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Le Sens de la Nuit - Épisode 2 - Master Phil, crooner culotté cover
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Le Sens de la Nuit

Le Sens de la Nuit - Épisode 2 - Master Phil, crooner culotté

Le Sens de la Nuit - Épisode 2 - Master Phil, crooner culotté

35min |28/11/2024
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Le Sens de la Nuit - Épisode 2 - Master Phil, crooner culotté

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35min |28/11/2024
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Description

Dans le deuxième épisode du Sens de la Nuit, on arpente Belleville à la recherche du bonheur. On apprend pourquoi Babaluma s'appelle Babaluma, qu'Ibiza n'a pas été tourné à Ibiza et que Go West est dans le top 10 du Parc des Princes. On découvre aussi que Romain s'habille en cow-boy et que Tanguy porte des costumes, mais classique, hein, pas à paillettes. En fait, on passe surtout un moment convivial en compagnie de Tanguy alias Master Phil. Et ça, et bien c'est déjà pas mal !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Très marrant, suivi par deux groupes très coréens. Ah, ça c'est bien ça.

  • Speaker #1

    C'est la pire.

  • Speaker #2

    Ouais, on est dans la période de rouille là. Non, non, non,

  • Speaker #0

    les gars. Ça c'est à toi ou tu le vends ? Ouais, ça c'est à toi. Oh non...

  • Speaker #1

    Et justement, tu parles de tes labels, donc t'es le boss de deux labels.

  • Speaker #0

    Alors ouais, les labels qui sont aujourd'hui un peu... Ils sont respirateurs, clairement. Là, on a des doigts à le débrancher, mais... Attention, on va être écrasés !

  • Speaker #1

    Ils sont écrasés maintenant.

  • Speaker #0

    Il y avait Gérard Darmon juste avant, il fait un film à côté. Il y a des bibles. Ah ouais, on l'a vu tout à l'heure, on est passé devant, c'est marrant, il y avait une mise en abîme. À l'ère des réseaux sociaux, à l'ère de Tinder, à l'ère de Uber, à l'ère de tout ça, on ne se parle plus. Il y a 5 grammes,

  • Speaker #1

    ça on ne se parle plus. Mais ce qui est vrai, ce qui est vrai, on ne sait rien. Le sens de la nuit. Le sens de la nuit. Le sens de la nuit. Le sens de la nuit. Avec lui, pas de peau semblant, pas de chichi, pas de mascarade. Qu'on ne s'y trompe pas, ce bonhomme-là est dans le sensible. Son truc à lui, c'est la langue, celle qu'il a bien pendue, pas dans sa poche, celle qu'il compose en sentant ses largos d'hier et d'aujourd'hui. Ténor du Parc des Princes à ses heures, et observateur averti des boules à facettes, il s'est déniché le son qui vous fera transpirer all night long. Derrière ses techniques, derrière son micro chromé, ce crooner culotté a le secret pour composer la partition qui vous touchera au cœur. En âme sœur, vagabond du cœur, nous avons arpenté Belleville à la recherche du bonheur. Un quartier dans lequel ces acolytes, de toujours ou d'un soir, se trouvent à chaque coin du comptoir. Mesdames et messieurs, il est temps de lâcher prise et de vous perdre dans la nuit, en compagnie du grand, de l'unique, du bravache, j'ai nommé Master Phil !

  • Speaker #3

    Le centre

  • Speaker #1

    de la nuit.

  • Speaker #0

    On sait d'où ça vient, ma passion pour les conneries, c'est en partie lui. C'est un peu toi qui m'as mis là-dedans.

  • Speaker #1

    Et donc Dave, on est où là ? On est dans ton...

  • Speaker #2

    Oui, on est dans mon shop de disques, qui s'appelle Babaluma, dans le 11ème, Rue Jean-Pierre Timbaud.

  • Speaker #1

    T'as ouvert ça depuis combien de temps ?

  • Speaker #2

    Alors dans ces locaux-là, ça fait depuis 2018. Avant, on s'appelait Big Wax Records, on s'est choisi avant...

  • Speaker #1

    qui est jolie, mais pas vraiment.

  • Speaker #2

    Ouais, ça vient du titre d'un album de Cannes.

  • Speaker #1

    Comment est né ton amour de la musique ? C'est quoi ? C'est depuis que t'es petit ? C'est peut-être que tu jouais dans un groupe ? Comment c'est venu ton amour de l'objet aussi, du vinyle ?

  • Speaker #2

    Alors, ça m'est arrivé à un moment de jouer dans un groupe, mais c'était pas glorieux. Mais non, ça vient pas de ça, ça vient de... J'écoutais de la musique à la maison, ça me faisait kiffer. Et quand j'ai eu 12 ans, 12-13 ans, j'ai commencé à acheter des disques, des CD d'abord. Et ensuite, mon père m'a filé sa collection de disques, qui était assez modeste. Mais du coup, j'ai acheté une platine. Ensuite, j'ai commencé à chiner un peu de disques.

  • Speaker #1

    Mais c'était audacieux quand même, parce que quand tu as relancé le shop, le vinyle n'a jamais disparu, mais il y a quand même eu plus ou moins des hauts et des bas. Pour le coup,

  • Speaker #2

    la première boutique que j'ai ouverte, c'est en 2012. C'était dans une autre boutique qui était beaucoup plus petite. Ça s'appelait l'International Records, en face de la salle de concert à l'inter. Et en fait, au moment où j'ai lancé cette boutique, c'était, je pense, carrément le bon moment pour ouvrir une boutique de disques parce que c'était vraiment le tout début de ce qu'on appelle le retour.

  • Speaker #0

    Oui, le retour,

  • Speaker #1

    oui. Enfin,

  • Speaker #2

    c'était le moment où ça commençait déjà à frémir, quoi. Mais ce n'était pas encore un phénomène de masse, mais tu sentais que c'était quand même sur la courbe ascendante.

  • Speaker #0

    Et j'ai rencontré d'ailleurs Dave en 2013, on s'en connaissait depuis 10 ans. Je suis arrivé à 17 ans dans sa boutique tout frêle. Ouais, ouais. Et finalement, on s'est jamais quitté. Oui,

  • Speaker #2

    la première fois que Tanguy est venu au shop, c'était un fan de Headbanger, de Cassius, etc. Il me demandait un peu d'aide dans ce style-là. D'ailleurs, je lui en vendais.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai, il vendait pas mal. J'en ai acheté pas beaucoup. En fait, moi, j'ai commencé à bosser à ce moment-là en alternance. J'avais de l'argent et tout mon argent passait dans...

  • Speaker #1

    Non, j'ai cru que tu commençais à bosser...

  • Speaker #0

    Non, je bossais à la Sense7 à ce moment-là. Et j'étais en alternance, j'avais un salaire de 700 euros, c'est rien, mais je vivais chez mes parents, du coup. Je me suis dit d'être un banger,

  • Speaker #2

    mais je faisais, parallèlement, je faisais un peu du détournement de mineurs.

  • Speaker #0

    Ah d'accord,

  • Speaker #1

    donc vous fêtez vos 10 ans de relation. Et comment t'as connu l'international au final ?

  • Speaker #0

    Au final, je faisais le disquaire à Paris. Moi, j'étais en banlieue, donc les disquaires, je ne connaissais pas trop. J'allais à la base plutôt à propos disques. Ouais, après, il y avait pas mal de disquaires qui commençaient à popper en plus. Donc c'était à la bonne époque, c'était en 2013. Et je venais au début avec mon argent de poche et puis après, avec mon argent que je gagnais, puis j'ai tapé disquaires à Paris et je trouvais ça. J'ai dit bon, on va essayer. Dave, il a été quand même entremetteur entre pas mal de DJ, de musiciens. Soit j'ai repris ici Jeff Lassonde,

  • Speaker #1

    ou Torum Lagata.

  • Speaker #0

    J'ai rencontré les mecs de Brut de la Passion qui sont plus ou moins... qui traînaient beaucoup là-bas. Il y avait Pepe Del Noce, il y avait Jeune et Joli, il y avait... Il y avait les Hurons aussi.

  • Speaker #1

    Mais justement, comment t'es passé alors au début ? J'ai compris que t'étais très French Touch, un peu classique.

  • Speaker #0

    Les souvenirs de mon job, ouais, finalement.

  • Speaker #1

    Comment t'es passé après ? Comment ça fait le cheminement vers d'autres découvertes ?

  • Speaker #0

    Il y a Dev, par exemple. C'est vrai que Dev, c'est un... C'est un laboratoire à curiosité, c'est-à-dire qu'il va te faire écouter plein de trucs, t'aime des trucs, il va te dire ça c'est bien, c'est bien. Et ça a été rare, mais je l'ai remplacé à la boutique des soirs où il n'était pas là. J'ai commencé aussi à avoir ce truc-là, de faire écouter aux gens, vous aimez ça, écoutez ça, écoutez ça. Il y a eu Dev, il y a eu Vidal Benjamin, il y a eu Pepe Nennoche aussi. Moi j'étais très jeune par rapport à tous ces gens, j'avais 18, 19, ces gens avaient déjà la trentaine. Il y avait plein de gens de mon âge, mais il n'y avait pas beaucoup au final. Et après, on a commencé à faire les soirées à la rotonde.

  • Speaker #2

    Et il y avait Alan ?

  • Speaker #0

    Alan aussi, c'est ça qui a mon âge.

  • Speaker #1

    C'est qui Alan ?

  • Speaker #0

    Alan, c'est Shelter. J'ai eu le document en deux ans.

  • Speaker #1

    Il a sorti le vinyle chez

  • Speaker #0

    Antinote ? Chez Antinote, oui récemment, exactement. Qui d'ailleurs est en vente ici.

  • Speaker #1

    Il fait à la main d'ailleurs, je crois, la pochette. Elle est passée tout à la main.

  • Speaker #2

    Des exemplaires collés à la main, coloriés à la main.

  • Speaker #0

    Moi je l'ai connu quand il avait encore Garage Shelter. On s'est pris à ce moment-là. Il commençait à s'intéresser un peu à tout ce qui est balai aérien, tout ce qui était Edwit. Et je me souviens de cette soirée où moi, j'étais encore à mon lieu. On a écouté des morceaux chez lui. C'était les Edwit qui sortiraient deux ans plus tard sur mon label. Donc c'était une rencontre assez marrante.

  • Speaker #1

    Et justement, tu parles de tes labels. Donc tu es le boss de deux labels.

  • Speaker #0

    Alors ouais, les labels qui sont aujourd'hui un peu... En jachère ? Ouais, ils sont sous respirateur. Clairement, on a des doigts à le débrancher. Oui, j'en ai. plaisir partagé et dit du plaisir qui a un sous label et du plaisir comme le nom l'indique ce sont les édites aujourd'hui c'est un peu un peu moins chiant expliqué parce qu'à l'époque fallait expliquer ce que c'est un éditeur aujourd'hui ça va c'est rentrer dans le mieux mais après ça moi j'ai commencé à faire la musique donc je suis un peu mis de côté de la belle je suis bon on verra plus tard quand craquis quand tu fais comment ça va c'est à craquer du dit bon peut-être pas me mettre à dépenser des thunes achant que le milieu enfin le après le comique ça explosait les prix donc et justement toi dans les parlant de la belle tu as franchi les portes de acquis à l'histoire est assez rigolote en fait craquer était été quand on dira lié à mon ancien booker pedro bouquin après ils se sont séparés séparés de boîte est en fait on a Donatien, bizarrement, je sais pas pourquoi, j'étais musicien, mais bon, j'avais pas touché un santé depuis 5-6 ans. Envoyé de la musique, machin, et j'envoyais de la musique, et j'envoyais Vagabond, j'en envoyais Vagabond Dure, j'en envoyais en avril 2021, et je l'ai joué, en fait, quand j'avais joué au Mackie sur le boat, je l'ai joué, j'ai chanté, et bizarrement, il m'a dit, Ah ouais, elle est bien, la musique, allez, on la sort, tu veux ? Je fais, Mais les gars, ça fait 6 mois que vous l'avez, la musique, et tout. Et voilà, au final, c'est l'histoire d'amour qui continue, qui se simplifie. Et là, prochainement, il y aura d'autres choses qui vont sortir, mais bon, je ne veux pas trop en dire. Non, non, c'est pas du tout Ibiza, c'est à Sifour-les-Plages.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #0

    ok. Voilà.

  • Speaker #1

    Mais par nous, parce qu'il y a clairement un aspect, même dans pas mal de choses que tu fais, une certaine ambiance ou un certain second degré quand même, très assumé et qui est drôle.

  • Speaker #0

    Je dis souvent que ça peut autant toucher les gens de façon sincère, donc dans l'émotion, que dans la rigolade. Et c'est jamais les gens se moquent jamais vraiment, en fait. C'est parce que... Moi les morceaux que j'ai écrit, Vagabond, ça peut autant faire rire que ça me toucher en fait. Les gens m'ont souvent dit les deux en fait. Soit ils me disent ouais ça me touche cette chanson machin, ou alors ça me fait bien marrer, j'accepte, je trouve ça... voilà. Tout le temps qu'on se moque pas, ça me va en fait, c'est juste ça.

  • Speaker #1

    Et je trouve que c'est complètement différent sur Vagabond du Coeur, ça sent que c'est beaucoup plus étudié.

  • Speaker #0

    Alors déjà, le budget n'est pas le même. Le budget est un peu plus une double.

  • Speaker #1

    Oui, et ce qui est cool aussi dans Vagabond du Coeur, moi j'aime beaucoup la chanson. Et aussi ce qui est pas mal, c'est quand on voit les caméos, qu'on voit Bernardino,

  • Speaker #0

    Marco dos Santos,

  • Speaker #1

    qui a fait la photo du clip.

  • Speaker #0

    En rapport avec Bernardino, c'est la copine de Bernardino, Théa, qui fait aussi la DA de Bernardino, de tout ce qui est... La plupart des clips vidéo et toutes les pochettes, il m'a aussi dit Viability's C'est elle qui a fait la typo de Master Feel avec le fil en rouge comme ça. En fait, ils m'ont demandé, ils m'ont dit, tu veux bosser avec qui pour la pochette et pour la typo ? J'ai dit les noms et ils m'ont dit OK.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui t'amène, toi, à choisir un disque plutôt qu'un autre ? C'est quoi la pochette ? T'intrigues ?

  • Speaker #0

    Les nouveautés, il faut être plus curieux. La pochette, au label, évidemment. Après, tout ce qui est, si je vais commencer à diguer des trucs en occasion, alors là, bon, c'est des heures. Il y a des bacs de Dorodens en bas, tu passes des heures à goûter des grosses drouilles. Et puis des fois... Voilà, mais Vidal fait pareil, Vidal Benjamin, il vient ici faire pareil, on lui donne le dos cassé à SBC pour aller faire les bacs de 90, 2000, House Dance, c'est écoute quoi. Mais c'est la curiosité, La Pochette joue beaucoup, les producteurs derrière. L'année, ouais, tout le monde soutient le français, j'adore, forcément, dès que je vois une connerie française, plus c'est moche, plus c'est gros, plus je me dis ah, pourquoi pas. Mais bon, Dev a un filtre, c'est déjà un filtre, ce Dev a écouté les disques avant. Donc des fois, j'arrive, je fais ça, c'est bien, il me dit non, c'est pas bien.

  • Speaker #3

    On boit un coup ?

  • Speaker #1

    Allez, on se voit. J'ai soif ! Il se fait soif.

  • Speaker #0

    Matelot. Bisous les gars. Putain, ouais. Attends pas tomber.

  • Speaker #1

    J'étais pas loin là.

  • Speaker #0

    C'est pas de mort pour pas se casser.

  • Speaker #1

    À bientôt, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Ciao ciao, bisous. Salut. Attention, il y a un camion. Il va se faire écraser.

  • Speaker #1

    Il se fera écraser maintenant. On laisse passer. On est bien urbain dans le sens de la nuit. Il l'ouvre la barrière.

  • Speaker #0

    Il faut ouvrir.

  • Speaker #1

    Carrément. Une nouvelle casquette pour Master Phil.

  • Speaker #0

    C'est ça. Portier.

  • Speaker #1

    Portier à 16 heures.

  • Speaker #0

    Non, il veut dire que je suis fou. Il veut dire que t'es fou.

  • Speaker #3

    Ouais.

  • Speaker #0

    J'espère. On peut peut-être aller au Cannibal,

  • Speaker #1

    si vous voulez. Ouais,

  • Speaker #0

    carrément. C'est vrai, il y a du monde, mais ça peut être ça.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est bien. En fait, tu as souvent traîné dans le quartier alors ?

  • Speaker #0

    C'est ça, j'habitais à Rue Morand à l'époque, c'est vraiment à deux pas d'ici. En fait, Rue Morand, j'habitais avec Shelter et quand je l'ai connu, il habitait à côté de l'International Record. Quand j'ai dû chercher un appart, être avec mon pote de l'époque et en plus à côté du shop, je me suis ruiné en disque.

  • Speaker #1

    J'imagine bien.

  • Speaker #0

    C'est comme être alcoolique, habiter à côté de son bar préféré, ça n'aide pas trop.

  • Speaker #1

    J'aimais bien l'international, les petites soirées qu'il y avait dedans. Je ne suis pas allé beaucoup de fois. Dans le petit shop, ouais.

  • Speaker #0

    Ouais, c'était super. En plus, c'était l'époque où on était tous plus jeunes. Dave avait sa famille. Dave pouvait rester quand même tard le soir. En plus, j'habitais encore en banlieue. Du coup, je rentrais avec le baril de train des fois. Ah bah tiens, on a un autre journal.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai vu, il y a Gérard Darmon.

  • Speaker #0

    Ah, il y a Gérard Darmon.

  • Speaker #1

    Autre star.

  • Speaker #0

    Ah ouais, mais est-ce qu'on va pouvoir passer ?

  • Speaker #1

    J'ai dû changer de trottoir tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Gérard,

  • Speaker #1

    on va baisser d'un ton.

  • Speaker #0

    Ça vous va ?

  • Speaker #1

    Oui, ça me va le cannibale.

  • Speaker #0

    Il y a place au fond. Oh ouais. Allons-y.

  • Speaker #1

    J'ai des bons souvenirs dans ce temps. Quand mes camarades mixaient ici, Pierre Vanson et Samy Girard.

  • Speaker #3

    Bonsoir. Hello.

  • Speaker #0

    J'ai mixé pas mal aussi ici. J'ai commencé un peu ici aussi à mixer. Ouais. Je sais que la première fois que je suis venu ici, j'avais vu Marion Guillet jouer, ça je me souviens. Marion, alors je la salue, qui en plus à l'époque était quand même une des rares meufs du milieu, tu vois. Dans ce milieu-là, qui était quand même très mec, Marion était installée depuis tellement longtemps que c'était assez marrant. J'ai toujours eu une sorte d'admiration pour les meufs qui ont commencé comme ça hyper tôt, comme Charlotte Atomy de... Faire sushi, tout ça. C'est vrai que voilà, tu vois... La plus grosse erreur que j'ai faite, c'était à la Coupe du Monde 2018. Il y avait le match Belgique-France et on m'a dit tu veux jouer des morceaux ? Je fais OK. Et je me dis je fais un mix que Belgique, que français. Je pars, t'inquiète pas que même mes potes sont tous barrés. Je suis resté trois heures seul dans ce putain de bar à jouer.

  • Speaker #1

    Et alors une fois, on avait eu une fois pour rester dans l'ambiance belge. On avait essayé de se caler, mais il y avait... T'avais un match de foot, parce que c'est aussi un grand amateur. Ouais, il était très foot aussi, tu vois.

  • Speaker #0

    Ah bah oui, tu vois l'écharpe du PSG. C'est une fille depuis... On le parait Saint-Germain depuis 2007. C'est la pire saison du PSG dans l'histoire du club. C'était l'époque de Paoletta, c'était l'époque où il y avait Bourillon, il y avait Landreau, il y avait Rotten. Et j'allais au parc avec mon père. Et au final, je me suis remis à la culpabilité, à la culpabilité du monde. Je me suis dit, mais si Neymar et Mbappé sont en PSG, ok, c'est cool, je peux reprendre le PSG maintenant, c'est cool. Et au final, un peu comme avant, finalement, on est toujours aussi nuls, mais avec de l'argent. C'est... Non, mais... Tu vois, ça rassemble, c'est... Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est très fédérateur.

  • Speaker #0

    L'année du Covid, justement, où le PSG était en demi-finale, je crois, j'ai joué à la préalucanale avec Cracky et je mets Go West de VH People, c'est le morceau qui est joué à chaque match gagné. Ça,

  • Speaker #1

    c'est quoi ça que vous faites ?

  • Speaker #0

    Go West... Ah oui, d'accord, ok. Ok, on fait pas, on fait Showboys. En fait, nous, on fait... Allez Paris Saint-Germain. Et je me souviens très bien... Il y a une vidéo qui était folle. Je mets ça en me disant que les gens n'auront pas la ref. Et là, c'était ouf. Tout le monde, tout le monde, au moment du refrain, qui fait Allez, par... Par une Saint-Germain. Et je l'ai remis une deuxième fois. J'ai un peu abusé. C'était tellement... Vraiment, c'est fou comment les gens peuvent suivre ce truc-là.

  • Speaker #1

    Et donc tu travailles à la SNCF, mais toi tu prends le train ou tu es domicilier ?

