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Le Vestiaire - Le podcast du Vestiaire de L'Immobilier

#4 Investir dans un club deal immobilier - Ludovic de Jouvancourt de Channes - Directeur général du Kretz Club

#4 Investir dans un club deal immobilier - Ludovic de Jouvancourt de Channes - Directeur général du Kretz Club

57min |05/05/2025
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#4 Investir dans un club deal immobilier - Ludovic de Jouvancourt de Channes - Directeur général du Kretz Club

#4 Investir dans un club deal immobilier - Ludovic de Jouvancourt de Channes - Directeur général du Kretz Club

57min |05/05/2025
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Description

Dans ce nouvel épisode nous abordons une stratégie d'investissement qui prend de l'ampleur. Il s'agit des clubs deal dans l'immobilier.


Ludovic De Jouvancout de Channes à rejoint dernièrement les aventures de la célèbre famille, depuis la diffusion d'une série immobilière dédiée sur Netflix et le Groupe TF1.

Véritable passionné d'immobilier et entrepreneur dans l'âme il connaît bien le secteur des proptech.

Son parcours :

  • Fondateur de la startup Prello (résidence secondaire partagée), il r'achète aussi l'entreprisse "Je rêve d'une maison"

  • Fondateur de Fragment (immobilier fragmenté, tokenization)

  • Ancien de cher Betclic et Weekendesk


En savoir plus sur le kretz club !


Le Vestiaire de l’Immobilier ® est un club d’affaires privé s’adressant aux professionnels en relation directe ou indirecte avec le secteur Immobilier (Directeurs d’agences immobilières, mandataires immobiliers, Apporteurs d’affaires, Promoteurs, Avocats, Notaires, Géomètres, Diagnostiqueurs, Entreprises du bâtiment, Divers artisans, Compagnons du Devoir, Courtiers, Assureurs, Banquiers, Brokers, Gestionnaires locatifs, Gestionnaires de Copropriétés, etc…).


*** Club d’affaires privé ***

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Transcription

  • Speaker #0

    Le vestiaire, c'est bien plus qu'un lieu. C'est un espace où tout commence. Là où, avant même de fouler le terrain, les grandes décisions se prennent. Les stratégies ne naissent pas sous les projecteurs. Elles s'affinent au calme, dans la réflexion collective. Bienvenue dans Le Vestiaire, le podcast du vestiaire de l'immobilier, qui vous ouvre les portes des coulisses de l'immobilier. Ici, pas de discours formaté, mais des confidences, des stratégies et des expériences vécues. racontée par ceux qui font bouger les lignes du secteur. Animée par Julien Pibouret, directeur associé de l'agence de communication Slash Boom, chaque épisode est une immersion dans l'envers du décor. Prenez place, l'immobilier se pense avant de se construire.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode du Vestiaire. Aujourd'hui on reçoit Ludovic. Comment tu vas Ludovic ?

  • Speaker #0

    Très bien et toi ?

  • Speaker #1

    Écoute Ludovic, j'avoue que ton passage dans l'admission a suscité pas mal d'interrogations par rapport à ce que tu fais aujourd'hui. Tu vas nous en parler, je pense, avec grand intérêt. Tu es donc directeur général du Crédit Club, un club d'île. Tu vas nous en parler. C'est bien évidemment bien plus que ça par rapport à tout ce que tu fais, tout ce que tu entreprends sur ces sujets. Alors, première question que j'aimerais te poser vraiment comme ça à vif. Comment tu en es arrivé ? à travailler avec les crêtes ?

  • Speaker #0

    Dis donc, je peux te donner deux versions de la réponse.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    La version courte, c'est grosso modo, en fait, moi j'avais monté juste avant Crest Club une startup qui s'appelle Prello, qui est une startup de l'immobilier qui fait de la résidence secondaire partagée. Pour des raisons de contexte, des raisons, enfin, très business, j'ai décidé de quitter ce projet en septembre de l'année dernière, donc 2024. À ce même moment, les CRESS étaient en discussion avec plusieurs entreprises pour faire des partenariats. Et typiquement, c'est le cas de House & Fly, qui est une entreprise qui fait de la gestion at scale de location saisonnière. Et grosso modo, deux, trois autres personnes du marché. Et comme moi, je venais de partir, eux étaient en recherche d'un directeur général. Concur de circonstances, ces deux, trois personnes leur ont dit, vous devriez parler avec Ludovic de Jouancourt, qui en ce moment est disponible et qui a un profil entrepreneurs, dirigeants d'entreprises qui connaît très bien l'immobilier. C'est comme ça que ça s'est fait. Très rapidement la discussion s'est totalement alignée, nos violons se sont totalement accordés donc ça l'a fait. Et la version longue je pense que c'est... on va en parler mais j'ai un parcours, j'ai construit un parcours dans l'immobilier sur les, je dirais, sept, huit dernières années. J'avais cette vision depuis longtemps. parce que l'immobilier, c'est quelque chose qui me passionne, comme toi, comme nous en général. Et donc, du coup, je me suis construit une cohérence sur ces 7-8 dernières années qui m'ont amené à pouvoir choisir les opportunités sur lesquelles je me positionne. Et c'est ce qui m'a amené à me dire, là, Crest Club, très clairement, c'est un projet qui est totalement en ligne avec mon ADN, mes compétences, ce que je veux faire. Et même en termes de valeurs, parce que tu vois, les valeurs familiales des Crest. et d'Alexandre, qui n'est pas un Krets, mais qu'on peut considérer comme un Krets, sont très transparentes. Et clairement, ça me correspondait. Donc, je me suis dit, let's go.

  • Speaker #1

    Alors, rentrons directement dans le vif du sujet. Aujourd'hui, on a le Krets Club. C'est un club deal. Qu'est-ce qu'il y a comme autre chose, toi, que tu fais aussi au quotidien dans le cadre de cette activité qu'on voit qui se développe vraiment partout ?

  • Speaker #0

    Alors... Alors effectivement, on peut de prime abord se dire que le Crest Club, c'est un club zil. Moi, je préfère, enfin on préfère, et d'ailleurs c'est comme ça qu'on drive la vision de la boîte aujourd'hui, voir ça comme plutôt une communauté d'investisseurs dans l'immobilier. Et donc, pourquoi communauté ? Parce qu'évidemment, sur la dimension purement financière et investissement, il est évident, et ça se voit de l'extérieur, que les crêtes sont la possibilité de voir des opportunités immobilières qui sont exceptionnelles. Et vraiment dans la dimension investissement. Depuis toujours, ils investissent dans ces opportunités en famille et à un moment donné, ils se sont rendus compte que le caractère pléthorique, le volume d'opportunités de très bonne qualité, ils pourraient en faire profiter à des proches, à eux, et typiquement à éventuellement une communauté fermée. C'est à partir de là qu'ils se sont dit pourquoi pas créer une communauté d'investisseurs qui bénéficierait des opportunités les plus sélectives, les plus prime. les plus intéressantes en termes de bénéfices, risques, rendements, donc en faire profiter à cette communauté, mais en plus, pas que ça. Les CRESS, ils ont un réseau, ils ont beaucoup de contacts et ils ont la possibilité, autour de cette communauté, de faire profiter à leurs membres de leur réseau, mais aussi... Entre membres, faire en sorte qu'il y ait cette logique de co-construction, cette vision long terme de, on se présente des contacts, on se fait profiter des opportunités en croisé, ou on fait du business ensemble. Donc vraiment, il y a cette double vision qui est vraiment la pure vision, la partie purement investissement et la partie qui est purement communautaire, réseau, relation, etc. Et donc moi, mon métier, c'est de livrer cette promesse et de faire grandir cette communauté dans le bon sens.

  • Speaker #1

    Excellent, je pense que ça va donner envie aussi à des gens de se renseigner. J'ai vu aussi qu'il y avait une liste d'attente, un peu aussi pour rentrer dans ce club deal. Il me semble aussi, on en a parlé aussi un petit peu en off, que tu fais aussi quand même d'autres choses, sur la partie aussi notamment en strat, strat marketing, communication. Est-ce que tu peux un petit peu nous en parler, s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Il se trouve que moi, dans mon parcours, et en particulier sur ma précédente startup, j'ai eu un gros enjeu. de faire résonner des sujets qui sont un peu plan-plan dans l'immobilier de la façon la plus consumer, j'ai envie de te dire, ou la plus mass-market possible. Tu vois, typiquement, la résidence secondaire partagée de Prélo, c'est ni plus ni moins que le timeshare des années 70 revisité, tu vois. Il y a ce côté un peu chiant, il y a ce côté un peu bronzé fond du ski, t'enlèves le cadre photo de tes copropriétaires et tu le dégages. et donc je devais Remarketer, donner un côté frais et assez populaire à ce positionnement plutôt ancien pour faire croître la boîte. Et donc j'ai vraiment développé des compétences et une expertise en particulier sur le marketing de l'immobilier à l'échelle. Et donc du coup, très rapidement quand je suis arrivé sur le projet Crest Club, je me suis rendu compte que je pouvais également faire ça et faire profiter de ma compétence à l'intégralité de la vision de l'agence. Et donc c'est pour cette raison qu'aujourd'hui... Donc, Jade Lécret, c'est Jade Alexandre, évidemment, sur le marketing et la stratégie marketing organique de l'agence pour faire continuer à pérenniser l'activité.

  • Speaker #1

    Alors là, tu nous intéresses. Tu sais que nous, avec le club d'affaires, on a aussi une agence immobilière qui s'appelle le vestiaire d'immobilier. Je fais une petite dédicace justement à Florent Gauthier, directeur de l'agence immobilière.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que toi,

  • Speaker #1

    tu identifies aujourd'hui comme levier ? Comme stratégie, tu ne vas peut-être pas nous donner la recette du chocolat, on a conscience aussi un peu de tout ça, mais est-ce que tu pourrais nous faire partager aussi pour les auditeurs sur ces sujets, quelques réflexions qu'on peut avoir ? L'immobilier aujourd'hui, ça repart bien évidemment, mais c'est quand même un secteur qui est tendu. Nous, on le constate au quotidien avec nos membres. Peut-être quelques secrets, je ne sais pas. Qu'est-ce que tu peux nous dire ?

  • Speaker #0

    Pour moi, la vision est très claire. On est aujourd'hui à une croisée des chemins qui fait que d'un côté, on a un secteur qui peine à se renouveler parce qu'en fait, c'est un secteur du dur. Tu vois, l'immobilier, ça reste trouver un foncier, le rénover, le vendre. Et en fait, il y a ce côté très terre-à-terre de notre secteur. Et j'ai envie de te dire que les prop-techs, donc les start-up de l'immobilier ces cinq dernières années, se sont cassés les dents là-dessus. Et les VC, les investisseurs, se sont cassés les dents sur le fait que même si on veut amener une des capacités de financement de l'innovation qui sont colossales. En réalité, l'immobilier est un secteur qui a son propre rythme et auquel il faut s'adapter. Et qui en plus, on le voit depuis deux ans, il est très connecté aux vagues très cycliques de l'économie. Donc ça, c'est le premier élément. Le deuxième élément, j'ai envie de te dire, dans le reste de l'économie, un peu plus léger en termes d'actifs, c'est-à-dire tout ce qu'on peut appeler le digital, etc. On a un niveau d'innovation qui est extrêmement accéléré depuis maintenant un an et demi. C'était déjà le cas avant, mais là on atteint un niveau d'échelle qui est incroyable avec les modèles LLM, et en particulier OpenAI, ChatGPT, etc. Ce qui fait qu'en fait, là, on est en train de se rendre compte que la façon de produire, consommer, est totalement en train de changer. Et en fait, le gros sujet aujourd'hui, c'est... Comment on répond, en termes d'un point de vue économique, à ces gros changements ? Tout le monde s'inquiète aujourd'hui de « quel sera mon métier ? » Si tu es derrière un ordinateur, tout le monde se dit « mais quel sera mon métier demain avec l'intelligence artificielle ? » Tout le monde tremble avec la nouvelle publication de chaque nouvelle version de ChatGPT. Et tu sais, moi le premier, je voyais Gary Vaynerchuk qui disait il y a quelques temps qu'on est maintenant en train de se rendre compte qu'on va voir les premières entreprises d'un seul salarié qui vaudront un milliard de dollars. Grâce à cette capacité de production à l'échelle que tu vas avoir sur le contenu, le visuel, photos, vidéos. Et tu vois déjà sur TikTok, Instagram, sur les réels, il y a des productions de contenus qui sont complètement faits à l'IA. difficilement tu t'en rends compte. Quand je combine ces paramètres qu'est ce qu'on va se dire ? Clairement l'un des principes qui est très résistant à la disruption de l'intelligence artificielle c'est l'humain, la connexion humaine, le caractère communautaire. Je dis pas le caractère communautaire pour placer Crest Club, j'en suis convaincu à terme que vu qu'on va mettre de côté côté toute la commodité administrative de production le travail La place entre l'interaction humaine va être beaucoup plus forte qu'elle ne l'était avant, sachant que c'était déjà le cas. Et l'immobilier, finalement, c'est un peu ça. Donc moi, ma vision est que tu vas te retrouver avec des réseaux, enfin tu vas voir sur le marché, des réseaux d'agences immobilières qui sont très efficaces sur la capacité à remonter de l'analyse, à chiffrer un bien, à le marketer, etc. Mais par contre, derrière, L'humain, l'agent, va devoir être exceptionnel au top du relationnel avec ses clients pour lui apporter une expérience exceptionnelle dans le cadre de sa vente ou le cadre de son achat d'un bien immobilier. Et ça, c'est parfaitement aligné avec la vision de l'immobilier de luxe qu'on a aujourd'hui chez Crest Club et en particulier chez Crest Real Estate. Et donc moi, c'est comme ça que j'essaie de driver ma vision. Comment on remet vraiment l'interaction humaine au cœur du travail et que tout le reste, c'est une commodité de production. aidés par les outils.

  • Speaker #1

    Je suis un peu aligné aussi avec ça, avec ce que tu dis. Nous, on pense que plus il y aura de digital, plus il y aura d'intelligence artificielle, plus l'humain, je pense aussi, sera remis au centre du jeu sur ces sujets. Et c'est vrai que la différence aussi in fine se fera sur le relationnel, sur l'expérience aussi que tu fais vivre typiquement à tes clients. Donc, je rejoins 100% là-dessus. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, on voit des nouveaux acteurs aussi qui arrivent. et ça pose aussi beaucoup de questions. Et c'est vrai aussi que l'immobilier, on le constate nous, n'est pas forcément tout le temps aussi le secteur le plus mature, le plus en avance sur ces sujets. Donc ça prend un peu plus de temps, c'est un marché qui met du temps aussi à évoluer, à se retourner. Et c'est vrai qu'on le constate nous au quotidien par rapport à ça. Revenons un petit peu, si tu veux bien,

  • Speaker #0

    sur ton parcours.

  • Speaker #1

    J'aimerais savoir, qu'est-ce qui t'a donné envie de te lancer dans l'immobilier ?

  • Speaker #0

    On s'est connu à Pau. C'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est vrai. On était en master ensemble à l'école supérieure de commerce. On avait joué au rugby ensemble. J'ai quelques anecdotes, je ne vais pas forcément les dire ici, mais c'est vrai que j'avais gardé un bon souvenir de toi. Et c'est vrai que même ça me fait... Comme quoi, on voit qu'on peut garder une amitié, on peut conserver ses liens, parce que je ne pensais pas forcément après qu'on garderait tout ça, mais on en est aujourd'hui enregistré un podcast. Comme quoi... Le monde est petit, donc venez aussi à Paris, comme ça vous pourrez rencontrer aussi plein de personnes et développer votre curiosité. Mais je te laisse continuer ton propos.

  • Speaker #0

    Totalement aligné avec ce que tu dis, excellente relation, et c'était il y a 15 ans, c'est quand même important de le préciser, le temps passe très vite. On finit l'école de peau, moi je m'oriente vers le digital. Très tôt, j'ai l'opportunité pour payer mes deux dernières années de faire une alternance chez Betlic. Et donc là, je pars sur un... sur une orientation de 10 ans dans le digital, Betlec, Solocal, Weekend Desk, etc. Mais j'ai toujours ce truc pendant mon parcours qui fait que je suis intéressé par l'immobilier. Très petit, très jeune, mon père m'a intéressé à l'immobilier. Mon père fait de la promotion immobilière à La Réunion depuis maintenant presque 20 ans. Mais j'avais besoin de créer mon identité et je l'ai fait à travers la tech, le digital, etc. Et puis en 2017, j'ai la possibilité de faire une première opération immobilière parce que je me dis finalement, je gagne bien ma vie dans le digital, mais je me rends compte qu'on a des gros effets d'échelle si on est opérateur dans l'immobilier. Et donc moi, ma première opération immobilière, c'est un immeuble de rapport de Onzelot, achat, rénovation, revente. Je n'avais même jamais fait un appartement avant. Donc ça,

  • Speaker #1

    c'était à quel âge ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est 2017. 2017, c'était il y a, je te dis, c'était il y a 8 ans.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    Première opération, je fais un très bon coup, je suis très transparent là-dessus, je fais 250 000 euros de plus-value net d'impôt. C'est pas mal. Tout en étant salarié, je gagnais à ce moment-là peut-être, en 2007 je devais gagner 80-90 000 euros par an brut. Je me dis, ok, il se passe quelque chose. J'ai commencé vraiment à m'intéresser aux principes économiques, j'ai envie de te dire, l'intelligence économique de l'immobilier. Et ensuite, j'ai enchaîné, j'ai fait pas mal d'opérations, et c'est devenu quelque chose d'assez logique pour moi. Quand j'ai rejoint Weekend Desk, j'avais un poste de directeur marketing et produits. C'est une boîte du voyage, enfin du voyage de proximité. J'avoue que je suis rentré dans une entreprise où tout était top, manager super, tout était génial, mais je n'arrivais pas à rentrer dedans. Franchement, j'étais arrivé à un moment de ma vie où je prenais zéro plaisir parce que j'étais arrivé à ce moment de ma vie où j'étais appelé trop fort par l'immobilier. Je ne pouvais pas faire de 9 à 19 heures un boulot et le reste du temps et le week-end m'occuper de ma passion. Clairement, l'immobilier était devenu ma passion, donc je ne voulais faire que ça. Donc j'ai réfléchi à un modèle de startup, comment je peux réaligner mes intérêts profonds avec mon quotidien. Et j'ai fait cette espèce de rosace, je ne sais pas si tu connais l'Ikigai.

  • Speaker #1

    Ça me parle, ouais, tout à fait l'Ikigai.

  • Speaker #0

    En fait, tu combines les cercles de ta vie et ça te dit ce que tu dois faire. L'Ikigai m'a amené à chercher un modèle de startup et c'est à ce moment-là que je suis tombé sur le modèle de Prello. et ensuite tout s'est enchaîné, j'ai levé d'abord 2 millions d'euros puis 13 millions d'euros, on a fait une très belle croissance et depuis ce moment-là qui était en 2021, je ne fais que de l'immobilier.

  • Speaker #1

    De l'immobilier à tout type d'immobilier ou quand même plus spécifique ?

  • Speaker #0

    Je suis quand même très majoritairement sur le résidentiel, j'ai eu une fois un local commercial et c'était un pied d'immeuble parce que je faisais une opération sur un immeuble. Je connais assez mal le métier du local commercial, je sais que ça s'apprend, j'ai pas eu l'occasion de le faire. Moi je connais très bien le résidentiel et je m'intéresse particulièrement au résidentiel parce que un des éléments de valeur profond que je travaille autour de l'immobilier, c'est l'accession à la propriété.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    C'est pour ça, c'est une des raisons pour lesquelles j'ai lancé Prello, c'est une des raisons pour lesquelles on a racheté Je rêve d'une maison, qui est une entreprise qui travaille l'accession à la propriété sur la résidence principale. C'est une des raisons pour lesquelles on a lancé Fragments, qui est en fait travailler l'accessibilité à l'investissement locatif à travers l'immobilier fractionné. Aujourd'hui toujours, ce qui me drive profondément dans l'immobilier, c'est permettre à une personne qui n'a pas forcément les moyens de devenir propriétaire seule, pour des raisons de capacité d'emprunt, de situation financière, de moyens, etc., de quand même devenir propriétaire, parce que je suis convaincu... que, d'ailleurs c'est pas très compliqué d'être convaincu par ça, mais c'est évident, l'immobilier, enfin certains immobiliers sont des valeurs refuge. Et dans un cadre d'instabilité économique comme on le vit en ce moment avec les tarifs de Donald Trump, les réponses des tarifs des autres pays, etc., on a des situations où l'épargne a besoin d'être protégée. Quand l'épargne est positionnée sur des supports qui sont extrêmement variables en termes de valeur, Quand je dis variable, ça peut être l'or, le bitcoin, la bourse, l'immobilier ou même son compte courant. Enfin, mine de rien, ton compte courant, ton épargne est croqué par l'inflation et tu t'en rends même pas compte. Le sujet, c'est tu travailles toute ta vie, tu épargnes, comment tu protèges cette valeur ? Moi, ce que je trouve particulièrement intéressant dans l'immobilier, c'est que tu peux protéger la valeur de ton épargne sur une valeur refuge tout en faisant en sorte que ça ait une utilité. Une personne qui devient propriétaire en France de sa maison, il a la possibilité en plus, soir et week-end, de rajouter une pièce en plus, rénover et valoriser son patrimoine. Moi j'adore l'or, j'adore le bitcoin, mais quand ton bitcoin est sur ta clé Ledger ou sur Binance ou quand ton or est dans un coffre en Suisse, tu n'as pas beaucoup la possibilité d'encore plus valoriser ton patrimoine en plus de ce que le marché fait déjà. Tu vois, il y a ce côté utile et financier, et économiquement financier, que je trouve hyper intéressant dans l'immobilier.

  • Speaker #1

    Et là, ce que tu fais sur Pagment, ça c'est toujours actif, parce que nous, on avait reçu au club une personne spécialisée sur tout ce qui est l'immobilier fragmenté, tokenisation, qui n'est pas vraiment une technologie qui est nouvelle, mais c'est surtout une accessibilité aussi. Maintenant, beaucoup plus de gens le font. Je pense aussi à des plateformes comme Realty, même aussi Bricks, tout ça, qui le font. Et parfois, j'ai aussi l'impression que les gens disent que c'est fragmenté. En fait, c'est juste un mot un peu bullshit, un peu storytelling. En fait, tu t'aperçois que ce n'est même pas forcément sur tout ce qui est tokenisation, blockchain et compagnie. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr. Donc nous, c'était sur la blockchain. D'accord. Mais il faut savoir qu'aujourd'hui, quand tu essaies d'appliquer les principes de tokenisation et de fragmentation, et en particulier en France, parce qu'en France, en fait, on a une structure de régulation sur la détention. et sur la façon de décomposer les actifs qui est très spécifique. Ce qui veut dire que derrière chaque mécanisme de fragmentation tokenisée, Tu dois avoir un parallèle et une réponse juridique à ça. Mais qu'est-ce qui se passe derrière, tu vois ? Et tu as plusieurs façons de le faire. Tu vois, la SCPI, très connue, c'est un mécanisme de fragmentation d'un fonds qui détient l'immobilier. Il n'y a pas d'équivalent... Les SCPI n'ajoutent pas le principe de blockchain, d'écriture d'un blockchain, mais en tout cas, tu as le principe de fragmentation. Tu peux fragmenter des obligations, et un contrat obligataire correspond à... un équivalent du nantissement sur des actifs. Tu as la possibilité de le faire sur plein de situations. Donc, la question, c'est de se poser, finalement, derrière chaque fragmentation sur la blockchain, quel est l'équivalent juridique du modèle qui est proposé, avant de te dire, OK, moi, ça, ça m'intéresse ou ça, ça ne m'intéresse pas.

  • Speaker #1

    D'accord. Et c'est vraiment quelque chose, ça, qui se développe en France ou même en Europe sur la partie immobilière parce que nous, on est sollicités régulièrement par rapport à ça. Je t'avoue que... En toute transparence, on en a parlé notamment à nos membres. C'est quand même des gens qui sont connectés sur ces sujets. Parfois, tu te dis, soit c'est mal expliqué, soit les gens ont du mal à se... Peut-être le côté aussi palpable de ça. C'est très virtuel. On parlait de Ledger, tout ça, un peu avec ton wallet spécifique où tu peux tout stocker dessus. Parfois, j'ai l'impression qu'il y a du mal un peu sur le volet adoption.

  • Speaker #0

    Ça, ce n'est que mon avis ? Oui. Mais moi j'ai une vision qui est la suivante. L'adoption des crypto-monnaies, elle est indéniable aujourd'hui. Tu vois, la capitalisation de marché des crypto-monnaies, elle est énorme. Je la mets totalement à côté de cette discussion. Sur le moyen, c'est-à-dire la blockchain qui permet de faire ce mécanisme de fragmentation, on peine dans l'adoption pour la raison que je t'évoquais juste avant, à savoir... les limites de la régulation. Et là, j'insiste en particulier, c'est mon avis, en France, mais en Europe en général, on est dans un cadre économique et juridique qui est très régulé. Je pense qu'on arrive à un stade où on est dans la surrégulation. C'est d'ailleurs pour cette raison que... Tu vois, typiquement aux États-Unis, qui est aussi un pays occidental qui a une économie assez similaire à la nôtre, quand je dis la nôtre, je parle de l'Europe, il arrive avec une position et une posture politique très libertarienne, que Elon Musk défend aussi depuis longtemps. Les modèles libertariens, qui sont aussi les modèles de Milley, par exemple, en Argentine, prônent un interventionnisme de l'État très très faible, qui... équivaut, grosso modo, à très peu de régulation. Des marchés très très libres, et c'est la loi de l'offre et de la demande, la loi des marchés qui se régule. Aujourd'hui, en lien avec notre historique en Europe, la façon dont on s'est construit, notre historique économique, notre historique colonial, etc., fait qu'aujourd'hui, on a trop de régulation. Je voyais encore le dirigeant de Michelin qui expliquait qu'aujourd'hui, avoir une industrie en France, C'est très très compliqué si on veut rester compétitif. Et il l'expliquait avec un chiffre qui est très simple et qui moi particulièrement m'a choqué. C'est que rien que la traçabilité du caoutchouc chez Michelin, en respect avec la régulation européenne, coûte à l'entreprise 350 millions d'euros par an. C'est dingue !

  • Speaker #1

    C'est dingue.

  • Speaker #0

    Et pourtant Michelin est en concurrence avec des producteurs de pneus en Chine ou en Asie qui n'ont subi aucune inflation cumulée sur l'énergie. depuis le Covid, alors que nous, on est à 92% sur l'énergie depuis le Covid, il est en concurrence avec des entreprises qui n'ont pas de régulation, qui n'ont pas ces principes de régulation, sur la traçabilité par exemple, qui fait que quand tu te retrouves sur un marché libre, parce qu'on est dans la mondialisation, forcément, il y a deux pneus à vendre, il y a celui produit par Michelin, celui produit par l'entreprise chinoise, sur la même qualité, d'un côté c'est beaucoup moins cher, et de l'autre c'est beaucoup plus cher, tu vois. donc Mon avis, pour en revenir, désolé pour cette énorme parenthèse, l'adoption, ça va être très compliqué sur la fragmentation, et en particulier de l'immobilier en Europe, à cause des limitations régulatoires.

  • Speaker #1

    C'est un débat, je pense qu'il faudrait poursuivre, même aussi faire peut-être un épisode dédié sur ça. Je pense qu'il faut faire aussi un petit peu encore de la pédagogie là-dessus. On est un peu en retard, et nous, ce qu'on nous disait, c'est qu'aussi, là-dessus... Les gens vont l'utiliser sans s'en rendre compte. Ça sera vraiment transparent. Et c'est là aussi que ça voudrait dire qu'on aura réussi là-dessus.

  • Speaker #0

    Typiquement chez Fragments, je me permets de te couper, on avait le mécanisme de fragmentation sur la blockchain, mais on ne communiquait pas du tout dessus. Voilà,

  • Speaker #1

    voilà. Transparent, les gens l'utilisent sans s'en rendre compte. C'est ça qu'on nous avait expliqué un peu là-dessus. Qu'est-ce qui te plaît le plus au quotidien dans ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Alors, j'avoue que j'aime bien le multitasking, avoir un domaine de compétences étendu.

  • Speaker #1

    Je vois ça.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est en lien avec... la tendance de marché dont on parlait tout à l'heure. Bientôt, il y aura des entreprises à un milliard avec une seule personne à bord. Mais cette personne doit être capable de connaître les principes juridiques, négocier un contrat. des clauses contractuelles, le marketing en paid ou en organique, le contenu, l'emailing, la finance, la comptabilité, etc. Moi, j'aime bien ça et je me donne pour objectif de continuer à développer la vision du Creates Club à travers un maximum de valeurs délivrées à nos clients en minimisant le poids de l'organisation. parce qu'en fait le poids d'une organe organisation finit par se retrouver dans le prix final. C'est normal. Bien sûr. Quand tu fais une croissance, tu recrutes, je dis n'importe quoi, 120 salariés en 2-3 ans, à un moment donné, tu dois être capable de payer ça et tu as une inflation logique sur les prix qui est aussi en cohérence avec l'attente du marché, si les gens continuent à acheter. Moi, je préfère toujours avoir un équilibre où on délivre beaucoup plus de valeur que ce qu'on va prendre en termes d'euros.

  • Speaker #1

    On va parler, si tu veux bien, un petit peu du marché de l'immobilier. immobilier, je pense que tu as aussi une solide expérience un peu là-dessus. J'aimerais savoir, selon toi, parce que tu es connecté vraiment sur ce qui se fait, qu'est-ce que tu perçois comme grande transformation à venir du secteur de l'immobilier ? Et aussi sur la partie Club Deal, ce que tu fais aussi pour les crêtes, qu'est-ce qu'il y a comme évolution selon toi qui sont à venir ? Je suppose que vous faites quand même, tu regardes un petit peu ce que fait la concurrence, tu es en veille permanente un peu là-dessus. Ça, c'est des sujets qui nous intéressent.

