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Les voies de l'éco 📢

Devenez acteur d'une économie créative, environnementale et inclusive avec l'association RUPTUR

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49min |12/06/2024
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Transcription

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho

  • Speaker #1

    Salutations chers auditeurs et auditrices de Radio-G, bienvenue dans l'émission Les voix de l'écho. Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est constituée de plusieurs temps forts avec un invité, une ou plusieurs chroniques en fonction des semaines ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors ouvrez vos oreilles, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Éco. Nous sommes le 164e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Guiguiens et encore Vito, bonne fête à vous. Et c'est également aujourd'hui la journée mondiale contre le travail des enfants. On estime aujourd'hui à 152 millions le nombre d'enfants mineurs astreints au travail dans le monde entier. Environ la moitié de ce nombre concerne des enfants de 5 à 11 ans. Cette journée mondiale a été créée pour attirer justement l'attention des médias et des autorités politiques sur les nombreuses questions concernant le travail des enfants. Mais nous n'allons pas parler de ce sujet, même s'il est très important. Aujourd'hui, nous allons parler d'un sujet aussi universel qui est l'économie et l'environnement. Entre autres. Pour m'accompagner aujourd'hui en studio, notre communicant Alexis Desjeux. Bonjour Alexis, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Bonjour et bonjour chers auditeurs, on va continuer à évoquer les vertus du jeu pour cultiver votre assertivité.

  • Speaker #1

    Une deuxième partie que j'ai hâte de découvrir. On vous retrouve d'ici une dizaine de minutes, chers auditeurs et auditrices. Bienvenue dans cette avant-dernière émission de la saison.

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Nous n'avons jamais été aussi proches de la thématique, des voix de l'écho. Aujourd'hui, nous allons parler économie créative, économie environnementale, mais également économie inclusive. Tout cela pour l'avenir de nos enfants. Pour parler de cela, nous allons faire un focus sur l'association de mission d'intérêt général, Rupture.

  • Speaker #2

    Cette terre n'est pas un nom, vous le saurez bien. Elle est bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien.

  • Speaker #1

    Je reçois en studio deux personnes engagées qui sont donc Delphine Barbeau de l'entreprise The New One et puis Laure Rondeau-Desroches de l'entreprise Revisite. Bonjour Ménab et bienvenue dans le studio de Radio-G.

  • Speaker #0

    Bonjour. Bonjour.

  • Speaker #1

    Alors, ma première question est simple, je vais commencer par vous Delphine. Vous êtes donc membre du conseil d'administration de l'association Rupture. Mais avant de parler de cette association, j'aimerais que vous me parliez un peu de vous. Et c'est quoi votre entreprise, donc The New One ? Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?

  • Speaker #0

    Alors The New One, c'est une agence de communication corporate et d'influence, c'est-à-dire qu'on accompagne les acteurs essentiellement de la nouvelle industrie. à être plus lisibles et visibles. On a développé des méthodologies un peu spécifiques. C'est pour ça qu'on parle d'influence dans le sens positif du terme. C'est-à-dire qu'on les accompagne à décrypter tous les enjeux de société. Et de ces enjeux de société, on en fait des éléments de lisibilité et de visibilité pour eux. Voilà, donc on accompagne des entreprises plutôt jeunes, industrielles, qui vont adresser un enjeu environnemental essentiellement. Donc on a travaillé pour Neolithe dans votre... Sur le territoire, on travaille pour une entreprise, c'est pas l'Offman Green, qui fait du ciment décarboné, pour des entreprises qui font des trackers solaires, etc. Donc on accompagne ce type d'acteurs, c'est pour ça qu'on s'appelle The New One en fait, c'est nos clients.

  • Speaker #1

    Ok, génial. Et alors pouvez-vous donc nous présenter Rupture et ses différentes missions en tant que membre du conseil d'administration ?

  • Speaker #0

    Alors Rupture, c'est une association de missions d'intérêt général, comme vous le disiez très justement, qui a été créée... Il y a un peu plus de sept ans aujourd'hui, par des dirigeants d'entreprises ligériens de la Vendée, Pays de la Loire, Maine-et-Loire, Loire-Atlantique, autour d'une ambition commune qui était de comment est-ce qu'on peut transformer nos modèles pour répondre à des nouveaux enjeux environnementaux, sociaux, économiques. Tout ça inspiré par une rencontre qui avait été faite entre un des fondateurs et Gunther Paoli qui était... qui prêche l'économie bleue. Après, à partir de cette philosophie de l'économie bleue, l'idée, c'était de pouvoir, comment est-ce qu'on accompagne les entreprises à accélérer cette transformation et surtout, concrètement, à agir à travers neuf principes qui ont été édités. D'accord,

  • Speaker #1

    qui correspondent à vos différentes missions.

  • Speaker #0

    Exactement. Alors après, il y a quatre axes de missions spécifiques.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Il y a les chantiers ruptures. Donc, les chantiers ruptures, c'est des entrepreneurs, des entreprises qui se regroupent. entre elles autour d'une thématique bien spécifique. Donc il y a par exemple un chantier sur la triple comptabilité en ce moment, il y a un chantier sur les zones d'activité économique, comment est-ce qu'on fait pour que ces zones d'activité économique puissent mettre en place des actions collectives. Il y a un chantier autour de la mobilité, de la juste mobilité, etc. Donc là c'est vraiment des actions très concrètes. Rupture ce n'est pas un think tank, ce n'est pas un groupe de réflexion, c'est vraiment un groupe d'action. où il y a ce passage à action avec ces chantiers. Il y a un deuxième max, c'est le label Rupture. L'or est là en tant que label usé. Le label Rupture, ça vise à encourager des initiatives, des entreprises et leur donner aussi les clés de cette boussole par rapport aux neuf fondements qui ont été édités par l'association. Il y a un troisième max, c'est la transmission générationnelle. Vous parliez du jeu tout à l'heure, là l'idée c'est qu'il y a un jeu qui a été fait qui s'appelle Faisons Demain, qui est un programme pédagogique qui est fait en lien avec les écoles. Donc là il y a une équipe qui va dans les écoles et qui fait que l'économie de demain, les enjeux de demain sont travaillés avec les étudiants. Et puis il y a un quatrième axe qui est l'axe d'inspirer, d'influencer, à travers un cycle de conférences qui s'appelle les Journées Bleues. On le clôture le 25 juin prochain en Vendée. C'est un cycle qui avait commencé à chôler en mois de novembre. Et cette année, la thématique, c'était comment est-ce qu'on peut retrouver, à travers notre âme d'enfant, comment est-ce qu'on peut penser et accélérer cette transformation des modèles.

  • Speaker #1

    C'est pas mal de choses ultra intéressantes et très engageantes. Alors, je vous ai coupé tout à l'heure sur vos neuf principes fondamentaux de l'association. Est-ce que vous pouvez nous les redonner, si vous les connaissez par cœur ou pas ?

  • Speaker #0

    Alors, je vais essayer. J'ai une entité sèche qui est là. Il y a neuf fondements. Le premier fondement, c'est l'impact environnemental. Le deuxième fondement, c'est contribuer au bien commun. Troisième, le collaboratif. Quatrième, c'est le privilégié, le local. cinquième transposable à d'autres, c'est-à-dire un modèle qui peut être transposable à d'autres initiatives. Le cinquième, je ne sais plus où j'en suis, enfin bref, l'inclusif. Le septième, l'inspirant pour les jeunes générations. Le huitième, transgénérationnel et transculturel. Et le neuvième, sur le modèle économique parce que, voilà, une entreprise, on n'efface pas cette valeur économique, au contraire, c'est ce qui fait la ligne directrice d'une entreprise. Et ces neuf fondements, On les a vraiment matérialisés comme une boussole parce que c'est ce qui permet aujourd'hui de faire qu'on accélère cette transformation des modèles et ça donne un cap.

  • Speaker #1

    Alors justement, on parlait de nouveaux modèles d'affaires, Daphine Barbeau. Qu'est-ce qu'on peut concrètement, c'est quoi un nouveau modèle d'affaires ?

  • Speaker #0

    Un nouveau modèle d'affaires, c'est un modèle d'affaires qui va faire que on est là pour cette notion de valeur que va apporter ce modèle d'affaires. Hier, on avait tendance à ne considérer qu'une valeur économique et financière. Aujourd'hui, ce modèle d'affaires doit intégrer une valeur sociale, une valeur sociétale, une valeur environnementale et faire que toute cette valorisation de mon entreprise elle se fasse pas uniquement sur cet aspect économique et financier.

  • Speaker #1

    Ok, alors nous avons aussi dans le studio donc Laure Rondeau-Desroches de l'entreprise Revisite. Donc Revisite est le cinquième projet labellisé donc Rupture. Avant de nous parler de cette labellisation, comme l'a fait Delphine, est-ce que vous pouvez donc présenter l'entreprise Revisite s'il vous plaît ?

  • Speaker #3

    Oui tout à fait, donc Revisite est une entreprise qui est née en 2020 à Angers. Et qui est née pour solutionner un problème de société qui est le mobilier qui part à la benne tous les ans. En France, il y a à peu près 80 000 tonnes de mobilier professionnel qui part à la benne tous les ans. Et sur ces 80 000 tonnes, il y en a 1,7% à peu près qui est réemployé. Ça laisse une marge de progrès assez incroyable. Et donc du coup, Revisit, nous, on collecte, on conçoit, on transforme, on commercialise et on installe du mobilier professionnel de réemploi. qu'on a fabriquées à partir du mobilier qu'on collecte dans les entreprises.

  • Speaker #1

    D'accord, donc vous avez une usine quelque part, un entrepôt ?

  • Speaker #3

    On a un grand entrepôt de 950 m² très lasé, sur lequel on a un petit coin menuiserie, où on fait toutes les petites séries, les protos. On a un coin couture où on fait un petit peu tout, la rénovation des assises, etc. Après, on travaille avec des partenaires très proches, menuisiers, tapissières, etc. qui viennent aussi une fois par semaine à deux fois par semaine à l'entrepôt. Et puis après, on travaille avec des partenaires un peu plus gros et je dirais un peu plus industrialisés comme des grosses menuiseries Brossard et Comec, comme Sametal, Thermolaker, enfin bref. On travaille avec un panel de partenaires, mais toujours pas très loin de nous.

  • Speaker #1

    Ok super alors justement on va reparler de tout ça tout à l'heure mais avant de laisser la parole à Alexis Desjeux pour sa chronique nous allons d'abord faire un petit jeu Alors j'ai pris l'habitude de faire des mini-jeux dans l'émission et on va commencer par la carte d'identité. Alors la carte d'identité, on va faire celle de l'association Rupture. Vous pouvez répondre toutes les deux ou juste Delphine comme vous le souhaitez. S'il y a une réponse que vous ne connaissez pas, vous pouvez dire Je passe ou Joker, il n'y a aucun souci avec ça. Est-ce que vous êtes prêtes ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Allez, donc le nom de l'association au complet. Le nom de l'association, c'est ? Rupture. Rupture. Vous l'écrivez comment ?

  • Speaker #0

    Sans E.

  • Speaker #1

    Sans E. C'est important, je pense, de le préciser, effectivement. Donc, son année de création ?

  • Speaker #3

    2017.

  • Speaker #1

    En 2017, combien êtes-vous en termes de bénévoles et de salariés ? Est-ce que vous savez à peu près ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a 190 adhérents. Et en termes de l'équipe permanente, elle est composée de 4 personnes.

  • Speaker #1

    4 personnes, ok. Où est situé le siège de l'association ?

  • Speaker #0

    À Don-Pierre-sur-Yon.

  • Speaker #1

    Ok, donc en Vendée. Quelle est l'adresse de votre site web ?

  • Speaker #3

    www.rupture.org

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est quoi le budget annuel de l'association ? Est-ce que vous le connaissez ?

  • Speaker #0

    Non, je sèche.

  • Speaker #1

    Non, vous sèchez ? Ok. Ce n'est pas grave.

  • Speaker #0

    Une question sur laquelle on sèche. Ça va.

  • Speaker #1

    Aucun souci. Alors, lors de notre dernière émission, nous avions parlé, en tout cas, merci pour vos réponses. Nous avions parlé des vertus du jeu de société et du jeu pour aider à cultiver notre assertivité. Mais il ne s'agissait que de la première partie, tellement il y a deux choses à dire. C'est le moment d'écouter. La deuxième partie de cette chronique d'Alexis Desjeux. Mieux vivre ensemble avec assertivité.

  • Speaker #0

    Une chronique d'Alexis Desjeux.

  • Speaker #2

    Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, obédience et croyance toute personnelle. Nous avons donc aperçu, comme le disait Yves il y a 15 jours, quelques vertus de l'assertivité. Je vous les rappelle, sortir de sa zone de confort. apprendre à gérer les conflits et développer sa confiance en soi. Mais il y en a d'autres. Les voici. Apprendre à coopérer. De nombreux jeux de société nécessitent une collaboration entre les joueurs pour atteindre un objectif commun. Cela permet de développer des compétences en communication et en coopération, qui sont également essentielles pour être assertifs. Je vais vous prendre l'exemple du jeu Ghostory, un jeu coopératif où tous les joueurs incarnent des ninjas qui défendent un village contre des hordes de vampires, zombies et autres créatures infernales menées par le terrifiant Wumfen. Les choix et les décisions qui sont prises, elles sont prises en commun, en consensus avec les autres joueurs, ou pas d'ailleurs. Mais tout le monde gagne ou tout le monde perd, contre le plateau. Et ça c'est magique pour développer son assertivité. Autre vertu du jeu, s'amuser et se détendre. Oui, j'aurais peut-être pu démarrer par celle-là. Évidemment que le jeu, c'est ludique et divertissant. Mais en s'amusant, on se détend, on lâche prise. On s'échappe dans des mondes parfois très imaginaires et merveilleux. On partage un moment hors du temps entre parents, enfants et grands-parents. Ce plaisir hédoniste est très bénéfique pour développer son assertivité. En effet, il est plus facile de s'affirmer lorsqu'on est confiant et détendu. Autre vertu du jeu, apprendre et comprendre. Apprendre en s'amusant, ça c'est vraiment top. De nombreux jeux permettent d'apprendre à compter, à écrire, à connaître l'histoire de notre monde. Prenons par exemple Alphabet, conçu pour aider les enfants de 4 à 7 ans à développer leur connaissance des lettres de l'alphabet. Mais vous avez aussi toute la gamme d'asmodée, sur l'histoire du monde comme Timeline ou la découverte des animaux, Cardline. On apprend en jouant. Chez ABBA, vous avez un jeu génial qui s'appelle Monza, un petit jeu de course de voiture qui apprend à gérer les couleurs. Apprendre en jouant, c'est magique. Qui apprend gagne en confiance, puisqu'il acquiert la compétence, la connaissance, donc il devient plus assertif. Enfin, dernière vertu du jeu, des vertus thérapeutiques, qui sont peut-être un tout petit peu éloignées de l'assertivité. Mais c'est une autre vertu du jeu. Oui, on parle de ludothérapie, jouer pour freiner par exemple la maladie d'Alzheimer, avec des jeux d'observation comme Lynx, ou tout plein de jeux qui stimulent la mémorisation, les mots croisés, les puzzles, les jeux de cartes, les échecs. Vous l'aurez compris, le jeu a de nombreuses vertus pour cultiver votre assertivité et bien au-delà.

  • Speaker #1

    Alors Alexis, vous nous montrez beaucoup de diversité dans les vertus du jeu, mais est-ce que c'est une pratique qui est courante en France et dans le monde ?

  • Speaker #2

    Et oui Yves, en fait le jeu de société est pratiqué par plus de 80% des français, quelle que soit leur forme. Je vous remettrai dans les commentaires ma source de mes statistiques. Et 800 000 visiteurs, donc je vais donner quelques chiffres, mais 800 000 visiteurs au dernier Asdor à Cannes. L'Asdor c'est le festival de rendez-vous des créateurs de jeux en 2024. On a sur notre territoire de superbes associations qui se mobilisent. Donc vous avez le festival du jeu au priori de Saint-Rémy-la-Varenne qui vont être... qui va se dérouler les 5 et 6 juillet prochains. Vous avez deux jours en jeu sur Angers qui va se dérouler les 5 et 6 octobre en 2024. Donc il y a une appétence pour le jeu en France. Il y a beaucoup d'animation, beaucoup d'événements et le jeu est vraiment très pratiqué.

  • Speaker #1

    Mais alors pour ceux qui n'aiment pas jouer, Alexis, est-ce que justement vous avez quelques conseils à donner à nos auditeurs ?

  • Speaker #2

    Oui, on a eu le cas il y a 15 jours. D'ailleurs, je trouvais ça génial. Notre invité n'était pas fan de jeu et j'ai compris pourquoi après. La première règle, il me semble, quand vous jouez, c'est de poser les règles avec les autres joueurs. On va prendre l'exemple du Uno, exceptionnel. Vous avez 15 000 règles. Est-ce que je joue en intercept ? Pas d'intercept. Est-ce que j'ai le droit de contrer le plus 4 contre le plus 4 ? Est-ce que les 2 plus 2 font plus 4 ? Si on ne se met pas d'accord au départ, ça peut vite partir en cacahuète. Donc... C'est rester sur un environnement bienveillant et positif, où on pose les règles avant de jouer pour que chacun prenne sa place avec simplicité et avec assertivité. Et on a le droit de ne pas être d'accord au début, mais une fois qu'on a posé les règles, on a le droit d'être mauvais joueur aussi, mais c'est aussi ça l'assertivité, apprendre à gérer son côté mauvais joueur. Un des éléments qui permet de bien jouer, c'est de discuter et de se mettre d'accord avant le jeu. pendant le jeu, et de savourer. Je vais prendre cette phrase de Pascal Derue, auteur de cet ouvrage qui s'appelle Le jeu vous va si bien. Pascal nous écrit, le jeu c'est quoi ? Le jeu de société, attention. Le jeu de société. Un acte convivial et source de plaisir. La voie royale de découverte de soi et des autres chemins de rencontres, de balades dans les différentes cultures du monde. Je rejoins complètement cette phrase de Pascal Derue, Le jeu est vraiment une ouverture au monde Et en ces temps un peu troublés, beaucoup troublés, je pense que c'est un très bon vecteur. Donc n'hésitez pas à jouer, à profiter des nombreux bienfaits du jeu de société dans la vie. Je recommande la boutique de jeux sur Téléj, rue de Larraud. Coucou à Lucie-Marie, Bruno, Stéphane et toute la belle équipe de passionnés qui sauront vous accueillir avec plaisir, suivant vos goûts et vous conseiller. Et les Conjurés du Temporel, une association de jeux de rôle et jeux de société dont je fais partie, où on se retrouve avec beaucoup de plaisir. Prenez soin de vous et de vos proches, faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée. et pour nos invités Delphine et Laure est-ce que vous avez un chouette souvenir de jeux en famille ou entre amis à nous partager ou dans le cadre du travail puisque j'ai cru comprendre qu'il y avait du ludisme dans vos pratiques

  • Speaker #3

    Moi, dans le cadre perso, j'aime assez le jeu. Et le dernier que j'ai pu faire avec mes enfants, c'est un dessin et c'est gagné parce que c'est chic et facile à mettre en place. Et je trouve ça assez cool parce que ça permet de pouvoir aussi mettre un dessin sur des mots. Ça fait appel à plein de choses et je trouve ça assez rigolo. Et en fait, même les plus réfractaires. qui n'ont pas envie de jouer au début finalement se mêlent au jeu petit à petit et on finit par jouer tous ensemble et c'est assez cool.

  • Speaker #2

    Magique.

  • Speaker #0

    Alors moi je dois être assez franche c'est que je joue assez peu et pourtant j'ai trois enfants et j'aime pas trop le jeu mais je viens de comprendre pourquoi grâce à votre chronique, c'est que j'ai un problème avec les règles très très strictes entre guillemets et ça j'en suis consciente donc voilà, mais mais Les jeux que je fais avec mes enfants, c'est des jeux qui sont assez simples. C'est effectivement le Uno ou le Millboard. Mais j'ai trois garçons qui sont à peu près comme moi. Et on finit... Un très mauvais exemple, c'est que ça se finit en général toujours assez mal. Mais voilà. Par contre, on fait beaucoup de jeux d'imagination. C'est-à-dire de jeux où ils peuvent jouer avec tout. Et ça, par contre, ça m'émerveille. De les voir jouer et d'inventer une règle et d'inventer un jeu. Et ça, je trouve ça passionnant.

  • Speaker #2

    Et même sur un jeu qui existe, n'hésitez pas à revisiter la règle, elle est faite pour être adaptée. J'ai fait des animations de jeu avec des tout petits de 3 ans et quand la règle était trop complexe, on vient la souplir. Il faut juste que tout le monde soit d'accord autour de la table, avant.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Merci pour ce partage.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Alexis pour cette chronique.

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Alors j'aimerais revenir justement sur cette labellisation. Est-ce qu'il y a un parcours qui existe ? Est-ce que Rupture a mis en place tout un parcours pour avoir cette labellisation ? Comment ça se passe justement ? Et au bout de combien de temps on peut l'obtenir ?

  • Speaker #3

    En fait, il n'y a pas de parcours spécial. En fait, il y a neuf fondements à respecter, les neuf fondements que Delphine a présentés avant. Et en fait, en fonction de si on a atteint ou pas ces objectifs, ces principes-là, est-ce qu'on respecte ces principes dans notre activité, pour le coup, on est prêt à passer la labellisation et à passer devant un jury fait de membres de l'association Rupture.