  • Speaker #0

    Je suis à domicile, je suis à la Gare de l'Est. Alors, la Gare de l'Est depuis 5 ans, et en tout ça fait depuis 10 ans en fait. J'étais en bac en général ES, j'avoue que je n'étais pas très motivé par l'ES. Et puis alors, les ES, ça me sortait par les oreilles. J'étais pas quand même de vrai réel encore, les parents m'adoraient parce que j'étais marrant, j'ai des blagues. Les parents me disaient, t'as envie de faire quoi après en fait ? Ils étaient tristes, ils me disaient, mais... Tu vas devenir en fait, on t'aime bien, mais tu bosses pas. Et du coup, mon père a vu ce que je veux dire. Il m'a dit, écoute, c'est ça, t'auras pas ton bac, on le sait. Il m'a dit, tu fais deux ans de bac, et après t'auras un CDI. Et il me dit, tu pourras faire de la musique tant que tu veux, t'auras de l'argent. J'ai passé l'entretien, j'ai eu l'entretien. Et après, j'ai commencé à bosser en CDI. Et depuis huit ans, en fait, je suis en CDI à la SNCF. Et je t'avoue que le Covid m'a fait beaucoup réutiliser. J'ai failli être intermittant un peu avant le Covid. Je me suis dit, ça commence à bien marcher. Alex, qui était mon booker, me faisait bien mixer. C'est la folie. Covid, donc plus ferme. Tous les potes qui sont DJ intermittants, ils sont dans la merde. Et moi, on me dit, t'es payé, tu vas bosser une fois par semaine, parce que t'es obligé, on ne peut pas être plusieurs. Et t'as un chômage partiel. Et après, tu reprends un travail quand tu seras terminé. Et je lui dis, putain, mais qu'est-ce que j'ai bien fait de ne pas faire ça.

  • Speaker #1

    Mais donc tu disais que t'avais et tu as toujours beaucoup de dates ?

  • Speaker #0

    En DJ, franchement, c'est un sujet qui est un peu chiant en ce moment. C'est un peu... On parle enfin, je trouve. La house et le disco ont disparu en tout cas depuis Paris. Ça fait que date, DJ, j'en ai pas beaucoup. Et mon cœur, je trouve pas fait trop son taf. C'est mon avis, mais voilà, il a été... Il savait pas que j'étais, je pense. Alex ? ça l'est. Une des choses que je sais pas, Alex m'a appris vraiment. Moi, j'aime bien ce que tu fais, mais je vais te faire mixer. Le problème, c'est qu'après, celui qui l'a remplacé n'a pas fait l'effort de mettre les dates machin, donc il m'a pris mes dates. Mais bon, c'est un peu les primes. Tu dis merde, je sais un morceau et moi, c'est un peu con. Mais aussi, c'est qu'en fait, c'est pas que ça, c'est qu'à Paris, ça change de musique et c'est vraiment boomer vieux con. Mais en fait, on est vieux. En fait, on est vieux. En fait, j'ai 28 ans, toi t'as quel âge ? 35. 35. Tu vois, moi j'ai commencé quand j'avais 18 ans. J'étais évidemment, tu vois, un milieu où il y avait des anciens qui commençaient un peu, même presque pas jaloux, mais qui étaient un peu en mode Ah, mais c'est ce petit gars ! Tu vois, de toute façon, voilà. Et j'ai fait pareil, en fait. Mais c'est qui ces petits gars qui arrivent, machin ? Ils veulent notre travail, tu vois ? En fait, c'est juste ça. C'est qu'il y a l'évolution. Il y a l'évolution naturelle. Et surtout que la musique, elle a beaucoup évolué parce que les gens, ils veulent des trucs.

  • Speaker #1

    qui tapent. Les goûts et l'ambiance de la fête a changé.

  • Speaker #0

    Le Covid n'a pas aidé à écouter du disco. Vraiment, je pense que les jeunes, jeunes, ils veulent... Voilà, et la techno a été vraiment... C'est devenu quelque chose de... À l'époque, t'avais des soirées un peu commerciales, ça ? Ouais, ouais. Le techno, c'était devenu commercial parce que c'est... C'est ce qui a pas de risque. Des gens, ils me disent des fois... Ils me le peinent bien, ils me disent que je... Non, mais je prends la drogue et ça va.

  • Speaker #1

    Et je trouve que, alors comme tu dis, ça va te faire un vieux con, mais la fête a carrément changé parce qu'avant, t'avais des trucs à Paris où, bon, tu vois, typiquement le Baron, ce genre de fête, tu vois, où t'avais des DJ qui passaient de tout.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    ouais. Tu pouvais te passer un quai de bouche et après enchaîner sur un truc de cumbia colombien.

  • Speaker #0

    Un peu à l'ancienne, quoi. Tu vois,

  • Speaker #1

    à l'ancienne, à l'OTG, tu vois, vraiment.

  • Speaker #0

    Un peu à l'OTG, pas à la fête.

  • Speaker #1

    Exactement. Ce type de DJ, moi, perso, c'est vraiment la fête que j'adore. Et en fait ça, on voit que petit à petit c'est tombé en désuétude et je pense que c'est plus trop à la mode. Et là on est vraiment dans la tendance rave, en banlieue, dans des gros trucs.

  • Speaker #0

    C'est pas de la rave pour moi, c'est un sport tu vois. La musique c'est de la hard... c'est pas de la hard house mais c'est de la hard... C'est souvent des trucs très rapides, donc à 150 BPM, des voix pitchées. Et souvent des trucs, t'sais, d'anciens tubes des années 2000. Tu vois genre, je sais pas, de Britney Spears ou de Alice Akiz. Moi, je t'avoue, à 28 ans, qui est passionné de musique, ça me parle pas.

  • Speaker #1

    Justement, toi, tu vas dans quels endroits, quels bars ?

  • Speaker #0

    En bars, il y a le Disco Bar, il y a le 9B. C'est vrai que c'est le premier amour clamé aux Jeunes X. Après, j'aime bien aussi Ayochikiko maintenant. Le café AER, c'est Ami de mon temps. Mais c'est pas un bar dans le sang. C'est un bar où il y a un billard. Et le billard, je suis sur devenue amoureux de ce truc. Enfin, moi, je suis très nul, mais je sais pas, c'est tout le temps. Et t'as un billard et le mec barmène. Il met des trucs français connus, il met des playlists vraiment chansons françaises, du Wellman et machin. Tu vois, les gens qui passent, qui s'en vont, qui arrivent, un peu atypiques, tu vois, un peu... Tu parles avec eux, les gens qui parlent en fait. Tu sais, ça manquait un peu à Paris. Et aussi le Père Populaire. Ça a plus en plus, c'est un bar, alors on va dire le bar gauchiste et le fameux... Mais en fait, c'est un bar hyper sympa. J'aime bien les montées zoom-out. Les montées zoom-out, c'est cool. Les mecs sont super sympas. Ils ont des souris cool. En bas, c'est toujours des potes qui jouent, des gens sympas qui jouent, tu vois. Le Montezuma, ils sont placés en plus à Bourse, c'est pas simple de faire ramener des gens. Mais le mix des deux, il est pas mal.

  • Speaker #1

    Mais il y a un club qui te reste à Paris, où tu aimes aller ? Dans ou à l'extérieur de Paris ?

  • Speaker #0

    Franchement, il y a forcément un club. La Rotonde, j'aime bien, parce que je connais Barak à l'entrée, je connais les barmans qui sont vraiment des crèmes, qui te mettent bien. Je peux aider même les gars s'il y a un problème. Je connais... La technique, je peux essayer de les aider. Parce que bon, Barack, la technique, je comprends que c'est pas son taf. Tu vois, il est comme il peut, tu vois. Mais moi, sinon, en vrai, je suis en bois. Maintenant, je suis venu. Bah arrête, DJ ça m'a... C'est un peu saoulant parce que tellement de plaisir. Depuis l'année, j'ai commencé à faire le live sans aucune prétention. Et là, en fait, je me suis dit mais putain, ça je veux faire. Ah tiens ! Alors on interrompt un peu, comment tu vas ? C'est Romain, ça pourrait être Edouard Baladur, on te l'a dit, on ne sait pas qui c'est. Mais non, c'est Romain, c'est Romain Rodrigue, mon acolyte, mon acolyte de vidéo, audio et mental, surtout. C'est Romain Rodrigue, R. Rodriguez, c'est toi Romain, je t'en prie, qui m'accompagne à la guitare, parce qu'on parlait du live juste avant, à la guitare, qui a fait mes deux clips aussi. Oui,

  • Speaker #1

    le réalisateur aussi.

  • Speaker #0

    À la base principalement réalisateur.

  • Speaker #1

    Et la musique est venue aussi.

  • Speaker #0

    Elle est depuis là toujours jouée en fait.

  • Speaker #1

    Et en fait avec le clip de Monsieur, on s'est mis à jammer ensemble. Et puis je l'accompagne sur scène depuis un an.

  • Speaker #0

    En fait quand on a commencé, on pensait pas qu'on allait faire beaucoup de concerts ensemble. Au final, moi j'étais pour, mais on pensait pas où ça allait venir. Et au final, on a fait 8 concerts à Lernia. Et à chaque fois, ce qui revenait, c'est que le duo, il plaisait. Parce qu'en fait, lui, il habille en cow-boy, un peu excentrique, tu vois, c'est un peu bizarre. Et moi, je suis habillé assez naturellement, parce que Kostar, mais tu vois, Kostar, normal, pas Yed, quoi. Et lui, Romain, il est assez calme, de nature, il est calme, il fonctionne, il est calme, il est calme. Et moi, je fais le bon con à causer, tu vois. Donc les gens se disent, mais attends, le mec qui est habillé en cow-boy, pas Yed, machin, et l'autre, il est normal, mais il fait le con, tu vois. Et c'est vrai que le duo, il marche trop bien. Puis Romain, il... Au moins, il était là parce qu'il y a eu des moments où il fallait répéter. Il disait, on va quand même répéter. Oh non, t'inquiète, on y va comme ça. C'est bon, on va battre la veille.

  • Speaker #1

    On va battre la passion.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Il y a quelqu'un qui arrive là, qui trinque avec nous, mais je ne comprenais pas. Salut Marco, enchanté. Qui es-tu ?

  • Speaker #4

    Moi, je suis Tarek. J'ai monté une radio en 2018, qui s'appelait Radio Belleville. Et en fait, il y a plein d'artistes géniaux qui sont passés. Avec Tanguy, on se connaissait un petit peu d'avant. Et en fait, il y a eu le Covid et la radio s'est arrêtée. Et avec les artistes qui sont passés, on a décidé de monter un label qui s'appelle Belleville Records. Donc on sort des titres et des compil, et des EP, dont le dernier de Rodriguez, le roman que vous venez d'interviewer, le prochain qui doit sortir fin février. Ouais,

  • Speaker #1

    1er mars,

  • Speaker #4

    1er mars,

  • Speaker #0

    précisément.

  • Speaker #4

    Précisément. Puis on a d'autres artistes et puis certainement des collaborations à arriver avec Tanguy.

  • Speaker #0

    On ne peut pas trop en dire pour l'instant, mais...

  • Speaker #4

    Voilà,

  • Speaker #0

    il ne faut pas trop trop en dire.

  • Speaker #4

    Comme vous l'avez constaté, leur duo n'est pas vraiment un duo. C'est plutôt un truc en formation, un truc de...

  • Speaker #1

    C'est le type que tu es, c'est le sport du gré, mais pas trop. La mélancolie, mais beaucoup de joie de vivre.

  • Speaker #0

    C'est un paradoxe. On peut les gens savoir ce qui est vrai, ce qui n'est pas vrai.

  • Speaker #4

    Par contre, j'ai eu l'occasion de les voir en live, c'est vrai que c'est assez impressionnant. L'énergie un peu figueuse de Tanguy se complète bien avec le professionnalisme de Romain. Voilà, en synthèse.

  • Speaker #1

    Et toi, quelle est un peu la ligne directrice de Belle Vérité Record ? C'est quoi ta patte ?

  • Speaker #4

    Alors moi, j'ai vraiment pas mal d'influence des années 80, mais dans un spectre global. Que ce soit certains titres qu'on aurait pu classer avant comme de la variété. que Tanguy remet au goût du jour dans ses sets, mais aussi des influences assez cold wave et en même temps un peu de Chicago House. Donc c'est parti de ça. Après la musique évoluant, les genres évoluant, on est obligé d'être un peu plus dans l'hybride, d'intégrer des nouvelles tendances, des nouvelles façons de produire de la musique. Et le single de Romain illustre assez bien un mélange des univers. On cherche à faire ça dans le label. C'est encore un label petit, mais... on commence à avoir de belles signatures. Il y a eu Sébastien Forester, qui est un compositeur talentueux aussi, qui a sorti des morceaux. Tu as des labels qui sortent un produit fini, autoproduit. Nous, on essaie toujours d'ajouter une touche de production sur les titres qu'on sort, et c'est pour ça qu'on essaie de limiter le nombre de sorties quand même, parce que c'est un vrai travail.

  • Speaker #1

    On s'est consacré à faire de la qualité,

  • Speaker #4

    pas de la quantité. Et ça, c'est un point un peu différentiant, important.

  • Speaker #1

    Son nom de scène, c'est Tarek Frambelville. Ok ! Tout le monde peut parler de lui.

  • Speaker #0

    Merci, au revoir. Merci beaucoup. Salut. Merci, au revoir.

  • Speaker #1

    Merci. Merci, c'était cool, à bientôt.

  • Speaker #0

    C'est le mode Skype,

  • Speaker #3

    il est là.

  • Speaker #0

    Ah...

  • Speaker #1

    J'aime bien ce quartier.

  • Speaker #0

    Ah bah... Intemporel, hein. Ouais.

  • Speaker #1

    Même si pareil, ça a énormément changé, quoi.

  • Speaker #0

    À droite, les amis, on va à droite. Chiquito. Wow !

  • Speaker #1

    Eh,

  • Speaker #0

    Chiquito ! Wow !

  • Speaker #1

    Chiquito.

  • Speaker #0

    Incroyable, ça. Ne me coûte pas.

  • Speaker #1

    Donc là tu nous emmènes où Tanguy ?

  • Speaker #0

    On va au Chiquito, c'est mon bar à billard. En fait c'est un bar que, tout à l'heure on en parlait je crois. Il y a un billard entre autres et de la musique française en fond. Et le barman est adorable. Bar parisien un peu typique. Donc imaginez-vous vous êtes dans un bar un peu à la Mille Poulains avec des espèces d'affiches de Lina. Et vraiment très sympa. Un bar un peu où tu peux espacer plein de choses pour le coup. Tu vois, il y a des gens un peu atypiques, des gens un peu mystérieux, curieux. Et toi, justement,

  • Speaker #1

    quel serait ton sens de la nuit ?

  • Speaker #0

    Le sens de la nuit ? Alors déjà, j'aime beaucoup le titre de ce podcast. Je trouve que c'est chanmé. Ça serait retrouver l'essence même. C'est vrai que quand tu vas dans le sud ouest de la France, tu vas même ailleurs que Paris. En fait, les gens sont beaucoup plus dans la conversation. Tu vois, je pense qu'il y a plus de gens sur des avis de rencontres. à Paris qu'en France. Tu vois, parce qu'en fait, les gens, ils se parlent ailleurs. Il y a moins de monde, et pourtant, les gens, ils se parlent. Alors qu'aujourd'hui, on est des millions à Paris. Putain, les gens, je sais pas, ils font la gueule, ils parlent pas, ils ont peur de parler à quelqu'un, et c'est un âge. Et ça, quand tu vas ailleurs que Paris, ça te fait presque bizarre, en mode, putain, les gens sont sympas, quoi. C'est vrai.

  • Speaker #1

    On va rentrer au Chiguito,

  • Speaker #0

    quand même. On va rentrer, on va se terminer. Il reste un peu de projet.

  • Speaker #1

    J'adore le lieu. On pourrait faire un petit coup ? Allez,

  • Speaker #0

    on prend un petit coup.

  • Speaker #1

    Génial monsieur votre costume. Enfin votre... Génial votre... Qui est le ministre ?

  • Speaker #3

    C'est vrai.

  • Speaker #5

    Depuis l'âge de 3 ans.

  • Speaker #1

    C'est vous qui avez fabriqué votre... habit ? Vos habits ?

  • Speaker #5

    T'as entendu ce que je t'ai dit ? Le monde tel que je suis, donc c'est pas moi qui décide. C'est la conscience.

  • Speaker #0

    Et moi il y en a une partout.

  • Speaker #5

    On a une conscience. Tu vois ?

  • Speaker #0

    C'est là-bas. Comment ?

  • Speaker #5

    Il y a une conscience fine. Tous ceux qui ne veulent pas l'écouter, la laisser vibrer à travers toi, ils vont changer de dimension.

  • Speaker #1

    Et comment vous appelez ?

  • Speaker #5

    Comment tu as envie de m'appeler ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, vous ?

  • Speaker #5

    Je ne sais pas, j'adore.

  • Speaker #1

    Comment vous avez envie de vous appeler ?

  • Speaker #5

    Je te demande comment tu m'appelles. Je vous appelle...

  • Speaker #1

    Cobra.

  • Speaker #5

    Waouh ! Cobra.

  • Speaker #1

    C'est cette fleur qui surgit. C'est la Cobra.

  • Speaker #5

    Tu sais que dans le métro qui est à côté de chez moi, c'est drôle ce que j'aime dire. Il y a une corneille dans le métro.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Moi et lui. C'est vrai. Oui,

  • Speaker #5

    c'est vrai. C'est le troisième oeil. et le chakra coronal. Si tu n'ouvres pas, tu ne vas pas être avec toi et tu iras sur une autre planète, si naturellement.

  • Speaker #1

    Ce qu'il faut dire quand même, c'est que Ausha est vêtue d'un magnifique chapeau avec une fleur.

  • Speaker #5

    Kho avec le Mrav.

  • Speaker #1

    À la place du troisième œil.

  • Speaker #5

    Bait et Ra, c'est le soleil.

  • Speaker #1

    La conscience. Une très belle tunique bleu nuit avec un beau rouge, une croix égyptienne.

  • Speaker #5

    C'est la véritable croix chrétienne où le féminin n'est pas voilé, le cœur n'est pas voilé. On montre le cœur tel qu'il est. Pendant les confinements, j'étais presque toute la journée dehors à la sortie du métro à accueillir les femmes, notamment.

  • Speaker #1

    Et c'est comment cette croix ? Comment elle s'appelle ?

  • Speaker #5

    Ankh, tout Ankh-Kamon, tu vois. À trois ans, j'ai conscientisé Akhenaton, pas le chanteur, mais l'originel. Et Akhenaton, c'est l'archange Michael qui l'a intégré. C'est le premier être humain pendant l'ère de la Vierge qui a intégré la divinité dans un corps physique. Donc moi, je ne suis pas de ce lésotérisme depuis l'âge de trois ans.

  • Speaker #0

    Ah bon ?

  • Speaker #1

    Mais qui vous a transmis ça ?

  • Speaker #5

    Je viens de te le dire. Je n'ai pas effacé les mémoires. Toi aussi, ta conscience était là, à l'origine du monde. On a pour l'instant pensé comme le Big Bang. T'es une part de la conscience, tu es Dieu, comme moi. Sauf que moi, je le sais, depuis l'âge de 3 ans, j'en ai 54. Donc en 6e, je pratiquais l'astrologie, je faisais le thème astral des gens. Le pharaon, j'ai commencé à l'âge de 15 ans, c'est venu dans mes mains. Et ta route au rat, t'entends ? C'est la base de nos religions qui aujourd'hui divisent. Parce qu'elles sont humaines, elles n'ont rien à voir avec la souci.

  • Speaker #1

    Mais qu'est-ce qui fait que toi, tu as senti ça alors que nous on ne le sent pas ?

  • Speaker #5

    C'est déjà pas d'incarnation. Et si on se rend compte aujourd'hui, si t'enregistres, tu peux mettre ça où tu veux. Moi j'ai déjà une chaîne YouTube, j'ai rien à cacher. Et depuis l'âge de 3-4 ans, les hommes qui viennent me voir, surtout les hommes. Pourquoi tu me demandes à un... Tu me donnes un conseil que je ne t'ai pas demandé. Tu t'étonnes d'avoir un problème avec les papes ? Trois ans. Parce qu'Ézéchiel, Michael, c'est la parole. Tu n'es pas rôle, tu n'es pas identification. Tu laisses la lumière te traverser. Et cette année, c'est une année 8, l'infini qui se dresse. Et moi, j'ai commencé fort le 2 janvier, la moitié de mon appartement qui brûle. Et d'ici la fin de l'année, c'est trois quarts de l'humanité qui sont montés, qui changent de planète. La fangée se reconstitue. Et j'ai toutes les infos parce que je n'ai jamais douté, je n'ai jamais eu peur. Et la peur, elle n'est là que pour être surmontée. Ton prénom ?

  • Speaker #1

    Marc-Antoine.

  • Speaker #5

    Marc, en breton. Penmarc, c'est le cheval. C'est la cabale, le cabile. Monsieur, il s'appelle Abès pour un homme. C'est un monial, c'est une moine femelle,

  • Speaker #0

    tu te rends compte.

  • Speaker #5

    C'est un homme qui intègre le féminin sacré. Aque, haine, a, ton, il aque la haine pour donner le ton, dans le creuset alchimique, parce que la haine, c'est que de l'amour contrarié. Amen, office, cat, c'est l'autre nom, le premier que j'ai reçu. Bring to the sun, to the sun of the sun's out, we are all for eggs, for a temp. Il n'y a pas de mort, il n'y a pas de début, il n'y a pas de fin. Donc c'est juste, tu vas là où tu oses, comme le magicien. Le 9 janvier, j'ai appris l'affiliation entre Akhenaton et Saint-Michel. Le soir même, attend si je ne me plante pas, je ne sais plus, mais en tout cas, le jour où le volcan a explosé, à l'instant T où le volcan s'est réveillé, j'ai explosé un Bouddha que j'avais trouvé et que j'avais chez moi. Parce que tu es une part de l'univers, tu es un univers en toi-même. Toute pensée, toute action a des répercussions. C'est extraordinaire. On a le pouvoir de déplacer des montagnes, mais c'est rien. Et moi, je suis un des premiers... Comme par hasard, j'habite à Maine-Île, mon temps. Tu vis dans la dimension qui n'est plus à payer, t'entends ? Et tu as... Ben oui. Tu as la connexion, car tu ne connais que ça. Mais il faut juste le savoir. Et si tu lis Sion, tu sors de l'illusion, parce que tu l'as lu.

