Speaker #0Bienvenue à toi dans un nouvel épisode des Entrepreneurs Nomades, j'espère que tu vas bien. Moi je me remets tout doucement de mon mini exploit personnel, je considère pour moi c'est quand même un mini exploit parce que c'est quand même quelque chose qu'on fait pas tous les week-ends, c'est d'avoir terminé mon premier semi-marathon. Donc j'ai participé au semi-marathon officiel de Munich. Alors je sais pas si c'est l'officiel, parce qu'il y en a peut-être un ou deux. Il y a l'officiel de la ville et il y a aussi celui qui est organisé par une énorme marque qui s'appelle Sportcheck. Mais c'était un énorme événement, il y a quand même 15 000 personnes. Et c'était vraiment dans le centre de Munich. Et donc j'ai bouclé mon premier semi-marathon, là, le week-end dernier. Et j'avoue que je commence seulement à retrouver mes jambes. Donc j'enregistre ceci le mardi matin. J'ai voulu le faire hier, mais clairement j'avais pas l'énergie. Et j'ai eu besoin d'une journée pour récupérer. Et j'ai fait des tâches, on va dire, un peu secondaires. Donc j'ai envie de te parler un petit peu, je pense que cette expérience-ci, je l'ai partagée aussi pas mal sur Instagram pour ceux qui suivent, notamment la préparation. tous les apprentissages, les réflexions, et à quel point le fait de se mettre à un sport d'endurance comme la course à pied, après je pense que chacun doit trouver celui qui lui convient le mieux, mais à quel point ça a des vertus énormes sur l'équilibre, la santé, et surtout aussi la mentalité nécessaire pour, mon message de base c'est construire son indépendance, s'émanciper progressivement, à quel point... En plus d'avoir plein de bienfaits sur ta santé physique et mentale, ça te fait de toi une personne qui va davantage au bout des choses, qui va retrouver une confiance et sa capacité à faire des choses. Et j'ai envie de te parler un petit peu de ça, et je pense qu'il y a des chances que cette expérience, je la décline avec différents angles sur différents épisodes de podcast. Donc celui-ci, j'ai envie de te parler de... Voilà, bulle là, c'est tout frais. J'ai envie de te parler un petit peu de pourquoi et de comment j'ai couru mon premier semi-marathon, un peu de la préparation, le récit du jour J, le temps que j'ai fait aussi, et... potentiellement essayer peut-être de te motiver à essayer de... pas forcément la course à pied, mais je pense que moi en fait, en en parlant avec des amis, avec des connaissances, des gens qui l'ont fait, que ça m'a donné l'idée, que c'est quelque chose dont je suis super content. Aujourd'hui, si ça peut aspirer l'une ou l'autre personne à se mettre à la course à pied, pourquoi pas, parce que je pense qu'il y a vraiment beaucoup plus de vertus qu'on ne l'imagine, ou même peut-être un jour chercher un autre sport d'endurance. Ensuite, je pense que je ferai peut-être un épisode un petit peu sur ce que j'ai appelé la recette miracle pour entreprendre avec plus d'énergie, davantage oser faire les choses, et surtout aller au bout des choses. Parce qu'encore une fois, la course à pied m'a appris énormément, m'a rappelé même, et m'a conforté dans pas mal de réflexions qui me permettent de réaliser, oui, qu'en pratiquant un sport d'endurance régulièrement... En fait, tu vas mettre en place un système où tu vas avoir davantage d'énergie. Je sais que c'est un gros problème pour beaucoup de personnes aujourd'hui qui ont l'impression de manquer d'énergie, mais c'est une question d'habitude aussi et de réaliser. C'est aussi un réel que j'avais vu il y a très longtemps maintenant, mais qui m'avait pas mal marqué. C'était une nageuse professionnelle qui expliquait en sortant simplement de la piscine qu'en fait, le corps, quand tu as l'impression d'être fatigué, de ne pas avoir d'énergie, d'être dans ton canapé, de ne pas vouloir bouger, d'avoir la flemme. C'est une En fait, il faut voir non pas ça comme mon corps a besoin de se reposer, je suis trop fatigué, mais justement, c'est ton corps qui t'envoie tes signaux pour te dire qu'il faut que tu bouges. Et en fait, quand tu vois vraiment la chose de la façon différente, tu réalises souvent, quand tu commences à te bouger, à t'activer, etc., tu retrouves de l'énergie. C'est parce que c'est en bougeant que ton corps sécrète ce qu'il faut pour t'apporter de l'énergie. Alors évidemment, il y a des cas où des gens vont tomber dans un état de fatigue trop profond, malnutrition, des carences, etc. Mais grosso modo, pour 95% des gens, cet état-là, si tu commences à t'activer, à bouger, en général, l'énergie vient en faisant les choses. Et ça, c'est vraiment un truc qui m'a marqué aussi. Et donc, plus tu as une vie, on va dire, active, mais il faut que ce soit géré, il ne faut pas que ce soit non plus... dans le cadre d'une vie qui est beaucoup trop stressante où déjà à la base c'est très compliqué pour ton corps de fabriquer juste assez d'énergie pour subsister dans un environnement pour moi qui est trop énergivant que ce soit les grandes villes, le métro boule de dos, plus c'est toutes les obligations mais je pense quand même qu'il y a un équilibre à trouver avec le fait de trouver une activité récurrente qui permet de bouger davantage parce que c'est là où ton corps en fait il va produire plus d'énergie pour que simplement tu sois capable de faire le tout d'une certaine manière mais il faut que ce soit encore une fois bien géré en tout cas c'est une des réflexions que je trouve extrêmement intéressante et je pense qu'il y aura également un troisième épisode de podcast qui sera un petit peu sur ce thème que j'ai déjà abordé sur Instagram mais comment entreprendre sans sacrifier tout le reste parce que plus j'y pense et plus je regarde ça, plus je réalise que des gens qui partagent un peu le côté entrepreneuriat, même des gens très connus et très populaires, mais aussi des gens qui vont parfois plus prétendre être entrepreneurs alors qu'ils n'en vivent pas vraiment, et avoir ce côté digital nomad life, etc. En fait, sacrifient littéralement tout le reste, voire même l'essentiel, que vont être la santé ou le relationnel, pour une quête absolue d'un projet entrepreneurial qui fait plein de chiffres et qui marche, et qui est parfait pour pouvoir vivre où on veut, machin, uniquement pour soi, alors que... Fondamentalement, si t'as pas la santé, c'est compliqué, que ce soit physique ou mental, c'est très compliqué d'entreprendre sur le moyen long terme, et si t'as pas le relationnel, très vite tu te sens isolé seul, et tu te demandes pourquoi, et en fait tout perd un petit peu de sens d'une certaine manière, parce que je pense on a besoin de relations profondes, on a besoin d'une santé, non pas juste une santé qui tient, mais une santé optimale, et donc je pense qu'il y a pas mal de choses à dire aussi, encore une fois, sur tout ce que ça m'a apporté avec la course à pied, mais encore une fois, l'idée c'est de parler un peu de sport, d'endurance, pour que chacun puisse trouver quelque chose à intégrer progressivement, peut-être dans son quotidien, parce que je pense qu'il y a énormément de vertus, que ce soit sur le plan physique, mais également sur le plan motivation, construire une discipline, etc. Donc bref, pour en rester à l'épisode du jour, je vais juste te faire déjà un petit peu un mini-contexte. Pour que tu vois d'où je démarre, parce que c'est important encore une fois dans l'approche, c'est ça le truc principal aussi à comprendre si jamais tu te mets un jour à un sport d'endurance comme la course à pied, c'est vraiment il faut que ce soit adapté à ta personne. Et pour te parler simplement du contexte, moi si tu veux j'ai toujours eu une corpulence mince, j'ai jamais été en surpoids ou quoi que ce soit, j'ai même plutôt toujours eu, tu vois, comme quoi un métabolisme n'est pas l'autre. Je sais que pour beaucoup de personnes aujourd'hui, je pense que c'est parfois des problèmes de perte de poids, tu vois, on va souvent entendre parler de ça, etc. Alors qu'il y a aussi pas mal de personnes comme moi qui ont plutôt, c'est plutôt l'inverse, tu vois, c'est plus compliqué pour moi de prendre du poids que d'en perdre, j'ai jamais eu besoin de perdre du poids. Et donc j'ai toujours une corpulence mince, et j'ai fini par comprendre, à force de lire, de compréhension, etc., de prise de recul aussi, et de compréhension de mon propre corps, de mon métabolisme, que j'ai davantage