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Episode 14 - Business & Chill partie 1 cover
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Le temps d'une femme

Episode 14 - Business & Chill partie 1

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29min |19/04/2024
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Le temps d'une femme

Episode 14 - Business & Chill partie 1

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29min |19/04/2024
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Description

Bienvenue dans "Le temps d'une femme", le podcast où je partage mon histoire en tant que femme, épouse et maman jonglant avec les défis de la vie quotidienne.

Ici, nous explorons l'organisation, la positivité, le développement personnel, ainsi que les aspects de la parentalité, de la carrière, et bien plus encore - une immersion à 360° dans la vie d'une femme moderne.

Installe-toi confortablement, prends tes écouteurs, et rejoins-moi pour un moment enrichissant.


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À très bientôt, Chicmum


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue à toi dans mon podcast le temps d'une femme. Ici tu trouveras mon histoire, celle d'une femme épouse et maman aux multiples casquettes qui tentent d'apprécier la vie qu'elle mène malgré les péripéties. Nous parlons d'organisation, de positivité, développement personnel, cheminement spirituel, mais aussi de parentalité, de carrière, bref, de la vie d'une femme à 360 degrés. Bienvenue à toi, et si ce n'est pas encore fait, n'hésite pas à t'abonner pour ne rien louper. Installe-toi confortablement, mets tes écouteurs, nous allons passer un petit moment ensemble. Hello, bonjour, salam alaikum, j'espère que vous allez bien, je suis ravie de vous retrouver via ce podcast. J'ai été absente la semaine dernière et je m'en excuse vraiment. J'étais dans la course folle à gérer les équipes, à gérer le quotidien. Il y avait la fête de l'Aïd, tout ça c'est entre mélanger et effectivement je devais choisir entre m'accorder un petit temps de pause pour souffler ou me mettre la pression pour tourner ce podcast dans le speed. Et comme je vous l'ai dit sur Instagram, j'ai envie que ça reste un moment de plaisir, de partage, où vraiment je suis assise sur mon fauteuil, j'ai envie d'échanger avec vous, vous partager un petit peu une partie de mon vécu. Et pour ça, je dois être dans un bon mood. Et j'ai pas envie d'être dans le speed et me dire ah non j'ai 10 minutes, il faut que je me dépêche parce qu'après il faut que je fasse le montage et que je le publie etc. Parce qu'il y a énormément d'étapes, c'est pas juste prendre son micro, enregistrer et uploader et c'est terminé. Non non il y a beaucoup d'étapes à respecter, je pense que je vous ferai une vidéo Instagram là-dessus dans les coulisses de l'enregistrement de ce podcast. Mais pour l'heure, je suis ravie de vous retrouver pour la suite de l'épisode qui va s'appeler Business and Chill partie 1. Je vais vous la faire cette fois-ci en deux étapes, sinon elle va être beaucoup trop longue. et j'ai conscience que votre temps ne m'appartient pas, même si je suis très heureuse que vous preniez le temps de m'écouter. J'ai reçu vos messages sur Instagram me disant Mais ouais, passez l'épisode de cette semaine ! Donc ça me fait vraiment plaisir de me dire que mon histoire, mon vécu et ce que je peux vous partager intéresse certaines personnes. Ça fait peut-être pas l'unanimité et c'est pas le but, mais en tous les cas, celles qui s'identifient un petit peu à mon parcours, j'espère que ça saura les aider. Peu importe qu'elle soit chef d'entreprise ou non, peu importe, c'est une vie professionnelle comme une autre, c'est la vie d'une femme à 360 degrés avec ses péripéties, ses réussites, et que je vous partage aujourd'hui pour que vous vous disiez à un moment donné bah ouais, je suis pas seule à ressentir certaines choses, certaines émotions, à vivre certaines épreuves et peut-être qu'en voyant comment d'autres personnes les ont surmontées, ça vous donnera la force. de vous relever, de patienter et surtout de continuer parce qu'on a toujours deux choix dans la vie, soit se laisser mourir et du coup faire le choix de ne pas chercher de solution et se laisser sombrer et broyer du noir, ou bien se dire que de toute façon si on ne fait rien, rien ne changera et qu'il faut se bouger pour faire bouger les choses. Voilà, ça c'est le petit coup de motivation et il faut toujours s'écouter. Donc l'épisode précédent je vous ai parlé de l'idée du siècle créer une marketplace dédiée aux femmes entrepreneurs un peu comme une safe place où il fait bon vivre avec des valeurs communes de partage, de bienveillance, de respect et d'entraide que je prône profondément et je voulais vraiment à travers cette plateforme finalement réunir des personnes qui me ressemblent, qui ont lancé leur business non pas que... Je ne veuille pas réunir les autres femmes qui sont salariées, mais c'est juste que je me suis rendu compte, quand on se lance à son compte, on est dans un mood qui est complètement différent, et dans lequel on n'est pas forcément compris, comprise, par celles qui n'entreprennent pas. Moi je le vois, je le vois directement chez moi dans... Dans ma propre vie personnelle, mon mari sur certains points ne me comprend pas du tout. Il est salarié, moi je suis entrepreneur. Il y a certaines situations que mes copines, enfin je ne dirais pas mes copines, mais mes amis très proches qui ne sont pas entrepreneurs, finalement ne me comprennent pas. Et elle me dit mais pourquoi tu t'acharnes là-dessus ? Ah ouais mais t'es folle, t'as un million d'idées à la minute, tu vas donc jamais t'arrêter, mais t'es jamais fatiguée, mais au final tu travailles plus que quand t'étais salariée, mais... Et en fait c'est ce genre de remarques que j'ai plus envie d'entendre. Donc je leur ai dit qu'on gardait bien évidemment nos relations amicales parce que je les aime profondément. Mais par contre on arrêterait de parler pro. Et ça m'a fait beaucoup de mal parce que finalement je me suis retrouvée toute seule. Sans être entourée d'entrepreneurs autour de moi. Je ne suis pas ici d'une famille d'entrepreneurs. Il fallait que j'aille à la pêche aux informations. Et même mes proches qui pouvaient me soutenir ne me soutenaient pas, au contraire, limite dès qu'ils pouvaient me dissuader parce qu'en fait ils projetaient leur propre peur sur moi. Eux avaient peur d'entreprendre donc moi ils me faisaient peur en gros, peut-être pas pour me dissuader mais en tous les cas pour me... pour me pousser à croire que ce que je fais, c'est prendre des risques pour ma famille, c'est pas sérieux, j'ai quand même quatre enfants, c'est fou d'entreprendre quand on a quatre enfants, alors que j'avais un salaire de cadre, etc. Oui, mais en fait, ce choix-là, moi je l'ai fait. parce que déjà j'avais envie de me rapprocher de mes convictions religieuses, et qu'en étant salariée en France c'est pas possible, d'accord ? Surtout à mon poste de cadre RH, c'est pas possible. Donc du coup il fallait bien que je trouve une solution, je me suis lancée à mon compte et effectivement, même si on travaille 70 heures dans la semaine, je me sens libre de placer mes rendez-vous pro quand je le souhaite, je me sens libre... de déplacer certains rendez-vous, de ne pas en caler du tout quand mes enfants sont malades et qu'il faut que je m'occupe d'eux. Je me sens libre de ne pas caler de coaching, d'accompagnement ou de formation ou de challenge pendant une période où j'ai peut-être envie de partir en famille. Personne, je n'ai d'autorisation à demander à personne. Et ça, c'est un luxe. Moi qui n'aime pas rendre des comptes, je travaille pour moi. la satisfaction de mes clients, c'est moi qui la génère. Je ne la génère pas pour quelqu'un d'autre, voyez. En fait, le fait de travailler en mon nom, ça n'engage que moi. Si j'ai envie de travailler jusqu'à 2h du matin parce que la journée, je n'ai pas été productive, ça me regarde et c'est pour moi que je l'ai fait. Donc si ça génère derrière de l'argent, eh bien ça génère de l'argent pour mon entreprise. Je ne me suis pas tuée à la tâche pour quelqu'un qui, du jour au lendemain, Pour x ou y raison peut me mettre dehors et par expérience j'en ai vu passer en 12 ans de poste aux ressources humaines, j'en ai vu passer des injustices où il fallait trouver des fautes pour licencier certains membres qui étaient là depuis des années, qui étaient père ou mère de plusieurs enfants, ça allait les mettre en difficulté etc. J'en ai vu passer, c'est pour ça aussi que je voulais arrêter. à ce poste parce que mon hypersensibilité n'arrivait plus à gérer ce type d'action qui n'était pas en accord avec mes valeurs. Et donc du coup j'avais envie de créer cette safe place où j'allais m'entourer de personnes qui allaient me comprendre, qui sont elles aussi des femmes, qui ont elles aussi des casquettes à 360 degrés, qui sont peut-être mamans ou non, peu importe, qui le deviendront peut-être un jour ou pas du tout, peu importe, mais au moins on se comprendrait dans nos quotidiens de femmes, peut-être même de mamans et de chefs d'entreprise. Ou en tous les cas, des postes à responsabilité. Pour moi, quand on a beaucoup de responsabilité dans une entreprise, c'est comme si on gérait les responsabilités et on avait le mindset d'un entrepreneur. Pour moi, je mets les salariés cadres ou qui sont dirigeants au même titre que les entrepreneurs parce que c'est les mêmes responsabilités au quotidien. On a énormément de responsabilités, de pression et aussi un petit peu plus de liberté que les salariés classiques. Mais voilà, il n'y a pas un statut mieux qu'un autre. Mais là, je vous parle de celui dans lequel je me suis lancée au moment où j'en suis rendue dans l'étape de l'histoire de ma vie. Et donc... J'avais pour ambition de devenir un petit peu le repère des femmes qui entreprennent. Pour plus qu'elles se sentent seules, comme moi je me suis sentie seule quand je me suis lancée. Pour plus qu'elles baissent les bras ou qu'elles ferment leur entreprise par manque de soutien, par manque de réseau, de visibilité, ou même à cause de la solitude entrepreneuriale. Parce qu'il faut se l'avouer, quand on se lance, au début peut-être qu'on travaille de chez soi, ou même on prend un bureau, mais au début on n'a pas d'équipe. Donc on passe ses journées seule derrière son bureau. ou seul dans son atelier à créer ses produits, ou peu importe. On est très souvent seul, et peut-être même pas entouré d'entrepreneurs, et c'est très difficile de ne pas pouvoir échanger là-dessus. Moi en tous les cas, mon statut d'entrepreneur, je ne pouvais pas du tout échanger ni avec mes amis, ni avec mon mari, j'étais incomprise. Et quand je voulais prendre des risques, sachant que quand on est entrepreneur, on prend beaucoup de risques, à chaque fois on essayait de me freiner. Donc voilà, c'était avant tout pour répondre à un besoin personnel qui, je savais, par effet ricochet, allait aussi en aider beaucoup autour de moi. Et donc The Repair est né, comme je vous le disais, lors de l'épisode précédent et pour l'occasion, à l'occasion de sa sortie, de sa révélation, de son lancement, quelques mois plus tard, j'ai organisé un événement. incroyable nommé Business Chill. Pourquoi ce nom-là ? Parce que je voulais allier la partie professionnelle, donc le business, les responsabilités, tout ce que ça engendrait d'être à son compte, avec des ateliers, des coachings, des conférences business, etc. pour monter en compétence lors de l'événement. Mais aussi une partie chill, parce que pour moi, on ne peut pas être entrepreneur. on ne peut pas tout déchirer si on ne s'accorde pas du temps bien-être, si on ne s'accorde pas du temps avec ses amis, avec d'autres business friends, avec du temps pour soi en solo, etc. Et donc j'ai décidé que l'événement se ferait habillé en pyjama pour casser les codes de l'entrepreneuriat et les dictates et clichés qu'on peut avoir ou qu'on peut imposer aux femmes entrepreneurs. Parce que si elles sont en tailleur, en jupe, elles sont trop sexy et donc si elles ont eu le contrat, c'est que forcément elles ont fait quelque chose de pas très chic, de pas très glamour, de pas très conventionnel. Et si au contraire, elles sont comme moi avec un foulard sur la tête, tout de suite ça devient des illettrés et on ne peut pas leur accorder le contrat parce que pour nos clients ça ne va pas le faire. Ou même si vous êtes dans l'ombre, ils trouvent toujours des excuses pour ne pas passer pour des racistes, mais quoi qu'il en soit, ils discriminent quand même. Et la discrimination elle existe dans beaucoup de sujets, pas seulement dans les religions. Ça existe... Parce que vous êtes une jeune femme, parce que vous êtes une belle femme, parce que vous êtes une femme qui est en âge d'avoir des enfants et du coup si on vous accorde le contrat sur un an, est-ce que vous n'allez pas faire un enfant et donc nous lâcher ? Il y a énormément de sujets de discrimination. Et là-dessus, moi j'ai voulu casser un petit peu les codes, casser les codes des statuts sociaux aussi. Donc en étant en pyjama, on s'en fiche de savoir que la voisine elle est habillée en super tailleur avec des talons, bah moi je porte que des baskets parce que depuis que j'ai eu mes enfants, les talons j'y arrive plus, et pour autant la fille à côté elle est canon, et non non non non. Et l'autre, elle est arrivée avec son sac de marque de luxe. Moi, du coup, je n'ai pas les moyens. J'ai envie de remettre tout le monde sur un piédestal, comme j'aime bien dire vulgairement, on fait tous caca et on va tous s'essuyer de la même manière. Bon, peut-être pas de la même manière, certains utilisent l'eau et du papier, donc bref, je vais pas aller dans les détails, mais vous avez compris où je voulais en revenir. Et j'avais envie de mettre tout le monde sur le même pied d'égalité, et ça j'aime bien le faire, pour de redistribuer un petit peu les cartes et donner la chance à toutes les femmes, peu importe. votre vécu, peu importe la famille dans laquelle vous êtes né, l'éducation que vous avez eue, peu importe ce qui nous réunit lors de ce type d'événement que j'organise, c'est vraiment l'ambition commune, c'est-à-dire d'être libre de vivre sa vie et ses casquettes, allier ses casquettes à 360, la possibilité d'être une épouse ou non, une maman ou non, de gérer un business qu'on aime. qui est un business qui, je l'espère pour vous, est un business de passion, et pouvoir allier tout ça au quotidien sans avoir peut-être un homme qui va venir nous imposer sa vision des choses, etc. Et donc, vous vous doutez bien qu'organiser un événement... sur Marseille, d'accord ? Marseille, on est encore un petit peu en retard sur pas mal de choses par rapport à Paris ou des grandes villes comme Lyon, etc. Au niveau business, au niveau événementiel. Trouver les prestataires dans cette ville dans laquelle je suis depuis