  • Speaker #0

    Quentin ?

  • Speaker #5

    Ouah,

  • Speaker #3

    tu comprends tout en plus.

  • Speaker #1

    Le sens de la nuit.

  • Speaker #3

    Santé.

Description

Dans le deuxième épisode du Sens de la Nuit, on arpente Belleville à la recherche du bonheur. On apprend pourquoi Babaluma s'appelle Babaluma, qu'Ibiza n'a pas été tourné à Ibiza et que Go West est dans le top 10 du Parc des Princes. On découvre aussi que Romain s'habille en cow-boy et que Tanguy porte des costumes, mais classique, hein, pas à paillettes. En fait, on passe surtout un moment convivial en compagnie de Tanguy alias Master Phil. Et ça, et bien c'est déjà pas mal !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Très marrant, suivi par deux groupes très coréens. Ah, ça c'est bien ça.

  • Speaker #1

    C'est la pire.

  • Speaker #2

    Ouais, on est dans la période de rouille là. Non, non, non,

  • Speaker #0

    les gars. Ça c'est à toi ou tu le vends ? Ouais, ça c'est à toi. Oh non...

  • Speaker #1

    Et justement, tu parles de tes labels, donc t'es le boss de deux labels.

  • Speaker #0

    Alors ouais, les labels qui sont aujourd'hui un peu... Ils sont respirateurs, clairement. Là, on a des doigts à le débrancher, mais... Attention, on va être écrasés !

  • Speaker #1

    Ils sont écrasés maintenant.

  • Speaker #0

    Il y avait Gérard Darmon juste avant, il fait un film à côté. Il y a des bibles. Ah ouais, on l'a vu tout à l'heure, on est passé devant, c'est marrant, il y avait une mise en abîme. À l'ère des réseaux sociaux, à l'ère de Tinder, à l'ère de Uber, à l'ère de tout ça, on ne se parle plus. Il y a 5 grammes,

  • Speaker #1

    ça on ne se parle plus. Mais ce qui est vrai, ce qui est vrai, on ne sait rien. Le sens de la nuit. Le sens de la nuit. Le sens de la nuit. Le sens de la nuit. Avec lui, pas de peau semblant, pas de chichi, pas de mascarade. Qu'on ne s'y trompe pas, ce bonhomme-là est dans le sensible. Son truc à lui, c'est la langue, celle qu'il a bien pendue, pas dans sa poche, celle qu'il compose en sentant ses largos d'hier et d'aujourd'hui. Ténor du Parc des Princes à ses heures, et observateur averti des boules à facettes, il s'est déniché le son qui vous fera transpirer all night long. Derrière ses techniques, derrière son micro chromé, ce crooner culotté a le secret pour composer la partition qui vous touchera au cœur. En âme sœur, vagabond du cœur, nous avons arpenté Belleville à la recherche du bonheur. Un quartier dans lequel ces acolytes, de toujours ou d'un soir, se trouvent à chaque coin du comptoir. Mesdames et messieurs, il est temps de lâcher prise et de vous perdre dans la nuit, en compagnie du grand, de l'unique, du bravache, j'ai nommé Master Phil !

  • Speaker #3

    Le centre

  • Speaker #1

    de la nuit.

  • Speaker #0

    On sait d'où ça vient, ma passion pour les conneries, c'est en partie lui. C'est un peu toi qui m'as mis là-dedans.

  • Speaker #1

    Et donc Dave, on est où là ? On est dans ton...

  • Speaker #2

    Oui, on est dans mon shop de disques, qui s'appelle Babaluma, dans le 11ème, Rue Jean-Pierre Timbaud.

  • Speaker #1

    T'as ouvert ça depuis combien de temps ?

  • Speaker #2

    Alors dans ces locaux-là, ça fait depuis 2018. Avant, on s'appelait Big Wax Records, on s'est choisi avant...

  • Speaker #1

    qui est jolie, mais pas vraiment.

  • Speaker #2

    Ouais, ça vient du titre d'un album de Cannes.

  • Speaker #1

    Comment est né ton amour de la musique ? C'est quoi ? C'est depuis que t'es petit ? C'est peut-être que tu jouais dans un groupe ? Comment c'est venu ton amour de l'objet aussi, du vinyle ?

  • Speaker #2

    Alors, ça m'est arrivé à un moment de jouer dans un groupe, mais c'était pas glorieux. Mais non, ça vient pas de ça, ça vient de... J'écoutais de la musique à la maison, ça me faisait kiffer. Et quand j'ai eu 12 ans, 12-13 ans, j'ai commencé à acheter des disques, des CD d'abord. Et ensuite, mon père m'a filé sa collection de disques, qui était assez modeste. Mais du coup, j'ai acheté une platine. Ensuite, j'ai commencé à chiner un peu de disques.

  • Speaker #1

    Mais c'était audacieux quand même, parce que quand tu as relancé le shop, le vinyle n'a jamais disparu, mais il y a quand même eu plus ou moins des hauts et des bas. Pour le coup,

  • Speaker #2

    la première boutique que j'ai ouverte, c'est en 2012. C'était dans une autre boutique qui était beaucoup plus petite. Ça s'appelait l'International Records, en face de la salle de concert à l'inter. Et en fait, au moment où j'ai lancé cette boutique, c'était, je pense, carrément le bon moment pour ouvrir une boutique de disques parce que c'était vraiment le tout début de ce qu'on appelle le retour.

  • Speaker #0

    Oui, le retour,

  • Speaker #1

    oui. Enfin,

  • Speaker #2

    c'était le moment où ça commençait déjà à frémir, quoi. Mais ce n'était pas encore un phénomène de masse, mais tu sentais que c'était quand même sur la courbe ascendante.

  • Speaker #0

    Et j'ai rencontré d'ailleurs Dave en 2013, on s'en connaissait depuis 10 ans. Je suis arrivé à 17 ans dans sa boutique tout frêle. Ouais, ouais. Et finalement, on s'est jamais quitté. Oui,

  • Speaker #2

    la première fois que Tanguy est venu au shop, c'était un fan de Headbanger, de Cassius, etc. Il me demandait un peu d'aide dans ce style-là. D'ailleurs, je lui en vendais.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai, il vendait pas mal. J'en ai acheté pas beaucoup. En fait, moi, j'ai commencé à bosser à ce moment-là en alternance. J'avais de l'argent et tout mon argent passait dans...

  • Speaker #1

    Non, j'ai cru que tu commençais à bosser...

  • Speaker #0

    Non, je bossais à la Sense7 à ce moment-là. Et j'étais en alternance, j'avais un salaire de 700 euros, c'est rien, mais je vivais chez mes parents, du coup. Je me suis dit d'être un banger,

  • Speaker #2

    mais je faisais, parallèlement, je faisais un peu du détournement de mineurs.

  • Speaker #0

    Ah d'accord,

  • Speaker #1

    donc vous fêtez vos 10 ans de relation. Et comment t'as connu l'international au final ?

  • Speaker #0

    Au final, je faisais le disquaire à Paris. Moi, j'étais en banlieue, donc les disquaires, je ne connaissais pas trop. J'allais à la base plutôt à propos disques. Ouais, après, il y avait pas mal de disquaires qui commençaient à popper en plus. Donc c'était à la bonne époque, c'était en 2013. Et je venais au début avec mon argent de poche et puis après, avec mon argent que je gagnais, puis j'ai tapé disquaires à Paris et je trouvais ça. J'ai dit bon, on va essayer. Dave, il a été quand même entremetteur entre pas mal de DJ, de musiciens. Soit j'ai repris ici Jeff Lassonde,

  • Speaker #1

    ou Torum Lagata.

  • Speaker #0

    J'ai rencontré les mecs de Brut de la Passion qui sont plus ou moins... qui traînaient beaucoup là-bas. Il y avait Pepe Del Noce, il y avait Jeune et Joli, il y avait... Il y avait les Hurons aussi.

  • Speaker #1

    Mais justement, comment t'es passé alors au début ? J'ai compris que t'étais très French Touch, un peu classique.

  • Speaker #0

    Les souvenirs de mon job, ouais, finalement.

  • Speaker #1

    Comment t'es passé après ? Comment ça fait le cheminement vers d'autres découvertes ?

  • Speaker #0

    Il y a Dev, par exemple. C'est vrai que Dev, c'est un... C'est un laboratoire à curiosité, c'est-à-dire qu'il va te faire écouter plein de trucs, t'aime des trucs, il va te dire ça c'est bien, c'est bien. Et ça a été rare, mais je l'ai remplacé à la boutique des soirs où il n'était pas là. J'ai commencé aussi à avoir ce truc-là, de faire écouter aux gens, vous aimez ça, écoutez ça, écoutez ça. Il y a eu Dev, il y a eu Vidal Benjamin, il y a eu Pepe Nennoche aussi. Moi j'étais très jeune par rapport à tous ces gens, j'avais 18, 19, ces gens avaient déjà la trentaine. Il y avait plein de gens de mon âge, mais il n'y avait pas beaucoup au final. Et après, on a commencé à faire les soirées à la rotonde.

  • Speaker #2

    Et il y avait Alan ?

  • Speaker #0

    Alan aussi, c'est ça qui a mon âge.

  • Speaker #1

    C'est qui Alan ?

  • Speaker #0

    Alan, c'est Shelter. J'ai eu le document en deux ans.

  • Speaker #1

    Il a sorti le vinyle chez

  • Speaker #0

    Antinote ? Chez Antinote, oui récemment, exactement. Qui d'ailleurs est en vente ici.

  • Speaker #1

    Il fait à la main d'ailleurs, je crois, la pochette. Elle est passée tout à la main.

  • Speaker #2

    Des exemplaires collés à la main, coloriés à la main.

  • Speaker #0

    Moi je l'ai connu quand il avait encore Garage Shelter. On s'est pris à ce moment-là. Il commençait à s'intéresser un peu à tout ce qui est balai aérien, tout ce qui était Edwit. Et je me souviens de cette soirée où moi, j'étais encore à mon lieu. On a écouté des morceaux chez lui. C'était les Edwit qui sortiraient deux ans plus tard sur mon label. Donc c'était une rencontre assez marrante.

  • Speaker #1

    Et justement, tu parles de tes labels. Donc tu es le boss de deux labels.

  • Speaker #0

    Alors ouais, les labels qui sont aujourd'hui un peu... En jachère ? Ouais, ils sont sous respirateur. Clairement, on a des doigts à le débrancher. Oui, j'en ai. plaisir partagé et dit du plaisir qui a un sous label et du plaisir comme le nom l'indique ce sont les édites aujourd'hui c'est un peu un peu moins chiant expliqué parce qu'à l'époque fallait expliquer ce que c'est un éditeur aujourd'hui ça va c'est rentrer dans le mieux mais après ça moi j'ai commencé à faire la musique donc je suis un peu mis de côté de la belle je suis bon on verra plus tard quand craquis quand tu fais comment ça va c'est à craquer du dit bon peut-être pas me mettre à dépenser des thunes achant que le milieu enfin le après le comique ça explosait les prix donc et justement toi dans les parlant de la belle tu as franchi les portes de acquis à l'histoire est assez rigolote en fait craquer était été quand on dira lié à mon ancien booker pedro bouquin après ils se sont séparés séparés de boîte est en fait on a Donatien, bizarrement, je sais pas pourquoi, j'étais musicien, mais bon, j'avais pas touché un santé depuis 5-6 ans. Envoyé de la musique, machin, et j'envoyais de la musique, et j'envoyais Vagabond, j'en envoyais Vagabond Dure, j'en envoyais en avril 2021, et je l'ai joué, en fait, quand j'avais joué au Mackie sur le boat, je l'ai joué, j'ai chanté, et bizarrement, il m'a dit, Ah ouais, elle est bien, la musique, allez, on la sort, tu veux ? Je fais, Mais les gars, ça fait 6 mois que vous l'avez, la musique, et tout. Et voilà, au final, c'est l'histoire d'amour qui continue, qui se simplifie. Et là, prochainement, il y aura d'autres choses qui vont sortir, mais bon, je ne veux pas trop en dire. Non, non, c'est pas du tout Ibiza, c'est à Sifour-les-Plages.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #0

    ok. Voilà.

  • Speaker #1

    Mais par nous, parce qu'il y a clairement un aspect, même dans pas mal de choses que tu fais, une certaine ambiance ou un certain second degré quand même, très assumé et qui est drôle.

  • Speaker #0

    Je dis souvent que ça peut autant toucher les gens de façon sincère, donc dans l'émotion, que dans la rigolade. Et c'est jamais les gens se moquent jamais vraiment, en fait. C'est parce que... Moi les morceaux que j'ai écrit, Vagabond, ça peut autant faire rire que ça me toucher en fait. Les gens m'ont souvent dit les deux en fait. Soit ils me disent ouais ça me touche cette chanson machin, ou alors ça me fait bien marrer, j'accepte, je trouve ça... voilà. Tout le temps qu'on se moque pas, ça me va en fait, c'est juste ça.

  • Speaker #1

    Et je trouve que c'est complètement différent sur Vagabond du Coeur, ça sent que c'est beaucoup plus étudié.

  • Speaker #0

    Alors déjà, le budget n'est pas le même. Le budget est un peu plus une double.

  • Speaker #1

    Oui, et ce qui est cool aussi dans Vagabond du Coeur, moi j'aime beaucoup la chanson. Et aussi ce qui est pas mal, c'est quand on voit les caméos, qu'on voit Bernardino,

  • Speaker #0

    Marco dos Santos,

  • Speaker #1

    qui a fait la photo du clip.

  • Speaker #0

    En rapport avec Bernardino, c'est la copine de Bernardino, Théa, qui fait aussi la DA de Bernardino, de tout ce qui est... La plupart des clips vidéo et toutes les pochettes, il m'a aussi dit Viability's C'est elle qui a fait la typo de Master Feel avec le fil en rouge comme ça. En fait, ils m'ont demandé, ils m'ont dit, tu veux bosser avec qui pour la pochette et pour la typo ? J'ai dit les noms et ils m'ont dit OK.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui t'amène, toi, à choisir un disque plutôt qu'un autre ? C'est quoi la pochette ? T'intrigues ?

  • Speaker #0

    Les nouveautés, il faut être plus curieux. La pochette, au label, évidemment. Après, tout ce qui est, si je vais commencer à diguer des trucs en occasion, alors là, bon, c'est des heures. Il y a des bacs de Dorodens en bas, tu passes des heures à goûter des grosses drouilles. Et puis des fois... Voilà, mais Vidal fait pareil, Vidal Benjamin, il vient ici faire pareil, on lui donne le dos cassé à SBC pour aller faire les bacs de 90, 2000, House Dance, c'est écoute quoi. Mais c'est la curiosité, La Pochette joue beaucoup, les producteurs derrière. L'année, ouais, tout le monde soutient le français, j'adore, forcément, dès que je vois une connerie française, plus c'est moche, plus c'est gros, plus je me dis ah, pourquoi pas. Mais bon, Dev a un filtre, c'est déjà un filtre, ce Dev a écouté les disques avant. Donc des fois, j'arrive, je fais ça, c'est bien, il me dit non, c'est pas bien.

  • Speaker #3

    On boit un coup ?

  • Speaker #1

    Allez, on se voit. J'ai soif ! Il se fait soif.

  • Speaker #0

    Matelot. Bisous les gars. Putain, ouais. Attends pas tomber.

  • Speaker #1

    J'étais pas loin là.

  • Speaker #0

    C'est pas de mort pour pas se casser.

  • Speaker #1

    À bientôt, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Ciao ciao, bisous. Salut. Attention, il y a un camion. Il va se faire écraser.

  • Speaker #1

    Il se fera écraser maintenant. On laisse passer. On est bien urbain dans le sens de la nuit. Il l'ouvre la barrière.

  • Speaker #0

    Il faut ouvrir.

  • Speaker #1

    Carrément. Une nouvelle casquette pour Master Phil.

  • Speaker #0

    C'est ça. Portier.

  • Speaker #1

    Portier à 16 heures.

  • Speaker #0

    Non, il veut dire que je suis fou. Il veut dire que t'es fou.

  • Speaker #3

    Ouais.

  • Speaker #0

    J'espère. On peut peut-être aller au Cannibal,

  • Speaker #1

    si vous voulez. Ouais,

  • Speaker #0

    carrément. C'est vrai, il y a du monde, mais ça peut être ça.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est bien. En fait, tu as souvent traîné dans le quartier alors ?

  • Speaker #0

    C'est ça, j'habitais à Rue Morand à l'époque, c'est vraiment à deux pas d'ici. En fait, Rue Morand, j'habitais avec Shelter et quand je l'ai connu, il habitait à côté de l'International Record. Quand j'ai dû chercher un appart, être avec mon pote de l'époque et en plus à côté du shop, je me suis ruiné en disque.

  • Speaker #1

    J'imagine bien.

  • Speaker #0

    C'est comme être alcoolique, habiter à côté de son bar préféré, ça n'aide pas trop.

  • Speaker #1

    J'aimais bien l'international, les petites soirées qu'il y avait dedans. Je ne suis pas allé beaucoup de fois. Dans le petit shop, ouais.

  • Speaker #0

    Ouais, c'était super. En plus, c'était l'époque où on était tous plus jeunes. Dave avait sa famille. Dave pouvait rester quand même tard le soir. En plus, j'habitais encore en banlieue. Du coup, je rentrais avec le baril de train des fois. Ah bah tiens, on a un autre journal.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai vu, il y a Gérard Darmon.

  • Speaker #0

    Ah, il y a Gérard Darmon.

  • Speaker #1

    Autre star.

  • Speaker #0

    Ah ouais, mais est-ce qu'on va pouvoir passer ?

  • Speaker #1

    J'ai dû changer de trottoir tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Gérard,

  • Speaker #1

    on va baisser d'un ton.

  • Speaker #0

    Ça vous va ?

  • Speaker #1

    Oui, ça me va le cannibale.

  • Speaker #0

    Il y a place au fond. Oh ouais. Allons-y.

  • Speaker #1

    J'ai des bons souvenirs dans ce temps. Quand mes camarades mixaient ici, Pierre Vanson et Samy Girard.

  • Speaker #3

    Bonsoir. Hello.

  • Speaker #0

    J'ai mixé pas mal aussi ici. J'ai commencé un peu ici aussi à mixer. Ouais. Je sais que la première fois que je suis venu ici, j'avais vu Marion Guillet jouer, ça je me souviens. Marion, alors je la salue, qui en plus à l'époque était quand même une des rares meufs du milieu, tu vois. Dans ce milieu-là, qui était quand même très mec, Marion était installée depuis tellement longtemps que c'était assez marrant. J'ai toujours eu une sorte d'admiration pour les meufs qui ont commencé comme ça hyper tôt, comme Charlotte Atomy de... Faire sushi, tout ça. C'est vrai que voilà, tu vois... La plus grosse erreur que j'ai faite, c'était à la Coupe du Monde 2018. Il y avait le match Belgique-France et on m'a dit tu veux jouer des morceaux ? Je fais OK. Et je me dis je fais un mix que Belgique, que français. Je pars, t'inquiète pas que même mes potes sont tous barrés. Je suis resté trois heures seul dans ce putain de bar à jouer.

  • Speaker #1

    Et alors une fois, on avait eu une fois pour rester dans l'ambiance belge. On avait essayé de se caler, mais il y avait... T'avais un match de foot, parce que c'est aussi un grand amateur. Ouais, il était très foot aussi, tu vois.

  • Speaker #0

    Ah bah oui, tu vois l'écharpe du PSG. C'est une fille depuis... On le parait Saint-Germain depuis 2007. C'est la pire saison du PSG dans l'histoire du club. C'était l'époque de Paoletta, c'était l'époque où il y avait Bourillon, il y avait Landreau, il y avait Rotten. Et j'allais au parc avec mon père. Et au final, je me suis remis à la culpabilité, à la culpabilité du monde. Je me suis dit, mais si Neymar et Mbappé sont en PSG, ok, c'est cool, je peux reprendre le PSG maintenant, c'est cool. Et au final, un peu comme avant, finalement, on est toujours aussi nuls, mais avec de l'argent. C'est... Non, mais... Tu vois, ça rassemble, c'est... Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est très fédérateur.

  • Speaker #0

    L'année du Covid, justement, où le PSG était en demi-finale, je crois, j'ai joué à la préalucanale avec Cracky et je mets Go West de VH People, c'est le morceau qui est joué à chaque match gagné. Ça,

  • Speaker #1

    c'est quoi ça que vous faites ?

  • Speaker #0

    Go West... Ah oui, d'accord, ok. Ok, on fait pas, on fait Showboys. En fait, nous, on fait... Allez Paris Saint-Germain. Et je me souviens très bien... Il y a une vidéo qui était folle. Je mets ça en me disant que les gens n'auront pas la ref. Et là, c'était ouf. Tout le monde, tout le monde, au moment du refrain, qui fait Allez, par... Par une Saint-Germain. Et je l'ai remis une deuxième fois. J'ai un peu abusé. C'était tellement... Vraiment, c'est fou comment les gens peuvent suivre ce truc-là.

  • Speaker #1

    Et donc tu travailles à la SNCF, mais toi tu prends le train ou tu es domicilier ?

