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Le podcast d'une expatriation réussie !

Partir étudier aux États-Unis grâce à une bourse sport-études : Clément nous raconte son parcours !

Partir étudier aux États-Unis grâce à une bourse sport-études : Clément nous raconte son parcours !

21min |23/10/2024
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21min |23/10/2024
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Description

Aujourd'hui, Clément, alias FrenchItUp, partagera avec nous son expérience aux USA. En effet, ce dernier a eu la chance de vivre cinq années aux États-Unis grâce à une bourse sportive en tennis. De ses 19 à 24 ans, il a étudié et joué au tennis pour son université, obtenant un bachelor en communication et un master en management du sport. Après ces cinq années outre-Atlantique, Clément est revenu en France, enrichi par ses voyages et ses rencontres. Il nous racontera comment cette expérience lui a permis de s'épanouir personnellement, influence encore aujourd'hui son quotidien, et comment il envisage son futur ! Je vous laisse découvrir l'expatriation réussie de Clément et les leçons qu'il en a tirées. Bonne écoute !  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans le podcast d'une expatriation réussie. Ensemble, nous partirons à la rencontre de Français et Françaises qui ont fait le choix de vivre à l'étranger, que ce soit pour quelques mois, un tour du monde ou pour la vie. Nous découvrirons avec eux les difficultés auxquelles ils ont dû faire face à l'étranger, mais également leurs plus beaux souvenirs. Et comme l'expatriation est l'expérience d'une vie, ils partageront avec nous ce que cela leur a apporté et nous livrerons leurs conseils pour réussir votre expatriation. Aujourd'hui, Clément, alias Frenchitup, partagera avec nous son expérience aux USA. En effet, ce dernier a eu la chance de vivre pendant 5 années aux Etats-Unis grâce à une bourse sportive en tennis. De ses 19 à ses 24 ans, il a étudié et joué au tennis pour son université, obtenant un bachelor en communication et un master en management du sport. Après ses 5 années outre-Atlantique, Clément est revenu en France, enrichi par ses voyages et ses rencontres. Il nous racontera comment cette expérience lui a permis de s'épanouir personnellement, influence encore aujourd'hui son quotidien et comment il envisage son futur. Je vous laisse découvrir l'expatriation réussie de Clément et les leçons qu'il en a tirées. Bonne écoute ! Salut Clément, merci d'être avec nous aujourd'hui pour échanger sur ton parcours d'expatriation. Est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Salut Margot, merci beaucoup en tout cas de me recevoir. Alors je m'appelle Clément, j'ai 27 ans, bientôt 28. Et je suis parti 5 ans aux Etats-Unis, de mes 19 à 24 ans, grâce à une bourse sportive que j'ai eue en jouant au tennis. J'ai fait là-bas un bachelor de communication, un master de management du sport. Et je me suis lancé, du coup, sur les réseaux sociaux à la fin de ces 5 ans. Et du coup, je fais des vidéos sur les réseaux en parlant justement des Etats-Unis et de mon expérience en tant que Français là-bas.

  • Speaker #0

    Super ! Tu es un peu sportif de haut niveau, je suppose, si tu as eu une bourse ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. En fait, j'ai vraiment commencé le tennis quand j'étais tout petit, 7-8 ans. J'ai hésité à aller professionnel quand j'avais 17-18 ans. Mais en fait, les États-Unis offrent des expériences de dingue où ils financent nos études. Enfin, un pourcentage, ça dépend du niveau. Mais vu que j'avais un très bon niveau, j'ai réussi à avoir une très bonne bourse. Et donc, ça vaut tellement le coup parce qu'on sait tous que... vivre aux Etats-Unis, ça coûte extrêmement cher, faire ses études. C'est pas cher, il y a beaucoup d'Américains. Honnêtement, 90% des Américains font des prêts étudiants pour aller étudier dans les universités. Et moi, je n'avais pas vraiment besoin de faire ça. Et je profitais en même temps, en échange de cette bourse, je jouais pour l'équipe de tennis, je représentais l'université et en même temps, ils me payaient mes études. Donc c'est vraiment tellement bénéfique.

  • Speaker #0

    C'est super chouette comme parcours. Et du coup, toi, tu as été aux USA, mais est-ce que tu avais... postulé dans d'autres pays où c'est vraiment les USA qui t'intéressaient ?

  • Speaker #1

    Non, franchement, il n'y a que les Etats-Unis qui font ce système de bourse avec le tennis. Donc, je n'avais pas prévu de partir autre part. Ça a vraiment été les Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Et tu étais où aux Etats-Unis ?

  • Speaker #1

    J'étais à Louisville, dans le Kentucky. C'est peut-être un petit peu perdu ce que je vois sur la map. Pour les gens qui ne connaissent pas, à chaque fois, je leur dis KFC. KFC, bah c'est... Kentucky Fried Chicken, donc ça vient de là-bas, donc il y en a beaucoup. On va dire que c'est à 6h de Chicago, pour ceux qui savent, vers le sud. 6h de voiture, aux États-Unis, 6h de voiture, c'est rien. Alors qu'en France, c'est beaucoup. Mais c'est bon, on est un peu milieu-est des États-Unis.

  • Speaker #0

    Ok, et durant cet échange, tu as eu l'occasion de voyager un peu à travers les États-Unis ou tu es vraiment resté dans le coin où tu étais ?

  • Speaker #1

    Oui, franchement, j'ai eu l'occasion de beaucoup voyager, mais pas souvent pour visiter, parce qu'il y a en fait le système universitaire de tennis. c'est que tu joues les autres universités. Donc en fait, tu voyages, tu vas les jouer. Donc là, moi, j'étais dans le côté Est. Je suis allé franchement un peu dans tous les États côté Est. La Géorgie, North Carolina, South Carolina, la Floride, beaucoup, Indiana, enfin beaucoup, beaucoup. Après, quand j'ai eu du temps, j'ai voyagé quand même. Je suis allé quatre fois à New York. Je suis allé à San Diego. Je suis allé beaucoup à Miami. Je suis allé à Washington. Je suis allé à Chicago. Franchement, j'ai eu l'occasion de quand même beaucoup visiter. Un peu moins quand même la côte Ouest. Oui. Je suis allé à Hawaï aussi.

  • Speaker #0

    Oh là là, ça me fait rêver moi. Là, ça parle de voyages, de plein de voyages différents, dans plein de paysages différents. Je m'y vois déjà.

  • Speaker #1

    Franchement, je le souhaite à tout le monde, ça par contre.

  • Speaker #0

    Je suppose que tu as un souvenir qui te revient peut-être en tête ou peut-être le souvenir le plus drôle que tu as à partager avec nous. Quelque chose qui t'a vraiment marqué pendant cette année universitaire.

  • Speaker #1

    Je pense qu'une anecdote un peu drôle, c'est mon deuxième jour aux Etats-Unis. Donc bon, j'arrive et je ne parle pas du tout anglais. C'est compliqué, très compliqué. Vraiment, en plus, j'étais timide. Donc timidité plus, je n'avais pas trop confiance en moi. Donc je n'osais pas vraiment me lâcher et parler. Donc je disais vraiment, mais j'évitais toute conversation. C'était My name is Clément, how are you ? et c'était tout. Et en fait, le deuxième jour, il faisait à l'université une journée d'orientation pour toutes les premières années. Donc franchement, c'est un truc hyper sympa, qui nous explique comment ça va se passer cette année. Le truc qui m'a le plus choqué, c'est la grandeur des choses. Donc j'en ai, mais c'était énorme. Je n'avais jamais vu ça en fait. L'université, on se retrouvait dans des bâtiments, mais avec des salles de 500 personnes. C'était énorme. Et du coup, ce jour-là, il y a toutes les premières années, donc je ne sais pas, on doit être 1000, quelque chose. Il y a une tombola pour gagner des petits trucs. Je pense que c'est pour rigoler, t-shirt de beauté, machin. Et tout le monde, en rentrant à la salle, était obligé de participer. On était à la table, du coup, les joueurs de tennis, et j'avais un Français avec moi. Je faisais que de lui parler. Et ils font la tombola, et là, je me dis, qui ne tient pas moi, quoi ? Parce qu'en plus, on devait monter sur l'estrade et dire un petit mot au micro. On devait dire merci, tout le monde te regarde, tout ça. Et là, je ne me souviens plus quel numéro j'ai. On va dire que c'est 634. Et là, ils appellent en anglais 634. Et là, je fais, putain, c'est pas vrai. Et du coup, je gagne, en fait, le truc. et je suis vraiment pas heureux quoi, je me dis je veux pas le dire je veux pas le dire, mon pote français il sait très bien que c'est moi qui ai gagné donc il me pousse il me lève, donc là je deviens tout rouge je monte sur l'estrade, j'étais tellement stressé que je comprenais pas ce qu'il se passait il me dit une phrase, il me tend le micro et là je dis juste thank you et je pars et c'était d'une gênance c'était horrible, en plus il y a même pas eu trop d'applaudissements, c'est ça qui est horrible c'est sourd que j'ai répondu à côté de la plaque j'ai juste dit merci, j'ai pris le t-shirt et je suis allé m'asseoir donc voilà déjà ça a commencé... Ouais un bon deuxième jour pour se mettre dans le bain bon en même temps ça permet de vaincre un peu sa timidité mais sur le coup ça devait être pas très agréable c'était horrible non franchement ça c'était dur et donc ça c'est le moment un peu drôle gênant pas ouf et après le jour où je pense que je suis arrivé à hawaii ça m'a fait quelque chose quand même je réalisais pas jusqu'au moment où j'étais là bas je me souviens je regarde sur l'iphone je vois sur la map que je suis au milieu de nulle part au milieu de l'océan pacifique et à cinq heures d'avion de la première terre qui est Los Angeles et c'est une petite île et mais c'est magnifique par contre mais vraiment là réaliser que j'étais au bout du monde si on peut dire ça c'était vraiment quelque chose d'incroyable et je me dis franchement j'aurais jamais pu faire ça seul je pense ou peut-être un jour dans ma vie mais jamais comme ça j'ai réalisé vraiment la chance que j'avais ouais

  • Speaker #0

    c'est un super souvenir je suppose que t'en as plein d'autres mais je comprends tout à fait ce sentiment d'être un peu à l'autre bout du monde et de se dire aussi je l'ai fait quoi oui c'est exactement ça Tu parlais de ta timidité, tu parlais du fait que tu ne parlais pas aussi anglais quand tu es arrivé. Tu étais quand même relativement jeune pour partir un peu à l'autre bout du monde. C'est quoi qui a été vraiment le plus difficile pour toi quand tu es arrivé là-bas ?

  • Speaker #1

    C'est sûr que moi, je suis quelqu'un de très famille. À l'époque, en plus, j'avais une copine. D'accord. En plus, moi, quand je pars, on sait que je pars pour quatre ans. J'ai fait cinq ans parce qu'il y a une année de Covid que j'ai pu avoir en plus. Pas trop envie de partir quand même sur le moment. Ma famille, j'ai... mine de rien, j'ai vécu avec eux 19 ans de ma vie. C'est là où en fait, on se rend compte aussi à quel point on est attaché. Parce que bon, quand on est jeune, t'entends, on a envie de sortir, d'être tout seul, que notre famille nous laisse un peu tranquille de temps en temps. Quand on part, on se rend compte, mais waouh, la chance que j'avais quoi. Donc ça, ça a été le plus dur de quitter les proches. Même si au final, j'allais les revoir deux fois par an quand même. C'était pas mal. Ouais,

  • Speaker #0

    quand même.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Et surtout que je revenais quand même deux mois et demi l'été. mais voilà des périodes de 4 mois pour ensuite les voir 2 semaines en hiver et ensuite re 4 mois quelqu'un qui avait pas essayé ça c'était dur quand même ouais donc au final la France t'as un peu manqué c'est pas forcément la France qui t'a manqué c'est vraiment ta famille oui mais même il y a des choses de la France qu'est-ce

  • Speaker #0

    qui t'a manqué de la France ?

  • Speaker #1

    la nourriture le sujet qui revient beaucoup la nourriture c'est cliché mais c'est vrai en fait ça revient beaucoup parce que c'est vrai et puis on aime bien manger quand même

  • Speaker #0

    Puis on a de la bonne nourriture.

  • Speaker #1

    C'est vrai, mais en plus, j'ai l'impression que ce qui est très cliché, nous, c'est les croissants, les pains au chocolat. Et je trouve qu'en tant que Français, on n'en prend pas tous les jours non plus. Les gens pensent que moi, personnellement, j'en prends une fois de temps en temps. Mais jamais, ça va être mon petit déj tous les jours. C'est impossible. Mais alors pourtant, c'est le premier truc que j'ai envie, en fait. C'est ça qui est dingue. C'est que j'ai envie de tous les clichés, en fait. Tout ce qu'il n'y a pas, du vrai pain. J'ai envie du saucisson.

  • Speaker #0

    Le fromage aussi qui revient.

  • Speaker #1

    Le fromage, oui, le fromage. Non, franchement, c'est dingue. La qualité des ingrédients, même si c'est possible quand même de bien manger aux Etats-Unis. Et j'ai eu de la chance d'être un sportif là-bas. Donc, j'avais un nutritionniste à ma disposition. D'antan, on nous apportait de la nourriture, tout ça. Donc, on était quand même très, très bien encadrés.

  • Speaker #0

    Super.

  • Speaker #1

    Et ça, c'était de la chance.

  • Speaker #0

    C'est un plus, quoi.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça franchement, je pense qu'on y viendra après, mais pour la santé aussi.

  • Speaker #0

    Oui, justement, c'était ma prochaine question. Vu qu'on parle d'alimentation, de nutrition, là, tu me disais forcément, quand tu fais du sport, tu es un peu obligé d'être encadré parce que ça joue vachement. Tu disais que tu avais un nutritionniste. Quel a été ton rapport à la santé pendant ces cinq ans aux États-Unis ?