pas très longtemps. Devoir rechercher des sponsors, rechercher des personnes qui vont intervenir à l'événement. Et devoir allier tout ce... petit monde sur Marseille parce que j'avais l'ambition de réunir plus de 300 femmes entrepreneurs lors de cet événement en organisant tout ça toute seule. Ouais, rien que ça. Et en développant The Repair à côté, parce qu'on était encore en train de développer la plateforme. À côté de ça, j'avais quand même ChicMum Organisation où je continuais à gérer mes rendez-vous professionnels, où je continuais à gérer mes collaborations sur Instagram, où je continuais à créer du contenu pour mes abonnés, pour ne pas lâcher mes abonnés sur Instagram. à continuer à gérer mes enfants aussi. J'avais quand même... Zayn était en bas âge, ça faisait pas longtemps que j'avais accouché, et il fallait gérer tout ça. Pas évident. Honnêtement, ça a été... J'en ai organisé des événements, quand j'étais DRH, je m'occupais aussi de la partie communication, je vous en avais parlé, communication et événementiel, donc j'organisais des séminaires pour des centaines de personnes dans notre équipe, etc. Mais là, Je crois que c'est le premier événement dans toute ma vie qui m'a donné autant de fil à votre horte. Je ne sais pas pour celles qui me suivent depuis longtemps, est-ce que vous vous souvenez des week-ends Influence Week, où j'organisais... des week-ends complets pour entrer en immersion avec moi dans la découverte d'une ville où chacune réservait sa place et venait, tout était intégralement organisé, compris le programme surprise, les cadeaux surprise. On avait à chaque fois cinq guests avec nous qui étaient des personnalités publiques, comédiennes, actrices, chanteuses, femmes de footballeurs, qui passaient le week-end avec nous pour permettre justement... aux personnes d'être sur un même pied d'égalité, et qu'il n'y en ait pas des privilégiés qui peuvent connaître des privilégiés, et les autres, vous restez à votre place. Là, ça permettait de faire rencontrer tout le monde, et si affinité, tant mieux, et si pas affinité, c'est pas grave, vous pourrez dire que vous avez passé un week-end avec ce type de personnes, etc. Bref. Et donc du coup, je me suis enrichie un petit peu de toutes ces expériences au niveau organisation d'événements que j'ai organisées toute seule. Et je me suis dit, allez, go, c'est parti, business and chill, ça va être la même manière. Bon, il y aura un petit peu plus de monde, mais j'ai eu l'habitude de gérer beaucoup de monde. Mais la difficulté, je dois l'avouer, c'est qu'il fallait que je sois sur tous les fronts. Donc il fallait rechercher le lieu, j'ai fait plusieurs visites, plusieurs devis. Il fallait que je recrute des conférencières, que je fasse la promotion des espaces créatrices que j'allais louer le jour J pour essayer de mettre en lumière des créatrices et aussi rentabiliser l'événement. Il fallait que je crée le dossier de collaboration qu'il faudrait envoyer aux partenaires, aux sponsors et compagnie. Il fallait que je recherche donc des sponsors, que je crée les supports de communication. Pour tous les réseaux sociaux, et sachant que les formats sont différents, il fallait que je crée les emails, les campagnes, la billetterie, les tunnels de vente, gestion de la relation client aussi, du SAV, de toutes les demandes de toutes les personnes qui voulaient s'inscrire et qui trouvaient pas l'info, qui recevaient pas leur billet, bref. Mais aussi des groupes de discussion que j'avais créés sur WhatsApp pour pouvoir envoyer des informations, ne pas avoir à gérer au compte-gouttes. mais envoyer l'information dans le groupe en question et que tous ceux qui ont rejoint les groupes en question pouvaient avoir l'information. Et donc du coup, il y avait plusieurs groupes de discussion, celui des participantes qui achetaient leurs billets et qui pouvaient parler entre elles, faire connaissance et du coup même prévoir des trajets ensemble pour venir jusqu'au lieu de l'événement. réduire les coûts des hébergements aussi. Il y en a plusieurs qui ont pris des hébergements ensemble. Du coup, ça pouvait... Voilà, ça a fait une émulation un petit peu dans le groupe avant qu'elles se rencontrent, parce qu'il y en avait aussi qui avaient peur de venir toutes seules. Et là, pour le coup, ça leur a permis de venir accompagner, même sans connaître personne. Du coup, elles ont fait des connaissances et c'est super. Pour un groupe, pour les intervenantes, pour que je puisse... leur donner les informations quant à leur intervention, à leur conférence, à tout ce qu'il fallait qu'elles prévoient. Je posais les questions et du coup j'avais les réponses assez rapidement dans le groupe. J'avais le groupe des guests aussi, de toutes les personnalités publiques que j'avais invitées, auprès desquelles je pouvais envoyer les informations et gérer leurs informations. A travers ce groupe, j'avais aussi le groupe des prestataires, donc toutes celles, toutes les personnes qui allaient intervenir le jour J pour faire en sorte que l'événement se concrétise et puisse se réaliser, ainsi que les créatrices qui allaient louer un stand le jour J. Et j'étais toute seule à gérer tout ce petit monde. Bien évidemment que j'ai pensé à recruter, que j'ai passé des entretiens de recrutement et j'ai intégré deux personnes alors que j'étais sur tous les fronts et que je n'avais pas le temps de former. J'ai intégré deux personnes dont une femme enceinte à qui j'ai voulu donner sa chance. Et au final, elle m'a lâchée au bout de trois semaines. Peut-être que la pression de l'organisation d'un événement aussi gros, c'était trop pour elle. Mais bon, ce n'est pas l'excuse qu'elle m'a donnée. Mais bon, j'imagine que si on arrête, voilà, si on est aussi motivé pour me supplier d'intégrer l'équipe et qu'au bout de trois semaines, finalement, elle me dit Faty, c'est super de travailler avec toi, vraiment, j'ai adoré Mais là, je ne peux plus continuer pour des raisons personnelles, etc. Bref. Et j'avais pris aussi une alternante. Alors, l'alternante, je lui fais passer une période de test. Elle est emballée, elle est super contente. On signe les papiers, elle doit commencer. Donc, je l'avais recrutée début juillet pour qu'elle intègre fin août quand ses cours commencent. J'avais même demandé à son école si elle pouvait commencer en début août, parce que j'avais l'urgence de l'organisation d'événements qui allaient se réaliser en octobre, et qu'en août, vu que c'est un petit peu plus calme, j'allais avoir le temps de la former pour qu'elle soit opérationnelle en septembre avec moi. et faire une convention de stage. Donc l'école avait accepté etc. Donc moi je signe tous ces papiers début juillet, je lui laisse le temps quand même de se reposer et d'aller en vacances en juillet. Elle devait commencer en août. Elle ne s'est jamais pointée. Donc là vraiment ma casquette de DRH, d'ancienne recruteuse en a pris un coup et je me suis vraiment demandé qu'est ce que j'ai loupé ? Est-ce que le fait d'être dans le speed et de devoir recruter pour moi ça me porte préjudice finalement, je ne sais plus recruter, ou est-ce que c'est vraiment sur Marseille ? Et je me suis souvenu que, avant de lancer mon entreprise, j'ai quand même été DRH pendant trois ans sur Marseille, et effectivement, c'est très compliqué de recruter sur Marseille. Alors je ne mettrais pas tous les Marseillais dans le même bateau, d'accord ? Mais en tous les cas, tous ceux que j'ai pu recruter ou rencontrer sur Marseille, le domaine de l'emploi est très compliqué sur Marseille, voilà. mais c'est pas une partie que j'ai envie de développer ici. Donc voilà, sachez que j'ai essayé de recruter, j'ai laissé passer le mois d'août pour digérer tout ça. Je me suis... J'avais pas le temps en fait de m'apitoyer sur mon sort, je vais continuer à organiser l'événement, à essayer de tout structurer, etc. Et... J'ai recruté mon assistante que vous avez pu voir avec moi qui était là de septembre à novembre, qui était en alternance. et que j'ai formé comme j'ai pu durant le mois de septembre, pour qu'elle puisse me soulager un petit peu sur l'administratif. Je n'avais pas énormément de tâches à lui donner, parce que là j'étais focus, tout était structuré au niveau administratif, et tout était automatisé. C'était surtout au niveau organisationnel que j'avais besoin de quelqu'un, mais je me suis rendu compte qu'en prenant une alternante, ce n'était pas forcément ce qu'il me fallait, parce que ça allait me prendre plus de temps en formation. plutôt que me faire gagner du temps et me soulager. Mais bon, elle était là, donc voilà, j'avais pas envie de lui gâcher ses études. Donc je me suis dit, allez, on se laisse au moins la période d'essai, et on voit, j'essaie de lui apprendre le maximum que je peux, ça lui fera une belle expérience à elle aussi, même si on doit pas donner suite. Et donc du coup, on a continué dans ce sens jusqu'à l'événement. Mais avant l'événement, vers le... c'était fin août, j'avais reçu un email d'une abonnée. Cécile, tu te reconnaîtras certainement si tu écoutes ce podcast, qui m'avait envoyé un mail et qui m'avait dit Voilà, je suis assistante virtuelle, je suis à mon compte, je suis freelance. Si tu as un quelconque besoin, j'aimerais beaucoup échanger avec toi et voir comment je peux t'aider. dans ton entreprise, que ce soit Hikman Organisation ou The Repair, n'hésite pas à me solliciter, tu as le mail dans ta boîte, et je reste à ton écoute si besoin. Donc je l'avais fixé fin août un entretien téléphonique, on avait échangé, je l'avais montré, enfin partagé ma vision des choses, etc. et elle était hyper autonome. Donc c'est un luxe après avoir eu deux échecs, et du coup avoir recruté une alternante qui finalement, me prenait plus de temps qu'autre chose. Là, d'avoir une personne qui gère, à qui je peux tout demander et déléguer, et elle peut vraiment m'apporter son aide, je me suis dit, mais en fait, c'est la solution qu'il me fallait depuis le début. Elle n'a pas besoin d'être salariée, elle est à son compte, donc je n'ai pas les charges sociales et compagnie. J'ai juste la prestation à payer et elle est là quelques heures par mois et c'est suffisant. Je n'avais pas besoin de quelqu'un à temps plein finalement. Mais ça me faisait peur de recruter quelqu'un. qui est là que quelques heures par mois, je me suis mis mince, si elle est là que deux jours par mois, parce que c'est comme ça qu'ils parlent dans leur langage d'assistante virtuelle, elle sera là que 16 heures par mois, l'équivalent de deux jours, ok, mais dans un mois, il y a 25 jours de travail, je ne peux pas centraliser mon travail et déléguer que sur deux jours. Et en fait on avait vu ensemble comment fonctionner et mis en place une organisation de telle sorte qu'elle fasse vraiment partie de l'équipe entre guillemets, qu'on échange un petit peu tous les jours. C'était des petites actions qui lui prenaient 10 minutes par-ci, 15 minutes par-là, peut-être parfois une heure ou deux pour gérer l'après-comptat. Mais en tout et pour tout ça lui faisait deux jours de travail dans le mois. Et ça nous convenait très bien parce que moi j'avais vraiment l'impression de l'avoir à mes côtés un petit peu tous les jours. Et pour autant, elle, elle dépassait pas ses engagements de deux jours par mois et s'y retrouvait avec ses autres clients. Donc Cécile est restée avec moi depuis septembre. On a signé ensemble en septembre. Au début, j'allais en fait signer l'alternante. Du coup, j'avais dit à Cécile, écoute, je vais signer mon alternante. C'était avant d'intégrer l'alternante. Je vais signer mon alternante, etc. Et du coup, pour l'instant, je ne pense pas avoir besoin de tes services. Mais en cas, je garde tes coordonnées. Ça n'a pas loupé. Deux semaines après, je l'ai recontacté. Je lui ai dit, écoute, est-ce qu'on peut commencer ? Dès début septembre, voilà, voilà, voilà. Est-ce que j'ai envie de te déléguer ? Est-ce que tu es d'accord ? Et go, c'est parti. Et du coup il n'y a pas d'engagement, c'est au moins le mois. Donc je me sentais à l'aise avec cette façon de fonctionner, parce que là j'étais sous l'eau de manière temporaire avec ce gros événement, mais je ne savais pas si j'allais vraiment encore avoir besoin d'elle par la suite. Je ne savais pas comment aller prendre ce repère, je ne savais pas si Chic Mom allait continuer à prospérer, etc. Et je ne voulais pas m'engager, alors que moi-même déjà je ne me dégageais pas de salaire, je ne pouvais pas me permettre de dégager un salaire pour... pour du personnel, sachant que mon alternante, elle était en master 2, donc déjà je devais lui dégager un peu plus de 1500 euros par mois, c'était énorme. Bon j'avais une aide de 500 euros par l'état, mais c'était déjà un sacré budget par mois que je devais sortir, et que je ne sortais même pas pour moi. Donc voilà, je voulais assurer mes arrières sans me développer trop vite, plus vite que le développement financier de la boîte. Donc, Cécile m'assiste sur des petites tâches, mais Cécile est à distance, donc elle ne peut pas gérer tout ce qui est en présentiel et pour organiser un événement comme celui-là, il y a énormément de présentiel. Bon, je lui ai donné la main sur les groupes où elle animait un petit peu le groupe des participantes. Elle a pris la main sur un peu d'administratif, elle me soulageait sur la partie comptable et comme ça, je pouvais, moi, me mettre focus sur l'événement. C'est ce qui m'a permis de tenir d'ailleurs. Et du coup... Voilà, j'ai dû jusqu'à la veille de l'événement aller préparer la salle. J'ai eu des péripéties avec la décoratrice qui a failli me lâcher une semaine avant l'événement. J'ai deux prestataires très importants qui m'ont lâché deux semaines avant l'événement, le traiteur et la photographe. J'ai tenté de déléguer comme je pouvais. Mais ce n'était pas évident. du tout. L'événement a eu lieu, il s'est bien passé mais j'ai vraiment envie de prendre le temps de vous partager tout ce qu'il s'est passé en amont, tout ce qui s'est passé pendant et ce que j'en ai tiré après. Mais pour ça, même si je pourrais en parler des heures tant j'ai vécu de péripéties dans ce parcours entrepreneurial, mais vous en faites pas, cela dit, ce n'est que le début et je vais continuer à vous partager en toute transparence toutes ces étapes. Et je m'en suis fait la promesse parce que j'aurais aimé moi aussi qu'on partage ces choses-là avant de me lancer. Non pas pour me dissuader, mais pour mieux anticiper, même si évidemment chaque vécu et chaque expérience est différente. Ce sera donc tout pour aujourd'hui, vous l'aurez compris. Je vous donne rendez-vous vendredi prochain pour la suite de mon aventure entrepreneuriale et de la suite de Business and Chill. Sends-toi libre de partager l'épisode à tes sœurs, amis, collègues et me laisser ton avis et 5 étoiles pour permettre à mon message de toucher un maximum de femmes. Merci pour ton écoute et je te retrouve vendredi prochain si Dieu le veut.

