undefined cover
undefined cover
Nick Carter - Who I Am Tour à Paris (Review) : Un Backstreet Boy au Trianon ! cover
Nick Carter - Who I Am Tour à Paris (Review) : Un Backstreet Boy au Trianon ! cover
Le Mur du Son : le Podcast 100% Musique

Nick Carter - Who I Am Tour à Paris (Review) : Un Backstreet Boy au Trianon !

Nick Carter - Who I Am Tour à Paris (Review) : Un Backstreet Boy au Trianon !

10min |28/06/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Nick Carter - Who I Am Tour à Paris (Review) : Un Backstreet Boy au Trianon ! cover
Nick Carter - Who I Am Tour à Paris (Review) : Un Backstreet Boy au Trianon ! cover
Le Mur du Son : le Podcast 100% Musique

Nick Carter - Who I Am Tour à Paris (Review) : Un Backstreet Boy au Trianon !

Nick Carter - Who I Am Tour à Paris (Review) : Un Backstreet Boy au Trianon !

10min |28/06/2024
Play

Description

Pour ce nouvel épisode du Mur du Son : le Podcast 100% Musique, je vais vous parler du concert de Nick Carter, leader des Backstreet Boys, à Paris au Trianon, le 24 juin 2024.

Les fans s'étaient donnés rendez-vous pour venir écouter les chansons solos de l'artiste, ses titres préférés et bien évidemment les plus grands tubes du plus grand boys-band de l'histoire.

Un concert aux ambiances rock qui permet à l'artiste de se montrer tel qu'il est, sans pas de danse et sans ses 4 amis.


Quels ont été les grands moments de ce show ? Quelles ont été mes déceptions ?


Je vous raconte ce concert dans ce nouvel épisode.


