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Le FIL - Le podcast des Formateurs Indépendants Libérés

EP#10 - La puissance du Build-In-Public pour lancer sa formation avec Delphine BERQUE

EP#10 - La puissance du Build-In-Public pour lancer sa formation avec Delphine BERQUE

52min |31/01/2025
Play
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52min |31/01/2025
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Description

Bienvenue sur Le FIL, le podcast qui accompagne les formatrices et formateurs indépendants à créer, vendre et développer leurs propres formations en toute liberté. 🎙️

Chaque semaine, je partage avec toi des conseils pratiques, des stratégies éprouvées et des inspirations concrètes pour t’aider à atteindre tes objectifs professionnels tout en respectant tes 3V : ta Vie, ta Vision et tes Valeurs.


Que tu débutes dans la formation ou que tu souhaites franchir une nouvelle étape, Le FIL te donne les clés pour :

  • Créer des formations rentables et alignées avec tes aspirations.

  • Trouver des clients en direct sans dépendre de sous-traitance ou de financements publics.

  • Développer une activité authentique et pérenne, à ton image.


Au programme de cet épisode :

Dans cet épisode j'accueille ma toute première invitée et je suis ravie d'accueillir DELPHINE BERQUE, une formatrice aux multiples casquettes.
Elle nous parle de l'engagement puissant qu'elle a pris auprès de sa communauté sur LinkedIn pour lancer sa toute première formation en ligne.
Elle nous partage son retour d'expérience après 4 ans à publier régulièrement sur LinkedIn.

Elle nous explique ses motivations et les challenges qu'elle va rencontrer durant la construction de sa formation en ligne.


Pour contacter Delphine BERQUE sur LinkedIn



Pourquoi écouter Le FIL ?
👉 Pour passer à l’action avec des outils concrets et faciles à mettre en place.
👉 Pour t’inspirer d’histoires réelles et de témoignages de professionnels qui ont réussi.
👉 Pour trouver des solutions simples à tes problématiques de formateur ou formatrice.


📌 Sujets abordés :

  • Stratégies pour vendre tes formations en ligne et en présentiel.

  • Digitalisation des formations : les outils et méthodes qui fonctionnent.

  • Visibilité en ligne : bâtir une marque personnelle forte sur LinkedIn et les réseaux sociaux.

  • Pédagogie active et innovation dans la formation.



Tu veux former en liberté ? Ce podcast est fait pour toi.
Abonne-toi dès maintenant et transforme ton activité de formation en une aventure rentable et épanouissante !



Tu peux me retrouver sur :



Retrouve mes ressources gratuites ici : www.mapmecommunique.com


Tout savoir sur BEING, mon accompagnement individuel : https://mapmecommunique.com/being/
Réserve ta séance de Mentorat Express : https://mapmecommunique.com/mentorat-express/

Mes formations en ligne : https://mapmecommunique.teachizy.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le fil, le podcast des formateurs indépendants libérés. Je suis Céline Pinto, mentor business des formateurs indépendants qui veulent vendre leur propre formation depuis 2020. Et à travers ce podcast, je te livre les meilleures stratégies pour développer ton activité en vendant tes propres formations. Chaque vendredi, je te propose à travers ce podcast de poser un autre regard sur ton activité de formation. Je te propose de laisser ta casquette de formateur au placard et de coiffer ta couronne d'entrepreneur sur ta tête. Sur le fil, on va s'intéresser au business de la formation, on va parler de marketing, de communication, de vente, mais aussi d'andragogie et bien sûr de calliopie. À travers ce podcast, tu vas découvrir comment te construire une activité de formation qui te ressemble et qui coche tes 3 V, ta vie, ta vision, tes valeurs. On va aussi partir un peu plus haut, dans les méandres de ta puissance personnelle et de ton état d'esprit, parce que je crois que toutes les stratégies fonctionnent beaucoup mieux quand ton esprit est plus fort. Alors si tu es prêt à devenir un formateur indépendant libéré, on démarre tout de suite avec l'épisode du jour. Salut Delphine, je suis ravie de te retrouver ici dans ces podcasts. Tu es ma première invitée. Pour une première invitée, tu es ma première formatrice. Ça tombe bien parce que je m'adresse à des formateurs. Donc, je suis ravie de pouvoir échanger avec toi aujourd'hui. Comment tu vas Delphine ?

  • Speaker #1

    Eh bien, salut Céline. Alors, je vais très, très bien. Et je suis très honorée d'être la première participante à ton podcast parce que je prends ça comme un grand privilège. Donc, forcément, super bien. Je suis en bonne compagnie. Je pense qu'on va aborder des sujets très chouettes. Et puis, voilà. Je suis fière d'être ta première invitée. Je trouve que c'est une belle reconnaissance, donc j'en suis ravie.

  • Speaker #0

    C'est la première fois qu'on se parle en vrai. On a l'habitude de se parler sur LinkedIn à travers nos posts. Finalement, le hasard fait que sur un podcast qui s'adresse à des formateurs, tu vas nous parler de ton quotidien de formateur, de tes défis, de tes challenges. Et pour démarrer, je te propose que tu te présentes à nous, Delphine.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, je suis Delphine Baird, ça va faire la douzième année que je suis à la formation, que je suis à mon compte. Alors en fait, j'ai une entreprise qui s'appelle Octoflow avec une emblème qui est la pieuvre parce qu'en fait je touche à beaucoup de sujets, toujours en lien avec l'humain, que ce soit le management, la relation client, la transmission des savoir-faire et puis tout ce qui va être en lien avec les soft skills. parce que j'ai aussi une casquette de sophrologue. J'ai d'abord été sophrologue avant d'être formatrice et donc la formation est venue à moi. Donc après, j'ai un peu pivoté au niveau de mon entreprise. Et donc voilà, j'ai cette coloration très prise de conscience, les relations humaines. J'aime bien dire quand je me présente, dès qu'il y a des interactions entre les humains et que ça commence à coincer, j'aime bien intervenir.

  • Speaker #0

    Super. super merci beaucoup Delphine pour cette préparation et si tu es venue ici l'intention première c'est de nous parler de ton désir de vendre ta propre formation de quitter un petit peu la sous-traitance qui est un secteur qui t'embête un petit peu pour cette raison on aura peut-être l'occasion d'en parler et l'autre élément que je trouve super intéressant c'est que tu as décidé de Build in public la création de ta formation. Alors, avant de commencer, est-ce que tu peux expliquer aux gens qui nous écoutent ce que ça veut dire, le Build in public

  • Speaker #1

    Bien sûr. En fait, c'est le fait de construire en public. C'est vrai que souvent, on peut avoir un produit fini qui arrive sur le marché et puis finalement, voilà, je ne sais pas, chez Apple, ils sortent le nouvel iPhone, ils ne vont pas t'expliquer comment ils l'ont fabriqué. Là, le but d'Inpublic, c'est une façon de fédérer une communauté autour d'une offre, sans forcément que la communauté soit les personnes qui vont acheter l'offre, mais en tout cas qui vont pouvoir en parler. Et l'idée, c'est de montrer… Moi, j'ai beaucoup de formateurs dans mon réseau sur LinkedIn, pas que, mais j'en ai beaucoup, et de montrer que ce n'est pas toujours si simple. C'est vrai, quand on arrive avec une offre complètement ficelée, on peut se dire Ah là là, c'est facile en fait de… je fais une offre comme ça, ex-Nilo, sortie de nulle part. C'est simple. Moi, je trouve que ce n'est pas si simple, justement, et que parfois, il peut y avoir une notion de complexe sur LinkedIn parce qu'on voit beaucoup de belles choses. On parle du SMIC à 10K sur LinkedIn, alors que bon, quand on sait que les personnes qui gagnent plus de 1 400 euros, c'est 10% de la population ou quelque chose comme ça. J'ai mon fils qui fait sciences économie au bac, j'ai relu un devoir hier, c'était à peu près ces chiffres-là. On se dit, bon, OK, à un moment, il y a la vie sur LinkedIn et il y a la vraie vie. Et la vraie vie, c'est des hauts, des bas. Et je me suis dit, tiens, je trouve ça intéressant. Alors, un... Il y a un double effet sur le fait de faire ça. Le premier, c'est que, comme je l'ai expliqué sur mes posts, c'est que moi j'ai toujours 50 000 idées, mais je ne vais pas toujours au bout. Voir quand c'est mes idées pour moi, je vais très rarement au bout parce qu'il y a toujours des projets plus urgents, plus rémunérateurs qui font que je vais aller favoriser les demandes des clients en priorité. Et puis, je me suis dit, tiens, finalement, si j'annonce que je veux lancer cette formation, d'une certaine manière, en prenant un engagement public, ça va me forcer à y aller. Alors, forcer, il y a l'histoire de contraintes, mais en tout cas, ça va me booster pour le faire. Et en créant comme ça, je me dis, ça montre aux personnes qui n'osent peut-être pas ou qu'il y a plein d'étapes à respecter, que des fois, il y a des hauts, il y a des bas. Très clairement, moi, je me pose la question en ce moment, est-ce que je perds ? pas mon temps, est-ce que ça va marcher, est-ce que ça va pas marcher, qu'est-ce que je vais faire, parce que j'ai des idées, mais d'un point de vue technique, c'est pas forcément si simple à mettre en place entre ma vision idéale et comment ça dire, alors il faut ça, ça, ça, ça comme outil, et bien oui, mais je veux un prix de vente à temps, mais alors donc en fait, ça me coûte plus cher en outil que ce que je vais gagner, sauf si je le vends 8500 fois. Bon, tu revois un peu les outils, tu vois, c'est tout ça quoi. Et donc je trouvais ça intéressant de le partager, parce que voilà. d'être dans la vraie vie. Je trouve que... Moi, j'aime bien les gens qui sont transparents, en fait. Ah, OK, d'accord. Ce n'est pas si simple que ça. Même si c'est super de monter tout ça.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant. Donc, je résume. En fait, tu as décidé de faire du building public sur LinkedIn parce que tu as aussi une grosse communauté sur LinkedIn. De prendre cet engagement en public, ça te motive encore plus à aller jusqu'au bout, surtout que tu t'es donné une deadline. Donc, c'est vraiment... Un énorme avantage du build in public, c'est difficile à dire, c'est qu'on s'auto-engage envers notre communauté pour passer à l'action. Et puis, il y a deux autres effets. Le deuxième effet, c'est que tu vas pouvoir aller trouver du soutien auprès de tes abonnés si tu n'arrives pas à fixer ton prix ou définir le meilleur outil pour publier ta formation, par exemple. Et puis, l'autre effet… c'est que tu commences à communiquer avant même que ta formation soit créée et du coup les gens quand ils vont arriver quand ta formation sera prête ils sauront déjà que tu as créé cette formation et ils seront prêts quasiment à l'acheter donc il y a toute cette partie teasing qui

  • Speaker #1

    va t'aider pour ces ventes c'est ça et puis même aujourd'hui regarde si j'en avais pas parlé avant tu m'aurais pas invité là on va pouvoir ça va pouvoir être l'occasion d'un poste, de dire qu'on était ensemble ce matin et que finalement, on a discuté de ça. Donc, je trouve que c'est un modèle plutôt vertueux. Donc, pour moi, il me plaît bien.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, tu m'expliquais que tu travailles beaucoup en sous-traitance aujourd'hui et que tu as justement décidé de lancer enfin ta propre formation pour vivre ta liberté de formateur. Qu'est-ce qui t'a motivé à lancer ta propre formation ?

  • Speaker #1

    Alors, le côté sous-traitance, je vais nuancer parce qu'en 2024, j'ai déjà beaucoup baissé la sous-traitance que je pouvais faire pour des organismes de formation. Parce qu'en fait, pendant plusieurs années, j'étais en auto-entreprise et ensuite, j'ai créé vraiment la structure OctoFlow. Et donc là, je me suis dit, bon, maintenant, c'est bon, tu arrêtes d'être un bébé formateur. En fait, ce n'est pas péjoratif, c'est moi, mon ressenti de me dire à un moment, tu es peut-être assez grande pour aller faire les choses toute seule. Parce que la sous-traitance… prétend c'est un côté confortable d'une certaine manière où finalement c'est l'ouest qui sollicite pas qu'avec les clients souvent qui gère la partie administrative donc il ya un côté très très confort d'une certaine manière donc j'ai profité pendant des années parce que ça m'a mis bien et là je me suis dit bon maintenant tu as grandi ta mûri tu as pu avancer sur plein de choses donc finalement est ce que tu tu pourrais aller chercher tes clients toute seule. Et aussi pour aller proposer des offres qui sont vraiment en lien avec ma personnalité, ma manière de vivre la formation et de vouloir la faire vivre aux participants. Donc 2024 ça a été compliqué parce que deux événements, un je décide que je veux réduire la sous-traitance avec un certain nombre de partenaires et en plus je déménage, je change de région. Donc là où j'avais développé mon réseau quand j'étais en Picardie, bon ben finalement voilà la vie familiale fait que parfois on fait d'autres choix et donc j'arrive à Metz au mois d'août et donc bon ben là il faut repartir de zéro. Donc, ça fait que 2024, ce n'est pas mon plus beau chiffre d'affaires, mais c'est OK. Et donc là, je me dis, bon, très bien. Au vu de tout ça, j'ai envie de pouvoir créer une offre qui me ressemble, mais surtout qui soit commercialisable en ligne, parce que je me rends compte que la situation géographique, c'est aussi un enjeu dans nos métiers. Si tu développes ton réseau d'un côté et finalement plus part, tu laisses d'une certaine manière tout ça. Alors que si c'est du en ligne, tu t'affranchis des barrières géographiques. Donc stratégiquement, ça ne veut pas dire que je ne vais plus faire que ça, mais je veux équilibrer le modèle et toujours avec ma petite pieuque, finalement je veux que chaque tentacule soit une façon d'amener du business. J'adore le présentiel, j'adore vraiment le synchrone, donc le fait d'être au contact des apprenants. Maintenant je pense qu'un modèle asynchrone, en distanciel, ça peut être aussi intéressant pour équilibrer. Parce que dans nos métiers de formateurs indépendants, ça dépend des secteurs sur lesquels on intervient, mais on a rarement une activité sur 12 mois. Pour la plupart, je pense que juillet-août, on peut aller jusqu'au 14 juillet, mais mi-juillet, mi-août, c'est souvent un mois qui est très creux, voire les deux mois d'été. La période des fêtes, à partir des congés scolaires de Noël, jusqu'à mi-janvier, c'est souvent aussi des moments creux. Donc, il faut assurer son chiffre sur pas une année complète, sachant que sur les moments où on a moins d'activité, on peut être en vacances. Donc, ça veut dire que tu n'as pas ton chiffre et qu'en plus, tu vas dépenser. Donc, il faut combler ça en fois deux. Donc, c'est des vrais sujets financiers qu'il faut essayer d'anticiper. Ce n'est pas simple, mais je pense qu'il y a des modèles aujourd'hui. Je pense que le Covid, ça a été intéressant parce que ça a développé plein de choses à ce niveau-là. Nouvelle façon de consommer de la formation. Pareil, là, moi, cette formation, elle sera à destination des particuliers. Donc, c'est encore aussi dans le modèle équilibré, une autre source de personnes potentiellement intéressées par rapport à mon business qui, normalement, est à destination des entreprises.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, tu vas former à destination des particuliers. Est-ce que tu as prévu… des financements pour cette formation ou il y aura zéro financement ?

  • Speaker #1

    Non, zéro financement parce que je suis dans la construction que je suis en train de faire mais j'aimerais partir sur des formats entre guillemets peu chers pour qu'ils soient accessibles mais qu'ils puissent potentiellement être démultipliés. Et ça, tu vois, ça fait partie de mes réflexions. Est-ce qu'on propose une offre high ticket, tu vois, très chère, où tu touches, je crois que tu as fait un poste dessus, là, il n'y a pas longtemps, il me semble, très chère et il ne faut pas beaucoup de monde, ou peu chère, et finalement, ça se vend plus facilement. Et moi, je me suis fait la remarque sur moi, alors ça dépend des sujets, mais sur quelque chose comme le sommeil, on dit que c'est un Français sur cinq qui a des problématiques de sommeil, du potentiel d'acheteur, il y en a. Et c'est vrai qu'autant quand c'est des accompagnements avec des vidéos, des duels, etc. Bon, 400 personnes, ça te bloque un peu ton emploi du temps. Autant si ça reste du e-learning, finalement, le nombre n'est pas forcément un frein. Et même dans la démarche d'achat, moi, je l'ai vécu cet été. J'ai participé à un challenge pour apprendre à dessiner. C'était 47 euros. 47 euros, ça me... me faisaient envie, je ne me suis pas posé de questions. Et donc, je me dis, sur l'élément déclencheur, il y a peut-être quelque chose à jouer. Alors après, je me trompe peut-être. C'est tout l'intérêt de cette construction en public, c'est de faire des choix qui vont peut-être être catastrophiques et je les assumerai. J'en prendrai quelque chose pour les prochains choix que j'aurai à faire.

  • Speaker #0

    Je trouve que cette stratégie de pouvoir allouter une formation... asynchrone, 100% e-learning dans tes offres de formation. C'est un sujet qui est hyper intéressant pour les formateurs parce que ça nous permet de faire ce fameux mot scaler c'est-à-dire la formation, tu vas la préparer une fois, la mettre sur la plateforme et tu vas pouvoir la vendre 10, 20, 100, voire 1000 fois sans que ça te demande du travail supplémentaire, surtout si tu fais une formation avec un petit prix et qui fonctionne 100% autonome. Donc toi, tu n'as aucun… aucune heure de formation à prévoir en plus dans ton planning. Et pour les formateurs qui nous écoutent et qui auraient envie de diversifier leurs sources de revenus sans augmenter leur temps de travail, parce que nous, quand on est formateur, notre temps de travail, c'est notre matière première. Et quand on a vendu 35 heures dans la semaine, on ne peut pas rajouter 35 de plus. Ce n'est pas possible. Et la formation en ligne, ça permet vraiment ça. Je trouve que ta stratégie, elle est hyper intéressante d'avoir une offre qui va répondre à une douleur. Donc, problème de sommeil, un Français sur cinq qui est touché. Et puis, une solution accessible, facile à aller chercher, qui va aller jouer sur ta casquette de sophrologue, donc qui va aller appuyer aussi sur des compétences que tu as. en plus de toutes tes tentacules. C'est fort. Donc, une vraie problématique, en fait, des Français. Et autre énorme avantage pour toi, je le redis, c'est la communauté que tu as déjà construite sur LinkedIn parce que j'ai vu que tu avais à peu près 13 000 abonnés sur LinkedIn. Pas encore. Pas encore. Bientôt. Oui,

  • Speaker #1

    ça augmente. Suite à ton épisode, j'arriverai à passer les 13 000.

  • Speaker #0

    Peut-être. J'espère. et dans ces 13 000 partons qu'on est sur un échantillon de français si on a au moins 1 sur 5 qui achète ta formation parce qu'il a des problèmes de sommeil ça veut dire que tu vas pouvoir vraiment la communiquer et il y a une histoire aussi d'images etc que tu utilises déjà beaucoup une éthique je trouve qu'on voit sur tes réseaux je mettrai le lien vers ton profil dans le descriptif de l'épisode mais en fait tu as déjà capitalisé énormément sur plein de choses qui fait que c'est une vraie stratégie gagnante à mon avis de lancer cette formation sur le sommeil et d'autant plus de la construire en building public tout simplement parce que les gens ils sauront déjà que tu lances cette formation au moment où elle va être lancée ok super

  • Speaker #1

    Écoute, j'espère que si c'est une personne sur cinq de ma communauté, je serai la plus heureuse. Après, tu vois, ton podcast est à destination des formateurs. Un truc que je voudrais partager, qui a été mon vécu, par rapport justement aux réseaux sociaux. Parce que parfois, on me dit, bah oui, mais bon, les réseaux, qu'est-ce que tu veux que je raconte ? Là, je n'ai rien à dire, je n'ai rien à vendre. Et en fait, moi, je prends conscience d'un choix, d'une stratégie qui a été gagnante pour moi. C'est qu'en 2021... J'avais déjà cette ambition de dire, bon, voilà, il faut vraiment que je développe plus mon activité en direct, etc. Et je me suis dit, il faut que j'aille sur les réseaux. Mais je n'avais pas d'offre. Et je me suis dit, en fait, ce n'est pas grave. Je vais quand même commencer à faire mon petit trou dans les réseaux, à essayer de proposer des choses. Parce que le jour où j'aurai une offre, les gens qui me connaîtront, ils seront déjà là. Et donc, tu vois, on est quand même en 2025. J'ai commencé, moi, à être active sur LinkedIn en 2021. Et en fait, je me dis que c'est cool parce que maintenant que je me suis enfin alignée sur ce que je veux faire pour proposer quelque chose, les gens sont là. Et ça, pour moi, c'est un vrai atout parce que, alors sans décourager les gens, mais pour monter à moi, presque 13 000, ça a pris 4 ans en étant très active sur le réseau. Alors après, il y en a qui montent des communautés bien publiques de moi parce que peut-être qu'ils ont une meilleure stratégie marketing. Moi, je le fais avec mes petits moyens du bord et en plus, je suis en train de faire un peu comme je pense que c'était correct de le faire. Mais voilà, tout ce côté réseau social, il est intéressant. Et en fait, ce n'est pas le jour où j'ai une offre qu'il faut me dire, tiens, quand on n'a pas le choix et que l'offre, elle est là, on ne va pas la vendre parce qu'on n'a pas de communauté. Mais je veux dire, ça s'anticipe de commencer à partager ces contenus, de créer ce lien avec les gens, parce que ça ne se fait pas en une journée. C'est vraiment sur la durée que ça va se créer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. Là, c'est vrai que ce que tu dis, c'est hyper important pour tous les formateurs qui nous écoutent. Si vous avez des compétences, une expertise et même si vous êtes en sous-traitance, commencez à parler de ce que vous savez faire, de votre spécialité et même de ce qui vous fait kiffer parce qu'on parle d'images de marques, de personal branding, de marques personnelles. Et en fait, c'est… C'est quand on va changer de sous-traitance à je vends mes propres formations la plupart du temps, on va travailler avec nous parce que c'est nous. Et Delphine, avec ta communauté, je pense que tu dois commencer à avoir des clients qui viennent te chercher parce que c'est toi et pas parce que c'est tel organisme de formation. C'est vraiment pour toi qu'on vient. Et le fait d'avoir commencé très tôt à communiquer, ça t'a permis de construire cette image de marque. Et alors, tiens, je vais revenir sur ce que tu me disais tout à l'heure. Parce que toi, c'est vrai que quand on te voit sur LinkedIn, on te voit assez peu. Mais par contre, on voit cette jolie pieuvre colorée que tu partages sur la plupart de tes posts. Est-ce que tu peux nous donner ta stratégie ? Pourquoi tu as décidé de mettre en avant une pieuvre ? Et puis, qu'est-ce qui va se passer dans les mois qui viennent pour toi ?

  • Speaker #1

    Alors... La jolie perche, merci. Alors en fait, la pieuvre, je vais un peu expliquer tout à l'heure, parce que c'est vrai que quand je commençais à réfléchir sur, finalement, c'est ma présence sur LinkedIn qui m'a fait réfléchir à tout ça, de me dire finalement comment je vais me démarquer des autres. Donc quand j'ai démarré, au départ je voulais le caméléon, parce qu'il y a ce côté où souvent les clients me disent, mais ce n'est pas possible, tu bosses chez nous, parce que moi j'aime vraiment me fondre dans l'ADN. des différentes boîtes dans lesquelles je suis amenée à intervenir et à me nourrir finalement d'un groupe à l'autre quand c'est plusieurs sessions, de tiens, on m'a dit ça, on m'a dit ça Donc je reprends des exemples qui sont toujours très en lien avec leur réalité du terrain. Je ne supporte pas les formations où finalement c'est complètement hors sol et quand on ne rattache pas à l'existant, les participants sont forcément beaucoup moins proches et dans l'envie de mettre en application si ça leur paraît complètement inadapté. Donc au départ, je voulais le caméléon. Sauf que dans les emojis, il n'y avait pas de caméléon. Et que quand j'ai commencé en 2021, on a l'impression que je suis une vieille dinosaure, on était beaucoup moins sur l'IA que ce qu'on est aujourd'hui. Là, l'IA, c'est quand même récent. L'année dernière, il y a deux ans peut-être, ça a commencé vraiment à se démocratiser. Et donc, dans les emojis, il y avait la pieuvre. Donc, à côté de mon profil, j'avais cette petite pieuvre. Alors, on sait bien parce qu'elle était rose, donc ma couleur, c'était colo. Et puis après, j'ai commencé à avoir d'autres personnes qui avaient la pieuvre. Alors ça a commencé un peu à me casser les pieds, bien que la pieuvre ne m'appartienne pas, donc je ne peux rien dire. Mais je me suis dit, bon, finalement, des pieuvres, il y en a d'autres. Et donc, quand l'IA est arrivée, je me suis dit, super, j'ai commencé à travailler à avoir cette petite pieuvre rose, qui a beaucoup évolué aussi. Parce que quand je revois les premiers modèles que je faisais, je me dis, oh mon Dieu, ce n'est pas possible que je faisais des postes avec ce truc horrible, mais voilà. Et donc, la pieuvre, d'une certaine façon, c'était la manière pour moi d'être. d'avoir du visuel sans me mettre moi en avant parce que pareil c'est pas toujours simple la relation à l'image de est-ce que je mets mon visage mais oui mais j'aime pas parce que j'ai des gros yeux parce que ceci parce que cela parce que j'ai une rigue du lion enfin tu vois toujours le rapport à l'image et donc pendant longtemps j'ai vraiment évité de me mettre de mettre mon visage j'avais une photo de profil que j'aimais bien et je gardais celle là de temps en temps je me tapais un petit délire à faire quelques photos et en en sélectionnant une parmi 4000, j'étais un peu indulgente avec moi-même et j'en gardais une. Et puis là je me suis dit, maintenant ça suffit quoi, de toute façon tu es quand même dans un métier de représentation, tu animes des conférences devant 100 ou 200 personnes, donc à un moment les gens ils le voient ton visage, ils voient ta réunion, enfin ils ne le voient même probablement pas parce qu'ils n'y font certainement pas gaffe. Ils voient que tu as des loups et que tu as des kilos en trop, mais finalement, ça ne les empêche pas d'être intéressés par ce que tu racontes. Et finalement, on ne vient pas pour ton poids sur la balance, on vient pour ce que tu apportes comme niveau de compétence. Donc voilà, ça fait que je suis en plein travail sur moi aussi là-dessus. C'est pour ça que depuis que je fais du building public, je me mets un peu plus en photo. Et là, prochainement, j'ai demandé au Père Noël justement une séance avec une photographe. pour travailler là-dessus. Parce qu'après, moi, je suis très attachée à mon identité, ce côté... voilà la formation, ça va bien se passer, c'est sympa, c'est très bienveillant, c'est fun, le sourire et tout. Et je veux que ça transparaisse dans les photos qu'on va faire. Et donc c'était drôle parce que quand on a fait notre rendez-vous de cadrage, c'était alors moi je veux ça, ça, ça, ça, ça, dans tel contexte, ça, ça, ça. Je dis vous avez souvent des rendez-vous de cadrage comme ça ? Elle me dit non. Elle me dit en général les gens me disent je ne sais pas ce que c'est, je vous fais confiance. Ah non mais moi en fait, je vais vous faire confiance mais je sais exactement. exactement ce que je veux et je veux que ça ressorte. Donc voilà. Donc ça fait que tout ça, ça avance petit à petit. C'est plein, plein, plein de points, de détails, de images, la pieuvre, les couleurs, la charte graphique. Pareil, ça va dans les gens qui n'ont pas encore commencé sur les réseaux à vraiment appuyer, qui sont mais qui n'osent pas. C'est pareil, personne ne se souviendra si votre charte graphique, elle a changé. Donc testez, commencez un truc. finalement ça vous plaît pas ou qu'il y en a trop qui ont la même que vous, personne ne va vous dire Attends, Delphine, au départ, tu n'avais pas ce Ausha, tu as changé de nuance de rose. Non, mais personne ne le voit. Les posts de la semaine dernière, personne ne s'en souvient. Donc rassurez-vous, c'est ça qui est bien sur les réseaux, c'est que si ça fait un flop, personne ne l'a vu. Donc testez. Et puis voilà, moi j'aime bien ce côté je fais, j'essaye, ça marche, ça ne marche pas, je restructure. Et puis, petit à petit, on arrive à une identité qui se construit, avec laquelle on est en phase. Et puis, il commence à être différenciant. Tous les gens nous reconnaissent en tant que tels. Souvent, j'ai des gens qui disent, Ah oui, on m'a parlé de toi, la formatrice à la pieuvre. Ah oui, cool.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant ce que tu dis, parce que moi, j'ai beaucoup de clientes qui attendent le dernier moment avant de démarrer. toi tu t'es lancé en 2021 donc quasiment 4 ans et là ce que j'entends c'est que ça prend du temps à construire ça se fait pas d'un coup ça se fait avec des essais, des erreurs puis on va apprivoiser son image petit à petit au début tu vas pas te montrer et puis tranquillement tu vas commencer à faire des contenus où tu vas te montrer où tu vas aussi te montrer dans tes textes parce que tu vas partager... par exemple des difficultés que tu peux avoir, des choses que tu vas rencontrer. Alors pas forcément de raconter toute sa vie perso ou quoi,

  • Speaker #1

    mais voilà.