  • Speaker #1

    Depuis combien de temps vous êtes labellisée ?

  • Speaker #3

    Nous on a été labellisée en octobre 2021 et en fait on s'est reconnus on connaissait Rupture de loin depuis longtemps moi je travaille sur les sujets de développement durable depuis une vingtaine d'années donc je me reconnaissais clairement dans l'assaut Rupture et ses valeurs et le fait de dire que l'écologie, le développement durable ça peut être source d'opportunités et d'innovation d'innovation positive pour l'entreprise Merci et pas que des contraintes. Et donc du coup quand on crée Revisite, on est clairement là-dessus et on crée vraiment, alors oui une contrainte, mais c'est une contrainte pour innover. C'est-à-dire que ce déchet qui part à la benne, ça nous permet d'innover et de créer une nouvelle activité. Et donc on est complètement aligné dès le début sur les neuf fondements. Et évidemment l'impact environnemental, je dirais que c'est peut-être le numéro un, parce que c'est celui qui résonne en Laurence et moi de manière assez forte, et peut-être encore plus en moi, mais... En tout cas, le fait d'avoir une entreprise, une activité qui respecte les limites planétaires, c'est juste la base. Et puis après, cette notion d'inclusivité, cette notion de partage et puis très, très important de modèle économique, parce qu'il faut que le modèle fonctionne pour pouvoir rétribuer à sa juste valeur tous les acteurs de la chaîne. C'est vraiment nous, notre moteur. Et du coup, passer le label, c'était assez naturel.

  • Speaker #1

    Oui, Delphine ?

  • Speaker #0

    Je voulais juste rajouter, parce que c'est vrai qu'il y a ces neuf fondements. Après, les labelliser, c'est aussi, de remettre le label, c'est aussi un encouragement. Donc effectivement, les entreprises qui sont labellisées, elles sont plus ou moins impliquées dans ces neuf fondements. Il y a des neuf fondements dans lesquels, effectivement, il n'y a pas forcément de réponse. Mais par contre, ça donne un parcours pour la presse. C'est-à-dire que ça donne des priorités cadres. Exactement.

  • Speaker #1

    Et alors justement, Laure, ce label, ça vous apporte quoi ? Comment est-ce que vous en parlez autour de vous ? Est-ce que vous l'apposez sur tous vos documents ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #3

    Alors oui, on le présente. Parce qu'en fait, quand on se crée, encore une fois en 2020, l'économie circulaire, le réemploi, ça ne fait pas rêver. Un modèle économique dans l'économie circulaire, ça fait encore moins rêver. Et donc du coup, de... du coup d'être membre de l'assaut Rupture, d'avoir ce regard et ce back-up je dirais parce que il y a des soutiens aussi et le fait de passer devant le jury, de décortiquer tout notre modèle, de le présenter de le justifier etc. et puis finalement d'avoir le réponse qui dit hyper bienveillant évidemment c'est carrément chouette, c'est très constructif nous on y croit et bien ça c'est juste fantastique en fait et vous pouvez pas vous rendre vous imaginez

  • Speaker #0

    A quel point, au bout d'un an de lancement, d'obtenir ce label, ça a été un soulagement et une ouverture sur plein de nouvelles opportunités. Et puis un crédit donné à ce qu'on fait, parce que deux entrepreneuses dans une économie qui n'est pas très fun ou qui ne fait pas très vibrer, ça peut être compliqué.

  • Speaker #1

    Delphine, vous pouvez rappeler combien il y a de projets qui sont labellisés aujourd'hui en 7 ans chez Rupture ?

  • Speaker #2

    Il y a 14 labellisés.

  • Speaker #1

    14 sur tout le territoire ligérien ?

  • Speaker #2

    Sur tout le territoire.

  • Speaker #1

    Vous avez des confrères dans d'autres régions ou vous êtes un peu unique en France ?

  • Speaker #2

    Après, il existe beaucoup d'initiatives et tant mieux. sur cette notion de transformation des modèles. Et beaucoup de labels aussi, qui sont plus ou moins exigeants, plus ou moins, voilà, ça dépend, enfin, des critères un peu compliqués. Et nous, l'idée avec le label Rupture, c'était justement, et ce que disait Laure, c'est très juste, et c'était notre volonté, c'est de pouvoir encourager des initiatives. Quand on a une idée comme Laure et Laurence, c'est très compliqué de la défendre. Je pense que vous n'imaginez pas l'énergie qu'il faut derrière... derrière une entreprise comme ça. Parce que quand on va avoir des financeurs, quand on va avoir des partenaires, quand on fait de l'économie circulaire, le seul levier que ces personnes-là en face vont vous donner, c'est le levier financier. Quand on fait de l'économie circulaire, c'est le modèle économique, il est compliqué à trouver. Et nous, la volonté avec le Label Rupture, c'était aussi de pouvoir encourager ces initiatives. et ils ont tous pour point commun c'est labellisé d'avoir cet engagement cette énergie et puis cette volonté cette volonté d'entreprendre et c'est ça qu'on voulait vraiment mettre en avant carrément,

  • Speaker #1

    alors je vois que l'heure tourne, c'est passionnant je passe encore un agréable moment mais justement pour se réinventer et construire une nouvelle manière de penser la musique peut vraiment nous y aider donc nous allons faire une petite pause musicale dans l'émission nous allons... Écoutez Co Veridis de Daft Punk. On reparle de ce choix musical avec mes invités juste après. Bonne écoute sur Radio-G.

  • Speaker #2

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Vous êtes toujours branché sur Radio G et toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Nous mettons aujourd'hui en lumière l'association Rupture et pour en parler je suis en compagnie de Delphine Barbeau de l'entreprise The New One et de Laurent Dondéroche de l'entreprise Revisite et également accompagné du chroniqueur Alexis Desjeux. Nous venons d'écouter Co-Verilis de Daft Punk, un titre. un peu raccourci parce que c'est un titre qui est normalement deux fois plus long. Delphine, pourquoi avoir choisi ce titre musical ?

  • Speaker #2

    Alors, pour plusieurs raisons. Déjà pour le titre, en fait, Veridisko, c'est un mix de Covadis, Où vas-tu ? et de Veridisko. Et je trouve que Où vas-tu ? et Veridisko, ça va assez bien à Rupture, enfin même très bien à Rupture, parce que Où vas-tu ? la boussole, j'en ai déjà beaucoup parlé des neuf fondements. Veridisko, c'est aussi cet esprit un peu trublion que peut avoir Rupture sur certaines actions. donc voilà je trouvais que c'était un titre qui collait bien et d'un point de vue personnel j'étais aussi une grande auditrice de l'heure bleue, c'était le générique de l'heure bleue et voilà

  • Speaker #1

    Ok, génial, merci Daphine Alexis, vous aviez une question pour nos invités Oui, je voulais savoir comment s'incarnait la diversité, vous avez parlé d'inclusion dans vos neuf fondements,

  • Speaker #0

    comment s'incarne l'inclusion dans votre quotidien ? Dans notre quotidien ou dans l'activité du cours Revisite ? Dans l'activité de votre quotidien professionnel, oui. Du coup, dans l'activité Revisite, on essaye de... Être inclusif à plusieurs niveaux, déjà dans les profils qui sont embauchés chez nous, on a beaucoup de jeunes, on a beaucoup d'étudiants sortant de l'école, des alternants qu'on aide, on a aussi des jeunes retraités qui aiment venir nous aider, donner des coups de main, etc. Et ça on adore, on a beaucoup de professionnels en reconversion. En ce moment on accueille une infirmière qui... souhaite transformer en tout cas son métier et être tapissière. Donc elle nous file un petit coup de main sur toute la réfection des assises, etc. Et puis après, parce que notre modèle le permet aussi, parce qu'on a pas mal de petits métiers un peu répétitifs, avec où on a besoin de minutie, de précision, etc. On travaille aussi beaucoup avec des entreprises de l'ESS. Et notamment des entreprises adaptées pour du démontage de chaises ou pour du tri de vis. On travaille avec le CESAD notamment pour le tri de vis. Et puis l'ADAPEI aussi. On prend des stagiaires pour nous aider sur certains aspects d'activité, comme parfois la manutention ou le nettoyage. Et c'est enrichissant pour nous et ça nous permet aussi d'avancer. Là aujourd'hui, c'est Karine qui est avec nous en ce moment et de partager les parcours de vie de toutes ces personnes, c'est aussi ce qui fait grandir Revisite.

  • Speaker #1

    Je reprécise pour les auditeurs ESS, économie sociale et solidaire, et à vous. Mais voilà, il n'y a pas de souci. On essaie d'éviter les acronymes le plus possible. Comment les entreprises et les individus peuvent s'engager dans Rupture ? Comment ça fonctionne ?

  • Speaker #2

    Alors en fait, une des particularités aussi de Rupture, c'est que ce n'est pas uniquement dédié aux entreprises. C'est une association qui est ouverte à tout le monde. Là, par exemple, au conseil d'administration, on va accueillir un étudiant. Donc il y a des particuliers, c'est majoritairement des entreprises, mais il y a aussi des écoles, des étudiants, des particuliers, des retraités. En fait, c'est des gens qui veulent participer à ces transitions, participer de manière active ou alors de manière juste pour venir s'inspirer et échanger. Et qui apportent, on a des retraités par exemple qui sont très investis dans des chantiers. parce qu'ils apportent à la fois leur expérience passée, et les étudiants sont aussi très investis sur cet axe, la transmission générationnelle et sur le jeu qui a été mis en place. Et puis il y a des particuliers qui viennent aussi pour s'inspirer, quand on organise les journées bleues notamment, c'est vraiment des journées où on accueille tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est un peu comme du mentorat finalement, qui peut y avoir aussi avec ces retraités qui viennent donner leur expertise.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est vraiment un travail de coopération avec tous. Et c'est vrai que quand on est une association avec cette mission-là, on se doit de pouvoir accueillir tout le monde. Donc tout le monde peut adhérer à l'association et devenir membre.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez des objectifs précis pour les prochaines années au niveau de Rupture ?

  • Speaker #2

    Les objectifs, c'est de pouvoir... Un des axes qu'on s'est donné pour les prochaines années, c'est de continuer déjà à grandir, à se développer pour l'association sur le territoire et peut-être ailleurs aussi. Et c'est aussi par rapport à ce parcours de labelliser. de vraiment les mettre encore plus en avant, à la fois les labelliser, et pour les futurs labelliser, de pouvoir avoir un accompagnement qui se fait aussi de manière peut-être un peu plus récurrente. Donc, c'est des choses sur lesquelles on est en train de travailler actuellement et de pouvoir aussi se développer, notamment dans les écoles, avec ce transmission générationnelle. Il y a beaucoup de choses qui sont en train d'être mises en place.

  • Speaker #1

    Ok, comme tout à l'heure, on va faire un petit jeu. Alors, pour ce deuxième jeu, nous allons faire vos portraits chinois. Est-ce que vous avez déjà fait ce genre de jeu ? Petite question simple, auquel il va falloir répondre. Donc, vous allez pouvoir répondre à tour de rôle, toutes les deux. Est-ce que vous êtes prêtes ? Oui. Allez. Quel est votre plat cuisiné préféré ?

  • Speaker #2

    Le hachis parmentier. Oui.

  • Speaker #0

    Salade verte.

  • Speaker #1

    Votre série préférée ? Si vous regardez des séries.

  • Speaker #0

    Friends.

  • Speaker #2

    Pareil.

  • Speaker #1

    Votre couleur préférée ?

  • Speaker #0

    Le bleu marine. C'est peut-être pas trop d'actualité en plus.

  • Speaker #2

    Oui, tu prends un risque.

  • Speaker #1

    C'est quoi la couleur de votre entreprise ? C'est noir.

  • Speaker #2

    J'aime pas trop le noir, mais c'est noir et orange.

  • Speaker #1

    Orange alors ?

  • Speaker #2

    Le vert. J'aime bien le bleu aussi, mais j'ose pas le dire. J'aime bien le bleu marine aussi.

  • Speaker #1

    Votre sport préféré ?

  • Speaker #0

    La gymnastique.

  • Speaker #2

    Le tennis.

  • Speaker #1

    Vous avez regardé Roland Garros ?

  • Speaker #2

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Votre ville préférée ? Foura intéressant Paris vous avez rencontré le père Foura ? pas encore est-ce que vous jouez aux jeux vidéo ? on parlait du jeu tout à l'heure pas du tout ? non pas du tout et quel est votre dernier lieu de vacances ? c'est important aussi quand on entreprend de se poser et d'avoir un peu de vacances

  • Speaker #2

    Bah, Foura.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Amsterdam.

  • Speaker #1

    Ah, sympa. Pour y faire du vélo.

  • Speaker #0

    Ouais, carrément.

  • Speaker #1

    Et pourquoi vous levez-vous le matin ?

  • Speaker #0

    Parce que du coup, j'ai réussi à trouver une activité qui a du sens. Et du coup, ça me fait kiffer. Et j'avoue, je suis trop contente de me lever tous les matins. Et pour ma famille et pour mon activité.

  • Speaker #1

    Merci Laure. Et vous,

  • Speaker #2

    Déphine ? Moi aussi, je me lève le matin pour m'amuser. On est dans une période un peu chaotique. Et donc, si on n'aime pas ce qu'on fait, si on n'y trouve pas un peu de plaisir, c'est effectivement compliqué de se lever.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour vos réponses.

  • Speaker #2

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Alors vous avez des entreprises qui sont très engagées, vous faites partie d'une association très engagée d'Elphine et Laure, mais vous, personnellement, qu'est-ce que vous mettez au quotidien en place pour être éco-responsable, justement, pour participer à, si je puis dire, à cet effort collectif environnemental ?

  • Speaker #0

    Moi, je crois que je suis tellement baignée dedans que je suis... Alors, je ne me suis pas achetée de fringues depuis je ne sais pas combien de temps. D'ailleurs, ça se voit, je crois. Non, je rigole. Non, j'essaye de privilégier la seconde main. J'essaye de privilégier le marché quand je peux y aller. J'essaye de privilégier les circuits courts. J'ai mon énergie chez Enercop. J'ai des panneaux sonores sur mon toit. J'ai des bacs de récupération d'eau pour arroser mes fleurs, je vais à vélo au boulot quand je peux ou en bus. J'essaye de dire à mes enfants que consommer pour consommer, ce n'est peut-être pas très intéressant, mais il y a peut-être d'autres choses dans la vie. J'essaye de faire pas mal de choses.

  • Speaker #2

    Et moi, pareil, je fais beaucoup de seconde main, je ne voyage plus, je privilégie les modes de transport plutôt doux quand c'est possible. Pareil pour les énarcopes. Quoi d'autre ? Je ne mange de la viande qu'une fois par semaine.

  • Speaker #1

    Vous faites vraiment beaucoup de choses. On sent que vous êtes...

  • Speaker #2

    Oui, on est engagé, mais on est dans un engagement aussi. que tout à l'heure leur parlait de contraintes et c'est très important justement de ne pas être dans une contrainte dans une volonté de s'engager et pas dans cette contrainte d'engagement avec plaisir dont tu parlais tout à l'heure exactement tout à fait avec plaisir est-ce

  • Speaker #1

    que chez Rupture vous collaborez avec d'autres associations ou d'autres institutions au niveau territorial ou national même ?

  • Speaker #2

    ah oui Au niveau national, l'association Impact est membre de Rupture. Et localement, on est en lien avec toutes les associations qui existent sur le territoire. Et on a de la chance d'être sur un territoire où il y en a beaucoup, qui font beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    En tout cas, dans le 49, c'est pas mal en lien avec l'ADEC, l'Association pour le Développement de l'Économie Circulaire et Collaborative. Et puis aussi avec l'EDR, les dirigeants responsables en Joumaine.

  • Speaker #2

    De l'Ouest, c'est l'EDR.

  • Speaker #1

    Et vous n'avez pas du tout parlé des collectivités locales. C'est-à-dire que vous ne parlez pas avec elles ?

  • Speaker #2

    C'est une idée. Rupture existe aussi grâce à... grâce à la région notamment. Donc, il faut les associer avec les collectivités locales. C'est très important. Et c'est très important, justement, on ne peut pas faire de transition sans l'application des politiques et des institutions. Et c'est très important pour nous de travailler avec elles.

  • Speaker #1

    Alors, il y a aussi trois, quatre dimensions. Si j'enlève la partie labellisation, on a le côté créatif, créativité environnementale et inclusif. Est-ce que dans... les projets que vous choisissez, on est obligé, justement, de tous les avoir. Ou tout à l'heure, vous parliez un peu de on y va crescendo. Est-ce que juste, par exemple, si on a un auditeur ou une auditrice qui souhaite vous rejoindre et qui finalement se dit moi, je n'ai pas toutes ces choses-là, est-ce que je peux quand même venir présenter un projet ? Ce genre de choses.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Justement, nous, on n'est pas là pour dire qu'il faut respecter ces neuf fondements, parce qu'on sait très bien que c'est compliqué. Mais d'avoir conscience qu'il y a ces neuf fondements qui existent et de se dire que ça peut être une trajectoire pour demain, pour certaines activités. Mais bien sûr que c'est ouvert à tous.

  • Speaker #0

    Et les chantiers dont tu parlais aussi tout à l'heure qui sont sur des thématiques propres type mobilité, type déchet etc c'est aussi des portes d'entrée qui permettent aussi aux entreprises ou aux entrepreneurs de venir au sein de l'assaut pour bosser sur des chantiers et via le prisme de leur activité bosser sur la mobilité ou bosser sur les déchets et c'est hyper pertinent parce que du coup c'est du partage d'expérience et de l'intelligence collective donc c'est plutôt...

  • Speaker #2

    plutôt bien. Et sur le chantier notamment de la triple comptabilité, la triple comptabilité c'est vraiment un dispositif qui est assez complexe pour les entreprises et ça fait longtemps que ce chantier existe et il y a des vrais cas pratiques aujourd'hui qui existent grâce à Rupture et c'est une vraie force pour l'association.

  • Speaker #1

    Et on parlait d'opportunités aussi, c'est un peu ce changement comme ça de modèle qui permet d'avoir une économie plus durable et plus inclusive qu'elle ne t'y peut pas. D'opportunités, on pourrait voir qui est immédiate, si je puis dire, ou quelles conséquences immédiates on a quand on arrive à suivre ces neuf fondements.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si ça se pose comme ça. En fait, nous, c'est plutôt le côté changement d'état d'esprit, de voir la contrainte comme une opportunité. Donc, la contrainte du déchet, nous, on la voit comme une opportunité pour faire différemment. Et du coup, là, on est sur le mobilier d'entreprise pour rallonger la durée de vie du mobilier. Et en fait, tout ce qu'on fait, on le fait un peu différemment. Et aujourd'hui, en résultat concret, je dirais aller sur l'année 2023, c'est 35 tonnes de mobilier qu'on a collecté juste sur l'agglo en Juvine et un petit peu à Nantes. C'est à peu près 34,2 tonnes de CO2 évitées. Eh bien ça, je trouve que c'est des super... Ce n'est pas des opportunités, c'est comment est-ce qu'on transforme le sujet et comment est-ce que d'un sujet qui peut être négatif, on le transforme en positif. Et la façon dont on aborde nos sujets, on le fait du coup beaucoup en collaboratif, en coopération. On a beaucoup co-construit notre activité avec nos parties prenantes et notamment nos clients parce que comme il n'existe rien, ce ne sont que des opportunités de créer et de faire différemment. Et ça, c'est vraiment très excitant au quotidien, j'avoue. Aujourd'hui, l'activité qu'on propose et l'offre qu'on a, elle est incroyable, mais grâce à la co-construction qu'on a mis en place et aussi avec nos partenaires, nos collaborateurs, etc.

  • Speaker #1

    Ouais, super En termes d'actualité justement vous parliez pour l'association Rupture des Journées Bleues, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, le 25 juin au potage extraordinaire de la Roche-sur-Yon C'est ouvert à tous Pour Revisite et The New One

  • Speaker #0

    En termes d'actu, nous très très chaud on a un gros lancement de collection, notre toute première collection de mobilier standard donc dur et emploi ce vendredi le 14 juin à l'entrepôt de Revisite à Trélazé Ok,

  • Speaker #1

    super Et pour The New One ?

  • Speaker #2

    Et nous, chez The New One, on actualité, pas forcément d'actualité, on déménage nos bureaux, mais c'est déjà une bonne actualité.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, c'est important, mine de rien. Avec des bureaux de chez Revisite ?

  • Speaker #2

    Non, parce qu'on déménage au sein d'une agence qui existe depuis longtemps, qui s'appelle Vipar, et on intègre leur bureau. Parce que, voilà, on y est en route. rapprocher d'eux, développer encore plus. Ils ont déjà des bureaux.

  • Speaker #1

    c'est pas grave du coup j'ai des bureaux à donner super, alors justement l'émission Les Voix de l'écho touche déjà à sa fin merci beaucoup Delphine Barbeau et Laure Rondeau-Desroches d'être venue nous parler de l'association Rucure et de vos entreprises respectives merci Alexis Desjeux pour votre chronique, on se retrouve le mercredi 26 juin de 12h à 13h sur le 101.5 FM ou via le web sur le site Radio-g.fr, il s'agira de la dernière émission de la saison. Nous avions déjà abordé le sujet au mois de janvier, mais nous reparlerons de bébés et de parentalité pour cette dernière. Prenez soin de vous et merci d'avoir choisi d'écouter à Radio-G.