  • Speaker #0

    Je suis à domicile, je suis à la Gare de l'Est. Alors, la Gare de l'Est depuis 5 ans, et en tout ça fait depuis 10 ans en fait. J'étais en bac en général ES, j'avoue que je n'étais pas très motivé par l'ES. Et puis alors, les ES, ça me sortait par les oreilles. J'étais pas quand même de vrai réel encore, les parents m'adoraient parce que j'étais marrant, j'ai des blagues. Les parents me disaient, t'as envie de faire quoi après en fait ? Ils étaient tristes, ils me disaient, mais... Tu vas devenir en fait, on t'aime bien, mais tu bosses pas. Et du coup, mon père a vu ce que je veux dire. Il m'a dit, écoute, c'est ça, t'auras pas ton bac, on le sait. Il m'a dit, tu fais deux ans de bac, et après t'auras un CDI. Et il me dit, tu pourras faire de la musique tant que tu veux, t'auras de l'argent. J'ai passé l'entretien, j'ai eu l'entretien. Et après, j'ai commencé à bosser en CDI. Et depuis huit ans, en fait, je suis en CDI à la SNCF. Et je t'avoue que le Covid m'a fait beaucoup réutiliser. J'ai failli être intermittant un peu avant le Covid. Je me suis dit, ça commence à bien marcher. Alex, qui était mon booker, me faisait bien mixer. C'est la folie. Covid, donc plus ferme. Tous les potes qui sont DJ intermittants, ils sont dans la merde. Et moi, on me dit, t'es payé, tu vas bosser une fois par semaine, parce que t'es obligé, on ne peut pas être plusieurs. Et t'as un chômage partiel. Et après, tu reprends un travail quand tu seras terminé. Et je lui dis, putain, mais qu'est-ce que j'ai bien fait de ne pas faire ça.

  • Speaker #1

    Mais donc tu disais que t'avais et tu as toujours beaucoup de dates ?

  • Speaker #0

    En DJ, franchement, c'est un sujet qui est un peu chiant en ce moment. C'est un peu... On parle enfin, je trouve. La house et le disco ont disparu en tout cas depuis Paris. Ça fait que date, DJ, j'en ai pas beaucoup. Et mon cœur, je trouve pas fait trop son taf. C'est mon avis, mais voilà, il a été... Il savait pas que j'étais, je pense. Alex ? ça l'est. Une des choses que je sais pas, Alex m'a appris vraiment. Moi, j'aime bien ce que tu fais, mais je vais te faire mixer. Le problème, c'est qu'après, celui qui l'a remplacé n'a pas fait l'effort de mettre les dates machin, donc il m'a pris mes dates. Mais bon, c'est un peu les primes. Tu dis merde, je sais un morceau et moi, c'est un peu con. Mais aussi, c'est qu'en fait, c'est pas que ça, c'est qu'à Paris, ça change de musique et c'est vraiment boomer vieux con. Mais en fait, on est vieux. En fait, on est vieux. En fait, j'ai 28 ans, toi t'as quel âge ? 35. 35. Tu vois, moi j'ai commencé quand j'avais 18 ans. J'étais évidemment, tu vois, un milieu où il y avait des anciens qui commençaient un peu, même presque pas jaloux, mais qui étaient un peu en mode Ah, mais c'est ce petit gars ! Tu vois, de toute façon, voilà. Et j'ai fait pareil, en fait. Mais c'est qui ces petits gars qui arrivent, machin ? Ils veulent notre travail, tu vois ? En fait, c'est juste ça. C'est qu'il y a l'évolution. Il y a l'évolution naturelle. Et surtout que la musique, elle a beaucoup évolué parce que les gens, ils veulent des trucs.

  • Speaker #1

    qui tapent. Les goûts et l'ambiance de la fête a changé.

  • Speaker #0

    Le Covid n'a pas aidé à écouter du disco. Vraiment, je pense que les jeunes, jeunes, ils veulent... Voilà, et la techno a été vraiment... C'est devenu quelque chose de... À l'époque, t'avais des soirées un peu commerciales, ça ? Ouais, ouais. Le techno, c'était devenu commercial parce que c'est... C'est ce qui a pas de risque. Des gens, ils me disent des fois... Ils me le peinent bien, ils me disent que je... Non, mais je prends la drogue et ça va.

  • Speaker #1

    Et je trouve que, alors comme tu dis, ça va te faire un vieux con, mais la fête a carrément changé parce qu'avant, t'avais des trucs à Paris où, bon, tu vois, typiquement le Baron, ce genre de fête, tu vois, où t'avais des DJ qui passaient de tout.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    ouais. Tu pouvais te passer un quai de bouche et après enchaîner sur un truc de cumbia colombien.

  • Speaker #0

    Un peu à l'ancienne, quoi. Tu vois,

  • Speaker #1

    à l'ancienne, à l'OTG, tu vois, vraiment.

  • Speaker #0

    Un peu à l'OTG, pas à la fête.

  • Speaker #1

    Exactement. Ce type de DJ, moi, perso, c'est vraiment la fête que j'adore. Et en fait ça, on voit que petit à petit c'est tombé en désuétude et je pense que c'est plus trop à la mode. Et là on est vraiment dans la tendance rave, en banlieue, dans des gros trucs.

  • Speaker #0

    C'est pas de la rave pour moi, c'est un sport tu vois. La musique c'est de la hard... c'est pas de la hard house mais c'est de la hard... C'est souvent des trucs très rapides, donc à 150 BPM, des voix pitchées. Et souvent des trucs, t'sais, d'anciens tubes des années 2000. Tu vois genre, je sais pas, de Britney Spears ou de Alice Akiz. Moi, je t'avoue, à 28 ans, qui est passionné de musique, ça me parle pas.

  • Speaker #1

    Justement, toi, tu vas dans quels endroits, quels bars ?

  • Speaker #0

    En bars, il y a le Disco Bar, il y a le 9B. C'est vrai que c'est le premier amour clamé aux Jeunes X. Après, j'aime bien aussi Ayochikiko maintenant. Le café AER, c'est Ami de mon temps. Mais c'est pas un bar dans le sang. C'est un bar où il y a un billard. Et le billard, je suis sur devenue amoureux de ce truc. Enfin, moi, je suis très nul, mais je sais pas, c'est tout le temps. Et t'as un billard et le mec barmène. Il met des trucs français connus, il met des playlists vraiment chansons françaises, du Wellman et machin. Tu vois, les gens qui passent, qui s'en vont, qui arrivent, un peu atypiques, tu vois, un peu... Tu parles avec eux, les gens qui parlent en fait. Tu sais, ça manquait un peu à Paris. Et aussi le Père Populaire. Ça a plus en plus, c'est un bar, alors on va dire le bar gauchiste et le fameux... Mais en fait, c'est un bar hyper sympa. J'aime bien les montées zoom-out. Les montées zoom-out, c'est cool. Les mecs sont super sympas. Ils ont des souris cool. En bas, c'est toujours des potes qui jouent, des gens sympas qui jouent, tu vois. Le Montezuma, ils sont placés en plus à Bourse, c'est pas simple de faire ramener des gens. Mais le mix des deux, il est pas mal.

  • Speaker #1

    Mais il y a un club qui te reste à Paris, où tu aimes aller ? Dans ou à l'extérieur de Paris ?

  • Speaker #0

    Franchement, il y a forcément un club. La Rotonde, j'aime bien, parce que je connais Barak à l'entrée, je connais les barmans qui sont vraiment des crèmes, qui te mettent bien. Je peux aider même les gars s'il y a un problème. Je connais... La technique, je peux essayer de les aider. Parce que bon, Barack, la technique, je comprends que c'est pas son taf. Tu vois, il est comme il peut, tu vois. Mais moi, sinon, en vrai, je suis en bois. Maintenant, je suis venu. Bah arrête, DJ ça m'a... C'est un peu saoulant parce que tellement de plaisir. Depuis l'année, j'ai commencé à faire le live sans aucune prétention. Et là, en fait, je me suis dit mais putain, ça je veux faire. Ah tiens ! Alors on interrompt un peu, comment tu vas ? C'est Romain, ça pourrait être Edouard Baladur, on te l'a dit, on ne sait pas qui c'est. Mais non, c'est Romain, c'est Romain Rodrigue, mon acolyte, mon acolyte de vidéo, audio et mental, surtout. C'est Romain Rodrigue, R. Rodriguez, c'est toi Romain, je t'en prie, qui m'accompagne à la guitare, parce qu'on parlait du live juste avant, à la guitare, qui a fait mes deux clips aussi. Oui,

  • Speaker #1

    le réalisateur aussi.

  • Speaker #0

    À la base principalement réalisateur.

  • Speaker #1

    Et la musique est venue aussi.

  • Speaker #0

    Elle est depuis là toujours jouée en fait.

  • Speaker #1

    Et en fait avec le clip de Monsieur, on s'est mis à jammer ensemble. Et puis je l'accompagne sur scène depuis un an.

  • Speaker #0

    En fait quand on a commencé, on pensait pas qu'on allait faire beaucoup de concerts ensemble. Au final, moi j'étais pour, mais on pensait pas où ça allait venir. Et au final, on a fait 8 concerts à Lernia. Et à chaque fois, ce qui revenait, c'est que le duo, il plaisait. Parce qu'en fait, lui, il habille en cow-boy, un peu excentrique, tu vois, c'est un peu bizarre. Et moi, je suis habillé assez naturellement, parce que Kostar, mais tu vois, Kostar, normal, pas Yed, quoi. Et lui, Romain, il est assez calme, de nature, il est calme, il fonctionne, il est calme, il est calme. Et moi, je fais le bon con à causer, tu vois. Donc les gens se disent, mais attends, le mec qui est habillé en cow-boy, pas Yed, machin, et l'autre, il est normal, mais il fait le con, tu vois. Et c'est vrai que le duo, il marche trop bien. Puis Romain, il... Au moins, il était là parce qu'il y a eu des moments où il fallait répéter. Il disait, on va quand même répéter. Oh non, t'inquiète, on y va comme ça. C'est bon, on va battre la veille.

  • Speaker #1

    On va battre la passion.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Il y a quelqu'un qui arrive là, qui trinque avec nous, mais je ne comprenais pas. Salut Marco, enchanté. Qui es-tu ?

  • Speaker #4

    Moi, je suis Tarek. J'ai monté une radio en 2018, qui s'appelait Radio Belleville. Et en fait, il y a plein d'artistes géniaux qui sont passés. Avec Tanguy, on se connaissait un petit peu d'avant. Et en fait, il y a eu le Covid et la radio s'est arrêtée. Et avec les artistes qui sont passés, on a décidé de monter un label qui s'appelle Belleville Records. Donc on sort des titres et des compil, et des EP, dont le dernier de Rodriguez, le roman que vous venez d'interviewer, le prochain qui doit sortir fin février. Ouais,

  • Speaker #1

    1er mars,

  • Speaker #4

    1er mars,

  • Speaker #0

    précisément.

  • Speaker #4

    Précisément. Puis on a d'autres artistes et puis certainement des collaborations à arriver avec Tanguy.

  • Speaker #0

    On ne peut pas trop en dire pour l'instant, mais...

  • Speaker #4

    Voilà,

  • Speaker #0

    il ne faut pas trop trop en dire.

  • Speaker #4

    Comme vous l'avez constaté, leur duo n'est pas vraiment un duo. C'est plutôt un truc en formation, un truc de...

  • Speaker #1

    C'est le type que tu es, c'est le sport du gré, mais pas trop. La mélancolie, mais beaucoup de joie de vivre.

  • Speaker #0

    C'est un paradoxe. On peut les gens savoir ce qui est vrai, ce qui n'est pas vrai.

  • Speaker #4

    Par contre, j'ai eu l'occasion de les voir en live, c'est vrai que c'est assez impressionnant. L'énergie un peu figueuse de Tanguy se complète bien avec le professionnalisme de Romain. Voilà, en synthèse.

  • Speaker #1

    Et toi, quelle est un peu la ligne directrice de Belle Vérité Record ? C'est quoi ta patte ?

  • Speaker #4

    Alors moi, j'ai vraiment pas mal d'influence des années 80, mais dans un spectre global. Que ce soit certains titres qu'on aurait pu classer avant comme de la variété. que Tanguy remet au goût du jour dans ses sets, mais aussi des influences assez cold wave et en même temps un peu de Chicago House. Donc c'est parti de ça. Après la musique évoluant, les genres évoluant, on est obligé d'être un peu plus dans l'hybride, d'intégrer des nouvelles tendances, des nouvelles façons de produire de la musique. Et le single de Romain illustre assez bien un mélange des univers. On cherche à faire ça dans le label. C'est encore un label petit, mais... on commence à avoir de belles signatures. Il y a eu Sébastien Forester, qui est un compositeur talentueux aussi, qui a sorti des morceaux. Tu as des labels qui sortent un produit fini, autoproduit. Nous, on essaie toujours d'ajouter une touche de production sur les titres qu'on sort, et c'est pour ça qu'on essaie de limiter le nombre de sorties quand même, parce que c'est un vrai travail.

  • Speaker #1

    On s'est consacré à faire de la qualité,

  • Speaker #4

    pas de la quantité. Et ça, c'est un point un peu différentiant, important.

  • Speaker #1

    Son nom de scène, c'est Tarek Frambelville. Ok ! Tout le monde peut parler de lui.

  • Speaker #0

    Merci, au revoir. Merci beaucoup. Salut. Merci, au revoir.

  • Speaker #1

    Merci. Merci, c'était cool, à bientôt.

  • Speaker #0

    C'est le mode Skype,

  • Speaker #3

    il est là.

  • Speaker #0

    Ah...

  • Speaker #1

    J'aime bien ce quartier.

  • Speaker #0

    Ah bah... Intemporel, hein. Ouais.

  • Speaker #1

    Même si pareil, ça a énormément changé, quoi.

  • Speaker #0

    À droite, les amis, on va à droite. Chiquito. Wow !

  • Speaker #1

    Eh,

  • Speaker #0

    Chiquito ! Wow !

  • Speaker #1

    Chiquito.

  • Speaker #0

    Incroyable, ça. Ne me coûte pas.

  • Speaker #1

    Donc là tu nous emmènes où Tanguy ?

  • Speaker #0

    On va au Chiquito, c'est mon bar à billard. En fait c'est un bar que, tout à l'heure on en parlait je crois. Il y a un billard entre autres et de la musique française en fond. Et le barman est adorable. Bar parisien un peu typique. Donc imaginez-vous vous êtes dans un bar un peu à la Mille Poulains avec des espèces d'affiches de Lina. Et vraiment très sympa. Un bar un peu où tu peux espacer plein de choses pour le coup. Tu vois, il y a des gens un peu atypiques, des gens un peu mystérieux, curieux. Et toi, justement,

  • Speaker #1

    quel serait ton sens de la nuit ?

  • Speaker #0

    Le sens de la nuit ? Alors déjà, j'aime beaucoup le titre de ce podcast. Je trouve que c'est chanmé. Ça serait retrouver l'essence même. C'est vrai que quand tu vas dans le sud ouest de la France, tu vas même ailleurs que Paris. En fait, les gens sont beaucoup plus dans la conversation. Tu vois, je pense qu'il y a plus de gens sur des avis de rencontres. à Paris qu'en France. Tu vois, parce qu'en fait, les gens, ils se parlent ailleurs. Il y a moins de monde, et pourtant, les gens, ils se parlent. Alors qu'aujourd'hui, on est des millions à Paris. Putain, les gens, je sais pas, ils font la gueule, ils parlent pas, ils ont peur de parler à quelqu'un, et c'est un âge. Et ça, quand tu vas ailleurs que Paris, ça te fait presque bizarre, en mode, putain, les gens sont sympas, quoi. C'est vrai.

  • Speaker #1

    On va rentrer au Chiguito,

  • Speaker #0

    quand même. On va rentrer, on va se terminer. Il reste un peu de projet.

  • Speaker #1

    J'adore le lieu. On pourrait faire un petit coup ? Allez,

  • Speaker #0

    on prend un petit coup.

  • Speaker #1

    Génial monsieur votre costume. Enfin votre... Génial votre... Qui est le ministre ?

  • Speaker #3

    C'est vrai.

  • Speaker #5

    Depuis l'âge de 3 ans.

  • Speaker #1

    C'est vous qui avez fabriqué votre... habit ? Vos habits ?

  • Speaker #5

    T'as entendu ce que je t'ai dit ? Le monde tel que je suis, donc c'est pas moi qui décide. C'est la conscience.

  • Speaker #0

    Et moi il y en a une partout.

  • Speaker #5

    On a une conscience. Tu vois ?

  • Speaker #0

    C'est là-bas. Comment ?

  • Speaker #5

    Il y a une conscience fine. Tous ceux qui ne veulent pas l'écouter, la laisser vibrer à travers toi, ils vont changer de dimension.

  • Speaker #1

    Et comment vous appelez ?

  • Speaker #5

    Comment tu as envie de m'appeler ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, vous ?

  • Speaker #5

    Je ne sais pas, j'adore.

  • Speaker #1

    Comment vous avez envie de vous appeler ?

  • Speaker #5

    Je te demande comment tu m'appelles. Je vous appelle...

  • Speaker #1

    Cobra.

  • Speaker #5

    Waouh ! Cobra.

  • Speaker #1

    C'est cette fleur qui surgit. C'est la Cobra.

  • Speaker #5

    Tu sais que dans le métro qui est à côté de chez moi, c'est drôle ce que j'aime dire. Il y a une corneille dans le métro.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Moi et lui. C'est vrai. Oui,

  • Speaker #5

    c'est vrai. C'est le troisième oeil. et le chakra coronal. Si tu n'ouvres pas, tu ne vas pas être avec toi et tu iras sur une autre planète, si naturellement.

  • Speaker #1

    Ce qu'il faut dire quand même, c'est que Ausha est vêtue d'un magnifique chapeau avec une fleur.

  • Speaker #5

    Kho avec le Mrav.

  • Speaker #1

    À la place du troisième œil.

  • Speaker #5

    Bait et Ra, c'est le soleil.

  • Speaker #1

    La conscience. Une très belle tunique bleu nuit avec un beau rouge, une croix égyptienne.

  • Speaker #5

    C'est la véritable croix chrétienne où le féminin n'est pas voilé, le cœur n'est pas voilé. On montre le cœur tel qu'il est. Pendant les confinements, j'étais presque toute la journée dehors à la sortie du métro à accueillir les femmes, notamment.

  • Speaker #1

    Et c'est comment cette croix ? Comment elle s'appelle ?

  • Speaker #5

    Ankh, tout Ankh-Kamon, tu vois. À trois ans, j'ai conscientisé Akhenaton, pas le chanteur, mais l'originel. Et Akhenaton, c'est l'archange Michael qui l'a intégré. C'est le premier être humain pendant l'ère de la Vierge qui a intégré la divinité dans un corps physique. Donc moi, je ne suis pas de ce lésotérisme depuis l'âge de trois ans.

  • Speaker #0

    Ah bon ?

  • Speaker #1

    Mais qui vous a transmis ça ?

  • Speaker #5

    Je viens de te le dire. Je n'ai pas effacé les mémoires. Toi aussi, ta conscience était là, à l'origine du monde. On a pour l'instant pensé comme le Big Bang. T'es une part de la conscience, tu es Dieu, comme moi. Sauf que moi, je le sais, depuis l'âge de 3 ans, j'en ai 54. Donc en 6e, je pratiquais l'astrologie, je faisais le thème astral des gens. Le pharaon, j'ai commencé à l'âge de 15 ans, c'est venu dans mes mains. Et ta route au rat, t'entends ? C'est la base de nos religions qui aujourd'hui divisent. Parce qu'elles sont humaines, elles n'ont rien à voir avec la souci.

  • Speaker #1

    Mais qu'est-ce qui fait que toi, tu as senti ça alors que nous on ne le sent pas ?

  • Speaker #5

    C'est déjà pas d'incarnation. Et si on se rend compte aujourd'hui, si t'enregistres, tu peux mettre ça où tu veux. Moi j'ai déjà une chaîne YouTube, j'ai rien à cacher. Et depuis l'âge de 3-4 ans, les hommes qui viennent me voir, surtout les hommes. Pourquoi tu me demandes à un... Tu me donnes un conseil que je ne t'ai pas demandé. Tu t'étonnes d'avoir un problème avec les papes ? Trois ans. Parce qu'Ézéchiel, Michael, c'est la parole. Tu n'es pas rôle, tu n'es pas identification. Tu laisses la lumière te traverser. Et cette année, c'est une année 8, l'infini qui se dresse. Et moi, j'ai commencé fort le 2 janvier, la moitié de mon appartement qui brûle. Et d'ici la fin de l'année, c'est trois quarts de l'humanité qui sont montés, qui changent de planète. La fangée se reconstitue. Et j'ai toutes les infos parce que je n'ai jamais douté, je n'ai jamais eu peur. Et la peur, elle n'est là que pour être surmontée. Ton prénom ?

  • Speaker #1

    Marc-Antoine.

  • Speaker #5

    Marc, en breton. Penmarc, c'est le cheval. C'est la cabale, le cabile. Monsieur, il s'appelle Abès pour un homme. C'est un monial, c'est une moine femelle,

  • Speaker #0

    tu te rends compte.

  • Speaker #5

    C'est un homme qui intègre le féminin sacré. Aque, haine, a, ton, il aque la haine pour donner le ton, dans le creuset alchimique, parce que la haine, c'est que de l'amour contrarié. Amen, office, cat, c'est l'autre nom, le premier que j'ai reçu. Bring to the sun, to the sun of the sun's out, we are all for eggs, for a temp. Il n'y a pas de mort, il n'y a pas de début, il n'y a pas de fin. Donc c'est juste, tu vas là où tu oses, comme le magicien. Le 9 janvier, j'ai appris l'affiliation entre Akhenaton et Saint-Michel. Le soir même, attend si je ne me plante pas, je ne sais plus, mais en tout cas, le jour où le volcan a explosé, à l'instant T où le volcan s'est réveillé, j'ai explosé un Bouddha que j'avais trouvé et que j'avais chez moi. Parce que tu es une part de l'univers, tu es un univers en toi-même. Toute pensée, toute action a des répercussions. C'est extraordinaire. On a le pouvoir de déplacer des montagnes, mais c'est rien. Et moi, je suis un des premiers... Comme par hasard, j'habite à Maine-Île, mon temps. Tu vis dans la dimension qui n'est plus à payer, t'entends ? Et tu as... Ben oui. Tu as la connexion, car tu ne connais que ça. Mais il faut juste le savoir. Et si tu lis Sion, tu sors de l'illusion, parce que tu l'as lu.