  • Speaker #0

    Il y a des choses qui peuvent arriver comme ça. Et ce que je trouve chouette dans ton profil, c'est que tu pousses les formateurs qui peuvent nous écouter à se lancer dès aujourd'hui. Parce que finalement, ça prend du temps à construire, beaucoup de temps. du coup ça fait 4 ans pour toi et c'est aujourd'hui que tu commences à sentir des gros fruits on va dire de ces efforts que tu as fait et ça c'est un beau message pour les gens qui nous écoutent j'ai pas mal de formateurs qui ont peur de publier parce qu'ils ont peur des haters des mauvais commentaires etc et toi qui publie très souvent et qui a beaucoup d'abonnés, est-ce que tu peux compter le nombre de haters que tu as eu dans ta vie sur LinkedIn ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je dirais qu'ils se comptent sur les doigts d'une main. Ils sont très peu nombreux et en fait, moi, c'est pour ça que je suis très investie sur ce réseau parce que je trouve qu'il est quand même très safe dans le sens où les gens sont là avec leur nom, leur fonction, leur employeur. Et donc, avant d'aller casser les pieds à quelqu'un, tu réfléchis à deux fois, parce que potentiellement, on sait qui t'es. Contrairement à d'autres réseaux où tu t'appelles le kéké du 62, je n'ai rien contre les gens du 62, je vous adore, où là, finalement, tu peux aller déverser ta haine. Et donc, moi, j'aime beaucoup ce réseau pour ça. Alors, ça ne veut pas dire que les gens sont toujours d'accord avec moi, etc., mais les remarques vont être construites. Et ça c'est intéressant parce que moi je suis complètement ouverte à la discussion, au fait qu'on ait des points de vue différents, mais quand c'est dans un but construit et constructif, c'est totalement ok. Et ça fait qu'en fait, ça n'arrive pas beaucoup. Alors après, je ne suis pas non plus sur des sujets très clivants, il y a ça aussi. Maintenant, peut-être que s'ils étaient sur des sujets beaucoup plus impactants, ce serait différent. C'est ce qu'on évoquait un petit peu tout à l'heure en offre, où je te disais que moi je suis très féministe, et que par exemple c'est quelque chose qui ne transparaît pas sur mon profil. Parce que je me dis que stratégiquement... prendre la parole sur ces sujets-là, ça peut être clivant et potentiellement ça pourrait avoir des répercussions sur le business. Donc pour l'instant, je fais le choix de ne pas forcément aller là-dessus. C'est un choix, peut-être qu'à un moment, je vais me dire que c'est bon, je peux y aller. En vrai, c'est aussi que…

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'ai un problème de légitimité, de me dire finalement, je suis équipée pour parler de ça, etc. Donc peut-être qu'à un moment, je vais passer cette barrière-là. Mais voilà, je m'autorise à y aller à mon rythme. Si à un moment, j'ai envie d'y aller, peut-être qu'un jour, j'aurai un poste qui tombera sur ce sujet-là régulier, comme ma boîte à outils du formateur ou pas. Et c'est ça aussi qui est bien, c'est que finalement, on va évoquer les sujets dont on a envie. parler si j'ai pas envie d'aborder tel tel sujet est d'un fait je suis complètement libre de ma ligne éditoriale et et tout comme je suis libre de poster à la régularité que je veux moi je sais que j'ai eu des périodes où j'avais deux trois postes par semaine des bus était chaotique sport posté pas les mêmes jours pas aux mêmes heures et c'est maintenant cette régularité est ce que dans mon histoire linkedin il ya eu aussi la paix programmation qui est arrivée en 4 ans qui n'était pas le cas au départ. Donc au départ, quand tu voulais poster à 7h du mat', il fallait que tu sois debout à 7h du mat'et prête à envoyer ton poste. Bon, la programmation, c'est quand même une charge mentale en moins, donc ça, c'est chouette. Et puis, c'est pareil. Si on reste dans les conseils, même si ce n'est pas forcément l'objet de notre épisode, mais le fait de se dire que ça ne sert à rien de se mettre un objectif trop gros. Moi, par exemple, sur le but d'une public, je fais le choix de dire là je vais poster 7 jours sur tête, mais en temps normal je suis plutôt sur 5. Et par exemple, au mois d'octobre, il y avait le challenge in October avec des mots qu'il fallait dessiner, etc. Et j'ai voulu le faire. Et donc tous les jours, j'ai utilisé les mots du challenge en lien avec mes problématiques, mes sujets de formation. Et en plus, je me mettais le challenge de dessiner vraiment mon dessin, pas juste de faire de l'IA. Et en fait, j'ai fait une overdose. J'en avais ras-le-bol à la fin et j'ai arrêté en cours de route. Et pendant tout le mois de novembre, je n'ai pas posté. Eh bien, c'est OK en fait. LinkedIn ne me paye pas. Si je n'ai pas envie de poster, je ne poste pas. Mais il y a ce côté où finalement, il vaut mieux se dire, tiens, peut-être que pour démarrer, on ne sait rien. Ça peut être se dire un poste tous les 15 jours. Tiens, je teste, ça marche, ça ne marche pas. Après, ce n'est pas juste je pose mon poste et je m'en vais. C'est je pose mon poste, il faut que je réponde comment. il faut aussi que j'aille voir mes copains, tout ça, tout ça, tout ça c'est une espèce de gigantesque toile d'araignée qui s'entretient. Mais moi j'aime ce réseau quoi, je trouve que c'est un beau réseau et on fait plein de rencontres super. Voilà, sans LinkedIn on se serait pas rencontrés, moi il y a plein de gens que j'ai rencontrés en partie grâce à ça et donc c'est cool quoi. Donc les haters, voilà, n'ayez pas trop peur, normalement ça se passe bien. Super ! Si vraiment il y en a, on les bloque !

  • Speaker #1

    Ouais, c'est clair. Ce qu'il faut savoir aussi, c'est que les haters, comme tu disais, ils ne vont pas trop hater sur LinkedIn parce que même les commentaires qu'on met sous les postes des copains ou des autres se voient. Et on ne peut pas commenter et passer incognito. Donc aussi dans les commentaires, on fait tous attention à notre image. Et effectivement… Pour éviter de se griller, on fait attention au contenu qu'on poste. C'est super que tu nous partages ton expérience sur ce réseau. Merci beaucoup Delphine. Mais on va quand même revenir à ta formation. Parce que c'est le sujet de l'épisode. Je pense qu'on va déraper, mais ce n'est pas grave. On s'en fiche un petit peu parce que c'est passionnant ce que tu nous racontes. Et donc, toi, tu as décidé de faire une formation sur le sommeil. en ligne alors que ta spécialité c'est le présentiel. Quels sont les challenges qui t'attendent, ce que tu as déjà anticipé ?

  • Speaker #0

    Alors ils sont nombreux parce qu'en fait, oui, en fait il y a plein de sujets. Déjà le sommeil c'est un sujet qui est hyper dense. Alors pour la petite histoire, moi il y a des... Je fais encore de la sous-traitance pour certains OEF avec qui j'aime travailler. Et donc, il y en a un parmi eux qui est plutôt axé sur la sécurité. Et en fait, on a collaboré sur différents sujets ensemble, la sécurité au travail. Et donc, à un moment, ils avaient déjà un escape game qui existait sur un autre sujet. Ils m'ont demandé d'animer et j'ai trouvé ça génial. C'était vraiment super ce qu'ils ont monté. C'est vraiment un super projet. Et donc je leur disais, mais en fait, est-ce que vous en avez d'autres ? Est-ce que vous avez trouvé ça hyper intéressant ? Et moi, je me dis qu'on pourrait faire un escape game sur le sommeil. Et donc, il m'a renvoyé la balle en me disant, est-ce que toi, tu peux le faire ? Donc en fait, j'ai créé cet escape game sur le sommeil, qui est commercialisé via cette entreprise. Donc si quelqu'un est intéressé pour mettre en place ce sujet-là... contactez-moi et je vous mettrai en lien avec le bon commanditaire. Et ce qui fait qu'en créant cet escalier, je me suis dit, Waouh ! Et en fait, pour faire mes choix d'énigmes, etc., je me suis dit, Mais en fait, il y a tellement de points sur lesquels on pourrait créer des choses. Et donc, je me suis vraiment remise sur ce sujet du sommeil sur lequel j'ai déjà beaucoup travaillé parce que dans ma formation de sophrologue, j'ai une spécialisation pour accompagner les gens dans le sommeil et tout. Et je me suis dit, Non, c'est vrai qu'il y a quand même un truc à jouer là que d'un point de vue public, ça touche énormément de deux. personnes, que c'est un sujet qui peut se décliner dans l'entreprise sur des formations, sur Sommet des vigilances ou des choses comme ça, mais qui peut aussi se décliner sur du présentiel, mais aussi là sur du e-learning plutôt à destination des particuliers. Et donc mon premier défi, c'est de faire le choix de ce que je vais mettre dans la formation. Parce qu'en fait, il y a plein plein de sujets, en même temps je ne vais pas forcément maîtriser les gens qui vont venir, donc qui vont peut-être être confrontés à plein de situations différentes par rapport au sommeil. Donc, mon idée, c'est finalement de faire des petites formations avec des prix attractifs, mais finalement d'en faire plusieurs, avec probablement une qui sera sur les bases du sommeil et après avec des modules qui vont se décliner plus selon les situations, parce qu'en fait, et alors là, c'est aussi l'intérêt, je reviens juste deux secondes sur LinkedIn, c'est que... pour pouvoir travailler ma formation et avoir un peu une idée des besoins, j'ai créé un questionnaire et je l'ai mis sur LinkedIn. Donc vu que j'ai une communauté, j'ai des réponses. Donc ça aussi, vous voyez, le fait d'avoir monté la communauté en amont, même si je passe aussi par des sondages, etc., parce qu'il y a des gens qui vont plus répondre à un sondage vite fait en un clic que d'aller regarder un questionnaire plus complet. Donc voilà, j'ai différentes sources pour essayer de me confronter à la réalité du terrain. Et donc l'idée, ce sera... Par exemple, aujourd'hui, dans le monde du travail, il y a des gens qui vont avoir un sommeil perturbé parce qu'ils ont un travail posté. La formation, si elle est généraliste, elle ne va pas forcément répondre à leurs besoins. Donc, on peut avoir une première mouture sur les généralités du sommeil, le fonctionnement, et ensuite créer, c'est mon intention, forcément, plutôt un module pour les personnes qui sont en travail posté. Dans les retours que j'ai eu des gens qui ont répondu au questionnaire, j'ai une personne qui m'a dit… et moi je l'ai vécu en tant que maman alors je le compassie vraiment, moi en fait mon sommeil il n'a pas de problème. Mais par contre mon problème c'est que j'ai des enfants en bas âge et eux ils ne dorment pas. Donc forcément je ne dors pas non plus. Et donc ce n'est pas les mêmes problématiques que quelqu'un qui a un sommeil perturbé parce qu'il est en travail posté. Là c'est une problématique liée à un événement extérieur. Et donc je me dis que ça, ça va être une des solutions que je vais mettre en place de finalement avoir des choses différentes. Là hier j'étais dans un événement pro et donc je parle de ça fort. forcément, parce que vous en parlez un peu partout. Et donc, j'avais des femmes en face de moi qui étaient dans la cinquantaine et qui me disaient, ah bah oui, le sommeil, mais en même temps, quand tu as des bouffées de chaleur et que tu te réveilles trempée toute la nuit, ah bah oui, le sommeil, c'est aussi une problématique au moment de la ménopause pour nous, les femmes. Donc, si je parle de ménopause à quelqu'un qui est en travail posté, ça ne va pas forcément l'intéresser. Donc, je pense que ça, ça va être l'objectif. L'objectif principal, c'est d'avoir une première sortie le 10 février. Donc, gros enjeu, parce que le temps passe très vite. et ensuite de pouvoir décliner sur des modules qui seront plus adaptés à des profils spécifiques. J'ai eu de la demande par exemple sur le sommeil quand on est entrepreneur. C'est sûr qu'on n'a pas les mêmes problématiques quand on est entrepreneur en matière de sommeil que quand on est salarié. Ça ne veut pas dire que le salarié n'a pas de problématiques, c'est juste qu'elles sont différentes. Le salarié ne se dit pas oh mon Dieu, j'ai reçu un courrier de l'Ursace Nous, c'est un peu plus notre quotidien. C'est souvent quand il y a un problème, c'est une grosse charge mentale. Bonjour l'Ursaf, je vous aime. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Là, ton sujet, le premier sujet, ça va être à quelle cible, quelle niche, on parle de niche, je vais m'adresser. Parce qu'effectivement, tout le monde peut avoir des problèmes de sommeil, sauf qu'on ne va pas s'adresser à une maman qui a des enfants à bas âge qui a des problèmes de sommeil, à un entrepreneur qui a un courrier de l'Ursaf qu'il n'arrive pas à ouvrir et qui l'empêche de dormir. Il y a clairement deux mêmes problématiques, deux cibles, pas du tout le même discours. Et alors très souvent, moi dans mes clients, c'est vraiment ça, c'est qu'ils ont du mal à choisir et à se dire, mais moi je veux former tout le monde sur le sommeil ou sur n'importe quel sujet. Et c'est là que c'est problématique parce qu'en fait, en communication, il faut vraiment toucher le cœur des gens, les émotions des gens. et c'est clair que si tu parles à une maman ou à un salarié ou à un chef d'entreprise tu vas pas du tout lui dire les mêmes choses pour le même problème ah c'est trop bien, donc t'as encore du boulot alors juste pour ceux qui nous écoutent, on est le 17 janvier au moment où on enregistre. Donc, le 10 février, c'est d'un très peu de temps. Et toi, tu en es où aujourd'hui de la formation à proprement parler ?

  • Speaker #0

    Eh bien, j'en suis… Ça avance gentiment, là, en parallèle. Donc, tu vois, je ne vais pas te montrer mon bureau, mais c'est un bordel sans nom. J'ai des bouquins, j'ai des articles, j'ai plein, plein de trucs de recentraliser toutes les connaissances que j'ai et de comment je le réarticule. Tu vois, j'ai rêvé de dire… pris un cahier où je redonne tout, je fais des flèches dans tous les sens. Donc là, je suis sur le côté vraiment conception, en tout cas du contenu même s'il n'est pas encore en forme. Après, l'étape d'après, ce sera de la forme parce que voilà comment je voudrais de la vidéo, mais je voudrais aussi des supports attractifs. Moi, j'aime bien les côtés, tu vois, infographie, etc., des choses qui me donnent envie de les regarder et pas un article de Wikipédia où tu dis Ah bon ? Bon, je referme l'ordi et finalement, c'est bien, ça m'a donné envie de dormir. Alors, l'objectif sera peut-être atteint, mais peut-être pas pour les bonnes raisons. Et puis après, l'autre sujet que je mène de France, c'est de comment, par quel biais je vais la diffuser. Alors, ça aussi, c'est un sujet parce qu'il y a plein de plateformes qui existent avec différents modèles. Tu peux avoir le côté plateforme gratuite qui va se... prendre une marge sur ce que tu vends, tu as les côtés, j'ai un abonnement et puis soit j'ai qu'un abonnement, soit j'ai un abonnement avec des frais supplémentaires par nombre de personnes qui achètent. Et c'est vrai que quand tu démarres sur ce genre de trucs, moi mon choix, c'est quand même que ça ne me coûte pas trop cher si jamais ça ne marche pas. Alors si ça marche, super, mais donc là, je m'oriente plutôt sur un modèle qui prend une marge, enfin une com sur ce que je vendrais, parce que je trouve que pour démarrer c'est quand même plutôt pas mal. Maintenant, chaque plateforme a ses particularités et là, alors que je pensais avoir trouvé quelque chose de pas mal, je me confronte un peu aux écueils de la réalité de ce que la plateforme propose d'un point de vue opérationnel. J'aime le modèle économique, mais finalement, je ne suis pas sûre que ça va complètement répondre à mes besoins. Donc, voilà, je suis dans les rendez-vous avec les boîtes pour savoir, avec ma liste de questions, encore une fois, mais est-ce que vous faites ça ? Mais est-ce que je peux faire ça ? Et est-ce que ça, et ceci, et cela ? Donc, voilà, ça prend du temps. Mais c'est intéressant.

  • Speaker #1

    On ne va citer aucun outil parce qu'on ne va pas faire de mauvaises cibles à n'importe qui parce qu'en vérité, il n'y a pas de bons ou de mauvais outils finalement dans les LMS. Tout dépend du besoin. Et puis après, personnellement, je trouve qu'il faut en choisir un en fonction de ce qui nous va à l'instant T. Et puis après, adapter en fait, en se disant aussi que les plateformes évoluent aussi au fur et à mesure du temps. Donc, il faut éviter de prendre quelque chose de trop surdimensionné parce que ça peut coûter vite très cher. Et en même temps, éviter les trucs trop sous-dimensionnés où on va se retrouver en fait à devoir migrer tout ce qu'on a déjà créé sur une autre plateforme parce qu'on se rend compte qu'en fait, la version gratuite, enfin voilà, peu importe. Donc, c'est à la fois anecdotique comme choix, mais pas tant que ça.

  • Speaker #0

    Ah ben non, je ne dirais pas que c'est anecdotique. C'est un vrai sujet, je trouve, parce que pareil, en plus, c'est une chance et un problème. Le problème à la fois, c'est que pendant trois ans, pour un organisme de formation, j'accompagnais d'autres organismes de formation à se moderniser. Donc pendant trois ans, j'ai beaucoup bossé là-dessus sur finalement, tiens, quand j'ai besoin d'un LMS, c'est quoi les besoins ? C'est sûr que quelqu'un qui a Calliope va vouloir beaucoup plus de traçabilité, de stats, de présence, etc. Moi, là, typiquement, sur une formation à destination particulière, les stats, ce n'est pas besoin de grand-chose. personne ne va venir me demander Tiens, tu as fait quoi ? Avec qui ? Comment ? Ce que je veux, c'est que ma formation soit accessible aux personnes qui seraient potentiellement intéressées et qu'eux aient une bonne expérience utilisateur. Donc forcément, si c'était à destination des entreprises, mes choix seraient complètement déchirants. Mais c'est vrai que d'avoir vu beaucoup de plateformes, je sais qu'il y a des possibilités chez certains, et donc on se dit Ah mince, mais vous n'avez pas ça Donc je suis un peu, je pense, la casse-pieds dans les rendez-vous clients en ce moment de ce genre de plateforme en disant oui mais est-ce qu'il y a ça, mais est-ce qu'il y a ceci, mais est-ce qu'il y a cela ? Parce que encore une fois, je sais à peu près ce que je veux, donc il faut que je trouve mon mouton à cinq pattes ou ma pieuvre à dix tentacules. Bon,

  • Speaker #1

    trop bien. J'adore tous tes challenges et tout ce que tu nous partages. Je crois qu'il n'y a pas de hasard si tu étais notre première invitée. C'est trop bien tout ce que tu nous as expliqué. Merci beaucoup Delphine. Alors, le petit mot de la fin de cet épisode, c'est la question que j'aimerais poser à tous mes invités. C'est les trois pépites ou les trois conseils. que tu aimerais partager aux formateurs qui nous écoutent qui sont peut-être à un niveau moins avancé ou peut-être aussi avancé que toi et moi ?

  • Speaker #0

    Alors moi, il y en a certains que je partage fréquemment sur LinkedIn parce que moi, c'est vraiment le cadre que moi, je m'impose en tant que formatrice. Le premier, c'est la congruence. Le fait d'être aligné entre qui je suis et ce que je fais et ce que je prône, etc. Pour moi, c'est... hyper important et je donne souvent cet exemple parce que je trouve qu'il est déparlant ça fait plusieurs années que j'anime un séminaire pour une banque parisienne avec beaucoup de personnes entre 40 et 90 participants donc voilà c'est une animation qui est très intense qui a énormément de choses à voir et à faire Et donc forcément, tu imagines bien que les horaires, on ne peut pas se permettre qu'il y ait des retardataires systématiquement. Et donc moi, j'ai une petite astuce que je partage en même temps aux formateurs qui nous écoutent, c'est que le premier jour, je leur donne un certain nombre de règles de vie parce qu'il y a plein de petits points à mettre en place. Et je leur dis, voilà, moi, je suis une formatrice très méchante. Il faut savoir que je suis très achale sur les horaires, que c'est mon téléphone qui fait froid. Donc, quand je dis que la pause, c'est 10h, 10h15, c'est 10h15 à mon téléphone. Donc, je vous dis, moi, la start-up, il est telle heure, donc synchronisez-vous sur moi. Et en fait, toute personne qui passe par la porte au-delà de l'heure de retour devra chanter une chanson. Et par contre, le truc, c'est que quand ils sont en retard, je ne lâche pas l'affaire, en fait. Je ne redémarre pas tant qu'ils n'ont pas chanté. Et donc, un jour, et donc moi, la congruence est hyper importante pour moi. Un jour... sur la deuxième journée, après la pause de l'après-midi, il y a une organisation de la salle qui est différente, ce qui fait qu'on demande aux participants de vraiment sortir de la salle pendant la pause, parce qu'on doit réorganiser des choses un peu surprise, tu vois. Et donc, une fois, je vais pour ouvrir la porte à l'heure, et j'ai une collègue qui me dit Attends, attends, c'est pas bon, c'est pas bon, n'ouvre pas la porte ! Sauf qu'on devait reprendre à 15h15, et que j'ouvre la porte, il est 15h16. Et donc, évidemment, ils m'attendent tous en disant Delphine, il est 15h16 ! Et je dis, vous avez raison, je vais devoir chanter. Par contre, je dénigre toute responsabilité sur la pluie pendant trois semaines. Et donc, j'ai chanté. Et donc, je n'ai pas du tout aimé chanter. Mais à un moment, je ne peux pas les tamer avec une règle comme ça et leur imposer de chanter parce qu'en gros, je ne les lâche pas. Et ne pas le faire moi-même. Et donc, je pense que dans la formation, c'est quelque chose qui est hyper important. Tu vois, on ne peut pas dire, alors, il n'y a pas de question bête. Et puis quand... un tel repose trois fois la question, et après, tu vois, bah non. Soit tu le dis pas, mais si tu dis qu'il n'y a pas de question bête, en gros, il faut être vraiment dans l'accueil des questions, et d'avoir toujours, donc ça c'est mon premier. Après, oui, je pense qu'il faut aimer ce métier, parce que je pense qu'à un moment, quand on ne peut plus voir les gens, il faut changer, quoi. Alors c'est vrai que quand on est indépendant, je pense que c'est un métier qu'on fait vraiment par passion, je pense. Mais c'est vrai que parfois, j'ai rencontré des formateurs qui me disaient Ah, t'as l'impression qu'ils apprennent, ils ne comprennent rien, etc. Moi, je me dis que quand on en est là, il faut faire autre chose. Parce qu'en fait, si on n'a plus de plaisir, comment on peut accompagner des gens dans la montée en compétence si nous, déjà, on n'a pas envie de venir ? Et ça, je pense que c'est un métier où si on n'a pas un peu la passion chevillée au corps, c'est compliqué pour tout le monde, pour soi, parce que ça doit être difficile de passer du... du temps avec des gens quand on n'a pas envie d'être là et que quand on a cette flamme, je pense que la transmission, elle se fait un peu plus facilement. Et puis un autre que j'aime bien, c'est l'effet Pygmalion, c'est le fait de d'envoyer aux personnes que on est persuadé qu'ils vont y arriver. Et ça, moi, je l'ai expérimenté aussi dans une autre vie parce que l'année du Covid, j'ai été enseignante parce que mon activité s'était complètement cassée la gueule et en fait, j'avais des élèves compliqué parce que c'était des jeunes qui étaient en CAP et en fait moi j'étais persuadée que ça allait le faire en fait un petit côté bisounours et à la fin de l'année je les avais en français et en histoire géo parce qu'au départ j'ai fait des études en histoire et en fait j'ai appris après qu'ils aient passé leur examen, que le travail que je leur ai demandé de produire pour aller passer leur examen était surdimensionné par rapport aux attentes. Et donc, je me suis pris une claque, je me suis dit waouh, mais en fait, je les ai mal traités, quoi ! parce que je leur ai demandé un niveau d'exigence, alors que ça ne me paraissait pas grand-chose, mais par rapport à l'attendue, pour donner un ordre d'idée, ils ont fait un carnet avec 20 textes tout au long de l'année, alors que j'ai appris… On m'a fait voir ce qu'ils avaient fait avec l'enseignante d'avant, l'année précédente sur une autre promo. Et en fait, c'était une feuille à quatre pliée en deux avec deux photos. Donc, imagine, la production écrite, elle était démentielle, moi, de ce que je leur ai demandé. Et donc, j'ai une collègue qui m'a dit, en fait, non, parce qu'en fait, tu étais tellement convaincue qu'ils étaient capables qu'ils t'ont expliqué. Et ça, c'est une belle image, une belle illustration, je trouve, de l'effet pigmanien, le fait que… Si on est persuadé que les gens sont capables, on va envoyer ces bonnes ondes d'une certaine manière et leur montrer qu'on croit en eux et qu'à partir de là, si nous on croit en eux, ils ont un peu plus de chance, eux, de croire eux-mêmes en eux s'ils n'en étaient pas persuadés au départ et qu'on va avoir des meilleurs résultats. Et je trouve qu'en formation, c'est un truc qui est hyper important parce que notre but, c'est que les gens progressent quand même. Le cœur de notre métier, c'est que quand ils sortent après nous, ils soient meilleurs qu'en rentrant. Donc on a quand même un rôle à jouer.

