Description
Jamais dans LeRadioClub nous n'avions reçu de réalisateur vidéo, d'artiste d'Arts Plastique. Olivier BOSCOVITCH est de ceux-là. Artiste dans l'ombre des producteurs de la French-Touch, tour à tour réalisateur de clips, designer, dessinateur. Il a travailler sur les vidéos clips de Laurent Garnier, the Youngsters, David Guetta, Emmanuelle Seigner, Bob Sinclar, The Joy Society, Geyster, Envy of None, et même IAM….
Olivier BOSCOVITCH est l'invité du 2eme épisode de cette 7eme saison LeRadioClub avec Philip THORN et Artur LEG. Afin de vous donner une idée plus précise de son approche et de son style graphique, qui lui sont personnel et reconnaissable entre tous, des exemples seront plus parlant que miles explications.
Qui est Olivier BOSCOVITCH ?
C'est vers la fin des années 70, lors de vacances en famille à l'âge de 7 ans, que va naître la passion d'Olivier pour la musique. Ses cousines, alors adolescentes, ont apporté un tourne-disque où s'enchainent les vinyls des Eagles, Rolling Stones, Supertramp, ainsi que Boney M et autres groupes du moment. Une chanson des Rolling Stones, "Fool to Cry", va plus particulièrement le marquer. La ballade, sortie un an plus tôt sur l'album Black and Blue, fut pour lui une révélation. Il s'éprend de la mélodie entêtante et écoute en boucle le morceau, dont il ne comprend pas les paroles.
De retour à Paris, face à son insistance, sa mère l'emmène dans un magasin de disques où, ne se rappelant plus du titre, il marmonne le refrain d'une voix hésitante "Ooh...fool to cry". Après plusieurs tentatives, le disquaire reconnait le morceau, et il repart avec le 45 tours, le premier d'une longue collection…
Au fil des années, il découvre ces artistes à travers leur musique, puis certaines émissions de variétés et quelques rares vidéos clips. Les silhouettes fines, voire androgynes, de Mick Jagger et David Bowie, le look déjanté de Johnny Rotten, à contre-courant des standards masculins de l'époque inspirent le jeune adolescent qu'il est et l'imprègnent. Au collège, c'est un élève décalé et rêveur, préférant dessiner et sécher les cours pour aller au bistrot jouer au flipper avec ses amis. Il sera renvoyé de plusieurs établissements jusqu'au lycée, où il décide de ne plus aller en cours pour se consacrer à une autre passion: le dessin.
Olivier BOSCOVITCH déclare : Après trois mois d’études dans une école de dessin, laquelle n’a pas voulu continuer notre collaboration, prétextant que mon style «manga pop art» était sans intérêt, je suis allé m’exprimer dans d’autres milieux artistiques. En particulier celui de la musique électronique tout juste naissante, début 1990. L’univers des manga étant considéré à l’époque comme le sommet de l’horreur, je peignais par provocation d’immenses portraits de personnages de dessins animés japonais. Les organisateurs de rave parties de l’usine Mozinor de Montreuil m’ont demandé de les rejoindre pour créer les décors de leurs soirées hebdomadaires. Puis je suis parti vers les clubs parisiens, comme le Palace, l’organisation de soirées, ou mixent parfois de futures « stars », Et la réalisation de yers. Objets de curiosité à cette époque, et sources d’inspiration pour le milieu de la mode et des médias.
Le monde du mouvement «French touch», méconnu à l’époque, me permet de m’exprimer et d’avoir une possibilité de montrer mon travail .
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