  • Speaker #0

    Quentin ?

  • Speaker #5

    Ouah,

  • Speaker #3

    tu comprends tout en plus.

  • Speaker #1

    Le sens de la nuit.

  • Speaker #3

    Santé.

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Description

Dans le deuxième épisode du Sens de la Nuit, on arpente Belleville à la recherche du bonheur. On apprend pourquoi Babaluma s'appelle Babaluma, qu'Ibiza n'a pas été tourné à Ibiza et que Go West est dans le top 10 du Parc des Princes. On découvre aussi que Romain s'habille en cow-boy et que Tanguy porte des costumes, mais classique, hein, pas à paillettes. En fait, on passe surtout un moment convivial en compagnie de Tanguy alias Master Phil. Et ça, et bien c'est déjà pas mal !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Très marrant, suivi par deux groupes très coréens. Ah, ça c'est bien ça.

  • Speaker #1

    C'est la pire.

  • Speaker #2

    Ouais, on est dans la période de rouille là. Non, non, non,

  • Speaker #0

    les gars. Ça c'est à toi ou tu le vends ? Ouais, ça c'est à toi. Oh non...

  • Speaker #1

    Et justement, tu parles de tes labels, donc t'es le boss de deux labels.

  • Speaker #0

    Alors ouais, les labels qui sont aujourd'hui un peu... Ils sont respirateurs, clairement. Là, on a des doigts à le débrancher, mais... Attention, on va être écrasés !

  • Speaker #1

    Ils sont écrasés maintenant.

  • Speaker #0

    Il y avait Gérard Darmon juste avant, il fait un film à côté. Il y a des bibles. Ah ouais, on l'a vu tout à l'heure, on est passé devant, c'est marrant, il y avait une mise en abîme. À l'ère des réseaux sociaux, à l'ère de Tinder, à l'ère de Uber, à l'ère de tout ça, on ne se parle plus. Il y a 5 grammes,

  • Speaker #1

    ça on ne se parle plus. Mais ce qui est vrai, ce qui est vrai, on ne sait rien. Le sens de la nuit. Le sens de la nuit. Le sens de la nuit. Le sens de la nuit. Avec lui, pas de peau semblant, pas de chichi, pas de mascarade. Qu'on ne s'y trompe pas, ce bonhomme-là est dans le sensible. Son truc à lui, c'est la langue, celle qu'il a bien pendue, pas dans sa poche, celle qu'il compose en sentant ses largos d'hier et d'aujourd'hui. Ténor du Parc des Princes à ses heures, et observateur averti des boules à facettes, il s'est déniché le son qui vous fera transpirer all night long. Derrière ses techniques, derrière son micro chromé, ce crooner culotté a le secret pour composer la partition qui vous touchera au cœur. En âme sœur, vagabond du cœur, nous avons arpenté Belleville à la recherche du bonheur. Un quartier dans lequel ces acolytes, de toujours ou d'un soir, se trouvent à chaque coin du comptoir. Mesdames et messieurs, il est temps de lâcher prise et de vous perdre dans la nuit, en compagnie du grand, de l'unique, du bravache, j'ai nommé Master Phil !

  • Speaker #3

    Le centre

  • Speaker #1

    de la nuit.

  • Speaker #0

    On sait d'où ça vient, ma passion pour les conneries, c'est en partie lui. C'est un peu toi qui m'as mis là-dedans.

  • Speaker #1

    Et donc Dave, on est où là ? On est dans ton...

  • Speaker #2

    Oui, on est dans mon shop de disques, qui s'appelle Babaluma, dans le 11ème, Rue Jean-Pierre Timbaud.

  • Speaker #1

    T'as ouvert ça depuis combien de temps ?

  • Speaker #2

    Alors dans ces locaux-là, ça fait depuis 2018. Avant, on s'appelait Big Wax Records, on s'est choisi avant...

  • Speaker #1

    qui est jolie, mais pas vraiment.

  • Speaker #2

    Ouais, ça vient du titre d'un album de Cannes.

  • Speaker #1

    Comment est né ton amour de la musique ? C'est quoi ? C'est depuis que t'es petit ? C'est peut-être que tu jouais dans un groupe ? Comment c'est venu ton amour de l'objet aussi, du vinyle ?

  • Speaker #2

    Alors, ça m'est arrivé à un moment de jouer dans un groupe, mais c'était pas glorieux. Mais non, ça vient pas de ça, ça vient de... J'écoutais de la musique à la maison, ça me faisait kiffer. Et quand j'ai eu 12 ans, 12-13 ans, j'ai commencé à acheter des disques, des CD d'abord. Et ensuite, mon père m'a filé sa collection de disques, qui était assez modeste. Mais du coup, j'ai acheté une platine. Ensuite, j'ai commencé à chiner un peu de disques.

  • Speaker #1

    Mais c'était audacieux quand même, parce que quand tu as relancé le shop, le vinyle n'a jamais disparu, mais il y a quand même eu plus ou moins des hauts et des bas. Pour le coup,

  • Speaker #2

    la première boutique que j'ai ouverte, c'est en 2012. C'était dans une autre boutique qui était beaucoup plus petite. Ça s'appelait l'International Records, en face de la salle de concert à l'inter. Et en fait, au moment où j'ai lancé cette boutique, c'était, je pense, carrément le bon moment pour ouvrir une boutique de disques parce que c'était vraiment le tout début de ce qu'on appelle le retour.

  • Speaker #0

    Oui, le retour,

  • Speaker #1

    oui. Enfin,

  • Speaker #2

    c'était le moment où ça commençait déjà à frémir, quoi. Mais ce n'était pas encore un phénomène de masse, mais tu sentais que c'était quand même sur la courbe ascendante.

  • Speaker #0

    Et j'ai rencontré d'ailleurs Dave en 2013, on s'en connaissait depuis 10 ans. Je suis arrivé à 17 ans dans sa boutique tout frêle. Ouais, ouais. Et finalement, on s'est jamais quitté. Oui,

  • Speaker #2

    la première fois que Tanguy est venu au shop, c'était un fan de Headbanger, de Cassius, etc. Il me demandait un peu d'aide dans ce style-là. D'ailleurs, je lui en vendais.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai, il vendait pas mal. J'en ai acheté pas beaucoup. En fait, moi, j'ai commencé à bosser à ce moment-là en alternance. J'avais de l'argent et tout mon argent passait dans...

  • Speaker #1

    Non, j'ai cru que tu commençais à bosser...

  • Speaker #0

    Non, je bossais à la Sense7 à ce moment-là. Et j'étais en alternance, j'avais un salaire de 700 euros, c'est rien, mais je vivais chez mes parents, du coup. Je me suis dit d'être un banger,

  • Speaker #2

    mais je faisais, parallèlement, je faisais un peu du détournement de mineurs.

  • Speaker #0

    Ah d'accord,

  • Speaker #1

    donc vous fêtez vos 10 ans de relation. Et comment t'as connu l'international au final ?

  • Speaker #0

    Au final, je faisais le disquaire à Paris. Moi, j'étais en banlieue, donc les disquaires, je ne connaissais pas trop. J'allais à la base plutôt à propos disques. Ouais, après, il y avait pas mal de disquaires qui commençaient à popper en plus. Donc c'était à la bonne époque, c'était en 2013. Et je venais au début avec mon argent de poche et puis après, avec mon argent que je gagnais, puis j'ai tapé disquaires à Paris et je trouvais ça. J'ai dit bon, on va essayer. Dave, il a été quand même entremetteur entre pas mal de DJ, de musiciens. Soit j'ai repris ici Jeff Lassonde,

  • Speaker #1

    ou Torum Lagata.

  • Speaker #0

    J'ai rencontré les mecs de Brut de la Passion qui sont plus ou moins... qui traînaient beaucoup là-bas. Il y avait Pepe Del Noce, il y avait Jeune et Joli, il y avait... Il y avait les Hurons aussi.

  • Speaker #1

    Mais justement, comment t'es passé alors au début ? J'ai compris que t'étais très French Touch, un peu classique.

  • Speaker #0

    Les souvenirs de mon job, ouais, finalement.

  • Speaker #1

    Comment t'es passé après ? Comment ça fait le cheminement vers d'autres découvertes ?

  • Speaker #0

    Il y a Dev, par exemple. C'est vrai que Dev, c'est un... C'est un laboratoire à curiosité, c'est-à-dire qu'il va te faire écouter plein de trucs, t'aime des trucs, il va te dire ça c'est bien, c'est bien. Et ça a été rare, mais je l'ai remplacé à la boutique des soirs où il n'était pas là. J'ai commencé aussi à avoir ce truc-là, de faire écouter aux gens, vous aimez ça, écoutez ça, écoutez ça. Il y a eu Dev, il y a eu Vidal Benjamin, il y a eu Pepe Nennoche aussi. Moi j'étais très jeune par rapport à tous ces gens, j'avais 18, 19, ces gens avaient déjà la trentaine. Il y avait plein de gens de mon âge, mais il n'y avait pas beaucoup au final. Et après, on a commencé à faire les soirées à la rotonde.

  • Speaker #2

    Et il y avait Alan ?

  • Speaker #0

    Alan aussi, c'est ça qui a mon âge.

  • Speaker #1

    C'est qui Alan ?

  • Speaker #0

    Alan, c'est Shelter. J'ai eu le document en deux ans.

  • Speaker #1

    Il a sorti le vinyle chez

  • Speaker #0

    Antinote ? Chez Antinote, oui récemment, exactement. Qui d'ailleurs est en vente ici.

  • Speaker #1

    Il fait à la main d'ailleurs, je crois, la pochette. Elle est passée tout à la main.

  • Speaker #2

    Des exemplaires collés à la main, coloriés à la main.

  • Speaker #0

    Moi je l'ai connu quand il avait encore Garage Shelter. On s'est pris à ce moment-là. Il commençait à s'intéresser un peu à tout ce qui est balai aérien, tout ce qui était Edwit. Et je me souviens de cette soirée où moi, j'étais encore à mon lieu. On a écouté des morceaux chez lui. C'était les Edwit qui sortiraient deux ans plus tard sur mon label. Donc c'était une rencontre assez marrante.

  • Speaker #1

    Et justement, tu parles de tes labels. Donc tu es le boss de deux labels.

  • Speaker #0

    Alors ouais, les labels qui sont aujourd'hui un peu... En jachère ? Ouais, ils sont sous respirateur. Clairement, on a des doigts à le débrancher. Oui, j'en ai. plaisir partagé et dit du plaisir qui a un sous label et du plaisir comme le nom l'indique ce sont les édites aujourd'hui c'est un peu un peu moins chiant expliqué parce qu'à l'époque fallait expliquer ce que c'est un éditeur aujourd'hui ça va c'est rentrer dans le mieux mais après ça moi j'ai commencé à faire la musique donc je suis un peu mis de côté de la belle je suis bon on verra plus tard quand craquis quand tu fais comment ça va c'est à craquer du dit bon peut-être pas me mettre à dépenser des thunes achant que le milieu enfin le après le comique ça explosait les prix donc et justement toi dans les parlant de la belle tu as franchi les portes de acquis à l'histoire est assez rigolote en fait craquer était été quand on dira lié à mon ancien booker pedro bouquin après ils se sont séparés séparés de boîte est en fait on a Donatien, bizarrement, je sais pas pourquoi, j'étais musicien, mais bon, j'avais pas touché un santé depuis 5-6 ans. Envoyé de la musique, machin, et j'envoyais de la musique, et j'envoyais Vagabond, j'en envoyais Vagabond Dure, j'en envoyais en avril 2021, et je l'ai joué, en fait, quand j'avais joué au Mackie sur le boat, je l'ai joué, j'ai chanté, et bizarrement, il m'a dit, Ah ouais, elle est bien, la musique, allez, on la sort, tu veux ? Je fais, Mais les gars, ça fait 6 mois que vous l'avez, la musique, et tout. Et voilà, au final, c'est l'histoire d'amour qui continue, qui se simplifie. Et là, prochainement, il y aura d'autres choses qui vont sortir, mais bon, je ne veux pas trop en dire. Non, non, c'est pas du tout Ibiza, c'est à Sifour-les-Plages.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #0

    ok. Voilà.

  • Speaker #1

    Mais par nous, parce qu'il y a clairement un aspect, même dans pas mal de choses que tu fais, une certaine ambiance ou un certain second degré quand même, très assumé et qui est drôle.

  • Speaker #0

    Je dis souvent que ça peut autant toucher les gens de façon sincère, donc dans l'émotion, que dans la rigolade. Et c'est jamais les gens se moquent jamais vraiment, en fait. C'est parce que... Moi les morceaux que j'ai écrit, Vagabond, ça peut autant faire rire que ça me toucher en fait. Les gens m'ont souvent dit les deux en fait. Soit ils me disent ouais ça me touche cette chanson machin, ou alors ça me fait bien marrer, j'accepte, je trouve ça... voilà. Tout le temps qu'on se moque pas, ça me va en fait, c'est juste ça.

  • Speaker #1

    Et je trouve que c'est complètement différent sur Vagabond du Coeur, ça sent que c'est beaucoup plus étudié.

  • Speaker #0

    Alors déjà, le budget n'est pas le même. Le budget est un peu plus une double.

  • Speaker #1

    Oui, et ce qui est cool aussi dans Vagabond du Coeur, moi j'aime beaucoup la chanson. Et aussi ce qui est pas mal, c'est quand on voit les caméos, qu'on voit Bernardino,

  • Speaker #0

    Marco dos Santos,

  • Speaker #1

    qui a fait la photo du clip.

  • Speaker #0

    En rapport avec Bernardino, c'est la copine de Bernardino, Théa, qui fait aussi la DA de Bernardino, de tout ce qui est... La plupart des clips vidéo et toutes les pochettes, il m'a aussi dit Viability's C'est elle qui a fait la typo de Master Feel avec le fil en rouge comme ça. En fait, ils m'ont demandé, ils m'ont dit, tu veux bosser avec qui pour la pochette et pour la typo ? J'ai dit les noms et ils m'ont dit OK.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui t'amène, toi, à choisir un disque plutôt qu'un autre ? C'est quoi la pochette ? T'intrigues ?

  • Speaker #0

    Les nouveautés, il faut être plus curieux. La pochette, au label, évidemment. Après, tout ce qui est, si je vais commencer à diguer des trucs en occasion, alors là, bon, c'est des heures. Il y a des bacs de Dorodens en bas, tu passes des heures à goûter des grosses drouilles. Et puis des fois... Voilà, mais Vidal fait pareil, Vidal Benjamin, il vient ici faire pareil, on lui donne le dos cassé à SBC pour aller faire les bacs de 90, 2000, House Dance, c'est écoute quoi. Mais c'est la curiosité, La Pochette joue beaucoup, les producteurs derrière. L'année, ouais, tout le monde soutient le français, j'adore, forcément, dès que je vois une connerie française, plus c'est moche, plus c'est gros, plus je me dis ah, pourquoi pas. Mais bon, Dev a un filtre, c'est déjà un filtre, ce Dev a écouté les disques avant. Donc des fois, j'arrive, je fais ça, c'est bien, il me dit non, c'est pas bien.

  • Speaker #3

    On boit un coup ?

  • Speaker #1

    Allez, on se voit. J'ai soif ! Il se fait soif.

  • Speaker #0

    Matelot. Bisous les gars. Putain, ouais. Attends pas tomber.

  • Speaker #1

    J'étais pas loin là.

  • Speaker #0

    C'est pas de mort pour pas se casser.

  • Speaker #1

    À bientôt, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Ciao ciao, bisous. Salut. Attention, il y a un camion. Il va se faire écraser.

  • Speaker #1

    Il se fera écraser maintenant. On laisse passer. On est bien urbain dans le sens de la nuit. Il l'ouvre la barrière.

  • Speaker #0

    Il faut ouvrir.

  • Speaker #1

    Carrément. Une nouvelle casquette pour Master Phil.

  • Speaker #0

    C'est ça. Portier.

  • Speaker #1

    Portier à 16 heures.

  • Speaker #0

    Non, il veut dire que je suis fou. Il veut dire que t'es fou.

  • Speaker #3

    Ouais.

  • Speaker #0

    J'espère. On peut peut-être aller au Cannibal,

  • Speaker #1

    si vous voulez. Ouais,

  • Speaker #0

    carrément. C'est vrai, il y a du monde, mais ça peut être ça.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est bien. En fait, tu as souvent traîné dans le quartier alors ?

  • Speaker #0

    C'est ça, j'habitais à Rue Morand à l'époque, c'est vraiment à deux pas d'ici. En fait, Rue Morand, j'habitais avec Shelter et quand je l'ai connu, il habitait à côté de l'International Record. Quand j'ai dû chercher un appart, être avec mon pote de l'époque et en plus à côté du shop, je me suis ruiné en disque.

  • Speaker #1

    J'imagine bien.

  • Speaker #0

    C'est comme être alcoolique, habiter à côté de son bar préféré, ça n'aide pas trop.

  • Speaker #1

    J'aimais bien l'international, les petites soirées qu'il y avait dedans. Je ne suis pas allé beaucoup de fois. Dans le petit shop, ouais.

  • Speaker #0

    Ouais, c'était super. En plus, c'était l'époque où on était tous plus jeunes. Dave avait sa famille. Dave pouvait rester quand même tard le soir. En plus, j'habitais encore en banlieue. Du coup, je rentrais avec le baril de train des fois. Ah bah tiens, on a un autre journal.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai vu, il y a Gérard Darmon.

  • Speaker #0

    Ah, il y a Gérard Darmon.

  • Speaker #1

    Autre star.

  • Speaker #0

    Ah ouais, mais est-ce qu'on va pouvoir passer ?

  • Speaker #1

    J'ai dû changer de trottoir tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Gérard,

  • Speaker #1

    on va baisser d'un ton.

  • Speaker #0

    Ça vous va ?

  • Speaker #1

    Oui, ça me va le cannibale.

  • Speaker #0

    Il y a place au fond. Oh ouais. Allons-y.

  • Speaker #1

    J'ai des bons souvenirs dans ce temps. Quand mes camarades mixaient ici, Pierre Vanson et Samy Girard.

  • Speaker #3

    Bonsoir. Hello.

  • Speaker #0

    J'ai mixé pas mal aussi ici. J'ai commencé un peu ici aussi à mixer. Ouais. Je sais que la première fois que je suis venu ici, j'avais vu Marion Guillet jouer, ça je me souviens. Marion, alors je la salue, qui en plus à l'époque était quand même une des rares meufs du milieu, tu vois. Dans ce milieu-là, qui était quand même très mec, Marion était installée depuis tellement longtemps que c'était assez marrant. J'ai toujours eu une sorte d'admiration pour les meufs qui ont commencé comme ça hyper tôt, comme Charlotte Atomy de... Faire sushi, tout ça. C'est vrai que voilà, tu vois... La plus grosse erreur que j'ai faite, c'était à la Coupe du Monde 2018. Il y avait le match Belgique-France et on m'a dit tu veux jouer des morceaux ? Je fais OK. Et je me dis je fais un mix que Belgique, que français. Je pars, t'inquiète pas que même mes potes sont tous barrés. Je suis resté trois heures seul dans ce putain de bar à jouer.

  • Speaker #1

    Et alors une fois, on avait eu une fois pour rester dans l'ambiance belge. On avait essayé de se caler, mais il y avait... T'avais un match de foot, parce que c'est aussi un grand amateur. Ouais, il était très foot aussi, tu vois.

  • Speaker #0

    Ah bah oui, tu vois l'écharpe du PSG. C'est une fille depuis... On le parait Saint-Germain depuis 2007. C'est la pire saison du PSG dans l'histoire du club. C'était l'époque de Paoletta, c'était l'époque où il y avait Bourillon, il y avait Landreau, il y avait Rotten. Et j'allais au parc avec mon père. Et au final, je me suis remis à la culpabilité, à la culpabilité du monde. Je me suis dit, mais si Neymar et Mbappé sont en PSG, ok, c'est cool, je peux reprendre le PSG maintenant, c'est cool. Et au final, un peu comme avant, finalement, on est toujours aussi nuls, mais avec de l'argent. C'est... Non, mais... Tu vois, ça rassemble, c'est... Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est très fédérateur.

  • Speaker #0

    L'année du Covid, justement, où le PSG était en demi-finale, je crois, j'ai joué à la préalucanale avec Cracky et je mets Go West de VH People, c'est le morceau qui est joué à chaque match gagné. Ça,

  • Speaker #1

    c'est quoi ça que vous faites ?

  • Speaker #0

    Go West... Ah oui, d'accord, ok. Ok, on fait pas, on fait Showboys. En fait, nous, on fait... Allez Paris Saint-Germain. Et je me souviens très bien... Il y a une vidéo qui était folle. Je mets ça en me disant que les gens n'auront pas la ref. Et là, c'était ouf. Tout le monde, tout le monde, au moment du refrain, qui fait Allez, par... Par une Saint-Germain. Et je l'ai remis une deuxième fois. J'ai un peu abusé. C'était tellement... Vraiment, c'est fou comment les gens peuvent suivre ce truc-là.

  • Speaker #1

    Et donc tu travailles à la SNCF, mais toi tu prends le train ou tu es domicilier ?