en fait un métabolisme rapide, avec ce qu'on appelle des fibres lentes. qui vont être des fibres qui vont être davantage une prédisposition naturelle, mais encore une fois, les prédispositions naturelles ne vont pas du tout être une fatalité ou quoi que ce soit, c'est juste qu'il faut s'adapter. Encore une fois, la body positive attitude, pour moi, c'est un truc pour détruire la santé des gens. On leur dit, c'est pas grave si vous êtes en surpoids prononcé, c'est pas grave si, c'est pas grave ça, c'est pas grave, c'est à cause de la génétique. Pour moi, c'est un discours bullshit victimisant qui permet de trouver une excuse aux gens pour ne pas devoir faire le nécessaire. Alors, je dis ça, ça peut paraître dur, désolé. Ce n'est pas le but. L'idée, c'est simplement de comprendre qu'on a tous des prédispositions génétiques, qu'on va être plus ou moins chanceux. Pour certaines personnes, ils diront que tu as beaucoup plus de chance de ne pas avoir de problème de perte de poids, mais ça peut mener aussi à pas mal de problèmes, de galérer à prendre du poids. Parce que durant toute mon adolescence, par exemple, ou ma jeune vie d'adulte, je me suis toujours trouvé trop fin. Et c'était aussi une forme de complexe pour moi qui était compliquée parfois à vivre. Parce que j'ai toujours eu des potes qui, par exemple, on a toujours eu des connaissances, ils sont parfaitement gaulés alors qu'ils ne font quasiment pas de sport. Moi, c'était plutôt l'inverse. C'est pour ça que ça fait quand même X années maintenant, un certain temps, que dès que je pouvais, à concilier avec un mode de vie nomade, c'est pas toujours plus facile, mais que j'ai toujours dû aller à la salle de sport pour prendre de la masse musculaire un minimum et avoir une corpulence dans laquelle je me sens beaucoup plus à l'aise, en confiance, etc. Parce que sinon, simplement le fait d'être complètement mince, je pense pas que j'ai jamais été maigre à ce point-là non plus, mais être trop mince, bah voilà, j'ai pas envie d'être un homme soja, tu vois, c'est un truc qui moi me fait pas spécialement... Enfin, je trouve que t'as naturellement une plus de confiance en toi, avec un corps dans lequel tu te sens bien, avec une bonne prestance, enfin une bonne prestance, je sais pas si c'est le terme, mais... Bref, quand tu rentres dans une pièce, tu es à l'aise avec ton corps, tu es à l'aise avec toi, c'est un truc dont on a besoin, tu vois, et pour moi... Bref, tout le délire de body positive attitude, etc. Ce n'est pas ce qui aide le plus les gens. Ce sont plus ceux qui veulent entendre dans le court terme, mais ce n'est pas ce qui les aide dans le moyen long terme, parce que ça ne règle pas les autres problèmes de confiance en soi, d'être à l'aise avec son corps, de santé aussi, il n'y a rien à faire. Donc voilà, un petit peu le contexte. Moi, j'ai toujours dû aller à la salle de sport quand je pouvais, pour compenser si tu veux, et avoir une certaine masse musculaire qui me permet d'être avec un corps qui me convient, etc. Chose que j'ai atteinte depuis un certain temps maintenant, je suis toujours autour des... On va dire entre 68 et 70 kg, et ça me convient parfaitement, je vais mettre 78, et grosso modo j'ai quand même assez peu de masse graisseuse, donc je suis relativement affûté, donc ça me va très bien comme ça. Mais en fait avec le temps, j'ai réalisé aussi que ce qui m'intéressait dans le sport, c'est pas juste, j'ai jamais été le délire vraiment gomuscu comme Atari, mais quand même j'essaye d'y aller 3 fois par semaine, j'essaye de bien manger aussi, et ça aussi je pense que pour terminer sur un petit peu le côté... galérer à prendre du poids, ce que je trouve plus complexe c'est quand tu as vraiment une approche où tu veux manger le moins transformé possible, le plus naturel, et personnellement moi j'en arrive à la conclusion après quand même avoir testé deux années de végétarisme quasiment vegan, que clairement c'est pas la solution du tout, et qu'en fait on en revient beaucoup aussi aux produits les plus assimilables, les plus biodisponibles, depuis la nuit des temps pour l'homme, qui sont en tout cas l'homme de notre région, donc nous on a hérité vraiment des gènes, qui sont des produits d'origine animale, et c'est pas pour ça qu'on est pour la souffrance animale ou autre. Nous ça fait des années, enfin ça fait des années, ça fait je pense un an maintenant qu'on s'est remis vraiment à manger beaucoup plus des produits d'origine animale, et on essaie de faire les choses le mieux possible, donc c'est-à-dire on va se fournir à une ferme, que ce soit en Belgique ou même ici en Allemagne, une ferme locale qui fait les choses le plus proprement possible avec des animaux qui sont élevés en pâturage, c'est de la meilleure qualité pour nous, les animaux ont une bien meilleure condition de vie, et là même la ferme où on se fournit ici en fait ils abattent sur place, ce qui fait qu'il y a zéro stress pour l'animal vu qu'il n'y a pas de transplants etc, donc c'est pour moi. Voilà, c'est une nuance à comprendre, que c'est pas parce que t'es pas végé ou vegan que t'es pour la souffrance animale, absolument pas. Et c'est en fait aussi juste réaliser que... d'un point de vue physiologique, ce sont les protéines, les ressources et les nutriments les plus assimilés par l'organisme, les plus digestes pour l'organisme, etc. Donc bref, je ne vais pas digresser là-dessus, mais grosso modo c'est compliqué je trouve de pouvoir vraiment manger beaucoup, surtout si tu as un métabolisme rapide comme moi, en fait si tu ne veux pas manger de la merde quoi, ça veut dire qu'il faut consommer quand même beaucoup de bonne nourriture, et bref c'est un équilibre que j'apprends et sur lequel Bastien notamment m'aide beaucoup, le Drink Modern, parce qu'on se coach mutuellement dans nos domaines respectifs. Et donc bref, tout ça pour dire que vouloir prendre du poids de façon saine, au final c'est quand même plus complexe que si tu manges de la merde et que tu vas au McDo deux fois par semaine, tu vois, très clairement, donc il y a ça aussi. Bref, donc voilà, tu as un petit peu le contexte de base, et avec le temps je m'intéresse de plus en plus aussi au fait d'être un… je ne sais pas si un athlète, mais en tout cas un sportif plus hybride. Tu en entends peut-être pas mal parler aussi, si tu suis un peu des personnes dans le domaine des coachs sportifs, etc. C'est le fait d'avoir une bonne force, de développer un corps qui te convient, une masse musculaire, etc. Mais aussi et surtout de travailler ton endurance et également ta mobilité. Et moi je trouve ça vachement plus intéressant parce que ça permet de varier les pratiques sportives. et de ne pas juste être un mec qui va tout le temps à la salle mais qui a zéro cardio. Et en fait ça m'a permis aussi de réaliser avec le temps que je pense que j'ai des bonnes prédispositions, comme je te parlais de la question des fibres, c'est intéressant pour eux. Moi je trouve que les personnes, on devrait nous apprendre à l'école aussi à comprendre notre corps, quelles sont un petit peu nos prédispositions et pouvoir les exploiter. Et j'ai réalisé qu'en ayant des fibres lentes et toutes les caractéristiques d'un mec qui va avoir une bonne endurance de base, une bonne endurance fondamentale, qu'en fait ça pourrait être intéressant d'exploiter ça aussi. Merci. Et à l'inverse, pour ceux que ça va intéresser, c'est l'inverse des fibres lentes, c'est des fibres rapides. Ça va être des gens qui vont être plutôt forts pour développer l'explosivité, qui vont avoir vraiment une force de boeuf. On connait tous des gens comme ça qui sont très forts et qui sont très bons sur l'explosivité, des efforts plus courts mais où il faut déployer beaucoup de force d'un coup. Un mec va pouvoir porter un énorme truc, bref. Donc voilà, c'est un petit peu le paradoxe. Et en fait ce qu'il y a même expliqué dans un livre de Julien Vénécon, Nutrition de la Force, c'est que tu peux, alors c'est quoi que je ne dis pas de bêtises, c'est que tu ne verras jamais un marathonien devenir un recordman de soulever de poids, un mec qui va faire des records du monde de poids, parce qu'en fait c'est plus compliqué de transformer des fibres lentes en des fibres rapides, par contre l'inverse peut se faire. Donc un mec qui est naturellement très fort avec des fibres rapides pourra avec les années en entraînement