Épisode écrit et réalisé par MICKAEL MAILLARD.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Pour ce nouvel épisode du Mur du son, le podcast 100% Musique, je vais vous parler de Nick Carter, le leader des Backstreet Boys qui était en concert à Paris le 24 juin dernier. Les fans s'étaient donné rendez-vous au Trianon, petite salle parisienne, mais très joli théâtre. Tout d'abord, et avant de vous parler du concert auquel j'ai assisté, je voudrais pousser un petit coup de gueule. Dans la file d'attente, plusieurs personnes ont été interrogées par des passants qui voulaient savoir pour qui toute cette foule attendait dehors sous un si beau soleil. Et bien, autour de moi, personne n'assumait sa présence. J'ai entendu C'est un chanteur d'un boys band. C'est un chanteur que j'aimais quand j'étais petit, mais je ne savais même pas qu'il chantait tout seul. C'est un chanteur d'un groupe des années 88. Bref, dans le genre je suis là mais j'assume pas on ne pouvait pas mieux faire. En fait, vous êtes venu voir un chanteur qui a vendu plus de 130 millions d'albums avec son groupe, a interprété l'une des plus grandes chansons pop de l'histoire de la musique, qui a été écoutée plus d'un milliard de fois sur Spotify, qui a rempli les plus grandes scènes du monde, et qui vient faire plaisir à ses fans du monde entier en venant chanter dans des petites salles beaucoup plus intimes qu'un Bercy. Voilà. Voir un chanteur qui a ce palmarès dans une petite salle est un cadeau. Et c'est ce qu'a fait Nick Carter en se produisant au Trianon à Paris. Vous avez eu cette chance, profitez-en et assumez-le bordel ! Voilà, je voulais le dire. Alors, on ne va pas se le cacher. Le Trianon, malgré sa petite taille, n'affichait pas complet. Les deux étages du haut étaient fermés. Tout le monde trouvant une place assise dans l'orchestre. Nous devions être entre 600 et 800, je pense. Sans aucune promo, ce n'était pas facile. Surtout que les places n'étaient pas à donner. Tarif unique de 50 euros. Quand je suis allé voir les Backstreet Boys à Bercy, pour un show de 2h30 avec une jolie scène et des beaux jeux de lumière, j'ai dû à peine mettre plus cher. le public tait tr s majoritairement fminin et proposait plusieurs générations de fans j'ai vu des enfants d'une dizaine d'annes et un couple affichant la soixantaine mais la moyenne tournait autour des quarante ans ma génération celle qui a grandi avec les Le thème de cette tournée, baptisé le Who I Am Tour, est comme son nom l'indique, de présenter au public qui est vraiment Nick Carter. C'est-à-dire un homme de 44 ans qui affiche 31 ans de carrière. Oui, oui, 31 ans. Il avait à peine 13 ans lorsqu'il a débuté. 31 ans de carrière durant laquelle il aura tout vécu. Les succès, les échecs, l'addiction, les attaques, les décès de ses proches, les rumeurs et la joie de devenir un homme marié et papa. Nick a grandi devant les yeux du public et on sait que c'est toujours compliqué, surtout avec l'immense succès qu'il a connu dans les années 90. N'oublions jamais que l'album Millenium restera comme l'une des trois plus grosses ventes de cette décennie. C'est juste impressionnant. En avril dernier, il était encore sur scène avec son groupe qui continue d'enchaîner les tournées dans les plus grandes salles du monde. Bref, pour cette tournée, Nick nous promettait d'interpréter les plus grands tubes des Backstreet Boys, ses plus belles chansons en solo, puisqu'il a déjà sorti trois albums et qu'un quatrième devrait bientôt paraître, et également les chansons qu'il aime qui lui ont permis de construire l'artiste qu'il est devenu. Il est 20h, le spectacle peut commencer. Tout le monde est debout sur les premières notes de Larger Than Life, l'une des meilleures chansons du groupe. Pour accompagner Nick sont présents un batteur et un multi-instrumentiste qui joue de la guitare et des claviers tout en assurant les choeurs. Et là, je me rends compte de ma première déception. Il n'y a pas un groupe complet autour du chanteur. Une bande aide le groupe et joue les autres instruments dont la guitare électrique sur ce titre. Ne pas avoir un vrai groupe de musiciens pour l'accompagner est assez décevant, à la fois vu le prix des places, mais surtout pour la qualité du show très rock. Une fois ma déception passée, j'ai pu apprécier le show porté par un Nick Carter qui prouve de nouveau ses qualités d'entertainer et évidemment de chanteur. Que ce soit devant 600 fans ou à Bercy devant plus de 20 000, l'énergie est la même. J'ai quand même passé un excellent moment sur ce premier titre que j'aime beaucoup. Très vite, Nick a enchaîné avec une des premières reprises qui lui tient à cœur, Don't You Forget About Me, The Simple Minds, BO du film The Breakfast Club, film qui a marqué les ados américains des années 80. Un excellent titre et très bien interprété. Comme je le disais précédemment, les titres étaient très rock. Sur ses albums solos, Nick navigue entre la pop, le rock et l'électro. Son premier album, Here and Now, publié en 2002, était dans cette veine pop-rock du début des années 2000. Plusieurs des titres de cet opus ont pris vie sur scène, comme Help Me, I got you, blow your mind, et bien évidemment, do I have to cry for you. Cette chanson est ma chanson préférée de Nick Carter. Elle fait même partie de mon top 50 des chansons les plus écoutées sur Spotify. Il y a du Brian Adams dans cette chanson. J'aime son final épique, que je n'ai pas retrouvé sur scène. Il l'a interprété dans une version plus acoustique et j'ai même eu l'impression qu'il l'a coupé. Ça reste un regret à mes yeux car j'adore vraiment ce titre que je vous invite à écouter si vous ne le connaissez pas. C'est une très très jolie chanson. Nick a balayé ses autres albums solos, qui, on va pas se le cacher, n'ont pas été de grands succès commerciaux, mais qui font toujours plaisir à son public. Parmi les titres interprétés et les plus rock, 19 in 99, Get Over Me, qu'il chante normalement avec Avril Lavigne, ou encore Taking Off. Depuis quelques mois, Nick Carter a publié plusieurs titres qui devraient se retrouver dans un prochain album. Deux d'entre eux ont été interprétés sur scène. Le premier s'appelle Superman, où Nick nous dit qu'il n'est pas un super-héros. Une très jolie chanson qui montre ses failles. Son dernier titre, Made for Us, a également été interprété à Paris. Un excellent single qui mériterait plus de diffusion et plus d'écho. Malheureusement pour les médias et le grand public, il est et restera Nick Carter des Backstreet Boys. Seule une base de fans le suit dans ses projets solos. Évidemment, il ne pouvait pas passer à côté des plus grands tubes de son groupe, et les fans en ont eu pour leur argent en entendant des titres cultes comme As Long As You Love Me, Quit Playing Games With My Heart, Incomplete, qui entre parenthèses est ma préférée du groupe et même fait partie de mon top 10 des chansons, I Need You Tonight, qui est son titre solo sur l'album Millenium, et évidemment, il ne pouvait pas partir sans interpréter deux titres méga méga méga cultes. Everybody, et bien sûr, I Wanted That Away. On ne peut pas faire plus culte dans la pop culture. Une belle façon de clôturer ce concert. Pour ma part, j'ai également eu un frisson quand il a interprété le titre Wanted Dead or Alive de Bon Jovi. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis vraiment fan du groupe originaire du New Jersey et de voir Nick chanter ce titre, c'est un vrai bonheur pour moi. Même si j'aurais aimé voir un vrai guitariste faire le solo plutôt qu'une bande audio. Je ne vais pas revenir dessus, mais c'est vrai que c'est LE regret de ce show. Nick a grandi avec ce groupe et de le voir interpréter ce titre n'est pas innocent. Il aurait pu bien sûr choisir Living on a Prayer mais de le voir choisir ce titre alors qu'il doit répondre aux accusations auxquelles il doit faire face depuis plusieurs mois, c'est un vrai message envoyé. Et tout comme Bon Jovi, il a parcouru des kilomètres et a fait bouger des millions de personnes. Voilà, comme je disais plus haut, ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir de si près un artiste qui a autant vendu et autant parcouru le monde. C'est même un privilège de voir un artiste d'aussi près qui a autant marqué la pop-musique. Depuis plus de 30 ans, Nick Carter divertit le public et se montre tel qu'il est, avec ses qualités et ses défauts. Je trouve qu'il n'a jamais menti. Même durant les années où ça allait moins bien pour lui, il ne s'en cachait pas. Il aurait mérité une carrière solo de plus grande ampleur, car il avait tout pour réussir. Son talent, sa voix, son charisme. Qu'est-ce qui lui a manqué ? Peut-être un plus gros succès avec son premier album solo, qui lui aurait ensuite ouvert les mêmes portes que Justin Timberlake. Mais s'il avait réussi, est-ce que les Backstreet Boys seraient encore là en 2024 ? Une vraie question, un vrai dilemme. Ça doit lui faire bizarre de jouer devant 600 personnes quand il y a deux ans, nous étions 20 000. Mais à voir son sourire et ses yeux brillés, on se dit qu'il prend tout autant de plaisir, même sans ses quatre frères à côté de lui. Merci de m'avoir écouté. N'hésitez pas à partager cet épisode et n'oubliez pas de vous abonner au podcast sur Insta et sur les plateformes. Je vous dis à bientôt pour un nouvel épisode du Mur du son, le podcast 100% Musique. Ciao, ciao !

