Les coulisses de la lutte cover
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Description

Il y a ce qu'on dit d'une lutte dans les médias avec ses portes-paroles que l’on identifie. Il y a le discours théorique et historique : on énumère les actions visibles et impressionnantes et on dresse le constat de leur succès ou de leur échec. Et puis il y a le discours de celles et ceux qui organisent, souvent dans l’ombre. A l’intimité du micro, elles nous livrent leur trajectoire de mobilisation, nous parlent de stratégie, culture et tactiques du quotidien. Elles retracent avec nous, les étapes de leur lutte, dans le souci de garder une mémoire de leurs expériences et de tisser du commun entre tous ces combats. 


Les coulisses de la lutte est une série de portraits documentaire radio qui remet la focale sur ce que les individus en lutte vivent au quotidien. Elles et ils sont gouvernante, mère luttant contre la fermeture de sa maternité en zone rurale, avocate décoloniale, féministe luttant pour le droit à la PMA, anti-nucléaire. Sur les traces des lieux et photos souvenirs qui les ont marqués, elles et ils nous font entrer dans les coulisses d’un combat qui a bouleversé leur vie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Il y a ce qu'on dit d'une lutte dans les médias avec ses portes-paroles que l’on identifie. Il y a le discours théorique et historique : on énumère les actions visibles et impressionnantes et on dresse le constat de leur succès ou de leur échec. Et puis il y a le discours de celles et ceux qui organisent, souvent dans l’ombre. A l’intimité du micro, elles nous livrent leur trajectoire de mobilisation, nous parlent de stratégie, culture et tactiques du quotidien. Elles retracent avec nous, les étapes de leur lutte, dans le souci de garder une mémoire de leurs expériences et de tisser du commun entre tous ces combats. 


Les coulisses de la lutte est une série de portraits documentaire radio qui remet la focale sur ce que les individus en lutte vivent au quotidien. Elles et ils sont gouvernante, mère luttant contre la fermeture de sa maternité en zone rurale, avocate décoloniale, féministe luttant pour le droit à la PMA, anti-nucléaire. Sur les traces des lieux et photos souvenirs qui les ont marqués, elles et ils nous font entrer dans les coulisses d’un combat qui a bouleversé leur vie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

4 episodes

    Season 1

  • Récit de lutte du collectif C'est pas Demain la veille contre la fermeture de la maternité de Le Blanc cover
    Récit de lutte du collectif C'est pas Demain la veille contre la fermeture de la maternité de Le Blanc cover
    Récit de lutte du collectif C'est pas Demain la veille contre la fermeture de la maternité de Le Blanc

    Le 19 octobre 2018, la ville de Le Blanc (dans le département de l’Indre) voit sa maternité fermée, sur décision confirmée par l’Agence Régionale de Santé (ARS), et ce malgré plusieurs mois de mobilisation locale. Cette décision brutale impacte durement la population qui doit faire plus d’une heure de trajet pour arriver à la maternité la plus proche, mettant en danger la vie des mères ainsi que celle des futurs nés. Le collectif d’habitants C’ pas demain la Veille, qui rassemble une très large partie de la population blancoise, mène action sur action (drôles et spectaculaires) pour empêcher cette décision sur fond de lutte contre la violence faite aux femmes et la désertification des services publics en zone rurale. Leur combat se mène sur le plan juridique, politique, scientifique et citoyen, devenant un symbole de résistance contre la fermeture des services de santé en France. Comment s’organiser face aux arguments technocratiques et à l’idéologie de la rigueur budgétaire ? Comment se faire entendre et prendre au sérieux depuis un espace rural, jugé sans intérêt par les décideur.ses politiques ? Comment rallier à sa cause les différentes professions médicales, les médias, les écoles, mais aussi élu.es politiques et autres piliers du pouvoir ? Sylviane, Claire, Bertrand, Judith et Hélène témoignent de leurs vécus au sein de ce collectif et nous livrent dans les détails les étapes de leur lutte. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    36min | Published on December 14, 2021