  • Speaker #1

    Là où j'ai eu énormément de chance, et ça, encore une fois, on s'en rend compte, il ne faut pas prendre ça pour acquis. Tantôt, je ne réalisais pas à quel point j'avais de la chance. Mais l'université prenait tout en charge. Parce que pour les blessures, tennis, tout ça, ça peut arriver. Donc, on avait, je pense, la mutuelle max. On n'avait même pas de questions à se poser. C'était l'université qui payait pour nous. Donc, même si on avait une opération, par exemple, à faire là-bas, c'est eux qui payaient. Alors que là-bas, j'aurais peut-être voulu la payer moi-même. Ça aurait pu être 10 000 dollars. Tout ce que je faisais, c'était gratuit. Et j'ai eu une chance énorme parce que j'ai parlé avec beaucoup d'Américains qui sont là-bas et même des expats français. Et limite, c'est peut-être un peu un stress de tomber malade, en fait, pour qu'ils iront chez les médecins, seulement s'ils sont très malades. Jamais ils iront pour faire un check-up. Ça, franchement, j'entends jamais les personnes qui vont faire un check-up. J'attends d'être bien malade, et là, je vais voir un médecin, et on voit. Et ça, je trouve ça dommage. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai qu'en France, c'est plus accessible, et vu qu'on est remboursé plus facilement, on a plus ce réflexe aussi de faire du dépistage, de la prévention, etc. C'est ça,

  • Speaker #1

    voilà. C'est que tu entends, on peut aller voir un médecin, et qu'il va nous... On va dire, tiens, tu vas faire des prises de sang, je fais ça, ça, ça, et ça va être rapide. On a une mutuelle correcte en France, on a la sécu, on ne va quand même pas payer grand-chose. Voilà, c'est la grande différence avec les États-Unis. Oui,

  • Speaker #0

    c'est un sujet qui revient beaucoup à nous sur les USA, on le voit. Toi, maintenant que tu as ce recul nécessaire, en sachant que tu as eu la chance d'avoir tout pris en charge, mais que tu as aussi eu l'occasion de côtoyer des gens qui n'avaient pas cette chance-là, si tu devais repartir à l'étranger, est-ce que tu penses que tu souscrirais à une assurance santé ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, je pense. Franchement, Après, si je pars juste en esta, pas sûr. Je ne pense pas.

  • Speaker #0

    En vacances ? Oui,

  • Speaker #1

    en vacances comme ça. Je ne pense pas. Je regarderai ce qu'il y a. Mais si je pars deux semaines, trois semaines, je prendrai le minimum pour me couvrir au chaos. Mais si je partais vraiment en expat, c'est un peu obligatoire. Pour avoir la conscience tranquille. Surtout ça, en fait. Pour être tranquille. Et si il nous arrive quelque chose, ne pas se dire, ça revient peut-être moins cher de prendre un avion et de faire un aller-retour pour Paris, USA. Alors que ça coûte cher. C'est quand même dingue de se poser la question. J'ai des amis qui vivent à New York, français. Ils devaient aller chez le dentiste et ils payaient en urgence un vol, 1 000 euros à leur retour à New York, Paris, pour soigner une rage de dents parce que ça leur a coûté trois fois plus cher aux États-Unis.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quelque chose qui est dingue. Même pour deux semaines, on conseille, nous, de prendre le minimum. Il y a des assurances qui ne coûtent pas si cher que ça. Pour les vacances, ça coûte toujours moins cher que si tu prends effectivement une assurance plus longue durée qui va… couvrir les hospitalisations, tout ce qui va être dentaire, optique, etc. Mais pour l'expatriation, c'est vraiment un indispensable, surtout sur des destinations comme les Etats-Unis ou même Dubaï, où la santé est vraiment très chère.

  • Speaker #1

    Dubaï, j'avais entendu j'ai des amis aussi qui sont là-bas, qui se font un peu d'argent comme ça aussi.

  • Speaker #0

    C'est des systèmes différents, on va dire. Aujourd'hui, tu me disais que tu es en France. Est-ce que toi, tu as envie de repartir à l'étranger, que ce soit aux Etats-Unis ou une autre destination pour vivre, que ce soit quelques mois ou même peut-être pour... plus longtemps ?

  • Speaker #1

    Franchement, je suis un petit peu quand même tombé amoureux des Etats-Unis. C'est un pays où je me sens quand même assez proche. Je ne peux pas ne pas y retourner pendant 10 ans, par exemple. J'ai des amis, j'ai créé des liens là-bas, je connais des gens. J'ai l'impression de faire partie d'une autre famille, en fait. C'est ma deuxième maison, un petit peu. Donc, je sais que si je devais repartir vivre quelque part à l'étranger, ça serait aux Etats-Unis. Enfin, je ne compte pas trop les pays frontaliers, tout ça, parce que je ne pensais pas non plus vraiment partir et avoir une nouvelle expérience. Mais oui, si je devais partir vivre J'irai aux Etats-Unis et ce n'est pas impossible quand même. Tu réfléchis. Oui, parce que sur mes réseaux, quand même, je parle des Etats-Unis. Donc, parler des Etats-Unis en France, on peut dire ce qu'on veut et tout, mais à la fin, on a fait le tour quand même. Et pour ça, oui, j'ai su retourner en 2022, donc un an, un an et demi après. J'ai fait un mois à New York, à Miami. En fait, j'aimerais bien le refaire.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    J'aimerais bien le refaire cette année.

  • Speaker #0

    C'est sûr que sur des courtes périodes, maintenant, aujourd'hui, on peut se permettre de le faire plus facilement. Je suis partie un mois en Thaïlande. tout en continuant de travailler. Donc, c'était super chouette. Maintenant, on a l'occasion de pouvoir partir sur des temps plus courts et de profiter, voir aussi un peu ce que c'est la vie à l'étranger et un peu mettre ses marques avant de partir sur du plus long terme.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est sûr. J'aimerais bien essayer le Canada. J'y suis allé aussi quand même deux, trois jours, mais parce que j'étais aux Etats-Unis. Mais bon, c'est pas... J'aimerais bien voir un peu. Et après, j'ai d'autres destinations. Je suis peut-être dans le moment de ma vie où j'ai envie de découvrir des choses parce que de base, je ne suis pas quelqu'un qui voyage énormément dans le sens de loin. J'aime pas trop être tout seul, en fait.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas un solitaire voyageur. Si je le fais, c'est parce que je sais que je serai entouré. Mais c'est un peu la sécurité aux Etats-Unis. Je sais que... si je vais à New York, je vais être chez mon beau-frère. Si je vais à Miami, je vais être avec un de mes meilleurs amis. Oui,

  • Speaker #0

    t'es entouré. Pour toi, c'est hyper important le contact et d'être entouré.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment. Mais c'est pour ça aussi que dans la vie, je suis aussi très sociable. Je pense que c'est important. Et aux États-Unis, ils sont un peu tous comme ça aussi. Très, très pleinement, ils parlent beaucoup. Donc, on se fait facilement des connexions. Et je trouve que c'est toujours mieux de faire des expériences à plusieurs, de partager ça avec deux personnes. Moi, je trouve ça top, vraiment.

  • Speaker #0

    Super. Qu'est-ce que l'expatriation t'a apporté de mieux aujourd'hui ? Puisque là, tu me disais avant... que quand t'es arrivé aux Etats-Unis, t'étais très timide, maintenant tu me dis que t'es très sociable. Donc c'est vraiment une transition de vie, vraiment un changement de vie. C'est quoi le mieux pour toi d'une expatriation ?

  • Speaker #1

    Déjà, franchement, et de loin, c'est l'anglais. Maintenant, je suis bilingue. Donc franchement, pour ça, ça n'a pas de prix en fait. Et de parler une autre langue, dans une autre culture, ça m'a donné beaucoup de confiance en moi. De sentir que je suis capable d'avoir des discussions. C'est marrant, mais ça fait double personnalité, mais je me sens beaucoup moins timide. quand je dois faire des conversations en anglais, quand je dois parler peut-être en français. Donc, c'est peut-être le mood des États-Unis où tout le monde est avenant. Je suis beaucoup plus avenant, en fait. D'accord. Un peu un réflexe que j'avais eu, c'est qu'aux États-Unis, quand on est dans un supermarché, souvent, quand on arrive à la caisse, par exemple, et qu'on paye, la caissière va nous dire Hi, how are you ? Donc, Comment tu vas ? Yeah, I'm good, and you ? How's your day going ? En fait, c'est du small talk. Ça dure 10 secondes, mais je me souviens qu'à un moment, être entré en France, J'avais dit quelque chose genre Bonjour, comment allez-vous ? Et là, la caissière en France, elle était un peu gênée. Ce n'est pas quelque chose qui arrive souvent. Et en fait, j'ai dit par réflexe. Et je le dis à chaque fois quand je parle anglais. C'est un réflexe,

  • Speaker #0

    mais… Il y a moins ce côté, effectivement, proximité qui s'installe relativement vite. Et toi, tu as l'air de te sentir plus à l'aise avec justement ce qu'on appelle les small talk.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Ce que j'ai appris. L'anglais, ça a vraiment été un plus au niveau de l'expatriation et surtout des rencontres. franchement ouais l'expat c'est ce qu'il faut si tu rentres d'un séjour de 4 mois ou de 1 an ou quoi que ce soit et que tu ne t'es pas fait quelques amis pour moi il y a un côté où c'est presque un peu raté quoi ouais pour moi ça fait partie de l'expérience de rencontrer des gens et ça va pas être tout le temps des gens parfaits mais il y a forcément à force de rester avec des gens bah on va trouver des nouvelles personnes avec des valeurs différentes et moi là j'ai tellement de chance par exemple dans 2 semaines et demie enfin même pas dans 2 semaines je vais en Norvège je vais chez une famille qui était avec moi, qui était un de mes roommates aux Etats-Unis. Et on a gardé contact. Et là, je vais être avec lui en Norvège. Il m'invite. Donc voilà, ça, c'est des choses que je n'aurais jamais pu faire si j'étais resté en France.

  • Speaker #0

    Oui, ça déclenche des projets de vie et un peu des expériences qu'on n'avait pas forcément eues.

  • Speaker #1

    Et donc ça, vraiment, les rencontres, c'est incroyable. En fait, les souvenirs, là, c'est rarement tout seul. Moi, perso, quand je pense aux Etats-Unis, je vois à part des moments où je me dis Ah, je suis bien là mais je me dis rarement Ah, je suis bien Par exemple, quand je dis Hawaï, je n'étais pas tout seul. Et c'est tellement cool de partager les souvenirs après, d'en reparler.

  • Speaker #0

    Moi, je te vois tellement bien faire un voyage solo pour l'avoir fait. Tu te rends compte que tu n'es jamais tout seul. Déjà, tu rencontres beaucoup de Français parce qu'il y a quand même beaucoup de Français qui voyagent seuls. Et même, tu vas dans les guest houses, les auberges, etc. Tu n'es jamais seul et tu rencontres tout le temps des gens. Donc, je te vois trop faire ça avec ce que tu es en train de me dire. En tout cas, c'est une expérience de vie que je te recommande. Je te vois bien là-dedans. Et si tu avais un conseil pour... préparer ton départ que tu te donnerais à toi-même si tu repartais aujourd'hui, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    T'apprendre un peu plus sur le pays où je vais.

  • Speaker #0

    Ouais, te renseigner.

  • Speaker #1

    Ouais, me renseigner. Et j'imagine que c'est un pays anglophone pour la plupart. Il va falloir parler anglais, on va dire. Même en Thaïlande, on va quand même essayer de parler anglais, on va pas essayer de parler thaïlandais. Et du coup, je dirais essayer de pratiquer la langue avant. Parce que... Au moins, faire quelques semaines avant des cours intensifs. on se rend pas compte mais c'est horrible de sentir qu'on peut pas s'exprimer si ça vient après ouais apprendre avec base ça viendra mais ouais voilà c'est ça les bases pour pas se dire tout seul c'est compliqué quoi mais bon ça forge aussi ouais ça forge mais si on veut pas se retrouver non plus au dépourvu ou à dire des bêtises je pense que tu vas plus vite en fait pour

  • Speaker #0

    créer des relations ou même pour continuer d'apprendre la langue si t'as les petites bases quoi oui ça c'est sûr

  • Speaker #1

    vraiment vraiment il faut les petites bases est ce que tu dirais que c'est une expérience qui a changé ta vie aujourd'hui ah oui non complètement c'est sûr je suis une personne différente depuis les Etats-Unis, je pense. Et je pense que ce soit les Etats-Unis ou ailleurs, tout le monde a besoin de vivre une nouvelle expérience. On peut arriver dans un endroit qu'on n'aime pas, mais la plupart des expats à qui je parle, forcément, un de leurs meilleurs souvenirs, c'est un voyage. Ce n'est pas là où ils sont, où ils vivent. C'est un moment où ils sont partis quelque part, et ils ont adoré, et ils ont envie d'y retourner. On a tous un endroit où, si on a un petit peu voyagé, on se dit Ah, j'ai envie de retourner à cet endroit, c'était top !

  • Speaker #0

    Oui, je comprends tout à fait ce sentiment. la Thaïlande ouais moi la Thaïlande c'est un vrai coup de coeur pour moi donc je conseillerais à tout le monde d'aller en Asie c'était vraiment trop chouette merci d'avoir passé un peu de temps avec moi est-ce qu'il y a quelque chose que tu voudrais rajouter avant qu'on termine cet échange ?

  • Speaker #1

    peut-être que s'il y a pas mal de jeunes qui écoutent ça que je sais que c'est très dur de se lancer parce qu'il y a beaucoup de gens qui hésitent le plus dur c'est justement de faire ce premier pas et de se dire je vais faire ce voyage Après, c'est vraiment que du plaisir en fait. Et ça sera quoi qu'il arrive, une expérience, qu'elle soit bonne ou mauvaise, on apprend des choses et ça nous forge pour la suite. Donc moi, je trouve qu'il faut se forcer, même si c'est dur, à faire ce premier pas et voyager et apprendre de nouvelles choses.

  • Speaker #0

    Super. Merci beaucoup d'avoir passé un peu de temps avec moi pour raconter ce projet de vie qui était vraiment... top. Nous, on peut continuer à te suivre sur les réseaux sociaux. On mettra ton petit lien Instagram dans les descriptions. Et en tout cas, on sera ravis de t'accompagner dans tes prochaines aventures, potentielles aventures, si tu repars.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci beaucoup, Margot.