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Ici, nous explorons l'organisation, la positivité, le développement personnel, ainsi que les aspects de la parentalité, de la carrière, et bien plus encore - une immersion à 360° dans la vie d'une femme moderne.

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À très bientôt, Chicmum


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue à toi dans mon podcast le temps d'une femme. Ici tu trouveras mon histoire, celle d'une femme épouse et maman aux multiples casquettes qui tentent d'apprécier la vie qu'elle mène malgré les péripéties. Nous parlons d'organisation, de positivité, développement personnel, cheminement spirituel, mais aussi de parentalité, de carrière, bref, de la vie d'une femme à 360 degrés. Bienvenue à toi, et si ce n'est pas encore fait, n'hésite pas à t'abonner pour ne rien louper. Installe-toi confortablement, mets tes écouteurs, nous allons passer un petit moment ensemble. Hello, bonjour, salam alaikum, j'espère que vous allez bien, je suis ravie de vous retrouver via ce podcast. J'ai été absente la semaine dernière et je m'en excuse vraiment. J'étais dans la course folle à gérer les équipes, à gérer le quotidien. Il y avait la fête de l'Aïd, tout ça c'est entre mélanger et effectivement je devais choisir entre m'accorder un petit temps de pause pour souffler ou me mettre la pression pour tourner ce podcast dans le speed. Et comme je vous l'ai dit sur Instagram, j'ai envie que ça reste un moment de plaisir, de partage, où vraiment je suis assise sur mon fauteuil, j'ai envie d'échanger avec vous, vous partager un petit peu une partie de mon vécu. Et pour ça, je dois être dans un bon mood. Et j'ai pas envie d'être dans le speed et me dire ah non j'ai 10 minutes, il faut que je me dépêche parce qu'après il faut que je fasse le montage et que je le publie etc. Parce qu'il y a énormément d'étapes, c'est pas juste prendre son micro, enregistrer et uploader et c'est terminé. Non non il y a beaucoup d'étapes à respecter, je pense que je vous ferai une vidéo Instagram là-dessus dans les coulisses de l'enregistrement de ce podcast. Mais pour l'heure, je suis ravie de vous retrouver pour la suite de l'épisode qui va s'appeler Business and Chill partie 1. Je vais vous la faire cette fois-ci en deux étapes, sinon elle va être beaucoup trop longue. et j'ai conscience que votre temps ne m'appartient pas, même si je suis très heureuse que vous preniez le temps de m'écouter. J'ai reçu vos messages sur Instagram me disant Mais ouais, passez l'épisode de cette semaine ! Donc ça me fait vraiment plaisir de me dire que mon histoire, mon vécu et ce que je peux vous partager intéresse certaines personnes. Ça fait peut-être pas l'unanimité et c'est pas le but, mais en tous les cas, celles qui s'identifient un petit peu à mon parcours, j'espère que ça saura les aider. Peu importe qu'elle soit chef d'entreprise ou non, peu importe, c'est une vie professionnelle comme une autre, c'est la vie d'une femme à 360 degrés avec ses péripéties, ses réussites, et que je vous partage aujourd'hui pour que vous vous disiez à un moment donné bah ouais, je suis pas seule à ressentir certaines choses, certaines émotions, à vivre certaines épreuves et peut-être qu'en voyant comment d'autres personnes les ont surmontées, ça vous donnera la force. de vous relever, de patienter et surtout de continuer parce qu'on a toujours deux choix dans la vie, soit se laisser mourir et du coup faire le choix de ne pas chercher de solution et se laisser sombrer et broyer du noir, ou bien se dire que de toute façon si on ne fait rien, rien ne changera et qu'il faut se bouger pour faire bouger les choses. Voilà, ça c'est le petit coup de motivation et il faut toujours s'écouter. Donc l'épisode précédent je vous ai parlé de l'idée du siècle créer une marketplace dédiée aux femmes entrepreneurs un peu comme une safe place où il fait bon vivre avec des valeurs communes de partage, de bienveillance, de respect et d'entraide que je prône profondément et je voulais vraiment à travers cette plateforme finalement réunir des personnes qui me ressemblent, qui ont lancé leur business non pas que... Je ne veuille pas réunir les autres femmes qui sont salariées, mais c'est juste que je me suis rendu compte, quand on se lance à son compte, on est dans un mood qui est complètement différent, et dans lequel on n'est pas forcément compris, comprise, par celles qui n'entreprennent pas. Moi je le vois, je le vois directement chez moi dans... Dans ma propre vie personnelle, mon mari sur certains points ne me comprend pas du tout. Il est salarié, moi je suis entrepreneur. Il y a certaines situations que mes copines, enfin je ne dirais pas mes copines, mais mes amis très proches qui ne sont pas entrepreneurs, finalement ne me comprennent pas. Et elle me dit mais pourquoi tu t'acharnes là-dessus ? Ah ouais mais t'es folle, t'as un million d'idées à la minute, tu vas donc jamais t'arrêter, mais t'es jamais fatiguée, mais au final tu travailles plus que quand t'étais salariée, mais... Et en fait c'est ce genre de remarques que j'ai plus envie d'entendre. Donc je leur ai dit qu'on gardait bien évidemment nos relations amicales parce que je les aime profondément. Mais par contre on arrêterait de parler pro. Et ça m'a fait beaucoup de mal parce que finalement je me suis retrouvée toute seule. Sans être entourée d'entrepreneurs autour de moi. Je ne suis pas ici d'une famille d'entrepreneurs. Il fallait que j'aille à la pêche aux informations. Et même mes proches qui pouvaient me soutenir ne me soutenaient pas, au contraire, limite dès qu'ils pouvaient me dissuader parce qu'en fait ils projetaient leur propre peur sur moi. Eux avaient peur d'entreprendre donc moi ils me faisaient peur en gros, peut-être pas pour me dissuader mais en tous les cas pour me... pour me pousser à croire que ce que je fais, c'est prendre des risques pour ma famille, c'est pas sérieux, j'ai quand même quatre enfants, c'est fou d'entreprendre quand on a quatre enfants, alors que j'avais un salaire de cadre, etc. Oui, mais en fait, ce choix-là, moi je l'ai fait. parce que déjà j'avais envie de me rapprocher de mes convictions religieuses, et qu'en étant salariée en France c'est pas possible, d'accord ? Surtout à mon poste de cadre RH, c'est pas possible. Donc du coup il fallait bien que je trouve une solution, je me suis lancée à mon compte et effectivement, même si on travaille 70 heures dans la semaine, je me sens libre de placer mes rendez-vous pro quand je le souhaite, je me sens libre... de déplacer certains rendez-vous, de ne pas en caler du tout quand mes enfants sont malades et qu'il faut que je m'occupe d'eux. Je me sens libre de ne pas caler de coaching, d'accompagnement ou de formation ou de challenge pendant une période où j'ai peut-être envie de partir en famille. Personne, je n'ai d'autorisation à demander à personne. Et ça, c'est un luxe. Moi qui n'aime pas rendre des comptes, je travaille pour moi. la satisfaction de mes clients, c'est moi qui la génère. Je ne la génère pas pour quelqu'un d'autre, voyez. En fait, le fait de travailler en mon nom, ça n'engage que moi. Si j'ai envie de travailler jusqu'à 2h du matin parce que la journée, je n'ai pas été productive, ça me regarde et c'est pour moi que je l'ai fait. Donc si ça génère derrière de l'argent, eh bien ça génère de l'argent pour mon entreprise. Je ne me suis pas tuée à la tâche pour quelqu'un qui, du jour au lendemain, Pour x ou y raison peut me mettre dehors et par expérience j'en ai vu passer en 12 ans de poste aux ressources humaines, j'en ai vu passer des injustices où il fallait trouver des fautes pour licencier certains membres qui étaient là depuis des années, qui étaient père ou mère de plusieurs enfants, ça allait les mettre en difficulté etc. J'en ai vu passer, c'est pour ça aussi que je voulais arrêter. à ce poste parce que mon hypersensibilité n'arrivait plus à gérer ce type d'action qui n'était pas en accord avec mes valeurs. Et donc du coup j'avais envie de créer cette safe place où j'allais m'entourer de personnes qui allaient me comprendre, qui sont elles aussi des femmes, qui ont elles aussi des casquettes à 360 degrés, qui sont peut-être mamans ou non, peu importe, qui le deviendront peut-être un jour ou pas du tout, peu importe, mais au moins on se comprendrait dans nos quotidiens de femmes, peut-être même de mamans et de chefs d'entreprise. Ou en tous les cas, des postes à responsabilité. Pour moi, quand on a beaucoup de responsabilité dans une entreprise, c'est comme si on gérait les responsabilités et on avait le mindset d'un entrepreneur. Pour moi, je mets les salariés cadres ou qui sont dirigeants au même titre que les entrepreneurs parce que c'est les mêmes responsabilités au quotidien. On a énormément de responsabilités, de pression et aussi un petit peu plus de liberté que les salariés classiques. Mais voilà, il n'y a pas un statut mieux qu'un autre. Mais là, je vous parle de celui dans lequel je me suis lancée au moment où j'en suis rendue dans l'étape de l'histoire de ma vie. Et donc... J'avais pour ambition de devenir un petit peu le repère des femmes qui entreprennent. Pour plus qu'elles se sentent seules, comme moi je me suis sentie seule quand je me suis lancée. Pour plus qu'elles baissent les bras ou qu'elles ferment leur entreprise par manque de soutien, par manque de réseau, de visibilité, ou même à cause de la solitude entrepreneuriale. Parce qu'il faut se l'avouer, quand on se lance, au début peut-être qu'on travaille de chez soi, ou même on prend un bureau, mais au début on n'a pas d'équipe. Donc on passe ses journées seule derrière son bureau. ou seul dans son atelier à créer ses produits, ou peu importe. On est très souvent seul, et peut-être même pas entouré d'entrepreneurs, et c'est très difficile de ne pas pouvoir échanger là-dessus. Moi en tous les cas, mon statut d'entrepreneur, je ne pouvais pas du tout échanger ni avec mes amis, ni avec mon mari, j'étais incomprise. Et quand je voulais prendre des risques, sachant que quand on est entrepreneur, on prend beaucoup de risques, à chaque fois on essayait de me freiner. Donc voilà, c'était avant tout pour répondre à un besoin personnel qui, je savais, par effet ricochet, allait aussi en aider beaucoup autour de moi. Et donc The Repair est né, comme je vous le disais, lors de l'épisode précédent et pour l'occasion, à l'occasion de sa sortie, de sa révélation, de son lancement, quelques mois plus tard, j'ai organisé un événement. incroyable nommé Business Chill. Pourquoi ce nom-là ? Parce que je voulais allier la partie professionnelle, donc le business, les responsabilités, tout ce que ça engendrait d'être à son compte, avec des ateliers, des coachings, des conférences business, etc. pour monter en compétence lors de l'événement. Mais aussi une partie chill, parce que pour moi, on ne peut pas être entrepreneur. on ne peut pas tout déchirer si on ne s'accorde pas du temps bien-être, si on ne s'accorde pas du temps avec ses amis, avec d'autres business friends, avec du temps pour soi en solo, etc. Et donc j'ai décidé que l'événement se ferait habillé en pyjama pour casser les codes de l'entrepreneuriat et les dictates et clichés qu'on peut avoir ou qu'on peut imposer aux femmes entrepreneurs. Parce que si elles sont en tailleur, en jupe, elles sont trop sexy et donc si elles ont eu le contrat, c'est que forcément elles ont fait quelque chose de pas très chic, de pas très glamour, de pas très conventionnel. Et si au contraire, elles sont comme moi avec un foulard sur la tête, tout de suite ça devient des illettrés et on ne peut pas leur accorder le contrat parce que pour nos clients ça ne va pas le faire. Ou même si vous êtes dans l'ombre, ils trouvent toujours des excuses pour ne pas passer pour des racistes, mais quoi qu'il en soit, ils discriminent quand même. Et la discrimination elle existe dans beaucoup de sujets, pas seulement dans les religions. Ça existe... Parce que vous êtes une jeune femme, parce que vous êtes une belle femme, parce que vous êtes une femme qui est en âge d'avoir des enfants et du coup si on vous accorde le contrat sur un an, est-ce que vous n'allez pas faire un enfant et donc nous lâcher ? Il y a énormément de sujets de discrimination. Et là-dessus, moi j'ai voulu casser un petit peu les codes, casser les codes des statuts sociaux aussi. Donc en étant en pyjama, on s'en fiche de savoir que la voisine elle est habillée en super tailleur avec des talons, bah moi je porte que des baskets parce que depuis que j'ai eu mes enfants, les talons j'y arrive plus, et pour autant la fille à côté elle est canon, et non non non non. Et l'autre, elle est arrivée avec son sac de marque de luxe. Moi, du coup, je n'ai pas les moyens. J'ai envie de remettre tout le monde sur un piédestal, comme j'aime bien dire vulgairement, on fait tous caca et on va tous s'essuyer de la même manière. Bon, peut-être pas de la même manière, certains utilisent l'eau et du papier, donc bref, je vais pas aller dans les détails, mais vous avez compris où je voulais en revenir. Et j'avais envie de mettre tout le monde sur le même pied d'égalité, et ça j'aime bien le faire, pour de redistribuer un petit peu les cartes et donner la chance à toutes les femmes, peu importe. votre vécu, peu importe la famille dans laquelle vous êtes né, l'éducation que vous avez eue, peu importe ce qui nous réunit lors de ce type d'événement que j'organise, c'est vraiment l'ambition commune, c'est-à-dire d'être libre de vivre sa vie et ses casquettes, allier ses casquettes à 360, la possibilité d'être une épouse ou non, une maman ou non, de gérer un business qu'on aime. qui est un business qui, je l'espère pour vous, est un business de passion, et pouvoir allier tout ça au quotidien sans avoir peut-être un homme qui va venir nous imposer sa vision des choses, etc. Et donc, vous vous doutez bien qu'organiser un événement... sur Marseille, d'accord ? Marseille, on est encore un petit peu en retard sur pas mal de choses par rapport à Paris ou des grandes villes comme Lyon, etc. Au niveau business, au niveau événementiel. Trouver les prestataires dans cette ville dans laquelle je suis depuis pas très longtemps. Devoir rechercher des sponsors, rechercher des personnes qui vont intervenir à l'événement. Et devoir allier tout ce... petit monde sur Marseille parce que j'avais l'ambition de réunir plus de 300 femmes entrepreneurs lors de cet événement en organisant tout ça toute seule. Ouais, rien que ça. Et en développant The Repair à côté, parce qu'on était