  • Speaker #3

    Sous-titrage Soci

Transcription

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho

  • Speaker #1

    Salutations chers auditeurs et auditrices de Radio-G, bienvenue dans l'émission Les voix de l'écho. Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est constituée de plusieurs temps forts avec un invité, une ou plusieurs chroniques en fonction des semaines ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors ouvrez vos oreilles, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Éco. Nous sommes le 164e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Guiguiens et encore Vito, bonne fête à vous. Et c'est également aujourd'hui la journée mondiale contre le travail des enfants. On estime aujourd'hui à 152 millions le nombre d'enfants mineurs astreints au travail dans le monde entier. Environ la moitié de ce nombre concerne des enfants de 5 à 11 ans. Cette journée mondiale a été créée pour attirer justement l'attention des médias et des autorités politiques sur les nombreuses questions concernant le travail des enfants. Mais nous n'allons pas parler de ce sujet, même s'il est très important. Aujourd'hui, nous allons parler d'un sujet aussi universel qui est l'économie et l'environnement. Entre autres. Pour m'accompagner aujourd'hui en studio, notre communicant Alexis Desjeux. Bonjour Alexis, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Bonjour et bonjour chers auditeurs, on va continuer à évoquer les vertus du jeu pour cultiver votre assertivité.

  • Speaker #1

    Une deuxième partie que j'ai hâte de découvrir. On vous retrouve d'ici une dizaine de minutes, chers auditeurs et auditrices. Bienvenue dans cette avant-dernière émission de la saison.

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Nous n'avons jamais été aussi proches de la thématique, des voix de l'écho. Aujourd'hui, nous allons parler économie créative, économie environnementale, mais également économie inclusive. Tout cela pour l'avenir de nos enfants. Pour parler de cela, nous allons faire un focus sur l'association de mission d'intérêt général, Rupture.

  • Speaker #2

    Cette terre n'est pas un nom, vous le saurez bien. Elle est bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien.

  • Speaker #1

    Je reçois en studio deux personnes engagées qui sont donc Delphine Barbeau de l'entreprise The New One et puis Laure Rondeau-Desroches de l'entreprise Revisite. Bonjour Ménab et bienvenue dans le studio de Radio-G.

  • Speaker #0

    Bonjour. Bonjour.

  • Speaker #1

    Alors, ma première question est simple, je vais commencer par vous Delphine. Vous êtes donc membre du conseil d'administration de l'association Rupture. Mais avant de parler de cette association, j'aimerais que vous me parliez un peu de vous. Et c'est quoi votre entreprise, donc The New One ? Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?

  • Speaker #0

    Alors The New One, c'est une agence de communication corporate et d'influence, c'est-à-dire qu'on accompagne les acteurs essentiellement de la nouvelle industrie. à être plus lisibles et visibles. On a développé des méthodologies un peu spécifiques. C'est pour ça qu'on parle d'influence dans le sens positif du terme. C'est-à-dire qu'on les accompagne à décrypter tous les enjeux de société. Et de ces enjeux de société, on en fait des éléments de lisibilité et de visibilité pour eux. Voilà, donc on accompagne des entreprises plutôt jeunes, industrielles, qui vont adresser un enjeu environnemental essentiellement. Donc on a travaillé pour Neolithe dans votre... Sur le territoire, on travaille pour une entreprise, c'est pas l'Offman Green, qui fait du ciment décarboné, pour des entreprises qui font des trackers solaires, etc. Donc on accompagne ce type d'acteurs, c'est pour ça qu'on s'appelle The New One en fait, c'est nos clients.

  • Speaker #1

    Ok, génial. Et alors pouvez-vous donc nous présenter Rupture et ses différentes missions en tant que membre du conseil d'administration ?

  • Speaker #0

    Alors Rupture, c'est une association de missions d'intérêt général, comme vous le disiez très justement, qui a été créée... Il y a un peu plus de sept ans aujourd'hui, par des dirigeants d'entreprises ligériens de la Vendée, Pays de la Loire, Maine-et-Loire, Loire-Atlantique, autour d'une ambition commune qui était de comment est-ce qu'on peut transformer nos modèles pour répondre à des nouveaux enjeux environnementaux, sociaux, économiques. Tout ça inspiré par une rencontre qui avait été faite entre un des fondateurs et Gunther Paoli qui était... qui prêche l'économie bleue. Après, à partir de cette philosophie de l'économie bleue, l'idée, c'était de pouvoir, comment est-ce qu'on accompagne les entreprises à accélérer cette transformation et surtout, concrètement, à agir à travers neuf principes qui ont été édités. D'accord,

  • Speaker #1

    qui correspondent à vos différentes missions.

  • Speaker #0

    Exactement. Alors après, il y a quatre axes de missions spécifiques.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Il y a les chantiers ruptures. Donc, les chantiers ruptures, c'est des entrepreneurs, des entreprises qui se regroupent. entre elles autour d'une thématique bien spécifique. Donc il y a par exemple un chantier sur la triple comptabilité en ce moment, il y a un chantier sur les zones d'activité économique, comment est-ce qu'on fait pour que ces zones d'activité économique puissent mettre en place des actions collectives. Il y a un chantier autour de la mobilité, de la juste mobilité, etc. Donc là c'est vraiment des actions très concrètes. Rupture ce n'est pas un think tank, ce n'est pas un groupe de réflexion, c'est vraiment un groupe d'action. où il y a ce passage à action avec ces chantiers. Il y a un deuxième max, c'est le label Rupture. L'or est là en tant que label usé. Le label Rupture, ça vise à encourager des initiatives, des entreprises et leur donner aussi les clés de cette boussole par rapport aux neuf fondements qui ont été édités par l'association. Il y a un troisième max, c'est la transmission générationnelle. Vous parliez du jeu tout à l'heure, là l'idée c'est qu'il y a un jeu qui a été fait qui s'appelle Faisons Demain, qui est un programme pédagogique qui est fait en lien avec les écoles. Donc là il y a une équipe qui va dans les écoles et qui fait que l'économie de demain, les enjeux de demain sont travaillés avec les étudiants. Et puis il y a un quatrième axe qui est l'axe d'inspirer, d'influencer, à travers un cycle de conférences qui s'appelle les Journées Bleues. On le clôture le 25 juin prochain en Vendée. C'est un cycle qui avait commencé à chôler en mois de novembre. Et cette année, la thématique, c'était comment est-ce qu'on peut retrouver, à travers notre âme d'enfant, comment est-ce qu'on peut penser et accélérer cette transformation des modèles.

  • Speaker #1

    C'est pas mal de choses ultra intéressantes et très engageantes. Alors, je vous ai coupé tout à l'heure sur vos neuf principes fondamentaux de l'association. Est-ce que vous pouvez nous les redonner, si vous les connaissez par cœur ou pas ?

  • Speaker #0

    Alors, je vais essayer. J'ai une entité sèche qui est là. Il y a neuf fondements. Le premier fondement, c'est l'impact environnemental. Le deuxième fondement, c'est contribuer au bien commun. Troisième, le collaboratif. Quatrième, c'est le privilégié, le local. cinquième transposable à d'autres, c'est-à-dire un modèle qui peut être transposable à d'autres initiatives. Le cinquième, je ne sais plus où j'en suis, enfin bref, l'inclusif. Le septième, l'inspirant pour les jeunes générations. Le huitième, transgénérationnel et transculturel. Et le neuvième, sur le modèle économique parce que, voilà, une entreprise, on n'efface pas cette valeur économique, au contraire, c'est ce qui fait la ligne directrice d'une entreprise. Et ces neuf fondements, On les a vraiment matérialisés comme une boussole parce que c'est ce qui permet aujourd'hui de faire qu'on accélère cette transformation des modèles et ça donne un cap.

  • Speaker #1

    Alors justement, on parlait de nouveaux modèles d'affaires, Daphine Barbeau. Qu'est-ce qu'on peut concrètement, c'est quoi un nouveau modèle d'affaires ?

  • Speaker #0

    Un nouveau modèle d'affaires, c'est un modèle d'affaires qui va faire que on est là pour cette notion de valeur que va apporter ce modèle d'affaires. Hier, on avait tendance à ne considérer qu'une valeur économique et financière. Aujourd'hui, ce modèle d'affaires doit intégrer une valeur sociale, une valeur sociétale, une valeur environnementale et faire que toute cette valorisation de mon entreprise elle se fasse pas uniquement sur cet aspect économique et financier.

  • Speaker #1

    Ok, alors nous avons aussi dans le studio donc Laure Rondeau-Desroches de l'entreprise Revisite. Donc Revisite est le cinquième projet labellisé donc Rupture. Avant de nous parler de cette labellisation, comme l'a fait Delphine, est-ce que vous pouvez donc présenter l'entreprise Revisite s'il vous plaît ?

  • Speaker #3

    Oui tout à fait, donc Revisite est une entreprise qui est née en 2020 à Angers. Et qui est née pour solutionner un problème de société qui est le mobilier qui part à la benne tous les ans. En France, il y a à peu près 80 000 tonnes de mobilier professionnel qui part à la benne tous les ans. Et sur ces 80 000 tonnes, il y en a 1,7% à peu près qui est réemployé. Ça laisse une marge de progrès assez incroyable. Et donc du coup, Revisit, nous, on collecte, on conçoit, on transforme, on commercialise et on installe du mobilier professionnel de réemploi. qu'on a fabriquées à partir du mobilier qu'on collecte dans les entreprises.

  • Speaker #1

    D'accord, donc vous avez une usine quelque part, un entrepôt ?

  • Speaker #3

    On a un grand entrepôt de 950 m² très lasé, sur lequel on a un petit coin menuiserie, où on fait toutes les petites séries, les protos. On a un coin couture où on fait un petit peu tout, la rénovation des assises, etc. Après, on travaille avec des partenaires très proches, menuisiers, tapissières, etc. qui viennent aussi une fois par semaine à deux fois par semaine à l'entrepôt. Et puis après, on travaille avec des partenaires un peu plus gros et je dirais un peu plus industrialisés comme des grosses menuiseries Brossard et Comec, comme Sametal, Thermolaker, enfin bref. On travaille avec un panel de partenaires, mais toujours pas très loin de nous.

  • Speaker #1

    Ok super alors justement on va reparler de tout ça tout à l'heure mais avant de laisser la parole à Alexis Desjeux pour sa chronique nous allons d'abord faire un petit jeu Alors j'ai pris l'habitude de faire des mini-jeux dans l'émission et on va commencer par la carte d'identité. Alors la carte d'identité, on va faire celle de l'association Rupture. Vous pouvez répondre toutes les deux ou juste Delphine comme vous le souhaitez. S'il y a une réponse que vous ne connaissez pas, vous pouvez dire Je passe ou Joker, il n'y a aucun souci avec ça. Est-ce que vous êtes prêtes ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Allez, donc le nom de l'association au complet. Le nom de l'association, c'est ? Rupture. Rupture. Vous l'écrivez comment ?

  • Speaker #0

    Sans E.

  • Speaker #1

    Sans E. C'est important, je pense, de le préciser, effectivement. Donc, son année de création ?

  • Speaker #3

    2017.

  • Speaker #1

    En 2017, combien êtes-vous en termes de bénévoles et de salariés ? Est-ce que vous savez à peu près ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a 190 adhérents. Et en termes de l'équipe permanente, elle est composée de 4 personnes.

  • Speaker #1

    4 personnes, ok. Où est situé le siège de l'association ?

  • Speaker #0

    À Don-Pierre-sur-Yon.

  • Speaker #1

    Ok, donc en Vendée. Quelle est l'adresse de votre site web ?

  • Speaker #3

    www.rupture.org

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est quoi le budget annuel de l'association ? Est-ce que vous le connaissez ?

  • Speaker #0

    Non, je sèche.

  • Speaker #1

    Non, vous sèchez ? Ok. Ce n'est pas grave.

  • Speaker #0

    Une question sur laquelle on sèche. Ça va.

  • Speaker #1

    Aucun souci. Alors, lors de notre dernière émission, nous avions parlé, en tout cas, merci pour vos réponses. Nous avions parlé des vertus du jeu de société et du jeu pour aider à cultiver notre assertivité. Mais il ne s'agissait que de la première partie, tellement il y a deux choses à dire. C'est le moment d'écouter. La deuxième partie de cette chronique d'Alexis Desjeux. Mieux vivre ensemble avec assertivité.

  • Speaker #0

    Une chronique d'Alexis Desjeux.

  • Speaker #2

    Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, obédience et croyance toute personnelle. Nous avons donc aperçu, comme le disait Yves il y a 15 jours, quelques vertus de l'assertivité. Je vous les rappelle, sortir de sa zone de confort. apprendre à gérer les conflits et développer sa confiance en soi. Mais il y en a d'autres. Les voici. Apprendre à coopérer. De nombreux jeux de société nécessitent une collaboration entre les joueurs pour atteindre un objectif commun. Cela permet de développer des compétences en communication et en coopération, qui sont également essentielles pour être assertifs. Je vais vous prendre l'exemple du jeu Ghostory, un jeu coopératif où tous les joueurs incarnent des ninjas qui défendent un village contre des hordes de vampires, zombies et autres créatures infernales menées par le terrifiant Wumfen. Les choix et les décisions qui sont prises, elles sont prises en commun, en consensus avec les autres joueurs, ou pas d'ailleurs. Mais tout le monde gagne ou tout le monde perd, contre le plateau. Et ça c'est magique pour développer son assertivité. Autre vertu du jeu, s'amuser et se détendre. Oui, j'aurais peut-être pu démarrer par celle-là. Évidemment que le jeu, c'est ludique et divertissant. Mais en s'amusant, on se détend, on lâche prise. On s'échappe dans des mondes parfois très imaginaires et merveilleux. On partage un moment hors du temps entre parents, enfants et grands-parents. Ce plaisir hédoniste est très bénéfique pour développer son assertivité. En effet, il est plus facile de s'affirmer lorsqu'on est confiant et détendu. Autre vertu du jeu, apprendre et comprendre. Apprendre en s'amusant, ça c'est vraiment top. De nombreux jeux permettent d'apprendre à compter, à écrire, à connaître l'histoire de notre monde. Prenons par exemple Alphabet, conçu pour aider les enfants de 4 à 7 ans à développer leur connaissance des lettres de l'alphabet. Mais vous avez aussi toute la gamme d'asmodée, sur l'histoire du monde comme Timeline ou la découverte des animaux, Cardline. On apprend en jouant. Chez ABBA, vous avez un jeu génial qui s'appelle Monza, un petit jeu de course de voiture qui apprend à gérer les couleurs. Apprendre en jouant, c'est magique. Qui apprend gagne en confiance, puisqu'il acquiert la compétence, la connaissance, donc il devient plus assertif. Enfin, dernière vertu du jeu, des vertus thérapeutiques, qui sont peut-être un tout petit peu éloignées de l'assertivité. Mais c'est une autre vertu du jeu. Oui, on parle de ludothérapie, jouer pour freiner par exemple la maladie d'Alzheimer, avec des jeux d'observation comme Lynx, ou tout plein de jeux qui stimulent la mémorisation, les mots croisés, les puzzles, les jeux de cartes, les échecs. Vous l'aurez compris, le jeu a de nombreuses vertus pour cultiver votre assertivité et bien au-delà.

  • Speaker #1

    Alors Alexis, vous nous montrez beaucoup de diversité dans les vertus du jeu, mais est-ce que c'est une pratique qui est courante en France et dans le monde ?

  • Speaker #2

    Et oui Yves, en fait le jeu de société est pratiqué par plus de 80% des français, quelle que soit leur forme. Je vous remettrai dans les commentaires ma source de mes statistiques. Et 800 000 visiteurs, donc je vais donner quelques chiffres, mais 800 000 visiteurs au dernier Asdor à Cannes. L'Asdor c'est le festival de rendez-vous des créateurs de jeux en 2024. On a sur notre territoire de superbes associations qui se mobilisent. Donc vous avez le festival du jeu au priori de Saint-Rémy-la-Varenne qui vont être... qui va se dérouler les 5 et 6 juillet prochains. Vous avez deux jours en jeu sur Angers qui va se dérouler les 5 et 6 octobre en 2024. Donc il y a une appétence pour le jeu en France. Il y a beaucoup d'animation, beaucoup d'événements et le jeu est vraiment très pratiqué.

  • Speaker #1

    Mais alors pour ceux qui n'aiment pas jouer, Alexis, est-ce que justement vous avez quelques conseils à donner à nos auditeurs ?

  • Speaker #2

    Oui, on a eu le cas il y a 15 jours. D'ailleurs, je trouvais ça génial. Notre invité n'était pas fan de jeu et j'ai compris pourquoi après. La première règle, il me semble, quand vous jouez, c'est de poser les règles avec les autres joueurs. On va prendre l'exemple du Uno, exceptionnel. Vous avez 15 000 règles. Est-ce que je joue en intercept ? Pas d'intercept. Est-ce que j'ai le droit de contrer le plus 4 contre le plus 4 ? Est-ce que les 2 plus 2 font plus 4 ? Si on ne se met pas d'accord au départ, ça peut vite partir en cacahuète. Donc... C'est rester sur un environnement bienveillant et positif, où on pose les règles avant de jouer pour que chacun prenne sa place avec simplicité et avec assertivité. Et on a le droit de ne pas être d'accord au début, mais une fois qu'on a posé les règles, on a le droit d'être mauvais joueur aussi, mais c'est aussi ça l'assertivité, apprendre à gérer son côté mauvais joueur. Un des éléments qui permet de bien jouer, c'est de discuter et de se mettre d'accord avant le jeu. pendant le jeu, et de savourer. Je vais prendre cette phrase de Pascal Derue, auteur de cet ouvrage qui s'appelle Le jeu vous va si bien. Pascal nous écrit, le jeu c'est quoi ? Le jeu de société, attention. Le jeu de société. Un acte convivial et source de plaisir. La voie royale de découverte de soi et des autres chemins de rencontres, de balades dans les différentes cultures du monde. Je rejoins complètement cette phrase de Pascal Derue, Le jeu est vraiment une ouverture au monde Et en ces temps un peu troublés, beaucoup troublés, je pense que c'est un très bon vecteur. Donc n'hésitez pas à jouer, à profiter des nombreux bienfaits du jeu de société dans la vie. Je recommande la boutique de jeux sur Téléj, rue de Larraud. Coucou à Lucie-Marie, Bruno, Stéphane et toute la belle équipe de passionnés qui sauront vous accueillir avec plaisir, suivant vos goûts et vous conseiller. Et les Conjurés du Temporel, une association de jeux de rôle et jeux de société dont je fais partie, où on se retrouve avec beaucoup de plaisir. Prenez soin de vous et de vos proches, faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée. et pour nos invités Delphine et Laure est-ce que vous avez un chouette souvenir de jeux en famille ou entre amis à nous partager ou dans le cadre du travail puisque j'ai cru comprendre qu'il y avait du ludisme dans vos pratiques

  • Speaker #3

    Moi, dans le cadre perso, j'aime assez le jeu. Et le dernier que j'ai pu faire avec mes enfants, c'est un dessin et c'est gagné parce que c'est chic et facile à mettre en place. Et je trouve ça assez cool parce que ça permet de pouvoir aussi mettre un dessin sur des mots. Ça fait appel à plein de choses et je trouve ça assez rigolo. Et en fait, même les plus réfractaires. qui n'ont pas envie de jouer au début finalement se mêlent au jeu petit à petit et on finit par jouer tous ensemble et c'est assez cool.

  • Speaker #2

    Magique.

  • Speaker #0

    Alors moi je dois être assez franche c'est que je joue assez peu et pourtant j'ai trois enfants et j'aime pas trop le jeu mais je viens de comprendre pourquoi grâce à votre chronique, c'est que j'ai un problème avec les règles très très strictes entre guillemets et ça j'en suis consciente donc voilà, mais mais Les jeux que je fais avec mes enfants, c'est des jeux qui sont assez simples. C'est effectivement le Uno ou le Millboard. Mais j'ai trois garçons qui sont à peu près comme moi. Et on finit... Un très mauvais exemple, c'est que ça se finit en général toujours assez mal. Mais voilà. Par contre, on fait beaucoup de jeux d'imagination. C'est-à-dire de jeux où ils peuvent jouer avec tout. Et ça, par contre, ça m'émerveille. De les voir jouer et d'inventer une règle et d'inventer un jeu. Et ça, je trouve ça passionnant.

  • Speaker #2

    Et même sur un jeu qui existe, n'hésitez pas à revisiter la règle, elle est faite pour être adaptée. J'ai fait des animations de jeu avec des tout petits de 3 ans et quand la règle était trop complexe, on vient la souplir. Il faut juste que tout le monde soit d'accord autour de la table, avant.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Merci pour ce partage.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Alexis pour cette chronique.

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Alors j'aimerais revenir justement sur cette labellisation. Est-ce qu'il y a un parcours qui existe ? Est-ce que Rupture a mis en place tout un parcours pour avoir cette labellisation ? Comment ça se passe justement ? Et au bout de combien de temps on peut l'obtenir ?

  • Speaker #3

    En fait, il n'y a pas de parcours spécial. En fait, il y a neuf fondements à respecter, les neuf fondements que Delphine a présentés avant. Et en fait, en fonction de si on a atteint ou pas ces objectifs, ces principes-là, est-ce qu'on respecte ces principes dans notre activité, pour le coup, on est prêt à passer la labellisation et à passer devant un jury fait de membres de l'association Rupture.

  • Speaker #1

    Depuis combien de temps vous êtes labellisée ?