  • Campement à haute activité - Retour sur le camp vmc contre le projet de poubelle nucléaire à bure cover
    Campement à haute activité - Retour sur le camp vmc contre le projet de poubelle nucléaire à bure cover
    Campement à haute activité - Retour sur le camp vmc contre le projet de poubelle nucléaire à bure

    A l’été 2015, dans l’Est de la France à Bure, se tient un camp autogéré, anticapitaliste et auti-autoritaire, qui s’oppose au projet d’enfouissement des déchets radioactifs CIGEO. La préparation minutieuse de ce camp dure un an et l’évènement se passe sur l’ancienne gare de Luméville, terrain convoité par l’agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, l’ANDRA.  Ce projet de « poubelle nucléaire » fait face à une forte opposition depuis des décennies. Plus d’un millier de militant·es, venus d’horizons divers et notamment des luttes contre les grands projets inutiles, se rassemblent à l’occasion de cet évènement, pour discuter, échanger et mener des actions directes décentralisées. Les buts sont multiples : alerter sur le projet en cours. Montrer que la région est loin d’être morte. Donner aux personnes l’envie de s’installer sur le long terme. Visibiliser les enjeux antinucléaires dans le contexte de la COP21, qui se tiendra peu de temps après à Paris. Geste contre le nucléaire, l’organisation de ce camp est aussi une démonstration d’auto-gestion et d’organisation collective autonome à grande échelle. Comment s’est monté un tel projet ? Dans quelle stratégie globale s’inscrit-il ? Quels liens ont été tissés avec les habitant·es et les organisations locales ? A quoi ce camp a-t-il mené et quel(s) rôle(s) a-t-il joué dans les luttes antinucléaires et écologistes en France ? Louise et Joël, qui ont participé à cette dynamique, témoignent de leurs vécus au sein de ce collectif et nous livrent dans les détails les étapes de leur lutte. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    42min | Published on November 23, 2021

  • Dignité pour les délogé·es - Récit de lutte du collectif du 5 novembre à Marseille cover
    Dignité pour les délogé·es - Récit de lutte du collectif du 5 novembre à Marseille cover
    Dignité pour les délogé·es - Récit de lutte du collectif du 5 novembre à Marseille

    A Marseille, le 5 Novembre 2018 à 9h du matin, deux immeubles s’effondrent au 63 et 65 rue d’Aubagne. Le n° 63, inoccupé, appartenait depuis 2016 à la société d’économie mixte Marseille Habitat ; le n° 65 était une copropriété habitée. Huit personnes décèdent des suites de cette catastrophe. La municipalité évacue dans les mois qui suivent près de 5000 personnes habitant dans des immeubles diagnostiqués « en péril ». La gestion des évacuations, de l’accueil, du relogement par l’administration est chaotique. S’ensuit alors un combat féroce, au cours duquel un collectif d’habitant.es de Marseille, le collectif du 5 Novembre, se constitue. Leur but est à la fois de faire reconnaître la responsabilité des institutions publiques dans ce drame, faire reconnaître leurs droits aux familles des victimes et aux personnes délogées brutalement mais aussi prendre en charge le travail d’accompagnement que la Mairie est censée réaliser. Le collectif prend forme dès les premiers jours qui suivent l’évènement. Pluriel et protéiforme, il est à l’image de la diversité des personnes qui le composent. Comment s’organiser dans l’urgence d’une telle catastrophe ? Comment faire face à une mairie qui refuse de prendre ses responsabilités ? Comment permettre au maximum de personne de trouver leur place dans ce vaste réseau d’entraide et de mobilisation ? Comment tenir sur le long terme et continuer à s’organiser quand la flamme de l’indignation vacille et que la fatigue et la perte d’énergie cohabitent ? Zohra, Kévin, Anissa et Martin témoignent de leurs vécus au sein de ce collectif, les marches, les permanences d’accueil, la charte du relogement, les négociations qui n’en finissent pas et nous livrent dans les détails les étapes de leurs luttes. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    46min | Published on October 23, 2021

