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Les Carnets de Cass

Carnet n•1 : Le stress

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28min |31/08/2025|

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Les Carnets de Cass

Carnet n•1 : Le stress

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Description

Dans ce premier épisode, je vous parle de la rentrée et du stress, cette sensation que beaucoup d’entre nous ressentent, surtout à cette période de l’année. Ensemble, on définit ce qui se cache derrière et je vous partage tous les petits tips que j’ai pu récolter pour vous aider à le combattre !


Comme promis voici le lien vers l'annuaire  française des thérapies cognitives et comportementales : https://www.aftcc.org/annuaire

xoxo Cass 💋


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Coucou et bienvenue dans ce premier épisode des carnets de casse. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m'appelle Kassandre et je suis étudiante en psychologie. J'ai décidé de créer ce podcast parce que je trouve qu'on vit dans une époque où il est important de mettre en avant la santé mentale et notamment de le faire en donnant accès aux connaissances, aux bons outils qui vont avec. C'est pour ça que moi, j'avais envie de reprendre avec vous les bases de la psycho en parlant des émotions et des ressentis du quotidien mais en les associant aux bons termes de psychologie qu'il y avait derrière. et aussi donner les avis des professionnels que j'ai pu apprendre lors de mes études, de mes recherches ou de mes lectures personnelles. Et comme ça reste avant tout mon podcast, je vais aussi vous parler de mes techniques et de ma manière de faire par rapport à ces sujets qui ont pu m'aider dans la vie de tous les jours. Dans ce premier épisode, je voulais vous parler d'un sujet qui me touche tout particulièrement et que je trouvais important d'aborder en début d'année avec la rentrée qui arrive. Aujourd'hui, on va parler du stress. Je m'excuse d'abord si vous entendez des bruits de pas ou des miaulements J'ai mon chat avec moi dans la chambre. Bref, pour revenir à nos oignons, le stress, c'est un sujet auquel beaucoup d'entre vous s'identifient, sans savoir vraiment ce que ça représente, en tout cas en ayant des connaissances plutôt vades sur le sujet. Et je trouve que la rentrée est un bon moment pour le faire, puisque c'est ce moment de l'année où le stress recommence, ou du moins, les périodes stressantes arrivent. Tout va très vite s'enchaîner, l'école pour ceux qui y sont encore, le boulot, l'université, les études, Et je trouve que c'est important de savoir comment le prévenir pour tenir le plus longtemps possible pendant l'année sans s'épuiser mentalement. Alors je sais bien que pas tout le monde est stressé à la rentrée, et tant mieux pour ceux qui m'écoutent et pour qui ce n'est pas le cas. Je vous souhaite vraiment de garder cette mentalité le plus longtemps possible. Je sais aussi qu'il y a pas mal de personnes qui sont sujettes au stress sans pour autant que ça se manifeste à la rentrée. C'est pour ça que dans cet épisode, on va parler de stress de manière générale, le définir et aussi aborder les techniques de professionnels et mes techniques à moi de grande stressée. Pour commencer, je pense que je vous apprends rien si je vous dis qu'on vit dans une époque qui est très prolifique au stress. On peut même dire qu'il y a une hausse du stress dans la société. En fait, le stress il apparaît souvent partout là où il y a une préoccupation. Et dans les sociétés contemporaines, qui sont des grandes professionnelles de sources de préoccupation, on est souvent sujet à des sources de stress. Je pense que c'est déjà arrivé à tout le monde d'avoir des problèmes de transport, d'être stressé par rapport à l'image qu'on renvoie, par rapport à notre travail, par rapport à nos devoirs, ou alors par rapport à la pression sociale. Et encore, dans tout ça, j'exclus le stress lié aux zones urbaines, avec le bruit, le fait d'être rapide, les zones bondées. Tout ça, c'est ce qu'on appelle du stress d'environnement. Et ça peut vite finir par impacter le quotidien. Pour vous donner une idée, selon une étude de Ramsey Santé, 59% des jeunes de moins de 35 ans déclarent ressentir du stress au quotidien. Et ces 68% ? chez les jeunes de 18 à 24 ans. Selon l'OMS, c'est-à-dire l'Organisation mondiale de la santé, le stress est un des premiers risques de santé du XXIe siècle. Et à la rentrée, on aperçoit une hausse du stress, qui est nommée angoisse de rentrée ou stress de rentrée, souvent liée à la pression académique ou liée au changement de routine, qui peut toucher les jeunes mais aussi les adultes. En effet, on a 52% des jeunes adultes qui constatent une augmentation de leur stress au cours des trois dernières années, contre 43% en moyenne nationale, et 59% d'entre eux attribuent le stress aux études et notamment à la rentrée scolaire. Alors même si le stress est très présent dans notre vie d'aujourd'hui, c'est un terme qui existe depuis 90 ans. Je vous avoue que pour moi, ça fait quand même très loin, mais historiquement, il est quand même daté du début du XXe siècle. Le monsieur qui a théorisé et utilisé ce terme pour la première fois, c'est le physiologiste et professeur canadien Hans Seyl. C'était tellement un professionnel du sujet. qu'il a quand même écrit 1700 articles et 39 livres dessus. Pour lui, le stress, c'était avant tout une réaction de notre organisme, c'est-à-dire de notre corps, face à une menace ou une situation stressante. En gros, c'est une tentative de notre corps de se défendre en essayant d'éliminer la situation qui l'a déclenché. Si je devais vous faire un petit cours de biologie pour que vous puissiez frimer devant vos amis, ou surtout devant vos parents, parce que c'est souvent eux qui sont friands de ce genre d'informations, Le stress, il est créé par l'amidale. C'est une petite partie de notre cerveau qui va agir comme un système d'alarme. Quand notre corps va percevoir une menace, physique ou psychique, l'amidale va envoyer un signal dans tous les systèmes du corps, le système cardiaque, moteur ou le système hormonal. Ces signaux, ils vont se retranscrire en indicateurs physiques de la montée du stress. Vous les avez déjà ressentis ou alors vous pouvez les identifier chez quelqu'un. Parmi eux, on en retrouve des très fréquents, comme les battements du cœur qui deviennent plus rapides, la transpiration, la bouche sèche, la boule au ventre, les palpitations, les crispations musculaires, mais aussi les ruminations mentales, l'inquiétude ou encore une hausse de l'adrénaline et du cortisol, qui est l'hormone du stress. Mais en réalité, le stress, ça reste très subjectif. Parce que le comportement qui va être adopté dépend vraiment du sens qu'on donne à la situation stressante. En psycho, le sens est dit personnel, parce qu'il dépend de nos expériences. Plus simplement, notre réaction au stress va dépendre de notre vécu et de nos apprentissages. Mais le stress, c'est aussi une réaction de notre corps à des situations réelles ou imaginaires. D'ailleurs, petite fun fact, l'homme, c'est le seul mammifère qui est capable de s'auto-stresser, c'est-à-dire de se stresser. tout seul face au fait de s'imaginer qu'il va être dans une incapacité. Donc si vous êtes comme moi et que vous avez une grande imagination, vous n'êtes pas sorti d'affaire, désolé de vous le dire. Mais le truc avec le stress, c'est qu'il en existe aussi plusieurs types. En 2024, 85% de la population considérait le stress comme nocif et indésirable. Mais c'est une idée reçue, parce que le stress n'est pas toujours mauvais. Il peut augmenter les performances, la motivation, la concentration. Tout ça... Ça s'appelle le stress positif. Le plus souvent, quand on parle de stress à proprement parler, c'est un abus de langage, puisque dans les médias ou la vie de tous les jours, on fait souvent référence au stress négatif. Selon notre ami Hans Selye, on va appeler ces deux types de stress, stress négatif et stress positif, le distress et le stress. Alors, je vous vois venir par le stress, le stress, L apostrophe, E, U, S, T, R, E, 2 S. En réalité, quand on est confronté au stress négatif, on parle de stress qui dure. Ce stress-là va diminuer les compétences, accentuer la fatigue et baisser la résistance physique. Ça va avoir des conséquences sur notre santé, comme par exemple l'anxiété, la dépression, les infections, mais aussi certains troubles, comme ceux du sommeil ou de la concentration. A contrario, le stress positif, lui, va permettre une stimulation. Il donne de l'énergie grâce au cortisol. Il est aussi capable de mener un athlète à la victoire par exemple. En fait, ce stress, il va décupler nos capacités. C'est un moteur interne qui va nous pousser à relever des défis. Il va même nous rendre meilleurs. D'après certains scientifiques, il peut permettre à l'individu d'entrer dans le flow. C'est un concept qui permet de désigner l'état de concentration maximale et qui est très gratifiant. Donc, comme vous le voyez, le stress n'est pas nécessairement votre ennemi. Mais comme dans la vie, tout est relatif, sinon... Ça serait pas drôle ? Si le stress positif est trop recherché, trop intense ou trop répétitif, en fait, s'il perdure, il peut mener à l'épuisement et donc devenir du stress négatif. Pour vous faire plus simple, le stress, c'est avant tout une protection, comme je l'ai dit avant. Il permet de focaliser l'attention et d'augmenter la vigilance face au stresseur, c'est-à-dire la menace, la situation qui nous stresse. Une des manières d'évacuer le stress et de faire baisser le taux de cortisol, c'est l'action. Quand on est stressé, on est d'ailleurs plus rapide à la réaliser. Pourtant, il existe des cas où l'on ne peut pas agir. Et le stress va devenir refoulé. C'est ce qu'on appelle le stress chronique. C'est un stress qui est prolongé et qui persiste même en l'absence de la situation qui l'a déclenché. Il est à l'origine de nombreuses maladies. Alors attention, pas de panique. Je sais que là, j'ai un peu cassé l'ambiance. Et vous allez vous dire, mais quelle horreur. A tout moment, on tombe dans le stress chronique. Mais pas du tout. La on a parlé théorie, mais maintenant on va parler pratique. Il a été prouvé scientifiquement dans plusieurs études qu'il est possible d'apprendre à gérer le stress. Il existe plusieurs techniques qui nous ont montré qu'on avait la possibilité de l'anticiper ou de sortir d'une situation stressante. Et moi, comme je suis là pour vous, j'ai fait toutes mes petites recherches et je vais vous parler de celles que je trouve les plus pertinentes ou en tout cas qui ont le plus raisonner avec mes apprentissages et mes croyances. Une des premières techniques qu'on peut apprendre et qui a été approuvée par des professionnels, c'est le fait d'identifier la situation stressante. En fait, on peut chercher les causes internes et externes de notre stress pour le prévenir et l'évacuer. Ensuite, on va mettre en place une nouvelle réponse au stress. Alors, sur le papier, c'est très beau, mais ça ne se fait pas du jour au lendemain. Ça demande beaucoup d'entraînement et de le faire souvent. Et au début, c'est facile de retomber dans des anciens schémas. Le but ? C'est qu'une fois qu'on a identifié la situation qui nous stresse, par exemple un contrôle qui arrive, ou le fait de ne pas se sentir à la hauteur, une compétition sportive, je vous avoue qu'il y a vraiment plein de choses qui peuvent stresser les individus et les uns les autres, puisque comme on l'a vu tout à l'heure, le stress c'est très subjectif. En tout cas, si pour moi je devais définir mes stresseurs, je dirais que c'est la peur de paraître stupide, la peur de ne pas être assez belle, etc. La peur d'échouer aussi, mais ça je pense que je vous en ferai un épisode si ça vous intéresse. En tout cas, je vous encourage, si un jour vous avez le temps, de vous poser et d'essayer de noter les raisons de votre stress, parce que ça vous permettra de les identifier et de pouvoir agir dessus. Mais bon, revenons à nos boutons. Comme je disais, une fois qu'on a identifié à l'avance une situation qui nous stresse, on va essayer de créer une nouvelle manière de penser, qui va être positive. En gros, on crée un... un nouveau schéma. Ça, en psycho, c'est ce qu'on appelle la neuroplasticité cérébrale. C'est le fait qu'à chaque apprentissage, les neurones créent des nouvelles connexions entre elles. Et du coup, ça crée des nouveaux schémas de pensée et des nouvelles voies. Notre cerveau va créer des nouvelles connexions et au lieu de passer par notre schéma habituel négatif, lorsqu'on aura une situation stressante, on va essayer de se conditionner à passer par cette nouvelle voie positive qu'on a créée. Un exercice qui existe et que je trouve est assez intéressant, justement pour les gens qui ont de l'imagination, ça va être d'imaginer la situation qui nous stresse. Qu'est-ce qui pourrait se passer si tout n'était pas négatif ? Ou si alors on ne donnait que 80% de nos capacités ? Le but, ça va être de dédramatiser. Il existe aussi une autre technique qui s'appelle l'évaluation a posteriori. Le but, ça va être de changer d'attitude face à nos échecs et à nos erreurs. Puisque maintenant qu'on a réussi à prévenir et à identifier ce qui nous stresse, ça serait bien qu'on agisse une fois que le stress est passé, parce qu'on n'a pas toujours le temps d'agir, vu qu'on parle de microsecondes. L'évaluation a posteriori, elle part du principe de changer d'attitude face à nos échecs et nos erreurs, et c'est une façon de se préparer à notre prochaine échéance. En fait, elle va nous permettre de réguler notre stress négatif et de générer du stress positif. Imaginons qu'on ait une compétition sportive. Alors, je ne suis pas très sportive, Mais de ce que je sais, ça peut générer de la frustration lorsqu'on a un échec. Au lieu de se dire qu'on est vraiment nul, qu'on va jamais réussir, de stresser la prochaine fois et d'avoir un trou noir lors de notre prochaine performance et de créer un schéma qui se répète, c'est justement d'essayer d'identifier les causes de notre échec et de tirer des apprentissages de tout ça. Et je vous promets que pour l'avoir testé moi-même dans plusieurs sphères de ma vie, autre que le sport vu que je ne suis pas sportif, cette technique marche vraiment. Alors, elle est difficile à mettre en place tout de suite puisque dès qu'on échoue, on se sent très mal. Enfin en tout cas, moi, à chaque fois que j'échoue ou que j'ai le sentiment d'avoir échoué, je me sens toujours comme un caca pour rester polie et c'est souvent très horrible. mais ce que j'essaye de faire une fois que la crise est passée c'est de tirer des enseignements de tout ça parce qu'il y a toujours des choses à apprendre et c'est ma mère qui m'a appris ça notamment quand j'avais des mauvaises notes elle me disait souvent Ok, t'as une mauvaise note, mais est-ce que tu sais pourquoi ? Et en vrai, c'est un peu le même système. Une troisième méthode, ça va être de changer sa vision du stress. Pourquoi ? Parce que le fait de ne pas avoir d'a priori sur le stress et d'essayer de ne pas le vivre comme une épreuve, même si c'est très difficile, ça permet d'éviter ce que certaines études ont montré, qui est que lorsque les individus ont tendance à penser que leur stress est négatif et du coup de le voir comme un ennemi, grossièrement parlant, ils ressentent plus les effets négatifs de leur stress. Parmi les méthodes extrêmement clichés mais que je devais nommer, on a les méthodes douces. Je sais que vous en voyez partout, sur les réseaux, tout le temps, c'est ce qui est prêché dans toutes les églises, mais le yoga, la respiration, la méditation, la pleine conscience, et aussi le sport, comme courir ou la natation, ça marche vraiment. D'ailleurs, je vais