  • Speaker #3

    Nous on a été labellisée en octobre 2021 et en fait on s'est reconnus on connaissait Rupture de loin depuis longtemps moi je travaille sur les sujets de développement durable depuis une vingtaine d'années donc je me reconnaissais clairement dans l'assaut Rupture et ses valeurs et le fait de dire que l'écologie, le développement durable ça peut être source d'opportunités et d'innovation d'innovation positive pour l'entreprise Merci et pas que des contraintes. Et donc du coup quand on crée Revisite, on est clairement là-dessus et on crée vraiment, alors oui une contrainte, mais c'est une contrainte pour innover. C'est-à-dire que ce déchet qui part à la benne, ça nous permet d'innover et de créer une nouvelle activité. Et donc on est complètement aligné dès le début sur les neuf fondements. Et évidemment l'impact environnemental, je dirais que c'est peut-être le numéro un, parce que c'est celui qui résonne en Laurence et moi de manière assez forte, et peut-être encore plus en moi, mais... En tout cas, le fait d'avoir une entreprise, une activité qui respecte les limites planétaires, c'est juste la base. Et puis après, cette notion d'inclusivité, cette notion de partage et puis très, très important de modèle économique, parce qu'il faut que le modèle fonctionne pour pouvoir rétribuer à sa juste valeur tous les acteurs de la chaîne. C'est vraiment nous, notre moteur. Et du coup, passer le label, c'était assez naturel.

  • Speaker #1

    Oui, Delphine ?

  • Speaker #0

    Je voulais juste rajouter, parce que c'est vrai qu'il y a ces neuf fondements. Après, les labelliser, c'est aussi, de remettre le label, c'est aussi un encouragement. Donc effectivement, les entreprises qui sont labellisées, elles sont plus ou moins impliquées dans ces neuf fondements. Il y a des neuf fondements dans lesquels, effectivement, il n'y a pas forcément de réponse. Mais par contre, ça donne un parcours pour la presse. C'est-à-dire que ça donne des priorités cadres. Exactement.

  • Speaker #1

    Et alors justement, Laure, ce label, ça vous apporte quoi ? Comment est-ce que vous en parlez autour de vous ? Est-ce que vous l'apposez sur tous vos documents ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #3

    Alors oui, on le présente. Parce qu'en fait, quand on se crée, encore une fois en 2020, l'économie circulaire, le réemploi, ça ne fait pas rêver. Un modèle économique dans l'économie circulaire, ça fait encore moins rêver. Et donc du coup, de... du coup d'être membre de l'assaut Rupture, d'avoir ce regard et ce back-up je dirais parce que il y a des soutiens aussi et le fait de passer devant le jury, de décortiquer tout notre modèle, de le présenter de le justifier etc. et puis finalement d'avoir le réponse qui dit hyper bienveillant évidemment c'est carrément chouette, c'est très constructif nous on y croit et bien ça c'est juste fantastique en fait et vous pouvez pas vous rendre vous imaginez

  • Speaker #0

    A quel point, au bout d'un an de lancement, d'obtenir ce label, ça a été un soulagement et une ouverture sur plein de nouvelles opportunités. Et puis un crédit donné à ce qu'on fait, parce que deux entrepreneuses dans une économie qui n'est pas très fun ou qui ne fait pas très vibrer, ça peut être compliqué.

  • Speaker #1

    Delphine, vous pouvez rappeler combien il y a de projets qui sont labellisés aujourd'hui en 7 ans chez Rupture ?

  • Speaker #2

    Il y a 14 labellisés.

  • Speaker #1

    14 sur tout le territoire ligérien ?

  • Speaker #2

    Sur tout le territoire.

  • Speaker #1

    Vous avez des confrères dans d'autres régions ou vous êtes un peu unique en France ?

  • Speaker #2

    Après, il existe beaucoup d'initiatives et tant mieux. sur cette notion de transformation des modèles. Et beaucoup de labels aussi, qui sont plus ou moins exigeants, plus ou moins, voilà, ça dépend, enfin, des critères un peu compliqués. Et nous, l'idée avec le label Rupture, c'était justement, et ce que disait Laure, c'est très juste, et c'était notre volonté, c'est de pouvoir encourager des initiatives. Quand on a une idée comme Laure et Laurence, c'est très compliqué de la défendre. Je pense que vous n'imaginez pas l'énergie qu'il faut derrière... derrière une entreprise comme ça. Parce que quand on va avoir des financeurs, quand on va avoir des partenaires, quand on fait de l'économie circulaire, le seul levier que ces personnes-là en face vont vous donner, c'est le levier financier. Quand on fait de l'économie circulaire, c'est le modèle économique, il est compliqué à trouver. Et nous, la volonté avec le Label Rupture, c'était aussi de pouvoir encourager ces initiatives. et ils ont tous pour point commun c'est labellisé d'avoir cet engagement cette énergie et puis cette volonté cette volonté d'entreprendre et c'est ça qu'on voulait vraiment mettre en avant carrément,

  • Speaker #1

    alors je vois que l'heure tourne, c'est passionnant je passe encore un agréable moment mais justement pour se réinventer et construire une nouvelle manière de penser la musique peut vraiment nous y aider donc nous allons faire une petite pause musicale dans l'émission nous allons... Écoutez Co Veridis de Daft Punk. On reparle de ce choix musical avec mes invités juste après. Bonne écoute sur Radio-G.

  • Speaker #2

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Vous êtes toujours branché sur Radio G et toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Nous mettons aujourd'hui en lumière l'association Rupture et pour en parler je suis en compagnie de Delphine Barbeau de l'entreprise The New One et de Laurent Dondéroche de l'entreprise Revisite et également accompagné du chroniqueur Alexis Desjeux. Nous venons d'écouter Co-Verilis de Daft Punk, un titre. un peu raccourci parce que c'est un titre qui est normalement deux fois plus long. Delphine, pourquoi avoir choisi ce titre musical ?

  • Speaker #2

    Alors, pour plusieurs raisons. Déjà pour le titre, en fait, Veridisko, c'est un mix de Covadis, Où vas-tu ? et de Veridisko. Et je trouve que Où vas-tu ? et Veridisko, ça va assez bien à Rupture, enfin même très bien à Rupture, parce que Où vas-tu ? la boussole, j'en ai déjà beaucoup parlé des neuf fondements. Veridisko, c'est aussi cet esprit un peu trublion que peut avoir Rupture sur certaines actions. donc voilà je trouvais que c'était un titre qui collait bien et d'un point de vue personnel j'étais aussi une grande auditrice de l'heure bleue, c'était le générique de l'heure bleue et voilà

  • Speaker #1

    Ok, génial, merci Daphine Alexis, vous aviez une question pour nos invités Oui, je voulais savoir comment s'incarnait la diversité, vous avez parlé d'inclusion dans vos neuf fondements,

  • Speaker #0

    comment s'incarne l'inclusion dans votre quotidien ? Dans notre quotidien ou dans l'activité du cours Revisite ? Dans l'activité de votre quotidien professionnel, oui. Du coup, dans l'activité Revisite, on essaye de... Être inclusif à plusieurs niveaux, déjà dans les profils qui sont embauchés chez nous, on a beaucoup de jeunes, on a beaucoup d'étudiants sortant de l'école, des alternants qu'on aide, on a aussi des jeunes retraités qui aiment venir nous aider, donner des coups de main, etc. Et ça on adore, on a beaucoup de professionnels en reconversion. En ce moment on accueille une infirmière qui... souhaite transformer en tout cas son métier et être tapissière. Donc elle nous file un petit coup de main sur toute la réfection des assises, etc. Et puis après, parce que notre modèle le permet aussi, parce qu'on a pas mal de petits métiers un peu répétitifs, avec où on a besoin de minutie, de précision, etc. On travaille aussi beaucoup avec des entreprises de l'ESS. Et notamment des entreprises adaptées pour du démontage de chaises ou pour du tri de vis. On travaille avec le CESAD notamment pour le tri de vis. Et puis l'ADAPEI aussi. On prend des stagiaires pour nous aider sur certains aspects d'activité, comme parfois la manutention ou le nettoyage. Et c'est enrichissant pour nous et ça nous permet aussi d'avancer. Là aujourd'hui, c'est Karine qui est avec nous en ce moment et de partager les parcours de vie de toutes ces personnes, c'est aussi ce qui fait grandir Revisite.

  • Speaker #1

    Je reprécise pour les auditeurs ESS, économie sociale et solidaire, et à vous. Mais voilà, il n'y a pas de souci. On essaie d'éviter les acronymes le plus possible. Comment les entreprises et les individus peuvent s'engager dans Rupture ? Comment ça fonctionne ?

  • Speaker #2

    Alors en fait, une des particularités aussi de Rupture, c'est que ce n'est pas uniquement dédié aux entreprises. C'est une association qui est ouverte à tout le monde. Là, par exemple, au conseil d'administration, on va accueillir un étudiant. Donc il y a des particuliers, c'est majoritairement des entreprises, mais il y a aussi des écoles, des étudiants, des particuliers, des retraités. En fait, c'est des gens qui veulent participer à ces transitions, participer de manière active ou alors de manière juste pour venir s'inspirer et échanger. Et qui apportent, on a des retraités par exemple qui sont très investis dans des chantiers. parce qu'ils apportent à la fois leur expérience passée, et les étudiants sont aussi très investis sur cet axe, la transmission générationnelle et sur le jeu qui a été mis en place. Et puis il y a des particuliers qui viennent aussi pour s'inspirer, quand on organise les journées bleues notamment, c'est vraiment des journées où on accueille tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est un peu comme du mentorat finalement, qui peut y avoir aussi avec ces retraités qui viennent donner leur expertise.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est vraiment un travail de coopération avec tous. Et c'est vrai que quand on est une association avec cette mission-là, on se doit de pouvoir accueillir tout le monde. Donc tout le monde peut adhérer à l'association et devenir membre.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez des objectifs précis pour les prochaines années au niveau de Rupture ?

  • Speaker #2

    Les objectifs, c'est de pouvoir... Un des axes qu'on s'est donné pour les prochaines années, c'est de continuer déjà à grandir, à se développer pour l'association sur le territoire et peut-être ailleurs aussi. Et c'est aussi par rapport à ce parcours de labelliser. de vraiment les mettre encore plus en avant, à la fois les labelliser, et pour les futurs labelliser, de pouvoir avoir un accompagnement qui se fait aussi de manière peut-être un peu plus récurrente. Donc, c'est des choses sur lesquelles on est en train de travailler actuellement et de pouvoir aussi se développer, notamment dans les écoles, avec ce transmission générationnelle. Il y a beaucoup de choses qui sont en train d'être mises en place.

  • Speaker #1

    Ok, comme tout à l'heure, on va faire un petit jeu. Alors, pour ce deuxième jeu, nous allons faire vos portraits chinois. Est-ce que vous avez déjà fait ce genre de jeu ? Petite question simple, auquel il va falloir répondre. Donc, vous allez pouvoir répondre à tour de rôle, toutes les deux. Est-ce que vous êtes prêtes ? Oui. Allez. Quel est votre plat cuisiné préféré ?

  • Speaker #2

    Le hachis parmentier. Oui.

  • Speaker #0

    Salade verte.

  • Speaker #1

    Votre série préférée ? Si vous regardez des séries.

  • Speaker #0

    Friends.

  • Speaker #2

    Pareil.

  • Speaker #1

    Votre couleur préférée ?

  • Speaker #0

    Le bleu marine. C'est peut-être pas trop d'actualité en plus.

  • Speaker #2

    Oui, tu prends un risque.

  • Speaker #1

    C'est quoi la couleur de votre entreprise ? C'est noir.

  • Speaker #2

    J'aime pas trop le noir, mais c'est noir et orange.

  • Speaker #1

    Orange alors ?

  • Speaker #2

    Le vert. J'aime bien le bleu aussi, mais j'ose pas le dire. J'aime bien le bleu marine aussi.

  • Speaker #1

    Votre sport préféré ?

  • Speaker #0

    La gymnastique.

  • Speaker #2

    Le tennis.

  • Speaker #1

    Vous avez regardé Roland Garros ?

  • Speaker #2

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Votre ville préférée ? Foura intéressant Paris vous avez rencontré le père Foura ? pas encore est-ce que vous jouez aux jeux vidéo ? on parlait du jeu tout à l'heure pas du tout ? non pas du tout et quel est votre dernier lieu de vacances ? c'est important aussi quand on entreprend de se poser et d'avoir un peu de vacances

  • Speaker #2

    Bah, Foura.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Amsterdam.

  • Speaker #1

    Ah, sympa. Pour y faire du vélo.

  • Speaker #0

    Ouais, carrément.

  • Speaker #1

    Et pourquoi vous levez-vous le matin ?

  • Speaker #0

    Parce que du coup, j'ai réussi à trouver une activité qui a du sens. Et du coup, ça me fait kiffer. Et j'avoue, je suis trop contente de me lever tous les matins. Et pour ma famille et pour mon activité.

  • Speaker #1

    Merci Laure. Et vous,

  • Speaker #2

    Déphine ? Moi aussi, je me lève le matin pour m'amuser. On est dans une période un peu chaotique. Et donc, si on n'aime pas ce qu'on fait, si on n'y trouve pas un peu de plaisir, c'est effectivement compliqué de se lever.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour vos réponses.

  • Speaker #2

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Alors vous avez des entreprises qui sont très engagées, vous faites partie d'une association très engagée d'Elphine et Laure, mais vous, personnellement, qu'est-ce que vous mettez au quotidien en place pour être éco-responsable, justement, pour participer à, si je puis dire, à cet effort collectif environnemental ?

  • Speaker #0

    Moi, je crois que je suis tellement baignée dedans que je suis... Alors, je ne me suis pas achetée de fringues depuis je ne sais pas combien de temps. D'ailleurs, ça se voit, je crois. Non, je rigole. Non, j'essaye de privilégier la seconde main. J'essaye de privilégier le marché quand je peux y aller. J'essaye de privilégier les circuits courts. J'ai mon énergie chez Enercop. J'ai des panneaux sonores sur mon toit. J'ai des bacs de récupération d'eau pour arroser mes fleurs, je vais à vélo au boulot quand je peux ou en bus. J'essaye de dire à mes enfants que consommer pour consommer, ce n'est peut-être pas très intéressant, mais il y a peut-être d'autres choses dans la vie. J'essaye de faire pas mal de choses.

  • Speaker #2

    Et moi, pareil, je fais beaucoup de seconde main, je ne voyage plus, je privilégie les modes de transport plutôt doux quand c'est possible. Pareil pour les énarcopes. Quoi d'autre ? Je ne mange de la viande qu'une fois par semaine.

  • Speaker #1

    Vous faites vraiment beaucoup de choses. On sent que vous êtes...

  • Speaker #2

    Oui, on est engagé, mais on est dans un engagement aussi. que tout à l'heure leur parlait de contraintes et c'est très important justement de ne pas être dans une contrainte dans une volonté de s'engager et pas dans cette contrainte d'engagement avec plaisir dont tu parlais tout à l'heure exactement tout à fait avec plaisir est-ce

  • Speaker #1

    que chez Rupture vous collaborez avec d'autres associations ou d'autres institutions au niveau territorial ou national même ?

  • Speaker #2

    ah oui Au niveau national, l'association Impact est membre de Rupture. Et localement, on est en lien avec toutes les associations qui existent sur le territoire. Et on a de la chance d'être sur un territoire où il y en a beaucoup, qui font beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    En tout cas, dans le 49, c'est pas mal en lien avec l'ADEC, l'Association pour le Développement de l'Économie Circulaire et Collaborative. Et puis aussi avec l'EDR, les dirigeants responsables en Joumaine.

  • Speaker #2

    De l'Ouest, c'est l'EDR.

  • Speaker #1

    Et vous n'avez pas du tout parlé des collectivités locales. C'est-à-dire que vous ne parlez pas avec elles ?

  • Speaker #2

    C'est une idée. Rupture existe aussi grâce à... grâce à la région notamment. Donc, il faut les associer avec les collectivités locales. C'est très important. Et c'est très important, justement, on ne peut pas faire de transition sans l'application des politiques et des institutions. Et c'est très important pour nous de travailler avec elles.

  • Speaker #1

    Alors, il y a aussi trois, quatre dimensions. Si j'enlève la partie labellisation, on a le côté créatif, créativité environnementale et inclusif. Est-ce que dans... les projets que vous choisissez, on est obligé, justement, de tous les avoir. Ou tout à l'heure, vous parliez un peu de on y va crescendo. Est-ce que juste, par exemple, si on a un auditeur ou une auditrice qui souhaite vous rejoindre et qui finalement se dit moi, je n'ai pas toutes ces choses-là, est-ce que je peux quand même venir présenter un projet ? Ce genre de choses.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Justement, nous, on n'est pas là pour dire qu'il faut respecter ces neuf fondements, parce qu'on sait très bien que c'est compliqué. Mais d'avoir conscience qu'il y a ces neuf fondements qui existent et de se dire que ça peut être une trajectoire pour demain, pour certaines activités. Mais bien sûr que c'est ouvert à tous.

  • Speaker #0

    Et les chantiers dont tu parlais aussi tout à l'heure qui sont sur des thématiques propres type mobilité, type déchet etc c'est aussi des portes d'entrée qui permettent aussi aux entreprises ou aux entrepreneurs de venir au sein de l'assaut pour bosser sur des chantiers et via le prisme de leur activité bosser sur la mobilité ou bosser sur les déchets et c'est hyper pertinent parce que du coup c'est du partage d'expérience et de l'intelligence collective donc c'est plutôt...

  • Speaker #2

    plutôt bien. Et sur le chantier notamment de la triple comptabilité, la triple comptabilité c'est vraiment un dispositif qui est assez complexe pour les entreprises et ça fait longtemps que ce chantier existe et il y a des vrais cas pratiques aujourd'hui qui existent grâce à Rupture et c'est une vraie force pour l'association.

  • Speaker #1

    Et on parlait d'opportunités aussi, c'est un peu ce changement comme ça de modèle qui permet d'avoir une économie plus durable et plus inclusive qu'elle ne t'y peut pas. D'opportunités, on pourrait voir qui est immédiate, si je puis dire, ou quelles conséquences immédiates on a quand on arrive à suivre ces neuf fondements.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si ça se pose comme ça. En fait, nous, c'est plutôt le côté changement d'état d'esprit, de voir la contrainte comme une opportunité. Donc, la contrainte du déchet, nous, on la voit comme une opportunité pour faire différemment. Et du coup, là, on est sur le mobilier d'entreprise pour rallonger la durée de vie du mobilier. Et en fait, tout ce qu'on fait, on le fait un peu différemment. Et aujourd'hui, en résultat concret, je dirais aller sur l'année 2023, c'est 35 tonnes de mobilier qu'on a collecté juste sur l'agglo en Juvine et un petit peu à Nantes. C'est à peu près 34,2 tonnes de CO2 évitées. Eh bien ça, je trouve que c'est des super... Ce n'est pas des opportunités, c'est comment est-ce qu'on transforme le sujet et comment est-ce que d'un sujet qui peut être négatif, on le transforme en positif. Et la façon dont on aborde nos sujets, on le fait du coup beaucoup en collaboratif, en coopération. On a beaucoup co-construit notre activité avec nos parties prenantes et notamment nos clients parce que comme il n'existe rien, ce ne sont que des opportunités de créer et de faire différemment. Et ça, c'est vraiment très excitant au quotidien, j'avoue. Aujourd'hui, l'activité qu'on propose et l'offre qu'on a, elle est incroyable, mais grâce à la co-construction qu'on a mis en place et aussi avec nos partenaires, nos collaborateurs, etc.

  • Speaker #1

    Ouais, super En termes d'actualité justement vous parliez pour l'association Rupture des Journées Bleues, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, le 25 juin au potage extraordinaire de la Roche-sur-Yon C'est ouvert à tous Pour Revisite et The New One

  • Speaker #0

    En termes d'actu, nous très très chaud on a un gros lancement de collection, notre toute première collection de mobilier standard donc dur et emploi ce vendredi le 14 juin à l'entrepôt de Revisite à Trélazé Ok,

  • Speaker #1

    super Et pour The New One ?

  • Speaker #2

    Et nous, chez The New One, on actualité, pas forcément d'actualité, on déménage nos bureaux, mais c'est déjà une bonne actualité.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, c'est important, mine de rien. Avec des bureaux de chez Revisite ?

  • Speaker #2

    Non, parce qu'on déménage au sein d'une agence qui existe depuis longtemps, qui s'appelle Vipar, et on intègre leur bureau. Parce que, voilà, on y est en route. rapprocher d'eux, développer encore plus. Ils ont déjà des bureaux.

  • Speaker #1

    c'est pas grave du coup j'ai des bureaux à donner super, alors justement l'émission Les Voix de l'écho touche déjà à sa fin merci beaucoup Delphine Barbeau et Laure Rondeau-Desroches d'être venue nous parler de l'association Rucure et de vos entreprises respectives merci Alexis Desjeux pour votre chronique, on se retrouve le mercredi 26 juin de 12h à 13h sur le 101.5 FM ou via le web sur le site Radio-g.fr, il s'agira de la dernière émission de la saison. Nous avions déjà abordé le sujet au mois de janvier, mais nous reparlerons de bébés et de parentalité pour cette dernière. Prenez soin de vous et merci d'avoir choisi d'écouter à Radio-G.

