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Le FIL - Le podcast des Formateurs Indépendants Libérés

EP#16 - Prospecter et Kiffer avec Camille DUMALANEDE

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55min |14/03/2025
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EP#16 - Prospecter et Kiffer avec Camille DUMALANEDE

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55min |14/03/2025
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Description

Atelier Offert : La Méthode que personne
ne t’a jamais expliqué pour vendre TES PROPRES FORMATIONS.
https://mapmecommunique.com/atelier-offert-2025/


Bienvenue sur Le FIL, le podcast qui accompagne les formatrices et formateurs indépendants à créer, vendre et développer leurs propres formations en toute liberté. 🎙️

Chaque semaine, je partage avec toi des conseils pratiques, des stratégies éprouvées et des inspirations concrètes pour t’aider à atteindre tes objectifs professionnels tout en respectant tes 3V : ta Vie, ta Vision et tes Valeurs.


Au programme de cet épisode :

Dans cet épisode, j'ai invité Camille DUMALANEDE qui est formatrice, coach et mentore en stratégies commerciales pour les indépendants et dirigeants de TPE en B2B
- Pitcher son offre et son entreprise

- Prospecter efficacement

- Dérouler un entretien de vente

- Augmenter son taux de conversion

- Créer son cycle de vente

- Assumer sa posture de dirigeant


Dans cet épisode, Camille nous partage ses meilleures techniques et astuces pour prospecter et kiffer.

Et si tu changeais ton état d'esprit sur la Vente ?


Si tu veux télécharger le modèle de CRM de Camille : www.wonder-sell.fr/cadeau-2

Contacter Camille sur LinkedIn : www.linkedin.com/in/camille-dumalanede

Son site : www.wonder-sell.fr



Pourquoi écouter Le FIL ?
👉 Pour passer à l’action avec des outils concrets et faciles à mettre en place.
👉 Pour t’inspirer d’histoires réelles et de témoignages de professionnels qui ont réussi.
👉 Pour trouver des solutions simples à tes problématiques de formateur ou formatrice.



Tu veux former en liberté ? Ce podcast est fait pour toi.
Abonne-toi dès maintenant et transforme ton activité de formation en une aventure rentable et épanouissante !



Tu peux me retrouver sur :



Retrouve mes ressources gratuites ici : www.mapmecommunique.com


Tout savoir sur BEING, mon accompagnement individuel : https://mapmecommunique.com/being/
Réserve ta séance de Mentorat Express : https://mapmecommunique.com/mentorat-express/

Mes formations en ligne : https://mapmecommunique.teachizy.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le film, le podcast des formateurs indépendants libérés. Je suis Céline Pinto, mentor business des formateurs indépendants qui veulent vendre leur propre formation depuis 2020. Et à travers ce podcast, je te livre les meilleures stratégies pour développer ton activité en vendant tes propres formations. Chaque vendredi, je te propose à travers ce podcast de poser un autre regard sur ton activité de formation. Je te propose de laisser ta casquette de formateur au placard et de coiffer ta couronne d'entrepreneur sur ta tête. Sur le fil, on va s'intéresser au business de la formation, on va parler de marketing, de communication, de vente, mais aussi d'andragogie et bien sûr de calliopie. À travers ce podcast, tu vas découvrir comment te construire une activité de formation qui te ressemble et qui coche tes 3 V, ta vie, ta vision. tes valeurs. On va aussi partir un peu plus haut dans les méandres de ta puissance personnelle et de ton état d'esprit parce que je crois que toutes les stratégies fonctionnent beaucoup mieux quand ton esprit est plus fort. Alors si tu es prêt à devenir formateur indépendant libéré, on démarre tout de suite avec l'épisode du jour. Hello, bienvenue sur le podcast Le Fil. Aujourd'hui, c'est un épisode invité. Je reçois Camille Dumalaned. Et on va parler d'un sujet que peut-être tu adores ou que peut-être tu détestes, la prospection. C'est comme la compta. Salut Camille, ça va ?

  • Speaker #1

    Bonjour Céline, merci de me recevoir.

  • Speaker #0

    Alors tiens, je vais te poser une petite question pour démarrer. Tu fais quoi dans la vie ?

  • Speaker #1

    Excellente question. Je vais te donner des indices. Mes clients, ce sont tous des entrepreneurs qui rencontrent des difficultés à développer leur activité. En gros... Ils s'éparpillent sur la partie commerciale et ils ont peur de prospecter. Par contre, ils ont trois points communs. Un, ils se lancent pour gagner en liberté. Deux, ils ont une expertise de métier très forte. Et trois, ils réalisent qu'ils ne savent pas comment trouver des clients après avoir lancé leur activité. Donc, comme tu l'as dit, je m'appelle Camille et j'ai créé Wondersale après 15 ans en direction commerciale, où mon quotidien, c'était de former des commerciaux juniors B2B dans des secteurs ultra concurrentiels. Et pour la petite anecdote, quand je suis sortie du salariat, je me suis formée au référencement naturel. Et dans ce cursus, la partie sur comment trouver des clients était quasiment inexistante. Et j'ai remarqué en fait tout simplement que c'était clairement la bête noire de tous les apprenants de cette formation. Donc en fait, c'est devenu une évidence que de proposer un parcours adapté aux indépendants. Et c'est comme ça que j'ai créé Wondersale, pour apprendre à prospecter et à vendre tout simplement.

  • Speaker #0

    Yes, superbe. C'est un très beau pitch que tu nous as fait là Camille.

  • Speaker #1

    Eh bien, tu vois,

  • Speaker #0

    ça se travaille carrément. J'adore ce pitch parce qu'on n'avait pas prévu, je ne t'avais pas dit que j'allais te poser cette question, j'ai eu l'idée juste avant. Et le pitch, c'est vraiment un des éléments clés de ta méthode, c'est comment tu fais pour présenter qui tu es, ton offre, ton entreprise, etc. Et là, tu viens de nous faire un pitch de folie. pour nous expliquer ce que tu fais, pourquoi tu es arrivé jusqu'ici et à qui tu t'adresses. Donc bravo, effectivement c'est quelque chose qui se travaille. Aujourd'hui donc on va parler de prospection et comme tu l'as dit très bien, il y a pas mal de personnes pour qui la prospection ce n'est pas inné. Alors qu'est-ce que tu peux dire de ça sur le fait de, est-ce qu'on est fait pour prospecter ou pas dans la vie ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai vraiment ma réponse là-dessus parce que c'est un sujet sur lequel j'ai beaucoup réfléchi. Ma conclusion, c'est que carrément, personne ne naît vendeur. En fait, les personnes qui sont bons vendeurs, en général, c'est des personnes qui n'ont pas le choix. Et en fait, c'est ça leur moteur. Ils n'ont pas le choix. Ils sortent. Ils se sortent les doigts pour vendre, en fait, tout simplement. Et tu vois, je vais te raconter l'histoire d'une commerciale qui s'appelle Pauline, qui est devenue aujourd'hui une très bonne amie. Coucou d'ailleurs, si tu nous écoutes. Et cette personne, c'est quelqu'un qui n'a pas fait d'études. C'est une des premières personnes commerciales que j'ai recrutées dans ma vie de directrice régionale à l'époque, où notre quotidien, c'était d'aller vendre des abonnements presse professionnels. Donc en gros... On se prenait une rue dans Lyon, j'habite à Lyon, on se prenait une rue dans Lyon et on allait voir tous les bureaux. Donc quand je dis tous les bureaux, ça pouvait être autant le salon de coiffure que le médecin, que l'agence d'intérim. Et en fait, pour chaque... corps de métier, on avait une revue professionnelle adaptée. Mais en plus de ça, on avait aussi une revue, comment dire, une revue pour grand public, tu vois. Donc, en gros, on est arrivé avec notre faire-valoir. En gros, bonjour, je viens vous vendre de la presse pro. Ah bah d'ailleurs, je vois que vous avez des salariés. Bah regardez, on a aussi de la presse perso. Et au final, on s'est apercevé que finalement, on vendait beaucoup plus de presse perso que de presse pro. Mais c'était ce truc de faire-valoir. Et pour boucler avec Pauline, donc Pauline qui n'avait pas fait d'études qui avait quitté le domicile familial à 16 ans en fait elle n'avait pas le choix que de vendre parce qu'elle avait des impératifs et cette fille elle était très douée et en fait elle était très douée mais voilà parce qu'elle n'avait pas le choix elle y allait, elle ne se posait pas de questions en fait c'était pas en mode est-ce que j'y vais ou je n'y vais pas dans tous les cas j'y vais parce que j'ai besoin d'argent voilà Et aujourd'hui, cette personne, elle est directrice régionale à son tour en présence intérim. Donc, c'est trop chouette. Et pour boucler aussi avec ta question, à la base, tu vois, dans ma vie de directrice commerciale, j'ai formé à peu près, j'ai recruté et formé une centaine de personnes à peu près. Et dans cette centaine de personnes-là, j'ai rencontré uniquement cinq personnes vraiment très douées, très douées pour cette compétence. Ou au final, c'était souvent des personnes. qui n'avaient pas fait des études de vente, mais c'était surtout des personnes qui n'avaient pas le choix et qui avaient la niaque. Et en fait, c'est ça qui fait la différence. C'est quand tu as la niaque, quand tu es tenace et que tu n'as pas peur de te prendre un nom et que tu réussis en fait à vraiment prendre de la hauteur et à te dire, ok, si ce n'est pas cette personne-là, ce n'est pas grave, je passe à la suivante. Et c'est ça qui fait que tu deviens bon en prospection. Et clairement, le seul moyen de progresser en prospection, c'est de s'entraîner. Et de ne pas le vivre comme des échecs. Et je sais que c'est dur. Quand j'étais... Mon Dieu ! Mon premier job de commercial, Céline, je pleurais tous les soirs. Pendant trois mois, je pleurais tous les soirs. Tellement c'était difficile. Mais c'était très formateur. Donc,

  • Speaker #0

    voilà. Oui, j'aime vraiment ce que tu dis parce que j'aime l'idée... En fait, si tu veux, la plupart de mes clients, et je pense que les tiens, c'est pareil, ils détestent ça. parce qu'ils se font une espèce de montagne de prospecter ou vendre. Pour eux, c'est des gros mots. Moi, je sais que je m'adresse à des formateurs, des formatrices. Elles ont leur expertise et tout. Mais dès que tu commences à leur dire, il va falloir que tu vendes ou que tu prospectes, mon Dieu, c'est presque si tu mettais le pied dans la porte comme les assurances. Les années 80, là, ou 90. Alors que ce n'est pas du tout ça. Et du coup, ce que je voulais te demander, justement, c'est quelle est, toi, ta définition de... de la prospection pour qu'on arrête aussi de faire une montagne de ça et de se dire qu'on ne peut pas faire ça parce qu'on va manipuler des gens.

  • Speaker #1

    J'adore ta question Céline, j'adore ta question parce que souvent, les clients ou mes prospects à qui je parle de la prospection, ils ont un déclic et j'espère que vous qui écoutez, vous allez avoir aussi ce déclic. c'est que la prospection, c'est tout simplement une rencontre entre un besoin et un service. Cette entrée en contact, elle est effectuée, il y a un échange. L'objectif n'est pas de vendre à tout prix, mais c'est simplement d'identifier s'il y a une brèche pour proposer, en tout cas, nous ce qu'on fait. Et en fait, tout simplement se renseigner. Si la personne à qui on parle, elle a ou pas un éventuel besoin. Si elle en a un, l'objectif c'est de détecter quel sera le meilleur moment pour elle de passer à l'action. Si elle n'en a pas, ok, ok. Il y a quelque chose qui est très important quand on prospecte, c'est de faire vivre à nos prospects une belle expérience. Et en fait... Quand nos prospects vivent une belle expérience, déjà, ils sont contents d'avoir rencontré une personne qui leur a forcément appris des choses, qui les aura fait un petit peu évoluer sur leurs propres interrogations. Et deuxième chose, c'est souvent que... Enfin, souvent. Non, je ne vais pas dire que c'est souvent. Non, ce n'est pas tout à fait vrai. Mais ça peut arriver de se faire recommander uniquement suite à un rendez-vous prospect. Et pour étayer ça, là récemment, ça m'est arrivé deux fois. Une personne qui n'a pas signé avec moi, on avait fait un rendez-vous, et elle en est déjà au deuxième client qu'elle m'envoie. Et c'est très puissant. Et si la personne, on repère qu'elle a ce besoin, mais qu'elle est sur une autre thématique en ce moment, en fait, ce n'est pas grave. C'est vraiment normal que les personnes ne vous attendent pas. Ce n'est pas parce que, entre guillemets, nous, on a notre entreprise. Il y a déjà une cliente qui m'a dit, « Ah, moi, je croyais que j'allais avoir mon numéro de sirète, et bingo, les gens, ça y est, j'allais commencer à travailler. » Alors ça, ça me fait souvent rire, parce que souvent, c'est… on se forme à un nouveau métier, on crée son sirète. Et puis c'est à partir de ce moment-là, on se dit, non, non, je n'ai pas de client. Alors que la logique voudrait de, on se forme, en parallèle de la formation, on commence à essayer de semer des graines ou du moins à se renseigner sur comment nos clients idéaux fonctionnent pour semer des graines et récolter de l'information sur comment on va réussir à diffuser ce qu'on fait au moins à notre premier cercle, puis notre deuxième cercle. Et puis après, aller dans la prospection dans le dur. Et je crois que je n'ai pas fini ma phrase.

  • Speaker #0

    C'est pas grave. Tout va bien. Dans ce que tu dis, ça m'a donné une idée. Je me dis, et si on arrêtait de parler de prospecter et on disait à la place connecter ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Moi, j'aime bien dire, en général, je dis rencontrer, mais que ce soit rencontrer, connecter, peu importe le mot, tant qu'à nous, ils nous parlent. Et, oui, qu'est-ce que je voulais dire ? Oui, c'est ça que je voulais dire, parce que ça, c'est important. En fait, voilà, la personne, en fait, quand nous, on est prestataire, personne ne nous attend. Les personnes, elles sont dans leur quotidien, elles ont leurs choses à gérer de leur côté, leur quotidien d'entrepreneur ou d'entreprise, et nous ne sommes la priorité pour personne. Ça, c'est vraiment quelque chose. Il faut se le mettre dans la tête. Et à nous de mettre toutes les chances de notre côté pour devenir la priorité de cette personne. Donc, en fait, prouver, on va dire, la porte d'entrée. La porte d'entrée qui fera que la personne, elle se dit, « Allez, là, c'est le bon moment, je peux y aller. » Et il y a aussi une erreur, souvent, que j'ai constatée. Je ne sais pas si tu l'as constatée aussi, mais c'est que les personnes, elles arrivent et elles veulent tout vendre. Tu vois, elles veulent vendre leur... package complet. Sauf qu'en fait, si le package complet est à 5000 euros et qu'on arrive, et qu'on ne finalement ne connaît pas trop la personne, avant de nous faire confiance sur un gros package comme ça, soit il faut très bien vendre, soit il faut des milliers d'avis clients qui fait qu'on a en gros, ça justifie notre expertise. Mais moi, en tout cas, dans le cas de mes clients, c'est des personnes qui sont dans le démarrage. Donc, quand on est dans le démarrage, on n'a pas trop d'avis client, on n'a pas trop confiance en soi. Donc, à ce moment-là, on se dit, quelle brèche je vais trouver. Donc, juste, on peut entrer par une petite prestation. Et une fois que la personne, elle nous a fait confiance sur cette prestation, on va pouvoir aller plus loin. Donc, en fait, je crois qu'il y a un vrai enjeu à trouver la porte d'entrée. Et même si on sait faire énormément de choses, il faut avoir l'humilité. de mettre ces choses-là de côté pour mettre en avant uniquement notre porte d'entrée.

  • Speaker #0

    Oui, dans ce que tu dis là, ce qui est intéressant, c'est le fait, en fait, le premier contact, le premier bonjour, la première poignée de main, c'est là où tout commence. Et je crois que c'était Coco Chanel qui disait ça, c'est qu'on a rarement l'occasion de faire une deuxième fois. une bonne première impression.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Oui, et en fait, je trouve que cette première poignée de main, qu'elle soit virtuelle ou réelle, on s'en fiche un peu, elle est hyper importante et c'est hyper important d'y mettre sa valeur dedans. C'est dans le sens où moi, en ce moment, je suis à fond dans la prospection, etc. Je connecte beaucoup sur LinkedIn. Et ce premier message que j'envoie, j'ai mis beaucoup de temps à le construire en fait parce que je veux insuffler tellement de choses dans ce premier message et en même temps, ça doit se faire en trois mots ou trois phrases, même pas. Et du coup, j'ai mis beaucoup, beaucoup de temps à le construire pour démarrer une conversation sans rien imposer parce que comme tu dis très bien, ce qui est important, ce n'est pas de vendre tout ce qu'on a à vendre, c'est vraiment d'abord d'aller écouter. le besoin donc De savoir exactement si la personne déjà, elle a un problème à résoudre, que nous, on peut résoudre. Et ensuite, quel est son besoin pour potentiellement l'aider. Donc là, on est en train de parler aussi tranquillement du parcours d'achat. Donc, ça va faire partie de la suite de l'entretien. Mais cette première porte d'entrée, elle est essentielle.

  • Speaker #1

    Ça me fait penser, ce que tu dis, en fait, à comment on va construire son attirail de prospection. et ça je voudrais en dire deux mots parce que c'est très intéressant ce que tu dis où tu dis j'ai passé beaucoup de temps à créer mon premier message enfin à créer mon message de setting, de prise de contact et ça j'encourage tout le monde peu importe le canal d'acquisition que vous choisissez, si vous choisissez d'envoyer des mails type, si vous choisissez de faire du réseautage que ce soit une fois de plus, virtuel ou dans la vraie vie merci que ce soit un mail type, une première prise de contact par mail, un message privé. En général, on passe, quand on s'y connaît un peu en commerce, on passe en général une heure, c'est à peu près le temps qu'on dédie, une heure à rédiger un pitch, une heure à rédiger un mail type. Quand on est moins aguerri, on peut doubler le temps, on peut passer deux heures, mais ce n'est pas grave parce que ce temps-là, c'est un investissement. parce que ce message, une fois qu'il est rédigé, on va pouvoir le réutiliser à toutes les sauces et pour tous les prospects. Parce que quand on connaît son client idéal, on va pouvoir aller le segmenter. Par exemple, on parle souvent du brise-glace, et on va pouvoir utiliser un message qui est pour tout le monde pareil, mais qui donne l'impression d'être ultra personnalisé. Et comment on fait ça ? C'est très simple. On se base, par exemple, je ne sais pas, sur « Ah bah tiens, j'habite la même commune. » Alors bon, évidemment, si on habite Paris, c'est moins... Je sais plus que tu habites à Paris. C'est moins impactant. Mais si on habite, par exemple, dans une petite commune, là, oui. « Ah bah tiens, j'ai vu que t'es entrepreneur, par exemple, dans cette petite commune. » Ou alors « Ah bah tiens, j'ai vu que tu es dirigeant dans l'industrie, dans cette commune. » « Ah bah tiens, je me demandais si toi, de ton côté, tu allais à des événements de réseautage. » As-tu trouvé ? trouver des événements de réseautage physique près de chez nous. Et ça, c'est une entrée en matière qui est naturelle, simple, sympathique, et la personne, il y a très peu de chances qu'elle ne nous réponde pas. Et en fait, quand on arrive à faire des entrées en matière simple, sympathique, et mine de rien, où on ne se fait pas griller qu'on prospecte, on maximise ses chances de réponse. Après, il faut être à l'aise avec cette histoire qu'on prospecte. Il y a une erreur qui est très courante. C'est de partir dans des discussions interminables et finalement, on n'arrive pas à qualifier si le prospect est intéressant, intéressé ou pas. Donc, je vous le dis, la qualification d'un prospect en message privé, c'est maximum 4-5 messages. Maximum. Si on va au-delà de ça, sachez que vous êtes dans une conversation qui ne va pas mener à grand-chose. vous partez dans une conversation certes très sympathique, vous allez peut-être vous faire un ami mais ça va être très dur de reboucler sur ce que vous proposez parce que vous allez vous sentir mal à l'aise, que maintenant que vous avez bien discuté, vous allez vous sentir mal à l'aise de reboucler sur « je te contactais parce que je voulais te proposer ça » et ça c'est assez fréquent. Donc en fait l'idée, une fois que vous avez fait ce premier message d'entrer en contact, vous pouvez aller plus loin et vous préparer vous préparez, on va dire, le deuxième, voire le troisième message. Parce que ce qui fait qu'on est bon en prospection, c'est qu'on anticipe les réponses des prospects. C'est un peu comme les échecs, où il faut toujours avoir deux ou trois coups d'avance. C'est-à-dire qu'on dit, ok, si moi j'envoie ce message-là, qu'est-ce que la personne peut me répondre ? Elle peut me répondre ça, elle peut me répondre ceci, ou alors elle peut me répondre cela. Si elle me répond ça, je réponds ça. Si elle me répond ceci, je réponds on. Si elle me répond cela, je réponds « hum » . Et c'est comme ça, en fait. Alors ça, c'est valable pour la prospection, mais c'est aussi valable pour l'entretien de vente. Et c'est ce qu'on appelle communément des réponses aux objections.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, du coup, est-ce qu'on pourrait parler justement du parcours du client ou du prospect jusqu'au moment où il devient client ? Parce que finalement, On va aller amener notre prospect dans un espèce de tunnel. Est-ce que tu pourrais nous détailler justement les étapes clés ? Et tu nous parles de l'attirail de prospection. Donc, quel est l'attirail qu'il faut avoir pour être dans ces étapes clés ? Et là, je pense qu'on aura vraiment un gros paquet.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement, il y a beaucoup de choses à dire. Alors, en prospection, il y a énormément d'outils à notre disposition. Je vais vous en donner quelques-uns. L'idée n'étant pas forcément d'utiliser tous les outils, mais surtout de… trouver les outils qui sont le plus adaptés à vous, votre résence avec ces outils, tout en vérifiant que votre cible est réceptive à ces outils. Je vous donne un exemple que vous allez tout de suite comprendre. Si vous prospectez des boulangeries, et que vous espérez envoyer des messages privés sur LinkedIn, je ne suis pas sûre que vous êtes au bon endroit. Donc, vraiment, déjà vérifier la cohérence entre la cible et le canal qui est choisi. Après, dans l'attirail de prospection, l'attirail de prospection, moi, ce que je préconise à mes clients, c'est avoir un pitch. Un pitch où, quand on rencontre des gens, que ce soit en milieu réseautage pro ou juste par exemple un mariage ou dans un dîner, juste avoir un pitch qui est prêt à la réponse « Et toi, tu fais quoi dans la vie ? » En fait, l'objectif de ce pitch-là, c'est de réussir à ce que les gens en face qui écoutent fassent des liens, soit pour eux, pour l'entreprise pour laquelle ils travaillent, ou soit pour des mises en relation. Première chose. Deuxième chose, potentiellement un mail type. Si, encore une fois, on a envie de prospecter par mail, alors il y aura toujours les haineux qui diront « mais le mail est mort, le mail est fini » . Peut-être qu'il est fini, mais tant mieux. Penser que c'est fini comme ça, ça laisse la place à ceux qui l'utilisent. Ce mail, il peut servir de faire valoir pour des personnes qui veulent aller prospecter en physique ou par téléphone. Parce que c'est très dur de faire un premier contact à froid. Donc en fait, ce mail type, vous allez l'envoyer. Et ensuite, quand vous allez prospecter par téléphone, vous allez être capable de dire « bonjour, je vous appelle par rapport au dernier mail que j'avais envoyé à monsieur machin sur tel sujet » . Et en fait, ça va vous insuffler naturellement une confiance parce que vous êtes un peu en contact avec cette personne, même si la personne ne vous a pas répondu. Vous, ça vous arme mentalement pour oser y aller. oser décrocher le téléphone ou oser aller se présenter. Alors là, évidemment, ah bah non, j'ai pas reçu, ah bah non, j'ai pas lu. Oui, bah, je vous explique en deux mots, voilà ce que le mail disait. Fin de l'histoire. Ce qu'il faut pas faire, c'est, ah bah, je vous le renvoie. En fait, on le sait, on le sait d'avance qu'il va pas forcément avoir été traité ce mail, mais c'est pas grave. Et dans le meilleur des cas, il aura été lu, et dans le meilleur des cas, si la personne, elle a un problème qui est douloureux, urgent, reconnu à cet instant-t, elle pourra vous dire, ah bah ça alors vous tombez bien et ça je vais étayer ça sur un cas moi qui me concerne, j'ai quelqu'un qui m'a prospecté récemment alors pas avec un message qui était assez dingue il n'était pas dingue ce message de prospection en revanche il touchait exactement mon point du moment et je lui ai répondu à cette personne, écoute tu tombes bien parce que je cherche justement une personne comme toi pour m'aider sur ce sujet là explique-moi un petit peu comment tu fonctionnes. Et c'était terminé. Cette personne, si elle me l'avait envoyée il y a 4 mois, 5 mois, honnêtement, je ne suis pas sûre que j'aurais répondu. Donc, voilà, le mail type. Le pitch de réponse. Alors oui, on disait, le pitch, tu fais quoi dans la vie ? Il y a aussi le pitch de tour de table. Si on fait du réseautage, qui est un petit peu différent, qui peut être travaillé. Il y a le mail type. Il y a le message privé. il y a les réponses aux objections pour la prise de rendez-vous. Ça, dans l'attirail de prospection, je vous conseille vraiment de le répondre. 80% du temps, on reçoit les mêmes objections. Je ne suis pas intéressée, je n'ai pas le temps, je n'ai pas le budget, j'ai déjà quelqu'un en interne. C'est à peu près globalement déjà, si on sait répondre à tout ça, on n'est quand même pas trop mal. Donc, il y a ça. Et ensuite, pour initier sa prospection, vraiment ce que je… conseil c'est déjà mettez vous à l'aise avec le fait que votre première prospection elle sera certainement loupé Voilà. Dédramatisez-vous de l'objectif. Prenez ça comme un test. En mode, de toute façon, je vais foirer. Oublie que tu n'as aucune chance. Fonce, parce que de toute façon, tu vas foirer. Dans le meilleur des cas, ça va fonctionner. Dans le pire des cas, tu te seras peut-être ou pas ridiculisé. Au pire, ce n'est pas grave. On s'en fiche. Donc, il faut être à l'aise avec ça. Je vais vous raconter quand même une petite anecdote. C'est que les commerciaux, donc les gens dont c'est le métier, quand... on se lance en prospection terrain quand on se dit, ben voilà, là on doit aller dans cette zone industrielle proposer notre service. Souvent ce qu'on fait, c'est qu'on cible l'entreprise qui est en fait pas tout à fait dans la cible, on y va et c'est notre prospection de chauffe. Et c'est très souvent que les commerciaux quand c'est la chauffe, on la loupe ou on n'est pas forcément pertinent, enfin on n'est pas au max on va dire, sur cette première prospection. Et souvent, c'est une petite blague récurrente entre commerciaux. Si on fait de la prospection en groupe, il y en a un qui se prend cette partie de la zone et l'autre partie de la zone. Allez, on se fait notre premier, puis on se débriefe. Bon, on ressort deux minutes après, on s'est foiré. Et par soi, on est surpris. Et en fait, ça marche. Et pire que ça, on s'attendait avec l'objectif d'obtenir un rendez-vous. Et en fait, coup de bol, parce que dans la prospection, il y a une petite partie de chance. On arrive au bon moment, au bon endroit, avec la bonne personne. Et là, coup de bol. la personne qu'on cherchait, elle rentre en même temps que nous dans l'entreprise, on lui demande qu'on a besoin de parler à telle personne parce que nous, voilà ce qu'on fait ah bah c'est moi, écoutez je vous explique en deux mots et la personne, allez je vous offre un café, j'ai 30 minutes à vous accorder, et en fait on est là et on déballe, voilà, et en fait il y a en prospection alors oui il y a une petite part de chance, mais il y a aussi une très bonne nouvelle, c'est que plus on maximise notre présence et nos points de contact plus on a de chance de maximiser ses coûts de chance.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis. Tiens, alors, je sais que toi, tu n'aimes pas le marketing. Tu n'es pas fan du marketing, mais quelque chose qui peut être vraiment aidant, et donc là, je vais un peu prêcher pour ma paroisse, quand tu fais de la prospection, c'est quand la personne, elle te connaît déjà, qu'elle a déjà identifié ce que tu fais, et qu'elle s'est déjà identifiée. comme faisant partie de clients potentiels. Qu'elle se dit, tiens, si j'ai besoin, je la contacterai. Et en fait, tout ça, c'est vraiment le rôle du marketing qui va venir apporter des couches supplémentaires dans ta prospection parce que le jour où tu vas te dire, coucou, c'est moi, je fais ça. Ah mais oui, je vous ai déjà vu sur LinkedIn ou je vous ai déjà écouté ou je vous ai vu sur un article de presse ou quoi. Là, forcément, la connexion se fait directement. C'est là où le marketing et la communication vont venir vraiment appuyer sur les ventes. Moi, personnellement, c'est ce sur quoi je m'appuie, c'est-à-dire que je vais vraiment contacter des gens qui savent plus ou moins déjà ce que je fais ou je vais connecter avec eux pour attirer leur attention. Et puis, au bout d'un moment, avec mon marketing, ils vont pouvoir se dire « j'ai super envie de bosser avec elles » . Alors, je retiens dans ta phrase ce que tu as dit oublie que t'as aucune chance, au pire ça peut marcher ça j'adore, je pense que je vais le mettre dans le descriptif de l'épisode parce que en fait c'est un jeu c'est vraiment un jeu au début on se crame tout le temps et ce que tu dis sur les commerciaux qui démarrent et qui font leur petit tour de chauffe très souvent quand on se met à prospecter, moi personnellement c'est ce que je faisais quand j'étais salariée je me disais bon ben là j'ai une liste de 20 à appeler, bon ben tu sais que les 3 premiers ça va rien donner donc ... C'est exactement ça. Oui, bonjour. Tu n'as aucune chance.