vous en parler un peu plus tard, dans moi les techniques que je mets en place. plus je fais cet épisode plus j'ai l'impression d'être votre mère, mais aussi l'alimentation équilibrée et riche en nutriments, et le bon sommeil, ça marche comme moyen de diminuer le stress. Pourquoi ? Parce que comme on l'a vu, le stress c'est une hausse du taux de cortisol, et bien parfois il faut l'aider à se baisser. Les compléments alimentaires, ça peut vraiment aider en cas de stress léger, attention. Les plantes, la phytothérapie, le calcium, ça permet de réduire le taux de cortisol et de se sentir plus apaisé. J'ai vu une vidéo de spécialistes et de professionnels du centre hospitalier de Lille qui disaient que ça pouvait même faire alternative aux anxiolytiques. Il existe des plantes comme la passiflore, la valériane, la camomille qu'on connaît, qui sont reconnues pour avoir des effets reposants sur l'organisme. Donc, ce n'est pas un mythe de prendre sa tisane le soir avant d'aller se coucher. Même si ça fait très grand-mère ou alors un peu à esthétique réseau, faites-le. Ou alors, si vous avez la flemme et que vous n'aimez pas les tisanes, ça peut être consommé sous forme de gélules ou huiles essentielles. Parmi les nutriments qui peuvent aussi aider à réduire le stress, on retrouve l'acide oméga 3, qui va participer à la régulation de l'humeur et qui va du coup moduler la réponse au stress, et le magnésium. Pourquoi ? Parce qu'il est essentiel à la régulation du système nerveux et qui peut aider à diminuer la fatigue. Et je vous promets, prenez vos compléments, parce que rien à voir avec le stress, mais sinon, vous allez faire des chutes de tension et ça vous arrivera que les femmes à la pharmacie vous dites que vous avez une tension de femme enceinte. Et je ne l'ai pas pris comme un compliment, si vous vous posez la question. Maintenant qu'on a parlé des méthodes à appliquer pour soi, je voulais aussi qu'on parle du fait d'aider un proche qui stresse. Il existe plusieurs techniques, mais en vrai, je trouvais intéressant de vous apprendre que le stress a aussi été théorisé comme contagieux. En fait, on parle de stress empathique. Pourquoi ? Parce que le cortisol, c'est un hormone miroir. Donc si votre taux de cortisol est élevé, le taux de cortisol de la personne en face peut se calquer sur le vôtre. C'est juste une petite information comme ça. Mais du coup, pour aider un proche qui stresse, certains psychiatres disent, et en vrai je ne vais pas vous faire la révélation du siècle, qu'il faut comprendre, écouter et surtout proposer des conseils concrets. Mais là on a parlé de toutes les techniques plutôt simples, ou du moins les alternatives à faire nous-mêmes. Il existe quand même des cas plus sévères où il faut demander de l'aide adaptée. Et à ce moment-là, c'est assez important ... de consulter les professionnels qui correspondent à nos besoins. Pour vous donner un échantillon, il est recommandé d'aller voir des psychiatres, des thérapeutes et des psychologues qui sont formés aux techniques TCC et qui utilisent cet outil. Les techniques TCC, ce sont les thérapies cognitivo-comportementales. Pourquoi ? Parce qu'il y a une croyance comme quoi les médicaments anxiolytiques pourraient aider. Alors en réalité, ils sont efficaces sur le court terme, face à l'anxiété ou au stress, puisqu'ils vont réduire le taux de cortisol, mais jamais sur le long terme, puisqu'ils créent une dépendance. Donc il faut éviter de se les faire prescrire sur le long terme. D'ailleurs, il existe un annuaire des thérapies cognitives et comportementales qui recense en France tous les professionnels formés à cette technique, et je vous l'ai mis en description. Et pour finir, ma petite technique que j'ai trouvée, et que je trouve très cucu, mais en vrai... elle est dans un documentaire, donc peut-être qu'elle est un peu fondée, je garantis rien sur celle-là, c'est l'espoir. Bon, en réalité, c'est comme ça qu'ils le vendaient, mais on parle plutôt de résilience. Parce qu'on est d'accord qu'on n'a pas toujours la possibilité de fuir le stress et d'agir. Il y a certaines personnes qui sont confrontées à des stress dont on ne peut pas échapper. La guerre, la pauvreté, la maladie, et souvent, ça peut mener au stress chronique. Pourtant, certains cas... ont été remarquées, dans lesquelles les personnes ne succombaient pas à ce stress malgré l'impossibilité d'agir. Dans certains des cas, ils ont répondu qu'ils croyaient en la philosophie selon laquelle rien ne dure, et donc l'espoir peut aider à surmonter des épreuves. Et en vrai, c'est juste personnel, mais ça résonnait pas mal avec moi, quand quelque chose se passe mal, ou quelque chose se passe bien d'ailleurs, je me dis souvent que ce soit le positif ou comme le négatif, ça ne dure qu'un temps. Que ce soit quelques heures, quelques jours, quelques mois ou quelques années, tout passe. Enfin bref, je vous ai fait mon petit instant philosophie, j'espère que vous en êtes reconnaissant, ça m'a demandé beaucoup de réflexion. Bon en vrai, trêve de plaisanterie, maintenant qu'on a parlé des techniques qui viennent d'études ou alors qui ont été approuvées par des professionnels, je voulais vous parler de mon expérience face au stress et de mon histoire avec le stress dans ma vie et de comment moi je le gère. au quotidien, avec mes petites techniques en fait. Moi, quand j'étais plus jeune, j'étais très peu stressée, ou du moins, j'en ai pas vraiment le souvenir. Je dirais que mon stress, il s'est pas manifesté avant le lycée. Au collège, j'étais le genre d'élève qui avait pas besoin d'énormément travailler pour réussir. J'avais des facilités à l'école, donc en soi, je me suis pas trop foulée, et ce, jusqu'au brevet où je l'ai eu avec une mention très bien sans vraiment bosser. Bon, après, j'ai bossé et travaillé votre brevet. Parce que même si c'est assez facile, c'est important de le faire. Mais bref, c'est pas le sujet. Entre le collège, donc la troisième et la seconde, j'avais été sélectionnée par ma professeure. en tout cas une professeure d'anglais de mon établissement, pour faire partie du programme de classe européenne. Je ne sais pas si vous savez ce que c'est, mais globalement, c'est une classe qu'on suit de la seconde à la terminale et qui nous permet d'avoir une mention sur notre bac, une mention européenne, en l'échange de quoi on fait 5 heures d'anglais en plus par semaine. Quand je suis entrée dans cette classe en seconde, mon niveau, il était vraiment... en dessous de celui des autres élèves. Parce que c'était une classe de personnes assez scientifiques, maths, ingénieurs, et c'était aussi réputé dans mon école pour être une classe assez élitiste. En gros, si en seconde, vous faisiez partie des anglos, les anglos, c'était la classe européenne, vous étiez les meilleurs, vous étiez les plus intelligents. Bref, on avait la pression sur ça, quoi. Et cette année-là, apparemment, selon la professeure, On était moins bien que l'année précédente qu'elle appelait ses chouchous. Donc sa passion à cette prof, c'était de nous rabaisser en permanence. Elle nous disait tout le temps à quel point on n'était pas assez bien, on n'était pas à la hauteur, on était nul. Enfin bref, on valait rien quoi, selon elle. Et moi, à l'époque, j'avais un style vestimentaire qui lui convenait pas. J'étais émo et en plus j'étais en surpoids. Donc vraiment, elle m'avait dans le calibre parce que je ne correspondais vraiment pas à son étiquette de la réussite. Ça en est même venu à un stade où lors de la réunion parents-profs, devant ma mère, elle a commencé à insinuer que j'étais bizarre, que j'avais des problèmes, que je la regardais pas dans les yeux, enfin bref. Horrible cette professeure. Et c'est du coup à ce moment de ma vie que j'ai un peu changé d'état d'esprit. J'avais tellement détesté ma seconde et en termes de santé mentale j'avais été au plus bas de cette période de ma vie, que pendant l'été j'ai décidé que plus jamais je voulais être nulle alors. Vous ne l'avez pas vu, mais j'ai mis des guillemets sur « nulle » parce qu'être émo, être en surpoids ou ne pas avoir des excellentes notes, ce n'est pas être nulle. D'ailleurs, à la fin de l'année, lorsqu'on devait choisir les spécialités pour aller en première, je me rappelle que j'avais choisi une spécialité littéraire et je n'étais pas si bonne que ça en français à l'époque. Et elle était quand même venue me voir en me demandant « Oui, Cassandre, est-ce que c'est vraiment toi qui veux faire cette spécialité ? Parce que tu dois savoir... » Qu'avec tes résultats, tu seras jamais parmi les meilleurs élèves, hein ? Eh ben franchement, sachez que quand j'ai eu mes résultats du bac à 18, j'étais à deux doigts de lui envoyer. Comment ça pas parmi les meilleurs, hein ? Enfin bref, revenons à nos haricots. Donc, il y a eu un vrai changement pour moi entre la première et la seconde. J'ai changé de style vestimentaire, j'ai perdu 15 kilos, et je voulais être une bonne élève. Du coup, c'est là qu'est née mon anxiété de performance. Je travaillais tellement... pendant ces périodes, et d'ailleurs même l'année dernière encore en études sup, que ça m'arrivait, alors que les autres élèves sortaient à 15h dans ma classe, de rester plusieurs fois par semaine jusqu'à 19h en études. Je passais des heures à travailler, je refusais même des sorties avec des potes parfois. J'apprenais des quantités colossales de cours. Par exemple, pour vous dire, pour le bac de français, je connaissais 50 citations par dissertation, sachant qu'il y en a 4, voilà. Je ne suis pas fortomate, mais je crois que ça fait 200 citations. Enfin bref, pour moi, l'échec n'était pas une issue. Et en fait, ce n'est pas vraiment échoué d'avoir des mauvaises notes. Mais pour moi, c'était comme ça. Je ne voulais plus jamais être traitée comme j'avais été traitée. Sauf qu'à force de me pousser à ce point-là, d'avoir si peur de rater, si peur d'être moins bien, et si peur de ne pas être à la hauteur que j'avais décidé d'atteindre pour leur prouver, à 18 ans, la nuit avant le grand oral, j'ai fait une suspicion d'ulcère. et j'ai quand même fini aux urgences. Et ça s'est reproduit pendant mes partiels de L1 où j'en pleurais à l'idée de ne pas connaître mes cours alors que je les connaissais déjà par cœur et j'ai fini par tomber malade et avoir 39 de fièvre pendant 3 jours d'affilée. Donc vraiment, en termes de cours et de stress, je m'y connais. Et c'est pour ça que je vous dis, préservez-vous et faites attention à vous, c'est extrêmement important. Votre santé mentale, c'est la chose la plus importante dans votre vie. Dans la vie, je suis aussi quelqu'un d'assez anxieux. Mais ça, l'anxiété, c'est un autre sujet qu'on abordera dans un prochain épisode. Et ça m'arrive de faire des crises de panique ou alors des insomnies. Du coup, j'ai toute une petite panoplie de tips et de techniques à vous présenter par rapport à ces différents sujets. Une technique qui m'a particulièrement aidée cette année, c'est la sophrologie. En fait, c'est une thérapie brève qui regroupe plusieurs techniques de la psychologie, de la méditation, etc. Avec le sophrologue, vous établissez un objectif à la première séance et généralement au bout d'un cycle, donc 10 séances il me semble, vous devez avoir atteint cet objectif. Ou du moins... vous en être rapprochés. Et du coup, à travers des exercices de méditation, de sophronisation, de respiration, vous travaillez dessus. Bon, je vous avoue que c'est pas gratuit et que moi j'ai eu la chance qu'une amie de ma mère soit sophrologue et me fasse du coup cette thérapie brève gratuitement. C'est pour ça que je vais vous parler d'autres techniques qui peuvent aussi marcher pour vous. Assez proche de la sophrologie, on a la méditation. Et je vous promets que même si ça sonne Cliché, ça marche. Moi, généralement, dès que j'ai une petite crise d'angoisse ou un pic de stress, j'en fais. Ça peut durer 5 minutes, 20 minutes, 30 minutes, selon les besoins, le matin ou le soir. C'est vraiment bénéfique. Et ce qui est bien, c'est qu'on peut en trouver partout gratuitement, sur Spotify. Il y a des applications qui ont des versions payantes et non payantes. C'est pas sponsorisé, mais Petit Bambou, ça marche. Et vous pouvez facilement trouver du contenu qui va être... adapté à votre besoin sur les réseaux, sur internet. Et je trouve que c'est vraiment ça qui est important et intéressant avec la méditation. Une autre technique que moi j'ai appris, mais c'est particulièrement lié aux crises d'angoisse et le stress à ce moment-là, ça va être le geste signal. C'est une technique qui est apprise en sophrologie. Et par exemple, ça peut se matérialiser par le fait de serrer son pouce. Et en fait, on va se concentrer sur le ressenti et les sensations autour. Le toucher, l'odeur, le son. Et ça aide à se déconnecter. des spirales de pensée, parce que moi généralement ça m'arrive quand je prends les transports, parfois je me sens stressée et j'arrive pas à sortir de mes pensées négatives, et en fait le but c'est d'associer ce geste à une sensation, de détente, de confiance en soi, et justement d'éloigner le stress. Comme on l'a vu avant, l'alimentation aussi c'est hyper important. Je vous jure que depuis que je mange beaucoup mieux, et que je m'intéresse à ce que je mets dans mon assiette, déjà j'essaye de faire des assiettes qui sont belles, parce que ça me permet de me... de me concentrer et d'avoir envie de manger ce qu'il y a dans mon assiette. Ça marche vraiment. Il n'y a pas d'autre terme que de dire que ça marche vraiment. Manger sainement, ça vous aide à vous sentir bien. Et buvez 2 litres d'eau par jour aussi. C'est important pour votre peau, c'est important pour votre système digestif, c'est important pour votre corps. Maintenant, on va rentrer dans vraiment ma technique ultime face au stress. Ce que je fais, c'est écrire. Quand j'ai vraiment trop de choses en tête, je sors mon carnet. puisque j'ai un carnet qui est spécialement dédié à ça, et j'écris absolument tout ce qu'il me passe par la tête. Et franchement, c'est nul, dans le sens où si jamais je relisais ce qu'il y a écrit, c'est vraiment pas de la grande littérature. Je suis sûre que si je le relisais, je verrais qu'il y a plein de fautes. Bon, du coup, je ne le relis pas, mais en tout cas, c'est pas le dernier livre, quoi. Ça n'a pas besoin d'être parfait. Mais ce que je fais, c'est que je le mets avec de la musique qui me détend. Moi, j'aime bien la musique Lofi, j'aime bien le jazz, J'aime bien les musiques douces et donc je mets ça, je me fais ma tisane aussi et j'écris et je vous jure que je me crée un espace en fait, un environnement dans lequel je me sens super bien et ça me permet d'évacuer mon stress. D'ailleurs en parlant de musique, du coup à l'époque où je faisais beaucoup d'insomnie, ce qui m'aide c'est d'écouter des sons avec des fréquences spécifiques. Comme par exemple les hertz, je vous promets que ça détend et ça facilite l'endormissement. Enfin bref, c'était toute ma petite panoplie de techniques. que j'avais envie de vous présenter parce que c'est celle qui marche le plus sur moi. Je n'ai pas parlé d'autres petites techniques qui marchent moins bien, mais si jamais ça vous intéresse, je pourrais vous faire un autre épisode là-dessus, basé uniquement sur ce que moi je mets en place dans ma vie. Sachant qu'il y a de grandes chances qu'un épisode sur tous les types d'anxiété sorte aussi plus tard dans l'année. En tout cas, ça sera tout pour aujourd'hui. J'espère que cet épisode vous a plu. J'ai essayé de faire de mon mieux et d'être le plus synthétique, mais si jamais vous trouvez qu'il y a des choses à améliorer, surtout n'hésitez pas. Je vous souhaite une excellente rentrée. et une excellente semaine à venir. Je vous fais plein de bisous et j'ai hâte que vous m'en parlez puisqu'on se retrouve la semaine prochaine.