  • Speaker #0

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Aujourd'hui, Clément, alias FrenchItUp, partagera avec nous son expérience aux USA. En effet, ce dernier a eu la chance de vivre cinq années aux États-Unis grâce à une bourse sportive en tennis. De ses 19 à 24 ans, il a étudié et joué au tennis pour son université, obtenant un bachelor en communication et un master en management du sport. Après ces cinq années outre-Atlantique, Clément est revenu en France, enrichi par ses voyages et ses rencontres. Il nous racontera comment cette expérience lui a permis de s'épanouir personnellement, influence encore aujourd'hui son quotidien, et comment il envisage son futur ! Je vous laisse découvrir l'expatriation réussie de Clément et les leçons qu'il en a tirées. Bonne écoute !  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans le podcast d'une expatriation réussie. Ensemble, nous partirons à la rencontre de Français et Françaises qui ont fait le choix de vivre à l'étranger, que ce soit pour quelques mois, un tour du monde ou pour la vie. Nous découvrirons avec eux les difficultés auxquelles ils ont dû faire face à l'étranger, mais également leurs plus beaux souvenirs. Et comme l'expatriation est l'expérience d'une vie, ils partageront avec nous ce que cela leur a apporté et nous livrerons leurs conseils pour réussir votre expatriation. Aujourd'hui, Clément, alias Frenchitup, partagera avec nous son expérience aux USA. En effet, ce dernier a eu la chance de vivre pendant 5 années aux Etats-Unis grâce à une bourse sportive en tennis. De ses 19 à ses 24 ans, il a étudié et joué au tennis pour son université, obtenant un bachelor en communication et un master en management du sport. Après ses 5 années outre-Atlantique, Clément est revenu en France, enrichi par ses voyages et ses rencontres. Il nous racontera comment cette expérience lui a permis de s'épanouir personnellement, influence encore aujourd'hui son quotidien et comment il envisage son futur. Je vous laisse découvrir l'expatriation réussie de Clément et les leçons qu'il en a tirées. Bonne écoute ! Salut Clément, merci d'être avec nous aujourd'hui pour échanger sur ton parcours d'expatriation. Est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Salut Margot, merci beaucoup en tout cas de me recevoir. Alors je m'appelle Clément, j'ai 27 ans, bientôt 28. Et je suis parti 5 ans aux Etats-Unis, de mes 19 à 24 ans, grâce à une bourse sportive que j'ai eue en jouant au tennis. J'ai fait là-bas un bachelor de communication, un master de management du sport. Et je me suis lancé, du coup, sur les réseaux sociaux à la fin de ces 5 ans. Et du coup, je fais des vidéos sur les réseaux en parlant justement des Etats-Unis et de mon expérience en tant que Français là-bas.

  • Speaker #0

    Super ! Tu es un peu sportif de haut niveau, je suppose, si tu as eu une bourse ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. En fait, j'ai vraiment commencé le tennis quand j'étais tout petit, 7-8 ans. J'ai hésité à aller professionnel quand j'avais 17-18 ans. Mais en fait, les États-Unis offrent des expériences de dingue où ils financent nos études. Enfin, un pourcentage, ça dépend du niveau. Mais vu que j'avais un très bon niveau, j'ai réussi à avoir une très bonne bourse. Et donc, ça vaut tellement le coup parce qu'on sait tous que... vivre aux Etats-Unis, ça coûte extrêmement cher, faire ses études. C'est pas cher, il y a beaucoup d'Américains. Honnêtement, 90% des Américains font des prêts étudiants pour aller étudier dans les universités. Et moi, je n'avais pas vraiment besoin de faire ça. Et je profitais en même temps, en échange de cette bourse, je jouais pour l'équipe de tennis, je représentais l'université et en même temps, ils me payaient mes études. Donc c'est vraiment tellement bénéfique.

  • Speaker #0

    C'est super chouette comme parcours. Et du coup, toi, tu as été aux USA, mais est-ce que tu avais... postulé dans d'autres pays où c'est vraiment les USA qui t'intéressaient ?

  • Speaker #1

    Non, franchement, il n'y a que les Etats-Unis qui font ce système de bourse avec le tennis. Donc, je n'avais pas prévu de partir autre part. Ça a vraiment été les Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Et tu étais où aux Etats-Unis ?

  • Speaker #1

    J'étais à Louisville, dans le Kentucky. C'est peut-être un petit peu perdu ce que je vois sur la map. Pour les gens qui ne connaissent pas, à chaque fois, je leur dis KFC. KFC, bah c'est... Kentucky Fried Chicken, donc ça vient de là-bas, donc il y en a beaucoup. On va dire que c'est à 6h de Chicago, pour ceux qui savent, vers le sud. 6h de voiture, aux États-Unis, 6h de voiture, c'est rien. Alors qu'en France, c'est beaucoup. Mais c'est bon, on est un peu milieu-est des États-Unis.

  • Speaker #0

    Ok, et durant cet échange, tu as eu l'occasion de voyager un peu à travers les États-Unis ou tu es vraiment resté dans le coin où tu étais ?

  • Speaker #1

    Oui, franchement, j'ai eu l'occasion de beaucoup voyager, mais pas souvent pour visiter, parce qu'il y a en fait le système universitaire de tennis. c'est que tu joues les autres universités. Donc en fait, tu voyages, tu vas les jouer. Donc là, moi, j'étais dans le côté Est. Je suis allé franchement un peu dans tous les États côté Est. La Géorgie, North Carolina, South Carolina, la Floride, beaucoup, Indiana, enfin beaucoup, beaucoup. Après, quand j'ai eu du temps, j'ai voyagé quand même. Je suis allé quatre fois à New York. Je suis allé à San Diego. Je suis allé beaucoup à Miami. Je suis allé à Washington. Je suis allé à Chicago. Franchement, j'ai eu l'occasion de quand même beaucoup visiter. Un peu moins quand même la côte Ouest. Oui. Je suis allé à Hawaï aussi.

  • Speaker #0

    Oh là là, ça me fait rêver moi. Là, ça parle de voyages, de plein de voyages différents, dans plein de paysages différents. Je m'y vois déjà.

  • Speaker #1

    Franchement, je le souhaite à tout le monde, ça par contre.

  • Speaker #0

    Je suppose que tu as un souvenir qui te revient peut-être en tête ou peut-être le souvenir le plus drôle que tu as à partager avec nous. Quelque chose qui t'a vraiment marqué pendant cette année universitaire.

  • Speaker #1

    Je pense qu'une anecdote un peu drôle, c'est mon deuxième jour aux Etats-Unis. Donc bon, j'arrive et je ne parle pas du tout anglais. C'est compliqué, très compliqué. Vraiment, en plus, j'étais timide. Donc timidité plus, je n'avais pas trop confiance en moi. Donc je n'osais pas vraiment me lâcher et parler. Donc je disais vraiment, mais j'évitais toute conversation. C'était My name is Clément, how are you ? et c'était tout. Et en fait, le deuxième jour, il faisait à l'université une journée d'orientation pour toutes les premières années. Donc franchement, c'est un truc hyper sympa, qui nous explique comment ça va se passer cette année. Le truc qui m'a le plus choqué, c'est la grandeur des choses. Donc j'en ai, mais c'était énorme. Je n'avais jamais vu ça en fait. L'université, on se retrouvait dans des bâtiments, mais avec des salles de 500 personnes. C'était énorme. Et du coup, ce jour-là, il y a toutes les premières années, donc je ne sais pas, on doit être 1000, quelque chose. Il y a une tombola pour gagner des petits trucs. Je pense que c'est pour rigoler, t-shirt de beauté, machin. Et tout le monde, en rentrant à la salle, était obligé de participer. On était à la table, du coup, les joueurs de tennis, et j'avais un Français avec moi. Je faisais que de lui parler. Et ils font la tombola, et là, je me dis, qui ne tient pas moi, quoi ? Parce qu'en plus, on devait monter sur l'estrade et dire un petit mot au micro. On devait dire merci, tout le monde te regarde, tout ça. Et là, je ne me souviens plus quel numéro j'ai. On va dire que c'est 634. Et là, ils appellent en anglais 634. Et là, je fais, putain, c'est pas vrai. Et du coup, je gagne, en fait, le truc. et je suis vraiment pas heureux quoi, je me dis je veux pas le dire je veux pas le dire, mon pote français il sait très bien que c'est moi qui ai gagné donc il me pousse il me lève, donc là je deviens tout rouge je monte sur l'estrade, j'étais tellement stressé que je comprenais pas ce qu'il se passait il me dit une phrase, il me tend le micro et là je dis juste thank you et je pars et c'était d'une gênance c'était horrible, en plus il y a même pas eu trop d'applaudissements, c'est ça qui est horrible c'est sourd que j'ai répondu à côté de la plaque j'ai juste dit merci, j'ai pris le t-shirt et je suis allé m'asseoir donc voilà déjà ça a commencé... Ouais un bon deuxième jour pour se mettre dans le bain bon en même temps ça permet de vaincre un peu sa timidité mais sur le coup ça devait être pas très agréable c'était horrible non franchement ça c'était dur et donc ça c'est le moment un peu drôle gênant pas ouf et après le jour où je pense que je suis arrivé à hawaii ça m'a fait quelque chose quand même je réalisais pas jusqu'au moment où j'étais là bas je me souviens je regarde sur l'iphone je vois sur la map que je suis au milieu de nulle part au milieu de l'océan pacifique et à cinq heures d'avion de la première terre qui est Los Angeles et c'est une petite île et mais c'est magnifique par contre mais vraiment là réaliser que j'étais au bout du monde si on peut dire ça c'était vraiment quelque chose d'incroyable et je me dis franchement j'aurais jamais pu faire ça seul je pense ou peut-être un jour dans ma vie mais jamais comme ça j'ai réalisé vraiment la chance que j'avais ouais

  • Speaker #0

    c'est un super souvenir je suppose que t'en as plein d'autres mais je comprends tout à fait ce sentiment d'être un peu à l'autre bout du monde et de se dire aussi je l'ai fait quoi oui c'est exactement ça Tu parlais de ta timidité, tu parlais du fait que tu ne parlais pas aussi anglais quand tu es arrivé. Tu étais quand même relativement jeune pour partir un peu à l'autre bout du monde. C'est quoi qui a été vraiment le plus difficile pour toi quand tu es arrivé là-bas ?

  • Speaker #1

    C'est sûr que moi, je suis quelqu'un de très famille. À l'époque, en plus, j'avais une copine. D'accord. En plus, moi, quand je pars, on sait que je pars pour quatre ans. J'ai fait cinq ans parce qu'il y a une année de Covid que j'ai pu avoir en plus. Pas trop envie de partir quand même sur le moment. Ma famille, j'ai... mine de rien, j'ai vécu avec eux 19 ans de ma vie. C'est là où en fait, on se rend compte aussi à quel point on est attaché. Parce que bon, quand on est jeune, t'entends, on a envie de sortir, d'être tout seul, que notre famille nous laisse un peu tranquille de temps en temps. Quand on part, on se rend compte, mais waouh, la chance que j'avais quoi. Donc ça, ça a été le plus dur de quitter les proches. Même si au final, j'allais les revoir deux fois par an quand même. C'était pas mal. Ouais,

  • Speaker #0

    quand même.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Et surtout que je revenais quand même deux mois et demi l'été. mais voilà des périodes de 4 mois pour ensuite les voir 2 semaines en hiver et ensuite re 4 mois quelqu'un qui avait pas essayé ça c'était dur quand même ouais donc au final la France t'as un peu manqué c'est pas forcément la France qui t'a manqué c'est vraiment ta famille oui mais même il y a des choses de la France qu'est-ce

  • Speaker #0

    qui t'a manqué de la France ?

  • Speaker #1

    la nourriture le sujet qui revient beaucoup la nourriture c'est cliché mais c'est vrai en fait ça revient beaucoup parce que c'est vrai et puis on aime bien manger quand même

  • Speaker #0

    Puis on a de la bonne nourriture.

  • Speaker #1

    C'est vrai, mais en plus, j'ai l'impression que ce qui est très cliché, nous, c'est les croissants, les pains au chocolat. Et je trouve qu'en tant que Français, on n'en prend pas tous les jours non plus. Les gens pensent que moi, personnellement, j'en prends une fois de temps en temps. Mais jamais, ça va être mon petit déj tous les jours. C'est impossible. Mais alors pourtant, c'est le premier truc que j'ai envie, en fait. C'est ça qui est dingue. C'est que j'ai envie de tous les clichés, en fait. Tout ce qu'il n'y a pas, du vrai pain. J'ai envie du saucisson.

  • Speaker #0

    Le fromage aussi qui revient.

  • Speaker #1

    Le fromage, oui, le fromage. Non, franchement, c'est dingue. La qualité des ingrédients, même si c'est possible quand même de bien manger aux Etats-Unis. Et j'ai eu de la chance d'être un sportif là-bas. Donc, j'avais un nutritionniste à ma disposition. D'antan, on nous apportait de la nourriture, tout ça. Donc, on était quand même très, très bien encadrés.

  • Speaker #0

    Super.

  • Speaker #1

    Et ça, c'était de la chance.

  • Speaker #0

    C'est un plus, quoi.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça franchement, je pense qu'on y viendra après, mais pour la santé aussi.

  • Speaker #0

    Oui, justement, c'était ma prochaine question. Vu qu'on parle d'alimentation, de nutrition, là, tu me disais forcément, quand tu fais du sport, tu es un peu obligé d'être encadré parce que ça joue vachement. Tu disais que tu avais un nutritionniste. Quel a été ton rapport à la santé pendant ces cinq ans aux États-Unis ?