Description

Pour ce nouvel épisode du Mur du Son : le Podcast 100% Musique, je vais vous parler du concert de Nick Carter, leader des Backstreet Boys, à Paris au Trianon, le 24 juin 2024.

Les fans s'étaient donnés rendez-vous pour venir écouter les chansons solos de l'artiste, ses titres préférés et bien évidemment les plus grands tubes du plus grand boys-band de l'histoire.

Un concert aux ambiances rock qui permet à l'artiste de se montrer tel qu'il est, sans pas de danse et sans ses 4 amis.


Quels ont été les grands moments de ce show ? Quelles ont été mes déceptions ?


Je vous raconte ce concert dans ce nouvel épisode.


Épisode écrit et réalisé par MICKAEL MAILLARD.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Pour ce nouvel épisode du Mur du son, le podcast 100% Musique, je vais vous parler de Nick Carter, le leader des Backstreet Boys qui était en concert à Paris le 24 juin dernier. Les fans s'étaient donné rendez-vous au Trianon, petite salle parisienne, mais très joli théâtre. Tout d'abord, et avant de vous parler du concert auquel j'ai assisté, je voudrais pousser un petit coup de gueule. Dans la file d'attente, plusieurs personnes ont été interrogées par des passants qui voulaient savoir pour qui toute cette foule attendait dehors sous un si beau soleil. Et bien, autour de moi, personne n'assumait sa présence. J'ai entendu C'est un chanteur d'un boys band. C'est un chanteur que j'aimais quand j'étais petit, mais je ne savais même pas qu'il chantait tout seul. C'est un chanteur d'un groupe des années 88. Bref, dans le genre je suis là mais j'assume pas on ne pouvait pas mieux faire. En fait, vous êtes venu voir un chanteur qui a vendu plus de 130 millions d'albums avec son groupe, a interprété l'une des plus grandes chansons pop de l'histoire de la musique, qui a été écoutée plus d'un milliard de fois sur Spotify, qui a rempli les plus grandes scènes du monde, et qui vient faire plaisir à ses fans du monde entier en venant chanter dans des petites salles beaucoup plus intimes qu'un Bercy. Voilà. Voir un chanteur qui a ce palmarès dans une petite salle est un cadeau. Et c'est ce qu'a fait Nick Carter en se produisant au Trianon à Paris. Vous avez eu cette chance, profitez-en et assumez-le bordel ! Voilà, je voulais le dire. Alors, on ne va pas se le cacher. Le Trianon, malgré sa petite taille, n'affichait pas complet. Les deux étages du haut étaient fermés. Tout le monde trouvant une place assise dans l'orchestre. Nous devions être entre 600 et 800, je pense. Sans aucune promo, ce n'était pas facile. Surtout que les places n'étaient pas à donner. Tarif unique de 50 euros. Quand je suis allé voir les Backstreet Boys à Bercy, pour un show de 2h30 avec une jolie scène et des beaux jeux de lumière, j'ai dû à peine mettre plus cher. le public tait tr s majoritairement fminin et proposait plusieurs générations de fans j'ai vu des enfants d'une dizaine d'annes et un couple affichant la soixantaine mais la moyenne tournait autour des quarante ans ma génération celle qui a grandi avec les Le thème de cette tournée, baptisé le Who I Am Tour, est comme son nom l'indique, de présenter au public qui est vraiment Nick Carter. C'est-à-dire un homme de 44 ans qui affiche 31 ans de carrière. Oui, oui, 31 ans. Il avait à peine 13 ans lorsqu'il a débuté. 31 ans de carrière durant laquelle il aura tout vécu. Les succès, les échecs, l'addiction, les attaques, les décès de ses proches, les rumeurs et la joie de devenir un homme marié et papa. Nick a grandi devant les yeux du public et on sait que c'est toujours compliqué, surtout avec l'immense succès qu'il a connu dans les années 90. N'oublions jamais que l'album Millenium restera comme l'une des trois plus grosses ventes de cette décennie. C'est juste impressionnant. En avril dernier, il était encore sur scène avec son groupe qui continue d'enchaîner les tournées dans les plus grandes salles du monde. Bref, pour cette tournée, Nick nous promettait d'interpréter les plus grands tubes des Backstreet Boys, ses plus belles chansons en solo, puisqu'il a déjà sorti trois albums et qu'un quatrième devrait bientôt paraître, et également les chansons qu'il aime qui lui ont permis de construire l'artiste qu'il est devenu. Il est 20h, le spectacle peut commencer. Tout le monde est debout sur les premières notes de Larger Than Life, l'une des meilleures chansons du groupe. Pour accompagner Nick sont présents un batteur et un multi-instrumentiste qui joue de la guitare et des claviers tout en assurant les choeurs. Et là, je me rends compte de ma première déception. Il n'y a pas un groupe complet autour du chanteur. Une bande aide le groupe et joue les autres instruments dont la guitare électrique sur ce titre. Ne pas avoir un vrai groupe de musiciens pour l'accompagner est assez décevant, à la fois vu le prix des places, mais surtout pour la qualité du show très rock. Une fois ma déception passée, j'ai pu apprécier le show porté par un Nick Carter qui prouve de nouveau ses qualités