encore en train de développer la plateforme. À côté de ça, j'avais quand même ChicMum Organisation où je continuais à gérer mes rendez-vous professionnels, où je continuais à gérer mes collaborations sur Instagram, où je continuais à créer du contenu pour mes abonnés, pour ne pas lâcher mes abonnés sur Instagram. à continuer à gérer mes enfants aussi. J'avais quand même... Zayn était en bas âge, ça faisait pas longtemps que j'avais accouché, et il fallait gérer tout ça. Pas évident. Honnêtement, ça a été... J'en ai organisé des événements, quand j'étais DRH, je m'occupais aussi de la partie communication, je vous en avais parlé, communication et événementiel, donc j'organisais des séminaires pour des centaines de personnes dans notre équipe, etc. Mais là, Je crois que c'est le premier événement dans toute ma vie qui m'a donné autant de fil à votre horte. Je ne sais pas pour celles qui me suivent depuis longtemps, est-ce que vous vous souvenez des week-ends Influence Week, où j'organisais... des week-ends complets pour entrer en immersion avec moi dans la découverte d'une ville où chacune réservait sa place et venait, tout était intégralement organisé, compris le programme surprise, les cadeaux surprise. On avait à chaque fois cinq guests avec nous qui étaient des personnalités publiques, comédiennes, actrices, chanteuses, femmes de footballeurs, qui passaient le week-end avec nous pour permettre justement... aux personnes d'être sur un même pied d'égalité, et qu'il n'y en ait pas des privilégiés qui peuvent connaître des privilégiés, et les autres, vous restez à votre place. Là, ça permettait de faire rencontrer tout le monde, et si affinité, tant mieux, et si pas affinité, c'est pas grave, vous pourrez dire que vous avez passé un week-end avec ce type de personnes, etc. Bref. Et donc du coup, je me suis enrichie un petit peu de toutes ces expériences au niveau organisation d'événements que j'ai organisées toute seule. Et je me suis dit, allez, go, c'est parti, business and chill, ça va être la même manière. Bon, il y aura un petit peu plus de monde, mais j'ai eu l'habitude de gérer beaucoup de monde. Mais la difficulté, je dois l'avouer, c'est qu'il fallait que je sois sur tous les fronts. Donc il fallait rechercher le lieu, j'ai fait plusieurs visites, plusieurs devis. Il fallait que je recrute des conférencières, que je fasse la promotion des espaces créatrices que j'allais louer le jour J pour essayer de mettre en lumière des créatrices et aussi rentabiliser l'événement. Il fallait que je crée le dossier de collaboration qu'il faudrait envoyer aux partenaires, aux sponsors et compagnie. Il fallait que je recherche donc des sponsors, que je crée les supports de communication. Pour tous les réseaux sociaux, et sachant que les formats sont différents, il fallait que je crée les emails, les campagnes, la billetterie, les tunnels de vente, gestion de la relation client aussi, du SAV, de toutes les demandes de toutes les personnes qui voulaient s'inscrire et qui trouvaient pas l'info, qui recevaient pas leur billet, bref. Mais aussi des groupes de discussion que j'avais créés sur WhatsApp pour pouvoir envoyer des informations, ne pas avoir à gérer au compte-gouttes. mais envoyer l'information dans le groupe en question et que tous ceux qui ont rejoint les groupes en question pouvaient avoir l'information. Et donc du coup, il y avait plusieurs groupes de discussion, celui des participantes qui achetaient leurs billets et qui pouvaient parler entre elles, faire connaissance et du coup même prévoir des trajets ensemble pour venir jusqu'au lieu de l'événement. réduire les coûts des hébergements aussi. Il y en a plusieurs qui ont pris des hébergements ensemble. Du coup, ça pouvait... Voilà, ça a fait une émulation un petit peu dans le groupe avant qu'elles se rencontrent, parce qu'il y en avait aussi qui avaient peur de venir toutes seules. Et là, pour le coup, ça leur a permis de venir accompagner, même sans connaître personne. Du coup, elles ont fait des connaissances et c'est super. Pour un groupe, pour les intervenantes, pour que je puisse... leur donner les informations quant à leur intervention, à leur conférence, à tout ce qu'il fallait qu'elles prévoient. Je posais les questions et du coup j'avais les réponses assez rapidement dans le groupe. J'avais le groupe des guests aussi, de toutes les personnalités publiques que j'avais invitées, auprès desquelles je pouvais envoyer les informations et gérer leurs informations. A travers ce groupe, j'avais aussi le groupe des prestataires, donc toutes celles, toutes les personnes qui allaient intervenir le jour J pour faire en sorte que l'événement se concrétise et puisse se réaliser, ainsi que les créatrices qui allaient louer un stand le jour J. Et j'étais toute seule à gérer tout ce petit monde. Bien évidemment que j'ai pensé à recruter, que j'ai passé des entretiens de recrutement et j'ai intégré deux personnes alors que j'étais sur tous les fronts et que je n'avais pas le temps de former. J'ai intégré deux personnes dont une femme enceinte à qui j'ai voulu donner sa chance. Et au final, elle m'a lâchée au bout de trois semaines. Peut-être que la pression de l'organisation d'un événement aussi gros, c'était trop pour elle. Mais bon, ce n'est pas l'excuse qu'elle m'a donnée. Mais bon, j'imagine que si on arrête, voilà, si on est aussi motivé pour me supplier d'intégrer l'équipe et qu'au bout de trois semaines, finalement, elle me dit Faty, c'est super de travailler avec toi, vraiment, j'ai adoré Mais là, je ne peux plus continuer pour des raisons personnelles, etc. Bref. Et j'avais pris aussi une alternante. Alors, l'alternante, je lui fais passer une période de test. Elle est emballée, elle est super contente. On signe les papiers, elle doit commencer. Donc, je l'avais recrutée début juillet pour qu'elle intègre fin août quand ses cours commencent. J'avais même demandé à son école si elle pouvait commencer en début août, parce que j'avais l'urgence de l'organisation d'événements qui allaient se réaliser en octobre, et qu'en août, vu que c'est un petit peu plus calme, j'allais avoir le temps de la former pour qu'elle soit opérationnelle en septembre avec moi. et faire une convention de stage. Donc l'école avait accepté etc. Donc moi je signe tous ces papiers début juillet, je lui laisse le temps quand même de se reposer et d'aller en vacances en juillet. Elle devait commencer en août. Elle ne s'est jamais pointée. Donc là vraiment ma casquette de DRH, d'ancienne recruteuse en a pris un coup et je me suis vraiment demandé qu'est ce que j'ai loupé ? Est-ce que le fait d'être dans le speed et de devoir recruter pour moi ça me porte préjudice finalement, je ne sais plus recruter, ou est-ce que c'est vraiment sur Marseille ? Et je me suis souvenu que, avant de lancer mon entreprise, j'ai quand même été DRH pendant trois ans sur Marseille, et effectivement, c'est très compliqué de recruter sur Marseille. Alors je ne mettrais pas tous les Marseillais dans le même bateau, d'accord ? Mais en tous les cas, tous ceux que j'ai pu recruter ou rencontrer sur Marseille, le domaine de l'emploi est très compliqué sur Marseille, voilà. mais c'est pas une partie que j'ai envie de développer ici. Donc voilà, sachez que j'ai essayé de recruter, j'ai laissé passer le mois d'août pour digérer tout ça. Je me suis... J'avais pas le temps en fait de m'apitoyer sur mon sort, je vais continuer à organiser l'événement, à essayer de tout structurer, etc. Et... J'ai recruté mon assistante que vous avez pu voir avec moi qui était là de septembre à novembre, qui était en alternance. et que j'ai formé comme j'ai pu durant le mois de septembre, pour qu'elle puisse me soulager un petit peu sur l'administratif. Je n'avais pas énormément de tâches à lui donner, parce que là j'étais focus, tout était structuré au niveau administratif, et tout était automatisé. C'était surtout au niveau organisationnel que j'avais besoin de quelqu'un, mais je me suis rendu compte qu'en prenant une alternante, ce n'était pas forcément ce qu'il me fallait, parce que ça allait me prendre plus de temps en formation. plutôt que me faire gagner du temps et me soulager. Mais bon, elle était là, donc voilà, j'avais pas envie de lui gâcher ses études. Donc je me suis dit, allez, on se laisse au moins la période d'essai, et on voit, j'essaie de lui apprendre le maximum que je peux, ça lui fera une belle expérience à elle aussi, même si on doit pas donner suite. Et donc du coup, on a continué dans ce sens jusqu'à l'événement. Mais avant l'événement, vers le... c'était fin août, j'avais reçu un email d'une abonnée. Cécile, tu te reconnaîtras certainement si tu écoutes ce podcast, qui m'avait envoyé un mail et qui m'avait dit Voilà, je suis assistante virtuelle, je suis à mon compte, je suis freelance. Si tu as un quelconque besoin, j'aimerais beaucoup échanger avec toi et voir comment je peux t'aider. dans ton entreprise, que ce soit Hikman Organisation ou The Repair, n'hésite pas à me solliciter, tu as le mail dans ta boîte, et je reste à ton écoute si besoin. Donc je l'avais fixé fin août un entretien téléphonique, on avait échangé, je l'avais montré, enfin partagé ma vision des choses, etc. et elle était hyper autonome. Donc c'est un luxe après avoir eu deux échecs, et du coup avoir recruté une alternante qui finalement, me prenait plus de temps qu'autre chose. Là, d'avoir une personne qui gère, à qui je peux tout demander et déléguer, et elle peut vraiment m'apporter son aide, je me suis dit, mais en fait, c'est la solution qu'il me fallait depuis le début. Elle n'a pas besoin d'être salariée, elle est à son compte, donc je n'ai pas les charges sociales et compagnie. J'ai juste la prestation à payer et elle est là quelques heures par mois et c'est suffisant. Je n'avais pas besoin de quelqu'un à temps plein finalement. Mais ça me faisait peur de recruter quelqu'un. qui est là que quelques heures par mois, je me suis mis mince, si elle est là que deux jours par mois, parce que c'est comme ça qu'ils parlent dans leur langage d'assistante virtuelle, elle sera là que 16 heures par mois, l'équivalent de deux jours, ok, mais dans un mois, il y a 25 jours de travail, je ne peux pas centraliser mon travail et déléguer que sur deux jours. Et en fait on avait vu ensemble comment fonctionner et mis en place une organisation de telle sorte qu'elle fasse vraiment partie de l'équipe entre guillemets, qu'on échange un petit peu tous les jours. C'était des petites actions qui lui prenaient 10 minutes par-ci, 15 minutes par-là, peut-être parfois une heure ou deux pour gérer l'après-comptat. Mais en tout et pour tout ça lui faisait deux jours de travail dans le mois. Et ça nous convenait très bien parce que moi j'avais vraiment l'impression de l'avoir à mes côtés un petit peu tous les jours. Et pour autant, elle, elle dépassait pas ses engagements de deux jours par mois et s'y retrouvait avec ses autres clients. Donc Cécile est restée avec moi depuis septembre. On a signé ensemble en septembre. Au début, j'allais en fait signer l'alternante. Du coup, j'avais dit à Cécile, écoute, je vais signer mon alternante. C'était avant d'intégrer l'alternante. Je vais signer mon alternante, etc. Et du coup, pour l'instant, je ne pense pas avoir besoin de tes services. Mais en cas, je garde tes coordonnées. Ça n'a pas loupé. Deux semaines après, je l'ai recontacté. Je lui ai dit, écoute, est-ce qu'on peut commencer ? Dès début septembre, voilà, voilà, voilà. Est-ce que j'ai envie de te déléguer ? Est-ce que tu es d'accord ? Et go, c'est parti. Et du coup il n'y a pas d'engagement, c'est au moins le mois. Donc je me sentais à l'aise avec cette façon de fonctionner, parce que là j'étais sous l'eau de manière temporaire avec ce gros événement, mais je ne savais pas si j'allais vraiment encore avoir besoin d'elle par la suite. Je ne savais pas comment aller prendre ce repère, je ne savais pas si Chic Mom allait continuer à prospérer, etc. Et je ne voulais pas m'engager, alors que moi-même déjà je ne me dégageais pas de salaire, je ne pouvais pas me permettre de dégager un salaire pour... pour du personnel, sachant que mon alternante, elle était en master 2, donc déjà je devais lui dégager un peu plus de 1500 euros par mois, c'était énorme. Bon j'avais une aide de 500 euros par l'état, mais c'était déjà un sacré budget par mois que je devais sortir, et que je ne sortais même pas pour moi. Donc voilà, je voulais assurer mes arrières sans me développer trop vite, plus vite que le développement financier de la boîte. Donc, Cécile m'assiste sur des petites tâches, mais Cécile est à distance, donc elle ne peut pas gérer tout ce qui est en présentiel et pour organiser un événement comme celui-là, il y a énormément de présentiel. Bon, je lui ai donné la main sur les groupes où elle animait un petit peu le groupe des participantes. Elle a pris la main sur un peu d'administratif, elle me soulageait sur la partie comptable et comme ça, je pouvais, moi, me mettre focus sur l'événement. C'est ce qui m'a permis de tenir d'ailleurs. Et du coup... Voilà, j'ai dû jusqu'à la veille de l'événement aller préparer la salle. J'ai eu des péripéties avec la décoratrice qui a failli me lâcher une semaine avant l'événement. J'ai deux prestataires très importants qui m'ont lâché deux semaines avant l'événement, le traiteur et la photographe. J'ai tenté de déléguer comme je pouvais. Mais ce n'était pas évident. du tout. L'événement a eu lieu, il s'est bien passé mais j'ai vraiment envie de prendre le temps de vous partager tout ce qu'il s'est passé en amont, tout ce qui s'est passé pendant et ce que j'en ai tiré après. Mais pour ça, même si je pourrais en parler des heures tant j'ai vécu de péripéties dans ce parcours entrepreneurial, mais vous en faites pas, cela dit, ce n'est que le début et je vais continuer à vous partager en toute transparence toutes ces étapes. Et je m'en suis fait la promesse parce que j'aurais aimé moi aussi qu'on partage ces choses-là avant de me lancer. Non pas pour me dissuader, mais pour mieux anticiper, même si évidemment chaque vécu et chaque expérience est différente. Ce sera donc tout pour aujourd'hui, vous l'aurez compris. Je vous donne rendez-vous vendredi prochain pour la suite de mon aventure entrepreneuriale et de la suite de Business and Chill. Sends-toi libre de partager l'épisode à tes sœurs, amis, collègues et me laisser ton avis et 5 étoiles pour permettre à mon message de toucher un maximum de femmes. Merci pour ton écoute et je te retrouve vendredi prochain si Dieu le veut.