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Dans ce premier épisode, je vous parle de la rentrée et du stress, cette sensation que beaucoup d’entre nous ressentent, surtout à cette période de l’année. Ensemble, on définit ce qui se cache derrière et je vous partage tous les petits tips que j’ai pu récolter pour vous aider à le combattre !


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xoxo Cass 💋


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  • Speaker #0

    Coucou et bienvenue dans ce premier épisode des carnets de casse. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m'appelle Kassandre et je suis étudiante en psychologie. J'ai décidé de créer ce podcast parce que je trouve qu'on vit dans une époque où il est important de mettre en avant la santé mentale et notamment de le faire en donnant accès aux connaissances, aux bons outils qui vont avec. C'est pour ça que moi, j'avais envie de reprendre avec vous les bases de la psycho en parlant des émotions et des ressentis du quotidien mais en les associant aux bons termes de psychologie qu'il y avait derrière. et aussi donner les avis des professionnels que j'ai pu apprendre lors de mes études, de mes recherches ou de mes lectures personnelles. Et comme ça reste avant tout mon podcast, je vais aussi vous parler de mes techniques et de ma manière de faire par rapport à ces sujets qui ont pu m'aider dans la vie de tous les jours. Dans ce premier épisode, je voulais vous parler d'un sujet qui me touche tout particulièrement et que je trouvais important d'aborder en début d'année avec la rentrée qui arrive. Aujourd'hui, on va parler du stress. Je m'excuse d'abord si vous entendez des bruits de pas ou des miaulements J'ai mon chat avec moi dans la chambre. Bref, pour revenir à nos oignons, le stress, c'est un sujet auquel beaucoup d'entre vous s'identifient, sans savoir vraiment ce que ça représente, en tout cas en ayant des connaissances plutôt vades sur le sujet. Et je trouve que la rentrée est un bon moment pour le faire, puisque c'est ce moment de l'année où le stress recommence, ou du moins, les périodes stressantes arrivent. Tout va très vite s'enchaîner, l'école pour ceux qui y sont encore, le boulot, l'université, les études, Et je trouve que c'est important de savoir comment le prévenir pour tenir le plus longtemps possible pendant l'année sans s'épuiser mentalement. Alors je sais bien que pas tout le monde est stressé à la rentrée, et tant mieux pour ceux qui m'écoutent et pour qui ce n'est pas le cas. Je vous souhaite vraiment de garder cette mentalité le plus longtemps possible. Je sais aussi qu'il y a pas mal de personnes qui sont sujettes au stress sans pour autant que ça se manifeste à la rentrée. C'est pour ça que dans cet épisode, on va parler de stress de manière générale, le définir et aussi aborder les techniques de professionnels et mes techniques à moi de grande stressée. Pour commencer, je pense que je vous apprends rien si je vous dis qu'on vit dans une époque qui est très prolifique au stress. On peut même dire qu'il y a une hausse du stress dans la société. En fait, le stress il apparaît souvent partout là où il y a une préoccupation. Et dans les sociétés contemporaines, qui sont des grandes professionnelles de sources de préoccupation, on est souvent sujet à des sources de stress. Je pense que c'est déjà arrivé à tout le monde d'avoir des problèmes de transport, d'être stressé par rapport à l'image qu'on renvoie, par rapport à notre travail, par rapport à nos devoirs, ou alors par rapport à la pression sociale. Et encore, dans tout ça, j'exclus le stress lié aux zones urbaines, avec le bruit, le fait d'être rapide, les zones bondées. Tout ça, c'est ce qu'on appelle du stress d'environnement. Et ça peut vite finir par impacter le quotidien. Pour vous donner une idée, selon une étude de Ramsey Santé, 59% des jeunes de moins de 35 ans déclarent ressentir du stress au quotidien. Et ces 68% ? chez les jeunes de 18 à 24 ans. Selon l'OMS, c'est-à-dire l'Organisation mondiale de la santé, le stress est un des premiers risques de santé du XXIe siècle. Et à la rentrée, on aperçoit une hausse du stress, qui est nommée angoisse de rentrée ou stress de rentrée, souvent liée à la pression académique ou liée au changement de routine, qui peut toucher les jeunes mais aussi les adultes. En effet, on a 52% des jeunes adultes qui constatent une augmentation de leur stress au cours des trois dernières années, contre 43% en moyenne nationale, et 59% d'entre eux attribuent le stress aux études et notamment à la rentrée scolaire. Alors même si le stress est très présent dans notre vie d'aujourd'hui, c'est un terme qui existe depuis 90 ans. Je vous avoue que pour moi, ça fait quand même très loin, mais historiquement, il est quand même daté du début du XXe siècle. Le monsieur qui a théorisé et utilisé ce terme pour la première fois, c'est le physiologiste et professeur canadien Hans Seyl. C'était tellement un professionnel du sujet. qu'il a quand même écrit 1700 articles et 39 livres dessus. Pour lui, le stress, c'était avant tout une réaction de notre organisme, c'est-à-dire de notre corps, face à une menace ou une situation stressante. En gros, c'est une tentative de notre corps de se défendre en essayant d'éliminer la situation qui l'a déclenché. Si je devais vous faire un petit cours de biologie pour que vous puissiez frimer devant vos amis, ou surtout devant vos parents, parce que c'est souvent eux qui sont friands de ce genre d'informations, Le stress, il est créé par l'amidale. C'est une petite partie de notre cerveau qui va agir comme un système d'alarme. Quand notre corps va percevoir une menace, physique ou psychique, l'amidale va envoyer un signal dans tous les systèmes du corps, le système cardiaque, moteur ou le système hormonal. Ces signaux, ils vont se retranscrire en indicateurs physiques de la montée du stress. Vous les avez déjà ressentis ou alors vous pouvez les identifier chez quelqu'un. Parmi eux, on en retrouve des très fréquents, comme les battements du cœur qui deviennent plus rapides, la transpiration, la bouche sèche, la boule au ventre, les palpitations, les crispations musculaires, mais aussi les ruminations mentales, l'inquiétude ou encore une hausse de l'adrénaline et du cortisol, qui est l'hormone du stress. Mais en réalité, le stress, ça reste très subjectif. Parce que le comportement qui va être adopté dépend vraiment du sens qu'on donne à la situation stressante. En psycho, le sens est dit personnel, parce qu'il dépend de nos expériences. Plus simplement, notre réaction au stress va dépendre de notre vécu et de nos apprentissages. Mais le stress, c'est aussi une réaction de notre corps à des situations réelles ou imaginaires. D'ailleurs, petite fun fact, l'homme, c'est le seul mammifère qui est capable de s'auto-stresser, c'est-à-dire de se stresser. tout seul face au fait de s'imaginer qu'il va être dans une incapacité. Donc si vous êtes comme moi et que vous avez une grande imagination, vous n'êtes pas sorti d'affaire, désolé de vous le dire. Mais le truc avec le stress, c'est qu'il en existe aussi plusieurs types. En 2024, 85% de la population considérait le stress comme nocif et indésirable. Mais c'est une idée reçue, parce que le stress n'est pas toujours mauvais. Il peut augmenter les performances, la motivation, la concentration. Tout ça... Ça s'appelle le stress positif. Le plus souvent, quand on parle de stress à proprement parler, c'est un abus de langage, puisque dans les médias ou la vie de tous les jours, on fait souvent référence au stress négatif. Selon notre ami Hans Selye, on va appeler ces deux types de stress, stress négatif et stress positif, le distress et le stress. Alors, je vous vois venir par le stress, le stress, L apostrophe, E, U, S, T, R, E, 2 S. En réalité, quand on est confronté au stress négatif, on parle de stress qui dure. Ce stress-là va diminuer les compétences, accentuer la fatigue et baisser la résistance physique. Ça va avoir des conséquences sur notre santé, comme par exemple l'anxiété, la dépression, les infections, mais aussi certains troubles, comme ceux du sommeil ou de la concentration. A contrario, le stress positif, lui, va permettre une stimulation. Il donne de l'énergie grâce au cortisol. Il est aussi capable de mener un athlète à la victoire par exemple. En fait, ce stress, il va décupler nos capacités. C'est un moteur interne qui va nous pousser à relever des défis. Il va même nous rendre meilleurs. D'après certains scientifiques, il peut permettre à l'individu d'entrer dans le flow. C'est un concept qui permet de désigner l'état de concentration maximale et qui est très gratifiant. Donc, comme vous le voyez, le stress n'est pas nécessairement votre ennemi. Mais comme dans la vie, tout est relatif, sinon... Ça serait pas drôle ? Si le stress positif est trop recherché, trop intense ou trop répétitif, en fait, s'il perdure, il peut mener à l'épuisement et donc devenir du stress négatif. Pour vous faire plus simple, le stress, c'est avant tout une protection, comme je l'ai dit avant. Il permet de focaliser l'attention et d'augmenter la vigilance face au stresseur, c'est-à-dire la menace, la situation qui nous stresse. Une des manières d'évacuer le stress et de faire baisser le taux de cortisol, c'est l'action. Quand on est stressé, on est d'ailleurs plus rapide à la réaliser. Pourtant, il existe des cas où l'on ne peut pas agir. Et le stress va devenir refoulé. C'est ce qu'on appelle le stress chronique. C'est un stress qui est prolongé et qui persiste même en l'absence de la situation qui l'a déclenché. Il est à l'origine de nombreuses maladies. Alors attention, pas de panique. Je sais que là, j'ai un peu cassé l'ambiance. Et vous allez vous dire, mais quelle horreur. A tout moment, on tombe dans le stress chronique. Mais pas du tout. La on a parlé théorie, mais maintenant on va parler pratique. Il a été prouvé scientifiquement dans plusieurs études qu'il est possible d'apprendre à gérer le stress. Il existe plusieurs techniques qui nous ont montré qu'on avait la possibilité de l'anticiper ou de sortir d'une situation stressante. Et moi, comme je suis là pour vous, j'ai fait toutes mes petites recherches et je vais vous parler de celles que je trouve les plus pertinentes ou en tout cas qui ont le plus raisonner avec mes apprentissages et mes croyances. Une des premières techniques qu'on peut apprendre et qui a été approuvée par des professionnels, c'est le fait d'identifier la situation stressante. En fait, on peut chercher les causes internes et externes de notre stress pour le prévenir et l'évacuer. Ensuite, on va mettre en place une nouvelle réponse au stress. Alors, sur le papier, c'est très beau, mais ça ne se fait pas du jour au lendemain. Ça demande beaucoup d'entraînement et de le faire souvent. Et au début, c'est facile de retomber dans des anciens schémas. Le but ? C'est qu'une fois qu'on a identifié la situation qui nous stresse, par exemple un contrôle qui arrive, ou le fait de ne pas se sentir à la hauteur, une compétition sportive, je vous avoue qu'il y a vraiment plein de choses qui peuvent stresser les individus et les uns les autres, puisque comme on l'a vu tout à l'heure, le stress c'est très subjectif. En tout cas, si pour moi je devais définir mes stresseurs, je dirais que c'est la peur de paraître stupide, la peur de ne pas être assez belle, etc. La peur d'échouer aussi, mais ça je pense que je vous en ferai un épisode si ça vous intéresse. En tout cas, je vous encourage, si un jour vous avez le temps, de vous poser et d'essayer de noter les raisons de votre stress, parce que ça vous permettra de les identifier et de pouvoir agir dessus. Mais bon, revenons à nos boutons. Comme je disais, une fois qu'on a identifié à l'avance une situation qui nous stresse, on va essayer de créer une nouvelle manière de penser, qui va être positive. En gros, on crée un... un nouveau schéma. Ça, en psycho, c'est ce qu'on appelle la neuroplasticité cérébrale. C'est le fait qu'à chaque apprentissage, les neurones créent des nouvelles connexions entre elles. Et du coup, ça crée des nouveaux schémas de pensée et des nouvelles voies. Notre cerveau va créer des nouvelles connexions et au lieu de passer par notre schéma habituel négatif, lorsqu'on aura une situation stressante, on va essayer de se conditionner à passer par cette nouvelle voie positive qu'on a créée. Un exercice qui existe et que je trouve est assez intéressant, justement pour les gens qui ont de l'imagination, ça va être d'imaginer la situation qui nous stresse. Qu'est-ce qui pourrait se passer si tout n'était pas négatif ? Ou si alors on ne donnait que 80% de nos capacités ? Le but, ça va être de dédramatiser. Il existe aussi une autre technique qui s'appelle l'évaluation a posteriori. Le but, ça va être de changer d'attitude face à nos échecs et à nos erreurs. Puisque maintenant qu'on a réussi à prévenir et à identifier ce qui nous stresse, ça serait bien qu'on agisse une fois que le stress est passé, parce qu'on n'a pas toujours le temps d'agir, vu qu'on parle de microsecondes. L'évaluation a posteriori, elle part du principe de changer d'attitude face à nos échecs et nos erreurs, et c'est une façon de se préparer à notre prochaine échéance. En fait, elle va nous permettre de réguler notre stress négatif et de générer du stress positif. Imaginons qu'on ait une compétition sportive. Alors, je ne suis pas très sportive, Mais de ce que je sais, ça peut générer de la frustration lorsqu'on a un échec. Au lieu de se dire qu'on est vraiment nul, qu'on va jamais réussir, de stresser la prochaine fois et d'avoir un trou noir lors de notre prochaine performance et de créer un schéma qui se répète, c'est justement d'essayer d'identifier les causes de notre échec et de tirer des apprentissages de tout ça. Et je vous promets que pour l'avoir testé moi-même dans plusieurs sphères de ma vie, autre que le sport vu que je ne suis pas sportif, cette technique marche vraiment. Alors, elle est difficile à mettre en place tout de suite puisque dès qu'on échoue, on se sent très mal. Enfin en tout cas, moi, à chaque fois que j'échoue ou que j'ai le sentiment d'avoir échoué, je me sens toujours comme un caca pour rester polie et c'est souvent très horrible. mais ce que j'essaye de faire une fois que la crise est passée c'est de tirer des enseignements de tout ça parce qu'il y a toujours des choses à apprendre et c'est ma mère qui m'a appris ça notamment quand j'avais des mauvaises notes elle me disait souvent Ok, t'as une mauvaise note, mais est-ce que tu sais pourquoi ? Et en vrai, c'est un peu le même système. Une troisième méthode, ça va être de changer sa vision du stress. Pourquoi ? Parce que le fait de ne pas avoir d'a priori sur le stress et d'essayer de ne pas le vivre comme une épreuve, même si c'est très difficile, ça permet d'éviter ce que certaines études ont montré, qui est que lorsque les individus ont tendance à penser que leur stress est négatif et du coup de le voir comme un ennemi, grossièrement parlant, ils ressentent plus les effets négatifs de leur stress. Parmi les méthodes extrêmement clichés mais que je devais nommer, on a les méthodes douces. Je sais que vous en voyez partout, sur les réseaux, tout le temps, c'est ce qui est prêché dans toutes les églises, mais le yoga, la respiration, la méditation, la pleine conscience, et aussi le sport, comme courir ou la natation, ça marche vraiment. D'ailleurs, je vais vous en parler un peu plus tard, dans moi les techniques que je mets en place. plus je fais cet épisode plus j'ai l'impression d'être votre mère, mais aussi l'alimentation