  • Speaker #1

    Là où j'ai eu énormément de chance, et ça, encore une fois, on s'en rend compte, il ne faut pas prendre ça pour acquis. Tantôt, je ne réalisais pas à quel point j'avais de la chance. Mais l'université prenait tout en charge. Parce que pour les blessures, tennis, tout ça, ça peut arriver. Donc, on avait, je pense, la mutuelle max. On n'avait même pas de questions à se poser. C'était l'université qui payait pour nous. Donc, même si on avait une opération, par exemple, à faire là-bas, c'est eux qui payaient. Alors que là-bas, j'aurais peut-être voulu la payer moi-même. Ça aurait pu être 10 000 dollars. Tout ce que je faisais, c'était gratuit. Et j'ai eu une chance énorme parce que j'ai parlé avec beaucoup d'Américains qui sont là-bas et même des expats français. Et limite, c'est peut-être un peu un stress de tomber malade, en fait, pour qu'ils iront chez les médecins, seulement s'ils sont très malades. Jamais ils iront pour faire un check-up. Ça, franchement, j'entends jamais les personnes qui vont faire un check-up. J'attends d'être bien malade, et là, je vais voir un médecin, et on voit. Et ça, je trouve ça dommage. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai qu'en France, c'est plus accessible, et vu qu'on est remboursé plus facilement, on a plus ce réflexe aussi de faire du dépistage, de la prévention, etc. C'est ça,

  • Speaker #1

    voilà. C'est que tu entends, on peut aller voir un médecin, et qu'il va nous... On va dire, tiens, tu vas faire des prises de sang, je fais ça, ça, ça, et ça va être rapide. On a une mutuelle correcte en France, on a la sécu, on ne va quand même pas payer grand-chose. Voilà, c'est la grande différence avec les États-Unis. Oui,

  • Speaker #0

    c'est un sujet qui revient beaucoup à nous sur les USA, on le voit. Toi, maintenant que tu as ce recul nécessaire, en sachant que tu as eu la chance d'avoir tout pris en charge, mais que tu as aussi eu l'occasion de côtoyer des gens qui n'avaient pas cette chance-là, si tu devais repartir à l'étranger, est-ce que tu penses que tu souscrirais à une assurance santé ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, je pense. Franchement, Après, si je pars juste en esta, pas sûr. Je ne pense pas.

  • Speaker #0

    En vacances ? Oui,

  • Speaker #1

    en vacances comme ça. Je ne pense pas. Je regarderai ce qu'il y a. Mais si je pars deux semaines, trois semaines, je prendrai le minimum pour me couvrir au chaos. Mais si je partais vraiment en expat, c'est un peu obligatoire. Pour avoir la conscience tranquille. Surtout ça, en fait. Pour être tranquille. Et si il nous arrive quelque chose, ne pas se dire, ça revient peut-être moins cher de prendre un avion et de faire un aller-retour pour Paris, USA. Alors que ça coûte cher. C'est quand même dingue de se poser la question. J'ai des amis qui vivent à New York, français. Ils devaient aller chez le dentiste et ils payaient en urgence un vol, 1 000 euros à leur retour à New York, Paris, pour soigner une rage de dents parce que ça leur a coûté trois fois plus cher aux États-Unis.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quelque chose qui est dingue. Même pour deux semaines, on conseille, nous, de prendre le minimum. Il y a des assurances qui ne coûtent pas si cher que ça. Pour les vacances, ça coûte toujours moins cher que si tu prends effectivement une assurance plus longue durée qui va… couvrir les hospitalisations, tout ce qui va être dentaire, optique, etc. Mais pour l'expatriation, c'est vraiment un indispensable, surtout sur des destinations comme les Etats-Unis ou même Dubaï, où la santé est vraiment très chère.

  • Speaker #1

    Dubaï, j'avais entendu j'ai des amis aussi qui sont là-bas, qui se font un peu d'argent comme ça aussi.

  • Speaker #0

    C'est des systèmes différents, on va dire. Aujourd'hui, tu me disais que tu es en France. Est-ce que toi, tu as envie de repartir à l'étranger, que ce soit aux Etats-Unis ou une autre destination pour vivre, que ce soit quelques mois ou même peut-être pour... plus longtemps ?

  • Speaker #1

    Franchement, je suis un petit peu quand même tombé amoureux des Etats-Unis. C'est un pays où je me sens quand même assez proche. Je ne peux pas ne pas y retourner pendant 10 ans, par exemple. J'ai des amis, j'ai créé des liens là-bas, je connais des gens. J'ai l'impression de faire partie d'une autre famille, en fait. C'est ma deuxième maison, un petit peu. Donc, je sais que si je devais repartir vivre quelque part à l'étranger, ça serait aux Etats-Unis. Enfin, je ne compte pas trop les pays frontaliers, tout ça, parce que je ne pensais pas non plus vraiment partir et avoir une nouvelle expérience. Mais oui, si je devais partir vivre J'irai aux Etats-Unis et ce n'est pas impossible quand même. Tu réfléchis. Oui, parce que sur mes réseaux, quand même, je parle des Etats-Unis. Donc, parler des Etats-Unis en France, on peut dire ce qu'on veut et tout, mais à la fin, on a fait le tour quand même. Et pour ça, oui, j'ai su retourner en 2022, donc un an, un an et demi après. J'ai fait un mois à New York, à Miami. En fait, j'aimerais bien le refaire.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    J'aimerais bien le refaire cette année.

  • Speaker #0

    C'est sûr que sur des courtes périodes, maintenant, aujourd'hui, on peut se permettre de le faire plus facilement. Je suis partie un mois en Thaïlande. tout en continuant de travailler. Donc, c'était super chouette. Maintenant, on a l'occasion de pouvoir partir sur des temps plus courts et de profiter, voir aussi un peu ce que c'est la vie à l'étranger et un peu mettre ses marques avant de partir sur du plus long terme.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est sûr. J'aimerais bien essayer le Canada. J'y suis allé aussi quand même deux, trois jours, mais parce que j'étais aux Etats-Unis. Mais bon, c'est pas... J'aimerais bien voir un peu. Et après, j'ai d'autres destinations. Je suis peut-être dans le moment de ma vie où j'ai envie de découvrir des choses parce que de base, je ne suis pas quelqu'un qui voyage énormément dans le sens de loin. J'aime pas trop être tout seul, en fait.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas un solitaire voyageur. Si je le fais, c'est parce que je sais que je serai entouré. Mais c'est un peu la sécurité aux Etats-Unis. Je sais que... si je vais à New York, je vais être chez mon beau-frère. Si je vais à Miami, je vais être avec un de mes meilleurs amis. Oui,

  • Speaker #0

    t'es entouré. Pour toi, c'est hyper important le contact et d'être entouré.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment. Mais c'est pour ça aussi que dans la vie, je suis aussi très sociable. Je pense que c'est important. Et aux États-Unis, ils sont un peu tous comme ça aussi. Très, très pleinement, ils parlent beaucoup. Donc, on se fait facilement des connexions. Et je trouve que c'est toujours mieux de faire des expériences à plusieurs, de partager ça avec deux personnes. Moi, je trouve ça top, vraiment.

  • Speaker #0

    Super. Qu'est-ce que l'expatriation t'a apporté de mieux aujourd'hui ? Puisque là, tu me disais avant... que quand t'es arrivé aux Etats-Unis, t'étais très timide, maintenant tu me dis que t'es très sociable. Donc c'est vraiment une transition de vie, vraiment un changement de vie. C'est quoi le mieux pour toi d'une expatriation ?

  • Speaker #1

    Déjà, franchement, et de loin, c'est l'anglais. Maintenant, je suis bilingue. Donc franchement, pour ça, ça n'a pas de prix en fait. Et de parler une autre langue, dans une autre culture, ça m'a donné beaucoup de confiance en moi. De sentir que je suis capable d'avoir des discussions. C'est marrant, mais ça fait double personnalité, mais je me sens beaucoup moins timide. quand je dois faire des conversations en anglais, quand je dois parler peut-être en français. Donc, c'est peut-être le mood des États-Unis où tout le monde est avenant. Je suis beaucoup plus avenant, en fait. D'accord. Un peu un réflexe que j'avais eu, c'est qu'aux États-Unis, quand on est dans un supermarché, souvent, quand on arrive à la caisse, par exemple, et qu'on paye, la caissière va nous dire Hi, how are you ? Donc, Comment tu vas ? Yeah, I'm good, and you ? How's your day going ? En fait, c'est du small talk. Ça dure 10 secondes, mais je me souviens qu'à un moment, être entré en France, J'avais dit quelque chose genre Bonjour, comment allez-vous ? Et là, la caissière en France, elle était un peu gênée. Ce n'est pas quelque chose qui arrive souvent. Et en fait, j'ai dit par réflexe. Et je le dis à chaque fois quand je parle anglais. C'est un réflexe,

  • Speaker #0

    mais… Il y a moins ce côté, effectivement, proximité qui s'installe relativement vite. Et toi, tu as l'air de te sentir plus à l'aise avec justement ce qu'on appelle les small talk.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Ce que j'ai appris. L'anglais, ça a vraiment été un plus au niveau de l'expatriation et surtout des rencontres. franchement ouais l'expat c'est ce qu'il faut si tu rentres d'un séjour de 4 mois ou de 1 an ou quoi que ce soit et que tu ne t'es pas fait quelques amis pour moi il y a un côté où c'est presque un peu raté quoi ouais pour moi ça fait partie de l'expérience de rencontrer des gens et ça va pas être tout le temps des gens parfaits mais il y a forcément à force de rester avec des gens bah on va trouver des nouvelles personnes avec des valeurs différentes et moi là j'ai tellement de chance par exemple dans 2 semaines et demie enfin même pas dans 2 semaines je vais en Norvège je vais chez une famille qui était avec moi, qui était un de mes roommates aux Etats-Unis. Et on a gardé contact. Et là, je vais être avec lui en Norvège. Il m'invite. Donc voilà, ça, c'est des choses que je n'aurais jamais pu faire si j'étais resté en France.

  • Speaker #0

    Oui, ça déclenche des projets de vie et un peu des expériences qu'on n'avait pas forcément eues.

  • Speaker #1

    Et donc ça, vraiment, les rencontres, c'est incroyable. En fait, les souvenirs, là, c'est rarement tout seul. Moi, perso, quand je pense aux Etats-Unis, je vois à part des moments où je me dis Ah, je suis bien là mais je me dis rarement Ah, je suis bien Par exemple, quand je dis Hawaï, je n'étais pas tout seul. Et c'est tellement cool de partager les souvenirs après, d'en reparler.

  • Speaker #0

    Moi, je te vois tellement bien faire un voyage solo pour l'avoir fait. Tu te rends compte que tu n'es jamais tout seul. Déjà, tu rencontres beaucoup de Français parce qu'il y a quand même beaucoup de Français qui voyagent seuls. Et même, tu vas dans les guest houses, les auberges, etc. Tu n'es jamais seul et tu rencontres tout le temps des gens. Donc, je te vois trop faire ça avec ce que tu es en train de me dire. En tout cas, c'est une expérience de vie que je te recommande. Je te vois bien là-dedans. Et si tu avais un conseil pour... préparer ton départ que tu te donnerais à toi-même si tu repartais aujourd'hui, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    T'apprendre un peu plus sur le pays où je vais.

  • Speaker #0

    Ouais, te renseigner.

  • Speaker #1

    Ouais, me renseigner. Et j'imagine que c'est un pays anglophone pour la plupart. Il va falloir parler anglais, on va dire. Même en Thaïlande, on va quand même essayer de parler anglais, on va pas essayer de parler thaïlandais. Et du coup, je dirais essayer de pratiquer la langue avant. Parce que... Au moins, faire quelques semaines avant des cours intensifs. on se rend pas compte mais c'est horrible de sentir qu'on peut pas s'exprimer si ça vient après ouais apprendre avec base ça viendra mais ouais voilà c'est ça les bases pour pas se dire tout seul c'est compliqué quoi mais bon ça forge aussi ouais ça forge mais si on veut pas se retrouver non plus au dépourvu ou à dire des bêtises je pense que tu vas plus vite en fait pour

  • Speaker #0

    créer des relations ou même pour continuer d'apprendre la langue si t'as les petites bases quoi oui ça c'est sûr

  • Speaker #1

    vraiment vraiment il faut les petites bases est ce que tu dirais que c'est une expérience qui a changé ta vie aujourd'hui ah oui non complètement c'est sûr je suis une personne différente depuis les Etats-Unis, je pense. Et je pense que ce soit les Etats-Unis ou ailleurs, tout le monde a besoin de vivre une nouvelle expérience. On peut arriver dans un endroit qu'on n'aime pas, mais la plupart des expats à qui je parle, forcément, un de leurs meilleurs souvenirs, c'est un voyage. Ce n'est pas là où ils sont, où ils vivent. C'est un moment où ils sont partis quelque part, et ils ont adoré, et ils ont envie d'y retourner. On a tous un endroit où, si on a un petit peu voyagé, on se dit Ah, j'ai envie de retourner à cet endroit, c'était top !

  • Speaker #0

    Oui, je comprends tout à fait ce sentiment. la Thaïlande ouais moi la Thaïlande c'est un vrai coup de coeur pour moi donc je conseillerais à tout le monde d'aller en Asie c'était vraiment trop chouette merci d'avoir passé un peu de temps avec moi est-ce qu'il y a quelque chose que tu voudrais rajouter avant qu'on termine cet échange ?

  • Speaker #1

    peut-être que s'il y a pas mal de jeunes qui écoutent ça que je sais que c'est très dur de se lancer parce qu'il y a beaucoup de gens qui hésitent le plus dur c'est justement de faire ce premier pas et de se dire je vais faire ce voyage Après, c'est vraiment que du plaisir en fait. Et ça sera quoi qu'il arrive, une expérience, qu'elle soit bonne ou mauvaise, on apprend des choses et ça nous forge pour la suite. Donc moi, je trouve qu'il faut se forcer, même si c'est dur, à faire ce premier pas et voyager et apprendre de nouvelles choses.

  • Speaker #0

    Super. Merci beaucoup d'avoir passé un peu de temps avec moi pour raconter ce projet de vie qui était vraiment... top. Nous, on peut continuer à te suivre sur les réseaux sociaux. On mettra ton petit lien Instagram dans les descriptions. Et en tout cas, on sera ravis de t'accompagner dans tes prochaines aventures, potentielles aventures, si tu repars.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci beaucoup, Margot.