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    Hello, bienvenue à toi dans mon podcast le temps d'une femme. Ici tu trouveras mon histoire, celle d'une femme épouse et maman aux multiples casquettes qui tentent d'apprécier la vie qu'elle mène malgré les péripéties. Nous parlons d'organisation, de positivité, développement personnel, cheminement spirituel, mais aussi de parentalité, de carrière, bref, de la vie d'une femme à 360 degrés. Bienvenue à toi, et si ce n'est pas encore fait, n'hésite pas à t'abonner pour ne rien louper. Installe-toi confortablement, mets tes écouteurs, nous allons passer un petit moment ensemble. Hello, bonjour, salam alaikum, j'espère que vous allez bien, je suis ravie de vous retrouver via ce podcast. J'ai été absente la semaine dernière et je m'en excuse vraiment. J'étais dans la course folle à gérer les équipes, à gérer le quotidien. Il y avait la fête de l'Aïd, tout ça c'est entre mélanger et effectivement je devais choisir entre m'accorder un petit temps de pause pour souffler ou me mettre la pression pour tourner ce podcast dans le speed. Et comme je vous l'ai dit sur Instagram, j'ai envie que ça reste un moment de plaisir, de partage, où vraiment je suis assise sur mon fauteuil, j'ai envie d'échanger avec vous, vous partager un petit peu une partie de mon vécu. Et pour ça, je dois être dans un bon mood. Et j'ai pas envie d'être dans le speed et me dire ah non j'ai 10 minutes, il faut que je me dépêche parce qu'après il faut que je fasse le montage et que je le publie etc. Parce qu'il y a énormément d'étapes, c'est pas juste prendre son micro, enregistrer et uploader et c'est terminé. Non non il y a beaucoup d'étapes à respecter, je pense que je vous ferai une vidéo Instagram là-dessus dans les coulisses de l'enregistrement de ce podcast. Mais pour l'heure, je suis ravie de vous retrouver pour la suite de l'épisode qui va s'appeler Business and Chill partie 1. Je vais vous la faire cette fois-ci en deux étapes, sinon elle va être beaucoup trop longue. et j'ai conscience que votre temps ne m'appartient pas, même si je suis très heureuse que vous preniez le temps de m'écouter. J'ai reçu vos messages sur Instagram me disant Mais ouais, passez l'épisode de cette semaine ! Donc ça me fait vraiment plaisir de me dire que mon histoire, mon vécu et ce que je peux vous partager intéresse certaines personnes. Ça fait peut-être pas l'unanimité et c'est pas le but, mais en tous les cas, celles qui s'identifient un petit peu à mon parcours, j'espère que ça saura les aider. Peu importe qu'elle soit chef d'entreprise ou non, peu importe, c'est une vie professionnelle comme une autre, c'est la vie d'une femme à 360 degrés avec ses péripéties, ses réussites, et que je vous partage aujourd'hui pour que vous vous disiez à un moment donné bah ouais, je suis pas seule à ressentir certaines choses, certaines émotions, à vivre certaines épreuves et peut-être qu'en voyant comment d'autres personnes les ont surmontées, ça vous donnera la force. de vous relever, de patienter et surtout de continuer parce qu'on a toujours deux choix dans la vie, soit se laisser mourir et du coup faire le choix de ne pas chercher de solution et se laisser sombrer et broyer du noir, ou bien se dire que de toute façon si on ne fait rien, rien ne changera et qu'il faut se bouger pour faire bouger les choses. Voilà, ça c'est le petit coup de motivation et il faut toujours s'écouter. Donc l'épisode précédent je vous ai parlé de l'idée du siècle créer une marketplace dédiée aux femmes entrepreneurs un peu comme une safe place où il fait bon vivre avec des valeurs communes de partage, de bienveillance, de respect et d'entraide que je prône profondément et je voulais vraiment à travers cette plateforme finalement réunir des personnes qui me ressemblent, qui ont lancé leur business non pas que... Je ne veuille pas réunir les autres femmes qui sont salariées, mais c'est juste que je me suis rendu compte, quand on se lance à son compte, on est dans un mood qui est complètement différent, et dans lequel on n'est pas forcément compris, comprise, par celles qui n'entreprennent pas. Moi je le vois, je le vois directement chez moi dans... Dans ma propre vie personnelle, mon mari sur certains points ne me comprend pas du tout. Il est salarié, moi je suis entrepreneur. Il y a certaines situations que mes copines, enfin je ne dirais pas mes copines, mais mes amis très proches qui ne sont pas entrepreneurs, finalement ne me comprennent pas. Et elle me dit mais pourquoi tu t'acharnes là-dessus ? Ah ouais mais t'es folle, t'as un million d'idées à la minute, tu vas donc jamais t'arrêter, mais t'es jamais fatiguée, mais au final tu travailles plus que quand t'étais salariée, mais... Et en fait c'est ce genre de remarques que j'ai plus envie d'entendre. Donc je leur ai dit qu'on gardait bien évidemment nos relations amicales parce que je les aime profondément. Mais par contre on arrêterait de parler pro. Et ça m'a fait beaucoup de mal parce que finalement je me suis retrouvée toute seule. Sans être entourée d'entrepreneurs autour de moi. Je ne suis pas ici d'une famille d'entrepreneurs. Il fallait que j'aille à la pêche aux informations. Et même mes proches qui pouvaient me soutenir ne me soutenaient pas, au contraire, limite dès qu'ils pouvaient me dissuader parce qu'en fait ils projetaient leur propre peur sur moi. Eux avaient peur d'entreprendre donc moi ils me faisaient peur en gros, peut-être pas pour me dissuader mais en tous les cas pour me... pour me pousser à croire que ce que je fais, c'est prendre des risques pour ma famille, c'est pas sérieux, j'ai quand même quatre enfants, c'est fou d'entreprendre quand on a quatre enfants, alors que j'avais un salaire de cadre, etc. Oui, mais en fait, ce choix-là, moi je l'ai fait. parce que déjà j'avais envie de me rapprocher de mes convictions religieuses, et qu'en étant salariée en France c'est pas possible, d'accord ? Surtout à mon poste de cadre RH, c'est pas possible. Donc du coup il fallait bien que je trouve une solution, je me suis lancée à mon compte et effectivement, même si on travaille 70 heures dans la semaine, je me sens libre de placer mes rendez-vous pro quand je le souhaite, je me sens libre... de déplacer certains rendez-vous, de ne pas en caler du tout quand mes enfants sont malades et qu'il faut que je m'occupe d'eux. Je me sens libre de ne pas caler de coaching, d'accompagnement ou de formation ou de challenge pendant une période où j'ai peut-être envie de partir en famille. Personne, je n'ai d'autorisation à demander à personne. Et ça, c'est un luxe. Moi qui n'aime pas rendre des comptes, je travaille pour moi. la satisfaction de mes clients, c'est moi qui la génère. Je ne la génère pas pour quelqu'un d'autre, voyez. En fait, le fait de travailler en mon nom, ça n'engage que moi. Si j'ai envie de travailler jusqu'à 2h du matin parce que la journée, je n'ai pas été productive, ça me regarde et c'est pour moi que je l'ai fait. Donc si ça génère derrière de l'argent, eh bien ça génère de l'argent pour mon entreprise. Je ne me suis pas tuée à la tâche pour quelqu'un qui, du jour au lendemain, Pour x ou y raison peut me mettre dehors et par expérience j'en ai vu passer en 12 ans de poste aux ressources humaines, j'en ai vu passer des injustices où il fallait trouver des fautes pour licencier certains membres qui étaient là depuis des années, qui étaient père ou mère de plusieurs enfants, ça allait les mettre en difficulté etc. J'en ai vu passer, c'est pour ça aussi que je voulais arrêter. à ce poste parce que mon hypersensibilité n'arrivait plus à gérer ce type d'action qui n'était pas en accord avec mes valeurs. Et donc du coup j'avais envie de créer cette safe place où j'allais m'entourer de personnes qui allaient me comprendre, qui sont elles aussi des femmes, qui ont elles aussi des casquettes à 360 degrés, qui sont peut-être mamans ou non, peu importe, qui le deviendront peut-être un jour ou pas du tout, peu importe, mais au moins on se comprendrait dans nos quotidiens de femmes, peut-être même de mamans et de chefs d'entreprise. Ou en tous les cas, des postes à responsabilité. Pour moi, quand on a beaucoup de responsabilité dans une entreprise, c'est comme si on gérait les responsabilités et on avait le mindset d'un entrepreneur. Pour moi, je mets les salariés cadres ou qui sont dirigeants au même titre que les entrepreneurs parce que c'est les mêmes responsabilités au quotidien. On a énormément de responsabilités, de pression et aussi un petit peu plus de liberté que les salariés classiques. Mais voilà, il n'y a pas un statut mieux qu'un autre. Mais là, je vous parle de celui dans lequel je me suis lancée au moment où j'en suis rendue dans l'étape de l'histoire de ma vie. Et donc... J'avais pour ambition de devenir un petit peu le repère des femmes qui entreprennent. Pour plus qu'elles se sentent seules, comme moi je me suis sentie seule quand je me suis lancée. Pour plus qu'elles baissent les bras ou qu'elles ferment leur entreprise par manque de soutien, par manque de réseau, de visibilité, ou même à cause de la solitude entrepreneuriale. Parce qu'il faut se l'avouer, quand on se lance, au début peut-être qu'on travaille de chez soi, ou même on prend un bureau, mais au début on n'a pas d'équipe. Donc on passe ses journées seule derrière son bureau. ou seul dans son atelier à créer ses produits, ou peu importe. On est très souvent seul, et peut-être même pas entouré d'entrepreneurs, et c'est très difficile de ne pas pouvoir échanger là-dessus. Moi en tous les cas, mon statut d'entrepreneur, je ne pouvais pas du tout échanger ni avec mes amis, ni avec mon mari, j'étais incomprise. Et quand je voulais prendre des risques, sachant que quand on est entrepreneur, on prend beaucoup de risques, à chaque fois on essayait de me freiner. Donc voilà, c'était avant tout pour répondre à un besoin personnel qui, je savais, par effet ricochet, allait aussi en aider beaucoup autour de moi. Et donc The Repair est né, comme je vous le disais, lors de l'épisode précédent et pour l'occasion, à l'occasion de sa sortie, de sa révélation, de son lancement, quelques mois plus tard, j'ai organisé un événement. incroyable nommé Business Chill. Pourquoi ce nom-là ? Parce que je voulais allier la partie professionnelle, donc le business, les responsabilités, tout ce que ça engendrait d'être à son compte, avec des ateliers, des coachings, des conférences business, etc. pour monter en compétence lors de l'événement. Mais aussi une partie chill, parce que pour moi, on ne peut pas être entrepreneur. on ne peut pas tout déchirer si on ne s'accorde pas du temps bien-être, si on ne s'accorde pas du temps avec ses amis, avec d'autres business friends, avec du temps pour soi en solo, etc. Et donc j'ai décidé que l'événement se ferait habillé en pyjama pour casser les codes de l'entrepreneuriat et les dictates et clichés qu'on peut avoir ou qu'on peut imposer aux femmes entrepreneurs. Parce que si elles sont en tailleur, en jupe, elles sont trop sexy et donc si elles ont eu le contrat, c'est que forcément elles ont fait quelque chose de pas très chic, de pas très glamour, de pas très conventionnel. Et si au contraire, elles sont comme moi avec un foulard sur la tête, tout de suite ça devient des illettrés et on ne peut pas leur accorder le contrat parce que pour nos clients ça ne va pas le faire. Ou même si vous êtes dans l'ombre, ils trouvent toujours des excuses pour ne pas passer pour des racistes, mais quoi qu'il en soit, ils discriminent quand même. Et la discrimination elle existe dans beaucoup de sujets, pas seulement dans les religions. Ça existe... Parce que vous êtes une jeune femme, parce que vous êtes une belle femme, parce que vous êtes une femme qui est en âge d'avoir des enfants et du coup si on vous accorde le contrat sur un an, est-ce que vous n'allez pas faire un enfant et donc nous lâcher ? Il y a énormément de sujets de discrimination. Et là-dessus, moi j'ai voulu casser un petit peu les codes, casser les codes des statuts sociaux aussi. Donc en étant en pyjama, on s'en fiche de savoir que la voisine elle est habillée en super tailleur avec des talons, bah moi je porte que des baskets parce que depuis que j'ai eu mes enfants, les talons j'y arrive plus, et pour autant la fille à côté elle est canon, et non non non non. Et l'autre, elle est arrivée avec son sac de marque de luxe. Moi, du coup, je n'ai pas les moyens. J'ai envie de remettre tout le monde sur un piédestal, comme j'aime bien dire vulgairement, on fait tous caca et on va tous s'essuyer de la même manière. Bon, peut-être pas de la même manière, certains utilisent l'eau et du papier, donc bref, je vais pas aller dans les détails, mais vous avez compris où je voulais en revenir. Et j'avais envie de mettre tout le monde sur le même pied d'égalité, et ça j'aime bien le faire, pour de redistribuer un petit peu les cartes et donner la chance à toutes les femmes, peu importe. votre vécu, peu importe la famille dans laquelle vous êtes né, l'éducation que vous avez eue, peu importe ce qui nous réunit lors de ce type d'événement que j'organise, c'est vraiment l'ambition commune, c'est-à-dire d'être libre de vivre sa vie et ses casquettes, allier ses casquettes à 360, la possibilité d'être une épouse ou non, une maman ou non, de gérer un business qu'on aime. qui est un business qui, je l'espère pour vous, est un business de passion, et pouvoir allier tout ça au quotidien sans avoir peut-être un homme qui va venir nous imposer sa vision des choses, etc. Et donc, vous vous doutez bien qu'organiser un événement... sur Marseille, d'accord ? Marseille, on est encore un petit peu en retard sur pas mal de choses par rapport à Paris ou des grandes villes comme Lyon, etc. Au niveau business, au niveau événementiel. Trouver les prestataires dans cette ville dans laquelle je suis depuis pas très longtemps. Devoir rechercher des sponsors, rechercher des personnes qui vont intervenir à l'événement. Et devoir allier tout ce... petit monde sur Marseille parce que j'avais l'ambition de réunir plus de 300 femmes entrepreneurs lors de cet événement en organisant tout ça toute seule. Ouais, rien que ça. Et en développant The Repair à côté, parce qu'on était encore en train de développer la plateforme. À côté de ça, j'avais quand même ChicMum Organisation où je continuais à gérer mes rendez-vous professionnels, où je