  • Speaker #3

    Sous-titrage Soci

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Transcription

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho

  • Speaker #1

    Salutations chers auditeurs et auditrices de Radio-G, bienvenue dans l'émission Les voix de l'écho. Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est constituée de plusieurs temps forts avec un invité, une ou plusieurs chroniques en fonction des semaines ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors ouvrez vos oreilles, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Éco. Nous sommes le 164e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Guiguiens et encore Vito, bonne fête à vous. Et c'est également aujourd'hui la journée mondiale contre le travail des enfants. On estime aujourd'hui à 152 millions le nombre d'enfants mineurs astreints au travail dans le monde entier. Environ la moitié de ce nombre concerne des enfants de 5 à 11 ans. Cette journée mondiale a été créée pour attirer justement l'attention des médias et des autorités politiques sur les nombreuses questions concernant le travail des enfants. Mais nous n'allons pas parler de ce sujet, même s'il est très important. Aujourd'hui, nous allons parler d'un sujet aussi universel qui est l'économie et l'environnement. Entre autres. Pour m'accompagner aujourd'hui en studio, notre communicant Alexis Desjeux. Bonjour Alexis, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Bonjour et bonjour chers auditeurs, on va continuer à évoquer les vertus du jeu pour cultiver votre assertivité.

  • Speaker #1

    Une deuxième partie que j'ai hâte de découvrir. On vous retrouve d'ici une dizaine de minutes, chers auditeurs et auditrices. Bienvenue dans cette avant-dernière émission de la saison.

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Nous n'avons jamais été aussi proches de la thématique, des voix de l'écho. Aujourd'hui, nous allons parler économie créative, économie environnementale, mais également économie inclusive. Tout cela pour l'avenir de nos enfants. Pour parler de cela, nous allons faire un focus sur l'association de mission d'intérêt général, Rupture.

  • Speaker #2

    Cette terre n'est pas un nom, vous le saurez bien. Elle est bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien.

  • Speaker #1

    Je reçois en studio deux personnes engagées qui sont donc Delphine Barbeau de l'entreprise The New One et puis Laure Rondeau-Desroches de l'entreprise Revisite. Bonjour Ménab et bienvenue dans le studio de Radio-G.

  • Speaker #0

    Bonjour. Bonjour.

  • Speaker #1

    Alors, ma première question est simple, je vais commencer par vous Delphine. Vous êtes donc membre du conseil d'administration de l'association Rupture. Mais avant de parler de cette association, j'aimerais que vous me parliez un peu de vous. Et c'est quoi votre entreprise, donc The New One ? Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?

  • Speaker #0

    Alors The New One, c'est une agence de communication corporate et d'influence, c'est-à-dire qu'on accompagne les acteurs essentiellement de la nouvelle industrie. à être plus lisibles et visibles. On a développé des méthodologies un peu spécifiques. C'est pour ça qu'on parle d'influence dans le sens positif du terme. C'est-à-dire qu'on les accompagne à décrypter tous les enjeux de société. Et de ces enjeux de société, on en fait des éléments de lisibilité et de visibilité pour eux. Voilà, donc on accompagne des entreprises plutôt jeunes, industrielles, qui vont adresser un enjeu environnemental essentiellement. Donc on a travaillé pour Neolithe dans votre... Sur le territoire, on travaille pour une entreprise, c'est pas l'Offman Green, qui fait du ciment décarboné, pour des entreprises qui font des trackers solaires, etc. Donc on accompagne ce type d'acteurs, c'est pour ça qu'on s'appelle The New One en fait, c'est nos clients.

  • Speaker #1

    Ok, génial. Et alors pouvez-vous donc nous présenter Rupture et ses différentes missions en tant que membre du conseil d'administration ?

  • Speaker #0

    Alors Rupture, c'est une association de missions d'intérêt général, comme vous le disiez très justement, qui a été créée... Il y a un peu plus de sept ans aujourd'hui, par des dirigeants d'entreprises ligériens de la Vendée, Pays de la Loire, Maine-et-Loire, Loire-Atlantique, autour d'une ambition commune qui était de comment est-ce qu'on peut transformer nos modèles pour répondre à des nouveaux enjeux environnementaux, sociaux, économiques. Tout ça inspiré par une rencontre qui avait été faite entre un des fondateurs et Gunther Paoli qui était... qui prêche l'économie bleue. Après, à partir de cette philosophie de l'économie bleue, l'idée, c'était de pouvoir, comment est-ce qu'on accompagne les entreprises à accélérer cette transformation et surtout, concrètement, à agir à travers neuf principes qui ont été édités. D'accord,

  • Speaker #1

    qui correspondent à vos différentes missions.

  • Speaker #0

    Exactement. Alors après, il y a quatre axes de missions spécifiques.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Il y a les chantiers ruptures. Donc, les chantiers ruptures, c'est des entrepreneurs, des entreprises qui se regroupent. entre elles autour d'une thématique bien spécifique. Donc il y a par exemple un chantier sur la triple comptabilité en ce moment, il y a un chantier sur les zones d'activité économique, comment est-ce qu'on fait pour que ces zones d'activité économique puissent mettre en place des actions collectives. Il y a un chantier autour de la mobilité, de la juste mobilité, etc. Donc là c'est vraiment des actions très concrètes. Rupture ce n'est pas un think tank, ce n'est pas un groupe de réflexion, c'est vraiment un groupe d'action. où il y a ce passage à action avec ces chantiers. Il y a un deuxième max, c'est le label Rupture. L'or est là en tant que label usé. Le label Rupture, ça vise à encourager des initiatives, des entreprises et leur donner aussi les clés de cette boussole par rapport aux neuf fondements qui ont été édités par l'association. Il y a un troisième max, c'est la transmission générationnelle. Vous parliez du jeu tout à l'heure, là l'idée c'est qu'il y a un jeu qui a été fait qui s'appelle Faisons Demain, qui est un programme pédagogique qui est fait en lien avec les écoles. Donc là il y a une équipe qui va dans les écoles et qui fait que l'économie de demain, les enjeux de demain sont travaillés avec les étudiants. Et puis il y a un quatrième axe qui est l'axe d'inspirer, d'influencer, à travers un cycle de conférences qui s'appelle les Journées Bleues. On le clôture le 25 juin prochain en Vendée. C'est un cycle qui avait commencé à chôler en mois de novembre. Et cette année, la thématique, c'était comment est-ce qu'on peut retrouver, à travers notre âme d'enfant, comment est-ce qu'on peut penser et accélérer cette transformation des modèles.

  • Speaker #1

    C'est pas mal de choses ultra intéressantes et très engageantes. Alors, je vous ai coupé tout à l'heure sur vos neuf principes fondamentaux de l'association. Est-ce que vous pouvez nous les redonner, si vous les connaissez par cœur ou pas ?

  • Speaker #0

    Alors, je vais essayer. J'ai une entité sèche qui est là. Il y a neuf fondements. Le premier fondement, c'est l'impact environnemental. Le deuxième fondement, c'est contribuer au bien commun. Troisième, le collaboratif. Quatrième, c'est le privilégié, le local. cinquième transposable à d'autres, c'est-à-dire un modèle qui peut être transposable à d'autres initiatives. Le cinquième, je ne sais plus où j'en suis, enfin bref, l'inclusif. Le septième, l'inspirant pour les jeunes générations. Le huitième, transgénérationnel et transculturel. Et le neuvième, sur le modèle économique parce que, voilà, une entreprise, on n'efface pas cette valeur économique, au contraire, c'est ce qui fait la ligne directrice d'une entreprise. Et ces neuf fondements, On les a vraiment matérialisés comme une boussole parce que c'est ce qui permet aujourd'hui de faire qu'on accélère cette transformation des modèles et ça donne un cap.

  • Speaker #1

    Alors justement, on parlait de nouveaux modèles d'affaires, Daphine Barbeau. Qu'est-ce qu'on peut concrètement, c'est quoi un nouveau modèle d'affaires ?

  • Speaker #0

    Un nouveau modèle d'affaires, c'est un modèle d'affaires qui va faire que on est là pour cette notion de valeur que va apporter ce modèle d'affaires. Hier, on avait tendance à ne considérer qu'une valeur économique et financière. Aujourd'hui, ce modèle d'affaires doit intégrer une valeur sociale, une valeur sociétale, une valeur environnementale et faire que toute cette valorisation de mon entreprise elle se fasse pas uniquement sur cet aspect économique et financier.

  • Speaker #1

    Ok, alors nous avons aussi dans le studio donc Laure Rondeau-Desroches de l'entreprise Revisite. Donc Revisite est le cinquième projet labellisé donc Rupture. Avant de nous parler de cette labellisation, comme l'a fait Delphine, est-ce que vous pouvez donc présenter l'entreprise Revisite s'il vous plaît ?

  • Speaker #3

    Oui tout à fait, donc Revisite est une entreprise qui est née en 2020 à Angers. Et qui est née pour solutionner un problème de société qui est le mobilier qui part à la benne tous les ans. En France, il y a à peu près 80 000 tonnes de mobilier professionnel qui part à la benne tous les ans. Et sur ces 80 000 tonnes, il y en a 1,7% à peu près qui est réemployé. Ça laisse une marge de progrès assez incroyable. Et donc du coup, Revisit, nous, on collecte, on conçoit, on transforme, on commercialise et on installe du mobilier professionnel de réemploi. qu'on a fabriquées à partir du mobilier qu'on collecte dans les entreprises.

  • Speaker #1

    D'accord, donc vous avez une usine quelque part, un entrepôt ?

  • Speaker #3

    On a un grand entrepôt de 950 m² très lasé, sur lequel on a un petit coin menuiserie, où on fait toutes les petites séries, les protos. On a un coin couture où on fait un petit peu tout, la rénovation des assises, etc. Après, on travaille avec des partenaires très proches, menuisiers, tapissières, etc. qui viennent aussi une fois par semaine à deux fois par semaine à l'entrepôt. Et puis après, on travaille avec des partenaires un peu plus gros et je dirais un peu plus industrialisés comme des grosses menuiseries Brossard et Comec, comme Sametal, Thermolaker, enfin bref. On travaille avec un panel de partenaires, mais toujours pas très loin de nous.

  • Speaker #1

    Ok super alors justement on va reparler de tout ça tout à l'heure mais avant de laisser la parole à Alexis Desjeux pour sa chronique nous allons d'abord faire un petit jeu Alors j'ai pris l'habitude de faire des mini-jeux dans l'émission et on va commencer par la carte d'identité. Alors la carte d'identité, on va faire celle de l'association Rupture. Vous pouvez répondre toutes les deux ou juste Delphine comme vous le souhaitez. S'il y a une réponse que vous ne connaissez pas, vous pouvez dire Je passe ou Joker, il n'y a aucun souci avec ça. Est-ce que vous êtes prêtes ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Allez, donc le nom de l'association au complet. Le nom de l'association, c'est ? Rupture. Rupture. Vous l'écrivez comment ?

  • Speaker #0

    Sans E.

  • Speaker #1

    Sans E. C'est important, je pense, de le préciser, effectivement. Donc, son année de création ?

  • Speaker #3

    2017.

  • Speaker #1

    En 2017, combien êtes-vous en termes de bénévoles et de salariés ? Est-ce que vous savez à peu près ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a 190 adhérents. Et en termes de l'équipe permanente, elle est composée de 4 personnes.

  • Speaker #1

    4 personnes, ok. Où est situé le siège de l'association ?

  • Speaker #0

    À Don-Pierre-sur-Yon.

  • Speaker #1

    Ok, donc en Vendée. Quelle est l'adresse de votre site web ?

  • Speaker #3

    www.rupture.org

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est quoi le budget annuel de l'association ? Est-ce que vous le connaissez ?

  • Speaker #0

    Non, je sèche.

  • Speaker #1

    Non, vous sèchez ? Ok. Ce n'est pas grave.

  • Speaker #0

    Une question sur laquelle on sèche. Ça va.

  • Speaker #1

    Aucun souci. Alors, lors de notre dernière émission, nous avions parlé, en tout cas, merci pour vos réponses. Nous avions parlé des vertus du jeu de société et du jeu pour aider à cultiver notre assertivité. Mais il ne s'agissait que de la première partie, tellement il y a deux choses à dire. C'est le moment d'écouter. La deuxième partie de cette chronique d'Alexis Desjeux. Mieux vivre ensemble avec assertivité.

  • Speaker #0

    Une chronique d'Alexis Desjeux.

  • Speaker #2

    Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, obédience et croyance toute personnelle. Nous avons donc aperçu, comme le disait Yves il y a 15 jours, quelques vertus de l'assertivité. Je vous les rappelle, sortir de sa zone de confort. apprendre à gérer les conflits et développer sa confiance en soi. Mais il y en a d'autres. Les voici. Apprendre à coopérer. De nombreux jeux de société nécessitent une collaboration entre les joueurs pour atteindre un objectif commun. Cela permet de développer des compétences en communication et en coopération, qui sont également essentielles pour être assertifs. Je vais vous prendre l'exemple du jeu Ghostory, un jeu coopératif où tous les joueurs incarnent des ninjas qui défendent un village contre des hordes de vampires, zombies et autres créatures infernales menées par le terrifiant Wumfen. Les choix et les décisions qui sont prises, elles sont prises en commun, en consensus avec les autres joueurs, ou pas d'ailleurs. Mais tout le monde gagne ou tout le monde perd, contre le plateau. Et ça c'est magique pour développer son assertivité. Autre vertu du jeu, s'amuser et se détendre. Oui, j'aurais peut-être pu démarrer par celle-là. Évidemment que le jeu, c'est ludique et divertissant. Mais en s'amusant, on se détend, on lâche prise. On s'échappe dans des mondes parfois très imaginaires et merveilleux. On partage un moment hors du temps entre parents, enfants et grands-parents. Ce plaisir hédoniste est très bénéfique pour développer son assertivité. En effet, il est plus facile de s'affirmer lorsqu'on est confiant et détendu. Autre vertu du jeu, apprendre et comprendre. Apprendre en s'amusant, ça c'est vraiment top. De nombreux jeux permettent d'apprendre à compter, à écrire, à connaître l'histoire de notre monde. Prenons par exemple Alphabet, conçu pour aider les enfants de 4 à 7 ans à développer leur connaissance des lettres de l'alphabet. Mais vous avez aussi toute la gamme d'asmodée, sur l'histoire du monde comme Timeline ou la découverte des animaux, Cardline. On apprend en jouant. Chez ABBA, vous avez un jeu génial qui s'appelle Monza, un petit jeu de course de voiture qui apprend à gérer les couleurs. Apprendre en jouant, c'est magique. Qui apprend gagne en confiance, puisqu'il acquiert la compétence, la connaissance, donc il devient plus assertif. Enfin, dernière vertu du jeu, des vertus thérapeutiques, qui sont peut-être un tout petit peu éloignées de l'assertivité. Mais c'est une autre vertu du jeu. Oui, on parle de ludothérapie, jouer pour freiner par exemple la maladie d'Alzheimer, avec des jeux d'observation comme Lynx, ou tout plein de jeux qui stimulent la mémorisation, les mots croisés, les puzzles, les jeux de cartes, les échecs. Vous l'aurez compris, le jeu a de nombreuses vertus pour cultiver votre assertivité et bien au-delà.

  • Speaker #1

    Alors Alexis, vous nous montrez beaucoup de diversité dans les vertus du jeu, mais est-ce que c'est une pratique qui est courante en France et dans le monde ?

  • Speaker #2

    Et oui Yves, en fait le jeu de société est pratiqué par plus de 80% des français, quelle que soit leur forme. Je vous remettrai dans les commentaires ma source de mes statistiques. Et 800 000 visiteurs, donc je vais donner quelques chiffres, mais 800 000 visiteurs au dernier Asdor à Cannes. L'Asdor c'est le festival de rendez-vous des créateurs de jeux en 2024. On a sur notre territoire de superbes associations qui se mobilisent. Donc vous avez le festival du jeu au priori de Saint-Rémy-la-Varenne qui vont être... qui va se dérouler les 5 et 6 juillet prochains. Vous avez deux jours en jeu sur Angers qui va se dérouler les 5 et 6 octobre en 2024. Donc il y a une appétence pour le jeu en France. Il y a beaucoup d'animation, beaucoup d'événements et le jeu est vraiment très pratiqué.

  • Speaker #1

    Mais alors pour ceux qui n'aiment pas jouer, Alexis, est-ce que justement vous avez quelques conseils à donner à nos auditeurs ?

  • Speaker #2

    Oui, on a eu le cas il y a 15 jours. D'ailleurs, je trouvais ça génial. Notre invité n'était pas fan de jeu et j'ai compris pourquoi après. La première règle, il me semble, quand vous jouez, c'est de poser les règles avec les autres joueurs. On va prendre l'exemple du Uno, exceptionnel. Vous avez 15 000 règles. Est-ce que je joue en intercept ? Pas d'intercept. Est-ce que j'ai le droit de contrer le plus 4 contre le plus 4 ? Est-ce que les 2 plus 2 font plus 4 ? Si on ne se met pas d'accord au départ, ça peut vite partir en cacahuète. Donc... C'est rester sur un environnement bienveillant et positif, où on pose les règles avant de jouer pour que chacun prenne sa place avec simplicité et avec assertivité. Et on a le droit de ne pas être d'accord au début, mais une fois qu'on a posé les règles, on a le droit d'être mauvais joueur aussi, mais c'est aussi ça l'assertivité, apprendre à gérer son côté mauvais joueur. Un des éléments qui permet de bien jouer, c'est de discuter et de se mettre d'accord avant le jeu. pendant le jeu, et de savourer. Je vais prendre cette phrase de Pascal Derue, auteur de cet ouvrage qui s'appelle Le jeu vous va si bien. Pascal nous écrit, le jeu c'est quoi ? Le jeu de société, attention. Le jeu de société. Un acte convivial et source de plaisir. La voie royale de découverte de soi et des autres chemins de rencontres, de balades dans les différentes cultures du monde. Je rejoins complètement cette phrase de Pascal Derue, Le jeu est vraiment une ouverture au monde Et en ces temps un peu troublés, beaucoup troublés, je pense que c'est un très bon vecteur. Donc n'hésitez pas à jouer, à profiter des nombreux bienfaits du jeu de société dans la vie. Je recommande la boutique de jeux sur Téléj, rue de Larraud. Coucou à Lucie-Marie, Bruno, Stéphane et toute la belle équipe de passionnés qui sauront vous accueillir avec plaisir, suivant vos goûts et vous conseiller. Et les Conjurés du Temporel, une association de jeux de rôle et jeux de société dont je fais partie, où on se retrouve avec beaucoup de plaisir. Prenez soin de vous et de vos proches, faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée. et pour nos invités Delphine et Laure est-ce que vous avez un chouette souvenir de jeux en famille ou entre amis à nous partager ou dans le cadre du travail puisque j'ai cru comprendre qu'il y avait du ludisme dans vos pratiques

  • Speaker #3

    Moi, dans le cadre perso, j'aime assez le jeu. Et le dernier que j'ai pu faire avec mes enfants, c'est un dessin et c'est gagné parce que c'est chic et facile à mettre en place. Et je trouve ça assez cool parce que ça permet de pouvoir aussi mettre un dessin sur des mots. Ça fait appel à plein de choses et je trouve ça assez rigolo. Et en fait, même les plus réfractaires. qui n'ont pas envie de jouer au début finalement se mêlent au jeu petit à petit et on finit par jouer tous ensemble et c'est assez cool.

  • Speaker #2

    Magique.

  • Speaker #0

    Alors moi je dois être assez franche c'est que je joue assez peu et pourtant j'ai trois enfants et j'aime pas trop le jeu mais je viens de comprendre pourquoi grâce à votre chronique, c'est que j'ai un problème avec les règles très très strictes entre guillemets et ça j'en suis consciente donc voilà, mais mais Les jeux que je fais avec mes enfants, c'est des jeux qui sont assez simples. C'est effectivement le Uno ou le Millboard. Mais j'ai trois garçons qui sont à peu près comme moi. Et on finit... Un très mauvais exemple, c'est que ça se finit en général toujours assez mal. Mais voilà. Par contre, on fait beaucoup de jeux d'imagination. C'est-à-dire de jeux où ils peuvent jouer avec tout. Et ça, par contre, ça m'émerveille. De les voir jouer et d'inventer une règle et d'inventer un jeu. Et ça, je trouve ça passionnant.

  • Speaker #2

    Et même sur un jeu qui existe, n'hésitez pas à revisiter la règle, elle est faite pour être adaptée. J'ai fait des animations de jeu avec des tout petits de 3 ans et quand la règle était trop complexe, on vient la souplir. Il faut juste que tout le monde soit d'accord autour de la table, avant.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Merci pour ce partage.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Alexis pour cette chronique.

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Alors j'aimerais revenir justement sur cette labellisation. Est-ce qu'il y a un parcours qui existe ? Est-ce que Rupture a mis en place tout un parcours pour avoir cette labellisation ? Comment ça se passe justement ? Et au bout de combien de temps on peut l'obtenir ?

  • Speaker #3

    En fait, il n'y a pas de parcours spécial. En fait, il y a neuf fondements à respecter, les neuf fondements que Delphine a présentés avant. Et en fait, en fonction de si on a atteint ou pas ces objectifs, ces principes-là, est-ce qu'on respecte ces principes dans notre activité, pour le coup, on est prêt à passer la labellisation et à passer devant un jury fait de membres de l'association Rupture.

  • Speaker #1

    Depuis combien de temps vous êtes labellisée ?