  • Speaker #1

    Super, super pour les conseils. Merci beaucoup Delphine de t'être prêtée au jeu. Est-ce que tu peux nous rappeler, on peut te trouver si on veut te contacter ?

  • Speaker #0

    Eh bien, soit les gens n'ont pas écouté ou alors sur LinkedIn. Je suis sur LinkedIn quasiment tous les jours, sur mon nom Delphine Berk, B-E-R-Q-U-E. Et donc, je réponds aux commentaires, aux sollicitations diverses et variées. pour vous dire. Voilà, c'est mon réseau principal et c'est celui sur lequel on trouve assez mal.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Delphine. À bientôt. Et c'est la fin de cet épisode.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    J'espère que cet épisode t'a plu. Et si c'est le cas, je t'encourage à déposer 5 étoiles ou un commentaire sur ta plateforme de podcast préférée. Mais tu peux faire encore mieux en partageant cet épisode à ta collègue formatrice que ça pourrait aider. Et si tu as envie d'aller plus loin, tu retrouveras toutes mes ressources gratuites, les liens vers mes formations en ligne et les détails de Binni, mon accompagnement individuel guidé, mentoré et ultra complet dans le descriptif de l'épisode. Sinon, tu peux me retrouver tous les jours sur LinkedIn et m'envoyer un message privé parce que j'aime infiniment recevoir vos messages et papoter avec vous. À la semaine prochaine !

Description

Bienvenue sur Le FIL, le podcast qui accompagne les formatrices et formateurs indépendants à créer, vendre et développer leurs propres formations en toute liberté. 🎙️

Chaque semaine, je partage avec toi des conseils pratiques, des stratégies éprouvées et des inspirations concrètes pour t’aider à atteindre tes objectifs professionnels tout en respectant tes 3V : ta Vie, ta Vision et tes Valeurs.


Que tu débutes dans la formation ou que tu souhaites franchir une nouvelle étape, Le FIL te donne les clés pour :

  • Créer des formations rentables et alignées avec tes aspirations.

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  • Développer une activité authentique et pérenne, à ton image.


Au programme de cet épisode :

Dans cet épisode j'accueille ma toute première invitée et je suis ravie d'accueillir DELPHINE BERQUE, une formatrice aux multiples casquettes.
Elle nous parle de l'engagement puissant qu'elle a pris auprès de sa communauté sur LinkedIn pour lancer sa toute première formation en ligne.
Elle nous partage son retour d'expérience après 4 ans à publier régulièrement sur LinkedIn.

Elle nous explique ses motivations et les challenges qu'elle va rencontrer durant la construction de sa formation en ligne.


Pour contacter Delphine BERQUE sur LinkedIn



Pourquoi écouter Le FIL ?
👉 Pour passer à l’action avec des outils concrets et faciles à mettre en place.
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📌 Sujets abordés :

  • Stratégies pour vendre tes formations en ligne et en présentiel.

  • Digitalisation des formations : les outils et méthodes qui fonctionnent.

  • Visibilité en ligne : bâtir une marque personnelle forte sur LinkedIn et les réseaux sociaux.

  • Pédagogie active et innovation dans la formation.



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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le fil, le podcast des formateurs indépendants libérés. Je suis Céline Pinto, mentor business des formateurs indépendants qui veulent vendre leur propre formation depuis 2020. Et à travers ce podcast, je te livre les meilleures stratégies pour développer ton activité en vendant tes propres formations. Chaque vendredi, je te propose à travers ce podcast de poser un autre regard sur ton activité de formation. Je te propose de laisser ta casquette de formateur au placard et de coiffer ta couronne d'entrepreneur sur ta tête. Sur le fil, on va s'intéresser au business de la formation, on va parler de marketing, de communication, de vente, mais aussi d'andragogie et bien sûr de calliopie. À travers ce podcast, tu vas découvrir comment te construire une activité de formation qui te ressemble et qui coche tes 3 V, ta vie, ta vision, tes valeurs. On va aussi partir un peu plus haut, dans les méandres de ta puissance personnelle et de ton état d'esprit, parce que je crois que toutes les stratégies fonctionnent beaucoup mieux quand ton esprit est plus fort. Alors si tu es prêt à devenir un formateur indépendant libéré, on démarre tout de suite avec l'épisode du jour. Salut Delphine, je suis ravie de te retrouver ici dans ces podcasts. Tu es ma première invitée. Pour une première invitée, tu es ma première formatrice. Ça tombe bien parce que je m'adresse à des formateurs. Donc, je suis ravie de pouvoir échanger avec toi aujourd'hui. Comment tu vas Delphine ?

  • Speaker #1

    Eh bien, salut Céline. Alors, je vais très, très bien. Et je suis très honorée d'être la première participante à ton podcast parce que je prends ça comme un grand privilège. Donc, forcément, super bien. Je suis en bonne compagnie. Je pense qu'on va aborder des sujets très chouettes. Et puis, voilà. Je suis fière d'être ta première invitée. Je trouve que c'est une belle reconnaissance, donc j'en suis ravie.

  • Speaker #0

    C'est la première fois qu'on se parle en vrai. On a l'habitude de se parler sur LinkedIn à travers nos posts. Finalement, le hasard fait que sur un podcast qui s'adresse à des formateurs, tu vas nous parler de ton quotidien de formateur, de tes défis, de tes challenges. Et pour démarrer, je te propose que tu te présentes à nous, Delphine.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, je suis Delphine Baird, ça va faire la douzième année que je suis à la formation, que je suis à mon compte. Alors en fait, j'ai une entreprise qui s'appelle Octoflow avec une emblème qui est la pieuvre parce qu'en fait je touche à beaucoup de sujets, toujours en lien avec l'humain, que ce soit le management, la relation client, la transmission des savoir-faire et puis tout ce qui va être en lien avec les soft skills. parce que j'ai aussi une casquette de sophrologue. J'ai d'abord été sophrologue avant d'être formatrice et donc la formation est venue à moi. Donc après, j'ai un peu pivoté au niveau de mon entreprise. Et donc voilà, j'ai cette coloration très prise de conscience, les relations humaines. J'aime bien dire quand je me présente, dès qu'il y a des interactions entre les humains et que ça commence à coincer, j'aime bien intervenir.

  • Speaker #0

    Super. super merci beaucoup Delphine pour cette préparation et si tu es venue ici l'intention première c'est de nous parler de ton désir de vendre ta propre formation de quitter un petit peu la sous-traitance qui est un secteur qui t'embête un petit peu pour cette raison on aura peut-être l'occasion d'en parler et l'autre élément que je trouve super intéressant c'est que tu as décidé de Build in public la création de ta formation. Alors, avant de commencer, est-ce que tu peux expliquer aux gens qui nous écoutent ce que ça veut dire, le Build in public

  • Speaker #1

    Bien sûr. En fait, c'est le fait de construire en public. C'est vrai que souvent, on peut avoir un produit fini qui arrive sur le marché et puis finalement, voilà, je ne sais pas, chez Apple, ils sortent le nouvel iPhone, ils ne vont pas t'expliquer comment ils l'ont fabriqué. Là, le but d'Inpublic, c'est une façon de fédérer une communauté autour d'une offre, sans forcément que la communauté soit les personnes qui vont acheter l'offre, mais en tout cas qui vont pouvoir en parler. Et l'idée, c'est de montrer… Moi, j'ai beaucoup de formateurs dans mon réseau sur LinkedIn, pas que, mais j'en ai beaucoup, et de montrer que ce n'est pas toujours si simple. C'est vrai, quand on arrive avec une offre complètement ficelée, on peut se dire Ah là là, c'est facile en fait de… je fais une offre comme ça, ex-Nilo, sortie de nulle part. C'est simple. Moi, je trouve que ce n'est pas si simple, justement, et que parfois, il peut y avoir une notion de complexe sur LinkedIn parce qu'on voit beaucoup de belles choses. On parle du SMIC à 10K sur LinkedIn, alors que bon, quand on sait que les personnes qui gagnent plus de 1 400 euros, c'est 10% de la population ou quelque chose comme ça. J'ai mon fils qui fait sciences économie au bac, j'ai relu un devoir hier, c'était à peu près ces chiffres-là. On se dit, bon, OK, à un moment, il y a la vie sur LinkedIn et il y a la vraie vie. Et la vraie vie, c'est des hauts, des bas. Et je me suis dit, tiens, je trouve ça intéressant. Alors, un... Il y a un double effet sur le fait de faire ça. Le premier, c'est que, comme je l'ai expliqué sur mes posts, c'est que moi j'ai toujours 50 000 idées, mais je ne vais pas toujours au bout. Voir quand c'est mes idées pour moi, je vais très rarement au bout parce qu'il y a toujours des projets plus urgents, plus rémunérateurs qui font que je vais aller favoriser les demandes des clients en priorité. Et puis, je me suis dit, tiens, finalement, si j'annonce que je veux lancer cette formation, d'une certaine manière, en prenant un engagement public, ça va me forcer à y aller. Alors, forcer, il y a l'histoire de contraintes, mais en tout cas, ça va me booster pour le faire. Et en créant comme ça, je me dis, ça montre aux personnes qui n'osent peut-être pas ou qu'il y a plein d'étapes à respecter, que des fois, il y a des hauts, il y a des bas. Très clairement, moi, je me pose la question en ce moment, est-ce que je perds ? pas mon temps, est-ce que ça va marcher, est-ce que ça va pas marcher, qu'est-ce que je vais faire, parce que j'ai des idées, mais d'un point de vue technique, c'est pas forcément si simple à mettre en place entre ma vision idéale et comment ça dire, alors il faut ça, ça, ça, ça comme outil, et bien oui, mais je veux un prix de vente à temps, mais alors donc en fait, ça me coûte plus cher en outil que ce que je vais gagner, sauf si je le vends 8500 fois. Bon, tu revois un peu les outils, tu vois, c'est tout ça quoi. Et donc je trouvais ça intéressant de le partager, parce que voilà. d'être dans la vraie vie. Je trouve que... Moi, j'aime bien les gens qui sont transparents, en fait. Ah, OK, d'accord. Ce n'est pas si simple que ça. Même si c'est super de monter tout ça.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant. Donc, je résume. En fait, tu as décidé de faire du building public sur LinkedIn parce que tu as aussi une grosse communauté sur LinkedIn. De prendre cet engagement en public, ça te motive encore plus à aller jusqu'au bout, surtout que tu t'es donné une deadline. Donc, c'est vraiment... Un énorme avantage du build in public, c'est difficile à dire, c'est qu'on s'auto-engage envers notre communauté pour passer à l'action. Et puis, il y a deux autres effets. Le deuxième effet, c'est que tu vas pouvoir aller trouver du soutien auprès de tes abonnés si tu n'arrives pas à fixer ton prix ou définir le meilleur outil pour publier ta formation, par exemple. Et puis, l'autre effet… c'est que tu commences à communiquer avant même que ta formation soit créée et du coup les gens quand ils vont arriver quand ta formation sera prête ils sauront déjà que tu as créé cette formation et ils seront prêts quasiment à l'acheter donc il y a toute cette partie teasing qui

  • Speaker #1

    va t'aider pour ces ventes c'est ça et puis même aujourd'hui regarde si j'en avais pas parlé avant tu m'aurais pas invité là on va pouvoir ça va pouvoir être l'occasion d'un poste, de dire qu'on était ensemble ce matin et que finalement, on a discuté de ça. Donc, je trouve que c'est un modèle plutôt vertueux. Donc, pour moi, il me plaît bien.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, tu m'expliquais que tu travailles beaucoup en sous-traitance aujourd'hui et que tu as justement décidé de lancer enfin ta propre formation pour vivre ta liberté de formateur. Qu'est-ce qui t'a motivé à lancer ta propre formation ?

  • Speaker #1

    Alors, le côté sous-traitance, je vais nuancer parce qu'en 2024, j'ai déjà beaucoup baissé la sous-traitance que je pouvais faire pour des organismes de formation. Parce qu'en fait, pendant plusieurs années, j'étais en auto-entreprise et ensuite, j'ai créé vraiment la structure OctoFlow. Et donc là, je me suis dit, bon, maintenant, c'est bon, tu arrêtes d'être un bébé formateur. En fait, ce n'est pas péjoratif, c'est moi, mon ressenti de me dire à un moment, tu es peut-être assez grande pour aller faire les choses toute seule. Parce que la sous-traitance… prétend c'est un côté confortable d'une certaine manière où finalement c'est l'ouest qui sollicite pas qu'avec les clients souvent qui gère la partie administrative donc il ya un côté très très confort d'une certaine manière donc j'ai profité pendant des années parce que ça m'a mis bien et là je me suis dit bon maintenant tu as grandi ta mûri tu as pu avancer sur plein de choses donc finalement est ce que tu tu pourrais aller chercher tes clients toute seule. Et aussi pour aller proposer des offres qui sont vraiment en lien avec ma personnalité, ma manière de vivre la formation et de vouloir la faire vivre aux participants. Donc 2024 ça a été compliqué parce que deux événements, un je décide que je veux réduire la sous-traitance avec un certain nombre de partenaires et en plus je déménage, je change de région. Donc là où j'avais développé mon réseau quand j'étais en Picardie, bon ben finalement voilà la vie familiale fait que parfois on fait d'autres choix et donc j'arrive à Metz au mois d'août et donc bon ben là il faut repartir de zéro. Donc, ça fait que 2024, ce n'est pas mon plus beau chiffre d'affaires, mais c'est OK. Et donc là, je me dis, bon, très bien. Au vu de tout ça, j'ai envie de pouvoir créer une offre qui me ressemble, mais surtout qui soit commercialisable en ligne, parce que je me rends compte que la situation géographique, c'est aussi un enjeu dans nos métiers. Si tu développes ton réseau d'un côté et finalement plus part, tu laisses d'une certaine manière tout ça. Alors que si c'est du en ligne, tu t'affranchis des barrières géographiques. Donc stratégiquement, ça ne veut pas dire que je ne vais plus faire que ça, mais je veux équilibrer le modèle et toujours avec ma petite pieuque, finalement je veux que chaque tentacule soit une façon d'amener du business. J'adore le présentiel, j'adore vraiment le synchrone, donc le fait d'être au contact des apprenants. Maintenant je pense qu'un modèle asynchrone, en distanciel, ça peut être aussi intéressant pour équilibrer. Parce que dans nos métiers de formateurs indépendants, ça dépend des secteurs sur lesquels on intervient, mais on a rarement une activité sur 12 mois. Pour la plupart, je pense que juillet-août, on peut aller jusqu'au 14 juillet, mais mi-juillet, mi-août, c'est souvent un mois qui est très creux, voire les deux mois d'été. La période des fêtes, à partir des congés scolaires de Noël, jusqu'à mi-janvier, c'est souvent aussi des moments creux. Donc, il faut assurer son chiffre sur pas une année complète, sachant que sur les moments où on a moins d'activité, on peut être en vacances. Donc, ça veut dire que tu n'as pas ton chiffre et qu'en plus, tu vas dépenser. Donc, il faut combler ça en fois deux. Donc, c'est des vrais sujets financiers qu'il faut essayer d'anticiper. Ce n'est pas simple, mais je pense qu'il y a des modèles aujourd'hui. Je pense que le Covid, ça a été intéressant parce que ça a développé plein de choses à ce niveau-là. Nouvelle façon de consommer de la formation. Pareil, là, moi, cette formation, elle sera à destination des particuliers. Donc, c'est encore aussi dans le modèle équilibré, une autre source de personnes potentiellement intéressées par rapport à mon business qui, normalement, est à destination des entreprises.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, tu vas former à destination des particuliers. Est-ce que tu as prévu… des financements pour cette formation ou il y aura zéro financement ?

  • Speaker #1

    Non, zéro financement parce que je suis dans la construction que je suis en train de faire mais j'aimerais partir sur des formats entre guillemets peu chers pour qu'ils soient accessibles mais qu'ils puissent potentiellement être démultipliés. Et ça, tu vois, ça fait partie de mes réflexions. Est-ce qu'on propose une offre high ticket, tu vois, très chère, où tu touches, je crois que tu as fait un poste dessus, là, il n'y a pas longtemps, il me semble, très chère et il ne faut pas beaucoup de monde, ou peu chère, et finalement, ça se vend plus facilement. Et moi, je me suis fait la remarque sur moi, alors ça dépend des sujets, mais sur quelque chose comme le sommeil, on dit que c'est un Français sur cinq qui a des problématiques de sommeil, du potentiel d'acheteur, il y en a. Et c'est vrai qu'autant quand c'est des accompagnements avec des vidéos, des duels, etc. Bon, 400 personnes, ça te bloque un peu ton emploi du temps. Autant si ça reste du e-learning, finalement, le nombre n'est pas forcément un frein. Et même dans la démarche d'achat, moi, je l'ai vécu cet été. J'ai participé à un challenge pour apprendre à dessiner. C'était 47 euros. 47 euros, ça me... me faisaient envie, je ne me suis pas posé de questions. Et donc, je me dis, sur l'élément déclencheur, il y a peut-être quelque chose à jouer. Alors après, je me trompe peut-être. C'est tout l'intérêt de cette construction en public, c'est de faire des choix qui vont peut-être être catastrophiques et je les assumerai. J'en prendrai quelque chose pour les prochains choix que j'aurai à faire.

  • Speaker #0

    Je trouve que cette stratégie de pouvoir allouter une formation... asynchrone, 100% e-learning dans tes offres de formation. C'est un sujet qui est hyper intéressant pour les formateurs parce que ça nous permet de faire ce fameux mot scaler c'est-à-dire la formation, tu vas la préparer une fois, la mettre sur la plateforme et tu vas pouvoir la vendre 10, 20, 100, voire 1000 fois sans que ça te demande du travail supplémentaire, surtout si tu fais une formation avec un petit prix et qui fonctionne 100% autonome. Donc toi, tu n'as aucun… aucune heure de formation à prévoir en plus dans ton planning. Et pour les formateurs qui nous écoutent et qui auraient envie de diversifier leurs sources de revenus sans augmenter leur temps de travail, parce que nous, quand on est formateur, notre temps de travail, c'est notre matière première. Et quand on a vendu 35 heures dans la semaine, on ne peut pas rajouter 35 de plus. Ce n'est pas possible. Et la formation en ligne, ça permet vraiment ça. Je trouve que ta stratégie, elle est hyper intéressante d'avoir une offre qui va répondre à une douleur. Donc, problème de sommeil, un Français sur cinq qui est touché. Et puis, une solution accessible, facile à aller chercher, qui va aller jouer sur ta casquette de sophrologue, donc qui va aller appuyer aussi sur des compétences que tu as. en plus de toutes tes tentacules. C'est fort. Donc, une vraie problématique, en fait, des Français. Et autre énorme avantage pour toi, je le redis, c'est la communauté que tu as déjà construite sur LinkedIn parce que j'ai vu que tu avais à peu près 13 000 abonnés sur LinkedIn. Pas encore. Pas encore. Bientôt. Oui,

  • Speaker #1

    ça augmente. Suite à ton épisode, j'arriverai à passer les 13 000.

  • Speaker #0

    Peut-être. J'espère. et dans ces 13 000 partons qu'on est sur un échantillon de français si on a au moins 1 sur 5 qui achète ta formation parce qu'il a des problèmes de sommeil ça veut dire que tu vas pouvoir vraiment la communiquer et il y a une histoire aussi d'images etc que tu utilises déjà beaucoup une éthique je trouve qu'on voit sur tes réseaux je mettrai le lien vers ton profil dans le descriptif de l'épisode mais en fait tu as déjà capitalisé énormément sur plein de choses qui fait que c'est une vraie stratégie gagnante à mon avis de lancer cette formation sur le sommeil et d'autant plus de la construire en building public tout simplement parce que les gens ils sauront déjà que tu lances cette formation au moment où elle va être lancée ok super

  • Speaker #1

    Écoute, j'espère que si c'est une personne sur cinq de ma communauté, je serai la plus heureuse. Après, tu vois, ton podcast est à destination des formateurs. Un truc que je voudrais partager, qui a été mon vécu, par rapport justement aux réseaux sociaux. Parce que parfois, on me dit, bah oui, mais bon, les réseaux, qu'est-ce que tu veux que je raconte ? Là, je n'ai rien à dire, je n'ai rien à vendre. Et en fait, moi, je prends conscience d'un choix, d'une stratégie qui a été gagnante pour moi. C'est qu'en 2021... J'avais déjà cette ambition de dire, bon, voilà, il faut vraiment que je développe plus mon activité en direct, etc. Et je me suis dit, il faut que j'aille sur les réseaux. Mais je n'avais pas d'offre. Et je me suis dit, en fait, ce n'est pas grave. Je vais quand même commencer à faire mon petit trou dans les réseaux, à essayer de proposer des choses. Parce que le jour où j'aurai une offre, les gens qui me connaîtront, ils seront déjà là. Et donc, tu vois, on est quand même en 2025. J'ai commencé, moi, à être active sur LinkedIn en 2021. Et en fait, je me dis que c'est cool parce que maintenant que je me suis enfin alignée sur ce que je veux faire pour proposer quelque chose, les gens sont là. Et ça, pour moi, c'est un vrai atout parce que, alors sans décourager les gens, mais pour monter à moi, presque 13 000, ça a pris 4 ans en étant très active sur le réseau. Alors après, il y en a qui montent des communautés bien publiques de moi parce que peut-être qu'ils ont une meilleure stratégie marketing. Moi, je le fais avec mes petits moyens du bord et en plus, je suis en train de faire un peu comme je pense que c'était correct de le faire. Mais voilà, tout ce côté réseau social, il est intéressant. Et en fait, ce n'est pas le jour où j'ai une offre qu'il faut me dire, tiens, quand on n'a pas le choix et que l'offre, elle est là, on ne va pas la vendre parce qu'on n'a pas de communauté. Mais je veux dire, ça s'anticipe de commencer à partager ces contenus, de créer ce lien avec les gens, parce que ça ne se fait pas en une journée. C'est vraiment sur la durée que ça va se créer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. Là, c'est vrai que ce que tu dis, c'est hyper important pour tous les formateurs qui nous écoutent. Si vous avez des compétences, une expertise et même si vous êtes en sous-traitance, commencez à parler de ce que vous savez faire, de votre spécialité et même de ce qui vous fait kiffer parce qu'on parle d'images de marques, de personal branding, de marques personnelles. Et en fait, c'est… C'est quand on va changer de sous-traitance à je vends mes propres formations la plupart du temps, on va travailler avec nous parce que c'est nous. Et Delphine, avec ta communauté, je pense que tu dois commencer à avoir des clients qui viennent te chercher parce que c'est toi et pas parce que c'est tel organisme de formation. C'est vraiment pour toi qu'on vient. Et le fait d'avoir commencé très tôt à communiquer, ça t'a permis de construire cette image de marque. Et alors, tiens, je vais revenir sur ce que tu me disais tout à l'heure. Parce que toi, c'est vrai que quand on te voit sur LinkedIn, on te voit assez peu. Mais par contre, on voit cette jolie pieuvre colorée que tu partages sur la plupart de tes posts. Est-ce que tu peux nous donner ta stratégie ? Pourquoi tu as décidé de mettre en avant une pieuvre ? Et puis, qu'est-ce qui va se passer dans les mois qui viennent pour toi ?

  • Speaker #1

    Alors... La jolie perche, merci. Alors en fait, la pieuvre, je vais un peu expliquer tout à l'heure, parce que c'est vrai que quand je commençais à réfléchir sur, finalement, c'est ma présence sur LinkedIn qui m'a fait réfléchir à tout ça, de me dire finalement comment je vais me démarquer des autres. Donc quand j'ai démarré, au départ je voulais le caméléon, parce qu'il y a ce côté où souvent les clients me disent, mais ce n'est pas possible, tu bosses chez nous, parce que moi j'aime vraiment me fondre dans l'ADN. des différentes boîtes dans lesquelles je suis amenée à intervenir et à me nourrir finalement d'un groupe à l'autre quand c'est plusieurs sessions, de tiens, on m'a dit ça, on m'a dit ça Donc je reprends des exemples qui sont toujours très en lien avec leur réalité du terrain. Je ne supporte pas les formations où finalement c'est complètement hors sol et quand on ne rattache pas à l'existant, les participants sont forcément beaucoup moins proches et dans l'envie de mettre en application si ça leur paraît complètement inadapté. Donc au départ, je voulais le caméléon. Sauf que dans les emojis, il n'y avait pas de caméléon. Et que quand j'ai commencé en 2021, on a l'impression que je suis une vieille dinosaure, on était beaucoup moins sur l'IA que ce qu'on est aujourd'hui. Là, l'IA, c'est quand même récent. L'année dernière, il y a deux ans peut-être, ça a commencé vraiment à se démocratiser. Et donc, dans les emojis, il y avait la pieuvre. Donc, à côté de mon profil, j'avais cette petite pieuvre. Alors, on sait bien parce qu'elle était rose, donc ma couleur, c'était colo. Et puis après, j'ai commencé à avoir d'autres personnes qui avaient la pieuvre. Alors ça a commencé un peu à me casser les pieds, bien que la pieuvre ne m'appartienne pas, donc je ne peux rien dire. Mais je me suis dit, bon, finalement, des pieuvres, il y en a d'autres. Et donc, quand l'IA est arrivée, je me suis dit, super, j'ai commencé à travailler à avoir cette petite pieuvre rose, qui a beaucoup évolué aussi. Parce que quand je revois les premiers modèles que je faisais, je me dis, oh mon Dieu, ce n'est pas possible que je faisais des postes avec ce truc horrible, mais voilà. Et donc, la pieuvre, d'une certaine façon, c'était la manière pour moi d'être. d'avoir du visuel sans me mettre moi en avant parce que pareil c'est pas toujours simple la relation à l'image de est-ce que je mets mon visage mais oui mais j'aime pas parce que j'ai des gros yeux parce que ceci parce que cela parce que j'ai une rigue du lion enfin tu vois toujours le rapport à l'image et donc pendant longtemps j'ai vraiment évité de me mettre de mettre mon visage j'avais une photo de profil que j'aimais bien et je gardais celle là de temps en temps je me tapais un petit délire à faire quelques photos et en en sélectionnant une parmi 4000, j'étais un peu indulgente avec moi-même et j'en gardais une. Et puis là je me suis dit, maintenant ça suffit quoi, de toute façon tu es quand même dans un métier de représentation, tu animes des conférences devant 100 ou 200 personnes, donc à un moment les gens ils le voient ton visage, ils voient ta réunion, enfin ils ne le voient même probablement pas parce qu'ils n'y font certainement pas gaffe. Ils voient que tu as des loups et que tu as des kilos en trop, mais finalement, ça ne les empêche pas d'être intéressés par ce que tu racontes. Et finalement, on ne vient pas pour ton poids sur la balance, on vient pour ce que tu apportes comme niveau de compétence. Donc voilà, ça fait que je suis en plein travail sur moi aussi là-dessus. C'est pour ça que depuis que je fais du building public, je me mets un peu plus en photo. Et là, prochainement, j'ai demandé au Père Noël justement une séance avec une photographe. pour travailler là-dessus. Parce qu'après, moi, je suis très attachée à mon identité, ce côté... voilà la formation, ça va bien se passer, c'est sympa, c'est très bienveillant, c'est fun, le sourire et tout. Et je veux que ça transparaisse dans les photos qu'on va faire. Et donc c'était drôle parce que quand on a fait notre rendez-vous de cadrage, c'était alors moi je veux ça, ça, ça, ça, ça, dans tel contexte, ça, ça, ça. Je dis vous avez souvent des rendez-vous de cadrage comme ça ? Elle me dit non. Elle me dit en général les gens me disent je ne sais pas ce que c'est, je vous fais confiance. Ah non mais moi en fait, je vais vous faire confiance mais je sais exactement. exactement ce que je veux et je veux que ça ressorte. Donc voilà. Donc ça fait que tout ça, ça avance petit à petit. C'est plein, plein, plein de points, de détails, de images, la pieuvre, les couleurs, la charte graphique. Pareil, ça va dans les gens qui n'ont pas encore commencé sur les réseaux à vraiment appuyer, qui sont mais qui n'osent pas. C'est pareil, personne ne se souviendra si votre charte graphique, elle a changé. Donc testez, commencez un truc. finalement ça vous plaît pas ou qu'il y en a trop qui ont la même que vous, personne ne va vous dire Attends, Delphine, au départ, tu n'avais pas ce Ausha, tu as changé de nuance de rose. Non, mais personne ne le voit. Les posts de la semaine dernière, personne ne s'en souvient. Donc rassurez-vous, c'est ça qui est bien sur les réseaux, c'est que si ça fait un flop, personne ne l'a vu. Donc testez. Et puis voilà, moi j'aime bien ce côté je fais, j'essaye, ça marche, ça ne marche pas, je restructure. Et puis, petit à petit, on arrive à une identité qui se construit, avec laquelle on est en phase. Et puis, il commence à être différenciant. Tous les gens nous reconnaissent en tant que tels. Souvent, j'ai des gens qui disent, Ah oui, on m'a parlé de toi, la formatrice à la pieuvre. Ah oui, cool.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant ce que tu dis, parce que moi, j'ai beaucoup de clientes qui attendent le dernier moment avant de démarrer. toi tu t'es lancé en 2021 donc quasiment 4 ans et là ce que j'entends c'est que ça prend du temps à construire ça se fait pas d'un coup ça se fait avec des essais, des erreurs puis on va apprivoiser son image petit à petit au début tu vas pas te montrer et puis tranquillement tu vas commencer à faire des contenus où tu vas te montrer où tu vas aussi te montrer dans tes textes parce que tu vas partager... par exemple des difficultés que tu peux avoir, des choses que tu vas rencontrer. Alors pas forcément de raconter toute sa vie perso ou quoi,

  • Speaker #1

    mais voilà.