  • Speaker #0

    Alors déjà, il faut savoir qu'on est à un moment de l'histoire immobilière en France qui est très particulière. C'est-à-dire que sur la partie purement investissement, on vient de passer 10 ans de collecte sur l'épargne qui est colossale. Tu vois, on l'a vu sur les CPI, on l'a vu sur le Pinel, etc. évidemment notre marché il est corrélé à la liquidité qui est injectée pour créer de la demande. Et ça, c'est les taux. Les taux ont explosé. Ce qui veut dire qu'en fait, structurellement, il y a certaines dimensions de l'immobilier qui ont corrigé. Les prix ont baissé. Par contre, l'écriture et l'enregistrement de la moins-value, elle est en train de s'écrire. Il y a des moments où, tu vois, je prends l'exemple de Primonial, ça s'est écrit assez vite. Il y en a d'autres qui n'ont pas encore enregistré leurs pertes. Ce qu'on est en train de voir aujourd'hui, c'est qu'il va y avoir, et il va continuer à y avoir parce que ça a déjà commencé, une perte de confiance énorme sur toutes les phases relationnelles où un CGP, un banquier, un agent immobilier a amené une personne à acheter de l'immobilier. et forcément on voit déjà aujourd'hui il y a déjà des casseroles chez des grosses entreprises qui ont collecté Ce qui veut dire qu'on rentre dans une phase où les particuliers vont être beaucoup plus méticuleux dans leur façon de sélectionner, d'acheter de l'immobilier. Et ça, ça amène à un point où tu as besoin qu'une personne soit vraiment de confiance pour te dire là l'opération est intéressante. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'on se rend compte que depuis je dirais à peu près un an et demi, les clubs fermés... avec des leaders d'opinion, de confiance, se sont mis en place. Il faut quand même se rappeler que l'achat d'immobilier, c'est quand même des montants qui sont colossaux. C'est élevé. Les gens prennent des risques énormes. On n'a pas l'impression de prendre des risques énormes quand le marché est croissant depuis la crise. des subprimes, entre 2008 et 2021, c'est une courbe à la hausse. Donc forcément, t'achètes en 2012, tu revends en 2017, il n'y a pas trop de problèmes. Tu gagnes de l'argent, donc il n'y a aucun sujet. Mais t'achètes en 2021, tu revends en 2026, l'histoire est totalement différente. Et donc, moi, je vois cette tendance où va y avoir des cercles fermés, et en particulier le Club Deal et les communautés d'investisseurs comme celles qu'on a construites, qui vont se mettre en place pour que les gens soient dans un cadre de confiance très très fort pour être capables d'acheter de l'immobilier. Voilà une grande tendance que je constate.

  • Speaker #1

    Oui, donc ça correspond vraiment alors à ce que vous essayez aussi de mettre en place avec le Crédit Real Estate et cette branche aussi.

  • Speaker #0

    Exactement. Il faut savoir que nous, grosso modo, on propose... approximativement une opération immobilière par mois sur Crètes Club. J'exagère à peine quand on dit qu'on analyse 100 opérations pour en proposer une seule. C'est-à-dire, il y a 100 opérations qui sont proposées aux Crètes, on les regarde, on se dit qu'une seule d'entre elles va mériter notre intérêt et évidemment celui de nos clients, parce que les Crètes investissent systématiquement dans les opérations qui sont proposées aux côtés de leurs clients. Et donc déjà, tu as ce filtre de la confiance, de l'expertise et surtout les crédits sur une réputation, ils ne peuvent pas se permettre de vendre à la va-vite. Donc en fait, il y a ce côté confiance qui devient très prégnant dans la façon d'acheter et de vendre de l'immobilier qui, je pense, va être une tendance de fond pour les dix prochaines années.

  • Speaker #1

    Alors attends, là j'ai une question finalement qui me vient. Comment est-ce qu'on fait, nous en fait on a plein de partenaires aussi qui sourcent aussi du foncier, comment est-ce qu'on fait pour proposer un produit notamment pour le rendre éligible au Crest Club ? Comment ça fonctionne ?

  • Speaker #0

    Donc je fais une première analyse, ensuite on regarde avec les Crest, ensuite on a des analystes qui vont rentrer dans le détail, qui vont rentrer tous les chiffres, la moulinette. Est-ce que l'opérateur gagne sa vie dans un scénario catastrophe de revente du prix de sortie de l'opération ? Est-ce que nos épargnants, nos membres gagnent bien leur vie ? Et donc voilà, il y a un filtre, il y a une succession de filtres. Et une fois que tous les signaux sont au vert, on a un comité d'investissement. Et ce comité d'investissement est d'abord de se dire, est-ce que les crédits s'investissent dedans ? Si la réponse est oui, on propose à nos membres. C'est aussi simple que ça.

  • Speaker #1

    Et plutôt des opérations qui se font sur de la rénovation, de l'ancien ? Ça peut toucher vraiment... C'est assez large.

  • Speaker #0

    C'est assez large. Typiquement, en fait...

  • Speaker #1

    Ça veut dire qu'un promoteur, aujourd'hui, il peut proposer quelque chose au Crest Club ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. Typiquement, la dernière opération qu'on a financée, pour donner un exemple, nous, ce qu'on considère comme une opération prime pour le Crest Club, c'est autant en termes de rendement qu'en termes de sûreté. C'est-à-dire la protection de l'argent qu'on va prêter. Je vais donner la dernière opération qu'on a financée, c'est une opération de 500 000 euros. C'était un opérateur qui voulait rénover un bien ici, les Moulineaux. En soi, l'opération n'était pas prime. Par contre, l'argent qu'on lui a prêté était au format d'une obligation. Donc il a l'obligation de nous rendre cet argent et de payer un coupon mensuel. Une obligation sur deux ans pour un rendement de 11%. Le gros intérêt, c'est qu'un rendement de 11% est intéressant si la sûreté en face est de qualité. La sûreté, c'était une hypothèque de premier rang. On était seul sur la maison de campagne à Deauville de cet opérateur, sur une maison qui vaut 1,5 million. Ce qui veut dire que s'il n'est pas en mesure de rembourser l'argent qu'on lui a prêté, nous, on récupère la valeur de cette hypothèque, donc la maison, qui vaut 1,5 million pour 500 000 euros prêtés. Donc on a... une sûreté de premier rang qui est de trois fois la valeur du montant prêté en cas de défaut. Dans le pire des cas, on récupère sa maison, on la revend et le rendement est restitué, voire bien mieux que le rendement restitué à nos épargnants. Ça, c'est une opportunité qu'on appelle prime. Il y a zéro risque et pourtant, il y a un rendement qui est excellent.

  • Speaker #1

    Oui, 11%, c'est beau. Ça fait réfléchir. Est-ce qu'en temps aussi que marchande bien ? On peut proposer des choses ? Tout à fait. Ça reprend vraiment, tous les métiers potentiels peuvent avoir un lien de près ou de loin avec eux, avec toi, pour faire du sourcing et soumettre des projets.

  • Speaker #0

    Alors, exactement. Nous, en fait, on cherche des opérations et des opérateurs. Il peut nous arriver qu'on nous remonte un foncier avec un permis de construire qui est déjà purgé, etc. Mais la personne qui vend l'opération ne veut pas l'apporter. On trouve ce qu'on appelle... appelle un operating partner qui lui va opérer, qu'on va financer toujours avec le même niveau d'analyse, la même grille d'analyse sur le rendement, la sûreté, la cohérence du prix de sortie, la sécurisation du prix de sortie pour être certain que l'épargne de nos clients soit avant tout protégé mais ensuite de la meilleure des façons fructifié.

  • Speaker #1

    Je comprends. Et s'il y avait quelques critères justement à respecter, qu'est-ce que ça serait des critères pertinents pour soumettre un projet au CREST Club ?

  • Speaker #0

    C'est très ouvert. Très ouvert ? Oui, on fait des…

  • Speaker #1

    La renta d'abord ?

  • Speaker #0

    Non, dans l'ordre c'est vraiment la sécurisation. Que se passe-t-il ? Si l'opérateur a un problème, c'est la première règle, aucun défaut. On veut que le minimum du minimum du minimum, c'est que nos clients récupèrent leur investissement et le rendement qui a été promis. Des fois, on préfère rentrer sur une opération à 11, comme je te le disais tout à l'heure, sécurisée à x3 de la valeur du montant prêté, plutôt que rentrer sur une opération à 15 où c'est le Far West, on ne sait pas ce qui se passe. Vaut mieux être très sécurisé et promettre un peu moins que surpromettre et on ne sait pas ce qui se passe. Mais donc, je te disais, ça peut être une rénovation, ça peut être une construction, ça peut être un achat-revente aussi simple. On a failli faire une opération à proximité de Monaco. C'était un achat-revente. L'opérateur avait déjà signé le compromis de revente de l'opération. Enfin, il avait un accord, pardon, pas signé le compromis, il avait un accord de revente de l'opération, il avait signé le compromis d'achat. C'était un aller-retour de trois mois, le temps d'une DIA, tout simplement. Ça peut être ça aussi, en fait. Tout est possible.

  • Speaker #1

    Ok, très clair. Ça me donne envie de travailler sur ça. Et une dernière question aussi sur ce sujet. Je te cuisine un petit peu, tu me permettras.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    À chaque fois qu'il y a un projet qui est proposé, C'est tous les membres du Crest Club qui investissent ?

  • Speaker #0

    Pas complètement.

  • Speaker #1

    C'est vraiment, c'est quoi, c'est Ausha ?

  • Speaker #0

    C'est Ausha. En fait, aujourd'hui, on a plutôt un sujet de sursouscription. C'est-à-dire, on propose une opération, elle est intégralement vendue extrêmement vite. Parce que nos membres ont ce cadre de confiance et surtout, on n'a que des membres qui ont les moyens. On a un ticket d'entrée sur une opération qui est à 1000 euros, la réalité c'est qu'il y a très peu de nos membres qui mettent 1000 euros. La première opération, on a même eu un membre qui a mis 250 000 euros seul. Donc, ça va assez vite. Mais c'est à la demande. On a même des membres aujourd'hui qui rejoignent la communauté exclusivement pour la dimension communautaire. Ils ne sont pas dans une démarche d'investir au début. Ils sont plutôt dans une démarche de se dire, moi, je veux faire du business et je suis en attente de rencontrer des gens qui font ça, ça et ça. Et typiquement, nous, c'est ce qu'on fait. On administre un annuaire, un trombinoscope, etc. Et on fait un appel avec chacun de nos membres. pour leur demander qu'est-ce qu'ils attendent de la communauté. Et ensuite, on va chercher dans nos membres une ou plusieurs personnes qui peuvent répondre à la problématique de ce membre. Et ensuite, on va les présenter en direct. On a vraiment ce côté très proche. Et donc vraiment, pour répondre à ta question, pas d'obligation d'investir.

  • Speaker #1

    C'est comme on veut, quand on veut. C'est le premier arrivé, le premier servi. En fonction aussi du ressenti que les gens ont. Je suppose qu'il y a des fiches un peu aussi. qui ressent ensemble les biens, les qualités, comment on peut se projeter. Peut-être le profil aussi des investisseurs qui peuvent être intéressés par ça. Peut-être le niveau de risque aussi qu'on peut retrouver, mais très clair par rapport à ça. Je sais qu'on a un des membres du club qui avait postulé aussi pour rejoindre le Crest Club. C'est vrai qu'il m'avait parlé aussi un petit peu de ça, dans cette phase de sélection de biens, pour rassurer aussi les personnes, parce que même s'il y a des profils, je pense, qui sont très aguerris, tu l'as dit aussi auparavant, il y a aussi des personnes en fait qui veulent... rechercher aussi avant tout cet aspect communautaire, cet aspect réseau, et aussi le fait de ne pas faire forcément des projets tout le temps, tout seul. Ça compte aussi beaucoup, tu as dû le voir aussi, vu que tu as entrepris sur plein de sujets. Ça m'amène sur une autre question. Comment tu vois le développement des clubs d'île à une horizon 2050 ? Tu penses que ça ressemblera à quoi ?

  • Speaker #0

    J'ai du mal à voir, parce que c'est très long terme, mais comme je te le disais tout à l'heure, je suis convaincu que l'humain va prendre une place encore plus grande.

  • Speaker #1

    L'humain, ceci dit, pour les nouvelles générations, c'est compliqué.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Les nouvelles générations, moi je côtoie beaucoup de jeunes dans le cadre de formations que j'anime. Aujourd'hui, l'humain, pour eux, ce n'est pas important. Comment on va faire pour réconcilier ? cette génération qui est là pour relever la France, alors que eux, typiquement, toutes les compétences un peu soft skills, ils sont dépassés sur ces sujets.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une question que je me pose. Des fois, d'ailleurs, je me permets de te le dire. On sait qu'on est déjà des vieux si on commence à parler des jeunes comme ça, tu vois ce que je veux dire ? Moi aussi, j'ai malheureusement ce côté un peu pessimiste, voire très interrogatif, de à quoi va ressembler notre monde et à quoi va ressembler la culture populaire de demain quand je vois ce qui intéresse les jeunes.

  • Speaker #1

    Non, parce que l'humain, je te coupe un petit peu, mais c'est un échange qui m'intéresse vraiment. si on dit que le relationnel est au cœur finalement de l'expertise parce qu'on va être assisté de tous les côtés on parlait de l'IA mais c'est vrai que c'est quelque chose qui n'est pas forcément tout le temps palpable et nous on le voit on a même fait intervenir aussi des nouvelles générations des jeunes en alternance notamment aussi pour le vestiaire d'immobilier la première question c'est qu'est ce que j'y gagne c'est vraiment le relationnel c'est du long terme que tu bâtis c'est quelque chose que tu fais Et parfois, en fait, c'est vrai que nous, on est convaincus de ça parce qu'on est dedans. Et moi, je considère aussi que l'aspect réseau, l'aspect communautaire, c'est une valeur ajoutée qui est exceptionnelle sur les sujets. Surtout qu'aujourd'hui, les carrières professionnelles sont très segmentées. On parlait même tout à l'heure aussi de l'aspect fragment. On n'a plus des carrières linéaires comme moi j'ai eu sur mes parents qui ont passé 30 ans dans la même boîte. Mais ce qui fait que ces opportunités aussi arriveront, c'est l'humain. C'est l'humain. Donc c'est vraiment aussi une vraie interrogation. Nous, qu'on voit parfois des collaborateurs qu'on côtoie, s'arrachent les cheveux sur des comportements basiques pour nous au niveau des nouvelles générations.

  • Speaker #0

    Mais en fait, là-dessus, moi j'ai un avis très tranché, et je n'hésite pas à le donner. Je pense sincèrement qu'à terme, la connexion humaine et le caractère authentique de la connexion entre les humains, sera la clé, et c'est déjà la clé aujourd'hui. Par contre, je suis aussi convaincu qu'aujourd'hui, on constate l'avènement d'une génération sacrifiée. Et je me permets de te donner mon avis. Ce que j'appelle cette génération sacrifiée, c'est cette génération qui n'a pas encore été sensibilisée à très grande échelle sur le danger des écrans, sur leur perception des relations humaines. Tu vois, finalement, on se rend compte que... Un des gros facteurs qui baisse la compréhension des interactions entre les humains des jeunes, c'est ces nouveaux algorithmes de contenus verticaux que tu retrouves en particulier sur TikTok et qui s'est démocratisé sur les autres plateformes. Cette capacité à aller chercher de la dopamine très court terme, mais finalement qui peut durer des heures. Tu te rends compte qu'aujourd'hui, il y a des jeunes qui scrollent infiniment pendant le week-end et même la semaine, ce qui les rend finalement insensibles. à énormément de choses dans leur quotidien, parce qu'ils sont dans cette recherche de dopamine. Mais aujourd'hui, on voit déjà qu'il commence à y avoir ces facteurs de sensibilisation sur les écrans, réduisent le développement et la capacité sociale des jeunes. Et typiquement, les générations, les 2022, mon fils est de 2022, on va être très, très attentif à ça. Mais ce qui veut dire que toutes les générations après 2022, donc après la constatation du dégât de ces algorithmes, les jeunes vont être suivis et protégés. Mais tous ceux qui sont arrivés avant, ceux qui ont 15, 16, 17 ans aujourd'hui, qui sont sur des téléphones depuis qu'ils ont 11 ans, et qui sont assez en retard dans le développement, parce que très clairement, aujourd'hui on en voit beaucoup, c'est eux que j'appelle la génération sacrifiée, et je reste convaincu, et je reste très optimiste, à long terme, pour les nouvelles générations à venir, parce que même dans la génération 99, 2000, 2005, en fait... Tu vas te rendre compte qu'il y a des jeunes où les parents étaient très sensibles à ça et ils ont fait attention. Et d'ailleurs, moi, je trouve que dans cette génération, il y a des gens qui sont très, très, très sensibles, très bons, très en avance parce qu'ils savent profiter des outils de notre époque pour se développer. Là, aujourd'hui, tu vois, des jeunes, ils ne sont même pas en études. Ils ont 17, 18, 19 ans. Ils ont déjà des business en ligne, etc. Ils sont extrêmement bons. Il y en a qui savent profiter de ça. Il y en a qui sont dans la phase vraiment de consommation. et ça sera peut-être la génération d'après qui va... être capable de se remettre à niveau par rapport à ce qu'on a aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, il y a un très bon ouvrage qui s'appelle, je ne sais pas si tu l'as lu, qui s'appelle « La fabrique du crétin digital » . On parle justement aussi de ça et on voit, c'est toujours, je dirais, les faits sont têtus. Tu vois tous les big boss de la Silicon Valley, comme par hasard leurs enfants, ils apprennent encore sans tableau numérique, ils apprennent à la créer. Et pourtant, c'est eux qui ont fabriqué ces machines infernales. qu'on voit sur les réseaux sociaux, c'est un sujet, même avec l'IA aussi, je pense qu'il va être de plus en plus important. On avance un petit peu sur l'épisode. Question un peu plus, on va dire, personnelle. Est-ce qu'il y a un moment où tu t'es dit, tout a failli foirer, et aujourd'hui, finalement, tu en rigoles ?

  • Speaker #0

    Quand on fait la césure de l'école de commerce, entre la première et la deuxième année, je suis très intéressé par le sport et les paris en ligne en général. À ce moment-là, on est en 2009, non, 2010, et... Les paris en ligne ne sont pas encore régulés en France. L'Argel qui est devenu, enfin j'ai oublié le nouveau nom de l'Argel, mais les paris en ligne ne sont pas régulés. Les gens commencent à jouer en ligne. Je trouve ça intéressant. J'ai la possibilité de partir à Malte. Et là, je fais une césure de 8-9 mois à Malte. Je travaille chez Betlic, qui est une entreprise fondée par des Français, d'abord à Londres, puis à Malte, et qui opérait illégalement sur le marché français. Je rentre de ma césure. Je suis censé rentrer en deuxième année. Et là, il y a un problème dans le divorce de mes parents qui fait que mon père n'a pas les moyens de payer mon école de commerce. Je dois urgemment trouver une alternance parce qu'en fait, l'entreprise, à ce moment-là, les alternances payent les études. Je pars de Malte et donc je pars de Betlic avec un très bon relationnel avec l'organisation en général. C'est une boîte très anglo-saxonne. Ils ne connaissent pas l'alternance, mais je prends contact avec eux pour leur dire « Est-ce que vous pouvez me faire une alternance, s'il vous plaît ? J'en ai besoin et tout. » Ils avaient des bureaux à Paris. Et donc j'arrive à me débattre pour obtenir une alternance et on me met sur un poste de chef de projet digital parce que le poste de product manager n'existait pas avant, c'était plutôt chef de projet fonctionnel. Et du coup, j'arrive, premier jour à Paris et on me met dans les mains de mon manager qui va rester mon manager pendant presque toute mon expérience chez Betly qui s'appelle Frédéric Gomez, une personne avec qui j'ai toujours de très bonnes relations aujourd'hui. et là Lui et moi, nous nous rendons compte ensemble du désastre de mes connaissances dans le domaine. Lui, il s'est vu imposer quelqu'un par son manager. On m'a imposé moi. Et en fait, dès la première semaine, il se dit je ne vais pas y arriver. En fait, le gars ne comprend que dalle. Et vraiment, je ne comprends que dalle. Je me dis, mais qu'est-ce qu'on a fait en école de commerce ? Je suis débile mental. Et donc, aujourd'hui, je rigole parce que je pense que j'ai mis vraiment... 3-4 mois à combler le gap. Lui, on rigole aujourd'hui encore. Mais au final, ça m'a amené à avoir cette carrière dont je suis très fier. Mais par contre, je me suis fait très peur. Parce que je pense que lui s'est dit la première semaine, je ne vais pas pouvoir le garder ce mec.

  • Speaker #1

    Tu ne connaissais pas du tout ce que...

  • Speaker #0

    Ah non, t'imagines. En deuxième année, c'est 2010 ou 2011. Attends.

  • Speaker #1

    T'étais en études, c'est sûr que t'étais pas plug and play.

  • Speaker #0

    Bien sûr que non.

  • Speaker #1

    C'est toujours intéressant d'avoir ces anecdotes. Ça rassure aussi un peu sur le chemin, parce qu'on s'aperçoit que c'est pas très linéaire, mais qu'on y arrive toujours, et l'action mène aux opportunités. Moi, j'aime bien dire ça. Est-ce qu'il y a un sujet que tu voudrais aborder en particulier, qui te tient à cœur ?

  • Speaker #0

    Ce qui me tient à cœur, c'est... Peut-être un sujet que moi je trouve intéressant, c'est qu'aujourd'hui je creuse pas mal sur l'immobilier à l'étranger.

  • Speaker #1

    Ok,

  • Speaker #0

    où ça ? Je regarde dans beaucoup de pays, mais en tout cas des pays avec des économies qui sont croissantes. On a, et moi le premier, on a ce défaut de regarder l'immobilier avec notre style franco-français. Là il est très probable qu'on propose une opportunité dans le Crest Club qui est à l'étranger, et moi personnellement je m'intéresse beaucoup. à l'immobilier à l'étranger.

  • Speaker #1

    Quelle région du monde on peut savoir ou c'est top secret ?

  • Speaker #0

    Alors pour le Crest Club on communique pas encore parce qu'en fait on est en train de cadrer le projet. Et moi personnellement je regarde évidemment le Maroc mais je regarde également l'Asie du Sud. Je pense qu'il y a un monde où l'accession d'un point de vue technique à la propriété dans l'immobilier devient tellement simple que ça devient facile pour un français d'investir son argent dans l'immobilier géré à l'étranger. Et je pense que c'est une façon de consommer l'immobilier de demain. Là, aujourd'hui, en 2012, 2013, 2014, 2015, tu avais le choix soit d'acheter ton pied-à-terre à Paris quand tu avais un peu d'épargne, ou acheter une maison des années 70-80 dans une campagne de France. Là, tu vas avoir la possibilité de faire un arbitrage un peu plus intelligent en te disant, plutôt que d'investir dans une ville en méga décroissance avec des indicateurs économiques qui ne sont pas terribles, Je vais avoir la possibilité d'investir dans un pays qui fait une croissance à deux chiffres chaque année et forcément toujours amener ce côté usage de son investissement et de sa valeur refuge.

  • Speaker #1

    Ok, super. J'ai essayé de te demander la région, mais c'est top secret. Pour ceux qui sont dans le Crédit Club, n'hésitez pas à vous renseigner par rapport à tout ça. Est-ce qu'il y a des ressources aussi que tu veux partager en plus, peut-être pour s'informer sur ce que fait le Crédit Club ? Est-ce qu'il y a des choses que tu veux nous dire là-dessus ?

  • Speaker #0

    Oui, déjà, je pense que c'est quand même intéressant de suivre... Raphaël, Martin, Valentin sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Raphaël, c'est le plus jeune.

  • Speaker #0

    Sur TikTok également. On vient de lancer son compte TikTok. D'ailleurs,

  • Speaker #1

    quelle est la taille de la communauté globale en organique ? C'est colossal. Toute l'audience réunie qu'ils ont.

  • Speaker #0

    C'est plusieurs millions. On considère qu'aujourd'hui, c'est l'agence immobilière la plus suivie en Europe. Ils ont une résonance colossale. Il faut quand même rappeler que la série est diffusée dans 140 pays.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Donc les crèzes quand ils partent en vacances n'importe où dans le monde, les gens les arrêtent pour demander des photos. Il faut savoir que la férilagence c'est un produit français qui permet de rayonner à l'international parce que ça amène ces valeurs à la française qu'on aime bien. C'est-à-dire des valeurs familiales, le côté chic à la française, l'immobilier de prestige et de luxe à Paris. Très grosse résonance en organique. Et évidemment, ça nous permet de développer le business et on en profite.

  • Speaker #1

    C'est une agence qui a été développée, une émission qui a été développée spécialement pour le marché français ? Alors, vous pensez que c'était un produit qui avait été dupliqué, par exemple, des États-Unis, avec adapté un peu à la sauce française ?

  • Speaker #0

    Je peux te raconter l'histoire si ça t'intéresse. Allez, on y va. En gros, ce qui se passe, c'est qu'en 2018, Sandrine et Olivier, qui sont les parents de Krets, sont déjà agents immobiliers. À ce moment-là, les garçons ont déjà rejoint l'activité familiale et donc ils sont déjà plus qu'une agence immobilière boulonnaise dans le luxe. Ils font pas mal de transactions, mais qu'est-ce qui se passe après ? Et donc un jour, il y a une société de production qui vient taper à la porte de leur maison à Boulogne pour dire écoutez, on est à la recherche d'une... d'une famille, d'une agence locale à Paris, Boulogne, enfin en région parisienne, pour faire un programme télé qui va être vendu à Netflix. Ils réfléchissent ensemble, ils construisent, et il se passe quelque chose, c'est qu'ils arrivent assez loin dans le processus pour vendre l'histoire à Netflix, mais le président de Netflix, Ray Dashner, qui a quitté son poste, qui est le célèbre patron de Netflix, finit par dire « on ne le fait pas » . À cause de la crise des Gilets jaunes, etc., il y avait un cadre qui était un peu compliqué en France, ce qui fait qu'à l'international, ils n'y croyaient pas trop. Et donc TF1 a dit « Nous, on y croit à fond, on le fait » . Donc ils ont fait une première saison en France qui a cartonné, donc qui diffusait sur TMC, qui a cartonné. Et ensuite, le dossier, l'année d'après, est revenu chez Netflix. Et là, ils se sont dit « Ok, la résonance est incroyable, ça s'est calmé autour des Gilets jaunes, etc. On y va. » Et donc il y a eu une... coproduction entre TF1 et Netflix. TF1 sur le marché français avec TMC et Netflix sur le reste du monde dans 140 pays qui aujourd'hui continuent à tourner et fonctionnent encore comme ça. Là, on est en plein tournage de la saison 6. Donc, voilà la petite histoire. Et donc, pour te dire, ce qui a fait que ils ont réussi à décrocher ça, c'est quelque chose qui paraît évident quand tu fréquentes les Créettes au quotidien, c'est que ils sont la série. On se dit, attends, tout est mis en scène. Alors qu'en fait, vraiment, moi j'arrive au bureau à 9h du matin. Sandrine et Olivier sont en train de prendre le petit déjeuner dans la cuisine. Ils vivent, vraiment, l'agence, c'est leur maison. Tout est très ouvert. En fait, rien n'est romancé. Leur vie est comme ça. Et quand il y a une boîte de production que tu veux faire une série autour de l'immobilier, tu vois tout de suite que c'est un match parfait.

  • Speaker #1

    dans le mille exactement ah non c'est ah mais j'avais pas l'histoire tu vois sur là j'en ai parlé beaucoup de la genèse du Crates Club mais sur aussi la série et c'est dans quel pays que ça cartonne le plus en termes de visibilité à la série j'ai pas les chiffres en fait parce que pour une raison très simple c'est que Netflix ne communique pas les

  • Speaker #0

    détails de l'audience par pays et évidemment c'est une exclusivité analytique qu'ils gardent pour eux pour se donner la possibilité de pérenniser les saisons, voire même lancer autre chose. Quand on a un niveau de déploiement international comme celui de Netflix, la donnée sur ce que les gens aiment regarder, le niveau d'accroche de tes séries... C'est presque le nerf de la guerre pour ton business parce que ça va te permettre d'anticiper ce que tu vas produire l'année d'après.

  • Speaker #1

    Donc vous, vous ne savez même pas les pays où ça marche le plus ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Ils font de la rétention. Ah, trop marrant, cette mentalité, c'est rigolo. J'ai quand même une dernière question à te poser. On en a parlé un petit peu aussi tout à l'heure. Tu sais, quand on a dit qu'il y avait aussi, bien sûr, le directeur général du Crest Club qui passait, On a eu aussi une petite question. Au club, on a une section masculine, une section féminine. Alors j'aimerais, je lance peut-être une petite bouteille à la mer. Est-ce qu'il y a des crédits qui sont encore célibataires ?

  • Speaker #0

    Il y en a deux,

  • Speaker #1

    oui. Il y en a deux ?

  • Speaker #0

    Eh bien oui. Martin, célibataire, maintenant. Et Raphaël, il est aussi. Ok. Donc voilà. Il y en a pour tous les âges, j'ai envie de dire.

  • Speaker #1

    Exactement, ils sont ouverts aux rencontres.

  • Speaker #0

    Ça, je ne peux pas dire. En tout cas, ils sont libres ensemble.

  • Speaker #1

    Bon, écoute Ludovic, je te remercie vraiment pour cet échange. Moi, ça me nourrit vraiment aussi tout ça et j'ai appris plein de choses. C'est aussi l'opportunité de discuter, d'avoir un moment privilégié sur ces sujets. Où est-ce qu'on peut te retrouver pour en savoir plus, avoir des informations sur toi ? plutôt LinkedIn, plutôt... Qu'est-ce que tu préfères ?

  • Speaker #0

    Évidemment, LinkedIn. Et sinon, m'envoyer un mail directement sur ldj.crestclub.com ou ludovic.dejuvenco.crestclub.com Mais sinon, le plus simple, c'est LinkedIn. On se parle là-bas.

  • Speaker #1

    Bon, magnifique. T'es venu aussi déjà faire des soirées à Vénon sur le best-seller immobilier. Je sais qu'aussi, on a certainement des synergies sur ces sujets. Merci encore pour ce moment. Je te dis à bientôt. Et puis, peut-être qu'on se verra. On ne sait jamais. On crée ce club là-dessus.