spécifique, etc., vachement améliorer son endurance, et donc pouvoir progresser. fondamentalement dans transformer ses fibres rapides en fibres lentes. Ça ne veut pas dire qu'un mec qui est bon en endurance ne pourra jamais faire de la muscu, c'est ce que je pratique depuis X années, mais je ne pense pas qu'un jour je ferai des performances de malade qu'un mec qui a des meilleures prédispositions. C'est beaucoup plus compliqué d'un point de vue physiologique et biologique, etc. Bref, du coup, je me suis dit, OK, Jerem, pourquoi pas ne pas m'accepter aussi, peut-être que tu as des bonnes capacités en endurance, j'ai toujours été bon, je pense, dans des sports d'endurance, que ce soit même quand j'étais à l'école, etc. Mais j'ai jamais creusé ça. J'ai fait quand même une année et demie de cyclisme sous route. quand j'étais beaucoup plus jeune, quand j'avais 13 ou 14 ans. Mais si tu veux, c'était un sport qui demandait énormément de temps. Déjà jeune, j'étais dans un club, etc. Et il fallait aller, je pense, au moins à 2-3 entraînements par semaine, plus la course, et tu devais toi-même aller rouler, en plus de tes 2-3 entraînements par semaine, en plus de la course, tu devais aller rouler une à deux fois par semaine. Ce qui fait que quand tu es un jeune ado, tu commences un petit peu à avoir des potes, etc. En fait, c'est un mode de vie, c'est beaucoup de sacrifices. Et j'ai fait ça pendant un an et demi, deux ans, puis après j'ai arrêté parce que c'était vraiment trop. Et parce que tu commences à... C'est déjà à voir à cet âge là, des parents qui donnaient des trucs à leurs enfants pour qu'ils gagnent etc. Et ma mère, enfin c'est pas ma mère qui m'a dit d'arrêter mais clairement en fait tu te retrouves face à un monde où des gens en fait ils jouent leur vie, les parents ils jouent leur vie à chaque course et tout. Ils sont prêts à limite doper leur gosse de 14 ou 15 ans et tu te dis ok bon c'est pas l'univers dans lequel j'ai envie d'évoluer. Et après si tu tombais pas dans ces extrêmes là, bah en fait juste tu subissais les courses quoi, t'étais dans le groupe des mecs qui subissaient et qui vivaient pas que pour ça, donc bref. Mais sinon ensuite j'ai quand même fait un an et demi d'athlètes aussi, ou pareil, sans faire ça très très longtemps, j'étais quand même assez bon, et après le voyage a fait que c'était plus facile pour moi de caser des entraînements plutôt de musculation, puis j'ai réalisé aussi que c'est ce qui me permettait de développer un peu plus, de gagner davantage du poids et de masse musculaire. Mais donc voilà, pour faire court, désolé pour cette introduction un peu plus longue sur le contexte, mais c'est important de prendre en compte toi, ton passé, moi je trouve déjà juste le message ici, je trouve ça très intéressant, c'est d'apprendre à connaître son corps. Comment il réagit ? Que ce soit même par rapport à une pratique sportive, mais aussi par rapport à une certaine alimentation. Est-ce que quand tu manges ça, tu as des ballonnements ou pas ? Est-ce que ça, tu as une meilleure digestion ? Est-ce que tu as plus d'énergie ? Bref, je trouve vraiment, cette dernière année, j'ai vraiment pris conscience de plein de choses que tu peux analyser sans que ça devienne une obsession, mais voir vraiment comment tu peux optimiser ton énergie, ton temps, ta digestion, ton sommeil. Vraiment, je trouve que c'est des trucs qu'on ne prend plus le temps d'apprendre ni d'analyser, alors que ça peut tout changer. Moi, je suis vraiment factuellement là. Je pense, dans la forme de ma vie, je n'ai jamais eu autant d'énergie, je ne pensais pas courir, alors que j'ai 33 ans, tu vois, on ne dirait pas, mais je suis quand même, voilà, je ne suis plus un petit jeune homme qui a la vatane, quand même, et du coup, oui, j'ai couru un semi-marathon pour la première fois, dans un temps très correct, dont je te parlerai juste après, à mes 33 ans pour la première fois, et tout ça avec un physique dont je suis content, etc. Donc, bref. Et donc l'équilibre, si tu veux, pour moi, c'était l'objectif, c'était de maintenir quand même mes séances de muscu, parce que l'idée, c'est quand tu as un métabolisme rapide et que tu perds facilement du poids, on va dire, Ce n'était pas de perdre mes gains parce que je commençais à courir. Et clairement, si tu es dans une optique de prise de poids, commencer à courir 2-3 fois par semaine pour préparer un semi-marathon, ce n'est pas l'optimal parce qu'à chaque sortie, tu brûles quand même pas mal de calories. Je n'ai plus les chiffres exacts, mais je pense grosso modo que par sortie, je devais brûler 500 à 700 calories. Ça devait varier en fonction de la durée. Mais grosso modo pour te donner une idée, ça je me rappelle, le jour du semi-marathon j'ai brûlé 1700 calories en l'équivalent d'1h45, donc ça va relativement vite et sachant que quand tu veux prendre du poids tu dois être en surplus calorique et quand tu as un métabolisme rapide, en général tu vas vite monter à 2500, peut-être même 2700, 2800 calories par jour, il faut quand même aller les chercher, c'est quand même beaucoup, surtout si tu veux manger comme je le dis des produits les moins transformés, les plus bruts possible, c'est moins calorique que de la merde ultra transformée très clairement et industrielle. Comment cette histoire est née ? C'est simplement parce que j'ai un de mes meilleurs amis qui s'est mis en tête de préparer du triathlon, il s'est mis à la course à pied, à la natation, au vélo, et en fait on a beaucoup parlé et je me suis dit écoute, je vais commencer moi aussi à courir un petit peu Je me suis remis très doucement, ça c'est très important en préparation, c'est vraiment si tu n'as pas l'habitude de courir et que c'est quelque chose que tu veux commencer à faire progressivement, il faut vraiment comprendre que le corps est incroyable, il s'adaptera tôt ou tard, mais je pense qu'on n'accepte plus assez que c'est quand même… Il faut lui donner le temps de s'adapter et de faire cette transition-là. Donc vraiment, moi j'ai déjà couru ponctuellement par le passé, mais vraiment sans aucun programme, machin, pas du tout régulièrement quand je couvais un petit peu. Mais donc j'ai fait vraiment 2-3 semaines à faire vraiment des sorties assez courtes, de 5-6 km grand max à des allures vraiment chill. Et ensuite, je peux peut-être à la deuxième ou troisième semaine, je commençais à faire peut-être du 6-7 km, mais vraiment progressivement. Et puis j'ai quand même essayé de tester faire un 10 km, parce qu'au moment où je me suis dit, ok, C'est bien de courir, mais il me faudrait quand même une vraie carotte, une vraie motivation. Et ça, c'est une des leçons principales qu'on développera dans un autre épisode, mais à quel point, les gars, vraiment, si vous devez retenir un truc dans cet épisode-ci, c'est que sans réel objectif, et le plus chiffré possible, et sans deadline, Mais on se complique infiniment la vie à accomplir les choses. Une fois que tu arrives à fixer un objectif le plus chiffré possible, si tu le peux, et à te mettre une deadline, mais en fait, ce n'est pas la fin du monde si tu l'attapes, ça peut être trois mois, six mois, ou même un an, tu vas beaucoup plus te conditionner et prendre des décisions pour atteindre, et construire une discipline, et faire les choses pour atteindre cet objectif-là. Ça paraît presque impossible au final quand tu réalises de dire ok, je vais préparer ça, voilà mon objectif, voilà ce que j'ai envie de faire Non, même pas un objectif, voilà ce que j'ai envie de faire, bon je vais essayer de miser sur peut-être la motivation du moment, des petites habitudes par-ci par-là, etc. En fait ça ne marche pas factuellement. Peut-être que pour certaines personnes ça pourrait marcher, mais factuellement tu n'iras pas du tout aussi vite et tu ne vas pas du tout être aussi appliqué que si tu as vraiment un objectif chiffré, donc c'est vraiment important. Et là du coup je fais un gros parallèle avec l'entrepreneuriat. Ça c'est un truc qu'on aborde longuement et qu'on développe longuement pour apprendre à générer des revenus tous les mois dans le lycée Liberté, mais c'est d'apprendre à mettre des objectifs réguliers sur plusieurs périodes de temps et d'avancer. Parce que même, encore une fois, si tu les attapas, même si tu te fixes un objectif quand même on va dire assez ambitieux d'ici 6 mois, même si tu l'attapas, tu auras