d'entertainer et évidemment de chanteur. Que ce soit devant 600 fans ou à Bercy devant plus de 20 000, l'énergie est la même. J'ai quand même passé un excellent moment sur ce premier titre que j'aime beaucoup. Très vite, Nick a enchaîné avec une des premières reprises qui lui tient à cœur, Don't You Forget About Me, The Simple Minds, BO du film The Breakfast Club, film qui a marqué les ados américains des années 80. Un excellent titre et très bien interprété. Comme je le disais précédemment, les titres étaient très rock. Sur ses albums solos, Nick navigue entre la pop, le rock et l'électro. Son premier album, Here and Now, publié en 2002, était dans cette veine pop-rock du début des années 2000. Plusieurs des titres de cet opus ont pris vie sur scène, comme Help Me, I got you, blow your mind, et bien évidemment, do I have to cry for you. Cette chanson est ma chanson préférée de Nick Carter. Elle fait même partie de mon top 50 des chansons les plus écoutées sur Spotify. Il y a du Brian Adams dans cette chanson. J'aime son final épique, que je n'ai pas retrouvé sur scène. Il l'a interprété dans une version plus acoustique et j'ai même eu l'impression qu'il l'a coupé. Ça reste un regret à mes yeux car j'adore vraiment ce titre que je vous invite à écouter si vous ne le connaissez pas. C'est une très très jolie chanson. Nick a balayé ses autres albums solos, qui, on va pas se le cacher, n'ont pas été de grands succès commerciaux, mais qui font toujours plaisir à son public. Parmi les titres interprétés et les plus rock, 19 in 99, Get Over Me, qu'il chante normalement avec Avril Lavigne, ou encore Taking Off. Depuis quelques mois, Nick Carter a publié plusieurs titres qui devraient se retrouver dans un prochain album. Deux d'entre eux ont été interprétés sur scène. Le premier s'appelle Superman, où Nick nous dit qu'il n'est pas un super-héros. Une très jolie chanson qui montre ses failles. Son dernier titre, Made for Us, a également été interprété à Paris. Un excellent single qui mériterait plus de diffusion et plus d'écho. Malheureusement pour les médias et le grand public, il est et restera Nick Carter des Backstreet Boys. Seule une base de fans le suit dans ses projets solos. Évidemment, il ne pouvait pas passer à côté des plus grands tubes de son groupe, et les fans en ont eu pour leur argent en entendant des titres cultes comme As Long As You Love Me, Quit Playing Games With My Heart, Incomplete, qui entre parenthèses est ma préférée du groupe et même fait partie de mon top 10 des chansons, I Need You Tonight, qui est son titre solo sur l'album Millenium, et évidemment, il ne pouvait pas partir sans interpréter deux titres méga méga méga cultes. Everybody, et bien sûr, I Wanted That Away. On ne peut pas faire plus culte dans la pop culture. Une belle façon de clôturer ce concert. Pour ma part, j'ai également eu un frisson quand il a interprété le titre Wanted Dead or Alive de Bon Jovi. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis vraiment fan du groupe originaire du New Jersey et de voir Nick chanter ce titre, c'est un vrai bonheur pour moi. Même si j'aurais aimé voir un vrai guitariste faire le solo plutôt qu'une bande audio. Je ne vais pas revenir dessus, mais c'est vrai que c'est LE regret de ce show. Nick a grandi avec ce groupe et de le voir interpréter ce titre n'est pas innocent. Il aurait pu bien sûr choisir Living on a Prayer mais de le voir choisir ce titre alors qu'il doit répondre aux accusations auxquelles il doit faire face depuis plusieurs mois, c'est un vrai message envoyé. Et tout comme Bon Jovi, il a parcouru des kilomètres et a fait bouger des millions de personnes. Voilà, comme je disais plus haut, ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir de si près un artiste qui a autant vendu et autant parcouru le monde. C'est même un privilège de voir un artiste d'aussi près qui a autant marqué la pop-musique. Depuis plus de 30 ans, Nick Carter divertit le public et se montre tel qu'il est, avec ses qualités et ses défauts. Je trouve qu'il n'a jamais menti. Même durant les années où ça allait moins bien pour lui, il ne s'en cachait pas. Il aurait mérité une carrière solo de plus grande ampleur, car il avait tout pour réussir. Son talent, sa voix, son charisme. Qu'est-ce qui lui a manqué ? Peut-être un plus gros succès avec son premier album solo, qui lui aurait ensuite ouvert les mêmes portes que Justin Timberlake. Mais s'il avait réussi, est-ce que les Backstreet Boys seraient encore là en 2024 ? Une vraie question, un vrai dilemme. Ça doit lui faire bizarre de jouer devant 600 personnes quand il y a deux ans, nous étions 20 000. Mais à voir son sourire et ses yeux brillés, on se dit qu'il prend tout autant de plaisir, même sans ses quatre frères à côté de lui. Merci de m'avoir écouté. N'hésitez pas à partager cet épisode et n'oubliez pas de vous abonner au podcast sur Insta et sur les plateformes. Je vous dis à bientôt pour un nouvel épisode du Mur du son, le podcast 100% Musique. Ciao, ciao !