  • Speaker #0

    J'espère. Merci également et on se voit bientôt.

  • Speaker #1

    Salut Ludovic.

  • Speaker #0

    Salut. Vous avez écouté Le Vestiaire, le podcast du vestiaire de l'immobilier. Pour ne rien manquer des prochains épisodes, abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée et suivez-nous sur LinkedIn et Instagram. Pour en savoir plus sur notre club privé d'affaires, rendez-vous directement sur notre site internet.

Description

Dans ce nouvel épisode nous abordons une stratégie d'investissement qui prend de l'ampleur. Il s'agit des clubs deal dans l'immobilier.


Ludovic De Jouvancout de Channes à rejoint dernièrement les aventures de la célèbre famille, depuis la diffusion d'une série immobilière dédiée sur Netflix et le Groupe TF1.

Véritable passionné d'immobilier et entrepreneur dans l'âme il connaît bien le secteur des proptech.

Son parcours :

  • Fondateur de la startup Prello (résidence secondaire partagée), il r'achète aussi l'entreprisse "Je rêve d'une maison"

  • Fondateur de Fragment (immobilier fragmenté, tokenization)

  • Ancien de cher Betclic et Weekendesk


En savoir plus sur le kretz club !


Le Vestiaire de l’Immobilier ® est un club d’affaires privé s’adressant aux professionnels en relation directe ou indirecte avec le secteur Immobilier (Directeurs d’agences immobilières, mandataires immobiliers, Apporteurs d’affaires, Promoteurs, Avocats, Notaires, Géomètres, Diagnostiqueurs, Entreprises du bâtiment, Divers artisans, Compagnons du Devoir, Courtiers, Assureurs, Banquiers, Brokers, Gestionnaires locatifs, Gestionnaires de Copropriétés, etc…).


*** Club d’affaires privé ***

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Transcription

  • Speaker #0

    Le vestiaire, c'est bien plus qu'un lieu. C'est un espace où tout commence. Là où, avant même de fouler le terrain, les grandes décisions se prennent. Les stratégies ne naissent pas sous les projecteurs. Elles s'affinent au calme, dans la réflexion collective. Bienvenue dans Le Vestiaire, le podcast du vestiaire de l'immobilier, qui vous ouvre les portes des coulisses de l'immobilier. Ici, pas de discours formaté, mais des confidences, des stratégies et des expériences vécues. racontée par ceux qui font bouger les lignes du secteur. Animée par Julien Pibouret, directeur associé de l'agence de communication Slash Boom, chaque épisode est une immersion dans l'envers du décor. Prenez place, l'immobilier se pense avant de se construire.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode du Vestiaire. Aujourd'hui on reçoit Ludovic. Comment tu vas Ludovic ?

  • Speaker #0

    Très bien et toi ?

  • Speaker #1

    Écoute Ludovic, j'avoue que ton passage dans l'admission a suscité pas mal d'interrogations par rapport à ce que tu fais aujourd'hui. Tu vas nous en parler, je pense, avec grand intérêt. Tu es donc directeur général du Crédit Club, un club d'île. Tu vas nous en parler. C'est bien évidemment bien plus que ça par rapport à tout ce que tu fais, tout ce que tu entreprends sur ces sujets. Alors, première question que j'aimerais te poser vraiment comme ça à vif. Comment tu en es arrivé ? à travailler avec les crêtes ?

  • Speaker #0

    Dis donc, je peux te donner deux versions de la réponse.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    La version courte, c'est grosso modo, en fait, moi j'avais monté juste avant Crest Club une startup qui s'appelle Prello, qui est une startup de l'immobilier qui fait de la résidence secondaire partagée. Pour des raisons de contexte, des raisons, enfin, très business, j'ai décidé de quitter ce projet en septembre de l'année dernière, donc 2024. À ce même moment, les CRESS étaient en discussion avec plusieurs entreprises pour faire des partenariats. Et typiquement, c'est le cas de House & Fly, qui est une entreprise qui fait de la gestion at scale de location saisonnière. Et grosso modo, deux, trois autres personnes du marché. Et comme moi, je venais de partir, eux étaient en recherche d'un directeur général. Concur de circonstances, ces deux, trois personnes leur ont dit, vous devriez parler avec Ludovic de Jouancourt, qui en ce moment est disponible et qui a un profil entrepreneurs, dirigeants d'entreprises qui connaît très bien l'immobilier. C'est comme ça que ça s'est fait. Très rapidement la discussion s'est totalement alignée, nos violons se sont totalement accordés donc ça l'a fait. Et la version longue je pense que c'est... on va en parler mais j'ai un parcours, j'ai construit un parcours dans l'immobilier sur les, je dirais, sept, huit dernières années. J'avais cette vision depuis longtemps. parce que l'immobilier, c'est quelque chose qui me passionne, comme toi, comme nous en général. Et donc, du coup, je me suis construit une cohérence sur ces 7-8 dernières années qui m'ont amené à pouvoir choisir les opportunités sur lesquelles je me positionne. Et c'est ce qui m'a amené à me dire, là, Crest Club, très clairement, c'est un projet qui est totalement en ligne avec mon ADN, mes compétences, ce que je veux faire. Et même en termes de valeurs, parce que tu vois, les valeurs familiales des Crest. et d'Alexandre, qui n'est pas un Krets, mais qu'on peut considérer comme un Krets, sont très transparentes. Et clairement, ça me correspondait. Donc, je me suis dit, let's go.

  • Speaker #1

    Alors, rentrons directement dans le vif du sujet. Aujourd'hui, on a le Krets Club. C'est un club deal. Qu'est-ce qu'il y a comme autre chose, toi, que tu fais aussi au quotidien dans le cadre de cette activité qu'on voit qui se développe vraiment partout ?

  • Speaker #0

    Alors... Alors effectivement, on peut de prime abord se dire que le Crest Club, c'est un club zil. Moi, je préfère, enfin on préfère, et d'ailleurs c'est comme ça qu'on drive la vision de la boîte aujourd'hui, voir ça comme plutôt une communauté d'investisseurs dans l'immobilier. Et donc, pourquoi communauté ? Parce qu'évidemment, sur la dimension purement financière et investissement, il est évident, et ça se voit de l'extérieur, que les crêtes sont la possibilité de voir des opportunités immobilières qui sont exceptionnelles. Et vraiment dans la dimension investissement. Depuis toujours, ils investissent dans ces opportunités en famille et à un moment donné, ils se sont rendus compte que le caractère pléthorique, le volume d'opportunités de très bonne qualité, ils pourraient en faire profiter à des proches, à eux, et typiquement à éventuellement une communauté fermée. C'est à partir de là qu'ils se sont dit pourquoi pas créer une communauté d'investisseurs qui bénéficierait des opportunités les plus sélectives, les plus prime. les plus intéressantes en termes de bénéfices, risques, rendements, donc en faire profiter à cette communauté, mais en plus, pas que ça. Les CRESS, ils ont un réseau, ils ont beaucoup de contacts et ils ont la possibilité, autour de cette communauté, de faire profiter à leurs membres de leur réseau, mais aussi... Entre membres, faire en sorte qu'il y ait cette logique de co-construction, cette vision long terme de, on se présente des contacts, on se fait profiter des opportunités en croisé, ou on fait du business ensemble. Donc vraiment, il y a cette double vision qui est vraiment la pure vision, la partie purement investissement et la partie qui est purement communautaire, réseau, relation, etc. Et donc moi, mon métier, c'est de livrer cette promesse et de faire grandir cette communauté dans le bon sens.

  • Speaker #1

    Excellent, je pense que ça va donner envie aussi à des gens de se renseigner. J'ai vu aussi qu'il y avait une liste d'attente, un peu aussi pour rentrer dans ce club deal. Il me semble aussi, on en a parlé aussi un petit peu en off, que tu fais aussi quand même d'autres choses, sur la partie aussi notamment en strat, strat marketing, communication. Est-ce que tu peux un petit peu nous en parler, s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Il se trouve que moi, dans mon parcours, et en particulier sur ma précédente startup, j'ai eu un gros enjeu. de faire résonner des sujets qui sont un peu plan-plan dans l'immobilier de la façon la plus consumer, j'ai envie de te dire, ou la plus mass-market possible. Tu vois, typiquement, la résidence secondaire partagée de Prélo, c'est ni plus ni moins que le timeshare des années 70 revisité, tu vois. Il y a ce côté un peu chiant, il y a ce côté un peu bronzé fond du ski, t'enlèves le cadre photo de tes copropriétaires et tu le dégages. et donc je devais Remarketer, donner un côté frais et assez populaire à ce positionnement plutôt ancien pour faire croître la boîte. Et donc j'ai vraiment développé des compétences et une expertise en particulier sur le marketing de l'immobilier à l'échelle. Et donc du coup, très rapidement quand je suis arrivé sur le projet Crest Club, je me suis rendu compte que je pouvais également faire ça et faire profiter de ma compétence à l'intégralité de la vision de l'agence. Et donc c'est pour cette raison qu'aujourd'hui... Donc, Jade Lécret, c'est Jade Alexandre, évidemment, sur le marketing et la stratégie marketing organique de l'agence pour faire continuer à pérenniser l'activité.

  • Speaker #1

    Alors là, tu nous intéresses. Tu sais que nous, avec le club d'affaires, on a aussi une agence immobilière qui s'appelle le vestiaire d'immobilier. Je fais une petite dédicace justement à Florent Gauthier, directeur de l'agence immobilière.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que toi,

  • Speaker #1

    tu identifies aujourd'hui comme levier ? Comme stratégie, tu ne vas peut-être pas nous donner la recette du chocolat, on a conscience aussi un peu de tout ça, mais est-ce que tu pourrais nous faire partager aussi pour les auditeurs sur ces sujets, quelques réflexions qu'on peut avoir ? L'immobilier aujourd'hui, ça repart bien évidemment, mais c'est quand même un secteur qui est tendu. Nous, on le constate au quotidien avec nos membres. Peut-être quelques secrets, je ne sais pas. Qu'est-ce que tu peux nous dire ?

  • Speaker #0

    Pour moi, la vision est très claire. On est aujourd'hui à une croisée des chemins qui fait que d'un côté, on a un secteur qui peine à se renouveler parce qu'en fait, c'est un secteur du dur. Tu vois, l'immobilier, ça reste trouver un foncier, le rénover, le vendre. Et en fait, il y a ce côté très terre-à-terre de notre secteur. Et j'ai envie de te dire que les prop-techs, donc les start-up de l'immobilier ces cinq dernières années, se sont cassés les dents là-dessus. Et les VC, les investisseurs, se sont cassés les dents sur le fait que même si on veut amener une des capacités de financement de l'innovation qui sont colossales. En réalité, l'immobilier est un secteur qui a son propre rythme et auquel il faut s'adapter. Et qui en plus, on le voit depuis deux ans, il est très connecté aux vagues très cycliques de l'économie. Donc ça, c'est le premier élément. Le deuxième élément, j'ai envie de te dire, dans le reste de l'économie, un peu plus léger en termes d'actifs, c'est-à-dire tout ce qu'on peut appeler le digital, etc. On a un niveau d'innovation qui est extrêmement accéléré depuis maintenant un an et demi. C'était déjà le cas avant, mais là on atteint un niveau d'échelle qui est incroyable avec les modèles LLM, et en particulier OpenAI, ChatGPT, etc. Ce qui fait qu'en fait, là, on est en train de se rendre compte que la façon de produire, consommer, est totalement en train de changer. Et en fait, le gros sujet aujourd'hui, c'est... Comment on répond, en termes d'un point de vue économique, à ces gros changements ? Tout le monde s'inquiète aujourd'hui de « quel sera mon métier ? » Si tu es derrière un ordinateur, tout le monde se dit « mais quel sera mon métier demain avec l'intelligence artificielle ? » Tout le monde tremble avec la nouvelle publication de chaque nouvelle version de ChatGPT. Et tu sais, moi le premier, je voyais Gary Vaynerchuk qui disait il y a quelques temps qu'on est maintenant en train de se rendre compte qu'on va voir les premières entreprises d'un seul salarié qui vaudront un milliard de dollars. Grâce à cette capacité de production à l'échelle que tu vas avoir sur le contenu, le visuel, photos, vidéos. Et tu vois déjà sur TikTok, Instagram, sur les réels, il y a des productions de contenus qui sont complètement faits à l'IA. difficilement tu t'en rends compte. Quand je combine ces paramètres qu'est ce qu'on va se dire ? Clairement l'un des principes qui est très résistant à la disruption de l'intelligence artificielle c'est l'humain, la connexion humaine, le caractère communautaire. Je dis pas le caractère communautaire pour placer Crest Club, j'en suis convaincu à terme que vu qu'on va mettre de côté côté toute la commodité administrative de production le travail La place entre l'interaction humaine va être beaucoup plus forte qu'elle ne l'était avant, sachant que c'était déjà le cas. Et l'immobilier, finalement, c'est un peu ça. Donc moi, ma vision est que tu vas te retrouver avec des réseaux, enfin tu vas voir sur le marché, des réseaux d'agences immobilières qui sont très efficaces sur la capacité à remonter de l'analyse, à chiffrer un bien, à le marketer, etc. Mais par contre, derrière, L'humain, l'agent, va devoir être exceptionnel au top du relationnel avec ses clients pour lui apporter une expérience exceptionnelle dans le cadre de sa vente ou le cadre de son achat d'un bien immobilier. Et ça, c'est parfaitement aligné avec la vision de l'immobilier de luxe qu'on a aujourd'hui chez Crest Club et en particulier chez Crest Real Estate. Et donc moi, c'est comme ça que j'essaie de driver ma vision. Comment on remet vraiment l'interaction humaine au cœur du travail et que tout le reste, c'est une commodité de production. aidés par les outils.

  • Speaker #1

    Je suis un peu aligné aussi avec ça, avec ce que tu dis. Nous, on pense que plus il y aura de digital, plus il y aura d'intelligence artificielle, plus l'humain, je pense aussi, sera remis au centre du jeu sur ces sujets. Et c'est vrai que la différence aussi in fine se fera sur le relationnel, sur l'expérience aussi que tu fais vivre typiquement à tes clients. Donc, je rejoins 100% là-dessus. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, on voit des nouveaux acteurs aussi qui arrivent. et ça pose aussi beaucoup de questions. Et c'est vrai aussi que l'immobilier, on le constate nous, n'est pas forcément tout le temps aussi le secteur le plus mature, le plus en avance sur ces sujets. Donc ça prend un peu plus de temps, c'est un marché qui met du temps aussi à évoluer, à se retourner. Et c'est vrai qu'on le constate nous au quotidien par rapport à ça. Revenons un petit peu, si tu veux bien,

  • Speaker #0

    sur ton parcours.

  • Speaker #1

    J'aimerais savoir, qu'est-ce qui t'a donné envie de te lancer dans l'immobilier ?

  • Speaker #0

    On s'est connu à Pau. C'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est vrai. On était en master ensemble à l'école supérieure de commerce. On avait joué au rugby ensemble. J'ai quelques anecdotes, je ne vais pas forcément les dire ici, mais c'est vrai que j'avais gardé un bon souvenir de toi. Et c'est vrai que même ça me fait... Comme quoi, on voit qu'on peut garder une amitié, on peut conserver ses liens, parce que je ne pensais pas forcément après qu'on garderait tout ça, mais on en est aujourd'hui enregistré un podcast. Comme quoi... Le monde est petit, donc venez aussi à Paris, comme ça vous pourrez rencontrer aussi plein de personnes et développer votre curiosité. Mais je te laisse continuer ton propos.

  • Speaker #0

    Totalement aligné avec ce que tu dis, excellente relation, et c'était il y a 15 ans, c'est quand même important de le préciser, le temps passe très vite. On finit l'école de peau, moi je m'oriente vers le digital. Très tôt, j'ai l'opportunité pour payer mes deux dernières années de faire une alternance chez Betlic. Et donc là, je pars sur un... sur une orientation de 10 ans dans le digital, Betlec, Solocal, Weekend Desk, etc. Mais j'ai toujours ce truc pendant mon parcours qui fait que je suis intéressé par l'immobilier. Très petit, très jeune, mon père m'a intéressé à l'immobilier. Mon père fait de la promotion immobilière à La Réunion depuis maintenant presque 20 ans. Mais j'avais besoin de créer mon identité et je l'ai fait à travers la tech, le digital, etc. Et puis en 2017, j'ai la possibilité de faire une première opération immobilière parce que je me dis finalement, je gagne bien ma vie dans le digital, mais je me rends compte qu'on a des gros effets d'échelle si on est opérateur dans l'immobilier. Et donc moi, ma première opération immobilière, c'est un immeuble de rapport de Onzelot, achat, rénovation, revente. Je n'avais même jamais fait un appartement avant. Donc ça,

  • Speaker #1

    c'était à quel âge ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est 2017. 2017, c'était il y a, je te dis, c'était il y a 8 ans.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    Première opération, je fais un très bon coup, je suis très transparent là-dessus, je fais 250 000 euros de plus-value net d'impôt. C'est pas mal. Tout en étant salarié, je gagnais à ce moment-là peut-être, en 2007 je devais gagner 80-90 000 euros par an brut. Je me dis, ok, il se passe quelque chose. J'ai commencé vraiment à m'intéresser aux principes économiques, j'ai envie de te dire, l'intelligence économique de l'immobilier. Et ensuite, j'ai enchaîné, j'ai fait pas mal d'opérations, et c'est devenu quelque chose d'assez logique pour moi. Quand j'ai rejoint Weekend Desk, j'avais un poste de directeur marketing et produits. C'est une boîte du voyage, enfin du voyage de proximité. J'avoue que je suis rentré dans une entreprise où tout était top, manager super, tout était génial, mais je n'arrivais pas à rentrer dedans. Franchement, j'étais arrivé à un moment de ma vie où je prenais zéro plaisir parce que j'étais arrivé à ce moment de ma vie où j'étais appelé trop fort par l'immobilier. Je ne pouvais pas faire de 9 à 19 heures un boulot et le reste du temps et le week-end m'occuper de ma passion. Clairement, l'immobilier était devenu ma passion, donc je ne voulais faire que ça. Donc j'ai réfléchi à un modèle de startup, comment je peux réaligner mes intérêts profonds avec mon quotidien. Et j'ai fait cette espèce de rosace, je ne sais pas si tu connais l'Ikigai.

  • Speaker #1

    Ça me parle, ouais, tout à fait l'Ikigai.

  • Speaker #0

    En fait, tu combines les cercles de ta vie et ça te dit ce que tu dois faire. L'Ikigai m'a amené à chercher un modèle de startup et c'est à ce moment-là que je suis tombé sur le modèle de Prello. et ensuite tout s'est enchaîné, j'ai levé d'abord 2 millions d'euros puis 13 millions d'euros, on a fait une très belle croissance et depuis ce moment-là qui était en 2021, je ne fais que de l'immobilier.

  • Speaker #1

    De l'immobilier à tout type d'immobilier ou quand même plus spécifique ?

  • Speaker #0

    Je suis quand même très majoritairement sur le résidentiel, j'ai eu une fois un local commercial et c'était un pied d'immeuble parce que je faisais une opération sur un immeuble. Je connais assez mal le métier du local commercial, je sais que ça s'apprend, j'ai pas eu l'occasion de le faire. Moi je connais très bien le résidentiel et je m'intéresse particulièrement au résidentiel parce que un des éléments de valeur profond que je travaille autour de l'immobilier, c'est l'accession à la propriété.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    C'est pour ça, c'est une des raisons pour lesquelles j'ai lancé Prello, c'est une des raisons pour lesquelles on a racheté Je rêve d'une maison, qui est une entreprise qui travaille l'accession à la propriété sur la résidence principale. C'est une des raisons pour lesquelles on a lancé Fragments, qui est en fait travailler l'accessibilité à l'investissement locatif à travers l'immobilier fractionné. Aujourd'hui toujours, ce qui me drive profondément dans l'immobilier, c'est permettre à une personne qui n'a pas forcément les moyens de devenir propriétaire seule, pour des raisons de capacité d'emprunt, de situation financière, de moyens, etc., de quand même devenir propriétaire, parce que je suis convaincu... que, d'ailleurs c'est pas très compliqué d'être convaincu par ça, mais c'est évident, l'immobilier, enfin certains immobiliers sont des valeurs refuge. Et dans un cadre d'instabilité économique comme on le vit en ce moment avec les tarifs de Donald Trump, les réponses des tarifs des autres pays, etc., on a des situations où l'épargne a besoin d'être protégée. Quand l'épargne est positionnée sur des supports qui sont extrêmement variables en termes de valeur, Quand je dis variable, ça peut être l'or, le bitcoin, la bourse, l'immobilier ou même son compte courant. Enfin, mine de rien, ton compte courant, ton épargne est croqué par l'inflation et tu t'en rends même pas compte. Le sujet, c'est tu travailles toute ta vie, tu épargnes, comment tu protèges cette valeur ? Moi, ce que je trouve particulièrement intéressant dans l'immobilier, c'est que tu peux protéger la valeur de ton épargne sur une valeur refuge tout en faisant en sorte que ça ait une utilité. Une personne qui devient propriétaire en France de sa maison, il a la possibilité en plus, soir et week-end, de rajouter une pièce en plus, rénover et valoriser son patrimoine. Moi j'adore l'or, j'adore le bitcoin, mais quand ton bitcoin est sur ta clé Ledger ou sur Binance ou quand ton or est dans un coffre en Suisse, tu n'as pas beaucoup la possibilité d'encore plus valoriser ton patrimoine en plus de ce que le marché fait déjà. Tu vois, il y a ce côté utile et financier, et économiquement financier, que je trouve hyper intéressant dans l'immobilier.

  • Speaker #1

    Et là, ce que tu fais sur Pagment, ça c'est toujours actif, parce que nous, on avait reçu au club une personne spécialisée sur tout ce qui est l'immobilier fragmenté, tokenisation, qui n'est pas vraiment une technologie qui est nouvelle, mais c'est surtout une accessibilité aussi. Maintenant, beaucoup plus de gens le font. Je pense aussi à des plateformes comme Realty, même aussi Bricks, tout ça, qui le font. Et parfois, j'ai aussi l'impression que les gens disent que c'est fragmenté. En fait, c'est juste un mot un peu bullshit, un peu storytelling. En fait, tu t'aperçois que ce n'est même pas forcément sur tout ce qui est tokenisation, blockchain et compagnie. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr. Donc nous, c'était sur la blockchain. D'accord. Mais il faut savoir qu'aujourd'hui, quand tu essaies d'appliquer les principes de tokenisation et de fragmentation, et en particulier en France, parce qu'en France, en fait, on a une structure de régulation sur la détention. et sur la façon de décomposer les actifs qui est très spécifique. Ce qui veut dire que derrière chaque mécanisme de fragmentation tokenisée, Tu dois avoir un parallèle et une réponse juridique à ça. Mais qu'est-ce qui se passe derrière, tu vois ? Et tu as plusieurs façons de le faire. Tu vois, la SCPI, très connue, c'est un mécanisme de fragmentation d'un fonds qui détient l'immobilier. Il n'y a pas d'équivalent... Les SCPI n'ajoutent pas le principe de blockchain, d'écriture d'un blockchain, mais en tout cas, tu as le principe de fragmentation. Tu peux fragmenter des obligations, et un contrat obligataire correspond à... un équivalent du nantissement sur des actifs. Tu as la possibilité de le faire sur plein de situations. Donc, la question, c'est de se poser, finalement, derrière chaque fragmentation sur la blockchain, quel est l'équivalent juridique du modèle qui est proposé, avant de te dire, OK, moi, ça, ça m'intéresse ou ça, ça ne m'intéresse pas.

  • Speaker #1

    D'accord. Et c'est vraiment quelque chose, ça, qui se développe en France ou même en Europe sur la partie immobilière parce que nous, on est sollicités régulièrement par rapport à ça. Je t'avoue que... En toute transparence, on en a parlé notamment à nos membres. C'est quand même des gens qui sont connectés sur ces sujets. Parfois, tu te dis, soit c'est mal expliqué, soit les gens ont du mal à se... Peut-être le côté aussi palpable de ça. C'est très virtuel. On parlait de Ledger, tout ça, un peu avec ton wallet spécifique où tu peux tout stocker dessus. Parfois, j'ai l'impression qu'il y a du mal un peu sur le volet adoption.

  • Speaker #0

    Ça, ce n'est que mon avis ? Oui. Mais moi j'ai une vision qui est la suivante. L'adoption des crypto-monnaies, elle est indéniable aujourd'hui. Tu vois, la capitalisation de marché des crypto-monnaies, elle est énorme. Je la mets totalement à côté de cette discussion. Sur le moyen, c'est-à-dire la blockchain qui permet de faire ce mécanisme de fragmentation, on peine dans l'adoption pour la raison que je t'évoquais juste avant, à savoir... les limites de la régulation. Et là, j'insiste en particulier, c'est mon avis, en France, mais en Europe en général, on est dans un cadre économique et juridique qui est très régulé. Je pense qu'on arrive à un stade où on est dans la surrégulation. C'est d'ailleurs pour cette raison que... Tu vois, typiquement aux États-Unis, qui est aussi un pays occidental qui a une économie assez similaire à la nôtre, quand je dis la nôtre, je parle de l'Europe, il arrive avec une position et une posture politique très libertarienne, que Elon Musk défend aussi depuis longtemps. Les modèles libertariens, qui sont aussi les modèles de Milley, par exemple, en Argentine, prônent un interventionnisme de l'État très très faible, qui... équivaut, grosso modo, à très peu de régulation. Des marchés très très libres, et c'est la loi de l'offre et de la demande, la loi des marchés qui se régule. Aujourd'hui, en lien avec notre historique en Europe, la façon dont on s'est construit, notre historique économique, notre historique colonial, etc., fait qu'aujourd'hui, on a trop de régulation. Je voyais encore le dirigeant de Michelin qui expliquait qu'aujourd'hui, avoir une industrie en France, C'est très très compliqué si on veut rester compétitif. Et il l'expliquait avec un chiffre qui est très simple et qui moi particulièrement m'a choqué. C'est que rien que la traçabilité du caoutchouc chez Michelin, en respect avec la régulation européenne, coûte à l'entreprise 350 millions d'euros par an. C'est dingue !

  • Speaker #1

    C'est dingue.

  • Speaker #0

    Et pourtant Michelin est en concurrence avec des producteurs de pneus en Chine ou en Asie qui n'ont subi aucune inflation cumulée sur l'énergie. depuis le Covid, alors que nous, on est à 92% sur l'énergie depuis le Covid, il est en concurrence avec des entreprises qui n'ont pas de régulation, qui n'ont pas ces principes de régulation, sur la traçabilité par exemple, qui fait que quand tu te retrouves sur un marché libre, parce qu'on est dans la mondialisation, forcément, il y a deux pneus à vendre, il y a celui produit par Michelin, celui produit par l'entreprise chinoise, sur la même qualité, d'un côté c'est beaucoup moins cher, et de l'autre c'est beaucoup plus cher, tu vois. donc Mon avis, pour en revenir, désolé pour cette énorme parenthèse, l'adoption, ça va être très compliqué sur la fragmentation, et en particulier de l'immobilier en Europe, à cause des limitations régulatoires.

  • Speaker #1

    C'est un débat, je pense qu'il faudrait poursuivre, même aussi faire peut-être un épisode dédié sur ça. Je pense qu'il faut faire aussi un petit peu encore de la pédagogie là-dessus. On est un peu en retard, et nous, ce qu'on nous disait, c'est qu'aussi, là-dessus... Les gens vont l'utiliser sans s'en rendre compte. Ça sera vraiment transparent. Et c'est là aussi que ça voudrait dire qu'on aura réussi là-dessus.

  • Speaker #0

    Typiquement chez Fragments, je me permets de te couper, on avait le mécanisme de fragmentation sur la blockchain, mais on ne communiquait pas du tout dessus. Voilà,

  • Speaker #1

    voilà. Transparent, les gens l'utilisent sans s'en rendre compte. C'est ça qu'on nous avait expliqué un peu là-dessus. Qu'est-ce qui te plaît le plus au quotidien dans ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Alors, j'avoue que j'aime bien le multitasking, avoir un domaine de compétences étendu.

  • Speaker #1

    Je vois ça.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est en lien avec... la tendance de marché dont on parlait tout à l'heure. Bientôt, il y aura des entreprises à un milliard avec une seule personne à bord. Mais cette personne doit être capable de connaître les principes juridiques, négocier un contrat. des clauses contractuelles, le marketing en paid ou en organique, le contenu, l'emailing, la finance, la comptabilité, etc. Moi, j'aime bien ça et je me donne pour objectif de continuer à développer la vision du Creates Club à travers un maximum de valeurs délivrées à nos clients en minimisant le poids de l'organisation. parce qu'en fait le poids d'une organe organisation finit par se retrouver dans le prix final. C'est normal. Bien sûr. Quand tu fais une croissance, tu recrutes, je dis n'importe quoi, 120 salariés en 2-3 ans, à un moment donné, tu dois être capable de payer ça et tu as une inflation logique sur les prix qui est aussi en cohérence avec l'attente du marché, si les gens continuent à acheter. Moi, je préfère toujours avoir un équilibre où on délivre beaucoup plus de valeur que ce qu'on va prendre en termes d'euros.

  • Speaker #1

    On va parler, si tu veux bien, un petit peu du marché de l'immobilier. immobilier, je pense que tu as aussi une solide expérience un peu là-dessus. J'aimerais savoir, selon toi, parce que tu es connecté vraiment sur ce qui se fait, qu'est-ce que tu perçois comme grande transformation à venir du secteur de l'immobilier ? Et aussi sur la partie Club Deal, ce que tu fais aussi pour les crêtes, qu'est-ce qu'il y a comme évolution selon toi qui sont à venir ? Je suppose que vous faites quand même, tu regardes un petit peu ce que fait la concurrence, tu es en veille permanente un peu là-dessus. Ça, c'est des sujets qui nous intéressent.