  • Speaker #1

    Je voulais parler à... Ben non, il n'est pas là. Ah d'accord, au revoir.

  • Speaker #0

    Merci, bisous.

  • Speaker #1

    Est-ce que j'ai fait toute la parole ?

  • Speaker #0

    Ça me fait penser aussi, tu sais, aux accords Toltec. Moi, j'adore les accords Toltec. Et il y en a un des accords Toltec qui dit ne prends rien personnellement. Et en fait, c'est exactement ça. Les gens, ce n'est pas parce qu'ils te disent non qu'ils te détestent ou qu'ils ne vont plus jamais te parler. Parce qu'il y a vraiment des croyances comme ça à lever là-dessus.

  • Speaker #1

    Et surtout, que toute prospection loupée peut être rattrapable. Il y a souvent quelque chose qui est revenu de la part de mes clients qui me disent « j'ai peur de le prospecter parce qu'avec ce prospect, je n'ai pas envie de me griller » . Vraiment cette formulation de se dire, la première prise de contact, si je la foire, mais en gros je loupe ma vie. Alors sachez que oui, une prospection qui est loupée de prime abord, bon ce n'est pas de bol, mais ça arrive à tout le monde. Là vous avez deux choix. Soit vous laissez passer du temps, et en fait la personne en vrai, c'est probable, très probable qu'elle ait oublié. Ou soit vous revenez avec l'humour.

  • Speaker #0

    Bon, je vous ai contacté, en fait, je ne vais pas vous cacher, j'étais un petit peu stressée parce que j'aime beaucoup ce que vous faites et j'ai très envie de travailler avec vous. Non, mais tu vois, et en fait, quand on met de l'émotion sur ce qu'on a vécu, la personne, en fait, si elle est empathique, elle va potentiellement répondre et potentiellement être aussi plus ouverte. Donc ça, c'est vraiment un point essentiel et ça aussi fait écho. à ce que tu disais par rapport au marketing et les couches, les points de contact que tes prospects ont. Et je vais boucler avec ta question à la base qui était quel était le parcours d'achat, de vente. C'est en fait la relance. La relance, qu'elle soit marketing ou commerciale, elle est indispensable. Elle n'est pas optionnelle. C'est une obligation. Sachez que si vous ne relancez pas, vous ne vendrez pas. La relance, c'est tout simplement prendre des nouvelles. Prendre des nouvelles sur le contexte de votre prospect. En fait, vous enquêter pour savoir où en est le prospect. Quel sera le meilleur moment pour lui de passer à l'action avec lui ou pas d'ailleurs ou peut-être jamais. Mais au moins, une chose est sûre, c'est que si vous relancez, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réussir et surtout, vous n'avez pas de regrets. En prospection, mais ça, que je dis ça à mes clients ou anciennement les équipes de vente que j'accompagnais, ce qui est indispensable, c'est de ne pas de ne pas avoir de regrets. Si vous sortez d'un rendez-vous ou d'une prospection et vous vous dites « Oh là là, j'ai l'impression que j'aurais pu dire ça » , eh bien, tu sais quoi ? Retourne-y. « Comment ça, j'y retourne ? » « Ben oui. Ah ben, en fait, tout à l'heure, on a parlé, j'ai oublié de vous dire ça et ça me semblait important. » Très simple. Vous n'êtes pas lourd. Et d'ailleurs, c'est une bonne façon de relancer parce que quand on relance, ce qui est important, c'est d'apporter de la valeur. Et souvent... Quand je fais des masterclass ou que j'interviens dans des communautés d'entrepreneurs, je parle beaucoup de la relance. Et souvent, les personnes disent « Ah bon ? Ah bon, il faut relancer plus d'une fois ? Un seul message, ça ne suffit pas ? » Et ça, c'est pour ça. Mais je veux diffuser à la terre entière. En fait, vous n'êtes pas lourds si vous relancez, enfin, si vous prenez des nouvelles. Voilà. Prenez simplement des nouvelles. Mettez-vous à l'aise avec ça.

  • Speaker #1

    Oui, alors d'ailleurs, dans la tiraille, je pense qu'il faut préciser qu'avoir un outil de suivi, moi, par exemple, je préconise Trello. Je ne sais pas toi si tu as un outil que tu préconises, mais pour justement savoir à quel moment, si quelqu'un te dit, rappelez-moi dans six mois, parce que pour l'instant, je n'ai pas le projet, il faut que dans six mois, tu le rappelles. Et ça, il faut que tu t'en souviennes.

  • Speaker #0

    Oui, alors, oh là là, mais merci de mettre le point là-dessus. Alors, en outil, Trello, c'est vrai qu'il est très bien pour la gestion de projet et je trouve personnellement, alors ça dépend de son business si on a un business où on n'a pas besoin d'énormément de prospects dans son pipe, ça peut faire l'affaire quand on commence à rentrer beaucoup de prospects je vais avoir tendance à conseiller alors pour des entrepreneurs qui démarrent, honnêtement des outils gratuits parce qu'il y en a où ça fait le taf, en outils gratuits il y a alors notion ... Il y a notion avec un CRM que j'ai customisé. Si tu veux le transmettre, ce CRM que j'ai customisé selon un cycle de prestations de service B2B, si tu veux le transmettre dans l'épisode, franchement, je te donne le lien et je l'offre avec plaisir avec une petite vidéo explicative de comment ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Je vais mettre un descriptif de l'épisode avec plaisir.

  • Speaker #0

    Oui, donc ça, le notion. Il y a un outil comme Henri aussi. qui est gratuit, qui fonctionne très bien. Et il y a aussi les Google Tasks, les tâches de l'agenda Google pour la prospection. En fait, quand on prospecte beaucoup de personnes, on ne va pas nécessairement rentrer tous les prospects dans son CRM parce que c'est beaucoup de temps perdu. Moi, ce que je préconise, c'est de rentrer les prospects qualifiés dans le CRM. Donc, quand je dis prospect qualifié, où il y a un minimum, un indice, une intention d'achat futur. Donc, une prise de rendez-vous, on va dire un prospect qui a déjà bien amorcé. Ok ? Avant cette période-là, tu as tout à fait raison, Céline, de préciser que ces prospects, il ne faut pas les oublier. Donc, là, les tâches, les tasks de Google, calendars sont vraiment très pratiques parce que en fait si vous ne réalisez pas votre tâche en fait, elle va s'épingler automatiquement dans votre agenda au fil des jours. Donc, en fait, de la sorte, vous n'oubliez aucune tâche. Dans ces tâches… Alors là,

  • Speaker #1

    je suis fan de ce que tu dis. Je suis vraiment hyper fan de ce que tu dis parce que j'adore Google. Et justement, je n'ai pas d'outil pour l'instant qui me permet justement… Parce que pareil, je les mets dans mon CRM une fois que j'ai un rendez-vous. Et avant ça, alors j'étais sur Trello, mais ça ne me va pas. J'avais… du coup Google Tasks mais merci je vais faire ça tout de suite après l'enregistrement je suis trop contente et en plus tu as un champ où là je vais vraiment vous conseiller d'aller mettre du détail donc

  • Speaker #0

    quand je dis du détail par exemple 21 février après vous trouvez votre langage mais ça peut être M1 M1 c'est votre premier message parce que vous savez que c'est toujours le même donc c'est M1 23 février M1 M2, quand on commence à récolter de l'information, 27 février M3 m'a dit que pour l'instant elle s'occupe de son identité visuelle donc là M7 lui demandait depuis quand elle a commencé à travailler ce sujet et comme ça on connait déjà l'intitulé de notre prochaine relance et en fait on collecte des informations et en fait au fur et à mesure On va rajouter justement ces petites couches M1, M2, les messages. Après, les commerciaux, souvent, on met MV pour message vocal, NRP ne répond pas, sms, pour vraiment réexpliquer le détail des échanges précédents. Donc ça, c'est avec Google Tasks. Il y a autre chose qui peut bien fonctionner si vous êtes très adepte des réseaux sociaux. C'est sur LinkedIn, dans la messagerie LinkedIn, vous avez la possibilité de mettre des étoiles aux personnes. Quand vous leur mettez des étoiles, en fait, vous signifiez que vous les mettez en favoris et ces personnes-là vont venir dans un dossier, dans un dossier de favoris dans la messagerie LinkedIn, ce qui vous permet en un coup d'œil d'avoir vos prospects que vous avez identifiés, les prospects qui sont les plus chauds. Et après, vous pouvez repartir de cette base de messagerie LinkedIn pour… à aller recontacter ces personnes-là. Et dernière chose, il y a une extension. Donc là, on est sur de l'outillage. Moi, je ne préconise pas de démultiplier les outils. En revanche, si vous avez votre espace de travail sur Notion, vous avez une extension qui s'appelle Save to Notion. Et là, quand vous êtes sur LinkedIn, vous activez cette extension et en fait, ça épingle un petit bouton bleu, Save to Notion. Et en fait, les profils, vous pouvez les sauvegarder. dans votre espace notion. L'idée n'est pas forcément, enfin moi je déconseille vraiment de démultiplier tous les outils pour faire simple, pour être efficace. En tout cas, choisissez celui qui vous convient le mieux. Moi, ce que je préconise à mes clients, c'est les tasks Google pour des prospects froids. Et dès que ça devient chaud, on les rentre dans notre CRM. Enfin, dès que ça devient chaud, dès que ça devient tiède.

  • Speaker #1

    Ok, super. Merci Camille, parce qu'alors là vraiment, on est sur du pratico-pratique et même moi, je vais mettre en place ce que tu m'as dit là. Alors du coup, on a la porte d'entrée, on a la relance et enfin ça y est, on a pris rendez-vous avec notre prospect et on va passer justement à la session vendre. Alors, qu'est-ce que tu peux nous dire de cette étape-là ?

  • Speaker #0

    J'adore, c'est mon étape préférée. Alors, il y a déjà une étape préliminaire avant le rendez-vous de vente. C'est-à-dire qu'avant le rendez-vous de vente, on peut récolter des informations et on peut semer des signaux positifs pour tout simplement sécuriser notre rendez-vous. Il n'y a rien de pire qu'un échange avec un prospect quand le prospect ne sait pas qu'il est prospect. Personnellement, ça m'est déjà arrivé. Alors, non pas moi en tant que vendeur, mais en tant que prospect, ils ne savaient pas qu'il était un prospect. C'est-à-dire que j'étais en règle. Je vous raconte cette anecdote parce que je trouve que c'est très parlant. C'est très parlant pour les personnes qui ont peur de prospecter. Genre, ah bah tiens, on pourrait se faire un café. Ben oui, on peut se faire un café, mais dans quel but en fait ? Donc, je me suis retrouvée, j'avais fait du réseautage avec une personne et j'avais connecté avec une personne vraiment que, tu sais, je ne peux pas t'expliquer une personne que je trouvais très sympathique. Et cette personne était venue une fois au réseautage, on continuait à s'échanger un peu sur LinkedIn, et puis une fois elle me dit « Ah bah tiens Camille, ça te dit, on va se prendre un petit café à Lyon, ça pourrait être sympa de parler, de se voir. » Je lui dis, écoute, avec plaisir, moi, j'ai un événement de réseautage tel jour. Donc, si tu veux, on se prend un petit café juste avant. Donc, moi, j'étais vraiment, j'arrivais en mode, je vais voir quelqu'un que j'apprécie. Et là, comme je n'étais pas prête à me faire prospecter, je n'étais pas dans cet état d'esprit-là. Et elle, en fait, elle ne savait pas comment aborder la chose parce qu'en fait, ce n'était pas clair. En fait, ce n'était clair pour personne. Donc, si tu veux, elle était là, toi, comment tu vas, Camille ? Ah, ben oui, écoute, ça va, je vais faire le réseautage. Et puis, toi, alors ? raconte-moi un peu où tu en es. » Donc, elle me raconte là où elle en est et tout. Puis, à un moment, je vois qu'elle me dit, mais peut-être au bout de 15-20 minutes, quoi. « Ah, Camille, ben oui, j'ai vu ce que tu fais sur LinkedIn, c'est vraiment génial. Tu sais que tu pourrais mettre des illustrations sur ton profil LinkedIn ? » Parce que franchement, ça fait la différence, ça fait vendre. « Mais comment ça ? Qu'est-ce que tu veux dire par là ? » Et en fait, la nana était illustratrice. Et là, j'ai compris avec cette question qu'en fait, elle me prospectait. Et là, je lui ai mis un stop tout de suite. Je lui ai dit, écoute, oui, peut-être, moi, je n'avais pas compris. En gros, si tu m'avais dit que c'était ça, je t'aurais dit tout de suite que ce n'était pas ma priorité. Alors, peut-être plus tard, mais pas tout de suite. Et ça t'aurait évité de perdre du temps. Et là, elle se sentait un peu bête. Mais bon, après, moi, je n'étais pas... je ne vais pas m'échanter avec elle si tu veux, mais je vais juste expliquer.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as fini par lui vendre une prestation pour apprendre à prospecter ?

  • Speaker #0

    Écoute, ça m'a effleuré l'esprit. Ça m'a effleuré l'esprit. Et en fait, c'est quelqu'un qui s'était engagé avec une personne qui a, je ne sais pas combien, de milliers et de milliers de followers. Mais c'est aussi une personne qui cueille un peu les gens. C'est horrible à dire, mais un peu perdue dans leur parcours. entrepreneurial où il y a une très très forte promesse. En gros, je te prends par la main et tu vas voir, ça va marcher. Et en fait, maintenant, je me suis aperçue que chez cette personne, ça ne marchait pas du tout.

  • Speaker #1

    Là, tu soulignes quand même un point hyper intéressant et hyper important. Et je pense qu'il faut vraiment oser en parler. C'est l'éthique dans ce travail. Et on peut vendre, on peut prospecter, on peut faire des pitches de vente, etc. à partir du moment où c'est fait avec les bonnes valeurs, la bonne éthique, etc., c'est le jeu, en fait. Si on a des business, on est tous là pour faire du business. Je veux dire, moi, je ne me casse pas les pieds à publier tous les jours sur LinkedIn, et toi, c'est pareil, Camille, pour le plaisir, quoi, parce qu'il y a d'autres choses qui nous font plaisir dans nos vies, j'imagine, et on est vraiment là pour faire du business, mais ça n'enlève pas les valeurs qu'on peut avoir, la qualité du travail qu'on peut faire, etc. Et... On n'est pas là pour bananer les gens. Je ne sais pas comment expliquer les choses que tu veux dire.

  • Speaker #0

    C'est très clair. C'est très clair. C'est juste, on est là pour faire du business. En revanche, on génère du business avec éthique. C'est-à-dire qu'on ne va pas vendre à quelqu'un. Je pense que c'est pareil. On ne va pas vendre à quelqu'un qui nous dit « Non, non, je n'ai pas le budget, ça me met dans le rouge, c'est ma dernière chance. » Alors, si je suis ta dernière chance, probablement que c'est problématique. Ou alors… c'est notre rôle, après on n'est pas non plus responsable des décisions des gens, mais en tout cas c'est notre rôle de prévenir les personnes que en gros on n'a pas de baguette magique en fait pour faire décoller leur business en revanche on va leur donner une méthode, des outils à appliquer, s'ils les appliquent, ils maximisent leur chance de réussite, s'ils ne font rien il y a peu de chances que ça tombe du ciel comme ça et pour en revenir avec cet entretien de vente c'était la question initiale c'est de se dire en fait un entretien de ronde ça se prépare donc il y a une trame à respecter et cette trame franchement je vais vous la donner parce que je vois une erreur qui est très très très fréquente c'est de parler de soi et de son parcours avant toute chose Voilà. Donc là, la personne, elle va s'enliser. Ça, je l'ai vu il n'y a pas longtemps avec un client que j'ai accompagné à un rendez-vous. Oui, en 1990, je travaillais chez telle entreprise, j'ai pu après ce moment. Alors, tu n'es pas en entretien d'embauche. Donc en fait, là, ce qui se passe, c'est que les personnes s'en fichent. Les personnes sont là pour parler d'elles, de leurs problématiques. Les meilleurs entretiens, c'est ceux où finalement, la personne qui est prestataire va parler 20 ou 30 % à peu près. Et le reste du temps, c'est au prospect parler. Parce que le prospect, c'est un temps pour lui, le temps qu'il n'a pas l'habitude de prendre pour lui, et c'est un temps où il va cheminer. À nous, en tant que prestataire, de le mettre sur la voie. Donc, comment on va faire pour le mettre sur la voie ? En gros, on va lui poser des questions. Cette phase d'écoute, elle dure à peu près 30 minutes. Alors, 30 minutes, si c'est un entretien d'une heure, ça va durer à peu près une trentaine de minutes. Donc, on va le faire parler. On va bien comprendre les questions. Donc, moi, ce que je vous encourage à faire, c'est lister les questions qui vous seront utiles pour déterminer si votre offre correspond aux besoins du prospect. Alors, normalement, si vous avez bien fait le job avant, le prospect est qualifié. normalement vous le savez mais en tout cas vous pouvez avoir des questions type genre voilà dites-moi plus sur votre projet ok bah là aujourd'hui vous en êtes où sur tel sujet ok bah si vous travaillez ça vous espérez ça va vous amener à quel résultat et en fait l'objectif c'est de comprendre le contexte global du prospect on peut aussi demander qu'est-ce qu'un prospect attend de notre prestation d'une prestation comme la nôtre On peut aussi demander si la personne a déjà essayé par le passé de résoudre cette prestation. En fait, l'objectif, c'est vraiment ce besoin. Donc, l'objectif, c'est vraiment de comprendre le contexte global du prospect. Et une fois qu'on a bien compris, on dit « Ok, si j'ai bien compris, je reformule. Voilà, si j'ai bien compris, c'est là et tu veux aller là. Est-ce que c'est bien ça ? Oui. Ok. Donc, puisque c'est bien ça, ce que je te propose, je me présente. Je te présente mon entreprise et je t'explique. » Comment j'interviens chez mes clients qui ont les mêmes défis que toi ? Et là, on va présenter notre offre. Et là, l'offre, en fait, elle va être... Elle va découler de source puisqu'on a déjà fait le point avant. Donc, en fait, globalement, on suit toujours la même trame, mais on va orienter les arguments. On va mettre en avant les arguments en fonction de ce qu'on a détecté chez le prospect pour arriver à la phase de présentation du prix. demander à la personne ce qu'elle pense du prix et ça c'est vraiment l'objectif quand vous êtes quand vous êtes en entretien de vente vous avez la chance d'être avec votre prospect donc votre objectif unique c'est d'aller afficher le prix vous devez donner un prix et même ceux qui me disent ouais mais moi je fais des sites web alors je peux pas forcément donner un prix vous pouvez toujours donner une fourchette vous pouvez toujours dire que vous avez fait un site vous avez fait un projet pour quelqu'un qui a à peu près les mêmes besoins similaires et donner une fourchette. Et en fait, quand… Moi,

  • Speaker #1

    je dis toujours, si tu n'as pas un prix à annoncer, c'est que tu n'as pas d'offre. Très souvent, c'est ça qui est clair. Très bien.

  • Speaker #0

    Oui, tu as bien raison. Tu as bien raison. Et en fait, notre prospect, notre rôle, c'est de se dire, OK, je le prends avec son contexte et je vais l'orienter sur l'offre qui lui correspond le mieux. et pendant cette phase d'entretien aussi il ne faut pas faire de supposition et surtout sur la supposition du budget en gros, où on a peur que la personne n'ait pas le budget, du coup on va l'orienter vers la solution la moins chère mais je veux aussi rassurer sur ce fait là, c'est que déjà au début quand on se met à prospecter, c'est difficile donc en fait On va peut-être se louper sur les premiers, deuxièmes, troisièmes. Et en fait, il va suffire d'une fois qu'il va passer où la personne va dire « Ah, en fait, je peux. » Et en fait, ce qui est important, c'est qu'il va falloir proposer, par exemple, son offre premium si on a identifié que c'était vraiment cette offre qui était l'offre la plus adaptée au prospect. Et là, si la personne nous dit « Bon, en fait, non, c'est trop cher. Là, je n'ai vraiment pas le budget. » Là, on va pouvoir proposer des solutions alternatives. Donc ça va être par exemple des facilités de paiement, de l'étaler. Et si malgré tout c'est toujours trop cher, on va pouvoir orienter la personne vers une offre qui va être moins complète, mais qui va permettre à la personne d'initier le démarrage de cette prestation. Et en fait, comment on va aussi construire ces offres ? On va se dire, ok, mon offre. que je veux vendre le plus, c'est celle-ci, mais il me faut une solution de repli pour mes clients qui n'ont pas le budget. Ce qu'on appelle le downsell.

  • Speaker #1

    Bon, c'est passionnant. Ça fait déjà quand même un bon moment qu'on est en train de parler. Tu nous as partagé tellement de pépites, d'astuces. Vraiment, tu nous as... Vraiment top. Merci beaucoup Camille pour toute cette valeur que tu nous as apportée. Alors, juste pour terminer, pour conclure, est-ce qu'il y aurait... trois pépites que tu pourrais nous partager rapidement. Pour ceux qui sont prêts à se jeter dans la prospection.

  • Speaker #0

    Alors, tu me prends un petit peu au dépourvu, parce que des pépites, il y en a énormément. Première punchline, je vais essayer de vous donner des punchlines. Première punchline, dans l'inaction, rien ne se passe. Deuxième punchline, un petit effort de préparation évite un gros effort de réparation. Et troisième punchline, la prospection. C'est un jeu auquel il faut gagner plus souvent que perdre. Et avec ces trois punchlines-là, vous pouvez déjà, je pense, initier votre prospection de façon sereine.

  • Speaker #1

    Ultra puissant. Merci encore. Alors Camille, on arrive à la fin de cet épisode. Encore merci. Je te l'ai dit déjà dix fois, mais ce n'est pas grave. Où on peut te trouver ? comment on fait pour travailler avec toi ? Dis-nous tout.

  • Speaker #0

    Je te remercie pour cette question, Céline. Je voudrais quand même prendre un moment pour te remercier sincèrement de m'avoir accueillie dans ce podcast parce que souvent, on pourrait croire qu'en fait, les personnes sont concurrentes parce qu'on a la même cible. Au final, ce qui est un petit peu notre cas, on peut avoir la même cible. Et en fait, je trouve ça très honorable et très puissant, en fait, de donner la parole à des, entre guillemets, concurrents. indirecte parce qu'en fait, c'est là où on se dit qu'on a tout compris en fait. Ensemble, on est plus fort et moi, je suis sûre que si j'identifie chez un de mes clients qu'en fait, il y a un sujet qui est un peu plus chez toi, je pourrais te recommander et potentiellement vice-versa à des moments business parce qu'en fait, on intervient chez nos clients à des moments du business qui ne sont pas les mêmes. Qui ne sont pas les mêmes. Voilà. Donc déjà, merci pour ça. Ensuite, on peut me trouver sur LinkedIn. à Camille du Malanet parce qu'effectivement je publie régulièrement j'ai lancé ma newsletter que j'ai appelée la Wonder Letter où l'objectif c'est une newsletter mensuelle qui donne un petit défi de prospection aux personnes qui la suivent pour passer à l'action qui donne aussi des tips très actionnables de prospection et de vente ensuite j'ai mon site web wonder-sel

  • Speaker #1

    et au niveau de mes offres je ne sais pas tous les liens dans les descriptions c'est super gentil et ensuite et je ne sais pas si je peux parler juste de mes offres mais bien sûr attends on n'est pas là pour dire les canadiens dis-nous

  • Speaker #0

    comment on fait pour travailler avec toi c'est gentil Céline en fait j'ai une offre de formation commerciale là qui vraiment s'adresse aux entrepreneurs qui débutent et qui veulent enfin alors qui débutent non pas forcément dans leur activité mais qui débutent dans leur prospection. Ce que je veux dire par là, c'est quatre piliers axés sur le développement commercial. Un pilier qui va être autour de la stratégie de développement commercial. Le deuxième pilier, l'attirail pour prospecter. Le troisième pilier, l'attirail pour convertir. Et le quatrième pilier, l'organisation de la prospection dans son quotidien d'entrepreneur. Donc ça, c'est pour la partie formation. Et d'ailleurs, qui est finançable, OPCO et CPF. Et la deuxième offre, c'est une offre de coaching commercial où l'entrepreneur, en général un peu plus avancé, arrive avec une problématique, un défi qu'il a réussi à identifier lui-même. Et s'il n'est pas identifié, je l'aide dans ce sens. Et souvent, quand il arrive avec son défi, je lui en trouve quand même deux ou trois sous-jacents. Mais en tout cas, l'objectif, c'est d'accompagner de façon très efficace et puissante sur un objectif identifié.