  • Speaker #0

    Il y a des choses qui peuvent arriver comme ça. Et ce que je trouve chouette dans ton profil, c'est que tu pousses les formateurs qui peuvent nous écouter à se lancer dès aujourd'hui. Parce que finalement, ça prend du temps à construire, beaucoup de temps. du coup ça fait 4 ans pour toi et c'est aujourd'hui que tu commences à sentir des gros fruits on va dire de ces efforts que tu as fait et ça c'est un beau message pour les gens qui nous écoutent j'ai pas mal de formateurs qui ont peur de publier parce qu'ils ont peur des haters des mauvais commentaires etc et toi qui publie très souvent et qui a beaucoup d'abonnés, est-ce que tu peux compter le nombre de haters que tu as eu dans ta vie sur LinkedIn ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je dirais qu'ils se comptent sur les doigts d'une main. Ils sont très peu nombreux et en fait, moi, c'est pour ça que je suis très investie sur ce réseau parce que je trouve qu'il est quand même très safe dans le sens où les gens sont là avec leur nom, leur fonction, leur employeur. Et donc, avant d'aller casser les pieds à quelqu'un, tu réfléchis à deux fois, parce que potentiellement, on sait qui t'es. Contrairement à d'autres réseaux où tu t'appelles le kéké du 62, je n'ai rien contre les gens du 62, je vous adore, où là, finalement, tu peux aller déverser ta haine. Et donc, moi, j'aime beaucoup ce réseau pour ça. Alors, ça ne veut pas dire que les gens sont toujours d'accord avec moi, etc., mais les remarques vont être construites. Et ça c'est intéressant parce que moi je suis complètement ouverte à la discussion, au fait qu'on ait des points de vue différents, mais quand c'est dans un but construit et constructif, c'est totalement ok. Et ça fait qu'en fait, ça n'arrive pas beaucoup. Alors après, je ne suis pas non plus sur des sujets très clivants, il y a ça aussi. Maintenant, peut-être que s'ils étaient sur des sujets beaucoup plus impactants, ce serait différent. C'est ce qu'on évoquait un petit peu tout à l'heure en offre, où je te disais que moi je suis très féministe, et que par exemple c'est quelque chose qui ne transparaît pas sur mon profil. Parce que je me dis que stratégiquement... prendre la parole sur ces sujets-là, ça peut être clivant et potentiellement ça pourrait avoir des répercussions sur le business. Donc pour l'instant, je fais le choix de ne pas forcément aller là-dessus. C'est un choix, peut-être qu'à un moment, je vais me dire que c'est bon, je peux y aller. En vrai, c'est aussi que…

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'ai un problème de légitimité, de me dire finalement, je suis équipée pour parler de ça, etc. Donc peut-être qu'à un moment, je vais passer cette barrière-là. Mais voilà, je m'autorise à y aller à mon rythme. Si à un moment, j'ai envie d'y aller, peut-être qu'un jour, j'aurai un poste qui tombera sur ce sujet-là régulier, comme ma boîte à outils du formateur ou pas. Et c'est ça aussi qui est bien, c'est que finalement, on va évoquer les sujets dont on a envie. parler si j'ai pas envie d'aborder tel tel sujet est d'un fait je suis complètement libre de ma ligne éditoriale et et tout comme je suis libre de poster à la régularité que je veux moi je sais que j'ai eu des périodes où j'avais deux trois postes par semaine des bus était chaotique sport posté pas les mêmes jours pas aux mêmes heures et c'est maintenant cette régularité est ce que dans mon histoire linkedin il ya eu aussi la paix programmation qui est arrivée en 4 ans qui n'était pas le cas au départ. Donc au départ, quand tu voulais poster à 7h du mat', il fallait que tu sois debout à 7h du mat'et prête à envoyer ton poste. Bon, la programmation, c'est quand même une charge mentale en moins, donc ça, c'est chouette. Et puis, c'est pareil. Si on reste dans les conseils, même si ce n'est pas forcément l'objet de notre épisode, mais le fait de se dire que ça ne sert à rien de se mettre un objectif trop gros. Moi, par exemple, sur le but d'une public, je fais le choix de dire là je vais poster 7 jours sur tête, mais en temps normal je suis plutôt sur 5. Et par exemple, au mois d'octobre, il y avait le challenge in October avec des mots qu'il fallait dessiner, etc. Et j'ai voulu le faire. Et donc tous les jours, j'ai utilisé les mots du challenge en lien avec mes problématiques, mes sujets de formation. Et en plus, je me mettais le challenge de dessiner vraiment mon dessin, pas juste de faire de l'IA. Et en fait, j'ai fait une overdose. J'en avais ras-le-bol à la fin et j'ai arrêté en cours de route. Et pendant tout le mois de novembre, je n'ai pas posté. Eh bien, c'est OK en fait. LinkedIn ne me paye pas. Si je n'ai pas envie de poster, je ne poste pas. Mais il y a ce côté où finalement, il vaut mieux se dire, tiens, peut-être que pour démarrer, on ne sait rien. Ça peut être se dire un poste tous les 15 jours. Tiens, je teste, ça marche, ça ne marche pas. Après, ce n'est pas juste je pose mon poste et je m'en vais. C'est je pose mon poste, il faut que je réponde comment. il faut aussi que j'aille voir mes copains, tout ça, tout ça, tout ça c'est une espèce de gigantesque toile d'araignée qui s'entretient. Mais moi j'aime ce réseau quoi, je trouve que c'est un beau réseau et on fait plein de rencontres super. Voilà, sans LinkedIn on se serait pas rencontrés, moi il y a plein de gens que j'ai rencontrés en partie grâce à ça et donc c'est cool quoi. Donc les haters, voilà, n'ayez pas trop peur, normalement ça se passe bien. Super ! Si vraiment il y en a, on les bloque !

  • Speaker #1

    Ouais, c'est clair. Ce qu'il faut savoir aussi, c'est que les haters, comme tu disais, ils ne vont pas trop hater sur LinkedIn parce que même les commentaires qu'on met sous les postes des copains ou des autres se voient. Et on ne peut pas commenter et passer incognito. Donc aussi dans les commentaires, on fait tous attention à notre image. Et effectivement… Pour éviter de se griller, on fait attention au contenu qu'on poste. C'est super que tu nous partages ton expérience sur ce réseau. Merci beaucoup Delphine. Mais on va quand même revenir à ta formation. Parce que c'est le sujet de l'épisode. Je pense qu'on va déraper, mais ce n'est pas grave. On s'en fiche un petit peu parce que c'est passionnant ce que tu nous racontes. Et donc, toi, tu as décidé de faire une formation sur le sommeil. en ligne alors que ta spécialité c'est le présentiel. Quels sont les challenges qui t'attendent, ce que tu as déjà anticipé ?

  • Speaker #0

    Alors ils sont nombreux parce qu'en fait, oui, en fait il y a plein de sujets. Déjà le sommeil c'est un sujet qui est hyper dense. Alors pour la petite histoire, moi il y a des... Je fais encore de la sous-traitance pour certains OEF avec qui j'aime travailler. Et donc, il y en a un parmi eux qui est plutôt axé sur la sécurité. Et en fait, on a collaboré sur différents sujets ensemble, la sécurité au travail. Et donc, à un moment, ils avaient déjà un escape game qui existait sur un autre sujet. Ils m'ont demandé d'animer et j'ai trouvé ça génial. C'était vraiment super ce qu'ils ont monté. C'est vraiment un super projet. Et donc je leur disais, mais en fait, est-ce que vous en avez d'autres ? Est-ce que vous avez trouvé ça hyper intéressant ? Et moi, je me dis qu'on pourrait faire un escape game sur le sommeil. Et donc, il m'a renvoyé la balle en me disant, est-ce que toi, tu peux le faire ? Donc en fait, j'ai créé cet escape game sur le sommeil, qui est commercialisé via cette entreprise. Donc si quelqu'un est intéressé pour mettre en place ce sujet-là... contactez-moi et je vous mettrai en lien avec le bon commanditaire. Et ce qui fait qu'en créant cet escalier, je me suis dit, Waouh ! Et en fait, pour faire mes choix d'énigmes, etc., je me suis dit, Mais en fait, il y a tellement de points sur lesquels on pourrait créer des choses. Et donc, je me suis vraiment remise sur ce sujet du sommeil sur lequel j'ai déjà beaucoup travaillé parce que dans ma formation de sophrologue, j'ai une spécialisation pour accompagner les gens dans le sommeil et tout. Et je me suis dit, Non, c'est vrai qu'il y a quand même un truc à jouer là que d'un point de vue public, ça touche énormément de deux. personnes, que c'est un sujet qui peut se décliner dans l'entreprise sur des formations, sur Sommet des vigilances ou des choses comme ça, mais qui peut aussi se décliner sur du présentiel, mais aussi là sur du e-learning plutôt à destination des particuliers. Et donc mon premier défi, c'est de faire le choix de ce que je vais mettre dans la formation. Parce qu'en fait, il y a plein plein de sujets, en même temps je ne vais pas forcément maîtriser les gens qui vont venir, donc qui vont peut-être être confrontés à plein de situations différentes par rapport au sommeil. Donc, mon idée, c'est finalement de faire des petites formations avec des prix attractifs, mais finalement d'en faire plusieurs, avec probablement une qui sera sur les bases du sommeil et après avec des modules qui vont se décliner plus selon les situations, parce qu'en fait, et alors là, c'est aussi l'intérêt, je reviens juste deux secondes sur LinkedIn, c'est que... pour pouvoir travailler ma formation et avoir un peu une idée des besoins, j'ai créé un questionnaire et je l'ai mis sur LinkedIn. Donc vu que j'ai une communauté, j'ai des réponses. Donc ça aussi, vous voyez, le fait d'avoir monté la communauté en amont, même si je passe aussi par des sondages, etc., parce qu'il y a des gens qui vont plus répondre à un sondage vite fait en un clic que d'aller regarder un questionnaire plus complet. Donc voilà, j'ai différentes sources pour essayer de me confronter à la réalité du terrain. Et donc l'idée, ce sera... Par exemple, aujourd'hui, dans le monde du travail, il y a des gens qui vont avoir un sommeil perturbé parce qu'ils ont un travail posté. La formation, si elle est généraliste, elle ne va pas forcément répondre à leurs besoins. Donc, on peut avoir une première mouture sur les généralités du sommeil, le fonctionnement, et ensuite créer, c'est mon intention, forcément, plutôt un module pour les personnes qui sont en travail posté. Dans les retours que j'ai eu des gens qui ont répondu au questionnaire, j'ai une personne qui m'a dit… et moi je l'ai vécu en tant que maman alors je le compassie vraiment, moi en fait mon sommeil il n'a pas de problème. Mais par contre mon problème c'est que j'ai des enfants en bas âge et eux ils ne dorment pas. Donc forcément je ne dors pas non plus. Et donc ce n'est pas les mêmes problématiques que quelqu'un qui a un sommeil perturbé parce qu'il est en travail posté. Là c'est une problématique liée à un événement extérieur. Et donc je me dis que ça, ça va être une des solutions que je vais mettre en place de finalement avoir des choses différentes. Là hier j'étais dans un événement pro et donc je parle de ça fort. forcément, parce que vous en parlez un peu partout. Et donc, j'avais des femmes en face de moi qui étaient dans la cinquantaine et qui me disaient, ah bah oui, le sommeil, mais en même temps, quand tu as des bouffées de chaleur et que tu te réveilles trempée toute la nuit, ah bah oui, le sommeil, c'est aussi une problématique au moment de la ménopause pour nous, les femmes. Donc, si je parle de ménopause à quelqu'un qui est en travail posté, ça ne va pas forcément l'intéresser. Donc, je pense que ça, ça va être l'objectif. L'objectif principal, c'est d'avoir une première sortie le 10 février. Donc, gros enjeu, parce que le temps passe très vite. et ensuite de pouvoir décliner sur des modules qui seront plus adaptés à des profils spécifiques. J'ai eu de la demande par exemple sur le sommeil quand on est entrepreneur. C'est sûr qu'on n'a pas les mêmes problématiques quand on est entrepreneur en matière de sommeil que quand on est salarié. Ça ne veut pas dire que le salarié n'a pas de problématiques, c'est juste qu'elles sont différentes. Le salarié ne se dit pas oh mon Dieu, j'ai reçu un courrier de l'Ursace Nous, c'est un peu plus notre quotidien. C'est souvent quand il y a un problème, c'est une grosse charge mentale. Bonjour l'Ursaf, je vous aime. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Là, ton sujet, le premier sujet, ça va être à quelle cible, quelle niche, on parle de niche, je vais m'adresser. Parce qu'effectivement, tout le monde peut avoir des problèmes de sommeil, sauf qu'on ne va pas s'adresser à une maman qui a des enfants à bas âge qui a des problèmes de sommeil, à un entrepreneur qui a un courrier de l'Ursaf qu'il n'arrive pas à ouvrir et qui l'empêche de dormir. Il y a clairement deux mêmes problématiques, deux cibles, pas du tout le même discours. Et alors très souvent, moi dans mes clients, c'est vraiment ça, c'est qu'ils ont du mal à choisir et à se dire, mais moi je veux former tout le monde sur le sommeil ou sur n'importe quel sujet. Et c'est là que c'est problématique parce qu'en fait, en communication, il faut vraiment toucher le cœur des gens, les émotions des gens. et c'est clair que si tu parles à une maman ou à un salarié ou à un chef d'entreprise tu vas pas du tout lui dire les mêmes choses pour le même problème ah c'est trop bien, donc t'as encore du boulot alors juste pour ceux qui nous écoutent, on est le 17 janvier au moment où on enregistre. Donc, le 10 février, c'est d'un très peu de temps. Et toi, tu en es où aujourd'hui de la formation à proprement parler ?

  • Speaker #0

    Eh bien, j'en suis… Ça avance gentiment, là, en parallèle. Donc, tu vois, je ne vais pas te montrer mon bureau, mais c'est un bordel sans nom. J'ai des bouquins, j'ai des articles, j'ai plein, plein de trucs de recentraliser toutes les connaissances que j'ai et de comment je le réarticule. Tu vois, j'ai rêvé de dire… pris un cahier où je redonne tout, je fais des flèches dans tous les sens. Donc là, je suis sur le côté vraiment conception, en tout cas du contenu même s'il n'est pas encore en forme. Après, l'étape d'après, ce sera de la forme parce que voilà comment je voudrais de la vidéo, mais je voudrais aussi des supports attractifs. Moi, j'aime bien les côtés, tu vois, infographie, etc., des choses qui me donnent envie de les regarder et pas un article de Wikipédia où tu dis Ah bon ? Bon, je referme l'ordi et finalement, c'est bien, ça m'a donné envie de dormir. Alors, l'objectif sera peut-être atteint, mais peut-être pas pour les bonnes raisons. Et puis après, l'autre sujet que je mène de France, c'est de comment, par quel biais je vais la diffuser. Alors, ça aussi, c'est un sujet parce qu'il y a plein de plateformes qui existent avec différents modèles. Tu peux avoir le côté plateforme gratuite qui va se... prendre une marge sur ce que tu vends, tu as les côtés, j'ai un abonnement et puis soit j'ai qu'un abonnement, soit j'ai un abonnement avec des frais supplémentaires par nombre de personnes qui achètent. Et c'est vrai que quand tu démarres sur ce genre de trucs, moi mon choix, c'est quand même que ça ne me coûte pas trop cher si jamais ça ne marche pas. Alors si ça marche, super, mais donc là, je m'oriente plutôt sur un modèle qui prend une marge, enfin une com sur ce que je vendrais, parce que je trouve que pour démarrer c'est quand même plutôt pas mal. Maintenant, chaque plateforme a ses particularités et là, alors que je pensais avoir trouvé quelque chose de pas mal, je me confronte un peu aux écueils de la réalité de ce que la plateforme propose d'un point de vue opérationnel. J'aime le modèle économique, mais finalement, je ne suis pas sûre que ça va complètement répondre à mes besoins. Donc, voilà, je suis dans les rendez-vous avec les boîtes pour savoir, avec ma liste de questions, encore une fois, mais est-ce que vous faites ça ? Mais est-ce que je peux faire ça ? Et est-ce que ça, et ceci, et cela ? Donc, voilà, ça prend du temps. Mais c'est intéressant.

  • Speaker #1

    On ne va citer aucun outil parce qu'on ne va pas faire de mauvaises cibles à n'importe qui parce qu'en vérité, il n'y a pas de bons ou de mauvais outils finalement dans les LMS. Tout dépend du besoin. Et puis après, personnellement, je trouve qu'il faut en choisir un en fonction de ce qui nous va à l'instant T. Et puis après, adapter en fait, en se disant aussi que les plateformes évoluent aussi au fur et à mesure du temps. Donc, il faut éviter de prendre quelque chose de trop surdimensionné parce que ça peut coûter vite très cher. Et en même temps, éviter les trucs trop sous-dimensionnés où on va se retrouver en fait à devoir migrer tout ce qu'on a déjà créé sur une autre plateforme parce qu'on se rend compte qu'en fait, la version gratuite, enfin voilà, peu importe. Donc, c'est à la fois anecdotique comme choix, mais pas tant que ça.

  • Speaker #0

    Ah ben non, je ne dirais pas que c'est anecdotique. C'est un vrai sujet, je trouve, parce que pareil, en plus, c'est une chance et un problème. Le problème à la fois, c'est que pendant trois ans, pour un organisme de formation, j'accompagnais d'autres organismes de formation à se moderniser. Donc pendant trois ans, j'ai beaucoup bossé là-dessus sur finalement, tiens, quand j'ai besoin d'un LMS, c'est quoi les besoins ? C'est sûr que quelqu'un qui a Calliope va vouloir beaucoup plus de traçabilité, de stats, de présence, etc. Moi, là, typiquement, sur une formation à destination particulière, les stats, ce n'est pas besoin de grand-chose. personne ne va venir me demander Tiens, tu as fait quoi ? Avec qui ? Comment ? Ce que je veux, c'est que ma formation soit accessible aux personnes qui seraient potentiellement intéressées et qu'eux aient une bonne expérience utilisateur. Donc forcément, si c'était à destination des entreprises, mes choix seraient complètement déchirants. Mais c'est vrai que d'avoir vu beaucoup de plateformes, je sais qu'il y a des possibilités chez certains, et donc on se dit Ah mince, mais vous n'avez pas ça Donc je suis un peu, je pense, la casse-pieds dans les rendez-vous clients en ce moment de ce genre de plateforme en disant oui mais est-ce qu'il y a ça, mais est-ce qu'il y a ceci, mais est-ce qu'il y a cela ? Parce que encore une fois, je sais à peu près ce que je veux, donc il faut que je trouve mon mouton à cinq pattes ou ma pieuvre à dix tentacules. Bon,

  • Speaker #1

    trop bien. J'adore tous tes challenges et tout ce que tu nous partages. Je crois qu'il n'y a pas de hasard si tu étais notre première invitée. C'est trop bien tout ce que tu nous as expliqué. Merci beaucoup Delphine. Alors, le petit mot de la fin de cet épisode, c'est la question que j'aimerais poser à tous mes invités. C'est les trois pépites ou les trois conseils. que tu aimerais partager aux formateurs qui nous écoutent qui sont peut-être à un niveau moins avancé ou peut-être aussi avancé que toi et moi ?

  • Speaker #0

    Alors moi, il y en a certains que je partage fréquemment sur LinkedIn parce que moi, c'est vraiment le cadre que moi, je m'impose en tant que formatrice. Le premier, c'est la congruence. Le fait d'être aligné entre qui je suis et ce que je fais et ce que je prône, etc. Pour moi, c'est... hyper important et je donne souvent cet exemple parce que je trouve qu'il est déparlant ça fait plusieurs années que j'anime un séminaire pour une banque parisienne avec beaucoup de personnes entre 40 et 90 participants donc voilà c'est une animation qui est très intense qui a énormément de choses à voir et à faire Et donc forcément, tu imagines bien que les horaires, on ne peut pas se permettre qu'il y ait des retardataires systématiquement. Et donc moi, j'ai une petite astuce que je partage en même temps aux formateurs qui nous écoutent, c'est que le premier jour, je leur donne un certain nombre de règles de vie parce qu'il y a plein de petits points à mettre en place. Et je leur dis, voilà, moi, je suis une formatrice très méchante. Il faut savoir que je suis très achale sur les horaires, que c'est mon téléphone qui fait froid. Donc, quand je dis que la pause, c'est 10h, 10h15, c'est 10h15 à mon téléphone. Donc, je vous dis, moi, la start-up, il est telle heure, donc synchronisez-vous sur moi. Et en fait, toute personne qui passe par la porte au-delà de l'heure de retour devra chanter une chanson. Et par contre, le truc, c'est que quand ils sont en retard, je ne lâche pas l'affaire, en fait. Je ne redémarre pas tant qu'ils n'ont pas chanté. Et donc, un jour, et donc moi, la congruence est hyper importante pour moi. Un jour... sur la deuxième journée, après la pause de l'après-midi, il y a une organisation de la salle qui est différente, ce qui fait qu'on demande aux participants de vraiment sortir de la salle pendant la pause, parce qu'on doit réorganiser des choses un peu surprise, tu vois. Et donc, une fois, je vais pour ouvrir la porte à l'heure, et j'ai une collègue qui me dit Attends, attends, c'est pas bon, c'est pas bon, n'ouvre pas la porte ! Sauf qu'on devait reprendre à 15h15, et que j'ouvre la porte, il est 15h16. Et donc, évidemment, ils m'attendent tous en disant Delphine, il est 15h16 ! Et je dis, vous avez raison, je vais devoir chanter. Par contre, je dénigre toute responsabilité sur la pluie pendant trois semaines. Et donc, j'ai chanté. Et donc, je n'ai pas du tout aimé chanter. Mais à un moment, je ne peux pas les tamer avec une règle comme ça et leur imposer de chanter parce qu'en gros, je ne les lâche pas. Et ne pas le faire moi-même. Et donc, je pense que dans la formation, c'est quelque chose qui est hyper important. Tu vois, on ne peut pas dire, alors, il n'y a pas de question bête. Et puis quand... un tel repose trois fois la question, et après, tu vois, bah non. Soit tu le dis pas, mais si tu dis qu'il n'y a pas de question bête, en gros, il faut être vraiment dans l'accueil des questions, et d'avoir toujours, donc ça c'est mon premier. Après, oui, je pense qu'il faut aimer ce métier, parce que je pense qu'à un moment, quand on ne peut plus voir les gens, il faut changer, quoi. Alors c'est vrai que quand on est indépendant, je pense que c'est un métier qu'on fait vraiment par passion, je pense. Mais c'est vrai que parfois, j'ai rencontré des formateurs qui me disaient Ah, t'as l'impression qu'ils apprennent, ils ne comprennent rien, etc. Moi, je me dis que quand on en est là, il faut faire autre chose. Parce qu'en fait, si on n'a plus de plaisir, comment on peut accompagner des gens dans la montée en compétence si nous, déjà, on n'a pas envie de venir ? Et ça, je pense que c'est un métier où si on n'a pas un peu la passion chevillée au corps, c'est compliqué pour tout le monde, pour soi, parce que ça doit être difficile de passer du... du temps avec des gens quand on n'a pas envie d'être là et que quand on a cette flamme, je pense que la transmission, elle se fait un peu plus facilement. Et puis un autre que j'aime bien, c'est l'effet Pygmalion, c'est le fait de d'envoyer aux personnes que on est persuadé qu'ils vont y arriver. Et ça, moi, je l'ai expérimenté aussi dans une autre vie parce que l'année du Covid, j'ai été enseignante parce que mon activité s'était complètement cassée la gueule et en fait, j'avais des élèves compliqué parce que c'était des jeunes qui étaient en CAP et en fait moi j'étais persuadée que ça allait le faire en fait un petit côté bisounours et à la fin de l'année je les avais en français et en histoire géo parce qu'au départ j'ai fait des études en histoire et en fait j'ai appris après qu'ils aient passé leur examen, que le travail que je leur ai demandé de produire pour aller passer leur examen était surdimensionné par rapport aux attentes. Et donc, je me suis pris une claque, je me suis dit waouh, mais en fait, je les ai mal traités, quoi ! parce que je leur ai demandé un niveau d'exigence, alors que ça ne me paraissait pas grand-chose, mais par rapport à l'attendue, pour donner un ordre d'idée, ils ont fait un carnet avec 20 textes tout au long de l'année, alors que j'ai appris… On m'a fait voir ce qu'ils avaient fait avec l'enseignante d'avant, l'année précédente sur une autre promo. Et en fait, c'était une feuille à quatre pliée en deux avec deux photos. Donc, imagine, la production écrite, elle était démentielle, moi, de ce que je leur ai demandé. Et donc, j'ai une collègue qui m'a dit, en fait, non, parce qu'en fait, tu étais tellement convaincue qu'ils étaient capables qu'ils t'ont expliqué. Et ça, c'est une belle image, une belle illustration, je trouve, de l'effet pigmanien, le fait que… Si on est persuadé que les gens sont capables, on va envoyer ces bonnes ondes d'une certaine manière et leur montrer qu'on croit en eux et qu'à partir de là, si nous on croit en eux, ils ont un peu plus de chance, eux, de croire eux-mêmes en eux s'ils n'en étaient pas persuadés au départ et qu'on va avoir des meilleurs résultats. Et je trouve qu'en formation, c'est un truc qui est hyper important parce que notre but, c'est que les gens progressent quand même. Le cœur de notre métier, c'est que quand ils sortent après nous, ils soient meilleurs qu'en rentrant. Donc on a quand même un rôle à jouer.