  • Speaker #0

    Alors déjà, il faut savoir qu'on est à un moment de l'histoire immobilière en France qui est très particulière. C'est-à-dire que sur la partie purement investissement, on vient de passer 10 ans de collecte sur l'épargne qui est colossale. Tu vois, on l'a vu sur les CPI, on l'a vu sur le Pinel, etc. évidemment notre marché il est corrélé à la liquidité qui est injectée pour créer de la demande. Et ça, c'est les taux. Les taux ont explosé. Ce qui veut dire qu'en fait, structurellement, il y a certaines dimensions de l'immobilier qui ont corrigé. Les prix ont baissé. Par contre, l'écriture et l'enregistrement de la moins-value, elle est en train de s'écrire. Il y a des moments où, tu vois, je prends l'exemple de Primonial, ça s'est écrit assez vite. Il y en a d'autres qui n'ont pas encore enregistré leurs pertes. Ce qu'on est en train de voir aujourd'hui, c'est qu'il va y avoir, et il va continuer à y avoir parce que ça a déjà commencé, une perte de confiance énorme sur toutes les phases relationnelles où un CGP, un banquier, un agent immobilier a amené une personne à acheter de l'immobilier. et forcément on voit déjà aujourd'hui il y a déjà des casseroles chez des grosses entreprises qui ont collecté Ce qui veut dire qu'on rentre dans une phase où les particuliers vont être beaucoup plus méticuleux dans leur façon de sélectionner, d'acheter de l'immobilier. Et ça, ça amène à un point où tu as besoin qu'une personne soit vraiment de confiance pour te dire là l'opération est intéressante. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'on se rend compte que depuis je dirais à peu près un an et demi, les clubs fermés... avec des leaders d'opinion, de confiance, se sont mis en place. Il faut quand même se rappeler que l'achat d'immobilier, c'est quand même des montants qui sont colossaux. C'est élevé. Les gens prennent des risques énormes. On n'a pas l'impression de prendre des risques énormes quand le marché est croissant depuis la crise. des subprimes, entre 2008 et 2021, c'est une courbe à la hausse. Donc forcément, t'achètes en 2012, tu revends en 2017, il n'y a pas trop de problèmes. Tu gagnes de l'argent, donc il n'y a aucun sujet. Mais t'achètes en 2021, tu revends en 2026, l'histoire est totalement différente. Et donc, moi, je vois cette tendance où va y avoir des cercles fermés, et en particulier le Club Deal et les communautés d'investisseurs comme celles qu'on a construites, qui vont se mettre en place pour que les gens soient dans un cadre de confiance très très fort pour être capables d'acheter de l'immobilier. Voilà une grande tendance que je constate.

  • Speaker #1

    Oui, donc ça correspond vraiment alors à ce que vous essayez aussi de mettre en place avec le Crédit Real Estate et cette branche aussi.

  • Speaker #0

    Exactement. Il faut savoir que nous, grosso modo, on propose... approximativement une opération immobilière par mois sur Crètes Club. J'exagère à peine quand on dit qu'on analyse 100 opérations pour en proposer une seule. C'est-à-dire, il y a 100 opérations qui sont proposées aux Crètes, on les regarde, on se dit qu'une seule d'entre elles va mériter notre intérêt et évidemment celui de nos clients, parce que les Crètes investissent systématiquement dans les opérations qui sont proposées aux côtés de leurs clients. Et donc déjà, tu as ce filtre de la confiance, de l'expertise et surtout les crédits sur une réputation, ils ne peuvent pas se permettre de vendre à la va-vite. Donc en fait, il y a ce côté confiance qui devient très prégnant dans la façon d'acheter et de vendre de l'immobilier qui, je pense, va être une tendance de fond pour les dix prochaines années.

  • Speaker #1

    Alors attends, là j'ai une question finalement qui me vient. Comment est-ce qu'on fait, nous en fait on a plein de partenaires aussi qui sourcent aussi du foncier, comment est-ce qu'on fait pour proposer un produit notamment pour le rendre éligible au Crest Club ? Comment ça fonctionne ?

  • Speaker #0

    Donc je fais une première analyse, ensuite on regarde avec les Crest, ensuite on a des analystes qui vont rentrer dans le détail, qui vont rentrer tous les chiffres, la moulinette. Est-ce que l'opérateur gagne sa vie dans un scénario catastrophe de revente du prix de sortie de l'opération ? Est-ce que nos épargnants, nos membres gagnent bien leur vie ? Et donc voilà, il y a un filtre, il y a une succession de filtres. Et une fois que tous les signaux sont au vert, on a un comité d'investissement. Et ce comité d'investissement est d'abord de se dire, est-ce que les crédits s'investissent dedans ? Si la réponse est oui, on propose à nos membres. C'est aussi simple que ça.

  • Speaker #1

    Et plutôt des opérations qui se font sur de la rénovation, de l'ancien ? Ça peut toucher vraiment... C'est assez large.

  • Speaker #0

    C'est assez large. Typiquement, en fait...

  • Speaker #1

    Ça veut dire qu'un promoteur, aujourd'hui, il peut proposer quelque chose au Crest Club ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. Typiquement, la dernière opération qu'on a financée, pour donner un exemple, nous, ce qu'on considère comme une opération prime pour le Crest Club, c'est autant en termes de rendement qu'en termes de sûreté. C'est-à-dire la protection de l'argent qu'on va prêter. Je vais donner la dernière opération qu'on a financée, c'est une opération de 500 000 euros. C'était un opérateur qui voulait rénover un bien ici, les Moulineaux. En soi, l'opération n'était pas prime. Par contre, l'argent qu'on lui a prêté était au format d'une obligation. Donc il a l'obligation de nous rendre cet argent et de payer un coupon mensuel. Une obligation sur deux ans pour un rendement de 11%. Le gros intérêt, c'est qu'un rendement de 11% est intéressant si la sûreté en face est de qualité. La sûreté, c'était une hypothèque de premier rang. On était seul sur la maison de campagne à Deauville de cet opérateur, sur une maison qui vaut 1,5 million. Ce qui veut dire que s'il n'est pas en mesure de rembourser l'argent qu'on lui a prêté, nous, on récupère la valeur de cette hypothèque, donc la maison, qui vaut 1,5 million pour 500 000 euros prêtés. Donc on a... une sûreté de premier rang qui est de trois fois la valeur du montant prêté en cas de défaut. Dans le pire des cas, on récupère sa maison, on la revend et le rendement est restitué, voire bien mieux que le rendement restitué à nos épargnants. Ça, c'est une opportunité qu'on appelle prime. Il y a zéro risque et pourtant, il y a un rendement qui est excellent.

  • Speaker #1

    Oui, 11%, c'est beau. Ça fait réfléchir. Est-ce qu'en temps aussi que marchande bien ? On peut proposer des choses ? Tout à fait. Ça reprend vraiment, tous les métiers potentiels peuvent avoir un lien de près ou de loin avec eux, avec toi, pour faire du sourcing et soumettre des projets.

  • Speaker #0

    Alors, exactement. Nous, en fait, on cherche des opérations et des opérateurs. Il peut nous arriver qu'on nous remonte un foncier avec un permis de construire qui est déjà purgé, etc. Mais la personne qui vend l'opération ne veut pas l'apporter. On trouve ce qu'on appelle... appelle un operating partner qui lui va opérer, qu'on va financer toujours avec le même niveau d'analyse, la même grille d'analyse sur le rendement, la sûreté, la cohérence du prix de sortie, la sécurisation du prix de sortie pour être certain que l'épargne de nos clients soit avant tout protégé mais ensuite de la meilleure des façons fructifié.

  • Speaker #1

    Je comprends. Et s'il y avait quelques critères justement à respecter, qu'est-ce que ça serait des critères pertinents pour soumettre un projet au CREST Club ?

  • Speaker #0

    C'est très ouvert. Très ouvert ? Oui, on fait des…

  • Speaker #1

    La renta d'abord ?

  • Speaker #0

    Non, dans l'ordre c'est vraiment la sécurisation. Que se passe-t-il ? Si l'opérateur a un problème, c'est la première règle, aucun défaut. On veut que le minimum du minimum du minimum, c'est que nos clients récupèrent leur investissement et le rendement qui a été promis. Des fois, on préfère rentrer sur une opération à 11, comme je te le disais tout à l'heure, sécurisée à x3 de la valeur du montant prêté, plutôt que rentrer sur une opération à 15 où c'est le Far West, on ne sait pas ce qui se passe. Vaut mieux être très sécurisé et promettre un peu moins que surpromettre et on ne sait pas ce qui se passe. Mais donc, je te disais, ça peut être une rénovation, ça peut être une construction, ça peut être un achat-revente aussi simple. On a failli faire une opération à proximité de Monaco. C'était un achat-revente. L'opérateur avait déjà signé le compromis de revente de l'opération. Enfin, il avait un accord, pardon, pas signé le compromis, il avait un accord de revente de l'opération, il avait signé le compromis d'achat. C'était un aller-retour de trois mois, le temps d'une DIA, tout simplement. Ça peut être ça aussi, en fait. Tout est possible.

  • Speaker #1

    Ok, très clair. Ça me donne envie de travailler sur ça. Et une dernière question aussi sur ce sujet. Je te cuisine un petit peu, tu me permettras.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    À chaque fois qu'il y a un projet qui est proposé, C'est tous les membres du Crest Club qui investissent ?

  • Speaker #0

    Pas complètement.

  • Speaker #1

    C'est vraiment, c'est quoi, c'est Ausha ?

  • Speaker #0

    C'est Ausha. En fait, aujourd'hui, on a plutôt un sujet de sursouscription. C'est-à-dire, on propose une opération, elle est intégralement vendue extrêmement vite. Parce que nos membres ont ce cadre de confiance et surtout, on n'a que des membres qui ont les moyens. On a un ticket d'entrée sur une opération qui est à 1000 euros, la réalité c'est qu'il y a très peu de nos membres qui mettent 1000 euros. La première opération, on a même eu un membre qui a mis 250 000 euros seul. Donc, ça va assez vite. Mais c'est à la demande. On a même des membres aujourd'hui qui rejoignent la communauté exclusivement pour la dimension communautaire. Ils ne sont pas dans une démarche d'investir au début. Ils sont plutôt dans une démarche de se dire, moi, je veux faire du business et je suis en attente de rencontrer des gens qui font ça, ça et ça. Et typiquement, nous, c'est ce qu'on fait. On administre un annuaire, un trombinoscope, etc. Et on fait un appel avec chacun de nos membres. pour leur demander qu'est-ce qu'ils attendent de la communauté. Et ensuite, on va chercher dans nos membres une ou plusieurs personnes qui peuvent répondre à la problématique de ce membre. Et ensuite, on va les présenter en direct. On a vraiment ce côté très proche. Et donc vraiment, pour répondre à ta question, pas d'obligation d'investir.

  • Speaker #1

    C'est comme on veut, quand on veut. C'est le premier arrivé, le premier servi. En fonction aussi du ressenti que les gens ont. Je suppose qu'il y a des fiches un peu aussi. qui ressent ensemble les biens, les qualités, comment on peut se projeter. Peut-être le profil aussi des investisseurs qui peuvent être intéressés par ça. Peut-être le niveau de risque aussi qu'on peut retrouver, mais très clair par rapport à ça. Je sais qu'on a un des membres du club qui avait postulé aussi pour rejoindre le Crest Club. C'est vrai qu'il m'avait parlé aussi un petit peu de ça, dans cette phase de sélection de biens, pour rassurer aussi les personnes, parce que même s'il y a des profils, je pense, qui sont très aguerris, tu l'as dit aussi auparavant, il y a aussi des personnes en fait qui veulent... rechercher aussi avant tout cet aspect communautaire, cet aspect réseau, et aussi le fait de ne pas faire forcément des projets tout le temps, tout seul. Ça compte aussi beaucoup, tu as dû le voir aussi, vu que tu as entrepris sur plein de sujets. Ça m'amène sur une autre question. Comment tu vois le développement des clubs d'île à une horizon 2050 ? Tu penses que ça ressemblera à quoi ?

  • Speaker #0

    J'ai du mal à voir, parce que c'est très long terme, mais comme je te le disais tout à l'heure, je suis convaincu que l'humain va prendre une place encore plus grande.

  • Speaker #1

    L'humain, ceci dit, pour les nouvelles générations, c'est compliqué.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Les nouvelles générations, moi je côtoie beaucoup de jeunes dans le cadre de formations que j'anime. Aujourd'hui, l'humain, pour eux, ce n'est pas important. Comment on va faire pour réconcilier ? cette génération qui est là pour relever la France, alors que eux, typiquement, toutes les compétences un peu soft skills, ils sont dépassés sur ces sujets.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une question que je me pose. Des fois, d'ailleurs, je me permets de te le dire. On sait qu'on est déjà des vieux si on commence à parler des jeunes comme ça, tu vois ce que je veux dire ? Moi aussi, j'ai malheureusement ce côté un peu pessimiste, voire très interrogatif, de à quoi va ressembler notre monde et à quoi va ressembler la culture populaire de demain quand je vois ce qui intéresse les jeunes.

  • Speaker #1

    Non, parce que l'humain, je te coupe un petit peu, mais c'est un échange qui m'intéresse vraiment. si on dit que le relationnel est au cœur finalement de l'expertise parce qu'on va être assisté de tous les côtés on parlait de l'IA mais c'est vrai que c'est quelque chose qui n'est pas forcément tout le temps palpable et nous on le voit on a même fait intervenir aussi des nouvelles générations des jeunes en alternance notamment aussi pour le vestiaire d'immobilier la première question c'est qu'est ce que j'y gagne c'est vraiment le relationnel c'est du long terme que tu bâtis c'est quelque chose que tu fais Et parfois, en fait, c'est vrai que nous, on est convaincus de ça parce qu'on est dedans. Et moi, je considère aussi que l'aspect réseau, l'aspect communautaire, c'est une valeur ajoutée qui est exceptionnelle sur les sujets. Surtout qu'aujourd'hui, les carrières professionnelles sont très segmentées. On parlait même tout à l'heure aussi de l'aspect fragment. On n'a plus des carrières linéaires comme moi j'ai eu sur mes parents qui ont passé 30 ans dans la même boîte. Mais ce qui fait que ces opportunités aussi arriveront, c'est l'humain. C'est l'humain. Donc c'est vraiment aussi une vraie interrogation. Nous, qu'on voit parfois des collaborateurs qu'on côtoie, s'arrachent les cheveux sur des comportements basiques pour nous au niveau des nouvelles générations.

  • Speaker #0

    Mais en fait, là-dessus, moi j'ai un avis très tranché, et je n'hésite pas à le donner. Je pense sincèrement qu'à terme, la connexion humaine et le caractère authentique de la connexion entre les humains, sera la clé, et c'est déjà la clé aujourd'hui. Par contre, je suis aussi convaincu qu'aujourd'hui, on constate l'avènement d'une génération sacrifiée. Et je me permets de te donner mon avis. Ce que j'appelle cette génération sacrifiée, c'est cette génération qui n'a pas encore été sensibilisée à très grande échelle sur le danger des écrans, sur leur perception des relations humaines. Tu vois, finalement, on se rend compte que... Un des gros facteurs qui baisse la compréhension des interactions entre les humains des jeunes, c'est ces nouveaux algorithmes de contenus verticaux que tu retrouves en particulier sur TikTok et qui s'est démocratisé sur les autres plateformes. Cette capacité à aller chercher de la dopamine très court terme, mais finalement qui peut durer des heures. Tu te rends compte qu'aujourd'hui, il y a des jeunes qui scrollent infiniment pendant le week-end et même la semaine, ce qui les rend finalement insensibles. à énormément de choses dans leur quotidien, parce qu'ils sont dans cette recherche de dopamine. Mais aujourd'hui, on voit déjà qu'il commence à y avoir ces facteurs de sensibilisation sur les écrans, réduisent le développement et la capacité sociale des jeunes. Et typiquement, les générations, les 2022, mon fils est de 2022, on va être très, très attentif à ça. Mais ce qui veut dire que toutes les générations après 2022, donc après la constatation du dégât de ces algorithmes, les jeunes vont être suivis et protégés. Mais tous ceux qui sont arrivés avant, ceux qui ont 15, 16, 17 ans aujourd'hui, qui sont sur des téléphones depuis qu'ils ont 11 ans, et qui sont assez en retard dans le développement, parce que très clairement, aujourd'hui on en voit beaucoup, c'est eux que j'appelle la génération sacrifiée, et je reste convaincu, et je reste très optimiste, à long terme, pour les nouvelles générations à venir, parce que même dans la génération 99, 2000, 2005, en fait... Tu vas te rendre compte qu'il y a des jeunes où les parents étaient très sensibles à ça et ils ont fait attention. Et d'ailleurs, moi, je trouve que dans cette génération, il y a des gens qui sont très, très, très sensibles, très bons, très en avance parce qu'ils savent profiter des outils de notre époque pour se développer. Là, aujourd'hui, tu vois, des jeunes, ils ne sont même pas en études. Ils ont 17, 18, 19 ans. Ils ont déjà des business en ligne, etc. Ils sont extrêmement bons. Il y en a qui savent profiter de ça. Il y en a qui sont dans la phase vraiment de consommation. et ça sera peut-être la génération d'après qui va... être capable de se remettre à niveau par rapport à ce qu'on a aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, il y a un très bon ouvrage qui s'appelle, je ne sais pas si tu l'as lu, qui s'appelle « La fabrique du crétin digital » . On parle justement aussi de ça et on voit, c'est toujours, je dirais, les faits sont têtus. Tu vois tous les big boss de la Silicon Valley, comme par hasard leurs enfants, ils apprennent encore sans tableau numérique, ils apprennent à la créer. Et pourtant, c'est eux qui ont fabriqué ces machines infernales. qu'on voit sur les réseaux sociaux, c'est un sujet, même avec l'IA aussi, je pense qu'il va être de plus en plus important. On avance un petit peu sur l'épisode. Question un peu plus, on va dire, personnelle. Est-ce qu'il y a un moment où tu t'es dit, tout a failli foirer, et aujourd'hui, finalement, tu en rigoles ?

  • Speaker #0

    Quand on fait la césure de l'école de commerce, entre la première et la deuxième année, je suis très intéressé par le sport et les paris en ligne en général. À ce moment-là, on est en 2009, non, 2010, et... Les paris en ligne ne sont pas encore régulés en France. L'Argel qui est devenu, enfin j'ai oublié le nouveau nom de l'Argel, mais les paris en ligne ne sont pas régulés. Les gens commencent à jouer en ligne. Je trouve ça intéressant. J'ai la possibilité de partir à Malte. Et là, je fais une césure de 8-9 mois à Malte. Je travaille chez Betlic, qui est une entreprise fondée par des Français, d'abord à Londres, puis à Malte, et qui opérait illégalement sur le marché français. Je rentre de ma césure. Je suis censé rentrer en deuxième année. Et là, il y a un problème dans le divorce de mes parents qui fait que mon père n'a pas les moyens de payer mon école de commerce. Je dois urgemment trouver une alternance parce qu'en fait, l'entreprise, à ce moment-là, les alternances payent les études. Je pars de Malte et donc je pars de Betlic avec un très bon relationnel avec l'organisation en général. C'est une boîte très anglo-saxonne. Ils ne connaissent pas l'alternance, mais je prends contact avec eux pour leur dire « Est-ce que vous pouvez me faire une alternance, s'il vous plaît ? J'en ai besoin et tout. » Ils avaient des bureaux à Paris. Et donc j'arrive à me débattre pour obtenir une alternance et on me met sur un poste de chef de projet digital parce que le poste de product manager n'existait pas avant, c'était plutôt chef de projet fonctionnel. Et du coup, j'arrive, premier jour à Paris et on me met dans les mains de mon manager qui va rester mon manager pendant presque toute mon expérience chez Betly qui s'appelle Frédéric Gomez, une personne avec qui j'ai toujours de très bonnes relations aujourd'hui. et là Lui et moi, nous nous rendons compte ensemble du désastre de mes connaissances dans le domaine. Lui, il s'est vu imposer quelqu'un par son manager. On m'a imposé moi. Et en fait, dès la première semaine, il se dit je ne vais pas y arriver. En fait, le gars ne comprend que dalle. Et vraiment, je ne comprends que dalle. Je me dis, mais qu'est-ce qu'on a fait en école de commerce ? Je suis débile mental. Et donc, aujourd'hui, je rigole parce que je pense que j'ai mis vraiment... 3-4 mois à combler le gap. Lui, on rigole aujourd'hui encore. Mais au final, ça m'a amené à avoir cette carrière dont je suis très fier. Mais par contre, je me suis fait très peur. Parce que je pense que lui s'est dit la première semaine, je ne vais pas pouvoir le garder ce mec.

  • Speaker #1

    Tu ne connaissais pas du tout ce que...

  • Speaker #0

    Ah non, t'imagines. En deuxième année, c'est 2010 ou 2011. Attends.

  • Speaker #1

    T'étais en études, c'est sûr que t'étais pas plug and play.

  • Speaker #0

    Bien sûr que non.

  • Speaker #1

    C'est toujours intéressant d'avoir ces anecdotes. Ça rassure aussi un peu sur le chemin, parce qu'on s'aperçoit que c'est pas très linéaire, mais qu'on y arrive toujours, et l'action mène aux opportunités. Moi, j'aime bien dire ça. Est-ce qu'il y a un sujet que tu voudrais aborder en particulier, qui te tient à cœur ?

  • Speaker #0

    Ce qui me tient à cœur, c'est... Peut-être un sujet que moi je trouve intéressant, c'est qu'aujourd'hui je creuse pas mal sur l'immobilier à l'étranger.

  • Speaker #1

    Ok,

  • Speaker #0

    où ça ? Je regarde dans beaucoup de pays, mais en tout cas des pays avec des économies qui sont croissantes. On a, et moi le premier, on a ce défaut de regarder l'immobilier avec notre style franco-français. Là il est très probable qu'on propose une opportunité dans le Crest Club qui est à l'étranger, et moi personnellement je m'intéresse beaucoup. à l'immobilier à l'étranger.

  • Speaker #1

    Quelle région du monde on peut savoir ou c'est top secret ?

  • Speaker #0

    Alors pour le Crest Club on communique pas encore parce qu'en fait on est en train de cadrer le projet. Et moi personnellement je regarde évidemment le Maroc mais je regarde également l'Asie du Sud. Je pense qu'il y a un monde où l'accession d'un point de vue technique à la propriété dans l'immobilier devient tellement simple que ça devient facile pour un français d'investir son argent dans l'immobilier géré à l'étranger. Et je pense que c'est une façon de consommer l'immobilier de demain. Là, aujourd'hui, en 2012, 2013, 2014, 2015, tu avais le choix soit d'acheter ton pied-à-terre à Paris quand tu avais un peu d'épargne, ou acheter une maison des années 70-80 dans une campagne de France. Là, tu vas avoir la possibilité de faire un arbitrage un peu plus intelligent en te disant, plutôt que d'investir dans une ville en méga décroissance avec des indicateurs économiques qui ne sont pas terribles, Je vais avoir la possibilité d'investir dans un pays qui fait une croissance à deux chiffres chaque année et forcément toujours amener ce côté usage de son investissement et de sa valeur refuge.

  • Speaker #1

    Ok, super. J'ai essayé de te demander la région, mais c'est top secret. Pour ceux qui sont dans le Crédit Club, n'hésitez pas à vous renseigner par rapport à tout ça. Est-ce qu'il y a des ressources aussi que tu veux partager en plus, peut-être pour s'informer sur ce que fait le Crédit Club ? Est-ce qu'il y a des choses que tu veux nous dire là-dessus ?

  • Speaker #0

    Oui, déjà, je pense que c'est quand même intéressant de suivre... Raphaël, Martin, Valentin sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Raphaël, c'est le plus jeune.

  • Speaker #0

    Sur TikTok également. On vient de lancer son compte TikTok. D'ailleurs,

  • Speaker #1

    quelle est la taille de la communauté globale en organique ? C'est colossal. Toute l'audience réunie qu'ils ont.

  • Speaker #0

    C'est plusieurs millions. On considère qu'aujourd'hui, c'est l'agence immobilière la plus suivie en Europe. Ils ont une résonance colossale. Il faut quand même rappeler que la série est diffusée dans 140 pays.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Donc les crèzes quand ils partent en vacances n'importe où dans le monde, les gens les arrêtent pour demander des photos. Il faut savoir que la férilagence c'est un produit français qui permet de rayonner à l'international parce que ça amène ces valeurs à la française qu'on aime bien. C'est-à-dire des valeurs familiales, le côté chic à la française, l'immobilier de prestige et de luxe à Paris. Très grosse résonance en organique. Et évidemment, ça nous permet de développer le business et on en profite.

  • Speaker #1

    C'est une agence qui a été développée, une émission qui a été développée spécialement pour le marché français ? Alors, vous pensez que c'était un produit qui avait été dupliqué, par exemple, des États-Unis, avec adapté un peu à la sauce française ?

  • Speaker #0

    Je peux te raconter l'histoire si ça t'intéresse. Allez, on y va. En gros, ce qui se passe, c'est qu'en 2018, Sandrine et Olivier, qui sont les parents de Krets, sont déjà agents immobiliers. À ce moment-là, les garçons ont déjà rejoint l'activité familiale et donc ils sont déjà plus qu'une agence immobilière boulonnaise dans le luxe. Ils font pas mal de transactions, mais qu'est-ce qui se passe après ? Et donc un jour, il y a une société de production qui vient taper à la porte de leur maison à Boulogne pour dire écoutez, on est à la recherche d'une... d'une famille, d'une agence locale à Paris, Boulogne, enfin en région parisienne, pour faire un programme télé qui va être vendu à Netflix. Ils réfléchissent ensemble, ils construisent, et il se passe quelque chose, c'est qu'ils arrivent assez loin dans le processus pour vendre l'histoire à Netflix, mais le président de Netflix, Ray Dashner, qui a quitté son poste, qui est le célèbre patron de Netflix, finit par dire « on ne le fait pas » . À cause de la crise des Gilets jaunes, etc., il y avait un cadre qui était un peu compliqué en France, ce qui fait qu'à l'international, ils n'y croyaient pas trop. Et donc TF1 a dit « Nous, on y croit à fond, on le fait » . Donc ils ont fait une première saison en France qui a cartonné, donc qui diffusait sur TMC, qui a cartonné. Et ensuite, le dossier, l'année d'après, est revenu chez Netflix. Et là, ils se sont dit « Ok, la résonance est incroyable, ça s'est calmé autour des Gilets jaunes, etc. On y va. » Et donc il y a eu une... coproduction entre TF1 et Netflix. TF1 sur le marché français avec TMC et Netflix sur le reste du monde dans 140 pays qui aujourd'hui continuent à tourner et fonctionnent encore comme ça. Là, on est en plein tournage de la saison 6. Donc, voilà la petite histoire. Et donc, pour te dire, ce qui a fait que ils ont réussi à décrocher ça, c'est quelque chose qui paraît évident quand tu fréquentes les Créettes au quotidien, c'est que ils sont la série. On se dit, attends, tout est mis en scène. Alors qu'en fait, vraiment, moi j'arrive au bureau à 9h du matin. Sandrine et Olivier sont en train de prendre le petit déjeuner dans la cuisine. Ils vivent, vraiment, l'agence, c'est leur maison. Tout est très ouvert. En fait, rien n'est romancé. Leur vie est comme ça. Et quand il y a une boîte de production que tu veux faire une série autour de l'immobilier, tu vois tout de suite que c'est un match parfait.

  • Speaker #1

    dans le mille exactement ah non c'est ah mais j'avais pas l'histoire tu vois sur là j'en ai parlé beaucoup de la genèse du Crates Club mais sur aussi la série et c'est dans quel pays que ça cartonne le plus en termes de visibilité à la série j'ai pas les chiffres en fait parce que pour une raison très simple c'est que Netflix ne communique pas les

  • Speaker #0

    détails de l'audience par pays et évidemment c'est une exclusivité analytique qu'ils gardent pour eux pour se donner la possibilité de pérenniser les saisons, voire même lancer autre chose. Quand on a un niveau de déploiement international comme celui de Netflix, la donnée sur ce que les gens aiment regarder, le niveau d'accroche de tes séries... C'est presque le nerf de la guerre pour ton business parce que ça va te permettre d'anticiper ce que tu vas produire l'année d'après.

  • Speaker #1

    Donc vous, vous ne savez même pas les pays où ça marche le plus ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Ils font de la rétention. Ah, trop marrant, cette mentalité, c'est rigolo. J'ai quand même une dernière question à te poser. On en a parlé un petit peu aussi tout à l'heure. Tu sais, quand on a dit qu'il y avait aussi, bien sûr, le directeur général du Crest Club qui passait, On a eu aussi une petite question. Au club, on a une section masculine, une section féminine. Alors j'aimerais, je lance peut-être une petite bouteille à la mer. Est-ce qu'il y a des crédits qui sont encore célibataires ?

  • Speaker #0

    Il y en a deux,

  • Speaker #1

    oui. Il y en a deux ?

  • Speaker #0

    Eh bien oui. Martin, célibataire, maintenant. Et Raphaël, il est aussi. Ok. Donc voilà. Il y en a pour tous les âges, j'ai envie de dire.

  • Speaker #1

    Exactement, ils sont ouverts aux rencontres.

  • Speaker #0

    Ça, je ne peux pas dire. En tout cas, ils sont libres ensemble.

  • Speaker #1

    Bon, écoute Ludovic, je te remercie vraiment pour cet échange. Moi, ça me nourrit vraiment aussi tout ça et j'ai appris plein de choses. C'est aussi l'opportunité de discuter, d'avoir un moment privilégié sur ces sujets. Où est-ce qu'on peut te retrouver pour en savoir plus, avoir des informations sur toi ? plutôt LinkedIn, plutôt... Qu'est-ce que tu préfères ?

  • Speaker #0

    Évidemment, LinkedIn. Et sinon, m'envoyer un mail directement sur ldj.crestclub.com ou ludovic.dejuvenco.crestclub.com Mais sinon, le plus simple, c'est LinkedIn. On se parle là-bas.

  • Speaker #1

    Bon, magnifique. T'es venu aussi déjà faire des soirées à Vénon sur le best-seller immobilier. Je sais qu'aussi, on a certainement des synergies sur ces sujets. Merci encore pour ce moment. Je te dis à bientôt. Et puis, peut-être qu'on se verra. On ne sait jamais. On crée ce club là-dessus.

  • Speaker #0

    J'espère. Merci également et on se voit bientôt.

  • Speaker #1

    Salut Ludovic.

