. Ils vous appellent parce qu'ils attendent un résultat. Donc, ils comptent sur vous pour leur donner toutes les clés pour atteindre ce résultat. Et si la clé pour atteindre ce résultat, à savoir que le cheval va mieux, etc., ça passe par vous voir trois fois à un mois d'intervalle, eh bien, alors, ça peut... Après, il peut y avoir des frais financiers, etc. Ça, c'est autre chose. Mais les gens, à la base, ils vous appellent pour ça. Et quand ils font cette démarche-là de vous faire venir, en tout cas, moi... en ce qui me concerne mais peut-être parce que j'ai une approche qui est un petit peu différente que souvent je passe un peu en bout de en bout de chaîne après bon bah le véto l'ostéo etc souvent moi j'arrive là et en fait ces gens là je leur dis ben voilà ok tout ça ça a été fait tout ça c'est ok maintenant il nous manque ça ça ça donc si on veut arriver au bout de la résolution du problème il faut qu'on les fasse ces étapes il faut qu'on y aille et les gens comptent aussi sur nous pour leur dire ça Les gens ils veulent pas tu fais ta séance et bon bah désolé je peux pas faire plus, allez ciao. Non !
- Speaker #1
Oui oui non c'est clair, c'est clair faut se présenter en vrai consultant, conseiller quoi et accompagner la personne.
- Speaker #0
C'est ça, les accompagner. Moi je crois que les gens qui nous appellent, en tout cas dans le cadre des praticiens comme moi. Les gens, il y a une démarche en fait. Ce n'est pas juste, je vais acheter un truc dans un supermarché, je rachète du liquide vaisselle. Donc, je prends celui qui sent le plus bon, qui est le moins cher. Non, là, il y a une démarche. Je choisis cette personne-là parce qu'on m'a parlé de cette personne, parce qu'elle a résolu tel problème chez telle personne. Donc, vous, si vous arrivez et que vous leur dites, ah ben non, écoute, là, franchement, voilà. Tiens-moi au courant, ça marche. Les gens, il faut leur dire. Là, il faudrait mettre en place tel suivi. Il faudrait que je le revoie dans quelques temps. Et aussi, je crois, moi, j'ai des clients qui sont devenus des clients très fidèles parce que la première fois que je les ai vus, je leur ai dit, franchement, ce n'est pas de mon ressort.
- Speaker #1
Oui, il faut être honnête.
- Speaker #0
Je veux t'orienter vers quelqu'un. Moi, j'ai plusieurs collègues avec qui je bosse, que ce soit des vétos, des ostéos, des podologues, des adult-fitters. Ça, par exemple. ça va pas être à moi de le gérer donc je te donne les coordonnées de telle telle personne et en fait ces gens là bah oui ils appellent les pros en question, ils font les examens qu'il y a à faire, ils mettent en place ce qu'il y a à mettre en place mais après ils te rappellent parce qu'en fait t'as obtenu leur confiance en étant honnête avec eux en leur proposant des solutions, en les lâchant pas et donc ils ont envie que tu reviennes pour éventuellement refaire un point pour voir si maintenant c'est plus de ton ressort carrément je pense qu'il faut vraiment être dans cette dynamique là et toujours être, jamais perdre de vue qu'on propose une solution à un problème qu'ont des gens. Donc à partir de là, on est légitime de leur vendre et encore plus s'ils nous ont déjà fait une première fois.
- Speaker #1
Ouais, super, t'as bien résumé le truc, effectivement, c'est vraiment super intéressant. Et si on revient un peu sur toi, ton marketing, tu nous as parlé d'une opération marketing qui avait bien marché, même si tu ne pensais pas que c'était une opération marketing. Donc, à l'endrignée de l'avant, on peut considérer que c'était une opération marketing. Ça, on sait que ça a super bien marché. Est-ce qu'à l'inverse, tu as mis en place quelque chose ? Tu peux nous raconter quelque chose que tu as mis en place qui n'a pas trop marché et est-ce que tu as réussi à analyser pourquoi ça n'avait pas marché ?