équilibrée et riche en nutriments, et le bon sommeil, ça marche comme moyen de diminuer le stress. Pourquoi ? Parce que comme on l'a vu, le stress c'est une hausse du taux de cortisol, et bien parfois il faut l'aider à se baisser. Les compléments alimentaires, ça peut vraiment aider en cas de stress léger, attention. Les plantes, la phytothérapie, le calcium, ça permet de réduire le taux de cortisol et de se sentir plus apaisé. J'ai vu une vidéo de spécialistes et de professionnels du centre hospitalier de Lille qui disaient que ça pouvait même faire alternative aux anxiolytiques. Il existe des plantes comme la passiflore, la valériane, la camomille qu'on connaît, qui sont reconnues pour avoir des effets reposants sur l'organisme. Donc, ce n'est pas un mythe de prendre sa tisane le soir avant d'aller se coucher. Même si ça fait très grand-mère ou alors un peu à esthétique réseau, faites-le. Ou alors, si vous avez la flemme et que vous n'aimez pas les tisanes, ça peut être consommé sous forme de gélules ou huiles essentielles. Parmi les nutriments qui peuvent aussi aider à réduire le stress, on retrouve l'acide oméga 3, qui va participer à la régulation de l'humeur et qui va du coup moduler la réponse au stress, et le magnésium. Pourquoi ? Parce qu'il est essentiel à la régulation du système nerveux et qui peut aider à diminuer la fatigue. Et je vous promets, prenez vos compléments, parce que rien à voir avec le stress, mais sinon, vous allez faire des chutes de tension et ça vous arrivera que les femmes à la pharmacie vous dites que vous avez une tension de femme enceinte. Et je ne l'ai pas pris comme un compliment, si vous vous posez la question. Maintenant qu'on a parlé des méthodes à appliquer pour soi, je voulais aussi qu'on parle du fait d'aider un proche qui stresse. Il existe plusieurs techniques, mais en vrai, je trouvais intéressant de vous apprendre que le stress a aussi été théorisé comme contagieux. En fait, on parle de stress empathique. Pourquoi ? Parce que le cortisol, c'est un hormone miroir. Donc si votre taux de cortisol est élevé, le taux de cortisol de la personne en face peut se calquer sur le vôtre. C'est juste une petite information comme ça. Mais du coup, pour aider un proche qui stresse, certains psychiatres disent, et en vrai je ne vais pas vous faire la révélation du siècle, qu'il faut comprendre, écouter et surtout proposer des conseils concrets. Mais là on a parlé de toutes les techniques plutôt simples, ou du moins les alternatives à faire nous-mêmes. Il existe quand même des cas plus sévères où il faut demander de l'aide adaptée. Et à ce moment-là, c'est assez important ... de consulter les professionnels qui correspondent à nos besoins. Pour vous donner un échantillon, il est recommandé d'aller voir des psychiatres, des thérapeutes et des psychologues qui sont formés aux techniques TCC et qui utilisent cet outil. Les techniques TCC, ce sont les thérapies cognitivo-comportementales. Pourquoi ? Parce qu'il y a une croyance comme quoi les médicaments anxiolytiques pourraient aider. Alors en réalité, ils sont efficaces sur le court terme, face à l'anxiété ou au stress, puisqu'ils vont réduire le taux de cortisol, mais jamais sur le long terme, puisqu'ils créent une dépendance. Donc il faut éviter de se les faire prescrire sur le long terme. D'ailleurs, il existe un annuaire des thérapies cognitives et comportementales qui recense en France tous les professionnels formés à cette technique, et je vous l'ai mis en description. Et pour finir, ma petite technique que j'ai trouvée, et que je trouve très cucu, mais en vrai... elle est dans un documentaire, donc peut-être qu'elle est un peu fondée, je garantis rien sur celle-là, c'est l'espoir. Bon, en réalité, c'est comme ça qu'ils le vendaient, mais on parle plutôt de résilience. Parce qu'on est d'accord qu'on n'a pas toujours la possibilité de fuir le stress et d'agir. Il y a certaines personnes qui sont confrontées à des stress dont on ne peut pas échapper. La guerre, la pauvreté, la maladie, et souvent, ça peut mener au stress chronique. Pourtant, certains cas... ont été remarquées, dans lesquelles les personnes ne succombaient pas à ce stress malgré l'impossibilité d'agir. Dans certains des cas, ils ont répondu qu'ils croyaient en la philosophie selon laquelle rien ne dure, et donc l'espoir peut aider à surmonter des épreuves. Et en vrai, c'est juste personnel, mais ça résonnait pas mal avec moi, quand quelque chose se passe mal, ou quelque chose se passe bien d'ailleurs, je me dis souvent que ce soit le positif ou comme le négatif, ça ne dure qu'un temps. Que ce soit quelques heures, quelques jours, quelques mois ou quelques années, tout passe. Enfin bref, je vous ai fait mon petit instant philosophie, j'espère que vous en êtes reconnaissant, ça m'a demandé beaucoup de réflexion. Bon en vrai, trêve de plaisanterie, maintenant qu'on a parlé des techniques qui viennent d'études ou alors qui ont été approuvées par des professionnels, je voulais vous parler de mon expérience face au stress et de mon histoire avec le stress dans ma vie et de comment moi je le gère. au quotidien, avec mes petites techniques en fait. Moi, quand j'étais plus jeune, j'étais très peu stressée, ou du moins, j'en ai pas vraiment le souvenir. Je dirais que mon stress, il s'est pas manifesté avant le lycée. Au collège, j'étais le genre d'élève qui avait pas besoin d'énormément travailler pour réussir. J'avais des facilités à l'école, donc en soi, je me suis pas trop foulée, et ce, jusqu'au brevet où je l'ai eu avec une mention très bien sans vraiment bosser. Bon, après, j'ai bossé et travaillé votre brevet. Parce que même si c'est assez facile, c'est important de le faire. Mais bref, c'est pas le sujet. Entre le collège, donc la troisième et la seconde, j'avais été sélectionnée par ma professeure. en tout cas une professeure d'anglais de mon établissement, pour faire partie du programme de classe européenne. Je ne sais pas si vous savez ce que c'est, mais globalement, c'est une classe qu'on suit de la seconde à la terminale et qui nous permet d'avoir une mention sur notre bac, une mention européenne, en l'échange de quoi on fait 5 heures d'anglais en plus par semaine. Quand je suis entrée dans cette classe en seconde, mon niveau, il était vraiment... en dessous de celui des autres élèves. Parce que c'était une classe de personnes assez scientifiques, maths, ingénieurs, et c'était aussi réputé dans mon école pour être une classe assez élitiste. En gros, si en seconde, vous faisiez partie des anglos, les anglos, c'était la classe européenne, vous étiez les meilleurs, vous étiez les plus intelligents. Bref, on avait la pression sur ça, quoi. Et cette année-là, apparemment, selon la professeure, On était moins bien que l'année précédente qu'elle appelait ses chouchous. Donc sa passion à cette prof, c'était de nous rabaisser en permanence. Elle nous disait tout le temps à quel point on n'était pas assez bien, on n'était pas à la hauteur, on était nul. Enfin bref, on valait rien quoi, selon elle. Et moi, à l'époque, j'avais un style vestimentaire qui lui convenait pas. J'étais émo et en plus j'étais en surpoids. Donc vraiment, elle m'avait dans le calibre parce que je ne correspondais vraiment pas à son étiquette de la réussite. Ça en est même venu à un stade où lors de la réunion parents-profs, devant ma mère, elle a commencé à insinuer que j'étais bizarre, que j'avais des problèmes, que je la regardais pas dans les yeux, enfin bref. Horrible cette professeure. Et c'est du coup à ce moment de ma vie que j'ai un peu changé d'état d'esprit. J'avais tellement détesté ma seconde et en termes de santé mentale j'avais été au plus bas de cette période de ma vie, que pendant l'été j'ai décidé que plus jamais je voulais être nulle alors. Vous ne l'avez pas vu, mais j'ai mis des guillemets sur « nulle » parce qu'être émo, être en surpoids ou ne pas avoir des excellentes notes, ce n'est pas être nulle. D'ailleurs, à la fin de l'année, lorsqu'on devait choisir les spécialités pour aller en première, je me rappelle que j'avais choisi une spécialité littéraire et je n'étais pas si bonne que ça en français à l'époque. Et elle était quand même venue me voir en me demandant « Oui, Cassandre, est-ce que c'est vraiment toi qui veux faire cette spécialité ? Parce que tu dois savoir... » Qu'avec tes résultats, tu seras jamais parmi les meilleurs élèves, hein ? Eh ben franchement, sachez que quand j'ai eu mes résultats du bac à 18, j'étais à deux doigts de lui envoyer. Comment ça pas parmi les meilleurs, hein ? Enfin bref, revenons à nos haricots. Donc, il y a eu un vrai changement pour moi entre la première et la seconde. J'ai changé de style vestimentaire, j'ai perdu 15 kilos, et je voulais être une bonne élève. Du coup, c'est là qu'est née mon anxiété de performance. Je travaillais tellement... pendant ces périodes, et d'ailleurs même l'année dernière encore en études sup, que ça m'arrivait, alors que les autres élèves sortaient à 15h dans ma classe, de rester plusieurs fois par semaine jusqu'à 19h en études. Je passais des heures à travailler, je refusais même des sorties avec des potes parfois. J'apprenais des quantités colossales de cours. Par exemple, pour vous dire, pour le bac de français, je connaissais 50 citations par dissertation, sachant qu'il y en a 4, voilà. Je ne suis pas fortomate, mais je crois que ça fait 200 citations. Enfin bref, pour moi, l'échec n'était pas une issue. Et en fait, ce n'est pas vraiment échoué d'avoir des mauvaises notes. Mais pour moi, c'était comme ça. Je ne voulais plus jamais être traitée comme j'avais été traitée. Sauf qu'à force de me pousser à ce point-là, d'avoir si peur de rater, si peur d'être moins bien, et si peur de ne pas être à la hauteur que j'avais décidé d'atteindre pour leur prouver, à 18 ans, la nuit avant le grand oral, j'ai fait une suspicion d'ulcère. et j'ai quand même fini aux urgences. Et ça s'est reproduit pendant mes partiels de L1 où j'en pleurais à l'idée de ne pas connaître mes cours alors que je les connaissais déjà par cœur et j'ai fini par tomber malade et avoir 39 de fièvre pendant 3 jours d'affilée. Donc vraiment, en termes de cours et de stress, je m'y connais. Et c'est pour ça que je vous dis, préservez-vous et faites attention à vous, c'est extrêmement important. Votre santé mentale, c'est la chose la plus importante dans votre vie. Dans la vie, je suis aussi quelqu'un d'assez anxieux. Mais ça, l'anxiété, c'est un autre sujet qu'on abordera dans un prochain épisode. Et ça m'arrive de faire des crises de panique ou alors des insomnies. Du coup, j'ai toute une petite panoplie de tips et de techniques à vous présenter par rapport à ces différents sujets. Une technique qui m'a particulièrement aidée cette année, c'est la sophrologie. En fait, c'est une thérapie brève qui regroupe plusieurs techniques de la psychologie, de la méditation, etc. Avec le sophrologue, vous établissez un objectif à la première séance et généralement au bout d'un cycle, donc 10 séances il me semble, vous devez avoir atteint cet objectif. Ou du moins... vous en être rapprochés. Et du coup, à travers des exercices de méditation, de sophronisation, de respiration, vous travaillez dessus. Bon, je vous avoue que c'est pas gratuit et que moi j'ai eu la chance qu'une amie de ma mère soit sophrologue et me fasse du coup cette thérapie brève gratuitement. C'est pour ça que je vais vous parler d'autres techniques qui peuvent aussi marcher pour vous. Assez proche de la sophrologie, on a la méditation. Et je vous promets que même si ça sonne Cliché, ça marche. Moi, généralement, dès que j'ai une petite crise d'angoisse ou un pic de stress, j'en fais. Ça peut durer 5 minutes, 20 minutes, 30 minutes, selon les besoins, le matin ou le soir. C'est vraiment bénéfique. Et ce qui est bien, c'est qu'on peut en trouver partout gratuitement, sur Spotify. Il y a des applications qui ont des versions payantes et non payantes. C'est pas sponsorisé, mais Petit Bambou, ça marche. Et vous pouvez facilement trouver du contenu qui va être... adapté à votre besoin sur les réseaux, sur internet. Et je trouve que c'est vraiment ça qui est important et intéressant avec la méditation. Une autre technique que moi j'ai appris, mais c'est particulièrement lié aux crises d'angoisse et le stress à ce moment-là, ça va être le geste signal. C'est une technique qui est apprise en sophrologie. Et par exemple, ça peut se matérialiser par le fait de serrer son pouce. Et en fait, on va se concentrer sur le ressenti et les sensations autour. Le toucher, l'odeur, le son. Et ça aide à se déconnecter. des spirales de pensée, parce que moi généralement ça m'arrive quand je prends les transports, parfois je me sens stressée et j'arrive pas à sortir de mes pensées négatives, et en fait le but c'est d'associer ce geste à une sensation, de détente, de confiance en soi, et justement d'éloigner le stress. Comme on l'a vu avant, l'alimentation aussi c'est hyper important. Je vous jure que depuis que je mange beaucoup mieux, et que je m'intéresse à ce que je mets dans mon assiette, déjà j'essaye de faire des assiettes qui sont belles, parce que ça me permet de me... de me concentrer et d'avoir envie de manger ce qu'il y a dans mon assiette. Ça marche vraiment. Il n'y a pas d'autre terme que de dire que ça marche vraiment. Manger sainement, ça vous aide à vous sentir bien. Et buvez 2 litres d'eau par jour aussi. C'est important pour votre peau, c'est important pour votre système digestif, c'est important pour votre corps. Maintenant, on va rentrer dans vraiment ma technique ultime face au stress. Ce que je fais, c'est écrire. Quand j'ai vraiment trop de choses en tête, je sors mon carnet. puisque j'ai un carnet qui est spécialement dédié à ça, et j'écris absolument tout ce qu'il me passe par la tête. Et franchement, c'est nul, dans le sens où si jamais je relisais ce qu'il y a écrit, c'est vraiment pas de la grande littérature. Je suis sûre que si je le relisais, je verrais qu'il y a plein de fautes. Bon, du coup, je ne le relis pas, mais en tout cas, c'est pas le dernier livre, quoi. Ça n'a pas besoin d'être parfait. Mais ce que je fais, c'est que je le mets avec de la musique qui me détend. Moi, j'aime bien la musique Lofi, j'aime bien le jazz, J'aime bien les musiques douces et donc je mets ça, je me fais ma tisane aussi et j'écris et je vous jure que je me crée un espace en fait, un environnement dans lequel je me sens super bien et ça me permet d'évacuer mon stress. D'ailleurs en parlant de musique, du coup à l'époque où je faisais beaucoup d'insomnie, ce qui m'aide c'est d'écouter des sons avec des fréquences spécifiques. Comme par exemple les hertz, je vous promets que ça détend et ça facilite l'endormissement. Enfin bref, c'était toute ma petite panoplie de techniques. que j'avais envie de vous présenter parce que c'est celle qui marche le plus sur moi. Je n'ai pas parlé d'autres petites techniques qui marchent moins bien, mais si jamais ça vous intéresse, je pourrais vous faire un autre épisode là-dessus, basé uniquement sur ce que moi je mets en place dans ma vie. Sachant qu'il y a de grandes chances qu'un épisode sur tous les types d'anxiété sorte aussi plus tard dans l'année. En tout cas, ça sera tout pour aujourd'hui. J'espère que cet épisode vous a plu. J'ai essayé de faire de mon mieux et d'être le plus synthétique, mais si jamais vous trouvez qu'il y a des choses à améliorer, surtout n'hésitez pas. Je vous souhaite une excellente rentrée. et une excellente semaine à venir. Je vous fais plein de bisous et j'ai hâte que vous m'en parlez puisqu'on se retrouve la semaine prochaine.