  • Speaker #0

    Ce podcast vous est présenté par Santexpat.fr, le premier courtier et comparateur d'assurance santé internationale. Santexpat.fr compare plus de 300 sortes d'assurance santé auprès de 28 partenaires assureurs. Plus qu'un simple comparateur, Santexpat.fr c'est votre... partenaire santé à l'étranger. Vous bénéficierez d'un accompagnement par des experts en santé internationale ainsi que des services santé pour vous accompagner dans votre bien-être à l'étranger. Tout cela est sans surcoût. Rendez-vous dès maintenant sur Santexpat.fr pour faire votre demande de devis gratuitement.

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Aujourd'hui, Clément, alias FrenchItUp, partagera avec nous son expérience aux USA. En effet, ce dernier a eu la chance de vivre cinq années aux États-Unis grâce à une bourse sportive en tennis. De ses 19 à 24 ans, il a étudié et joué au tennis pour son université, obtenant un bachelor en communication et un master en management du sport. Après ces cinq années outre-Atlantique, Clément est revenu en France, enrichi par ses voyages et ses rencontres. Il nous racontera comment cette expérience lui a permis de s'épanouir personnellement, influence encore aujourd'hui son quotidien, et comment il envisage son futur ! Je vous laisse découvrir l'expatriation réussie de Clément et les leçons qu'il en a tirées. Bonne écoute !  


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans le podcast d'une expatriation réussie. Ensemble, nous partirons à la rencontre de Français et Françaises qui ont fait le choix de vivre à l'étranger, que ce soit pour quelques mois, un tour du monde ou pour la vie. Nous découvrirons avec eux les difficultés auxquelles ils ont dû faire face à l'étranger, mais également leurs plus beaux souvenirs. Et comme l'expatriation est l'expérience d'une vie, ils partageront avec nous ce que cela leur a apporté et nous livrerons leurs conseils pour réussir votre expatriation. Aujourd'hui, Clément, alias Frenchitup, partagera avec nous son expérience aux USA. En effet, ce dernier a eu la chance de vivre pendant 5 années aux Etats-Unis grâce à une bourse sportive en tennis. De ses 19 à ses 24 ans, il a étudié et joué au tennis pour son université, obtenant un bachelor en communication et un master en management du sport. Après ses 5 années outre-Atlantique, Clément est revenu en France, enrichi par ses voyages et ses rencontres. Il nous racontera comment cette expérience lui a permis de s'épanouir personnellement, influence encore aujourd'hui son quotidien et comment il envisage son futur. Je vous laisse découvrir l'expatriation réussie de Clément et les leçons qu'il en a tirées. Bonne écoute ! Salut Clément, merci d'être avec nous aujourd'hui pour échanger sur ton parcours d'expatriation. Est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Salut Margot, merci beaucoup en tout cas de me recevoir. Alors je m'appelle Clément, j'ai 27 ans, bientôt 28. Et je suis parti 5 ans aux Etats-Unis, de mes 19 à 24 ans, grâce à une bourse sportive que j'ai eue en jouant au tennis. J'ai fait là-bas un bachelor de communication, un master de management du sport. Et je me suis lancé, du coup, sur les réseaux sociaux à la fin de ces 5 ans. Et du coup, je fais des vidéos sur les réseaux en parlant justement des Etats-Unis et de mon expérience en tant que Français là-bas.

  • Speaker #0

    Super ! Tu es un peu sportif de haut niveau, je suppose, si tu as eu une bourse ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. En fait, j'ai vraiment commencé le tennis quand j'étais tout petit, 7-8 ans. J'ai hésité à aller professionnel quand j'avais 17-18 ans. Mais en fait, les États-Unis offrent des expériences de dingue où ils financent nos études. Enfin, un pourcentage, ça dépend du niveau. Mais vu que j'avais un très bon niveau, j'ai réussi à avoir une très bonne bourse. Et donc, ça vaut tellement le coup parce qu'on sait tous que... vivre aux Etats-Unis, ça coûte extrêmement cher, faire ses études. C'est pas cher, il y a beaucoup d'Américains. Honnêtement, 90% des Américains font des prêts étudiants pour aller étudier dans les universités. Et moi, je n'avais pas vraiment besoin de faire ça. Et je profitais en même temps, en échange de cette bourse, je jouais pour l'équipe de tennis, je représentais l'université et en même temps, ils me payaient mes études. Donc c'est vraiment tellement bénéfique.

  • Speaker #0

    C'est super chouette comme parcours. Et du coup, toi, tu as été aux USA, mais est-ce que tu avais... postulé dans d'autres pays où c'est vraiment les USA qui t'intéressaient ?

  • Speaker #1

    Non, franchement, il n'y a que les Etats-Unis qui font ce système de bourse avec le tennis. Donc, je n'avais pas prévu de partir autre part. Ça a vraiment été les Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Et tu étais où aux Etats-Unis ?

  • Speaker #1

    J'étais à Louisville, dans le Kentucky. C'est peut-être un petit peu perdu ce que je vois sur la map. Pour les gens qui ne connaissent pas, à chaque fois, je leur dis KFC. KFC, bah c'est... Kentucky Fried Chicken, donc ça vient de là-bas, donc il y en a beaucoup. On va dire que c'est à 6h de Chicago, pour ceux qui savent, vers le sud. 6h de voiture, aux États-Unis, 6h de voiture, c'est rien. Alors qu'en France, c'est beaucoup. Mais c'est bon, on est un peu milieu-est des États-Unis.

  • Speaker #0

    Ok, et durant cet échange, tu as eu l'occasion de voyager un peu à travers les États-Unis ou tu es vraiment resté dans le coin où tu étais ?

  • Speaker #1

    Oui, franchement, j'ai eu l'occasion de beaucoup voyager, mais pas souvent pour visiter, parce qu'il y a en fait le système universitaire de tennis. c'est que tu joues les autres universités. Donc en fait, tu voyages, tu vas les jouer. Donc là, moi, j'étais dans le côté Est. Je suis allé franchement un peu dans tous les États côté Est. La Géorgie, North Carolina, South Carolina, la Floride, beaucoup, Indiana, enfin beaucoup, beaucoup. Après, quand j'ai eu du temps, j'ai voyagé quand même. Je suis allé quatre fois à New York. Je suis allé à San Diego. Je suis allé beaucoup à Miami. Je suis allé à Washington. Je suis allé à Chicago. Franchement, j'ai eu l'occasion de quand même beaucoup visiter. Un peu moins quand même la côte Ouest. Oui. Je suis allé à Hawaï aussi.

  • Speaker #0

    Oh là là, ça me fait rêver moi. Là, ça parle de voyages, de plein de voyages différents, dans plein de paysages différents. Je m'y vois déjà.

  • Speaker #1

    Franchement, je le souhaite à tout le monde, ça par contre.

  • Speaker #0

    Je suppose que tu as un souvenir qui te revient peut-être en tête ou peut-être le souvenir le plus drôle que tu as à partager avec nous. Quelque chose qui t'a vraiment marqué pendant cette année universitaire.

  • Speaker #1

    Je pense qu'une anecdote un peu drôle, c'est mon deuxième jour aux Etats-Unis. Donc bon, j'arrive et je ne parle pas du tout anglais. C'est compliqué, très compliqué. Vraiment, en plus, j'étais timide. Donc timidité plus, je n'avais pas trop confiance en moi. Donc je n'osais pas vraiment me lâcher et parler. Donc je disais vraiment, mais j'évitais toute conversation. C'était My name is Clément, how are you ? et c'était tout. Et en fait, le deuxième jour, il faisait à l'université une journée d'orientation pour toutes les premières années. Donc franchement, c'est un truc hyper sympa, qui nous explique comment ça va se passer cette année. Le truc qui m'a le plus choqué, c'est la grandeur des choses. Donc j'en ai, mais c'était énorme. Je n'avais jamais vu ça en fait. L'université, on se retrouvait dans des bâtiments, mais avec des salles de 500 personnes. C'était énorme. Et du coup, ce jour-là, il y a toutes les premières années, donc je ne sais pas, on doit être 1000, quelque chose. Il y a une tombola pour gagner des petits trucs. Je pense que c'est pour rigoler, t-shirt de beauté, machin. Et tout le monde, en rentrant à la salle, était obligé de participer. On était à la table, du coup, les joueurs de tennis, et j'avais un Français avec moi. Je faisais que de lui parler. Et ils font la tombola, et là, je me dis, qui ne tient pas moi, quoi ? Parce qu'en plus, on devait monter sur l'estrade et dire un petit mot au micro. On devait dire merci, tout le monde te regarde, tout ça. Et là, je ne me souviens plus quel numéro j'ai. On va dire que c'est 634. Et là, ils appellent en anglais 634. Et là, je fais, putain, c'est pas vrai. Et du coup, je gagne, en fait, le truc. et je suis vraiment pas heureux quoi, je me dis je veux pas le dire je veux pas le dire, mon pote français il sait très bien que c'est moi qui ai gagné donc il me pousse il me lève, donc là je deviens tout rouge je monte sur l'estrade, j'étais tellement stressé que je comprenais pas ce qu'il se passait il me dit une phrase, il me tend le micro et là je dis juste thank you et je pars et c'était d'une gênance c'était horrible, en plus il y a même pas eu trop d'applaudissements, c'est ça qui est horrible c'est sourd que j'ai répondu à côté de la plaque j'ai juste dit merci, j'ai pris le t-shirt et je suis allé m'asseoir donc voilà déjà ça a commencé... Ouais un bon deuxième jour pour se mettre dans le bain bon en même temps ça permet de vaincre un peu sa timidité mais sur le coup ça devait être pas très agréable c'était horrible non franchement ça c'était dur et donc ça c'est le moment un peu drôle gênant pas ouf et après le jour où je pense que je suis arrivé à hawaii ça m'a fait quelque chose quand même je réalisais pas jusqu'au moment où j'étais là bas je me souviens je regarde sur l'iphone je vois sur la map que je suis au milieu de nulle part au milieu de l'océan pacifique et à cinq heures d'avion de la première terre qui est Los Angeles et c'est une petite île et mais c'est magnifique par contre mais vraiment là réaliser que j'étais au bout du monde si on peut dire ça c'était vraiment quelque chose d'incroyable et je me dis franchement j'aurais jamais pu faire ça seul je pense ou peut-être un jour dans ma vie mais jamais comme ça j'ai réalisé vraiment la chance que j'avais ouais

  • Speaker #0

    c'est un super souvenir je suppose que t'en as plein d'autres mais je comprends tout à fait ce sentiment d'être un peu à l'autre bout du monde et de se dire aussi je l'ai fait quoi oui c'est exactement ça Tu parlais de ta timidité, tu parlais du fait que tu ne parlais pas aussi anglais quand tu es arrivé. Tu étais quand même relativement jeune pour partir un peu à l'autre bout du monde. C'est quoi qui a été vraiment le plus difficile pour toi quand tu es arrivé là-bas ?

  • Speaker #1

    C'est sûr que moi, je suis quelqu'un de très famille. À l'époque, en plus, j'avais une copine. D'accord. En plus, moi, quand je pars, on sait que je pars pour quatre ans. J'ai fait cinq ans parce qu'il y a une année de Covid que j'ai pu avoir en plus. Pas trop envie de partir quand même sur le moment. Ma famille, j'ai... mine de rien, j'ai vécu avec eux 19 ans de ma vie. C'est là où en fait, on se rend compte aussi à quel point on est attaché. Parce que bon, quand on est jeune, t'entends, on a envie de sortir, d'être tout seul, que notre famille nous laisse un peu tranquille de temps en temps. Quand on part, on se rend compte, mais waouh, la chance que j'avais quoi. Donc ça, ça a été le plus dur de quitter les proches. Même si au final, j'allais les revoir deux fois par an quand même. C'était pas mal. Ouais,

  • Speaker #0

    quand même.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Et surtout que je revenais quand même deux mois et demi l'été. mais voilà des périodes de 4 mois pour ensuite les voir 2 semaines en hiver et ensuite re 4 mois quelqu'un qui avait pas essayé ça c'était dur quand même ouais donc au final la France t'as un peu manqué c'est pas forcément la France qui t'a manqué c'est vraiment ta famille oui mais même il y a des choses de la France qu'est-ce

  • Speaker #0

    qui t'a manqué de la France ?

  • Speaker #1

    la nourriture le sujet qui revient beaucoup la nourriture c'est cliché mais c'est vrai en fait ça revient beaucoup parce que c'est vrai et puis on aime bien manger quand même

  • Speaker #0

    Puis on a de la bonne nourriture.

  • Speaker #1

    C'est vrai, mais en plus, j'ai l'impression que ce qui est très cliché, nous, c'est les croissants, les pains au chocolat. Et je trouve qu'en tant que Français, on n'en prend pas tous les jours non plus. Les gens pensent que moi, personnellement, j'en prends une fois de temps en temps. Mais jamais, ça va être mon petit déj tous les jours. C'est impossible. Mais alors pourtant, c'est le premier truc que j'ai envie, en fait. C'est ça qui est dingue. C'est que j'ai envie de tous les clichés, en fait. Tout ce qu'il n'y a pas, du vrai pain. J'ai envie du saucisson.

  • Speaker #0

    Le fromage aussi qui revient.

  • Speaker #1

    Le fromage, oui, le fromage. Non, franchement, c'est dingue. La qualité des ingrédients, même si c'est possible quand même de bien manger aux Etats-Unis. Et j'ai eu de la chance d'être un sportif là-bas. Donc, j'avais un nutritionniste à ma disposition. D'antan, on nous apportait de la nourriture, tout ça. Donc, on était quand même très, très bien encadrés.

  • Speaker #0

    Super.

  • Speaker #1

    Et ça, c'était de la chance.

  • Speaker #0

    C'est un plus, quoi.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça franchement, je pense qu'on y viendra après, mais pour la santé aussi.

  • Speaker #0

    Oui, justement, c'était ma prochaine question. Vu qu'on parle d'alimentation, de nutrition, là, tu me disais forcément, quand tu fais du sport, tu es un peu obligé d'être encadré parce que ça joue vachement. Tu disais que tu avais un nutritionniste. Quel a été ton rapport à la santé pendant ces cinq ans aux États-Unis ?