  • Speaker #1

    Super, super pour les conseils. Merci beaucoup Delphine de t'être prêtée au jeu. Est-ce que tu peux nous rappeler, on peut te trouver si on veut te contacter ?

  • Speaker #0

    Eh bien, soit les gens n'ont pas écouté ou alors sur LinkedIn. Je suis sur LinkedIn quasiment tous les jours, sur mon nom Delphine Berk, B-E-R-Q-U-E. Et donc, je réponds aux commentaires, aux sollicitations diverses et variées. pour vous dire. Voilà, c'est mon réseau principal et c'est celui sur lequel on trouve assez mal.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Delphine. À bientôt. Et c'est la fin de cet épisode.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    J'espère que cet épisode t'a plu. Et si c'est le cas, je t'encourage à déposer 5 étoiles ou un commentaire sur ta plateforme de podcast préférée. Mais tu peux faire encore mieux en partageant cet épisode à ta collègue formatrice que ça pourrait aider. Et si tu as envie d'aller plus loin, tu retrouveras toutes mes ressources gratuites, les liens vers mes formations en ligne et les détails de Binni, mon accompagnement individuel guidé, mentoré et ultra complet dans le descriptif de l'épisode. Sinon, tu peux me retrouver tous les jours sur LinkedIn et m'envoyer un message privé parce que j'aime infiniment recevoir vos messages et papoter avec vous. À la semaine prochaine !

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Bienvenue sur Le FIL, le podcast qui accompagne les formatrices et formateurs indépendants à créer, vendre et développer leurs propres formations en toute liberté. 🎙️

Chaque semaine, je partage avec toi des conseils pratiques, des stratégies éprouvées et des inspirations concrètes pour t’aider à atteindre tes objectifs professionnels tout en respectant tes 3V : ta Vie, ta Vision et tes Valeurs.


Que tu débutes dans la formation ou que tu souhaites franchir une nouvelle étape, Le FIL te donne les clés pour :

  • Créer des formations rentables et alignées avec tes aspirations.

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Au programme de cet épisode :

Dans cet épisode j'accueille ma toute première invitée et je suis ravie d'accueillir DELPHINE BERQUE, une formatrice aux multiples casquettes.
Elle nous parle de l'engagement puissant qu'elle a pris auprès de sa communauté sur LinkedIn pour lancer sa toute première formation en ligne.
Elle nous partage son retour d'expérience après 4 ans à publier régulièrement sur LinkedIn.

Elle nous explique ses motivations et les challenges qu'elle va rencontrer durant la construction de sa formation en ligne.


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  • Speaker #1

    Eh bien, salut Céline. Alors, je vais très, très bien. Et je suis très honorée d'être la première participante à ton podcast parce que je prends ça comme un grand privilège. Donc, forcément, super bien. Je suis en bonne compagnie. Je pense qu'on va aborder des sujets très chouettes. Et puis, voilà. Je suis fière d'être ta première invitée. Je trouve que c'est une belle reconnaissance, donc j'en suis ravie.

  • Speaker #0

    C'est la première fois qu'on se parle en vrai. On a l'habitude de se parler sur LinkedIn à travers nos posts. Finalement, le hasard fait que sur un podcast qui s'adresse à des formateurs, tu vas nous parler de ton quotidien de formateur, de tes défis, de tes challenges. Et pour démarrer, je te propose que tu te présentes à nous, Delphine.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, je suis Delphine Baird, ça va faire la douzième année que je suis à la formation, que je suis à mon compte. Alors en fait, j'ai une entreprise qui s'appelle Octoflow avec une emblème qui est la pieuvre parce qu'en fait je touche à beaucoup de sujets, toujours en lien avec l'humain, que ce soit le management, la relation client, la transmission des savoir-faire et puis tout ce qui va être en lien avec les soft skills. parce que j'ai aussi une casquette de sophrologue. J'ai d'abord été sophrologue avant d'être formatrice et donc la formation est venue à moi. Donc après, j'ai un peu pivoté au niveau de mon entreprise. Et donc voilà, j'ai cette coloration très prise de conscience, les relations humaines. J'aime bien dire quand je me présente, dès qu'il y a des interactions entre les humains et que ça commence à coincer, j'aime bien intervenir.

  • Speaker #0

    Super. super merci beaucoup Delphine pour cette préparation et si tu es venue ici l'intention première c'est de nous parler de ton désir de vendre ta propre formation de quitter un petit peu la sous-traitance qui est un secteur qui t'embête un petit peu pour cette raison on aura peut-être l'occasion d'en parler et l'autre élément que je trouve super intéressant c'est que tu as décidé de Build in public la création de ta formation. Alors, avant de commencer, est-ce que tu peux expliquer aux gens qui nous écoutent ce que ça veut dire, le Build in public

  • Speaker #1

    Bien sûr. En fait, c'est le fait de construire en public. C'est vrai que souvent, on peut avoir un produit fini qui arrive sur le marché et puis finalement, voilà, je ne sais pas, chez Apple, ils sortent le nouvel iPhone, ils ne vont pas t'expliquer comment ils l'ont fabriqué. Là, le but d'Inpublic, c'est une façon de fédérer une communauté autour d'une offre, sans forcément que la communauté soit les personnes qui vont acheter l'offre, mais en tout cas qui vont pouvoir en parler. Et l'idée, c'est de montrer… Moi, j'ai beaucoup de formateurs dans mon réseau sur LinkedIn, pas que, mais j'en ai beaucoup, et de montrer que ce n'est pas toujours si simple. C'est vrai, quand on arrive avec une offre complètement ficelée, on peut se dire Ah là là, c'est facile en fait de… je fais une offre comme ça, ex-Nilo, sortie de nulle part. C'est simple. Moi, je trouve que ce n'est pas si simple, justement, et que parfois, il peut y avoir une notion de complexe sur LinkedIn parce qu'on voit beaucoup de belles choses. On parle du SMIC à 10K sur LinkedIn, alors que bon, quand on sait que les personnes qui gagnent plus de 1 400 euros, c'est 10% de la population ou quelque chose comme ça. J'ai mon fils qui fait sciences économie au bac, j'ai relu un devoir hier, c'était à peu près ces chiffres-là. On se dit, bon, OK, à un moment, il y a la vie sur LinkedIn et il y a la vraie vie. Et la vraie vie, c'est des hauts, des bas. Et je me suis dit, tiens, je trouve ça intéressant. Alors, un... Il y a un double effet sur le fait de faire ça. Le premier, c'est que, comme je l'ai expliqué sur mes posts, c'est que moi j'ai toujours 50 000 idées, mais je ne vais pas toujours au bout. Voir quand c'est mes idées pour moi, je vais très rarement au bout parce qu'il y a toujours des projets plus urgents, plus rémunérateurs qui font que je vais aller favoriser les demandes des clients en priorité. Et puis, je me suis dit, tiens, finalement, si j'annonce que je veux lancer cette formation, d'une certaine manière, en prenant un engagement public, ça va me forcer à y aller. Alors, forcer, il y a l'histoire de contraintes, mais en tout cas, ça va me booster pour le faire. Et en créant comme ça, je me dis, ça montre aux personnes qui n'osent peut-être pas ou qu'il y a plein d'étapes à respecter, que des fois, il y a des hauts, il y a des bas. Très clairement, moi, je me pose la question en ce moment, est-ce que je perds ? pas mon temps, est-ce que ça va marcher, est-ce que ça va pas marcher, qu'est-ce que je vais faire, parce que j'ai des idées, mais d'un point de vue technique, c'est pas forcément si simple à mettre en place entre ma vision idéale et comment ça dire, alors il faut ça, ça, ça, ça comme outil, et bien oui, mais je veux un prix de vente à temps, mais alors donc en fait, ça me coûte plus cher en outil que ce que je vais gagner, sauf si je le vends 8500 fois. Bon, tu revois un peu les outils, tu vois, c'est tout ça quoi. Et donc je trouvais ça intéressant de le partager, parce que voilà. d'être dans la vraie vie. Je trouve que... Moi, j'aime bien les gens qui sont transparents, en fait. Ah, OK, d'accord. Ce n'est pas si simple que ça. Même si c'est super de monter tout ça.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant. Donc, je résume. En fait, tu as décidé de faire du building public sur LinkedIn parce que tu as aussi une grosse communauté sur LinkedIn. De prendre cet engagement en public, ça te motive encore plus à aller jusqu'au bout, surtout que tu t'es donné une deadline. Donc, c'est vraiment... Un énorme avantage du build in public, c'est difficile à dire, c'est qu'on s'auto-engage envers notre communauté pour passer à l'action. Et puis, il y a deux autres effets. Le deuxième effet, c'est que tu vas pouvoir aller trouver du soutien auprès de tes abonnés si tu n'arrives pas à fixer ton prix ou définir le meilleur outil pour publier ta formation, par exemple. Et puis, l'autre effet… c'est que tu commences à communiquer avant même que ta formation soit créée et du coup les gens quand ils vont arriver quand ta formation sera prête ils sauront déjà que tu as créé cette formation et ils seront prêts quasiment à l'acheter donc il y a toute cette partie teasing qui

  • Speaker #1

    va t'aider pour ces ventes c'est ça et puis même aujourd'hui regarde si j'en avais pas parlé avant tu m'aurais pas invité là on va pouvoir ça va pouvoir être l'occasion d'un poste, de dire qu'on était ensemble ce matin et que finalement, on a discuté de ça. Donc, je trouve que c'est un modèle plutôt vertueux. Donc, pour moi, il me plaît bien.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, tu m'expliquais que tu travailles beaucoup en sous-traitance aujourd'hui et que tu as justement décidé de lancer enfin ta propre formation pour vivre ta liberté de formateur. Qu'est-ce qui t'a motivé à lancer ta propre formation ?

  • Speaker #1

    Alors, le côté sous-traitance, je vais nuancer parce qu'en 2024, j'ai déjà beaucoup baissé la sous-traitance que je pouvais faire pour des organismes de formation. Parce qu'en fait, pendant plusieurs années, j'étais en auto-entreprise et ensuite, j'ai créé vraiment la structure OctoFlow. Et donc là, je me suis dit, bon, maintenant, c'est bon, tu arrêtes d'être un bébé formateur. En fait, ce n'est pas péjoratif, c'est moi, mon ressenti de me dire à un moment, tu es peut-être assez grande pour aller faire les choses toute seule. Parce que la sous-traitance… prétend c'est un côté confortable d'une certaine manière où finalement c'est l'ouest qui sollicite pas qu'avec les clients souvent qui gère la partie administrative donc il ya un côté très très confort d'une certaine manière donc j'ai profité pendant des années parce que ça m'a mis bien et là je me suis dit bon maintenant tu as grandi ta mûri tu as pu avancer sur plein de choses donc finalement est ce que tu tu pourrais aller chercher tes clients toute seule. Et aussi pour aller proposer des offres qui sont vraiment en lien avec ma personnalité, ma manière de vivre la formation et de vouloir la faire vivre aux participants. Donc 2024 ça a été compliqué parce que deux événements, un je décide que je veux réduire la sous-traitance avec un certain nombre de partenaires et en plus je déménage, je change de région. Donc là où j'avais développé mon réseau quand j'étais en Picardie, bon ben finalement voilà la vie familiale fait que parfois on fait d'autres choix et donc j'arrive à Metz au mois d'août et donc bon ben là il faut repartir de zéro. Donc, ça fait que 2024, ce n'est pas mon plus beau chiffre d'affaires, mais c'est OK. Et donc là, je me dis, bon, très bien. Au vu de tout ça, j'ai envie de pouvoir créer une offre qui me ressemble, mais surtout qui soit commercialisable en ligne, parce que je me rends compte que la situation géographique, c'est aussi un enjeu dans nos métiers. Si tu développes ton réseau d'un côté et finalement plus part, tu laisses d'une certaine manière tout ça. Alors que si c'est du en ligne, tu t'affranchis des barrières géographiques. Donc stratégiquement, ça ne veut pas dire que je ne vais plus faire que ça, mais je veux équilibrer le modèle et toujours avec ma petite pieuque, finalement je veux que chaque tentacule soit une façon d'amener du business. J'adore le présentiel, j'adore vraiment le synchrone, donc le fait d'être au contact des apprenants. Maintenant je pense qu'un modèle asynchrone, en distanciel, ça peut être aussi intéressant pour équilibrer. Parce que dans nos métiers de formateurs indépendants, ça dépend des secteurs sur lesquels on intervient, mais on a rarement une activité sur 12 mois. Pour la plupart, je pense que juillet-août, on peut aller jusqu'au 14 juillet, mais mi-juillet, mi-août, c'est souvent un mois qui est très creux, voire les deux mois d'été. La période des fêtes, à partir des congés scolaires de Noël, jusqu'à mi-janvier, c'est souvent aussi des moments creux. Donc, il faut assurer son chiffre sur pas une année complète, sachant que sur les moments où on a moins d'activité, on peut être en vacances. Donc, ça veut dire que tu n'as pas ton chiffre et qu'en plus, tu vas dépenser. Donc, il faut combler ça en fois deux. Donc, c'est des vrais sujets financiers qu'il faut essayer d'anticiper. Ce n'est pas simple, mais je pense qu'il y a des modèles aujourd'hui. Je pense que le Covid, ça a été intéressant parce que ça a développé plein de choses à ce niveau-là. Nouvelle façon de consommer de la formation. Pareil, là, moi, cette formation, elle sera à destination des particuliers. Donc, c'est encore aussi dans le modèle équilibré, une autre source de personnes potentiellement intéressées par rapport à mon business qui, normalement, est à destination des entreprises.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, tu vas former à destination des particuliers. Est-ce que tu as prévu… des financements pour cette formation ou il y aura zéro financement ?

  • Speaker #1

    Non, zéro financement parce que je suis dans la construction que je suis en train de faire mais j'aimerais partir sur des formats entre guillemets peu chers pour qu'ils soient accessibles mais qu'ils puissent potentiellement être démultipliés. Et ça, tu vois, ça fait partie de mes réflexions. Est-ce qu'on propose une offre high ticket, tu vois, très chère, où tu touches, je crois que tu as fait un poste dessus, là, il n'y a pas longtemps, il me semble, très chère et il ne faut pas beaucoup de monde, ou peu chère, et finalement, ça se vend plus facilement. Et moi, je me suis fait la remarque sur moi, alors ça dépend des sujets, mais sur quelque chose comme le sommeil, on dit que c'est un Français sur cinq qui a des problématiques de sommeil, du potentiel d'acheteur, il y en a. Et c'est vrai qu'autant quand c'est des accompagnements avec des vidéos, des duels, etc. Bon, 400 personnes, ça te bloque un peu ton emploi du temps. Autant si ça reste du e-learning, finalement, le nombre n'est pas forcément un frein. Et même dans la démarche d'achat, moi, je l'ai vécu cet été. J'ai participé à un challenge pour apprendre à dessiner. C'était 47 euros. 47 euros, ça me... me faisaient envie, je ne me suis pas posé de questions. Et donc, je me dis, sur l'élément déclencheur, il y a peut-être quelque chose à jouer. Alors après, je me trompe peut-être. C'est tout l'intérêt de cette construction en public, c'est de faire des choix qui vont peut-être être catastrophiques et je les assumerai. J'en prendrai quelque chose pour les prochains choix que j'aurai à faire.

  • Speaker #0

    Je trouve que cette stratégie de pouvoir allouter une formation... asynchrone, 100% e-learning dans tes offres de formation. C'est un sujet qui est hyper intéressant pour les formateurs parce que ça nous permet de faire ce fameux mot scaler c'est-à-dire la formation, tu vas la préparer une fois, la mettre sur la plateforme et tu vas pouvoir la vendre 10, 20, 100, voire 1000 fois sans que ça te demande du travail supplémentaire, surtout si tu fais une formation avec un petit prix et qui fonctionne 100% autonome. Donc toi, tu n'as aucun… aucune heure de formation à prévoir en plus dans ton planning. Et pour les formateurs qui nous écoutent et qui auraient envie de diversifier leurs sources de revenus sans augmenter leur temps de travail, parce que nous, quand on est formateur, notre temps de travail, c'est notre matière première. Et quand on a vendu 35 heures dans la semaine, on ne peut pas rajouter 35 de plus. Ce n'est pas possible. Et la formation en ligne, ça permet vraiment ça. Je trouve que ta stratégie, elle est hyper intéressante d'avoir une offre qui va répondre à une douleur. Donc, problème de sommeil, un Français sur cinq qui est touché. Et puis, une solution accessible, facile à aller chercher, qui va aller jouer sur ta casquette de sophrologue, donc qui va aller appuyer aussi sur des compétences que tu as. en plus de toutes tes tentacules. C'est fort. Donc, une vraie problématique, en fait, des Français. Et autre énorme avantage pour toi, je le redis, c'est la communauté que tu as déjà construite sur LinkedIn parce que j'ai vu que tu avais à peu près 13 000 abonnés sur LinkedIn. Pas encore. Pas encore. Bientôt. Oui,

  • Speaker #1

    ça augmente. Suite à ton épisode, j'arriverai à passer les 13 000.

  • Speaker #0

    Peut-être. J'espère. et dans ces 13 000 partons qu'on est sur un échantillon de français si on a au moins 1 sur 5 qui achète ta formation parce qu'il a des problèmes de sommeil ça veut dire que tu vas pouvoir vraiment la communiquer et il y a une histoire aussi d'images etc que tu utilises déjà beaucoup une éthique je trouve qu'on voit sur tes réseaux je mettrai le lien vers ton profil dans le descriptif de l'épisode mais en fait tu as déjà capitalisé énormément sur plein de choses qui fait que c'est une vraie stratégie gagnante à mon avis de lancer cette formation sur le sommeil et d'autant plus de la construire en building public tout simplement parce que les gens ils sauront déjà que tu lances cette formation au moment où elle va être lancée ok super

  • Speaker #1

    Écoute, j'espère que si c'est une personne sur cinq de ma communauté, je serai la plus heureuse. Après, tu vois, ton podcast est à destination des formateurs. Un truc que je voudrais partager, qui a été mon vécu, par rapport justement aux réseaux sociaux. Parce que parfois, on me dit, bah oui, mais bon, les réseaux, qu'est-ce que tu veux que je raconte ? Là, je n'ai rien à dire, je n'ai rien à vendre. Et en fait, moi, je prends conscience d'un choix, d'une stratégie qui a été gagnante pour moi. C'est qu'en 2021... J'avais déjà cette ambition de dire, bon, voilà, il faut vraiment que je développe plus mon activité en direct, etc. Et je me suis dit, il faut que j'aille sur les réseaux. Mais je n'avais pas d'offre. Et je me suis dit, en fait, ce n'est pas grave. Je vais quand même commencer à faire mon petit trou dans les réseaux, à essayer de proposer des choses. Parce que le jour où j'aurai une offre, les gens qui me connaîtront, ils seront déjà là. Et donc, tu vois, on est quand même en 2025. J'ai commencé, moi, à être active sur LinkedIn en 2021. Et en fait, je me dis que c'est cool parce que maintenant que je me suis enfin alignée sur ce que je veux faire pour proposer quelque chose, les gens sont là. Et ça, pour moi, c'est un vrai atout parce que, alors sans décourager les gens, mais pour monter à moi, presque 13 000, ça a pris 4 ans en étant très active sur le réseau. Alors après, il y en a qui montent des communautés bien publiques de moi parce que peut-être qu'ils ont une meilleure stratégie marketing. Moi, je le fais avec mes petits moyens du bord et en plus, je suis en train de faire un peu comme je pense que c'était correct de le faire. Mais voilà, tout ce côté réseau social, il est intéressant. Et en fait, ce n'est pas le jour où j'ai une offre qu'il faut me dire, tiens, quand on n'a pas le choix et que l'offre, elle est là, on ne va pas la vendre parce qu'on n'a pas de communauté. Mais je veux dire, ça s'anticipe de commencer à partager ces contenus, de créer ce lien avec les gens, parce que ça ne se fait pas en une journée. C'est vraiment sur la durée que ça va se créer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. Là, c'est vrai que ce que tu dis, c'est hyper important pour tous les formateurs qui nous écoutent. Si vous avez des compétences, une expertise et même si vous êtes en sous-traitance, commencez à parler de ce que vous savez faire, de votre spécialité et même de ce qui vous fait kiffer parce qu'on parle d'images de marques, de personal branding, de marques personnelles. Et en fait, c'est… C'est quand on va changer de sous-traitance à je vends mes propres formations la plupart du temps, on va travailler avec nous parce que c'est nous. Et Delphine, avec ta communauté, je pense que tu dois commencer à avoir des clients qui viennent te chercher parce que c'est toi et pas parce que c'est tel organisme de formation. C'est vraiment pour toi qu'on vient. Et le fait d'avoir commencé très tôt à communiquer, ça t'a permis de construire cette image de marque. Et alors, tiens, je vais revenir sur ce que tu me disais tout à l'heure. Parce que toi, c'est vrai que quand on te voit sur LinkedIn, on te voit assez peu. Mais par contre, on voit cette jolie pieuvre colorée que tu partages sur la plupart de tes posts. Est-ce que tu peux nous donner ta stratégie ? Pourquoi tu as décidé de mettre en avant une pieuvre ? Et puis, qu'est-ce qui va se passer dans les mois qui viennent pour toi ?

  • Speaker #1

    Alors... La jolie perche, merci. Alors en fait, la pieuvre, je vais un peu expliquer tout à l'heure, parce que c'est vrai que quand je commençais à réfléchir sur, finalement, c'est ma présence sur LinkedIn qui m'a fait réfléchir à tout ça, de me dire finalement comment je vais me démarquer des autres. Donc quand j'ai démarré, au départ je voulais le caméléon, parce qu'il y a ce côté où souvent les clients me disent, mais ce n'est pas possible, tu bosses chez nous, parce que moi j'aime vraiment me fondre dans l'ADN. des différentes boîtes dans lesquelles je suis amenée à intervenir et à me nourrir finalement d'un groupe à l'autre quand c'est plusieurs sessions, de tiens, on m'a dit ça, on m'a dit ça Donc je reprends des exemples qui sont toujours très en lien avec leur réalité du terrain. Je ne supporte pas les formations où finalement c'est complètement hors sol et quand on ne rattache pas à l'existant, les participants sont forcément beaucoup moins proches et dans l'envie de mettre en application si ça leur paraît complètement inadapté. Donc au départ, je voulais le caméléon. Sauf que dans les emojis, il n'y avait pas de caméléon. Et que quand j'ai commencé en 2021, on a l'impression que je suis une vieille dinosaure, on était beaucoup moins sur l'IA que ce qu'on est aujourd'hui. Là, l'IA, c'est quand même récent. L'année dernière, il y a deux ans peut-être, ça a commencé vraiment à se démocratiser. Et donc, dans les emojis, il y avait la pieuvre. Donc, à côté de mon profil, j'avais cette petite pieuvre. Alors, on sait bien parce qu'elle était rose, donc ma couleur, c'était colo. Et puis après, j'ai commencé à avoir d'autres personnes qui avaient la pieuvre. Alors ça a commencé un peu à me casser les pieds, bien que la pieuvre ne m'appartienne pas, donc je ne peux rien dire. Mais je me suis dit, bon, finalement, des pieuvres, il y en a d'autres. Et donc, quand l'IA est arrivée, je me suis dit, super, j'ai commencé à travailler à avoir cette petite pieuvre rose, qui a beaucoup évolué aussi. Parce que quand je revois les premiers modèles que je faisais, je me dis, oh mon Dieu, ce n'est pas possible que je faisais des postes avec ce truc horrible, mais voilà. Et donc, la pieuvre, d'une certaine façon, c'était la manière pour moi d'être. d'avoir du visuel sans me mettre moi en avant parce que pareil c'est pas toujours simple la relation à l'image de est-ce que je mets mon visage mais oui mais j'aime pas parce que j'ai des gros yeux parce que ceci parce que cela parce que j'ai une rigue du lion enfin tu vois toujours le rapport à l'image et donc pendant longtemps j'ai vraiment évité de me mettre de mettre mon visage j'avais une photo de profil que j'aimais bien et je gardais celle là de temps en temps je me tapais un petit délire à faire quelques photos et en en sélectionnant une parmi 4000, j'étais un peu indulgente avec moi-même et j'en gardais une. Et puis là je me suis dit, maintenant ça suffit quoi, de toute façon tu es quand même dans un métier de représentation, tu animes des conférences devant 100 ou 200 personnes, donc à un moment les gens ils le voient ton visage, ils voient ta réunion, enfin ils ne le voient même probablement pas parce qu'ils n'y font certainement pas gaffe. Ils voient que tu as des loups et que tu as des kilos en trop, mais finalement, ça ne les empêche pas d'être intéressés par ce que tu racontes. Et finalement, on ne vient pas pour ton poids sur la balance, on vient pour ce que tu apportes comme niveau de compétence. Donc voilà, ça fait que je suis en plein travail sur moi aussi là-dessus. C'est pour ça que depuis que je fais du building public, je me mets un peu plus en photo. Et là, prochainement, j'ai demandé au Père Noël justement une séance avec une photographe. pour travailler là-dessus. Parce qu'après, moi, je suis très attachée à mon identité, ce côté... voilà la formation, ça va bien se passer, c'est sympa, c'est très bienveillant, c'est fun, le sourire et tout. Et je veux que ça transparaisse dans les photos qu'on va faire. Et donc c'était drôle parce que quand on a fait notre rendez-vous de cadrage, c'était alors moi je veux ça, ça, ça, ça, ça, dans tel contexte, ça, ça, ça. Je dis vous avez souvent des rendez-vous de cadrage comme ça ? Elle me dit non. Elle me dit en général les gens me disent je ne sais pas ce que c'est, je vous fais confiance. Ah non mais moi en fait, je vais vous faire confiance mais je sais exactement. exactement ce que je veux et je veux que ça ressorte. Donc voilà. Donc ça fait que tout ça, ça avance petit à petit. C'est plein, plein, plein de points, de détails, de images, la pieuvre, les couleurs, la charte graphique. Pareil, ça va dans les gens qui n'ont pas encore commencé sur les réseaux à vraiment appuyer, qui sont mais qui n'osent pas. C'est pareil, personne ne se souviendra si votre charte graphique, elle a changé. Donc testez, commencez un truc. finalement ça vous plaît pas ou qu'il y en a trop qui ont la même que vous, personne ne va vous dire Attends, Delphine, au départ, tu n'avais pas ce Ausha, tu as changé de nuance de rose. Non, mais personne ne le voit. Les posts de la semaine dernière, personne ne s'en souvient. Donc rassurez-vous, c'est ça qui est bien sur les réseaux, c'est que si ça fait un flop, personne ne l'a vu. Donc testez. Et puis voilà, moi j'aime bien ce côté je fais, j'essaye, ça marche, ça ne marche pas, je restructure. Et puis, petit à petit, on arrive à une identité qui se construit, avec laquelle on est en phase. Et puis, il commence à être différenciant. Tous les gens nous reconnaissent en tant que tels. Souvent, j'ai des gens qui disent, Ah oui, on m'a parlé de toi, la formatrice à la pieuvre. Ah oui, cool.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant ce que tu dis, parce que moi, j'ai beaucoup de clientes qui attendent le dernier moment avant de démarrer. toi tu t'es lancé en 2021 donc quasiment 4 ans et là ce que j'entends c'est que ça prend du temps à construire ça se fait pas d'un coup ça se fait avec des essais, des erreurs puis on va apprivoiser son image petit à petit au début tu vas pas te montrer et puis tranquillement tu vas commencer à faire des contenus où tu vas te montrer où tu vas aussi te montrer dans tes textes parce que tu vas partager... par exemple des difficultés que tu peux avoir, des choses que tu vas rencontrer. Alors pas forcément de raconter toute sa vie perso ou quoi,

  • Speaker #1

    mais voilà.