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Dans ce premier épisode, je vous parle de la rentrée et du stress, cette sensation que beaucoup d’entre nous ressentent, surtout à cette période de l’année. Ensemble, on définit ce qui se cache derrière et je vous partage tous les petits tips que j’ai pu récolter pour vous aider à le combattre !


Comme promis voici le lien vers l'annuaire  française des thérapies cognitives et comportementales : https://www.aftcc.org/annuaire

xoxo Cass 💋


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  • Speaker #0

    Coucou et bienvenue dans ce premier épisode des carnets de casse. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m'appelle Kassandre et je suis étudiante en psychologie. J'ai décidé de créer ce podcast parce que je trouve qu'on vit dans une époque où il est important de mettre en avant la santé mentale et notamment de le faire en donnant accès aux connaissances, aux bons outils qui vont avec. C'est pour ça que moi, j'avais envie de reprendre avec vous les bases de la psycho en parlant des émotions et des ressentis du quotidien mais en les associant aux bons termes de psychologie qu'il y avait derrière. et aussi donner les avis des professionnels que j'ai pu apprendre lors de mes études, de mes recherches ou de mes lectures personnelles. Et comme ça reste avant tout mon podcast, je vais aussi vous parler de mes techniques et de ma manière de faire par rapport à ces sujets qui ont pu m'aider dans la vie de tous les jours. Dans ce premier épisode, je voulais vous parler d'un sujet qui me touche tout particulièrement et que je trouvais important d'aborder en début d'année avec la rentrée qui arrive. Aujourd'hui, on va parler du stress. Je m'excuse d'abord si vous entendez des bruits de pas ou des miaulements J'ai mon chat avec moi dans la chambre. Bref, pour revenir à nos oignons, le stress, c'est un sujet auquel beaucoup d'entre vous s'identifient, sans savoir vraiment ce que ça représente, en tout cas en ayant des connaissances plutôt vades sur le sujet. Et je trouve que la rentrée est un bon moment pour le faire, puisque c'est ce moment de l'année où le stress recommence, ou du moins, les périodes stressantes arrivent. Tout va très vite s'enchaîner, l'école pour ceux qui y sont encore, le boulot, l'université, les études, Et je trouve que c'est important de savoir comment le prévenir pour tenir le plus longtemps possible pendant l'année sans s'épuiser mentalement. Alors je sais bien que pas tout le monde est stressé à la rentrée, et tant mieux pour ceux qui m'écoutent et pour qui ce n'est pas le cas. Je vous souhaite vraiment de garder cette mentalité le plus longtemps possible. Je sais aussi qu'il y a pas mal de personnes qui sont sujettes au stress sans pour autant que ça se manifeste à la rentrée. C'est pour ça que dans cet épisode, on va parler de stress de manière générale, le définir et aussi aborder les techniques de professionnels et mes techniques à moi de grande stressée. Pour commencer, je pense que je vous apprends rien si je vous dis qu'on vit dans une époque qui est très prolifique au stress. On peut même dire qu'il y a une hausse du stress dans la société. En fait, le stress il apparaît souvent partout là où il y a une préoccupation. Et dans les sociétés contemporaines, qui sont des grandes professionnelles de sources de préoccupation, on est souvent sujet à des sources de stress. Je pense que c'est déjà arrivé à tout le monde d'avoir des problèmes de transport, d'être stressé par rapport à l'image qu'on renvoie, par rapport à notre travail, par rapport à nos devoirs, ou alors par rapport à la pression sociale. Et encore, dans tout ça, j'exclus le stress lié aux zones urbaines, avec le bruit, le fait d'être rapide, les zones bondées. Tout ça, c'est ce qu'on appelle du stress d'environnement. Et ça peut vite finir par impacter le quotidien. Pour vous donner une idée, selon une étude de Ramsey Santé, 59% des jeunes de moins de 35 ans déclarent ressentir du stress au quotidien. Et ces 68% ? chez les jeunes de 18 à 24 ans. Selon l'OMS, c'est-à-dire l'Organisation mondiale de la santé, le stress est un des premiers risques de santé du XXIe siècle. Et à la rentrée, on aperçoit une hausse du stress, qui est nommée angoisse de rentrée ou stress de rentrée, souvent liée à la pression académique ou liée au changement de routine, qui peut toucher les jeunes mais aussi les adultes. En effet, on a 52% des jeunes adultes qui constatent une augmentation de leur stress au cours des trois dernières années, contre 43% en moyenne nationale, et 59% d'entre eux attribuent le stress aux études et notamment à la rentrée scolaire. Alors même si le stress est très présent dans notre vie d'aujourd'hui, c'est un terme qui existe depuis 90 ans. Je vous avoue que pour moi, ça fait quand même très loin, mais historiquement, il est quand même daté du début du XXe siècle. Le monsieur qui a théorisé et utilisé ce terme pour la première fois, c'est le physiologiste et professeur canadien Hans Seyl. C'était tellement un professionnel du sujet. qu'il a quand même écrit 1700 articles et 39 livres dessus. Pour lui, le stress, c'était avant tout une réaction de notre organisme, c'est-à-dire de notre corps, face à une menace ou une situation stressante. En gros, c'est une tentative de notre corps de se défendre en essayant d'éliminer la situation qui l'a déclenché. Si je devais vous faire un petit cours de biologie pour que vous puissiez frimer devant vos amis, ou surtout devant vos parents, parce que c'est souvent eux qui sont friands de ce genre d'informations, Le stress, il est créé par l'amidale. C'est une petite partie de notre cerveau qui va agir comme un système d'alarme. Quand notre corps va percevoir une menace, physique ou psychique, l'amidale va envoyer un signal dans tous les systèmes du corps, le système cardiaque, moteur ou le système hormonal. Ces signaux, ils vont se retranscrire en indicateurs physiques de la montée du stress. Vous les avez déjà ressentis ou alors vous pouvez les identifier chez quelqu'un. Parmi eux, on en retrouve des très fréquents, comme les battements du cœur qui deviennent plus rapides, la transpiration, la bouche sèche, la boule au ventre, les palpitations, les crispations musculaires, mais aussi les ruminations mentales, l'inquiétude ou encore une hausse de l'adrénaline et du cortisol, qui est l'hormone du stress. Mais en réalité, le stress, ça reste très subjectif. Parce que le comportement qui va être adopté dépend vraiment du sens qu'on donne à la situation stressante. En psycho, le sens est dit personnel, parce qu'il dépend de nos expériences. Plus simplement, notre réaction au stress va dépendre de notre vécu et de nos apprentissages. Mais le stress, c'est aussi une réaction de notre corps à des situations réelles ou imaginaires. D'ailleurs, petite fun fact, l'homme, c'est le seul mammifère qui est capable de s'auto-stresser, c'est-à-dire de se stresser. tout seul face au fait de s'imaginer qu'il va être dans une incapacité. Donc si vous êtes comme moi et que vous avez une grande imagination, vous n'êtes pas sorti d'affaire, désolé de vous le dire. Mais le truc avec le stress, c'est qu'il en existe aussi plusieurs types. En 2024, 85% de la population considérait le stress comme nocif et indésirable. Mais c'est une idée reçue, parce que le stress n'est pas toujours mauvais. Il peut augmenter les performances, la motivation, la concentration. Tout ça... Ça s'appelle le stress positif. Le plus souvent, quand on parle de stress à proprement parler, c'est un abus de langage, puisque dans les médias ou la vie de tous les jours, on fait souvent référence au stress négatif. Selon notre ami Hans Selye, on va appeler ces deux types de stress, stress négatif et stress positif, le distress et le stress. Alors, je vous vois venir par le stress, le stress, L apostrophe, E, U, S, T, R, E, 2 S. En réalité, quand on est confronté au stress négatif, on parle de stress qui dure. Ce stress-là va diminuer les compétences, accentuer la fatigue et baisser la résistance physique. Ça va avoir des conséquences sur notre santé, comme par exemple l'anxiété, la dépression, les infections, mais aussi certains troubles, comme ceux du sommeil ou de la concentration. A contrario, le stress positif, lui, va permettre une stimulation. Il donne de l'énergie grâce au cortisol. Il est aussi capable de mener un athlète à la victoire par exemple. En fait, ce stress, il va décupler nos capacités. C'est un moteur interne qui va nous pousser à relever des défis. Il va même nous rendre meilleurs. D'après certains scientifiques, il peut permettre à l'individu d'entrer dans le flow. C'est un concept qui permet de désigner l'état de concentration maximale et qui est très gratifiant. Donc, comme vous le voyez, le stress n'est pas nécessairement votre ennemi. Mais comme dans la vie, tout est relatif, sinon... Ça serait pas drôle ? Si le stress positif est trop recherché, trop intense ou trop répétitif, en fait, s'il perdure, il peut mener à l'épuisement et donc devenir du stress négatif. Pour vous faire plus simple, le stress, c'est avant tout une protection, comme je l'ai dit avant. Il permet de focaliser l'attention et d'augmenter la vigilance face au stresseur, c'est-à-dire la menace, la situation qui nous stresse. Une des manières d'évacuer le stress et de faire baisser le taux de cortisol, c'est l'action. Quand on est stressé, on est d'ailleurs plus rapide à la réaliser. Pourtant, il existe des cas où l'on ne peut pas agir. Et le stress va devenir refoulé. C'est ce qu'on appelle le stress chronique. C'est un stress qui est prolongé et qui persiste même en l'absence de la situation qui l'a déclenché. Il est à l'origine de nombreuses maladies. Alors attention, pas de panique. Je sais que là, j'ai un peu cassé l'ambiance. Et vous allez vous dire, mais quelle horreur. A tout moment, on tombe dans le stress chronique. Mais pas du tout. La on a parlé théorie, mais maintenant on va parler pratique. Il a été prouvé scientifiquement dans plusieurs études qu'il est possible d'apprendre à gérer le stress. Il existe plusieurs techniques qui nous ont montré qu'on avait la possibilité de l'anticiper ou de sortir d'une situation stressante. Et moi, comme je suis là pour vous, j'ai fait toutes mes petites recherches et je vais vous parler de celles que je trouve les plus pertinentes ou en tout cas qui ont le plus raisonner avec mes apprentissages et mes croyances. Une des premières techniques qu'on peut apprendre et qui a été approuvée par des professionnels, c'est le fait d'identifier la situation stressante. En fait, on peut chercher les causes internes et externes de notre stress pour le prévenir et l'évacuer. Ensuite, on va mettre en place une nouvelle réponse au stress. Alors, sur le papier, c'est très beau, mais ça ne se fait pas du jour au lendemain. Ça demande beaucoup d'entraînement et de le faire souvent. Et au début, c'est facile de retomber dans des anciens schémas. Le but ? C'est qu'une fois qu'on a identifié la situation qui nous stresse, par exemple un contrôle qui arrive, ou le fait de ne pas se sentir à la hauteur, une compétition sportive, je vous avoue qu'il y a vraiment plein de choses qui peuvent stresser les individus et les uns les autres, puisque comme on l'a vu tout à l'heure, le stress c'est très subjectif. En tout cas, si pour moi je devais définir mes stresseurs, je dirais que c'est la peur de paraître stupide, la peur de ne pas être assez belle, etc. La peur d'échouer aussi, mais ça je pense que je vous en ferai un épisode si ça vous intéresse. En tout cas, je vous encourage, si un jour vous avez le temps, de vous poser et d'essayer de noter les raisons de votre stress, parce que ça vous permettra de les identifier et de pouvoir agir dessus. Mais bon, revenons à nos boutons. Comme je disais, une fois qu'on a identifié à l'avance une situation qui nous stresse, on va essayer de créer une nouvelle manière de penser, qui va être positive. En gros, on crée un... un nouveau schéma. Ça, en psycho, c'est ce qu'on appelle la neuroplasticité cérébrale. C'est le fait qu'à chaque apprentissage, les neurones créent des nouvelles connexions entre elles. Et du coup, ça crée des nouveaux schémas de pensée et des nouvelles voies. Notre cerveau va créer des nouvelles connexions et au lieu de passer par notre schéma habituel négatif, lorsqu'on aura une situation stressante, on va essayer de se conditionner à passer par cette nouvelle voie positive qu'on a créée. Un exercice qui existe et que je trouve est assez intéressant, justement pour les gens qui ont de l'imagination, ça va être d'imaginer la situation qui nous stresse. Qu'est-ce qui pourrait se passer si tout n'était pas négatif ? Ou si alors on ne donnait que 80% de nos capacités ? Le but, ça va être de dédramatiser. Il existe aussi une autre technique qui s'appelle l'évaluation a posteriori. Le but, ça va être de changer d'attitude face à nos échecs et à nos erreurs. Puisque maintenant qu'on a réussi à prévenir et à identifier ce qui nous stresse, ça serait bien qu'on agisse une fois que le stress est passé, parce qu'on n'a pas toujours le temps d'agir, vu qu'on parle de microsecondes. L'évaluation a posteriori, elle part du principe de changer d'attitude face à nos échecs et nos erreurs, et c'est une façon de se préparer à notre prochaine échéance. En fait, elle va nous permettre de réguler notre stress négatif et de générer du stress positif. Imaginons qu'on ait une compétition sportive. Alors, je ne suis pas très sportive, Mais de ce que je sais, ça peut générer de la frustration lorsqu'on a un échec. Au lieu de se dire qu'on est vraiment nul, qu'on va jamais réussir, de stresser la prochaine fois et d'avoir un trou noir lors de notre prochaine performance et de créer un schéma qui se répète, c'est justement d'essayer d'identifier les causes de notre échec et de tirer des apprentissages de tout ça. Et je vous promets que pour l'avoir testé moi-même dans plusieurs sphères de ma vie, autre que le sport vu que je ne suis pas sportif, cette technique marche vraiment. Alors, elle est difficile à mettre en place tout de suite puisque dès qu'on échoue, on se sent très mal. Enfin en tout cas, moi, à chaque fois que j'échoue ou que j'ai le sentiment d'avoir échoué, je me sens toujours comme un caca pour rester polie et c'est souvent très horrible. mais ce que j'essaye de faire une fois que la crise est passée c'est de tirer des enseignements de tout ça parce qu'il y a toujours des choses à apprendre et c'est ma mère qui m'a appris ça notamment quand j'avais des mauvaises notes elle me disait souvent Ok, t'as une mauvaise note, mais est-ce que tu sais pourquoi ? Et en vrai, c'est un peu le même système. Une troisième méthode, ça va être de changer sa vision du stress. Pourquoi ? Parce que le fait de ne pas avoir d'a priori sur le stress et d'essayer de ne pas le vivre comme une épreuve, même si c'est très difficile, ça permet d'éviter ce que certaines études ont montré, qui est que lorsque les individus ont tendance à penser que leur stress est négatif et du coup de le voir comme un ennemi, grossièrement parlant, ils ressentent plus les effets négatifs de leur stress. Parmi les méthodes extrêmement clichés mais que je devais nommer, on a les méthodes douces. Je sais que vous en voyez partout, sur les réseaux, tout le temps, c'est ce qui est prêché dans toutes les églises, mais le yoga, la respiration, la méditation, la pleine conscience, et aussi le sport, comme courir ou la natation, ça marche vraiment. D'ailleurs, je vais vous en parler un peu plus tard, dans moi les techniques que je mets en place. plus je fais cet épisode plus j'ai l'impression d'être