  • Speaker #1

    Là où j'ai eu énormément de chance, et ça, encore une fois, on s'en rend compte, il ne faut pas prendre ça pour acquis. Tantôt, je ne réalisais pas à quel point j'avais de la chance. Mais l'université prenait tout en charge. Parce que pour les blessures, tennis, tout ça, ça peut arriver. Donc, on avait, je pense, la mutuelle max. On n'avait même pas de questions à se poser. C'était l'université qui payait pour nous. Donc, même si on avait une opération, par exemple, à faire là-bas, c'est eux qui payaient. Alors que là-bas, j'aurais peut-être voulu la payer moi-même. Ça aurait pu être 10 000 dollars. Tout ce que je faisais, c'était gratuit. Et j'ai eu une chance énorme parce que j'ai parlé avec beaucoup d'Américains qui sont là-bas et même des expats français. Et limite, c'est peut-être un peu un stress de tomber malade, en fait, pour qu'ils iront chez les médecins, seulement s'ils sont très malades. Jamais ils iront pour faire un check-up. Ça, franchement, j'entends jamais les personnes qui vont faire un check-up. J'attends d'être bien malade, et là, je vais voir un médecin, et on voit. Et ça, je trouve ça dommage. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai qu'en France, c'est plus accessible, et vu qu'on est remboursé plus facilement, on a plus ce réflexe aussi de faire du dépistage, de la prévention, etc. C'est ça,

  • Speaker #1

    voilà. C'est que tu entends, on peut aller voir un médecin, et qu'il va nous... On va dire, tiens, tu vas faire des prises de sang, je fais ça, ça, ça, et ça va être rapide. On a une mutuelle correcte en France, on a la sécu, on ne va quand même pas payer grand-chose. Voilà, c'est la grande différence avec les États-Unis. Oui,

  • Speaker #0

    c'est un sujet qui revient beaucoup à nous sur les USA, on le voit. Toi, maintenant que tu as ce recul nécessaire, en sachant que tu as eu la chance d'avoir tout pris en charge, mais que tu as aussi eu l'occasion de côtoyer des gens qui n'avaient pas cette chance-là, si tu devais repartir à l'étranger, est-ce que tu penses que tu souscrirais à une assurance santé ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, je pense. Franchement, Après, si je pars juste en esta, pas sûr. Je ne pense pas.

  • Speaker #0

    En vacances ? Oui,

  • Speaker #1

    en vacances comme ça. Je ne pense pas. Je regarderai ce qu'il y a. Mais si je pars deux semaines, trois semaines, je prendrai le minimum pour me couvrir au chaos. Mais si je partais vraiment en expat, c'est un peu obligatoire. Pour avoir la conscience tranquille. Surtout ça, en fait. Pour être tranquille. Et si il nous arrive quelque chose, ne pas se dire, ça revient peut-être moins cher de prendre un avion et de faire un aller-retour pour Paris, USA. Alors que ça coûte cher. C'est quand même dingue de se poser la question. J'ai des amis qui vivent à New York, français. Ils devaient aller chez le dentiste et ils payaient en urgence un vol, 1 000 euros à leur retour à New York, Paris, pour soigner une rage de dents parce que ça leur a coûté trois fois plus cher aux États-Unis.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quelque chose qui est dingue. Même pour deux semaines, on conseille, nous, de prendre le minimum. Il y a des assurances qui ne coûtent pas si cher que ça. Pour les vacances, ça coûte toujours moins cher que si tu prends effectivement une assurance plus longue durée qui va… couvrir les hospitalisations, tout ce qui va être dentaire, optique, etc. Mais pour l'expatriation, c'est vraiment un indispensable, surtout sur des destinations comme les Etats-Unis ou même Dubaï, où la santé est vraiment très chère.

  • Speaker #1

    Dubaï, j'avais entendu j'ai des amis aussi qui sont là-bas, qui se font un peu d'argent comme ça aussi.

  • Speaker #0

    C'est des systèmes différents, on va dire. Aujourd'hui, tu me disais que tu es en France. Est-ce que toi, tu as envie de repartir à l'étranger, que ce soit aux Etats-Unis ou une autre destination pour vivre, que ce soit quelques mois ou même peut-être pour... plus longtemps ?

  • Speaker #1

    Franchement, je suis un petit peu quand même tombé amoureux des Etats-Unis. C'est un pays où je me sens quand même assez proche. Je ne peux pas ne pas y retourner pendant 10 ans, par exemple. J'ai des amis, j'ai créé des liens là-bas, je connais des gens. J'ai l'impression de faire partie d'une autre famille, en fait. C'est ma deuxième maison, un petit peu. Donc, je sais que si je devais repartir vivre quelque part à l'étranger, ça serait aux Etats-Unis. Enfin, je ne compte pas trop les pays frontaliers, tout ça, parce que je ne pensais pas non plus vraiment partir et avoir une nouvelle expérience. Mais oui, si je devais partir vivre J'irai aux Etats-Unis et ce n'est pas impossible quand même. Tu réfléchis. Oui, parce que sur mes réseaux, quand même, je parle des Etats-Unis. Donc, parler des Etats-Unis en France, on peut dire ce qu'on veut et tout, mais à la fin, on a fait le tour quand même. Et pour ça, oui, j'ai su retourner en 2022, donc un an, un an et demi après. J'ai fait un mois à New York, à Miami. En fait, j'aimerais bien le refaire.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    J'aimerais bien le refaire cette année.

  • Speaker #0

    C'est sûr que sur des courtes périodes, maintenant, aujourd'hui, on peut se permettre de le faire plus facilement. Je suis partie un mois en Thaïlande. tout en continuant de travailler. Donc, c'était super chouette. Maintenant, on a l'occasion de pouvoir partir sur des temps plus courts et de profiter, voir aussi un peu ce que c'est la vie à l'étranger et un peu mettre ses marques avant de partir sur du plus long terme.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est sûr. J'aimerais bien essayer le Canada. J'y suis allé aussi quand même deux, trois jours, mais parce que j'étais aux Etats-Unis. Mais bon, c'est pas... J'aimerais bien voir un peu. Et après, j'ai d'autres destinations. Je suis peut-être dans le moment de ma vie où j'ai envie de découvrir des choses parce que de base, je ne suis pas quelqu'un qui voyage énormément dans le sens de loin. J'aime pas trop être tout seul, en fait.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas un solitaire voyageur. Si je le fais, c'est parce que je sais que je serai entouré. Mais c'est un peu la sécurité aux Etats-Unis. Je sais que... si je vais à New York, je vais être chez mon beau-frère. Si je vais à Miami, je vais être avec un de mes meilleurs amis. Oui,

  • Speaker #0

    t'es entouré. Pour toi, c'est hyper important le contact et d'être entouré.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment. Mais c'est pour ça aussi que dans la vie, je suis aussi très sociable. Je pense que c'est important. Et aux États-Unis, ils sont un peu tous comme ça aussi. Très, très pleinement, ils parlent beaucoup. Donc, on se fait facilement des connexions. Et je trouve que c'est toujours mieux de faire des expériences à plusieurs, de partager ça avec deux personnes. Moi, je trouve ça top, vraiment.

  • Speaker #0

    Super. Qu'est-ce que l'expatriation t'a apporté de mieux aujourd'hui ? Puisque là, tu me disais avant... que quand t'es arrivé aux Etats-Unis, t'étais très timide, maintenant tu me dis que t'es très sociable. Donc c'est vraiment une transition de vie, vraiment un changement de vie. C'est quoi le mieux pour toi d'une expatriation ?

  • Speaker #1

    Déjà, franchement, et de loin, c'est l'anglais. Maintenant, je suis bilingue. Donc franchement, pour ça, ça n'a pas de prix en fait. Et de parler une autre langue, dans une autre culture, ça m'a donné beaucoup de confiance en moi. De sentir que je suis capable d'avoir des discussions. C'est marrant, mais ça fait double personnalité, mais je me sens beaucoup moins timide. quand je dois faire des conversations en anglais, quand je dois parler peut-être en français. Donc, c'est peut-être le mood des États-Unis où tout le monde est avenant. Je suis beaucoup plus avenant, en fait. D'accord. Un peu un réflexe que j'avais eu, c'est qu'aux États-Unis, quand on est dans un supermarché, souvent, quand on arrive à la caisse, par exemple, et qu'on paye, la caissière va nous dire Hi, how are you ? Donc, Comment tu vas ? Yeah, I'm good, and you ? How's your day going ? En fait, c'est du small talk. Ça dure 10 secondes, mais je me souviens qu'à un moment, être entré en France, J'avais dit quelque chose genre Bonjour, comment allez-vous ? Et là, la caissière en France, elle était un peu gênée. Ce n'est pas quelque chose qui arrive souvent. Et en fait, j'ai dit par réflexe. Et je le dis à chaque fois quand je parle anglais. C'est un réflexe,

  • Speaker #0

    mais… Il y a moins ce côté, effectivement, proximité qui s'installe relativement vite. Et toi, tu as l'air de te sentir plus à l'aise avec justement ce qu'on appelle les small talk.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Ce que j'ai appris. L'anglais, ça a vraiment été un plus au niveau de l'expatriation et surtout des rencontres. franchement ouais l'expat c'est ce qu'il faut si tu rentres d'un séjour de 4 mois ou de 1 an ou quoi que ce soit et que tu ne t'es pas fait quelques amis pour moi il y a un côté où c'est presque un peu raté quoi ouais pour moi ça fait partie de l'expérience de rencontrer des gens et ça va pas être tout le temps des gens parfaits mais il y a forcément à force de rester avec des gens bah on va trouver des nouvelles personnes avec des valeurs différentes et moi là j'ai tellement de chance par exemple dans 2 semaines et demie enfin même pas dans 2 semaines je vais en Norvège je vais chez une famille qui était avec moi, qui était un de mes roommates aux Etats-Unis. Et on a gardé contact. Et là, je vais être avec lui en Norvège. Il m'invite. Donc voilà, ça, c'est des choses que je n'aurais jamais pu faire si j'étais resté en France.

  • Speaker #0

    Oui, ça déclenche des projets de vie et un peu des expériences qu'on n'avait pas forcément eues.

  • Speaker #1

    Et donc ça, vraiment, les rencontres, c'est incroyable. En fait, les souvenirs, là, c'est rarement tout seul. Moi, perso, quand je pense aux Etats-Unis, je vois à part des moments où je me dis Ah, je suis bien là mais je me dis rarement Ah, je suis bien Par exemple, quand je dis Hawaï, je n'étais pas tout seul. Et c'est tellement cool de partager les souvenirs après, d'en reparler.

  • Speaker #0

    Moi, je te vois tellement bien faire un voyage solo pour l'avoir fait. Tu te rends compte que tu n'es jamais tout seul. Déjà, tu rencontres beaucoup de Français parce qu'il y a quand même beaucoup de Français qui voyagent seuls. Et même, tu vas dans les guest houses, les auberges, etc. Tu n'es jamais seul et tu rencontres tout le temps des gens. Donc, je te vois trop faire ça avec ce que tu es en train de me dire. En tout cas, c'est une expérience de vie que je te recommande. Je te vois bien là-dedans. Et si tu avais un conseil pour... préparer ton départ que tu te donnerais à toi-même si tu repartais aujourd'hui, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    T'apprendre un peu plus sur le pays où je vais.

  • Speaker #0

    Ouais, te renseigner.

  • Speaker #1

    Ouais, me renseigner. Et j'imagine que c'est un pays anglophone pour la plupart. Il va falloir parler anglais, on va dire. Même en Thaïlande, on va quand même essayer de parler anglais, on va pas essayer de parler thaïlandais. Et du coup, je dirais essayer de pratiquer la langue avant. Parce que... Au moins, faire quelques semaines avant des cours intensifs. on se rend pas compte mais c'est horrible de sentir qu'on peut pas s'exprimer si ça vient après ouais apprendre avec base ça viendra mais ouais voilà c'est ça les bases pour pas se dire tout seul c'est compliqué quoi mais bon ça forge aussi ouais ça forge mais si on veut pas se retrouver non plus au dépourvu ou à dire des bêtises je pense que tu vas plus vite en fait pour

  • Speaker #0

    créer des relations ou même pour continuer d'apprendre la langue si t'as les petites bases quoi oui ça c'est sûr

  • Speaker #1

    vraiment vraiment il faut les petites bases est ce que tu dirais que c'est une expérience qui a changé ta vie aujourd'hui ah oui non complètement c'est sûr je suis une personne différente depuis les Etats-Unis, je pense. Et je pense que ce soit les Etats-Unis ou ailleurs, tout le monde a besoin de vivre une nouvelle expérience. On peut arriver dans un endroit qu'on n'aime pas, mais la plupart des expats à qui je parle, forcément, un de leurs meilleurs souvenirs, c'est un voyage. Ce n'est pas là où ils sont, où ils vivent. C'est un moment où ils sont partis quelque part, et ils ont adoré, et ils ont envie d'y retourner. On a tous un endroit où, si on a un petit peu voyagé, on se dit Ah, j'ai envie de retourner à cet endroit, c'était top !

  • Speaker #0

    Oui, je comprends tout à fait ce sentiment. la Thaïlande ouais moi la Thaïlande c'est un vrai coup de coeur pour moi donc je conseillerais à tout le monde d'aller en Asie c'était vraiment trop chouette merci d'avoir passé un peu de temps avec moi est-ce qu'il y a quelque chose que tu voudrais rajouter avant qu'on termine cet échange ?

  • Speaker #1

    peut-être que s'il y a pas mal de jeunes qui écoutent ça que je sais que c'est très dur de se lancer parce qu'il y a beaucoup de gens qui hésitent le plus dur c'est justement de faire ce premier pas et de se dire je vais faire ce voyage Après, c'est vraiment que du plaisir en fait. Et ça sera quoi qu'il arrive, une expérience, qu'elle soit bonne ou mauvaise, on apprend des choses et ça nous forge pour la suite. Donc moi, je trouve qu'il faut se forcer, même si c'est dur, à faire ce premier pas et voyager et apprendre de nouvelles choses.

  • Speaker #0

    Super. Merci beaucoup d'avoir passé un peu de temps avec moi pour raconter ce projet de vie qui était vraiment... top. Nous, on peut continuer à te suivre sur les réseaux sociaux. On mettra ton petit lien Instagram dans les descriptions. Et en tout cas, on sera ravis de t'accompagner dans tes prochaines aventures, potentielles aventures, si tu repars.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci beaucoup, Margot.