- Speaker #0
Une opération marketing qui n'a pas marché... De toute façon, il y a toujours des trucs qui marchent moins bien que d'autres. Est-ce que j'ai un truc particulier en tête ? J'ai un projet qui n'a pas bien marché. J'avais ouvert une boutique en ligne. Je trouvais ça sympa. Non, parce que souvent, mes clients avaient besoin de compléments alimentaires, etc. Et je voulais pouvoir leur fournir. Ça n'a pas marché. Mais je pense que ce n'est pas qu'une question de marketing. Alors évidemment, à l'époque, je n'avais aucune notion de marketing. Mais je pense que ce n'était pas vraiment mon domaine. Oui,
- Speaker #1
c'est une belle loi animée par rapport à toi.
- Speaker #0
Mais après, en termes de... Là, j'aurais pu réfléchir à ça, en fait. Moi, t'en as tout à fait.
- Speaker #1
On n'a pas toujours forcément...
- Speaker #0
Après, je pense qu'il y a... Comme en général, je mets plusieurs choses en place, si tu veux, pour un même événement, je ne dis pas que ça marche toujours, il y a des trucs qui marchent plus ou moins, mais globalement... En fait, voilà. Je pense que le problème que j'ai, pour répondre à ta question, c'est que... Comme je n'ai pas vraiment ni d'indicateur ni de stratégie, moi je ne suis rien, je ne suis aucun chiffre. Là, récemment, j'ai recruté plusieurs personnes dans mon équipe parce que seul, ça devenait compliqué à gérer. Et en fait, ces professionnels, que ce soit professionnels de la com, du summer care, etc., de la formation, me disent, mais du coup, c'est quoi, quels sont tes indicateurs de performance, etc. Wow !
- Speaker #1
Ok, bon,
- Speaker #0
finalement,
- Speaker #1
le truc qui pêche, c'est que tu ne peux pas analyser vraiment ce qui marche ou pas, les canaux qui fonctionnent. Oui, ça, c'est super important. Parce que sinon, on a une vue globale. En temps, là, c'est cool, j'ai tant de clients par mois ou j'ai rempli ma formation. C'est cool, mais il faut savoir ce qui les a fait venir, quel canal. Oui, c'est sûr que ça, c'est intéressant à mettre en place, c'est clair.
- Speaker #0
Mais surtout que... Je pense que j'ai beaucoup fonctionné au feeling, etc. J'ai fait plein de choses qui ont plus ou moins bien marché. Mais il y a ce truc où oui, je ne sais pas aujourd'hui. Et tout mon chantier de 2025, c'est restructurer. Parce que mon activité, elle a grandi. Et que je ne suis plus dans un truc où, vas-y, ça me pète, je lance un webinaire, j'ai 20 inscrits, c'est cool. Non, maintenant, je suis dans un truc où je pense au long terme. où mes clients reviennent sur quasiment tous mes événements. Une fois de plus, je ne l'ai pas calculé. Mais là, comme ça, de visu, je pense qu'il y a au moins 50% de mes clients. qui sont déjà d'anciens clients. Et là, je commençais à me dire aussi, parce que j'ai recruté pour m'aider, pour m'alléger un petit peu sur la com et tout ça, à me dire, mais oui, en fait, je pense que je perds du temps sur des tâches qui ne m'apportent pas tellement, tant mes énergies que je pourrais concentrer, consacrer à des tâches qui, elles, sont vraiment plus payantes. Et d'ailleurs, je lis un bouquin en ce moment, The One Thing. Voilà la méthode pour aller à l'essentiel. Et en fait, dès les premières pages, mais dès la préface d'ailleurs, préface de ce livre est très bien, je me suis dit, non mais oui, en fait, tu perds un temps fou parce que tu ne prends pas le temps de, je ne sais pas, te prendre une semaine pour te dire, OK, je vais tout analyser, je vais tout ranger. Mais parce que, comme moi je dis souvent que mon activité, alors pas le contenu, mais tout ce qu'il y a autour, mais pour mon chef, etc., c'est du bricolage. Mais c'est du bricolage de A à Z, parce que c'est moi qui ai tout fait, et que j'ai absolument pas les compétences. Donc si tu veux, tout est des bouts de scotch rajoutés sur des liens et des machins. Donc en fait, aujourd'hui, je ne saurais même pas quoi regarder, mais c'est pour ça que je me fais accompagner, mais je ne saurais même pas quoi regarder pour savoir ce qui fonctionne le mieux. Je n'ai 12 000 plateformes de mailing, de vente.