  • Grève, casseroles et sous-traitance - Récit de lutte des femmes de chambre de l'hôtel Hyatt à Paris cover
    Grève, casseroles et sous-traitance - Récit de lutte des femmes de chambre de l'hôtel Hyatt à Paris cover
    Grève, casseroles et sous-traitance - Récit de lutte des femmes de chambre de l'hôtel Hyatt à Paris

    Le 25 septembre 2018, une cinquantaine de femmes de chambre de l’hôtel de luxe Hyatt place Vendôme, au 5 rue de la paix à Paris, se mettent en grève. Leurs revendications sont simples : fin de la précarité des emplois, fin de la sous-traitance au sein de l’équipe du parc Hyatt. Car parmi les 300 employé·es qui travaillent quotidiennement pour l’hôtel Hyatt de la place Vendôme, 77 sont en réalité employé·es par un sous-traitant : la société STN. Pendant 87 jours par tous les temps, ces grévistes vont se rassembler devant l’hôtel sur la porte duquel elles ont placé une bannière « 15 ans chez Hyatt et toujours sous-payés ». La victoire est réelle mais partielle face à un géant possédant plus de 1000 hôtels dans le monde et détenant un chiffre d’affaire s’élevant plus de 4 milliards de dollars en 2018.  Quelle a été leur stratégie ? Quand se sont-elles mises en grève, pourquoi et comment l’ont-elles préparé ? Comment mener une grève quand l’entreprise peut simplement nous remplacer ? Comment ont-elles préparé les négociations et comment ces négociations se-sont-elles passées ? Comment ont-elles réussi à attirer l’attention des médias ? Comment ont-elles réussi à tenir et s’organiser, quotidiennement, face au mépris du groupe hôtelier ? Comment ont-elles tenus face aux poursuites judiciaires ? Quel rôle cette grève a-t-elle joué dans leur lutte plus globale pour la dignité au travail ? Nora, qui représente les autres salarié·es de la sous-traitance en tant que déléguée syndicale du personnel, nous livre son combat contre ce géant du luxe, contre la sous-traitance et pour la dignité au travail. Elle nous témoigne de son vécu et nous livre dans les détails les étapes de cette lutte. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    33min | Published on September 24, 2021

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Il y a ce qu'on dit d'une lutte dans les médias avec ses portes-paroles que l’on identifie. Il y a le discours théorique et historique : on énumère les actions visibles et impressionnantes et on dresse le constat de leur succès ou de leur échec. Et puis il y a le discours de celles et ceux qui organisent, souvent dans l’ombre. A l’intimité du micro, elles nous livrent leur trajectoire de mobilisation, nous parlent de stratégie, culture et tactiques du quotidien. Elles retracent avec nous, les étapes de leur lutte, dans le souci de garder une mémoire de leurs expériences et de tisser du commun entre tous ces combats. 


Les coulisses de la lutte est une série de portraits documentaire radio qui remet la focale sur ce que les individus en lutte vivent au quotidien. Elles et ils sont gouvernante, mère luttant contre la fermeture de sa maternité en zone rurale, avocate décoloniale, féministe luttant pour le droit à la PMA, anti-nucléaire. Sur les traces des lieux et photos souvenirs qui les ont marqués, elles et ils nous font entrer dans les coulisses d’un combat qui a bouleversé leur vie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Il y a ce qu'on dit d'une lutte dans les médias avec ses portes-paroles que l’on identifie. Il y a le discours théorique et historique : on énumère les actions visibles et impressionnantes et on dresse le constat de leur succès ou de leur échec. Et puis il y a le discours de celles et ceux qui organisent, souvent dans l’ombre. A l’intimité du micro, elles nous livrent leur trajectoire de mobilisation, nous parlent de stratégie, culture et tactiques du quotidien. Elles retracent avec nous, les étapes de leur lutte, dans le souci de garder une mémoire de leurs expériences et de tisser du commun entre tous ces combats. 