Share

Embed

You may also like

Description

Pour ce nouvel épisode du Mur du Son : le Podcast 100% Musique, je vais vous parler du concert de Nick Carter, leader des Backstreet Boys, à Paris au Trianon, le 24 juin 2024.

Les fans s'étaient donnés rendez-vous pour venir écouter les chansons solos de l'artiste, ses titres préférés et bien évidemment les plus grands tubes du plus grand boys-band de l'histoire.

Un concert aux ambiances rock qui permet à l'artiste de se montrer tel qu'il est, sans pas de danse et sans ses 4 amis.


Quels ont été les grands moments de ce show ? Quelles ont été mes déceptions ?


Je vous raconte ce concert dans ce nouvel épisode.


Épisode écrit et réalisé par MICKAEL MAILLARD.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Pour ce nouvel épisode du Mur du son, le podcast 100% Musique, je vais vous parler de Nick Carter, le leader des Backstreet Boys qui était en concert à Paris le 24 juin dernier. Les fans s'étaient donné rendez-vous au Trianon, petite salle parisienne, mais très joli théâtre. Tout d'abord, et avant de vous parler du concert auquel j'ai assisté, je voudrais pousser un petit coup de gueule. Dans la file d'attente, plusieurs personnes ont été interrogées par des passants qui voulaient savoir pour qui toute cette foule attendait dehors sous un si beau soleil. Et bien, autour de moi, personne n'assumait sa présence. J'ai entendu C'est un chanteur d'un boys band. C'est un chanteur que j'aimais quand j'étais petit, mais je ne savais même pas qu'il chantait tout seul. C'est un chanteur d'un groupe des années 88. Bref, dans le genre je suis là mais j'assume pas on ne pouvait pas mieux faire. En fait, vous êtes venu voir un chanteur qui a vendu plus de 130 millions d'albums avec son groupe, a interprété l'une des plus grandes chansons pop de l'histoire de la musique, qui a été écoutée plus d'un milliard de fois sur Spotify, qui a rempli les plus grandes scènes du monde, et qui vient faire plaisir à ses fans du monde entier en venant chanter dans des petites salles beaucoup plus intimes qu'un Bercy. Voilà. Voir un chanteur qui a ce palmarès dans une petite salle est un cadeau. Et c'est ce qu'a fait Nick Carter en se produisant au Trianon à Paris. Vous avez eu cette chance, profitez-en et assumez-le bordel ! Voilà, je voulais le dire. Alors, on ne va pas se le cacher. Le Trianon, malgré sa petite taille, n'affichait pas complet. Les deux étages du haut étaient fermés. Tout le monde trouvant une place assise dans l'orchestre. Nous devions être entre 600 et 800, je pense. Sans aucune promo, ce n'était pas facile. Surtout que les places n'étaient pas à donner. Tarif unique de 50 euros. Quand je suis allé voir les Backstreet Boys à Bercy, pour un show de 2h30 avec une jolie scène et des beaux jeux de lumière, j'ai dû à peine mettre plus cher. le public tait tr s majoritairement fminin et proposait plusieurs générations de fans j'ai vu des enfants d'une dizaine d'annes et un couple affichant la soixantaine mais la moyenne tournait autour des quarante ans ma génération celle qui a grandi avec les Le thème de cette tournée, baptisé le Who I Am Tour, est comme son nom l'indique, de présenter au public qui est vraiment Nick Carter. C'est-à-dire un homme de 44 ans qui affiche 31 ans de carrière. Oui, oui, 31 ans. Il avait à peine 13 ans lorsqu'il a débuté. 31 ans de carrière durant laquelle il aura tout vécu. Les succès, les échecs, l'addiction, les attaques, les décès de ses proches, les rumeurs et la joie de devenir un homme marié et papa. Nick a grandi devant les yeux du public et on sait que c'est toujours compliqué, surtout avec l'immense succès qu'il a connu dans les années 90. N'oublions jamais que l'album Millenium restera comme l'une des trois plus grosses ventes de cette décennie. C'est juste impressionnant. En avril dernier, il était encore sur scène avec son groupe qui continue d'enchaîner les tournées dans les plus grandes salles du monde. Bref, pour cette tournée, Nick nous promettait d'interpréter les plus grands tubes des Backstreet Boys, ses plus belles chansons en solo, puisqu'il a déjà sorti trois albums et qu'un quatrième devrait bientôt paraître, et également les chansons qu'il aime qui lui ont permis de construire l'artiste qu'il est devenu. Il est 20h, le spectacle peut commencer. Tout le monde est debout sur les premières notes de Larger Than Life, l'une des meilleures chansons du groupe. Pour accompagner Nick sont présents un batteur et un multi-instrumentiste qui joue de la guitare et des claviers tout en assurant les choeurs. Et là, je me rends compte de ma première déception. Il n'y a pas un groupe complet autour du chanteur. Une bande aide le groupe et joue les autres instruments dont la guitare électrique sur ce titre. Ne pas avoir un vrai groupe de musiciens pour l'accompagner est assez décevant, à la fois vu le prix des places, mais surtout pour la qualité du show très rock. Une fois ma déception passée, j'ai pu apprécier le show porté par un Nick Carter qui prouve de nouveau