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Le Grand Témoin – Radio Notre Dame

La recomposition du paysage religieux

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23min |30/05/2023
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Avec Guillaume Cuchet, historien des religions, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-I-Sorbonnel. Auteur de Comment notre monde a cessé d’être chrétien (Seuil)

Bien que l’Eglise dise annoncer une Bonne Nouvelle, la réalité est là aujourd’hui, du moins en France : le catholicisme risque de ne plus rester longtemps la première religion du pays, selon l’historien des religions Guillaume Cuchet, professeur à la Sorbonne, qui se fonde sur l’enquête Trajectoires Et Origines (TEO) rendue publique le mois dernier. Il est assez singulier que les statistiques publiques s’intéressent au phénomène religieux, lequel, en vertu de la laïcité, est le plus souvent renvoyé dans l’espace privé. C’est la seconde enquête de ce type réalisée conjointement par l’Insee et l’Ined, la première TEO datant de 2008. En douze ans, le déclin du catholicisme s’est fortement accéléré, passant de 43 à 25 %, soit une quasi-division par deux. Les protestants évangéliques sont passés de 2,5 à 9% et l’islam de 8 à 11 %. Cet effacement sociologique rapide, s’il contredit les mobilisations catholiques de la Pentecôte, ne manque pas d’interroger. 

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Avec Guillaume Cuchet, historien des religions, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-I-Sorbonnel. Auteur de Comment notre monde a cessé d’être chrétien (Seuil)

Bien que l’Eglise dise annoncer une Bonne Nouvelle, la réalité est là aujourd’hui, du moins en France : le catholicisme risque de ne plus rester longtemps la première religion du pays, selon l’historien des religions Guillaume Cuchet, professeur à la Sorbonne, qui se fonde sur l’enquête Trajectoires Et Origines (TEO) rendue publique le mois dernier. Il est assez singulier que les statistiques publiques s’intéressent au phénomène religieux, lequel, en vertu de la laïcité, est le plus souvent renvoyé dans l’espace privé. C’est la seconde enquête de ce type réalisée conjointement par l’Insee et l’Ined, la première TEO datant de 2008. En douze ans, le déclin du catholicisme s’est fortement accéléré, passant de 43 à 25 %, soit une quasi-division par deux. Les protestants évangéliques sont passés de 2,5 à 9% et l’islam de 8 à 11 %. Cet effacement sociologique rapide, s’il contredit les mobilisations catholiques de la Pentecôte, ne manque pas d’interroger. 

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Bien que l’Eglise dise annoncer une Bonne Nouvelle, la réalité est là aujourd’hui, du moins en France : le catholicisme risque de ne plus rester longtemps la première religion du pays, selon l’historien des religions Guillaume Cuchet, professeur à la Sorbonne, qui se fonde sur l’enquête Trajectoires Et Origines (TEO) rendue publique le mois dernier. Il est assez singulier que les statistiques publiques s’intéressent au phénomène religieux, lequel, en vertu de la laïcité, est le plus souvent renvoyé dans l’espace privé. C’est la seconde enquête de ce type réalisée conjointement par l’Insee et l’Ined, la première TEO datant de 2008. En douze ans, le déclin du catholicisme s’est fortement accéléré, passant de 43 à 25 %, soit une quasi-division par deux. Les protestants évangéliques sont passés de 2,5 à 9% et l’islam de 8 à 11 %. Cet effacement sociologique rapide, s’il contredit les mobilisations catholiques de la Pentecôte, ne manque pas d’interroger. 

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