- Speaker #1
tu vois genre de deux formations de replay de trucs et je sais pas 2025 ça va être l'année de la structuration ton entreprise elle grandit t'es plus tout seul donc tu es dans une phase en fait où ça y est bah maintenant tu grossis tellement qu' il va falloir structurer tout ça et avoir cette casquette un peu voilà de chef d'entreprise qui va suivre un petit peu les données les chiffres et pas juste tiens bah j'ai fait tant de chiffre d'affaires ou c'est cool j'ai rempli ma formation oui voilà Je pense que ça va être l'année un peu de la structuration.
- Speaker #0
Il faut, parce qu'à un moment, il faut commencer à faire un peu comme les grands, si on a envie d'en dire.
- Speaker #1
Tu vas rentrer, comme dirait une certaine entrepreneuse, tu vas rentrer au CP. Tu étais en maternelle, peut-être jusqu'à maintenant. Et là, ça y est, c'est l'heure de rentrer au CP, donc d'avoir des choses un peu plus carrées. Et du coup, là, on approche doucement de la fin de cet épisode. Et j'avais une question, c'est une question que je pose toujours à mes invités. Pour toi, est-ce qu'il y a un marketing équestre ? Et s'il y en a un, ça serait quoi pour toi ta définition du marketing équestre ? Il n'y a pas de mauvaise réponse.
- Speaker #0
Oui, je ne sais pas trop comment répondre à ça. Est-ce qu'il y a un marketing équestre précis ? Je crois qu'il y a une particularité du monde équestre qui, du coup, peut nous aider à orienter notre marketing, qui est ce côté, comme j'en ai déjà parlé, passion.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Et où je crois qu'il faut toujours penser que les clients, que l'audience, c'est que des passionnés. Personne... C'est vrai, il faut être taré pour avoir des chevaux. Il faut être dans le... ... franchement, il faut être passionné. Personne, les gens adoptent un chien pour leur tenir compagnie, ça fait plaisir aux enfants. Les gens prennent un cheval parce qu'ils sont passionnés de chevaux. Donc, est-ce que ça ne doit pas être important dans notre marketing de ne pas oublier ça ?
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Et d'avoir aussi cette idée-là. Moi, je n'en ai pas trop parlé, mais de penser qu'à chaque fois derrière un problème... un problème pratico-pratique, souvent il y a une émotion parce qu'il y a de la passion. Donc il faut jamais oublier que oui les gens on leur vend une solution technique, pratique, mais on leur vend aussi je crois toujours, tout à l'heure je parlais de soutien émotionnel, mais une compréhension de ça et moi j'aurais envie de dire que ça c'est un truc important.
- Speaker #1
C'est vachement intéressant, c'est très intéressant d'avoir ce côté, cette notion de savoir qu'on s'adresse à des gens passionnés, et avec cette particularité qu'on a un animal vivant par rapport à des passionnés de tennis ou de voile par exemple, puisque dans d'autres sports on s'adresse aussi à ce côté, dans le tennis, la voile, on a aussi ce côté passion ou la Formule 1, mais là on a en plus cette notion qu'on a un animal vivant et que... T'as raison, vraiment, il y a ce côté un peu émotion et que derrière, il faut faire attention aussi à ce qu'on dit, à comment on communique, parce qu'on a une sensibilité derrière d'un propriétaire.