  • Speaker #0

    Il y a des choses qui peuvent arriver comme ça. Et ce que je trouve chouette dans ton profil, c'est que tu pousses les formateurs qui peuvent nous écouter à se lancer dès aujourd'hui. Parce que finalement, ça prend du temps à construire, beaucoup de temps. du coup ça fait 4 ans pour toi et c'est aujourd'hui que tu commences à sentir des gros fruits on va dire de ces efforts que tu as fait et ça c'est un beau message pour les gens qui nous écoutent j'ai pas mal de formateurs qui ont peur de publier parce qu'ils ont peur des haters des mauvais commentaires etc et toi qui publie très souvent et qui a beaucoup d'abonnés, est-ce que tu peux compter le nombre de haters que tu as eu dans ta vie sur LinkedIn ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je dirais qu'ils se comptent sur les doigts d'une main. Ils sont très peu nombreux et en fait, moi, c'est pour ça que je suis très investie sur ce réseau parce que je trouve qu'il est quand même très safe dans le sens où les gens sont là avec leur nom, leur fonction, leur employeur. Et donc, avant d'aller casser les pieds à quelqu'un, tu réfléchis à deux fois, parce que potentiellement, on sait qui t'es. Contrairement à d'autres réseaux où tu t'appelles le kéké du 62, je n'ai rien contre les gens du 62, je vous adore, où là, finalement, tu peux aller déverser ta haine. Et donc, moi, j'aime beaucoup ce réseau pour ça. Alors, ça ne veut pas dire que les gens sont toujours d'accord avec moi, etc., mais les remarques vont être construites. Et ça c'est intéressant parce que moi je suis complètement ouverte à la discussion, au fait qu'on ait des points de vue différents, mais quand c'est dans un but construit et constructif, c'est totalement ok. Et ça fait qu'en fait, ça n'arrive pas beaucoup. Alors après, je ne suis pas non plus sur des sujets très clivants, il y a ça aussi. Maintenant, peut-être que s'ils étaient sur des sujets beaucoup plus impactants, ce serait différent. C'est ce qu'on évoquait un petit peu tout à l'heure en offre, où je te disais que moi je suis très féministe, et que par exemple c'est quelque chose qui ne transparaît pas sur mon profil. Parce que je me dis que stratégiquement... prendre la parole sur ces sujets-là, ça peut être clivant et potentiellement ça pourrait avoir des répercussions sur le business. Donc pour l'instant, je fais le choix de ne pas forcément aller là-dessus. C'est un choix, peut-être qu'à un moment, je vais me dire que c'est bon, je peux y aller. En vrai, c'est aussi que…

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'ai un problème de légitimité, de me dire finalement, je suis équipée pour parler de ça, etc. Donc peut-être qu'à un moment, je vais passer cette barrière-là. Mais voilà, je m'autorise à y aller à mon rythme. Si à un moment, j'ai envie d'y aller, peut-être qu'un jour, j'aurai un poste qui tombera sur ce sujet-là régulier, comme ma boîte à outils du formateur ou pas. Et c'est ça aussi qui est bien, c'est que finalement, on va évoquer les sujets dont on a envie. parler si j'ai pas envie d'aborder tel tel sujet est d'un fait je suis complètement libre de ma ligne éditoriale et et tout comme je suis libre de poster à la régularité que je veux moi je sais que j'ai eu des périodes où j'avais deux trois postes par semaine des bus était chaotique sport posté pas les mêmes jours pas aux mêmes heures et c'est maintenant cette régularité est ce que dans mon histoire linkedin il ya eu aussi la paix programmation qui est arrivée en 4 ans qui n'était pas le cas au départ. Donc au départ, quand tu voulais poster à 7h du mat', il fallait que tu sois debout à 7h du mat'et prête à envoyer ton poste. Bon, la programmation, c'est quand même une charge mentale en moins, donc ça, c'est chouette. Et puis, c'est pareil. Si on reste dans les conseils, même si ce n'est pas forcément l'objet de notre épisode, mais le fait de se dire que ça ne sert à rien de se mettre un objectif trop gros. Moi, par exemple, sur le but d'une public, je fais le choix de dire là je vais poster 7 jours sur tête, mais en temps normal je suis plutôt sur 5. Et par exemple, au mois d'octobre, il y avait le challenge in October avec des mots qu'il fallait dessiner, etc. Et j'ai voulu le faire. Et donc tous les jours, j'ai utilisé les mots du challenge en lien avec mes problématiques, mes sujets de formation. Et en plus, je me mettais le challenge de dessiner vraiment mon dessin, pas juste de faire de l'IA. Et en fait, j'ai fait une overdose. J'en avais ras-le-bol à la fin et j'ai arrêté en cours de route. Et pendant tout le mois de novembre, je n'ai pas posté. Eh bien, c'est OK en fait. LinkedIn ne me paye pas. Si je n'ai pas envie de poster, je ne poste pas. Mais il y a ce côté où finalement, il vaut mieux se dire, tiens, peut-être que pour démarrer, on ne sait rien. Ça peut être se dire un poste tous les 15 jours. Tiens, je teste, ça marche, ça ne marche pas. Après, ce n'est pas juste je pose mon poste et je m'en vais. C'est je pose mon poste, il faut que je réponde comment. il faut aussi que j'aille voir mes copains, tout ça, tout ça, tout ça c'est une espèce de gigantesque toile d'araignée qui s'entretient. Mais moi j'aime ce réseau quoi, je trouve que c'est un beau réseau et on fait plein de rencontres super. Voilà, sans LinkedIn on se serait pas rencontrés, moi il y a plein de gens que j'ai rencontrés en partie grâce à ça et donc c'est cool quoi. Donc les haters, voilà, n'ayez pas trop peur, normalement ça se passe bien. Super ! Si vraiment il y en a, on les bloque !

  • Speaker #1

    Ouais, c'est clair. Ce qu'il faut savoir aussi, c'est que les haters, comme tu disais, ils ne vont pas trop hater sur LinkedIn parce que même les commentaires qu'on met sous les postes des copains ou des autres se voient. Et on ne peut pas commenter et passer incognito. Donc aussi dans les commentaires, on fait tous attention à notre image. Et effectivement… Pour éviter de se griller, on fait attention au contenu qu'on poste. C'est super que tu nous partages ton expérience sur ce réseau. Merci beaucoup Delphine. Mais on va quand même revenir à ta formation. Parce que c'est le sujet de l'épisode. Je pense qu'on va déraper, mais ce n'est pas grave. On s'en fiche un petit peu parce que c'est passionnant ce que tu nous racontes. Et donc, toi, tu as décidé de faire une formation sur le sommeil. en ligne alors que ta spécialité c'est le présentiel. Quels sont les challenges qui t'attendent, ce que tu as déjà anticipé ?

  • Speaker #0

    Alors ils sont nombreux parce qu'en fait, oui, en fait il y a plein de sujets. Déjà le sommeil c'est un sujet qui est hyper dense. Alors pour la petite histoire, moi il y a des... Je fais encore de la sous-traitance pour certains OEF avec qui j'aime travailler. Et donc, il y en a un parmi eux qui est plutôt axé sur la sécurité. Et en fait, on a collaboré sur différents sujets ensemble, la sécurité au travail. Et donc, à un moment, ils avaient déjà un escape game qui existait sur un autre sujet. Ils m'ont demandé d'animer et j'ai trouvé ça génial. C'était vraiment super ce qu'ils ont monté. C'est vraiment un super projet. Et donc je leur disais, mais en fait, est-ce que vous en avez d'autres ? Est-ce que vous avez trouvé ça hyper intéressant ? Et moi, je me dis qu'on pourrait faire un escape game sur le sommeil. Et donc, il m'a renvoyé la balle en me disant, est-ce que toi, tu peux le faire ? Donc en fait, j'ai créé cet escape game sur le sommeil, qui est commercialisé via cette entreprise. Donc si quelqu'un est intéressé pour mettre en place ce sujet-là... contactez-moi et je vous mettrai en lien avec le bon commanditaire. Et ce qui fait qu'en créant cet escalier, je me suis dit, Waouh ! Et en fait, pour faire mes choix d'énigmes, etc., je me suis dit, Mais en fait, il y a tellement de points sur lesquels on pourrait créer des choses. Et donc, je me suis vraiment remise sur ce sujet du sommeil sur lequel j'ai déjà beaucoup travaillé parce que dans ma formation de sophrologue, j'ai une spécialisation pour accompagner les gens dans le sommeil et tout. Et je me suis dit, Non, c'est vrai qu'il y a quand même un truc à jouer là que d'un point de vue public, ça touche énormément de deux. personnes, que c'est un sujet qui peut se décliner dans l'entreprise sur des formations, sur Sommet des vigilances ou des choses comme ça, mais qui peut aussi se décliner sur du présentiel, mais aussi là sur du e-learning plutôt à destination des particuliers. Et donc mon premier défi, c'est de faire le choix de ce que je vais mettre dans la formation. Parce qu'en fait, il y a plein plein de sujets, en même temps je ne vais pas forcément maîtriser les gens qui vont venir, donc qui vont peut-être être confrontés à plein de situations différentes par rapport au sommeil. Donc, mon idée, c'est finalement de faire des petites formations avec des prix attractifs, mais finalement d'en faire plusieurs, avec probablement une qui sera sur les bases du sommeil et après avec des modules qui vont se décliner plus selon les situations, parce qu'en fait, et alors là, c'est aussi l'intérêt, je reviens juste deux secondes sur LinkedIn, c'est que... pour pouvoir travailler ma formation et avoir un peu une idée des besoins, j'ai créé un questionnaire et je l'ai mis sur LinkedIn. Donc vu que j'ai une communauté, j'ai des réponses. Donc ça aussi, vous voyez, le fait d'avoir monté la communauté en amont, même si je passe aussi par des sondages, etc., parce qu'il y a des gens qui vont plus répondre à un sondage vite fait en un clic que d'aller regarder un questionnaire plus complet. Donc voilà, j'ai différentes sources pour essayer de me confronter à la réalité du terrain. Et donc l'idée, ce sera... Par exemple, aujourd'hui, dans le monde du travail, il y a des gens qui vont avoir un sommeil perturbé parce qu'ils ont un travail posté. La formation, si elle est généraliste, elle ne va pas forcément répondre à leurs besoins. Donc, on peut avoir une première mouture sur les généralités du sommeil, le fonctionnement, et ensuite créer, c'est mon intention, forcément, plutôt un module pour les personnes qui sont en travail posté. Dans les retours que j'ai eu des gens qui ont répondu au questionnaire, j'ai une personne qui m'a dit… et moi je l'ai vécu en tant que maman alors je le compassie vraiment, moi en fait mon sommeil il n'a pas de problème. Mais par contre mon problème c'est que j'ai des enfants en bas âge et eux ils ne dorment pas. Donc forcément je ne dors pas non plus. Et donc ce n'est pas les mêmes problématiques que quelqu'un qui a un sommeil perturbé parce qu'il est en travail posté. Là c'est une problématique liée à un événement extérieur. Et donc je me dis que ça, ça va être une des solutions que je vais mettre en place de finalement avoir des choses différentes. Là hier j'étais dans un événement pro et donc je parle de ça fort. forcément, parce que vous en parlez un peu partout. Et donc, j'avais des femmes en face de moi qui étaient dans la cinquantaine et qui me disaient, ah bah oui, le sommeil, mais en même temps, quand tu as des bouffées de chaleur et que tu te réveilles trempée toute la nuit, ah bah oui, le sommeil, c'est aussi une problématique au moment de la ménopause pour nous, les femmes. Donc, si je parle de ménopause à quelqu'un qui est en travail posté, ça ne va pas forcément l'intéresser. Donc, je pense que ça, ça va être l'objectif. L'objectif principal, c'est d'avoir une première sortie le 10 février. Donc, gros enjeu, parce que le temps passe très vite. et ensuite de pouvoir décliner sur des modules qui seront plus adaptés à des profils spécifiques. J'ai eu de la demande par exemple sur le sommeil quand on est entrepreneur. C'est sûr qu'on n'a pas les mêmes problématiques quand on est entrepreneur en matière de sommeil que quand on est salarié. Ça ne veut pas dire que le salarié n'a pas de problématiques, c'est juste qu'elles sont différentes. Le salarié ne se dit pas oh mon Dieu, j'ai reçu un courrier de l'Ursace Nous, c'est un peu plus notre quotidien. C'est souvent quand il y a un problème, c'est une grosse charge mentale. Bonjour l'Ursaf, je vous aime. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Là, ton sujet, le premier sujet, ça va être à quelle cible, quelle niche, on parle de niche, je vais m'adresser. Parce qu'effectivement, tout le monde peut avoir des problèmes de sommeil, sauf qu'on ne va pas s'adresser à une maman qui a des enfants à bas âge qui a des problèmes de sommeil, à un entrepreneur qui a un courrier de l'Ursaf qu'il n'arrive pas à ouvrir et qui l'empêche de dormir. Il y a clairement deux mêmes problématiques, deux cibles, pas du tout le même discours. Et alors très souvent, moi dans mes clients, c'est vraiment ça, c'est qu'ils ont du mal à choisir et à se dire, mais moi je veux former tout le monde sur le sommeil ou sur n'importe quel sujet. Et c'est là que c'est problématique parce qu'en fait, en communication, il faut vraiment toucher le cœur des gens, les émotions des gens. et c'est clair que si tu parles à une maman ou à un salarié ou à un chef d'entreprise tu vas pas du tout lui dire les mêmes choses pour le même problème ah c'est trop bien, donc t'as encore du boulot alors juste pour ceux qui nous écoutent, on est le 17 janvier au moment où on enregistre. Donc, le 10 février, c'est d'un très peu de temps. Et toi, tu en es où aujourd'hui de la formation à proprement parler ?

  • Speaker #0

    Eh bien, j'en suis… Ça avance gentiment, là, en parallèle. Donc, tu vois, je ne vais pas te montrer mon bureau, mais c'est un bordel sans nom. J'ai des bouquins, j'ai des articles, j'ai plein, plein de trucs de recentraliser toutes les connaissances que j'ai et de comment je le réarticule. Tu vois, j'ai rêvé de dire… pris un cahier où je redonne tout, je fais des flèches dans tous les sens. Donc là, je suis sur le côté vraiment conception, en tout cas du contenu même s'il n'est pas encore en forme. Après, l'étape d'après, ce sera de la forme parce que voilà comment je voudrais de la vidéo, mais je voudrais aussi des supports attractifs. Moi, j'aime bien les côtés, tu vois, infographie, etc., des choses qui me donnent envie de les regarder et pas un article de Wikipédia où tu dis Ah bon ? Bon, je referme l'ordi et finalement, c'est bien, ça m'a donné envie de dormir. Alors, l'objectif sera peut-être atteint, mais peut-être pas pour les bonnes raisons. Et puis après, l'autre sujet que je mène de France, c'est de comment, par quel biais je vais la diffuser. Alors, ça aussi, c'est un sujet parce qu'il y a plein de plateformes qui existent avec différents modèles. Tu peux avoir le côté plateforme gratuite qui va se... prendre une marge sur ce que tu vends, tu as les côtés, j'ai un abonnement et puis soit j'ai qu'un abonnement, soit j'ai un abonnement avec des frais supplémentaires par nombre de personnes qui achètent. Et c'est vrai que quand tu démarres sur ce genre de trucs, moi mon choix, c'est quand même que ça ne me coûte pas trop cher si jamais ça ne marche pas. Alors si ça marche, super, mais donc là, je m'oriente plutôt sur un modèle qui prend une marge, enfin une com sur ce que je vendrais, parce que je trouve que pour démarrer c'est quand même plutôt pas mal. Maintenant, chaque plateforme a ses particularités et là, alors que je pensais avoir trouvé quelque chose de pas mal, je me confronte un peu aux écueils de la réalité de ce que la plateforme propose d'un point de vue opérationnel. J'aime le modèle économique, mais finalement, je ne suis pas sûre que ça va complètement répondre à mes besoins. Donc, voilà, je suis dans les rendez-vous avec les boîtes pour savoir, avec ma liste de questions, encore une fois, mais est-ce que vous faites ça ? Mais est-ce que je peux faire ça ? Et est-ce que ça, et ceci, et cela ? Donc, voilà, ça prend du temps. Mais c'est intéressant.

  • Speaker #1

    On ne va citer aucun outil parce qu'on ne va pas faire de mauvaises cibles à n'importe qui parce qu'en vérité, il n'y a pas de bons ou de mauvais outils finalement dans les LMS. Tout dépend du besoin. Et puis après, personnellement, je trouve qu'il faut en choisir un en fonction de ce qui nous va à l'instant T. Et puis après, adapter en fait, en se disant aussi que les plateformes évoluent aussi au fur et à mesure du temps. Donc, il faut éviter de prendre quelque chose de trop surdimensionné parce que ça peut coûter vite très cher. Et en même temps, éviter les trucs trop sous-dimensionnés où on va se retrouver en fait à devoir migrer tout ce qu'on a déjà créé sur une autre plateforme parce qu'on se rend compte qu'en fait, la version gratuite, enfin voilà, peu importe. Donc, c'est à la fois anecdotique comme choix, mais pas tant que ça.

  • Speaker #0

    Ah ben non, je ne dirais pas que c'est anecdotique. C'est un vrai sujet, je trouve, parce que pareil, en plus, c'est une chance et un problème. Le problème à la fois, c'est que pendant trois ans, pour un organisme de formation, j'accompagnais d'autres organismes de formation à se moderniser. Donc pendant trois ans, j'ai beaucoup bossé là-dessus sur finalement, tiens, quand j'ai besoin d'un LMS, c'est quoi les besoins ? C'est sûr que quelqu'un qui a Calliope va vouloir beaucoup plus de traçabilité, de stats, de présence, etc. Moi, là, typiquement, sur une formation à destination particulière, les stats, ce n'est pas besoin de grand-chose. personne ne va venir me demander Tiens, tu as fait quoi ? Avec qui ? Comment ? Ce que je veux, c'est que ma formation soit accessible aux personnes qui seraient potentiellement intéressées et qu'eux aient une bonne expérience utilisateur. Donc forcément, si c'était à destination des entreprises, mes choix seraient complètement déchirants. Mais c'est vrai que d'avoir vu beaucoup de plateformes, je sais qu'il y a des possibilités chez certains, et donc on se dit Ah mince, mais vous n'avez pas ça Donc je suis un peu, je pense, la casse-pieds dans les rendez-vous clients en ce moment de ce genre de plateforme en disant oui mais est-ce qu'il y a ça, mais est-ce qu'il y a ceci, mais est-ce qu'il y a cela ? Parce que encore une fois, je sais à peu près ce que je veux, donc il faut que je trouve mon mouton à cinq pattes ou ma pieuvre à dix tentacules. Bon,

  • Speaker #1

    trop bien. J'adore tous tes challenges et tout ce que tu nous partages. Je crois qu'il n'y a pas de hasard si tu étais notre première invitée. C'est trop bien tout ce que tu nous as expliqué. Merci beaucoup Delphine. Alors, le petit mot de la fin de cet épisode, c'est la question que j'aimerais poser à tous mes invités. C'est les trois pépites ou les trois conseils. que tu aimerais partager aux formateurs qui nous écoutent qui sont peut-être à un niveau moins avancé ou peut-être aussi avancé que toi et moi ?

  • Speaker #0

    Alors moi, il y en a certains que je partage fréquemment sur LinkedIn parce que moi, c'est vraiment le cadre que moi, je m'impose en tant que formatrice. Le premier, c'est la congruence. Le fait d'être aligné entre qui je suis et ce que je fais et ce que je prône, etc. Pour moi, c'est... hyper important et je donne souvent cet exemple parce que je trouve qu'il est déparlant ça fait plusieurs années que j'anime un séminaire pour une banque parisienne avec beaucoup de personnes entre 40 et 90 participants donc voilà c'est une animation qui est très intense qui a énormément de choses à voir et à faire Et donc forcément, tu imagines bien que les horaires, on ne peut pas se permettre qu'il y ait des retardataires systématiquement. Et donc moi, j'ai une petite astuce que je partage en même temps aux formateurs qui nous écoutent, c'est que le premier jour, je leur donne un certain nombre de règles de vie parce qu'il y a plein de petits points à mettre en place. Et je leur dis, voilà, moi, je suis une formatrice très méchante. Il faut savoir que je suis très achale sur les horaires, que c'est mon téléphone qui fait froid. Donc, quand je dis que la pause, c'est 10h, 10h15, c'est 10h15 à mon téléphone. Donc, je vous dis, moi, la start-up, il est telle heure, donc synchronisez-vous sur moi. Et en fait, toute personne qui passe par la porte au-delà de l'heure de retour devra chanter une chanson. Et par contre, le truc, c'est que quand ils sont en retard, je ne lâche pas l'affaire, en fait. Je ne redémarre pas tant qu'ils n'ont pas chanté. Et donc, un jour, et donc moi, la congruence est hyper importante pour moi. Un jour... sur la deuxième journée, après la pause de l'après-midi, il y a une organisation de la salle qui est différente, ce qui fait qu'on demande aux participants de vraiment sortir de la salle pendant la pause, parce qu'on doit réorganiser des choses un peu surprise, tu vois. Et donc, une fois, je vais pour ouvrir la porte à l'heure, et j'ai une collègue qui me dit Attends, attends, c'est pas bon, c'est pas bon, n'ouvre pas la porte ! Sauf qu'on devait reprendre à 15h15, et que j'ouvre la porte, il est 15h16. Et donc, évidemment, ils m'attendent tous en disant Delphine, il est 15h16 ! Et je dis, vous avez raison, je vais devoir chanter. Par contre, je dénigre toute responsabilité sur la pluie pendant trois semaines. Et donc, j'ai chanté. Et donc, je n'ai pas du tout aimé chanter. Mais à un moment, je ne peux pas les tamer avec une règle comme ça et leur imposer de chanter parce qu'en gros, je ne les lâche pas. Et ne pas le faire moi-même. Et donc, je pense que dans la formation, c'est quelque chose qui est hyper important. Tu vois, on ne peut pas dire, alors, il n'y a pas de question bête. Et puis quand... un tel repose trois fois la question, et après, tu vois, bah non. Soit tu le dis pas, mais si tu dis qu'il n'y a pas de question bête, en gros, il faut être vraiment dans l'accueil des questions, et d'avoir toujours, donc ça c'est mon premier. Après, oui, je pense qu'il faut aimer ce métier, parce que je pense qu'à un moment, quand on ne peut plus voir les gens, il faut changer, quoi. Alors c'est vrai que quand on est indépendant, je pense que c'est un métier qu'on fait vraiment par passion, je pense. Mais c'est vrai que parfois, j'ai rencontré des formateurs qui me disaient Ah, t'as l'impression qu'ils apprennent, ils ne comprennent rien, etc. Moi, je me dis que quand on en est là, il faut faire autre chose. Parce qu'en fait, si on n'a plus de plaisir, comment on peut accompagner des gens dans la montée en compétence si nous, déjà, on n'a pas envie de venir ? Et ça, je pense que c'est un métier où si on n'a pas un peu la passion chevillée au corps, c'est compliqué pour tout le monde, pour soi, parce que ça doit être difficile de passer du... du temps avec des gens quand on n'a pas envie d'être là et que quand on a cette flamme, je pense que la transmission, elle se fait un peu plus facilement. Et puis un autre que j'aime bien, c'est l'effet Pygmalion, c'est le fait de d'envoyer aux personnes que on est persuadé qu'ils vont y arriver. Et ça, moi, je l'ai expérimenté aussi dans une autre vie parce que l'année du Covid, j'ai été enseignante parce que mon activité s'était complètement cassée la gueule et en fait, j'avais des élèves compliqué parce que c'était des jeunes qui étaient en CAP et en fait moi j'étais persuadée que ça allait le faire en fait un petit côté bisounours et à la fin de l'année je les avais en français et en histoire géo parce qu'au départ j'ai fait des études en histoire et en fait j'ai appris après qu'ils aient passé leur examen, que le travail que je leur ai demandé de produire pour aller passer leur examen était surdimensionné par rapport aux attentes. Et donc, je me suis pris une claque, je me suis dit waouh, mais en fait, je les ai mal traités, quoi ! parce que je leur ai demandé un niveau d'exigence, alors que ça ne me paraissait pas grand-chose, mais par rapport à l'attendue, pour donner un ordre d'idée, ils ont fait un carnet avec 20 textes tout au long de l'année, alors que j'ai appris… On m'a fait voir ce qu'ils avaient fait avec l'enseignante d'avant, l'année précédente sur une autre promo. Et en fait, c'était une feuille à quatre pliée en deux avec deux photos. Donc, imagine, la production écrite, elle était démentielle, moi, de ce que je leur ai demandé. Et donc, j'ai une collègue qui m'a dit, en fait, non, parce qu'en fait, tu étais tellement convaincue qu'ils étaient capables qu'ils t'ont expliqué. Et ça, c'est une belle image, une belle illustration, je trouve, de l'effet pigmanien, le fait que… Si on est persuadé que les gens sont capables, on va envoyer ces bonnes ondes d'une certaine manière et leur montrer qu'on croit en eux et qu'à partir de là, si nous on croit en eux, ils ont un peu plus de chance, eux, de croire eux-mêmes en eux s'ils n'en étaient pas persuadés au départ et qu'on va avoir des meilleurs résultats. Et je trouve qu'en formation, c'est un truc qui est hyper important parce que notre but, c'est que les gens progressent quand même. Le cœur de notre métier, c'est que quand ils sortent après nous, ils soient meilleurs qu'en rentrant. Donc on a quand même un rôle à jouer.

  • Speaker #1

    Super, super pour les conseils. Merci beaucoup Delphine de t'être prêtée au jeu. Est-ce que tu peux nous rappeler, on peut te trouver si on veut te contacter ?

  • Speaker #0

    Eh bien, soit les gens n'ont pas écouté ou alors sur LinkedIn. Je suis sur LinkedIn quasiment tous les jours, sur mon nom Delphine Berk, B-E-R-Q-U-E. Et donc, je réponds aux commentaires, aux sollicitations diverses et variées. pour vous dire. Voilà, c'est mon réseau principal et c'est celui sur lequel on trouve assez mal.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Delphine. À bientôt. Et c'est la fin de cet épisode.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    J'espère que cet épisode t'a plu. Et si c'est le cas, je t'encourage à déposer 5 étoiles ou un commentaire sur ta plateforme de podcast préférée. Mais tu peux faire encore mieux en partageant cet épisode à ta collègue formatrice que ça pourrait aider. Et si tu as envie d'aller plus loin, tu retrouveras toutes mes ressources gratuites, les liens vers mes formations en ligne et les détails de Binni, mon accompagnement individuel guidé, mentoré et ultra complet dans le descriptif de l'épisode. Sinon, tu peux me retrouver tous les jours sur LinkedIn et m'envoyer un message privé parce que j'aime infiniment recevoir vos messages et papoter avec vous. À la semaine prochaine !