  • Speaker #0

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Description

Aujourd'hui, Clément, alias FrenchItUp, partagera avec nous son expérience aux USA. En effet, ce dernier a eu la chance de vivre cinq années aux États-Unis grâce à une bourse sportive en tennis. De ses 19 à 24 ans, il a étudié et joué au tennis pour son université, obtenant un bachelor en communication et un master en management du sport. Après ces cinq années outre-Atlantique, Clément est revenu en France, enrichi par ses voyages et ses rencontres. Il nous racontera comment cette expérience lui a permis de s'épanouir personnellement, influence encore aujourd'hui son quotidien, et comment il envisage son futur ! Je vous laisse découvrir l'expatriation réussie de Clément et les leçons qu'il en a tirées. Bonne écoute !  


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  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans le podcast d'une expatriation réussie. Ensemble, nous partirons à la rencontre de Français et Françaises qui ont fait le choix de vivre à l'étranger, que ce soit pour quelques mois, un tour du monde ou pour la vie. Nous découvrirons avec eux les difficultés auxquelles ils ont dû faire face à l'étranger, mais également leurs plus beaux souvenirs. Et comme l'expatriation est l'expérience d'une vie, ils partageront avec nous ce que cela leur a apporté et nous livrerons leurs conseils pour réussir votre expatriation. Aujourd'hui, Clément, alias Frenchitup, partagera avec nous son expérience aux USA. En effet, ce dernier a eu la chance de vivre pendant 5 années aux Etats-Unis grâce à une bourse sportive en tennis. De ses 19 à ses 24 ans, il a étudié et joué au tennis pour son université, obtenant un bachelor en communication et un master en management du sport. Après ses 5 années outre-Atlantique, Clément est revenu en France, enrichi par ses voyages et ses rencontres. Il nous racontera comment cette expérience lui a permis de s'épanouir personnellement, influence encore aujourd'hui son quotidien et comment il envisage son futur. Je vous laisse découvrir l'expatriation réussie de Clément et les leçons qu'il en a tirées. Bonne écoute ! Salut Clément, merci d'être avec nous aujourd'hui pour échanger sur ton parcours d'expatriation. Est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Salut Margot, merci beaucoup en tout cas de me recevoir. Alors je m'appelle Clément, j'ai 27 ans, bientôt 28. Et je suis parti 5 ans aux Etats-Unis, de mes 19 à 24 ans, grâce à une bourse sportive que j'ai eue en jouant au tennis. J'ai fait là-bas un bachelor de communication, un master de management du sport. Et je me suis lancé, du coup, sur les réseaux sociaux à la fin de ces 5 ans. Et du coup, je fais des vidéos sur les réseaux en parlant justement des Etats-Unis et de mon expérience en tant que Français là-bas.

  • Speaker #0

    Super ! Tu es un peu sportif de haut niveau, je suppose, si tu as eu une bourse ?

  • Speaker #1

    Oui, exactement. En fait, j'ai vraiment commencé le tennis quand j'étais tout petit, 7-8 ans. J'ai hésité à aller professionnel quand j'avais 17-18 ans. Mais en fait, les États-Unis offrent des expériences de dingue où ils financent nos études. Enfin, un pourcentage, ça dépend du niveau. Mais vu que j'avais un très bon niveau, j'ai réussi à avoir une très bonne bourse. Et donc, ça vaut tellement le coup parce qu'on sait tous que... vivre aux Etats-Unis, ça coûte extrêmement cher, faire ses études. C'est pas cher, il y a beaucoup d'Américains. Honnêtement, 90% des Américains font des prêts étudiants pour aller étudier dans les universités. Et moi, je n'avais pas vraiment besoin de faire ça. Et je profitais en même temps, en échange de cette bourse, je jouais pour l'équipe de tennis, je représentais l'université et en même temps, ils me payaient mes études. Donc c'est vraiment tellement bénéfique.

  • Speaker #0

    C'est super chouette comme parcours. Et du coup, toi, tu as été aux USA, mais est-ce que tu avais... postulé dans d'autres pays où c'est vraiment les USA qui t'intéressaient ?

  • Speaker #1

    Non, franchement, il n'y a que les Etats-Unis qui font ce système de bourse avec le tennis. Donc, je n'avais pas prévu de partir autre part. Ça a vraiment été les Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Et tu étais où aux Etats-Unis ?

  • Speaker #1

    J'étais à Louisville, dans le Kentucky. C'est peut-être un petit peu perdu ce que je vois sur la map. Pour les gens qui ne connaissent pas, à chaque fois, je leur dis KFC. KFC, bah c'est... Kentucky Fried Chicken, donc ça vient de là-bas, donc il y en a beaucoup. On va dire que c'est à 6h de Chicago, pour ceux qui savent, vers le sud. 6h de voiture, aux États-Unis, 6h de voiture, c'est rien. Alors qu'en France, c'est beaucoup. Mais c'est bon, on est un peu milieu-est des États-Unis.

  • Speaker #0

    Ok, et durant cet échange, tu as eu l'occasion de voyager un peu à travers les États-Unis ou tu es vraiment resté dans le coin où tu étais ?

  • Speaker #1

    Oui, franchement, j'ai eu l'occasion de beaucoup voyager, mais pas souvent pour visiter, parce qu'il y a en fait le système universitaire de tennis. c'est que tu joues les autres universités. Donc en fait, tu voyages, tu vas les jouer. Donc là, moi, j'étais dans le côté Est. Je suis allé franchement un peu dans tous les États côté Est. La Géorgie, North Carolina, South Carolina, la Floride, beaucoup, Indiana, enfin beaucoup, beaucoup. Après, quand j'ai eu du temps, j'ai voyagé quand même. Je suis allé quatre fois à New York. Je suis allé à San Diego. Je suis allé beaucoup à Miami. Je suis allé à Washington. Je suis allé à Chicago. Franchement, j'ai eu l'occasion de quand même beaucoup visiter. Un peu moins quand même la côte Ouest. Oui. Je suis allé à Hawaï aussi.

  • Speaker #0

    Oh là là, ça me fait rêver moi. Là, ça parle de voyages, de plein de voyages différents, dans plein de paysages différents. Je m'y vois déjà.

  • Speaker #1

    Franchement, je le souhaite à tout le monde, ça par contre.

  • Speaker #0

    Je suppose que tu as un souvenir qui te revient peut-être en tête ou peut-être le souvenir le plus drôle que tu as à partager avec nous. Quelque chose qui t'a vraiment marqué pendant cette année universitaire.

  • Speaker #1

    Je pense qu'une anecdote un peu drôle, c'est mon deuxième jour aux Etats-Unis. Donc bon, j'arrive et je ne parle pas du tout anglais. C'est compliqué, très compliqué. Vraiment, en plus, j'étais timide. Donc timidité plus, je n'avais pas trop confiance en moi. Donc je n'osais pas vraiment me lâcher et parler. Donc je disais vraiment, mais j'évitais toute conversation. C'était My name is Clément, how are you ? et c'était tout. Et en fait, le deuxième jour, il faisait à l'université une journée d'orientation pour toutes les premières années. Donc franchement, c'est un truc hyper sympa, qui nous explique comment ça va se passer cette année. Le truc qui m'a le plus choqué, c'est la grandeur des choses. Donc j'en ai, mais c'était énorme. Je n'avais jamais vu ça en fait. L'université, on se retrouvait dans des bâtiments, mais avec des salles de 500 personnes. C'était énorme. Et du coup, ce jour-là, il y a toutes les premières années, donc je ne sais pas, on doit être 1000, quelque chose. Il y a une tombola pour gagner des petits trucs. Je pense que c'est pour rigoler, t-shirt de beauté, machin. Et tout le monde, en rentrant à la salle, était obligé de participer. On était à la table, du coup, les joueurs de tennis, et j'avais un Français avec moi. Je faisais que de lui parler. Et ils font la tombola, et là, je me dis, qui ne tient pas moi, quoi ? Parce qu'en plus, on devait monter sur l'estrade et dire un petit mot au micro. On devait dire merci, tout le monde te regarde, tout ça. Et là, je ne me souviens plus quel numéro j'ai. On va dire que c'est 634. Et là, ils appellent en anglais 634. Et là, je fais, putain, c'est pas vrai. Et du coup, je gagne, en fait, le truc. et je suis vraiment pas heureux quoi, je me dis je veux pas le dire je veux pas le dire, mon pote français il sait très bien que c'est moi qui ai gagné donc il me pousse il me lève, donc là je deviens tout rouge je monte sur l'estrade, j'étais tellement stressé que je comprenais pas ce qu'il se passait il me dit une phrase, il me tend le micro et là je dis juste thank you et je pars et c'était d'une gênance c'était horrible, en plus il y a même pas eu trop d'applaudissements, c'est ça qui est horrible c'est sourd que j'ai répondu à côté de la plaque j'ai juste dit merci, j'ai pris le t-shirt et je suis allé m'asseoir donc voilà déjà ça a commencé... Ouais un bon deuxième jour pour se mettre dans le bain bon en même temps ça permet de vaincre un peu sa timidité mais sur le coup ça devait être pas très agréable c'était horrible non franchement ça c'était dur et donc ça c'est le moment un peu drôle gênant pas ouf et après le jour où je pense que je suis arrivé à hawaii ça m'a fait quelque chose quand même je réalisais pas jusqu'au moment où j'étais là bas je me souviens je regarde sur l'iphone je vois sur la map que je suis au milieu de nulle part au milieu de l'océan pacifique et à cinq heures d'avion de la première terre qui est Los Angeles et c'est une petite île et mais c'est magnifique par contre mais vraiment là réaliser que j'étais au bout du monde si on peut dire ça c'était vraiment quelque chose d'incroyable et je me dis franchement j'aurais jamais pu faire ça seul je pense ou peut-être un jour dans ma vie mais jamais comme ça j'ai réalisé vraiment la chance que j'avais ouais

  • Speaker #0

    c'est un super souvenir je suppose que t'en as plein d'autres mais je comprends tout à fait ce sentiment d'être un peu à l'autre bout du monde et de se dire aussi je l'ai fait quoi oui c'est exactement ça Tu parlais de ta timidité, tu parlais du fait que tu ne parlais pas aussi anglais quand tu es arrivé. Tu étais quand même relativement jeune pour partir un peu à l'autre bout du monde. C'est quoi qui a été vraiment le plus difficile pour toi quand tu es arrivé là-bas ?

  • Speaker #1

    C'est sûr que moi, je suis quelqu'un de très famille. À l'époque, en plus, j'avais une copine. D'accord. En plus, moi, quand je pars, on sait que je pars pour quatre ans. J'ai fait cinq ans parce qu'il y a une année de Covid que j'ai pu avoir en plus. Pas trop envie de partir quand même sur le moment. Ma famille, j'ai... mine de rien, j'ai vécu avec eux 19 ans de ma vie. C'est là où en fait, on se rend compte aussi à quel point on est attaché. Parce que bon, quand on est jeune, t'entends, on a envie de sortir, d'être tout seul, que notre famille nous laisse un peu tranquille de temps en temps. Quand on part, on se rend compte, mais waouh, la chance que j'avais quoi. Donc ça, ça a été le plus dur de quitter les proches. Même si au final, j'allais les revoir deux fois par an quand même. C'était pas mal. Ouais,

  • Speaker #0

    quand même.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Et surtout que je revenais quand même deux mois et demi l'été. mais voilà des périodes de 4 mois pour ensuite les voir 2 semaines en hiver et ensuite re 4 mois quelqu'un qui avait pas essayé ça c'était dur quand même ouais donc au final la France t'as un peu manqué c'est pas forcément la France qui t'a manqué c'est vraiment ta famille oui mais même il y a des choses de la France qu'est-ce

  • Speaker #0

    qui t'a manqué de la France ?

  • Speaker #1

    la nourriture le sujet qui revient beaucoup la nourriture c'est cliché mais c'est vrai en fait ça revient beaucoup parce que c'est vrai et puis on aime bien manger quand même

  • Speaker #0

    Puis on a de la bonne nourriture.

  • Speaker #1

    C'est vrai, mais en plus, j'ai l'impression que ce qui est très cliché, nous, c'est les croissants, les pains au chocolat. Et je trouve qu'en tant que Français, on n'en prend pas tous les jours non plus. Les gens pensent que moi, personnellement, j'en prends une fois de temps en temps. Mais jamais, ça va être mon petit déj tous les jours. C'est impossible. Mais alors pourtant, c'est le premier truc que j'ai envie, en fait. C'est ça qui est dingue. C'est que j'ai envie de tous les clichés, en fait. Tout ce qu'il n'y a pas, du vrai pain. J'ai envie du saucisson.

  • Speaker #0

    Le fromage aussi qui revient.

  • Speaker #1

    Le fromage, oui, le fromage. Non, franchement, c'est dingue. La qualité des ingrédients, même si c'est possible quand même de bien manger aux Etats-Unis. Et j'ai eu de la chance d'être un sportif là-bas. Donc, j'avais un nutritionniste à ma disposition. D'antan, on nous apportait de la nourriture, tout ça. Donc, on était quand même très, très bien encadrés.

  • Speaker #0

    Super.

  • Speaker #1

    Et ça, c'était de la chance.

  • Speaker #0

    C'est un plus, quoi.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça franchement, je pense qu'on y viendra après, mais pour la santé aussi.

  • Speaker #0

    Oui, justement, c'était ma prochaine question. Vu qu'on parle d'alimentation, de nutrition, là, tu me disais forcément, quand tu fais du sport, tu es un peu obligé d'être encadré parce que ça joue vachement. Tu disais que tu avais un nutritionniste. Quel a été ton rapport à la santé pendant ces cinq ans aux États-Unis ?