- Speaker #0
Oui, mais toujours que ce soit... Franchement, moi, j'ai souvent... C'est triste, j'ai souvent des gens en séance qui me pleurent, en fait. mais parce que comme je disais je suis souvent en bout de chaîne et il y a ce truc où souvent les gens ils sont à bout en fait parce qu'ils donnent leur vie pour leurs choix tu vois ils donnent leur vie, ils mettent tout, ils mettent toutes leurs économies, ils mettent toute leur énergie etc et du coup je pense que c'est vraiment important quoi qu'on leur vende de pas oublier qu'il y a toujours une émotion derrière Bon et aussi de pas en profiter Ouais parce que c'est plus une question d'éternité non mais Voilà, mais de ne pas oublier que derrière, il y a souvent beaucoup d'émotions et que c'est quelque chose à prendre en compte. Et tu vois, moi, sur le volet formation, c'est aussi toujours, j'essaye d'amener quelque chose qui est toujours très méthodologique, avec des étapes, etc. Parce que les gens sont complètement subjectifs avec leur choix. Ouais, oui, mais c'est clair. Donc, c'est important, tu vois, dans tout le process d'acquisition client où tu fais réaliser à ton client qu'il a un problème. ensuite tu lui fais comprendre qu'il a besoin de le résoudre et puis je ne connais pas par qui en est état mais que toi tu peux l'aider etc dans cette partie là il faut prendre conscience à la personne qui a un problème je pense qu'il faut le faire avec énormément de douceur de bienveillance et d'amour et d'empathie parce que comme il y a de l'émotion on peut aussi très vite braquer les gens franchement il suffit de voir les trois quarts des gens qui militent pour le bien-être des chevaux et qui vont partager des informations etc là dessus moi je suis pas une grande militante bon je fais des trucs personnellement qui me regardent mais je veux dire d'un point de vue public etc je je suis pas militante dans le sens où j'ai une communication qui est très douce et compagnie mais même sous des contenus à moi où vraiment j'explique par a plus b en fait que ça ça en fait les gens se braquent et parce qu'ils se sentent attaqués. Et franchement, c'est pas facile. Mais ça, je trouve que c'est quelque chose qui est important à comprendre dans cette étape-là, que les gens, il faut les traiter avec amour. Et il y a un truc que nous disait très souvent mon enseignante en shiatsu, parce que souvent, quand tu interviens pour le bien-être des chevaux, il y a des trucs dans l'environnement, dans le mode de vie, etc., qui vont pas. D'ailleurs, souvent, tout part de là. Du coup, très souvent, Pour que ça fonctionne, il faut faire ces améliorations-là. Et c'est très difficile à dire. C'est très difficile de dire à quelqu'un. En fait, là, ton cheval, s'il ne va pas bien, c'est parce que tu le montes mal.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Ou parce que tu lui offres des conditions de vie que tu te saignes à lui offrir, qui coûtent la moitié de ton salaire, qui ne lui vont pas. Eh bien, elle, elle nous disait toujours, dites-le avec des fleurs.
- Speaker #1
Ouais, c'est exactement ça. C'est vraiment ça. Moi, je suis un peu dedans. Mon cheval a été opéré d'un kératome, donc un... Une espèce de tumeur bénigne au pied.
- Speaker #0
J'ai eu vu, ouais.
- Speaker #1
C'est vrai que j'ai discuté avec un... Il a toujours été pieds nus depuis que je l'ai. Donc là, actuellement, il est ferré avec une plaque. Enfin bon, bref, le truc un peu horrible pour moi. Et le maréchal Ferrand des écuries, je lui ai dit, j'allais devoir le referrer dans cinq semaines parce qu'il faut remettre la plaque. Mais il m'a dit, mais du coup, votre cheval, il va devoir être ferré à vie. Mais genre comme ça, quoi. Brut pour point. Et moi, j'ai des convictions. Et mes convictions, c'est que je veux que mon cheval reste pieds nus. Et du coup, c'est vrai que c'est ce truc de dire, non, mais là, tu me dis ça direct, non. En fait, non, c'est pas possible. Donc, c'est vrai qu'il faut toujours prendre en compte le propriétaire derrière. Il y a vraiment ce côté émotion derrière, c'est clair.
- Speaker #0
Ouais, et puis les maréchaux, ces bons mecs de la filière équine, ils aiment bien ce truc des fois de voir que les petites nénettes qui sont convaincues par le pied nu, des fois, il faut un peu les remettre en place. Mais tu vois, moi, je suis pro rien du tout. Je suis pro bien-être. Et par rapport à ta problématique, tu vois, je me serais dit, bah tiens, comment tourner la chose et lui dire, bah voilà, tu sais, ton cheval, il est malade, ça arrive à tout le monde, il a une pathologie, et la chance qu'on a, c'est qu'on a les moyens de l'aider.
- Speaker #1
Oui, oui, c'est ça,
- Speaker #0
voilà. Et ce moyen de l'aider, voilà, toi, t'as un problème, je sais pas, moi, t'as un gros problème d'aplomb ou quoi, bah tu vas mettre des semelles. Bah voilà, ton cheval, il va avoir besoin de toute sa vie de mettre des semelles. Mais c'est génial ! Oui, c'est ça. Et là, tout d'un coup, tu vas dire...