Description

Bienvenue sur Le FIL, le podcast qui accompagne les formatrices et formateurs indépendants à créer, vendre et développer leurs propres formations en toute liberté. 🎙️

Chaque semaine, je partage avec toi des conseils pratiques, des stratégies éprouvées et des inspirations concrètes pour t’aider à atteindre tes objectifs professionnels tout en respectant tes 3V : ta Vie, ta Vision et tes Valeurs.


Que tu débutes dans la formation ou que tu souhaites franchir une nouvelle étape, Le FIL te donne les clés pour :

  • Créer des formations rentables et alignées avec tes aspirations.

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Au programme de cet épisode :

Dans cet épisode j'accueille ma toute première invitée et je suis ravie d'accueillir DELPHINE BERQUE, une formatrice aux multiples casquettes.
Elle nous parle de l'engagement puissant qu'elle a pris auprès de sa communauté sur LinkedIn pour lancer sa toute première formation en ligne.
Elle nous partage son retour d'expérience après 4 ans à publier régulièrement sur LinkedIn.

Elle nous explique ses motivations et les challenges qu'elle va rencontrer durant la construction de sa formation en ligne.


Pour contacter Delphine BERQUE sur LinkedIn



Pourquoi écouter Le FIL ?
👉 Pour passer à l’action avec des outils concrets et faciles à mettre en place.
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  • Stratégies pour vendre tes formations en ligne et en présentiel.

  • Digitalisation des formations : les outils et méthodes qui fonctionnent.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le fil, le podcast des formateurs indépendants libérés. Je suis Céline Pinto, mentor business des formateurs indépendants qui veulent vendre leur propre formation depuis 2020. Et à travers ce podcast, je te livre les meilleures stratégies pour développer ton activité en vendant tes propres formations. Chaque vendredi, je te propose à travers ce podcast de poser un autre regard sur ton activité de formation. Je te propose de laisser ta casquette de formateur au placard et de coiffer ta couronne d'entrepreneur sur ta tête. Sur le fil, on va s'intéresser au business de la formation, on va parler de marketing, de communication, de vente, mais aussi d'andragogie et bien sûr de calliopie. À travers ce podcast, tu vas découvrir comment te construire une activité de formation qui te ressemble et qui coche tes 3 V, ta vie, ta vision, tes valeurs. On va aussi partir un peu plus haut, dans les méandres de ta puissance personnelle et de ton état d'esprit, parce que je crois que toutes les stratégies fonctionnent beaucoup mieux quand ton esprit est plus fort. Alors si tu es prêt à devenir un formateur indépendant libéré, on démarre tout de suite avec l'épisode du jour. Salut Delphine, je suis ravie de te retrouver ici dans ces podcasts. Tu es ma première invitée. Pour une première invitée, tu es ma première formatrice. Ça tombe bien parce que je m'adresse à des formateurs. Donc, je suis ravie de pouvoir échanger avec toi aujourd'hui. Comment tu vas Delphine ?

  • Speaker #1

    Eh bien, salut Céline. Alors, je vais très, très bien. Et je suis très honorée d'être la première participante à ton podcast parce que je prends ça comme un grand privilège. Donc, forcément, super bien. Je suis en bonne compagnie. Je pense qu'on va aborder des sujets très chouettes. Et puis, voilà. Je suis fière d'être ta première invitée. Je trouve que c'est une belle reconnaissance, donc j'en suis ravie.

  • Speaker #0

    C'est la première fois qu'on se parle en vrai. On a l'habitude de se parler sur LinkedIn à travers nos posts. Finalement, le hasard fait que sur un podcast qui s'adresse à des formateurs, tu vas nous parler de ton quotidien de formateur, de tes défis, de tes challenges. Et pour démarrer, je te propose que tu te présentes à nous, Delphine.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, je suis Delphine Baird, ça va faire la douzième année que je suis à la formation, que je suis à mon compte. Alors en fait, j'ai une entreprise qui s'appelle Octoflow avec une emblème qui est la pieuvre parce qu'en fait je touche à beaucoup de sujets, toujours en lien avec l'humain, que ce soit le management, la relation client, la transmission des savoir-faire et puis tout ce qui va être en lien avec les soft skills. parce que j'ai aussi une casquette de sophrologue. J'ai d'abord été sophrologue avant d'être formatrice et donc la formation est venue à moi. Donc après, j'ai un peu pivoté au niveau de mon entreprise. Et donc voilà, j'ai cette coloration très prise de conscience, les relations humaines. J'aime bien dire quand je me présente, dès qu'il y a des interactions entre les humains et que ça commence à coincer, j'aime bien intervenir.

  • Speaker #0

    Super. super merci beaucoup Delphine pour cette préparation et si tu es venue ici l'intention première c'est de nous parler de ton désir de vendre ta propre formation de quitter un petit peu la sous-traitance qui est un secteur qui t'embête un petit peu pour cette raison on aura peut-être l'occasion d'en parler et l'autre élément que je trouve super intéressant c'est que tu as décidé de Build in public la création de ta formation. Alors, avant de commencer, est-ce que tu peux expliquer aux gens qui nous écoutent ce que ça veut dire, le Build in public

  • Speaker #1

    Bien sûr. En fait, c'est le fait de construire en public. C'est vrai que souvent, on peut avoir un produit fini qui arrive sur le marché et puis finalement, voilà, je ne sais pas, chez Apple, ils sortent le nouvel iPhone, ils ne vont pas t'expliquer comment ils l'ont fabriqué. Là, le but d'Inpublic, c'est une façon de fédérer une communauté autour d'une offre, sans forcément que la communauté soit les personnes qui vont acheter l'offre, mais en tout cas qui vont pouvoir en parler. Et l'idée, c'est de montrer… Moi, j'ai beaucoup de formateurs dans mon réseau sur LinkedIn, pas que, mais j'en ai beaucoup, et de montrer que ce n'est pas toujours si simple. C'est vrai, quand on arrive avec une offre complètement ficelée, on peut se dire Ah là là, c'est facile en fait de… je fais une offre comme ça, ex-Nilo, sortie de nulle part. C'est simple. Moi, je trouve que ce n'est pas si simple, justement, et que parfois, il peut y avoir une notion de complexe sur LinkedIn parce qu'on voit beaucoup de belles choses. On parle du SMIC à 10K sur LinkedIn, alors que bon, quand on sait que les personnes qui gagnent plus de 1 400 euros, c'est 10% de la population ou quelque chose comme ça. J'ai mon fils qui fait sciences économie au bac, j'ai relu un devoir hier, c'était à peu près ces chiffres-là. On se dit, bon, OK, à un moment, il y a la vie sur LinkedIn et il y a la vraie vie. Et la vraie vie, c'est des hauts, des bas. Et je me suis dit, tiens, je trouve ça intéressant. Alors, un... Il y a un double effet sur le fait de faire ça. Le premier, c'est que, comme je l'ai expliqué sur mes posts, c'est que moi j'ai toujours 50 000 idées, mais je ne vais pas toujours au bout. Voir quand c'est mes idées pour moi, je vais très rarement au bout parce qu'il y a toujours des projets plus urgents, plus rémunérateurs qui font que je vais aller favoriser les demandes des clients en priorité. Et puis, je me suis dit, tiens, finalement, si j'annonce que je veux lancer cette formation, d'une certaine manière, en prenant un engagement public, ça va me forcer à y aller. Alors, forcer, il y a l'histoire de contraintes, mais en tout cas, ça va me booster pour le faire. Et en créant comme ça, je me dis, ça montre aux personnes qui n'osent peut-être pas ou qu'il y a plein d'étapes à respecter, que des fois, il y a des hauts, il y a des bas. Très clairement, moi, je me pose la question en ce moment, est-ce que je perds ? pas mon temps, est-ce que ça va marcher, est-ce que ça va pas marcher, qu'est-ce que je vais faire, parce que j'ai des idées, mais d'un point de vue technique, c'est pas forcément si simple à mettre en place entre ma vision idéale et comment ça dire, alors il faut ça, ça, ça, ça comme outil, et bien oui, mais je veux un prix de vente à temps, mais alors donc en fait, ça me coûte plus cher en outil que ce que je vais gagner, sauf si je le vends 8500 fois. Bon, tu revois un peu les outils, tu vois, c'est tout ça quoi. Et donc je trouvais ça intéressant de le partager, parce que voilà. d'être dans la vraie vie. Je trouve que... Moi, j'aime bien les gens qui sont transparents, en fait. Ah, OK, d'accord. Ce n'est pas si simple que ça. Même si c'est super de monter tout ça.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant. Donc, je résume. En fait, tu as décidé de faire du building public sur LinkedIn parce que tu as aussi une grosse communauté sur LinkedIn. De prendre cet engagement en public, ça te motive encore plus à aller jusqu'au bout, surtout que tu t'es donné une deadline. Donc, c'est vraiment... Un énorme avantage du build in public, c'est difficile à dire, c'est qu'on s'auto-engage envers notre communauté pour passer à l'action. Et puis, il y a deux autres effets. Le deuxième effet, c'est que tu vas pouvoir aller trouver du soutien auprès de tes abonnés si tu n'arrives pas à fixer ton prix ou définir le meilleur outil pour publier ta formation, par exemple. Et puis, l'autre effet… c'est que tu commences à communiquer avant même que ta formation soit créée et du coup les gens quand ils vont arriver quand ta formation sera prête ils sauront déjà que tu as créé cette formation et ils seront prêts quasiment à l'acheter donc il y a toute cette partie teasing qui

  • Speaker #1

    va t'aider pour ces ventes c'est ça et puis même aujourd'hui regarde si j'en avais pas parlé avant tu m'aurais pas invité là on va pouvoir ça va pouvoir être l'occasion d'un poste, de dire qu'on était ensemble ce matin et que finalement, on a discuté de ça. Donc, je trouve que c'est un modèle plutôt vertueux. Donc, pour moi, il me plaît bien.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, tu m'expliquais que tu travailles beaucoup en sous-traitance aujourd'hui et que tu as justement décidé de lancer enfin ta propre formation pour vivre ta liberté de formateur. Qu'est-ce qui t'a motivé à lancer ta propre formation ?

  • Speaker #1

    Alors, le côté sous-traitance, je vais nuancer parce qu'en 2024, j'ai déjà beaucoup baissé la sous-traitance que je pouvais faire pour des organismes de formation. Parce qu'en fait, pendant plusieurs années, j'étais en auto-entreprise et ensuite, j'ai créé vraiment la structure OctoFlow. Et donc là, je me suis dit, bon, maintenant, c'est bon, tu arrêtes d'être un bébé formateur. En fait, ce n'est pas péjoratif, c'est moi, mon ressenti de me dire à un moment, tu es peut-être assez grande pour aller faire les choses toute seule. Parce que la sous-traitance… prétend c'est un côté confortable d'une certaine manière où finalement c'est l'ouest qui sollicite pas qu'avec les clients souvent qui gère la partie administrative donc il ya un côté très très confort d'une certaine manière donc j'ai profité pendant des années parce que ça m'a mis bien et là je me suis dit bon maintenant tu as grandi ta mûri tu as pu avancer sur plein de choses donc finalement est ce que tu tu pourrais aller chercher tes clients toute seule. Et aussi pour aller proposer des offres qui sont vraiment en lien avec ma personnalité, ma manière de vivre la formation et de vouloir la faire vivre aux participants. Donc 2024 ça a été compliqué parce que deux événements, un je décide que je veux réduire la sous-traitance avec un certain nombre de partenaires et en plus je déménage, je change de région. Donc là où j'avais développé mon réseau quand j'étais en Picardie, bon ben finalement voilà la vie familiale fait que parfois on fait d'autres choix et donc j'arrive à Metz au mois d'août et donc bon ben là il faut repartir de zéro. Donc, ça fait que 2024, ce n'est pas mon plus beau chiffre d'affaires, mais c'est OK. Et donc là, je me dis, bon, très bien. Au vu de tout ça, j'ai envie de pouvoir créer une offre qui me ressemble, mais surtout qui soit commercialisable en ligne, parce que je me rends compte que la situation géographique, c'est aussi un enjeu dans nos métiers. Si tu développes ton réseau d'un côté et finalement plus part, tu laisses d'une certaine manière tout ça. Alors que si c'est du en ligne, tu t'affranchis des barrières géographiques. Donc stratégiquement, ça ne veut pas dire que je ne vais plus faire que ça, mais je veux équilibrer le modèle et toujours avec ma petite pieuque, finalement je veux que chaque tentacule soit une façon d'amener du business. J'adore le présentiel, j'adore vraiment le synchrone, donc le fait d'être au contact des apprenants. Maintenant je pense qu'un modèle asynchrone, en distanciel, ça peut être aussi intéressant pour équilibrer. Parce que dans nos métiers de formateurs indépendants, ça dépend des secteurs sur lesquels on intervient, mais on a rarement une activité sur 12 mois. Pour la plupart, je pense que juillet-août, on peut aller jusqu'au 14 juillet, mais mi-juillet, mi-août, c'est souvent un mois qui est très creux, voire les deux mois d'été. La période des fêtes, à partir des congés scolaires de Noël, jusqu'à mi-janvier, c'est souvent aussi des moments creux. Donc, il faut assurer son chiffre sur pas une année complète, sachant que sur les moments où on a moins d'activité, on peut être en vacances. Donc, ça veut dire que tu n'as pas ton chiffre et qu'en plus, tu vas dépenser. Donc, il faut combler ça en fois deux. Donc, c'est des vrais sujets financiers qu'il faut essayer d'anticiper. Ce n'est pas simple, mais je pense qu'il y a des modèles aujourd'hui. Je pense que le Covid, ça a été intéressant parce que ça a développé plein de choses à ce niveau-là. Nouvelle façon de consommer de la formation. Pareil, là, moi, cette formation, elle sera à destination des particuliers. Donc, c'est encore aussi dans le modèle équilibré, une autre source de personnes potentiellement intéressées par rapport à mon business qui, normalement, est à destination des entreprises.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, tu vas former à destination des particuliers. Est-ce que tu as prévu… des financements pour cette formation ou il y aura zéro financement ?

  • Speaker #1

    Non, zéro financement parce que je suis dans la construction que je suis en train de faire mais j'aimerais partir sur des formats entre guillemets peu chers pour qu'ils soient accessibles mais qu'ils puissent potentiellement être démultipliés. Et ça, tu vois, ça fait partie de mes réflexions. Est-ce qu'on propose une offre high ticket, tu vois, très chère, où tu touches, je crois que tu as fait un poste dessus, là, il n'y a pas longtemps, il me semble, très chère et il ne faut pas beaucoup de monde, ou peu chère, et finalement, ça se vend plus facilement. Et moi, je me suis fait la remarque sur moi, alors ça dépend des sujets, mais sur quelque chose comme le sommeil, on dit que c'est un Français sur cinq qui a des problématiques de sommeil, du potentiel d'acheteur, il y en a. Et c'est vrai qu'autant quand c'est des accompagnements avec des vidéos, des duels, etc. Bon, 400 personnes, ça te bloque un peu ton emploi du temps. Autant si ça reste du e-learning, finalement, le nombre n'est pas forcément un frein. Et même dans la démarche d'achat, moi, je l'ai vécu cet été. J'ai participé à un challenge pour apprendre à dessiner. C'était 47 euros. 47 euros, ça me... me faisaient envie, je ne me suis pas posé de questions. Et donc, je me dis, sur l'élément déclencheur, il y a peut-être quelque chose à jouer. Alors après, je me trompe peut-être. C'est tout l'intérêt de cette construction en public, c'est de faire des choix qui vont peut-être être catastrophiques et je les assumerai. J'en prendrai quelque chose pour les prochains choix que j'aurai à faire.

  • Speaker #0

    Je trouve que cette stratégie de pouvoir allouter une formation... asynchrone, 100% e-learning dans tes offres de formation. C'est un sujet qui est hyper intéressant pour les formateurs parce que ça nous permet de faire ce fameux mot scaler c'est-à-dire la formation, tu vas la préparer une fois, la mettre sur la plateforme et tu vas pouvoir la vendre 10, 20, 100, voire 1000 fois sans que ça te demande du travail supplémentaire, surtout si tu fais une formation avec un petit prix et qui fonctionne 100% autonome. Donc toi, tu n'as aucun… aucune heure de formation à prévoir en plus dans ton planning. Et pour les formateurs qui nous écoutent et qui auraient envie de diversifier leurs sources de revenus sans augmenter leur temps de travail, parce que nous, quand on est formateur, notre temps de travail, c'est notre matière première. Et quand on a vendu 35 heures dans la semaine, on ne peut pas rajouter 35 de plus. Ce n'est pas possible. Et la formation en ligne, ça permet vraiment ça. Je trouve que ta stratégie, elle est hyper intéressante d'avoir une offre qui va répondre à une douleur. Donc, problème de sommeil, un Français sur cinq qui est touché. Et puis, une solution accessible, facile à aller chercher, qui va aller jouer sur ta casquette de sophrologue, donc qui va aller appuyer aussi sur des compétences que tu as. en plus de toutes tes tentacules. C'est fort. Donc, une vraie problématique, en fait, des Français. Et autre énorme avantage pour toi, je le redis, c'est la communauté que tu as déjà construite sur LinkedIn parce que j'ai vu que tu avais à peu près 13 000 abonnés sur LinkedIn. Pas encore. Pas encore. Bientôt. Oui,

  • Speaker #1

    ça augmente. Suite à ton épisode, j'arriverai à passer les 13 000.

  • Speaker #0

    Peut-être. J'espère. et dans ces 13 000 partons qu'on est sur un échantillon de français si on a au moins 1 sur 5 qui achète ta formation parce qu'il a des problèmes de sommeil ça veut dire que tu vas pouvoir vraiment la communiquer et il y a une histoire aussi d'images etc que tu utilises déjà beaucoup une éthique je trouve qu'on voit sur tes réseaux je mettrai le lien vers ton profil dans le descriptif de l'épisode mais en fait tu as déjà capitalisé énormément sur plein de choses qui fait que c'est une vraie stratégie gagnante à mon avis de lancer cette formation sur le sommeil et d'autant plus de la construire en building public tout simplement parce que les gens ils sauront déjà que tu lances cette formation au moment où elle va être lancée ok super

  • Speaker #1

    Écoute, j'espère que si c'est une personne sur cinq de ma communauté, je serai la plus heureuse. Après, tu vois, ton podcast est à destination des formateurs. Un truc que je voudrais partager, qui a été mon vécu, par rapport justement aux réseaux sociaux. Parce que parfois, on me dit, bah oui, mais bon, les réseaux, qu'est-ce que tu veux que je raconte ? Là, je n'ai rien à dire, je n'ai rien à vendre. Et en fait, moi, je prends conscience d'un choix, d'une stratégie qui a été gagnante pour moi. C'est qu'en 2021... J'avais déjà cette ambition de dire, bon, voilà, il faut vraiment que je développe plus mon activité en direct, etc. Et je me suis dit, il faut que j'aille sur les réseaux. Mais je n'avais pas d'offre. Et je me suis dit, en fait, ce n'est pas grave. Je vais quand même commencer à faire mon petit trou dans les réseaux, à essayer de proposer des choses. Parce que le jour où j'aurai une offre, les gens qui me connaîtront, ils seront déjà là. Et donc, tu vois, on est quand même en 2025. J'ai commencé, moi, à être active sur LinkedIn en 2021. Et en fait, je me dis que c'est cool parce que maintenant que je me suis enfin alignée sur ce que je veux faire pour proposer quelque chose, les gens sont là. Et ça, pour moi, c'est un vrai atout parce que, alors sans décourager les gens, mais pour monter à moi, presque 13 000, ça a pris 4 ans en étant très active sur le réseau. Alors après, il y en a qui montent des communautés bien publiques de moi parce que peut-être qu'ils ont une meilleure stratégie marketing. Moi, je le fais avec mes petits moyens du bord et en plus, je suis en train de faire un peu comme je pense que c'était correct de le faire. Mais voilà, tout ce côté réseau social, il est intéressant. Et en fait, ce n'est pas le jour où j'ai une offre qu'il faut me dire, tiens, quand on n'a pas le choix et que l'offre, elle est là, on ne va pas la vendre parce qu'on n'a pas de communauté. Mais je veux dire, ça s'anticipe de commencer à partager ces contenus, de créer ce lien avec les gens, parce que ça ne se fait pas en une journée. C'est vraiment sur la durée que ça va se créer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. Là, c'est vrai que ce que tu dis, c'est hyper important pour tous les formateurs qui nous écoutent. Si vous avez des compétences, une expertise et même si vous êtes en sous-traitance, commencez à parler de ce que vous savez faire, de votre spécialité et même de ce qui vous fait kiffer parce qu'on parle d'images de marques, de personal branding, de marques personnelles. Et en fait, c'est… C'est quand on va changer de sous-traitance à je vends mes propres formations la plupart du temps, on va travailler avec nous parce que c'est nous. Et Delphine, avec ta communauté, je pense que tu dois commencer à avoir des clients qui viennent te chercher parce que c'est toi et pas parce que c'est tel organisme de formation. C'est vraiment pour toi qu'on vient. Et le fait d'avoir commencé très tôt à communiquer, ça t'a permis de construire cette image de marque. Et alors, tiens, je vais revenir sur ce que tu me disais tout à l'heure. Parce que toi, c'est vrai que quand on te voit sur LinkedIn, on te voit assez peu. Mais par contre, on voit cette jolie pieuvre colorée que tu partages sur la plupart de tes posts. Est-ce que tu peux nous donner ta stratégie ? Pourquoi tu as décidé de mettre en avant une pieuvre ? Et puis, qu'est-ce qui va se passer dans les mois qui viennent pour toi ?

  • Speaker #1

    Alors... La jolie perche, merci. Alors en fait, la pieuvre, je vais un peu expliquer tout à l'heure, parce que c'est vrai que quand je commençais à réfléchir sur, finalement, c'est ma présence sur LinkedIn qui m'a fait réfléchir à tout ça, de me dire finalement comment je vais me démarquer des autres. Donc quand j'ai démarré, au départ je voulais le caméléon, parce qu'il y a ce côté où souvent les clients me disent, mais ce n'est pas possible, tu bosses chez nous, parce que moi j'aime vraiment me fondre dans l'ADN. des différentes boîtes dans lesquelles je suis amenée à intervenir et à me nourrir finalement d'un groupe à l'autre quand c'est plusieurs sessions, de tiens, on m'a dit ça, on m'a dit ça Donc je reprends des exemples qui sont toujours très en lien avec leur réalité du terrain. Je ne supporte pas les formations où finalement c'est complètement hors sol et quand on ne rattache pas à l'existant, les participants sont forcément beaucoup moins proches et dans l'envie de mettre en application si ça leur paraît complètement inadapté. Donc au départ, je voulais le caméléon. Sauf que dans les emojis, il n'y avait pas de caméléon. Et que quand j'ai commencé en 2021, on a l'impression que je suis une vieille dinosaure, on était beaucoup moins sur l'IA que ce qu'on est aujourd'hui. Là, l'IA, c'est quand même récent. L'année dernière, il y a deux ans peut-être, ça a commencé vraiment à se démocratiser. Et donc, dans les emojis, il y avait la pieuvre. Donc, à côté de mon profil, j'avais cette petite pieuvre. Alors, on sait bien parce qu'elle était rose, donc ma couleur, c'était colo. Et puis après, j'ai commencé à avoir d'autres personnes qui avaient la pieuvre. Alors ça a commencé un peu à me casser les pieds, bien que la pieuvre ne m'appartienne pas, donc je ne peux rien dire. Mais je me suis dit, bon, finalement, des pieuvres, il y en a d'autres. Et donc, quand l'IA est arrivée, je me suis dit, super, j'ai commencé à travailler à avoir cette petite pieuvre rose, qui a beaucoup évolué aussi. Parce que quand je revois les premiers modèles que je faisais, je me dis, oh mon Dieu, ce n'est pas possible que je faisais des postes avec ce truc horrible, mais voilà. Et donc, la pieuvre, d'une certaine façon, c'était la manière pour moi d'être. d'avoir du visuel sans me mettre moi en avant parce que pareil c'est pas toujours simple la relation à l'image de est-ce que je mets mon visage mais oui mais j'aime pas parce que j'ai des gros yeux parce que ceci parce que cela parce que j'ai une rigue du lion enfin tu vois toujours le rapport à l'image et donc pendant longtemps j'ai vraiment évité de me mettre de mettre mon visage j'avais une photo de profil que j'aimais bien et je gardais celle là de temps en temps je me tapais un petit délire à faire quelques photos et en en sélectionnant une parmi 4000, j'étais un peu indulgente avec moi-même et j'en gardais une. Et puis là je me suis dit, maintenant ça suffit quoi, de toute façon tu es quand même dans un métier de représentation, tu animes des conférences devant 100 ou 200 personnes, donc à un moment les gens ils le voient ton visage, ils voient ta réunion, enfin ils ne le voient même probablement pas parce qu'ils n'y font certainement pas gaffe. Ils voient que tu as des loups et que tu as des kilos en trop, mais finalement, ça ne les empêche pas d'être intéressés par ce que tu racontes. Et finalement, on ne vient pas pour ton poids sur la balance, on vient pour ce que tu apportes comme niveau de compétence. Donc voilà, ça fait que je suis en plein travail sur moi aussi là-dessus. C'est pour ça que depuis que je fais du building public, je me mets un peu plus en photo. Et là, prochainement, j'ai demandé au Père Noël justement une séance avec une photographe. pour travailler là-dessus. Parce qu'après, moi, je suis très attachée à mon identité, ce côté... voilà la formation, ça va bien se passer, c'est sympa, c'est très bienveillant, c'est fun, le sourire et tout. Et je veux que ça transparaisse dans les photos qu'on va faire. Et donc c'était drôle parce que quand on a fait notre rendez-vous de cadrage, c'était alors moi je veux ça, ça, ça, ça, ça, dans tel contexte, ça, ça, ça. Je dis vous avez souvent des rendez-vous de cadrage comme ça ? Elle me dit non. Elle me dit en général les gens me disent je ne sais pas ce que c'est, je vous fais confiance. Ah non mais moi en fait, je vais vous faire confiance mais je sais exactement. exactement ce que je veux et je veux que ça ressorte. Donc voilà. Donc ça fait que tout ça, ça avance petit à petit. C'est plein, plein, plein de points, de détails, de images, la pieuvre, les couleurs, la charte graphique. Pareil, ça va dans les gens qui n'ont pas encore commencé sur les réseaux à vraiment appuyer, qui sont mais qui n'osent pas. C'est pareil, personne ne se souviendra si votre charte graphique, elle a changé. Donc testez, commencez un truc. finalement ça vous plaît pas ou qu'il y en a trop qui ont la même que vous, personne ne va vous dire Attends, Delphine, au départ, tu n'avais pas ce Ausha, tu as changé de nuance de rose. Non, mais personne ne le voit. Les posts de la semaine dernière, personne ne s'en souvient. Donc rassurez-vous, c'est ça qui est bien sur les réseaux, c'est que si ça fait un flop, personne ne l'a vu. Donc testez. Et puis voilà, moi j'aime bien ce côté je fais, j'essaye, ça marche, ça ne marche pas, je restructure. Et puis, petit à petit, on arrive à une identité qui se construit, avec laquelle on est en phase. Et puis, il commence à être différenciant. Tous les gens nous reconnaissent en tant que tels. Souvent, j'ai des gens qui disent, Ah oui, on m'a parlé de toi, la formatrice à la pieuvre. Ah oui, cool.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant ce que tu dis, parce que moi, j'ai beaucoup de clientes qui attendent le dernier moment avant de démarrer. toi tu t'es lancé en 2021 donc quasiment 4 ans et là ce que j'entends c'est que ça prend du temps à construire ça se fait pas d'un coup ça se fait avec des essais, des erreurs puis on va apprivoiser son image petit à petit au début tu vas pas te montrer et puis tranquillement tu vas commencer à faire des contenus où tu vas te montrer où tu vas aussi te montrer dans tes textes parce que tu vas partager... par exemple des difficultés que tu peux avoir, des choses que tu vas rencontrer. Alors pas forcément de raconter toute sa vie perso ou quoi,

  • Speaker #1

    mais voilà.