  • Speaker #1

    Là où j'ai eu énormément de chance, et ça, encore une fois, on s'en rend compte, il ne faut pas prendre ça pour acquis. Tantôt, je ne réalisais pas à quel point j'avais de la chance. Mais l'université prenait tout en charge. Parce que pour les blessures, tennis, tout ça, ça peut arriver. Donc, on avait, je pense, la mutuelle max. On n'avait même pas de questions à se poser. C'était l'université qui payait pour nous. Donc, même si on avait une opération, par exemple, à faire là-bas, c'est eux qui payaient. Alors que là-bas, j'aurais peut-être voulu la payer moi-même. Ça aurait pu être 10 000 dollars. Tout ce que je faisais, c'était gratuit. Et j'ai eu une chance énorme parce que j'ai parlé avec beaucoup d'Américains qui sont là-bas et même des expats français. Et limite, c'est peut-être un peu un stress de tomber malade, en fait, pour qu'ils iront chez les médecins, seulement s'ils sont très malades. Jamais ils iront pour faire un check-up. Ça, franchement, j'entends jamais les personnes qui vont faire un check-up. J'attends d'être bien malade, et là, je vais voir un médecin, et on voit. Et ça, je trouve ça dommage. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai qu'en France, c'est plus accessible, et vu qu'on est remboursé plus facilement, on a plus ce réflexe aussi de faire du dépistage, de la prévention, etc. C'est ça,

  • Speaker #1

    voilà. C'est que tu entends, on peut aller voir un médecin, et qu'il va nous... On va dire, tiens, tu vas faire des prises de sang, je fais ça, ça, ça, et ça va être rapide. On a une mutuelle correcte en France, on a la sécu, on ne va quand même pas payer grand-chose. Voilà, c'est la grande différence avec les États-Unis. Oui,

  • Speaker #0

    c'est un sujet qui revient beaucoup à nous sur les USA, on le voit. Toi, maintenant que tu as ce recul nécessaire, en sachant que tu as eu la chance d'avoir tout pris en charge, mais que tu as aussi eu l'occasion de côtoyer des gens qui n'avaient pas cette chance-là, si tu devais repartir à l'étranger, est-ce que tu penses que tu souscrirais à une assurance santé ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, je pense. Franchement, Après, si je pars juste en esta, pas sûr. Je ne pense pas.

  • Speaker #0

    En vacances ? Oui,

  • Speaker #1

    en vacances comme ça. Je ne pense pas. Je regarderai ce qu'il y a. Mais si je pars deux semaines, trois semaines, je prendrai le minimum pour me couvrir au chaos. Mais si je partais vraiment en expat, c'est un peu obligatoire. Pour avoir la conscience tranquille. Surtout ça, en fait. Pour être tranquille. Et si il nous arrive quelque chose, ne pas se dire, ça revient peut-être moins cher de prendre un avion et de faire un aller-retour pour Paris, USA. Alors que ça coûte cher. C'est quand même dingue de se poser la question. J'ai des amis qui vivent à New York, français. Ils devaient aller chez le dentiste et ils payaient en urgence un vol, 1 000 euros à leur retour à New York, Paris, pour soigner une rage de dents parce que ça leur a coûté trois fois plus cher aux États-Unis.

  • Speaker #0

    Oui, c'est quelque chose qui est dingue. Même pour deux semaines, on conseille, nous, de prendre le minimum. Il y a des assurances qui ne coûtent pas si cher que ça. Pour les vacances, ça coûte toujours moins cher que si tu prends effectivement une assurance plus longue durée qui va… couvrir les hospitalisations, tout ce qui va être dentaire, optique, etc. Mais pour l'expatriation, c'est vraiment un indispensable, surtout sur des destinations comme les Etats-Unis ou même Dubaï, où la santé est vraiment très chère.

  • Speaker #1

    Dubaï, j'avais entendu j'ai des amis aussi qui sont là-bas, qui se font un peu d'argent comme ça aussi.

  • Speaker #0

    C'est des systèmes différents, on va dire. Aujourd'hui, tu me disais que tu es en France. Est-ce que toi, tu as envie de repartir à l'étranger, que ce soit aux Etats-Unis ou une autre destination pour vivre, que ce soit quelques mois ou même peut-être pour... plus longtemps ?

  • Speaker #1

    Franchement, je suis un petit peu quand même tombé amoureux des Etats-Unis. C'est un pays où je me sens quand même assez proche. Je ne peux pas ne pas y retourner pendant 10 ans, par exemple. J'ai des amis, j'ai créé des liens là-bas, je connais des gens. J'ai l'impression de faire partie d'une autre famille, en fait. C'est ma deuxième maison, un petit peu. Donc, je sais que si je devais repartir vivre quelque part à l'étranger, ça serait aux Etats-Unis. Enfin, je ne compte pas trop les pays frontaliers, tout ça, parce que je ne pensais pas non plus vraiment partir et avoir une nouvelle expérience. Mais oui, si je devais partir vivre J'irai aux Etats-Unis et ce n'est pas impossible quand même. Tu réfléchis. Oui, parce que sur mes réseaux, quand même, je parle des Etats-Unis. Donc, parler des Etats-Unis en France, on peut dire ce qu'on veut et tout, mais à la fin, on a fait le tour quand même. Et pour ça, oui, j'ai su retourner en 2022, donc un an, un an et demi après. J'ai fait un mois à New York, à Miami. En fait, j'aimerais bien le refaire.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    J'aimerais bien le refaire cette année.

  • Speaker #0

    C'est sûr que sur des courtes périodes, maintenant, aujourd'hui, on peut se permettre de le faire plus facilement. Je suis partie un mois en Thaïlande. tout en continuant de travailler. Donc, c'était super chouette. Maintenant, on a l'occasion de pouvoir partir sur des temps plus courts et de profiter, voir aussi un peu ce que c'est la vie à l'étranger et un peu mettre ses marques avant de partir sur du plus long terme.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est sûr. J'aimerais bien essayer le Canada. J'y suis allé aussi quand même deux, trois jours, mais parce que j'étais aux Etats-Unis. Mais bon, c'est pas... J'aimerais bien voir un peu. Et après, j'ai d'autres destinations. Je suis peut-être dans le moment de ma vie où j'ai envie de découvrir des choses parce que de base, je ne suis pas quelqu'un qui voyage énormément dans le sens de loin. J'aime pas trop être tout seul, en fait.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas un solitaire voyageur. Si je le fais, c'est parce que je sais que je serai entouré. Mais c'est un peu la sécurité aux Etats-Unis. Je sais que... si je vais à New York, je vais être chez mon beau-frère. Si je vais à Miami, je vais être avec un de mes meilleurs amis. Oui,

  • Speaker #0

    t'es entouré. Pour toi, c'est hyper important le contact et d'être entouré.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment. Mais c'est pour ça aussi que dans la vie, je suis aussi très sociable. Je pense que c'est important. Et aux États-Unis, ils sont un peu tous comme ça aussi. Très, très pleinement, ils parlent beaucoup. Donc, on se fait facilement des connexions. Et je trouve que c'est toujours mieux de faire des expériences à plusieurs, de partager ça avec deux personnes. Moi, je trouve ça top, vraiment.

  • Speaker #0

    Super. Qu'est-ce que l'expatriation t'a apporté de mieux aujourd'hui ? Puisque là, tu me disais avant... que quand t'es arrivé aux Etats-Unis, t'étais très timide, maintenant tu me dis que t'es très sociable. Donc c'est vraiment une transition de vie, vraiment un changement de vie. C'est quoi le mieux pour toi d'une expatriation ?

  • Speaker #1

    Déjà, franchement, et de loin, c'est l'anglais. Maintenant, je suis bilingue. Donc franchement, pour ça, ça n'a pas de prix en fait. Et de parler une autre langue, dans une autre culture, ça m'a donné beaucoup de confiance en moi. De sentir que je suis capable d'avoir des discussions. C'est marrant, mais ça fait double personnalité, mais je me sens beaucoup moins timide. quand je dois faire des conversations en anglais, quand je dois parler peut-être en français. Donc, c'est peut-être le mood des États-Unis où tout le monde est avenant. Je suis beaucoup plus avenant, en fait. D'accord. Un peu un réflexe que j'avais eu, c'est qu'aux États-Unis, quand on est dans un supermarché, souvent, quand on arrive à la caisse, par exemple, et qu'on paye, la caissière va nous dire Hi, how are you ? Donc, Comment tu vas ? Yeah, I'm good, and you ? How's your day going ? En fait, c'est du small talk. Ça dure 10 secondes, mais je me souviens qu'à un moment, être entré en France, J'avais dit quelque chose genre Bonjour, comment allez-vous ? Et là, la caissière en France, elle était un peu gênée. Ce n'est pas quelque chose qui arrive souvent. Et en fait, j'ai dit par réflexe. Et je le dis à chaque fois quand je parle anglais. C'est un réflexe,

  • Speaker #0

    mais… Il y a moins ce côté, effectivement, proximité qui s'installe relativement vite. Et toi, tu as l'air de te sentir plus à l'aise avec justement ce qu'on appelle les small talk.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Ce que j'ai appris. L'anglais, ça a vraiment été un plus au niveau de l'expatriation et surtout des rencontres. franchement ouais l'expat c'est ce qu'il faut si tu rentres d'un séjour de 4 mois ou de 1 an ou quoi que ce soit et que tu ne t'es pas fait quelques amis pour moi il y a un côté où c'est presque un peu raté quoi ouais pour moi ça fait partie de l'expérience de rencontrer des gens et ça va pas être tout le temps des gens parfaits mais il y a forcément à force de rester avec des gens bah on va trouver des nouvelles personnes avec des valeurs différentes et moi là j'ai tellement de chance par exemple dans 2 semaines et demie enfin même pas dans 2 semaines je vais en Norvège je vais chez une famille qui était avec moi, qui était un de mes roommates aux Etats-Unis. Et on a gardé contact. Et là, je vais être avec lui en Norvège. Il m'invite. Donc voilà, ça, c'est des choses que je n'aurais jamais pu faire si j'étais resté en France.

  • Speaker #0

    Oui, ça déclenche des projets de vie et un peu des expériences qu'on n'avait pas forcément eues.

  • Speaker #1

    Et donc ça, vraiment, les rencontres, c'est incroyable. En fait, les souvenirs, là, c'est rarement tout seul. Moi, perso, quand je pense aux Etats-Unis, je vois à part des moments où je me dis Ah, je suis bien là mais je me dis rarement Ah, je suis bien Par exemple, quand je dis Hawaï, je n'étais pas tout seul. Et c'est tellement cool de partager les souvenirs après, d'en reparler.

  • Speaker #0

    Moi, je te vois tellement bien faire un voyage solo pour l'avoir fait. Tu te rends compte que tu n'es jamais tout seul. Déjà, tu rencontres beaucoup de Français parce qu'il y a quand même beaucoup de Français qui voyagent seuls. Et même, tu vas dans les guest houses, les auberges, etc. Tu n'es jamais seul et tu rencontres tout le temps des gens. Donc, je te vois trop faire ça avec ce que tu es en train de me dire. En tout cas, c'est une expérience de vie que je te recommande. Je te vois bien là-dedans. Et si tu avais un conseil pour... préparer ton départ que tu te donnerais à toi-même si tu repartais aujourd'hui, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    T'apprendre un peu plus sur le pays où je vais.

  • Speaker #0

    Ouais, te renseigner.

  • Speaker #1

    Ouais, me renseigner. Et j'imagine que c'est un pays anglophone pour la plupart. Il va falloir parler anglais, on va dire. Même en Thaïlande, on va quand même essayer de parler anglais, on va pas essayer de parler thaïlandais. Et du coup, je dirais essayer de pratiquer la langue avant. Parce que... Au moins, faire quelques semaines avant des cours intensifs. on se rend pas compte mais c'est horrible de sentir qu'on peut pas s'exprimer si ça vient après ouais apprendre avec base ça viendra mais ouais voilà c'est ça les bases pour pas se dire tout seul c'est compliqué quoi mais bon ça forge aussi ouais ça forge mais si on veut pas se retrouver non plus au dépourvu ou à dire des bêtises je pense que tu vas plus vite en fait pour

  • Speaker #0

    créer des relations ou même pour continuer d'apprendre la langue si t'as les petites bases quoi oui ça c'est sûr

  • Speaker #1

    vraiment vraiment il faut les petites bases est ce que tu dirais que c'est une expérience qui a changé ta vie aujourd'hui ah oui non complètement c'est sûr je suis une personne différente depuis les Etats-Unis, je pense. Et je pense que ce soit les Etats-Unis ou ailleurs, tout le monde a besoin de vivre une nouvelle expérience. On peut arriver dans un endroit qu'on n'aime pas, mais la plupart des expats à qui je parle, forcément, un de leurs meilleurs souvenirs, c'est un voyage. Ce n'est pas là où ils sont, où ils vivent. C'est un moment où ils sont partis quelque part, et ils ont adoré, et ils ont envie d'y retourner. On a tous un endroit où, si on a un petit peu voyagé, on se dit Ah, j'ai envie de retourner à cet endroit, c'était top !

  • Speaker #0

    Oui, je comprends tout à fait ce sentiment. la Thaïlande ouais moi la Thaïlande c'est un vrai coup de coeur pour moi donc je conseillerais à tout le monde d'aller en Asie c'était vraiment trop chouette merci d'avoir passé un peu de temps avec moi est-ce qu'il y a quelque chose que tu voudrais rajouter avant qu'on termine cet échange ?

  • Speaker #1

    peut-être que s'il y a pas mal de jeunes qui écoutent ça que je sais que c'est très dur de se lancer parce qu'il y a beaucoup de gens qui hésitent le plus dur c'est justement de faire ce premier pas et de se dire je vais faire ce voyage Après, c'est vraiment que du plaisir en fait. Et ça sera quoi qu'il arrive, une expérience, qu'elle soit bonne ou mauvaise, on apprend des choses et ça nous forge pour la suite. Donc moi, je trouve qu'il faut se forcer, même si c'est dur, à faire ce premier pas et voyager et apprendre de nouvelles choses.

  • Speaker #0

    Super. Merci beaucoup d'avoir passé un peu de temps avec moi pour raconter ce projet de vie qui était vraiment... top. Nous, on peut continuer à te suivre sur les réseaux sociaux. On mettra ton petit lien Instagram dans les descriptions. Et en tout cas, on sera ravis de t'accompagner dans tes prochaines aventures, potentielles aventures, si tu repars.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci beaucoup, Margot.

  • Speaker #0

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