  • Speaker #1

    Voilà. Super. Je mettrai bien tous les liens dans la description, y compris le lien d'une notion que tu partages également. Et sinon, j'espère que vraiment cet épisode vous a plu. Je tenais énormément à faire cet épisode parce que je sais que c'est difficile pour les gens qui nous écoutent de prospecter, de vendre et tout ça. Tu nous as donné tellement d'astuces et je pense qu'avec cet épisode, en tout cas, j'espère que les gens vont changer d'avis sur... la vente. Donc, merci beaucoup et moi, je te retrouve la semaine prochaine pour le prochain épisode. À bientôt et merci de ton écoute. J'espère que cet épisode t'a plu et si c'est le cas, je t'encourage à déposer 5 étoiles ou un commentaire sur ta plateforme de podcast préférée. Mais tu peux faire encore mieux en partageant cet épisode à ta collègue formatrice que ça pourrait aider. Et si tu as envie d'aller plus loin, tu retrouveras toutes mes ressources gratuites. Les liens vers mes formations en ligne et les détails de Binning, mon accompagnement individuel guidé, mentoré et ultra complet dans le descriptif de l'épisode. Sinon, tu peux me retrouver tous les jours sur LinkedIn et m'envoyer un message privé parce que j'aime infiniment recevoir vos messages et papoter avec vous. À la semaine prochaine !

Description

Atelier Offert : La Méthode que personne
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Bienvenue sur Le FIL, le podcast qui accompagne les formatrices et formateurs indépendants à créer, vendre et développer leurs propres formations en toute liberté. 🎙️

Chaque semaine, je partage avec toi des conseils pratiques, des stratégies éprouvées et des inspirations concrètes pour t’aider à atteindre tes objectifs professionnels tout en respectant tes 3V : ta Vie, ta Vision et tes Valeurs.


Au programme de cet épisode :

Dans cet épisode, j'ai invité Camille DUMALANEDE qui est formatrice, coach et mentore en stratégies commerciales pour les indépendants et dirigeants de TPE en B2B
- Pitcher son offre et son entreprise

- Prospecter efficacement

- Dérouler un entretien de vente

- Augmenter son taux de conversion

- Créer son cycle de vente

- Assumer sa posture de dirigeant


Dans cet épisode, Camille nous partage ses meilleures techniques et astuces pour prospecter et kiffer.

Et si tu changeais ton état d'esprit sur la Vente ?


Si tu veux télécharger le modèle de CRM de Camille : www.wonder-sell.fr/cadeau-2

Contacter Camille sur LinkedIn : www.linkedin.com/in/camille-dumalanede

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le film, le podcast des formateurs indépendants libérés. Je suis Céline Pinto, mentor business des formateurs indépendants qui veulent vendre leur propre formation depuis 2020. Et à travers ce podcast, je te livre les meilleures stratégies pour développer ton activité en vendant tes propres formations. Chaque vendredi, je te propose à travers ce podcast de poser un autre regard sur ton activité de formation. Je te propose de laisser ta casquette de formateur au placard et de coiffer ta couronne d'entrepreneur sur ta tête. Sur le fil, on va s'intéresser au business de la formation, on va parler de marketing, de communication, de vente, mais aussi d'andragogie et bien sûr de calliopie. À travers ce podcast, tu vas découvrir comment te construire une activité de formation qui te ressemble et qui coche tes 3 V, ta vie, ta vision. tes valeurs. On va aussi partir un peu plus haut dans les méandres de ta puissance personnelle et de ton état d'esprit parce que je crois que toutes les stratégies fonctionnent beaucoup mieux quand ton esprit est plus fort. Alors si tu es prêt à devenir formateur indépendant libéré, on démarre tout de suite avec l'épisode du jour. Hello, bienvenue sur le podcast Le Fil. Aujourd'hui, c'est un épisode invité. Je reçois Camille Dumalaned. Et on va parler d'un sujet que peut-être tu adores ou que peut-être tu détestes, la prospection. C'est comme la compta. Salut Camille, ça va ?

  • Speaker #1

    Bonjour Céline, merci de me recevoir.

  • Speaker #0

    Alors tiens, je vais te poser une petite question pour démarrer. Tu fais quoi dans la vie ?

  • Speaker #1

    Excellente question. Je vais te donner des indices. Mes clients, ce sont tous des entrepreneurs qui rencontrent des difficultés à développer leur activité. En gros... Ils s'éparpillent sur la partie commerciale et ils ont peur de prospecter. Par contre, ils ont trois points communs. Un, ils se lancent pour gagner en liberté. Deux, ils ont une expertise de métier très forte. Et trois, ils réalisent qu'ils ne savent pas comment trouver des clients après avoir lancé leur activité. Donc, comme tu l'as dit, je m'appelle Camille et j'ai créé Wondersale après 15 ans en direction commerciale, où mon quotidien, c'était de former des commerciaux juniors B2B dans des secteurs ultra concurrentiels. Et pour la petite anecdote, quand je suis sortie du salariat, je me suis formée au référencement naturel. Et dans ce cursus, la partie sur comment trouver des clients était quasiment inexistante. Et j'ai remarqué en fait tout simplement que c'était clairement la bête noire de tous les apprenants de cette formation. Donc en fait, c'est devenu une évidence que de proposer un parcours adapté aux indépendants. Et c'est comme ça que j'ai créé Wondersale, pour apprendre à prospecter et à vendre tout simplement.

  • Speaker #0

    Yes, superbe. C'est un très beau pitch que tu nous as fait là Camille.

  • Speaker #1

    Eh bien, tu vois,

  • Speaker #0

    ça se travaille carrément. J'adore ce pitch parce qu'on n'avait pas prévu, je ne t'avais pas dit que j'allais te poser cette question, j'ai eu l'idée juste avant. Et le pitch, c'est vraiment un des éléments clés de ta méthode, c'est comment tu fais pour présenter qui tu es, ton offre, ton entreprise, etc. Et là, tu viens de nous faire un pitch de folie. pour nous expliquer ce que tu fais, pourquoi tu es arrivé jusqu'ici et à qui tu t'adresses. Donc bravo, effectivement c'est quelque chose qui se travaille. Aujourd'hui donc on va parler de prospection et comme tu l'as dit très bien, il y a pas mal de personnes pour qui la prospection ce n'est pas inné. Alors qu'est-ce que tu peux dire de ça sur le fait de, est-ce qu'on est fait pour prospecter ou pas dans la vie ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai vraiment ma réponse là-dessus parce que c'est un sujet sur lequel j'ai beaucoup réfléchi. Ma conclusion, c'est que carrément, personne ne naît vendeur. En fait, les personnes qui sont bons vendeurs, en général, c'est des personnes qui n'ont pas le choix. Et en fait, c'est ça leur moteur. Ils n'ont pas le choix. Ils sortent. Ils se sortent les doigts pour vendre, en fait, tout simplement. Et tu vois, je vais te raconter l'histoire d'une commerciale qui s'appelle Pauline, qui est devenue aujourd'hui une très bonne amie. Coucou d'ailleurs, si tu nous écoutes. Et cette personne, c'est quelqu'un qui n'a pas fait d'études. C'est une des premières personnes commerciales que j'ai recrutées dans ma vie de directrice régionale à l'époque, où notre quotidien, c'était d'aller vendre des abonnements presse professionnels. Donc en gros... On se prenait une rue dans Lyon, j'habite à Lyon, on se prenait une rue dans Lyon et on allait voir tous les bureaux. Donc quand je dis tous les bureaux, ça pouvait être autant le salon de coiffure que le médecin, que l'agence d'intérim. Et en fait, pour chaque... corps de métier, on avait une revue professionnelle adaptée. Mais en plus de ça, on avait aussi une revue, comment dire, une revue pour grand public, tu vois. Donc, en gros, on est arrivé avec notre faire-valoir. En gros, bonjour, je viens vous vendre de la presse pro. Ah bah d'ailleurs, je vois que vous avez des salariés. Bah regardez, on a aussi de la presse perso. Et au final, on s'est apercevé que finalement, on vendait beaucoup plus de presse perso que de presse pro. Mais c'était ce truc de faire-valoir. Et pour boucler avec Pauline, donc Pauline qui n'avait pas fait d'études qui avait quitté le domicile familial à 16 ans en fait elle n'avait pas le choix que de vendre parce qu'elle avait des impératifs et cette fille elle était très douée et en fait elle était très douée mais voilà parce qu'elle n'avait pas le choix elle y allait, elle ne se posait pas de questions en fait c'était pas en mode est-ce que j'y vais ou je n'y vais pas dans tous les cas j'y vais parce que j'ai besoin d'argent voilà Et aujourd'hui, cette personne, elle est directrice régionale à son tour en présence intérim. Donc, c'est trop chouette. Et pour boucler aussi avec ta question, à la base, tu vois, dans ma vie de directrice commerciale, j'ai formé à peu près, j'ai recruté et formé une centaine de personnes à peu près. Et dans cette centaine de personnes-là, j'ai rencontré uniquement cinq personnes vraiment très douées, très douées pour cette compétence. Ou au final, c'était souvent des personnes. qui n'avaient pas fait des études de vente, mais c'était surtout des personnes qui n'avaient pas le choix et qui avaient la niaque. Et en fait, c'est ça qui fait la différence. C'est quand tu as la niaque, quand tu es tenace et que tu n'as pas peur de te prendre un nom et que tu réussis en fait à vraiment prendre de la hauteur et à te dire, ok, si ce n'est pas cette personne-là, ce n'est pas grave, je passe à la suivante. Et c'est ça qui fait que tu deviens bon en prospection. Et clairement, le seul moyen de progresser en prospection, c'est de s'entraîner. Et de ne pas le vivre comme des échecs. Et je sais que c'est dur. Quand j'étais... Mon Dieu ! Mon premier job de commercial, Céline, je pleurais tous les soirs. Pendant trois mois, je pleurais tous les soirs. Tellement c'était difficile. Mais c'était très formateur. Donc,

  • Speaker #0

    voilà. Oui, j'aime vraiment ce que tu dis parce que j'aime l'idée... En fait, si tu veux, la plupart de mes clients, et je pense que les tiens, c'est pareil, ils détestent ça. parce qu'ils se font une espèce de montagne de prospecter ou vendre. Pour eux, c'est des gros mots. Moi, je sais que je m'adresse à des formateurs, des formatrices. Elles ont leur expertise et tout. Mais dès que tu commences à leur dire, il va falloir que tu vendes ou que tu prospectes, mon Dieu, c'est presque si tu mettais le pied dans la porte comme les assurances. Les années 80, là, ou 90. Alors que ce n'est pas du tout ça. Et du coup, ce que je voulais te demander, justement, c'est quelle est, toi, ta définition de... de la prospection pour qu'on arrête aussi de faire une montagne de ça et de se dire qu'on ne peut pas faire ça parce qu'on va manipuler des gens.

  • Speaker #1

    J'adore ta question Céline, j'adore ta question parce que souvent, les clients ou mes prospects à qui je parle de la prospection, ils ont un déclic et j'espère que vous qui écoutez, vous allez avoir aussi ce déclic. c'est que la prospection, c'est tout simplement une rencontre entre un besoin et un service. Cette entrée en contact, elle est effectuée, il y a un échange. L'objectif n'est pas de vendre à tout prix, mais c'est simplement d'identifier s'il y a une brèche pour proposer, en tout cas, nous ce qu'on fait. Et en fait, tout simplement se renseigner. Si la personne à qui on parle, elle a ou pas un éventuel besoin. Si elle en a un, l'objectif c'est de détecter quel sera le meilleur moment pour elle de passer à l'action. Si elle n'en a pas, ok, ok. Il y a quelque chose qui est très important quand on prospecte, c'est de faire vivre à nos prospects une belle expérience. Et en fait... Quand nos prospects vivent une belle expérience, déjà, ils sont contents d'avoir rencontré une personne qui leur a forcément appris des choses, qui les aura fait un petit peu évoluer sur leurs propres interrogations. Et deuxième chose, c'est souvent que... Enfin, souvent. Non, je ne vais pas dire que c'est souvent. Non, ce n'est pas tout à fait vrai. Mais ça peut arriver de se faire recommander uniquement suite à un rendez-vous prospect. Et pour étayer ça, là récemment, ça m'est arrivé deux fois. Une personne qui n'a pas signé avec moi, on avait fait un rendez-vous, et elle en est déjà au deuxième client qu'elle m'envoie. Et c'est très puissant. Et si la personne, on repère qu'elle a ce besoin, mais qu'elle est sur une autre thématique en ce moment, en fait, ce n'est pas grave. C'est vraiment normal que les personnes ne vous attendent pas. Ce n'est pas parce que, entre guillemets, nous, on a notre entreprise. Il y a déjà une cliente qui m'a dit, « Ah, moi, je croyais que j'allais avoir mon numéro de sirète, et bingo, les gens, ça y est, j'allais commencer à travailler. » Alors ça, ça me fait souvent rire, parce que souvent, c'est… on se forme à un nouveau métier, on crée son sirète. Et puis c'est à partir de ce moment-là, on se dit, non, non, je n'ai pas de client. Alors que la logique voudrait de, on se forme, en parallèle de la formation, on commence à essayer de semer des graines ou du moins à se renseigner sur comment nos clients idéaux fonctionnent pour semer des graines et récolter de l'information sur comment on va réussir à diffuser ce qu'on fait au moins à notre premier cercle, puis notre deuxième cercle. Et puis après, aller dans la prospection dans le dur. Et je crois que je n'ai pas fini ma phrase.

  • Speaker #0

    C'est pas grave. Tout va bien. Dans ce que tu dis, ça m'a donné une idée. Je me dis, et si on arrêtait de parler de prospecter et on disait à la place connecter ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Moi, j'aime bien dire, en général, je dis rencontrer, mais que ce soit rencontrer, connecter, peu importe le mot, tant qu'à nous, ils nous parlent. Et, oui, qu'est-ce que je voulais dire ? Oui, c'est ça que je voulais dire, parce que ça, c'est important. En fait, voilà, la personne, en fait, quand nous, on est prestataire, personne ne nous attend. Les personnes, elles sont dans leur quotidien, elles ont leurs choses à gérer de leur côté, leur quotidien d'entrepreneur ou d'entreprise, et nous ne sommes la priorité pour personne. Ça, c'est vraiment quelque chose. Il faut se le mettre dans la tête. Et à nous de mettre toutes les chances de notre côté pour devenir la priorité de cette personne. Donc, en fait, prouver, on va dire, la porte d'entrée. La porte d'entrée qui fera que la personne, elle se dit, « Allez, là, c'est le bon moment, je peux y aller. » Et il y a aussi une erreur, souvent, que j'ai constatée. Je ne sais pas si tu l'as constatée aussi, mais c'est que les personnes, elles arrivent et elles veulent tout vendre. Tu vois, elles veulent vendre leur... package complet. Sauf qu'en fait, si le package complet est à 5000 euros et qu'on arrive, et qu'on ne finalement ne connaît pas trop la personne, avant de nous faire confiance sur un gros package comme ça, soit il faut très bien vendre, soit il faut des milliers d'avis clients qui fait qu'on a en gros, ça justifie notre expertise. Mais moi, en tout cas, dans le cas de mes clients, c'est des personnes qui sont dans le démarrage. Donc, quand on est dans le démarrage, on n'a pas trop d'avis client, on n'a pas trop confiance en soi. Donc, à ce moment-là, on se dit, quelle brèche je vais trouver. Donc, juste, on peut entrer par une petite prestation. Et une fois que la personne, elle nous a fait confiance sur cette prestation, on va pouvoir aller plus loin. Donc, en fait, je crois qu'il y a un vrai enjeu à trouver la porte d'entrée. Et même si on sait faire énormément de choses, il faut avoir l'humilité. de mettre ces choses-là de côté pour mettre en avant uniquement notre porte d'entrée.

  • Speaker #0

    Oui, dans ce que tu dis là, ce qui est intéressant, c'est le fait, en fait, le premier contact, le premier bonjour, la première poignée de main, c'est là où tout commence. Et je crois que c'était Coco Chanel qui disait ça, c'est qu'on a rarement l'occasion de faire une deuxième fois. une bonne première impression.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Oui, et en fait, je trouve que cette première poignée de main, qu'elle soit virtuelle ou réelle, on s'en fiche un peu, elle est hyper importante et c'est hyper important d'y mettre sa valeur dedans. C'est dans le sens où moi, en ce moment, je suis à fond dans la prospection, etc. Je connecte beaucoup sur LinkedIn. Et ce premier message que j'envoie, j'ai mis beaucoup de temps à le construire en fait parce que je veux insuffler tellement de choses dans ce premier message et en même temps, ça doit se faire en trois mots ou trois phrases, même pas. Et du coup, j'ai mis beaucoup, beaucoup de temps à le construire pour démarrer une conversation sans rien imposer parce que comme tu dis très bien, ce qui est important, ce n'est pas de vendre tout ce qu'on a à vendre, c'est vraiment d'abord d'aller écouter. le besoin donc De savoir exactement si la personne déjà, elle a un problème à résoudre, que nous, on peut résoudre. Et ensuite, quel est son besoin pour potentiellement l'aider. Donc là, on est en train de parler aussi tranquillement du parcours d'achat. Donc, ça va faire partie de la suite de l'entretien. Mais cette première porte d'entrée, elle est essentielle.

  • Speaker #1

    Ça me fait penser, ce que tu dis, en fait, à comment on va construire son attirail de prospection. et ça je voudrais en dire deux mots parce que c'est très intéressant ce que tu dis où tu dis j'ai passé beaucoup de temps à créer mon premier message enfin à créer mon message de setting, de prise de contact et ça j'encourage tout le monde peu importe le canal d'acquisition que vous choisissez, si vous choisissez d'envoyer des mails type, si vous choisissez de faire du réseautage que ce soit une fois de plus, virtuel ou dans la vraie vie merci que ce soit un mail type, une première prise de contact par mail, un message privé. En général, on passe, quand on s'y connaît un peu en commerce, on passe en général une heure, c'est à peu près le temps qu'on dédie, une heure à rédiger un pitch, une heure à rédiger un mail type. Quand on est moins aguerri, on peut doubler le temps, on peut passer deux heures, mais ce n'est pas grave parce que ce temps-là, c'est un investissement. parce que ce message, une fois qu'il est rédigé, on va pouvoir le réutiliser à toutes les sauces et pour tous les prospects. Parce que quand on connaît son client idéal, on va pouvoir aller le segmenter. Par exemple, on parle souvent du brise-glace, et on va pouvoir utiliser un message qui est pour tout le monde pareil, mais qui donne l'impression d'être ultra personnalisé. Et comment on fait ça ? C'est très simple. On se base, par exemple, je ne sais pas, sur « Ah bah tiens, j'habite la même commune. » Alors bon, évidemment, si on habite Paris, c'est moins... Je sais plus que tu habites à Paris. C'est moins impactant. Mais si on habite, par exemple, dans une petite commune, là, oui. « Ah bah tiens, j'ai vu que t'es entrepreneur, par exemple, dans cette petite commune. » Ou alors « Ah bah tiens, j'ai vu que tu es dirigeant dans l'industrie, dans cette commune. » « Ah bah tiens, je me demandais si toi, de ton côté, tu allais à des événements de réseautage. » As-tu trouvé ? trouver des événements de réseautage physique près de chez nous. Et ça, c'est une entrée en matière qui est naturelle, simple, sympathique, et la personne, il y a très peu de chances qu'elle ne nous réponde pas. Et en fait, quand on arrive à faire des entrées en matière simple, sympathique, et mine de rien, où on ne se fait pas griller qu'on prospecte, on maximise ses chances de réponse. Après, il faut être à l'aise avec cette histoire qu'on prospecte. Il y a une erreur qui est très courante. C'est de partir dans des discussions interminables et finalement, on n'arrive pas à qualifier si le prospect est intéressant, intéressé ou pas. Donc, je vous le dis, la qualification d'un prospect en message privé, c'est maximum 4-5 messages. Maximum. Si on va au-delà de ça, sachez que vous êtes dans une conversation qui ne va pas mener à grand-chose. vous partez dans une conversation certes très sympathique, vous allez peut-être vous faire un ami mais ça va être très dur de reboucler sur ce que vous proposez parce que vous allez vous sentir mal à l'aise, que maintenant que vous avez bien discuté, vous allez vous sentir mal à l'aise de reboucler sur « je te contactais parce que je voulais te proposer ça » et ça c'est assez fréquent. Donc en fait l'idée, une fois que vous avez fait ce premier message d'entrer en contact, vous pouvez aller plus loin et vous préparer vous préparez, on va dire, le deuxième, voire le troisième message. Parce que ce qui fait qu'on est bon en prospection, c'est qu'on anticipe les réponses des prospects. C'est un peu comme les échecs, où il faut toujours avoir deux ou trois coups d'avance. C'est-à-dire qu'on dit, ok, si moi j'envoie ce message-là, qu'est-ce que la personne peut me répondre ? Elle peut me répondre ça, elle peut me répondre ceci, ou alors elle peut me répondre cela. Si elle me répond ça, je réponds ça. Si elle me répond ceci, je réponds on. Si elle me répond cela, je réponds « hum » . Et c'est comme ça, en fait. Alors ça, c'est valable pour la prospection, mais c'est aussi valable pour l'entretien de vente. Et c'est ce qu'on appelle communément des réponses aux objections.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, du coup, est-ce qu'on pourrait parler justement du parcours du client ou du prospect jusqu'au moment où il devient client ? Parce que finalement, On va aller amener notre prospect dans un espèce de tunnel. Est-ce que tu pourrais nous détailler justement les étapes clés ? Et tu nous parles de l'attirail de prospection. Donc, quel est l'attirail qu'il faut avoir pour être dans ces étapes clés ? Et là, je pense qu'on aura vraiment un gros paquet.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement, il y a beaucoup de choses à dire. Alors, en prospection, il y a énormément d'outils à notre disposition. Je vais vous en donner quelques-uns. L'idée n'étant pas forcément d'utiliser tous les outils, mais surtout de… trouver les outils qui sont le plus adaptés à vous, votre résence avec ces outils, tout en vérifiant que votre cible est réceptive à ces outils. Je vous donne un exemple que vous allez tout de suite comprendre. Si vous prospectez des boulangeries, et que vous espérez envoyer des messages privés sur LinkedIn, je ne suis pas sûre que vous êtes au bon endroit. Donc, vraiment, déjà vérifier la cohérence entre la cible et le canal qui est choisi. Après, dans l'attirail de prospection, l'attirail de prospection, moi, ce que je préconise à mes clients, c'est avoir un pitch. Un pitch où, quand on rencontre des gens, que ce soit en milieu réseautage pro ou juste par exemple un mariage ou dans un dîner, juste avoir un pitch qui est prêt à la réponse « Et toi, tu fais quoi dans la vie ? » En fait, l'objectif de ce pitch-là, c'est de réussir à ce que les gens en face qui écoutent fassent des liens, soit pour eux, pour l'entreprise pour laquelle ils travaillent, ou soit pour des mises en relation. Première chose. Deuxième chose, potentiellement un mail type. Si, encore une fois, on a envie de prospecter par mail, alors il y aura toujours les haineux qui diront « mais le mail est mort, le mail est fini » . Peut-être qu'il est fini, mais tant mieux. Penser que c'est fini comme ça, ça laisse la place à ceux qui l'utilisent. Ce mail, il peut servir de faire valoir pour des personnes qui veulent aller prospecter en physique ou par téléphone. Parce que c'est très dur de faire un premier contact à froid. Donc en fait, ce mail type, vous allez l'envoyer. Et ensuite, quand vous allez prospecter par téléphone, vous allez être capable de dire « bonjour, je vous appelle par rapport au dernier mail que j'avais envoyé à monsieur machin sur tel sujet » . Et en fait, ça va vous insuffler naturellement une confiance parce que vous êtes un peu en contact avec cette personne, même si la personne ne vous a pas répondu. Vous, ça vous arme mentalement pour oser y aller. oser décrocher le téléphone ou oser aller se présenter. Alors là, évidemment, ah bah non, j'ai pas reçu, ah bah non, j'ai pas lu. Oui, bah, je vous explique en deux mots, voilà ce que le mail disait. Fin de l'histoire. Ce qu'il faut pas faire, c'est, ah bah, je vous le renvoie. En fait, on le sait, on le sait d'avance qu'il va pas forcément avoir été traité ce mail, mais c'est pas grave. Et dans le meilleur des cas, il aura été lu, et dans le meilleur des cas, si la personne, elle a un problème qui est douloureux, urgent, reconnu à cet instant-t, elle pourra vous dire, ah bah ça alors vous tombez bien et ça je vais étayer ça sur un cas moi qui me concerne, j'ai quelqu'un qui m'a prospecté récemment alors pas avec un message qui était assez dingue il n'était pas dingue ce message de prospection en revanche il touchait exactement mon point du moment et je lui ai répondu à cette personne, écoute tu tombes bien parce que je cherche justement une personne comme toi pour m'aider sur ce sujet là explique-moi un petit peu comment tu fonctionnes. Et c'était terminé. Cette personne, si elle me l'avait envoyée il y a 4 mois, 5 mois, honnêtement, je ne suis pas sûre que j'aurais répondu. Donc, voilà, le mail type. Le pitch de réponse. Alors oui, on disait, le pitch, tu fais quoi dans la vie ? Il y a aussi le pitch de tour de table. Si on fait du réseautage, qui est un petit peu différent, qui peut être travaillé. Il y a le mail type. Il y a le message privé. il y a les réponses aux objections pour la prise de rendez-vous. Ça, dans l'attirail de prospection, je vous conseille vraiment de le répondre. 80% du temps, on reçoit les mêmes objections. Je ne suis pas intéressée, je n'ai pas le temps, je n'ai pas le budget, j'ai déjà quelqu'un en interne. C'est à peu près globalement déjà, si on sait répondre à tout ça, on n'est quand même pas trop mal. Donc, il y a ça. Et ensuite, pour initier sa prospection, vraiment ce que je… conseil c'est déjà mettez vous à l'aise avec le fait que votre première prospection elle sera certainement loupé Voilà. Dédramatisez-vous de l'objectif. Prenez ça comme un test. En mode, de toute façon, je vais foirer. Oublie que tu n'as aucune chance. Fonce, parce que de toute façon, tu vas foirer. Dans le meilleur des cas, ça va fonctionner. Dans le pire des cas, tu te seras peut-être ou pas ridiculisé. Au pire, ce n'est pas grave. On s'en fiche. Donc, il faut être à l'aise avec ça. Je vais vous raconter quand même une petite anecdote. C'est que les commerciaux, donc les gens dont c'est le métier, quand... on se lance en prospection terrain quand on se dit, ben voilà, là on doit aller dans cette zone industrielle proposer notre service. Souvent ce qu'on fait, c'est qu'on cible l'entreprise qui est en fait pas tout à fait dans la cible, on y va et c'est notre prospection de chauffe. Et c'est très souvent que les commerciaux quand c'est la chauffe, on la loupe ou on n'est pas forcément pertinent, enfin on n'est pas au max on va dire, sur cette première prospection. Et souvent, c'est une petite blague récurrente entre commerciaux. Si on fait de la prospection en groupe, il y en a un qui se prend cette partie de la zone et l'autre partie de la zone. Allez, on se fait notre premier, puis on se débriefe. Bon, on ressort deux minutes après, on s'est foiré. Et par soi, on est surpris. Et en fait, ça marche. Et pire que ça, on s'attendait avec l'objectif d'obtenir un rendez-vous. Et en fait, coup de bol, parce que dans la prospection, il y a une petite partie de chance. On arrive au bon moment, au bon endroit, avec la bonne personne. Et là, coup de bol. la personne qu'on cherchait, elle rentre en même temps que nous dans l'entreprise, on lui demande qu'on a besoin de parler à telle personne parce que nous, voilà ce qu'on fait ah bah c'est moi, écoutez je vous explique en deux mots et la personne, allez je vous offre un café, j'ai 30 minutes à vous accorder, et en fait on est là et on déballe, voilà, et en fait il y a en prospection alors oui il y a une petite part de chance, mais il y a aussi une très bonne nouvelle, c'est que plus on maximise notre présence et nos points de contact plus on a de chance de maximiser ses coûts de chance.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis. Tiens, alors, je sais que toi, tu n'aimes pas le marketing. Tu n'es pas fan du marketing, mais quelque chose qui peut être vraiment aidant, et donc là, je vais un peu prêcher pour ma paroisse, quand tu fais de la prospection, c'est quand la personne, elle te connaît déjà, qu'elle a déjà identifié ce que tu fais, et qu'elle s'est déjà identifiée. comme faisant partie de clients potentiels. Qu'elle se dit, tiens, si j'ai besoin, je la contacterai. Et en fait, tout ça, c'est vraiment le rôle du marketing qui va venir apporter des couches supplémentaires dans ta prospection parce que le jour où tu vas te dire, coucou, c'est moi, je fais ça. Ah mais oui, je vous ai déjà vu sur LinkedIn ou je vous ai déjà écouté ou je vous ai vu sur un article de presse ou quoi. Là, forcément, la connexion se fait directement. C'est là où le marketing et la communication vont venir vraiment appuyer sur les ventes. Moi, personnellement, c'est ce sur quoi je m'appuie, c'est-à-dire que je vais vraiment contacter des gens qui savent plus ou moins déjà ce que je fais ou je vais connecter avec eux pour attirer leur attention. Et puis, au bout d'un moment, avec mon marketing, ils vont pouvoir se dire « j'ai super envie de bosser avec elles » . Alors, je retiens dans ta phrase ce que tu as dit oublie que t'as aucune chance, au pire ça peut marcher ça j'adore, je pense que je vais le mettre dans le descriptif de l'épisode parce que en fait c'est un jeu c'est vraiment un jeu au début on se crame tout le temps et ce que tu dis sur les commerciaux qui démarrent et qui font leur petit tour de chauffe très souvent quand on se met à prospecter, moi personnellement c'est ce que je faisais quand j'étais salariée je me disais bon ben là j'ai une liste de 20 à appeler, bon ben tu sais que les 3 premiers ça va rien donner donc ... C'est exactement ça. Oui, bonjour. Tu n'as aucune chance.