votre mère, mais aussi l'alimentation équilibrée et riche en nutriments, et le bon sommeil, ça marche comme moyen de diminuer le stress. Pourquoi ? Parce que comme on l'a vu, le stress c'est une hausse du taux de cortisol, et bien parfois il faut l'aider à se baisser. Les compléments alimentaires, ça peut vraiment aider en cas de stress léger, attention. Les plantes, la phytothérapie, le calcium, ça permet de réduire le taux de cortisol et de se sentir plus apaisé. J'ai vu une vidéo de spécialistes et de professionnels du centre hospitalier de Lille qui disaient que ça pouvait même faire alternative aux anxiolytiques. Il existe des plantes comme la passiflore, la valériane, la camomille qu'on connaît, qui sont reconnues pour avoir des effets reposants sur l'organisme. Donc, ce n'est pas un mythe de prendre sa tisane le soir avant d'aller se coucher. Même si ça fait très grand-mère ou alors un peu à esthétique réseau, faites-le. Ou alors, si vous avez la flemme et que vous n'aimez pas les tisanes, ça peut être consommé sous forme de gélules ou huiles essentielles. Parmi les nutriments qui peuvent aussi aider à réduire le stress, on retrouve l'acide oméga 3, qui va participer à la régulation de l'humeur et qui va du coup moduler la réponse au stress, et le magnésium. Pourquoi ? Parce qu'il est essentiel à la régulation du système nerveux et qui peut aider à diminuer la fatigue. Et je vous promets, prenez vos compléments, parce que rien à voir avec le stress, mais sinon, vous allez faire des chutes de tension et ça vous arrivera que les femmes à la pharmacie vous dites que vous avez une tension de femme enceinte. Et je ne l'ai pas pris comme un compliment, si vous vous posez la question. Maintenant qu'on a parlé des méthodes à appliquer pour soi, je voulais aussi qu'on parle du fait d'aider un proche qui stresse. Il existe plusieurs techniques, mais en vrai, je trouvais intéressant de vous apprendre que le stress a aussi été théorisé comme contagieux. En fait, on parle de stress empathique. Pourquoi ? Parce que le cortisol, c'est un hormone miroir. Donc si votre taux de cortisol est élevé, le taux de cortisol de la personne en face peut se calquer sur le vôtre. C'est juste une petite information comme ça. Mais du coup, pour aider un proche qui stresse, certains psychiatres disent, et en vrai je ne vais pas vous faire la révélation du siècle, qu'il faut comprendre, écouter et surtout proposer des conseils concrets. Mais là on a parlé de toutes les techniques plutôt simples, ou du moins les alternatives à faire nous-mêmes. Il existe quand même des cas plus sévères où il faut demander de l'aide adaptée. Et à ce moment-là, c'est assez important ... de consulter les professionnels qui correspondent à nos besoins. Pour vous donner un échantillon, il est recommandé d'aller voir des psychiatres, des thérapeutes et des psychologues qui sont formés aux techniques TCC et qui utilisent cet outil. Les techniques TCC, ce sont les thérapies cognitivo-comportementales. Pourquoi ? Parce qu'il y a une croyance comme quoi les médicaments anxiolytiques pourraient aider. Alors en réalité, ils sont efficaces sur le court terme, face à l'anxiété ou au stress, puisqu'ils vont réduire le taux de cortisol, mais jamais sur le long terme, puisqu'ils créent une dépendance. Donc il faut éviter de se les faire prescrire sur le long terme. D'ailleurs, il existe un annuaire des thérapies cognitives et comportementales qui recense en France tous les professionnels formés à cette technique, et je vous l'ai mis en description. Et pour finir, ma petite technique que j'ai trouvée, et que je trouve très cucu, mais en vrai... elle est dans un documentaire, donc peut-être qu'elle est un peu fondée, je garantis rien sur celle-là, c'est l'espoir. Bon, en réalité, c'est comme ça qu'ils le vendaient, mais on parle plutôt de résilience. Parce qu'on est d'accord qu'on n'a pas toujours la possibilité de fuir le stress et d'agir. Il y a certaines personnes qui sont confrontées à des stress dont on ne peut pas échapper. La guerre, la pauvreté, la maladie, et souvent, ça peut mener au stress chronique. Pourtant, certains cas... ont été remarquées, dans lesquelles les personnes ne succombaient pas à ce stress malgré l'impossibilité d'agir. Dans certains des cas, ils ont répondu qu'ils croyaient en la philosophie selon laquelle rien ne dure, et donc l'espoir peut aider à surmonter des épreuves. Et en vrai, c'est juste personnel, mais ça résonnait pas mal avec moi, quand quelque chose se passe mal, ou quelque chose se passe bien d'ailleurs, je me dis souvent que ce soit le positif ou comme le négatif, ça ne dure qu'un temps. Que ce soit quelques heures, quelques jours, quelques mois ou quelques années, tout passe. Enfin bref, je vous ai fait mon petit instant philosophie, j'espère que vous en êtes reconnaissant, ça m'a demandé beaucoup de réflexion. Bon en vrai, trêve de plaisanterie, maintenant qu'on a parlé des techniques qui viennent d'études ou alors qui ont été approuvées par des professionnels, je voulais vous parler de mon expérience face au stress et de mon histoire avec le stress dans ma vie et de comment moi je le gère. au quotidien, avec mes petites techniques en fait. Moi, quand j'étais plus jeune, j'étais très peu stressée, ou du moins, j'en ai pas vraiment le souvenir. Je dirais que mon stress, il s'est pas manifesté avant le lycée. Au collège, j'étais le genre d'élève qui avait pas besoin d'énormément travailler pour réussir. J'avais des facilités à l'école, donc en soi, je me suis pas trop foulée, et ce, jusqu'au brevet où je l'ai eu avec une mention très bien sans vraiment bosser. Bon, après, j'ai bossé et travaillé votre brevet. Parce que même si c'est assez facile, c'est important de le faire. Mais bref, c'est pas le sujet. Entre le collège, donc la troisième et la seconde, j'avais été sélectionnée par ma professeure. en tout cas une professeure d'anglais de mon établissement, pour faire partie du programme de classe européenne. Je ne sais pas si vous savez ce que c'est, mais globalement, c'est une classe qu'on suit de la seconde à la terminale et qui nous permet d'avoir une mention sur notre bac, une mention européenne, en l'échange de quoi on fait 5 heures d'anglais en plus par semaine. Quand je suis entrée dans cette classe en seconde, mon niveau, il était vraiment... en dessous de celui des autres élèves. Parce que c'était une classe de personnes assez scientifiques, maths, ingénieurs, et c'était aussi réputé dans mon école pour être une classe assez élitiste. En gros, si en seconde, vous faisiez partie des anglos, les anglos, c'était la classe européenne, vous étiez les meilleurs, vous étiez les plus intelligents. Bref, on avait la pression sur ça, quoi. Et cette année-là, apparemment, selon la professeure, On était moins bien que l'année précédente qu'elle appelait ses chouchous. Donc sa passion à cette prof, c'était de nous rabaisser en permanence. Elle nous disait tout le temps à quel point on n'était pas assez bien, on n'était pas à la hauteur, on était nul. Enfin bref, on valait rien quoi, selon elle. Et moi, à l'époque, j'avais un style vestimentaire qui lui convenait pas. J'étais émo et en plus j'étais en surpoids. Donc vraiment, elle m'avait dans le calibre parce que je ne correspondais vraiment pas à son étiquette de la réussite. Ça en est même venu à un stade où lors de la réunion parents-profs, devant ma mère, elle a commencé à insinuer que j'étais bizarre, que j'avais des problèmes, que je la regardais pas dans les yeux, enfin bref. Horrible cette professeure. Et c'est du coup à ce moment de ma vie que j'ai un peu changé d'état d'esprit. J'avais tellement détesté ma seconde et en termes de santé mentale j'avais été au plus bas de cette période de ma vie, que pendant l'été j'ai décidé que plus jamais je voulais être nulle alors. Vous ne l'avez pas vu, mais j'ai mis des guillemets sur « nulle » parce qu'être émo, être en surpoids ou ne pas avoir des excellentes notes, ce n'est pas être nulle. D'ailleurs, à la fin de l'année, lorsqu'on devait choisir les spécialités pour aller en première, je me rappelle que j'avais choisi une spécialité littéraire et je n'étais pas si bonne que ça en français à l'époque. Et elle était quand même venue me voir en me demandant « Oui, Cassandre, est-ce que c'est vraiment toi qui veux faire cette spécialité ? Parce que tu dois savoir... » Qu'avec tes résultats, tu seras jamais parmi les meilleurs élèves, hein ? Eh ben franchement, sachez que quand j'ai eu mes résultats du bac à 18, j'étais à deux doigts de lui envoyer. Comment ça pas parmi les meilleurs, hein ? Enfin bref, revenons à nos haricots. Donc, il y a eu un vrai changement pour moi entre la première et la seconde. J'ai changé de style vestimentaire, j'ai perdu 15 kilos, et je voulais être une bonne élève. Du coup, c'est là qu'est née mon anxiété de performance. Je travaillais tellement... pendant ces périodes, et d'ailleurs même l'année dernière encore en études sup, que ça m'arrivait, alors que les autres élèves sortaient à 15h dans ma classe, de rester plusieurs fois par semaine jusqu'à 19h en études. Je passais des heures à travailler, je refusais même des sorties avec des potes parfois. J'apprenais des quantités colossales de cours. Par exemple, pour vous dire, pour le bac de français, je connaissais 50 citations par dissertation, sachant qu'il y en a 4, voilà. Je ne suis pas fortomate, mais je crois que ça fait 200 citations. Enfin bref, pour moi, l'échec n'était pas une issue. Et en fait, ce n'est pas vraiment échoué d'avoir des mauvaises notes. Mais pour moi, c'était comme ça. Je ne voulais plus jamais être traitée comme j'avais été traitée. Sauf qu'à force de me pousser à ce point-là, d'avoir si peur de rater, si peur d'être moins bien, et si peur de ne pas être à la hauteur que j'avais décidé d'atteindre pour leur prouver, à 18 ans, la nuit avant le grand oral, j'ai fait une suspicion d'ulcère. et j'ai quand même fini aux urgences. Et ça s'est reproduit pendant mes partiels de L1 où j'en pleurais à l'idée de ne pas connaître mes cours alors que je les connaissais déjà par cœur et j'ai fini par tomber malade et avoir 39 de fièvre pendant 3 jours d'affilée. Donc vraiment, en termes de cours et de stress, je m'y connais. Et c'est pour ça que je vous dis, préservez-vous et faites attention à vous, c'est extrêmement important. Votre santé mentale, c'est la chose la plus importante dans votre vie. Dans la vie, je suis aussi quelqu'un d'assez anxieux. Mais ça, l'anxiété, c'est un autre sujet qu'on abordera dans un prochain épisode. Et ça m'arrive de faire des crises de panique ou alors des insomnies. Du coup, j'ai toute une petite panoplie de tips et de techniques à vous présenter par rapport à ces différents sujets. Une technique qui m'a particulièrement aidée cette année, c'est la sophrologie. En fait, c'est une thérapie brève qui regroupe plusieurs techniques de la psychologie, de la méditation, etc. Avec le sophrologue, vous établissez un objectif à la première séance et généralement au bout d'un cycle, donc 10 séances il me semble, vous devez avoir atteint cet objectif. Ou du moins... vous en être rapprochés. Et du coup, à travers des exercices de méditation, de sophronisation, de respiration, vous travaillez dessus. Bon, je vous avoue que c'est pas gratuit et que moi j'ai eu la chance qu'une amie de ma mère soit sophrologue et me fasse du coup cette thérapie brève gratuitement. C'est pour ça que je vais vous parler d'autres techniques qui peuvent aussi marcher pour vous. Assez proche de la sophrologie, on a la méditation. Et je vous promets que même si ça sonne Cliché, ça marche. Moi, généralement, dès que j'ai une petite crise d'angoisse ou un pic de stress, j'en fais. Ça peut durer 5 minutes, 20 minutes, 30 minutes, selon les besoins, le matin ou le soir. C'est vraiment bénéfique. Et ce qui est bien, c'est qu'on peut en trouver partout gratuitement, sur Spotify. Il y a des applications qui ont des versions payantes et non payantes. C'est pas sponsorisé, mais Petit Bambou, ça marche. Et vous pouvez facilement trouver du contenu qui va être... adapté à votre besoin sur les réseaux, sur internet. Et je trouve que c'est vraiment ça qui est important et intéressant avec la méditation. Une autre technique que moi j'ai appris, mais c'est particulièrement lié aux crises d'angoisse et le stress à ce moment-là, ça va être le geste signal. C'est une technique qui est apprise en sophrologie. Et par exemple, ça peut se matérialiser par le fait de serrer son pouce. Et en fait, on va se concentrer sur le ressenti et les sensations autour. Le toucher, l'odeur, le son. Et ça aide à se déconnecter. des spirales de pensée, parce que moi généralement ça m'arrive quand je prends les transports, parfois je me sens stressée et j'arrive pas à sortir de mes pensées négatives, et en fait le but c'est d'associer ce geste à une sensation, de détente, de confiance en soi, et justement d'éloigner le stress. Comme on l'a vu avant, l'alimentation aussi c'est hyper important. Je vous jure que depuis que je mange beaucoup mieux, et que je m'intéresse à ce que je mets dans mon assiette, déjà j'essaye de faire des assiettes qui sont belles, parce que ça me permet de me... de me concentrer et d'avoir envie de manger ce qu'il y a dans mon assiette. Ça marche vraiment. Il n'y a pas d'autre terme que de dire que ça marche vraiment. Manger sainement, ça vous aide à vous sentir bien. Et buvez 2 litres d'eau par jour aussi. C'est important pour votre peau, c'est important pour votre système digestif, c'est important pour votre corps. Maintenant, on va rentrer dans vraiment ma technique ultime face au stress. Ce que je fais, c'est écrire. Quand j'ai vraiment trop de choses en tête, je sors mon carnet. puisque j'ai un carnet qui est spécialement dédié à ça, et j'écris absolument tout ce qu'il me passe par la tête. Et franchement, c'est nul, dans le sens où si jamais je relisais ce qu'il y a écrit, c'est vraiment pas de la grande littérature. Je suis sûre que si je le relisais, je verrais qu'il y a plein de fautes. Bon, du coup, je ne le relis pas, mais en tout cas, c'est pas le dernier livre, quoi. Ça n'a pas besoin d'être parfait. Mais ce que je fais, c'est que je le mets avec de la musique qui me détend. Moi, j'aime bien la musique Lofi, j'aime bien le jazz, J'aime bien les musiques douces et donc je mets ça, je me fais ma tisane aussi et j'écris et je vous jure que je me crée un espace en fait, un environnement dans lequel je me sens super bien et ça me permet d'évacuer mon stress. D'ailleurs en parlant de musique, du coup à l'époque où je faisais beaucoup d'insomnie, ce qui m'aide c'est d'écouter des sons avec des fréquences spécifiques. Comme par exemple les hertz, je vous promets que ça détend et ça facilite l'endormissement. Enfin bref, c'était toute ma petite panoplie de techniques. que j'avais envie de vous présenter parce que c'est celle qui marche le plus sur moi. Je n'ai pas parlé d'autres petites techniques qui marchent moins bien, mais si jamais ça vous intéresse, je pourrais vous faire un autre épisode là-dessus, basé uniquement sur ce que moi je mets en place dans ma vie. Sachant qu'il y a de grandes chances qu'un épisode sur tous les types d'anxiété sorte aussi plus tard dans l'année. En tout cas, ça sera tout pour aujourd'hui. J'espère que cet épisode vous a plu. J'ai essayé de faire de mon mieux et d'être le plus synthétique, mais si jamais vous trouvez qu'il y a des choses à améliorer, surtout n'hésitez pas. Je vous souhaite une excellente rentrée. et une excellente semaine à venir. Je vous fais plein de bisous et j'ai hâte que vous m'en parlez puisqu'on se retrouve la semaine prochaine.

