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Harcèlement, sectarisme : mais que se passe-t-il à Sciences-Po, établissement à la dérive ?Pablo Ladam est étudiant rue Saint Guillaume,... cover
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Le Grand Témoin – Radio Notre Dame

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16min |18/03/2025
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Description

Pablo LADAM, 20 ans, étudiant en troisième année de Sciences Po. Auteur de La terreur violette - comment ils ont détruit Sciences Po (éditions de l’Observatoire) Le violet est la couleur que l’on associe d’ordinaire au clergé. D'ailleurs, si on vous parle de terreur violette, vous allez voir surgir dans votre esprit des images de bûcher et d’inquisition. C’est toujours vrai sauf que le clergé n’est plus dans le clergé, que les clercs en surplis n’ont plus l’autorité sur les esprits qu'ils avaient naguère. Les vrais séminaires, ceux qui forment le futur clergé dans une société laïcisée, ce sont des établissements comme Sciences-Po où l’on apprend ce qu’il faudra dire pour exercer le pouvoir. Aussi, ce qui se passe dans cette école, les dérives que l’on y constate, ne sont pas anecdotiques. Elles forment un laboratoire dans lequel la liberté d’expression a disparu, et où le sectarisme, joint à l’ignorance, sont des semences de guerre appelées à croître comme de l’ivraie dans le monde politique et la société tout entière. Ces dérives n’ont rien à voir avec le chahut estudiantin. Peu importe qu’elles soient le fait de minorités bruyantes, ce qui compte, c’est que la majorité se soumet pour ne point passer pour "facho" ou "d'extrême-droite". La terreur est toujours exercée par une minorité, l'histoire nous le démontre. Pablo Ladam est étudiant en troisième année à Sciences-Po Paris. Il a vingt ans. La troisième année se passe à l'étranger, en l'occurrence à l’université de Berkeley. Son témoignage connaît un certain écho médiatique. Il mérite d’être entendu par les parents ert les grands-parents à l’heure où leurs progénitures s’interrogent sur leur orientation. Pablo Ladam décrit ce qu'il a vu, entendu et subi. Tout commença lors d'un concours d'éloquence. Sa prise de parole déplut à des activistes féministes, dénommés le Pôle Violet. Il s'ensuivit une vague de harcèlement tout à fait invasive et visant à lui infliger une mort sociale. Les activistes firent même pression sur le propriétaire du logement qu'il habitait pour l'en faire exclure ! La plainte qu'il dépose n'eut pas d'effet. La direction ne bougea pas non plus. Son témoignage cherche à faire bouger les choses car beaucoup d'étudiants, relève-t-il, sont dans un état de détresse psychologique tel que certains pensent au suicide, comme celui le cas à l'université d'Oxford, où un étudiant harcelé se jeta dans la Tamise. Ce qui se passe à Sciences-Po est donc inquiétant à plus d'un titres : fin du pluralisme, de la liberté d'expression, disparition de la nuance, terreur psychologique, paranoïa, tout cela ayant des conséquences sur la santé mentale des étudiants. Pablo Ladam ne conteste pas les causes défendues par ces étudiants fanatiques, persuadés - c'est tout le problème - d'être au service du bien. Il épingle la tournure psychopathologique de ceux qui se croient investis d'une mission salvatrice. La nouvelle direction de Sciences Po, représentée par Luis Vassy, est consciente que l’image de l’école est abîmée. Ira-t-elle jusqu'à faire preuve de courage pour que ce lieu prestigieux permette juste l'acquisition du savoir et de la connaissance ? La question reste en suspens.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Pablo LADAM, 20 ans, étudiant en troisième année de Sciences Po. Auteur de La terreur violette - comment ils ont détruit Sciences Po (éditions de l’Observatoire) Le violet est la couleur que l’on associe d’ordinaire au clergé. D'ailleurs, si on vous parle de terreur violette, vous allez voir surgir dans votre esprit des images de bûcher et d’inquisition. C’est toujours vrai sauf que le clergé n’est plus dans le clergé, que les clercs en surplis n’ont plus l’autorité sur les esprits qu'ils avaient naguère. Les vrais séminaires, ceux qui forment le futur clergé dans une société laïcisée, ce sont des établissements comme Sciences-Po où l’on apprend ce qu’il faudra dire pour exercer le pouvoir. Aussi, ce qui se passe dans cette école, les dérives que l’on y constate, ne sont pas anecdotiques. Elles forment un laboratoire dans lequel la liberté d’expression a disparu, et où le sectarisme, joint à l’ignorance, sont des semences de guerre appelées à croître comme de l’ivraie dans le monde politique et la société tout entière. Ces dérives n’ont rien à voir avec le chahut estudiantin. Peu importe qu’elles soient le fait de minorités bruyantes, ce qui compte, c’est que la majorité se soumet pour ne point passer pour "facho" ou "d'extrême-droite". La terreur est toujours exercée par une minorité, l'histoire nous le démontre. Pablo Ladam est étudiant en troisième année à Sciences-Po Paris. Il a vingt ans. La troisième année se passe à l'étranger, en l'occurrence à l’université de Berkeley. Son témoignage connaît un certain écho médiatique. Il mérite d’être entendu par les parents ert les grands-parents à l’heure où leurs progénitures s’interrogent sur leur orientation. Pablo Ladam décrit ce qu'il a vu, entendu et subi. Tout commença lors d'un concours d'éloquence. Sa prise de parole déplut à des activistes féministes, dénommés le Pôle Violet. Il s'ensuivit une vague de harcèlement tout à fait invasive et visant à lui infliger une mort sociale. Les activistes firent même pression sur le propriétaire du logement qu'il habitait pour l'en faire exclure ! La plainte qu'il dépose n'eut pas d'effet. La direction ne bougea pas non plus. Son témoignage cherche à faire bouger les choses car beaucoup d'étudiants, relève-t-il, sont dans un état de détresse psychologique tel que certains pensent au suicide, comme celui le cas à l'université d'Oxford, où un étudiant harcelé se jeta dans la Tamise. Ce qui se passe à Sciences-Po est donc inquiétant à plus d'un titres : fin du pluralisme, de la liberté d'expression, disparition de la nuance, terreur psychologique, paranoïa, tout cela ayant des conséquences sur la santé mentale des étudiants. Pablo Ladam ne conteste pas les causes défendues par ces étudiants fanatiques, persuadés - c'est tout le problème - d'être au service du bien. Il épingle la tournure psychopathologique de ceux qui se croient investis d'une mission salvatrice. La nouvelle direction de Sciences Po, représentée par Luis Vassy, est consciente que l’image de l’école est abîmée. Ira-t-elle jusqu'à faire preuve de courage pour que ce lieu prestigieux permette juste l'acquisition du savoir et de la connaissance ? La question reste en suspens.

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