  • Speaker #1

    Je voulais parler à... Ben non, il n'est pas là. Ah d'accord, au revoir.

  • Speaker #0

    Merci, bisous.

  • Speaker #1

    Est-ce que j'ai fait toute la parole ?

  • Speaker #0

    Ça me fait penser aussi, tu sais, aux accords Toltec. Moi, j'adore les accords Toltec. Et il y en a un des accords Toltec qui dit ne prends rien personnellement. Et en fait, c'est exactement ça. Les gens, ce n'est pas parce qu'ils te disent non qu'ils te détestent ou qu'ils ne vont plus jamais te parler. Parce qu'il y a vraiment des croyances comme ça à lever là-dessus.

  • Speaker #1

    Et surtout, que toute prospection loupée peut être rattrapable. Il y a souvent quelque chose qui est revenu de la part de mes clients qui me disent « j'ai peur de le prospecter parce qu'avec ce prospect, je n'ai pas envie de me griller » . Vraiment cette formulation de se dire, la première prise de contact, si je la foire, mais en gros je loupe ma vie. Alors sachez que oui, une prospection qui est loupée de prime abord, bon ce n'est pas de bol, mais ça arrive à tout le monde. Là vous avez deux choix. Soit vous laissez passer du temps, et en fait la personne en vrai, c'est probable, très probable qu'elle ait oublié. Ou soit vous revenez avec l'humour.

  • Speaker #0

    Bon, je vous ai contacté, en fait, je ne vais pas vous cacher, j'étais un petit peu stressée parce que j'aime beaucoup ce que vous faites et j'ai très envie de travailler avec vous. Non, mais tu vois, et en fait, quand on met de l'émotion sur ce qu'on a vécu, la personne, en fait, si elle est empathique, elle va potentiellement répondre et potentiellement être aussi plus ouverte. Donc ça, c'est vraiment un point essentiel et ça aussi fait écho. à ce que tu disais par rapport au marketing et les couches, les points de contact que tes prospects ont. Et je vais boucler avec ta question à la base qui était quel était le parcours d'achat, de vente. C'est en fait la relance. La relance, qu'elle soit marketing ou commerciale, elle est indispensable. Elle n'est pas optionnelle. C'est une obligation. Sachez que si vous ne relancez pas, vous ne vendrez pas. La relance, c'est tout simplement prendre des nouvelles. Prendre des nouvelles sur le contexte de votre prospect. En fait, vous enquêter pour savoir où en est le prospect. Quel sera le meilleur moment pour lui de passer à l'action avec lui ou pas d'ailleurs ou peut-être jamais. Mais au moins, une chose est sûre, c'est que si vous relancez, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réussir et surtout, vous n'avez pas de regrets. En prospection, mais ça, que je dis ça à mes clients ou anciennement les équipes de vente que j'accompagnais, ce qui est indispensable, c'est de ne pas de ne pas avoir de regrets. Si vous sortez d'un rendez-vous ou d'une prospection et vous vous dites « Oh là là, j'ai l'impression que j'aurais pu dire ça » , eh bien, tu sais quoi ? Retourne-y. « Comment ça, j'y retourne ? » « Ben oui. Ah ben, en fait, tout à l'heure, on a parlé, j'ai oublié de vous dire ça et ça me semblait important. » Très simple. Vous n'êtes pas lourd. Et d'ailleurs, c'est une bonne façon de relancer parce que quand on relance, ce qui est important, c'est d'apporter de la valeur. Et souvent... Quand je fais des masterclass ou que j'interviens dans des communautés d'entrepreneurs, je parle beaucoup de la relance. Et souvent, les personnes disent « Ah bon ? Ah bon, il faut relancer plus d'une fois ? Un seul message, ça ne suffit pas ? » Et ça, c'est pour ça. Mais je veux diffuser à la terre entière. En fait, vous n'êtes pas lourds si vous relancez, enfin, si vous prenez des nouvelles. Voilà. Prenez simplement des nouvelles. Mettez-vous à l'aise avec ça.

  • Speaker #1

    Oui, alors d'ailleurs, dans la tiraille, je pense qu'il faut préciser qu'avoir un outil de suivi, moi, par exemple, je préconise Trello. Je ne sais pas toi si tu as un outil que tu préconises, mais pour justement savoir à quel moment, si quelqu'un te dit, rappelez-moi dans six mois, parce que pour l'instant, je n'ai pas le projet, il faut que dans six mois, tu le rappelles. Et ça, il faut que tu t'en souviennes.

  • Speaker #0

    Oui, alors, oh là là, mais merci de mettre le point là-dessus. Alors, en outil, Trello, c'est vrai qu'il est très bien pour la gestion de projet et je trouve personnellement, alors ça dépend de son business si on a un business où on n'a pas besoin d'énormément de prospects dans son pipe, ça peut faire l'affaire quand on commence à rentrer beaucoup de prospects je vais avoir tendance à conseiller alors pour des entrepreneurs qui démarrent, honnêtement des outils gratuits parce qu'il y en a où ça fait le taf, en outils gratuits il y a alors notion ... Il y a notion avec un CRM que j'ai customisé. Si tu veux le transmettre, ce CRM que j'ai customisé selon un cycle de prestations de service B2B, si tu veux le transmettre dans l'épisode, franchement, je te donne le lien et je l'offre avec plaisir avec une petite vidéo explicative de comment ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Je vais mettre un descriptif de l'épisode avec plaisir.

  • Speaker #0

    Oui, donc ça, le notion. Il y a un outil comme Henri aussi. qui est gratuit, qui fonctionne très bien. Et il y a aussi les Google Tasks, les tâches de l'agenda Google pour la prospection. En fait, quand on prospecte beaucoup de personnes, on ne va pas nécessairement rentrer tous les prospects dans son CRM parce que c'est beaucoup de temps perdu. Moi, ce que je préconise, c'est de rentrer les prospects qualifiés dans le CRM. Donc, quand je dis prospect qualifié, où il y a un minimum, un indice, une intention d'achat futur. Donc, une prise de rendez-vous, on va dire un prospect qui a déjà bien amorcé. Ok ? Avant cette période-là, tu as tout à fait raison, Céline, de préciser que ces prospects, il ne faut pas les oublier. Donc, là, les tâches, les tasks de Google, calendars sont vraiment très pratiques parce que en fait si vous ne réalisez pas votre tâche en fait, elle va s'épingler automatiquement dans votre agenda au fil des jours. Donc, en fait, de la sorte, vous n'oubliez aucune tâche. Dans ces tâches… Alors là,

  • Speaker #1

    je suis fan de ce que tu dis. Je suis vraiment hyper fan de ce que tu dis parce que j'adore Google. Et justement, je n'ai pas d'outil pour l'instant qui me permet justement… Parce que pareil, je les mets dans mon CRM une fois que j'ai un rendez-vous. Et avant ça, alors j'étais sur Trello, mais ça ne me va pas. J'avais… du coup Google Tasks mais merci je vais faire ça tout de suite après l'enregistrement je suis trop contente et en plus tu as un champ où là je vais vraiment vous conseiller d'aller mettre du détail donc

  • Speaker #0

    quand je dis du détail par exemple 21 février après vous trouvez votre langage mais ça peut être M1 M1 c'est votre premier message parce que vous savez que c'est toujours le même donc c'est M1 23 février M1 M2, quand on commence à récolter de l'information, 27 février M3 m'a dit que pour l'instant elle s'occupe de son identité visuelle donc là M7 lui demandait depuis quand elle a commencé à travailler ce sujet et comme ça on connait déjà l'intitulé de notre prochaine relance et en fait on collecte des informations et en fait au fur et à mesure On va rajouter justement ces petites couches M1, M2, les messages. Après, les commerciaux, souvent, on met MV pour message vocal, NRP ne répond pas, sms, pour vraiment réexpliquer le détail des échanges précédents. Donc ça, c'est avec Google Tasks. Il y a autre chose qui peut bien fonctionner si vous êtes très adepte des réseaux sociaux. C'est sur LinkedIn, dans la messagerie LinkedIn, vous avez la possibilité de mettre des étoiles aux personnes. Quand vous leur mettez des étoiles, en fait, vous signifiez que vous les mettez en favoris et ces personnes-là vont venir dans un dossier, dans un dossier de favoris dans la messagerie LinkedIn, ce qui vous permet en un coup d'œil d'avoir vos prospects que vous avez identifiés, les prospects qui sont les plus chauds. Et après, vous pouvez repartir de cette base de messagerie LinkedIn pour… à aller recontacter ces personnes-là. Et dernière chose, il y a une extension. Donc là, on est sur de l'outillage. Moi, je ne préconise pas de démultiplier les outils. En revanche, si vous avez votre espace de travail sur Notion, vous avez une extension qui s'appelle Save to Notion. Et là, quand vous êtes sur LinkedIn, vous activez cette extension et en fait, ça épingle un petit bouton bleu, Save to Notion. Et en fait, les profils, vous pouvez les sauvegarder. dans votre espace notion. L'idée n'est pas forcément, enfin moi je déconseille vraiment de démultiplier tous les outils pour faire simple, pour être efficace. En tout cas, choisissez celui qui vous convient le mieux. Moi, ce que je préconise à mes clients, c'est les tasks Google pour des prospects froids. Et dès que ça devient chaud, on les rentre dans notre CRM. Enfin, dès que ça devient chaud, dès que ça devient tiède.

  • Speaker #1

    Ok, super. Merci Camille, parce qu'alors là vraiment, on est sur du pratico-pratique et même moi, je vais mettre en place ce que tu m'as dit là. Alors du coup, on a la porte d'entrée, on a la relance et enfin ça y est, on a pris rendez-vous avec notre prospect et on va passer justement à la session vendre. Alors, qu'est-ce que tu peux nous dire de cette étape-là ?

  • Speaker #0

    J'adore, c'est mon étape préférée. Alors, il y a déjà une étape préliminaire avant le rendez-vous de vente. C'est-à-dire qu'avant le rendez-vous de vente, on peut récolter des informations et on peut semer des signaux positifs pour tout simplement sécuriser notre rendez-vous. Il n'y a rien de pire qu'un échange avec un prospect quand le prospect ne sait pas qu'il est prospect. Personnellement, ça m'est déjà arrivé. Alors, non pas moi en tant que vendeur, mais en tant que prospect, ils ne savaient pas qu'il était un prospect. C'est-à-dire que j'étais en règle. Je vous raconte cette anecdote parce que je trouve que c'est très parlant. C'est très parlant pour les personnes qui ont peur de prospecter. Genre, ah bah tiens, on pourrait se faire un café. Ben oui, on peut se faire un café, mais dans quel but en fait ? Donc, je me suis retrouvée, j'avais fait du réseautage avec une personne et j'avais connecté avec une personne vraiment que, tu sais, je ne peux pas t'expliquer une personne que je trouvais très sympathique. Et cette personne était venue une fois au réseautage, on continuait à s'échanger un peu sur LinkedIn, et puis une fois elle me dit « Ah bah tiens Camille, ça te dit, on va se prendre un petit café à Lyon, ça pourrait être sympa de parler, de se voir. » Je lui dis, écoute, avec plaisir, moi, j'ai un événement de réseautage tel jour. Donc, si tu veux, on se prend un petit café juste avant. Donc, moi, j'étais vraiment, j'arrivais en mode, je vais voir quelqu'un que j'apprécie. Et là, comme je n'étais pas prête à me faire prospecter, je n'étais pas dans cet état d'esprit-là. Et elle, en fait, elle ne savait pas comment aborder la chose parce qu'en fait, ce n'était pas clair. En fait, ce n'était clair pour personne. Donc, si tu veux, elle était là, toi, comment tu vas, Camille ? Ah, ben oui, écoute, ça va, je vais faire le réseautage. Et puis, toi, alors ? raconte-moi un peu où tu en es. » Donc, elle me raconte là où elle en est et tout. Puis, à un moment, je vois qu'elle me dit, mais peut-être au bout de 15-20 minutes, quoi. « Ah, Camille, ben oui, j'ai vu ce que tu fais sur LinkedIn, c'est vraiment génial. Tu sais que tu pourrais mettre des illustrations sur ton profil LinkedIn ? » Parce que franchement, ça fait la différence, ça fait vendre. « Mais comment ça ? Qu'est-ce que tu veux dire par là ? » Et en fait, la nana était illustratrice. Et là, j'ai compris avec cette question qu'en fait, elle me prospectait. Et là, je lui ai mis un stop tout de suite. Je lui ai dit, écoute, oui, peut-être, moi, je n'avais pas compris. En gros, si tu m'avais dit que c'était ça, je t'aurais dit tout de suite que ce n'était pas ma priorité. Alors, peut-être plus tard, mais pas tout de suite. Et ça t'aurait évité de perdre du temps. Et là, elle se sentait un peu bête. Mais bon, après, moi, je n'étais pas... je ne vais pas m'échanter avec elle si tu veux, mais je vais juste expliquer.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as fini par lui vendre une prestation pour apprendre à prospecter ?

  • Speaker #0

    Écoute, ça m'a effleuré l'esprit. Ça m'a effleuré l'esprit. Et en fait, c'est quelqu'un qui s'était engagé avec une personne qui a, je ne sais pas combien, de milliers et de milliers de followers. Mais c'est aussi une personne qui cueille un peu les gens. C'est horrible à dire, mais un peu perdue dans leur parcours. entrepreneurial où il y a une très très forte promesse. En gros, je te prends par la main et tu vas voir, ça va marcher. Et en fait, maintenant, je me suis aperçue que chez cette personne, ça ne marchait pas du tout.

  • Speaker #1

    Là, tu soulignes quand même un point hyper intéressant et hyper important. Et je pense qu'il faut vraiment oser en parler. C'est l'éthique dans ce travail. Et on peut vendre, on peut prospecter, on peut faire des pitches de vente, etc. à partir du moment où c'est fait avec les bonnes valeurs, la bonne éthique, etc., c'est le jeu, en fait. Si on a des business, on est tous là pour faire du business. Je veux dire, moi, je ne me casse pas les pieds à publier tous les jours sur LinkedIn, et toi, c'est pareil, Camille, pour le plaisir, quoi, parce qu'il y a d'autres choses qui nous font plaisir dans nos vies, j'imagine, et on est vraiment là pour faire du business, mais ça n'enlève pas les valeurs qu'on peut avoir, la qualité du travail qu'on peut faire, etc. Et... On n'est pas là pour bananer les gens. Je ne sais pas comment expliquer les choses que tu veux dire.

  • Speaker #0

    C'est très clair. C'est très clair. C'est juste, on est là pour faire du business. En revanche, on génère du business avec éthique. C'est-à-dire qu'on ne va pas vendre à quelqu'un. Je pense que c'est pareil. On ne va pas vendre à quelqu'un qui nous dit « Non, non, je n'ai pas le budget, ça me met dans le rouge, c'est ma dernière chance. » Alors, si je suis ta dernière chance, probablement que c'est problématique. Ou alors… c'est notre rôle, après on n'est pas non plus responsable des décisions des gens, mais en tout cas c'est notre rôle de prévenir les personnes que en gros on n'a pas de baguette magique en fait pour faire décoller leur business en revanche on va leur donner une méthode, des outils à appliquer, s'ils les appliquent, ils maximisent leur chance de réussite, s'ils ne font rien il y a peu de chances que ça tombe du ciel comme ça et pour en revenir avec cet entretien de vente c'était la question initiale c'est de se dire en fait un entretien de ronde ça se prépare donc il y a une trame à respecter et cette trame franchement je vais vous la donner parce que je vois une erreur qui est très très très fréquente c'est de parler de soi et de son parcours avant toute chose Voilà. Donc là, la personne, elle va s'enliser. Ça, je l'ai vu il n'y a pas longtemps avec un client que j'ai accompagné à un rendez-vous. Oui, en 1990, je travaillais chez telle entreprise, j'ai pu après ce moment. Alors, tu n'es pas en entretien d'embauche. Donc en fait, là, ce qui se passe, c'est que les personnes s'en fichent. Les personnes sont là pour parler d'elles, de leurs problématiques. Les meilleurs entretiens, c'est ceux où finalement, la personne qui est prestataire va parler 20 ou 30 % à peu près. Et le reste du temps, c'est au prospect parler. Parce que le prospect, c'est un temps pour lui, le temps qu'il n'a pas l'habitude de prendre pour lui, et c'est un temps où il va cheminer. À nous, en tant que prestataire, de le mettre sur la voie. Donc, comment on va faire pour le mettre sur la voie ? En gros, on va lui poser des questions. Cette phase d'écoute, elle dure à peu près 30 minutes. Alors, 30 minutes, si c'est un entretien d'une heure, ça va durer à peu près une trentaine de minutes. Donc, on va le faire parler. On va bien comprendre les questions. Donc, moi, ce que je vous encourage à faire, c'est lister les questions qui vous seront utiles pour déterminer si votre offre correspond aux besoins du prospect. Alors, normalement, si vous avez bien fait le job avant, le prospect est qualifié. normalement vous le savez mais en tout cas vous pouvez avoir des questions type genre voilà dites-moi plus sur votre projet ok bah là aujourd'hui vous en êtes où sur tel sujet ok bah si vous travaillez ça vous espérez ça va vous amener à quel résultat et en fait l'objectif c'est de comprendre le contexte global du prospect on peut aussi demander qu'est-ce qu'un prospect attend de notre prestation d'une prestation comme la nôtre On peut aussi demander si la personne a déjà essayé par le passé de résoudre cette prestation. En fait, l'objectif, c'est vraiment ce besoin. Donc, l'objectif, c'est vraiment de comprendre le contexte global du prospect. Et une fois qu'on a bien compris, on dit « Ok, si j'ai bien compris, je reformule. Voilà, si j'ai bien compris, c'est là et tu veux aller là. Est-ce que c'est bien ça ? Oui. Ok. Donc, puisque c'est bien ça, ce que je te propose, je me présente. Je te présente mon entreprise et je t'explique. » Comment j'interviens chez mes clients qui ont les mêmes défis que toi ? Et là, on va présenter notre offre. Et là, l'offre, en fait, elle va être... Elle va découler de source puisqu'on a déjà fait le point avant. Donc, en fait, globalement, on suit toujours la même trame, mais on va orienter les arguments. On va mettre en avant les arguments en fonction de ce qu'on a détecté chez le prospect pour arriver à la phase de présentation du prix. demander à la personne ce qu'elle pense du prix et ça c'est vraiment l'objectif quand vous êtes quand vous êtes en entretien de vente vous avez la chance d'être avec votre prospect donc votre objectif unique c'est d'aller afficher le prix vous devez donner un prix et même ceux qui me disent ouais mais moi je fais des sites web alors je peux pas forcément donner un prix vous pouvez toujours donner une fourchette vous pouvez toujours dire que vous avez fait un site vous avez fait un projet pour quelqu'un qui a à peu près les mêmes besoins similaires et donner une fourchette. Et en fait, quand… Moi,

  • Speaker #1

    je dis toujours, si tu n'as pas un prix à annoncer, c'est que tu n'as pas d'offre. Très souvent, c'est ça qui est clair. Très bien.

  • Speaker #0

    Oui, tu as bien raison. Tu as bien raison. Et en fait, notre prospect, notre rôle, c'est de se dire, OK, je le prends avec son contexte et je vais l'orienter sur l'offre qui lui correspond le mieux. et pendant cette phase d'entretien aussi il ne faut pas faire de supposition et surtout sur la supposition du budget en gros, où on a peur que la personne n'ait pas le budget, du coup on va l'orienter vers la solution la moins chère mais je veux aussi rassurer sur ce fait là, c'est que déjà au début quand on se met à prospecter, c'est difficile donc en fait On va peut-être se louper sur les premiers, deuxièmes, troisièmes. Et en fait, il va suffire d'une fois qu'il va passer où la personne va dire « Ah, en fait, je peux. » Et en fait, ce qui est important, c'est qu'il va falloir proposer, par exemple, son offre premium si on a identifié que c'était vraiment cette offre qui était l'offre la plus adaptée au prospect. Et là, si la personne nous dit « Bon, en fait, non, c'est trop cher. Là, je n'ai vraiment pas le budget. » Là, on va pouvoir proposer des solutions alternatives. Donc ça va être par exemple des facilités de paiement, de l'étaler. Et si malgré tout c'est toujours trop cher, on va pouvoir orienter la personne vers une offre qui va être moins complète, mais qui va permettre à la personne d'initier le démarrage de cette prestation. Et en fait, comment on va aussi construire ces offres ? On va se dire, ok, mon offre. que je veux vendre le plus, c'est celle-ci, mais il me faut une solution de repli pour mes clients qui n'ont pas le budget. Ce qu'on appelle le downsell.

  • Speaker #1

    Bon, c'est passionnant. Ça fait déjà quand même un bon moment qu'on est en train de parler. Tu nous as partagé tellement de pépites, d'astuces. Vraiment, tu nous as... Vraiment top. Merci beaucoup Camille pour toute cette valeur que tu nous as apportée. Alors, juste pour terminer, pour conclure, est-ce qu'il y aurait... trois pépites que tu pourrais nous partager rapidement. Pour ceux qui sont prêts à se jeter dans la prospection.

  • Speaker #0

    Alors, tu me prends un petit peu au dépourvu, parce que des pépites, il y en a énormément. Première punchline, je vais essayer de vous donner des punchlines. Première punchline, dans l'inaction, rien ne se passe. Deuxième punchline, un petit effort de préparation évite un gros effort de réparation. Et troisième punchline, la prospection. C'est un jeu auquel il faut gagner plus souvent que perdre. Et avec ces trois punchlines-là, vous pouvez déjà, je pense, initier votre prospection de façon sereine.

  • Speaker #1

    Ultra puissant. Merci encore. Alors Camille, on arrive à la fin de cet épisode. Encore merci. Je te l'ai dit déjà dix fois, mais ce n'est pas grave. Où on peut te trouver ? comment on fait pour travailler avec toi ? Dis-nous tout.

  • Speaker #0

    Je te remercie pour cette question, Céline. Je voudrais quand même prendre un moment pour te remercier sincèrement de m'avoir accueillie dans ce podcast parce que souvent, on pourrait croire qu'en fait, les personnes sont concurrentes parce qu'on a la même cible. Au final, ce qui est un petit peu notre cas, on peut avoir la même cible. Et en fait, je trouve ça très honorable et très puissant, en fait, de donner la parole à des, entre guillemets, concurrents. indirecte parce qu'en fait, c'est là où on se dit qu'on a tout compris en fait. Ensemble, on est plus fort et moi, je suis sûre que si j'identifie chez un de mes clients qu'en fait, il y a un sujet qui est un peu plus chez toi, je pourrais te recommander et potentiellement vice-versa à des moments business parce qu'en fait, on intervient chez nos clients à des moments du business qui ne sont pas les mêmes. Qui ne sont pas les mêmes. Voilà. Donc déjà, merci pour ça. Ensuite, on peut me trouver sur LinkedIn. à Camille du Malanet parce qu'effectivement je publie régulièrement j'ai lancé ma newsletter que j'ai appelée la Wonder Letter où l'objectif c'est une newsletter mensuelle qui donne un petit défi de prospection aux personnes qui la suivent pour passer à l'action qui donne aussi des tips très actionnables de prospection et de vente ensuite j'ai mon site web wonder-sel

  • Speaker #1

    et au niveau de mes offres je ne sais pas tous les liens dans les descriptions c'est super gentil et ensuite et je ne sais pas si je peux parler juste de mes offres mais bien sûr attends on n'est pas là pour dire les canadiens dis-nous

  • Speaker #0

    comment on fait pour travailler avec toi c'est gentil Céline en fait j'ai une offre de formation commerciale là qui vraiment s'adresse aux entrepreneurs qui débutent et qui veulent enfin alors qui débutent non pas forcément dans leur activité mais qui débutent dans leur prospection. Ce que je veux dire par là, c'est quatre piliers axés sur le développement commercial. Un pilier qui va être autour de la stratégie de développement commercial. Le deuxième pilier, l'attirail pour prospecter. Le troisième pilier, l'attirail pour convertir. Et le quatrième pilier, l'organisation de la prospection dans son quotidien d'entrepreneur. Donc ça, c'est pour la partie formation. Et d'ailleurs, qui est finançable, OPCO et CPF. Et la deuxième offre, c'est une offre de coaching commercial où l'entrepreneur, en général un peu plus avancé, arrive avec une problématique, un défi qu'il a réussi à identifier lui-même. Et s'il n'est pas identifié, je l'aide dans ce sens. Et souvent, quand il arrive avec son défi, je lui en trouve quand même deux ou trois sous-jacents. Mais en tout cas, l'objectif, c'est d'accompagner de façon très efficace et puissante sur un objectif identifié.

