Description
La hausse des taux d’intérêt par les banques centrales a fragilisé le secteur bancaire, dont une partie importante des actifs ont vu leur valeur diminuer. En une semaine seulement, trois banques ont fermé début mars aux États-Unis, dont la seizième plus importante du pays : la Silicon Valley Bank. Cette chute de dominos a créé une véritable panique bancaire, et les cours des grandes banques mondiales se sont écroulés.
Après les États-Unis, l’Europe a été touchée de plein fouet avec la chute de Crédit Suisse, une des trente banques systémiques au monde. La faillite d’une de ces banques est susceptible d’entraîner l’ensemble du système bancaire.
Face à ces risques majeurs, les banques centrales et les autorités ont déployé des moyens colossaux pour éviter de nouvelles faillites retentissantes. Ces réponses créent les conditions d’une future crise de plus grande ampleur encore, et la situation n’est toujours pas au beau fixe pour les banques régionales américaines. De plus, l’équilibre entre les objectifs de la politique monétaire et ceux de la stabilité financière semble de plus en plus instable, fragilisant ainsi la crédibilité des banques centrales.
Il est dès lors urgent d’enclencher une réforme profonde de la sphère financière et en lui imposant une réglementation plus stricte. À se complaire dans les griffes des marchés financiers, les États vont payer le prix fort de la prochaine crise financière qu’ils ne font rien pour éviter.
Pour en parler, le média Le Vent Se Lève et l’Institut La Boétie ont reçu Dominique Plihon, professeur émérite d’économie à l’université Paris Nord, co-auteur de la note de l’Institut La Boétie sur la crise bancaire et Laurence Scialom, professeure d’économie à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense et membre du Conseil d’Administration de l’Observatoire de l’Éthique Publique. La conférence était animée par Alessandro Ferrante du Vent Se Lève.
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