sûrement fait beaucoup plus de chemin que si tu n'avais pas fait ce travail de fixer un objectif et de se mettre une deadline de 6 mois. Donc c'est vraiment important pour avancer, c'est comme ça que moi j'avance depuis des années en entrepreneuriat aussi, et c'est comme ça que je continue d'avancer, de développer des projets, d'aboutir à des projets que je ne pensais jamais voir le jour, etc. Donc voilà, c'est vraiment une des grosses leçons. sur laquelle on reviendra dans un autre épisode, notamment de la course à pied, mais c'est vraiment d'avoir le moment où je décide de prendre ma place et de payer, je crois que c'est 40 ou 45 balles, ma place, mon inscription pour le jour J du semi-marathon, j'ai eu un vrai... En fait, tu ne payes pas les 40 euros pour aller courir le jour J. Au début, je me dis, je trouvais ça cher, j'en avais parlé, je me rappelle, sur Instagram, je disais c'est quand même absurde de payer autant juste pour aller courir, mais en fait, tu payes... pour savoir que tu vas aller courir pendant les 3-4 prochains mois et faire une vraie préparation et suivre un programme. C'est pour ça que tu payes en réalité. C'est pas pour la course le jour J, c'est pour vraiment l'engagement que tu prends envers toi-même. Et c'est ça qui fait toute la différence, et je pense que si j'avais pas pris... cette place, si je n'avais pas eu un objectif, on va dire un peu chiffré avec une deadline, je n'aurais certainement pas été courir, je ne serais certainement pas allé courir, faire du bon français, deux fois par semaine pendant trois, quatre mois. Et c'est uniquement parce que j'ai pris cette place-là et parce que j'avais cet objectif-là. Donc c'est vraiment important à comprendre et moi je trouve que c'est un des trucs qui peut vraiment changer la vie et dans sa capacité à accomplir des choses. Donc voilà, l'objectif c'était vraiment de continuer la muscu, comme je disais, pour ne pas perdre le poids que j'avais quand même réussi à atteindre parce que sachant que j'allais courir, j'allais courir aussi deux fois par semaine et j'ai décidé donc de rajouter deux courses par semaine. Alors dans un meilleur monde, il faudrait je pense 3 sessions de course à pied si tu veux vraiment chercher à progresser plus rapidement et progresser plus du début à la fin je pense que 3 sessions de course à pied c'est pas plus mal par semaine moi je voulais vraiment maintenir les 3 sessions de muscu par semaine et courir 2 fois en plus par semaine parce que c'est l'équilibre qui me convenait bien mais c'est vrai qu'avec du recul si jamais un jour je reprépare un semi-marathon je pense que j'essayerai d'intensifier peut-être au moins la deuxième partie du programme trois fois par semaine parce que c'est là où grosso modo je pense que tu progresses plus et d'ailleurs pour en avoir parlé avec Bastien aussi en général que ce soit par exemple n'importe quel sport que ce soit la musculation ou l'endurance à partir de deux sessions par semaine on va dire qu'en général tu vas maintenir ton niveau voire même l'améliorer un petit peu mais à partir de trois sessions c'est là où tu commences vraiment à progresser parce que ton corps il est plus souvent répété en fait à un effort euh... dans le but de le dépasser un petit peu, donc il va chaque fois s'améliorer. Donc je pense que Clément Sassac du recul, c'est peut-être quelque chose que je changerais, mais je pense que c'est déjà extrêmement bien de courir deux fois par semaine, pour ceux qui le peuvent et qui auront envie de s'y mettre. C'est déjà un très bon début. Donc voilà, c'était un petit peu l'équilibre que moi j'ai trouvé. Si jamais tu veux le détail un petit peu, pour moi je ne sais pas si c'est intéressant, mais après pour ceux qui voudraient faire un petit peu les deux, je sais qu'il y a peut-être d'autres personnes dans le cas qui essayent maintenant, il y en a de plus en plus sur des chaînes de sport ou des coachs sportifs qui parlent un petit peu de ce côté entraînement hybride, voire même triathlon, etc. En fait, moi je m'entraînais le lundi à 11h30, j'allais à la salle de sport, je faisais le bas, donc les jambes. Ensuite, le mardi 11h30, je faisais le haut du corps à la salle de sport. Le mercredi fin de journée, je faisais mon entraînement fractionné. Le fractionné, c'est avec des intervalles. C'est là où tu vas avoir des phases où tu vas accélérer pendant X mètres ou une durée fixe. Et puis ralentir, puis réaccélérer. C'est vraiment intéressant pour améliorer l'intensité. Tu as capacité aussi à pousser un petit peu ton cœur. C'est un effort plus intense, plus court. Et tu vas quand même davantage en chier. Tu as du fractionné long et court. Moi, j'essaie d'alterner un petit peu les deux. Le jeudi, c'était repos. Le vendredi, je faisais un entraînement. Encore une fois, vers 11h, 11h30, je faisais mi-haut, mi-bas, donc je faisais un petit peu du full body. Et le samedi, fin de journée, je faisais ma sortie longue en général. Donc ce qui est intéressant à comprendre quand tu prépares ce type d'effort comme un semi-marathon, c'est qu'en fait tu ne vas jamais courir un semi-marathon avant le jour J. Et ça c'est un truc un petit peu contratuitif, mais au final c'est comme ça que tu prépares un semi-marathon, c'est vraiment avoir aussi pas mal de sorties qui vont être des sorties longues, ce qu'on appelle en EF. Donc c'est en endurance fondamentale. Donc là c'est ta zone 2, et ça c'est vraiment important à comprendre pour ceux qui un jour redressent mat à la course à pied. Moi c'est aussi un truc qui m'a motivé à m'y mettre, c'est que j'ai acheté une montre qui permet de suivre ton rythme cardiaque, ta vitesse, ton allure, mais aussi de définir tes zones en fait, on va dire d'endurance. qui vont être basés sur ta fréquence cardiaque maximale. Et donc, tu as la zone 2, zone 3, zone 4. Et l'endurance fondamentale, voilà, c'est la zone 2. Donc, c'est un rythme que tu peux tenir normalement en pouvant tenir une discussion ou même, voire même en pouvant respirer par le nez, par exemple, uniquement. Donc, c'est vraiment une endurance fondamentale, quoi. Et ça, ça sert dans la vie de tous les jours, tu vois. C'est ça qui est intéressant. C'est que, non, tu fais des sorties plus longues à ce rythme-là, mais en fait, ça va te servir dans la vie de tous les jours, que ce soit pour monter des escaliers, s'éviter souffler. C'est con aussi, on n'y pense pas, mais même pour la vie sexuelle, enfin, je ne sais pas, tu vas devenir... Si tu as une meilleure endurance, un meilleur cardio, ça joue aussi dans tous ces aspects-là de la vie. Mais dans plein d'aspects de la vie quotidienne, c'est quand même extrêmement... Que ce soit aller faire une randonnée, aller faire une balade, tu es beaucoup moins vite essoufflé. Bref, c'est un truc que tout le monde devrait entraîner. En vrai, théoriquement, dans un monde où on retrouve un petit peu le temps de faire les choses essentielles. Mais vraiment, c'est intéressant. Et donc, je faisais le samedi, fin de journée, ma sortie longue. Ça commence à 1h, 1h05. Et puis, tu vas aller faire jusqu'à 1h25, 1h30 pour les sorties les plus longues. pour préparer l'organisme à des efforts plus longs. Et donc, à aucun moment, tu ne vas préparer un vrai semi-marathon. Et c'est ça qui est intéressant, c'est que le jour J, tu vas viser ton allure que tu veux maintenir, que tu as définie par rapport à ton programme d'entraînement. Et puis, tu vas voir si ça tient ou pas. Et à partir du kilomètre 17, tu es dans l'inconnu. Donc ça qui est assez intéressant aussi. Mais c'est pareil pour un marathon. D'ailleurs, tu ne cours pas des marathons, on va te préparer un marathon. Donc voilà un petit peu comment j'ai organisé le programme. Le programme, j'ai trouvé sur un site qui s'appelle Jogging Plus. Il y a des programmes gratuits pour tous les temps. Donc moi, j'ai pris un programme semi-marathon. Pour 1h50, à la base l'objectif forcément c'est juste de finir, et je pense qu'à la base c'est déjà un très bel objectif que de terminer un semi-marathon, savoir qu'il y a très peu, enfin je veux dire si tu termines un semi-marathon tu fais peut-être partie de 10 ou 15% de la population, la plupart des gens ne seraient plus capables de courir un semi-marathon, donc déjà juste terminer un semi-marathon c'est déjà exceptionnel en soi, parce que tu fais partie d'un tout petit pourcentage de la population qui sera