- Speaker #1
Je commence à lui parler justement des fers en plastique collés, etc. Il me dit, ah non, non, non, la colle, c'est pire, ça chauffe le pied. Et je fais, ok, mais bon, c'est vrai que du coup,
- Speaker #0
c'était... Voilà, je pense que c'est en ça. Mais c'est intéressant, ton exemple, parce que c'est ça, en fait. C'est juste, tu vois, il aurait pu te présenter les choses pour que tu te dises, tiens, mais en fait, c'est trop bien. Je vais pouvoir ferrer mon cheval toute sa vie pour qu'il se sente bien. Tu vois ce que je veux dire ? Oui. Parce que toi, là, ça touche vraiment à ton émotion. Et ton émotion, elle est aussi sur le fait que t'es passionnée. Et comme t'es passionnée, t'as des convictions.
- Speaker #1
C'est ça, ouais.
- Speaker #0
Et du coup, voilà, t'as un schéma à renverser. Et je pense que nous, dans notre marketing... il faut vraiment tenir compte de ça. Et juste pour le truc de... Dites-le avec les fleurs, ma copine Lucie, là, elle, elle parle de la technique du sandwich. Donc le pain, c'est déconfinant.
- Speaker #1
J'en ai pas envie de parler, ça.
- Speaker #0
Donc, typiquement, tu vois, ça va être de dire à quelqu'un, écoute, franchement, ça, ce que tu fais, c'est super. Tu vois, là, je pourrais dire... franchement c'est vraiment génial tu vois tu as gardé ton cheval pieds nus jusqu'à la vie là voilà tu as gardé ton cheval pieds nus pendant 25 ans c'est super, il a des super pieds vraiment c'est génial bravo à toi par contre aujourd'hui il est tombé malade il a cette maladie cette pathologie là donc il va falloir qu'on lui mette des fers mais c'est vraiment cool que tu puisses lui offrir cette opportunité parce que t'imagines toutes les années de vie confortable que tu vas pouvoir lui offrir maintenant ?
- Speaker #1
Ouais, non, c'est sûr, c'est vrai que c'est beaucoup plus dur.
- Speaker #0
T'es contente de faire ton choix, non ? C'est du commis à mener,
- Speaker #1
effectivement, et ça permet, effectivement, de mettre une petite graine en disant « Ok, je vais peut-être écouter ce qu'il a à me dire, c'est clair. » Ouais, ouais, carrément.
- Speaker #0
Donc, utilisez des bouquets de fleurs ou faites des sandwiches avec vos clients.
- Speaker #1
C'est ça, le bon mot, ça, faites des sandwiches. Trop bien, bah écoute, et pour terminer cet épisode, comme on est... effectivement des passionnés de chevaux avant tout, avant d'être des entrepreneurs. J'aimerais bien que tu me racontes une histoire, une anecdote en lien avec un cheval ou avec les chevaux. Quelque chose qui t'a marqué ou ta plus belle histoire avec un cheval. Est-ce que tu pourrais nous partager ça ?