Description

Dans ce premier épisode, je vous parle de la rentrée et du stress, cette sensation que beaucoup d’entre nous ressentent, surtout à cette période de l’année. Ensemble, on définit ce qui se cache derrière et je vous partage tous les petits tips que j’ai pu récolter pour vous aider à le combattre !


Comme promis voici le lien vers l'annuaire  française des thérapies cognitives et comportementales : https://www.aftcc.org/annuaire

xoxo Cass 💋


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Transcription

  • Speaker #0

    Coucou et bienvenue dans ce premier épisode des carnets de casse. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m'appelle Kassandre et je suis étudiante en psychologie. J'ai décidé de créer ce podcast parce que je trouve qu'on vit dans une époque où il est important de mettre en avant la santé mentale et notamment de le faire en donnant accès aux connaissances, aux bons outils qui vont avec. C'est pour ça que moi, j'avais envie de reprendre avec vous les bases de la psycho en parlant des émotions et des ressentis du quotidien mais en les associant aux bons termes de psychologie qu'il y avait derrière. et aussi donner les avis des professionnels que j'ai pu apprendre lors de mes études, de mes recherches ou de mes lectures personnelles. Et comme ça reste avant tout mon podcast, je vais aussi vous parler de mes techniques et de ma manière de faire par rapport à ces sujets qui ont pu m'aider dans la vie de tous les jours. Dans ce premier épisode, je voulais vous parler d'un sujet qui me touche tout particulièrement et que je trouvais important d'aborder en début d'année avec la rentrée qui arrive. Aujourd'hui, on va parler du stress. Je m'excuse d'abord si vous entendez des bruits de pas ou des miaulements J'ai mon chat avec moi dans la chambre. Bref, pour revenir à nos oignons, le stress, c'est un sujet auquel beaucoup d'entre vous s'identifient, sans savoir vraiment ce que ça représente, en tout cas en ayant des connaissances plutôt vades sur le sujet. Et je trouve que la rentrée est un bon moment pour le faire, puisque c'est ce moment de l'année où le stress recommence, ou du moins, les périodes stressantes arrivent. Tout va très vite s'enchaîner, l'école pour ceux qui y sont encore, le boulot, l'université, les études, Et je trouve que c'est important de savoir comment le prévenir pour tenir le plus longtemps possible pendant l'année sans s'épuiser mentalement. Alors je sais bien que pas tout le monde est stressé à la rentrée, et tant mieux pour ceux qui m'écoutent et pour qui ce n'est pas le cas. Je vous souhaite vraiment de garder cette mentalité le plus longtemps possible. Je sais aussi qu'il y a pas mal de personnes qui sont sujettes au stress sans pour autant que ça se manifeste à la rentrée. C'est pour ça que dans cet épisode, on va parler de stress de manière générale, le définir et aussi aborder les techniques de professionnels et mes techniques à moi de grande stressée. Pour commencer, je pense que je vous apprends rien si je vous dis qu'on vit dans une époque qui est très prolifique au stress. On peut même dire qu'il y a une hausse du stress dans la société. En fait, le stress il apparaît souvent partout là où il y a une préoccupation. Et dans les sociétés contemporaines, qui sont des grandes professionnelles de sources de préoccupation, on est souvent sujet à des sources de stress. Je pense que c'est déjà arrivé à tout le monde d'avoir des problèmes de transport, d'être stressé par rapport à l'image qu'on renvoie, par rapport à notre travail, par rapport à nos devoirs, ou alors par rapport à la pression sociale. Et encore, dans tout ça, j'exclus le stress lié aux zones urbaines, avec le bruit, le fait d'être rapide, les zones bondées. Tout ça, c'est ce qu'on appelle du stress d'environnement. Et ça peut vite finir par impacter le quotidien. Pour vous donner une idée, selon une étude de Ramsey Santé, 59% des jeunes de moins de 35 ans déclarent ressentir du stress au quotidien. Et ces 68% ? chez les jeunes de 18 à 24 ans. Selon l'OMS, c'est-à-dire l'Organisation mondiale de la santé, le stress est un des premiers risques de santé du XXIe siècle. Et à la rentrée, on aperçoit une hausse du stress, qui est nommée angoisse de rentrée ou stress de rentrée, souvent liée à la pression académique ou liée au changement de routine, qui peut toucher les jeunes mais aussi les adultes. En effet, on a 52% des jeunes adultes qui constatent une augmentation de leur stress au cours des trois dernières années, contre 43% en moyenne nationale, et 59% d'entre eux attribuent le stress aux études et notamment à la rentrée scolaire. Alors même si le stress est très présent dans notre vie d'aujourd'hui, c'est un terme qui existe depuis 90 ans. Je vous avoue que pour moi, ça fait quand même très loin, mais historiquement, il est quand même daté du début du XXe siècle. Le monsieur qui a théorisé et utilisé ce terme pour la première fois, c'est le physiologiste et professeur canadien Hans Seyl. C'était tellement un professionnel du sujet. qu'il a quand même écrit 1700 articles et 39 livres dessus. Pour lui, le stress, c'était avant tout une réaction de notre organisme, c'est-à-dire de notre corps, face à une menace ou une situation stressante. En gros, c'est une tentative de notre corps de se défendre en essayant d'éliminer la situation qui l'a déclenché. Si je devais vous faire un petit cours de biologie pour que vous puissiez frimer devant vos amis, ou surtout devant vos parents, parce que c'est souvent eux qui sont friands de ce genre d'informations, Le stress, il est créé par l'amidale. C'est une petite partie de notre cerveau qui va agir comme un système d'alarme. Quand notre corps va percevoir une menace, physique ou psychique, l'amidale va envoyer un signal dans tous les systèmes du corps, le système cardiaque, moteur ou le système hormonal. Ces signaux, ils vont se retranscrire en indicateurs physiques de la montée du stress. Vous les avez déjà ressentis ou alors vous pouvez les identifier chez quelqu'un. Parmi eux, on en retrouve des très fréquents, comme les battements du cœur qui deviennent plus rapides, la transpiration, la bouche sèche, la boule au ventre, les palpitations, les crispations musculaires, mais aussi les ruminations mentales, l'inquiétude ou encore une hausse de l'adrénaline et du cortisol, qui est l'hormone du stress. Mais en réalité, le stress, ça reste très subjectif. Parce que le comportement qui va être adopté dépend vraiment du sens qu'on donne à la situation stressante. En psycho, le sens est dit personnel, parce qu'il dépend de nos expériences. Plus simplement, notre réaction au stress va dépendre de notre vécu et de nos apprentissages. Mais le stress, c'est aussi une réaction de notre corps à des situations réelles ou imaginaires. D'ailleurs, petite fun fact, l'homme, c'est le seul mammifère qui est capable de s'auto-stresser, c'est-à-dire de se stresser. tout seul face au fait de s'imaginer qu'il va être dans une incapacité. Donc si vous êtes comme moi et que vous avez une grande imagination, vous n'êtes pas sorti d'affaire, désolé de vous le dire. Mais le truc avec le stress, c'est qu'il en existe aussi plusieurs types. En 2024, 85% de la population considérait le stress comme nocif et indésirable. Mais c'est une idée reçue, parce que le stress n'est pas toujours mauvais. Il peut augmenter les performances, la motivation, la concentration. Tout ça... Ça s'appelle le stress positif. Le plus souvent, quand on parle de stress à proprement parler, c'est un abus de langage, puisque dans les médias ou la vie de tous les jours, on fait souvent référence au stress négatif. Selon notre ami Hans Selye, on va appeler ces deux types de stress, stress négatif et stress positif, le distress et le stress. Alors, je vous vois venir par le stress, le stress, L apostrophe, E, U, S, T, R, E, 2 S. En réalité, quand on est confronté au stress négatif, on parle de stress qui dure. Ce stress-là va diminuer les compétences, accentuer la fatigue et baisser la résistance physique. Ça va avoir des conséquences sur notre santé, comme par exemple l'anxiété, la dépression, les infections, mais aussi certains troubles, comme ceux du sommeil ou de la concentration. A contrario, le stress positif, lui, va permettre une stimulation. Il donne de l'énergie grâce au cortisol. Il est aussi capable de mener un athlète à la victoire par exemple. En fait, ce stress, il va décupler nos capacités. C'est un moteur interne qui va nous pousser à relever des défis. Il va même nous rendre meilleurs. D'après certains scientifiques, il peut permettre à l'individu d'entrer dans le flow. C'est un concept qui permet de désigner l'état de concentration maximale et qui est très gratifiant. Donc, comme vous le voyez, le stress n'est pas nécessairement votre ennemi. Mais comme dans la vie, tout est relatif, sinon... Ça serait pas drôle ? Si le stress positif est trop recherché, trop intense ou trop répétitif, en fait, s'il perdure, il peut mener à l'épuisement et donc devenir du stress négatif. Pour vous faire plus simple, le stress, c'est avant tout une protection, comme je l'ai dit avant. Il permet de focaliser l'attention et d'augmenter la vigilance face au stresseur, c'est-à-dire la menace, la situation qui nous stresse. Une des manières d'évacuer le stress et de faire baisser le taux de cortisol, c'est l'action. Quand on est stressé, on est d'ailleurs plus rapide à la réaliser. Pourtant, il existe des cas où l'on ne peut pas agir. Et le stress va devenir refoulé. C'est ce qu'on appelle le stress chronique. C'est un stress qui est prolongé et qui persiste même en l'absence de la situation qui l'a déclenché. Il est à l'origine de nombreuses maladies. Alors attention, pas de panique. Je sais que là, j'ai un peu cassé l'ambiance. Et vous allez vous dire, mais quelle horreur. A tout moment, on tombe dans le stress chronique. Mais pas du tout. La on a parlé théorie, mais maintenant on va parler pratique. Il a été prouvé scientifiquement dans plusieurs études qu'il est possible d'apprendre à gérer le stress. Il existe plusieurs techniques qui nous ont montré qu'on avait la possibilité de l'anticiper ou de sortir d'une situation stressante. Et moi, comme je suis là pour vous, j'ai fait toutes mes petites recherches et je vais vous parler de celles que je trouve les plus pertinentes ou en tout cas qui ont le plus raisonner avec mes apprentissages et mes croyances. Une des premières techniques qu'on peut apprendre et qui a été approuvée par des professionnels, c'est le fait d'identifier la situation stressante. En fait, on peut chercher les causes internes et externes de notre stress pour le prévenir et l'évacuer. Ensuite, on va mettre en place une nouvelle réponse au stress. Alors, sur le papier, c'est très beau, mais ça ne se fait pas du jour au lendemain. Ça demande beaucoup d'entraînement et de le faire souvent. Et au début, c'est facile de retomber dans des anciens schémas. Le but ? C'est qu'une fois qu'on a identifié la situation qui nous stresse, par exemple un contrôle qui arrive, ou le fait de ne pas se sentir à la hauteur, une compétition sportive, je vous avoue qu'il y a vraiment plein de choses qui peuvent stresser les individus et les uns les autres, puisque comme on l'a vu tout à l'heure, le stress c'est très subjectif. En tout cas, si pour moi je devais définir mes stresseurs, je dirais que c'est la peur de paraître stupide, la peur de ne pas être assez belle, etc. La peur d'échouer aussi, mais ça je pense que je vous en ferai un épisode si ça vous intéresse. En tout cas, je vous encourage, si un jour vous avez le temps, de vous poser et d'essayer de noter les raisons de votre stress, parce que ça vous permettra de les identifier et de pouvoir agir dessus. Mais bon, revenons à nos boutons. Comme je disais, une fois qu'on a identifié à l'avance une situation qui nous stresse, on va essayer de créer une nouvelle manière de penser, qui va être positive. En gros, on crée un... un nouveau schéma. Ça, en psycho, c'est ce qu'on appelle la neuroplasticité cérébrale. C'est le fait qu'à chaque apprentissage, les neurones créent des nouvelles connexions entre elles. Et du coup, ça crée des nouveaux schémas de pensée et des nouvelles voies. Notre cerveau va créer des nouvelles connexions et au lieu de passer par notre schéma habituel négatif, lorsqu'on aura une situation stressante, on va essayer de se conditionner à passer par cette nouvelle voie positive qu'on a créée. Un exercice qui existe et que je trouve est assez intéressant, justement pour les gens qui ont de l'imagination, ça va être d'imaginer la situation qui nous stresse. Qu'est-ce qui pourrait se passer si tout n'était pas négatif ? Ou si alors on ne donnait que 80% de nos capacités ? Le but, ça va être de dédramatiser. Il existe aussi une autre technique qui s'appelle l'évaluation a posteriori. Le but, ça va être de changer d'attitude face à nos échecs et à nos erreurs. Puisque maintenant qu'on a réussi à prévenir et à identifier ce qui nous stresse, ça serait bien qu'on agisse une fois que le stress est passé, parce qu'on n'a pas toujours le temps d'agir, vu qu'on parle de microsecondes. L'évaluation a posteriori, elle part du principe de changer d'attitude face à nos échecs et nos erreurs, et c'est une façon de se préparer à notre prochaine échéance. En fait, elle va nous permettre de réguler notre stress négatif et de générer du stress positif. Imaginons qu'on ait une compétition sportive. Alors, je ne suis pas très sportive, Mais de ce que je sais, ça peut générer de la frustration lorsqu'on a un échec. Au lieu de se dire qu'on est vraiment nul, qu'on va jamais réussir, de stresser la prochaine fois et d'avoir un trou noir lors de notre prochaine performance et de créer un schéma qui se répète, c'est justement d'essayer d'identifier les causes de notre échec et de tirer des apprentissages de tout ça. Et je vous promets que pour l'avoir testé moi-même dans plusieurs sphères de ma vie, autre que le sport vu que je ne suis pas sportif, cette technique marche vraiment. Alors, elle est difficile à mettre en place tout de suite puisque dès qu'on échoue, on se sent très mal. Enfin en tout cas, moi, à chaque fois que j'échoue ou que j'ai le sentiment d'avoir échoué, je me sens toujours comme un caca pour rester polie et c'est souvent très horrible. mais ce que j'essaye de faire une fois que la crise est passée c'est de tirer des enseignements de tout ça parce qu'il y a toujours des choses à apprendre et c'est ma mère qui m'a appris ça notamment quand j'avais des mauvaises notes elle me disait souvent Ok, t'as une mauvaise note, mais est-ce que tu sais pourquoi ? Et en vrai, c'est un peu le même système. Une troisième méthode, ça va être de changer sa vision du stress. Pourquoi ? Parce que le fait de ne pas avoir d'a priori sur le stress et d'essayer de ne pas le vivre comme une épreuve, même si c'est très difficile, ça permet d'éviter ce que certaines études ont montré, qui est que lorsque les individus ont tendance à penser que leur stress est négatif et du coup de le voir comme un ennemi, grossièrement parlant, ils ressentent plus les effets négatifs de leur stress. Parmi les méthodes extrêmement clichés mais que je devais nommer, on a les méthodes douces. Je sais que vous en voyez partout, sur les réseaux, tout le temps, c'est ce qui est prêché dans toutes les églises, mais le yoga, la respiration, la méditation, la pleine conscience, et aussi le sport, comme courir ou la natation, ça marche vraiment. D'ailleurs, je vais vous en parler un peu plus tard, dans moi les techniques que je mets en place. plus je fais cet épisode plus j'ai l'impression d'être votre mère, mais aussi l'alimentation