continuais à gérer mes collaborations sur Instagram, où je continuais à créer du contenu pour mes abonnés, pour ne pas lâcher mes abonnés sur Instagram. à continuer à gérer mes enfants aussi. J'avais quand même... Zayn était en bas âge, ça faisait pas longtemps que j'avais accouché, et il fallait gérer tout ça. Pas évident. Honnêtement, ça a été... J'en ai organisé des événements, quand j'étais DRH, je m'occupais aussi de la partie communication, je vous en avais parlé, communication et événementiel, donc j'organisais des séminaires pour des centaines de personnes dans notre équipe, etc. Mais là, Je crois que c'est le premier événement dans toute ma vie qui m'a donné autant de fil à votre horte. Je ne sais pas pour celles qui me suivent depuis longtemps, est-ce que vous vous souvenez des week-ends Influence Week, où j'organisais... des week-ends complets pour entrer en immersion avec moi dans la découverte d'une ville où chacune réservait sa place et venait, tout était intégralement organisé, compris le programme surprise, les cadeaux surprise. On avait à chaque fois cinq guests avec nous qui étaient des personnalités publiques, comédiennes, actrices, chanteuses, femmes de footballeurs, qui passaient le week-end avec nous pour permettre justement... aux personnes d'être sur un même pied d'égalité, et qu'il n'y en ait pas des privilégiés qui peuvent connaître des privilégiés, et les autres, vous restez à votre place. Là, ça permettait de faire rencontrer tout le monde, et si affinité, tant mieux, et si pas affinité, c'est pas grave, vous pourrez dire que vous avez passé un week-end avec ce type de personnes, etc. Bref. Et donc du coup, je me suis enrichie un petit peu de toutes ces expériences au niveau organisation d'événements que j'ai organisées toute seule. Et je me suis dit, allez, go, c'est parti, business and chill, ça va être la même manière. Bon, il y aura un petit peu plus de monde, mais j'ai eu l'habitude de gérer beaucoup de monde. Mais la difficulté, je dois l'avouer, c'est qu'il fallait que je sois sur tous les fronts. Donc il fallait rechercher le lieu, j'ai fait plusieurs visites, plusieurs devis. Il fallait que je recrute des conférencières, que je fasse la promotion des espaces créatrices que j'allais louer le jour J pour essayer de mettre en lumière des créatrices et aussi rentabiliser l'événement. Il fallait que je crée le dossier de collaboration qu'il faudrait envoyer aux partenaires, aux sponsors et compagnie. Il fallait que je recherche donc des sponsors, que je crée les supports de communication. Pour tous les réseaux sociaux, et sachant que les formats sont différents, il fallait que je crée les emails, les campagnes, la billetterie, les tunnels de vente, gestion de la relation client aussi, du SAV, de toutes les demandes de toutes les personnes qui voulaient s'inscrire et qui trouvaient pas l'info, qui recevaient pas leur billet, bref. Mais aussi des groupes de discussion que j'avais créés sur WhatsApp pour pouvoir envoyer des informations, ne pas avoir à gérer au compte-gouttes. mais envoyer l'information dans le groupe en question et que tous ceux qui ont rejoint les groupes en question pouvaient avoir l'information. Et donc du coup, il y avait plusieurs groupes de discussion, celui des participantes qui achetaient leurs billets et qui pouvaient parler entre elles, faire connaissance et du coup même prévoir des trajets ensemble pour venir jusqu'au lieu de l'événement. réduire les coûts des hébergements aussi. Il y en a plusieurs qui ont pris des hébergements ensemble. Du coup, ça pouvait... Voilà, ça a fait une émulation un petit peu dans le groupe avant qu'elles se rencontrent, parce qu'il y en avait aussi qui avaient peur de venir toutes seules. Et là, pour le coup, ça leur a permis de venir accompagner, même sans connaître personne. Du coup, elles ont fait des connaissances et c'est super. Pour un groupe, pour les intervenantes, pour que je puisse... leur donner les informations quant à leur intervention, à leur conférence, à tout ce qu'il fallait qu'elles prévoient. Je posais les questions et du coup j'avais les réponses assez rapidement dans le groupe. J'avais le groupe des guests aussi, de toutes les personnalités publiques que j'avais invitées, auprès desquelles je pouvais envoyer les informations et gérer leurs informations. A travers ce groupe, j'avais aussi le groupe des prestataires, donc toutes celles, toutes les personnes qui allaient intervenir le jour J pour faire en sorte que l'événement se concrétise et puisse se réaliser, ainsi que les créatrices qui allaient louer un stand le jour J. Et j'étais toute seule à gérer tout ce petit monde. Bien évidemment que j'ai pensé à recruter, que j'ai passé des entretiens de recrutement et j'ai intégré deux personnes alors que j'étais sur tous les fronts et que je n'avais pas le temps de former. J'ai intégré deux personnes dont une femme enceinte à qui j'ai voulu donner sa chance. Et au final, elle m'a lâchée au bout de trois semaines. Peut-être que la pression de l'organisation d'un événement aussi gros, c'était trop pour elle. Mais bon, ce n'est pas l'excuse qu'elle m'a donnée. Mais bon, j'imagine que si on arrête, voilà, si on est aussi motivé pour me supplier d'intégrer l'équipe et qu'au bout de trois semaines, finalement, elle me dit Faty, c'est super de travailler avec toi, vraiment, j'ai adoré Mais là, je ne peux plus continuer pour des raisons personnelles, etc. Bref. Et j'avais pris aussi une alternante. Alors, l'alternante, je lui fais passer une période de test. Elle est emballée, elle est super contente. On signe les papiers, elle doit commencer. Donc, je l'avais recrutée début juillet pour qu'elle intègre fin août quand ses cours commencent. J'avais même demandé à son école si elle pouvait commencer en début août, parce que j'avais l'urgence de l'organisation d'événements qui allaient se réaliser en octobre, et qu'en août, vu que c'est un petit peu plus calme, j'allais avoir le temps de la former pour qu'elle soit opérationnelle en septembre avec moi. et faire une convention de stage. Donc l'école avait accepté etc. Donc moi je signe tous ces papiers début juillet, je lui laisse le temps quand même de se reposer et d'aller en vacances en juillet. Elle devait commencer en août. Elle ne s'est jamais pointée. Donc là vraiment ma casquette de DRH, d'ancienne recruteuse en a pris un coup et je me suis vraiment demandé qu'est ce que j'ai loupé ? Est-ce que le fait d'être dans le speed et de devoir recruter pour moi ça me porte préjudice finalement, je ne sais plus recruter, ou est-ce que c'est vraiment sur Marseille ? Et je me suis souvenu que, avant de lancer mon entreprise, j'ai quand même été DRH pendant trois ans sur Marseille, et effectivement, c'est très compliqué de recruter sur Marseille. Alors je ne mettrais pas tous les Marseillais dans le même bateau, d'accord ? Mais en tous les cas, tous ceux que j'ai pu recruter ou rencontrer sur Marseille, le domaine de l'emploi est très compliqué sur Marseille, voilà. mais c'est pas une partie que j'ai envie de développer ici. Donc voilà, sachez que j'ai essayé de recruter, j'ai laissé passer le mois d'août pour digérer tout ça. Je me suis... J'avais pas le temps en fait de m'apitoyer sur mon sort, je vais continuer à organiser l'événement, à essayer de tout structurer, etc. Et... J'ai recruté mon assistante que vous avez pu voir avec moi qui était là de septembre à novembre, qui était en alternance. et que j'ai formé comme j'ai pu durant le mois de septembre, pour qu'elle puisse me soulager un petit peu sur l'administratif. Je n'avais pas énormément de tâches à lui donner, parce que là j'étais focus, tout était structuré au niveau administratif, et tout était automatisé. C'était surtout au niveau organisationnel que j'avais besoin de quelqu'un, mais je me suis rendu compte qu'en prenant une alternante, ce n'était pas forcément ce qu'il me fallait, parce que ça allait me prendre plus de temps en formation. plutôt que me faire gagner du temps et me soulager. Mais bon, elle était là, donc voilà, j'avais pas envie de lui gâcher ses études. Donc je me suis dit, allez, on se laisse au moins la période d'essai, et on voit, j'essaie de lui apprendre le maximum que je peux, ça lui fera une belle expérience à elle aussi, même si on doit pas donner suite. Et donc du coup, on a continué dans ce sens jusqu'à l'événement. Mais avant l'événement, vers le... c'était fin août, j'avais reçu un email d'une abonnée. Cécile, tu te reconnaîtras certainement si tu écoutes ce podcast, qui m'avait envoyé un mail et qui m'avait dit Voilà, je suis assistante virtuelle, je suis à mon compte, je suis freelance. Si tu as un quelconque besoin, j'aimerais beaucoup échanger avec toi et voir comment je peux t'aider. dans ton entreprise, que ce soit Hikman Organisation ou The Repair, n'hésite pas à me solliciter, tu as le mail dans ta boîte, et je reste à ton écoute si besoin. Donc je l'avais fixé fin août un entretien téléphonique, on avait échangé, je l'avais montré, enfin partagé ma vision des choses, etc. et elle était hyper autonome. Donc c'est un luxe après avoir eu deux échecs, et du coup avoir recruté une alternante qui finalement, me prenait plus de temps qu'autre chose. Là, d'avoir une personne qui gère, à qui je peux tout demander et déléguer, et elle peut vraiment m'apporter son aide, je me suis dit, mais en fait, c'est la solution qu'il me fallait depuis le début. Elle n'a pas besoin d'être salariée, elle est à son compte, donc je n'ai pas les charges sociales et compagnie. J'ai juste la prestation à payer et elle est là quelques heures par mois et c'est suffisant. Je n'avais pas besoin de quelqu'un à temps plein finalement. Mais ça me faisait peur de recruter quelqu'un. qui est là que quelques heures par mois, je me suis mis mince, si elle est là que deux jours par mois, parce que c'est comme ça qu'ils parlent dans leur langage d'assistante virtuelle, elle sera là que 16 heures par mois, l'équivalent de deux jours, ok, mais dans un mois, il y a 25 jours de travail, je ne peux pas centraliser mon travail et déléguer que sur deux jours. Et en fait on avait vu ensemble comment fonctionner et mis en place une organisation de telle sorte qu'elle fasse vraiment partie de l'équipe entre guillemets, qu'on échange un petit peu tous les jours. C'était des petites actions qui lui prenaient 10 minutes par-ci, 15 minutes par-là, peut-être parfois une heure ou deux pour gérer l'après-comptat. Mais en tout et pour tout ça lui faisait deux jours de travail dans le mois. Et ça nous convenait très bien parce que moi j'avais vraiment l'impression de l'avoir à mes côtés un petit peu tous les jours. Et pour autant, elle, elle dépassait pas ses engagements de deux jours par mois et s'y retrouvait avec ses autres clients. Donc Cécile est restée avec moi depuis septembre. On a signé ensemble en septembre. Au début, j'allais en fait signer l'alternante. Du coup, j'avais dit à Cécile, écoute, je vais signer mon alternante. C'était avant d'intégrer l'alternante. Je vais signer mon alternante, etc. Et du coup, pour l'instant, je ne pense pas avoir besoin de tes services. Mais en cas, je garde tes coordonnées. Ça n'a pas loupé. Deux semaines après, je l'ai recontacté. Je lui ai dit, écoute, est-ce qu'on peut commencer ? Dès début septembre, voilà, voilà, voilà. Est-ce que j'ai envie de te déléguer ? Est-ce que tu es d'accord ? Et go, c'est parti. Et du coup il n'y a pas d'engagement, c'est au moins le mois. Donc je me sentais à l'aise avec cette façon de fonctionner, parce que là j'étais sous l'eau de manière temporaire avec ce gros événement, mais je ne savais pas si j'allais vraiment encore avoir besoin d'elle par la suite. Je ne savais pas comment aller prendre ce repère, je ne savais pas si Chic Mom allait continuer à prospérer, etc. Et je ne voulais pas m'engager, alors que moi-même déjà je ne me dégageais pas de salaire, je ne pouvais pas me permettre de dégager un salaire pour... pour du personnel, sachant que mon alternante, elle était en master 2, donc déjà je devais lui dégager un peu plus de 1500 euros par mois, c'était énorme. Bon j'avais une aide de 500 euros par l'état, mais c'était déjà un sacré budget par mois que je devais sortir, et que je ne sortais même pas pour moi. Donc voilà, je voulais assurer mes arrières sans me développer trop vite, plus vite que le développement financier de la boîte. Donc, Cécile m'assiste sur des petites tâches, mais Cécile est à distance, donc elle ne peut pas gérer tout ce qui est en présentiel et pour organiser un événement comme celui-là, il y a énormément de présentiel. Bon, je lui ai donné la main sur les groupes où elle animait un petit peu le groupe des participantes. Elle a pris la main sur un peu d'administratif, elle me soulageait sur la partie comptable et comme ça, je pouvais, moi, me mettre focus sur l'événement. C'est ce qui m'a permis de tenir d'ailleurs. Et du coup... Voilà, j'ai dû jusqu'à la veille de l'événement aller préparer la salle. J'ai eu des péripéties avec la décoratrice qui a failli me lâcher une semaine avant l'événement. J'ai deux prestataires très importants qui m'ont lâché deux semaines avant l'événement, le traiteur et la photographe. J'ai tenté de déléguer comme je pouvais. Mais ce n'était pas évident. du tout. L'événement a eu lieu, il s'est bien passé mais j'ai vraiment envie de prendre le temps de vous partager tout ce qu'il s'est passé en amont, tout ce qui s'est passé pendant et ce que j'en ai tiré après. Mais pour ça, même si je pourrais en parler des heures tant j'ai vécu de péripéties dans ce parcours entrepreneurial, mais vous en faites pas, cela dit, ce n'est que le début et je vais continuer à vous partager en toute transparence toutes ces étapes. Et je m'en suis fait la promesse parce que j'aurais aimé moi aussi qu'on partage ces choses-là avant de me lancer. Non pas pour me dissuader, mais pour mieux anticiper, même si évidemment chaque vécu et chaque expérience est différente. Ce sera donc tout pour aujourd'hui, vous l'aurez compris. Je vous donne rendez-vous vendredi prochain pour la suite de mon aventure entrepreneuriale et de la suite de Business and Chill. Sends-toi libre de partager l'épisode à tes sœurs, amis, collègues et me laisser ton avis et 5 étoiles pour permettre à mon message de toucher un maximum de femmes. Merci pour ton écoute et je te retrouve vendredi prochain si Dieu le veut.