  • Speaker #0

    Il y a des choses qui peuvent arriver comme ça. Et ce que je trouve chouette dans ton profil, c'est que tu pousses les formateurs qui peuvent nous écouter à se lancer dès aujourd'hui. Parce que finalement, ça prend du temps à construire, beaucoup de temps. du coup ça fait 4 ans pour toi et c'est aujourd'hui que tu commences à sentir des gros fruits on va dire de ces efforts que tu as fait et ça c'est un beau message pour les gens qui nous écoutent j'ai pas mal de formateurs qui ont peur de publier parce qu'ils ont peur des haters des mauvais commentaires etc et toi qui publie très souvent et qui a beaucoup d'abonnés, est-ce que tu peux compter le nombre de haters que tu as eu dans ta vie sur LinkedIn ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je dirais qu'ils se comptent sur les doigts d'une main. Ils sont très peu nombreux et en fait, moi, c'est pour ça que je suis très investie sur ce réseau parce que je trouve qu'il est quand même très safe dans le sens où les gens sont là avec leur nom, leur fonction, leur employeur. Et donc, avant d'aller casser les pieds à quelqu'un, tu réfléchis à deux fois, parce que potentiellement, on sait qui t'es. Contrairement à d'autres réseaux où tu t'appelles le kéké du 62, je n'ai rien contre les gens du 62, je vous adore, où là, finalement, tu peux aller déverser ta haine. Et donc, moi, j'aime beaucoup ce réseau pour ça. Alors, ça ne veut pas dire que les gens sont toujours d'accord avec moi, etc., mais les remarques vont être construites. Et ça c'est intéressant parce que moi je suis complètement ouverte à la discussion, au fait qu'on ait des points de vue différents, mais quand c'est dans un but construit et constructif, c'est totalement ok. Et ça fait qu'en fait, ça n'arrive pas beaucoup. Alors après, je ne suis pas non plus sur des sujets très clivants, il y a ça aussi. Maintenant, peut-être que s'ils étaient sur des sujets beaucoup plus impactants, ce serait différent. C'est ce qu'on évoquait un petit peu tout à l'heure en offre, où je te disais que moi je suis très féministe, et que par exemple c'est quelque chose qui ne transparaît pas sur mon profil. Parce que je me dis que stratégiquement... prendre la parole sur ces sujets-là, ça peut être clivant et potentiellement ça pourrait avoir des répercussions sur le business. Donc pour l'instant, je fais le choix de ne pas forcément aller là-dessus. C'est un choix, peut-être qu'à un moment, je vais me dire que c'est bon, je peux y aller. En vrai, c'est aussi que…

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'ai un problème de légitimité, de me dire finalement, je suis équipée pour parler de ça, etc. Donc peut-être qu'à un moment, je vais passer cette barrière-là. Mais voilà, je m'autorise à y aller à mon rythme. Si à un moment, j'ai envie d'y aller, peut-être qu'un jour, j'aurai un poste qui tombera sur ce sujet-là régulier, comme ma boîte à outils du formateur ou pas. Et c'est ça aussi qui est bien, c'est que finalement, on va évoquer les sujets dont on a envie. parler si j'ai pas envie d'aborder tel tel sujet est d'un fait je suis complètement libre de ma ligne éditoriale et et tout comme je suis libre de poster à la régularité que je veux moi je sais que j'ai eu des périodes où j'avais deux trois postes par semaine des bus était chaotique sport posté pas les mêmes jours pas aux mêmes heures et c'est maintenant cette régularité est ce que dans mon histoire linkedin il ya eu aussi la paix programmation qui est arrivée en 4 ans qui n'était pas le cas au départ. Donc au départ, quand tu voulais poster à 7h du mat', il fallait que tu sois debout à 7h du mat'et prête à envoyer ton poste. Bon, la programmation, c'est quand même une charge mentale en moins, donc ça, c'est chouette. Et puis, c'est pareil. Si on reste dans les conseils, même si ce n'est pas forcément l'objet de notre épisode, mais le fait de se dire que ça ne sert à rien de se mettre un objectif trop gros. Moi, par exemple, sur le but d'une public, je fais le choix de dire là je vais poster 7 jours sur tête, mais en temps normal je suis plutôt sur 5. Et par exemple, au mois d'octobre, il y avait le challenge in October avec des mots qu'il fallait dessiner, etc. Et j'ai voulu le faire. Et donc tous les jours, j'ai utilisé les mots du challenge en lien avec mes problématiques, mes sujets de formation. Et en plus, je me mettais le challenge de dessiner vraiment mon dessin, pas juste de faire de l'IA. Et en fait, j'ai fait une overdose. J'en avais ras-le-bol à la fin et j'ai arrêté en cours de route. Et pendant tout le mois de novembre, je n'ai pas posté. Eh bien, c'est OK en fait. LinkedIn ne me paye pas. Si je n'ai pas envie de poster, je ne poste pas. Mais il y a ce côté où finalement, il vaut mieux se dire, tiens, peut-être que pour démarrer, on ne sait rien. Ça peut être se dire un poste tous les 15 jours. Tiens, je teste, ça marche, ça ne marche pas. Après, ce n'est pas juste je pose mon poste et je m'en vais. C'est je pose mon poste, il faut que je réponde comment. il faut aussi que j'aille voir mes copains, tout ça, tout ça, tout ça c'est une espèce de gigantesque toile d'araignée qui s'entretient. Mais moi j'aime ce réseau quoi, je trouve que c'est un beau réseau et on fait plein de rencontres super. Voilà, sans LinkedIn on se serait pas rencontrés, moi il y a plein de gens que j'ai rencontrés en partie grâce à ça et donc c'est cool quoi. Donc les haters, voilà, n'ayez pas trop peur, normalement ça se passe bien. Super ! Si vraiment il y en a, on les bloque !

  • Speaker #1

    Ouais, c'est clair. Ce qu'il faut savoir aussi, c'est que les haters, comme tu disais, ils ne vont pas trop hater sur LinkedIn parce que même les commentaires qu'on met sous les postes des copains ou des autres se voient. Et on ne peut pas commenter et passer incognito. Donc aussi dans les commentaires, on fait tous attention à notre image. Et effectivement… Pour éviter de se griller, on fait attention au contenu qu'on poste. C'est super que tu nous partages ton expérience sur ce réseau. Merci beaucoup Delphine. Mais on va quand même revenir à ta formation. Parce que c'est le sujet de l'épisode. Je pense qu'on va déraper, mais ce n'est pas grave. On s'en fiche un petit peu parce que c'est passionnant ce que tu nous racontes. Et donc, toi, tu as décidé de faire une formation sur le sommeil. en ligne alors que ta spécialité c'est le présentiel. Quels sont les challenges qui t'attendent, ce que tu as déjà anticipé ?

  • Speaker #0

    Alors ils sont nombreux parce qu'en fait, oui, en fait il y a plein de sujets. Déjà le sommeil c'est un sujet qui est hyper dense. Alors pour la petite histoire, moi il y a des... Je fais encore de la sous-traitance pour certains OEF avec qui j'aime travailler. Et donc, il y en a un parmi eux qui est plutôt axé sur la sécurité. Et en fait, on a collaboré sur différents sujets ensemble, la sécurité au travail. Et donc, à un moment, ils avaient déjà un escape game qui existait sur un autre sujet. Ils m'ont demandé d'animer et j'ai trouvé ça génial. C'était vraiment super ce qu'ils ont monté. C'est vraiment un super projet. Et donc je leur disais, mais en fait, est-ce que vous en avez d'autres ? Est-ce que vous avez trouvé ça hyper intéressant ? Et moi, je me dis qu'on pourrait faire un escape game sur le sommeil. Et donc, il m'a renvoyé la balle en me disant, est-ce que toi, tu peux le faire ? Donc en fait, j'ai créé cet escape game sur le sommeil, qui est commercialisé via cette entreprise. Donc si quelqu'un est intéressé pour mettre en place ce sujet-là... contactez-moi et je vous mettrai en lien avec le bon commanditaire. Et ce qui fait qu'en créant cet escalier, je me suis dit, Waouh ! Et en fait, pour faire mes choix d'énigmes, etc., je me suis dit, Mais en fait, il y a tellement de points sur lesquels on pourrait créer des choses. Et donc, je me suis vraiment remise sur ce sujet du sommeil sur lequel j'ai déjà beaucoup travaillé parce que dans ma formation de sophrologue, j'ai une spécialisation pour accompagner les gens dans le sommeil et tout. Et je me suis dit, Non, c'est vrai qu'il y a quand même un truc à jouer là que d'un point de vue public, ça touche énormément de deux. personnes, que c'est un sujet qui peut se décliner dans l'entreprise sur des formations, sur Sommet des vigilances ou des choses comme ça, mais qui peut aussi se décliner sur du présentiel, mais aussi là sur du e-learning plutôt à destination des particuliers. Et donc mon premier défi, c'est de faire le choix de ce que je vais mettre dans la formation. Parce qu'en fait, il y a plein plein de sujets, en même temps je ne vais pas forcément maîtriser les gens qui vont venir, donc qui vont peut-être être confrontés à plein de situations différentes par rapport au sommeil. Donc, mon idée, c'est finalement de faire des petites formations avec des prix attractifs, mais finalement d'en faire plusieurs, avec probablement une qui sera sur les bases du sommeil et après avec des modules qui vont se décliner plus selon les situations, parce qu'en fait, et alors là, c'est aussi l'intérêt, je reviens juste deux secondes sur LinkedIn, c'est que... pour pouvoir travailler ma formation et avoir un peu une idée des besoins, j'ai créé un questionnaire et je l'ai mis sur LinkedIn. Donc vu que j'ai une communauté, j'ai des réponses. Donc ça aussi, vous voyez, le fait d'avoir monté la communauté en amont, même si je passe aussi par des sondages, etc., parce qu'il y a des gens qui vont plus répondre à un sondage vite fait en un clic que d'aller regarder un questionnaire plus complet. Donc voilà, j'ai différentes sources pour essayer de me confronter à la réalité du terrain. Et donc l'idée, ce sera... Par exemple, aujourd'hui, dans le monde du travail, il y a des gens qui vont avoir un sommeil perturbé parce qu'ils ont un travail posté. La formation, si elle est généraliste, elle ne va pas forcément répondre à leurs besoins. Donc, on peut avoir une première mouture sur les généralités du sommeil, le fonctionnement, et ensuite créer, c'est mon intention, forcément, plutôt un module pour les personnes qui sont en travail posté. Dans les retours que j'ai eu des gens qui ont répondu au questionnaire, j'ai une personne qui m'a dit… et moi je l'ai vécu en tant que maman alors je le compassie vraiment, moi en fait mon sommeil il n'a pas de problème. Mais par contre mon problème c'est que j'ai des enfants en bas âge et eux ils ne dorment pas. Donc forcément je ne dors pas non plus. Et donc ce n'est pas les mêmes problématiques que quelqu'un qui a un sommeil perturbé parce qu'il est en travail posté. Là c'est une problématique liée à un événement extérieur. Et donc je me dis que ça, ça va être une des solutions que je vais mettre en place de finalement avoir des choses différentes. Là hier j'étais dans un événement pro et donc je parle de ça fort. forcément, parce que vous en parlez un peu partout. Et donc, j'avais des femmes en face de moi qui étaient dans la cinquantaine et qui me disaient, ah bah oui, le sommeil, mais en même temps, quand tu as des bouffées de chaleur et que tu te réveilles trempée toute la nuit, ah bah oui, le sommeil, c'est aussi une problématique au moment de la ménopause pour nous, les femmes. Donc, si je parle de ménopause à quelqu'un qui est en travail posté, ça ne va pas forcément l'intéresser. Donc, je pense que ça, ça va être l'objectif. L'objectif principal, c'est d'avoir une première sortie le 10 février. Donc, gros enjeu, parce que le temps passe très vite. et ensuite de pouvoir décliner sur des modules qui seront plus adaptés à des profils spécifiques. J'ai eu de la demande par exemple sur le sommeil quand on est entrepreneur. C'est sûr qu'on n'a pas les mêmes problématiques quand on est entrepreneur en matière de sommeil que quand on est salarié. Ça ne veut pas dire que le salarié n'a pas de problématiques, c'est juste qu'elles sont différentes. Le salarié ne se dit pas oh mon Dieu, j'ai reçu un courrier de l'Ursace Nous, c'est un peu plus notre quotidien. C'est souvent quand il y a un problème, c'est une grosse charge mentale. Bonjour l'Ursaf, je vous aime. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Là, ton sujet, le premier sujet, ça va être à quelle cible, quelle niche, on parle de niche, je vais m'adresser. Parce qu'effectivement, tout le monde peut avoir des problèmes de sommeil, sauf qu'on ne va pas s'adresser à une maman qui a des enfants à bas âge qui a des problèmes de sommeil, à un entrepreneur qui a un courrier de l'Ursaf qu'il n'arrive pas à ouvrir et qui l'empêche de dormir. Il y a clairement deux mêmes problématiques, deux cibles, pas du tout le même discours. Et alors très souvent, moi dans mes clients, c'est vraiment ça, c'est qu'ils ont du mal à choisir et à se dire, mais moi je veux former tout le monde sur le sommeil ou sur n'importe quel sujet. Et c'est là que c'est problématique parce qu'en fait, en communication, il faut vraiment toucher le cœur des gens, les émotions des gens. et c'est clair que si tu parles à une maman ou à un salarié ou à un chef d'entreprise tu vas pas du tout lui dire les mêmes choses pour le même problème ah c'est trop bien, donc t'as encore du boulot alors juste pour ceux qui nous écoutent, on est le 17 janvier au moment où on enregistre. Donc, le 10 février, c'est d'un très peu de temps. Et toi, tu en es où aujourd'hui de la formation à proprement parler ?

  • Speaker #0

    Eh bien, j'en suis… Ça avance gentiment, là, en parallèle. Donc, tu vois, je ne vais pas te montrer mon bureau, mais c'est un bordel sans nom. J'ai des bouquins, j'ai des articles, j'ai plein, plein de trucs de recentraliser toutes les connaissances que j'ai et de comment je le réarticule. Tu vois, j'ai rêvé de dire… pris un cahier où je redonne tout, je fais des flèches dans tous les sens. Donc là, je suis sur le côté vraiment conception, en tout cas du contenu même s'il n'est pas encore en forme. Après, l'étape d'après, ce sera de la forme parce que voilà comment je voudrais de la vidéo, mais je voudrais aussi des supports attractifs. Moi, j'aime bien les côtés, tu vois, infographie, etc., des choses qui me donnent envie de les regarder et pas un article de Wikipédia où tu dis Ah bon ? Bon, je referme l'ordi et finalement, c'est bien, ça m'a donné envie de dormir. Alors, l'objectif sera peut-être atteint, mais peut-être pas pour les bonnes raisons. Et puis après, l'autre sujet que je mène de France, c'est de comment, par quel biais je vais la diffuser. Alors, ça aussi, c'est un sujet parce qu'il y a plein de plateformes qui existent avec différents modèles. Tu peux avoir le côté plateforme gratuite qui va se... prendre une marge sur ce que tu vends, tu as les côtés, j'ai un abonnement et puis soit j'ai qu'un abonnement, soit j'ai un abonnement avec des frais supplémentaires par nombre de personnes qui achètent. Et c'est vrai que quand tu démarres sur ce genre de trucs, moi mon choix, c'est quand même que ça ne me coûte pas trop cher si jamais ça ne marche pas. Alors si ça marche, super, mais donc là, je m'oriente plutôt sur un modèle qui prend une marge, enfin une com sur ce que je vendrais, parce que je trouve que pour démarrer c'est quand même plutôt pas mal. Maintenant, chaque plateforme a ses particularités et là, alors que je pensais avoir trouvé quelque chose de pas mal, je me confronte un peu aux écueils de la réalité de ce que la plateforme propose d'un point de vue opérationnel. J'aime le modèle économique, mais finalement, je ne suis pas sûre que ça va complètement répondre à mes besoins. Donc, voilà, je suis dans les rendez-vous avec les boîtes pour savoir, avec ma liste de questions, encore une fois, mais est-ce que vous faites ça ? Mais est-ce que je peux faire ça ? Et est-ce que ça, et ceci, et cela ? Donc, voilà, ça prend du temps. Mais c'est intéressant.

  • Speaker #1

    On ne va citer aucun outil parce qu'on ne va pas faire de mauvaises cibles à n'importe qui parce qu'en vérité, il n'y a pas de bons ou de mauvais outils finalement dans les LMS. Tout dépend du besoin. Et puis après, personnellement, je trouve qu'il faut en choisir un en fonction de ce qui nous va à l'instant T. Et puis après, adapter en fait, en se disant aussi que les plateformes évoluent aussi au fur et à mesure du temps. Donc, il faut éviter de prendre quelque chose de trop surdimensionné parce que ça peut coûter vite très cher. Et en même temps, éviter les trucs trop sous-dimensionnés où on va se retrouver en fait à devoir migrer tout ce qu'on a déjà créé sur une autre plateforme parce qu'on se rend compte qu'en fait, la version gratuite, enfin voilà, peu importe. Donc, c'est à la fois anecdotique comme choix, mais pas tant que ça.

  • Speaker #0

    Ah ben non, je ne dirais pas que c'est anecdotique. C'est un vrai sujet, je trouve, parce que pareil, en plus, c'est une chance et un problème. Le problème à la fois, c'est que pendant trois ans, pour un organisme de formation, j'accompagnais d'autres organismes de formation à se moderniser. Donc pendant trois ans, j'ai beaucoup bossé là-dessus sur finalement, tiens, quand j'ai besoin d'un LMS, c'est quoi les besoins ? C'est sûr que quelqu'un qui a Calliope va vouloir beaucoup plus de traçabilité, de stats, de présence, etc. Moi, là, typiquement, sur une formation à destination particulière, les stats, ce n'est pas besoin de grand-chose. personne ne va venir me demander Tiens, tu as fait quoi ? Avec qui ? Comment ? Ce que je veux, c'est que ma formation soit accessible aux personnes qui seraient potentiellement intéressées et qu'eux aient une bonne expérience utilisateur. Donc forcément, si c'était à destination des entreprises, mes choix seraient complètement déchirants. Mais c'est vrai que d'avoir vu beaucoup de plateformes, je sais qu'il y a des possibilités chez certains, et donc on se dit Ah mince, mais vous n'avez pas ça Donc je suis un peu, je pense, la casse-pieds dans les rendez-vous clients en ce moment de ce genre de plateforme en disant oui mais est-ce qu'il y a ça, mais est-ce qu'il y a ceci, mais est-ce qu'il y a cela ? Parce que encore une fois, je sais à peu près ce que je veux, donc il faut que je trouve mon mouton à cinq pattes ou ma pieuvre à dix tentacules. Bon,

  • Speaker #1

    trop bien. J'adore tous tes challenges et tout ce que tu nous partages. Je crois qu'il n'y a pas de hasard si tu étais notre première invitée. C'est trop bien tout ce que tu nous as expliqué. Merci beaucoup Delphine. Alors, le petit mot de la fin de cet épisode, c'est la question que j'aimerais poser à tous mes invités. C'est les trois pépites ou les trois conseils. que tu aimerais partager aux formateurs qui nous écoutent qui sont peut-être à un niveau moins avancé ou peut-être aussi avancé que toi et moi ?

  • Speaker #0

    Alors moi, il y en a certains que je partage fréquemment sur LinkedIn parce que moi, c'est vraiment le cadre que moi, je m'impose en tant que formatrice. Le premier, c'est la congruence. Le fait d'être aligné entre qui je suis et ce que je fais et ce que je prône, etc. Pour moi, c'est... hyper important et je donne souvent cet exemple parce que je trouve qu'il est déparlant ça fait plusieurs années que j'anime un séminaire pour une banque parisienne avec beaucoup de personnes entre 40 et 90 participants donc voilà c'est une animation qui est très intense qui a énormément de choses à voir et à faire Et donc forcément, tu imagines bien que les horaires, on ne peut pas se permettre qu'il y ait des retardataires systématiquement. Et donc moi, j'ai une petite astuce que je partage en même temps aux formateurs qui nous écoutent, c'est que le premier jour, je leur donne un certain nombre de règles de vie parce qu'il y a plein de petits points à mettre en place. Et je leur dis, voilà, moi, je suis une formatrice très méchante. Il faut savoir que je suis très achale sur les horaires, que c'est mon téléphone qui fait froid. Donc, quand je dis que la pause, c'est 10h, 10h15, c'est 10h15 à mon téléphone. Donc, je vous dis, moi, la start-up, il est telle heure, donc synchronisez-vous sur moi. Et en fait, toute personne qui passe par la porte au-delà de l'heure de retour devra chanter une chanson. Et par contre, le truc, c'est que quand ils sont en retard, je ne lâche pas l'affaire, en fait. Je ne redémarre pas tant qu'ils n'ont pas chanté. Et donc, un jour, et donc moi, la congruence est hyper importante pour moi. Un jour... sur la deuxième journée, après la pause de l'après-midi, il y a une organisation de la salle qui est différente, ce qui fait qu'on demande aux participants de vraiment sortir de la salle pendant la pause, parce qu'on doit réorganiser des choses un peu surprise, tu vois. Et donc, une fois, je vais pour ouvrir la porte à l'heure, et j'ai une collègue qui me dit Attends, attends, c'est pas bon, c'est pas bon, n'ouvre pas la porte ! Sauf qu'on devait reprendre à 15h15, et que j'ouvre la porte, il est 15h16. Et donc, évidemment, ils m'attendent tous en disant Delphine, il est 15h16 ! Et je dis, vous avez raison, je vais devoir chanter. Par contre, je dénigre toute responsabilité sur la pluie pendant trois semaines. Et donc, j'ai chanté. Et donc, je n'ai pas du tout aimé chanter. Mais à un moment, je ne peux pas les tamer avec une règle comme ça et leur imposer de chanter parce qu'en gros, je ne les lâche pas. Et ne pas le faire moi-même. Et donc, je pense que dans la formation, c'est quelque chose qui est hyper important. Tu vois, on ne peut pas dire, alors, il n'y a pas de question bête. Et puis quand... un tel repose trois fois la question, et après, tu vois, bah non. Soit tu le dis pas, mais si tu dis qu'il n'y a pas de question bête, en gros, il faut être vraiment dans l'accueil des questions, et d'avoir toujours, donc ça c'est mon premier. Après, oui, je pense qu'il faut aimer ce métier, parce que je pense qu'à un moment, quand on ne peut plus voir les gens, il faut changer, quoi. Alors c'est vrai que quand on est indépendant, je pense que c'est un métier qu'on fait vraiment par passion, je pense. Mais c'est vrai que parfois, j'ai rencontré des formateurs qui me disaient Ah, t'as l'impression qu'ils apprennent, ils ne comprennent rien, etc. Moi, je me dis que quand on en est là, il faut faire autre chose. Parce qu'en fait, si on n'a plus de plaisir, comment on peut accompagner des gens dans la montée en compétence si nous, déjà, on n'a pas envie de venir ? Et ça, je pense que c'est un métier où si on n'a pas un peu la passion chevillée au corps, c'est compliqué pour tout le monde, pour soi, parce que ça doit être difficile de passer du... du temps avec des gens quand on n'a pas envie d'être là et que quand on a cette flamme, je pense que la transmission, elle se fait un peu plus facilement. Et puis un autre que j'aime bien, c'est l'effet Pygmalion, c'est le fait de d'envoyer aux personnes que on est persuadé qu'ils vont y arriver. Et ça, moi, je l'ai expérimenté aussi dans une autre vie parce que l'année du Covid, j'ai été enseignante parce que mon activité s'était complètement cassée la gueule et en fait, j'avais des élèves compliqué parce que c'était des jeunes qui étaient en CAP et en fait moi j'étais persuadée que ça allait le faire en fait un petit côté bisounours et à la fin de l'année je les avais en français et en histoire géo parce qu'au départ j'ai fait des études en histoire et en fait j'ai appris après qu'ils aient passé leur examen, que le travail que je leur ai demandé de produire pour aller passer leur examen était surdimensionné par rapport aux attentes. Et donc, je me suis pris une claque, je me suis dit waouh, mais en fait, je les ai mal traités, quoi ! parce que je leur ai demandé un niveau d'exigence, alors que ça ne me paraissait pas grand-chose, mais par rapport à l'attendue, pour donner un ordre d'idée, ils ont fait un carnet avec 20 textes tout au long de l'année, alors que j'ai appris… On m'a fait voir ce qu'ils avaient fait avec l'enseignante d'avant, l'année précédente sur une autre promo. Et en fait, c'était une feuille à quatre pliée en deux avec deux photos. Donc, imagine, la production écrite, elle était démentielle, moi, de ce que je leur ai demandé. Et donc, j'ai une collègue qui m'a dit, en fait, non, parce qu'en fait, tu étais tellement convaincue qu'ils étaient capables qu'ils t'ont expliqué. Et ça, c'est une belle image, une belle illustration, je trouve, de l'effet pigmanien, le fait que… Si on est persuadé que les gens sont capables, on va envoyer ces bonnes ondes d'une certaine manière et leur montrer qu'on croit en eux et qu'à partir de là, si nous on croit en eux, ils ont un peu plus de chance, eux, de croire eux-mêmes en eux s'ils n'en étaient pas persuadés au départ et qu'on va avoir des meilleurs résultats. Et je trouve qu'en formation, c'est un truc qui est hyper important parce que notre but, c'est que les gens progressent quand même. Le cœur de notre métier, c'est que quand ils sortent après nous, ils soient meilleurs qu'en rentrant. Donc on a quand même un rôle à jouer.

  • Speaker #1

    Super, super pour les conseils. Merci beaucoup Delphine de t'être prêtée au jeu. Est-ce que tu peux nous rappeler, on peut te trouver si on veut te contacter ?

  • Speaker #0

    Eh bien, soit les gens n'ont pas écouté ou alors sur LinkedIn. Je suis sur LinkedIn quasiment tous les jours, sur mon nom Delphine Berk, B-E-R-Q-U-E. Et donc, je réponds aux commentaires, aux sollicitations diverses et variées. pour vous dire. Voilà, c'est mon réseau principal et c'est celui sur lequel on trouve assez mal.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Delphine. À bientôt. Et c'est la fin de cet épisode.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    J'espère que cet épisode t'a plu. Et si c'est le cas, je t'encourage à déposer 5 étoiles ou un commentaire sur ta plateforme de podcast préférée. Mais tu peux faire encore mieux en partageant cet épisode à ta collègue formatrice que ça pourrait aider. Et si tu as envie d'aller plus loin, tu retrouveras toutes mes ressources gratuites, les liens vers mes formations en ligne et les détails de Binni, mon accompagnement individuel guidé, mentoré et ultra complet dans le descriptif de l'épisode. Sinon, tu peux me retrouver tous les jours sur LinkedIn et m'envoyer un message privé parce que j'aime infiniment recevoir vos messages et papoter avec vous. À la semaine prochaine !

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