équilibrée et riche en nutriments, et le bon sommeil, ça marche comme moyen de diminuer le stress. Pourquoi ? Parce que comme on l'a vu, le stress c'est une hausse du taux de cortisol, et bien parfois il faut l'aider à se baisser. Les compléments alimentaires, ça peut vraiment aider en cas de stress léger, attention. Les plantes, la phytothérapie, le calcium, ça permet de réduire le taux de cortisol et de se sentir plus apaisé. J'ai vu une vidéo de spécialistes et de professionnels du centre hospitalier de Lille qui disaient que ça pouvait même faire alternative aux anxiolytiques. Il existe des plantes comme la passiflore, la valériane, la camomille qu'on connaît, qui sont reconnues pour avoir des effets reposants sur l'organisme. Donc, ce n'est pas un mythe de prendre sa tisane le soir avant d'aller se coucher. Même si ça fait très grand-mère ou alors un peu à esthétique réseau, faites-le. Ou alors, si vous avez la flemme et que vous n'aimez pas les tisanes, ça peut être consommé sous forme de gélules ou huiles essentielles. Parmi les nutriments qui peuvent aussi aider à réduire le stress, on retrouve l'acide oméga 3, qui va participer à la régulation de l'humeur et qui va du coup moduler la réponse au stress, et le magnésium. Pourquoi ? Parce qu'il est essentiel à la régulation du système nerveux et qui peut aider à diminuer la fatigue. Et je vous promets, prenez vos compléments, parce que rien à voir avec le stress, mais sinon, vous allez faire des chutes de tension et ça vous arrivera que les femmes à la pharmacie vous dites que vous avez une tension de femme enceinte. Et je ne l'ai pas pris comme un compliment, si vous vous posez la question. Maintenant qu'on a parlé des méthodes à appliquer pour soi, je voulais aussi qu'on parle du fait d'aider un proche qui stresse. Il existe plusieurs techniques, mais en vrai, je trouvais intéressant de vous apprendre que le stress a aussi été théorisé comme contagieux. En fait, on parle de stress empathique. Pourquoi ? Parce que le cortisol, c'est un hormone miroir. Donc si votre taux de cortisol est élevé, le taux de cortisol de la personne en face peut se calquer sur le vôtre. C'est juste une petite information comme ça. Mais du coup, pour aider un proche qui stresse, certains psychiatres disent, et en vrai je ne vais pas vous faire la révélation du siècle, qu'il faut comprendre, écouter et surtout proposer des conseils concrets. Mais là on a parlé de toutes les techniques plutôt simples, ou du moins les alternatives à faire nous-mêmes. Il existe quand même des cas plus sévères où il faut demander de l'aide adaptée. Et à ce moment-là, c'est assez important ... de consulter les professionnels qui correspondent à nos besoins. Pour vous donner un échantillon, il est recommandé d'aller voir des psychiatres, des thérapeutes et des psychologues qui sont formés aux techniques TCC et qui utilisent cet outil. Les techniques TCC, ce sont les thérapies cognitivo-comportementales. Pourquoi ? Parce qu'il y a une croyance comme quoi les médicaments anxiolytiques pourraient aider. Alors en réalité, ils sont efficaces sur le court terme, face à l'anxiété ou au stress, puisqu'ils vont réduire le taux de cortisol, mais jamais sur le long terme, puisqu'ils créent une dépendance. Donc il faut éviter de se les faire prescrire sur le long terme. D'ailleurs, il existe un annuaire des thérapies cognitives et comportementales qui recense en France tous les professionnels formés à cette technique, et je vous l'ai mis en description. Et pour finir, ma petite technique que j'ai trouvée, et que je trouve très cucu, mais en vrai... elle est dans un documentaire, donc peut-être qu'elle est un peu fondée, je garantis rien sur celle-là, c'est l'espoir. Bon, en réalité, c'est comme ça qu'ils le vendaient, mais on parle plutôt de résilience. Parce qu'on est d'accord qu'on n'a pas toujours la possibilité de fuir le stress et d'agir. Il y a certaines personnes qui sont confrontées à des stress dont on ne peut pas échapper. La guerre, la pauvreté, la maladie, et souvent, ça peut mener au stress chronique. Pourtant, certains cas... ont été remarquées, dans lesquelles les personnes ne succombaient pas à ce stress malgré l'impossibilité d'agir. Dans certains des cas, ils ont répondu qu'ils croyaient en la philosophie selon laquelle rien ne dure, et donc l'espoir peut aider à surmonter des épreuves. Et en vrai, c'est juste personnel, mais ça résonnait pas mal avec moi, quand quelque chose se passe mal, ou quelque chose se passe bien d'ailleurs, je me dis souvent que ce soit le positif ou comme le négatif, ça ne dure qu'un temps. Que ce soit quelques heures, quelques jours, quelques mois ou quelques années, tout passe. Enfin bref, je vous ai fait mon petit instant philosophie, j'espère que vous en êtes reconnaissant, ça m'a demandé beaucoup de réflexion. Bon en vrai, trêve de plaisanterie, maintenant qu'on a parlé des techniques qui viennent d'études ou alors qui ont été approuvées par des professionnels, je voulais vous parler de mon expérience face au stress et de mon histoire avec le stress dans ma vie et de comment moi je le gère. au quotidien, avec mes petites techniques en fait. Moi, quand j'étais plus jeune, j'étais très peu stressée, ou du moins, j'en ai pas vraiment le souvenir. Je dirais que mon stress, il s'est pas manifesté avant le lycée. Au collège, j'étais le genre d'élève qui avait pas besoin d'énormément travailler pour réussir. J'avais des facilités à l'école, donc en soi, je me suis pas trop foulée, et ce, jusqu'au brevet où je l'ai eu avec une mention très bien sans vraiment bosser. Bon, après, j'ai bossé et travaillé votre brevet. Parce que même si c'est assez facile, c'est important de le faire. Mais bref, c'est pas le sujet. Entre le collège, donc la troisième et la seconde, j'avais été sélectionnée par ma professeure. en tout cas une professeure d'anglais de mon établissement, pour faire partie du programme de classe européenne. Je ne sais pas si vous savez ce que c'est, mais globalement, c'est une classe qu'on suit de la seconde à la terminale et qui nous permet d'avoir une mention sur notre bac, une mention européenne, en l'échange de quoi on fait 5 heures d'anglais en plus par semaine. Quand je suis entrée dans cette classe en seconde, mon niveau, il était vraiment... en dessous de celui des autres élèves. Parce que c'était une classe de personnes assez scientifiques, maths, ingénieurs, et c'était aussi réputé dans mon école pour être une classe assez élitiste. En gros, si en seconde, vous faisiez partie des anglos, les anglos, c'était la classe européenne, vous étiez les meilleurs, vous étiez les plus intelligents. Bref, on avait la pression sur ça, quoi. Et cette année-là, apparemment, selon la professeure, On était moins bien que l'année précédente qu'elle appelait ses chouchous. Donc sa passion à cette prof, c'était de nous rabaisser en permanence. Elle nous disait tout le temps à quel point on n'était pas assez bien, on n'était pas à la hauteur, on était nul. Enfin bref, on valait rien quoi, selon elle. Et moi, à l'époque, j'avais un style vestimentaire qui lui convenait pas. J'étais émo et en plus j'étais en surpoids. Donc vraiment, elle m'avait dans le calibre parce que je ne correspondais vraiment pas à son étiquette de la réussite. Ça en est même venu à un stade où lors de la réunion parents-profs, devant ma mère, elle a commencé à insinuer que j'étais bizarre, que j'avais des problèmes, que je la regardais pas dans les yeux, enfin bref. Horrible cette professeure. Et c'est du coup à ce moment de ma vie que j'ai un peu changé d'état d'esprit. J'avais tellement détesté ma seconde et en termes de santé mentale j'avais été au plus bas de cette période de ma vie, que pendant l'été j'ai décidé que plus jamais je voulais être nulle alors. Vous ne l'avez pas vu, mais j'ai mis des guillemets sur « nulle » parce qu'être émo, être en surpoids ou ne pas avoir des excellentes notes, ce n'est pas être nulle. D'ailleurs, à la fin de l'année, lorsqu'on devait choisir les spécialités pour aller en première, je me rappelle que j'avais choisi une spécialité littéraire et je n'étais pas si bonne que ça en français à l'époque. Et elle était quand même venue me voir en me demandant « Oui, Cassandre, est-ce que c'est vraiment toi qui veux faire cette spécialité ? Parce que tu dois savoir... » Qu'avec tes résultats, tu seras jamais parmi les meilleurs élèves, hein ? Eh ben franchement, sachez que quand j'ai eu mes résultats du bac à 18, j'étais à deux doigts de lui envoyer. Comment ça pas parmi les meilleurs, hein ? Enfin bref, revenons à nos haricots. Donc, il y a eu un vrai changement pour moi entre la première et la seconde. J'ai changé de style vestimentaire, j'ai perdu 15 kilos, et je voulais être une bonne élève. Du coup, c'est là qu'est née mon anxiété de performance. Je travaillais tellement... pendant ces périodes, et d'ailleurs même l'année dernière encore en études sup, que ça m'arrivait, alors que les autres élèves sortaient à 15h dans ma classe, de rester plusieurs fois par semaine jusqu'à 19h en études. Je passais des heures à travailler, je refusais même des sorties avec des potes parfois. J'apprenais des quantités colossales de cours. Par exemple, pour vous dire, pour le bac de français, je connaissais 50 citations par dissertation, sachant qu'il y en a 4, voilà. Je ne suis pas fortomate, mais je crois que ça fait 200 citations. Enfin bref, pour moi, l'échec n'était pas une issue. Et en fait, ce n'est pas vraiment échoué d'avoir des mauvaises notes. Mais pour moi, c'était comme ça. Je ne voulais plus jamais être traitée comme j'avais été traitée. Sauf qu'à force de me pousser à ce point-là, d'avoir si peur de rater, si peur d'être moins bien, et si peur de ne pas être à la hauteur que j'avais décidé d'atteindre pour leur prouver, à 18 ans, la nuit avant le grand oral, j'ai fait une suspicion d'ulcère. et j'ai quand même fini aux urgences. Et ça s'est reproduit pendant mes partiels de L1 où j'en pleurais à l'idée de ne pas connaître mes cours alors que je les connaissais déjà par cœur et j'ai fini par tomber malade et avoir 39 de fièvre pendant 3 jours d'affilée. Donc vraiment, en termes de cours et de stress, je m'y connais. Et c'est pour ça que je vous dis, préservez-vous et faites attention à vous, c'est extrêmement important. Votre santé mentale, c'est la chose la plus importante dans votre vie. Dans la vie, je suis aussi quelqu'un d'assez anxieux. Mais ça, l'anxiété, c'est un autre sujet qu'on abordera dans un prochain épisode. Et ça m'arrive de faire des crises de panique ou alors des insomnies. Du coup, j'ai toute une petite panoplie de tips et de techniques à vous présenter par rapport à ces différents sujets. Une technique qui m'a particulièrement aidée cette année, c'est la sophrologie. En fait, c'est une thérapie brève qui regroupe plusieurs techniques de la psychologie, de la méditation, etc. Avec le sophrologue, vous établissez un objectif à la première séance et généralement au bout d'un cycle, donc 10 séances il me semble, vous devez avoir atteint cet objectif. Ou du moins... vous en être rapprochés. Et du coup, à travers des exercices de méditation, de sophronisation, de respiration, vous travaillez dessus. Bon, je vous avoue que c'est pas gratuit et que moi j'ai eu la chance qu'une amie de ma mère soit sophrologue et me fasse du coup cette thérapie brève gratuitement. C'est pour ça que je vais vous parler d'autres techniques qui peuvent aussi marcher pour vous. Assez proche de la sophrologie, on a la méditation. Et je vous promets que même si ça sonne Cliché, ça marche. Moi, généralement, dès que j'ai une petite crise d'angoisse ou un pic de stress, j'en fais. Ça peut durer 5 minutes, 20 minutes, 30 minutes, selon les besoins, le matin ou le soir. C'est vraiment bénéfique. Et ce qui est bien, c'est qu'on peut en trouver partout gratuitement, sur Spotify. Il y a des applications qui ont des versions payantes et non payantes. C'est pas sponsorisé, mais Petit Bambou, ça marche. Et vous pouvez facilement trouver du contenu qui va être... adapté à votre besoin sur les réseaux, sur internet. Et je trouve que c'est vraiment ça qui est important et intéressant avec la méditation. Une autre technique que moi j'ai appris, mais c'est particulièrement lié aux crises d'angoisse et le stress à ce moment-là, ça va être le geste signal. C'est une technique qui est apprise en sophrologie. Et par exemple, ça peut se matérialiser par le fait de serrer son pouce. Et en fait, on va se concentrer sur le ressenti et les sensations autour. Le toucher, l'odeur, le son. Et ça aide à se déconnecter. des spirales de pensée, parce que moi généralement ça m'arrive quand je prends les transports, parfois je me sens stressée et j'arrive pas à sortir de mes pensées négatives, et en fait le but c'est d'associer ce geste à une sensation, de détente, de confiance en soi, et justement d'éloigner le stress. Comme on l'a vu avant, l'alimentation aussi c'est hyper important. Je vous jure que depuis que je mange beaucoup mieux, et que je m'intéresse à ce que je mets dans mon assiette, déjà j'essaye de faire des assiettes qui sont belles, parce que ça me permet de me... de me concentrer et d'avoir envie de manger ce qu'il y a dans mon assiette. Ça marche vraiment. Il n'y a pas d'autre terme que de dire que ça marche vraiment. Manger sainement, ça vous aide à vous sentir bien. Et buvez 2 litres d'eau par jour aussi. C'est important pour votre peau, c'est important pour votre système digestif, c'est important pour votre corps. Maintenant, on va rentrer dans vraiment ma technique ultime face au stress. Ce que je fais, c'est écrire. Quand j'ai vraiment trop de choses en tête, je sors mon carnet. puisque j'ai un carnet qui est spécialement dédié à ça, et j'écris absolument tout ce qu'il me passe par la tête. Et franchement, c'est nul, dans le sens où si jamais je relisais ce qu'il y a écrit, c'est vraiment pas de la grande littérature. Je suis sûre que si je le relisais, je verrais qu'il y a plein de fautes. Bon, du coup, je ne le relis pas, mais en tout cas, c'est pas le dernier livre, quoi. Ça n'a pas besoin d'être parfait. Mais ce que je fais, c'est que je le mets avec de la musique qui me détend. Moi, j'aime bien la musique Lofi, j'aime bien le jazz, J'aime bien les musiques douces et donc je mets ça, je me fais ma tisane aussi et j'écris et je vous jure que je me crée un espace en fait, un environnement dans lequel je me sens super bien et ça me permet d'évacuer mon stress. D'ailleurs en parlant de musique, du coup à l'époque où je faisais beaucoup d'insomnie, ce qui m'aide c'est d'écouter des sons avec des fréquences spécifiques. Comme par exemple les hertz, je vous promets que ça détend et ça facilite l'endormissement. Enfin bref, c'était toute ma petite panoplie de techniques. que j'avais envie de vous présenter parce que c'est celle qui marche le plus sur moi. Je n'ai pas parlé d'autres petites techniques qui marchent moins bien, mais si jamais ça vous intéresse, je pourrais vous faire un autre épisode là-dessus, basé uniquement sur ce que moi je mets en place dans ma vie. Sachant qu'il y a de grandes chances qu'un épisode sur tous les types d'anxiété sorte aussi plus tard dans l'année. En tout cas, ça sera tout pour aujourd'hui. J'espère que cet épisode vous a plu. J'ai essayé de faire de mon mieux et d'être le plus synthétique, mais si jamais vous trouvez qu'il y a des choses à améliorer, surtout n'hésitez pas. Je vous souhaite une excellente rentrée. et une excellente semaine à venir. Je vous fais plein de bisous et j'ai hâte que vous m'en parlez puisqu'on se retrouve la semaine prochaine.

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