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    Hello, bienvenue à toi dans mon podcast le temps d'une femme. Ici tu trouveras mon histoire, celle d'une femme épouse et maman aux multiples casquettes qui tentent d'apprécier la vie qu'elle mène malgré les péripéties. Nous parlons d'organisation, de positivité, développement personnel, cheminement spirituel, mais aussi de parentalité, de carrière, bref, de la vie d'une femme à 360 degrés. Bienvenue à toi, et si ce n'est pas encore fait, n'hésite pas à t'abonner pour ne rien louper. Installe-toi confortablement, mets tes écouteurs, nous allons passer un petit moment ensemble. Hello, bonjour, salam alaikum, j'espère que vous allez bien, je suis ravie de vous retrouver via ce podcast. J'ai été absente la semaine dernière et je m'en excuse vraiment. J'étais dans la course folle à gérer les équipes, à gérer le quotidien. Il y avait la fête de l'Aïd, tout ça c'est entre mélanger et effectivement je devais choisir entre m'accorder un petit temps de pause pour souffler ou me mettre la pression pour tourner ce podcast dans le speed. Et comme je vous l'ai dit sur Instagram, j'ai envie que ça reste un moment de plaisir, de partage, où vraiment je suis assise sur mon fauteuil, j'ai envie d'échanger avec vous, vous partager un petit peu une partie de mon vécu. Et pour ça, je dois être dans un bon mood. Et j'ai pas envie d'être dans le speed et me dire ah non j'ai 10 minutes, il faut que je me dépêche parce qu'après il faut que je fasse le montage et que je le publie etc. Parce qu'il y a énormément d'étapes, c'est pas juste prendre son micro, enregistrer et uploader et c'est terminé. Non non il y a beaucoup d'étapes à respecter, je pense que je vous ferai une vidéo Instagram là-dessus dans les coulisses de l'enregistrement de ce podcast. Mais pour l'heure, je suis ravie de vous retrouver pour la suite de l'épisode qui va s'appeler Business and Chill partie 1. Je vais vous la faire cette fois-ci en deux étapes, sinon elle va être beaucoup trop longue. et j'ai conscience que votre temps ne m'appartient pas, même si je suis très heureuse que vous preniez le temps de m'écouter. J'ai reçu vos messages sur Instagram me disant Mais ouais, passez l'épisode de cette semaine ! Donc ça me fait vraiment plaisir de me dire que mon histoire, mon vécu et ce que je peux vous partager intéresse certaines personnes. Ça fait peut-être pas l'unanimité et c'est pas le but, mais en tous les cas, celles qui s'identifient un petit peu à mon parcours, j'espère que ça saura les aider. Peu importe qu'elle soit chef d'entreprise ou non, peu importe, c'est une vie professionnelle comme une autre, c'est la vie d'une femme à 360 degrés avec ses péripéties, ses réussites, et que je vous partage aujourd'hui pour que vous vous disiez à un moment donné bah ouais, je suis pas seule à ressentir certaines choses, certaines émotions, à vivre certaines épreuves et peut-être qu'en voyant comment d'autres personnes les ont surmontées, ça vous donnera la force. de vous relever, de patienter et surtout de continuer parce qu'on a toujours deux choix dans la vie, soit se laisser mourir et du coup faire le choix de ne pas chercher de solution et se laisser sombrer et broyer du noir, ou bien se dire que de toute façon si on ne fait rien, rien ne changera et qu'il faut se bouger pour faire bouger les choses. Voilà, ça c'est le petit coup de motivation et il faut toujours s'écouter. Donc l'épisode précédent je vous ai parlé de l'idée du siècle créer une marketplace dédiée aux femmes entrepreneurs un peu comme une safe place où il fait bon vivre avec des valeurs communes de partage, de bienveillance, de respect et d'entraide que je prône profondément et je voulais vraiment à travers cette plateforme finalement réunir des personnes qui me ressemblent, qui ont lancé leur business non pas que... Je ne veuille pas réunir les autres femmes qui sont salariées, mais c'est juste que je me suis rendu compte, quand on se lance à son compte, on est dans un mood qui est complètement différent, et dans lequel on n'est pas forcément compris, comprise, par celles qui n'entreprennent pas. Moi je le vois, je le vois directement chez moi dans... Dans ma propre vie personnelle, mon mari sur certains points ne me comprend pas du tout. Il est salarié, moi je suis entrepreneur. Il y a certaines situations que mes copines, enfin je ne dirais pas mes copines, mais mes amis très proches qui ne sont pas entrepreneurs, finalement ne me comprennent pas. Et elle me dit mais pourquoi tu t'acharnes là-dessus ? Ah ouais mais t'es folle, t'as un million d'idées à la minute, tu vas donc jamais t'arrêter, mais t'es jamais fatiguée, mais au final tu travailles plus que quand t'étais salariée, mais... Et en fait c'est ce genre de remarques que j'ai plus envie d'entendre. Donc je leur ai dit qu'on gardait bien évidemment nos relations amicales parce que je les aime profondément. Mais par contre on arrêterait de parler pro. Et ça m'a fait beaucoup de mal parce que finalement je me suis retrouvée toute seule. Sans être entourée d'entrepreneurs autour de moi. Je ne suis pas ici d'une famille d'entrepreneurs. Il fallait que j'aille à la pêche aux informations. Et même mes proches qui pouvaient me soutenir ne me soutenaient pas, au contraire, limite dès qu'ils pouvaient me dissuader parce qu'en fait ils projetaient leur propre peur sur moi. Eux avaient peur d'entreprendre donc moi ils me faisaient peur en gros, peut-être pas pour me dissuader mais en tous les cas pour me... pour me pousser à croire que ce que je fais, c'est prendre des risques pour ma famille, c'est pas sérieux, j'ai quand même quatre enfants, c'est fou d'entreprendre quand on a quatre enfants, alors que j'avais un salaire de cadre, etc. Oui, mais en fait, ce choix-là, moi je l'ai fait. parce que déjà j'avais envie de me rapprocher de mes convictions religieuses, et qu'en étant salariée en France c'est pas possible, d'accord ? Surtout à mon poste de cadre RH, c'est pas possible. Donc du coup il fallait bien que je trouve une solution, je me suis lancée à mon compte et effectivement, même si on travaille 70 heures dans la semaine, je me sens libre de placer mes rendez-vous pro quand je le souhaite, je me sens libre... de déplacer certains rendez-vous, de ne pas en caler du tout quand mes enfants sont malades et qu'il faut que je m'occupe d'eux. Je me sens libre de ne pas caler de coaching, d'accompagnement ou de formation ou de challenge pendant une période où j'ai peut-être envie de partir en famille. Personne, je n'ai d'autorisation à demander à personne. Et ça, c'est un luxe. Moi qui n'aime pas rendre des comptes, je travaille pour moi. la satisfaction de mes clients, c'est moi qui la génère. Je ne la génère pas pour quelqu'un d'autre, voyez. En fait, le fait de travailler en mon nom, ça n'engage que moi. Si j'ai envie de travailler jusqu'à 2h du matin parce que la journée, je n'ai pas été productive, ça me regarde et c'est pour moi que je l'ai fait. Donc si ça génère derrière de l'argent, eh bien ça génère de l'argent pour mon entreprise. Je ne me suis pas tuée à la tâche pour quelqu'un qui, du jour au lendemain, Pour x ou y raison peut me mettre dehors et par expérience j'en ai vu passer en 12 ans de poste aux ressources humaines, j'en ai vu passer des injustices où il fallait trouver des fautes pour licencier certains membres qui étaient là depuis des années, qui étaient père ou mère de plusieurs enfants, ça allait les mettre en difficulté etc. J'en ai vu passer, c'est pour ça aussi que je voulais arrêter. à ce poste parce que mon hypersensibilité n'arrivait plus à gérer ce type d'action qui n'était pas en accord avec mes valeurs. Et donc du coup j'avais envie de créer cette safe place où j'allais m'entourer de personnes qui allaient me comprendre, qui sont elles aussi des femmes, qui ont elles aussi des casquettes à 360 degrés, qui sont peut-être mamans ou non, peu importe, qui le deviendront peut-être un jour ou pas du tout, peu importe, mais au moins on se comprendrait dans nos quotidiens de femmes, peut-être même de mamans et de chefs d'entreprise. Ou en tous les cas, des postes à responsabilité. Pour moi, quand on a beaucoup de responsabilité dans une entreprise, c'est comme si on gérait les responsabilités et on avait le mindset d'un entrepreneur. Pour moi, je mets les salariés cadres ou qui sont dirigeants au même titre que les entrepreneurs parce que c'est les mêmes responsabilités au quotidien. On a énormément de responsabilités, de pression et aussi un petit peu plus de liberté que les salariés classiques. Mais voilà, il n'y a pas un statut mieux qu'un autre. Mais là, je vous parle de celui dans lequel je me suis lancée au moment où j'en suis rendue dans l'étape de l'histoire de ma vie. Et donc... J'avais pour ambition de devenir un petit peu le repère des femmes qui entreprennent. Pour plus qu'elles se sentent seules, comme moi je me suis sentie seule quand je me suis lancée. Pour plus qu'elles baissent les bras ou qu'elles ferment leur entreprise par manque de soutien, par manque de réseau, de visibilité, ou même à cause de la solitude entrepreneuriale. Parce qu'il faut se l'avouer, quand on se lance, au début peut-être qu'on travaille de chez soi, ou même on prend un bureau, mais au début on n'a pas d'équipe. Donc on passe ses journées seule derrière son bureau. ou seul dans son atelier à créer ses produits, ou peu importe. On est très souvent seul, et peut-être même pas entouré d'entrepreneurs, et c'est très difficile de ne pas pouvoir échanger là-dessus. Moi en tous les cas, mon statut d'entrepreneur, je ne pouvais pas du tout échanger ni avec mes amis, ni avec mon mari, j'étais incomprise. Et quand je voulais prendre des risques, sachant que quand on est entrepreneur, on prend beaucoup de risques, à chaque fois on essayait de me freiner. Donc voilà, c'était avant tout pour répondre à un besoin personnel qui, je savais, par effet ricochet, allait aussi en aider beaucoup autour de moi. Et donc The Repair est né, comme je vous le disais, lors de l'épisode précédent et pour l'occasion, à l'occasion de sa sortie, de sa révélation, de son lancement, quelques mois plus tard, j'ai organisé un événement. incroyable nommé Business Chill. Pourquoi ce nom-là ? Parce que je voulais allier la partie professionnelle, donc le business, les responsabilités, tout ce que ça engendrait d'être à son compte, avec des ateliers, des coachings, des conférences business, etc. pour monter en compétence lors de l'événement. Mais aussi une partie chill, parce que pour moi, on ne peut pas être entrepreneur. on ne peut pas tout déchirer si on ne s'accorde pas du temps bien-être, si on ne s'accorde pas du temps avec ses amis, avec d'autres business friends, avec du temps pour soi en solo, etc. Et donc j'ai décidé que l'événement se ferait habillé en pyjama pour casser les codes de l'entrepreneuriat et les dictates et clichés qu'on peut avoir ou qu'on peut imposer aux femmes entrepreneurs. Parce que si elles sont en tailleur, en jupe, elles sont trop sexy et donc si elles ont eu le contrat, c'est que forcément elles ont fait quelque chose de pas très chic, de pas très glamour, de pas très conventionnel. Et si au contraire, elles sont comme moi avec un foulard sur la tête, tout de suite ça devient des illettrés et on ne peut pas leur accorder le contrat parce que pour nos clients ça ne va pas le faire. Ou même si vous êtes dans l'ombre, ils trouvent toujours des excuses pour ne pas passer pour des racistes, mais quoi qu'il en soit, ils discriminent quand même. Et la discrimination elle existe dans beaucoup de sujets, pas seulement dans les religions. Ça existe... Parce que vous êtes une jeune femme, parce que vous êtes une belle femme, parce que vous êtes une femme qui est en âge d'avoir des enfants et du coup si on vous accorde le contrat sur un an, est-ce que vous n'allez pas faire un enfant et donc nous lâcher ? Il y a énormément de sujets de discrimination. Et là-dessus, moi j'ai voulu casser un petit peu les codes, casser les codes des statuts sociaux aussi. Donc en étant en pyjama, on s'en fiche de savoir que la voisine elle est habillée en super tailleur avec des talons, bah moi je porte que des baskets parce que depuis que j'ai eu mes enfants, les talons j'y arrive plus, et pour autant la fille à côté elle est canon, et non non non non. Et l'autre, elle est arrivée avec son sac de marque de luxe. Moi, du coup, je n'ai pas les moyens. J'ai envie de remettre tout le monde sur un piédestal, comme j'aime bien dire vulgairement, on fait tous caca et on va tous s'essuyer de la même manière. Bon, peut-être pas de la même manière, certains utilisent l'eau et du papier, donc bref, je vais pas aller dans les détails, mais vous avez compris où je voulais en revenir. Et j'avais envie de mettre tout le monde sur le même pied d'égalité, et ça j'aime bien le faire, pour de redistribuer un petit peu les cartes et donner la chance à toutes les femmes, peu importe. votre vécu, peu importe la famille dans laquelle vous êtes né, l'éducation que vous avez eue, peu importe ce qui nous réunit lors de ce type d'événement que j'organise, c'est vraiment l'ambition commune, c'est-à-dire d'être libre de vivre sa vie et ses casquettes, allier ses casquettes à 360, la possibilité d'être une épouse ou non, une maman ou non, de gérer un business qu'on aime. qui est un business qui, je l'espère pour vous, est un business de passion, et pouvoir allier tout ça au quotidien sans avoir peut-être un homme qui va venir nous imposer sa vision des choses, etc. Et donc, vous vous doutez bien qu'organiser un événement... sur Marseille, d'accord ? Marseille, on est encore un petit peu en retard sur pas mal de choses par rapport à Paris ou des grandes villes comme Lyon, etc. Au niveau business, au niveau événementiel. Trouver les prestataires dans cette ville dans laquelle je suis depuis pas très longtemps. Devoir rechercher des sponsors, rechercher des personnes qui vont intervenir à l'événement. Et devoir allier tout ce... petit monde sur Marseille parce que j'avais l'ambition de réunir plus de 300 femmes entrepreneurs lors de cet événement en organisant tout ça toute seule. Ouais, rien que ça. Et en développant The Repair à côté, parce qu'on était encore en train de développer la plateforme. À côté de ça, j'avais quand même ChicMum Organisation où je continuais à gérer mes rendez-vous professionnels, où je continuais à gérer mes