  • Speaker #0

    Salut. Vous avez écouté Le Vestiaire, le podcast du vestiaire de l'immobilier. Pour ne rien manquer des prochains épisodes, abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée et suivez-nous sur LinkedIn et Instagram. Pour en savoir plus sur notre club privé d'affaires, rendez-vous directement sur notre site internet.

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Description

Dans ce nouvel épisode nous abordons une stratégie d'investissement qui prend de l'ampleur. Il s'agit des clubs deal dans l'immobilier.


Ludovic De Jouvancout de Channes à rejoint dernièrement les aventures de la célèbre famille, depuis la diffusion d'une série immobilière dédiée sur Netflix et le Groupe TF1.

Véritable passionné d'immobilier et entrepreneur dans l'âme il connaît bien le secteur des proptech.

Son parcours :

  • Fondateur de la startup Prello (résidence secondaire partagée), il r'achète aussi l'entreprisse "Je rêve d'une maison"

  • Fondateur de Fragment (immobilier fragmenté, tokenization)

  • Ancien de cher Betclic et Weekendesk


En savoir plus sur le kretz club !


Le Vestiaire de l’Immobilier ® est un club d’affaires privé s’adressant aux professionnels en relation directe ou indirecte avec le secteur Immobilier (Directeurs d’agences immobilières, mandataires immobiliers, Apporteurs d’affaires, Promoteurs, Avocats, Notaires, Géomètres, Diagnostiqueurs, Entreprises du bâtiment, Divers artisans, Compagnons du Devoir, Courtiers, Assureurs, Banquiers, Brokers, Gestionnaires locatifs, Gestionnaires de Copropriétés, etc…).


*** Club d’affaires privé ***

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Transcription

  • Speaker #0

    Le vestiaire, c'est bien plus qu'un lieu. C'est un espace où tout commence. Là où, avant même de fouler le terrain, les grandes décisions se prennent. Les stratégies ne naissent pas sous les projecteurs. Elles s'affinent au calme, dans la réflexion collective. Bienvenue dans Le Vestiaire, le podcast du vestiaire de l'immobilier, qui vous ouvre les portes des coulisses de l'immobilier. Ici, pas de discours formaté, mais des confidences, des stratégies et des expériences vécues. racontée par ceux qui font bouger les lignes du secteur. Animée par Julien Pibouret, directeur associé de l'agence de communication Slash Boom, chaque épisode est une immersion dans l'envers du décor. Prenez place, l'immobilier se pense avant de se construire.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode du Vestiaire. Aujourd'hui on reçoit Ludovic. Comment tu vas Ludovic ?

  • Speaker #0

    Très bien et toi ?

  • Speaker #1

    Écoute Ludovic, j'avoue que ton passage dans l'admission a suscité pas mal d'interrogations par rapport à ce que tu fais aujourd'hui. Tu vas nous en parler, je pense, avec grand intérêt. Tu es donc directeur général du Crédit Club, un club d'île. Tu vas nous en parler. C'est bien évidemment bien plus que ça par rapport à tout ce que tu fais, tout ce que tu entreprends sur ces sujets. Alors, première question que j'aimerais te poser vraiment comme ça à vif. Comment tu en es arrivé ? à travailler avec les crêtes ?

  • Speaker #0

    Dis donc, je peux te donner deux versions de la réponse.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    La version courte, c'est grosso modo, en fait, moi j'avais monté juste avant Crest Club une startup qui s'appelle Prello, qui est une startup de l'immobilier qui fait de la résidence secondaire partagée. Pour des raisons de contexte, des raisons, enfin, très business, j'ai décidé de quitter ce projet en septembre de l'année dernière, donc 2024. À ce même moment, les CRESS étaient en discussion avec plusieurs entreprises pour faire des partenariats. Et typiquement, c'est le cas de House & Fly, qui est une entreprise qui fait de la gestion at scale de location saisonnière. Et grosso modo, deux, trois autres personnes du marché. Et comme moi, je venais de partir, eux étaient en recherche d'un directeur général. Concur de circonstances, ces deux, trois personnes leur ont dit, vous devriez parler avec Ludovic de Jouancourt, qui en ce moment est disponible et qui a un profil entrepreneurs, dirigeants d'entreprises qui connaît très bien l'immobilier. C'est comme ça que ça s'est fait. Très rapidement la discussion s'est totalement alignée, nos violons se sont totalement accordés donc ça l'a fait. Et la version longue je pense que c'est... on va en parler mais j'ai un parcours, j'ai construit un parcours dans l'immobilier sur les, je dirais, sept, huit dernières années. J'avais cette vision depuis longtemps. parce que l'immobilier, c'est quelque chose qui me passionne, comme toi, comme nous en général. Et donc, du coup, je me suis construit une cohérence sur ces 7-8 dernières années qui m'ont amené à pouvoir choisir les opportunités sur lesquelles je me positionne. Et c'est ce qui m'a amené à me dire, là, Crest Club, très clairement, c'est un projet qui est totalement en ligne avec mon ADN, mes compétences, ce que je veux faire. Et même en termes de valeurs, parce que tu vois, les valeurs familiales des Crest. et d'Alexandre, qui n'est pas un Krets, mais qu'on peut considérer comme un Krets, sont très transparentes. Et clairement, ça me correspondait. Donc, je me suis dit, let's go.

  • Speaker #1

    Alors, rentrons directement dans le vif du sujet. Aujourd'hui, on a le Krets Club. C'est un club deal. Qu'est-ce qu'il y a comme autre chose, toi, que tu fais aussi au quotidien dans le cadre de cette activité qu'on voit qui se développe vraiment partout ?

  • Speaker #0

    Alors... Alors effectivement, on peut de prime abord se dire que le Crest Club, c'est un club zil. Moi, je préfère, enfin on préfère, et d'ailleurs c'est comme ça qu'on drive la vision de la boîte aujourd'hui, voir ça comme plutôt une communauté d'investisseurs dans l'immobilier. Et donc, pourquoi communauté ? Parce qu'évidemment, sur la dimension purement financière et investissement, il est évident, et ça se voit de l'extérieur, que les crêtes sont la possibilité de voir des opportunités immobilières qui sont exceptionnelles. Et vraiment dans la dimension investissement. Depuis toujours, ils investissent dans ces opportunités en famille et à un moment donné, ils se sont rendus compte que le caractère pléthorique, le volume d'opportunités de très bonne qualité, ils pourraient en faire profiter à des proches, à eux, et typiquement à éventuellement une communauté fermée. C'est à partir de là qu'ils se sont dit pourquoi pas créer une communauté d'investisseurs qui bénéficierait des opportunités les plus sélectives, les plus prime. les plus intéressantes en termes de bénéfices, risques, rendements, donc en faire profiter à cette communauté, mais en plus, pas que ça. Les CRESS, ils ont un réseau, ils ont beaucoup de contacts et ils ont la possibilité, autour de cette communauté, de faire profiter à leurs membres de leur réseau, mais aussi... Entre membres, faire en sorte qu'il y ait cette logique de co-construction, cette vision long terme de, on se présente des contacts, on se fait profiter des opportunités en croisé, ou on fait du business ensemble. Donc vraiment, il y a cette double vision qui est vraiment la pure vision, la partie purement investissement et la partie qui est purement communautaire, réseau, relation, etc. Et donc moi, mon métier, c'est de livrer cette promesse et de faire grandir cette communauté dans le bon sens.

  • Speaker #1

    Excellent, je pense que ça va donner envie aussi à des gens de se renseigner. J'ai vu aussi qu'il y avait une liste d'attente, un peu aussi pour rentrer dans ce club deal. Il me semble aussi, on en a parlé aussi un petit peu en off, que tu fais aussi quand même d'autres choses, sur la partie aussi notamment en strat, strat marketing, communication. Est-ce que tu peux un petit peu nous en parler, s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Il se trouve que moi, dans mon parcours, et en particulier sur ma précédente startup, j'ai eu un gros enjeu. de faire résonner des sujets qui sont un peu plan-plan dans l'immobilier de la façon la plus consumer, j'ai envie de te dire, ou la plus mass-market possible. Tu vois, typiquement, la résidence secondaire partagée de Prélo, c'est ni plus ni moins que le timeshare des années 70 revisité, tu vois. Il y a ce côté un peu chiant, il y a ce côté un peu bronzé fond du ski, t'enlèves le cadre photo de tes copropriétaires et tu le dégages. et donc je devais Remarketer, donner un côté frais et assez populaire à ce positionnement plutôt ancien pour faire croître la boîte. Et donc j'ai vraiment développé des compétences et une expertise en particulier sur le marketing de l'immobilier à l'échelle. Et donc du coup, très rapidement quand je suis arrivé sur le projet Crest Club, je me suis rendu compte que je pouvais également faire ça et faire profiter de ma compétence à l'intégralité de la vision de l'agence. Et donc c'est pour cette raison qu'aujourd'hui... Donc, Jade Lécret, c'est Jade Alexandre, évidemment, sur le marketing et la stratégie marketing organique de l'agence pour faire continuer à pérenniser l'activité.

  • Speaker #1

    Alors là, tu nous intéresses. Tu sais que nous, avec le club d'affaires, on a aussi une agence immobilière qui s'appelle le vestiaire d'immobilier. Je fais une petite dédicace justement à Florent Gauthier, directeur de l'agence immobilière.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que toi,

  • Speaker #1

    tu identifies aujourd'hui comme levier ? Comme stratégie, tu ne vas peut-être pas nous donner la recette du chocolat, on a conscience aussi un peu de tout ça, mais est-ce que tu pourrais nous faire partager aussi pour les auditeurs sur ces sujets, quelques réflexions qu'on peut avoir ? L'immobilier aujourd'hui, ça repart bien évidemment, mais c'est quand même un secteur qui est tendu. Nous, on le constate au quotidien avec nos membres. Peut-être quelques secrets, je ne sais pas. Qu'est-ce que tu peux nous dire ?

  • Speaker #0

    Pour moi, la vision est très claire. On est aujourd'hui à une croisée des chemins qui fait que d'un côté, on a un secteur qui peine à se renouveler parce qu'en fait, c'est un secteur du dur. Tu vois, l'immobilier, ça reste trouver un foncier, le rénover, le vendre. Et en fait, il y a ce côté très terre-à-terre de notre secteur. Et j'ai envie de te dire que les prop-techs, donc les start-up de l'immobilier ces cinq dernières années, se sont cassés les dents là-dessus. Et les VC, les investisseurs, se sont cassés les dents sur le fait que même si on veut amener une des capacités de financement de l'innovation qui sont colossales. En réalité, l'immobilier est un secteur qui a son propre rythme et auquel il faut s'adapter. Et qui en plus, on le voit depuis deux ans, il est très connecté aux vagues très cycliques de l'économie. Donc ça, c'est le premier élément. Le deuxième élément, j'ai envie de te dire, dans le reste de l'économie, un peu plus léger en termes d'actifs, c'est-à-dire tout ce qu'on peut appeler le digital, etc. On a un niveau d'innovation qui est extrêmement accéléré depuis maintenant un an et demi. C'était déjà le cas avant, mais là on atteint un niveau d'échelle qui est incroyable avec les modèles LLM, et en particulier OpenAI, ChatGPT, etc. Ce qui fait qu'en fait, là, on est en train de se rendre compte que la façon de produire, consommer, est totalement en train de changer. Et en fait, le gros sujet aujourd'hui, c'est... Comment on répond, en termes d'un point de vue économique, à ces gros changements ? Tout le monde s'inquiète aujourd'hui de « quel sera mon métier ? » Si tu es derrière un ordinateur, tout le monde se dit « mais quel sera mon métier demain avec l'intelligence artificielle ? » Tout le monde tremble avec la nouvelle publication de chaque nouvelle version de ChatGPT. Et tu sais, moi le premier, je voyais Gary Vaynerchuk qui disait il y a quelques temps qu'on est maintenant en train de se rendre compte qu'on va voir les premières entreprises d'un seul salarié qui vaudront un milliard de dollars. Grâce à cette capacité de production à l'échelle que tu vas avoir sur le contenu, le visuel, photos, vidéos. Et tu vois déjà sur TikTok, Instagram, sur les réels, il y a des productions de contenus qui sont complètement faits à l'IA. difficilement tu t'en rends compte. Quand je combine ces paramètres qu'est ce qu'on va se dire ? Clairement l'un des principes qui est très résistant à la disruption de l'intelligence artificielle c'est l'humain, la connexion humaine, le caractère communautaire. Je dis pas le caractère communautaire pour placer Crest Club, j'en suis convaincu à terme que vu qu'on va mettre de côté côté toute la commodité administrative de production le travail La place entre l'interaction humaine va être beaucoup plus forte qu'elle ne l'était avant, sachant que c'était déjà le cas. Et l'immobilier, finalement, c'est un peu ça. Donc moi, ma vision est que tu vas te retrouver avec des réseaux, enfin tu vas voir sur le marché, des réseaux d'agences immobilières qui sont très efficaces sur la capacité à remonter de l'analyse, à chiffrer un bien, à le marketer, etc. Mais par contre, derrière, L'humain, l'agent, va devoir être exceptionnel au top du relationnel avec ses clients pour lui apporter une expérience exceptionnelle dans le cadre de sa vente ou le cadre de son achat d'un bien immobilier. Et ça, c'est parfaitement aligné avec la vision de l'immobilier de luxe qu'on a aujourd'hui chez Crest Club et en particulier chez Crest Real Estate. Et donc moi, c'est comme ça que j'essaie de driver ma vision. Comment on remet vraiment l'interaction humaine au cœur du travail et que tout le reste, c'est une commodité de production. aidés par les outils.

  • Speaker #1

    Je suis un peu aligné aussi avec ça, avec ce que tu dis. Nous, on pense que plus il y aura de digital, plus il y aura d'intelligence artificielle, plus l'humain, je pense aussi, sera remis au centre du jeu sur ces sujets. Et c'est vrai que la différence aussi in fine se fera sur le relationnel, sur l'expérience aussi que tu fais vivre typiquement à tes clients. Donc, je rejoins 100% là-dessus. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, on voit des nouveaux acteurs aussi qui arrivent. et ça pose aussi beaucoup de questions. Et c'est vrai aussi que l'immobilier, on le constate nous, n'est pas forcément tout le temps aussi le secteur le plus mature, le plus en avance sur ces sujets. Donc ça prend un peu plus de temps, c'est un marché qui met du temps aussi à évoluer, à se retourner. Et c'est vrai qu'on le constate nous au quotidien par rapport à ça. Revenons un petit peu, si tu veux bien,

  • Speaker #0

    sur ton parcours.

  • Speaker #1

    J'aimerais savoir, qu'est-ce qui t'a donné envie de te lancer dans l'immobilier ?

  • Speaker #0

    On s'est connu à Pau. C'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est vrai. On était en master ensemble à l'école supérieure de commerce. On avait joué au rugby ensemble. J'ai quelques anecdotes, je ne vais pas forcément les dire ici, mais c'est vrai que j'avais gardé un bon souvenir de toi. Et c'est vrai que même ça me fait... Comme quoi, on voit qu'on peut garder une amitié, on peut conserver ses liens, parce que je ne pensais pas forcément après qu'on garderait tout ça, mais on en est aujourd'hui enregistré un podcast. Comme quoi... Le monde est petit, donc venez aussi à Paris, comme ça vous pourrez rencontrer aussi plein de personnes et développer votre curiosité. Mais je te laisse continuer ton propos.

  • Speaker #0

    Totalement aligné avec ce que tu dis, excellente relation, et c'était il y a 15 ans, c'est quand même important de le préciser, le temps passe très vite. On finit l'école de peau, moi je m'oriente vers le digital. Très tôt, j'ai l'opportunité pour payer mes deux dernières années de faire une alternance chez Betlic. Et donc là, je pars sur un... sur une orientation de 10 ans dans le digital, Betlec, Solocal, Weekend Desk, etc. Mais j'ai toujours ce truc pendant mon parcours qui fait que je suis intéressé par l'immobilier. Très petit, très jeune, mon père m'a intéressé à l'immobilier. Mon père fait de la promotion immobilière à La Réunion depuis maintenant presque 20 ans. Mais j'avais besoin de créer mon identité et je l'ai fait à travers la tech, le digital, etc. Et puis en 2017, j'ai la possibilité de faire une première opération immobilière parce que je me dis finalement, je gagne bien ma vie dans le digital, mais je me rends compte qu'on a des gros effets d'échelle si on est opérateur dans l'immobilier. Et donc moi, ma première opération immobilière, c'est un immeuble de rapport de Onzelot, achat, rénovation, revente. Je n'avais même jamais fait un appartement avant. Donc ça,

  • Speaker #1

    c'était à quel âge ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est 2017. 2017, c'était il y a, je te dis, c'était il y a 8 ans.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    Première opération, je fais un très bon coup, je suis très transparent là-dessus, je fais 250 000 euros de plus-value net d'impôt. C'est pas mal. Tout en étant salarié, je gagnais à ce moment-là peut-être, en 2007 je devais gagner 80-90 000 euros par an brut. Je me dis, ok, il se passe quelque chose. J'ai commencé vraiment à m'intéresser aux principes économiques, j'ai envie de te dire, l'intelligence économique de l'immobilier. Et ensuite, j'ai enchaîné, j'ai fait pas mal d'opérations, et c'est devenu quelque chose d'assez logique pour moi. Quand j'ai rejoint Weekend Desk, j'avais un poste de directeur marketing et produits. C'est une boîte du voyage, enfin du voyage de proximité. J'avoue que je suis rentré dans une entreprise où tout était top, manager super, tout était génial, mais je n'arrivais pas à rentrer dedans. Franchement, j'étais arrivé à un moment de ma vie où je prenais zéro plaisir parce que j'étais arrivé à ce moment de ma vie où j'étais appelé trop fort par l'immobilier. Je ne pouvais pas faire de 9 à 19 heures un boulot et le reste du temps et le week-end m'occuper de ma passion. Clairement, l'immobilier était devenu ma passion, donc je ne voulais faire que ça. Donc j'ai réfléchi à un modèle de startup, comment je peux réaligner mes intérêts profonds avec mon quotidien. Et j'ai fait cette espèce de rosace, je ne sais pas si tu connais l'Ikigai.

  • Speaker #1

    Ça me parle, ouais, tout à fait l'Ikigai.

  • Speaker #0

    En fait, tu combines les cercles de ta vie et ça te dit ce que tu dois faire. L'Ikigai m'a amené à chercher un modèle de startup et c'est à ce moment-là que je suis tombé sur le modèle de Prello. et ensuite tout s'est enchaîné, j'ai levé d'abord 2 millions d'euros puis 13 millions d'euros, on a fait une très belle croissance et depuis ce moment-là qui était en 2021, je ne fais que de l'immobilier.

  • Speaker #1

    De l'immobilier à tout type d'immobilier ou quand même plus spécifique ?

  • Speaker #0

    Je suis quand même très majoritairement sur le résidentiel, j'ai eu une fois un local commercial et c'était un pied d'immeuble parce que je faisais une opération sur un immeuble. Je connais assez mal le métier du local commercial, je sais que ça s'apprend, j'ai pas eu l'occasion de le faire. Moi je connais très bien le résidentiel et je m'intéresse particulièrement au résidentiel parce que un des éléments de valeur profond que je travaille autour de l'immobilier, c'est l'accession à la propriété.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    C'est pour ça, c'est une des raisons pour lesquelles j'ai lancé Prello, c'est une des raisons pour lesquelles on a racheté Je rêve d'une maison, qui est une entreprise qui travaille l'accession à la propriété sur la résidence principale. C'est une des raisons pour lesquelles on a lancé Fragments, qui est en fait travailler l'accessibilité à l'investissement locatif à travers l'immobilier fractionné. Aujourd'hui toujours, ce qui me drive profondément dans l'immobilier, c'est permettre à une personne qui n'a pas forcément les moyens de devenir propriétaire seule, pour des raisons de capacité d'emprunt, de situation financière, de moyens, etc., de quand même devenir propriétaire, parce que je suis convaincu... que, d'ailleurs c'est pas très compliqué d'être convaincu par ça, mais c'est évident, l'immobilier, enfin certains immobiliers sont des valeurs refuge. Et dans un cadre d'instabilité économique comme on le vit en ce moment avec les tarifs de Donald Trump, les réponses des tarifs des autres pays, etc., on a des situations où l'épargne a besoin d'être protégée. Quand l'épargne est positionnée sur des supports qui sont extrêmement variables en termes de valeur, Quand je dis variable, ça peut être l'or, le bitcoin, la bourse, l'immobilier ou même son compte courant. Enfin, mine de rien, ton compte courant, ton épargne est croqué par l'inflation et tu t'en rends même pas compte. Le sujet, c'est tu travailles toute ta vie, tu épargnes, comment tu protèges cette valeur ? Moi, ce que je trouve particulièrement intéressant dans l'immobilier, c'est que tu peux protéger la valeur de ton épargne sur une valeur refuge tout en faisant en sorte que ça ait une utilité. Une personne qui devient propriétaire en France de sa maison, il a la possibilité en plus, soir et week-end, de rajouter une pièce en plus, rénover et valoriser son patrimoine. Moi j'adore l'or, j'adore le bitcoin, mais quand ton bitcoin est sur ta clé Ledger ou sur Binance ou quand ton or est dans un coffre en Suisse, tu n'as pas beaucoup la possibilité d'encore plus valoriser ton patrimoine en plus de ce que le marché fait déjà. Tu vois, il y a ce côté utile et financier, et économiquement financier, que je trouve hyper intéressant dans l'immobilier.

  • Speaker #1

    Et là, ce que tu fais sur Pagment, ça c'est toujours actif, parce que nous, on avait reçu au club une personne spécialisée sur tout ce qui est l'immobilier fragmenté, tokenisation, qui n'est pas vraiment une technologie qui est nouvelle, mais c'est surtout une accessibilité aussi. Maintenant, beaucoup plus de gens le font. Je pense aussi à des plateformes comme Realty, même aussi Bricks, tout ça, qui le font. Et parfois, j'ai aussi l'impression que les gens disent que c'est fragmenté. En fait, c'est juste un mot un peu bullshit, un peu storytelling. En fait, tu t'aperçois que ce n'est même pas forcément sur tout ce qui est tokenisation, blockchain et compagnie. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr. Donc nous, c'était sur la blockchain. D'accord. Mais il faut savoir qu'aujourd'hui, quand tu essaies d'appliquer les principes de tokenisation et de fragmentation, et en particulier en France, parce qu'en France, en fait, on a une structure de régulation sur la détention. et sur la façon de décomposer les actifs qui est très spécifique. Ce qui veut dire que derrière chaque mécanisme de fragmentation tokenisée, Tu dois avoir un parallèle et une réponse juridique à ça. Mais qu'est-ce qui se passe derrière, tu vois ? Et tu as plusieurs façons de le faire. Tu vois, la SCPI, très connue, c'est un mécanisme de fragmentation d'un fonds qui détient l'immobilier. Il n'y a pas d'équivalent... Les SCPI n'ajoutent pas le principe de blockchain, d'écriture d'un blockchain, mais en tout cas, tu as le principe de fragmentation. Tu peux fragmenter des obligations, et un contrat obligataire correspond à... un équivalent du nantissement sur des actifs. Tu as la possibilité de le faire sur plein de situations. Donc, la question, c'est de se poser, finalement, derrière chaque fragmentation sur la blockchain, quel est l'équivalent juridique du modèle qui est proposé, avant de te dire, OK, moi, ça, ça m'intéresse ou ça, ça ne m'intéresse pas.

  • Speaker #1

    D'accord. Et c'est vraiment quelque chose, ça, qui se développe en France ou même en Europe sur la partie immobilière parce que nous, on est sollicités régulièrement par rapport à ça. Je t'avoue que... En toute transparence, on en a parlé notamment à nos membres. C'est quand même des gens qui sont connectés sur ces sujets. Parfois, tu te dis, soit c'est mal expliqué, soit les gens ont du mal à se... Peut-être le côté aussi palpable de ça. C'est très virtuel. On parlait de Ledger, tout ça, un peu avec ton wallet spécifique où tu peux tout stocker dessus. Parfois, j'ai l'impression qu'il y a du mal un peu sur le volet adoption.

  • Speaker #0

    Ça, ce n'est que mon avis ? Oui. Mais moi j'ai une vision qui est la suivante. L'adoption des crypto-monnaies, elle est indéniable aujourd'hui. Tu vois, la capitalisation de marché des crypto-monnaies, elle est énorme. Je la mets totalement à côté de cette discussion. Sur le moyen, c'est-à-dire la blockchain qui permet de faire ce mécanisme de fragmentation, on peine dans l'adoption pour la raison que je t'évoquais juste avant, à savoir... les limites de la régulation. Et là, j'insiste en particulier, c'est mon avis, en France, mais en Europe en général, on est dans un cadre économique et juridique qui est très régulé. Je pense qu'on arrive à un stade où on est dans la surrégulation. C'est d'ailleurs pour cette raison que... Tu vois, typiquement aux États-Unis, qui est aussi un pays occidental qui a une économie assez similaire à la nôtre, quand je dis la nôtre, je parle de l'Europe, il arrive avec une position et une posture politique très libertarienne, que Elon Musk défend aussi depuis longtemps. Les modèles libertariens, qui sont aussi les modèles de Milley, par exemple, en Argentine, prônent un interventionnisme de l'État très très faible, qui... équivaut, grosso modo, à très peu de régulation. Des marchés très très libres, et c'est la loi de l'offre et de la demande, la loi des marchés qui se régule. Aujourd'hui, en lien avec notre historique en Europe, la façon dont on s'est construit, notre historique économique, notre historique colonial, etc., fait qu'aujourd'hui, on a trop de régulation. Je voyais encore le dirigeant de Michelin qui expliquait qu'aujourd'hui, avoir une industrie en France, C'est très très compliqué si on veut rester compétitif. Et il l'expliquait avec un chiffre qui est très simple et qui moi particulièrement m'a choqué. C'est que rien que la traçabilité du caoutchouc chez Michelin, en respect avec la régulation européenne, coûte à l'entreprise 350 millions d'euros par an. C'est dingue !

  • Speaker #1

    C'est dingue.

  • Speaker #0

    Et pourtant Michelin est en concurrence avec des producteurs de pneus en Chine ou en Asie qui n'ont subi aucune inflation cumulée sur l'énergie. depuis le Covid, alors que nous, on est à 92% sur l'énergie depuis le Covid, il est en concurrence avec des entreprises qui n'ont pas de régulation, qui n'ont pas ces principes de régulation, sur la traçabilité par exemple, qui fait que quand tu te retrouves sur un marché libre, parce qu'on est dans la mondialisation, forcément, il y a deux pneus à vendre, il y a celui produit par Michelin, celui produit par l'entreprise chinoise, sur la même qualité, d'un côté c'est beaucoup moins cher, et de l'autre c'est beaucoup plus cher, tu vois. donc Mon avis, pour en revenir, désolé pour cette énorme parenthèse, l'adoption, ça va être très compliqué sur la fragmentation, et en particulier de l'immobilier en Europe, à cause des limitations régulatoires.

  • Speaker #1

    C'est un débat, je pense qu'il faudrait poursuivre, même aussi faire peut-être un épisode dédié sur ça. Je pense qu'il faut faire aussi un petit peu encore de la pédagogie là-dessus. On est un peu en retard, et nous, ce qu'on nous disait, c'est qu'aussi, là-dessus... Les gens vont l'utiliser sans s'en rendre compte. Ça sera vraiment transparent. Et c'est là aussi que ça voudrait dire qu'on aura réussi là-dessus.

  • Speaker #0

    Typiquement chez Fragments, je me permets de te couper, on avait le mécanisme de fragmentation sur la blockchain, mais on ne communiquait pas du tout dessus. Voilà,

  • Speaker #1

    voilà. Transparent, les gens l'utilisent sans s'en rendre compte. C'est ça qu'on nous avait expliqué un peu là-dessus. Qu'est-ce qui te plaît le plus au quotidien dans ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Alors, j'avoue que j'aime bien le multitasking, avoir un domaine de compétences étendu.

  • Speaker #1

    Je vois ça.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est en lien avec... la tendance de marché dont on parlait tout à l'heure. Bientôt, il y aura des entreprises à un milliard avec une seule personne à bord. Mais cette personne doit être capable de connaître les principes juridiques, négocier un contrat. des clauses contractuelles, le marketing en paid ou en organique, le contenu, l'emailing, la finance, la comptabilité, etc. Moi, j'aime bien ça et je me donne pour objectif de continuer à développer la vision du Creates Club à travers un maximum de valeurs délivrées à nos clients en minimisant le poids de l'organisation. parce qu'en fait le poids d'une organe organisation finit par se retrouver dans le prix final. C'est normal. Bien sûr. Quand tu fais une croissance, tu recrutes, je dis n'importe quoi, 120 salariés en 2-3 ans, à un moment donné, tu dois être capable de payer ça et tu as une inflation logique sur les prix qui est aussi en cohérence avec l'attente du marché, si les gens continuent à acheter. Moi, je préfère toujours avoir un équilibre où on délivre beaucoup plus de valeur que ce qu'on va prendre en termes d'euros.

  • Speaker #1

    On va parler, si tu veux bien, un petit peu du marché de l'immobilier. immobilier, je pense que tu as aussi une solide expérience un peu là-dessus. J'aimerais savoir, selon toi, parce que tu es connecté vraiment sur ce qui se fait, qu'est-ce que tu perçois comme grande transformation à venir du secteur de l'immobilier ? Et aussi sur la partie Club Deal, ce que tu fais aussi pour les crêtes, qu'est-ce qu'il y a comme évolution selon toi qui sont à venir ? Je suppose que vous faites quand même, tu regardes un petit peu ce que fait la concurrence, tu es en veille permanente un peu là-dessus. Ça, c'est des sujets qui nous intéressent.