capable de faire ce type d'effort là. Malheureusement, à notre époque, d'une certaine manière. Et ensuite, je me suis dit, ok, deux heures, vu que j'ai peut-être une bonne endurance de base, deux heures, ça devrait être largement jouable, parce que je réalisais que, en faisant de l'endurance fondamentale, je pouvais déjà quasiment viser les deux heures après quelques semaines de programme d'entraînement. Donc je me suis dit, ok, poussons le défi un peu plus loin, j'ai visé 1h50. Et donc là, c'est une allure de 5'10 ou 5'12 au kilomètre. Donc 5'10 ou 5'12 par kilomètre. Et donc c'était un truc qui me paraissait déjà un peu plus ambitieux, et du coup c'est intéressant pour se dépasser d'avoir un objectif un peu plus ambitieux. Il y a une citation qui dit que si tes objectifs ou tes ambitions ne t'en font pas peur, c'est que c'est pas assez élevé, parce que ça veut dire que tu challenges pas assez. Donc ouais, peut-être que j'aurais même pu viser plus dans une préparation de programme, et donc j'ai trouvé un programme pour 1h50 sur Jogging+, donc c'est littéralement Jogging-plus je crois, t'as plein de programmes gratuits avec différents timings, qui sont assez bien foutus. Le problème c'est que mon programme il donnait 4 séances. par semaine, mais je ne pouvais en faire que deux, donc j'en prenais deux sur quatre à chaque fois. Et j'ai tout le monde adapté entre des fractionnés courts et longs, et toujours la sortie longue. Donc voilà un petit peu comment j'ai fait ça. Et puis, écoute, moi j'ai fait un programme de dix semaines, je crois, mais j'avais commencé à courir un peu avant, donc au final j'ai quand même eu, je pense, trois mois et demi, quatre mois peut-être d'entraînement. Et clairement c'était quelque chose, juste l'entraînement déjà, moi j'ai énormément apprécié le fait d'avoir une activité qui n'est pas à l'intérieur, qui est en extérieur et qui est sans musique. Et j'ai vraiment découvert la course à pied, ça on me l'a beaucoup conseillé, notamment un très bon ami, il me disait va courir mais sans musique, tu verras que ça va pas bien parce qu'en fait tu fais le vide dans ta tête Idéalement, dans un parc ou dans des bois, on a la chance ici d'avoir un grand parc et des bois, enfin un parc on va dire un peu bois, et j'allais principalement courir dans le parc bois parce que tu as le chant des oiseaux, c'est hyper calme, c'est plat. Et c'était parfait quoi. Et c'est vraiment un truc qui, quand tu as l'impression d'avoir trop de choses auxquelles tu penses, d'avoir le cerveau surchargé, d'être même parfois trop stressé, les gens sont trop anxieux, va courir. Enfin je veux dire, il n'y a pas une personne qui se sent moins bien après être allé courir, même un petit jogging, dans les bois ou en nature, ou autour d'un lac ou peu importe. qu'une personne qui n'allait pas bien avant. Enfin, je veux dire, à part oui, si tu pousses comme un taré et que tu reviens complètement mort et crevé, mais c'est pas le but. Juste un jogging chill, il y a une allure que tu peux tenir. Il n'y a aucune personne qui se sentira pire mentalement après être allé courir. C'est une preuve quand même que c'est quelque chose qu'on devrait essayer d'acclure. Moi, je peux encourager n'importe quelle personne à faire du sport, que ce soit du vélo, de la course à pied ou peu importe, un sport d'endurance qui te plaît. Essaye de le faire, essaye de tester sans devoir avoir une distraction autre que ce soit un podcast ou un e-book. On n'a pas besoin de chercher à toujours optimiser tout, de chercher à faire deux choses en même temps. On devrait réapprendre à faire une chose à la fois. Et courir, ou faire... Ça peut même être juste de la marche au début, tu vois, si vraiment tu démarres de loin, et que tu veux faire de la marche rapide, tu vois, même juste un truc comme ça dans les bois, tu verras, j'en ai déjà parlé plein de fois, mais il y a plein de bienfaits, d'avoir du clarté mentale aussi, pour prendre des décisions, pour réfléchir, être capable de discuter avec soi-même aussi, c'est un truc que les gens n'osent plus faire, et la course à pied permet de faire ça, et ça permet aussi de renforcer le mental, quand à un moment donné tu es un peu plus dans le dur, quand tu vises une certaine allure, c'est là aussi que tu renforces ton mental. Donc voilà, pour parler un petit peu maintenant du jour J, pour un petit peu essayer d'avancer, je fais pas mal sur la préparation, mais voilà. Ce sont des conseils que j'aurais aimé entendre. Ah oui, achetez quand même de bonnes chaussures, même s'il y a tout un débat autour de ça. Je pense qu'il y a un énorme business autour des chaussures de course à pied maintenant, vu qu'il y a quand même une hype autour de la course à pied, je trouve, même du triathlon maintenant on remarque pas mal. C'est vrai que moi je courais avec de très belles chaussures au début. J'avais des douleurs aux pieds parce que clairement mes chaussures avaient 6-7 ans. Quand je suis allé faire le test pour la course à pied, le mec m'a dit que c'était des reliques d'antiquité. Il a appelé ses collègues pour leur montrer que je courais toujours avec ça, que c'était incroyable. Et bref, du coup, parce que maintenant apparemment la technologie a beaucoup évolué, mais je vais faire un petit commentaire derrière là-dessus. Donc en fait, ce qui est quand même intéressant, c'est de faire un petit peu un test de course à pied. Tu fais ça en chaussette dans un magasin un peu spécialisé. Et il va t'analyser avec une caméra et il va te dire, ok, tu vois, par exemple, moi je faisais de... Je crois que c'était de la... Surprenation ? Je ne sais plus. Mais mon pied penchait un peu trop vers l'intérieur quand je courais. Et ça, c'est des trucs qui se corrigent. Et en fait, c'est des trucs qui sont arrivés parce qu'on porte beaucoup trop de chaussures aujourd'hui, avec des grosses semelles justement. Et ce qui fait qu'en fait, on n'a plus du tout tous les muscles, les tendons des pieds, qui sont extrêmement complexes. Et on les utilise comme un gros bloc, tu vois. Et donc en fait, nos pieds, avec le temps, maintenant, ils deviennent extrêmement faibles et plus du tout solides. Et donc, même presque... Comme on me disait, ce sont des muscles qui ont tellement plus à travailler qu'ils deviennent paresseux. Donc il faut faire des petits entraînements spécifiques pour renforcer ça, pour éviter des blessures aussi. Bref, c'est déjà intéressant d'apprendre ça sur soi. Mais derrière, effectivement, il peut te donner des chaussures. Et lui, ce qui est bien, c'est que je tombais sur un mec qui m'a dit je ne vais pas te donner des chaussures avec des semelles pour compenser ça, je vais te donner des exercices, parce que c'est mieux de régler un problème à la source que de trouver des solutions, des artifices tout le temps. Donc certes, j'ai quand même pris des bonnes chaussures de course à pied, parce que comme donné, il fallait que j'en aille, j'en avais besoin. Mais ensuite, il m'a donné pas mal d'exercices aussi. Et ça, c'est un bon truc à faire. Le fait de mettre un petit billet sur une montre, on va dire, pour traquer, et des bonnes chaussures, en fait, tu dépenses de l'argent, donc tu veux les utiliser. Et concernant la montre, pour ceux que ça intéresse, J'ai fait quand même pas mal de recherches, c'est pour moi le meilleur rapport qualité-prix, sans mettre non plus, parce que ce n'était pas non plus l'objectif de ma vie, et je ne suis pas un professionnel là-dedans, mais c'est la Suunto 5 Peak, donc Suunto c'est S-U-U-N-T-O, et puis 5, et puis Peak P-E-A-K, tout simplement. Et en fait elle était extrêmement complète et fiable, pour le prix je crois que c'était 120 ou 130 euros. Et en plus, elle a le délire aussi de capter, chose que j'ai fait pendant seulement une semaine, parce que j'aime pas le concept d'avoir une montre connectée au bras tout le temps, mais pour traquer un petit peu le niveau de stress, le sommeil, etc. Et donc j'ai laissé ça une semaine pour réaliser qu'au final, bon, j'ai un bon sommeil qui est réparateur, j'ai une bonne fréquence cardiaque au repos, enfin au sommeil qui descend très bas, donc ça en général signifie un cœur en bonne santé. Ça permet aussi de voir un petit peu le niveau de stress et ça je n'avais rien de particulier. Donc ça me montrait que le signaux était plus ou moins tous au vert. Et ensuite après une semaine, maintenant je l'utilise