Les coulisses de la lutte est une série de portraits documentaire radio qui remet la focale sur ce que les individus en lutte vivent au quotidien. Elles et ils sont gouvernante, mère luttant contre la fermeture de sa maternité en zone rurale, avocate décoloniale, féministe luttant pour le droit à la PMA, anti-nucléaire. Sur les traces des lieux et photos souvenirs qui les ont marqués, elles et ils nous font entrer dans les coulisses d’un combat qui a bouleversé leur vie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

4 episodes

    Season 1

  • Récit de lutte du collectif C'est pas Demain la veille contre la fermeture de la maternité de Le Blanc cover
    Récit de lutte du collectif C'est pas Demain la veille contre la fermeture de la maternité de Le Blanc cover
    Récit de lutte du collectif C'est pas Demain la veille contre la fermeture de la maternité de Le Blanc

    Le 19 octobre 2018, la ville de Le Blanc (dans le département de l’Indre) voit sa maternité fermée, sur décision confirmée par l’Agence Régionale de Santé (ARS), et ce malgré plusieurs mois de mobilisation locale. Cette décision brutale impacte durement la population qui doit faire plus d’une heure de trajet pour arriver à la maternité la plus proche, mettant en danger la vie des mères ainsi que celle des futurs nés. Le collectif d’habitants C’ pas demain la Veille, qui rassemble une très large partie de la population blancoise, mène action sur action (drôles et spectaculaires) pour empêcher cette décision sur fond de lutte contre la violence faite aux femmes et la désertification des services publics en zone rurale. Leur combat se mène sur le plan juridique, politique, scientifique et citoyen, devenant un symbole de résistance contre la fermeture des services de santé en France. Comment s’organiser face aux arguments technocratiques et à l’idéologie de la rigueur budgétaire ? Comment se faire entendre et prendre au sérieux depuis un espace rural, jugé sans intérêt par les décideur.ses politiques ? Comment rallier à sa cause les différentes professions médicales, les médias, les écoles, mais aussi élu.es politiques et autres piliers du pouvoir ? Sylviane, Claire, Bertrand, Judith et Hélène témoignent de leurs vécus au sein de ce collectif et nous livrent dans les détails les étapes de leur lutte. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    36min | Published on December 14, 2021

  • Campement à haute activité - Retour sur le camp vmc contre le projet de poubelle nucléaire à bure cover
    Campement à haute activité - Retour sur le camp vmc contre le projet de poubelle nucléaire à bure cover
    Campement à haute activité - Retour sur le camp vmc contre le projet de poubelle nucléaire à bure

    A l’été 2015, dans l’Est de la France à Bure, se tient un camp autogéré, anticapitaliste et auti-autoritaire, qui s’oppose au projet d’enfouissement des déchets radioactifs CIGEO. La préparation minutieuse de ce camp dure un an et l’évènement se passe sur l’ancienne gare de Luméville, terrain convoité par l’agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, l’ANDRA.  Ce projet de « poubelle nucléaire » fait face à une forte opposition depuis des décennies. Plus d’un millier de militant·es, venus d’horizons divers et notamment des luttes contre les grands projets inutiles, se rassemblent à l’occasion de cet évènement, pour discuter, échanger et mener des actions directes décentralisées. Les buts sont multiples : alerter sur le projet en cours. Montrer que la région est loin d’être morte. Donner aux personnes l’envie de s’installer sur le long terme. Visibiliser les enjeux antinucléaires dans le contexte de la COP21, qui se tiendra peu de temps après à Paris. Geste contre le nucléaire, l’organisation de ce camp est aussi une démonstration d’auto-gestion et d’organisation collective autonome à grande échelle. Comment s’est monté un tel projet ? Dans quelle stratégie globale s’inscrit-il ? Quels liens ont été tissés avec les habitant·es et les organisations locales ? A quoi ce camp a-t-il mené et quel(s) rôle(s) a-t-il joué dans les luttes antinucléaires et écologistes en France ? Louise et Joël, qui ont participé à cette dynamique, témoignent de leurs vécus au sein de ce collectif et nous livrent dans les détails les étapes de leur lutte. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    42min | Published on November 23, 2021

  • Dignité pour les délogé·es - Récit de lutte du collectif du 5 novembre à Marseille cover
    Dignité pour les délogé·es - Récit de lutte du collectif du 5 novembre à Marseille cover
    Dignité pour les délogé·es - Récit de lutte du collectif du 5 novembre à Marseille