  • Speaker #0

    Alors déjà, il faut savoir qu'on est à un moment de l'histoire immobilière en France qui est très particulière. C'est-à-dire que sur la partie purement investissement, on vient de passer 10 ans de collecte sur l'épargne qui est colossale. Tu vois, on l'a vu sur les CPI, on l'a vu sur le Pinel, etc. évidemment notre marché il est corrélé à la liquidité qui est injectée pour créer de la demande. Et ça, c'est les taux. Les taux ont explosé. Ce qui veut dire qu'en fait, structurellement, il y a certaines dimensions de l'immobilier qui ont corrigé. Les prix ont baissé. Par contre, l'écriture et l'enregistrement de la moins-value, elle est en train de s'écrire. Il y a des moments où, tu vois, je prends l'exemple de Primonial, ça s'est écrit assez vite. Il y en a d'autres qui n'ont pas encore enregistré leurs pertes. Ce qu'on est en train de voir aujourd'hui, c'est qu'il va y avoir, et il va continuer à y avoir parce que ça a déjà commencé, une perte de confiance énorme sur toutes les phases relationnelles où un CGP, un banquier, un agent immobilier a amené une personne à acheter de l'immobilier. et forcément on voit déjà aujourd'hui il y a déjà des casseroles chez des grosses entreprises qui ont collecté Ce qui veut dire qu'on rentre dans une phase où les particuliers vont être beaucoup plus méticuleux dans leur façon de sélectionner, d'acheter de l'immobilier. Et ça, ça amène à un point où tu as besoin qu'une personne soit vraiment de confiance pour te dire là l'opération est intéressante. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'on se rend compte que depuis je dirais à peu près un an et demi, les clubs fermés... avec des leaders d'opinion, de confiance, se sont mis en place. Il faut quand même se rappeler que l'achat d'immobilier, c'est quand même des montants qui sont colossaux. C'est élevé. Les gens prennent des risques énormes. On n'a pas l'impression de prendre des risques énormes quand le marché est croissant depuis la crise. des subprimes, entre 2008 et 2021, c'est une courbe à la hausse. Donc forcément, t'achètes en 2012, tu revends en 2017, il n'y a pas trop de problèmes. Tu gagnes de l'argent, donc il n'y a aucun sujet. Mais t'achètes en 2021, tu revends en 2026, l'histoire est totalement différente. Et donc, moi, je vois cette tendance où va y avoir des cercles fermés, et en particulier le Club Deal et les communautés d'investisseurs comme celles qu'on a construites, qui vont se mettre en place pour que les gens soient dans un cadre de confiance très très fort pour être capables d'acheter de l'immobilier. Voilà une grande tendance que je constate.

  • Speaker #1

    Oui, donc ça correspond vraiment alors à ce que vous essayez aussi de mettre en place avec le Crédit Real Estate et cette branche aussi.

  • Speaker #0

    Exactement. Il faut savoir que nous, grosso modo, on propose... approximativement une opération immobilière par mois sur Crètes Club. J'exagère à peine quand on dit qu'on analyse 100 opérations pour en proposer une seule. C'est-à-dire, il y a 100 opérations qui sont proposées aux Crètes, on les regarde, on se dit qu'une seule d'entre elles va mériter notre intérêt et évidemment celui de nos clients, parce que les Crètes investissent systématiquement dans les opérations qui sont proposées aux côtés de leurs clients. Et donc déjà, tu as ce filtre de la confiance, de l'expertise et surtout les crédits sur une réputation, ils ne peuvent pas se permettre de vendre à la va-vite. Donc en fait, il y a ce côté confiance qui devient très prégnant dans la façon d'acheter et de vendre de l'immobilier qui, je pense, va être une tendance de fond pour les dix prochaines années.

  • Speaker #1

    Alors attends, là j'ai une question finalement qui me vient. Comment est-ce qu'on fait, nous en fait on a plein de partenaires aussi qui sourcent aussi du foncier, comment est-ce qu'on fait pour proposer un produit notamment pour le rendre éligible au Crest Club ? Comment ça fonctionne ?

  • Speaker #0

    Donc je fais une première analyse, ensuite on regarde avec les Crest, ensuite on a des analystes qui vont rentrer dans le détail, qui vont rentrer tous les chiffres, la moulinette. Est-ce que l'opérateur gagne sa vie dans un scénario catastrophe de revente du prix de sortie de l'opération ? Est-ce que nos épargnants, nos membres gagnent bien leur vie ? Et donc voilà, il y a un filtre, il y a une succession de filtres. Et une fois que tous les signaux sont au vert, on a un comité d'investissement. Et ce comité d'investissement est d'abord de se dire, est-ce que les crédits s'investissent dedans ? Si la réponse est oui, on propose à nos membres. C'est aussi simple que ça.

  • Speaker #1

    Et plutôt des opérations qui se font sur de la rénovation, de l'ancien ? Ça peut toucher vraiment... C'est assez large.

  • Speaker #0

    C'est assez large. Typiquement, en fait...

  • Speaker #1

    Ça veut dire qu'un promoteur, aujourd'hui, il peut proposer quelque chose au Crest Club ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. Typiquement, la dernière opération qu'on a financée, pour donner un exemple, nous, ce qu'on considère comme une opération prime pour le Crest Club, c'est autant en termes de rendement qu'en termes de sûreté. C'est-à-dire la protection de l'argent qu'on va prêter. Je vais donner la dernière opération qu'on a financée, c'est une opération de 500 000 euros. C'était un opérateur qui voulait rénover un bien ici, les Moulineaux. En soi, l'opération n'était pas prime. Par contre, l'argent qu'on lui a prêté était au format d'une obligation. Donc il a l'obligation de nous rendre cet argent et de payer un coupon mensuel. Une obligation sur deux ans pour un rendement de 11%. Le gros intérêt, c'est qu'un rendement de 11% est intéressant si la sûreté en face est de qualité. La sûreté, c'était une hypothèque de premier rang. On était seul sur la maison de campagne à Deauville de cet opérateur, sur une maison qui vaut 1,5 million. Ce qui veut dire que s'il n'est pas en mesure de rembourser l'argent qu'on lui a prêté, nous, on récupère la valeur de cette hypothèque, donc la maison, qui vaut 1,5 million pour 500 000 euros prêtés. Donc on a... une sûreté de premier rang qui est de trois fois la valeur du montant prêté en cas de défaut. Dans le pire des cas, on récupère sa maison, on la revend et le rendement est restitué, voire bien mieux que le rendement restitué à nos épargnants. Ça, c'est une opportunité qu'on appelle prime. Il y a zéro risque et pourtant, il y a un rendement qui est excellent.

  • Speaker #1

    Oui, 11%, c'est beau. Ça fait réfléchir. Est-ce qu'en temps aussi que marchande bien ? On peut proposer des choses ? Tout à fait. Ça reprend vraiment, tous les métiers potentiels peuvent avoir un lien de près ou de loin avec eux, avec toi, pour faire du sourcing et soumettre des projets.

  • Speaker #0

    Alors, exactement. Nous, en fait, on cherche des opérations et des opérateurs. Il peut nous arriver qu'on nous remonte un foncier avec un permis de construire qui est déjà purgé, etc. Mais la personne qui vend l'opération ne veut pas l'apporter. On trouve ce qu'on appelle... appelle un operating partner qui lui va opérer, qu'on va financer toujours avec le même niveau d'analyse, la même grille d'analyse sur le rendement, la sûreté, la cohérence du prix de sortie, la sécurisation du prix de sortie pour être certain que l'épargne de nos clients soit avant tout protégé mais ensuite de la meilleure des façons fructifié.

  • Speaker #1

    Je comprends. Et s'il y avait quelques critères justement à respecter, qu'est-ce que ça serait des critères pertinents pour soumettre un projet au CREST Club ?

  • Speaker #0

    C'est très ouvert. Très ouvert ? Oui, on fait des…

  • Speaker #1

    La renta d'abord ?

  • Speaker #0

    Non, dans l'ordre c'est vraiment la sécurisation. Que se passe-t-il ? Si l'opérateur a un problème, c'est la première règle, aucun défaut. On veut que le minimum du minimum du minimum, c'est que nos clients récupèrent leur investissement et le rendement qui a été promis. Des fois, on préfère rentrer sur une opération à 11, comme je te le disais tout à l'heure, sécurisée à x3 de la valeur du montant prêté, plutôt que rentrer sur une opération à 15 où c'est le Far West, on ne sait pas ce qui se passe. Vaut mieux être très sécurisé et promettre un peu moins que surpromettre et on ne sait pas ce qui se passe. Mais donc, je te disais, ça peut être une rénovation, ça peut être une construction, ça peut être un achat-revente aussi simple. On a failli faire une opération à proximité de Monaco. C'était un achat-revente. L'opérateur avait déjà signé le compromis de revente de l'opération. Enfin, il avait un accord, pardon, pas signé le compromis, il avait un accord de revente de l'opération, il avait signé le compromis d'achat. C'était un aller-retour de trois mois, le temps d'une DIA, tout simplement. Ça peut être ça aussi, en fait. Tout est possible.

  • Speaker #1

    Ok, très clair. Ça me donne envie de travailler sur ça. Et une dernière question aussi sur ce sujet. Je te cuisine un petit peu, tu me permettras.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    À chaque fois qu'il y a un projet qui est proposé, C'est tous les membres du Crest Club qui investissent ?

  • Speaker #0

    Pas complètement.

  • Speaker #1

    C'est vraiment, c'est quoi, c'est Ausha ?

  • Speaker #0

    C'est Ausha. En fait, aujourd'hui, on a plutôt un sujet de sursouscription. C'est-à-dire, on propose une opération, elle est intégralement vendue extrêmement vite. Parce que nos membres ont ce cadre de confiance et surtout, on n'a que des membres qui ont les moyens. On a un ticket d'entrée sur une opération qui est à 1000 euros, la réalité c'est qu'il y a très peu de nos membres qui mettent 1000 euros. La première opération, on a même eu un membre qui a mis 250 000 euros seul. Donc, ça va assez vite. Mais c'est à la demande. On a même des membres aujourd'hui qui rejoignent la communauté exclusivement pour la dimension communautaire. Ils ne sont pas dans une démarche d'investir au début. Ils sont plutôt dans une démarche de se dire, moi, je veux faire du business et je suis en attente de rencontrer des gens qui font ça, ça et ça. Et typiquement, nous, c'est ce qu'on fait. On administre un annuaire, un trombinoscope, etc. Et on fait un appel avec chacun de nos membres. pour leur demander qu'est-ce qu'ils attendent de la communauté. Et ensuite, on va chercher dans nos membres une ou plusieurs personnes qui peuvent répondre à la problématique de ce membre. Et ensuite, on va les présenter en direct. On a vraiment ce côté très proche. Et donc vraiment, pour répondre à ta question, pas d'obligation d'investir.

  • Speaker #1

    C'est comme on veut, quand on veut. C'est le premier arrivé, le premier servi. En fonction aussi du ressenti que les gens ont. Je suppose qu'il y a des fiches un peu aussi. qui ressent ensemble les biens, les qualités, comment on peut se projeter. Peut-être le profil aussi des investisseurs qui peuvent être intéressés par ça. Peut-être le niveau de risque aussi qu'on peut retrouver, mais très clair par rapport à ça. Je sais qu'on a un des membres du club qui avait postulé aussi pour rejoindre le Crest Club. C'est vrai qu'il m'avait parlé aussi un petit peu de ça, dans cette phase de sélection de biens, pour rassurer aussi les personnes, parce que même s'il y a des profils, je pense, qui sont très aguerris, tu l'as dit aussi auparavant, il y a aussi des personnes en fait qui veulent... rechercher aussi avant tout cet aspect communautaire, cet aspect réseau, et aussi le fait de ne pas faire forcément des projets tout le temps, tout seul. Ça compte aussi beaucoup, tu as dû le voir aussi, vu que tu as entrepris sur plein de sujets. Ça m'amène sur une autre question. Comment tu vois le développement des clubs d'île à une horizon 2050 ? Tu penses que ça ressemblera à quoi ?

  • Speaker #0

    J'ai du mal à voir, parce que c'est très long terme, mais comme je te le disais tout à l'heure, je suis convaincu que l'humain va prendre une place encore plus grande.

  • Speaker #1

    L'humain, ceci dit, pour les nouvelles générations, c'est compliqué.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Les nouvelles générations, moi je côtoie beaucoup de jeunes dans le cadre de formations que j'anime. Aujourd'hui, l'humain, pour eux, ce n'est pas important. Comment on va faire pour réconcilier ? cette génération qui est là pour relever la France, alors que eux, typiquement, toutes les compétences un peu soft skills, ils sont dépassés sur ces sujets.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une question que je me pose. Des fois, d'ailleurs, je me permets de te le dire. On sait qu'on est déjà des vieux si on commence à parler des jeunes comme ça, tu vois ce que je veux dire ? Moi aussi, j'ai malheureusement ce côté un peu pessimiste, voire très interrogatif, de à quoi va ressembler notre monde et à quoi va ressembler la culture populaire de demain quand je vois ce qui intéresse les jeunes.

  • Speaker #1

    Non, parce que l'humain, je te coupe un petit peu, mais c'est un échange qui m'intéresse vraiment. si on dit que le relationnel est au cœur finalement de l'expertise parce qu'on va être assisté de tous les côtés on parlait de l'IA mais c'est vrai que c'est quelque chose qui n'est pas forcément tout le temps palpable et nous on le voit on a même fait intervenir aussi des nouvelles générations des jeunes en alternance notamment aussi pour le vestiaire d'immobilier la première question c'est qu'est ce que j'y gagne c'est vraiment le relationnel c'est du long terme que tu bâtis c'est quelque chose que tu fais Et parfois, en fait, c'est vrai que nous, on est convaincus de ça parce qu'on est dedans. Et moi, je considère aussi que l'aspect réseau, l'aspect communautaire, c'est une valeur ajoutée qui est exceptionnelle sur les sujets. Surtout qu'aujourd'hui, les carrières professionnelles sont très segmentées. On parlait même tout à l'heure aussi de l'aspect fragment. On n'a plus des carrières linéaires comme moi j'ai eu sur mes parents qui ont passé 30 ans dans la même boîte. Mais ce qui fait que ces opportunités aussi arriveront, c'est l'humain. C'est l'humain. Donc c'est vraiment aussi une vraie interrogation. Nous, qu'on voit parfois des collaborateurs qu'on côtoie, s'arrachent les cheveux sur des comportements basiques pour nous au niveau des nouvelles générations.

  • Speaker #0

    Mais en fait, là-dessus, moi j'ai un avis très tranché, et je n'hésite pas à le donner. Je pense sincèrement qu'à terme, la connexion humaine et le caractère authentique de la connexion entre les humains, sera la clé, et c'est déjà la clé aujourd'hui. Par contre, je suis aussi convaincu qu'aujourd'hui, on constate l'avènement d'une génération sacrifiée. Et je me permets de te donner mon avis. Ce que j'appelle cette génération sacrifiée, c'est cette génération qui n'a pas encore été sensibilisée à très grande échelle sur le danger des écrans, sur leur perception des relations humaines. Tu vois, finalement, on se rend compte que... Un des gros facteurs qui baisse la compréhension des interactions entre les humains des jeunes, c'est ces nouveaux algorithmes de contenus verticaux que tu retrouves en particulier sur TikTok et qui s'est démocratisé sur les autres plateformes. Cette capacité à aller chercher de la dopamine très court terme, mais finalement qui peut durer des heures. Tu te rends compte qu'aujourd'hui, il y a des jeunes qui scrollent infiniment pendant le week-end et même la semaine, ce qui les rend finalement insensibles. à énormément de choses dans leur quotidien, parce qu'ils sont dans cette recherche de dopamine. Mais aujourd'hui, on voit déjà qu'il commence à y avoir ces facteurs de sensibilisation sur les écrans, réduisent le développement et la capacité sociale des jeunes. Et typiquement, les générations, les 2022, mon fils est de 2022, on va être très, très attentif à ça. Mais ce qui veut dire que toutes les générations après 2022, donc après la constatation du dégât de ces algorithmes, les jeunes vont être suivis et protégés. Mais tous ceux qui sont arrivés avant, ceux qui ont 15, 16, 17 ans aujourd'hui, qui sont sur des téléphones depuis qu'ils ont 11 ans, et qui sont assez en retard dans le développement, parce que très clairement, aujourd'hui on en voit beaucoup, c'est eux que j'appelle la génération sacrifiée, et je reste convaincu, et je reste très optimiste, à long terme, pour les nouvelles générations à venir, parce que même dans la génération 99, 2000, 2005, en fait... Tu vas te rendre compte qu'il y a des jeunes où les parents étaient très sensibles à ça et ils ont fait attention. Et d'ailleurs, moi, je trouve que dans cette génération, il y a des gens qui sont très, très, très sensibles, très bons, très en avance parce qu'ils savent profiter des outils de notre époque pour se développer. Là, aujourd'hui, tu vois, des jeunes, ils ne sont même pas en études. Ils ont 17, 18, 19 ans. Ils ont déjà des business en ligne, etc. Ils sont extrêmement bons. Il y en a qui savent profiter de ça. Il y en a qui sont dans la phase vraiment de consommation. et ça sera peut-être la génération d'après qui va... être capable de se remettre à niveau par rapport à ce qu'on a aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, il y a un très bon ouvrage qui s'appelle, je ne sais pas si tu l'as lu, qui s'appelle « La fabrique du crétin digital » . On parle justement aussi de ça et on voit, c'est toujours, je dirais, les faits sont têtus. Tu vois tous les big boss de la Silicon Valley, comme par hasard leurs enfants, ils apprennent encore sans tableau numérique, ils apprennent à la créer. Et pourtant, c'est eux qui ont fabriqué ces machines infernales. qu'on voit sur les réseaux sociaux, c'est un sujet, même avec l'IA aussi, je pense qu'il va être de plus en plus important. On avance un petit peu sur l'épisode. Question un peu plus, on va dire, personnelle. Est-ce qu'il y a un moment où tu t'es dit, tout a failli foirer, et aujourd'hui, finalement, tu en rigoles ?

  • Speaker #0

    Quand on fait la césure de l'école de commerce, entre la première et la deuxième année, je suis très intéressé par le sport et les paris en ligne en général. À ce moment-là, on est en 2009, non, 2010, et... Les paris en ligne ne sont pas encore régulés en France. L'Argel qui est devenu, enfin j'ai oublié le nouveau nom de l'Argel, mais les paris en ligne ne sont pas régulés. Les gens commencent à jouer en ligne. Je trouve ça intéressant. J'ai la possibilité de partir à Malte. Et là, je fais une césure de 8-9 mois à Malte. Je travaille chez Betlic, qui est une entreprise fondée par des Français, d'abord à Londres, puis à Malte, et qui opérait illégalement sur le marché français. Je rentre de ma césure. Je suis censé rentrer en deuxième année. Et là, il y a un problème dans le divorce de mes parents qui fait que mon père n'a pas les moyens de payer mon école de commerce. Je dois urgemment trouver une alternance parce qu'en fait, l'entreprise, à ce moment-là, les alternances payent les études. Je pars de Malte et donc je pars de Betlic avec un très bon relationnel avec l'organisation en général. C'est une boîte très anglo-saxonne. Ils ne connaissent pas l'alternance, mais je prends contact avec eux pour leur dire « Est-ce que vous pouvez me faire une alternance, s'il vous plaît ? J'en ai besoin et tout. » Ils avaient des bureaux à Paris. Et donc j'arrive à me débattre pour obtenir une alternance et on me met sur un poste de chef de projet digital parce que le poste de product manager n'existait pas avant, c'était plutôt chef de projet fonctionnel. Et du coup, j'arrive, premier jour à Paris et on me met dans les mains de mon manager qui va rester mon manager pendant presque toute mon expérience chez Betly qui s'appelle Frédéric Gomez, une personne avec qui j'ai toujours de très bonnes relations aujourd'hui. et là Lui et moi, nous nous rendons compte ensemble du désastre de mes connaissances dans le domaine. Lui, il s'est vu imposer quelqu'un par son manager. On m'a imposé moi. Et en fait, dès la première semaine, il se dit je ne vais pas y arriver. En fait, le gars ne comprend que dalle. Et vraiment, je ne comprends que dalle. Je me dis, mais qu'est-ce qu'on a fait en école de commerce ? Je suis débile mental. Et donc, aujourd'hui, je rigole parce que je pense que j'ai mis vraiment... 3-4 mois à combler le gap. Lui, on rigole aujourd'hui encore. Mais au final, ça m'a amené à avoir cette carrière dont je suis très fier. Mais par contre, je me suis fait très peur. Parce que je pense que lui s'est dit la première semaine, je ne vais pas pouvoir le garder ce mec.

  • Speaker #1

    Tu ne connaissais pas du tout ce que...

  • Speaker #0

    Ah non, t'imagines. En deuxième année, c'est 2010 ou 2011. Attends.

  • Speaker #1

    T'étais en études, c'est sûr que t'étais pas plug and play.

  • Speaker #0

    Bien sûr que non.

  • Speaker #1

    C'est toujours intéressant d'avoir ces anecdotes. Ça rassure aussi un peu sur le chemin, parce qu'on s'aperçoit que c'est pas très linéaire, mais qu'on y arrive toujours, et l'action mène aux opportunités. Moi, j'aime bien dire ça. Est-ce qu'il y a un sujet que tu voudrais aborder en particulier, qui te tient à cœur ?

  • Speaker #0

    Ce qui me tient à cœur, c'est... Peut-être un sujet que moi je trouve intéressant, c'est qu'aujourd'hui je creuse pas mal sur l'immobilier à l'étranger.

  • Speaker #1

    Ok,

  • Speaker #0

    où ça ? Je regarde dans beaucoup de pays, mais en tout cas des pays avec des économies qui sont croissantes. On a, et moi le premier, on a ce défaut de regarder l'immobilier avec notre style franco-français. Là il est très probable qu'on propose une opportunité dans le Crest Club qui est à l'étranger, et moi personnellement je m'intéresse beaucoup. à l'immobilier à l'étranger.

  • Speaker #1

    Quelle région du monde on peut savoir ou c'est top secret ?

  • Speaker #0

    Alors pour le Crest Club on communique pas encore parce qu'en fait on est en train de cadrer le projet. Et moi personnellement je regarde évidemment le Maroc mais je regarde également l'Asie du Sud. Je pense qu'il y a un monde où l'accession d'un point de vue technique à la propriété dans l'immobilier devient tellement simple que ça devient facile pour un français d'investir son argent dans l'immobilier géré à l'étranger. Et je pense que c'est une façon de consommer l'immobilier de demain. Là, aujourd'hui, en 2012, 2013, 2014, 2015, tu avais le choix soit d'acheter ton pied-à-terre à Paris quand tu avais un peu d'épargne, ou acheter une maison des années 70-80 dans une campagne de France. Là, tu vas avoir la possibilité de faire un arbitrage un peu plus intelligent en te disant, plutôt que d'investir dans une ville en méga décroissance avec des indicateurs économiques qui ne sont pas terribles, Je vais avoir la possibilité d'investir dans un pays qui fait une croissance à deux chiffres chaque année et forcément toujours amener ce côté usage de son investissement et de sa valeur refuge.

  • Speaker #1

    Ok, super. J'ai essayé de te demander la région, mais c'est top secret. Pour ceux qui sont dans le Crédit Club, n'hésitez pas à vous renseigner par rapport à tout ça. Est-ce qu'il y a des ressources aussi que tu veux partager en plus, peut-être pour s'informer sur ce que fait le Crédit Club ? Est-ce qu'il y a des choses que tu veux nous dire là-dessus ?

  • Speaker #0

    Oui, déjà, je pense que c'est quand même intéressant de suivre... Raphaël, Martin, Valentin sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Raphaël, c'est le plus jeune.

  • Speaker #0

    Sur TikTok également. On vient de lancer son compte TikTok. D'ailleurs,

  • Speaker #1

    quelle est la taille de la communauté globale en organique ? C'est colossal. Toute l'audience réunie qu'ils ont.

  • Speaker #0

    C'est plusieurs millions. On considère qu'aujourd'hui, c'est l'agence immobilière la plus suivie en Europe. Ils ont une résonance colossale. Il faut quand même rappeler que la série est diffusée dans 140 pays.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Donc les crèzes quand ils partent en vacances n'importe où dans le monde, les gens les arrêtent pour demander des photos. Il faut savoir que la férilagence c'est un produit français qui permet de rayonner à l'international parce que ça amène ces valeurs à la française qu'on aime bien. C'est-à-dire des valeurs familiales, le côté chic à la française, l'immobilier de prestige et de luxe à Paris. Très grosse résonance en organique. Et évidemment, ça nous permet de développer le business et on en profite.

  • Speaker #1

    C'est une agence qui a été développée, une émission qui a été développée spécialement pour le marché français ? Alors, vous pensez que c'était un produit qui avait été dupliqué, par exemple, des États-Unis, avec adapté un peu à la sauce française ?

  • Speaker #0

    Je peux te raconter l'histoire si ça t'intéresse. Allez, on y va. En gros, ce qui se passe, c'est qu'en 2018, Sandrine et Olivier, qui sont les parents de Krets, sont déjà agents immobiliers. À ce moment-là, les garçons ont déjà rejoint l'activité familiale et donc ils sont déjà plus qu'une agence immobilière boulonnaise dans le luxe. Ils font pas mal de transactions, mais qu'est-ce qui se passe après ? Et donc un jour, il y a une société de production qui vient taper à la porte de leur maison à Boulogne pour dire écoutez, on est à la recherche d'une... d'une famille, d'une agence locale à Paris, Boulogne, enfin en région parisienne, pour faire un programme télé qui va être vendu à Netflix. Ils réfléchissent ensemble, ils construisent, et il se passe quelque chose, c'est qu'ils arrivent assez loin dans le processus pour vendre l'histoire à Netflix, mais le président de Netflix, Ray Dashner, qui a quitté son poste, qui est le célèbre patron de Netflix, finit par dire « on ne le fait pas » . À cause de la crise des Gilets jaunes, etc., il y avait un cadre qui était un peu compliqué en France, ce qui fait qu'à l'international, ils n'y croyaient pas trop. Et donc TF1 a dit « Nous, on y croit à fond, on le fait » . Donc ils ont fait une première saison en France qui a cartonné, donc qui diffusait sur TMC, qui a cartonné. Et ensuite, le dossier, l'année d'après, est revenu chez Netflix. Et là, ils se sont dit « Ok, la résonance est incroyable, ça s'est calmé autour des Gilets jaunes, etc. On y va. » Et donc il y a eu une... coproduction entre TF1 et Netflix. TF1 sur le marché français avec TMC et Netflix sur le reste du monde dans 140 pays qui aujourd'hui continuent à tourner et fonctionnent encore comme ça. Là, on est en plein tournage de la saison 6. Donc, voilà la petite histoire. Et donc, pour te dire, ce qui a fait que ils ont réussi à décrocher ça, c'est quelque chose qui paraît évident quand tu fréquentes les Créettes au quotidien, c'est que ils sont la série. On se dit, attends, tout est mis en scène. Alors qu'en fait, vraiment, moi j'arrive au bureau à 9h du matin. Sandrine et Olivier sont en train de prendre le petit déjeuner dans la cuisine. Ils vivent, vraiment, l'agence, c'est leur maison. Tout est très ouvert. En fait, rien n'est romancé. Leur vie est comme ça. Et quand il y a une boîte de production que tu veux faire une série autour de l'immobilier, tu vois tout de suite que c'est un match parfait.

  • Speaker #1

    dans le mille exactement ah non c'est ah mais j'avais pas l'histoire tu vois sur là j'en ai parlé beaucoup de la genèse du Crates Club mais sur aussi la série et c'est dans quel pays que ça cartonne le plus en termes de visibilité à la série j'ai pas les chiffres en fait parce que pour une raison très simple c'est que Netflix ne communique pas les

  • Speaker #0

    détails de l'audience par pays et évidemment c'est une exclusivité analytique qu'ils gardent pour eux pour se donner la possibilité de pérenniser les saisons, voire même lancer autre chose. Quand on a un niveau de déploiement international comme celui de Netflix, la donnée sur ce que les gens aiment regarder, le niveau d'accroche de tes séries... C'est presque le nerf de la guerre pour ton business parce que ça va te permettre d'anticiper ce que tu vas produire l'année d'après.

  • Speaker #1

    Donc vous, vous ne savez même pas les pays où ça marche le plus ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Ils font de la rétention. Ah, trop marrant, cette mentalité, c'est rigolo. J'ai quand même une dernière question à te poser. On en a parlé un petit peu aussi tout à l'heure. Tu sais, quand on a dit qu'il y avait aussi, bien sûr, le directeur général du Crest Club qui passait, On a eu aussi une petite question. Au club, on a une section masculine, une section féminine. Alors j'aimerais, je lance peut-être une petite bouteille à la mer. Est-ce qu'il y a des crédits qui sont encore célibataires ?

  • Speaker #0

    Il y en a deux,

  • Speaker #1

    oui. Il y en a deux ?

  • Speaker #0

    Eh bien oui. Martin, célibataire, maintenant. Et Raphaël, il est aussi. Ok. Donc voilà. Il y en a pour tous les âges, j'ai envie de dire.

  • Speaker #1

    Exactement, ils sont ouverts aux rencontres.

  • Speaker #0

    Ça, je ne peux pas dire. En tout cas, ils sont libres ensemble.

  • Speaker #1

    Bon, écoute Ludovic, je te remercie vraiment pour cet échange. Moi, ça me nourrit vraiment aussi tout ça et j'ai appris plein de choses. C'est aussi l'opportunité de discuter, d'avoir un moment privilégié sur ces sujets. Où est-ce qu'on peut te retrouver pour en savoir plus, avoir des informations sur toi ? plutôt LinkedIn, plutôt... Qu'est-ce que tu préfères ?

  • Speaker #0

    Évidemment, LinkedIn. Et sinon, m'envoyer un mail directement sur ldj.crestclub.com ou ludovic.dejuvenco.crestclub.com Mais sinon, le plus simple, c'est LinkedIn. On se parle là-bas.

  • Speaker #1

    Bon, magnifique. T'es venu aussi déjà faire des soirées à Vénon sur le best-seller immobilier. Je sais qu'aussi, on a certainement des synergies sur ces sujets. Merci encore pour ce moment. Je te dis à bientôt. Et puis, peut-être qu'on se verra. On ne sait jamais. On crée ce club là-dessus.

  • Speaker #0

    J'espère. Merci également et on se voit bientôt.

  • Speaker #1

    Salut Ludovic.

  • Speaker #0

    Salut. Vous avez écouté Le Vestiaire, le podcast du vestiaire de l'immobilier. Pour ne rien manquer des prochains épisodes, abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée et suivez-nous sur LinkedIn et Instagram. Pour en savoir plus sur notre club privé d'affaires, rendez-vous directement sur notre site internet.

