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Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques.

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23min |21/09/2022
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Anna Colin Lebadev, maître de conférences en science politique, spécialiste des sociétés post-soviétiques. Auteur de « Jamais frères ? Ukraine et Russie : une tragédie post-soviétique » (Seuil)

Ne nous résignons pas à la fracture du monde », a lancé hier Emmanuel Macron à l’ONU en exhortant à rejeter « le nouvel ordre » que cherche à imposer la Russie « impérialiste » avec la guerre en Ukraine. Dans un plaidoyer parfois enflammé tranchant avec le ton posé des discours à l’Assemblée générale des Nations unies, le président français a appelé à inventer de « nouvelles coopérations » en souhaitant « un sursaut collectif » pour « bâtir un nouveau contrat entre le nord et le sud« . Cet impératif est rendu d’autant plus urgent par la guerre en Ukraine. « Nous avons tous un rôle pour y mettre un terme car nous en payons tous le prix« , a-t-il affirmé. « Ce à quoi nous assistons depuis le 24 février est un retour à l’âge des impérialismes et des colonies », a renchéri Emmanuel Macron. Or « qui est hégémonique aujourd’hui si ce n’est la Russie?« .


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Ne nous résignons pas à la fracture du monde », a lancé hier Emmanuel Macron à l’ONU en exhortant à rejeter « le nouvel ordre » que cherche à imposer la Russie « impérialiste » avec la guerre en Ukraine. Dans un plaidoyer parfois enflammé tranchant avec le ton posé des discours à l’Assemblée générale des Nations unies, le président français a appelé à inventer de « nouvelles coopérations » en souhaitant « un sursaut collectif » pour « bâtir un nouveau contrat entre le nord et le sud« . Cet impératif est rendu d’autant plus urgent par la guerre en Ukraine. « Nous avons tous un rôle pour y mettre un terme car nous en payons tous le prix« , a-t-il affirmé. « Ce à quoi nous assistons depuis le 24 février est un retour à l’âge des impérialismes et des colonies », a renchéri Emmanuel Macron. Or « qui est hégémonique aujourd’hui si ce n’est la Russie?« .


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Ne nous résignons pas à la fracture du monde », a lancé hier Emmanuel Macron à l’ONU en exhortant à rejeter « le nouvel ordre » que cherche à imposer la Russie « impérialiste » avec la guerre en Ukraine. Dans un plaidoyer parfois enflammé tranchant avec le ton posé des discours à l’Assemblée générale des Nations unies, le président français a appelé à inventer de « nouvelles coopérations » en souhaitant « un sursaut collectif » pour « bâtir un nouveau contrat entre le nord et le sud« . Cet impératif est rendu d’autant plus urgent par la guerre en Ukraine. « Nous avons tous un rôle pour y mettre un terme car nous en payons tous le prix« , a-t-il affirmé. « Ce à quoi nous assistons depuis le 24 février est un retour à l’âge des impérialismes et des colonies », a renchéri Emmanuel Macron. Or « qui est hégémonique aujourd’hui si ce n’est la Russie?« .


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