ses qualités d'entertainer et évidemment de chanteur. Que ce soit devant 600 fans ou à Bercy devant plus de 20 000, l'énergie est la même. J'ai quand même passé un excellent moment sur ce premier titre que j'aime beaucoup. Très vite, Nick a enchaîné avec une des premières reprises qui lui tient à cœur, Don't You Forget About Me, The Simple Minds, BO du film The Breakfast Club, film qui a marqué les ados américains des années 80. Un excellent titre et très bien interprété. Comme je le disais précédemment, les titres étaient très rock. Sur ses albums solos, Nick navigue entre la pop, le rock et l'électro. Son premier album, Here and Now, publié en 2002, était dans cette veine pop-rock du début des années 2000. Plusieurs des titres de cet opus ont pris vie sur scène, comme Help Me, I got you, blow your mind, et bien évidemment, do I have to cry for you. Cette chanson est ma chanson préférée de Nick Carter. Elle fait même partie de mon top 50 des chansons les plus écoutées sur Spotify. Il y a du Brian Adams dans cette chanson. J'aime son final épique, que je n'ai pas retrouvé sur scène. Il l'a interprété dans une version plus acoustique et j'ai même eu l'impression qu'il l'a coupé. Ça reste un regret à mes yeux car j'adore vraiment ce titre que je vous invite à écouter si vous ne le connaissez pas. C'est une très très jolie chanson. Nick a balayé ses autres albums solos, qui, on va pas se le cacher, n'ont pas été de grands succès commerciaux, mais qui font toujours plaisir à son public. Parmi les titres interprétés et les plus rock, 19 in 99, Get Over Me, qu'il chante normalement avec Avril Lavigne, ou encore Taking Off. Depuis quelques mois, Nick Carter a publié plusieurs titres qui devraient se retrouver dans un prochain album. Deux d'entre eux ont été interprétés sur scène. Le premier s'appelle Superman, où Nick nous dit qu'il n'est pas un super-héros. Une très jolie chanson qui montre ses failles. Son dernier titre, Made for Us, a également été interprété à Paris. Un excellent single qui mériterait plus de diffusion et plus d'écho. Malheureusement pour les médias et le grand public, il est et restera Nick Carter des Backstreet Boys. Seule une base de fans le suit dans ses projets solos. Évidemment, il ne pouvait pas passer à côté des plus grands tubes de son groupe, et les fans en ont eu pour leur argent en entendant des titres cultes comme As Long As You Love Me, Quit Playing Games With My Heart, Incomplete, qui entre parenthèses est ma préférée du groupe et même fait partie de mon top 10 des chansons, I Need You Tonight, qui est son titre solo sur l'album Millenium, et évidemment, il ne pouvait pas partir sans interpréter deux titres méga méga méga cultes. Everybody, et bien sûr, I Wanted That Away. On ne peut pas faire plus culte dans la pop culture. Une belle façon de clôturer ce concert. Pour ma part, j'ai également eu un frisson quand il a interprété le titre Wanted Dead or Alive de Bon Jovi. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis vraiment fan du groupe originaire du New Jersey et de voir Nick chanter ce titre, c'est un vrai bonheur pour moi. Même si j'aurais aimé voir un vrai guitariste faire le solo plutôt qu'une bande audio. Je ne vais pas revenir dessus, mais c'est vrai que c'est LE regret de ce show. Nick a grandi avec ce groupe et de le voir interpréter ce titre n'est pas innocent. Il aurait pu bien sûr choisir Living on a Prayer mais de le voir choisir ce titre alors qu'il doit répondre aux accusations auxquelles il doit faire face depuis plusieurs mois, c'est un vrai message envoyé. Et tout comme Bon Jovi, il a parcouru des kilomètres et a fait bouger des millions de personnes. Voilà, comme je disais plus haut, ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir de si près un artiste qui a autant vendu et autant parcouru le monde. C'est même un privilège de voir un artiste d'aussi près qui a autant marqué la pop-musique. Depuis plus de 30 ans, Nick Carter divertit le public et se montre tel qu'il est, avec ses qualités et ses défauts. Je trouve qu'il n'a jamais menti. Même durant les années où ça allait moins bien pour lui, il ne s'en cachait pas. Il aurait mérité une carrière solo de plus grande ampleur, car il avait tout pour réussir. Son talent, sa voix, son charisme. Qu'est-ce qui lui a manqué ? Peut-être un plus gros succès avec son premier album solo, qui lui aurait ensuite ouvert les mêmes portes que Justin Timberlake. Mais s'il avait réussi, est-ce que les Backstreet Boys seraient encore là en 2024 ? Une vraie question, un vrai dilemme. Ça doit lui faire bizarre de jouer devant 600 personnes quand il y a deux ans, nous étions 20 000. Mais à voir son sourire et ses yeux brillés, on se dit qu'il prend tout autant de plaisir, même sans ses quatre frères à côté de lui. Merci de m'avoir écouté. N'hésitez pas à partager cet épisode et n'oubliez pas de vous abonner au podcast sur Insta et sur les plateformes. Je vous dis à bientôt pour un nouvel épisode du Mur du son, le podcast 100% Musique. Ciao, ciao !