  • Speaker #3

    Nous on a été labellisée en octobre 2021 et en fait on s'est reconnus on connaissait Rupture de loin depuis longtemps moi je travaille sur les sujets de développement durable depuis une vingtaine d'années donc je me reconnaissais clairement dans l'assaut Rupture et ses valeurs et le fait de dire que l'écologie, le développement durable ça peut être source d'opportunités et d'innovation d'innovation positive pour l'entreprise Merci et pas que des contraintes. Et donc du coup quand on crée Revisite, on est clairement là-dessus et on crée vraiment, alors oui une contrainte, mais c'est une contrainte pour innover. C'est-à-dire que ce déchet qui part à la benne, ça nous permet d'innover et de créer une nouvelle activité. Et donc on est complètement aligné dès le début sur les neuf fondements. Et évidemment l'impact environnemental, je dirais que c'est peut-être le numéro un, parce que c'est celui qui résonne en Laurence et moi de manière assez forte, et peut-être encore plus en moi, mais... En tout cas, le fait d'avoir une entreprise, une activité qui respecte les limites planétaires, c'est juste la base. Et puis après, cette notion d'inclusivité, cette notion de partage et puis très, très important de modèle économique, parce qu'il faut que le modèle fonctionne pour pouvoir rétribuer à sa juste valeur tous les acteurs de la chaîne. C'est vraiment nous, notre moteur. Et du coup, passer le label, c'était assez naturel.

  • Speaker #1

    Oui, Delphine ?

  • Speaker #0

    Je voulais juste rajouter, parce que c'est vrai qu'il y a ces neuf fondements. Après, les labelliser, c'est aussi, de remettre le label, c'est aussi un encouragement. Donc effectivement, les entreprises qui sont labellisées, elles sont plus ou moins impliquées dans ces neuf fondements. Il y a des neuf fondements dans lesquels, effectivement, il n'y a pas forcément de réponse. Mais par contre, ça donne un parcours pour la presse. C'est-à-dire que ça donne des priorités cadres. Exactement.

  • Speaker #1

    Et alors justement, Laure, ce label, ça vous apporte quoi ? Comment est-ce que vous en parlez autour de vous ? Est-ce que vous l'apposez sur tous vos documents ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #3

    Alors oui, on le présente. Parce qu'en fait, quand on se crée, encore une fois en 2020, l'économie circulaire, le réemploi, ça ne fait pas rêver. Un modèle économique dans l'économie circulaire, ça fait encore moins rêver. Et donc du coup, de... du coup d'être membre de l'assaut Rupture, d'avoir ce regard et ce back-up je dirais parce que il y a des soutiens aussi et le fait de passer devant le jury, de décortiquer tout notre modèle, de le présenter de le justifier etc. et puis finalement d'avoir le réponse qui dit hyper bienveillant évidemment c'est carrément chouette, c'est très constructif nous on y croit et bien ça c'est juste fantastique en fait et vous pouvez pas vous rendre vous imaginez

  • Speaker #0

    A quel point, au bout d'un an de lancement, d'obtenir ce label, ça a été un soulagement et une ouverture sur plein de nouvelles opportunités. Et puis un crédit donné à ce qu'on fait, parce que deux entrepreneuses dans une économie qui n'est pas très fun ou qui ne fait pas très vibrer, ça peut être compliqué.

  • Speaker #1

    Delphine, vous pouvez rappeler combien il y a de projets qui sont labellisés aujourd'hui en 7 ans chez Rupture ?

  • Speaker #2

    Il y a 14 labellisés.

  • Speaker #1

    14 sur tout le territoire ligérien ?

  • Speaker #2

    Sur tout le territoire.

  • Speaker #1

    Vous avez des confrères dans d'autres régions ou vous êtes un peu unique en France ?

  • Speaker #2

    Après, il existe beaucoup d'initiatives et tant mieux. sur cette notion de transformation des modèles. Et beaucoup de labels aussi, qui sont plus ou moins exigeants, plus ou moins, voilà, ça dépend, enfin, des critères un peu compliqués. Et nous, l'idée avec le label Rupture, c'était justement, et ce que disait Laure, c'est très juste, et c'était notre volonté, c'est de pouvoir encourager des initiatives. Quand on a une idée comme Laure et Laurence, c'est très compliqué de la défendre. Je pense que vous n'imaginez pas l'énergie qu'il faut derrière... derrière une entreprise comme ça. Parce que quand on va avoir des financeurs, quand on va avoir des partenaires, quand on fait de l'économie circulaire, le seul levier que ces personnes-là en face vont vous donner, c'est le levier financier. Quand on fait de l'économie circulaire, c'est le modèle économique, il est compliqué à trouver. Et nous, la volonté avec le Label Rupture, c'était aussi de pouvoir encourager ces initiatives. et ils ont tous pour point commun c'est labellisé d'avoir cet engagement cette énergie et puis cette volonté cette volonté d'entreprendre et c'est ça qu'on voulait vraiment mettre en avant carrément,

  • Speaker #1

    alors je vois que l'heure tourne, c'est passionnant je passe encore un agréable moment mais justement pour se réinventer et construire une nouvelle manière de penser la musique peut vraiment nous y aider donc nous allons faire une petite pause musicale dans l'émission nous allons... Écoutez Co Veridis de Daft Punk. On reparle de ce choix musical avec mes invités juste après. Bonne écoute sur Radio-G.

  • Speaker #2

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Vous êtes toujours branché sur Radio G et toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Nous mettons aujourd'hui en lumière l'association Rupture et pour en parler je suis en compagnie de Delphine Barbeau de l'entreprise The New One et de Laurent Dondéroche de l'entreprise Revisite et également accompagné du chroniqueur Alexis Desjeux. Nous venons d'écouter Co-Verilis de Daft Punk, un titre. un peu raccourci parce que c'est un titre qui est normalement deux fois plus long. Delphine, pourquoi avoir choisi ce titre musical ?

  • Speaker #2

    Alors, pour plusieurs raisons. Déjà pour le titre, en fait, Veridisko, c'est un mix de Covadis, Où vas-tu ? et de Veridisko. Et je trouve que Où vas-tu ? et Veridisko, ça va assez bien à Rupture, enfin même très bien à Rupture, parce que Où vas-tu ? la boussole, j'en ai déjà beaucoup parlé des neuf fondements. Veridisko, c'est aussi cet esprit un peu trublion que peut avoir Rupture sur certaines actions. donc voilà je trouvais que c'était un titre qui collait bien et d'un point de vue personnel j'étais aussi une grande auditrice de l'heure bleue, c'était le générique de l'heure bleue et voilà

  • Speaker #1

    Ok, génial, merci Daphine Alexis, vous aviez une question pour nos invités Oui, je voulais savoir comment s'incarnait la diversité, vous avez parlé d'inclusion dans vos neuf fondements,

  • Speaker #0

    comment s'incarne l'inclusion dans votre quotidien ? Dans notre quotidien ou dans l'activité du cours Revisite ? Dans l'activité de votre quotidien professionnel, oui. Du coup, dans l'activité Revisite, on essaye de... Être inclusif à plusieurs niveaux, déjà dans les profils qui sont embauchés chez nous, on a beaucoup de jeunes, on a beaucoup d'étudiants sortant de l'école, des alternants qu'on aide, on a aussi des jeunes retraités qui aiment venir nous aider, donner des coups de main, etc. Et ça on adore, on a beaucoup de professionnels en reconversion. En ce moment on accueille une infirmière qui... souhaite transformer en tout cas son métier et être tapissière. Donc elle nous file un petit coup de main sur toute la réfection des assises, etc. Et puis après, parce que notre modèle le permet aussi, parce qu'on a pas mal de petits métiers un peu répétitifs, avec où on a besoin de minutie, de précision, etc. On travaille aussi beaucoup avec des entreprises de l'ESS. Et notamment des entreprises adaptées pour du démontage de chaises ou pour du tri de vis. On travaille avec le CESAD notamment pour le tri de vis. Et puis l'ADAPEI aussi. On prend des stagiaires pour nous aider sur certains aspects d'activité, comme parfois la manutention ou le nettoyage. Et c'est enrichissant pour nous et ça nous permet aussi d'avancer. Là aujourd'hui, c'est Karine qui est avec nous en ce moment et de partager les parcours de vie de toutes ces personnes, c'est aussi ce qui fait grandir Revisite.

  • Speaker #1

    Je reprécise pour les auditeurs ESS, économie sociale et solidaire, et à vous. Mais voilà, il n'y a pas de souci. On essaie d'éviter les acronymes le plus possible. Comment les entreprises et les individus peuvent s'engager dans Rupture ? Comment ça fonctionne ?

  • Speaker #2

    Alors en fait, une des particularités aussi de Rupture, c'est que ce n'est pas uniquement dédié aux entreprises. C'est une association qui est ouverte à tout le monde. Là, par exemple, au conseil d'administration, on va accueillir un étudiant. Donc il y a des particuliers, c'est majoritairement des entreprises, mais il y a aussi des écoles, des étudiants, des particuliers, des retraités. En fait, c'est des gens qui veulent participer à ces transitions, participer de manière active ou alors de manière juste pour venir s'inspirer et échanger. Et qui apportent, on a des retraités par exemple qui sont très investis dans des chantiers. parce qu'ils apportent à la fois leur expérience passée, et les étudiants sont aussi très investis sur cet axe, la transmission générationnelle et sur le jeu qui a été mis en place. Et puis il y a des particuliers qui viennent aussi pour s'inspirer, quand on organise les journées bleues notamment, c'est vraiment des journées où on accueille tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est un peu comme du mentorat finalement, qui peut y avoir aussi avec ces retraités qui viennent donner leur expertise.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est vraiment un travail de coopération avec tous. Et c'est vrai que quand on est une association avec cette mission-là, on se doit de pouvoir accueillir tout le monde. Donc tout le monde peut adhérer à l'association et devenir membre.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez des objectifs précis pour les prochaines années au niveau de Rupture ?

  • Speaker #2

    Les objectifs, c'est de pouvoir... Un des axes qu'on s'est donné pour les prochaines années, c'est de continuer déjà à grandir, à se développer pour l'association sur le territoire et peut-être ailleurs aussi. Et c'est aussi par rapport à ce parcours de labelliser. de vraiment les mettre encore plus en avant, à la fois les labelliser, et pour les futurs labelliser, de pouvoir avoir un accompagnement qui se fait aussi de manière peut-être un peu plus récurrente. Donc, c'est des choses sur lesquelles on est en train de travailler actuellement et de pouvoir aussi se développer, notamment dans les écoles, avec ce transmission générationnelle. Il y a beaucoup de choses qui sont en train d'être mises en place.

  • Speaker #1

    Ok, comme tout à l'heure, on va faire un petit jeu. Alors, pour ce deuxième jeu, nous allons faire vos portraits chinois. Est-ce que vous avez déjà fait ce genre de jeu ? Petite question simple, auquel il va falloir répondre. Donc, vous allez pouvoir répondre à tour de rôle, toutes les deux. Est-ce que vous êtes prêtes ? Oui. Allez. Quel est votre plat cuisiné préféré ?

  • Speaker #2

    Le hachis parmentier. Oui.

  • Speaker #0

    Salade verte.

  • Speaker #1

    Votre série préférée ? Si vous regardez des séries.

  • Speaker #0

    Friends.

  • Speaker #2

    Pareil.

  • Speaker #1

    Votre couleur préférée ?

  • Speaker #0

    Le bleu marine. C'est peut-être pas trop d'actualité en plus.

  • Speaker #2

    Oui, tu prends un risque.

  • Speaker #1

    C'est quoi la couleur de votre entreprise ? C'est noir.

  • Speaker #2

    J'aime pas trop le noir, mais c'est noir et orange.

  • Speaker #1

    Orange alors ?

  • Speaker #2

    Le vert. J'aime bien le bleu aussi, mais j'ose pas le dire. J'aime bien le bleu marine aussi.

  • Speaker #1

    Votre sport préféré ?

  • Speaker #0

    La gymnastique.

  • Speaker #2

    Le tennis.

  • Speaker #1

    Vous avez regardé Roland Garros ?

  • Speaker #2

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Votre ville préférée ? Foura intéressant Paris vous avez rencontré le père Foura ? pas encore est-ce que vous jouez aux jeux vidéo ? on parlait du jeu tout à l'heure pas du tout ? non pas du tout et quel est votre dernier lieu de vacances ? c'est important aussi quand on entreprend de se poser et d'avoir un peu de vacances

  • Speaker #2

    Bah, Foura.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Amsterdam.

  • Speaker #1

    Ah, sympa. Pour y faire du vélo.

  • Speaker #0

    Ouais, carrément.

  • Speaker #1

    Et pourquoi vous levez-vous le matin ?

  • Speaker #0

    Parce que du coup, j'ai réussi à trouver une activité qui a du sens. Et du coup, ça me fait kiffer. Et j'avoue, je suis trop contente de me lever tous les matins. Et pour ma famille et pour mon activité.

  • Speaker #1

    Merci Laure. Et vous,

  • Speaker #2

    Déphine ? Moi aussi, je me lève le matin pour m'amuser. On est dans une période un peu chaotique. Et donc, si on n'aime pas ce qu'on fait, si on n'y trouve pas un peu de plaisir, c'est effectivement compliqué de se lever.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour vos réponses.

  • Speaker #2

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Alors vous avez des entreprises qui sont très engagées, vous faites partie d'une association très engagée d'Elphine et Laure, mais vous, personnellement, qu'est-ce que vous mettez au quotidien en place pour être éco-responsable, justement, pour participer à, si je puis dire, à cet effort collectif environnemental ?

  • Speaker #0

    Moi, je crois que je suis tellement baignée dedans que je suis... Alors, je ne me suis pas achetée de fringues depuis je ne sais pas combien de temps. D'ailleurs, ça se voit, je crois. Non, je rigole. Non, j'essaye de privilégier la seconde main. J'essaye de privilégier le marché quand je peux y aller. J'essaye de privilégier les circuits courts. J'ai mon énergie chez Enercop. J'ai des panneaux sonores sur mon toit. J'ai des bacs de récupération d'eau pour arroser mes fleurs, je vais à vélo au boulot quand je peux ou en bus. J'essaye de dire à mes enfants que consommer pour consommer, ce n'est peut-être pas très intéressant, mais il y a peut-être d'autres choses dans la vie. J'essaye de faire pas mal de choses.

  • Speaker #2

    Et moi, pareil, je fais beaucoup de seconde main, je ne voyage plus, je privilégie les modes de transport plutôt doux quand c'est possible. Pareil pour les énarcopes. Quoi d'autre ? Je ne mange de la viande qu'une fois par semaine.

  • Speaker #1

    Vous faites vraiment beaucoup de choses. On sent que vous êtes...

  • Speaker #2

    Oui, on est engagé, mais on est dans un engagement aussi. que tout à l'heure leur parlait de contraintes et c'est très important justement de ne pas être dans une contrainte dans une volonté de s'engager et pas dans cette contrainte d'engagement avec plaisir dont tu parlais tout à l'heure exactement tout à fait avec plaisir est-ce

  • Speaker #1

    que chez Rupture vous collaborez avec d'autres associations ou d'autres institutions au niveau territorial ou national même ?

  • Speaker #2

    ah oui Au niveau national, l'association Impact est membre de Rupture. Et localement, on est en lien avec toutes les associations qui existent sur le territoire. Et on a de la chance d'être sur un territoire où il y en a beaucoup, qui font beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    En tout cas, dans le 49, c'est pas mal en lien avec l'ADEC, l'Association pour le Développement de l'Économie Circulaire et Collaborative. Et puis aussi avec l'EDR, les dirigeants responsables en Joumaine.

  • Speaker #2

    De l'Ouest, c'est l'EDR.

  • Speaker #1

    Et vous n'avez pas du tout parlé des collectivités locales. C'est-à-dire que vous ne parlez pas avec elles ?

  • Speaker #2

    C'est une idée. Rupture existe aussi grâce à... grâce à la région notamment. Donc, il faut les associer avec les collectivités locales. C'est très important. Et c'est très important, justement, on ne peut pas faire de transition sans l'application des politiques et des institutions. Et c'est très important pour nous de travailler avec elles.

  • Speaker #1

    Alors, il y a aussi trois, quatre dimensions. Si j'enlève la partie labellisation, on a le côté créatif, créativité environnementale et inclusif. Est-ce que dans... les projets que vous choisissez, on est obligé, justement, de tous les avoir. Ou tout à l'heure, vous parliez un peu de on y va crescendo. Est-ce que juste, par exemple, si on a un auditeur ou une auditrice qui souhaite vous rejoindre et qui finalement se dit moi, je n'ai pas toutes ces choses-là, est-ce que je peux quand même venir présenter un projet ? Ce genre de choses.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Justement, nous, on n'est pas là pour dire qu'il faut respecter ces neuf fondements, parce qu'on sait très bien que c'est compliqué. Mais d'avoir conscience qu'il y a ces neuf fondements qui existent et de se dire que ça peut être une trajectoire pour demain, pour certaines activités. Mais bien sûr que c'est ouvert à tous.

  • Speaker #0

    Et les chantiers dont tu parlais aussi tout à l'heure qui sont sur des thématiques propres type mobilité, type déchet etc c'est aussi des portes d'entrée qui permettent aussi aux entreprises ou aux entrepreneurs de venir au sein de l'assaut pour bosser sur des chantiers et via le prisme de leur activité bosser sur la mobilité ou bosser sur les déchets et c'est hyper pertinent parce que du coup c'est du partage d'expérience et de l'intelligence collective donc c'est plutôt...

  • Speaker #2

    plutôt bien. Et sur le chantier notamment de la triple comptabilité, la triple comptabilité c'est vraiment un dispositif qui est assez complexe pour les entreprises et ça fait longtemps que ce chantier existe et il y a des vrais cas pratiques aujourd'hui qui existent grâce à Rupture et c'est une vraie force pour l'association.

  • Speaker #1

    Et on parlait d'opportunités aussi, c'est un peu ce changement comme ça de modèle qui permet d'avoir une économie plus durable et plus inclusive qu'elle ne t'y peut pas. D'opportunités, on pourrait voir qui est immédiate, si je puis dire, ou quelles conséquences immédiates on a quand on arrive à suivre ces neuf fondements.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si ça se pose comme ça. En fait, nous, c'est plutôt le côté changement d'état d'esprit, de voir la contrainte comme une opportunité. Donc, la contrainte du déchet, nous, on la voit comme une opportunité pour faire différemment. Et du coup, là, on est sur le mobilier d'entreprise pour rallonger la durée de vie du mobilier. Et en fait, tout ce qu'on fait, on le fait un peu différemment. Et aujourd'hui, en résultat concret, je dirais aller sur l'année 2023, c'est 35 tonnes de mobilier qu'on a collecté juste sur l'agglo en Juvine et un petit peu à Nantes. C'est à peu près 34,2 tonnes de CO2 évitées. Eh bien ça, je trouve que c'est des super... Ce n'est pas des opportunités, c'est comment est-ce qu'on transforme le sujet et comment est-ce que d'un sujet qui peut être négatif, on le transforme en positif. Et la façon dont on aborde nos sujets, on le fait du coup beaucoup en collaboratif, en coopération. On a beaucoup co-construit notre activité avec nos parties prenantes et notamment nos clients parce que comme il n'existe rien, ce ne sont que des opportunités de créer et de faire différemment. Et ça, c'est vraiment très excitant au quotidien, j'avoue. Aujourd'hui, l'activité qu'on propose et l'offre qu'on a, elle est incroyable, mais grâce à la co-construction qu'on a mis en place et aussi avec nos partenaires, nos collaborateurs, etc.

  • Speaker #1

    Ouais, super En termes d'actualité justement vous parliez pour l'association Rupture des Journées Bleues, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, le 25 juin au potage extraordinaire de la Roche-sur-Yon C'est ouvert à tous Pour Revisite et The New One

  • Speaker #0

    En termes d'actu, nous très très chaud on a un gros lancement de collection, notre toute première collection de mobilier standard donc dur et emploi ce vendredi le 14 juin à l'entrepôt de Revisite à Trélazé Ok,

  • Speaker #1

    super Et pour The New One ?

  • Speaker #2

    Et nous, chez The New One, on actualité, pas forcément d'actualité, on déménage nos bureaux, mais c'est déjà une bonne actualité.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, c'est important, mine de rien. Avec des bureaux de chez Revisite ?

  • Speaker #2

    Non, parce qu'on déménage au sein d'une agence qui existe depuis longtemps, qui s'appelle Vipar, et on intègre leur bureau. Parce que, voilà, on y est en route. rapprocher d'eux, développer encore plus. Ils ont déjà des bureaux.

  • Speaker #1

    c'est pas grave du coup j'ai des bureaux à donner super, alors justement l'émission Les Voix de l'écho touche déjà à sa fin merci beaucoup Delphine Barbeau et Laure Rondeau-Desroches d'être venue nous parler de l'association Rucure et de vos entreprises respectives merci Alexis Desjeux pour votre chronique, on se retrouve le mercredi 26 juin de 12h à 13h sur le 101.5 FM ou via le web sur le site Radio-g.fr, il s'agira de la dernière émission de la saison. Nous avions déjà abordé le sujet au mois de janvier, mais nous reparlerons de bébés et de parentalité pour cette dernière. Prenez soin de vous et merci d'avoir choisi d'écouter à Radio-G.