  • Speaker #0

    Je suis à domicile, je suis à la Gare de l'Est. Alors, la Gare de l'Est depuis 5 ans, et en tout ça fait depuis 10 ans en fait. J'étais en bac en général ES, j'avoue que je n'étais pas très motivé par l'ES. Et puis alors, les ES, ça me sortait par les oreilles. J'étais pas quand même de vrai réel encore, les parents m'adoraient parce que j'étais marrant, j'ai des blagues. Les parents me disaient, t'as envie de faire quoi après en fait ? Ils étaient tristes, ils me disaient, mais... Tu vas devenir en fait, on t'aime bien, mais tu bosses pas. Et du coup, mon père a vu ce que je veux dire. Il m'a dit, écoute, c'est ça, t'auras pas ton bac, on le sait. Il m'a dit, tu fais deux ans de bac, et après t'auras un CDI. Et il me dit, tu pourras faire de la musique tant que tu veux, t'auras de l'argent. J'ai passé l'entretien, j'ai eu l'entretien. Et après, j'ai commencé à bosser en CDI. Et depuis huit ans, en fait, je suis en CDI à la SNCF. Et je t'avoue que le Covid m'a fait beaucoup réutiliser. J'ai failli être intermittant un peu avant le Covid. Je me suis dit, ça commence à bien marcher. Alex, qui était mon booker, me faisait bien mixer. C'est la folie. Covid, donc plus ferme. Tous les potes qui sont DJ intermittants, ils sont dans la merde. Et moi, on me dit, t'es payé, tu vas bosser une fois par semaine, parce que t'es obligé, on ne peut pas être plusieurs. Et t'as un chômage partiel. Et après, tu reprends un travail quand tu seras terminé. Et je lui dis, putain, mais qu'est-ce que j'ai bien fait de ne pas faire ça.

  • Speaker #1

    Mais donc tu disais que t'avais et tu as toujours beaucoup de dates ?

  • Speaker #0

    En DJ, franchement, c'est un sujet qui est un peu chiant en ce moment. C'est un peu... On parle enfin, je trouve. La house et le disco ont disparu en tout cas depuis Paris. Ça fait que date, DJ, j'en ai pas beaucoup. Et mon cœur, je trouve pas fait trop son taf. C'est mon avis, mais voilà, il a été... Il savait pas que j'étais, je pense. Alex ? ça l'est. Une des choses que je sais pas, Alex m'a appris vraiment. Moi, j'aime bien ce que tu fais, mais je vais te faire mixer. Le problème, c'est qu'après, celui qui l'a remplacé n'a pas fait l'effort de mettre les dates machin, donc il m'a pris mes dates. Mais bon, c'est un peu les primes. Tu dis merde, je sais un morceau et moi, c'est un peu con. Mais aussi, c'est qu'en fait, c'est pas que ça, c'est qu'à Paris, ça change de musique et c'est vraiment boomer vieux con. Mais en fait, on est vieux. En fait, on est vieux. En fait, j'ai 28 ans, toi t'as quel âge ? 35. 35. Tu vois, moi j'ai commencé quand j'avais 18 ans. J'étais évidemment, tu vois, un milieu où il y avait des anciens qui commençaient un peu, même presque pas jaloux, mais qui étaient un peu en mode Ah, mais c'est ce petit gars ! Tu vois, de toute façon, voilà. Et j'ai fait pareil, en fait. Mais c'est qui ces petits gars qui arrivent, machin ? Ils veulent notre travail, tu vois ? En fait, c'est juste ça. C'est qu'il y a l'évolution. Il y a l'évolution naturelle. Et surtout que la musique, elle a beaucoup évolué parce que les gens, ils veulent des trucs.

  • Speaker #1

    qui tapent. Les goûts et l'ambiance de la fête a changé.

  • Speaker #0

    Le Covid n'a pas aidé à écouter du disco. Vraiment, je pense que les jeunes, jeunes, ils veulent... Voilà, et la techno a été vraiment... C'est devenu quelque chose de... À l'époque, t'avais des soirées un peu commerciales, ça ? Ouais, ouais. Le techno, c'était devenu commercial parce que c'est... C'est ce qui a pas de risque. Des gens, ils me disent des fois... Ils me le peinent bien, ils me disent que je... Non, mais je prends la drogue et ça va.

  • Speaker #1

    Et je trouve que, alors comme tu dis, ça va te faire un vieux con, mais la fête a carrément changé parce qu'avant, t'avais des trucs à Paris où, bon, tu vois, typiquement le Baron, ce genre de fête, tu vois, où t'avais des DJ qui passaient de tout.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    ouais. Tu pouvais te passer un quai de bouche et après enchaîner sur un truc de cumbia colombien.

  • Speaker #0

    Un peu à l'ancienne, quoi. Tu vois,

  • Speaker #1

    à l'ancienne, à l'OTG, tu vois, vraiment.

  • Speaker #0

    Un peu à l'OTG, pas à la fête.

  • Speaker #1

    Exactement. Ce type de DJ, moi, perso, c'est vraiment la fête que j'adore. Et en fait ça, on voit que petit à petit c'est tombé en désuétude et je pense que c'est plus trop à la mode. Et là on est vraiment dans la tendance rave, en banlieue, dans des gros trucs.

  • Speaker #0

    C'est pas de la rave pour moi, c'est un sport tu vois. La musique c'est de la hard... c'est pas de la hard house mais c'est de la hard... C'est souvent des trucs très rapides, donc à 150 BPM, des voix pitchées. Et souvent des trucs, t'sais, d'anciens tubes des années 2000. Tu vois genre, je sais pas, de Britney Spears ou de Alice Akiz. Moi, je t'avoue, à 28 ans, qui est passionné de musique, ça me parle pas.

  • Speaker #1

    Justement, toi, tu vas dans quels endroits, quels bars ?

  • Speaker #0

    En bars, il y a le Disco Bar, il y a le 9B. C'est vrai que c'est le premier amour clamé aux Jeunes X. Après, j'aime bien aussi Ayochikiko maintenant. Le café AER, c'est Ami de mon temps. Mais c'est pas un bar dans le sang. C'est un bar où il y a un billard. Et le billard, je suis sur devenue amoureux de ce truc. Enfin, moi, je suis très nul, mais je sais pas, c'est tout le temps. Et t'as un billard et le mec barmène. Il met des trucs français connus, il met des playlists vraiment chansons françaises, du Wellman et machin. Tu vois, les gens qui passent, qui s'en vont, qui arrivent, un peu atypiques, tu vois, un peu... Tu parles avec eux, les gens qui parlent en fait. Tu sais, ça manquait un peu à Paris. Et aussi le Père Populaire. Ça a plus en plus, c'est un bar, alors on va dire le bar gauchiste et le fameux... Mais en fait, c'est un bar hyper sympa. J'aime bien les montées zoom-out. Les montées zoom-out, c'est cool. Les mecs sont super sympas. Ils ont des souris cool. En bas, c'est toujours des potes qui jouent, des gens sympas qui jouent, tu vois. Le Montezuma, ils sont placés en plus à Bourse, c'est pas simple de faire ramener des gens. Mais le mix des deux, il est pas mal.

  • Speaker #1

    Mais il y a un club qui te reste à Paris, où tu aimes aller ? Dans ou à l'extérieur de Paris ?

  • Speaker #0

    Franchement, il y a forcément un club. La Rotonde, j'aime bien, parce que je connais Barak à l'entrée, je connais les barmans qui sont vraiment des crèmes, qui te mettent bien. Je peux aider même les gars s'il y a un problème. Je connais... La technique, je peux essayer de les aider. Parce que bon, Barack, la technique, je comprends que c'est pas son taf. Tu vois, il est comme il peut, tu vois. Mais moi, sinon, en vrai, je suis en bois. Maintenant, je suis venu. Bah arrête, DJ ça m'a... C'est un peu saoulant parce que tellement de plaisir. Depuis l'année, j'ai commencé à faire le live sans aucune prétention. Et là, en fait, je me suis dit mais putain, ça je veux faire. Ah tiens ! Alors on interrompt un peu, comment tu vas ? C'est Romain, ça pourrait être Edouard Baladur, on te l'a dit, on ne sait pas qui c'est. Mais non, c'est Romain, c'est Romain Rodrigue, mon acolyte, mon acolyte de vidéo, audio et mental, surtout. C'est Romain Rodrigue, R. Rodriguez, c'est toi Romain, je t'en prie, qui m'accompagne à la guitare, parce qu'on parlait du live juste avant, à la guitare, qui a fait mes deux clips aussi. Oui,

  • Speaker #1

    le réalisateur aussi.

  • Speaker #0

    À la base principalement réalisateur.

  • Speaker #1

    Et la musique est venue aussi.

  • Speaker #0

    Elle est depuis là toujours jouée en fait.

  • Speaker #1

    Et en fait avec le clip de Monsieur, on s'est mis à jammer ensemble. Et puis je l'accompagne sur scène depuis un an.

  • Speaker #0

    En fait quand on a commencé, on pensait pas qu'on allait faire beaucoup de concerts ensemble. Au final, moi j'étais pour, mais on pensait pas où ça allait venir. Et au final, on a fait 8 concerts à Lernia. Et à chaque fois, ce qui revenait, c'est que le duo, il plaisait. Parce qu'en fait, lui, il habille en cow-boy, un peu excentrique, tu vois, c'est un peu bizarre. Et moi, je suis habillé assez naturellement, parce que Kostar, mais tu vois, Kostar, normal, pas Yed, quoi. Et lui, Romain, il est assez calme, de nature, il est calme, il fonctionne, il est calme, il est calme. Et moi, je fais le bon con à causer, tu vois. Donc les gens se disent, mais attends, le mec qui est habillé en cow-boy, pas Yed, machin, et l'autre, il est normal, mais il fait le con, tu vois. Et c'est vrai que le duo, il marche trop bien. Puis Romain, il... Au moins, il était là parce qu'il y a eu des moments où il fallait répéter. Il disait, on va quand même répéter. Oh non, t'inquiète, on y va comme ça. C'est bon, on va battre la veille.

  • Speaker #1

    On va battre la passion.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Il y a quelqu'un qui arrive là, qui trinque avec nous, mais je ne comprenais pas. Salut Marco, enchanté. Qui es-tu ?

  • Speaker #4

    Moi, je suis Tarek. J'ai monté une radio en 2018, qui s'appelait Radio Belleville. Et en fait, il y a plein d'artistes géniaux qui sont passés. Avec Tanguy, on se connaissait un petit peu d'avant. Et en fait, il y a eu le Covid et la radio s'est arrêtée. Et avec les artistes qui sont passés, on a décidé de monter un label qui s'appelle Belleville Records. Donc on sort des titres et des compil, et des EP, dont le dernier de Rodriguez, le roman que vous venez d'interviewer, le prochain qui doit sortir fin février. Ouais,

  • Speaker #1

    1er mars,

  • Speaker #4

    1er mars,

  • Speaker #0

    précisément.

  • Speaker #4

    Précisément. Puis on a d'autres artistes et puis certainement des collaborations à arriver avec Tanguy.

  • Speaker #0

    On ne peut pas trop en dire pour l'instant, mais...

  • Speaker #4

    Voilà,

  • Speaker #0

    il ne faut pas trop trop en dire.

  • Speaker #4

    Comme vous l'avez constaté, leur duo n'est pas vraiment un duo. C'est plutôt un truc en formation, un truc de...

  • Speaker #1

    C'est le type que tu es, c'est le sport du gré, mais pas trop. La mélancolie, mais beaucoup de joie de vivre.

  • Speaker #0

    C'est un paradoxe. On peut les gens savoir ce qui est vrai, ce qui n'est pas vrai.

  • Speaker #4

    Par contre, j'ai eu l'occasion de les voir en live, c'est vrai que c'est assez impressionnant. L'énergie un peu figueuse de Tanguy se complète bien avec le professionnalisme de Romain. Voilà, en synthèse.

  • Speaker #1

    Et toi, quelle est un peu la ligne directrice de Belle Vérité Record ? C'est quoi ta patte ?

  • Speaker #4

    Alors moi, j'ai vraiment pas mal d'influence des années 80, mais dans un spectre global. Que ce soit certains titres qu'on aurait pu classer avant comme de la variété. que Tanguy remet au goût du jour dans ses sets, mais aussi des influences assez cold wave et en même temps un peu de Chicago House. Donc c'est parti de ça. Après la musique évoluant, les genres évoluant, on est obligé d'être un peu plus dans l'hybride, d'intégrer des nouvelles tendances, des nouvelles façons de produire de la musique. Et le single de Romain illustre assez bien un mélange des univers. On cherche à faire ça dans le label. C'est encore un label petit, mais... on commence à avoir de belles signatures. Il y a eu Sébastien Forester, qui est un compositeur talentueux aussi, qui a sorti des morceaux. Tu as des labels qui sortent un produit fini, autoproduit. Nous, on essaie toujours d'ajouter une touche de production sur les titres qu'on sort, et c'est pour ça qu'on essaie de limiter le nombre de sorties quand même, parce que c'est un vrai travail.

  • Speaker #1

    On s'est consacré à faire de la qualité,

  • Speaker #4

    pas de la quantité. Et ça, c'est un point un peu différentiant, important.

  • Speaker #1

    Son nom de scène, c'est Tarek Frambelville. Ok ! Tout le monde peut parler de lui.

  • Speaker #0

    Merci, au revoir. Merci beaucoup. Salut. Merci, au revoir.

  • Speaker #1

    Merci. Merci, c'était cool, à bientôt.

  • Speaker #0

    C'est le mode Skype,

  • Speaker #3

    il est là.

  • Speaker #0

    Ah...

  • Speaker #1

    J'aime bien ce quartier.

  • Speaker #0

    Ah bah... Intemporel, hein. Ouais.

  • Speaker #1

    Même si pareil, ça a énormément changé, quoi.

  • Speaker #0

    À droite, les amis, on va à droite. Chiquito. Wow !

  • Speaker #1

    Eh,

  • Speaker #0

    Chiquito ! Wow !

  • Speaker #1

    Chiquito.

  • Speaker #0

    Incroyable, ça. Ne me coûte pas.

  • Speaker #1

    Donc là tu nous emmènes où Tanguy ?

  • Speaker #0

    On va au Chiquito, c'est mon bar à billard. En fait c'est un bar que, tout à l'heure on en parlait je crois. Il y a un billard entre autres et de la musique française en fond. Et le barman est adorable. Bar parisien un peu typique. Donc imaginez-vous vous êtes dans un bar un peu à la Mille Poulains avec des espèces d'affiches de Lina. Et vraiment très sympa. Un bar un peu où tu peux espacer plein de choses pour le coup. Tu vois, il y a des gens un peu atypiques, des gens un peu mystérieux, curieux. Et toi, justement,

  • Speaker #1

    quel serait ton sens de la nuit ?

  • Speaker #0

    Le sens de la nuit ? Alors déjà, j'aime beaucoup le titre de ce podcast. Je trouve que c'est chanmé. Ça serait retrouver l'essence même. C'est vrai que quand tu vas dans le sud ouest de la France, tu vas même ailleurs que Paris. En fait, les gens sont beaucoup plus dans la conversation. Tu vois, je pense qu'il y a plus de gens sur des avis de rencontres. à Paris qu'en France. Tu vois, parce qu'en fait, les gens, ils se parlent ailleurs. Il y a moins de monde, et pourtant, les gens, ils se parlent. Alors qu'aujourd'hui, on est des millions à Paris. Putain, les gens, je sais pas, ils font la gueule, ils parlent pas, ils ont peur de parler à quelqu'un, et c'est un âge. Et ça, quand tu vas ailleurs que Paris, ça te fait presque bizarre, en mode, putain, les gens sont sympas, quoi. C'est vrai.

  • Speaker #1

    On va rentrer au Chiguito,

  • Speaker #0

    quand même. On va rentrer, on va se terminer. Il reste un peu de projet.

  • Speaker #1

    J'adore le lieu. On pourrait faire un petit coup ? Allez,

  • Speaker #0

    on prend un petit coup.

  • Speaker #1

    Génial monsieur votre costume. Enfin votre... Génial votre... Qui est le ministre ?

  • Speaker #3

    C'est vrai.

  • Speaker #5

    Depuis l'âge de 3 ans.

  • Speaker #1

    C'est vous qui avez fabriqué votre... habit ? Vos habits ?

  • Speaker #5

    T'as entendu ce que je t'ai dit ? Le monde tel que je suis, donc c'est pas moi qui décide. C'est la conscience.

  • Speaker #0

    Et moi il y en a une partout.

  • Speaker #5

    On a une conscience. Tu vois ?

  • Speaker #0

    C'est là-bas. Comment ?

  • Speaker #5

    Il y a une conscience fine. Tous ceux qui ne veulent pas l'écouter, la laisser vibrer à travers toi, ils vont changer de dimension.

  • Speaker #1

    Et comment vous appelez ?

  • Speaker #5

    Comment tu as envie de m'appeler ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, vous ?

  • Speaker #5

    Je ne sais pas, j'adore.

  • Speaker #1

    Comment vous avez envie de vous appeler ?

  • Speaker #5

    Je te demande comment tu m'appelles. Je vous appelle...

  • Speaker #1

    Cobra.

  • Speaker #5

    Waouh ! Cobra.

  • Speaker #1

    C'est cette fleur qui surgit. C'est la Cobra.

  • Speaker #5

    Tu sais que dans le métro qui est à côté de chez moi, c'est drôle ce que j'aime dire. Il y a une corneille dans le métro.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Moi et lui. C'est vrai. Oui,

  • Speaker #5

    c'est vrai. C'est le troisième oeil. et le chakra coronal. Si tu n'ouvres pas, tu ne vas pas être avec toi et tu iras sur une autre planète, si naturellement.

  • Speaker #1

    Ce qu'il faut dire quand même, c'est que Ausha est vêtue d'un magnifique chapeau avec une fleur.

  • Speaker #5

    Kho avec le Mrav.

  • Speaker #1

    À la place du troisième œil.

  • Speaker #5

    Bait et Ra, c'est le soleil.

  • Speaker #1

    La conscience. Une très belle tunique bleu nuit avec un beau rouge, une croix égyptienne.

  • Speaker #5

    C'est la véritable croix chrétienne où le féminin n'est pas voilé, le cœur n'est pas voilé. On montre le cœur tel qu'il est. Pendant les confinements, j'étais presque toute la journée dehors à la sortie du métro à accueillir les femmes, notamment.

  • Speaker #1

    Et c'est comment cette croix ? Comment elle s'appelle ?

  • Speaker #5

    Ankh, tout Ankh-Kamon, tu vois. À trois ans, j'ai conscientisé Akhenaton, pas le chanteur, mais l'originel. Et Akhenaton, c'est l'archange Michael qui l'a intégré. C'est le premier être humain pendant l'ère de la Vierge qui a intégré la divinité dans un corps physique. Donc moi, je ne suis pas de ce lésotérisme depuis l'âge de trois ans.

  • Speaker #0

    Ah bon ?

  • Speaker #1

    Mais qui vous a transmis ça ?

  • Speaker #5

    Je viens de te le dire. Je n'ai pas effacé les mémoires. Toi aussi, ta conscience était là, à l'origine du monde. On a pour l'instant pensé comme le Big Bang. T'es une part de la conscience, tu es Dieu, comme moi. Sauf que moi, je le sais, depuis l'âge de 3 ans, j'en ai 54. Donc en 6e, je pratiquais l'astrologie, je faisais le thème astral des gens. Le pharaon, j'ai commencé à l'âge de 15 ans, c'est venu dans mes mains. Et ta route au rat, t'entends ? C'est la base de nos religions qui aujourd'hui divisent. Parce qu'elles sont humaines, elles n'ont rien à voir avec la souci.

  • Speaker #1

    Mais qu'est-ce qui fait que toi, tu as senti ça alors que nous on ne le sent pas ?

  • Speaker #5

    C'est déjà pas d'incarnation. Et si on se rend compte aujourd'hui, si t'enregistres, tu peux mettre ça où tu veux. Moi j'ai déjà une chaîne YouTube, j'ai rien à cacher. Et depuis l'âge de 3-4 ans, les hommes qui viennent me voir, surtout les hommes. Pourquoi tu me demandes à un... Tu me donnes un conseil que je ne t'ai pas demandé. Tu t'étonnes d'avoir un problème avec les papes ? Trois ans. Parce qu'Ézéchiel, Michael, c'est la parole. Tu n'es pas rôle, tu n'es pas identification. Tu laisses la lumière te traverser. Et cette année, c'est une année 8, l'infini qui se dresse. Et moi, j'ai commencé fort le 2 janvier, la moitié de mon appartement qui brûle. Et d'ici la fin de l'année, c'est trois quarts de l'humanité qui sont montés, qui changent de planète. La fangée se reconstitue. Et j'ai toutes les infos parce que je n'ai jamais douté, je n'ai jamais eu peur. Et la peur, elle n'est là que pour être surmontée. Ton prénom ?

  • Speaker #1

    Marc-Antoine.

  • Speaker #5

    Marc, en breton. Penmarc, c'est le cheval. C'est la cabale, le cabile. Monsieur, il s'appelle Abès pour un homme. C'est un monial, c'est une moine femelle,

  • Speaker #0

    tu te rends compte.

  • Speaker #5

    C'est un homme qui intègre le féminin sacré. Aque, haine, a, ton, il aque la haine pour donner le ton, dans le creuset alchimique, parce que la haine, c'est que de l'amour contrarié. Amen, office, cat, c'est l'autre nom, le premier que j'ai reçu. Bring to the sun, to the sun of the sun's out, we are all for eggs, for a temp. Il n'y a pas de mort, il n'y a pas de début, il n'y a pas de fin. Donc c'est juste, tu vas là où tu oses, comme le magicien. Le 9 janvier, j'ai appris l'affiliation entre Akhenaton et Saint-Michel. Le soir même, attend si je ne me plante pas, je ne sais plus, mais en tout cas, le jour où le volcan a explosé, à l'instant T où le volcan s'est réveillé, j'ai explosé un Bouddha que j'avais trouvé et que j'avais chez moi. Parce que tu es une part de l'univers, tu es un univers en toi-même. Toute pensée, toute action a des répercussions. C'est extraordinaire. On a le pouvoir de déplacer des montagnes, mais c'est rien. Et moi, je suis un des premiers... Comme par hasard, j'habite à Maine-Île, mon temps. Tu vis dans la dimension qui n'est plus à payer, t'entends ? Et tu as... Ben oui. Tu as la connexion, car tu ne connais que ça. Mais il faut juste le savoir. Et si tu lis Sion, tu sors de l'illusion, parce que tu l'as lu.

  • Speaker #0

    Quentin ?

  • Speaker #5

    Ouah,

  • Speaker #3

    tu comprends tout en plus.