  • Speaker #1

    Voilà. Super. Je mettrai bien tous les liens dans la description, y compris le lien d'une notion que tu partages également. Et sinon, j'espère que vraiment cet épisode vous a plu. Je tenais énormément à faire cet épisode parce que je sais que c'est difficile pour les gens qui nous écoutent de prospecter, de vendre et tout ça. Tu nous as donné tellement d'astuces et je pense qu'avec cet épisode, en tout cas, j'espère que les gens vont changer d'avis sur... la vente. Donc, merci beaucoup et moi, je te retrouve la semaine prochaine pour le prochain épisode. À bientôt et merci de ton écoute. J'espère que cet épisode t'a plu et si c'est le cas, je t'encourage à déposer 5 étoiles ou un commentaire sur ta plateforme de podcast préférée. Mais tu peux faire encore mieux en partageant cet épisode à ta collègue formatrice que ça pourrait aider. Et si tu as envie d'aller plus loin, tu retrouveras toutes mes ressources gratuites. Les liens vers mes formations en ligne et les détails de Binning, mon accompagnement individuel guidé, mentoré et ultra complet dans le descriptif de l'épisode. Sinon, tu peux me retrouver tous les jours sur LinkedIn et m'envoyer un message privé parce que j'aime infiniment recevoir vos messages et papoter avec vous. À la semaine prochaine !

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    Bienvenue sur le film, le podcast des formateurs indépendants libérés. Je suis Céline Pinto, mentor business des formateurs indépendants qui veulent vendre leur propre formation depuis 2020. Et à travers ce podcast, je te livre les meilleures stratégies pour développer ton activité en vendant tes propres formations. Chaque vendredi, je te propose à travers ce podcast de poser un autre regard sur ton activité de formation. Je te propose de laisser ta casquette de formateur au placard et de coiffer ta couronne d'entrepreneur sur ta tête. Sur le fil, on va s'intéresser au business de la formation, on va parler de marketing, de communication, de vente, mais aussi d'andragogie et bien sûr de calliopie. À travers ce podcast, tu vas découvrir comment te construire une activité de formation qui te ressemble et qui coche tes 3 V, ta vie, ta vision. tes valeurs. On va aussi partir un peu plus haut dans les méandres de ta puissance personnelle et de ton état d'esprit parce que je crois que toutes les stratégies fonctionnent beaucoup mieux quand ton esprit est plus fort. Alors si tu es prêt à devenir formateur indépendant libéré, on démarre tout de suite avec l'épisode du jour. Hello, bienvenue sur le podcast Le Fil. Aujourd'hui, c'est un épisode invité. Je reçois Camille Dumalaned. Et on va parler d'un sujet que peut-être tu adores ou que peut-être tu détestes, la prospection. C'est comme la compta. Salut Camille, ça va ?

  • Speaker #1

    Bonjour Céline, merci de me recevoir.

  • Speaker #0

    Alors tiens, je vais te poser une petite question pour démarrer. Tu fais quoi dans la vie ?

  • Speaker #1

    Excellente question. Je vais te donner des indices. Mes clients, ce sont tous des entrepreneurs qui rencontrent des difficultés à développer leur activité. En gros... Ils s'éparpillent sur la partie commerciale et ils ont peur de prospecter. Par contre, ils ont trois points communs. Un, ils se lancent pour gagner en liberté. Deux, ils ont une expertise de métier très forte. Et trois, ils réalisent qu'ils ne savent pas comment trouver des clients après avoir lancé leur activité. Donc, comme tu l'as dit, je m'appelle Camille et j'ai créé Wondersale après 15 ans en direction commerciale, où mon quotidien, c'était de former des commerciaux juniors B2B dans des secteurs ultra concurrentiels. Et pour la petite anecdote, quand je suis sortie du salariat, je me suis formée au référencement naturel. Et dans ce cursus, la partie sur comment trouver des clients était quasiment inexistante. Et j'ai remarqué en fait tout simplement que c'était clairement la bête noire de tous les apprenants de cette formation. Donc en fait, c'est devenu une évidence que de proposer un parcours adapté aux indépendants. Et c'est comme ça que j'ai créé Wondersale, pour apprendre à prospecter et à vendre tout simplement.

  • Speaker #0

    Yes, superbe. C'est un très beau pitch que tu nous as fait là Camille.

  • Speaker #1

    Eh bien, tu vois,

  • Speaker #0

    ça se travaille carrément. J'adore ce pitch parce qu'on n'avait pas prévu, je ne t'avais pas dit que j'allais te poser cette question, j'ai eu l'idée juste avant. Et le pitch, c'est vraiment un des éléments clés de ta méthode, c'est comment tu fais pour présenter qui tu es, ton offre, ton entreprise, etc. Et là, tu viens de nous faire un pitch de folie. pour nous expliquer ce que tu fais, pourquoi tu es arrivé jusqu'ici et à qui tu t'adresses. Donc bravo, effectivement c'est quelque chose qui se travaille. Aujourd'hui donc on va parler de prospection et comme tu l'as dit très bien, il y a pas mal de personnes pour qui la prospection ce n'est pas inné. Alors qu'est-ce que tu peux dire de ça sur le fait de, est-ce qu'on est fait pour prospecter ou pas dans la vie ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai vraiment ma réponse là-dessus parce que c'est un sujet sur lequel j'ai beaucoup réfléchi. Ma conclusion, c'est que carrément, personne ne naît vendeur. En fait, les personnes qui sont bons vendeurs, en général, c'est des personnes qui n'ont pas le choix. Et en fait, c'est ça leur moteur. Ils n'ont pas le choix. Ils sortent. Ils se sortent les doigts pour vendre, en fait, tout simplement. Et tu vois, je vais te raconter l'histoire d'une commerciale qui s'appelle Pauline, qui est devenue aujourd'hui une très bonne amie. Coucou d'ailleurs, si tu nous écoutes. Et cette personne, c'est quelqu'un qui n'a pas fait d'études. C'est une des premières personnes commerciales que j'ai recrutées dans ma vie de directrice régionale à l'époque, où notre quotidien, c'était d'aller vendre des abonnements presse professionnels. Donc en gros... On se prenait une rue dans Lyon, j'habite à Lyon, on se prenait une rue dans Lyon et on allait voir tous les bureaux. Donc quand je dis tous les bureaux, ça pouvait être autant le salon de coiffure que le médecin, que l'agence d'intérim. Et en fait, pour chaque... corps de métier, on avait une revue professionnelle adaptée. Mais en plus de ça, on avait aussi une revue, comment dire, une revue pour grand public, tu vois. Donc, en gros, on est arrivé avec notre faire-valoir. En gros, bonjour, je viens vous vendre de la presse pro. Ah bah d'ailleurs, je vois que vous avez des salariés. Bah regardez, on a aussi de la presse perso. Et au final, on s'est apercevé que finalement, on vendait beaucoup plus de presse perso que de presse pro. Mais c'était ce truc de faire-valoir. Et pour boucler avec Pauline, donc Pauline qui n'avait pas fait d'études qui avait quitté le domicile familial à 16 ans en fait elle n'avait pas le choix que de vendre parce qu'elle avait des impératifs et cette fille elle était très douée et en fait elle était très douée mais voilà parce qu'elle n'avait pas le choix elle y allait, elle ne se posait pas de questions en fait c'était pas en mode est-ce que j'y vais ou je n'y vais pas dans tous les cas j'y vais parce que j'ai besoin d'argent voilà Et aujourd'hui, cette personne, elle est directrice régionale à son tour en présence intérim. Donc, c'est trop chouette. Et pour boucler aussi avec ta question, à la base, tu vois, dans ma vie de directrice commerciale, j'ai formé à peu près, j'ai recruté et formé une centaine de personnes à peu près. Et dans cette centaine de personnes-là, j'ai rencontré uniquement cinq personnes vraiment très douées, très douées pour cette compétence. Ou au final, c'était souvent des personnes. qui n'avaient pas fait des études de vente, mais c'était surtout des personnes qui n'avaient pas le choix et qui avaient la niaque. Et en fait, c'est ça qui fait la différence. C'est quand tu as la niaque, quand tu es tenace et que tu n'as pas peur de te prendre un nom et que tu réussis en fait à vraiment prendre de la hauteur et à te dire, ok, si ce n'est pas cette personne-là, ce n'est pas grave, je passe à la suivante. Et c'est ça qui fait que tu deviens bon en prospection. Et clairement, le seul moyen de progresser en prospection, c'est de s'entraîner. Et de ne pas le vivre comme des échecs. Et je sais que c'est dur. Quand j'étais... Mon Dieu ! Mon premier job de commercial, Céline, je pleurais tous les soirs. Pendant trois mois, je pleurais tous les soirs. Tellement c'était difficile. Mais c'était très formateur. Donc,

  • Speaker #0

    voilà. Oui, j'aime vraiment ce que tu dis parce que j'aime l'idée... En fait, si tu veux, la plupart de mes clients, et je pense que les tiens, c'est pareil, ils détestent ça. parce qu'ils se font une espèce de montagne de prospecter ou vendre. Pour eux, c'est des gros mots. Moi, je sais que je m'adresse à des formateurs, des formatrices. Elles ont leur expertise et tout. Mais dès que tu commences à leur dire, il va falloir que tu vendes ou que tu prospectes, mon Dieu, c'est presque si tu mettais le pied dans la porte comme les assurances. Les années 80, là, ou 90. Alors que ce n'est pas du tout ça. Et du coup, ce que je voulais te demander, justement, c'est quelle est, toi, ta définition de... de la prospection pour qu'on arrête aussi de faire une montagne de ça et de se dire qu'on ne peut pas faire ça parce qu'on va manipuler des gens.

  • Speaker #1

    J'adore ta question Céline, j'adore ta question parce que souvent, les clients ou mes prospects à qui je parle de la prospection, ils ont un déclic et j'espère que vous qui écoutez, vous allez avoir aussi ce déclic. c'est que la prospection, c'est tout simplement une rencontre entre un besoin et un service. Cette entrée en contact, elle est effectuée, il y a un échange. L'objectif n'est pas de vendre à tout prix, mais c'est simplement d'identifier s'il y a une brèche pour proposer, en tout cas, nous ce qu'on fait. Et en fait, tout simplement se renseigner. Si la personne à qui on parle, elle a ou pas un éventuel besoin. Si elle en a un, l'objectif c'est de détecter quel sera le meilleur moment pour elle de passer à l'action. Si elle n'en a pas, ok, ok. Il y a quelque chose qui est très important quand on prospecte, c'est de faire vivre à nos prospects une belle expérience. Et en fait... Quand nos prospects vivent une belle expérience, déjà, ils sont contents d'avoir rencontré une personne qui leur a forcément appris des choses, qui les aura fait un petit peu évoluer sur leurs propres interrogations. Et deuxième chose, c'est souvent que... Enfin, souvent. Non, je ne vais pas dire que c'est souvent. Non, ce n'est pas tout à fait vrai. Mais ça peut arriver de se faire recommander uniquement suite à un rendez-vous prospect. Et pour étayer ça, là récemment, ça m'est arrivé deux fois. Une personne qui n'a pas signé avec moi, on avait fait un rendez-vous, et elle en est déjà au deuxième client qu'elle m'envoie. Et c'est très puissant. Et si la personne, on repère qu'elle a ce besoin, mais qu'elle est sur une autre thématique en ce moment, en fait, ce n'est pas grave. C'est vraiment normal que les personnes ne vous attendent pas. Ce n'est pas parce que, entre guillemets, nous, on a notre entreprise. Il y a déjà une cliente qui m'a dit, « Ah, moi, je croyais que j'allais avoir mon numéro de sirète, et bingo, les gens, ça y est, j'allais commencer à travailler. » Alors ça, ça me fait souvent rire, parce que souvent, c'est… on se forme à un nouveau métier, on crée son sirète. Et puis c'est à partir de ce moment-là, on se dit, non, non, je n'ai pas de client. Alors que la logique voudrait de, on se forme, en parallèle de la formation, on commence à essayer de semer des graines ou du moins à se renseigner sur comment nos clients idéaux fonctionnent pour semer des graines et récolter de l'information sur comment on va réussir à diffuser ce qu'on fait au moins à notre premier cercle, puis notre deuxième cercle. Et puis après, aller dans la prospection dans le dur. Et je crois que je n'ai pas fini ma phrase.

  • Speaker #0

    C'est pas grave. Tout va bien. Dans ce que tu dis, ça m'a donné une idée. Je me dis, et si on arrêtait de parler de prospecter et on disait à la place connecter ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Moi, j'aime bien dire, en général, je dis rencontrer, mais que ce soit rencontrer, connecter, peu importe le mot, tant qu'à nous, ils nous parlent. Et, oui, qu'est-ce que je voulais dire ? Oui, c'est ça que je voulais dire, parce que ça, c'est important. En fait, voilà, la personne, en fait, quand nous, on est prestataire, personne ne nous attend. Les personnes, elles sont dans leur quotidien, elles ont leurs choses à gérer de leur côté, leur quotidien d'entrepreneur ou d'entreprise, et nous ne sommes la priorité pour personne. Ça, c'est vraiment quelque chose. Il faut se le mettre dans la tête. Et à nous de mettre toutes les chances de notre côté pour devenir la priorité de cette personne. Donc, en fait, prouver, on va dire, la porte d'entrée. La porte d'entrée qui fera que la personne, elle se dit, « Allez, là, c'est le bon moment, je peux y aller. » Et il y a aussi une erreur, souvent, que j'ai constatée. Je ne sais pas si tu l'as constatée aussi, mais c'est que les personnes, elles arrivent et elles veulent tout vendre. Tu vois, elles veulent vendre leur... package complet. Sauf qu'en fait, si le package complet est à 5000 euros et qu'on arrive, et qu'on ne finalement ne connaît pas trop la personne, avant de nous faire confiance sur un gros package comme ça, soit il faut très bien vendre, soit il faut des milliers d'avis clients qui fait qu'on a en gros, ça justifie notre expertise. Mais moi, en tout cas, dans le cas de mes clients, c'est des personnes qui sont dans le démarrage. Donc, quand on est dans le démarrage, on n'a pas trop d'avis client, on n'a pas trop confiance en soi. Donc, à ce moment-là, on se dit, quelle brèche je vais trouver. Donc, juste, on peut entrer par une petite prestation. Et une fois que la personne, elle nous a fait confiance sur cette prestation, on va pouvoir aller plus loin. Donc, en fait, je crois qu'il y a un vrai enjeu à trouver la porte d'entrée. Et même si on sait faire énormément de choses, il faut avoir l'humilité. de mettre ces choses-là de côté pour mettre en avant uniquement notre porte d'entrée.

  • Speaker #0

    Oui, dans ce que tu dis là, ce qui est intéressant, c'est le fait, en fait, le premier contact, le premier bonjour, la première poignée de main, c'est là où tout commence. Et je crois que c'était Coco Chanel qui disait ça, c'est qu'on a rarement l'occasion de faire une deuxième fois. une bonne première impression.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Oui, et en fait, je trouve que cette première poignée de main, qu'elle soit virtuelle ou réelle, on s'en fiche un peu, elle est hyper importante et c'est hyper important d'y mettre sa valeur dedans. C'est dans le sens où moi, en ce moment, je suis à fond dans la prospection, etc. Je connecte beaucoup sur LinkedIn. Et ce premier message que j'envoie, j'ai mis beaucoup de temps à le construire en fait parce que je veux insuffler tellement de choses dans ce premier message et en même temps, ça doit se faire en trois mots ou trois phrases, même pas. Et du coup, j'ai mis beaucoup, beaucoup de temps à le construire pour démarrer une conversation sans rien imposer parce que comme tu dis très bien, ce qui est important, ce n'est pas de vendre tout ce qu'on a à vendre, c'est vraiment d'abord d'aller écouter. le besoin donc De savoir exactement si la personne déjà, elle a un problème à résoudre, que nous, on peut résoudre. Et ensuite, quel est son besoin pour potentiellement l'aider. Donc là, on est en train de parler aussi tranquillement du parcours d'achat. Donc, ça va faire partie de la suite de l'entretien. Mais cette première porte d'entrée, elle est essentielle.

  • Speaker #1

    Ça me fait penser, ce que tu dis, en fait, à comment on va construire son attirail de prospection. et ça je voudrais en dire deux mots parce que c'est très intéressant ce que tu dis où tu dis j'ai passé beaucoup de temps à créer mon premier message enfin à créer mon message de setting, de prise de contact et ça j'encourage tout le monde peu importe le canal d'acquisition que vous choisissez, si vous choisissez d'envoyer des mails type, si vous choisissez de faire du réseautage que ce soit une fois de plus, virtuel ou dans la vraie vie merci que ce soit un mail type, une première prise de contact par mail, un message privé. En général, on passe, quand on s'y connaît un peu en commerce, on passe en général une heure, c'est à peu près le temps qu'on dédie, une heure à rédiger un pitch, une heure à rédiger un mail type. Quand on est moins aguerri, on peut doubler le temps, on peut passer deux heures, mais ce n'est pas grave parce que ce temps-là, c'est un investissement. parce que ce message, une fois qu'il est rédigé, on va pouvoir le réutiliser à toutes les sauces et pour tous les prospects. Parce que quand on connaît son client idéal, on va pouvoir aller le segmenter. Par exemple, on parle souvent du brise-glace, et on va pouvoir utiliser un message qui est pour tout le monde pareil, mais qui donne l'impression d'être ultra personnalisé. Et comment on fait ça ? C'est très simple. On se base, par exemple, je ne sais pas, sur « Ah bah tiens, j'habite la même commune. » Alors bon, évidemment, si on habite Paris, c'est moins... Je sais plus que tu habites à Paris. C'est moins impactant. Mais si on habite, par exemple, dans une petite commune, là, oui. « Ah bah tiens, j'ai vu que t'es entrepreneur, par exemple, dans cette petite commune. » Ou alors « Ah bah tiens, j'ai vu que tu es dirigeant dans l'industrie, dans cette commune. » « Ah bah tiens, je me demandais si toi, de ton côté, tu allais à des événements de réseautage. » As-tu trouvé ? trouver des événements de réseautage physique près de chez nous. Et ça, c'est une entrée en matière qui est naturelle, simple, sympathique, et la personne, il y a très peu de chances qu'elle ne nous réponde pas. Et en fait, quand on arrive à faire des entrées en matière simple, sympathique, et mine de rien, où on ne se fait pas griller qu'on prospecte, on maximise ses chances de réponse. Après, il faut être à l'aise avec cette histoire qu'on prospecte. Il y a une erreur qui est très courante. C'est de partir dans des discussions interminables et finalement, on n'arrive pas à qualifier si le prospect est intéressant, intéressé ou pas. Donc, je vous le dis, la qualification d'un prospect en message privé, c'est maximum 4-5 messages. Maximum. Si on va au-delà de ça, sachez que vous êtes dans une conversation qui ne va pas mener à grand-chose. vous partez dans une conversation certes très sympathique, vous allez peut-être vous faire un ami mais ça va être très dur de reboucler sur ce que vous proposez parce que vous allez vous sentir mal à l'aise, que maintenant que vous avez bien discuté, vous allez vous sentir mal à l'aise de reboucler sur « je te contactais parce que je voulais te proposer ça » et ça c'est assez fréquent. Donc en fait l'idée, une fois que vous avez fait ce premier message d'entrer en contact, vous pouvez aller plus loin et vous préparer vous préparez, on va dire, le deuxième, voire le troisième message. Parce que ce qui fait qu'on est bon en prospection, c'est qu'on anticipe les réponses des prospects. C'est un peu comme les échecs, où il faut toujours avoir deux ou trois coups d'avance. C'est-à-dire qu'on dit, ok, si moi j'envoie ce message-là, qu'est-ce que la personne peut me répondre ? Elle peut me répondre ça, elle peut me répondre ceci, ou alors elle peut me répondre cela. Si elle me répond ça, je réponds ça. Si elle me répond ceci, je réponds on. Si elle me répond cela, je réponds « hum » . Et c'est comme ça, en fait. Alors ça, c'est valable pour la prospection, mais c'est aussi valable pour l'entretien de vente. Et c'est ce qu'on appelle communément des réponses aux objections.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, du coup, est-ce qu'on pourrait parler justement du parcours du client ou du prospect jusqu'au moment où il devient client ? Parce que finalement, On va aller amener notre prospect dans un espèce de tunnel. Est-ce que tu pourrais nous détailler justement les étapes clés ? Et tu nous parles de l'attirail de prospection. Donc, quel est l'attirail qu'il faut avoir pour être dans ces étapes clés ? Et là, je pense qu'on aura vraiment un gros paquet.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement, il y a beaucoup de choses à dire. Alors, en prospection, il y a énormément d'outils à notre disposition. Je vais vous en donner quelques-uns. L'idée n'étant pas forcément d'utiliser tous les outils, mais surtout de… trouver les outils qui sont le plus adaptés à vous, votre résence avec ces outils, tout en vérifiant que votre cible est réceptive à ces outils. Je vous donne un exemple que vous allez tout de suite comprendre. Si vous prospectez des boulangeries, et que vous espérez envoyer des messages privés sur LinkedIn, je ne suis pas sûre que vous êtes au bon endroit. Donc, vraiment, déjà vérifier la cohérence entre la cible et le canal qui est choisi. Après, dans l'attirail de prospection, l'attirail de prospection, moi, ce que je préconise à mes clients, c'est avoir un pitch. Un pitch où, quand on rencontre des gens, que ce soit en milieu réseautage pro ou juste par exemple un mariage ou dans un dîner, juste avoir un pitch qui est prêt à la réponse « Et toi, tu fais quoi dans la vie ? » En fait, l'objectif de ce pitch-là, c'est de réussir à ce que les gens en face qui écoutent fassent des liens, soit pour eux, pour l'entreprise pour laquelle ils travaillent, ou soit pour des mises en relation. Première chose. Deuxième chose, potentiellement un mail type. Si, encore une fois, on a envie de prospecter par mail, alors il y aura toujours les haineux qui diront « mais le mail est mort, le mail est fini » . Peut-être qu'il est fini, mais tant mieux. Penser que c'est fini comme ça, ça laisse la place à ceux qui l'utilisent. Ce mail, il peut servir de faire valoir pour des personnes qui veulent aller prospecter en physique ou par téléphone. Parce que c'est très dur de faire un premier contact à froid. Donc en fait, ce mail type, vous allez l'envoyer. Et ensuite, quand vous allez prospecter par téléphone, vous allez être capable de dire « bonjour, je vous appelle par rapport au dernier mail que j'avais envoyé à monsieur machin sur tel sujet » . Et en fait, ça va vous insuffler naturellement une confiance parce que vous êtes un peu en contact avec cette personne, même si la personne ne vous a pas répondu. Vous, ça vous arme mentalement pour oser y aller. oser décrocher le téléphone ou oser aller se présenter. Alors là, évidemment, ah bah non, j'ai pas reçu, ah bah non, j'ai pas lu. Oui, bah, je vous explique en deux mots, voilà ce que le mail disait. Fin de l'histoire. Ce qu'il faut pas faire, c'est, ah bah, je vous le renvoie. En fait, on le sait, on le sait d'avance qu'il va pas forcément avoir été traité ce mail, mais c'est pas grave. Et dans le meilleur des cas, il aura été lu, et dans le meilleur des cas, si la personne, elle a un problème qui est douloureux, urgent, reconnu à cet instant-t, elle pourra vous dire, ah bah ça alors vous tombez bien et ça je vais étayer ça sur un cas moi qui me concerne, j'ai quelqu'un qui m'a prospecté récemment alors pas avec un message qui était assez dingue il n'était pas dingue ce message de prospection en revanche il touchait exactement mon point du moment et je lui ai répondu à cette personne, écoute tu tombes bien parce que je cherche justement une personne comme toi pour m'aider sur ce sujet là explique-moi un petit peu comment tu fonctionnes. Et c'était terminé. Cette personne, si elle me l'avait envoyée il y a 4 mois, 5 mois, honnêtement, je ne suis pas sûre que j'aurais répondu. Donc, voilà, le mail type. Le pitch de réponse. Alors oui, on disait, le pitch, tu fais quoi dans la vie ? Il y a aussi le pitch de tour de table. Si on fait du réseautage, qui est un petit peu différent, qui peut être travaillé. Il y a le mail type. Il y a le message privé. il y a les réponses aux objections pour la prise de rendez-vous. Ça, dans l'attirail de prospection, je vous conseille vraiment de le répondre. 80% du temps, on reçoit les mêmes objections. Je ne suis pas intéressée, je n'ai pas le temps, je n'ai pas le budget, j'ai déjà quelqu'un en interne. C'est à peu près globalement déjà, si on sait répondre à tout ça, on n'est quand même pas trop mal. Donc, il y a ça. Et ensuite, pour initier sa prospection, vraiment ce que je… conseil c'est déjà mettez vous à l'aise avec le fait que votre première prospection elle sera certainement loupé Voilà. Dédramatisez-vous de l'objectif. Prenez ça comme un test. En mode, de toute façon, je vais foirer. Oublie que tu n'as aucune chance. Fonce, parce que de toute façon, tu vas foirer. Dans le meilleur des cas, ça va fonctionner. Dans le pire des cas, tu te seras peut-être ou pas ridiculisé. Au pire, ce n'est pas grave. On s'en fiche. Donc, il faut être à l'aise avec ça. Je vais vous raconter quand même une petite anecdote. C'est que les commerciaux, donc les gens dont c'est le métier, quand... on se lance en prospection terrain quand on se dit, ben voilà, là on doit aller dans cette zone industrielle proposer notre service. Souvent ce qu'on fait, c'est qu'on cible l'entreprise qui est en fait pas tout à fait dans la cible, on y va et c'est notre prospection de chauffe. Et c'est très souvent que les commerciaux quand c'est la chauffe, on la loupe ou on n'est pas forcément pertinent, enfin on n'est pas au max on va dire, sur cette première prospection. Et souvent, c'est une petite blague récurrente entre commerciaux. Si on fait de la prospection en groupe, il y en a un qui se prend cette partie de la zone et l'autre partie de la zone. Allez, on se fait notre premier, puis on se débriefe. Bon, on ressort deux minutes après, on s'est foiré. Et par soi, on est surpris. Et en fait, ça marche. Et pire que ça, on s'attendait avec l'objectif d'obtenir un rendez-vous. Et en fait, coup de bol, parce que dans la prospection, il y a une petite partie de chance. On arrive au bon moment, au bon endroit, avec la bonne personne. Et là, coup de bol. la personne qu'on cherchait, elle rentre en même temps que nous dans l'entreprise, on lui demande qu'on a besoin de parler à telle personne parce que nous, voilà ce qu'on fait ah bah c'est moi, écoutez je vous explique en deux mots et la personne, allez je vous offre un café, j'ai 30 minutes à vous accorder, et en fait on est là et on déballe, voilà, et en fait il y a en prospection alors oui il y a une petite part de chance, mais il y a aussi une très bonne nouvelle, c'est que plus on maximise notre présence et nos points de contact plus on a de chance de maximiser ses coûts de chance.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis. Tiens, alors, je sais que toi, tu n'aimes pas le marketing. Tu n'es pas fan du marketing, mais quelque chose qui peut être vraiment aidant, et donc là, je vais un peu prêcher pour ma paroisse, quand tu fais de la prospection, c'est quand la personne, elle te connaît déjà, qu'elle a déjà identifié ce que tu fais, et qu'elle s'est déjà identifiée. comme faisant partie de clients potentiels. Qu'elle se dit, tiens, si j'ai besoin, je la contacterai. Et en fait, tout ça, c'est vraiment le rôle du marketing qui va venir apporter des couches supplémentaires dans ta prospection parce que le jour où tu vas te dire, coucou, c'est moi, je fais ça. Ah mais oui, je vous ai déjà vu sur LinkedIn ou je vous ai déjà écouté ou je vous ai vu sur un article de presse ou quoi. Là, forcément, la connexion se fait directement. C'est là où le marketing et la communication vont venir vraiment appuyer sur les ventes. Moi, personnellement, c'est ce sur quoi je m'appuie, c'est-à-dire que je vais vraiment contacter des gens qui savent plus ou moins déjà ce que je fais ou je vais connecter avec eux pour attirer leur attention. Et puis, au bout d'un moment, avec mon marketing, ils vont pouvoir se dire « j'ai super envie de bosser avec elles » . Alors, je retiens dans ta phrase ce que tu as dit oublie que t'as aucune chance, au pire ça peut marcher ça j'adore, je pense que je vais le mettre dans le descriptif de l'épisode parce que en fait c'est un jeu c'est vraiment un jeu au début on se crame tout le temps et ce que tu dis sur les commerciaux qui démarrent et qui font leur petit tour de chauffe très souvent quand on se met à prospecter, moi personnellement c'est ce que je faisais quand j'étais salariée je me disais bon ben là j'ai une liste de 20 à appeler, bon ben tu sais que les 3 premiers ça va rien donner donc ... C'est exactement ça. Oui, bonjour. Tu n'as aucune chance.