Description

Dans ce nouvel épisode nous abordons une stratégie d'investissement qui prend de l'ampleur. Il s'agit des clubs deal dans l'immobilier.


Ludovic De Jouvancout de Channes à rejoint dernièrement les aventures de la célèbre famille, depuis la diffusion d'une série immobilière dédiée sur Netflix et le Groupe TF1.

Véritable passionné d'immobilier et entrepreneur dans l'âme il connaît bien le secteur des proptech.

Son parcours :

  • Fondateur de la startup Prello (résidence secondaire partagée), il r'achète aussi l'entreprisse "Je rêve d'une maison"

  • Fondateur de Fragment (immobilier fragmenté, tokenization)

  • Ancien de cher Betclic et Weekendesk


En savoir plus sur le kretz club !


Le Vestiaire de l’Immobilier ® est un club d’affaires privé s’adressant aux professionnels en relation directe ou indirecte avec le secteur Immobilier (Directeurs d’agences immobilières, mandataires immobiliers, Apporteurs d’affaires, Promoteurs, Avocats, Notaires, Géomètres, Diagnostiqueurs, Entreprises du bâtiment, Divers artisans, Compagnons du Devoir, Courtiers, Assureurs, Banquiers, Brokers, Gestionnaires locatifs, Gestionnaires de Copropriétés, etc…).


*** Club d’affaires privé ***

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Transcription

  • Speaker #0

    Le vestiaire, c'est bien plus qu'un lieu. C'est un espace où tout commence. Là où, avant même de fouler le terrain, les grandes décisions se prennent. Les stratégies ne naissent pas sous les projecteurs. Elles s'affinent au calme, dans la réflexion collective. Bienvenue dans Le Vestiaire, le podcast du vestiaire de l'immobilier, qui vous ouvre les portes des coulisses de l'immobilier. Ici, pas de discours formaté, mais des confidences, des stratégies et des expériences vécues. racontée par ceux qui font bouger les lignes du secteur. Animée par Julien Pibouret, directeur associé de l'agence de communication Slash Boom, chaque épisode est une immersion dans l'envers du décor. Prenez place, l'immobilier se pense avant de se construire.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce nouvel épisode du Vestiaire. Aujourd'hui on reçoit Ludovic. Comment tu vas Ludovic ?

  • Speaker #0

    Très bien et toi ?

  • Speaker #1

    Écoute Ludovic, j'avoue que ton passage dans l'admission a suscité pas mal d'interrogations par rapport à ce que tu fais aujourd'hui. Tu vas nous en parler, je pense, avec grand intérêt. Tu es donc directeur général du Crédit Club, un club d'île. Tu vas nous en parler. C'est bien évidemment bien plus que ça par rapport à tout ce que tu fais, tout ce que tu entreprends sur ces sujets. Alors, première question que j'aimerais te poser vraiment comme ça à vif. Comment tu en es arrivé ? à travailler avec les crêtes ?

  • Speaker #0

    Dis donc, je peux te donner deux versions de la réponse.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    La version courte, c'est grosso modo, en fait, moi j'avais monté juste avant Crest Club une startup qui s'appelle Prello, qui est une startup de l'immobilier qui fait de la résidence secondaire partagée. Pour des raisons de contexte, des raisons, enfin, très business, j'ai décidé de quitter ce projet en septembre de l'année dernière, donc 2024. À ce même moment, les CRESS étaient en discussion avec plusieurs entreprises pour faire des partenariats. Et typiquement, c'est le cas de House & Fly, qui est une entreprise qui fait de la gestion at scale de location saisonnière. Et grosso modo, deux, trois autres personnes du marché. Et comme moi, je venais de partir, eux étaient en recherche d'un directeur général. Concur de circonstances, ces deux, trois personnes leur ont dit, vous devriez parler avec Ludovic de Jouancourt, qui en ce moment est disponible et qui a un profil entrepreneurs, dirigeants d'entreprises qui connaît très bien l'immobilier. C'est comme ça que ça s'est fait. Très rapidement la discussion s'est totalement alignée, nos violons se sont totalement accordés donc ça l'a fait. Et la version longue je pense que c'est... on va en parler mais j'ai un parcours, j'ai construit un parcours dans l'immobilier sur les, je dirais, sept, huit dernières années. J'avais cette vision depuis longtemps. parce que l'immobilier, c'est quelque chose qui me passionne, comme toi, comme nous en général. Et donc, du coup, je me suis construit une cohérence sur ces 7-8 dernières années qui m'ont amené à pouvoir choisir les opportunités sur lesquelles je me positionne. Et c'est ce qui m'a amené à me dire, là, Crest Club, très clairement, c'est un projet qui est totalement en ligne avec mon ADN, mes compétences, ce que je veux faire. Et même en termes de valeurs, parce que tu vois, les valeurs familiales des Crest. et d'Alexandre, qui n'est pas un Krets, mais qu'on peut considérer comme un Krets, sont très transparentes. Et clairement, ça me correspondait. Donc, je me suis dit, let's go.

  • Speaker #1

    Alors, rentrons directement dans le vif du sujet. Aujourd'hui, on a le Krets Club. C'est un club deal. Qu'est-ce qu'il y a comme autre chose, toi, que tu fais aussi au quotidien dans le cadre de cette activité qu'on voit qui se développe vraiment partout ?

  • Speaker #0

    Alors... Alors effectivement, on peut de prime abord se dire que le Crest Club, c'est un club zil. Moi, je préfère, enfin on préfère, et d'ailleurs c'est comme ça qu'on drive la vision de la boîte aujourd'hui, voir ça comme plutôt une communauté d'investisseurs dans l'immobilier. Et donc, pourquoi communauté ? Parce qu'évidemment, sur la dimension purement financière et investissement, il est évident, et ça se voit de l'extérieur, que les crêtes sont la possibilité de voir des opportunités immobilières qui sont exceptionnelles. Et vraiment dans la dimension investissement. Depuis toujours, ils investissent dans ces opportunités en famille et à un moment donné, ils se sont rendus compte que le caractère pléthorique, le volume d'opportunités de très bonne qualité, ils pourraient en faire profiter à des proches, à eux, et typiquement à éventuellement une communauté fermée. C'est à partir de là qu'ils se sont dit pourquoi pas créer une communauté d'investisseurs qui bénéficierait des opportunités les plus sélectives, les plus prime. les plus intéressantes en termes de bénéfices, risques, rendements, donc en faire profiter à cette communauté, mais en plus, pas que ça. Les CRESS, ils ont un réseau, ils ont beaucoup de contacts et ils ont la possibilité, autour de cette communauté, de faire profiter à leurs membres de leur réseau, mais aussi... Entre membres, faire en sorte qu'il y ait cette logique de co-construction, cette vision long terme de, on se présente des contacts, on se fait profiter des opportunités en croisé, ou on fait du business ensemble. Donc vraiment, il y a cette double vision qui est vraiment la pure vision, la partie purement investissement et la partie qui est purement communautaire, réseau, relation, etc. Et donc moi, mon métier, c'est de livrer cette promesse et de faire grandir cette communauté dans le bon sens.

  • Speaker #1

    Excellent, je pense que ça va donner envie aussi à des gens de se renseigner. J'ai vu aussi qu'il y avait une liste d'attente, un peu aussi pour rentrer dans ce club deal. Il me semble aussi, on en a parlé aussi un petit peu en off, que tu fais aussi quand même d'autres choses, sur la partie aussi notamment en strat, strat marketing, communication. Est-ce que tu peux un petit peu nous en parler, s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Il se trouve que moi, dans mon parcours, et en particulier sur ma précédente startup, j'ai eu un gros enjeu. de faire résonner des sujets qui sont un peu plan-plan dans l'immobilier de la façon la plus consumer, j'ai envie de te dire, ou la plus mass-market possible. Tu vois, typiquement, la résidence secondaire partagée de Prélo, c'est ni plus ni moins que le timeshare des années 70 revisité, tu vois. Il y a ce côté un peu chiant, il y a ce côté un peu bronzé fond du ski, t'enlèves le cadre photo de tes copropriétaires et tu le dégages. et donc je devais Remarketer, donner un côté frais et assez populaire à ce positionnement plutôt ancien pour faire croître la boîte. Et donc j'ai vraiment développé des compétences et une expertise en particulier sur le marketing de l'immobilier à l'échelle. Et donc du coup, très rapidement quand je suis arrivé sur le projet Crest Club, je me suis rendu compte que je pouvais également faire ça et faire profiter de ma compétence à l'intégralité de la vision de l'agence. Et donc c'est pour cette raison qu'aujourd'hui... Donc, Jade Lécret, c'est Jade Alexandre, évidemment, sur le marketing et la stratégie marketing organique de l'agence pour faire continuer à pérenniser l'activité.

  • Speaker #1

    Alors là, tu nous intéresses. Tu sais que nous, avec le club d'affaires, on a aussi une agence immobilière qui s'appelle le vestiaire d'immobilier. Je fais une petite dédicace justement à Florent Gauthier, directeur de l'agence immobilière.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que toi,

  • Speaker #1

    tu identifies aujourd'hui comme levier ? Comme stratégie, tu ne vas peut-être pas nous donner la recette du chocolat, on a conscience aussi un peu de tout ça, mais est-ce que tu pourrais nous faire partager aussi pour les auditeurs sur ces sujets, quelques réflexions qu'on peut avoir ? L'immobilier aujourd'hui, ça repart bien évidemment, mais c'est quand même un secteur qui est tendu. Nous, on le constate au quotidien avec nos membres. Peut-être quelques secrets, je ne sais pas. Qu'est-ce que tu peux nous dire ?

  • Speaker #0

    Pour moi, la vision est très claire. On est aujourd'hui à une croisée des chemins qui fait que d'un côté, on a un secteur qui peine à se renouveler parce qu'en fait, c'est un secteur du dur. Tu vois, l'immobilier, ça reste trouver un foncier, le rénover, le vendre. Et en fait, il y a ce côté très terre-à-terre de notre secteur. Et j'ai envie de te dire que les prop-techs, donc les start-up de l'immobilier ces cinq dernières années, se sont cassés les dents là-dessus. Et les VC, les investisseurs, se sont cassés les dents sur le fait que même si on veut amener une des capacités de financement de l'innovation qui sont colossales. En réalité, l'immobilier est un secteur qui a son propre rythme et auquel il faut s'adapter. Et qui en plus, on le voit depuis deux ans, il est très connecté aux vagues très cycliques de l'économie. Donc ça, c'est le premier élément. Le deuxième élément, j'ai envie de te dire, dans le reste de l'économie, un peu plus léger en termes d'actifs, c'est-à-dire tout ce qu'on peut appeler le digital, etc. On a un niveau d'innovation qui est extrêmement accéléré depuis maintenant un an et demi. C'était déjà le cas avant, mais là on atteint un niveau d'échelle qui est incroyable avec les modèles LLM, et en particulier OpenAI, ChatGPT, etc. Ce qui fait qu'en fait, là, on est en train de se rendre compte que la façon de produire, consommer, est totalement en train de changer. Et en fait, le gros sujet aujourd'hui, c'est... Comment on répond, en termes d'un point de vue économique, à ces gros changements ? Tout le monde s'inquiète aujourd'hui de « quel sera mon métier ? » Si tu es derrière un ordinateur, tout le monde se dit « mais quel sera mon métier demain avec l'intelligence artificielle ? » Tout le monde tremble avec la nouvelle publication de chaque nouvelle version de ChatGPT. Et tu sais, moi le premier, je voyais Gary Vaynerchuk qui disait il y a quelques temps qu'on est maintenant en train de se rendre compte qu'on va voir les premières entreprises d'un seul salarié qui vaudront un milliard de dollars. Grâce à cette capacité de production à l'échelle que tu vas avoir sur le contenu, le visuel, photos, vidéos. Et tu vois déjà sur TikTok, Instagram, sur les réels, il y a des productions de contenus qui sont complètement faits à l'IA. difficilement tu t'en rends compte. Quand je combine ces paramètres qu'est ce qu'on va se dire ? Clairement l'un des principes qui est très résistant à la disruption de l'intelligence artificielle c'est l'humain, la connexion humaine, le caractère communautaire. Je dis pas le caractère communautaire pour placer Crest Club, j'en suis convaincu à terme que vu qu'on va mettre de côté côté toute la commodité administrative de production le travail La place entre l'interaction humaine va être beaucoup plus forte qu'elle ne l'était avant, sachant que c'était déjà le cas. Et l'immobilier, finalement, c'est un peu ça. Donc moi, ma vision est que tu vas te retrouver avec des réseaux, enfin tu vas voir sur le marché, des réseaux d'agences immobilières qui sont très efficaces sur la capacité à remonter de l'analyse, à chiffrer un bien, à le marketer, etc. Mais par contre, derrière, L'humain, l'agent, va devoir être exceptionnel au top du relationnel avec ses clients pour lui apporter une expérience exceptionnelle dans le cadre de sa vente ou le cadre de son achat d'un bien immobilier. Et ça, c'est parfaitement aligné avec la vision de l'immobilier de luxe qu'on a aujourd'hui chez Crest Club et en particulier chez Crest Real Estate. Et donc moi, c'est comme ça que j'essaie de driver ma vision. Comment on remet vraiment l'interaction humaine au cœur du travail et que tout le reste, c'est une commodité de production. aidés par les outils.

  • Speaker #1

    Je suis un peu aligné aussi avec ça, avec ce que tu dis. Nous, on pense que plus il y aura de digital, plus il y aura d'intelligence artificielle, plus l'humain, je pense aussi, sera remis au centre du jeu sur ces sujets. Et c'est vrai que la différence aussi in fine se fera sur le relationnel, sur l'expérience aussi que tu fais vivre typiquement à tes clients. Donc, je rejoins 100% là-dessus. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, on voit des nouveaux acteurs aussi qui arrivent. et ça pose aussi beaucoup de questions. Et c'est vrai aussi que l'immobilier, on le constate nous, n'est pas forcément tout le temps aussi le secteur le plus mature, le plus en avance sur ces sujets. Donc ça prend un peu plus de temps, c'est un marché qui met du temps aussi à évoluer, à se retourner. Et c'est vrai qu'on le constate nous au quotidien par rapport à ça. Revenons un petit peu, si tu veux bien,

  • Speaker #0

    sur ton parcours.

  • Speaker #1

    J'aimerais savoir, qu'est-ce qui t'a donné envie de te lancer dans l'immobilier ?

  • Speaker #0

    On s'est connu à Pau. C'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est vrai. On était en master ensemble à l'école supérieure de commerce. On avait joué au rugby ensemble. J'ai quelques anecdotes, je ne vais pas forcément les dire ici, mais c'est vrai que j'avais gardé un bon souvenir de toi. Et c'est vrai que même ça me fait... Comme quoi, on voit qu'on peut garder une amitié, on peut conserver ses liens, parce que je ne pensais pas forcément après qu'on garderait tout ça, mais on en est aujourd'hui enregistré un podcast. Comme quoi... Le monde est petit, donc venez aussi à Paris, comme ça vous pourrez rencontrer aussi plein de personnes et développer votre curiosité. Mais je te laisse continuer ton propos.

  • Speaker #0

    Totalement aligné avec ce que tu dis, excellente relation, et c'était il y a 15 ans, c'est quand même important de le préciser, le temps passe très vite. On finit l'école de peau, moi je m'oriente vers le digital. Très tôt, j'ai l'opportunité pour payer mes deux dernières années de faire une alternance chez Betlic. Et donc là, je pars sur un... sur une orientation de 10 ans dans le digital, Betlec, Solocal, Weekend Desk, etc. Mais j'ai toujours ce truc pendant mon parcours qui fait que je suis intéressé par l'immobilier. Très petit, très jeune, mon père m'a intéressé à l'immobilier. Mon père fait de la promotion immobilière à La Réunion depuis maintenant presque 20 ans. Mais j'avais besoin de créer mon identité et je l'ai fait à travers la tech, le digital, etc. Et puis en 2017, j'ai la possibilité de faire une première opération immobilière parce que je me dis finalement, je gagne bien ma vie dans le digital, mais je me rends compte qu'on a des gros effets d'échelle si on est opérateur dans l'immobilier. Et donc moi, ma première opération immobilière, c'est un immeuble de rapport de Onzelot, achat, rénovation, revente. Je n'avais même jamais fait un appartement avant. Donc ça,

  • Speaker #1

    c'était à quel âge ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est 2017. 2017, c'était il y a, je te dis, c'était il y a 8 ans.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    Première opération, je fais un très bon coup, je suis très transparent là-dessus, je fais 250 000 euros de plus-value net d'impôt. C'est pas mal. Tout en étant salarié, je gagnais à ce moment-là peut-être, en 2007 je devais gagner 80-90 000 euros par an brut. Je me dis, ok, il se passe quelque chose. J'ai commencé vraiment à m'intéresser aux principes économiques, j'ai envie de te dire, l'intelligence économique de l'immobilier. Et ensuite, j'ai enchaîné, j'ai fait pas mal d'opérations, et c'est devenu quelque chose d'assez logique pour moi. Quand j'ai rejoint Weekend Desk, j'avais un poste de directeur marketing et produits. C'est une boîte du voyage, enfin du voyage de proximité. J'avoue que je suis rentré dans une entreprise où tout était top, manager super, tout était génial, mais je n'arrivais pas à rentrer dedans. Franchement, j'étais arrivé à un moment de ma vie où je prenais zéro plaisir parce que j'étais arrivé à ce moment de ma vie où j'étais appelé trop fort par l'immobilier. Je ne pouvais pas faire de 9 à 19 heures un boulot et le reste du temps et le week-end m'occuper de ma passion. Clairement, l'immobilier était devenu ma passion, donc je ne voulais faire que ça. Donc j'ai réfléchi à un modèle de startup, comment je peux réaligner mes intérêts profonds avec mon quotidien. Et j'ai fait cette espèce de rosace, je ne sais pas si tu connais l'Ikigai.

  • Speaker #1

    Ça me parle, ouais, tout à fait l'Ikigai.

  • Speaker #0

    En fait, tu combines les cercles de ta vie et ça te dit ce que tu dois faire. L'Ikigai m'a amené à chercher un modèle de startup et c'est à ce moment-là que je suis tombé sur le modèle de Prello. et ensuite tout s'est enchaîné, j'ai levé d'abord 2 millions d'euros puis 13 millions d'euros, on a fait une très belle croissance et depuis ce moment-là qui était en 2021, je ne fais que de l'immobilier.

  • Speaker #1

    De l'immobilier à tout type d'immobilier ou quand même plus spécifique ?

  • Speaker #0

    Je suis quand même très majoritairement sur le résidentiel, j'ai eu une fois un local commercial et c'était un pied d'immeuble parce que je faisais une opération sur un immeuble. Je connais assez mal le métier du local commercial, je sais que ça s'apprend, j'ai pas eu l'occasion de le faire. Moi je connais très bien le résidentiel et je m'intéresse particulièrement au résidentiel parce que un des éléments de valeur profond que je travaille autour de l'immobilier, c'est l'accession à la propriété.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    C'est pour ça, c'est une des raisons pour lesquelles j'ai lancé Prello, c'est une des raisons pour lesquelles on a racheté Je rêve d'une maison, qui est une entreprise qui travaille l'accession à la propriété sur la résidence principale. C'est une des raisons pour lesquelles on a lancé Fragments, qui est en fait travailler l'accessibilité à l'investissement locatif à travers l'immobilier fractionné. Aujourd'hui toujours, ce qui me drive profondément dans l'immobilier, c'est permettre à une personne qui n'a pas forcément les moyens de devenir propriétaire seule, pour des raisons de capacité d'emprunt, de situation financière, de moyens, etc., de quand même devenir propriétaire, parce que je suis convaincu... que, d'ailleurs c'est pas très compliqué d'être convaincu par ça, mais c'est évident, l'immobilier, enfin certains immobiliers sont des valeurs refuge. Et dans un cadre d'instabilité économique comme on le vit en ce moment avec les tarifs de Donald Trump, les réponses des tarifs des autres pays, etc., on a des situations où l'épargne a besoin d'être protégée. Quand l'épargne est positionnée sur des supports qui sont extrêmement variables en termes de valeur, Quand je dis variable, ça peut être l'or, le bitcoin, la bourse, l'immobilier ou même son compte courant. Enfin, mine de rien, ton compte courant, ton épargne est croqué par l'inflation et tu t'en rends même pas compte. Le sujet, c'est tu travailles toute ta vie, tu épargnes, comment tu protèges cette valeur ? Moi, ce que je trouve particulièrement intéressant dans l'immobilier, c'est que tu peux protéger la valeur de ton épargne sur une valeur refuge tout en faisant en sorte que ça ait une utilité. Une personne qui devient propriétaire en France de sa maison, il a la possibilité en plus, soir et week-end, de rajouter une pièce en plus, rénover et valoriser son patrimoine. Moi j'adore l'or, j'adore le bitcoin, mais quand ton bitcoin est sur ta clé Ledger ou sur Binance ou quand ton or est dans un coffre en Suisse, tu n'as pas beaucoup la possibilité d'encore plus valoriser ton patrimoine en plus de ce que le marché fait déjà. Tu vois, il y a ce côté utile et financier, et économiquement financier, que je trouve hyper intéressant dans l'immobilier.

  • Speaker #1

    Et là, ce que tu fais sur Pagment, ça c'est toujours actif, parce que nous, on avait reçu au club une personne spécialisée sur tout ce qui est l'immobilier fragmenté, tokenisation, qui n'est pas vraiment une technologie qui est nouvelle, mais c'est surtout une accessibilité aussi. Maintenant, beaucoup plus de gens le font. Je pense aussi à des plateformes comme Realty, même aussi Bricks, tout ça, qui le font. Et parfois, j'ai aussi l'impression que les gens disent que c'est fragmenté. En fait, c'est juste un mot un peu bullshit, un peu storytelling. En fait, tu t'aperçois que ce n'est même pas forcément sur tout ce qui est tokenisation, blockchain et compagnie. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr. Donc nous, c'était sur la blockchain. D'accord. Mais il faut savoir qu'aujourd'hui, quand tu essaies d'appliquer les principes de tokenisation et de fragmentation, et en particulier en France, parce qu'en France, en fait, on a une structure de régulation sur la détention. et sur la façon de décomposer les actifs qui est très spécifique. Ce qui veut dire que derrière chaque mécanisme de fragmentation tokenisée, Tu dois avoir un parallèle et une réponse juridique à ça. Mais qu'est-ce qui se passe derrière, tu vois ? Et tu as plusieurs façons de le faire. Tu vois, la SCPI, très connue, c'est un mécanisme de fragmentation d'un fonds qui détient l'immobilier. Il n'y a pas d'équivalent... Les SCPI n'ajoutent pas le principe de blockchain, d'écriture d'un blockchain, mais en tout cas, tu as le principe de fragmentation. Tu peux fragmenter des obligations, et un contrat obligataire correspond à... un équivalent du nantissement sur des actifs. Tu as la possibilité de le faire sur plein de situations. Donc, la question, c'est de se poser, finalement, derrière chaque fragmentation sur la blockchain, quel est l'équivalent juridique du modèle qui est proposé, avant de te dire, OK, moi, ça, ça m'intéresse ou ça, ça ne m'intéresse pas.

  • Speaker #1

    D'accord. Et c'est vraiment quelque chose, ça, qui se développe en France ou même en Europe sur la partie immobilière parce que nous, on est sollicités régulièrement par rapport à ça. Je t'avoue que... En toute transparence, on en a parlé notamment à nos membres. C'est quand même des gens qui sont connectés sur ces sujets. Parfois, tu te dis, soit c'est mal expliqué, soit les gens ont du mal à se... Peut-être le côté aussi palpable de ça. C'est très virtuel. On parlait de Ledger, tout ça, un peu avec ton wallet spécifique où tu peux tout stocker dessus. Parfois, j'ai l'impression qu'il y a du mal un peu sur le volet adoption.

  • Speaker #0

    Ça, ce n'est que mon avis ? Oui. Mais moi j'ai une vision qui est la suivante. L'adoption des crypto-monnaies, elle est indéniable aujourd'hui. Tu vois, la capitalisation de marché des crypto-monnaies, elle est énorme. Je la mets totalement à côté de cette discussion. Sur le moyen, c'est-à-dire la blockchain qui permet de faire ce mécanisme de fragmentation, on peine dans l'adoption pour la raison que je t'évoquais juste avant, à savoir... les limites de la régulation. Et là, j'insiste en particulier, c'est mon avis, en France, mais en Europe en général, on est dans un cadre économique et juridique qui est très régulé. Je pense qu'on arrive à un stade où on est dans la surrégulation. C'est d'ailleurs pour cette raison que... Tu vois, typiquement aux États-Unis, qui est aussi un pays occidental qui a une économie assez similaire à la nôtre, quand je dis la nôtre, je parle de l'Europe, il arrive avec une position et une posture politique très libertarienne, que Elon Musk défend aussi depuis longtemps. Les modèles libertariens, qui sont aussi les modèles de Milley, par exemple, en Argentine, prônent un interventionnisme de l'État très très faible, qui... équivaut, grosso modo, à très peu de régulation. Des marchés très très libres, et c'est la loi de l'offre et de la demande, la loi des marchés qui se régule. Aujourd'hui, en lien avec notre historique en Europe, la façon dont on s'est construit, notre historique économique, notre historique colonial, etc., fait qu'aujourd'hui, on a trop de régulation. Je voyais encore le dirigeant de Michelin qui expliquait qu'aujourd'hui, avoir une industrie en France, C'est très très compliqué si on veut rester compétitif. Et il l'expliquait avec un chiffre qui est très simple et qui moi particulièrement m'a choqué. C'est que rien que la traçabilité du caoutchouc chez Michelin, en respect avec la régulation européenne, coûte à l'entreprise 350 millions d'euros par an. C'est dingue !

  • Speaker #1

    C'est dingue.

  • Speaker #0

    Et pourtant Michelin est en concurrence avec des producteurs de pneus en Chine ou en Asie qui n'ont subi aucune inflation cumulée sur l'énergie. depuis le Covid, alors que nous, on est à 92% sur l'énergie depuis le Covid, il est en concurrence avec des entreprises qui n'ont pas de régulation, qui n'ont pas ces principes de régulation, sur la traçabilité par exemple, qui fait que quand tu te retrouves sur un marché libre, parce qu'on est dans la mondialisation, forcément, il y a deux pneus à vendre, il y a celui produit par Michelin, celui produit par l'entreprise chinoise, sur la même qualité, d'un côté c'est beaucoup moins cher, et de l'autre c'est beaucoup plus cher, tu vois. donc Mon avis, pour en revenir, désolé pour cette énorme parenthèse, l'adoption, ça va être très compliqué sur la fragmentation, et en particulier de l'immobilier en Europe, à cause des limitations régulatoires.

  • Speaker #1

    C'est un débat, je pense qu'il faudrait poursuivre, même aussi faire peut-être un épisode dédié sur ça. Je pense qu'il faut faire aussi un petit peu encore de la pédagogie là-dessus. On est un peu en retard, et nous, ce qu'on nous disait, c'est qu'aussi, là-dessus... Les gens vont l'utiliser sans s'en rendre compte. Ça sera vraiment transparent. Et c'est là aussi que ça voudrait dire qu'on aura réussi là-dessus.

  • Speaker #0

    Typiquement chez Fragments, je me permets de te couper, on avait le mécanisme de fragmentation sur la blockchain, mais on ne communiquait pas du tout dessus. Voilà,

  • Speaker #1

    voilà. Transparent, les gens l'utilisent sans s'en rendre compte. C'est ça qu'on nous avait expliqué un peu là-dessus. Qu'est-ce qui te plaît le plus au quotidien dans ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Alors, j'avoue que j'aime bien le multitasking, avoir un domaine de compétences étendu.

  • Speaker #1

    Je vois ça.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est en lien avec... la tendance de marché dont on parlait tout à l'heure. Bientôt, il y aura des entreprises à un milliard avec une seule personne à bord. Mais cette personne doit être capable de connaître les principes juridiques, négocier un contrat. des clauses contractuelles, le marketing en paid ou en organique, le contenu, l'emailing, la finance, la comptabilité, etc. Moi, j'aime bien ça et je me donne pour objectif de continuer à développer la vision du Creates Club à travers un maximum de valeurs délivrées à nos clients en minimisant le poids de l'organisation. parce qu'en fait le poids d'une organe organisation finit par se retrouver dans le prix final. C'est normal. Bien sûr. Quand tu fais une croissance, tu recrutes, je dis n'importe quoi, 120 salariés en 2-3 ans, à un moment donné, tu dois être capable de payer ça et tu as une inflation logique sur les prix qui est aussi en cohérence avec l'attente du marché, si les gens continuent à acheter. Moi, je préfère toujours avoir un équilibre où on délivre beaucoup plus de valeur que ce qu'on va prendre en termes d'euros.

  • Speaker #1

    On va parler, si tu veux bien, un petit peu du marché de l'immobilier. immobilier, je pense que tu as aussi une solide expérience un peu là-dessus. J'aimerais savoir, selon toi, parce que tu es connecté vraiment sur ce qui se fait, qu'est-ce que tu perçois comme grande transformation à venir du secteur de l'immobilier ? Et aussi sur la partie Club Deal, ce que tu fais aussi pour les crêtes, qu'est-ce qu'il y a comme évolution selon toi qui sont à venir ? Je suppose que vous faites quand même, tu regardes un petit peu ce que fait la concurrence, tu es en veille permanente un peu là-dessus. Ça, c'est des sujets qui nous intéressent.