Description

Pour ce nouvel épisode du Mur du Son : le Podcast 100% Musique, je vais vous parler du concert de Nick Carter, leader des Backstreet Boys, à Paris au Trianon, le 24 juin 2024.

Les fans s'étaient donnés rendez-vous pour venir écouter les chansons solos de l'artiste, ses titres préférés et bien évidemment les plus grands tubes du plus grand boys-band de l'histoire.

Un concert aux ambiances rock qui permet à l'artiste de se montrer tel qu'il est, sans pas de danse et sans ses 4 amis.


Quels ont été les grands moments de ce show ? Quelles ont été mes déceptions ?


Je vous raconte ce concert dans ce nouvel épisode.


Épisode écrit et réalisé par MICKAEL MAILLARD.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous. Pour ce nouvel épisode du Mur du son, le podcast 100% Musique, je vais vous parler de Nick Carter, le leader des Backstreet Boys qui était en concert à Paris le 24 juin dernier. Les fans s'étaient donné rendez-vous au Trianon, petite salle parisienne, mais très joli théâtre. Tout d'abord, et avant de vous parler du concert auquel j'ai assisté, je voudrais pousser un petit coup de gueule. Dans la file d'attente, plusieurs personnes ont été interrogées par des passants qui voulaient savoir pour qui toute cette foule attendait dehors sous un si beau soleil. Et bien, autour de moi, personne n'assumait sa présence. J'ai entendu C'est un chanteur d'un boys band. C'est un chanteur que j'aimais quand j'étais petit, mais je ne savais même pas qu'il chantait tout seul. C'est un chanteur d'un groupe des années 88. Bref, dans le genre je suis là mais j'assume pas on ne pouvait pas mieux faire. En fait, vous êtes venu voir un chanteur qui a vendu plus de 130 millions d'albums avec son groupe, a interprété l'une des plus grandes chansons pop de l'histoire de la musique, qui a été écoutée plus d'un milliard de fois sur Spotify, qui a rempli les plus grandes scènes du monde, et qui vient faire plaisir à ses fans du monde entier en venant chanter dans des petites salles beaucoup plus intimes qu'un Bercy. Voilà. Voir un chanteur qui a ce palmarès dans une petite salle est un cadeau. Et c'est ce qu'a fait Nick Carter en se produisant au Trianon à Paris. Vous avez eu cette chance, profitez-en et assumez-le bordel ! Voilà, je voulais le dire. Alors, on ne va pas se le cacher. Le Trianon, malgré sa petite taille, n'affichait pas complet. Les deux étages du haut étaient fermés. Tout le monde trouvant une place assise dans l'orchestre. Nous devions être entre 600 et 800, je pense. Sans aucune promo, ce n'était pas facile. Surtout que les places n'étaient pas à donner. Tarif unique de 50 euros. Quand je suis allé voir les Backstreet Boys à Bercy, pour un show de 2h30 avec une jolie scène et des beaux jeux de lumière, j'ai dû à peine mettre plus cher. le public tait tr s majoritairement fminin et proposait plusieurs générations de fans j'ai vu des enfants d'une dizaine d'annes et un couple affichant la soixantaine mais la moyenne tournait autour des quarante ans ma génération celle qui a grandi avec les Le thème de cette tournée, baptisé le Who I Am Tour, est comme son nom l'indique, de présenter au public qui est vraiment Nick Carter. C'est-à-dire un homme de 44 ans qui affiche 31 ans de carrière. Oui, oui, 31 ans. Il avait à peine 13 ans lorsqu'il a débuté. 31 ans de carrière durant laquelle il aura tout vécu. Les succès, les échecs, l'addiction, les attaques, les décès de ses proches, les rumeurs et la joie de devenir un homme marié et papa. Nick a grandi devant les yeux du public et on sait que c'est toujours compliqué, surtout avec l'immense succès qu'il a connu dans les années 90. N'oublions jamais que l'album Millenium restera comme l'une des trois plus grosses ventes de cette décennie. C'est juste impressionnant. En avril dernier, il était encore sur scène avec son groupe qui continue d'enchaîner les tournées dans les plus grandes salles du monde. Bref, pour cette tournée, Nick nous promettait d'interpréter les plus grands tubes des Backstreet Boys, ses plus belles chansons en solo, puisqu'il a déjà sorti trois albums et qu'un quatrième devrait bientôt paraître, et également les chansons qu'il aime qui lui ont permis de construire l'artiste qu'il est devenu. Il est 20h, le spectacle peut commencer. Tout le monde est debout sur les premières notes de Larger Than Life, l'une des meilleures chansons du groupe. Pour accompagner Nick sont présents un batteur et un multi-instrumentiste qui joue de la guitare et des claviers tout en assurant les choeurs. Et là, je me rends compte de ma première déception. Il n'y a pas un groupe complet autour du chanteur. Une bande aide le groupe et joue les autres instruments dont la guitare électrique sur ce titre. Ne pas avoir un vrai groupe de musiciens pour l'accompagner est assez décevant, à la fois vu le prix des places, mais surtout pour la qualité du show très rock. Une fois ma déception passée, j'ai pu apprécier le show porté par un Nick Carter qui prouve de nouveau ses qualités d'entertainer et