- Speaker #0
Ma plus belle histoire avec un cheval, je pense que c'est... Moi, j'ai des chevaux. J'ai deux chevaux. J'ai Calam. le cheval de ma vie, qui est un cheval sur lequel j'ai complètement flashé quand j'étais toute petite. Enfin, toute petite, j'avais 11 ans, mais 11 ans, c'est quand même assez petit. J'étais dans un petit ranch très familial et elle cherchait à acheter des chevaux et elle a vu ce cheval-là, un beau cheval pipalo-mino avec des longs crins, etc. Et elle m'a dit « Regarde, Marie, celui-là, il est à peine débourré, on va le bosser ensemble, etc. » Il y avait un peu ce truc de « Ce sera un peu le tien. » des trucs à pas faire, bien sûr. Donc voilà, tout d'un coup c'est devenu mon rêve le plus fou. On est allé voir le cheval, elle a acheté le cheval et puis bah moi voilà il est arrivé, moi c'est comme mon cheval. Derrière il s'est passé des trucs beaucoup moins cool. On est un peu revenu sur ce qu'on avait dit à la petite fille de 11 ans, genre ce sera ton cheval etc. Bref, des trucs ont été faits un peu dans mon dos. Vous pouvez plus promo que du cheval, j'avais plus trop le droit. Bref, on n'a pas besoin de tout savoir. Et en fait, l'écurie a fermé, le cheval a été mis en vente. On m'a fait croire... C'est une si belle histoire au début. On m'a fait croire qu'à l'époque, j'étais en troisième. Et c'était... Enfin, moi, c'était absolument impensable dans ma famille d'avoir un cheval. On n'avait pas du tout les moyens, etc. Mais on m'a laissé penser que peut-être que si j'avais mon brevet des collèges. Bon, c'est pas vrai, le cheval est parti. Le cheval de ma vie est parti, il m'a été enlevé. Et franchement, j'étais très très jeune, mais ça m'a mis vraiment extrêmement mal. Je me rappelle, je dormais avec un album photo sous mon oreiller. Je me réveillais la nuit en cauchemar, je regardais des photos, je pleurais. Enfin, j'étais vraiment très très très mal. Et en fait, ce cheval, six mois plus tard, a été remis à la vente. Et on a réussi à l'acheter grâce à des gens à l'époque qui m'ont aidée, qui cherchaient en fait. Pareil, opportunité saisie ! Un bord de carrière dans l'écurie d'une copine. Moi, je ne voulais plus trop monter à cheval, mais c'est toujours très lié au chevaux. Et on va dans l'écurie d'une copine et j'entends qu'ils disent, voilà, tel jument, qui était leur jument de voltige. Maintenant, elle est vieille et tout, ce serait bien qu'on se trouve un autre cheval de voltige. Moi, j'ai dit, mais j'en connais un. Mon demi-trépi palomino, là, il sera super pour la voltige. Donc, en fait, ils nous ont aidés à acheter le cheval. Il a été mis en pension complète, etc. peu pendant un certain temps. Ça a été absolument cauchemardesque pour moi parce que les choses ne se sont pas du tout passées comme prévu. Mais toujours est-il que quelques années plus tard, je devenais propriétaire officiel et à 100% du cheval de mes rêves.
- Speaker #1
Génial.
- Speaker #0
Et bon, pour le truc un petit peu moins cool, à 16 ans, il se retrouve du coup boiteux à cause de la voltige.
- Speaker #1
Ah, ouais.
- Speaker #0
Le problème sur le pied antérieur gauche, du coup, les chevaux tournent toujours à gaffe en voltige. Bref, c'est pas grave, mais aujourd'hui, c'est mon cheval. Il a 21 ans, ça, lui. Et voilà, c'était un peu le rêve de ma vie. On est toujours ensemble.
- Speaker #1
C'est génial.
- Speaker #0
On fait des activités parce qu'au final, ils ne boivent plus. Et du coup, voilà, c'est très...
- Speaker #1
C'est une belle histoire parce que du coup, c'est fort parce qu'en fait, tu as vraiment connu ce cheval-là toute petite et tu ne l'as jamais lâché, tu ne l'as jamais oublié. Donc, c'est vraiment une très, très belle histoire. Moi, je n'ai pas eu la chance. J'avais un premier cheval comme ça à coup de cœur que je n'ai pas eu la chance de... Il y avait un propriétaire qui est parti du club. Je n'ai pas eu la chance de l'avoir. Par contre, mon cheval actuel, oui, c'est un cheval de club. J'avais prévu de le racheter à sa retraite, sauf qu'à 11 ans, pareil, il était toujours boiteux tous les hivers. Le club m'a dit, écoute, il n'est pas rentable pour moi. Je sais que tu l'adores, si tu veux, tu l'achètes. Je n'avais pas du tout prévu d'acheter un cheval tout de suite. Je l'ai acheté boiteux, mais je l'ai déféré, je l'ai mis au prêt, et il n'a plus jamais reboité. Donc, on a sorti en concours, etc. C'est trop bien d'avoir un cheval de cœur comme ça. C'est trop bien. C'est vraiment une autre chose.