  • Speaker #1

    Le sens de la nuit.

  • Speaker #3

    Santé.

Description

Dans le deuxième épisode du Sens de la Nuit, on arpente Belleville à la recherche du bonheur. On apprend pourquoi Babaluma s'appelle Babaluma, qu'Ibiza n'a pas été tourné à Ibiza et que Go West est dans le top 10 du Parc des Princes. On découvre aussi que Romain s'habille en cow-boy et que Tanguy porte des costumes, mais classique, hein, pas à paillettes. En fait, on passe surtout un moment convivial en compagnie de Tanguy alias Master Phil. Et ça, et bien c'est déjà pas mal !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Très marrant, suivi par deux groupes très coréens. Ah, ça c'est bien ça.

  • Speaker #1

    C'est la pire.

  • Speaker #2

    Ouais, on est dans la période de rouille là. Non, non, non,

  • Speaker #0

    les gars. Ça c'est à toi ou tu le vends ? Ouais, ça c'est à toi. Oh non...

  • Speaker #1

    Et justement, tu parles de tes labels, donc t'es le boss de deux labels.

  • Speaker #0

    Alors ouais, les labels qui sont aujourd'hui un peu... Ils sont respirateurs, clairement. Là, on a des doigts à le débrancher, mais... Attention, on va être écrasés !

  • Speaker #1

    Ils sont écrasés maintenant.

  • Speaker #0

    Il y avait Gérard Darmon juste avant, il fait un film à côté. Il y a des bibles. Ah ouais, on l'a vu tout à l'heure, on est passé devant, c'est marrant, il y avait une mise en abîme. À l'ère des réseaux sociaux, à l'ère de Tinder, à l'ère de Uber, à l'ère de tout ça, on ne se parle plus. Il y a 5 grammes,

  • Speaker #1

    ça on ne se parle plus. Mais ce qui est vrai, ce qui est vrai, on ne sait rien. Le sens de la nuit. Le sens de la nuit. Le sens de la nuit. Le sens de la nuit. Avec lui, pas de peau semblant, pas de chichi, pas de mascarade. Qu'on ne s'y trompe pas, ce bonhomme-là est dans le sensible. Son truc à lui, c'est la langue, celle qu'il a bien pendue, pas dans sa poche, celle qu'il compose en sentant ses largos d'hier et d'aujourd'hui. Ténor du Parc des Princes à ses heures, et observateur averti des boules à facettes, il s'est déniché le son qui vous fera transpirer all night long. Derrière ses techniques, derrière son micro chromé, ce crooner culotté a le secret pour composer la partition qui vous touchera au cœur. En âme sœur, vagabond du cœur, nous avons arpenté Belleville à la recherche du bonheur. Un quartier dans lequel ces acolytes, de toujours ou d'un soir, se trouvent à chaque coin du comptoir. Mesdames et messieurs, il est temps de lâcher prise et de vous perdre dans la nuit, en compagnie du grand, de l'unique, du bravache, j'ai nommé Master Phil !

  • Speaker #3

    Le centre

  • Speaker #1

    de la nuit.

  • Speaker #0

    On sait d'où ça vient, ma passion pour les conneries, c'est en partie lui. C'est un peu toi qui m'as mis là-dedans.

  • Speaker #1

    Et donc Dave, on est où là ? On est dans ton...

  • Speaker #2

    Oui, on est dans mon shop de disques, qui s'appelle Babaluma, dans le 11ème, Rue Jean-Pierre Timbaud.

  • Speaker #1

    T'as ouvert ça depuis combien de temps ?

  • Speaker #2

    Alors dans ces locaux-là, ça fait depuis 2018. Avant, on s'appelait Big Wax Records, on s'est choisi avant...

  • Speaker #1

    qui est jolie, mais pas vraiment.

  • Speaker #2

    Ouais, ça vient du titre d'un album de Cannes.

  • Speaker #1

    Comment est né ton amour de la musique ? C'est quoi ? C'est depuis que t'es petit ? C'est peut-être que tu jouais dans un groupe ? Comment c'est venu ton amour de l'objet aussi, du vinyle ?

  • Speaker #2

    Alors, ça m'est arrivé à un moment de jouer dans un groupe, mais c'était pas glorieux. Mais non, ça vient pas de ça, ça vient de... J'écoutais de la musique à la maison, ça me faisait kiffer. Et quand j'ai eu 12 ans, 12-13 ans, j'ai commencé à acheter des disques, des CD d'abord. Et ensuite, mon père m'a filé sa collection de disques, qui était assez modeste. Mais du coup, j'ai acheté une platine. Ensuite, j'ai commencé à chiner un peu de disques.

  • Speaker #1

    Mais c'était audacieux quand même, parce que quand tu as relancé le shop, le vinyle n'a jamais disparu, mais il y a quand même eu plus ou moins des hauts et des bas. Pour le coup,

  • Speaker #2

    la première boutique que j'ai ouverte, c'est en 2012. C'était dans une autre boutique qui était beaucoup plus petite. Ça s'appelait l'International Records, en face de la salle de concert à l'inter. Et en fait, au moment où j'ai lancé cette boutique, c'était, je pense, carrément le bon moment pour ouvrir une boutique de disques parce que c'était vraiment le tout début de ce qu'on appelle le retour.

  • Speaker #0

    Oui, le retour,

  • Speaker #1

    oui. Enfin,

  • Speaker #2

    c'était le moment où ça commençait déjà à frémir, quoi. Mais ce n'était pas encore un phénomène de masse, mais tu sentais que c'était quand même sur la courbe ascendante.

  • Speaker #0

    Et j'ai rencontré d'ailleurs Dave en 2013, on s'en connaissait depuis 10 ans. Je suis arrivé à 17 ans dans sa boutique tout frêle. Ouais, ouais. Et finalement, on s'est jamais quitté. Oui,

  • Speaker #2

    la première fois que Tanguy est venu au shop, c'était un fan de Headbanger, de Cassius, etc. Il me demandait un peu d'aide dans ce style-là. D'ailleurs, je lui en vendais.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai, il vendait pas mal. J'en ai acheté pas beaucoup. En fait, moi, j'ai commencé à bosser à ce moment-là en alternance. J'avais de l'argent et tout mon argent passait dans...

  • Speaker #1

    Non, j'ai cru que tu commençais à bosser...

  • Speaker #0

    Non, je bossais à la Sense7 à ce moment-là. Et j'étais en alternance, j'avais un salaire de 700 euros, c'est rien, mais je vivais chez mes parents, du coup. Je me suis dit d'être un banger,

  • Speaker #2

    mais je faisais, parallèlement, je faisais un peu du détournement de mineurs.

  • Speaker #0

    Ah d'accord,

  • Speaker #1

    donc vous fêtez vos 10 ans de relation. Et comment t'as connu l'international au final ?

  • Speaker #0

    Au final, je faisais le disquaire à Paris. Moi, j'étais en banlieue, donc les disquaires, je ne connaissais pas trop. J'allais à la base plutôt à propos disques. Ouais, après, il y avait pas mal de disquaires qui commençaient à popper en plus. Donc c'était à la bonne époque, c'était en 2013. Et je venais au début avec mon argent de poche et puis après, avec mon argent que je gagnais, puis j'ai tapé disquaires à Paris et je trouvais ça. J'ai dit bon, on va essayer. Dave, il a été quand même entremetteur entre pas mal de DJ, de musiciens. Soit j'ai repris ici Jeff Lassonde,

  • Speaker #1

    ou Torum Lagata.

  • Speaker #0

    J'ai rencontré les mecs de Brut de la Passion qui sont plus ou moins... qui traînaient beaucoup là-bas. Il y avait Pepe Del Noce, il y avait Jeune et Joli, il y avait... Il y avait les Hurons aussi.

  • Speaker #1

    Mais justement, comment t'es passé alors au début ? J'ai compris que t'étais très French Touch, un peu classique.

  • Speaker #0

    Les souvenirs de mon job, ouais, finalement.

  • Speaker #1

    Comment t'es passé après ? Comment ça fait le cheminement vers d'autres découvertes ?

  • Speaker #0

    Il y a Dev, par exemple. C'est vrai que Dev, c'est un... C'est un laboratoire à curiosité, c'est-à-dire qu'il va te faire écouter plein de trucs, t'aime des trucs, il va te dire ça c'est bien, c'est bien. Et ça a été rare, mais je l'ai remplacé à la boutique des soirs où il n'était pas là. J'ai commencé aussi à avoir ce truc-là, de faire écouter aux gens, vous aimez ça, écoutez ça, écoutez ça. Il y a eu Dev, il y a eu Vidal Benjamin, il y a eu Pepe Nennoche aussi. Moi j'étais très jeune par rapport à tous ces gens, j'avais 18, 19, ces gens avaient déjà la trentaine. Il y avait plein de gens de mon âge, mais il n'y avait pas beaucoup au final. Et après, on a commencé à faire les soirées à la rotonde.

  • Speaker #2

    Et il y avait Alan ?

  • Speaker #0

    Alan aussi, c'est ça qui a mon âge.

  • Speaker #1

    C'est qui Alan ?

  • Speaker #0

    Alan, c'est Shelter. J'ai eu le document en deux ans.

  • Speaker #1

    Il a sorti le vinyle chez

  • Speaker #0

    Antinote ? Chez Antinote, oui récemment, exactement. Qui d'ailleurs est en vente ici.

  • Speaker #1

    Il fait à la main d'ailleurs, je crois, la pochette. Elle est passée tout à la main.

  • Speaker #2

    Des exemplaires collés à la main, coloriés à la main.

  • Speaker #0

    Moi je l'ai connu quand il avait encore Garage Shelter. On s'est pris à ce moment-là. Il commençait à s'intéresser un peu à tout ce qui est balai aérien, tout ce qui était Edwit. Et je me souviens de cette soirée où moi, j'étais encore à mon lieu. On a écouté des morceaux chez lui. C'était les Edwit qui sortiraient deux ans plus tard sur mon label. Donc c'était une rencontre assez marrante.

  • Speaker #1

    Et justement, tu parles de tes labels. Donc tu es le boss de deux labels.

  • Speaker #0

    Alors ouais, les labels qui sont aujourd'hui un peu... En jachère ? Ouais, ils sont sous respirateur. Clairement, on a des doigts à le débrancher. Oui, j'en ai. plaisir partagé et dit du plaisir qui a un sous label et du plaisir comme le nom l'indique ce sont les édites aujourd'hui c'est un peu un peu moins chiant expliqué parce qu'à l'époque fallait expliquer ce que c'est un éditeur aujourd'hui ça va c'est rentrer dans le mieux mais après ça moi j'ai commencé à faire la musique donc je suis un peu mis de côté de la belle je suis bon on verra plus tard quand craquis quand tu fais comment ça va c'est à craquer du dit bon peut-être pas me mettre à dépenser des thunes achant que le milieu enfin le après le comique ça explosait les prix donc et justement toi dans les parlant de la belle tu as franchi les portes de acquis à l'histoire est assez rigolote en fait craquer était été quand on dira lié à mon ancien booker pedro bouquin après ils se sont séparés séparés de boîte est en fait on a Donatien, bizarrement, je sais pas pourquoi, j'étais musicien, mais bon, j'avais pas touché un santé depuis 5-6 ans. Envoyé de la musique, machin, et j'envoyais de la musique, et j'envoyais Vagabond, j'en envoyais Vagabond Dure, j'en envoyais en avril 2021, et je l'ai joué, en fait, quand j'avais joué au Mackie sur le boat, je l'ai joué, j'ai chanté, et bizarrement, il m'a dit, Ah ouais, elle est bien, la musique, allez, on la sort, tu veux ? Je fais, Mais les gars, ça fait 6 mois que vous l'avez, la musique, et tout. Et voilà, au final, c'est l'histoire d'amour qui continue, qui se simplifie. Et là, prochainement, il y aura d'autres choses qui vont sortir, mais bon, je ne veux pas trop en dire. Non, non, c'est pas du tout Ibiza, c'est à Sifour-les-Plages.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #0

    ok. Voilà.

  • Speaker #1

    Mais par nous, parce qu'il y a clairement un aspect, même dans pas mal de choses que tu fais, une certaine ambiance ou un certain second degré quand même, très assumé et qui est drôle.

  • Speaker #0

    Je dis souvent que ça peut autant toucher les gens de façon sincère, donc dans l'émotion, que dans la rigolade. Et c'est jamais les gens se moquent jamais vraiment, en fait. C'est parce que... Moi les morceaux que j'ai écrit, Vagabond, ça peut autant faire rire que ça me toucher en fait. Les gens m'ont souvent dit les deux en fait. Soit ils me disent ouais ça me touche cette chanson machin, ou alors ça me fait bien marrer, j'accepte, je trouve ça... voilà. Tout le temps qu'on se moque pas, ça me va en fait, c'est juste ça.

  • Speaker #1

    Et je trouve que c'est complètement différent sur Vagabond du Coeur, ça sent que c'est beaucoup plus étudié.

  • Speaker #0

    Alors déjà, le budget n'est pas le même. Le budget est un peu plus une double.

  • Speaker #1

    Oui, et ce qui est cool aussi dans Vagabond du Coeur, moi j'aime beaucoup la chanson. Et aussi ce qui est pas mal, c'est quand on voit les caméos, qu'on voit Bernardino,

  • Speaker #0

    Marco dos Santos,

  • Speaker #1

    qui a fait la photo du clip.

  • Speaker #0

    En rapport avec Bernardino, c'est la copine de Bernardino, Théa, qui fait aussi la DA de Bernardino, de tout ce qui est... La plupart des clips vidéo et toutes les pochettes, il m'a aussi dit Viability's C'est elle qui a fait la typo de Master Feel avec le fil en rouge comme ça. En fait, ils m'ont demandé, ils m'ont dit, tu veux bosser avec qui pour la pochette et pour la typo ? J'ai dit les noms et ils m'ont dit OK.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui t'amène, toi, à choisir un disque plutôt qu'un autre ? C'est quoi la pochette ? T'intrigues ?

  • Speaker #0

    Les nouveautés, il faut être plus curieux. La pochette, au label, évidemment. Après, tout ce qui est, si je vais commencer à diguer des trucs en occasion, alors là, bon, c'est des heures. Il y a des bacs de Dorodens en bas, tu passes des heures à goûter des grosses drouilles. Et puis des fois... Voilà, mais Vidal fait pareil, Vidal Benjamin, il vient ici faire pareil, on lui donne le dos cassé à SBC pour aller faire les bacs de 90, 2000, House Dance, c'est écoute quoi. Mais c'est la curiosité, La Pochette joue beaucoup, les producteurs derrière. L'année, ouais, tout le monde soutient le français, j'adore, forcément, dès que je vois une connerie française, plus c'est moche, plus c'est gros, plus je me dis ah, pourquoi pas. Mais bon, Dev a un filtre, c'est déjà un filtre, ce Dev a écouté les disques avant. Donc des fois, j'arrive, je fais ça, c'est bien, il me dit non, c'est pas bien.

  • Speaker #3

    On boit un coup ?

  • Speaker #1

    Allez, on se voit. J'ai soif ! Il se fait soif.

  • Speaker #0

    Matelot. Bisous les gars. Putain, ouais. Attends pas tomber.

  • Speaker #1

    J'étais pas loin là.

  • Speaker #0

    C'est pas de mort pour pas se casser.

  • Speaker #1

    À bientôt, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Ciao ciao, bisous. Salut. Attention, il y a un camion. Il va se faire écraser.

  • Speaker #1

    Il se fera écraser maintenant. On laisse passer. On est bien urbain dans le sens de la nuit. Il l'ouvre la barrière.

  • Speaker #0

    Il faut ouvrir.

  • Speaker #1

    Carrément. Une nouvelle casquette pour Master Phil.

  • Speaker #0

    C'est ça. Portier.

  • Speaker #1

    Portier à 16 heures.

  • Speaker #0

    Non, il veut dire que je suis fou. Il veut dire que t'es fou.

  • Speaker #3

    Ouais.

  • Speaker #0

    J'espère. On peut peut-être aller au Cannibal,

  • Speaker #1

    si vous voulez. Ouais,

  • Speaker #0

    carrément. C'est vrai, il y a du monde, mais ça peut être ça.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est bien. En fait, tu as souvent traîné dans le quartier alors ?

  • Speaker #0

    C'est ça, j'habitais à Rue Morand à l'époque, c'est vraiment à deux pas d'ici. En fait, Rue Morand, j'habitais avec Shelter et quand je l'ai connu, il habitait à côté de l'International Record. Quand j'ai dû chercher un appart, être avec mon pote de l'époque et en plus à côté du shop, je me suis ruiné en disque.

  • Speaker #1

    J'imagine bien.

  • Speaker #0

    C'est comme être alcoolique, habiter à côté de son bar préféré, ça n'aide pas trop.

  • Speaker #1

    J'aimais bien l'international, les petites soirées qu'il y avait dedans. Je ne suis pas allé beaucoup de fois. Dans le petit shop, ouais.

  • Speaker #0

    Ouais, c'était super. En plus, c'était l'époque où on était tous plus jeunes. Dave avait sa famille. Dave pouvait rester quand même tard le soir. En plus, j'habitais encore en banlieue. Du coup, je rentrais avec le baril de train des fois. Ah bah tiens, on a un autre journal.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai vu, il y a Gérard Darmon.

  • Speaker #0

    Ah, il y a Gérard Darmon.

  • Speaker #1

    Autre star.

  • Speaker #0

    Ah ouais, mais est-ce qu'on va pouvoir passer ?

  • Speaker #1

    J'ai dû changer de trottoir tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Gérard,

  • Speaker #1

    on va baisser d'un ton.

  • Speaker #0

    Ça vous va ?

  • Speaker #1

    Oui, ça me va le cannibale.

  • Speaker #0

    Il y a place au fond. Oh ouais. Allons-y.

  • Speaker #1

    J'ai des bons souvenirs dans ce temps. Quand mes camarades mixaient ici, Pierre Vanson et Samy Girard.

  • Speaker #3

    Bonsoir. Hello.

  • Speaker #0

    J'ai mixé pas mal aussi ici. J'ai commencé un peu ici aussi à mixer. Ouais. Je sais que la première fois que je suis venu ici, j'avais vu Marion Guillet jouer, ça je me souviens. Marion, alors je la salue, qui en plus à l'époque était quand même une des rares meufs du milieu, tu vois. Dans ce milieu-là, qui était quand même très mec, Marion était installée depuis tellement longtemps que c'était assez marrant. J'ai toujours eu une sorte d'admiration pour les meufs qui ont commencé comme ça hyper tôt, comme Charlotte Atomy de... Faire sushi, tout ça. C'est vrai que voilà, tu vois... La plus grosse erreur que j'ai faite, c'était à la Coupe du Monde 2018. Il y avait le match Belgique-France et on m'a dit tu veux jouer des morceaux ? Je fais OK. Et je me dis je fais un mix que Belgique, que français. Je pars, t'inquiète pas que même mes potes sont tous barrés. Je suis resté trois heures seul dans ce putain de bar à jouer.

  • Speaker #1

    Et alors une fois, on avait eu une fois pour rester dans l'ambiance belge. On avait essayé de se caler, mais il y avait... T'avais un match de foot, parce que c'est aussi un grand amateur. Ouais, il était très foot aussi, tu vois.

  • Speaker #0

    Ah bah oui, tu vois l'écharpe du PSG. C'est une fille depuis... On le parait Saint-Germain depuis 2007. C'est la pire saison du PSG dans l'histoire du club. C'était l'époque de Paoletta, c'était l'époque où il y avait Bourillon, il y avait Landreau, il y avait Rotten. Et j'allais au parc avec mon père. Et au final, je me suis remis à la culpabilité, à la culpabilité du monde. Je me suis dit, mais si Neymar et Mbappé sont en PSG, ok, c'est cool, je peux reprendre le PSG maintenant, c'est cool. Et au final, un peu comme avant, finalement, on est toujours aussi nuls, mais avec de l'argent. C'est... Non, mais... Tu vois, ça rassemble, c'est... Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est très fédérateur.

  • Speaker #0

    L'année du Covid, justement, où le PSG était en demi-finale, je crois, j'ai joué à la préalucanale avec Cracky et je mets Go West de VH People, c'est le morceau qui est joué à chaque match gagné. Ça,

  • Speaker #1

    c'est quoi ça que vous faites ?

  • Speaker #0

    Go West... Ah oui, d'accord, ok. Ok, on fait pas, on fait Showboys. En fait, nous, on fait... Allez Paris Saint-Germain. Et je me souviens très bien... Il y a une vidéo qui était folle. Je mets ça en me disant que les gens n'auront pas la ref. Et là, c'était ouf. Tout le monde, tout le monde, au moment du refrain, qui fait Allez, par... Par une Saint-Germain. Et je l'ai remis une deuxième fois. J'ai un peu abusé. C'était tellement... Vraiment, c'est fou comment les gens peuvent suivre ce truc-là.

  • Speaker #1

    Et donc tu travailles à la SNCF, mais toi tu prends le train ou tu es domicilier ?

  • Speaker #0

    Je suis à domicile, je suis à la Gare de l'Est. Alors, la Gare de l'Est depuis 5 ans, et en tout ça fait depuis 10 ans en fait. J'étais en bac en général ES, j'avoue que je n'étais pas très motivé par l'ES. Et puis alors, les ES, ça me sortait par les oreilles. J'étais pas quand même de vrai réel encore, les parents m'adoraient parce que j'étais marrant, j'ai des blagues. Les parents me disaient, t'as envie de faire quoi après en fait ? Ils étaient tristes, ils me disaient, mais... Tu vas devenir en fait, on t'aime bien, mais tu bosses pas. Et du coup, mon père a vu ce que je veux dire. Il m'a dit, écoute, c'est ça, t'auras pas ton bac, on le sait. Il m'a dit, tu fais deux ans de bac, et après t'auras un CDI. Et il me dit, tu pourras faire de la musique tant que tu veux, t'auras de l'argent. J'ai passé l'entretien, j'ai eu l'entretien. Et après, j'ai commencé à bosser en CDI. Et depuis huit ans, en fait, je suis en CDI à la SNCF. Et je t'avoue que le Covid m'a fait beaucoup réutiliser. J'ai failli être intermittant un peu avant le Covid. Je me suis dit, ça commence à bien marcher. Alex, qui était mon booker, me faisait bien mixer. C'est la folie. Covid, donc plus ferme. Tous les potes qui sont DJ intermittants, ils sont dans la merde. Et moi, on me dit, t'es payé, tu vas bosser une fois par semaine, parce que t'es obligé, on ne peut pas être plusieurs. Et t'as un chômage partiel. Et après, tu reprends un travail quand tu seras terminé. Et je lui dis, putain, mais qu'est-ce que j'ai bien fait de ne pas faire ça.

