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Le Monde selon l'Ifri

La géoéconomie à l'épreuve des rivalités de puissance

La géoéconomie à l'épreuve des rivalités de puissance

30min |12/02/2024
Play
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Description

Pour ce 2e épisode du podcast « Le Monde selon l'Ifri », nous avons le plaisir de recevoir Sébastien Jean, professeur d'économie au CNAM et directeur associé de l'initiative géoéconomie et géofinance de l'Ifri. Il a publié en novembre 2023, avec Thomas Gomart, une étude de l’Ifri intitulée « Découplage impossible, coopération improbable. Les interdépendances économiques à l’épreuve des rivalités de puissance ».


Restrictions aux exportations, sanctions économiques et financières, politisation des choix monétaires et financiers, surveillance des investissements directs entrants voire sortants, droits de douane exceptionnels, interventions étatiques dans les secteurs jugés stratégiques : l’étau politique se resserre autour des relations économiques et financières internationales.


Cette rupture est issue des transformations économiques aussi bien que des ambitions politiques et idéologiques. Les interdépendances économiques et financières restent très étroites, mais elles sont de plus en plus contraintes par les rivalités de puissance.


La « géoéconomie » demeure, dans la mesure où la logique économique juxtapose toujours des échanges mutuellement bénéfiques avec des intérêts étatiques souvent conflictuels. Mais elle se complexifie vers une logique que l’on peut qualifier de « géofinance » : la politisation simultanée des flux financiers et d’information montre que les objectifs, les outils et les points d’appui de ces interactions sont profondément transformés.


L’arsenalisation (weaponisation) croissante des interdépendances en est l’illustration : la rivalité politique la motive, le défi du changement climatique en redéfinit les enjeux, l intensité des interdépendances en augmente les enjeux potentiels, la complexité croissante crée des configurations propices, la dématérialisation du capital productif alimente des stratégies étatiques non coopératives et rend les interdépendances souvent inextricables.

Ce bouleversement confère une dimension sécuritaire nouvelle aux politiques économiques internationales.


La sécurité économique devient omniprésente dans les relations internationales, mais les approches et les conséquences de cette préoccupation commune diffèrent largement.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Pour ce 2e épisode du podcast « Le Monde selon l'Ifri », nous avons le plaisir de recevoir Sébastien Jean, professeur d'économie au CNAM et directeur associé de l'initiative géoéconomie et géofinance de l'Ifri. Il a publié en novembre 2023, avec Thomas Gomart, une étude de l’Ifri intitulée « Découplage impossible, coopération improbable. Les interdépendances économiques à l’épreuve des rivalités de puissance ».


Restrictions aux exportations, sanctions économiques et financières, politisation des choix monétaires et financiers, surveillance des investissements directs entrants voire sortants, droits de douane exceptionnels, interventions étatiques dans les secteurs jugés stratégiques : l’étau politique se resserre autour des relations économiques et financières internationales.


Cette rupture est issue des transformations économiques aussi bien que des ambitions politiques et idéologiques. Les interdépendances économiques et financières restent très étroites, mais elles sont de plus en plus contraintes par les rivalités de puissance.


La « géoéconomie » demeure, dans la mesure où la logique économique juxtapose toujours des échanges mutuellement bénéfiques avec des intérêts étatiques souvent conflictuels. Mais elle se complexifie vers une logique que l’on peut qualifier de « géofinance » : la politisation simultanée des flux financiers et d’information montre que les objectifs, les outils et les points d’appui de ces interactions sont profondément transformés.


L’arsenalisation (weaponisation) croissante des interdépendances en est l’illustration : la rivalité politique la motive, le défi du changement climatique en redéfinit les enjeux, l intensité des interdépendances en augmente les enjeux potentiels, la complexité croissante crée des configurations propices, la dématérialisation du capital productif alimente des stratégies étatiques non coopératives et rend les interdépendances souvent inextricables.

Ce bouleversement confère une dimension sécuritaire nouvelle aux politiques économiques internationales.


La sécurité économique devient omniprésente dans les relations internationales, mais les approches et les conséquences de cette préoccupation commune diffèrent largement.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Restrictions aux exportations, sanctions économiques et financières, politisation des choix monétaires et financiers, surveillance des investissements directs entrants voire sortants, droits de douane exceptionnels, interventions étatiques dans les secteurs jugés stratégiques : l’étau politique se resserre autour des relations économiques et financières internationales.


Cette rupture est issue des transformations économiques aussi bien que des ambitions politiques et idéologiques. Les interdépendances économiques et financières restent très étroites, mais elles sont de plus en plus contraintes par les rivalités de puissance.


La « géoéconomie » demeure, dans la mesure où la logique économique juxtapose toujours des échanges mutuellement bénéfiques avec des intérêts étatiques souvent conflictuels. Mais elle se complexifie vers une logique que l’on peut qualifier de « géofinance » : la politisation simultanée des flux financiers et d’information montre que les objectifs, les outils et les points d’appui de ces interactions sont profondément transformés.


L’arsenalisation (weaponisation) croissante des interdépendances en est l’illustration : la rivalité politique la motive, le défi du changement climatique en redéfinit les enjeux, l intensité des interdépendances en augmente les enjeux potentiels, la complexité croissante crée des configurations propices, la dématérialisation du capital productif alimente des stratégies étatiques non coopératives et rend les interdépendances souvent inextricables.

Ce bouleversement confère une dimension sécuritaire nouvelle aux politiques économiques internationales.


La sécurité économique devient omniprésente dans les relations internationales, mais les approches et les conséquences de cette préoccupation commune diffèrent largement.


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Restrictions aux exportations, sanctions économiques et financières, politisation des choix monétaires et financiers, surveillance des investissements directs entrants voire sortants, droits de douane exceptionnels, interventions étatiques dans les secteurs jugés stratégiques : l’étau politique se resserre autour des relations économiques et financières internationales.


Cette rupture est issue des transformations économiques aussi bien que des ambitions politiques et idéologiques. Les interdépendances économiques et financières restent très étroites, mais elles sont de plus en plus contraintes par les rivalités de puissance.


La « géoéconomie » demeure, dans la mesure où la logique économique juxtapose toujours des échanges mutuellement bénéfiques avec des intérêts étatiques souvent conflictuels. Mais elle se complexifie vers une logique que l’on peut qualifier de « géofinance » : la politisation simultanée des flux financiers et d’information montre que les objectifs, les outils et les points d’appui de ces interactions sont profondément transformés.


L’arsenalisation (weaponisation) croissante des interdépendances en est l’illustration : la rivalité politique la motive, le défi du changement climatique en redéfinit les enjeux, l intensité des interdépendances en augmente les enjeux potentiels, la complexité croissante crée des configurations propices, la dématérialisation du capital productif alimente des stratégies étatiques non coopératives et rend les interdépendances souvent inextricables.

Ce bouleversement confère une dimension sécuritaire nouvelle aux politiques économiques internationales.


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