    A Marseille, le 5 Novembre 2018 à 9h du matin, deux immeubles s’effondrent au 63 et 65 rue d’Aubagne. Le n° 63, inoccupé, appartenait depuis 2016 à la société d’économie mixte Marseille Habitat ; le n° 65 était une copropriété habitée. Huit personnes décèdent des suites de cette catastrophe. La municipalité évacue dans les mois qui suivent près de 5000 personnes habitant dans des immeubles diagnostiqués « en péril ». La gestion des évacuations, de l’accueil, du relogement par l’administration est chaotique. S’ensuit alors un combat féroce, au cours duquel un collectif d’habitant.es de Marseille, le collectif du 5 Novembre, se constitue. Leur but est à la fois de faire reconnaître la responsabilité des institutions publiques dans ce drame, faire reconnaître leurs droits aux familles des victimes et aux personnes délogées brutalement mais aussi prendre en charge le travail d’accompagnement que la Mairie est censée réaliser. Le collectif prend forme dès les premiers jours qui suivent l’évènement. Pluriel et protéiforme, il est à l’image de la diversité des personnes qui le composent. Comment s’organiser dans l’urgence d’une telle catastrophe ? Comment faire face à une mairie qui refuse de prendre ses responsabilités ? Comment permettre au maximum de personne de trouver leur place dans ce vaste réseau d’entraide et de mobilisation ? Comment tenir sur le long terme et continuer à s’organiser quand la flamme de l’indignation vacille et que la fatigue et la perte d’énergie cohabitent ? Zohra, Kévin, Anissa et Martin témoignent de leurs vécus au sein de ce collectif, les marches, les permanences d’accueil, la charte du relogement, les négociations qui n’en finissent pas et nous livrent dans les détails les étapes de leurs luttes. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    46min | Published on October 23, 2021

  • Grève, casseroles et sous-traitance - Récit de lutte des femmes de chambre de l'hôtel Hyatt à Paris cover
    Grève, casseroles et sous-traitance - Récit de lutte des femmes de chambre de l'hôtel Hyatt à Paris cover
    Grève, casseroles et sous-traitance - Récit de lutte des femmes de chambre de l'hôtel Hyatt à Paris

    Le 25 septembre 2018, une cinquantaine de femmes de chambre de l’hôtel de luxe Hyatt place Vendôme, au 5 rue de la paix à Paris, se mettent en grève. Leurs revendications sont simples : fin de la précarité des emplois, fin de la sous-traitance au sein de l’équipe du parc Hyatt. Car parmi les 300 employé·es qui travaillent quotidiennement pour l’hôtel Hyatt de la place Vendôme, 77 sont en réalité employé·es par un sous-traitant : la société STN. Pendant 87 jours par tous les temps, ces grévistes vont se rassembler devant l’hôtel sur la porte duquel elles ont placé une bannière « 15 ans chez Hyatt et toujours sous-payés ». La victoire est réelle mais partielle face à un géant possédant plus de 1000 hôtels dans le monde et détenant un chiffre d’affaire s’élevant plus de 4 milliards de dollars en 2018.  Quelle a été leur stratégie ? Quand se sont-elles mises en grève, pourquoi et comment l’ont-elles préparé ? Comment mener une grève quand l’entreprise peut simplement nous remplacer ? Comment ont-elles préparé les négociations et comment ces négociations se-sont-elles passées ? Comment ont-elles réussi à attirer l’attention des médias ? Comment ont-elles réussi à tenir et s’organiser, quotidiennement, face au mépris du groupe hôtelier ? Comment ont-elles tenus face aux poursuites judiciaires ? Quel rôle cette grève a-t-elle joué dans leur lutte plus globale pour la dignité au travail ? Nora, qui représente les autres salarié·es de la sous-traitance en tant que déléguée syndicale du personnel, nous livre son combat contre ce géant du luxe, contre la sous-traitance et pour la dignité au travail. Elle nous témoigne de son vécu et nous livre dans les détails les étapes de cette lutte. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    33min | Published on September 24, 2021