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Un CAC pas très dynamique
Malgré l'absence de nouvelles majeures, les marchés financiers continuent de fluctuer légèrement : le CAC40 a diminué de 0,09% pour atteindre 7 203 points, tandis que Wall Street a enregistré des variations allant de -0,44% pour le Nasdaq à +0,05% pour le Dow Jones.
En outre, l'OCDE a discrètement augmenté ses prévisions de croissance économique mondiale à 2,7% pour 2023, avec une hausse de 0,9% pour l'Europe et de 1,6% pour les États-Unis. Toutefois, cette annonce n'a pas eu un impact significatif sur les volumes boursiers.
Wall Street clôture de façon hétérogène, le Nasdaq en baisse
La Bourse de New York a clôturé de manière inégale mercredi, avec des investisseurs engrangeant des bénéfices sur les actions technologiques avant deux événements clés la semaine prochaine : les chiffres de l'inflation aux États-Unis et une réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale.
Le Dow Jones a augmenté de 0,27% tandis que le S&P-500 a perdu 0,38% et le Nasdaq a chuté de 1,29%. Malgré l'optimisme récent sur un possible statu quo sur les taux de la Fed, les titres technologiques qui avaient profité du récent rallye ont été bousculés mercredi en raison de prises de bénéfices sur les principales capitalisations du Nasdaq.
Les recommandations de l'OCDE pour stimuler la croissance économique mondiale
L'OCDE a révisé à la hausse ses prévisions de croissance économique, mais met en lumière une baisse persistante du potentiel de croissance sur plus de dix ans. L'organisation attribue cette tendance au vieillissement de la population et au ralentissement de la productivité du travail.
Pour revitaliser l'économie mondiale, l'OCDE suggère plusieurs réformes structurelles, notamment : améliorer l'accessibilité à des services de garde d'enfants abordables, encourager un meilleur partage du congé parental, reformer les systèmes d'imposition et augmenter les investissements pour stimuler la productivité. L'OCDE plaide également pour une plus grande concurrence et pour des marchés internationaux ouverts et sécurisés.
Restructuration de la dette corporative : les coûts pour les banques s'accroissent
De plus en plus d'entreprises françaises renégocient leurs dettes, créant une pression croissante sur les grandes banques du pays. Les dossiers difficiles totalisent actuellement plus de 7 milliards d'euros. Cette tendance est exacerbée par l'inflation et la hausse des coûts du crédit, ce qui met les entreprises fortement endettées dans une position délicate.
Parmi les cas préoccupants figurent Casino, Rallye, et Solocal. Les banques espèrent limiter les pertes en recourant aux provisions existantes et en renégociant les échéances de remboursement et les taux d'intérêt, mais des sacrifices seront inévitables.
Des économies de 3 milliards d'euros sont ciblées sur les commissions des agences immobilières
L'Autorité de la concurrence française propose une réforme de l'industrie immobilière pour permettre aux ménages d'économiser près de 2,9 milliards d'euros par an en alignant les commissions des agences avec la moyenne européenne.
Ce rapport, rendu au gouvernement, suggère une révision de la loi Hoguet de 1970 et a déjà suscité des réactions négatives de la part des agents immobiliers. Toutefois, les autorités gouvernementales ont affirmé qu'elles prendraient le temps d'analyser ces recommandations en concertation avec les acteurs du secteur.
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