  • Speaker #0

    Alors déjà, il faut savoir qu'on est à un moment de l'histoire immobilière en France qui est très particulière. C'est-à-dire que sur la partie purement investissement, on vient de passer 10 ans de collecte sur l'épargne qui est colossale. Tu vois, on l'a vu sur les CPI, on l'a vu sur le Pinel, etc. évidemment notre marché il est corrélé à la liquidité qui est injectée pour créer de la demande. Et ça, c'est les taux. Les taux ont explosé. Ce qui veut dire qu'en fait, structurellement, il y a certaines dimensions de l'immobilier qui ont corrigé. Les prix ont baissé. Par contre, l'écriture et l'enregistrement de la moins-value, elle est en train de s'écrire. Il y a des moments où, tu vois, je prends l'exemple de Primonial, ça s'est écrit assez vite. Il y en a d'autres qui n'ont pas encore enregistré leurs pertes. Ce qu'on est en train de voir aujourd'hui, c'est qu'il va y avoir, et il va continuer à y avoir parce que ça a déjà commencé, une perte de confiance énorme sur toutes les phases relationnelles où un CGP, un banquier, un agent immobilier a amené une personne à acheter de l'immobilier. et forcément on voit déjà aujourd'hui il y a déjà des casseroles chez des grosses entreprises qui ont collecté Ce qui veut dire qu'on rentre dans une phase où les particuliers vont être beaucoup plus méticuleux dans leur façon de sélectionner, d'acheter de l'immobilier. Et ça, ça amène à un point où tu as besoin qu'une personne soit vraiment de confiance pour te dire là l'opération est intéressante. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'on se rend compte que depuis je dirais à peu près un an et demi, les clubs fermés... avec des leaders d'opinion, de confiance, se sont mis en place. Il faut quand même se rappeler que l'achat d'immobilier, c'est quand même des montants qui sont colossaux. C'est élevé. Les gens prennent des risques énormes. On n'a pas l'impression de prendre des risques énormes quand le marché est croissant depuis la crise. des subprimes, entre 2008 et 2021, c'est une courbe à la hausse. Donc forcément, t'achètes en 2012, tu revends en 2017, il n'y a pas trop de problèmes. Tu gagnes de l'argent, donc il n'y a aucun sujet. Mais t'achètes en 2021, tu revends en 2026, l'histoire est totalement différente. Et donc, moi, je vois cette tendance où va y avoir des cercles fermés, et en particulier le Club Deal et les communautés d'investisseurs comme celles qu'on a construites, qui vont se mettre en place pour que les gens soient dans un cadre de confiance très très fort pour être capables d'acheter de l'immobilier. Voilà une grande tendance que je constate.

  • Speaker #1

    Oui, donc ça correspond vraiment alors à ce que vous essayez aussi de mettre en place avec le Crédit Real Estate et cette branche aussi.

  • Speaker #0

    Exactement. Il faut savoir que nous, grosso modo, on propose... approximativement une opération immobilière par mois sur Crètes Club. J'exagère à peine quand on dit qu'on analyse 100 opérations pour en proposer une seule. C'est-à-dire, il y a 100 opérations qui sont proposées aux Crètes, on les regarde, on se dit qu'une seule d'entre elles va mériter notre intérêt et évidemment celui de nos clients, parce que les Crètes investissent systématiquement dans les opérations qui sont proposées aux côtés de leurs clients. Et donc déjà, tu as ce filtre de la confiance, de l'expertise et surtout les crédits sur une réputation, ils ne peuvent pas se permettre de vendre à la va-vite. Donc en fait, il y a ce côté confiance qui devient très prégnant dans la façon d'acheter et de vendre de l'immobilier qui, je pense, va être une tendance de fond pour les dix prochaines années.

  • Speaker #1

    Alors attends, là j'ai une question finalement qui me vient. Comment est-ce qu'on fait, nous en fait on a plein de partenaires aussi qui sourcent aussi du foncier, comment est-ce qu'on fait pour proposer un produit notamment pour le rendre éligible au Crest Club ? Comment ça fonctionne ?

  • Speaker #0

    Donc je fais une première analyse, ensuite on regarde avec les Crest, ensuite on a des analystes qui vont rentrer dans le détail, qui vont rentrer tous les chiffres, la moulinette. Est-ce que l'opérateur gagne sa vie dans un scénario catastrophe de revente du prix de sortie de l'opération ? Est-ce que nos épargnants, nos membres gagnent bien leur vie ? Et donc voilà, il y a un filtre, il y a une succession de filtres. Et une fois que tous les signaux sont au vert, on a un comité d'investissement. Et ce comité d'investissement est d'abord de se dire, est-ce que les crédits s'investissent dedans ? Si la réponse est oui, on propose à nos membres. C'est aussi simple que ça.

  • Speaker #1

    Et plutôt des opérations qui se font sur de la rénovation, de l'ancien ? Ça peut toucher vraiment... C'est assez large.

  • Speaker #0

    C'est assez large. Typiquement, en fait...

  • Speaker #1

    Ça veut dire qu'un promoteur, aujourd'hui, il peut proposer quelque chose au Crest Club ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. Typiquement, la dernière opération qu'on a financée, pour donner un exemple, nous, ce qu'on considère comme une opération prime pour le Crest Club, c'est autant en termes de rendement qu'en termes de sûreté. C'est-à-dire la protection de l'argent qu'on va prêter. Je vais donner la dernière opération qu'on a financée, c'est une opération de 500 000 euros. C'était un opérateur qui voulait rénover un bien ici, les Moulineaux. En soi, l'opération n'était pas prime. Par contre, l'argent qu'on lui a prêté était au format d'une obligation. Donc il a l'obligation de nous rendre cet argent et de payer un coupon mensuel. Une obligation sur deux ans pour un rendement de 11%. Le gros intérêt, c'est qu'un rendement de 11% est intéressant si la sûreté en face est de qualité. La sûreté, c'était une hypothèque de premier rang. On était seul sur la maison de campagne à Deauville de cet opérateur, sur une maison qui vaut 1,5 million. Ce qui veut dire que s'il n'est pas en mesure de rembourser l'argent qu'on lui a prêté, nous, on récupère la valeur de cette hypothèque, donc la maison, qui vaut 1,5 million pour 500 000 euros prêtés. Donc on a... une sûreté de premier rang qui est de trois fois la valeur du montant prêté en cas de défaut. Dans le pire des cas, on récupère sa maison, on la revend et le rendement est restitué, voire bien mieux que le rendement restitué à nos épargnants. Ça, c'est une opportunité qu'on appelle prime. Il y a zéro risque et pourtant, il y a un rendement qui est excellent.

  • Speaker #1

    Oui, 11%, c'est beau. Ça fait réfléchir. Est-ce qu'en temps aussi que marchande bien ? On peut proposer des choses ? Tout à fait. Ça reprend vraiment, tous les métiers potentiels peuvent avoir un lien de près ou de loin avec eux, avec toi, pour faire du sourcing et soumettre des projets.

  • Speaker #0

    Alors, exactement. Nous, en fait, on cherche des opérations et des opérateurs. Il peut nous arriver qu'on nous remonte un foncier avec un permis de construire qui est déjà purgé, etc. Mais la personne qui vend l'opération ne veut pas l'apporter. On trouve ce qu'on appelle... appelle un operating partner qui lui va opérer, qu'on va financer toujours avec le même niveau d'analyse, la même grille d'analyse sur le rendement, la sûreté, la cohérence du prix de sortie, la sécurisation du prix de sortie pour être certain que l'épargne de nos clients soit avant tout protégé mais ensuite de la meilleure des façons fructifié.

  • Speaker #1

    Je comprends. Et s'il y avait quelques critères justement à respecter, qu'est-ce que ça serait des critères pertinents pour soumettre un projet au CREST Club ?

  • Speaker #0

    C'est très ouvert. Très ouvert ? Oui, on fait des…

  • Speaker #1

    La renta d'abord ?

  • Speaker #0

    Non, dans l'ordre c'est vraiment la sécurisation. Que se passe-t-il ? Si l'opérateur a un problème, c'est la première règle, aucun défaut. On veut que le minimum du minimum du minimum, c'est que nos clients récupèrent leur investissement et le rendement qui a été promis. Des fois, on préfère rentrer sur une opération à 11, comme je te le disais tout à l'heure, sécurisée à x3 de la valeur du montant prêté, plutôt que rentrer sur une opération à 15 où c'est le Far West, on ne sait pas ce qui se passe. Vaut mieux être très sécurisé et promettre un peu moins que surpromettre et on ne sait pas ce qui se passe. Mais donc, je te disais, ça peut être une rénovation, ça peut être une construction, ça peut être un achat-revente aussi simple. On a failli faire une opération à proximité de Monaco. C'était un achat-revente. L'opérateur avait déjà signé le compromis de revente de l'opération. Enfin, il avait un accord, pardon, pas signé le compromis, il avait un accord de revente de l'opération, il avait signé le compromis d'achat. C'était un aller-retour de trois mois, le temps d'une DIA, tout simplement. Ça peut être ça aussi, en fait. Tout est possible.

  • Speaker #1

    Ok, très clair. Ça me donne envie de travailler sur ça. Et une dernière question aussi sur ce sujet. Je te cuisine un petit peu, tu me permettras.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    À chaque fois qu'il y a un projet qui est proposé, C'est tous les membres du Crest Club qui investissent ?

  • Speaker #0

    Pas complètement.

  • Speaker #1

    C'est vraiment, c'est quoi, c'est Ausha ?

  • Speaker #0

    C'est Ausha. En fait, aujourd'hui, on a plutôt un sujet de sursouscription. C'est-à-dire, on propose une opération, elle est intégralement vendue extrêmement vite. Parce que nos membres ont ce cadre de confiance et surtout, on n'a que des membres qui ont les moyens. On a un ticket d'entrée sur une opération qui est à 1000 euros, la réalité c'est qu'il y a très peu de nos membres qui mettent 1000 euros. La première opération, on a même eu un membre qui a mis 250 000 euros seul. Donc, ça va assez vite. Mais c'est à la demande. On a même des membres aujourd'hui qui rejoignent la communauté exclusivement pour la dimension communautaire. Ils ne sont pas dans une démarche d'investir au début. Ils sont plutôt dans une démarche de se dire, moi, je veux faire du business et je suis en attente de rencontrer des gens qui font ça, ça et ça. Et typiquement, nous, c'est ce qu'on fait. On administre un annuaire, un trombinoscope, etc. Et on fait un appel avec chacun de nos membres. pour leur demander qu'est-ce qu'ils attendent de la communauté. Et ensuite, on va chercher dans nos membres une ou plusieurs personnes qui peuvent répondre à la problématique de ce membre. Et ensuite, on va les présenter en direct. On a vraiment ce côté très proche. Et donc vraiment, pour répondre à ta question, pas d'obligation d'investir.

  • Speaker #1

    C'est comme on veut, quand on veut. C'est le premier arrivé, le premier servi. En fonction aussi du ressenti que les gens ont. Je suppose qu'il y a des fiches un peu aussi. qui ressent ensemble les biens, les qualités, comment on peut se projeter. Peut-être le profil aussi des investisseurs qui peuvent être intéressés par ça. Peut-être le niveau de risque aussi qu'on peut retrouver, mais très clair par rapport à ça. Je sais qu'on a un des membres du club qui avait postulé aussi pour rejoindre le Crest Club. C'est vrai qu'il m'avait parlé aussi un petit peu de ça, dans cette phase de sélection de biens, pour rassurer aussi les personnes, parce que même s'il y a des profils, je pense, qui sont très aguerris, tu l'as dit aussi auparavant, il y a aussi des personnes en fait qui veulent... rechercher aussi avant tout cet aspect communautaire, cet aspect réseau, et aussi le fait de ne pas faire forcément des projets tout le temps, tout seul. Ça compte aussi beaucoup, tu as dû le voir aussi, vu que tu as entrepris sur plein de sujets. Ça m'amène sur une autre question. Comment tu vois le développement des clubs d'île à une horizon 2050 ? Tu penses que ça ressemblera à quoi ?

  • Speaker #0

    J'ai du mal à voir, parce que c'est très long terme, mais comme je te le disais tout à l'heure, je suis convaincu que l'humain va prendre une place encore plus grande.

  • Speaker #1

    L'humain, ceci dit, pour les nouvelles générations, c'est compliqué.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire ?

  • Speaker #1

    Les nouvelles générations, moi je côtoie beaucoup de jeunes dans le cadre de formations que j'anime. Aujourd'hui, l'humain, pour eux, ce n'est pas important. Comment on va faire pour réconcilier ? cette génération qui est là pour relever la France, alors que eux, typiquement, toutes les compétences un peu soft skills, ils sont dépassés sur ces sujets.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une question que je me pose. Des fois, d'ailleurs, je me permets de te le dire. On sait qu'on est déjà des vieux si on commence à parler des jeunes comme ça, tu vois ce que je veux dire ? Moi aussi, j'ai malheureusement ce côté un peu pessimiste, voire très interrogatif, de à quoi va ressembler notre monde et à quoi va ressembler la culture populaire de demain quand je vois ce qui intéresse les jeunes.

  • Speaker #1

    Non, parce que l'humain, je te coupe un petit peu, mais c'est un échange qui m'intéresse vraiment. si on dit que le relationnel est au cœur finalement de l'expertise parce qu'on va être assisté de tous les côtés on parlait de l'IA mais c'est vrai que c'est quelque chose qui n'est pas forcément tout le temps palpable et nous on le voit on a même fait intervenir aussi des nouvelles générations des jeunes en alternance notamment aussi pour le vestiaire d'immobilier la première question c'est qu'est ce que j'y gagne c'est vraiment le relationnel c'est du long terme que tu bâtis c'est quelque chose que tu fais Et parfois, en fait, c'est vrai que nous, on est convaincus de ça parce qu'on est dedans. Et moi, je considère aussi que l'aspect réseau, l'aspect communautaire, c'est une valeur ajoutée qui est exceptionnelle sur les sujets. Surtout qu'aujourd'hui, les carrières professionnelles sont très segmentées. On parlait même tout à l'heure aussi de l'aspect fragment. On n'a plus des carrières linéaires comme moi j'ai eu sur mes parents qui ont passé 30 ans dans la même boîte. Mais ce qui fait que ces opportunités aussi arriveront, c'est l'humain. C'est l'humain. Donc c'est vraiment aussi une vraie interrogation. Nous, qu'on voit parfois des collaborateurs qu'on côtoie, s'arrachent les cheveux sur des comportements basiques pour nous au niveau des nouvelles générations.

  • Speaker #0

    Mais en fait, là-dessus, moi j'ai un avis très tranché, et je n'hésite pas à le donner. Je pense sincèrement qu'à terme, la connexion humaine et le caractère authentique de la connexion entre les humains, sera la clé, et c'est déjà la clé aujourd'hui. Par contre, je suis aussi convaincu qu'aujourd'hui, on constate l'avènement d'une génération sacrifiée. Et je me permets de te donner mon avis. Ce que j'appelle cette génération sacrifiée, c'est cette génération qui n'a pas encore été sensibilisée à très grande échelle sur le danger des écrans, sur leur perception des relations humaines. Tu vois, finalement, on se rend compte que... Un des gros facteurs qui baisse la compréhension des interactions entre les humains des jeunes, c'est ces nouveaux algorithmes de contenus verticaux que tu retrouves en particulier sur TikTok et qui s'est démocratisé sur les autres plateformes. Cette capacité à aller chercher de la dopamine très court terme, mais finalement qui peut durer des heures. Tu te rends compte qu'aujourd'hui, il y a des jeunes qui scrollent infiniment pendant le week-end et même la semaine, ce qui les rend finalement insensibles. à énormément de choses dans leur quotidien, parce qu'ils sont dans cette recherche de dopamine. Mais aujourd'hui, on voit déjà qu'il commence à y avoir ces facteurs de sensibilisation sur les écrans, réduisent le développement et la capacité sociale des jeunes. Et typiquement, les générations, les 2022, mon fils est de 2022, on va être très, très attentif à ça. Mais ce qui veut dire que toutes les générations après 2022, donc après la constatation du dégât de ces algorithmes, les jeunes vont être suivis et protégés. Mais tous ceux qui sont arrivés avant, ceux qui ont 15, 16, 17 ans aujourd'hui, qui sont sur des téléphones depuis qu'ils ont 11 ans, et qui sont assez en retard dans le développement, parce que très clairement, aujourd'hui on en voit beaucoup, c'est eux que j'appelle la génération sacrifiée, et je reste convaincu, et je reste très optimiste, à long terme, pour les nouvelles générations à venir, parce que même dans la génération 99, 2000, 2005, en fait... Tu vas te rendre compte qu'il y a des jeunes où les parents étaient très sensibles à ça et ils ont fait attention. Et d'ailleurs, moi, je trouve que dans cette génération, il y a des gens qui sont très, très, très sensibles, très bons, très en avance parce qu'ils savent profiter des outils de notre époque pour se développer. Là, aujourd'hui, tu vois, des jeunes, ils ne sont même pas en études. Ils ont 17, 18, 19 ans. Ils ont déjà des business en ligne, etc. Ils sont extrêmement bons. Il y en a qui savent profiter de ça. Il y en a qui sont dans la phase vraiment de consommation. et ça sera peut-être la génération d'après qui va... être capable de se remettre à niveau par rapport à ce qu'on a aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui, il y a un très bon ouvrage qui s'appelle, je ne sais pas si tu l'as lu, qui s'appelle « La fabrique du crétin digital » . On parle justement aussi de ça et on voit, c'est toujours, je dirais, les faits sont têtus. Tu vois tous les big boss de la Silicon Valley, comme par hasard leurs enfants, ils apprennent encore sans tableau numérique, ils apprennent à la créer. Et pourtant, c'est eux qui ont fabriqué ces machines infernales. qu'on voit sur les réseaux sociaux, c'est un sujet, même avec l'IA aussi, je pense qu'il va être de plus en plus important. On avance un petit peu sur l'épisode. Question un peu plus, on va dire, personnelle. Est-ce qu'il y a un moment où tu t'es dit, tout a failli foirer, et aujourd'hui, finalement, tu en rigoles ?

  • Speaker #0

    Quand on fait la césure de l'école de commerce, entre la première et la deuxième année, je suis très intéressé par le sport et les paris en ligne en général. À ce moment-là, on est en 2009, non, 2010, et... Les paris en ligne ne sont pas encore régulés en France. L'Argel qui est devenu, enfin j'ai oublié le nouveau nom de l'Argel, mais les paris en ligne ne sont pas régulés. Les gens commencent à jouer en ligne. Je trouve ça intéressant. J'ai la possibilité de partir à Malte. Et là, je fais une césure de 8-9 mois à Malte. Je travaille chez Betlic, qui est une entreprise fondée par des Français, d'abord à Londres, puis à Malte, et qui opérait illégalement sur le marché français. Je rentre de ma césure. Je suis censé rentrer en deuxième année. Et là, il y a un problème dans le divorce de mes parents qui fait que mon père n'a pas les moyens de payer mon école de commerce. Je dois urgemment trouver une alternance parce qu'en fait, l'entreprise, à ce moment-là, les alternances payent les études. Je pars de Malte et donc je pars de Betlic avec un très bon relationnel avec l'organisation en général. C'est une boîte très anglo-saxonne. Ils ne connaissent pas l'alternance, mais je prends contact avec eux pour leur dire « Est-ce que vous pouvez me faire une alternance, s'il vous plaît ? J'en ai besoin et tout. » Ils avaient des bureaux à Paris. Et donc j'arrive à me débattre pour obtenir une alternance et on me met sur un poste de chef de projet digital parce que le poste de product manager n'existait pas avant, c'était plutôt chef de projet fonctionnel. Et du coup, j'arrive, premier jour à Paris et on me met dans les mains de mon manager qui va rester mon manager pendant presque toute mon expérience chez Betly qui s'appelle Frédéric Gomez, une personne avec qui j'ai toujours de très bonnes relations aujourd'hui. et là Lui et moi, nous nous rendons compte ensemble du désastre de mes connaissances dans le domaine. Lui, il s'est vu imposer quelqu'un par son manager. On m'a imposé moi. Et en fait, dès la première semaine, il se dit je ne vais pas y arriver. En fait, le gars ne comprend que dalle. Et vraiment, je ne comprends que dalle. Je me dis, mais qu'est-ce qu'on a fait en école de commerce ? Je suis débile mental. Et donc, aujourd'hui, je rigole parce que je pense que j'ai mis vraiment... 3-4 mois à combler le gap. Lui, on rigole aujourd'hui encore. Mais au final, ça m'a amené à avoir cette carrière dont je suis très fier. Mais par contre, je me suis fait très peur. Parce que je pense que lui s'est dit la première semaine, je ne vais pas pouvoir le garder ce mec.

  • Speaker #1

    Tu ne connaissais pas du tout ce que...

  • Speaker #0

    Ah non, t'imagines. En deuxième année, c'est 2010 ou 2011. Attends.

  • Speaker #1

    T'étais en études, c'est sûr que t'étais pas plug and play.

  • Speaker #0

    Bien sûr que non.

  • Speaker #1

    C'est toujours intéressant d'avoir ces anecdotes. Ça rassure aussi un peu sur le chemin, parce qu'on s'aperçoit que c'est pas très linéaire, mais qu'on y arrive toujours, et l'action mène aux opportunités. Moi, j'aime bien dire ça. Est-ce qu'il y a un sujet que tu voudrais aborder en particulier, qui te tient à cœur ?

  • Speaker #0

    Ce qui me tient à cœur, c'est... Peut-être un sujet que moi je trouve intéressant, c'est qu'aujourd'hui je creuse pas mal sur l'immobilier à l'étranger.

  • Speaker #1

    Ok,

  • Speaker #0

    où ça ? Je regarde dans beaucoup de pays, mais en tout cas des pays avec des économies qui sont croissantes. On a, et moi le premier, on a ce défaut de regarder l'immobilier avec notre style franco-français. Là il est très probable qu'on propose une opportunité dans le Crest Club qui est à l'étranger, et moi personnellement je m'intéresse beaucoup. à l'immobilier à l'étranger.

  • Speaker #1

    Quelle région du monde on peut savoir ou c'est top secret ?

  • Speaker #0

    Alors pour le Crest Club on communique pas encore parce qu'en fait on est en train de cadrer le projet. Et moi personnellement je regarde évidemment le Maroc mais je regarde également l'Asie du Sud. Je pense qu'il y a un monde où l'accession d'un point de vue technique à la propriété dans l'immobilier devient tellement simple que ça devient facile pour un français d'investir son argent dans l'immobilier géré à l'étranger. Et je pense que c'est une façon de consommer l'immobilier de demain. Là, aujourd'hui, en 2012, 2013, 2014, 2015, tu avais le choix soit d'acheter ton pied-à-terre à Paris quand tu avais un peu d'épargne, ou acheter une maison des années 70-80 dans une campagne de France. Là, tu vas avoir la possibilité de faire un arbitrage un peu plus intelligent en te disant, plutôt que d'investir dans une ville en méga décroissance avec des indicateurs économiques qui ne sont pas terribles, Je vais avoir la possibilité d'investir dans un pays qui fait une croissance à deux chiffres chaque année et forcément toujours amener ce côté usage de son investissement et de sa valeur refuge.

  • Speaker #1

    Ok, super. J'ai essayé de te demander la région, mais c'est top secret. Pour ceux qui sont dans le Crédit Club, n'hésitez pas à vous renseigner par rapport à tout ça. Est-ce qu'il y a des ressources aussi que tu veux partager en plus, peut-être pour s'informer sur ce que fait le Crédit Club ? Est-ce qu'il y a des choses que tu veux nous dire là-dessus ?

  • Speaker #0

    Oui, déjà, je pense que c'est quand même intéressant de suivre... Raphaël, Martin, Valentin sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Raphaël, c'est le plus jeune.

  • Speaker #0

    Sur TikTok également. On vient de lancer son compte TikTok. D'ailleurs,

  • Speaker #1

    quelle est la taille de la communauté globale en organique ? C'est colossal. Toute l'audience réunie qu'ils ont.

  • Speaker #0

    C'est plusieurs millions. On considère qu'aujourd'hui, c'est l'agence immobilière la plus suivie en Europe. Ils ont une résonance colossale. Il faut quand même rappeler que la série est diffusée dans 140 pays.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Donc les crèzes quand ils partent en vacances n'importe où dans le monde, les gens les arrêtent pour demander des photos. Il faut savoir que la férilagence c'est un produit français qui permet de rayonner à l'international parce que ça amène ces valeurs à la française qu'on aime bien. C'est-à-dire des valeurs familiales, le côté chic à la française, l'immobilier de prestige et de luxe à Paris. Très grosse résonance en organique. Et évidemment, ça nous permet de développer le business et on en profite.

  • Speaker #1

    C'est une agence qui a été développée, une émission qui a été développée spécialement pour le marché français ? Alors, vous pensez que c'était un produit qui avait été dupliqué, par exemple, des États-Unis, avec adapté un peu à la sauce française ?

  • Speaker #0

    Je peux te raconter l'histoire si ça t'intéresse. Allez, on y va. En gros, ce qui se passe, c'est qu'en 2018, Sandrine et Olivier, qui sont les parents de Krets, sont déjà agents immobiliers. À ce moment-là, les garçons ont déjà rejoint l'activité familiale et donc ils sont déjà plus qu'une agence immobilière boulonnaise dans le luxe. Ils font pas mal de transactions, mais qu'est-ce qui se passe après ? Et donc un jour, il y a une société de production qui vient taper à la porte de leur maison à Boulogne pour dire écoutez, on est à la recherche d'une... d'une famille, d'une agence locale à Paris, Boulogne, enfin en région parisienne, pour faire un programme télé qui va être vendu à Netflix. Ils réfléchissent ensemble, ils construisent, et il se passe quelque chose, c'est qu'ils arrivent assez loin dans le processus pour vendre l'histoire à Netflix, mais le président de Netflix, Ray Dashner, qui a quitté son poste, qui est le célèbre patron de Netflix, finit par dire « on ne le fait pas » . À cause de la crise des Gilets jaunes, etc., il y avait un cadre qui était un peu compliqué en France, ce qui fait qu'à l'international, ils n'y croyaient pas trop. Et donc TF1 a dit « Nous, on y croit à fond, on le fait » . Donc ils ont fait une première saison en France qui a cartonné, donc qui diffusait sur TMC, qui a cartonné. Et ensuite, le dossier, l'année d'après, est revenu chez Netflix. Et là, ils se sont dit « Ok, la résonance est incroyable, ça s'est calmé autour des Gilets jaunes, etc. On y va. » Et donc il y a eu une... coproduction entre TF1 et Netflix. TF1 sur le marché français avec TMC et Netflix sur le reste du monde dans 140 pays qui aujourd'hui continuent à tourner et fonctionnent encore comme ça. Là, on est en plein tournage de la saison 6. Donc, voilà la petite histoire. Et donc, pour te dire, ce qui a fait que ils ont réussi à décrocher ça, c'est quelque chose qui paraît évident quand tu fréquentes les Créettes au quotidien, c'est que ils sont la série. On se dit, attends, tout est mis en scène. Alors qu'en fait, vraiment, moi j'arrive au bureau à 9h du matin. Sandrine et Olivier sont en train de prendre le petit déjeuner dans la cuisine. Ils vivent, vraiment, l'agence, c'est leur maison. Tout est très ouvert. En fait, rien n'est romancé. Leur vie est comme ça. Et quand il y a une boîte de production que tu veux faire une série autour de l'immobilier, tu vois tout de suite que c'est un match parfait.

  • Speaker #1

    dans le mille exactement ah non c'est ah mais j'avais pas l'histoire tu vois sur là j'en ai parlé beaucoup de la genèse du Crates Club mais sur aussi la série et c'est dans quel pays que ça cartonne le plus en termes de visibilité à la série j'ai pas les chiffres en fait parce que pour une raison très simple c'est que Netflix ne communique pas les

  • Speaker #0

    détails de l'audience par pays et évidemment c'est une exclusivité analytique qu'ils gardent pour eux pour se donner la possibilité de pérenniser les saisons, voire même lancer autre chose. Quand on a un niveau de déploiement international comme celui de Netflix, la donnée sur ce que les gens aiment regarder, le niveau d'accroche de tes séries... C'est presque le nerf de la guerre pour ton business parce que ça va te permettre d'anticiper ce que tu vas produire l'année d'après.

  • Speaker #1

    Donc vous, vous ne savez même pas les pays où ça marche le plus ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Ils font de la rétention. Ah, trop marrant, cette mentalité, c'est rigolo. J'ai quand même une dernière question à te poser. On en a parlé un petit peu aussi tout à l'heure. Tu sais, quand on a dit qu'il y avait aussi, bien sûr, le directeur général du Crest Club qui passait, On a eu aussi une petite question. Au club, on a une section masculine, une section féminine. Alors j'aimerais, je lance peut-être une petite bouteille à la mer. Est-ce qu'il y a des crédits qui sont encore célibataires ?

  • Speaker #0

    Il y en a deux,

  • Speaker #1

    oui. Il y en a deux ?

  • Speaker #0

    Eh bien oui. Martin, célibataire, maintenant. Et Raphaël, il est aussi. Ok. Donc voilà. Il y en a pour tous les âges, j'ai envie de dire.

  • Speaker #1

    Exactement, ils sont ouverts aux rencontres.

  • Speaker #0

    Ça, je ne peux pas dire. En tout cas, ils sont libres ensemble.

  • Speaker #1

    Bon, écoute Ludovic, je te remercie vraiment pour cet échange. Moi, ça me nourrit vraiment aussi tout ça et j'ai appris plein de choses. C'est aussi l'opportunité de discuter, d'avoir un moment privilégié sur ces sujets. Où est-ce qu'on peut te retrouver pour en savoir plus, avoir des informations sur toi ? plutôt LinkedIn, plutôt... Qu'est-ce que tu préfères ?

  • Speaker #0

    Évidemment, LinkedIn. Et sinon, m'envoyer un mail directement sur ldj.crestclub.com ou ludovic.dejuvenco.crestclub.com Mais sinon, le plus simple, c'est LinkedIn. On se parle là-bas.

  • Speaker #1

    Bon, magnifique. T'es venu aussi déjà faire des soirées à Vénon sur le best-seller immobilier. Je sais qu'aussi, on a certainement des synergies sur ces sujets. Merci encore pour ce moment. Je te dis à bientôt. Et puis, peut-être qu'on se verra. On ne sait jamais. On crée ce club là-dessus.

  • Speaker #0

    J'espère. Merci également et on se voit bientôt.

  • Speaker #1

    Salut Ludovic.

  • Speaker #0

    Salut. Vous avez écouté Le Vestiaire, le podcast du vestiaire de l'immobilier. Pour ne rien manquer des prochains épisodes, abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée et suivez-nous sur LinkedIn et Instagram. Pour en savoir plus sur notre club privé d'affaires, rendez-vous directement sur notre site internet.

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