collaborations sur Instagram, où je continuais à créer du contenu pour mes abonnés, pour ne pas lâcher mes abonnés sur Instagram. à continuer à gérer mes enfants aussi. J'avais quand même... Zayn était en bas âge, ça faisait pas longtemps que j'avais accouché, et il fallait gérer tout ça. Pas évident. Honnêtement, ça a été... J'en ai organisé des événements, quand j'étais DRH, je m'occupais aussi de la partie communication, je vous en avais parlé, communication et événementiel, donc j'organisais des séminaires pour des centaines de personnes dans notre équipe, etc. Mais là, Je crois que c'est le premier événement dans toute ma vie qui m'a donné autant de fil à votre horte. Je ne sais pas pour celles qui me suivent depuis longtemps, est-ce que vous vous souvenez des week-ends Influence Week, où j'organisais... des week-ends complets pour entrer en immersion avec moi dans la découverte d'une ville où chacune réservait sa place et venait, tout était intégralement organisé, compris le programme surprise, les cadeaux surprise. On avait à chaque fois cinq guests avec nous qui étaient des personnalités publiques, comédiennes, actrices, chanteuses, femmes de footballeurs, qui passaient le week-end avec nous pour permettre justement... aux personnes d'être sur un même pied d'égalité, et qu'il n'y en ait pas des privilégiés qui peuvent connaître des privilégiés, et les autres, vous restez à votre place. Là, ça permettait de faire rencontrer tout le monde, et si affinité, tant mieux, et si pas affinité, c'est pas grave, vous pourrez dire que vous avez passé un week-end avec ce type de personnes, etc. Bref. Et donc du coup, je me suis enrichie un petit peu de toutes ces expériences au niveau organisation d'événements que j'ai organisées toute seule. Et je me suis dit, allez, go, c'est parti, business and chill, ça va être la même manière. Bon, il y aura un petit peu plus de monde, mais j'ai eu l'habitude de gérer beaucoup de monde. Mais la difficulté, je dois l'avouer, c'est qu'il fallait que je sois sur tous les fronts. Donc il fallait rechercher le lieu, j'ai fait plusieurs visites, plusieurs devis. Il fallait que je recrute des conférencières, que je fasse la promotion des espaces créatrices que j'allais louer le jour J pour essayer de mettre en lumière des créatrices et aussi rentabiliser l'événement. Il fallait que je crée le dossier de collaboration qu'il faudrait envoyer aux partenaires, aux sponsors et compagnie. Il fallait que je recherche donc des sponsors, que je crée les supports de communication. Pour tous les réseaux sociaux, et sachant que les formats sont différents, il fallait que je crée les emails, les campagnes, la billetterie, les tunnels de vente, gestion de la relation client aussi, du SAV, de toutes les demandes de toutes les personnes qui voulaient s'inscrire et qui trouvaient pas l'info, qui recevaient pas leur billet, bref. Mais aussi des groupes de discussion que j'avais créés sur WhatsApp pour pouvoir envoyer des informations, ne pas avoir à gérer au compte-gouttes. mais envoyer l'information dans le groupe en question et que tous ceux qui ont rejoint les groupes en question pouvaient avoir l'information. Et donc du coup, il y avait plusieurs groupes de discussion, celui des participantes qui achetaient leurs billets et qui pouvaient parler entre elles, faire connaissance et du coup même prévoir des trajets ensemble pour venir jusqu'au lieu de l'événement. réduire les coûts des hébergements aussi. Il y en a plusieurs qui ont pris des hébergements ensemble. Du coup, ça pouvait... Voilà, ça a fait une émulation un petit peu dans le groupe avant qu'elles se rencontrent, parce qu'il y en avait aussi qui avaient peur de venir toutes seules. Et là, pour le coup, ça leur a permis de venir accompagner, même sans connaître personne. Du coup, elles ont fait des connaissances et c'est super. Pour un groupe, pour les intervenantes, pour que je puisse... leur donner les informations quant à leur intervention, à leur conférence, à tout ce qu'il fallait qu'elles prévoient. Je posais les questions et du coup j'avais les réponses assez rapidement dans le groupe. J'avais le groupe des guests aussi, de toutes les personnalités publiques que j'avais invitées, auprès desquelles je pouvais envoyer les informations et gérer leurs informations. A travers ce groupe, j'avais aussi le groupe des prestataires, donc toutes celles, toutes les personnes qui allaient intervenir le jour J pour faire en sorte que l'événement se concrétise et puisse se réaliser, ainsi que les créatrices qui allaient louer un stand le jour J. Et j'étais toute seule à gérer tout ce petit monde. Bien évidemment que j'ai pensé à recruter, que j'ai passé des entretiens de recrutement et j'ai intégré deux personnes alors que j'étais sur tous les fronts et que je n'avais pas le temps de former. J'ai intégré deux personnes dont une femme enceinte à qui j'ai voulu donner sa chance. Et au final, elle m'a lâchée au bout de trois semaines. Peut-être que la pression de l'organisation d'un événement aussi gros, c'était trop pour elle. Mais bon, ce n'est pas l'excuse qu'elle m'a donnée. Mais bon, j'imagine que si on arrête, voilà, si on est aussi motivé pour me supplier d'intégrer l'équipe et qu'au bout de trois semaines, finalement, elle me dit Faty, c'est super de travailler avec toi, vraiment, j'ai adoré Mais là, je ne peux plus continuer pour des raisons personnelles, etc. Bref. Et j'avais pris aussi une alternante. Alors, l'alternante, je lui fais passer une période de test. Elle est emballée, elle est super contente. On signe les papiers, elle doit commencer. Donc, je l'avais recrutée début juillet pour qu'elle intègre fin août quand ses cours commencent. J'avais même demandé à son école si elle pouvait commencer en début août, parce que j'avais l'urgence de l'organisation d'événements qui allaient se réaliser en octobre, et qu'en août, vu que c'est un petit peu plus calme, j'allais avoir le temps de la former pour qu'elle soit opérationnelle en septembre avec moi. et faire une convention de stage. Donc l'école avait accepté etc. Donc moi je signe tous ces papiers début juillet, je lui laisse le temps quand même de se reposer et d'aller en vacances en juillet. Elle devait commencer en août. Elle ne s'est jamais pointée. Donc là vraiment ma casquette de DRH, d'ancienne recruteuse en a pris un coup et je me suis vraiment demandé qu'est ce que j'ai loupé ? Est-ce que le fait d'être dans le speed et de devoir recruter pour moi ça me porte préjudice finalement, je ne sais plus recruter, ou est-ce que c'est vraiment sur Marseille ? Et je me suis souvenu que, avant de lancer mon entreprise, j'ai quand même été DRH pendant trois ans sur Marseille, et effectivement, c'est très compliqué de recruter sur Marseille. Alors je ne mettrais pas tous les Marseillais dans le même bateau, d'accord ? Mais en tous les cas, tous ceux que j'ai pu recruter ou rencontrer sur Marseille, le domaine de l'emploi est très compliqué sur Marseille, voilà. mais c'est pas une partie que j'ai envie de développer ici. Donc voilà, sachez que j'ai essayé de recruter, j'ai laissé passer le mois d'août pour digérer tout ça. Je me suis... J'avais pas le temps en fait de m'apitoyer sur mon sort, je vais continuer à organiser l'événement, à essayer de tout structurer, etc. Et... J'ai recruté mon assistante que vous avez pu voir avec moi qui était là de septembre à novembre, qui était en alternance. et que j'ai formé comme j'ai pu durant le mois de septembre, pour qu'elle puisse me soulager un petit peu sur l'administratif. Je n'avais pas énormément de tâches à lui donner, parce que là j'étais focus, tout était structuré au niveau administratif, et tout était automatisé. C'était surtout au niveau organisationnel que j'avais besoin de quelqu'un, mais je me suis rendu compte qu'en prenant une alternante, ce n'était pas forcément ce qu'il me fallait, parce que ça allait me prendre plus de temps en formation. plutôt que me faire gagner du temps et me soulager. Mais bon, elle était là, donc voilà, j'avais pas envie de lui gâcher ses études. Donc je me suis dit, allez, on se laisse au moins la période d'essai, et on voit, j'essaie de lui apprendre le maximum que je peux, ça lui fera une belle expérience à elle aussi, même si on doit pas donner suite. Et donc du coup, on a continué dans ce sens jusqu'à l'événement. Mais avant l'événement, vers le... c'était fin août, j'avais reçu un email d'une abonnée. Cécile, tu te reconnaîtras certainement si tu écoutes ce podcast, qui m'avait envoyé un mail et qui m'avait dit Voilà, je suis assistante virtuelle, je suis à mon compte, je suis freelance. Si tu as un quelconque besoin, j'aimerais beaucoup échanger avec toi et voir comment je peux t'aider. dans ton entreprise, que ce soit Hikman Organisation ou The Repair, n'hésite pas à me solliciter, tu as le mail dans ta boîte, et je reste à ton écoute si besoin. Donc je l'avais fixé fin août un entretien téléphonique, on avait échangé, je l'avais montré, enfin partagé ma vision des choses, etc. et elle était hyper autonome. Donc c'est un luxe après avoir eu deux échecs, et du coup avoir recruté une alternante qui finalement, me prenait plus de temps qu'autre chose. Là, d'avoir une personne qui gère, à qui je peux tout demander et déléguer, et elle peut vraiment m'apporter son aide, je me suis dit, mais en fait, c'est la solution qu'il me fallait depuis le début. Elle n'a pas besoin d'être salariée, elle est à son compte, donc je n'ai pas les charges sociales et compagnie. J'ai juste la prestation à payer et elle est là quelques heures par mois et c'est suffisant. Je n'avais pas besoin de quelqu'un à temps plein finalement. Mais ça me faisait peur de recruter quelqu'un. qui est là que quelques heures par mois, je me suis mis mince, si elle est là que deux jours par mois, parce que c'est comme ça qu'ils parlent dans leur langage d'assistante virtuelle, elle sera là que 16 heures par mois, l'équivalent de deux jours, ok, mais dans un mois, il y a 25 jours de travail, je ne peux pas centraliser mon travail et déléguer que sur deux jours. Et en fait on avait vu ensemble comment fonctionner et mis en place une organisation de telle sorte qu'elle fasse vraiment partie de l'équipe entre guillemets, qu'on échange un petit peu tous les jours. C'était des petites actions qui lui prenaient 10 minutes par-ci, 15 minutes par-là, peut-être parfois une heure ou deux pour gérer l'après-comptat. Mais en tout et pour tout ça lui faisait deux jours de travail dans le mois. Et ça nous convenait très bien parce que moi j'avais vraiment l'impression de l'avoir à mes côtés un petit peu tous les jours. Et pour autant, elle, elle dépassait pas ses engagements de deux jours par mois et s'y retrouvait avec ses autres clients. Donc Cécile est restée avec moi depuis septembre. On a signé ensemble en septembre. Au début, j'allais en fait signer l'alternante. Du coup, j'avais dit à Cécile, écoute, je vais signer mon alternante. C'était avant d'intégrer l'alternante. Je vais signer mon alternante, etc. Et du coup, pour l'instant, je ne pense pas avoir besoin de tes services. Mais en cas, je garde tes coordonnées. Ça n'a pas loupé. Deux semaines après, je l'ai recontacté. Je lui ai dit, écoute, est-ce qu'on peut commencer ? Dès début septembre, voilà, voilà, voilà. Est-ce que j'ai envie de te déléguer ? Est-ce que tu es d'accord ? Et go, c'est parti. Et du coup il n'y a pas d'engagement, c'est au moins le mois. Donc je me sentais à l'aise avec cette façon de fonctionner, parce que là j'étais sous l'eau de manière temporaire avec ce gros événement, mais je ne savais pas si j'allais vraiment encore avoir besoin d'elle par la suite. Je ne savais pas comment aller prendre ce repère, je ne savais pas si Chic Mom allait continuer à prospérer, etc. Et je ne voulais pas m'engager, alors que moi-même déjà je ne me dégageais pas de salaire, je ne pouvais pas me permettre de dégager un salaire pour... pour du personnel, sachant que mon alternante, elle était en master 2, donc déjà je devais lui dégager un peu plus de 1500 euros par mois, c'était énorme. Bon j'avais une aide de 500 euros par l'état, mais c'était déjà un sacré budget par mois que je devais sortir, et que je ne sortais même pas pour moi. Donc voilà, je voulais assurer mes arrières sans me développer trop vite, plus vite que le développement financier de la boîte. Donc, Cécile m'assiste sur des petites tâches, mais Cécile est à distance, donc elle ne peut pas gérer tout ce qui est en présentiel et pour organiser un événement comme celui-là, il y a énormément de présentiel. Bon, je lui ai donné la main sur les groupes où elle animait un petit peu le groupe des participantes. Elle a pris la main sur un peu d'administratif, elle me soulageait sur la partie comptable et comme ça, je pouvais, moi, me mettre focus sur l'événement. C'est ce qui m'a permis de tenir d'ailleurs. Et du coup... Voilà, j'ai dû jusqu'à la veille de l'événement aller préparer la salle. J'ai eu des péripéties avec la décoratrice qui a failli me lâcher une semaine avant l'événement. J'ai deux prestataires très importants qui m'ont lâché deux semaines avant l'événement, le traiteur et la photographe. J'ai tenté de déléguer comme je pouvais. Mais ce n'était pas évident. du tout. L'événement a eu lieu, il s'est bien passé mais j'ai vraiment envie de prendre le temps de vous partager tout ce qu'il s'est passé en amont, tout ce qui s'est passé pendant et ce que j'en ai tiré après. Mais pour ça, même si je pourrais en parler des heures tant j'ai vécu de péripéties dans ce parcours entrepreneurial, mais vous en faites pas, cela dit, ce n'est que le début et je vais continuer à vous partager en toute transparence toutes ces étapes. Et je m'en suis fait la promesse parce que j'aurais aimé moi aussi qu'on partage ces choses-là avant de me lancer. Non pas pour me dissuader, mais pour mieux anticiper, même si évidemment chaque vécu et chaque expérience est différente. Ce sera donc tout pour aujourd'hui, vous l'aurez compris. Je vous donne rendez-vous vendredi prochain pour la suite de mon aventure entrepreneuriale et de la suite de Business and Chill. Sends-toi libre de partager l'épisode à tes sœurs, amis, collègues et me laisser ton avis et 5 étoiles pour permettre à mon message de toucher un maximum de femmes. Merci pour ton écoute et je te retrouve vendredi prochain si Dieu le veut.

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