uniquement quand je vais faire du sport pour suivre un petit peu ma fréquence cardiaque et les zones d'intensité et puis l'allure forcément. Donc ça c'est quand même intéressant à voir et je peux conseiller pour les gens qui veulent s'y mettre un peu plus sérieusement parce que le fait de mettre un petit billet pour des chaussures et pour une montre et ensuite de potentiellement s'inscrire à une compétition avec pas mal de mois d'avance, en fait tu as des vraies motivations à y aller. Tu ne vas pas juste laisser ces trucs-là que tu viens d'acheter. Je crois que c'était Socrate qui nous disait un truc comme ça, le jour où on arrête d'apprendre, petit à petit on dépérit de jour en jour, enfin c'est pas du tout la bonne citation, je ne sais même pas si c'est Socrate, mais on s'en fout, t'as compris l'idée. Donc le jour J, en fait déjà t'as la semaine d'avant, les deux dernières semaines tu commences progressivement à décharger le volume d'entraînement. Donc moi vu que j'avais pas un volume de malade, je m'entraînais deux fois par semaine, bah grosso modo c'est juste un peu les distances on va dire, et l'intensité qui baisse un peu, on va dire semaine moins deux, et la semaine moins un. C'est vraiment une semaine de déload, où tu vas faire une sortie ou deux plus chill, avec beaucoup moins d'intensité, assez courte, et simplement pour maintenir le niveau que tu as acquis, parce que le gros de la prépa, c'est la semaine 8-9 si tu veux, dans mon programme de 10 semaines, moins. Il te dit qu'à la semaine 8-9, le gros de la prépa est fait. Normalement, tu as progressé, tu as fait tes bonnes sorties, tu as bien tout tenu. Donc là, maintenant, l'idée, c'est vraiment de commencer à ce que le corps puisse se régénérer à 100% pour être à fond le jour J et pour pouvoir maintenir le niveau quand même acquis sans forcément continuer à progresser. Donc la semaine, si tu cours le dimanche, en général comme ça, les événements, la semaine qui précède ce dimanche-là, tu fais clairement une sortie plus chill avec quelques accélérations. J'avais quand même... Je crois que c'était une sortie avec 8 accélérations, donc ça tape quand même, après ça dépend de la durée, mais c'était quand même bien pour activer le tout. Et puis t'as une sortie aussi la veille, mais qui est très chill, c'est une sortie qui va être, on va dire, 20 minutes d'échauffement footing, et puis tu vas faire vraiment genre 3-4 accélérations,
Speaker #0qui écoutera peut-être cet épisode-ci, je pense, vu que ça l'intéresse aussi beaucoup la course à pied. qui lui m'avait conseillé de faire 3-4 minutes où tu es limite à l'arrêt, et puis tu fais comme si le premier kilomètre tu démarrais ton semi-marathon, pour préparer un petit peu psychologiquement, ça n'a pas vraiment des bienfaits d'un point de vue sportif, mais c'est plus psychologique qu'autre chose, et puis je dis je vais faire un petit kilomètre à mon allure de semi, pour rappeler l'allure encore une fois. Et donc également les jours qui précèdent, on va y aller 2-3 jours qui précèdent, essayez de manger le plus digeste possible, réduire les fibres surtout les 2 jours avant la course à pied, donc essayez de manger le plus digeste possible, simplement pour alléger l'estomac au maximum. Le jour J, personnellement j'ai lu beaucoup qu'il ne fallait pas changer ses habitudes de petit déjeuner. Donc si tu as un petit déjeuner que tu digères extrêmement bien, ne pas changer tes habitudes simplement, ne pas perturber, ne pas tester de nouvelles choses. Idem si jamais tu comptes prendre des gels ou quelque chose à manger ou à boire pendant ton semis, il faut que tu le testes aussi en condition une ou deux semaines avant ou même pendant des entraînements plus longs pour voir si tu le digères bien, etc. Et donc moi mon petit déjeuner, c'est le truc le plus digeste que je puisse faire, donc mon petit déjeuner devenu habituel c'est trois ou quatre œufs. J'écrase une banane, je mets 3 ou 4 oeufs, ça dépend de ma faim, et je vais rajouter parfois un petit peu de farine de patate douce, parfois même pas, donc là je n'en ai même pas mis pour faire vraiment le plus léger possible, et je mets soit un demi-fruit avec un petit peu de chocolat noir, 85%, et puis qu'est-ce que je mets aussi ? Parfois un petit peu de miel aussi, dessus, pour fondre, et ça me fait un petit déjeuner qui est extrêmement digeste, qui m'apporte plein de choses dont j'ai besoin, des protéines, des bons lipides, également un petit peu de glucides, mais pas trop, et moi c'est parce que j'ai un métabolisme rapide, ce qui fait que je peux mieux encaisser des glucides. Comme le miel, il y a des gens qui vont beaucoup plus avoir des pics, etc. Moi, chez moi, ça passe extrêmement bien, donc en quelque sorte, c'est adapté à toi. Mais donc, ce petit déjeuner, essayez de le prendre, franchement, ils disent deux heures avant, mais moi, je peux le prendre une heure et demie avant et j'ai aucun problème. J'avais fait le même test la veille, même une heure et quart après avoir déjeuné, je pouvais aller courir sans aucun problème. Donc voilà, et après, du coup, tu te rends à l'événement. L'idée, c'est d'être là sur place 45 à 60 minutes avant. Nous, on est arrivé un petit peu à 45 minutes, 40 minutes. Au final, j'étais large. J'ai trouvé une ruelle où il y avait d'autres gens aussi qui s'échauffaient. C'est quand même bien de faire 15-20 minutes d'échauffement. Donc moi, j'ai un petit peu des gammes d'échauffement. Tu vas lever les genoux, tu vas taper les fesses, tu vas faire des courses un petit peu de côté. Et puis, tu vas simplement courir un petit peu, une allure vraiment chill. Il y a quelques accélérations en plus pour vraiment préparer l'organisme et aller fort. Et puis, simplement, oui, le jour, enfin, je pense que c'était la semaine précédant le semi, il faut aller chercher son kit de démarrage où tu vas avoir un peu ton… Alors, maintenant, il n'y a plus vraiment d'aide d'ossard. En général, tu donnes un t-shirt. En fait, ce n'est pas un dossard, c'est un truc, une puce électronique que tu dois mettre au niveau de la chaussure. Donc, en fait, dès que tu passes la borne de départ et d'arrivée, ça va automatiquement déclencher et arrêter le temps. Et puis, c'est plus ou moins tout. Une fois que tu es le jour J, alors moi ce qui est marrant c'est que le jour J, on m'avait pas mal dit, fais attention dans le sas de départ à ne pas être trop loin, parce que si tu vises quand même une bonne allure, ce qui était relativement mon cas, je pense un peu au-delà de la moyenne, je ne sais pas, je crois, bah oui au final tu verras par rapport à mon temps, bah en fait tu vas te retrouver à devoir dépasser beaucoup trop de personnes pendant les 2-3 premiers kilomètres, ça peut vraiment être perturbant de faire plein de slalom, d'arriver pas à choper ton allure et tout. Donc... Moi j'ai quand même su me retrouver en faisant un petit peu le filou on va dire comme d'autres personnes, mais tu vois en marchant sur le côté ensuite tu pouvais sauter la barrière et tu te retrouvais quand même relativement assez devant, donc moi j'étais vraiment... dans les 150 à 200 en première place, et au final, j'ai appris après qu'il y avait 5700 personnes qui faisaient le semi-marathon. Donc j'étais vraiment avec le top, on va dire le top 2%, limite, le top 2, 5% max, des gens qui étaient vraiment au taquet là, tu vois, mais sans le savoir parce que j'étais avec des gens qui visaient des 1h20, 1h30 sur un semi-marathon, c'est vraiment des temps insane, tu vois, c'est vraiment des temps, des mecs qui tiennent une allure de malade, je crois que c'est du 4h30, par exemple, pour 1h30, c'est 4 minutes 30 au kilomètre. Ok, je peux tenir ça sur quelques kilomètres, mais pas du tout sur 21. Et du coup, le problème c'est qu'au moment du départ, je me suis retrouvé avec tous ces gens-là qui étaient des malades, qui courent seulement depuis des années, dont la plupart sont dans des clubs et tout. En fait, je courais déjà relativement vite parce qu'au départ tout le monde a un peu excité, machin, donc il faut quand même… En général, le conseil c'est de ne pas non plus s'enflammer et justement de tenir son allure, sinon tu risques de le payer. Donc c'est exactement ce que je n'ai pas fait. En fait, le problème c'est que j'ai été influencé en étant vraiment tiré par des gens qui étaient beaucoup plus forts que moi autour de moi, partout. Et... Je