  • Speaker #1

    Je voulais parler à... Ben non, il n'est pas là. Ah d'accord, au revoir.

  • Speaker #0

    Merci, bisous.

  • Speaker #1

    Est-ce que j'ai fait toute la parole ?

  • Speaker #0

    Ça me fait penser aussi, tu sais, aux accords Toltec. Moi, j'adore les accords Toltec. Et il y en a un des accords Toltec qui dit ne prends rien personnellement. Et en fait, c'est exactement ça. Les gens, ce n'est pas parce qu'ils te disent non qu'ils te détestent ou qu'ils ne vont plus jamais te parler. Parce qu'il y a vraiment des croyances comme ça à lever là-dessus.

  • Speaker #1

    Et surtout, que toute prospection loupée peut être rattrapable. Il y a souvent quelque chose qui est revenu de la part de mes clients qui me disent « j'ai peur de le prospecter parce qu'avec ce prospect, je n'ai pas envie de me griller » . Vraiment cette formulation de se dire, la première prise de contact, si je la foire, mais en gros je loupe ma vie. Alors sachez que oui, une prospection qui est loupée de prime abord, bon ce n'est pas de bol, mais ça arrive à tout le monde. Là vous avez deux choix. Soit vous laissez passer du temps, et en fait la personne en vrai, c'est probable, très probable qu'elle ait oublié. Ou soit vous revenez avec l'humour.

  • Speaker #0

    Bon, je vous ai contacté, en fait, je ne vais pas vous cacher, j'étais un petit peu stressée parce que j'aime beaucoup ce que vous faites et j'ai très envie de travailler avec vous. Non, mais tu vois, et en fait, quand on met de l'émotion sur ce qu'on a vécu, la personne, en fait, si elle est empathique, elle va potentiellement répondre et potentiellement être aussi plus ouverte. Donc ça, c'est vraiment un point essentiel et ça aussi fait écho. à ce que tu disais par rapport au marketing et les couches, les points de contact que tes prospects ont. Et je vais boucler avec ta question à la base qui était quel était le parcours d'achat, de vente. C'est en fait la relance. La relance, qu'elle soit marketing ou commerciale, elle est indispensable. Elle n'est pas optionnelle. C'est une obligation. Sachez que si vous ne relancez pas, vous ne vendrez pas. La relance, c'est tout simplement prendre des nouvelles. Prendre des nouvelles sur le contexte de votre prospect. En fait, vous enquêter pour savoir où en est le prospect. Quel sera le meilleur moment pour lui de passer à l'action avec lui ou pas d'ailleurs ou peut-être jamais. Mais au moins, une chose est sûre, c'est que si vous relancez, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réussir et surtout, vous n'avez pas de regrets. En prospection, mais ça, que je dis ça à mes clients ou anciennement les équipes de vente que j'accompagnais, ce qui est indispensable, c'est de ne pas de ne pas avoir de regrets. Si vous sortez d'un rendez-vous ou d'une prospection et vous vous dites « Oh là là, j'ai l'impression que j'aurais pu dire ça » , eh bien, tu sais quoi ? Retourne-y. « Comment ça, j'y retourne ? » « Ben oui. Ah ben, en fait, tout à l'heure, on a parlé, j'ai oublié de vous dire ça et ça me semblait important. » Très simple. Vous n'êtes pas lourd. Et d'ailleurs, c'est une bonne façon de relancer parce que quand on relance, ce qui est important, c'est d'apporter de la valeur. Et souvent... Quand je fais des masterclass ou que j'interviens dans des communautés d'entrepreneurs, je parle beaucoup de la relance. Et souvent, les personnes disent « Ah bon ? Ah bon, il faut relancer plus d'une fois ? Un seul message, ça ne suffit pas ? » Et ça, c'est pour ça. Mais je veux diffuser à la terre entière. En fait, vous n'êtes pas lourds si vous relancez, enfin, si vous prenez des nouvelles. Voilà. Prenez simplement des nouvelles. Mettez-vous à l'aise avec ça.

  • Speaker #1

    Oui, alors d'ailleurs, dans la tiraille, je pense qu'il faut préciser qu'avoir un outil de suivi, moi, par exemple, je préconise Trello. Je ne sais pas toi si tu as un outil que tu préconises, mais pour justement savoir à quel moment, si quelqu'un te dit, rappelez-moi dans six mois, parce que pour l'instant, je n'ai pas le projet, il faut que dans six mois, tu le rappelles. Et ça, il faut que tu t'en souviennes.

  • Speaker #0

    Oui, alors, oh là là, mais merci de mettre le point là-dessus. Alors, en outil, Trello, c'est vrai qu'il est très bien pour la gestion de projet et je trouve personnellement, alors ça dépend de son business si on a un business où on n'a pas besoin d'énormément de prospects dans son pipe, ça peut faire l'affaire quand on commence à rentrer beaucoup de prospects je vais avoir tendance à conseiller alors pour des entrepreneurs qui démarrent, honnêtement des outils gratuits parce qu'il y en a où ça fait le taf, en outils gratuits il y a alors notion ... Il y a notion avec un CRM que j'ai customisé. Si tu veux le transmettre, ce CRM que j'ai customisé selon un cycle de prestations de service B2B, si tu veux le transmettre dans l'épisode, franchement, je te donne le lien et je l'offre avec plaisir avec une petite vidéo explicative de comment ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Je vais mettre un descriptif de l'épisode avec plaisir.

  • Speaker #0

    Oui, donc ça, le notion. Il y a un outil comme Henri aussi. qui est gratuit, qui fonctionne très bien. Et il y a aussi les Google Tasks, les tâches de l'agenda Google pour la prospection. En fait, quand on prospecte beaucoup de personnes, on ne va pas nécessairement rentrer tous les prospects dans son CRM parce que c'est beaucoup de temps perdu. Moi, ce que je préconise, c'est de rentrer les prospects qualifiés dans le CRM. Donc, quand je dis prospect qualifié, où il y a un minimum, un indice, une intention d'achat futur. Donc, une prise de rendez-vous, on va dire un prospect qui a déjà bien amorcé. Ok ? Avant cette période-là, tu as tout à fait raison, Céline, de préciser que ces prospects, il ne faut pas les oublier. Donc, là, les tâches, les tasks de Google, calendars sont vraiment très pratiques parce que en fait si vous ne réalisez pas votre tâche en fait, elle va s'épingler automatiquement dans votre agenda au fil des jours. Donc, en fait, de la sorte, vous n'oubliez aucune tâche. Dans ces tâches… Alors là,

  • Speaker #1

    je suis fan de ce que tu dis. Je suis vraiment hyper fan de ce que tu dis parce que j'adore Google. Et justement, je n'ai pas d'outil pour l'instant qui me permet justement… Parce que pareil, je les mets dans mon CRM une fois que j'ai un rendez-vous. Et avant ça, alors j'étais sur Trello, mais ça ne me va pas. J'avais… du coup Google Tasks mais merci je vais faire ça tout de suite après l'enregistrement je suis trop contente et en plus tu as un champ où là je vais vraiment vous conseiller d'aller mettre du détail donc

  • Speaker #0

    quand je dis du détail par exemple 21 février après vous trouvez votre langage mais ça peut être M1 M1 c'est votre premier message parce que vous savez que c'est toujours le même donc c'est M1 23 février M1 M2, quand on commence à récolter de l'information, 27 février M3 m'a dit que pour l'instant elle s'occupe de son identité visuelle donc là M7 lui demandait depuis quand elle a commencé à travailler ce sujet et comme ça on connait déjà l'intitulé de notre prochaine relance et en fait on collecte des informations et en fait au fur et à mesure On va rajouter justement ces petites couches M1, M2, les messages. Après, les commerciaux, souvent, on met MV pour message vocal, NRP ne répond pas, sms, pour vraiment réexpliquer le détail des échanges précédents. Donc ça, c'est avec Google Tasks. Il y a autre chose qui peut bien fonctionner si vous êtes très adepte des réseaux sociaux. C'est sur LinkedIn, dans la messagerie LinkedIn, vous avez la possibilité de mettre des étoiles aux personnes. Quand vous leur mettez des étoiles, en fait, vous signifiez que vous les mettez en favoris et ces personnes-là vont venir dans un dossier, dans un dossier de favoris dans la messagerie LinkedIn, ce qui vous permet en un coup d'œil d'avoir vos prospects que vous avez identifiés, les prospects qui sont les plus chauds. Et après, vous pouvez repartir de cette base de messagerie LinkedIn pour… à aller recontacter ces personnes-là. Et dernière chose, il y a une extension. Donc là, on est sur de l'outillage. Moi, je ne préconise pas de démultiplier les outils. En revanche, si vous avez votre espace de travail sur Notion, vous avez une extension qui s'appelle Save to Notion. Et là, quand vous êtes sur LinkedIn, vous activez cette extension et en fait, ça épingle un petit bouton bleu, Save to Notion. Et en fait, les profils, vous pouvez les sauvegarder. dans votre espace notion. L'idée n'est pas forcément, enfin moi je déconseille vraiment de démultiplier tous les outils pour faire simple, pour être efficace. En tout cas, choisissez celui qui vous convient le mieux. Moi, ce que je préconise à mes clients, c'est les tasks Google pour des prospects froids. Et dès que ça devient chaud, on les rentre dans notre CRM. Enfin, dès que ça devient chaud, dès que ça devient tiède.

  • Speaker #1

    Ok, super. Merci Camille, parce qu'alors là vraiment, on est sur du pratico-pratique et même moi, je vais mettre en place ce que tu m'as dit là. Alors du coup, on a la porte d'entrée, on a la relance et enfin ça y est, on a pris rendez-vous avec notre prospect et on va passer justement à la session vendre. Alors, qu'est-ce que tu peux nous dire de cette étape-là ?

  • Speaker #0

    J'adore, c'est mon étape préférée. Alors, il y a déjà une étape préliminaire avant le rendez-vous de vente. C'est-à-dire qu'avant le rendez-vous de vente, on peut récolter des informations et on peut semer des signaux positifs pour tout simplement sécuriser notre rendez-vous. Il n'y a rien de pire qu'un échange avec un prospect quand le prospect ne sait pas qu'il est prospect. Personnellement, ça m'est déjà arrivé. Alors, non pas moi en tant que vendeur, mais en tant que prospect, ils ne savaient pas qu'il était un prospect. C'est-à-dire que j'étais en règle. Je vous raconte cette anecdote parce que je trouve que c'est très parlant. C'est très parlant pour les personnes qui ont peur de prospecter. Genre, ah bah tiens, on pourrait se faire un café. Ben oui, on peut se faire un café, mais dans quel but en fait ? Donc, je me suis retrouvée, j'avais fait du réseautage avec une personne et j'avais connecté avec une personne vraiment que, tu sais, je ne peux pas t'expliquer une personne que je trouvais très sympathique. Et cette personne était venue une fois au réseautage, on continuait à s'échanger un peu sur LinkedIn, et puis une fois elle me dit « Ah bah tiens Camille, ça te dit, on va se prendre un petit café à Lyon, ça pourrait être sympa de parler, de se voir. » Je lui dis, écoute, avec plaisir, moi, j'ai un événement de réseautage tel jour. Donc, si tu veux, on se prend un petit café juste avant. Donc, moi, j'étais vraiment, j'arrivais en mode, je vais voir quelqu'un que j'apprécie. Et là, comme je n'étais pas prête à me faire prospecter, je n'étais pas dans cet état d'esprit-là. Et elle, en fait, elle ne savait pas comment aborder la chose parce qu'en fait, ce n'était pas clair. En fait, ce n'était clair pour personne. Donc, si tu veux, elle était là, toi, comment tu vas, Camille ? Ah, ben oui, écoute, ça va, je vais faire le réseautage. Et puis, toi, alors ? raconte-moi un peu où tu en es. » Donc, elle me raconte là où elle en est et tout. Puis, à un moment, je vois qu'elle me dit, mais peut-être au bout de 15-20 minutes, quoi. « Ah, Camille, ben oui, j'ai vu ce que tu fais sur LinkedIn, c'est vraiment génial. Tu sais que tu pourrais mettre des illustrations sur ton profil LinkedIn ? » Parce que franchement, ça fait la différence, ça fait vendre. « Mais comment ça ? Qu'est-ce que tu veux dire par là ? » Et en fait, la nana était illustratrice. Et là, j'ai compris avec cette question qu'en fait, elle me prospectait. Et là, je lui ai mis un stop tout de suite. Je lui ai dit, écoute, oui, peut-être, moi, je n'avais pas compris. En gros, si tu m'avais dit que c'était ça, je t'aurais dit tout de suite que ce n'était pas ma priorité. Alors, peut-être plus tard, mais pas tout de suite. Et ça t'aurait évité de perdre du temps. Et là, elle se sentait un peu bête. Mais bon, après, moi, je n'étais pas... je ne vais pas m'échanter avec elle si tu veux, mais je vais juste expliquer.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as fini par lui vendre une prestation pour apprendre à prospecter ?

  • Speaker #0

    Écoute, ça m'a effleuré l'esprit. Ça m'a effleuré l'esprit. Et en fait, c'est quelqu'un qui s'était engagé avec une personne qui a, je ne sais pas combien, de milliers et de milliers de followers. Mais c'est aussi une personne qui cueille un peu les gens. C'est horrible à dire, mais un peu perdue dans leur parcours. entrepreneurial où il y a une très très forte promesse. En gros, je te prends par la main et tu vas voir, ça va marcher. Et en fait, maintenant, je me suis aperçue que chez cette personne, ça ne marchait pas du tout.

  • Speaker #1

    Là, tu soulignes quand même un point hyper intéressant et hyper important. Et je pense qu'il faut vraiment oser en parler. C'est l'éthique dans ce travail. Et on peut vendre, on peut prospecter, on peut faire des pitches de vente, etc. à partir du moment où c'est fait avec les bonnes valeurs, la bonne éthique, etc., c'est le jeu, en fait. Si on a des business, on est tous là pour faire du business. Je veux dire, moi, je ne me casse pas les pieds à publier tous les jours sur LinkedIn, et toi, c'est pareil, Camille, pour le plaisir, quoi, parce qu'il y a d'autres choses qui nous font plaisir dans nos vies, j'imagine, et on est vraiment là pour faire du business, mais ça n'enlève pas les valeurs qu'on peut avoir, la qualité du travail qu'on peut faire, etc. Et... On n'est pas là pour bananer les gens. Je ne sais pas comment expliquer les choses que tu veux dire.

  • Speaker #0

    C'est très clair. C'est très clair. C'est juste, on est là pour faire du business. En revanche, on génère du business avec éthique. C'est-à-dire qu'on ne va pas vendre à quelqu'un. Je pense que c'est pareil. On ne va pas vendre à quelqu'un qui nous dit « Non, non, je n'ai pas le budget, ça me met dans le rouge, c'est ma dernière chance. » Alors, si je suis ta dernière chance, probablement que c'est problématique. Ou alors… c'est notre rôle, après on n'est pas non plus responsable des décisions des gens, mais en tout cas c'est notre rôle de prévenir les personnes que en gros on n'a pas de baguette magique en fait pour faire décoller leur business en revanche on va leur donner une méthode, des outils à appliquer, s'ils les appliquent, ils maximisent leur chance de réussite, s'ils ne font rien il y a peu de chances que ça tombe du ciel comme ça et pour en revenir avec cet entretien de vente c'était la question initiale c'est de se dire en fait un entretien de ronde ça se prépare donc il y a une trame à respecter et cette trame franchement je vais vous la donner parce que je vois une erreur qui est très très très fréquente c'est de parler de soi et de son parcours avant toute chose Voilà. Donc là, la personne, elle va s'enliser. Ça, je l'ai vu il n'y a pas longtemps avec un client que j'ai accompagné à un rendez-vous. Oui, en 1990, je travaillais chez telle entreprise, j'ai pu après ce moment. Alors, tu n'es pas en entretien d'embauche. Donc en fait, là, ce qui se passe, c'est que les personnes s'en fichent. Les personnes sont là pour parler d'elles, de leurs problématiques. Les meilleurs entretiens, c'est ceux où finalement, la personne qui est prestataire va parler 20 ou 30 % à peu près. Et le reste du temps, c'est au prospect parler. Parce que le prospect, c'est un temps pour lui, le temps qu'il n'a pas l'habitude de prendre pour lui, et c'est un temps où il va cheminer. À nous, en tant que prestataire, de le mettre sur la voie. Donc, comment on va faire pour le mettre sur la voie ? En gros, on va lui poser des questions. Cette phase d'écoute, elle dure à peu près 30 minutes. Alors, 30 minutes, si c'est un entretien d'une heure, ça va durer à peu près une trentaine de minutes. Donc, on va le faire parler. On va bien comprendre les questions. Donc, moi, ce que je vous encourage à faire, c'est lister les questions qui vous seront utiles pour déterminer si votre offre correspond aux besoins du prospect. Alors, normalement, si vous avez bien fait le job avant, le prospect est qualifié. normalement vous le savez mais en tout cas vous pouvez avoir des questions type genre voilà dites-moi plus sur votre projet ok bah là aujourd'hui vous en êtes où sur tel sujet ok bah si vous travaillez ça vous espérez ça va vous amener à quel résultat et en fait l'objectif c'est de comprendre le contexte global du prospect on peut aussi demander qu'est-ce qu'un prospect attend de notre prestation d'une prestation comme la nôtre On peut aussi demander si la personne a déjà essayé par le passé de résoudre cette prestation. En fait, l'objectif, c'est vraiment ce besoin. Donc, l'objectif, c'est vraiment de comprendre le contexte global du prospect. Et une fois qu'on a bien compris, on dit « Ok, si j'ai bien compris, je reformule. Voilà, si j'ai bien compris, c'est là et tu veux aller là. Est-ce que c'est bien ça ? Oui. Ok. Donc, puisque c'est bien ça, ce que je te propose, je me présente. Je te présente mon entreprise et je t'explique. » Comment j'interviens chez mes clients qui ont les mêmes défis que toi ? Et là, on va présenter notre offre. Et là, l'offre, en fait, elle va être... Elle va découler de source puisqu'on a déjà fait le point avant. Donc, en fait, globalement, on suit toujours la même trame, mais on va orienter les arguments. On va mettre en avant les arguments en fonction de ce qu'on a détecté chez le prospect pour arriver à la phase de présentation du prix. demander à la personne ce qu'elle pense du prix et ça c'est vraiment l'objectif quand vous êtes quand vous êtes en entretien de vente vous avez la chance d'être avec votre prospect donc votre objectif unique c'est d'aller afficher le prix vous devez donner un prix et même ceux qui me disent ouais mais moi je fais des sites web alors je peux pas forcément donner un prix vous pouvez toujours donner une fourchette vous pouvez toujours dire que vous avez fait un site vous avez fait un projet pour quelqu'un qui a à peu près les mêmes besoins similaires et donner une fourchette. Et en fait, quand… Moi,

  • Speaker #1

    je dis toujours, si tu n'as pas un prix à annoncer, c'est que tu n'as pas d'offre. Très souvent, c'est ça qui est clair. Très bien.

  • Speaker #0

    Oui, tu as bien raison. Tu as bien raison. Et en fait, notre prospect, notre rôle, c'est de se dire, OK, je le prends avec son contexte et je vais l'orienter sur l'offre qui lui correspond le mieux. et pendant cette phase d'entretien aussi il ne faut pas faire de supposition et surtout sur la supposition du budget en gros, où on a peur que la personne n'ait pas le budget, du coup on va l'orienter vers la solution la moins chère mais je veux aussi rassurer sur ce fait là, c'est que déjà au début quand on se met à prospecter, c'est difficile donc en fait On va peut-être se louper sur les premiers, deuxièmes, troisièmes. Et en fait, il va suffire d'une fois qu'il va passer où la personne va dire « Ah, en fait, je peux. » Et en fait, ce qui est important, c'est qu'il va falloir proposer, par exemple, son offre premium si on a identifié que c'était vraiment cette offre qui était l'offre la plus adaptée au prospect. Et là, si la personne nous dit « Bon, en fait, non, c'est trop cher. Là, je n'ai vraiment pas le budget. » Là, on va pouvoir proposer des solutions alternatives. Donc ça va être par exemple des facilités de paiement, de l'étaler. Et si malgré tout c'est toujours trop cher, on va pouvoir orienter la personne vers une offre qui va être moins complète, mais qui va permettre à la personne d'initier le démarrage de cette prestation. Et en fait, comment on va aussi construire ces offres ? On va se dire, ok, mon offre. que je veux vendre le plus, c'est celle-ci, mais il me faut une solution de repli pour mes clients qui n'ont pas le budget. Ce qu'on appelle le downsell.

  • Speaker #1

    Bon, c'est passionnant. Ça fait déjà quand même un bon moment qu'on est en train de parler. Tu nous as partagé tellement de pépites, d'astuces. Vraiment, tu nous as... Vraiment top. Merci beaucoup Camille pour toute cette valeur que tu nous as apportée. Alors, juste pour terminer, pour conclure, est-ce qu'il y aurait... trois pépites que tu pourrais nous partager rapidement. Pour ceux qui sont prêts à se jeter dans la prospection.

  • Speaker #0

    Alors, tu me prends un petit peu au dépourvu, parce que des pépites, il y en a énormément. Première punchline, je vais essayer de vous donner des punchlines. Première punchline, dans l'inaction, rien ne se passe. Deuxième punchline, un petit effort de préparation évite un gros effort de réparation. Et troisième punchline, la prospection. C'est un jeu auquel il faut gagner plus souvent que perdre. Et avec ces trois punchlines-là, vous pouvez déjà, je pense, initier votre prospection de façon sereine.

  • Speaker #1

    Ultra puissant. Merci encore. Alors Camille, on arrive à la fin de cet épisode. Encore merci. Je te l'ai dit déjà dix fois, mais ce n'est pas grave. Où on peut te trouver ? comment on fait pour travailler avec toi ? Dis-nous tout.

  • Speaker #0

    Je te remercie pour cette question, Céline. Je voudrais quand même prendre un moment pour te remercier sincèrement de m'avoir accueillie dans ce podcast parce que souvent, on pourrait croire qu'en fait, les personnes sont concurrentes parce qu'on a la même cible. Au final, ce qui est un petit peu notre cas, on peut avoir la même cible. Et en fait, je trouve ça très honorable et très puissant, en fait, de donner la parole à des, entre guillemets, concurrents. indirecte parce qu'en fait, c'est là où on se dit qu'on a tout compris en fait. Ensemble, on est plus fort et moi, je suis sûre que si j'identifie chez un de mes clients qu'en fait, il y a un sujet qui est un peu plus chez toi, je pourrais te recommander et potentiellement vice-versa à des moments business parce qu'en fait, on intervient chez nos clients à des moments du business qui ne sont pas les mêmes. Qui ne sont pas les mêmes. Voilà. Donc déjà, merci pour ça. Ensuite, on peut me trouver sur LinkedIn. à Camille du Malanet parce qu'effectivement je publie régulièrement j'ai lancé ma newsletter que j'ai appelée la Wonder Letter où l'objectif c'est une newsletter mensuelle qui donne un petit défi de prospection aux personnes qui la suivent pour passer à l'action qui donne aussi des tips très actionnables de prospection et de vente ensuite j'ai mon site web wonder-sel

  • Speaker #1

    et au niveau de mes offres je ne sais pas tous les liens dans les descriptions c'est super gentil et ensuite et je ne sais pas si je peux parler juste de mes offres mais bien sûr attends on n'est pas là pour dire les canadiens dis-nous

  • Speaker #0

    comment on fait pour travailler avec toi c'est gentil Céline en fait j'ai une offre de formation commerciale là qui vraiment s'adresse aux entrepreneurs qui débutent et qui veulent enfin alors qui débutent non pas forcément dans leur activité mais qui débutent dans leur prospection. Ce que je veux dire par là, c'est quatre piliers axés sur le développement commercial. Un pilier qui va être autour de la stratégie de développement commercial. Le deuxième pilier, l'attirail pour prospecter. Le troisième pilier, l'attirail pour convertir. Et le quatrième pilier, l'organisation de la prospection dans son quotidien d'entrepreneur. Donc ça, c'est pour la partie formation. Et d'ailleurs, qui est finançable, OPCO et CPF. Et la deuxième offre, c'est une offre de coaching commercial où l'entrepreneur, en général un peu plus avancé, arrive avec une problématique, un défi qu'il a réussi à identifier lui-même. Et s'il n'est pas identifié, je l'aide dans ce sens. Et souvent, quand il arrive avec son défi, je lui en trouve quand même deux ou trois sous-jacents. Mais en tout cas, l'objectif, c'est d'accompagner de façon très efficace et puissante sur un objectif identifié.

  • Speaker #1

    Voilà. Super. Je mettrai bien tous les liens dans la description, y compris le lien d'une notion que tu partages également. Et sinon, j'espère que vraiment cet épisode vous a plu. Je tenais énormément à faire cet épisode parce que je sais que c'est difficile pour les gens qui nous écoutent de prospecter, de vendre et tout ça. Tu nous as donné tellement d'astuces et je pense qu'avec cet épisode, en tout cas, j'espère que les gens vont changer d'avis sur... la vente. Donc, merci beaucoup et moi, je te retrouve la semaine prochaine pour le prochain épisode. À bientôt et merci de ton écoute. J'espère que cet épisode t'a plu et si c'est le cas, je t'encourage à déposer 5 étoiles ou un commentaire sur ta plateforme de podcast préférée. Mais tu peux faire encore mieux en partageant cet épisode à ta collègue formatrice que ça pourrait aider. Et si tu as envie d'aller plus loin, tu retrouveras toutes mes ressources gratuites. Les liens vers mes formations en ligne et les détails de Binning, mon accompagnement individuel guidé, mentoré et ultra complet dans le descriptif de l'épisode. Sinon, tu peux me retrouver tous les jours sur LinkedIn et m'envoyer un message privé parce que j'aime infiniment recevoir vos messages et papoter avec vous. À la semaine prochaine !