évidemment de chanteur. Que ce soit devant 600 fans ou à Bercy devant plus de 20 000, l'énergie est la même. J'ai quand même passé un excellent moment sur ce premier titre que j'aime beaucoup. Très vite, Nick a enchaîné avec une des premières reprises qui lui tient à cœur, Don't You Forget About Me, The Simple Minds, BO du film The Breakfast Club, film qui a marqué les ados américains des années 80. Un excellent titre et très bien interprété. Comme je le disais précédemment, les titres étaient très rock. Sur ses albums solos, Nick navigue entre la pop, le rock et l'électro. Son premier album, Here and Now, publié en 2002, était dans cette veine pop-rock du début des années 2000. Plusieurs des titres de cet opus ont pris vie sur scène, comme Help Me, I got you, blow your mind, et bien évidemment, do I have to cry for you. Cette chanson est ma chanson préférée de Nick Carter. Elle fait même partie de mon top 50 des chansons les plus écoutées sur Spotify. Il y a du Brian Adams dans cette chanson. J'aime son final épique, que je n'ai pas retrouvé sur scène. Il l'a interprété dans une version plus acoustique et j'ai même eu l'impression qu'il l'a coupé. Ça reste un regret à mes yeux car j'adore vraiment ce titre que je vous invite à écouter si vous ne le connaissez pas. C'est une très très jolie chanson. Nick a balayé ses autres albums solos, qui, on va pas se le cacher, n'ont pas été de grands succès commerciaux, mais qui font toujours plaisir à son public. Parmi les titres interprétés et les plus rock, 19 in 99, Get Over Me, qu'il chante normalement avec Avril Lavigne, ou encore Taking Off. Depuis quelques mois, Nick Carter a publié plusieurs titres qui devraient se retrouver dans un prochain album. Deux d'entre eux ont été interprétés sur scène. Le premier s'appelle Superman, où Nick nous dit qu'il n'est pas un super-héros. Une très jolie chanson qui montre ses failles. Son dernier titre, Made for Us, a également été interprété à Paris. Un excellent single qui mériterait plus de diffusion et plus d'écho. Malheureusement pour les médias et le grand public, il est et restera Nick Carter des Backstreet Boys. Seule une base de fans le suit dans ses projets solos. Évidemment, il ne pouvait pas passer à côté des plus grands tubes de son groupe, et les fans en ont eu pour leur argent en entendant des titres cultes comme As Long As You Love Me, Quit Playing Games With My Heart, Incomplete, qui entre parenthèses est ma préférée du groupe et même fait partie de mon top 10 des chansons, I Need You Tonight, qui est son titre solo sur l'album Millenium, et évidemment, il ne pouvait pas partir sans interpréter deux titres méga méga méga cultes. Everybody, et bien sûr, I Wanted That Away. On ne peut pas faire plus culte dans la pop culture. Une belle façon de clôturer ce concert. Pour ma part, j'ai également eu un frisson quand il a interprété le titre Wanted Dead or Alive de Bon Jovi. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis vraiment fan du groupe originaire du New Jersey et de voir Nick chanter ce titre, c'est un vrai bonheur pour moi. Même si j'aurais aimé voir un vrai guitariste faire le solo plutôt qu'une bande audio. Je ne vais pas revenir dessus, mais c'est vrai que c'est LE regret de ce show. Nick a grandi avec ce groupe et de le voir interpréter ce titre n'est pas innocent. Il aurait pu bien sûr choisir Living on a Prayer mais de le voir choisir ce titre alors qu'il doit répondre aux accusations auxquelles il doit faire face depuis plusieurs mois, c'est un vrai message envoyé. Et tout comme Bon Jovi, il a parcouru des kilomètres et a fait bouger des millions de personnes. Voilà, comme je disais plus haut, ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir de si près un artiste qui a autant vendu et autant parcouru le monde. C'est même un privilège de voir un artiste d'aussi près qui a autant marqué la pop-musique. Depuis plus de 30 ans, Nick Carter divertit le public et se montre tel qu'il est, avec ses qualités et ses défauts. Je trouve qu'il n'a jamais menti. Même durant les années où ça allait moins bien pour lui, il ne s'en cachait pas. Il aurait mérité une carrière solo de plus grande ampleur, car il avait tout pour réussir. Son talent, sa voix, son charisme. Qu'est-ce qui lui a manqué ? Peut-être un plus gros succès avec son premier album solo, qui lui aurait ensuite ouvert les mêmes portes que Justin Timberlake. Mais s'il avait réussi, est-ce que les Backstreet Boys seraient encore là en 2024 ? Une vraie question, un vrai dilemme. Ça doit lui faire bizarre de jouer devant 600 personnes quand il y a deux ans, nous étions 20 000. Mais à voir son sourire et ses yeux brillés, on se dit qu'il prend tout autant de plaisir, même sans ses quatre frères à côté de lui. Merci de m'avoir écouté. N'hésitez pas à partager cet épisode et n'oubliez pas de vous abonner au podcast sur Insta et sur les plateformes. Je vous dis à bientôt pour un nouvel épisode du Mur du son, le podcast 100% Musique. Ciao, ciao !

Share

Embed

You may also like