  • Speaker #3

    Sous-titrage Soci

Transcription

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho

  • Speaker #1

    Salutations chers auditeurs et auditrices de Radio-G, bienvenue dans l'émission Les voix de l'écho. Je suis Yves Maguin et pendant 50 minutes nous allons aborder les thèmes de l'entrepreneuriat, de l'écologie puis du développement économique local et écoresponsable. Cette émission est constituée de plusieurs temps forts avec un invité, une ou plusieurs chroniques en fonction des semaines ainsi qu'une pause musicale choisie par l'invité. Alors ouvrez vos oreilles, c'est parti ! Bonjour à toutes et à tous, auditeurs et auditrices de Radio G, bienvenue dans l'émission Les Voix de l'Éco. Nous sommes le 164e jour de l'année et nous fêtons aujourd'hui les Guiguiens et encore Vito, bonne fête à vous. Et c'est également aujourd'hui la journée mondiale contre le travail des enfants. On estime aujourd'hui à 152 millions le nombre d'enfants mineurs astreints au travail dans le monde entier. Environ la moitié de ce nombre concerne des enfants de 5 à 11 ans. Cette journée mondiale a été créée pour attirer justement l'attention des médias et des autorités politiques sur les nombreuses questions concernant le travail des enfants. Mais nous n'allons pas parler de ce sujet, même s'il est très important. Aujourd'hui, nous allons parler d'un sujet aussi universel qui est l'économie et l'environnement. Entre autres. Pour m'accompagner aujourd'hui en studio, notre communicant Alexis Desjeux. Bonjour Alexis, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Bonjour et bonjour chers auditeurs, on va continuer à évoquer les vertus du jeu pour cultiver votre assertivité.

  • Speaker #1

    Une deuxième partie que j'ai hâte de découvrir. On vous retrouve d'ici une dizaine de minutes, chers auditeurs et auditrices. Bienvenue dans cette avant-dernière émission de la saison.

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Nous n'avons jamais été aussi proches de la thématique, des voix de l'écho. Aujourd'hui, nous allons parler économie créative, économie environnementale, mais également économie inclusive. Tout cela pour l'avenir de nos enfants. Pour parler de cela, nous allons faire un focus sur l'association de mission d'intérêt général, Rupture.

  • Speaker #2

    Cette terre n'est pas un nom, vous le saurez bien. Elle est bien, bien, bien, bien, bien, bien, bien.

  • Speaker #1

    Je reçois en studio deux personnes engagées qui sont donc Delphine Barbeau de l'entreprise The New One et puis Laure Rondeau-Desroches de l'entreprise Revisite. Bonjour Ménab et bienvenue dans le studio de Radio-G.

  • Speaker #0

    Bonjour. Bonjour.

  • Speaker #1

    Alors, ma première question est simple, je vais commencer par vous Delphine. Vous êtes donc membre du conseil d'administration de l'association Rupture. Mais avant de parler de cette association, j'aimerais que vous me parliez un peu de vous. Et c'est quoi votre entreprise, donc The New One ? Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?

  • Speaker #0

    Alors The New One, c'est une agence de communication corporate et d'influence, c'est-à-dire qu'on accompagne les acteurs essentiellement de la nouvelle industrie. à être plus lisibles et visibles. On a développé des méthodologies un peu spécifiques. C'est pour ça qu'on parle d'influence dans le sens positif du terme. C'est-à-dire qu'on les accompagne à décrypter tous les enjeux de société. Et de ces enjeux de société, on en fait des éléments de lisibilité et de visibilité pour eux. Voilà, donc on accompagne des entreprises plutôt jeunes, industrielles, qui vont adresser un enjeu environnemental essentiellement. Donc on a travaillé pour Neolithe dans votre... Sur le territoire, on travaille pour une entreprise, c'est pas l'Offman Green, qui fait du ciment décarboné, pour des entreprises qui font des trackers solaires, etc. Donc on accompagne ce type d'acteurs, c'est pour ça qu'on s'appelle The New One en fait, c'est nos clients.

  • Speaker #1

    Ok, génial. Et alors pouvez-vous donc nous présenter Rupture et ses différentes missions en tant que membre du conseil d'administration ?

  • Speaker #0

    Alors Rupture, c'est une association de missions d'intérêt général, comme vous le disiez très justement, qui a été créée... Il y a un peu plus de sept ans aujourd'hui, par des dirigeants d'entreprises ligériens de la Vendée, Pays de la Loire, Maine-et-Loire, Loire-Atlantique, autour d'une ambition commune qui était de comment est-ce qu'on peut transformer nos modèles pour répondre à des nouveaux enjeux environnementaux, sociaux, économiques. Tout ça inspiré par une rencontre qui avait été faite entre un des fondateurs et Gunther Paoli qui était... qui prêche l'économie bleue. Après, à partir de cette philosophie de l'économie bleue, l'idée, c'était de pouvoir, comment est-ce qu'on accompagne les entreprises à accélérer cette transformation et surtout, concrètement, à agir à travers neuf principes qui ont été édités. D'accord,

  • Speaker #1

    qui correspondent à vos différentes missions.

  • Speaker #0

    Exactement. Alors après, il y a quatre axes de missions spécifiques.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Il y a les chantiers ruptures. Donc, les chantiers ruptures, c'est des entrepreneurs, des entreprises qui se regroupent. entre elles autour d'une thématique bien spécifique. Donc il y a par exemple un chantier sur la triple comptabilité en ce moment, il y a un chantier sur les zones d'activité économique, comment est-ce qu'on fait pour que ces zones d'activité économique puissent mettre en place des actions collectives. Il y a un chantier autour de la mobilité, de la juste mobilité, etc. Donc là c'est vraiment des actions très concrètes. Rupture ce n'est pas un think tank, ce n'est pas un groupe de réflexion, c'est vraiment un groupe d'action. où il y a ce passage à action avec ces chantiers. Il y a un deuxième max, c'est le label Rupture. L'or est là en tant que label usé. Le label Rupture, ça vise à encourager des initiatives, des entreprises et leur donner aussi les clés de cette boussole par rapport aux neuf fondements qui ont été édités par l'association. Il y a un troisième max, c'est la transmission générationnelle. Vous parliez du jeu tout à l'heure, là l'idée c'est qu'il y a un jeu qui a été fait qui s'appelle Faisons Demain, qui est un programme pédagogique qui est fait en lien avec les écoles. Donc là il y a une équipe qui va dans les écoles et qui fait que l'économie de demain, les enjeux de demain sont travaillés avec les étudiants. Et puis il y a un quatrième axe qui est l'axe d'inspirer, d'influencer, à travers un cycle de conférences qui s'appelle les Journées Bleues. On le clôture le 25 juin prochain en Vendée. C'est un cycle qui avait commencé à chôler en mois de novembre. Et cette année, la thématique, c'était comment est-ce qu'on peut retrouver, à travers notre âme d'enfant, comment est-ce qu'on peut penser et accélérer cette transformation des modèles.

  • Speaker #1

    C'est pas mal de choses ultra intéressantes et très engageantes. Alors, je vous ai coupé tout à l'heure sur vos neuf principes fondamentaux de l'association. Est-ce que vous pouvez nous les redonner, si vous les connaissez par cœur ou pas ?

  • Speaker #0

    Alors, je vais essayer. J'ai une entité sèche qui est là. Il y a neuf fondements. Le premier fondement, c'est l'impact environnemental. Le deuxième fondement, c'est contribuer au bien commun. Troisième, le collaboratif. Quatrième, c'est le privilégié, le local. cinquième transposable à d'autres, c'est-à-dire un modèle qui peut être transposable à d'autres initiatives. Le cinquième, je ne sais plus où j'en suis, enfin bref, l'inclusif. Le septième, l'inspirant pour les jeunes générations. Le huitième, transgénérationnel et transculturel. Et le neuvième, sur le modèle économique parce que, voilà, une entreprise, on n'efface pas cette valeur économique, au contraire, c'est ce qui fait la ligne directrice d'une entreprise. Et ces neuf fondements, On les a vraiment matérialisés comme une boussole parce que c'est ce qui permet aujourd'hui de faire qu'on accélère cette transformation des modèles et ça donne un cap.

  • Speaker #1

    Alors justement, on parlait de nouveaux modèles d'affaires, Daphine Barbeau. Qu'est-ce qu'on peut concrètement, c'est quoi un nouveau modèle d'affaires ?

  • Speaker #0

    Un nouveau modèle d'affaires, c'est un modèle d'affaires qui va faire que on est là pour cette notion de valeur que va apporter ce modèle d'affaires. Hier, on avait tendance à ne considérer qu'une valeur économique et financière. Aujourd'hui, ce modèle d'affaires doit intégrer une valeur sociale, une valeur sociétale, une valeur environnementale et faire que toute cette valorisation de mon entreprise elle se fasse pas uniquement sur cet aspect économique et financier.

  • Speaker #1

    Ok, alors nous avons aussi dans le studio donc Laure Rondeau-Desroches de l'entreprise Revisite. Donc Revisite est le cinquième projet labellisé donc Rupture. Avant de nous parler de cette labellisation, comme l'a fait Delphine, est-ce que vous pouvez donc présenter l'entreprise Revisite s'il vous plaît ?

  • Speaker #3

    Oui tout à fait, donc Revisite est une entreprise qui est née en 2020 à Angers. Et qui est née pour solutionner un problème de société qui est le mobilier qui part à la benne tous les ans. En France, il y a à peu près 80 000 tonnes de mobilier professionnel qui part à la benne tous les ans. Et sur ces 80 000 tonnes, il y en a 1,7% à peu près qui est réemployé. Ça laisse une marge de progrès assez incroyable. Et donc du coup, Revisit, nous, on collecte, on conçoit, on transforme, on commercialise et on installe du mobilier professionnel de réemploi. qu'on a fabriquées à partir du mobilier qu'on collecte dans les entreprises.

  • Speaker #1

    D'accord, donc vous avez une usine quelque part, un entrepôt ?

  • Speaker #3

    On a un grand entrepôt de 950 m² très lasé, sur lequel on a un petit coin menuiserie, où on fait toutes les petites séries, les protos. On a un coin couture où on fait un petit peu tout, la rénovation des assises, etc. Après, on travaille avec des partenaires très proches, menuisiers, tapissières, etc. qui viennent aussi une fois par semaine à deux fois par semaine à l'entrepôt. Et puis après, on travaille avec des partenaires un peu plus gros et je dirais un peu plus industrialisés comme des grosses menuiseries Brossard et Comec, comme Sametal, Thermolaker, enfin bref. On travaille avec un panel de partenaires, mais toujours pas très loin de nous.

  • Speaker #1

    Ok super alors justement on va reparler de tout ça tout à l'heure mais avant de laisser la parole à Alexis Desjeux pour sa chronique nous allons d'abord faire un petit jeu Alors j'ai pris l'habitude de faire des mini-jeux dans l'émission et on va commencer par la carte d'identité. Alors la carte d'identité, on va faire celle de l'association Rupture. Vous pouvez répondre toutes les deux ou juste Delphine comme vous le souhaitez. S'il y a une réponse que vous ne connaissez pas, vous pouvez dire Je passe ou Joker, il n'y a aucun souci avec ça. Est-ce que vous êtes prêtes ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Allez, donc le nom de l'association au complet. Le nom de l'association, c'est ? Rupture. Rupture. Vous l'écrivez comment ?

  • Speaker #0

    Sans E.

  • Speaker #1

    Sans E. C'est important, je pense, de le préciser, effectivement. Donc, son année de création ?

  • Speaker #3

    2017.

  • Speaker #1

    En 2017, combien êtes-vous en termes de bénévoles et de salariés ? Est-ce que vous savez à peu près ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a 190 adhérents. Et en termes de l'équipe permanente, elle est composée de 4 personnes.

  • Speaker #1

    4 personnes, ok. Où est situé le siège de l'association ?

  • Speaker #0

    À Don-Pierre-sur-Yon.

  • Speaker #1

    Ok, donc en Vendée. Quelle est l'adresse de votre site web ?

  • Speaker #3

    www.rupture.org

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est quoi le budget annuel de l'association ? Est-ce que vous le connaissez ?

  • Speaker #0

    Non, je sèche.

  • Speaker #1

    Non, vous sèchez ? Ok. Ce n'est pas grave.

  • Speaker #0

    Une question sur laquelle on sèche. Ça va.

  • Speaker #1

    Aucun souci. Alors, lors de notre dernière émission, nous avions parlé, en tout cas, merci pour vos réponses. Nous avions parlé des vertus du jeu de société et du jeu pour aider à cultiver notre assertivité. Mais il ne s'agissait que de la première partie, tellement il y a deux choses à dire. C'est le moment d'écouter. La deuxième partie de cette chronique d'Alexis Desjeux. Mieux vivre ensemble avec assertivité.

  • Speaker #0

    Une chronique d'Alexis Desjeux.

  • Speaker #2

    Bonjour chers auditeurs, quel que soit votre genre, obédience et croyance toute personnelle. Nous avons donc aperçu, comme le disait Yves il y a 15 jours, quelques vertus de l'assertivité. Je vous les rappelle, sortir de sa zone de confort. apprendre à gérer les conflits et développer sa confiance en soi. Mais il y en a d'autres. Les voici. Apprendre à coopérer. De nombreux jeux de société nécessitent une collaboration entre les joueurs pour atteindre un objectif commun. Cela permet de développer des compétences en communication et en coopération, qui sont également essentielles pour être assertifs. Je vais vous prendre l'exemple du jeu Ghostory, un jeu coopératif où tous les joueurs incarnent des ninjas qui défendent un village contre des hordes de vampires, zombies et autres créatures infernales menées par le terrifiant Wumfen. Les choix et les décisions qui sont prises, elles sont prises en commun, en consensus avec les autres joueurs, ou pas d'ailleurs. Mais tout le monde gagne ou tout le monde perd, contre le plateau. Et ça c'est magique pour développer son assertivité. Autre vertu du jeu, s'amuser et se détendre. Oui, j'aurais peut-être pu démarrer par celle-là. Évidemment que le jeu, c'est ludique et divertissant. Mais en s'amusant, on se détend, on lâche prise. On s'échappe dans des mondes parfois très imaginaires et merveilleux. On partage un moment hors du temps entre parents, enfants et grands-parents. Ce plaisir hédoniste est très bénéfique pour développer son assertivité. En effet, il est plus facile de s'affirmer lorsqu'on est confiant et détendu. Autre vertu du jeu, apprendre et comprendre. Apprendre en s'amusant, ça c'est vraiment top. De nombreux jeux permettent d'apprendre à compter, à écrire, à connaître l'histoire de notre monde. Prenons par exemple Alphabet, conçu pour aider les enfants de 4 à 7 ans à développer leur connaissance des lettres de l'alphabet. Mais vous avez aussi toute la gamme d'asmodée, sur l'histoire du monde comme Timeline ou la découverte des animaux, Cardline. On apprend en jouant. Chez ABBA, vous avez un jeu génial qui s'appelle Monza, un petit jeu de course de voiture qui apprend à gérer les couleurs. Apprendre en jouant, c'est magique. Qui apprend gagne en confiance, puisqu'il acquiert la compétence, la connaissance, donc il devient plus assertif. Enfin, dernière vertu du jeu, des vertus thérapeutiques, qui sont peut-être un tout petit peu éloignées de l'assertivité. Mais c'est une autre vertu du jeu. Oui, on parle de ludothérapie, jouer pour freiner par exemple la maladie d'Alzheimer, avec des jeux d'observation comme Lynx, ou tout plein de jeux qui stimulent la mémorisation, les mots croisés, les puzzles, les jeux de cartes, les échecs. Vous l'aurez compris, le jeu a de nombreuses vertus pour cultiver votre assertivité et bien au-delà.

  • Speaker #1

    Alors Alexis, vous nous montrez beaucoup de diversité dans les vertus du jeu, mais est-ce que c'est une pratique qui est courante en France et dans le monde ?

  • Speaker #2

    Et oui Yves, en fait le jeu de société est pratiqué par plus de 80% des français, quelle que soit leur forme. Je vous remettrai dans les commentaires ma source de mes statistiques. Et 800 000 visiteurs, donc je vais donner quelques chiffres, mais 800 000 visiteurs au dernier Asdor à Cannes. L'Asdor c'est le festival de rendez-vous des créateurs de jeux en 2024. On a sur notre territoire de superbes associations qui se mobilisent. Donc vous avez le festival du jeu au priori de Saint-Rémy-la-Varenne qui vont être... qui va se dérouler les 5 et 6 juillet prochains. Vous avez deux jours en jeu sur Angers qui va se dérouler les 5 et 6 octobre en 2024. Donc il y a une appétence pour le jeu en France. Il y a beaucoup d'animation, beaucoup d'événements et le jeu est vraiment très pratiqué.

  • Speaker #1

    Mais alors pour ceux qui n'aiment pas jouer, Alexis, est-ce que justement vous avez quelques conseils à donner à nos auditeurs ?

  • Speaker #2

    Oui, on a eu le cas il y a 15 jours. D'ailleurs, je trouvais ça génial. Notre invité n'était pas fan de jeu et j'ai compris pourquoi après. La première règle, il me semble, quand vous jouez, c'est de poser les règles avec les autres joueurs. On va prendre l'exemple du Uno, exceptionnel. Vous avez 15 000 règles. Est-ce que je joue en intercept ? Pas d'intercept. Est-ce que j'ai le droit de contrer le plus 4 contre le plus 4 ? Est-ce que les 2 plus 2 font plus 4 ? Si on ne se met pas d'accord au départ, ça peut vite partir en cacahuète. Donc... C'est rester sur un environnement bienveillant et positif, où on pose les règles avant de jouer pour que chacun prenne sa place avec simplicité et avec assertivité. Et on a le droit de ne pas être d'accord au début, mais une fois qu'on a posé les règles, on a le droit d'être mauvais joueur aussi, mais c'est aussi ça l'assertivité, apprendre à gérer son côté mauvais joueur. Un des éléments qui permet de bien jouer, c'est de discuter et de se mettre d'accord avant le jeu. pendant le jeu, et de savourer. Je vais prendre cette phrase de Pascal Derue, auteur de cet ouvrage qui s'appelle Le jeu vous va si bien. Pascal nous écrit, le jeu c'est quoi ? Le jeu de société, attention. Le jeu de société. Un acte convivial et source de plaisir. La voie royale de découverte de soi et des autres chemins de rencontres, de balades dans les différentes cultures du monde. Je rejoins complètement cette phrase de Pascal Derue, Le jeu est vraiment une ouverture au monde Et en ces temps un peu troublés, beaucoup troublés, je pense que c'est un très bon vecteur. Donc n'hésitez pas à jouer, à profiter des nombreux bienfaits du jeu de société dans la vie. Je recommande la boutique de jeux sur Téléj, rue de Larraud. Coucou à Lucie-Marie, Bruno, Stéphane et toute la belle équipe de passionnés qui sauront vous accueillir avec plaisir, suivant vos goûts et vous conseiller. Et les Conjurés du Temporel, une association de jeux de rôle et jeux de société dont je fais partie, où on se retrouve avec beaucoup de plaisir. Prenez soin de vous et de vos proches, faites les choses avec plaisir, audace et envie, si ça vous branche. Belle journée. et pour nos invités Delphine et Laure est-ce que vous avez un chouette souvenir de jeux en famille ou entre amis à nous partager ou dans le cadre du travail puisque j'ai cru comprendre qu'il y avait du ludisme dans vos pratiques

  • Speaker #3

    Moi, dans le cadre perso, j'aime assez le jeu. Et le dernier que j'ai pu faire avec mes enfants, c'est un dessin et c'est gagné parce que c'est chic et facile à mettre en place. Et je trouve ça assez cool parce que ça permet de pouvoir aussi mettre un dessin sur des mots. Ça fait appel à plein de choses et je trouve ça assez rigolo. Et en fait, même les plus réfractaires. qui n'ont pas envie de jouer au début finalement se mêlent au jeu petit à petit et on finit par jouer tous ensemble et c'est assez cool.

  • Speaker #2

    Magique.

  • Speaker #0

    Alors moi je dois être assez franche c'est que je joue assez peu et pourtant j'ai trois enfants et j'aime pas trop le jeu mais je viens de comprendre pourquoi grâce à votre chronique, c'est que j'ai un problème avec les règles très très strictes entre guillemets et ça j'en suis consciente donc voilà, mais mais Les jeux que je fais avec mes enfants, c'est des jeux qui sont assez simples. C'est effectivement le Uno ou le Millboard. Mais j'ai trois garçons qui sont à peu près comme moi. Et on finit... Un très mauvais exemple, c'est que ça se finit en général toujours assez mal. Mais voilà. Par contre, on fait beaucoup de jeux d'imagination. C'est-à-dire de jeux où ils peuvent jouer avec tout. Et ça, par contre, ça m'émerveille. De les voir jouer et d'inventer une règle et d'inventer un jeu. Et ça, je trouve ça passionnant.

  • Speaker #2

    Et même sur un jeu qui existe, n'hésitez pas à revisiter la règle, elle est faite pour être adaptée. J'ai fait des animations de jeu avec des tout petits de 3 ans et quand la règle était trop complexe, on vient la souplir. Il faut juste que tout le monde soit d'accord autour de la table, avant.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #2

    Merci pour ce partage.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Alexis pour cette chronique.

  • Speaker #0

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Alors j'aimerais revenir justement sur cette labellisation. Est-ce qu'il y a un parcours qui existe ? Est-ce que Rupture a mis en place tout un parcours pour avoir cette labellisation ? Comment ça se passe justement ? Et au bout de combien de temps on peut l'obtenir ?

  • Speaker #3

    En fait, il n'y a pas de parcours spécial. En fait, il y a neuf fondements à respecter, les neuf fondements que Delphine a présentés avant. Et en fait, en fonction de si on a atteint ou pas ces objectifs, ces principes-là, est-ce qu'on respecte ces principes dans notre activité, pour le coup, on est prêt à passer la labellisation et à passer devant un jury fait de membres de l'association Rupture.