Description

Atelier Offert : La Méthode que personne
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Bienvenue sur Le FIL, le podcast qui accompagne les formatrices et formateurs indépendants à créer, vendre et développer leurs propres formations en toute liberté. 🎙️

Chaque semaine, je partage avec toi des conseils pratiques, des stratégies éprouvées et des inspirations concrètes pour t’aider à atteindre tes objectifs professionnels tout en respectant tes 3V : ta Vie, ta Vision et tes Valeurs.


Au programme de cet épisode :

Dans cet épisode, j'ai invité Camille DUMALANEDE qui est formatrice, coach et mentore en stratégies commerciales pour les indépendants et dirigeants de TPE en B2B
- Pitcher son offre et son entreprise

- Prospecter efficacement

- Dérouler un entretien de vente

- Augmenter son taux de conversion

- Créer son cycle de vente

- Assumer sa posture de dirigeant


Dans cet épisode, Camille nous partage ses meilleures techniques et astuces pour prospecter et kiffer.

Et si tu changeais ton état d'esprit sur la Vente ?


Si tu veux télécharger le modèle de CRM de Camille : www.wonder-sell.fr/cadeau-2

Contacter Camille sur LinkedIn : www.linkedin.com/in/camille-dumalanede

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le film, le podcast des formateurs indépendants libérés. Je suis Céline Pinto, mentor business des formateurs indépendants qui veulent vendre leur propre formation depuis 2020. Et à travers ce podcast, je te livre les meilleures stratégies pour développer ton activité en vendant tes propres formations. Chaque vendredi, je te propose à travers ce podcast de poser un autre regard sur ton activité de formation. Je te propose de laisser ta casquette de formateur au placard et de coiffer ta couronne d'entrepreneur sur ta tête. Sur le fil, on va s'intéresser au business de la formation, on va parler de marketing, de communication, de vente, mais aussi d'andragogie et bien sûr de calliopie. À travers ce podcast, tu vas découvrir comment te construire une activité de formation qui te ressemble et qui coche tes 3 V, ta vie, ta vision. tes valeurs. On va aussi partir un peu plus haut dans les méandres de ta puissance personnelle et de ton état d'esprit parce que je crois que toutes les stratégies fonctionnent beaucoup mieux quand ton esprit est plus fort. Alors si tu es prêt à devenir formateur indépendant libéré, on démarre tout de suite avec l'épisode du jour. Hello, bienvenue sur le podcast Le Fil. Aujourd'hui, c'est un épisode invité. Je reçois Camille Dumalaned. Et on va parler d'un sujet que peut-être tu adores ou que peut-être tu détestes, la prospection. C'est comme la compta. Salut Camille, ça va ?

  • Speaker #1

    Bonjour Céline, merci de me recevoir.

  • Speaker #0

    Alors tiens, je vais te poser une petite question pour démarrer. Tu fais quoi dans la vie ?

  • Speaker #1

    Excellente question. Je vais te donner des indices. Mes clients, ce sont tous des entrepreneurs qui rencontrent des difficultés à développer leur activité. En gros... Ils s'éparpillent sur la partie commerciale et ils ont peur de prospecter. Par contre, ils ont trois points communs. Un, ils se lancent pour gagner en liberté. Deux, ils ont une expertise de métier très forte. Et trois, ils réalisent qu'ils ne savent pas comment trouver des clients après avoir lancé leur activité. Donc, comme tu l'as dit, je m'appelle Camille et j'ai créé Wondersale après 15 ans en direction commerciale, où mon quotidien, c'était de former des commerciaux juniors B2B dans des secteurs ultra concurrentiels. Et pour la petite anecdote, quand je suis sortie du salariat, je me suis formée au référencement naturel. Et dans ce cursus, la partie sur comment trouver des clients était quasiment inexistante. Et j'ai remarqué en fait tout simplement que c'était clairement la bête noire de tous les apprenants de cette formation. Donc en fait, c'est devenu une évidence que de proposer un parcours adapté aux indépendants. Et c'est comme ça que j'ai créé Wondersale, pour apprendre à prospecter et à vendre tout simplement.

  • Speaker #0

    Yes, superbe. C'est un très beau pitch que tu nous as fait là Camille.

  • Speaker #1

    Eh bien, tu vois,

  • Speaker #0

    ça se travaille carrément. J'adore ce pitch parce qu'on n'avait pas prévu, je ne t'avais pas dit que j'allais te poser cette question, j'ai eu l'idée juste avant. Et le pitch, c'est vraiment un des éléments clés de ta méthode, c'est comment tu fais pour présenter qui tu es, ton offre, ton entreprise, etc. Et là, tu viens de nous faire un pitch de folie. pour nous expliquer ce que tu fais, pourquoi tu es arrivé jusqu'ici et à qui tu t'adresses. Donc bravo, effectivement c'est quelque chose qui se travaille. Aujourd'hui donc on va parler de prospection et comme tu l'as dit très bien, il y a pas mal de personnes pour qui la prospection ce n'est pas inné. Alors qu'est-ce que tu peux dire de ça sur le fait de, est-ce qu'on est fait pour prospecter ou pas dans la vie ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai vraiment ma réponse là-dessus parce que c'est un sujet sur lequel j'ai beaucoup réfléchi. Ma conclusion, c'est que carrément, personne ne naît vendeur. En fait, les personnes qui sont bons vendeurs, en général, c'est des personnes qui n'ont pas le choix. Et en fait, c'est ça leur moteur. Ils n'ont pas le choix. Ils sortent. Ils se sortent les doigts pour vendre, en fait, tout simplement. Et tu vois, je vais te raconter l'histoire d'une commerciale qui s'appelle Pauline, qui est devenue aujourd'hui une très bonne amie. Coucou d'ailleurs, si tu nous écoutes. Et cette personne, c'est quelqu'un qui n'a pas fait d'études. C'est une des premières personnes commerciales que j'ai recrutées dans ma vie de directrice régionale à l'époque, où notre quotidien, c'était d'aller vendre des abonnements presse professionnels. Donc en gros... On se prenait une rue dans Lyon, j'habite à Lyon, on se prenait une rue dans Lyon et on allait voir tous les bureaux. Donc quand je dis tous les bureaux, ça pouvait être autant le salon de coiffure que le médecin, que l'agence d'intérim. Et en fait, pour chaque... corps de métier, on avait une revue professionnelle adaptée. Mais en plus de ça, on avait aussi une revue, comment dire, une revue pour grand public, tu vois. Donc, en gros, on est arrivé avec notre faire-valoir. En gros, bonjour, je viens vous vendre de la presse pro. Ah bah d'ailleurs, je vois que vous avez des salariés. Bah regardez, on a aussi de la presse perso. Et au final, on s'est apercevé que finalement, on vendait beaucoup plus de presse perso que de presse pro. Mais c'était ce truc de faire-valoir. Et pour boucler avec Pauline, donc Pauline qui n'avait pas fait d'études qui avait quitté le domicile familial à 16 ans en fait elle n'avait pas le choix que de vendre parce qu'elle avait des impératifs et cette fille elle était très douée et en fait elle était très douée mais voilà parce qu'elle n'avait pas le choix elle y allait, elle ne se posait pas de questions en fait c'était pas en mode est-ce que j'y vais ou je n'y vais pas dans tous les cas j'y vais parce que j'ai besoin d'argent voilà Et aujourd'hui, cette personne, elle est directrice régionale à son tour en présence intérim. Donc, c'est trop chouette. Et pour boucler aussi avec ta question, à la base, tu vois, dans ma vie de directrice commerciale, j'ai formé à peu près, j'ai recruté et formé une centaine de personnes à peu près. Et dans cette centaine de personnes-là, j'ai rencontré uniquement cinq personnes vraiment très douées, très douées pour cette compétence. Ou au final, c'était souvent des personnes. qui n'avaient pas fait des études de vente, mais c'était surtout des personnes qui n'avaient pas le choix et qui avaient la niaque. Et en fait, c'est ça qui fait la différence. C'est quand tu as la niaque, quand tu es tenace et que tu n'as pas peur de te prendre un nom et que tu réussis en fait à vraiment prendre de la hauteur et à te dire, ok, si ce n'est pas cette personne-là, ce n'est pas grave, je passe à la suivante. Et c'est ça qui fait que tu deviens bon en prospection. Et clairement, le seul moyen de progresser en prospection, c'est de s'entraîner. Et de ne pas le vivre comme des échecs. Et je sais que c'est dur. Quand j'étais... Mon Dieu ! Mon premier job de commercial, Céline, je pleurais tous les soirs. Pendant trois mois, je pleurais tous les soirs. Tellement c'était difficile. Mais c'était très formateur. Donc,

  • Speaker #0

    voilà. Oui, j'aime vraiment ce que tu dis parce que j'aime l'idée... En fait, si tu veux, la plupart de mes clients, et je pense que les tiens, c'est pareil, ils détestent ça. parce qu'ils se font une espèce de montagne de prospecter ou vendre. Pour eux, c'est des gros mots. Moi, je sais que je m'adresse à des formateurs, des formatrices. Elles ont leur expertise et tout. Mais dès que tu commences à leur dire, il va falloir que tu vendes ou que tu prospectes, mon Dieu, c'est presque si tu mettais le pied dans la porte comme les assurances. Les années 80, là, ou 90. Alors que ce n'est pas du tout ça. Et du coup, ce que je voulais te demander, justement, c'est quelle est, toi, ta définition de... de la prospection pour qu'on arrête aussi de faire une montagne de ça et de se dire qu'on ne peut pas faire ça parce qu'on va manipuler des gens.

  • Speaker #1

    J'adore ta question Céline, j'adore ta question parce que souvent, les clients ou mes prospects à qui je parle de la prospection, ils ont un déclic et j'espère que vous qui écoutez, vous allez avoir aussi ce déclic. c'est que la prospection, c'est tout simplement une rencontre entre un besoin et un service. Cette entrée en contact, elle est effectuée, il y a un échange. L'objectif n'est pas de vendre à tout prix, mais c'est simplement d'identifier s'il y a une brèche pour proposer, en tout cas, nous ce qu'on fait. Et en fait, tout simplement se renseigner. Si la personne à qui on parle, elle a ou pas un éventuel besoin. Si elle en a un, l'objectif c'est de détecter quel sera le meilleur moment pour elle de passer à l'action. Si elle n'en a pas, ok, ok. Il y a quelque chose qui est très important quand on prospecte, c'est de faire vivre à nos prospects une belle expérience. Et en fait... Quand nos prospects vivent une belle expérience, déjà, ils sont contents d'avoir rencontré une personne qui leur a forcément appris des choses, qui les aura fait un petit peu évoluer sur leurs propres interrogations. Et deuxième chose, c'est souvent que... Enfin, souvent. Non, je ne vais pas dire que c'est souvent. Non, ce n'est pas tout à fait vrai. Mais ça peut arriver de se faire recommander uniquement suite à un rendez-vous prospect. Et pour étayer ça, là récemment, ça m'est arrivé deux fois. Une personne qui n'a pas signé avec moi, on avait fait un rendez-vous, et elle en est déjà au deuxième client qu'elle m'envoie. Et c'est très puissant. Et si la personne, on repère qu'elle a ce besoin, mais qu'elle est sur une autre thématique en ce moment, en fait, ce n'est pas grave. C'est vraiment normal que les personnes ne vous attendent pas. Ce n'est pas parce que, entre guillemets, nous, on a notre entreprise. Il y a déjà une cliente qui m'a dit, « Ah, moi, je croyais que j'allais avoir mon numéro de sirète, et bingo, les gens, ça y est, j'allais commencer à travailler. » Alors ça, ça me fait souvent rire, parce que souvent, c'est… on se forme à un nouveau métier, on crée son sirète. Et puis c'est à partir de ce moment-là, on se dit, non, non, je n'ai pas de client. Alors que la logique voudrait de, on se forme, en parallèle de la formation, on commence à essayer de semer des graines ou du moins à se renseigner sur comment nos clients idéaux fonctionnent pour semer des graines et récolter de l'information sur comment on va réussir à diffuser ce qu'on fait au moins à notre premier cercle, puis notre deuxième cercle. Et puis après, aller dans la prospection dans le dur. Et je crois que je n'ai pas fini ma phrase.

  • Speaker #0

    C'est pas grave. Tout va bien. Dans ce que tu dis, ça m'a donné une idée. Je me dis, et si on arrêtait de parler de prospecter et on disait à la place connecter ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Moi, j'aime bien dire, en général, je dis rencontrer, mais que ce soit rencontrer, connecter, peu importe le mot, tant qu'à nous, ils nous parlent. Et, oui, qu'est-ce que je voulais dire ? Oui, c'est ça que je voulais dire, parce que ça, c'est important. En fait, voilà, la personne, en fait, quand nous, on est prestataire, personne ne nous attend. Les personnes, elles sont dans leur quotidien, elles ont leurs choses à gérer de leur côté, leur quotidien d'entrepreneur ou d'entreprise, et nous ne sommes la priorité pour personne. Ça, c'est vraiment quelque chose. Il faut se le mettre dans la tête. Et à nous de mettre toutes les chances de notre côté pour devenir la priorité de cette personne. Donc, en fait, prouver, on va dire, la porte d'entrée. La porte d'entrée qui fera que la personne, elle se dit, « Allez, là, c'est le bon moment, je peux y aller. » Et il y a aussi une erreur, souvent, que j'ai constatée. Je ne sais pas si tu l'as constatée aussi, mais c'est que les personnes, elles arrivent et elles veulent tout vendre. Tu vois, elles veulent vendre leur... package complet. Sauf qu'en fait, si le package complet est à 5000 euros et qu'on arrive, et qu'on ne finalement ne connaît pas trop la personne, avant de nous faire confiance sur un gros package comme ça, soit il faut très bien vendre, soit il faut des milliers d'avis clients qui fait qu'on a en gros, ça justifie notre expertise. Mais moi, en tout cas, dans le cas de mes clients, c'est des personnes qui sont dans le démarrage. Donc, quand on est dans le démarrage, on n'a pas trop d'avis client, on n'a pas trop confiance en soi. Donc, à ce moment-là, on se dit, quelle brèche je vais trouver. Donc, juste, on peut entrer par une petite prestation. Et une fois que la personne, elle nous a fait confiance sur cette prestation, on va pouvoir aller plus loin. Donc, en fait, je crois qu'il y a un vrai enjeu à trouver la porte d'entrée. Et même si on sait faire énormément de choses, il faut avoir l'humilité. de mettre ces choses-là de côté pour mettre en avant uniquement notre porte d'entrée.

  • Speaker #0

    Oui, dans ce que tu dis là, ce qui est intéressant, c'est le fait, en fait, le premier contact, le premier bonjour, la première poignée de main, c'est là où tout commence. Et je crois que c'était Coco Chanel qui disait ça, c'est qu'on a rarement l'occasion de faire une deuxième fois. une bonne première impression.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Oui, et en fait, je trouve que cette première poignée de main, qu'elle soit virtuelle ou réelle, on s'en fiche un peu, elle est hyper importante et c'est hyper important d'y mettre sa valeur dedans. C'est dans le sens où moi, en ce moment, je suis à fond dans la prospection, etc. Je connecte beaucoup sur LinkedIn. Et ce premier message que j'envoie, j'ai mis beaucoup de temps à le construire en fait parce que je veux insuffler tellement de choses dans ce premier message et en même temps, ça doit se faire en trois mots ou trois phrases, même pas. Et du coup, j'ai mis beaucoup, beaucoup de temps à le construire pour démarrer une conversation sans rien imposer parce que comme tu dis très bien, ce qui est important, ce n'est pas de vendre tout ce qu'on a à vendre, c'est vraiment d'abord d'aller écouter. le besoin donc De savoir exactement si la personne déjà, elle a un problème à résoudre, que nous, on peut résoudre. Et ensuite, quel est son besoin pour potentiellement l'aider. Donc là, on est en train de parler aussi tranquillement du parcours d'achat. Donc, ça va faire partie de la suite de l'entretien. Mais cette première porte d'entrée, elle est essentielle.

  • Speaker #1

    Ça me fait penser, ce que tu dis, en fait, à comment on va construire son attirail de prospection. et ça je voudrais en dire deux mots parce que c'est très intéressant ce que tu dis où tu dis j'ai passé beaucoup de temps à créer mon premier message enfin à créer mon message de setting, de prise de contact et ça j'encourage tout le monde peu importe le canal d'acquisition que vous choisissez, si vous choisissez d'envoyer des mails type, si vous choisissez de faire du réseautage que ce soit une fois de plus, virtuel ou dans la vraie vie merci que ce soit un mail type, une première prise de contact par mail, un message privé. En général, on passe, quand on s'y connaît un peu en commerce, on passe en général une heure, c'est à peu près le temps qu'on dédie, une heure à rédiger un pitch, une heure à rédiger un mail type. Quand on est moins aguerri, on peut doubler le temps, on peut passer deux heures, mais ce n'est pas grave parce que ce temps-là, c'est un investissement. parce que ce message, une fois qu'il est rédigé, on va pouvoir le réutiliser à toutes les sauces et pour tous les prospects. Parce que quand on connaît son client idéal, on va pouvoir aller le segmenter. Par exemple, on parle souvent du brise-glace, et on va pouvoir utiliser un message qui est pour tout le monde pareil, mais qui donne l'impression d'être ultra personnalisé. Et comment on fait ça ? C'est très simple. On se base, par exemple, je ne sais pas, sur « Ah bah tiens, j'habite la même commune. » Alors bon, évidemment, si on habite Paris, c'est moins... Je sais plus que tu habites à Paris. C'est moins impactant. Mais si on habite, par exemple, dans une petite commune, là, oui. « Ah bah tiens, j'ai vu que t'es entrepreneur, par exemple, dans cette petite commune. » Ou alors « Ah bah tiens, j'ai vu que tu es dirigeant dans l'industrie, dans cette commune. » « Ah bah tiens, je me demandais si toi, de ton côté, tu allais à des événements de réseautage. » As-tu trouvé ? trouver des événements de réseautage physique près de chez nous. Et ça, c'est une entrée en matière qui est naturelle, simple, sympathique, et la personne, il y a très peu de chances qu'elle ne nous réponde pas. Et en fait, quand on arrive à faire des entrées en matière simple, sympathique, et mine de rien, où on ne se fait pas griller qu'on prospecte, on maximise ses chances de réponse. Après, il faut être à l'aise avec cette histoire qu'on prospecte. Il y a une erreur qui est très courante. C'est de partir dans des discussions interminables et finalement, on n'arrive pas à qualifier si le prospect est intéressant, intéressé ou pas. Donc, je vous le dis, la qualification d'un prospect en message privé, c'est maximum 4-5 messages. Maximum. Si on va au-delà de ça, sachez que vous êtes dans une conversation qui ne va pas mener à grand-chose. vous partez dans une conversation certes très sympathique, vous allez peut-être vous faire un ami mais ça va être très dur de reboucler sur ce que vous proposez parce que vous allez vous sentir mal à l'aise, que maintenant que vous avez bien discuté, vous allez vous sentir mal à l'aise de reboucler sur « je te contactais parce que je voulais te proposer ça » et ça c'est assez fréquent. Donc en fait l'idée, une fois que vous avez fait ce premier message d'entrer en contact, vous pouvez aller plus loin et vous préparer vous préparez, on va dire, le deuxième, voire le troisième message. Parce que ce qui fait qu'on est bon en prospection, c'est qu'on anticipe les réponses des prospects. C'est un peu comme les échecs, où il faut toujours avoir deux ou trois coups d'avance. C'est-à-dire qu'on dit, ok, si moi j'envoie ce message-là, qu'est-ce que la personne peut me répondre ? Elle peut me répondre ça, elle peut me répondre ceci, ou alors elle peut me répondre cela. Si elle me répond ça, je réponds ça. Si elle me répond ceci, je réponds on. Si elle me répond cela, je réponds « hum » . Et c'est comme ça, en fait. Alors ça, c'est valable pour la prospection, mais c'est aussi valable pour l'entretien de vente. Et c'est ce qu'on appelle communément des réponses aux objections.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, du coup, est-ce qu'on pourrait parler justement du parcours du client ou du prospect jusqu'au moment où il devient client ? Parce que finalement, On va aller amener notre prospect dans un espèce de tunnel. Est-ce que tu pourrais nous détailler justement les étapes clés ? Et tu nous parles de l'attirail de prospection. Donc, quel est l'attirail qu'il faut avoir pour être dans ces étapes clés ? Et là, je pense qu'on aura vraiment un gros paquet.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement, il y a beaucoup de choses à dire. Alors, en prospection, il y a énormément d'outils à notre disposition. Je vais vous en donner quelques-uns. L'idée n'étant pas forcément d'utiliser tous les outils, mais surtout de… trouver les outils qui sont le plus adaptés à vous, votre résence avec ces outils, tout en vérifiant que votre cible est réceptive à ces outils. Je vous donne un exemple que vous allez tout de suite comprendre. Si vous prospectez des boulangeries, et que vous espérez envoyer des messages privés sur LinkedIn, je ne suis pas sûre que vous êtes au bon endroit. Donc, vraiment, déjà vérifier la cohérence entre la cible et le canal qui est choisi. Après, dans l'attirail de prospection, l'attirail de prospection, moi, ce que je préconise à mes clients, c'est avoir un pitch. Un pitch où, quand on rencontre des gens, que ce soit en milieu réseautage pro ou juste par exemple un mariage ou dans un dîner, juste avoir un pitch qui est prêt à la réponse « Et toi, tu fais quoi dans la vie ? » En fait, l'objectif de ce pitch-là, c'est de réussir à ce que les gens en face qui écoutent fassent des liens, soit pour eux, pour l'entreprise pour laquelle ils travaillent, ou soit pour des mises en relation. Première chose. Deuxième chose, potentiellement un mail type. Si, encore une fois, on a envie de prospecter par mail, alors il y aura toujours les haineux qui diront « mais le mail est mort, le mail est fini » . Peut-être qu'il est fini, mais tant mieux. Penser que c'est fini comme ça, ça laisse la place à ceux qui l'utilisent. Ce mail, il peut servir de faire valoir pour des personnes qui veulent aller prospecter en physique ou par téléphone. Parce que c'est très dur de faire un premier contact à froid. Donc en fait, ce mail type, vous allez l'envoyer. Et ensuite, quand vous allez prospecter par téléphone, vous allez être capable de dire « bonjour, je vous appelle par rapport au dernier mail que j'avais envoyé à monsieur machin sur tel sujet » . Et en fait, ça va vous insuffler naturellement une confiance parce que vous êtes un peu en contact avec cette personne, même si la personne ne vous a pas répondu. Vous, ça vous arme mentalement pour oser y aller. oser décrocher le téléphone ou oser aller se présenter. Alors là, évidemment, ah bah non, j'ai pas reçu, ah bah non, j'ai pas lu. Oui, bah, je vous explique en deux mots, voilà ce que le mail disait. Fin de l'histoire. Ce qu'il faut pas faire, c'est, ah bah, je vous le renvoie. En fait, on le sait, on le sait d'avance qu'il va pas forcément avoir été traité ce mail, mais c'est pas grave. Et dans le meilleur des cas, il aura été lu, et dans le meilleur des cas, si la personne, elle a un problème qui est douloureux, urgent, reconnu à cet instant-t, elle pourra vous dire, ah bah ça alors vous tombez bien et ça je vais étayer ça sur un cas moi qui me concerne, j'ai quelqu'un qui m'a prospecté récemment alors pas avec un message qui était assez dingue il n'était pas dingue ce message de prospection en revanche il touchait exactement mon point du moment et je lui ai répondu à cette personne, écoute tu tombes bien parce que je cherche justement une personne comme toi pour m'aider sur ce sujet là explique-moi un petit peu comment tu fonctionnes. Et c'était terminé. Cette personne, si elle me l'avait envoyée il y a 4 mois, 5 mois, honnêtement, je ne suis pas sûre que j'aurais répondu. Donc, voilà, le mail type. Le pitch de réponse. Alors oui, on disait, le pitch, tu fais quoi dans la vie ? Il y a aussi le pitch de tour de table. Si on fait du réseautage, qui est un petit peu différent, qui peut être travaillé. Il y a le mail type. Il y a le message privé. il y a les réponses aux objections pour la prise de rendez-vous. Ça, dans l'attirail de prospection, je vous conseille vraiment de le répondre. 80% du temps, on reçoit les mêmes objections. Je ne suis pas intéressée, je n'ai pas le temps, je n'ai pas le budget, j'ai déjà quelqu'un en interne. C'est à peu près globalement déjà, si on sait répondre à tout ça, on n'est quand même pas trop mal. Donc, il y a ça. Et ensuite, pour initier sa prospection, vraiment ce que je… conseil c'est déjà mettez vous à l'aise avec le fait que votre première prospection elle sera certainement loupé Voilà. Dédramatisez-vous de l'objectif. Prenez ça comme un test. En mode, de toute façon, je vais foirer. Oublie que tu n'as aucune chance. Fonce, parce que de toute façon, tu vas foirer. Dans le meilleur des cas, ça va fonctionner. Dans le pire des cas, tu te seras peut-être ou pas ridiculisé. Au pire, ce n'est pas grave. On s'en fiche. Donc, il faut être à l'aise avec ça. Je vais vous raconter quand même une petite anecdote. C'est que les commerciaux, donc les gens dont c'est le métier, quand... on se lance en prospection terrain quand on se dit, ben voilà, là on doit aller dans cette zone industrielle proposer notre service. Souvent ce qu'on fait, c'est qu'on cible l'entreprise qui est en fait pas tout à fait dans la cible, on y va et c'est notre prospection de chauffe. Et c'est très souvent que les commerciaux quand c'est la chauffe, on la loupe ou on n'est pas forcément pertinent, enfin on n'est pas au max on va dire, sur cette première prospection. Et souvent, c'est une petite blague récurrente entre commerciaux. Si on fait de la prospection en groupe, il y en a un qui se prend cette partie de la zone et l'autre partie de la zone. Allez, on se fait notre premier, puis on se débriefe. Bon, on ressort deux minutes après, on s'est foiré. Et par soi, on est surpris. Et en fait, ça marche. Et pire que ça, on s'attendait avec l'objectif d'obtenir un rendez-vous. Et en fait, coup de bol, parce que dans la prospection, il y a une petite partie de chance. On arrive au bon moment, au bon endroit, avec la bonne personne. Et là, coup de bol. la personne qu'on cherchait, elle rentre en même temps que nous dans l'entreprise, on lui demande qu'on a besoin de parler à telle personne parce que nous, voilà ce qu'on fait ah bah c'est moi, écoutez je vous explique en deux mots et la personne, allez je vous offre un café, j'ai 30 minutes à vous accorder, et en fait on est là et on déballe, voilà, et en fait il y a en prospection alors oui il y a une petite part de chance, mais il y a aussi une très bonne nouvelle, c'est que plus on maximise notre présence et nos points de contact plus on a de chance de maximiser ses coûts de chance.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis. Tiens, alors, je sais que toi, tu n'aimes pas le marketing. Tu n'es pas fan du marketing, mais quelque chose qui peut être vraiment aidant, et donc là, je vais un peu prêcher pour ma paroisse, quand tu fais de la prospection, c'est quand la personne, elle te connaît déjà, qu'elle a déjà identifié ce que tu fais, et qu'elle s'est déjà identifiée. comme faisant partie de clients potentiels. Qu'elle se dit, tiens, si j'ai besoin, je la contacterai. Et en fait, tout ça, c'est vraiment le rôle du marketing qui va venir apporter des couches supplémentaires dans ta prospection parce que le jour où tu vas te dire, coucou, c'est moi, je fais ça. Ah mais oui, je vous ai déjà vu sur LinkedIn ou je vous ai déjà écouté ou je vous ai vu sur un article de presse ou quoi. Là, forcément, la connexion se fait directement. C'est là où le marketing et la communication vont venir vraiment appuyer sur les ventes. Moi, personnellement, c'est ce sur quoi je m'appuie, c'est-à-dire que je vais vraiment contacter des gens qui savent plus ou moins déjà ce que je fais ou je vais connecter avec eux pour attirer leur attention. Et puis, au bout d'un moment, avec mon marketing, ils vont pouvoir se dire « j'ai super envie de bosser avec elles » . Alors, je retiens dans ta phrase ce que tu as dit oublie que t'as aucune chance, au pire ça peut marcher ça j'adore, je pense que je vais le mettre dans le descriptif de l'épisode parce que en fait c'est un jeu c'est vraiment un jeu au début on se crame tout le temps et ce que tu dis sur les commerciaux qui démarrent et qui font leur petit tour de chauffe très souvent quand on se met à prospecter, moi personnellement c'est ce que je faisais quand j'étais salariée je me disais bon ben là j'ai une liste de 20 à appeler, bon ben tu sais que les 3 premiers ça va rien donner donc ... C'est exactement ça. Oui, bonjour. Tu n'as aucune chance.