- Speaker #0
C'est ça. Et puis, comme je le disais récemment, ça a toujours été assez compliqué avec lui. C'est un cheval qui a une très, très, très grosse personnalité. J'ai toujours dit que c'était une âme libre. C'est un cheval qu'on ne peut pas vraiment, tu vois, contraindre, racheter. Enfin, c'est compliqué. On arrive à faire plein de choses. Mais des fois, voilà, ça reste compliqué. Je disais, mais en fait, ce cheval, il est en fait aujourd'hui le reflet de toute ma vie, en fait, de cavalière, etc. Mais il est passé partout. Moi, ce swag, il a été ferré. On en parlait tout à l'heure. Ferré des quatre pieds, monté en pélame, bourrette serrée à fond. Tu vois ? Ce genre de truc. Ensuite, il a été... J'ai eu ma passe où je ne voulais même plus mettre de l'épaule parce que je trouvais ça vraiment trop contraignant. Je l'avais éduqué à 100% au clicker training et tout ça. Tu vois ? Et il est passé partout. Et du coup, genre... Il a subi aussi tout ça. Ouais. Mais du coup, je pense souvent... à lui quand je parle à mes propriétaires parce que je sais en fait je sais ce qu'on peut traverser avec nos chevaux et j'ai aussi moi perdu, j'avais un autre cheval pareil que j'ai récupéré de cette période là de ce ranch là pour sa fin de vie que j'ai récupéré malheureusement malade mais on ne le savait pas et donc je me suis occupée en fait jusqu'à sa mort il est mort assez jeune, il est mort à 24 ans et ce cheval là c'est pareil c'était très fort pour moi et cette expérience là que j'ai vécu j'essaye toujours d'y penser en fait et de me rappeler parce que j'ai vécu ce que c'est d'avoir un cheval malade vraiment malade, tu vois il en est mort assez subitement et difficilement et je sais ce que c'est je comprends j'entends etc et pour la petite anecdote d'ailleurs mon cheval que j'ai perdu s'appelait Shaytan donc Shaytan c'est le diable en arabe c'était un ange vraiment mais pas un pourcent de cheval diabolique en lui et quelques temps plus tard j'ai eu un énorme coup de coeur pour une jument pas du tout raisonnable on a dit coup de coeur donc voilà et cette jument là s'appelle Devils Duchesse donc la Duchesse du Diable ah ouais ? voilà je l'ai acheté
- Speaker #1
effectivement c'est assez ça fait des anecdotes et c'est assez drôle effectivement il ya un lien bien un lien dans tout ça voilà c'est vous de merci en tout cas pour ton partage c'était très très intéressant très riche tu as donné beaucoup de valeur donc vraiment parce que c'est voilà comme tu dis pas de rétention d'infos donc c'est génial où est ce qu'on peut te retrouver c'est quoi la pub des qu'influencent dit nous tous on peut me retrouver du coup sur les réseaux
- Speaker #0
essentiellement Instagram comme je disais à chaque fois le pseudo c'est équin influence, équin comme équin influence comme influence et mon actu qu'est-ce que c'est et bien là j'ai un webinaire qui aura lieu ce soir sur l'impact des déséquilibres viscéraux sur la locomotion qui est un sujet que j'adore et sinon régulièrement des webinaires etc que je propose pour tout public et ... Peut-être, je dis bien peut-être. L'initiation MTC Pro qui pourrait revenir un petit peu différemment courant de l'année. Voilà, une fois de plus, on fait évoluer un peu ce qui fonctionne. Et cette formation pro longue qui est toujours en cours. On va attaquer le mois prochain la troisième semaine de formation avec mon groupe d'élèves. Trop bien. Écoute, super actue. Effectivement, on enregistre cet épisode le 26 février, donc ton webinaire sur les viscères est le 26, mais j'imagine que tu en referas d'autres potentiellement sur ce sujet ou d'autres sujets.
- Speaker #1
Voilà, je fais régulièrement des webinaires sur plusieurs thèmes, donc voilà.
- Speaker #0
OK. Écoute, en tout cas, merci beaucoup de cet échange, super riche. Et puis, du coup, on te retrouve sur les réseaux. Et puis, nous, en tout cas, on se dit à bientôt pour un nouvel épisode du Club. Merci à toi,
- Speaker #1
Marie. Merci beaucoup à toi pour ton invitation.
- Speaker #2
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