me suis retrouvé à courir les 4 minutes 30, j'ai mes temps détaillés sur Strava, mais en gros, les deux premiers kilomètres j'ai fait du 4'30, et c'était déjà trop rapide, alors limite tu te dis après deux kilomètres tu pourrais gérer, sauf qu'en fait je me faisais fumer non-stop, je courais 4'30. Ce qui est déjà une allure rapide. Je me faisais fumer non-stop, parce que peut-être que les 500 premiers, ou même les 1000 premiers, visaient des allures quand même impressionnantes. J'ai été influencé de façon presque trop positive par les gens autour de moi, parce que je me disais est-ce que ma montre bug ? Les deux premiers kilomètres, je pensais vraiment que ma montre buguait parce que je courais 4.30, et je me faisais fumer non-stop, je me disais ce n'est pas possible que tout le monde me fume, j'ai l'impression de courir à 4.30, alors que je savais que j'avais quand même une bonne allure, donc j'ai un peu bugué. Et au final, je me suis dit Tu as vu, un peu trop beau pendant les 10-12 premiers kilomètres. Alors je te rassure, je n'ai pas tenu les 4,30, mais j'ai quand même tenu, je pense qu'en moyenne, les 10 premiers kilomètres, j'étais à du 4,45, un truc comme ça. Ce qui est pareil, ce qui était trop rapide. Mon objectif et mon plan de base, c'était de faire 5 minutes au kilomètre, les 10 premiers kilomètres, et puis voir comment je le sens. Parce que comme je te le disais, vu que je visais 1h50, normalement mon allure c'était 5.12. Donc je me dis, ok, peut-être que je me sous-estime, on va tester les 5 minutes au kilomètre, les 10 premiers, et puis si je peux tenir cette allure-là, c'est cool, je ferai même encore mieux, et dans tous les cas, si je ne peux pas, j'aurai de la marge pour gérer la deuxième moitié. Sauf que non, j'ai fait les 10 premiers, voire même les 12 premiers kilomètres, à du 4.45, voire du 4.50 de moyenne. et après je l'ai payé. Donc ce qui s'est passé c'est qu'au kilomètre 12, j'ai quand même eu un retour à la réalité où j'ai commencé à sentir mes jambes. Après le seul truc quand même c'est que je traquais mes pulsations et j'étais toujours à 160. Donc moi je pense que ma fréquence cardiaque maximum est autour de 185, un truc comme ça. Donc, c'est une question, je ne vais pas rentrer dans les détails pour ceux qui ne sont pas du tout initiés, parce que sinon ça va vous parler chinois, mais en gros j'étais quand même bien dans ma zone 3, j'étais dans le haut de ma zone 3 très clairement, mais je restais quand même à 160 et je n'allais pas plus haut, je restais à 160 pulsations, enfin battements par minute. Ce qui fait que c'était ok et tenable au final, c'est un truc que je peux tenir, mais je ne savais pas combien de temps je pouvais le tenir, parce que mes entraînements je les faisais pas à 160, tu vois. En général quand tu cours en EF, moi je restais à 140, tu vois, 140 c'était ma zone on va dire d'endurance fondamentale, donc là j'étais quand même bien au-dessus, mais donc j'avais pas vraiment de repères. Et donc à kilomètre 12, j'ai eu un retour à la réalité, je me suis dit Jerem, je vais pas pouvoir tenir ce rythme-là, Jerem, en même temps il faut que tu reviennes, il y a des lures décentes pour toi Et donc j'ai commencé à courir à plutôt du 5.5, 5.10, du kilomètre 12 jusqu'au kilomètre 16, je pense c'est 16.17, et après le 16.17, mais ça tout le monde te le dit, et surtout là que j'étais parti beaucoup trop vite par rapport à mon... Je courais seulement depuis 3-4 mois et c'était déjà une bonne allure, mais c'était trop pour mon niveau. Mais ça, de toute façon, dans tous les cas, en général, à partir du kilomètre 16-17, c'est plus de la survie. Les 4-5 derniers kilomètres, c'est juste que tu les fais plus avec la tête qu'avec les jambes. Et c'est là où tu deviens une personne encore plus résiliente et forte mentalement, à être capable d'aller au bout de toi et à te dépasser. Et c'est ça, une des leçons monumentales aussi du sport, c'est que tu réalises que tu es capable de faire des choses que tu pensais impensables à la base. Et clairement, j'ai été dans la survie. Je crois que les... Les derniers kilomètres, je les ai courus quand même à 5,25, 5,30, ce qui reste quand même décent, surtout après être parti trop vite. Et à la fin, vraiment, je me rappelle, les derniers kilomètres, ils ne défilent pas, ils sont très longs. Et tu peux voir, il y a des photos, tu vois, après, tu peux aller voir, tu peux m'aller acheter. Et tu vois que j'ai vraiment une tête de mec qui subit, juste il marche, etc. Enfin, je ne sais pas, je n'ai pas marché, mais je crois que j'ai marché un tout petit peu à un moment donné. Parce que tu as un peu des stops, tu vois, où tu prends des verres d'eau, où tu as des volontaires qui te donnent, et ça fait plaisir, même si au final c'est impossible de boire quand tu as une allure assez rapide, c'est impossible de boire correctement, donc moi je me l'ai tapé juste sur la tête et j'avais une mini gourde pliable que j'avais pu prendre avec moi pour la course, donc là je buvais un petit peu. Mais c'est le dernier stop où vraiment, parce qu'il y avait tellement de monde aussi et que tout le monde commençait aussi à subir sa vie un petit peu, où pour choper un gobelet j'ai dû ralentir et du coup le temps je lui ai dit ok je vais prendre une ou deux bonnes gorgées en marchant et puis j'ai repris quoi. Mais grosso modo, ensuite, mon temps final officiel, c'est 1h48, 43 secondes. Et je suis content parce que du coup, j'ai eu la confirmation quand même peu de temps après. Et j'ai pu terminer quand même les 2-300 derniers mètres en accélérant. Mais vraiment, les 4-5 derniers kilomètres, c'était vraiment putain de la souffrance. Mais tu vois, à la fin, t'es très content, t'es très heureux. Par contre, le seul truc, c'est qu'on te dit beaucoup, tu vois, prends du plaisir le jour J. Fais-toi plaisir, on te dit. Mais moi, le summum du plaisir, c'est le premier pas après la ligne d'arrivée où je peux enfin commencer à marcher. ou je sais que je n'ai plus à courir. Donc, prends du plaisir, prends du plaisir. Alors, je pense que le premier, c'est quand même possible que tu le gères mal. Et je suis quand même content parce que je fais les sous à 1h50. Mais clairement, je suis parti trop vite. Peut-être que si je m'entraîne pendant un an ou six mois correctement et tout, là oui, je pourrais tenir ces allures-là et ça aurait été un bon départ. Mais clairement, pour un premier, je me suis un peu emballé, parce que j'étais dans le groupe des tarés du top 5% des mecs qui étaient inscrits, qui étaient tous en club, et qui visaient des temps qui ne sont clairement pas ceux que je pouvais tenir. Et ce qui est intéressant aussi, c'est de constater que quand tu as un événement officiel, tu ne vas pas faire la distance officielle qui est de 21 km et 100 m. Pourquoi ? Parce qu'en fait, les différentes trajectoires, parfois les slaloms quand tu dépasses, et puis même c'est compliqué de faire exactement pour tout le monde, donc c'est pareil pour tout le monde. Mais j'ai quand même couru quasiment 600 m de plus. Mais alors ça peut te paraître anodin, mais crois-moi que les années kilomètres, tu les comptes limite par 100 mètres. Donc 600 mètres de plus, ça fait quand même beaucoup. Surtout qu'en termes de temps, 600 mètres, c'est plus d'un demi-kilomètre. Donc c'est plus de 2 minutes 30 que tu cours, en plus que si tu avais fait simplement la vraie distance officielle du semi. Et donc Strava, ce qui est intéressant, j'ai Strava en payant aussi. Donc ça, je peux vous le conseiller, c'est quand même pas une blin... Enfin, c'est 60 ou 70 balles, mais si vous voulez suivre un entraînement, etc., c'est quand même extrêmement intéressant pour les zones, les suivis, les analyses d'entraînement. Mais en fait, c'est que la vraie distance officielle de mon semi, sur une distance officielle de semi, donc 21,1, Strava me donne, merde j'ai plus ça sous les yeux, mais c'était 1h45 et 56 secondes, je crois. Donc tu vois que c'est quand même quasiment pas loin de 3 minutes en moins que le temps officiel que j'ai sur mon semi-marathon, où pour le coup j'ai couru 21,7 km quasiment. Donc du coup je ne sais pas quel temps il faut se référer, alors c'est pareil pour tout le monde, tu vas me dire, donc je pense que c'est le temps officiel, mais c'est quand même bon à savoir qu'au final, sur la distance officielle, j'ai plus fait 1h45. 