  • Speaker #1

    Mais donc tu disais que t'avais et tu as toujours beaucoup de dates ?

  • Speaker #0

    En DJ, franchement, c'est un sujet qui est un peu chiant en ce moment. C'est un peu... On parle enfin, je trouve. La house et le disco ont disparu en tout cas depuis Paris. Ça fait que date, DJ, j'en ai pas beaucoup. Et mon cœur, je trouve pas fait trop son taf. C'est mon avis, mais voilà, il a été... Il savait pas que j'étais, je pense. Alex ? ça l'est. Une des choses que je sais pas, Alex m'a appris vraiment. Moi, j'aime bien ce que tu fais, mais je vais te faire mixer. Le problème, c'est qu'après, celui qui l'a remplacé n'a pas fait l'effort de mettre les dates machin, donc il m'a pris mes dates. Mais bon, c'est un peu les primes. Tu dis merde, je sais un morceau et moi, c'est un peu con. Mais aussi, c'est qu'en fait, c'est pas que ça, c'est qu'à Paris, ça change de musique et c'est vraiment boomer vieux con. Mais en fait, on est vieux. En fait, on est vieux. En fait, j'ai 28 ans, toi t'as quel âge ? 35. 35. Tu vois, moi j'ai commencé quand j'avais 18 ans. J'étais évidemment, tu vois, un milieu où il y avait des anciens qui commençaient un peu, même presque pas jaloux, mais qui étaient un peu en mode Ah, mais c'est ce petit gars ! Tu vois, de toute façon, voilà. Et j'ai fait pareil, en fait. Mais c'est qui ces petits gars qui arrivent, machin ? Ils veulent notre travail, tu vois ? En fait, c'est juste ça. C'est qu'il y a l'évolution. Il y a l'évolution naturelle. Et surtout que la musique, elle a beaucoup évolué parce que les gens, ils veulent des trucs.

  • Speaker #1

    qui tapent. Les goûts et l'ambiance de la fête a changé.

  • Speaker #0

    Le Covid n'a pas aidé à écouter du disco. Vraiment, je pense que les jeunes, jeunes, ils veulent... Voilà, et la techno a été vraiment... C'est devenu quelque chose de... À l'époque, t'avais des soirées un peu commerciales, ça ? Ouais, ouais. Le techno, c'était devenu commercial parce que c'est... C'est ce qui a pas de risque. Des gens, ils me disent des fois... Ils me le peinent bien, ils me disent que je... Non, mais je prends la drogue et ça va.

  • Speaker #1

    Et je trouve que, alors comme tu dis, ça va te faire un vieux con, mais la fête a carrément changé parce qu'avant, t'avais des trucs à Paris où, bon, tu vois, typiquement le Baron, ce genre de fête, tu vois, où t'avais des DJ qui passaient de tout.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    ouais. Tu pouvais te passer un quai de bouche et après enchaîner sur un truc de cumbia colombien.

  • Speaker #0

    Un peu à l'ancienne, quoi. Tu vois,

  • Speaker #1

    à l'ancienne, à l'OTG, tu vois, vraiment.

  • Speaker #0

    Un peu à l'OTG, pas à la fête.

  • Speaker #1

    Exactement. Ce type de DJ, moi, perso, c'est vraiment la fête que j'adore. Et en fait ça, on voit que petit à petit c'est tombé en désuétude et je pense que c'est plus trop à la mode. Et là on est vraiment dans la tendance rave, en banlieue, dans des gros trucs.

  • Speaker #0

    C'est pas de la rave pour moi, c'est un sport tu vois. La musique c'est de la hard... c'est pas de la hard house mais c'est de la hard... C'est souvent des trucs très rapides, donc à 150 BPM, des voix pitchées. Et souvent des trucs, t'sais, d'anciens tubes des années 2000. Tu vois genre, je sais pas, de Britney Spears ou de Alice Akiz. Moi, je t'avoue, à 28 ans, qui est passionné de musique, ça me parle pas.

  • Speaker #1

    Justement, toi, tu vas dans quels endroits, quels bars ?

  • Speaker #0

    En bars, il y a le Disco Bar, il y a le 9B. C'est vrai que c'est le premier amour clamé aux Jeunes X. Après, j'aime bien aussi Ayochikiko maintenant. Le café AER, c'est Ami de mon temps. Mais c'est pas un bar dans le sang. C'est un bar où il y a un billard. Et le billard, je suis sur devenue amoureux de ce truc. Enfin, moi, je suis très nul, mais je sais pas, c'est tout le temps. Et t'as un billard et le mec barmène. Il met des trucs français connus, il met des playlists vraiment chansons françaises, du Wellman et machin. Tu vois, les gens qui passent, qui s'en vont, qui arrivent, un peu atypiques, tu vois, un peu... Tu parles avec eux, les gens qui parlent en fait. Tu sais, ça manquait un peu à Paris. Et aussi le Père Populaire. Ça a plus en plus, c'est un bar, alors on va dire le bar gauchiste et le fameux... Mais en fait, c'est un bar hyper sympa. J'aime bien les montées zoom-out. Les montées zoom-out, c'est cool. Les mecs sont super sympas. Ils ont des souris cool. En bas, c'est toujours des potes qui jouent, des gens sympas qui jouent, tu vois. Le Montezuma, ils sont placés en plus à Bourse, c'est pas simple de faire ramener des gens. Mais le mix des deux, il est pas mal.

  • Speaker #1

    Mais il y a un club qui te reste à Paris, où tu aimes aller ? Dans ou à l'extérieur de Paris ?

  • Speaker #0

    Franchement, il y a forcément un club. La Rotonde, j'aime bien, parce que je connais Barak à l'entrée, je connais les barmans qui sont vraiment des crèmes, qui te mettent bien. Je peux aider même les gars s'il y a un problème. Je connais... La technique, je peux essayer de les aider. Parce que bon, Barack, la technique, je comprends que c'est pas son taf. Tu vois, il est comme il peut, tu vois. Mais moi, sinon, en vrai, je suis en bois. Maintenant, je suis venu. Bah arrête, DJ ça m'a... C'est un peu saoulant parce que tellement de plaisir. Depuis l'année, j'ai commencé à faire le live sans aucune prétention. Et là, en fait, je me suis dit mais putain, ça je veux faire. Ah tiens ! Alors on interrompt un peu, comment tu vas ? C'est Romain, ça pourrait être Edouard Baladur, on te l'a dit, on ne sait pas qui c'est. Mais non, c'est Romain, c'est Romain Rodrigue, mon acolyte, mon acolyte de vidéo, audio et mental, surtout. C'est Romain Rodrigue, R. Rodriguez, c'est toi Romain, je t'en prie, qui m'accompagne à la guitare, parce qu'on parlait du live juste avant, à la guitare, qui a fait mes deux clips aussi. Oui,

  • Speaker #1

    le réalisateur aussi.

  • Speaker #0

    À la base principalement réalisateur.

  • Speaker #1

    Et la musique est venue aussi.

  • Speaker #0

    Elle est depuis là toujours jouée en fait.

  • Speaker #1

    Et en fait avec le clip de Monsieur, on s'est mis à jammer ensemble. Et puis je l'accompagne sur scène depuis un an.

  • Speaker #0

    En fait quand on a commencé, on pensait pas qu'on allait faire beaucoup de concerts ensemble. Au final, moi j'étais pour, mais on pensait pas où ça allait venir. Et au final, on a fait 8 concerts à Lernia. Et à chaque fois, ce qui revenait, c'est que le duo, il plaisait. Parce qu'en fait, lui, il habille en cow-boy, un peu excentrique, tu vois, c'est un peu bizarre. Et moi, je suis habillé assez naturellement, parce que Kostar, mais tu vois, Kostar, normal, pas Yed, quoi. Et lui, Romain, il est assez calme, de nature, il est calme, il fonctionne, il est calme, il est calme. Et moi, je fais le bon con à causer, tu vois. Donc les gens se disent, mais attends, le mec qui est habillé en cow-boy, pas Yed, machin, et l'autre, il est normal, mais il fait le con, tu vois. Et c'est vrai que le duo, il marche trop bien. Puis Romain, il... Au moins, il était là parce qu'il y a eu des moments où il fallait répéter. Il disait, on va quand même répéter. Oh non, t'inquiète, on y va comme ça. C'est bon, on va battre la veille.

  • Speaker #1

    On va battre la passion.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Il y a quelqu'un qui arrive là, qui trinque avec nous, mais je ne comprenais pas. Salut Marco, enchanté. Qui es-tu ?

  • Speaker #4

    Moi, je suis Tarek. J'ai monté une radio en 2018, qui s'appelait Radio Belleville. Et en fait, il y a plein d'artistes géniaux qui sont passés. Avec Tanguy, on se connaissait un petit peu d'avant. Et en fait, il y a eu le Covid et la radio s'est arrêtée. Et avec les artistes qui sont passés, on a décidé de monter un label qui s'appelle Belleville Records. Donc on sort des titres et des compil, et des EP, dont le dernier de Rodriguez, le roman que vous venez d'interviewer, le prochain qui doit sortir fin février. Ouais,

  • Speaker #1

    1er mars,

  • Speaker #4

    1er mars,

  • Speaker #0

    précisément.

  • Speaker #4

    Précisément. Puis on a d'autres artistes et puis certainement des collaborations à arriver avec Tanguy.

  • Speaker #0

    On ne peut pas trop en dire pour l'instant, mais...

  • Speaker #4

    Voilà,

  • Speaker #0

    il ne faut pas trop trop en dire.

  • Speaker #4

    Comme vous l'avez constaté, leur duo n'est pas vraiment un duo. C'est plutôt un truc en formation, un truc de...

  • Speaker #1

    C'est le type que tu es, c'est le sport du gré, mais pas trop. La mélancolie, mais beaucoup de joie de vivre.

  • Speaker #0

    C'est un paradoxe. On peut les gens savoir ce qui est vrai, ce qui n'est pas vrai.

  • Speaker #4

    Par contre, j'ai eu l'occasion de les voir en live, c'est vrai que c'est assez impressionnant. L'énergie un peu figueuse de Tanguy se complète bien avec le professionnalisme de Romain. Voilà, en synthèse.

  • Speaker #1

    Et toi, quelle est un peu la ligne directrice de Belle Vérité Record ? C'est quoi ta patte ?

  • Speaker #4

    Alors moi, j'ai vraiment pas mal d'influence des années 80, mais dans un spectre global. Que ce soit certains titres qu'on aurait pu classer avant comme de la variété. que Tanguy remet au goût du jour dans ses sets, mais aussi des influences assez cold wave et en même temps un peu de Chicago House. Donc c'est parti de ça. Après la musique évoluant, les genres évoluant, on est obligé d'être un peu plus dans l'hybride, d'intégrer des nouvelles tendances, des nouvelles façons de produire de la musique. Et le single de Romain illustre assez bien un mélange des univers. On cherche à faire ça dans le label. C'est encore un label petit, mais... on commence à avoir de belles signatures. Il y a eu Sébastien Forester, qui est un compositeur talentueux aussi, qui a sorti des morceaux. Tu as des labels qui sortent un produit fini, autoproduit. Nous, on essaie toujours d'ajouter une touche de production sur les titres qu'on sort, et c'est pour ça qu'on essaie de limiter le nombre de sorties quand même, parce que c'est un vrai travail.

  • Speaker #1

    On s'est consacré à faire de la qualité,

  • Speaker #4

    pas de la quantité. Et ça, c'est un point un peu différentiant, important.

  • Speaker #1

    Son nom de scène, c'est Tarek Frambelville. Ok ! Tout le monde peut parler de lui.

  • Speaker #0

    Merci, au revoir. Merci beaucoup. Salut. Merci, au revoir.

  • Speaker #1

    Merci. Merci, c'était cool, à bientôt.

  • Speaker #0

    C'est le mode Skype,

  • Speaker #3

    il est là.

  • Speaker #0

    Ah...

  • Speaker #1

    J'aime bien ce quartier.

  • Speaker #0

    Ah bah... Intemporel, hein. Ouais.

  • Speaker #1

    Même si pareil, ça a énormément changé, quoi.

  • Speaker #0

    À droite, les amis, on va à droite. Chiquito. Wow !

  • Speaker #1

    Eh,

  • Speaker #0

    Chiquito ! Wow !

  • Speaker #1

    Chiquito.

  • Speaker #0

    Incroyable, ça. Ne me coûte pas.

  • Speaker #1

    Donc là tu nous emmènes où Tanguy ?

  • Speaker #0

    On va au Chiquito, c'est mon bar à billard. En fait c'est un bar que, tout à l'heure on en parlait je crois. Il y a un billard entre autres et de la musique française en fond. Et le barman est adorable. Bar parisien un peu typique. Donc imaginez-vous vous êtes dans un bar un peu à la Mille Poulains avec des espèces d'affiches de Lina. Et vraiment très sympa. Un bar un peu où tu peux espacer plein de choses pour le coup. Tu vois, il y a des gens un peu atypiques, des gens un peu mystérieux, curieux. Et toi, justement,

  • Speaker #1

    quel serait ton sens de la nuit ?

  • Speaker #0

    Le sens de la nuit ? Alors déjà, j'aime beaucoup le titre de ce podcast. Je trouve que c'est chanmé. Ça serait retrouver l'essence même. C'est vrai que quand tu vas dans le sud ouest de la France, tu vas même ailleurs que Paris. En fait, les gens sont beaucoup plus dans la conversation. Tu vois, je pense qu'il y a plus de gens sur des avis de rencontres. à Paris qu'en France. Tu vois, parce qu'en fait, les gens, ils se parlent ailleurs. Il y a moins de monde, et pourtant, les gens, ils se parlent. Alors qu'aujourd'hui, on est des millions à Paris. Putain, les gens, je sais pas, ils font la gueule, ils parlent pas, ils ont peur de parler à quelqu'un, et c'est un âge. Et ça, quand tu vas ailleurs que Paris, ça te fait presque bizarre, en mode, putain, les gens sont sympas, quoi. C'est vrai.

  • Speaker #1

    On va rentrer au Chiguito,

  • Speaker #0

    quand même. On va rentrer, on va se terminer. Il reste un peu de projet.

  • Speaker #1

    J'adore le lieu. On pourrait faire un petit coup ? Allez,

  • Speaker #0

    on prend un petit coup.

  • Speaker #1

    Génial monsieur votre costume. Enfin votre... Génial votre... Qui est le ministre ?

  • Speaker #3

    C'est vrai.

  • Speaker #5

    Depuis l'âge de 3 ans.

  • Speaker #1

    C'est vous qui avez fabriqué votre... habit ? Vos habits ?

  • Speaker #5

    T'as entendu ce que je t'ai dit ? Le monde tel que je suis, donc c'est pas moi qui décide. C'est la conscience.

  • Speaker #0

    Et moi il y en a une partout.

  • Speaker #5

    On a une conscience. Tu vois ?

  • Speaker #0

    C'est là-bas. Comment ?

  • Speaker #5

    Il y a une conscience fine. Tous ceux qui ne veulent pas l'écouter, la laisser vibrer à travers toi, ils vont changer de dimension.

  • Speaker #1

    Et comment vous appelez ?

  • Speaker #5

    Comment tu as envie de m'appeler ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, vous ?

  • Speaker #5

    Je ne sais pas, j'adore.

  • Speaker #1

    Comment vous avez envie de vous appeler ?

  • Speaker #5

    Je te demande comment tu m'appelles. Je vous appelle...

  • Speaker #1

    Cobra.

  • Speaker #5

    Waouh ! Cobra.

  • Speaker #1

    C'est cette fleur qui surgit. C'est la Cobra.

  • Speaker #5

    Tu sais que dans le métro qui est à côté de chez moi, c'est drôle ce que j'aime dire. Il y a une corneille dans le métro.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Moi et lui. C'est vrai. Oui,

  • Speaker #5

    c'est vrai. C'est le troisième oeil. et le chakra coronal. Si tu n'ouvres pas, tu ne vas pas être avec toi et tu iras sur une autre planète, si naturellement.

  • Speaker #1

    Ce qu'il faut dire quand même, c'est que Ausha est vêtue d'un magnifique chapeau avec une fleur.

  • Speaker #5

    Kho avec le Mrav.

  • Speaker #1

    À la place du troisième œil.

  • Speaker #5

    Bait et Ra, c'est le soleil.

  • Speaker #1

    La conscience. Une très belle tunique bleu nuit avec un beau rouge, une croix égyptienne.

  • Speaker #5

    C'est la véritable croix chrétienne où le féminin n'est pas voilé, le cœur n'est pas voilé. On montre le cœur tel qu'il est. Pendant les confinements, j'étais presque toute la journée dehors à la sortie du métro à accueillir les femmes, notamment.

  • Speaker #1

    Et c'est comment cette croix ? Comment elle s'appelle ?

  • Speaker #5

    Ankh, tout Ankh-Kamon, tu vois. À trois ans, j'ai conscientisé Akhenaton, pas le chanteur, mais l'originel. Et Akhenaton, c'est l'archange Michael qui l'a intégré. C'est le premier être humain pendant l'ère de la Vierge qui a intégré la divinité dans un corps physique. Donc moi, je ne suis pas de ce lésotérisme depuis l'âge de trois ans.

  • Speaker #0

    Ah bon ?

  • Speaker #1

    Mais qui vous a transmis ça ?

  • Speaker #5

    Je viens de te le dire. Je n'ai pas effacé les mémoires. Toi aussi, ta conscience était là, à l'origine du monde. On a pour l'instant pensé comme le Big Bang. T'es une part de la conscience, tu es Dieu, comme moi. Sauf que moi, je le sais, depuis l'âge de 3 ans, j'en ai 54. Donc en 6e, je pratiquais l'astrologie, je faisais le thème astral des gens. Le pharaon, j'ai commencé à l'âge de 15 ans, c'est venu dans mes mains. Et ta route au rat, t'entends ? C'est la base de nos religions qui aujourd'hui divisent. Parce qu'elles sont humaines, elles n'ont rien à voir avec la souci.

  • Speaker #1

    Mais qu'est-ce qui fait que toi, tu as senti ça alors que nous on ne le sent pas ?

  • Speaker #5

    C'est déjà pas d'incarnation. Et si on se rend compte aujourd'hui, si t'enregistres, tu peux mettre ça où tu veux. Moi j'ai déjà une chaîne YouTube, j'ai rien à cacher. Et depuis l'âge de 3-4 ans, les hommes qui viennent me voir, surtout les hommes. Pourquoi tu me demandes à un... Tu me donnes un conseil que je ne t'ai pas demandé. Tu t'étonnes d'avoir un problème avec les papes ? Trois ans. Parce qu'Ézéchiel, Michael, c'est la parole. Tu n'es pas rôle, tu n'es pas identification. Tu laisses la lumière te traverser. Et cette année, c'est une année 8, l'infini qui se dresse. Et moi, j'ai commencé fort le 2 janvier, la moitié de mon appartement qui brûle. Et d'ici la fin de l'année, c'est trois quarts de l'humanité qui sont montés, qui changent de planète. La fangée se reconstitue. Et j'ai toutes les infos parce que je n'ai jamais douté, je n'ai jamais eu peur. Et la peur, elle n'est là que pour être surmontée. Ton prénom ?

  • Speaker #1

    Marc-Antoine.

  • Speaker #5

    Marc, en breton. Penmarc, c'est le cheval. C'est la cabale, le cabile. Monsieur, il s'appelle Abès pour un homme. C'est un monial, c'est une moine femelle,

  • Speaker #0

    tu te rends compte.

  • Speaker #5

    C'est un homme qui intègre le féminin sacré. Aque, haine, a, ton, il aque la haine pour donner le ton, dans le creuset alchimique, parce que la haine, c'est que de l'amour contrarié. Amen, office, cat, c'est l'autre nom, le premier que j'ai reçu. Bring to the sun, to the sun of the sun's out, we are all for eggs, for a temp. Il n'y a pas de mort, il n'y a pas de début, il n'y a pas de fin. Donc c'est juste, tu vas là où tu oses, comme le magicien. Le 9 janvier, j'ai appris l'affiliation entre Akhenaton et Saint-Michel. Le soir même, attend si je ne me plante pas, je ne sais plus, mais en tout cas, le jour où le volcan a explosé, à l'instant T où le volcan s'est réveillé, j'ai explosé un Bouddha que j'avais trouvé et que j'avais chez moi. Parce que tu es une part de l'univers, tu es un univers en toi-même. Toute pensée, toute action a des répercussions. C'est extraordinaire. On a le pouvoir de déplacer des montagnes, mais c'est rien. Et moi, je suis un des premiers... Comme par hasard, j'habite à Maine-Île, mon temps. Tu vis dans la dimension qui n'est plus à payer, t'entends ? Et tu as... Ben oui. Tu as la connexion, car tu ne connais que ça. Mais il faut juste le savoir. Et si tu lis Sion, tu sors de l'illusion, parce que tu l'as lu.

  • Speaker #0

    Quentin ?

  • Speaker #5

    Ouah,

  • Speaker #3

    tu comprends tout en plus.

  • Speaker #1

    Le sens de la nuit.

  • Speaker #3

    Santé.

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