  • Speaker #1

    Je voulais parler à... Ben non, il n'est pas là. Ah d'accord, au revoir.

  • Speaker #0

    Merci, bisous.

  • Speaker #1

    Est-ce que j'ai fait toute la parole ?

  • Speaker #0

    Ça me fait penser aussi, tu sais, aux accords Toltec. Moi, j'adore les accords Toltec. Et il y en a un des accords Toltec qui dit ne prends rien personnellement. Et en fait, c'est exactement ça. Les gens, ce n'est pas parce qu'ils te disent non qu'ils te détestent ou qu'ils ne vont plus jamais te parler. Parce qu'il y a vraiment des croyances comme ça à lever là-dessus.

  • Speaker #1

    Et surtout, que toute prospection loupée peut être rattrapable. Il y a souvent quelque chose qui est revenu de la part de mes clients qui me disent « j'ai peur de le prospecter parce qu'avec ce prospect, je n'ai pas envie de me griller » . Vraiment cette formulation de se dire, la première prise de contact, si je la foire, mais en gros je loupe ma vie. Alors sachez que oui, une prospection qui est loupée de prime abord, bon ce n'est pas de bol, mais ça arrive à tout le monde. Là vous avez deux choix. Soit vous laissez passer du temps, et en fait la personne en vrai, c'est probable, très probable qu'elle ait oublié. Ou soit vous revenez avec l'humour.

  • Speaker #0

    Bon, je vous ai contacté, en fait, je ne vais pas vous cacher, j'étais un petit peu stressée parce que j'aime beaucoup ce que vous faites et j'ai très envie de travailler avec vous. Non, mais tu vois, et en fait, quand on met de l'émotion sur ce qu'on a vécu, la personne, en fait, si elle est empathique, elle va potentiellement répondre et potentiellement être aussi plus ouverte. Donc ça, c'est vraiment un point essentiel et ça aussi fait écho. à ce que tu disais par rapport au marketing et les couches, les points de contact que tes prospects ont. Et je vais boucler avec ta question à la base qui était quel était le parcours d'achat, de vente. C'est en fait la relance. La relance, qu'elle soit marketing ou commerciale, elle est indispensable. Elle n'est pas optionnelle. C'est une obligation. Sachez que si vous ne relancez pas, vous ne vendrez pas. La relance, c'est tout simplement prendre des nouvelles. Prendre des nouvelles sur le contexte de votre prospect. En fait, vous enquêter pour savoir où en est le prospect. Quel sera le meilleur moment pour lui de passer à l'action avec lui ou pas d'ailleurs ou peut-être jamais. Mais au moins, une chose est sûre, c'est que si vous relancez, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réussir et surtout, vous n'avez pas de regrets. En prospection, mais ça, que je dis ça à mes clients ou anciennement les équipes de vente que j'accompagnais, ce qui est indispensable, c'est de ne pas de ne pas avoir de regrets. Si vous sortez d'un rendez-vous ou d'une prospection et vous vous dites « Oh là là, j'ai l'impression que j'aurais pu dire ça » , eh bien, tu sais quoi ? Retourne-y. « Comment ça, j'y retourne ? » « Ben oui. Ah ben, en fait, tout à l'heure, on a parlé, j'ai oublié de vous dire ça et ça me semblait important. » Très simple. Vous n'êtes pas lourd. Et d'ailleurs, c'est une bonne façon de relancer parce que quand on relance, ce qui est important, c'est d'apporter de la valeur. Et souvent... Quand je fais des masterclass ou que j'interviens dans des communautés d'entrepreneurs, je parle beaucoup de la relance. Et souvent, les personnes disent « Ah bon ? Ah bon, il faut relancer plus d'une fois ? Un seul message, ça ne suffit pas ? » Et ça, c'est pour ça. Mais je veux diffuser à la terre entière. En fait, vous n'êtes pas lourds si vous relancez, enfin, si vous prenez des nouvelles. Voilà. Prenez simplement des nouvelles. Mettez-vous à l'aise avec ça.

  • Speaker #1

    Oui, alors d'ailleurs, dans la tiraille, je pense qu'il faut préciser qu'avoir un outil de suivi, moi, par exemple, je préconise Trello. Je ne sais pas toi si tu as un outil que tu préconises, mais pour justement savoir à quel moment, si quelqu'un te dit, rappelez-moi dans six mois, parce que pour l'instant, je n'ai pas le projet, il faut que dans six mois, tu le rappelles. Et ça, il faut que tu t'en souviennes.

  • Speaker #0

    Oui, alors, oh là là, mais merci de mettre le point là-dessus. Alors, en outil, Trello, c'est vrai qu'il est très bien pour la gestion de projet et je trouve personnellement, alors ça dépend de son business si on a un business où on n'a pas besoin d'énormément de prospects dans son pipe, ça peut faire l'affaire quand on commence à rentrer beaucoup de prospects je vais avoir tendance à conseiller alors pour des entrepreneurs qui démarrent, honnêtement des outils gratuits parce qu'il y en a où ça fait le taf, en outils gratuits il y a alors notion ... Il y a notion avec un CRM que j'ai customisé. Si tu veux le transmettre, ce CRM que j'ai customisé selon un cycle de prestations de service B2B, si tu veux le transmettre dans l'épisode, franchement, je te donne le lien et je l'offre avec plaisir avec une petite vidéo explicative de comment ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Je vais mettre un descriptif de l'épisode avec plaisir.

  • Speaker #0

    Oui, donc ça, le notion. Il y a un outil comme Henri aussi. qui est gratuit, qui fonctionne très bien. Et il y a aussi les Google Tasks, les tâches de l'agenda Google pour la prospection. En fait, quand on prospecte beaucoup de personnes, on ne va pas nécessairement rentrer tous les prospects dans son CRM parce que c'est beaucoup de temps perdu. Moi, ce que je préconise, c'est de rentrer les prospects qualifiés dans le CRM. Donc, quand je dis prospect qualifié, où il y a un minimum, un indice, une intention d'achat futur. Donc, une prise de rendez-vous, on va dire un prospect qui a déjà bien amorcé. Ok ? Avant cette période-là, tu as tout à fait raison, Céline, de préciser que ces prospects, il ne faut pas les oublier. Donc, là, les tâches, les tasks de Google, calendars sont vraiment très pratiques parce que en fait si vous ne réalisez pas votre tâche en fait, elle va s'épingler automatiquement dans votre agenda au fil des jours. Donc, en fait, de la sorte, vous n'oubliez aucune tâche. Dans ces tâches… Alors là,

  • Speaker #1

    je suis fan de ce que tu dis. Je suis vraiment hyper fan de ce que tu dis parce que j'adore Google. Et justement, je n'ai pas d'outil pour l'instant qui me permet justement… Parce que pareil, je les mets dans mon CRM une fois que j'ai un rendez-vous. Et avant ça, alors j'étais sur Trello, mais ça ne me va pas. J'avais… du coup Google Tasks mais merci je vais faire ça tout de suite après l'enregistrement je suis trop contente et en plus tu as un champ où là je vais vraiment vous conseiller d'aller mettre du détail donc

  • Speaker #0

    quand je dis du détail par exemple 21 février après vous trouvez votre langage mais ça peut être M1 M1 c'est votre premier message parce que vous savez que c'est toujours le même donc c'est M1 23 février M1 M2, quand on commence à récolter de l'information, 27 février M3 m'a dit que pour l'instant elle s'occupe de son identité visuelle donc là M7 lui demandait depuis quand elle a commencé à travailler ce sujet et comme ça on connait déjà l'intitulé de notre prochaine relance et en fait on collecte des informations et en fait au fur et à mesure On va rajouter justement ces petites couches M1, M2, les messages. Après, les commerciaux, souvent, on met MV pour message vocal, NRP ne répond pas, sms, pour vraiment réexpliquer le détail des échanges précédents. Donc ça, c'est avec Google Tasks. Il y a autre chose qui peut bien fonctionner si vous êtes très adepte des réseaux sociaux. C'est sur LinkedIn, dans la messagerie LinkedIn, vous avez la possibilité de mettre des étoiles aux personnes. Quand vous leur mettez des étoiles, en fait, vous signifiez que vous les mettez en favoris et ces personnes-là vont venir dans un dossier, dans un dossier de favoris dans la messagerie LinkedIn, ce qui vous permet en un coup d'œil d'avoir vos prospects que vous avez identifiés, les prospects qui sont les plus chauds. Et après, vous pouvez repartir de cette base de messagerie LinkedIn pour… à aller recontacter ces personnes-là. Et dernière chose, il y a une extension. Donc là, on est sur de l'outillage. Moi, je ne préconise pas de démultiplier les outils. En revanche, si vous avez votre espace de travail sur Notion, vous avez une extension qui s'appelle Save to Notion. Et là, quand vous êtes sur LinkedIn, vous activez cette extension et en fait, ça épingle un petit bouton bleu, Save to Notion. Et en fait, les profils, vous pouvez les sauvegarder. dans votre espace notion. L'idée n'est pas forcément, enfin moi je déconseille vraiment de démultiplier tous les outils pour faire simple, pour être efficace. En tout cas, choisissez celui qui vous convient le mieux. Moi, ce que je préconise à mes clients, c'est les tasks Google pour des prospects froids. Et dès que ça devient chaud, on les rentre dans notre CRM. Enfin, dès que ça devient chaud, dès que ça devient tiède.

  • Speaker #1

    Ok, super. Merci Camille, parce qu'alors là vraiment, on est sur du pratico-pratique et même moi, je vais mettre en place ce que tu m'as dit là. Alors du coup, on a la porte d'entrée, on a la relance et enfin ça y est, on a pris rendez-vous avec notre prospect et on va passer justement à la session vendre. Alors, qu'est-ce que tu peux nous dire de cette étape-là ?

  • Speaker #0

    J'adore, c'est mon étape préférée. Alors, il y a déjà une étape préliminaire avant le rendez-vous de vente. C'est-à-dire qu'avant le rendez-vous de vente, on peut récolter des informations et on peut semer des signaux positifs pour tout simplement sécuriser notre rendez-vous. Il n'y a rien de pire qu'un échange avec un prospect quand le prospect ne sait pas qu'il est prospect. Personnellement, ça m'est déjà arrivé. Alors, non pas moi en tant que vendeur, mais en tant que prospect, ils ne savaient pas qu'il était un prospect. C'est-à-dire que j'étais en règle. Je vous raconte cette anecdote parce que je trouve que c'est très parlant. C'est très parlant pour les personnes qui ont peur de prospecter. Genre, ah bah tiens, on pourrait se faire un café. Ben oui, on peut se faire un café, mais dans quel but en fait ? Donc, je me suis retrouvée, j'avais fait du réseautage avec une personne et j'avais connecté avec une personne vraiment que, tu sais, je ne peux pas t'expliquer une personne que je trouvais très sympathique. Et cette personne était venue une fois au réseautage, on continuait à s'échanger un peu sur LinkedIn, et puis une fois elle me dit « Ah bah tiens Camille, ça te dit, on va se prendre un petit café à Lyon, ça pourrait être sympa de parler, de se voir. » Je lui dis, écoute, avec plaisir, moi, j'ai un événement de réseautage tel jour. Donc, si tu veux, on se prend un petit café juste avant. Donc, moi, j'étais vraiment, j'arrivais en mode, je vais voir quelqu'un que j'apprécie. Et là, comme je n'étais pas prête à me faire prospecter, je n'étais pas dans cet état d'esprit-là. Et elle, en fait, elle ne savait pas comment aborder la chose parce qu'en fait, ce n'était pas clair. En fait, ce n'était clair pour personne. Donc, si tu veux, elle était là, toi, comment tu vas, Camille ? Ah, ben oui, écoute, ça va, je vais faire le réseautage. Et puis, toi, alors ? raconte-moi un peu où tu en es. » Donc, elle me raconte là où elle en est et tout. Puis, à un moment, je vois qu'elle me dit, mais peut-être au bout de 15-20 minutes, quoi. « Ah, Camille, ben oui, j'ai vu ce que tu fais sur LinkedIn, c'est vraiment génial. Tu sais que tu pourrais mettre des illustrations sur ton profil LinkedIn ? » Parce que franchement, ça fait la différence, ça fait vendre. « Mais comment ça ? Qu'est-ce que tu veux dire par là ? » Et en fait, la nana était illustratrice. Et là, j'ai compris avec cette question qu'en fait, elle me prospectait. Et là, je lui ai mis un stop tout de suite. Je lui ai dit, écoute, oui, peut-être, moi, je n'avais pas compris. En gros, si tu m'avais dit que c'était ça, je t'aurais dit tout de suite que ce n'était pas ma priorité. Alors, peut-être plus tard, mais pas tout de suite. Et ça t'aurait évité de perdre du temps. Et là, elle se sentait un peu bête. Mais bon, après, moi, je n'étais pas... je ne vais pas m'échanter avec elle si tu veux, mais je vais juste expliquer.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as fini par lui vendre une prestation pour apprendre à prospecter ?

  • Speaker #0

    Écoute, ça m'a effleuré l'esprit. Ça m'a effleuré l'esprit. Et en fait, c'est quelqu'un qui s'était engagé avec une personne qui a, je ne sais pas combien, de milliers et de milliers de followers. Mais c'est aussi une personne qui cueille un peu les gens. C'est horrible à dire, mais un peu perdue dans leur parcours. entrepreneurial où il y a une très très forte promesse. En gros, je te prends par la main et tu vas voir, ça va marcher. Et en fait, maintenant, je me suis aperçue que chez cette personne, ça ne marchait pas du tout.

  • Speaker #1

    Là, tu soulignes quand même un point hyper intéressant et hyper important. Et je pense qu'il faut vraiment oser en parler. C'est l'éthique dans ce travail. Et on peut vendre, on peut prospecter, on peut faire des pitches de vente, etc. à partir du moment où c'est fait avec les bonnes valeurs, la bonne éthique, etc., c'est le jeu, en fait. Si on a des business, on est tous là pour faire du business. Je veux dire, moi, je ne me casse pas les pieds à publier tous les jours sur LinkedIn, et toi, c'est pareil, Camille, pour le plaisir, quoi, parce qu'il y a d'autres choses qui nous font plaisir dans nos vies, j'imagine, et on est vraiment là pour faire du business, mais ça n'enlève pas les valeurs qu'on peut avoir, la qualité du travail qu'on peut faire, etc. Et... On n'est pas là pour bananer les gens. Je ne sais pas comment expliquer les choses que tu veux dire.

  • Speaker #0

    C'est très clair. C'est très clair. C'est juste, on est là pour faire du business. En revanche, on génère du business avec éthique. C'est-à-dire qu'on ne va pas vendre à quelqu'un. Je pense que c'est pareil. On ne va pas vendre à quelqu'un qui nous dit « Non, non, je n'ai pas le budget, ça me met dans le rouge, c'est ma dernière chance. » Alors, si je suis ta dernière chance, probablement que c'est problématique. Ou alors… c'est notre rôle, après on n'est pas non plus responsable des décisions des gens, mais en tout cas c'est notre rôle de prévenir les personnes que en gros on n'a pas de baguette magique en fait pour faire décoller leur business en revanche on va leur donner une méthode, des outils à appliquer, s'ils les appliquent, ils maximisent leur chance de réussite, s'ils ne font rien il y a peu de chances que ça tombe du ciel comme ça et pour en revenir avec cet entretien de vente c'était la question initiale c'est de se dire en fait un entretien de ronde ça se prépare donc il y a une trame à respecter et cette trame franchement je vais vous la donner parce que je vois une erreur qui est très très très fréquente c'est de parler de soi et de son parcours avant toute chose Voilà. Donc là, la personne, elle va s'enliser. Ça, je l'ai vu il n'y a pas longtemps avec un client que j'ai accompagné à un rendez-vous. Oui, en 1990, je travaillais chez telle entreprise, j'ai pu après ce moment. Alors, tu n'es pas en entretien d'embauche. Donc en fait, là, ce qui se passe, c'est que les personnes s'en fichent. Les personnes sont là pour parler d'elles, de leurs problématiques. Les meilleurs entretiens, c'est ceux où finalement, la personne qui est prestataire va parler 20 ou 30 % à peu près. Et le reste du temps, c'est au prospect parler. Parce que le prospect, c'est un temps pour lui, le temps qu'il n'a pas l'habitude de prendre pour lui, et c'est un temps où il va cheminer. À nous, en tant que prestataire, de le mettre sur la voie. Donc, comment on va faire pour le mettre sur la voie ? En gros, on va lui poser des questions. Cette phase d'écoute, elle dure à peu près 30 minutes. Alors, 30 minutes, si c'est un entretien d'une heure, ça va durer à peu près une trentaine de minutes. Donc, on va le faire parler. On va bien comprendre les questions. Donc, moi, ce que je vous encourage à faire, c'est lister les questions qui vous seront utiles pour déterminer si votre offre correspond aux besoins du prospect. Alors, normalement, si vous avez bien fait le job avant, le prospect est qualifié. normalement vous le savez mais en tout cas vous pouvez avoir des questions type genre voilà dites-moi plus sur votre projet ok bah là aujourd'hui vous en êtes où sur tel sujet ok bah si vous travaillez ça vous espérez ça va vous amener à quel résultat et en fait l'objectif c'est de comprendre le contexte global du prospect on peut aussi demander qu'est-ce qu'un prospect attend de notre prestation d'une prestation comme la nôtre On peut aussi demander si la personne a déjà essayé par le passé de résoudre cette prestation. En fait, l'objectif, c'est vraiment ce besoin. Donc, l'objectif, c'est vraiment de comprendre le contexte global du prospect. Et une fois qu'on a bien compris, on dit « Ok, si j'ai bien compris, je reformule. Voilà, si j'ai bien compris, c'est là et tu veux aller là. Est-ce que c'est bien ça ? Oui. Ok. Donc, puisque c'est bien ça, ce que je te propose, je me présente. Je te présente mon entreprise et je t'explique. » Comment j'interviens chez mes clients qui ont les mêmes défis que toi ? Et là, on va présenter notre offre. Et là, l'offre, en fait, elle va être... Elle va découler de source puisqu'on a déjà fait le point avant. Donc, en fait, globalement, on suit toujours la même trame, mais on va orienter les arguments. On va mettre en avant les arguments en fonction de ce qu'on a détecté chez le prospect pour arriver à la phase de présentation du prix. demander à la personne ce qu'elle pense du prix et ça c'est vraiment l'objectif quand vous êtes quand vous êtes en entretien de vente vous avez la chance d'être avec votre prospect donc votre objectif unique c'est d'aller afficher le prix vous devez donner un prix et même ceux qui me disent ouais mais moi je fais des sites web alors je peux pas forcément donner un prix vous pouvez toujours donner une fourchette vous pouvez toujours dire que vous avez fait un site vous avez fait un projet pour quelqu'un qui a à peu près les mêmes besoins similaires et donner une fourchette. Et en fait, quand… Moi,

  • Speaker #1

    je dis toujours, si tu n'as pas un prix à annoncer, c'est que tu n'as pas d'offre. Très souvent, c'est ça qui est clair. Très bien.

  • Speaker #0

    Oui, tu as bien raison. Tu as bien raison. Et en fait, notre prospect, notre rôle, c'est de se dire, OK, je le prends avec son contexte et je vais l'orienter sur l'offre qui lui correspond le mieux. et pendant cette phase d'entretien aussi il ne faut pas faire de supposition et surtout sur la supposition du budget en gros, où on a peur que la personne n'ait pas le budget, du coup on va l'orienter vers la solution la moins chère mais je veux aussi rassurer sur ce fait là, c'est que déjà au début quand on se met à prospecter, c'est difficile donc en fait On va peut-être se louper sur les premiers, deuxièmes, troisièmes. Et en fait, il va suffire d'une fois qu'il va passer où la personne va dire « Ah, en fait, je peux. » Et en fait, ce qui est important, c'est qu'il va falloir proposer, par exemple, son offre premium si on a identifié que c'était vraiment cette offre qui était l'offre la plus adaptée au prospect. Et là, si la personne nous dit « Bon, en fait, non, c'est trop cher. Là, je n'ai vraiment pas le budget. » Là, on va pouvoir proposer des solutions alternatives. Donc ça va être par exemple des facilités de paiement, de l'étaler. Et si malgré tout c'est toujours trop cher, on va pouvoir orienter la personne vers une offre qui va être moins complète, mais qui va permettre à la personne d'initier le démarrage de cette prestation. Et en fait, comment on va aussi construire ces offres ? On va se dire, ok, mon offre. que je veux vendre le plus, c'est celle-ci, mais il me faut une solution de repli pour mes clients qui n'ont pas le budget. Ce qu'on appelle le downsell.

  • Speaker #1

    Bon, c'est passionnant. Ça fait déjà quand même un bon moment qu'on est en train de parler. Tu nous as partagé tellement de pépites, d'astuces. Vraiment, tu nous as... Vraiment top. Merci beaucoup Camille pour toute cette valeur que tu nous as apportée. Alors, juste pour terminer, pour conclure, est-ce qu'il y aurait... trois pépites que tu pourrais nous partager rapidement. Pour ceux qui sont prêts à se jeter dans la prospection.

  • Speaker #0

    Alors, tu me prends un petit peu au dépourvu, parce que des pépites, il y en a énormément. Première punchline, je vais essayer de vous donner des punchlines. Première punchline, dans l'inaction, rien ne se passe. Deuxième punchline, un petit effort de préparation évite un gros effort de réparation. Et troisième punchline, la prospection. C'est un jeu auquel il faut gagner plus souvent que perdre. Et avec ces trois punchlines-là, vous pouvez déjà, je pense, initier votre prospection de façon sereine.

  • Speaker #1

    Ultra puissant. Merci encore. Alors Camille, on arrive à la fin de cet épisode. Encore merci. Je te l'ai dit déjà dix fois, mais ce n'est pas grave. Où on peut te trouver ? comment on fait pour travailler avec toi ? Dis-nous tout.

  • Speaker #0

    Je te remercie pour cette question, Céline. Je voudrais quand même prendre un moment pour te remercier sincèrement de m'avoir accueillie dans ce podcast parce que souvent, on pourrait croire qu'en fait, les personnes sont concurrentes parce qu'on a la même cible. Au final, ce qui est un petit peu notre cas, on peut avoir la même cible. Et en fait, je trouve ça très honorable et très puissant, en fait, de donner la parole à des, entre guillemets, concurrents. indirecte parce qu'en fait, c'est là où on se dit qu'on a tout compris en fait. Ensemble, on est plus fort et moi, je suis sûre que si j'identifie chez un de mes clients qu'en fait, il y a un sujet qui est un peu plus chez toi, je pourrais te recommander et potentiellement vice-versa à des moments business parce qu'en fait, on intervient chez nos clients à des moments du business qui ne sont pas les mêmes. Qui ne sont pas les mêmes. Voilà. Donc déjà, merci pour ça. Ensuite, on peut me trouver sur LinkedIn. à Camille du Malanet parce qu'effectivement je publie régulièrement j'ai lancé ma newsletter que j'ai appelée la Wonder Letter où l'objectif c'est une newsletter mensuelle qui donne un petit défi de prospection aux personnes qui la suivent pour passer à l'action qui donne aussi des tips très actionnables de prospection et de vente ensuite j'ai mon site web wonder-sel

  • Speaker #1

    et au niveau de mes offres je ne sais pas tous les liens dans les descriptions c'est super gentil et ensuite et je ne sais pas si je peux parler juste de mes offres mais bien sûr attends on n'est pas là pour dire les canadiens dis-nous

  • Speaker #0

    comment on fait pour travailler avec toi c'est gentil Céline en fait j'ai une offre de formation commerciale là qui vraiment s'adresse aux entrepreneurs qui débutent et qui veulent enfin alors qui débutent non pas forcément dans leur activité mais qui débutent dans leur prospection. Ce que je veux dire par là, c'est quatre piliers axés sur le développement commercial. Un pilier qui va être autour de la stratégie de développement commercial. Le deuxième pilier, l'attirail pour prospecter. Le troisième pilier, l'attirail pour convertir. Et le quatrième pilier, l'organisation de la prospection dans son quotidien d'entrepreneur. Donc ça, c'est pour la partie formation. Et d'ailleurs, qui est finançable, OPCO et CPF. Et la deuxième offre, c'est une offre de coaching commercial où l'entrepreneur, en général un peu plus avancé, arrive avec une problématique, un défi qu'il a réussi à identifier lui-même. Et s'il n'est pas identifié, je l'aide dans ce sens. Et souvent, quand il arrive avec son défi, je lui en trouve quand même deux ou trois sous-jacents. Mais en tout cas, l'objectif, c'est d'accompagner de façon très efficace et puissante sur un objectif identifié.

  • Speaker #1

    Voilà. Super. Je mettrai bien tous les liens dans la description, y compris le lien d'une notion que tu partages également. Et sinon, j'espère que vraiment cet épisode vous a plu. Je tenais énormément à faire cet épisode parce que je sais que c'est difficile pour les gens qui nous écoutent de prospecter, de vendre et tout ça. Tu nous as donné tellement d'astuces et je pense qu'avec cet épisode, en tout cas, j'espère que les gens vont changer d'avis sur... la vente. Donc, merci beaucoup et moi, je te retrouve la semaine prochaine pour le prochain épisode. À bientôt et merci de ton écoute. J'espère que cet épisode t'a plu et si c'est le cas, je t'encourage à déposer 5 étoiles ou un commentaire sur ta plateforme de podcast préférée. Mais tu peux faire encore mieux en partageant cet épisode à ta collègue formatrice que ça pourrait aider. Et si tu as envie d'aller plus loin, tu retrouveras toutes mes ressources gratuites. Les liens vers mes formations en ligne et les détails de Binning, mon accompagnement individuel guidé, mentoré et ultra complet dans le descriptif de l'épisode. Sinon, tu peux me retrouver tous les jours sur LinkedIn et m'envoyer un message privé parce que j'aime infiniment recevoir vos messages et papoter avec vous. À la semaine prochaine !

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