  • Speaker #1

    Depuis combien de temps vous êtes labellisée ?

  • Speaker #3

    Nous on a été labellisée en octobre 2021 et en fait on s'est reconnus on connaissait Rupture de loin depuis longtemps moi je travaille sur les sujets de développement durable depuis une vingtaine d'années donc je me reconnaissais clairement dans l'assaut Rupture et ses valeurs et le fait de dire que l'écologie, le développement durable ça peut être source d'opportunités et d'innovation d'innovation positive pour l'entreprise Merci et pas que des contraintes. Et donc du coup quand on crée Revisite, on est clairement là-dessus et on crée vraiment, alors oui une contrainte, mais c'est une contrainte pour innover. C'est-à-dire que ce déchet qui part à la benne, ça nous permet d'innover et de créer une nouvelle activité. Et donc on est complètement aligné dès le début sur les neuf fondements. Et évidemment l'impact environnemental, je dirais que c'est peut-être le numéro un, parce que c'est celui qui résonne en Laurence et moi de manière assez forte, et peut-être encore plus en moi, mais... En tout cas, le fait d'avoir une entreprise, une activité qui respecte les limites planétaires, c'est juste la base. Et puis après, cette notion d'inclusivité, cette notion de partage et puis très, très important de modèle économique, parce qu'il faut que le modèle fonctionne pour pouvoir rétribuer à sa juste valeur tous les acteurs de la chaîne. C'est vraiment nous, notre moteur. Et du coup, passer le label, c'était assez naturel.

  • Speaker #1

    Oui, Delphine ?

  • Speaker #0

    Je voulais juste rajouter, parce que c'est vrai qu'il y a ces neuf fondements. Après, les labelliser, c'est aussi, de remettre le label, c'est aussi un encouragement. Donc effectivement, les entreprises qui sont labellisées, elles sont plus ou moins impliquées dans ces neuf fondements. Il y a des neuf fondements dans lesquels, effectivement, il n'y a pas forcément de réponse. Mais par contre, ça donne un parcours pour la presse. C'est-à-dire que ça donne des priorités cadres. Exactement.

  • Speaker #1

    Et alors justement, Laure, ce label, ça vous apporte quoi ? Comment est-ce que vous en parlez autour de vous ? Est-ce que vous l'apposez sur tous vos documents ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #3

    Alors oui, on le présente. Parce qu'en fait, quand on se crée, encore une fois en 2020, l'économie circulaire, le réemploi, ça ne fait pas rêver. Un modèle économique dans l'économie circulaire, ça fait encore moins rêver. Et donc du coup, de... du coup d'être membre de l'assaut Rupture, d'avoir ce regard et ce back-up je dirais parce que il y a des soutiens aussi et le fait de passer devant le jury, de décortiquer tout notre modèle, de le présenter de le justifier etc. et puis finalement d'avoir le réponse qui dit hyper bienveillant évidemment c'est carrément chouette, c'est très constructif nous on y croit et bien ça c'est juste fantastique en fait et vous pouvez pas vous rendre vous imaginez

  • Speaker #0

    A quel point, au bout d'un an de lancement, d'obtenir ce label, ça a été un soulagement et une ouverture sur plein de nouvelles opportunités. Et puis un crédit donné à ce qu'on fait, parce que deux entrepreneuses dans une économie qui n'est pas très fun ou qui ne fait pas très vibrer, ça peut être compliqué.

  • Speaker #1

    Delphine, vous pouvez rappeler combien il y a de projets qui sont labellisés aujourd'hui en 7 ans chez Rupture ?

  • Speaker #2

    Il y a 14 labellisés.

  • Speaker #1

    14 sur tout le territoire ligérien ?

  • Speaker #2

    Sur tout le territoire.

  • Speaker #1

    Vous avez des confrères dans d'autres régions ou vous êtes un peu unique en France ?

  • Speaker #2

    Après, il existe beaucoup d'initiatives et tant mieux. sur cette notion de transformation des modèles. Et beaucoup de labels aussi, qui sont plus ou moins exigeants, plus ou moins, voilà, ça dépend, enfin, des critères un peu compliqués. Et nous, l'idée avec le label Rupture, c'était justement, et ce que disait Laure, c'est très juste, et c'était notre volonté, c'est de pouvoir encourager des initiatives. Quand on a une idée comme Laure et Laurence, c'est très compliqué de la défendre. Je pense que vous n'imaginez pas l'énergie qu'il faut derrière... derrière une entreprise comme ça. Parce que quand on va avoir des financeurs, quand on va avoir des partenaires, quand on fait de l'économie circulaire, le seul levier que ces personnes-là en face vont vous donner, c'est le levier financier. Quand on fait de l'économie circulaire, c'est le modèle économique, il est compliqué à trouver. Et nous, la volonté avec le Label Rupture, c'était aussi de pouvoir encourager ces initiatives. et ils ont tous pour point commun c'est labellisé d'avoir cet engagement cette énergie et puis cette volonté cette volonté d'entreprendre et c'est ça qu'on voulait vraiment mettre en avant carrément,

  • Speaker #1

    alors je vois que l'heure tourne, c'est passionnant je passe encore un agréable moment mais justement pour se réinventer et construire une nouvelle manière de penser la musique peut vraiment nous y aider donc nous allons faire une petite pause musicale dans l'émission nous allons... Écoutez Co Veridis de Daft Punk. On reparle de ce choix musical avec mes invités juste après. Bonne écoute sur Radio-G.

  • Speaker #2

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Vous êtes toujours branché sur Radio G et toujours à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Nous mettons aujourd'hui en lumière l'association Rupture et pour en parler je suis en compagnie de Delphine Barbeau de l'entreprise The New One et de Laurent Dondéroche de l'entreprise Revisite et également accompagné du chroniqueur Alexis Desjeux. Nous venons d'écouter Co-Verilis de Daft Punk, un titre. un peu raccourci parce que c'est un titre qui est normalement deux fois plus long. Delphine, pourquoi avoir choisi ce titre musical ?

  • Speaker #2

    Alors, pour plusieurs raisons. Déjà pour le titre, en fait, Veridisko, c'est un mix de Covadis, Où vas-tu ? et de Veridisko. Et je trouve que Où vas-tu ? et Veridisko, ça va assez bien à Rupture, enfin même très bien à Rupture, parce que Où vas-tu ? la boussole, j'en ai déjà beaucoup parlé des neuf fondements. Veridisko, c'est aussi cet esprit un peu trublion que peut avoir Rupture sur certaines actions. donc voilà je trouvais que c'était un titre qui collait bien et d'un point de vue personnel j'étais aussi une grande auditrice de l'heure bleue, c'était le générique de l'heure bleue et voilà

  • Speaker #1

    Ok, génial, merci Daphine Alexis, vous aviez une question pour nos invités Oui, je voulais savoir comment s'incarnait la diversité, vous avez parlé d'inclusion dans vos neuf fondements,

  • Speaker #0

    comment s'incarne l'inclusion dans votre quotidien ? Dans notre quotidien ou dans l'activité du cours Revisite ? Dans l'activité de votre quotidien professionnel, oui. Du coup, dans l'activité Revisite, on essaye de... Être inclusif à plusieurs niveaux, déjà dans les profils qui sont embauchés chez nous, on a beaucoup de jeunes, on a beaucoup d'étudiants sortant de l'école, des alternants qu'on aide, on a aussi des jeunes retraités qui aiment venir nous aider, donner des coups de main, etc. Et ça on adore, on a beaucoup de professionnels en reconversion. En ce moment on accueille une infirmière qui... souhaite transformer en tout cas son métier et être tapissière. Donc elle nous file un petit coup de main sur toute la réfection des assises, etc. Et puis après, parce que notre modèle le permet aussi, parce qu'on a pas mal de petits métiers un peu répétitifs, avec où on a besoin de minutie, de précision, etc. On travaille aussi beaucoup avec des entreprises de l'ESS. Et notamment des entreprises adaptées pour du démontage de chaises ou pour du tri de vis. On travaille avec le CESAD notamment pour le tri de vis. Et puis l'ADAPEI aussi. On prend des stagiaires pour nous aider sur certains aspects d'activité, comme parfois la manutention ou le nettoyage. Et c'est enrichissant pour nous et ça nous permet aussi d'avancer. Là aujourd'hui, c'est Karine qui est avec nous en ce moment et de partager les parcours de vie de toutes ces personnes, c'est aussi ce qui fait grandir Revisite.

  • Speaker #1

    Je reprécise pour les auditeurs ESS, économie sociale et solidaire, et à vous. Mais voilà, il n'y a pas de souci. On essaie d'éviter les acronymes le plus possible. Comment les entreprises et les individus peuvent s'engager dans Rupture ? Comment ça fonctionne ?

  • Speaker #2

    Alors en fait, une des particularités aussi de Rupture, c'est que ce n'est pas uniquement dédié aux entreprises. C'est une association qui est ouverte à tout le monde. Là, par exemple, au conseil d'administration, on va accueillir un étudiant. Donc il y a des particuliers, c'est majoritairement des entreprises, mais il y a aussi des écoles, des étudiants, des particuliers, des retraités. En fait, c'est des gens qui veulent participer à ces transitions, participer de manière active ou alors de manière juste pour venir s'inspirer et échanger. Et qui apportent, on a des retraités par exemple qui sont très investis dans des chantiers. parce qu'ils apportent à la fois leur expérience passée, et les étudiants sont aussi très investis sur cet axe, la transmission générationnelle et sur le jeu qui a été mis en place. Et puis il y a des particuliers qui viennent aussi pour s'inspirer, quand on organise les journées bleues notamment, c'est vraiment des journées où on accueille tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est un peu comme du mentorat finalement, qui peut y avoir aussi avec ces retraités qui viennent donner leur expertise.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est vraiment un travail de coopération avec tous. Et c'est vrai que quand on est une association avec cette mission-là, on se doit de pouvoir accueillir tout le monde. Donc tout le monde peut adhérer à l'association et devenir membre.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez des objectifs précis pour les prochaines années au niveau de Rupture ?

  • Speaker #2

    Les objectifs, c'est de pouvoir... Un des axes qu'on s'est donné pour les prochaines années, c'est de continuer déjà à grandir, à se développer pour l'association sur le territoire et peut-être ailleurs aussi. Et c'est aussi par rapport à ce parcours de labelliser. de vraiment les mettre encore plus en avant, à la fois les labelliser, et pour les futurs labelliser, de pouvoir avoir un accompagnement qui se fait aussi de manière peut-être un peu plus récurrente. Donc, c'est des choses sur lesquelles on est en train de travailler actuellement et de pouvoir aussi se développer, notamment dans les écoles, avec ce transmission générationnelle. Il y a beaucoup de choses qui sont en train d'être mises en place.

  • Speaker #1

    Ok, comme tout à l'heure, on va faire un petit jeu. Alors, pour ce deuxième jeu, nous allons faire vos portraits chinois. Est-ce que vous avez déjà fait ce genre de jeu ? Petite question simple, auquel il va falloir répondre. Donc, vous allez pouvoir répondre à tour de rôle, toutes les deux. Est-ce que vous êtes prêtes ? Oui. Allez. Quel est votre plat cuisiné préféré ?

  • Speaker #2

    Le hachis parmentier. Oui.

  • Speaker #0

    Salade verte.

  • Speaker #1

    Votre série préférée ? Si vous regardez des séries.

  • Speaker #0

    Friends.

  • Speaker #2

    Pareil.

  • Speaker #1

    Votre couleur préférée ?

  • Speaker #0

    Le bleu marine. C'est peut-être pas trop d'actualité en plus.

  • Speaker #2

    Oui, tu prends un risque.

  • Speaker #1

    C'est quoi la couleur de votre entreprise ? C'est noir.

  • Speaker #2

    J'aime pas trop le noir, mais c'est noir et orange.

  • Speaker #1

    Orange alors ?

  • Speaker #2

    Le vert. J'aime bien le bleu aussi, mais j'ose pas le dire. J'aime bien le bleu marine aussi.

  • Speaker #1

    Votre sport préféré ?

  • Speaker #0

    La gymnastique.

  • Speaker #2

    Le tennis.

  • Speaker #1

    Vous avez regardé Roland Garros ?

  • Speaker #2

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Votre ville préférée ? Foura intéressant Paris vous avez rencontré le père Foura ? pas encore est-ce que vous jouez aux jeux vidéo ? on parlait du jeu tout à l'heure pas du tout ? non pas du tout et quel est votre dernier lieu de vacances ? c'est important aussi quand on entreprend de se poser et d'avoir un peu de vacances

  • Speaker #2

    Bah, Foura.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Amsterdam.

  • Speaker #1

    Ah, sympa. Pour y faire du vélo.

  • Speaker #0

    Ouais, carrément.

  • Speaker #1

    Et pourquoi vous levez-vous le matin ?

  • Speaker #0

    Parce que du coup, j'ai réussi à trouver une activité qui a du sens. Et du coup, ça me fait kiffer. Et j'avoue, je suis trop contente de me lever tous les matins. Et pour ma famille et pour mon activité.

  • Speaker #1

    Merci Laure. Et vous,

  • Speaker #2

    Déphine ? Moi aussi, je me lève le matin pour m'amuser. On est dans une période un peu chaotique. Et donc, si on n'aime pas ce qu'on fait, si on n'y trouve pas un peu de plaisir, c'est effectivement compliqué de se lever.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour vos réponses.

  • Speaker #2

    Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.

  • Speaker #1

    Alors vous avez des entreprises qui sont très engagées, vous faites partie d'une association très engagée d'Elphine et Laure, mais vous, personnellement, qu'est-ce que vous mettez au quotidien en place pour être éco-responsable, justement, pour participer à, si je puis dire, à cet effort collectif environnemental ?

  • Speaker #0

    Moi, je crois que je suis tellement baignée dedans que je suis... Alors, je ne me suis pas achetée de fringues depuis je ne sais pas combien de temps. D'ailleurs, ça se voit, je crois. Non, je rigole. Non, j'essaye de privilégier la seconde main. J'essaye de privilégier le marché quand je peux y aller. J'essaye de privilégier les circuits courts. J'ai mon énergie chez Enercop. J'ai des panneaux sonores sur mon toit. J'ai des bacs de récupération d'eau pour arroser mes fleurs, je vais à vélo au boulot quand je peux ou en bus. J'essaye de dire à mes enfants que consommer pour consommer, ce n'est peut-être pas très intéressant, mais il y a peut-être d'autres choses dans la vie. J'essaye de faire pas mal de choses.

  • Speaker #2

    Et moi, pareil, je fais beaucoup de seconde main, je ne voyage plus, je privilégie les modes de transport plutôt doux quand c'est possible. Pareil pour les énarcopes. Quoi d'autre ? Je ne mange de la viande qu'une fois par semaine.

  • Speaker #1

    Vous faites vraiment beaucoup de choses. On sent que vous êtes...

  • Speaker #2

    Oui, on est engagé, mais on est dans un engagement aussi. que tout à l'heure leur parlait de contraintes et c'est très important justement de ne pas être dans une contrainte dans une volonté de s'engager et pas dans cette contrainte d'engagement avec plaisir dont tu parlais tout à l'heure exactement tout à fait avec plaisir est-ce

  • Speaker #1

    que chez Rupture vous collaborez avec d'autres associations ou d'autres institutions au niveau territorial ou national même ?

  • Speaker #2

    ah oui Au niveau national, l'association Impact est membre de Rupture. Et localement, on est en lien avec toutes les associations qui existent sur le territoire. Et on a de la chance d'être sur un territoire où il y en a beaucoup, qui font beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    En tout cas, dans le 49, c'est pas mal en lien avec l'ADEC, l'Association pour le Développement de l'Économie Circulaire et Collaborative. Et puis aussi avec l'EDR, les dirigeants responsables en Joumaine.

  • Speaker #2

    De l'Ouest, c'est l'EDR.

  • Speaker #1

    Et vous n'avez pas du tout parlé des collectivités locales. C'est-à-dire que vous ne parlez pas avec elles ?

  • Speaker #2

    C'est une idée. Rupture existe aussi grâce à... grâce à la région notamment. Donc, il faut les associer avec les collectivités locales. C'est très important. Et c'est très important, justement, on ne peut pas faire de transition sans l'application des politiques et des institutions. Et c'est très important pour nous de travailler avec elles.

  • Speaker #1

    Alors, il y a aussi trois, quatre dimensions. Si j'enlève la partie labellisation, on a le côté créatif, créativité environnementale et inclusif. Est-ce que dans... les projets que vous choisissez, on est obligé, justement, de tous les avoir. Ou tout à l'heure, vous parliez un peu de on y va crescendo. Est-ce que juste, par exemple, si on a un auditeur ou une auditrice qui souhaite vous rejoindre et qui finalement se dit moi, je n'ai pas toutes ces choses-là, est-ce que je peux quand même venir présenter un projet ? Ce genre de choses.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. Justement, nous, on n'est pas là pour dire qu'il faut respecter ces neuf fondements, parce qu'on sait très bien que c'est compliqué. Mais d'avoir conscience qu'il y a ces neuf fondements qui existent et de se dire que ça peut être une trajectoire pour demain, pour certaines activités. Mais bien sûr que c'est ouvert à tous.

  • Speaker #0

    Et les chantiers dont tu parlais aussi tout à l'heure qui sont sur des thématiques propres type mobilité, type déchet etc c'est aussi des portes d'entrée qui permettent aussi aux entreprises ou aux entrepreneurs de venir au sein de l'assaut pour bosser sur des chantiers et via le prisme de leur activité bosser sur la mobilité ou bosser sur les déchets et c'est hyper pertinent parce que du coup c'est du partage d'expérience et de l'intelligence collective donc c'est plutôt...

  • Speaker #2

    plutôt bien. Et sur le chantier notamment de la triple comptabilité, la triple comptabilité c'est vraiment un dispositif qui est assez complexe pour les entreprises et ça fait longtemps que ce chantier existe et il y a des vrais cas pratiques aujourd'hui qui existent grâce à Rupture et c'est une vraie force pour l'association.

  • Speaker #1

    Et on parlait d'opportunités aussi, c'est un peu ce changement comme ça de modèle qui permet d'avoir une économie plus durable et plus inclusive qu'elle ne t'y peut pas. D'opportunités, on pourrait voir qui est immédiate, si je puis dire, ou quelles conséquences immédiates on a quand on arrive à suivre ces neuf fondements.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si ça se pose comme ça. En fait, nous, c'est plutôt le côté changement d'état d'esprit, de voir la contrainte comme une opportunité. Donc, la contrainte du déchet, nous, on la voit comme une opportunité pour faire différemment. Et du coup, là, on est sur le mobilier d'entreprise pour rallonger la durée de vie du mobilier. Et en fait, tout ce qu'on fait, on le fait un peu différemment. Et aujourd'hui, en résultat concret, je dirais aller sur l'année 2023, c'est 35 tonnes de mobilier qu'on a collecté juste sur l'agglo en Juvine et un petit peu à Nantes. C'est à peu près 34,2 tonnes de CO2 évitées. Eh bien ça, je trouve que c'est des super... Ce n'est pas des opportunités, c'est comment est-ce qu'on transforme le sujet et comment est-ce que d'un sujet qui peut être négatif, on le transforme en positif. Et la façon dont on aborde nos sujets, on le fait du coup beaucoup en collaboratif, en coopération. On a beaucoup co-construit notre activité avec nos parties prenantes et notamment nos clients parce que comme il n'existe rien, ce ne sont que des opportunités de créer et de faire différemment. Et ça, c'est vraiment très excitant au quotidien, j'avoue. Aujourd'hui, l'activité qu'on propose et l'offre qu'on a, elle est incroyable, mais grâce à la co-construction qu'on a mis en place et aussi avec nos partenaires, nos collaborateurs, etc.

  • Speaker #1

    Ouais, super En termes d'actualité justement vous parliez pour l'association Rupture des Journées Bleues, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, le 25 juin au potage extraordinaire de la Roche-sur-Yon C'est ouvert à tous Pour Revisite et The New One

  • Speaker #0

    En termes d'actu, nous très très chaud on a un gros lancement de collection, notre toute première collection de mobilier standard donc dur et emploi ce vendredi le 14 juin à l'entrepôt de Revisite à Trélazé Ok,

  • Speaker #1

    super Et pour The New One ?

  • Speaker #2

    Et nous, chez The New One, on actualité, pas forcément d'actualité, on déménage nos bureaux, mais c'est déjà une bonne actualité.

  • Speaker #1

    Ah bah oui, c'est important, mine de rien. Avec des bureaux de chez Revisite ?

  • Speaker #2

    Non, parce qu'on déménage au sein d'une agence qui existe depuis longtemps, qui s'appelle Vipar, et on intègre leur bureau. Parce que, voilà, on y est en route. rapprocher d'eux, développer encore plus. Ils ont déjà des bureaux.

  • Speaker #1

    c'est pas grave du coup j'ai des bureaux à donner super, alors justement l'émission Les Voix de l'écho touche déjà à sa fin merci beaucoup Delphine Barbeau et Laure Rondeau-Desroches d'être venue nous parler de l'association Rucure et de vos entreprises respectives merci Alexis Desjeux pour votre chronique, on se retrouve le mercredi 26 juin de 12h à 13h sur le 101.5 FM ou via le web sur le site Radio-g.fr, il s'agira de la dernière émission de la saison. Nous avions déjà abordé le sujet au mois de janvier, mais nous reparlerons de bébés et de parentalité pour cette dernière. Prenez soin de vous et merci d'avoir choisi d'écouter à Radio-G.

  • Speaker #3

    Sous-titrage Soci

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