57, donc une 46 on va dire, qu'une 48 et 43 secondes. Mais bon, encore une fois c'est pareil pour tout le monde, mais pour mon ego ça me faisait plaisir de me dire, vu que j'étais marqué tellement vite, j'avais tellement de marge, même si j'ai ralenti par la fin. que je t'ai limite un peu déçu de ne pas faire une 45, tu vois, d'une certaine manière, vu que j'avais pu tenir quand même un rythme plus élevé que prévu sur les 10-12 premiers, mais au final, bref. Donc ça, ce n'est pas le plus important, le plus important, c'est d'être allé au bout, et de m'être dépassé, d'être fier de ce que j'ai fait, d'être allé au bout de cet objectif de 3-4 mois, et surtout d'avoir pu concilier ça, en fait, si tu veux, avec le reste de ma vie, c'est-à-dire que c'est un peu le sujet d'un autre épisode que je ferai également, c'est vraiment de trouver un équilibre, et je trouve que c'est ça le plus important. Aujourd'hui, l'entrepreneuriat, c'est bien beau. C'est ce dont je vous parle principalement, mais c'est à quel point il ne faut pas négliger sa santé, et je trouve la vie relationnelle, que ce soit de couple à terme, et puis même avec ses amis, moi j'ai aussi... Voilà, je pense que dans le post Instagram que j'ai fait un petit peu sur le semi-marathon, où je donne un petit peu les détails et les chiffres pour ceux qui voudraient aller voir. Mais je dis que la chose dont je suis la plus fière, ce n'est pas spécialement le semi-marathon, c'est aujourd'hui de l'équilibre que j'essaye toujours plus de trouver dans ma vie entre une activité dont je vis depuis cinq ans, dans laquelle je trouve toujours plus de sens, et dans laquelle je continue de m'épanouir. C'est avoir une relation de couple avec Thérésa depuis sept ans, dans laquelle on ne cesse de faire de nouveaux projets de vie, etc. Et d'avancer, d'avoir de nouvelles étapes, comme le fait de partir au Portugal, puis quand on sera posé, idéalement, avoir des enfants, etc. C'est le fait d'avoir une maman qui depuis des années me dit qu'elle est fière de l'homme que je deviens. C'est le fait d'avoir une bande d'amis. On est six amis vraiment soudés depuis quasiment dix ans et on se tire. On a nos vies qui sont différentes mais on arrive à se retrouver régulièrement quand même. On a créé cette réunion annuelle quasiment biannuelle où on fait des choses tous ensemble. On se libère tous pour avoir une semaine ensemble etc. Et on se tire chacun notre façon vers le haut mutuellement. On se conseille etc. On est là pour les uns pour les autres et on sait que quoi qu'il arrive... On est des amis soudés, tu vois, et les autres seront là pour nous quoi qu'il arrive. Et c'est des choses dont je suis plus fier que finir un semi-marathon. Un semi-marathon, c'est un événement qui te permet de se dépasser et de t'apprendre des choses pour la vie. Mais je trouve que le plus important, c'est de ne pas tomber dans des extrêmes. Parce que c'est aussi un truc que je voulais dire, et je suis content de ne pas l'oublier, c'est que le sport peut devenir aussi une forme de drogue qui peut être néfaste et nocive. Moi je pense aujourd'hui qu'il y a quand même une grosse hype autour du triathlon, du concept un peu d'Ironman, etc. Moi je pense que pour préparer un Ironman, les gars, c'est insane. Il faut avoir genre 8-9 entraînements par semaine, et à concilier avec un mode de vie trop stressant, moderne, temps plein, obligation de la vie, etc. Pour peu que tu veuilles avoir une vie sociale ou une vie de couple, c'est tellement compliqué parce que tu puisses tout le temps dans ton système nerveux, non-stop, que je ne sais pas quand ton corps se repose. Donc ça tu vois, c'est le genre de truc où je pense que, oui quand j'étais plus jeune je me disais que ça me faisait kiffer que j'aie fait du vélo au final, je fais de la course à pied, il faudrait que j'apprenne à beaucoup mieux nager, mais c'est un truc qui pourrait me faire kiffer vu que je suis à la base, j'ai une prédisposition je pense un peu pour les sports d'endurance longue, mais voilà, dans un univers parallèle où peut-être que j'aurais une vie bien plus posée, on aurait trouvé peut-être notre terrain, notre maison de rêve, même si je pense que du coup si jamais on trouve ça, il y aura sûrement beaucoup de mon énergie, de mon temps qui seront dans le fait d'améliorer, de rénover, j'en sais rien, donc à concilier avec un... Un objectif comme un Ironman, ça me paraît quand même fou. Mais tu vois, c'est le genre de truc où je ne sais pas si... Parce qu'au final, le sport, comme ça poussait à l'extrême, c'est comme un marathon. Tu vois, limite avec du recul déjà, alors qu'au début, au moment de la ligne d'arrivée, je ne dis plus jamais que je fais ça. Je pense qu'avec du recul, c'est un truc que je pourrais retenter, un semi-marathon. C'est un truc qui me referait kiffer de m'améliorer, de refaire un entraînement encore plus sérieux, avec tout ce que j'ai appris, l'expérience que j'ai maintenant, etc. Mais un marathon, ça ne m'attire pas. Ça ne m'attire pas parce que je trouve ça extrêmement long. Pour l'organisme, c'est juste extrême et c'est limite trop. Et en fait, il faut aussi se dire que le sport, c'est devenu un petit peu un truc de luxe. Enfin, je veux dire, le sport au quotidien, aller à la salle de sport, machin, etc. C'est devenu un truc de luxe du monde moderne parce qu'à l'époque, les paysans et tout, leur activité sportive, c'était de travailler. C'était juste leur travail. Ils travaillaient dans les champs, ils bougeaient beaucoup plus leur corps, c'était beaucoup plus ça. Nous, c'est parce qu'on est assis derrière les écrans qu'on a besoin de faire du sport pour compenser. C'est pour ça que c'est devenu... Le fait d'aller à la salle de sport, tu dis ça aux paysans d'il y a 200 ans, ça n'a aucun plus de sens, parce qu'ils sont tous méga fit et ils sont tous en méga bonne santé parce qu'ils travaillent dans les champs où ils font que des jobs manuels, où ils se tuent toute la journée. Donc il y a un petit peu ce côté-là aussi, mais je pense que dans un monde moderne, ça peut devenir effectivement aussi une drogue. Et d'ailleurs, on peut voir des gens parfois qui sont vraiment, tu sens qu'ils sont accros au sport, ils veulent se faire souffrir limite, et ça peut devenir aussi malsain d'une certaine manière. Mais bref, dans tous les cas, je trouve que semi-marathon, c'est quand même déjà une très belle distance. Encore une fois, c'est un truc précis. Juste déjà, moi, si cet épisode peut donner envie aux gens peut-être de se mettre à un sport d'endurance ou essayer d'inclure une session ou deux d'endurance un peu plus sans forcément se tuer, en fait, tu auras des bienfaits pour le reste de ta vie. Déjà là, tu vas récupérer dans les semaines qui vont venir beaucoup plus de plaisir au niveau de l'énergie, du souffle, de la vie quotidienne. Mais en plus, tu vas améliorer ton endurance fondamentale et ça s'est prouvé que ça va améliorer la longévité de la vie. Les Blue Zone dont on a déjà pas mal entendu parler, alors il y a un documentaire sur Netflix là-dessus, mais qui est encore une fois pas mal mensonger, parce qu'il cache absolument qu'un des éléments majeurs c'est que la plupart mangent des produits d'origine animale, et vu que ça va pas avec la propagande VG vegan qu'on va poser aujourd'hui, ça ils vont beaucoup le cacher, ils vont parler beaucoup du gluten ancestral, etc. Ça oui d'accord, mais il y a aussi beaucoup de ces zones-là où ils mangent des très bons produits d'origine animale, et c'est aussi ça, des animaux qui sont bien élevés, qui sont bien nourris, et ça ils skippent beaucoup. Mais un des éléments fondamentaux, c'est que ce sont des gens qui vivent dans des zones reculées, où ils doivent beaucoup faire des montées, tu vois. Ils doivent beaucoup monter, ou alors ils vont beaucoup plus jardiner. ou alors ils habitent dans des petits villages au sommet d'une montagne, et donc forcément si tu as 80 balais pour rentrer chez toi, tu dois monter une montagne, tu vas être en meilleure forme physique qu'aujourd'hui les gens de même 60-70 ans qui vivent dans les grandes villes, qui marchent à peine la journée et qu'ensuite dès qu'ils sont à la retraite, ils vont prendre des vacances à gauche à droite et puis au bout d'un moment ils vont rester dans la télé, enfin je caricature, mais c'est un peu évident de se dire qu'une personne qui doit aller faire ses courses,