Description
Cécylia Rançon, journaliste, réalisatrice de Le Deuil caché (coproduit par KTOTV) Comme disait Mark Twain, c’est dans les vaches sacrées qu’on fait les meilleurs steaks. Celui-ci est bien poivré. L’avortement est le tabou par excellence. A l’heure de la Parole libérée, c’est le sujet où la parole est cadenassée. Alors brisons le cadenas. Les femmes en ont besoin. Si on en parle, c’est que dans deux jours le texte prévoyant d’inscrire l’IVG dans Constitution passera à l’Assemblée avant d’aller au Sénat. Mais laissons de côté ce parcours parlementaire plus ou moins écrit d’avance. Et constatons que cette politique publique dédaigne les effets qu’elle produit, voire les nie. Les séquelles de l’avortement existe. Parlons-en. « Je ne pensais pas culpabiliser autant de quelque chose de légal », dit notamment Marion, mère de deux enfants et ayant vécu deux avortements. « Attention, ça fait mal puisque 40 ans après j’y pense encore », confie Sylvie. Le Deuil caché donne la parole à cinq femmes ayant vécu l’avortement, qu’elles le regrettent ou pas. Elles ont vécu ce « chamboulement intime » et ont besoin de témoigner des conséquences physiques, morales, sociales et spirituelles d’un acte qui n’a rien d’anodin. Il est temps de les écouter.
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